L'Heure des Pros 2 (Émission du 10/09/2024)

  • il y a 4 jours
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Category

🗞
News
Transcript
00:00Bonsoir et bienvenue à l'heure des pros avec ce soir Elisabeth Lévy, Gilles-William Golnadel,
00:06Olivier Dartigold, Philippe Bilger et Yohann Ouzaï.
00:10Grenoble une nouvelle fois avec le suspect, le principal suspect et son curriculum vitae.
00:15Voyez le sujet de Sarah Fensari.
00:19Sa traque a débuté il y a quelques jours mais son profil se précise d'heure en heure.
00:24Cet homme de 25 ans serait connu de la justice pour des violences aggravées en 2014, 2018 et 2023,
00:31pour recel en 2018 et conduite sans permis en 2019 et 2021.
00:37Il avait notamment été interdit de détenir une arme à l'issue d'un procès pour violences.
00:43Le suspect est également connu pour diverses infractions comme des vols, violences et trafics de stupéfiants
00:50comme en témoigne le secrétaire départemental du syndicat Unité.
00:54C'est une personne à qui on a eu affaire il y a quelques années.
00:57Maintenant je n'ai pas son profil psychologique.
00:59C'est un délinquant notoire qui était connu pour pas mal de délits.
01:05Selon nos confrères du Dauphiné, une première perquisition a été menée dimanche.
01:09Trois autres ont suivi sans résultat.
01:11L'Audi RS3, immatriculé en Pologne, a été vu à de nombreuses reprises ces derniers jours
01:17dans l'agglomération grenobloise et où plusieurs personnes ont été vues au volant.
01:22De nombreux relevés de police scientifique ont eu lieu ces dernières heures.
01:26Toujours selon les informations du Dauphiné, un groupe de police du SLPJ est complètement dédié à cette enquête
01:32avec le soutien des unités de la division de la criminalité organisée et spécialisée.
01:38Une information judiciaire devrait être ouverte, ce qui permettrait aux enquêteurs
01:42de disposer de moyens techniques que seul un juge d'instruction peut ordonner.
01:48La sécurité à Grenoble, écoutez ce que les habitants en disent.
01:52L'insécurité aujourd'hui, elle était partout dans Grenoble, dans n'importe quel quartier.
01:56Tout a été enlevé, les caméras, la sécurité, que ce soit dans les quartiers ou pas dans les quartiers.
02:01Maintenant, je pense que ça craint plus en dehors des quartiers que dans les quartiers.
02:05C'est vrai que je suis arrivé en France depuis 2008, donc je suis pour faire mes études ici.
02:10C'est vrai que quand on était étudiant, on faisait des soirées et tout, ça allait.
02:14Mais je pense que de plus en plus, on s'inquiète un petit peu pour la sécurité à Grenoble.
02:18Il n'y a personne qui a une sécurité ici à Grenoble.
02:21On sort, on a la trouille, on rentre, on a la trouille, on a peur pour la famille.
02:26Sincèrement, je n'ai jamais eu un sentiment de peur ou quoi que ce soit.
02:33Donc oui, moi je dirais plutôt une ville tranquille.
02:35Je pense que Grenoble, comme toute ville, a ses problèmes de sécurité, de criminalité.
02:40À titre personnel, il ne m'est jamais rien arrivé.
02:42Après, forcément, on entend tout ce qui se passe et donc on sait bien qu'on ne peut pas qualifier Grenoble de la ville la plus sûre de France.
02:48C'est quand même ennuyeux d'entendre beaucoup de Français dire ça dans leur ville, à Grenoble, à Rennes, à Nantes, dans des villes à Bordeaux.
02:56On sort d'un été où il y avait effectivement à Paris, il n'y a pas eu un souci.
03:01Et pourquoi il n'y a pas eu un souci ? Parce qu'il y avait des policiers tous les 300 mètres.
03:05Oui, je vous ai entendu ce matin et moi je comprends ce que disait Philippe Guibert.
03:10C'est-à-dire que pour qu'on ait besoin de mettre un policier tous les 300 mètres pour pouvoir se balader en paix dans nos villes, c'est quand même que...
03:18Ça vous gêne les policiers dans Paris ?
03:21Pas du tout.
03:22Ça me gêne qu'on en ait besoin.
03:23Moi ce qui me gêne aussi, c'est qu'on ait besoin de prison.
03:26On peut parler pendant des heures comme ça.
03:29Ce qui me gêne aussi, c'est qu'on ait besoin de médecins.
03:31Ce serait mieux si on n'était pas malades.
03:33Excusez-moi, une ville quadrillée par la police.
03:36C'est dommage, si les gens n'étaient pas malades, je vous assure, ce serait mieux.
03:40D'accord, vous pouvez ironiser, mais moi je vous dis qu'une ville, moi je partage ce sentiment de Philippe.
03:44Et ça vous ennuie ? Sérieusement, ça vous met mal à l'aise ?
03:47Ça me renvoie effectivement à ce que je vous ai dit.
03:51Sérieusement, ça vous oppresse ?
03:52Non, ça ne m'oppresse pas, je ne vous ai pas dit que ça m'oppressait.
03:54Ça me rappelle simplement que nous vivons dans une société...
03:57Mais ça on le sait déjà Elisabeth, on ne le comprend pas aujourd'hui.
03:59Je ne vais pas vous dire que ça me fait plaisir, j'aime beaucoup la police, je suis très respectueuse de son travail.
04:04Mais ça ne fait plaisir à personne.
04:06Aujourd'hui, visiblement, ça fait plusieurs fois que je pose la question, il faudrait 50 000 ou 60 000 ou 80 000 policiers en plus.
04:14Et alors ? Où est le problème ?
04:16Très bien.
04:17Ça sert à ça les impôts ? Et alors ?
04:19Moi je ne suis pas payé.
04:21Non mais je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas le faire, je vous dis que ça me renvoie à quelque chose de désagréable.
04:27La police, la cité, elle se passe de la force permanente et partout.
04:34Elle n'est pas à la force.
04:36Je trouve très positif qu'on puisse évoquer, comme vous le faites, ce que j'ai appelé pendant des années une police de proximité,
04:41c'est-à-dire une police présente dans l'espace public.
04:45Et je suis très satisfait que vous puissiez évoquer la question d'un plan de recrutement massif pour permettre ce service public.
04:53Et formé en plus.
04:55Je trouve ça très positif.
04:57Et si possible, M. Praud, armé.
04:59Parce que vous avez encore un M. Piolle.
05:01On va l'écouter.
05:03Regardez M. Piolle.
05:05C'est quelqu'un, il y a 11 mois, qui expliquait que Grenoble était une ville très sûre.
05:09Maintenant il explique que n'importe qui peut prendre une balle perdue.
05:13Il y a une certaine évolution dans son constat.
05:17Et bien même encore aujourd'hui, M. Piolle explique qu'il ne faut pas que les policiers soient armés dans l'intérêt de leur propre sécurité.
05:27Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
05:29Écoutons ce qu'il a dit ce matin chez nos amis de BFM.
05:33En tant qu'employeur, je considère qu'armer d'armes à feu notre police municipale,
05:41c'est les exposer à la fois à des missions qui ne sont pas les leurs et à des risques que je ne suis pas prêt à prendre pour eux.
05:49Ils peuvent avoir une conviction différente.
05:51J'ai fait un an de travail avec eux pour arriver à cette conclusion.
05:55Parce que ça se travaille, ça se réfléchit.
05:57Ça me met hors de moi.
05:59Très sincèrement, ça me met hors de moi.
06:03Je ne serais pas gêné.
06:05Si M. Piolle m'interrompt ensuite, si M. Billard...
06:07Non mais vous avez tout dit.
06:09Je n'avais pas commencé à le dire.
06:11Vous êtes trop long.
06:13On avait compris votre grand fait.
06:15Je n'ai pas commencé à le dire.
06:17Je voulais vous dire et personne ne m'empêchera de vous dire que la réalité, c'est qu'aujourd'hui en France, contrairement aux Etats-Unis,
06:25il n'y a que la racaille pour avoir son attirail, pour avoir son arme.
06:29Et M. Piolle, dans le même mouvement, ne veut pas que les policiers soient armés dans l'intérêt de leur propre sécurité.
06:37On est dans l'inhumanité la plus totale.
06:43Mais on avait compris.
06:45Vous aviez été très clair.
06:47Quand vous êtes bref, vous êtes excellent.
06:49Mais sérieusement, Pascal...
06:53Ça me permet de dire qu'il y a un mauvais climat.
06:55Non, non, pas du tout.
06:57C'est un peu l'école maternelle.
06:59Avec Gilles William, je n'ai jamais eu de problème.
07:01Il y a un mauvais climat.
07:03Moi, je vous rejoins, Pascal.
07:05Je n'ai aucun problème à voir se multiplier la police dans nos rues.
07:09À condition, bien sûr, qu'on lui apprenne, parce que parfois, il y a plus que des dérapages, des rapports corrects et courtois avec les policiers.
07:19Mais quel est le pourcentage de dérapages ?
07:21Ça pose le même problème.
07:23Quel est le pourcentage de dérapages ?
07:25Je suis désolé de vous le dire.
07:27Quand les gens sont corrects avec les policiers, il n'y a pas de dérapages.
07:31Non, non.
07:33Il faut peut-être aussi un peu éduquer les uns et les autres.
07:35Quand tu vois un policier, tu t'adresses à lui avec un peu de respect.
07:39Tu le facilites son travail.
07:41Tu ne l'insultes pas.
07:43Tu ne le prends pas de haut, etc.
07:45Il arrive que des policiers, même en fave de citoyens, respectent...
07:49Je n'ai jamais eu ça, moi.
07:51Je ne l'ai jamais vu.
07:53Je ne l'ai jamais vu de ma vie.
07:55Elle commence à être assez avancée en âge.
07:57Ça, ce n'est pas un argument.
07:59C'est quelque chose que ça n'existe pas.
08:01Ecoutez, M. Piolle, l'autre passage qui m'intéressait sur M. Piolle,
08:03c'est qu'il a attaqué ces news.
08:05Ah bon ?
08:07Comme c'est étonnant.
08:09C'est très inventif.
08:11Il a dit, d'ailleurs, ces news, ces chaînes-là,
08:13je ne sais pas de quelles autres chaînes il parlait,
08:15disent n'importe quoi.
08:17J'en parlerai à l'ARCOM.
08:19M. Piolle peut venir sur ce plateau s'il veut.
08:21Généralement, il ne viendra pas.
08:23Mais il peut venir.
08:25Il faut qu'il dise en quoi nous avons dit n'importe quoi.
08:27Ça, ça m'intéresse.
08:29C'est la faute à ces news, ça suffit.
08:31Écoutez ce que dit M. Piolle.
08:35Les policiers municipaux,
08:37et c'est un choix que vous avez fait, ne sont pas armés.
08:39Est-ce que vous le regrettez ?
08:41Est-ce qu'il y a des moments où vous avez des doutes,
08:43où vous vous dites peut-être qu'il lui faudrait mieux
08:45qu'il soit armé ?
08:47Peut-être qu'il aurait mieux fallu des caméras
08:49qui auraient peut-être découragé cet homme de fuir ?
08:53Vous arrivez là, d'abord,
08:55je trouve, beaucoup trop rapidement,
08:57sur les dimensions polémiques
08:59de l'événement.
09:01Nous, nous sommes là, et je suis
09:03personnellement dans une dimension...
09:05Tout de suite, c'est-à-dire que...
09:07Oui, évidemment, on a vu la fachosphère, on a vu M. Estrosi
09:09qui tweet plus vite que son nombre,
09:11et qui tweet sur les bandeaux des chaînes de Bolloré
09:13qui racontent n'importe quoi.
09:15Je saisirai d'ailleurs l'ARCOM.
09:17On ne peut pas laisser, comme ça, raconter n'importe quoi
09:19tout le temps.
09:21C'est M. Piolle qui dit n'importe quoi.
09:23Je suis content de le dire, parce que ça suffit
09:25de mettre sur les journalistes
09:27la cible que met
09:29M. Piolle. Le traitement
09:31de Grenoble, sur toutes les chaînes,
09:33a été quasiment identique.
09:35Et dans tous les médias a été
09:37quasiment identique.
09:39D'ailleurs, il ne donne pas de choses,
09:41il ne dit pas des choses précises,
09:43et il se défausse, en l'occurrence,
09:45sur ces news, et c'est pas au
09:47niveau d'un maire d'une grande ville.
09:49Il est très embêté, ce soir,
09:51M. Piolle, il est très embêté, parce qu'il a toujours été
09:53opposé aux caméras, aux vidéosurveillants.
09:55Et là, il se trouve que c'est précisément
09:57la vidéosurveillance qui a permis
09:59d'identifier
10:01le suspect qui est en fuite.
10:03Donc, évidemment, il est très embêté.
10:05Il se défausse toujours.
10:07On ne donne pas le nom.
10:09Je voudrais comprendre pourquoi on ne donne pas le nom du suspect.
10:11On a eu le nom.
10:13Non, nous,
10:15on ne le donne pas sur cette antenne.
10:17La présomption d'innocence.
10:19C'est marrant.
10:21La présomption d'innocence,
10:23elle ne marche pas par rapport
10:25à des gens...
10:27On donne le nom en pâture
10:29de gens qui auraient commis des délits sexuels
10:31sans un commentaire.
10:33Et je m'insurge contre cela.
10:35On donne les noms, mais là,
10:37on ne donne pas son nom. Je me perds.
10:39Très sincèrement.
10:41Je pense que c'est parce qu'il est aussi
10:43recherché.
10:45Écoutez sûr.
10:47Le nom, on l'a donné hier.
10:49Écoutez, en revanche,
10:51si je peux dire un mot,
10:53j'en ai par-dessus la tête
10:55du terme fâcheuse verte.
10:57C'est un culture historique
10:59de la part d'un maire.
11:01C'est exaspérant.
11:03C'est des éléments de langage.
11:05C'est une manière de couper court les masses.
11:07Oui, mais je n'ai pas encore la qualité
11:09d'un différent.
11:11Moi, je l'appelle la fâcheuse verte.
11:13D'abord, j'ai appris un truc que je ne savais pas.
11:15Il ne se représente pas.
11:17Mais ce n'est pas lui qui décide.
11:19Lorsque vous êtes militant
11:21Europe Écologie-Les Verts,
11:23vous signez une forme de charte
11:25où vous ne faites jamais, dans quelques activités
11:27politiques, plus de deux mandats
11:29consécutifs.
11:31Vous êtes deux fois sénateur,
11:33deux fois député, deux fois maire.
11:35Ce n'est pas vous qui décidez.
11:37Quand il dit, j'ai annoncé que je me
11:39représenterais pas,
11:41tout ça,
11:43en fait, je fais souvent
11:45le procès à ces gens-là d'être
11:47dans la fausseté, de ne pas dire les choses.
11:49C'est-à-dire que c'est un mensonge
11:51par omission de dire ça.
11:53Je vous propose d'écouter
11:55un autre passage de
11:57monsieur Piolle
11:59sur la sécurité. Vidéo-surveillance,
12:01il dit que ça ne sert à rien. Vous écouterez ce qu'il disait
12:03il y a dix ans. Il dit que c'est une blague.
12:05Non, ce n'était pas une blague. Et puis, on ne blague pas
12:07avec la vidéo-surveillance, me semble-t-il.
12:09La vidéo-surveillance,
12:11nous avons 118 à Grenoble.
12:13Au kilomètre carré, c'est bien plus que dans
12:15beaucoup d'autres villes. Donc, c'est l'occasion
12:17aussi de tourner le cou, peut-être
12:19à certaines rumeurs, fake news,
12:21qui... C'est vous qui aviez dit,
12:23quand vous êtes arrivé, je vais donner la vidéo-surveillance
12:25à Christian Estrosi. Oui, mais ça, c'était une blague, je vous rappelle.
12:27C'était une blague pour dire que,
12:29effectivement, nous ne sommes pas,
12:31nous ne pensons pas, et je ne pense pas,
12:33et je ne pense toujours pas, que
12:35mettre une caméra derrière chaque citoyen
12:37fera avancer les choses.
12:39Je pense que notre sécurité
12:41ne peut pas se faire au détriment
12:43de notre liberté.
12:45Écoutez ce qu'il disait
12:47en 2014,
12:49parce que c'est
12:51intéressant, et on voit comment
12:53l'idéologie
12:55gouverne parfois les cerveaux.
12:57Il y en a quelques-unes
12:59qui ont été implantées, 18 pour 700 000 euros.
13:01Là aussi, ça n'est pas
13:03basé sur des faits, puisque
13:05les études de la Chambre régionale des comptes
13:07montrent que
13:09la vidéo-surveillance est inefficace, de même que
13:11les études à long terme qui ont été faites en Angleterre
13:13montrent que c'est inefficace.
13:15Ça coûte de l'argent, bien sûr, on va essayer de les revendre
13:17à Christian Estrosi, il va en mettre plein dans sa ville.
13:19C'est tout sauf une blague.
13:21Oui, c'est tout sauf une blague, et puis
13:23je trouve que ce type,
13:25ce niveau
13:27de politique,
13:29c'est minable.
13:31Ce n'est pas terrible.
13:33Et c'est bien le problème de ces gens-là,
13:35qui gouvernent aujourd'hui certaines villes.
13:37On ne répond pas comme ça, me semble-t-il.
13:39Vous savez, on a échappé
13:41à Mme Castet.
13:43Il voulait être président de la République, M. Piolle.
13:45Il s'est présenté à
13:47l'élu maire de 2022.
13:49Il a fait 1% des voix.
13:51Oui, il a été sagement battu.
13:53Et il donne des leçons.
13:55Il y en a d'autres qui ont eu de mauvais résultats
13:57dans l'autre partie de l'échiquier politique.
13:59Il a pour autant été élu maire
14:01de Grenoble par deux fois.
14:03La seconde fois, de mémoire, à 53%
14:05en second tour.
14:07Donc, il ne faut pas être dans un...
14:09Oui, mais attention, il y a des mairies
14:11aujourd'hui, c'est vrai à Nantes, c'est vrai à Rennes.
14:13C'est-à-dire qu'ils ont fait en sorte d'être toujours élus.
14:15Parce qu'avec les logements sociaux,
14:17avec une certaine manière
14:19de fonctionner
14:21ou de faire entrer...
14:23Donc, c'est très compliqué.
14:25Ça paraît le découpage.
14:27Je connais un petit peu Nantes.
14:29Ce qui a été fait à Nantes depuis Jean-Marc Ayrault
14:31dans la ville, extrêmement difficile à reprendre.
14:33Lorsque vous êtes d'un autre camp.
14:35Non, mais...
14:37Il faut parfois construire du logement social.
14:39Je préférerais que d'autres villes
14:41en construisent davantage, d'ailleurs.
14:43Plutôt que de payer des pénalités.
14:45Quand tu changes la population, ça n'est pas toujours...
14:47Oui, oui.
14:49C'est ce que je voulais dire.
14:51Quand la gauche prend le pouvoir,
14:53elle a du mal à le rendre parfois.
14:55Moi, ce que je regrette, c'est que quand la gauche prend le pouvoir,
14:57elle ne fait pas une politique de gauche.
14:59Elle fait une politique de droite.
15:01Je crois que c'est exactement le contraire.
15:03J'ai 25, par exemple.
15:05J'ai été élu démocratiquement, monsieur Piolle.
15:07Bien sûr.
15:09La réalité, c'est qu'il y a une partie de la population,
15:11notamment l'extrême gauche,
15:13au détriment de sa propre sécurité,
15:15qui ne veut pas entendre parler de sécurité.
15:17Il y a une partie des banlieues,
15:19pas la totalité,
15:21mais une partie des banlieues qui est quand même
15:23dans une position étrange par rapport
15:25à la sécurité des citoyens.
15:27Monsieur Piolle s'appuie là-dessus.
15:29Les députés de la France insoumise
15:31qui ont été réélus au premier tour connaissent ça par cœur.
15:33La politique.
15:35Qu'est-ce qui va se passer
15:37et quand il y aura-t-il
15:39un nouveau...
15:41Il y a beaucoup de noms qui circulent.
15:43Lesquels circulent ?
15:45Il circule monsieur Retailleau pour l'intérieur.
15:47Ou à la justice.
15:49Ou à la justice, il est vrai.
15:51Il circule le fait que,
15:53peut-être y compris que monsieur Wauquiez...
15:55Je vous assure,
15:57les LR sont faciles.
15:59C'est extraordinaire.
16:01Il y a eu une interview de Nicolas Sarkozy
16:03qui leur a dit une chose
16:05à laquelle ils n'avaient pas pensé.
16:07Un parti de gouvernement, ça doit gouverner.
16:09Ce qui était plutôt logique.
16:11Avant, ils disaient non.
16:13Et maintenant, ils passent tous devant Matignon
16:15et ils ont envie.
16:17Il y a madame Pécresse qui est peut-être ciblée
16:19sur un ministère important
16:21pour redresser les comptes publics.
16:23Elle sait au moins ce qu'il ne faut pas faire.
16:25Il y a y compris des responsables
16:27de haut niveau de LR
16:29positionnés vers l'éducation.
16:31Mais vous avez infiltré...
16:33Il connaît bien le lieu vert politique de droite.
16:35Mais bien sûr, vous avez infiltré.
16:37C'est impressionnant.
16:39Il paraît que madame Beautrin, qu'on disait assurée,
16:41était peut-être en difficulté.
16:43Monsieur Séjourné
16:45se bat pour rester.
16:47Monsieur Séjourné est un ami
16:49proche d'Emmanuel Macron.
16:51Concurrencé par Gérald Darmanin ?
16:53Exactement.
16:55Là, il y aura un arbitrage.
16:57Emmanuel Macron, visiblement,
16:59souhaite garder monsieur Séjourné.
17:01Et Ranchida Dati ?
17:03Il n'est pas porte-parole du gouvernement.
17:05Mais justement !
17:11C'est pas lui qui les nomme.
17:13Gabriel Attal,
17:15qu'a-t-il dit ?
17:17Que va faire Renaissance ?
17:19Par rapport à quoi ?
17:21Par rapport à quoi ?
17:23D'aller au gouvernement ?
17:25Ils iront.
17:27On ne peut pas se permettre le blocage terrible
17:29quand on voit les attentes des Français.
17:31Ça, c'est la phase 1.
17:33Et la phase 2, on a le droit d'être exigeants.
17:35Notre soutien ne doit pas être tenu
17:37pour acquis et qu'il passe par des engagements forts.
17:39Le gauche de la Macronie va faire sécession.
17:41Ils sont une vingtaine à gauche.
17:43Moi, ce qu'on me dit, c'est que déjà,
17:45monsieur Barnier a tout enterré.
17:47C'est-à-dire que
17:49toutes les choses qui fâchent,
17:51le référendum sur l'immigration,
17:53il oublie le moratoire.
17:55Le moratoire sur l'immigration,
17:57tu oublies.
17:59Il va y avoir une loi sur le grand âge,
18:01des choses
18:03qui ne sont pas essentielles.
18:05Mais personne n'y a cru.
18:07On savait très bien
18:09qu'il n'appliquerait pas le programme de la primaire
18:11en 2021. Là, à Matignon,
18:13il n'a pas la majorité.
18:15Il est déjà dans la main d'Emmanuel Macron.
18:19Sauf que monsieur Macron
18:21n'a plus de main.
18:23C'est tout.
18:25Il a les mains blanches,
18:27mais il n'a pas de main.
18:29Il va, à supposer
18:31qu'il tienne, dans le meilleur des cas
18:33pour nous, il expédiera
18:35les affaires courantes.
18:37Je vous trouve un peu pessimiste.
18:39On ne peut pas analyser
18:41le début.
18:43Il est gonflé.
18:45Vous avez croisé
18:47Gautier Lebrecht.
18:49Gautier va en dire plus demain matin.
18:51Gautier Lebrecht est un journaliste de chez nous.
18:53J'avais d'autres informations aussi.
18:55Je les ai croisées avec la César.
18:57Vous faites le malin
18:59avec les informations d'un autre.
19:01J'en avais aussi.
19:03La vocale nous parle.
19:05Gautier en a beaucoup plus.
19:09Mais vous êtes un voleur d'un coup.
19:11Rien ne finit
19:13en Europe 1 aujourd'hui.
19:17Citez votre source.
19:19J'ai d'autres sources.
19:21D'autres sources que Gautier Lebrecht.
19:23C'est la meilleure source de Paris.
19:25C'est vrai qu'à 80%, la source, c'est Gautier.
19:27Mais vous auriez plus pire.
19:31Vous êtes un plagiat.
19:33Et quand on voit
19:35le président du Sénat qui dit
19:37qu'il va falloir
19:39qu'on respecte Michel Barnier,
19:41ça montre qu'on va vers une...
19:47Comme je n'ai pas Gautier Lebrecht
19:49dans mon confessionnal,
19:51je ne suis pas
19:53écouté dans ce domaine.
19:55Mais ça montre à quel point
19:57Michel Barnier est en train
19:59de se faire peut-être
20:01manger par le président.
20:03De toute façon, attendez,
20:05il y a un truc, c'est que l'assemblée...
20:11Et au moins, je suis rapide.
20:15Il y a un sujet, ce soir.
20:17Qui va ?
20:19Il est arrivé et était agressif.
20:21Non, mais il était marrant.
20:23Vous êtes passé en sixième, là.
20:25C'est fini, l'école primaire.
20:27Arrêtez avec votre portable.
20:29Philippe Bilger, ça va.
20:31Philippe Bilger, qu'est-ce que vous dites ?
20:33S'il vous plaît, qu'est-ce que vous dites ?
20:35Il parle beaucoup, dites-vous ?
20:37Il parle énormément.
20:39Et vous le laissez faire assez souvent.
20:41Il y a une sorte de complicité entre nous.
20:43Vous trouvez que je suis responsable ?
20:45Irresponsable ?
20:47Ah non, vous n'êtes pas responsable
20:49de sa volubilité toujours un peu longue.
20:51Est-ce que vous lui avez...
20:53Chut, taisez-vous.
20:55Vous trouvez que je le laisse trop parler ?
20:57Je pense.
20:59Mais parce qu'il fait la tête.
21:01Vous n'avez bon cœur.
21:03Vous pensez que je suis faible ?
21:05Non.
21:07Est-ce que vous lui avez indiqué
21:09que j'étais nommé médiateur adjoint
21:11par la rédaction ?
21:13Je peux intervenir à tout moment.
21:15Incendiaire médiateur.
21:17On vous proposerait d'être
21:19ministre de la Justice, sérieusement.
21:21Sérieusement, non.
21:23Et vous, Philippe ?
21:25J'ai le don pour le ministère de la Justice.
21:27Elizabeth, on vous proposerait
21:29d'être ministre de la Culture.
21:31Ministère de la Culture ?
21:33C'est une blague.
21:35Ministre des Droits des Femmes ?
21:37Certainement pas. Non, les armées, je pourrais commencer à réfléchir.
21:39Ministère de la Culture, pour réformer.
21:41Allez-y, composez votre gouvernement.
21:43Le ministère de la Culture, pour réformer
21:45l'audiovisuel public.
21:47On crache pas dessus.
21:49J'ai le nom pour la Justice.
21:51Monsieur Buffet, sénateur, Jean-Noël Buffet.
21:53Monsieur Buffet, entre à la Justice.
21:55C'est le vrai qui te l'a dit ?
21:57Oui, c'est Gauthier.
21:59Soyez sérieux.
22:01Il est 20h27.
22:03On parlera dans la deuxième
22:05mi-temps du ministère de l'Immigration,
22:07pourquoi pas. Il y a un échange entre
22:09M. Lecoq et Bernard et Bruno Le Maire
22:11qui est intéressant. Il y a l'INTI-Falden
22:13en Paris.
22:15Ça va être un de nos gros dossiers en deuxième
22:17mi-temps. Et puis, il y a cette enseignante,
22:19parce que ça fait beaucoup parler aujourd'hui,
22:21cette enseignante qui a
22:23violenté une petite fille
22:25de 3 ans et
22:27j'ai été surpris parce qu'à la fois
22:29c'est anecdotique
22:31et en même temps,
22:33ça fait incroyablement
22:35réagir aujourd'hui les uns et les autres.
22:37C'est un tsunami sur les réseaux sociaux.
22:39Quand je dis le mot
22:41anecdotique, ne me prenez
22:43pas sur ce mot. Cette
22:45petite fille, elle a été violentée,
22:47frappée, mais dans l'histoire
22:49du monde, dans l'histoire de la France,
22:51forcément, ça reste un fait. Alors, pour le coup,
22:53c'est un fait divers.
22:55Mais on en parlera parce que la réaction
22:57des uns et des autres est intéressante. A tout de suite.
23:01Un petit mot sur
23:03Brigitte Macron qui va jouer dans
23:05Emeline Paris. Qui connaît Emeline Paris ?
23:07Oui, quand même. Parfois, je tombe dessus.
23:09Est-ce que vous avez... Regardez, moi, par curiosité,
23:11j'ai vu
23:13une saison, mais j'ai dû en voir...
23:15Quelques épisodes. Oui. J'ai vu le premier, le deuxième,
23:17le troisième. Bon, je trouve qu'au bout d'un moment,
23:19ça ne m'a pas forcément bouleversé.
23:21Ça a un succès incroyable aux Etats-Unis, par exemple.
23:23Ah oui ? C'est vraiment le kiff.
23:25C'est vraiment l'image kiff de Paris.
23:27Vous connaissez Emeline Paris ? Pas du tout. Enfin, j'ai
23:29entendu parler, mais je n'ai jamais regardé. Ça dure combien de temps ?
23:3125 minutes. Oui, 20 ou 25 minutes.
23:33Alors, c'est très chic. Les jeunes femmes
23:35sont bien habillées, bien jolies. C'est une image de Paris.
23:37C'est une carte postale. Et ça paraît qu'elle n'existe pas.
23:39Elle n'existe que dans le fond. La nuit montagne
23:41existe. Et Brigitte Macron fait
23:43une courte apparition dans un épisode de la série
23:45à succès Emeline Paris, diffusée à partir de
23:47jeudi sur Netflix. C'est une révélation du magazine
23:49Elle. Dans la deuxième partie
23:51de la quatrième saison de la série à succès,
23:53elle joue donc, évidemment, son
23:55propre rôle, j'imagine. On l'y voit avec ses propres
23:57vêtements. Elle n'a reçu aucune consigne
23:59vestimentaire. Et
24:01voilà. Elle apparaît seulement
24:03quelques secondes. C'est vraiment très bref.
24:05De toute façon, elle est élégante. Oui,
24:07tout à fait. Et puis, elle est sympathique.
24:09Elle est sympathique. Extrêmement.
24:11Et elle a beaucoup d'empathie.
24:13Pour les uns et les autres. Elle est peut-être trompée de Macron.
24:15Ben non.
24:19Peut-être que se présentera-t-elle
24:21le prochain coup. On ne sait pas.
24:23Bon, on termine avec
24:25l'option politique. Gauthier Lebret
24:27ne va pas chercher à vous joindre pour vous donner de l'information.
24:29Je vous propose d'écouter Jean-Luc Mélenchon.
24:31Jean-Luc Mélenchon,
24:33c'est nos amis de quotidien qui ont
24:35filmé
24:37cette séquence.
24:39Voici qui il
24:41cherche à
24:43convaincre et qui il
24:45demande à ses amis d'aller
24:47chercher les voix.
25:09Aller chercher la jeunesse
25:11et les quartiers populaires. Les autres,
25:13laissez tomber. Donc, vous n'êtes pas concernés.
25:15A priori, ni dans la jeunesse, ni dans les quartiers
25:17populaires. Mais c'est une stratégie.
25:19Il a raison. On la connaît cette stratégie. Mais au-delà
25:21de ça... Comment vous arrivez à 51%
25:23avec cette stratégie ? Au-delà de ça,
25:25pour parler aux quartiers, vous êtes obligés
25:27matin, midi et soir, de tenir des propos
25:29antisémites et de dire que la police tue. Alors,
25:31ça en dit long sur l'image qu'ils ont de nos quartiers
25:33ou alors sur la réalité des quartiers. Je ne sais
25:35pas. Mais en tout cas, il y a un problème quelque part.
25:37Il n'y a rien d'autre que ça.
25:39C'est facile à savoir. Il y a assez d'études sur le sujet.
25:41On sait très bien qu'il y a une proportion...
25:43La séquence intifada. La moitié
25:45de la population qui adhère à ça. La séquence
25:47intifada, je la trouve
25:49incroyable. Je la trouve effrayante.
25:51Pourquoi ? Parce que vous avez un homme qui parle,
25:53qui dit des choses
25:55invraisemblables. Puisque intifada, je
25:57rappelle, ça veut dire soulèvement.
25:59Il y a eu deux intifadas célèbres,
26:01si j'ose dire. Oui, oui.
26:03Il y a eu les couteaux après. Il y a eu les
26:05pierres. Il y a eu l'intifada et l'AXA.
26:07Et ensuite, il y a eu les couteaux.
26:09Et vous avez donc
26:11un imam. Est-il
26:13vrai imam ou pas ? Je ne sais pas.
26:15Il s'appelle Elias Dibzalen.
26:17Il est fiché S.
26:19Je vous dis ce qu'il dit.
26:21Puisque vous allez tendre l'oreille.
26:23Est-ce que l'on est prêt à mener l'intifada dans Paris ?
26:25Dans nos banlieues ? Dans nos quartiers ? Vous allez l'entendre
26:27dans une seconde. Le génocide
26:29a des complices. Il s'appelle Biden.
26:31Il s'appelle Macron. Pour leur
26:33montrer que la voie de la libération vient de nous,
26:35qu'elle démarre de Paris, qu'elle passera
26:37par Marseille et bientôt Jérusalem sera
26:39libérée. Ça, c'est une chose.
26:41Ça se passe quand ? Dimanche,
26:43devant beaucoup
26:45de manifestants qui sont là pour soutenir
26:47la Palestine. Pourquoi pas ?
26:49Qui applaudissent. Qui sont absolument ravis.
26:51Deuxième chose. Troisième chose.
26:53Qui est aussi dans le public ?
26:55Les députés de la France. Mathilde Panot.
26:57Thomas Porte. Des gens qui
26:59sont alliés avec les nouveaux
27:01fronts populaires. Qu'ont dit les gens du PS ?
27:03Rien. Qu'a dit
27:05M. Hollande qui est invité en majesté
27:07partout ? Rien. Est-ce qu'il a
27:09interrogé là-dessus ? Non.
27:11C'est effrayant. La séquence
27:13que vous allez voir, Intifada, est
27:15effrayante. Je vous propose de la regarder.
27:33...
27:35...
27:37...
27:39...
27:41...
27:43...
27:45...
27:47...
27:49...
27:51...
27:53...
27:55...
27:57...
27:59...
28:01...
28:03...
28:05...
28:07...
28:09...
28:11...
28:13...
28:15...
28:17...
28:19...
28:21...
28:23...
28:25...
28:27...
28:29...
28:31...
28:33...
28:35...
28:37...
28:39...
28:41...
28:43...
28:45...
28:47...
28:49...
28:51...
28:53...
28:55...
28:57...
28:59...
29:01...
29:03...
29:05...
29:07...
29:09...
29:11...
29:13...
29:15...
29:17...
29:19...
29:21...
29:23...
29:25...
29:27...
29:29...
29:31...
29:33...
29:35...
29:37...
29:39...
29:41...
29:43...
29:45...
29:47...
29:49...
29:51...
29:53...
29:55...
29:57...
29:59...
30:01...
30:03...
30:05...
30:07...
30:09...
30:11...
30:13...
30:15...
30:17...
30:19...
30:21...
30:23...
30:25...
30:27...
30:29...
30:31...
30:33...
30:35...
30:37...
30:39...
30:41...
30:43...
30:45...
30:47...
30:49...
30:51...
30:53...
30:55...
30:57...
30:59...
31:01...
31:03...
31:05...
31:07...
31:09...
31:11...
31:13...
31:15...
31:17...
31:19...
31:21...
31:23...
31:25...
31:27...
31:29...
31:31...
31:33...
31:35...
31:37...
31:39...
31:41...
31:43...
31:45...
31:47...
31:49...
31:51...
31:53...
31:55...
31:57...
31:59...
32:01...
32:03...
32:05...
32:07...
32:09...
32:11...
32:13c'est-à-dire que ce que vous dites là est vrai pour une partie de la France insoumise.
32:17Vous faites une grave erreur, plateau après plateau, en assimilant l'ensemble de la gauche,
32:23je prends l'exemple de François Hollande, à ce type d'individu,
32:26puisque quand François Hollande a la possibilité, ou dans des tribunes, ou médiatiquement,
32:31de s'exprimer, de s'exprimer, vous faites une grave erreur en mettant un point d'égalité
32:38entre celui-ci et François Hollande.
32:41Vous donnez donc toute la gauche aux islamistes, comme parfois vous donnez toute l'Islam aux islamistes.
32:47Et donc il est absolument faux de dire que François Hollande est sur ses positions.
32:52Tout à l'heure, chez William Gondadel, vous avez dit qu'il était d'accord,
32:56que François Hollande et que la gauche étaient d'accord avec ça. Ce n'est pas vrai.
33:00Est-ce qu'on peut essayer de te répondre ?
33:04D'abord, toute la France insoumise déjà est sur cette ligne-là.
33:07Non, pas toute.
33:08Pourquoi elle ne le dit pas ? Mais qui ne l'a pas dit ?
33:11Attendez, attendez. Qui n'a pas dit ?
33:14Il me semble que M. Corbière, quand il intervient...
33:16Mais il n'y est plus ! Il n'y est plus !
33:18Mais oui, mais il vient de cette histoire politique.
33:20Qui parmi les députés aujourd'hui a condamné ce qui s'est passé en la France insoumise ?
33:25Ruffin.
33:26Ruffin ?
33:27Mais il a condamné.
33:28Non ?
33:29Ruffin n'est pas sur ses positions.
33:30Mais est-ce qu'il a condamné, bon sang de bois ?
33:33Est-ce que quelqu'un a pris la parole pour dire que c'est un scandale
33:37que des députés de la France insoumise soient là et ne disent rien ?
33:40Je voudrais répondre aussi sur François Hollande.
33:42Je voudrais répondre sur François Hollande parce que ça commence à me courir sur le haricot.
33:46La glorification de François Hollande.
33:48Non, je n'ai pas glorifié.
33:49Olivier, je t'écoute.
33:51Pas la glorification.
33:52Olivier, je ne te parle pas que de toi.
33:54Donc, François Hollande disait aux journalistes du monde
33:58qu'il y a un risque de séparatisme dans ce pays.
34:00Il disait à la télévision qu'il n'y a pas de territoire perdu.
34:03Cela n'a rien à voir avec l'islam.
34:05Pas d'amalgame.
34:06C'est encore pire.
34:07La lâcheté alors qu'il savait, c'est encore pire.
34:11Et la deuxième chose.
34:13Moi, je commence à en avoir assez de cette histoire.
34:15Ces gens, au moment où il a fallu faire un choix.
34:17Il a fallu faire un choix au moment des législatives.
34:20Ils ne se sont pas alliés en disant qu'on les aime, etc.
34:24Ils ont pensé que leur divergence avec l'FI était beaucoup moins importante.
34:30Je n'ai pas fini ma phrase.
34:33Que leur divergence avec les antisémites d'aujourd'hui
34:37ou ceux qui agitent l'antisémitisme aujourd'hui,
34:39c'était quand même beaucoup moins grave
34:41que de s'approcher ou de déjeuner ou de serrer la main
34:44à quelqu'un qui était l'héritier d'un parti,
34:47qui était l'antisémitisme d'hier.
34:49Alors, excuse-moi.
34:50C'est Philippe Bilger qui n'a pas parlé.
34:52Cette séquence est absolument sidérante.
34:54Mais je vous dis, au-delà de cette séquence,
34:56la réaction médiatique, et je suis à 100% d'accord avec Gilles William,
34:59elle est tellement éclairante.
35:01Elle est tellement éclairante sur notre pays.
35:03C'est-à-dire que vous avez aujourd'hui des gens qui appellent,
35:06je le répète, à l'intifada en France,
35:08sans que ça n'émeuve personne, au fond.
35:11Non, personne, au fond.
35:14Ça devrait, pour le moins, faire la une des grands journaux.
35:18Au-delà de la politique, Pascal,
35:21je suis surpris de voir, dans tous les milieux politiques
35:25et dans toutes les manifestations,
35:27la lâcheté intellectuelle des gens qui assistent à des manifestations.
35:32Je suis persuadé qu'on a parfois entendu des choses discutables
35:38à l'extrême droite dans des manifestations.
35:41Je n'ai jamais entendu un homme de droite s'élever
35:44durant la manifestation pour dire que c'était scandaleux.
35:48Mais c'est le...
35:50Donnez-moi un exemple.
35:52Je n'ai jamais entendu un leader de droite
35:57demander un soulèvement de la population française.
36:01Mais je voulais vous expliquer, Pascal,
36:04que dans ce qui vient d'être dit là,
36:07il était très difficile pour les députés LFI...
36:11Non, mais Philippe, à force de vouloir dire le contraire
36:15de ce qu'ils ont dit, ils en arrivaient.
36:18Mais personne ne l'aurait fait.
36:20Mais comment ça, personne ne l'aurait fait ?
36:23Je vous parie que dans ces...
36:25Vous parlez d'une chose qui n'existe pas.
36:27Moi, je vous parle d'une chose qui existe.
36:29Vous me répondez par une chose qui n'existe pas,
36:31quelque chose qui aurait pu exister.
36:33Le propos de cet homme est scandaleux.
36:35Mais ce n'est pas ça qui m'ennuie.
36:37Vous avez bien compris ce qui m'ennuie.
36:39C'est que personne n'y réagit et ne proteste.
36:41Mais parce que jamais on ne proteste...
36:43Mais bien sûr que si on proteste.
36:45Quand Jean-Marie Le Pen a parlé de détails,
36:47le monde a protesté.
36:49Après, tout de suite.
36:51À juste titre.
36:53C'était un débat.
36:55De quoi on parle ?
36:57Ce n'était pas du tout un débat.
36:59Le jour où Jean-Marie Le Pen a parlé de détails
37:01sur RTL un dimanche soir,
37:03le lendemain,
37:05le monde,
37:07à juste titre,
37:09le monde s'est élevé.
37:11Jean-Marie Le Pen, sa carrière politique a été terminée.
37:13Mais c'est ce que je viens de dire.
37:15Vous avez l'air de dire que dans cette manifestation,
37:17des députés,
37:19Mathilde Panot, par exemple,
37:21elle est présente.
37:23Ben oui.
37:25Mais même aujourd'hui.
37:29Mais même aujourd'hui.
37:31M. Ford devrait parler.
37:33Tous les gens de la gauche devraient dire
37:35que c'est scandaleux.
37:37Mais on le sait, mais ils ne le font pas.
37:39Toute personne qui aime son pays
37:41quitte cette manifestation dans la seconde où ses propos sont prononcés.
37:43Il n'y a pas de débat.
37:45Mais si on aime son pays, on n'assiste pas impuissant à cela.
37:47Vous vous rendez compte ?
37:49Pour leur montrer que la voie de la libération
37:51vient de nous, qu'elle démarre de Paris,
37:53qu'elle passera par Marseille et bientôt Jérusalem sera libérée.
37:55Jérusalem deviendra la capitale
37:57de tous les révolutionnaires.
37:59C'est dit devant des députés qui restent en place.
38:01Mais dans la France d'aujourd'hui, il n'y a pas un député
38:03à gauche et à l'extrême gauche
38:05qui réagira.
38:07François Hollande.
38:09Il n'est pas antisémite.
38:11Personne n'a dit qu'il était antisémite.
38:13François Hollande.
38:15Mais le lundi matin
38:17à 8h20 sur France Inter,
38:19au lendemain
38:21de la manifestation bide
38:23des insoumis,
38:25il n'a pas un mot
38:27pour parler de cette manifestation,
38:29encore moins de ce qui s'est passé.
38:31Mais on ne lui en parle pas d'ailleurs.
38:33Vous me l'enlevez de la bouche.
38:35Personne ne lui a demandé.
38:37Personne ne lui a posé la question.
38:39Il n'appelait pas à la manifestation.
38:41Personne ne lui a posé la question.
38:43Il devrait être interrogé là-dessus.
38:45Personne ne lui a posé la question.
38:47Et il n'a pas dit un mot.
38:49Il n'a pas dit un mot
38:51pour flétrir
38:53l'antisémitisme de l'extrême gauche.
38:55Voilà où il en est, François Hollande.
38:57Voyez ce qu'on pouvait dire sur ce sujet,
38:59qui est un sujet que je trouve extrêmement intéressant.
39:01Aujourd'hui, il y a M. Lecoq,
39:03qui porte peut-être bien son nom,
39:05je n'en sais rien,
39:07qui a parlé à Bruno Le Maire,
39:09qui l'a bien remis en place.
39:11C'est un député de la France Insoumise.
39:13Il l'a bien remis en place.
39:15Il y a aussi une question de niveau.
39:17Je ne passerai pas, par exemple,
39:19parce que j'ai vu que sur les réseaux sociaux,
39:21il y a l'intervention de M. Delogu,
39:23qui avait parlé.
39:25Pourquoi ?
39:27Je ne vais pas aller là-dedans.
39:29Il y a un vrai problème de niveau.
39:31Et le monsieur que vous allez voir,
39:33qui s'adresse, M. Lecoq,
39:35à M. Bruno Le Maire,
39:37évidemment qu'on n'est pas au même niveau.
39:39Voilà, on n'est pas au même niveau.
39:41Je vous propose d'écouter cet échange.
39:43Chacun fera son avis.
39:45La commission auditionne aujourd'hui un voleur.
39:47Oui, M. Bruno Le Maire,
39:49vous êtes un voleur,
39:51et plutôt deux fois qu'une.
39:53D'abord, parce que vous avez volé les élections
39:55et que vous avez passé l'été à préparer un budget,
39:57alors même que vous avez été balayé
39:59par les Français dans les urnes
40:01qui n'en peuvent plus de vos politiques
40:03qui détruisent nos services publics.
40:05Ensuite, vous êtes un voleur
40:07parce que vous avez volé méthodiquement
40:09l'argent des Français pour les offrir aux plus riches
40:11de ce pays. Depuis 2017,
40:13vous avez fait exploser la dette
40:15de 900 milliards d'euros
40:17et vous voulez la faire payer aux Français.
40:19S'agit-il d'incompétence ? Non.
40:21Vous savez pertinemment ce que vous faites.
40:23Vous cherchez 30 milliards pour 2025.
40:25Plutôt que d'accuser les collectivités locales,
40:27commencez par récupérer les 70 milliards
40:29que vous offrez chaque année aux plus riches.
40:31J'ai une question, M. le ministre.
40:33Quand comprendrez-vous que les Français
40:35ne veulent plus non seulement de vous
40:37mais aussi de vos politiques mortifères ?
40:39Je comprends un peu mieux après vos propos,
40:41M. le député,
40:43pourquoi 75% des Français
40:45rejettent la France insoumise.
40:47Parce que dans le fond,
40:49vous abimez cette commission des finances
40:51qui se déroulait jusqu'à là sereinement
40:53dans un climat démocratique.
40:55Vous abimez la démocratie
40:57et vous abimez la République.
40:59Vous avez de la chance
41:01parce que comme je me retire de mes fonctions de ministre,
41:03je n'ai pas l'intention
41:05de vous poursuivre en diffamation.
41:07Mais si j'étais resté dans mes fonctions,
41:09je ne me serais pas laissé traiter de voleur
41:11par un député de la République
41:13et je vous aurais poursuivi en diffamation.
41:15Très bien.
41:17Il aurait gagné.
41:19À l'Assemblée nationale, il y a quand même des problèmes.
41:21Il a raison sur le fond,
41:23mais je trouve que 25%
41:25d'électeurs, c'est quand même beaucoup.
41:27Ça reste beaucoup.
41:29C'est un problème
41:31qu'il passe par-dessus tout ça,
41:33y compris les insultes contre la police.
41:35Dans les informations
41:37du jour,
41:39Tariq Ramadan
41:41a été condamné en appel à trois ans
41:43de prison, donc infirme pour le viol d'une femme
41:45en 2008.
41:47Il a été condamné à trois ans de prison.
41:49C'est une affaire
41:51qui remontait à 2008.
41:53Le procureur
41:55avait évoqué la notion d'emprise exercée
41:57par Tariq Ramadan, 62 ans,
41:59comparé à un syndrome de Stockholm
42:01chez la plaignante.
42:03Tariq Ramadan, figure charismatique et contestée de l'islam européen,
42:05avait plaidé l'acquittement,
42:07avait toujours nié l'acte sexuel.
42:09Il fait l'objet de
42:11nombreuses poursuites en France.
42:13Ensuite, il va recourir
42:15au tribunal fédéral de Suisse après sa condamnation
42:17pour viol à trois années de prison,
42:19dont une ferme.
42:21Moi, j'ai vu
42:23il y a peut-être 20 ans,
42:25quand il faisait beaucoup de conférences à Saint-Denis,
42:27je suivais ça comme journaliste,
42:29et alors, il y avait un public très féminin
42:31qui était complètement sous son charme,
42:33qui était là, alors, frère Tariq,
42:35est-ce qu'on peut faire ci, est-ce qu'on peut faire ça ?
42:37Donc, je pense,
42:39oui, effectivement,
42:41dans son rôle de prédicateur,
42:43il y avait une espèce d'influence.
42:45Dans l'actualité du jour,
42:47il y a sept enseignantes suspendues
42:49après avoir frappé, fessé,
42:51violenté, chacun trouvera le terme
42:53qu'il veut, une élève de trois ans dans une école maternelle
42:55du 15e arrondissement. Je vous propose de voir la séquence
42:57parce qu'elle fait beaucoup réagir.
42:59Oui.
43:01Il balance de l'eau sur la flotte.
43:03Il lève le bus sur la tête.
43:05Hop là.
43:09C'est grave, ça.
43:11...
43:13...
43:15...
43:17...
43:19...
43:21...
43:23...
43:25...
43:27...
43:29...
43:31...
43:33Alors, la ministre de l'Éducation, Nicole Belloubet,
43:35a réagi en parlant de honte
43:37sur Twitter. Le recteur de l'Académie,
43:39Bernard Béni, a annoncé avoir signé l'arrêté ce matin
43:41pour suspendre la professeure.
43:43Philippe Goujon,
43:45qui est le maire du 15e arrondissement,
43:47a également pris la parole pour regretter, évidemment,
43:49ce qui se passe. Moi, j'ai eu
43:51un repas à l'heure du déjeuner
43:53et il expliquait que cette femme travaille depuis 20 ans.
43:55Elle a d'ailleurs dit qu'elle était
43:57étonnée de sa propre réaction. A priori,
43:59elle est depuis 20 ans dans cette école. Il n'y a jamais eu un souci
44:01avec cette enseignante.
44:03Une enquête préliminaire a donc été ouverte
44:05à la suite d'une plainte déposée.
44:07Les images, c'est une mère
44:09qui filme et j'ai appris qu'une mère
44:11en première section de maternelle
44:13peut être dans la classe, parfois,
44:15ce qui était le cas. Donc tu peux te dire en même temps
44:17pourquoi cette mère n'est pas intervenue.
44:19Elle met ça devant la mère.
44:21Ce n'est pas la mère de l'enfant.
44:23Elle met ça devant la personne.
44:25Ce qui m'intéresse,
44:27il y a deux choses d'abord.
44:29C'est inadmissible de frapper
44:31un enfant
44:33et en même temps, c'est la réaction.
44:35Aujourd'hui, c'était
44:37une traînée de poudre. Démesurée.
44:39Pourquoi vous dites démesurée, par exemple ?
44:41Parce que, comment dire,
44:45cette petite a des hurlements,
44:47c'est une crise. Elle a tort de la frapper.
44:49C'est une évidence.
44:51Elle est suspendue.
44:53Nicole Belloubet fait, pour une fois,
44:55quelque chose de bien.
44:57Ensuite, le recteur se déplace.
44:59Je trouve que c'est un Himalaya
45:01par rapport à ce qu'on peut
45:03comprendre dans une quotidienneté.
45:05Voilà une femme
45:07qui, probablement,
45:09à la suite,
45:11peut-être de problèmes personnels,
45:13d'une impatience délétère,
45:15a eu ses gestes sur la petite.
45:17C'est grave. Elle est suspendue.
45:19Qu'on arrête.
45:21Vous n'avez pas commencé aujourd'hui,
45:23mais là, parce que vous êtes d'un autre monde.
45:25C'est pour ça que c'est intéressant
45:27cette discussion. Comme souvent, les fractures
45:29sont générationnelles. Vous vous réagissez
45:31comme un homme de votre temps.
45:33On va écouter ce que disent les plus jeunes.
45:35Ils ne sont pas du tout sur cette ligne-là.
45:37Les gens sont extrêmement choqués,
45:39Philippe Bilger.
45:41Ils ne font plus d'enfants, mais ils sont choqués.
45:43N'ironisez pas.
45:45Non, je n'ironise pas.
45:49Je dis de la même
45:51manière qu'une inhumanité
45:53de notre société.
45:55Le rapport est clair. On investit
45:57d'autant plus sur
45:59les problèmes réels
46:01ou non, sur les
46:03enfants, qu'on n'en fait plus.
46:05Les gens prennent des substituts.
46:07Je trouve que c'est délirant
46:09de parler de ça depuis 24 heures.
46:11D'abord, ce n'est pas délirant.
46:13Je pense que ce n'est pas...
46:15Je pense qu'on n'a aucun
46:17sens de la mesure. Aucun.
46:19Il ne faut pas exagérer. C'est sorti ce matin.
46:21Ce n'est pas 24 heures. Écoutons
46:23les réactions
46:25des gens
46:27qui ont été interrogés par CNews.
46:29Oui, je la connais.
46:31Elle a eu ma fille en petite section.
46:33On n'a pas eu de problème
46:35avec elle. Ça s'est bien passé.
46:37C'est vraiment surprenant. C'est choquant en plus.
46:39On n'a pas traité un enfant de tout
46:41un an de cette façon.
46:43J'étais très étonné parce que je connaissais
46:45cette maîtresse.
46:47Elle a eu mon fils et plusieurs
46:49de mes enfants. Ça s'est toujours bien passé.
46:51Je ne veux pas condamner
46:53définitivement comme ça sans savoir
46:55pourquoi elle a fait cette faute.
46:57Peut-être qu'elle avait quelque chose dans sa vie
46:59qui n'allait pas.
47:01Ça s'est bien passé en soi pour mes enfants.
47:03Mais après, ce qui s'est passé, ça veut dire que ce n'est pas normal.
47:05On peut être en colère, on peut être fatigué.
47:07Mais on peut prendre aussi de l'air dehors
47:09et déléguer à nos collègues.
47:11Sachant que ce sont des enfants qui viennent d'intégrer l'école.
47:13Ils ne savent pas les règles.
47:15C'est à eux de donner les règles
47:17et de ne pas maltraiter un enfant.
47:19Vous aurez compris que ce sont des parents d'élèves qui témoignent.
47:21Je ne veux pas charger l'institutrice.
47:23Ce qui est intéressant,
47:25j'ai reçu beaucoup de messages
47:27aujourd'hui me disant « Est-ce que tu as vu la vidéo ? »
47:29Et si ça touche
47:31autant de personnes,
47:33c'est par rapport à la situation faite à la petite fille
47:35et que beaucoup de personnes, Philippe,
47:37disent, contrairement à une autre époque
47:39révolue, disent
47:41« On ne peut pas se comporter comme ça
47:43avec la petite fille qui fait la crise. »
47:45Et je trouve que c'est une réaction saine de sentir ça.
47:47C'est pour ça que c'est intéressant. Il a raison Olivier Dardigolle.
47:49Philippe Bidger.
47:51Mais je continue à penser
47:53lorsqu'on a des enfants,
47:55j'en ai six,
47:57quand ils étaient petits, à un certain moment
47:59il peut y avoir des crises terrifiantes
48:01d'une petite fille.
48:03Vous n'avez jamais tapé vos enfants ?
48:05Non, mais écoutez,
48:07c'est institutrice,
48:09mais je trouve que c'est démesuré.
48:11Moi je le sors, on l'y fait.
48:13Il y a deux choses différentes.
48:15Il y a 30 ans,
48:17ou il y a 40 ans, je ne sache pas qu'on tapait
48:19aussi fort une petite fille de 3 ans.
48:21Je ne pense pas
48:23que ce soit une question générationnelle.
48:25C'était choquant il y a 30 ans.
48:27Ce qui fait le buzz,
48:29c'est l'image.
48:31L'image aujourd'hui est générateur du buzz.
48:33Il n'y aurait pas d'image,
48:35on aurait dit que c'était fini.
48:37On entend ses cris,
48:39on entend la petite fille,
48:41l'enfant c'est encore le dernier.
48:43C'est générationnel.
48:45Oui, bien sûr.
48:47Vous n'avez pas un parent
48:49aujourd'hui de 25 ans,
48:51à grand trait bien sûr,
48:53qui donne une fessée ou une claque
48:55à son enfant.
48:57Mais je pense qu'à 30 ans,
48:59une petite fille de 3 ans,
49:01ce n'est pas vrai.
49:03Est-ce qu'on peut terminer ?
49:05Vous vous trompez.
49:07Évidemment, Gilles William,
49:09que les enfants en 1940,
49:111950, 1960,
49:13étaient parfois frappés
49:15dans les maternelles.
49:17C'était il y a 80 ans déjà.
49:19Dans les maternelles à 3 ans,
49:21on les frappait comme ça.
49:23Il n'y avait pas de maternelle à 3 ans dans les années 40.
49:25Peut-être il y a un siècle.
49:27Je peux vous parler
49:29de ce qu'on appelait les frères à 4 bras.
49:31Vous savez ce que c'était les frères à 4 bras ?
49:33On appelait les frères à 4 bras dans les écoles chrétiennes.
49:35C'est parce qu'ils avaient des rabats.
49:37Ils fondaient sur les gosses.
49:39J'ai connu les écoles chrétiennes.
49:41Mais pas à 3 ans.
49:43A 10 ans, on me tapait avec une...
49:45Bien sûr.
49:47Tout c'est qu'une règle.
49:49On a connu ça.
49:51Ce que je veux vous dire,
49:53c'est qu'aujourd'hui le monde a changé
49:55et que les parents
49:57aujourd'hui sont
49:59infiniment plus doux
50:01dans l'éducation avec leurs enfants
50:03que nos propres parents l'étaient sans doute.
50:05Et je ne vous parle pas de nos grands-parents.
50:07C'est une banalité.
50:09Sans parler de violence physique,
50:11on le regrette parfois que les parents soient
50:13des missionnaires.
50:15Je ne parle pas du tout de violence.
50:17On le regrette aussi.
50:19Mais moi je suis sensible
50:21à ce que vient de dire William.
50:23Ça génère une émotion.
50:25Est-ce que pour autant, c'est un fait énorme ?
50:27Non, c'est un fait isolé
50:29dans la vie de quelqu'un.
50:31Et le fait que maintenant,
50:33tout le monde peut savoir qui c'est,
50:35c'est quand même aussi...
50:37Je salue Daniel Guichard.
50:39Il y a très longtemps que je ne l'ai pas salué.
50:41La mère qui tourne les images
50:43est un peu coupable de non-assistance
50:45à l'enfant en danger.
50:47C'est pas facile.
50:49Elle voit ça, c'est fait, c'est trop tard.
50:51Oui, mais Guichard, je t'aime bien.
50:53Je suis désolé.
50:55Et alors ? Ça se passe à 10 mètres ?
50:57Non, mais tu peux éteindre ton portable
50:59et aller tendre la main à la petite.
51:01Enfin, la mère peut dire quand même...
51:03Elle a pu lui dire après
51:05sa façon de penser, vous n'en savez rien.
51:07Mais pendant, quand même.
51:09Tu peux dire à quelqu'un, s'il vous plaît...
51:11Tu vois quelqu'un faire ça,
51:13tu ne prends pas ton téléphone.
51:15C'est aussi sa nouvelle époque.
51:17Les gens pensent prioritairement à filmer.
51:19Ah, c'est vrai.
51:21Olivier Benkemoun et notre ami
51:23Julien Pasquet arrivent.
51:25Il y a eu un petit changement.
51:27Bonsoir.
51:29Vous allez débriefer
51:31le débat
51:33ce soir
51:35à 3h du matin
51:37entre Trump et...
51:39Oui, ça, on m'a dit ça.
51:41Et d'ailleurs, il y a un Skype
51:43prévu avec vous à 3h30 du matin,
51:45paraît-il.
51:47On ne va pas s'en sortir.
51:49Il ne va rien comprendre.
51:51Sérieusement, le débat est à 3h du matin.
51:53Oui, c'est vrai.
51:55Certainement pas.
51:57Pourquoi ?
51:59Parce que je ne comprends pas très bien
52:01l'américain.
52:03Ça sera traduit.
52:05On a les moyens d'avoir
52:07le casque.
52:09On est un peu chiches.
52:11Je ne veux pas critiquer.
52:13Demain matin,
52:15rassurez-vous,
52:17les médias nous expliqueront
52:19que Kamala a été meilleure.
52:21C'est une possibilité qu'il ne faut pas garder.
52:23Il n'a pas gagné
52:25donc il a perdu.
52:27C'est notre ami Thomas Bonnet
52:29qui débriefera
52:31le débat
52:33à 3h. Le débat dure combien de temps ?
52:35Une heure et demie.
52:374h30.
52:39Est-ce que vous dormez ?
52:41Non, je vais à 3h et je dormirai.
52:43J'attends les comptes rendus
52:45très objectifs.
52:47De toute façon, William nous a déjà fait
52:49le compte rendu de demain.
52:51J'ai déjà lu la presse.
52:53On nous la vend depuis quelques semaines.
52:55Personne ici n'est insomniaque ?
52:57Non.
52:59Ça dépend.
53:01C'est très chic sauf quand vous l'êtes vraiment.
53:03C'est toujours bien de dire
53:05par exemple la nuit,
53:07je relis Proust.
53:09Je relis Balzac.
53:11Vous dormez bien.
53:13Il y a un bordel. Il dort dans la journée.
53:15De quoi il parle ?
53:17C'est vrai.
53:19Dans le parking.
53:21J'adore faire ça.
53:23Dans le parking.
53:27Vous dormez à l'antenne.
53:31Les attaques personnelles.
53:33Très bien.
53:35Il y a un mauvais climat.
53:37On est en retard. C'est à vous.
53:39Olivier.
53:41Merci pour la patate chaude.
53:43On va parler un peu des Etats-Unis.
53:45Ça sera plus tard.
53:47Avec Harold.
53:49Et Elisabeth Guedel.
53:51Depuis Philadelphie.
53:53La tension qui va monter.
53:55Vous savez comment on appelle cette rencontre ce soir ?
53:57Le Super Bowl politique.
53:59On a beaucoup de rendez-vous.
54:03On va parler de ce qui se passe
54:05à Grenoble.
54:07On va parler avec un policier municipal.
54:09Le représentant d'une association de policiers municipaux.
54:11Il dit qu'il faut armer la police municipale.
54:13Contrairement à ce que dit M. Piolle.
54:15On a des infos sur le futur gouvernement.
54:17Yohann Uzet qui est avec nous ce soir.
54:19Il a beaucoup d'informations
54:21sur le gouvernement qui sera
54:23prochainement dévoilé.
54:25On a un invité hier qui s'est trompé.
54:27Il a appelé Yohann Uzet.
54:29J'ai décidé de l'appeler jusqu'à la fin de la saison.
54:33J'ai essayé de me battre avec lui.
54:35Ne répondez pas.
54:39J'espère que le débat sera retransmis
54:41également en replay.
54:43Le débat va être mis en replay sur CNews.
54:45On pourra le voir, je pense.
54:47Il y a des histoires de droits.
54:49Il y a des histoires de droits très compliquées.
54:51Avec l'Amérique.
54:53On est extrêmement en retard,
54:55me dit Benjamin Nau.
54:57Virginie Leblond-Tayeb
54:59était à la réalisation. Samuel était à la vision.
55:01Zaven était au son.
55:03Donc à Benjamin Nau, à Hélène Charpy
55:05qui est là le matin et le soir
55:07et qui est remarquable.
55:09Toutes ses émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
55:11Merci, il y avait un mauvais climat au départ
55:13mais ça s'est bien arrangé.
55:15Moi je dirais plutôt que c'est Gold Noddle.
55:17Ça s'est bien arrangé.
55:19Et je vous en remercie
55:21d'avoir réussi la Concorde.
55:23Elle est très provisoire.
55:25Elle ne durera pas.
55:29Je dis aux téléspectateurs au revoir.
55:31Et je leur dis à demain.
55:33À demain.

Recommandée