• il y a 3 mois

Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce mercredi, les rugbymans français accusés de viol en Argentine ont été autorisés à rentrer en France, ils sont attendus ce mercredi. Il revient ensuite sur les consultations interminables d'Emmanuel Macron qui ne pourra pas trouver de solution.


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Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30 sur CNews, jusqu'à 10h30 pour l'heure des pros.
00:07Chaque jour qui passe montre davantage l'incongruité d'une dissolution qui plonge le pays dans une impasse.
00:16Emmanuel Macron tente de résoudre une équation impossible.
00:20Pencher à droite, c'est perdre à gauche. Pencher à gauche, c'est perdre à droite.
00:25Aucun Premier ministre ne tiendrait une semaine. Le Président peut consulter jusqu'à la Saint-Glinglin.
00:31On est au même point qu'il y a 50 jours. Nous sommes le dimanche 7 juillet.
00:35Peu à peu surgit, j'en ai peur, en tout cas une évidence. Emmanuel Macron est en exil à l'Elysée.
00:41Il n'existe plus guerre de solution, sinon quitter le palais, annoncer sa démission et provoquer une élection présidentielle anticipée.
00:49Ce qui ne changerait d'ailleurs rien puisque l'Assemblée nationale est élue pour au moins un an.
00:54J'imagine qu'Édouard Philippe a fait ce calcul puisqu'en plein marasme, il sort du bois et sous-entend que la chasse est ouverte.
01:01Il propose sa candidature avec le même sens du timing que Jacques Chabondelmas eut jadis
01:06quand Georges Pompidou en 1974 quittale le monde des vivants. Tout quoiqu'ou est, mi fili, ainsi va la France.
01:13Le Président recevra aujourd'hui Don Diego de la Vega, quoique Bernardo serait le Premier ministre idéal pour Emmanuel Macron.
01:20Il peut aussi écouter Miss France ou Élisabeth Tessier, à moins qu'il cherche le contact de Paco Rabanne.
01:27Cette dissolution devrait apporter ou devait apporter une clarification.
01:32Le Front républicain a empêché d'y voir plus clair.
01:36Ce fut une erreur dans l'erreur.
01:38Résultat, c'est l'impasse.
01:40Jusqu'à quand ?
01:42Toute la question est là.
01:439h01.
01:45Channel Houston.
01:469h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
01:58Bonjour Pascal, bonjour à tous.
01:59Édouard Philippe est officiellement candidat à l'Élysée.
02:02Il l'a annoncé hier soir dans les colonnes du Point.
02:05L'ancien Premier ministre se dit prêt pour 2027, ou même avant, en cas de présidentielle anticipée.
02:11Une annonce faite en pleine crise politique,
02:13alors qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé le prochain locataire de Matignon.
02:17L'heure est au recueillement aujourd'hui à Saint-Omer.
02:20Un temps de prière s'est tenu ce matin sur le parvis de l'église de l'Immaculée Conception,
02:24quelques jours après le terrible incendie dont elle a été victime.
02:28Une messe sera également célébrée d'ici quelques minutes.
02:31On ne sait toujours pas ce qu'il s'est passé précisément,
02:34mais un homme, déjà connu pour des faits d'incendie volontaire, a été interpellé.
02:38Et puis, Oscar Gégou et Hugo Auradou se sont envolés direction la France
02:43après plus de deux mois passés en Argentine.
02:45Les deux rugbymen français inculpés de viols aggravés ont été autorisés à quitter le pays hier.
02:51La justice a suivi les recommandations du parquet de Mendoza.
02:54Leur demande de non-lieu sera, quant à elle, examinée dans les prochains jours.
02:58Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
03:00Merci beaucoup, Chana Lousteau.
03:02Nous sommes avec Chloé Morin ce matin, avec Éric Revelle, avec Éric Nolot,
03:06avec Gauthier Lebret, bien sûr, avec Georges Fenech, bien évidemment aussi avec Rudi Manin.
03:10Vous êtes porte-parole Alliance Sud et chacun connaît votre engagement auprès des policiers,
03:15qu'on pourra saluer d'ailleurs, parce qu'après ces deux mois qui viennent de se passer,
03:17ils ont besoin de beaucoup, peut-être, de repos.
03:21Mais vous êtes aussi de CETE, vous êtes né à CETE et vous êtes marseillais.
03:24Vous avez vu que Pernod Ricard va sponsoriser le Paris Saint-Germain.
03:26Donc, ce qui met en émoi, paraît-il, la ville de Marseille.
03:29Complètement. Je vous avoue que c'est une très mauvaise nouvelle.
03:31Il y a à peu près une bouteille de pastis par foyer marseillais.
03:35Elles ont toutes été détruites hier soir, je vous le dis de manière très claire.
03:38Donc, je pense qu'ils ont perdu 300 000 bouteilles hier soir.
03:41Même sur le premier degré.
03:42En fait, au premier degré, les gens ont détruit les bouteilles.
03:44Non, non, au premier degré.
03:47Ils ont perdu les bouteilles, ils sont marseillais.
03:49Oui, oui. Et il y a un boycott qui est décrété.
03:50Bien sûr.
03:51Non.
03:51Si, si, si.
03:52Non, mais là, ce n'est pas du tout le galet jaune.
03:54C'est au premier degré ou au 51e degré ?
03:56Au 51e degré et au premier degré.
03:58Bon, les deux ruminants français inculpés de viol dans l'Argentine
04:02sont donc dans l'avion pour la France.
04:04La justice argentine les a autorisés à quitter le pays.
04:06Les deux rugbymans ont pris un avion depuis Buenos Aires.
04:08Ils devraient faire leur retour en France cet après-midi.
04:10J'ai eu d'ailleurs Antoine Veil tout à l'heure au téléphone.
04:14Il était hier soir avec Pierre de Villeneuve sur Europe 1.
04:17Je vous propose de l'écouter parce que c'est très intéressant.
04:20Et ce qui est très intéressant, c'est aussi le traitement médiatique de cela.
04:23Parce que je vois qu'on va écouter Antoine Veil,
04:27mais par exemple, envoyé spécial, c'est très intéressant.
04:29Est-ce qu'un envoyé spécial prépare le 12 septembre
04:32comme un spécial sur cette affaire ?
04:35Et manifestement, on donne la parole à la plaignante,
04:38qui n'est pas la victime.
04:39Et la plaignante dit, il m'a attrapé le cou, il m'a mis sur le lit.
04:42Elle parle d'un des deux rugbymans.
04:45Ce que je trouve dommage, mais c'est vrai en tout aujourd'hui,
04:47c'est qu'il y a un journalisme idéologique.
04:50C'est-à-dire que la parole des femmes est sacrée pour envoyé spécial.
04:53Ben non, elle n'est pas sacrée,
04:55ni la parole des hommes, ni la parole des femmes.
04:57Et chacun choisit son camp.
04:59Et c'est dommage parce que là, la justice argentine
05:01a rendu, d'une certaine manière,
05:03ou en tout cas, a fait avancer ce dossier.
05:06Et on voit que cette plaignante, manifestement,
05:09a dit des choses qui sont contredites par, en l'occurrence, les vidéos
05:12et qui fait que les deux rugbymans vont venir en France.
05:15Donc écoutez Antoine Vecq, qui est l'avocat de ces deux rugbymans.
05:20Très vite quand même, au regard du profil des explications données,
05:23ils n'ont déjà pas été placés en détention,
05:25ce qui était un signal positif,
05:26parce que ça voulait dire qu'on donnait du crédit
05:30à leurs paroles, à leur profil et à ce qu'ils disaient.
05:34Très vite sont apparus au dossier de l'enquête
05:35des éléments objectifs qui étaient très disculpants.
05:38Les vidéos surveillance, notamment,
05:40où on voyait bien que cette femme n'avait pas été prise par les cheveux
05:43pour être conduite dans une chambre.
05:44La chronologie aussi, elle est restée trois heures dans la chambre.
05:47Le deuxième joueur arrive une heure plus tard.
05:49La chambre n'est pas fermée, etc.
05:51Et puis, au fil de l'enquête,
05:53des éléments disculpants complémentaires sont apparus,
05:56et notamment une expertise médico-légale
05:58qui dit en substance que le récit qui est fait par la plaignante
06:02n'a pas pu se produire,
06:04parce qu'elle dit qu'elle a été attrapée par les cheveux,
06:06tirée au sol, asphyxiée, strangulée.
06:08Et l'expert médical dit qu'il n'y a pas eu de marques
06:12qui correspondent à ça.
06:14Puis d'autres éléments,
06:15le fait que la plaignante n'avait pas dit qu'elle était atteinte
06:17d'une maladie qui l'empêche de coaguler,
06:19et donc que ces marques qu'on avait vues sur sa peau
06:22étaient dues à cette maladie,
06:23davantage qu'à des blessures,
06:25comme l'avocate de la plaignante a cherché à le faire croire
06:29Antoine Veil était hier sur Europe 1 avec Pierre De Villeneuve,
06:32et je vous propose d'écouter un deuxième passage
06:33où il parle de la presse,
06:34et c'est là que c'est quand même compliqué, me semble-t-il,
06:37parce que la presse n'a pas à choisir son camp.
06:42Et nous, on a vécu à la fois une enquête qui progressait
06:46et qui objectivement marquait l'absence de culpabilité des joueurs,
06:49et en même temps une campagne médiatique
06:51qui faisait passer tout un tas de fausses informations
06:53à droite, à gauche, et qu'il fallait...
06:55Vous allez vous retourner contre la presse ?
06:57Mais on ne peut pas.
06:58Et d'ailleurs, on ne veut pas,
06:59parce que la presse, c'est comme les juges, on en a besoin.
07:01Donc, si vous voulez, l'idée, ce n'est pas...
07:03Quand vous dites, par exemple, les juges...
07:05Les juges, quand ils vous accusent, c'est dur,
07:07mais c'est aussi eux qui vous libèrent.
07:09Et aujourd'hui, il y a des juges qui ont libéré ces deux joueurs.
07:12Alors, je parlais d'envoyer spécial tout à l'heure,
07:14c'est vrai que Mme Lucel est dans une croisade,
07:16et pourquoi pas une croisade MeToo,
07:17mais en l'espèce, toutes les affaires ne sont pas égales.
07:21Non, mais il y a deux aspects, même.
07:23Il y a d'abord le traitement médiatique,
07:24mais il y a aussi le deuxième temps
07:26qui est celui de la justice parallèle.
07:28On l'a vu dans l'affaire Ibrahim Malouf.
07:30Il ne suffit pas d'être disculpé,
07:31ils ne sont pas encore disculpés, les deux joueurs.
07:32Mais enfin, c'est quand même en très bonne voie
07:34par rapport à ce qu'on avait entendu au début de l'affaire.
07:36Et vous avez une justice parallèle,
07:38celle de certains journalistes,
07:39celle des réseaux sociaux,
07:41qui décident que d'être disculpé par la justice
07:43ne suffit pas, que vous allez garder la culpabilité
07:46jusqu'à la fin de votre vie, quoi qu'ait dit la justice.
07:49Ça va être très intéressant à observer à partir de maintenant,
07:51dans ce cas précis.
07:53Je ne me souviens plus quel homme politique disait
07:55qu'il vaut mieux être relaxé par le monde que par la justice.
07:59Le problème, il est là.
08:00C'est que vous avez beau être relaxé par la justice,
08:03vous direz toujours que c'est au bénéfice du doute.
08:05Il n'y a pas de fumée sans feu.
08:06Et vous avez des gens, par exemple, si je vous dis Roland Dumas,
08:09vous allez tous penser coupable, chaussure, machin, etc.
08:12Il a été relaxé de tout, hein, en appel.
08:14Non, mais c'est pour vous dire.
08:15Première chose à laquelle on pense.
08:17Je ne pense pas à chaussures Berluti.
08:18Oui, les chaussures Berluti, l'affaire elle fait...
08:21Non, mais les gens sont, vous voyez,
08:23donc c'est grave parce que cette présomption d'innocence,
08:26elle est vraiment battue en brèche.
08:27Peut-être que vous auriez dû prendre un autre exemple que Roland Dumas,
08:29qui est un personnage qui n'est pas sorti à l'appel du coup,
08:32qui est possédé.
08:33Non, mais là, en l'espèce, là...
08:34Vous voyez ?
08:35Vous voyez ?
08:36Non, vérifiez.
08:37Non, mais c'est de Riedemann.
08:38C'est de Riedemann, comme ils sont mis en cause
08:41dans une affaire de type MeToo.
08:44C'est-à-dire que certains, avant même de savoir,
08:48imaginent qu'ils sont coupables.
08:51Et moi-même, je l'ai dit plusieurs fois, je me suis fait avoir.
08:54J'ai lu les premiers papiers.
08:56Effectivement, j'ai trouvé que la Fédération de rugby était assez...
08:59Comment dire ?
09:01Pas forcément très offensif pour les défendre non plus.
09:04Et à l'arrivée, la justice argentine, qui a travaillé ce dossier,
09:12ils sont encore mis en examen, bien évidemment,
09:14mais les charges paraissent quand même beaucoup moins lourdes.
09:17Vous permettez d'ajouter ma surprise ?
09:19Georges Chwenek.
09:20Ma surprise, en réalité,
09:21à quelle vitesse la justice argentine instruit.
09:24Dans l'instruction, oui.
09:25C'est ça. On aimerait bien qu'en France, ça se passe aussi rapidement,
09:28parce qu'on a besoin de réponses.
09:29Exactement. Là, c'était assez rapide.
09:31Pourquoi ? Parce qu'il y avait des images et vidéos dans l'hôtel
09:34qui contredisaient le récit de la plaignante.
09:39Eric Revelle, sur la Fédération française des rugby, vous avez raison,
09:42elle a été tiède dans la défense des joueurs.
09:44Mais vous savez pourquoi ?
09:45Parce qu'elle aussi, elle aussi,
09:47elle ne veut pas aller à contre-courant du flux médiatique, en réalité.
09:50Mais oui, bien sûr.
09:51Donc, tout le monde est aux abris sur ce sujet-là, tout le monde est aux abris.
09:54Et pour avoir été un peu dans la région où joue l'un des joueurs,
09:58au Stade Rochelet,
09:59je peux vous dire que les gens que j'ai vus m'expliquaient,
10:02alors sans savoir,
10:03mais que tout ça leur paraissait cousu de fil blanc.
10:07Ce n'est pas du tout la façon de procéder.
10:08Non, mais je vous le dis.
10:09Alors, ils sont mis en examen, évidemment,
10:11ils sont encore mis en examen, ils reviennent en France.
10:13Mais ce qui va être intéressant de voir,
10:15peut-être rétrospectivement,
10:17c'est comment la presse dont vous parliez,
10:19s'est emballée au début,
10:20mais, par exemple, a traité des indices très clairs.
10:23Par exemple, le chauffeur de taxi qui raccompagne la plaignante,
10:28dit qu'elle n'avait pas l'air du tout affolée,
10:30elle n'avait pas du tout...
10:31Cette info, vous l'aviez vue, Pascal ?
10:34Eh bien, non.
10:35Parce qu'on ne l'a pas lue, qu'on l'a très peu lue.
10:37Je connais beaucoup de mes confrères, hélas,
10:39ils arrivent avec un papier qui est déjà écrit,
10:41et tant que tu ne fais pas rentrer dans la bouteille tout ce qu'ils veulent,
10:45que tu fasses rentrer dans la bouteille,
10:47et toutes les questions vont dans ce sens-là,
10:49et on voit comment est traité parfois ces news,
10:51et puis d'autres sujets qui concernent le groupe,
10:54je connais ça par cœur.
10:56Donc, effectivement, les papiers sont faits avant.
10:59Oui, mais moi ce qui m'intéresse, c'est les papiers qui sont faits après,
11:02et je vois que dans certains journaux,
11:04ils concèdent de très mauvaises grâces
11:06que l'affaire ne prenne pas le cours qu'ils avaient prévu.
11:09Ils sont en train de dire...
11:10Oui, vous comprenez, ils restent quand même sous contrôle,
11:12les attentions et ceci et cela,
11:14alors que quand même, si on les autorise à rentrer en France
11:16c'est que ça prend extrêmement bonne tournure pour eux quand même.
11:20C'était Éric Nolot.
11:21Matignon.
11:22Matignon.
11:23Alors, je disais, on est le dimanche 7 juillet, Gauthier Lebret,
11:26c'est-à-dire que tout ce que nous avons dit le dimanche 7 juillet,
11:30et c'est pour ça que ça devient quand même compliqué,
11:32parce que même, il attend le président de la République,
11:35mais il y a un moment, on va lui dire,
11:36mais M. le Président, si vous n'avez pas de solution...
11:40Partez.
11:41En tout cas, c'est...
11:42C'est le message politique envoyé par Édouard Philippe.
11:44Édouard Philippe, s'il fait cette déclaration,
11:46au début, tout le monde voit ce push, cette dépêche du point,
11:50je suis officiellement candidat pour l'élection,
11:52la prochaine élection présidentielle,
11:53tout le monde se dit, qu'est-ce que c'est que ce timing ?
11:55Franchement, il fait ça au moment de la pire crise politique
11:57de l'histoire de la Ve, rien ne va.
11:59Puis vous lisez l'interview,
12:00et vous regardez la dernière question des journalistes du Point,
12:03est-ce que vous seriez prêt à être candidat à une présidentielle anticipée ?
12:06Édouard Philippe répond, je suis prêt.
12:07Il aurait pu répondre, il n'y aura pas de présidentielle anticipée.
12:10Évidemment qu'Emmanuel Macron ira au bout de son deuxième quinquennat,
12:13ce n'est pas du tout ce que dit Édouard Philippe.
12:15Donc, il tourne la page du macronisme.
12:17J'ai hâte d'avoir les bruits de couloir de l'Élysée
12:19pour savoir ce qui s'est dit au moment où c'est tombé,
12:21j'ai essayé de les avoir.
12:22On me disait, on est sur totalement autre chose,
12:24on minimisait cette déclaration d'Édouard Philippe,
12:26on cherche un Premier ministre,
12:27en gros, ce n'est rien ce qu'a fait Édouard Philippe.
12:29Ce que fait Édouard Philippe,
12:30c'est alimenter cette petite musique qui va monter crescendo,
12:33est-ce que le président doit démissionner ?
12:34Et qui va monter crescendo à chaque fois qu'on n'aura pas,
12:37à chaque jour nouveau, un Premier ministre,
12:39et si, évidemment, le Premier ministre choisi,
12:41se fait censurer par l'Assemblée nationale ?
12:43Mais qui est non-censurable ce matin ?
12:46Parce que Xavier Bertrand, avec toutes les amabilités qu'il a dit
12:49pendant des années sur le Rassemblement national,
12:51il ne faut pas qu'il s'étonne que le Rassemblement national
12:53lui règle son compte.
12:54David Lyssenaar, moi, je pense.
12:55D'ailleurs, je pense que la droite, avec le Rassemblement national,
12:58n'a rien compris depuis des années,
12:59parce qu'il faut leur expliquer quand même qu'il y a des passerelles
13:01et que c'est des électeurs en commun,
13:02mais il tape, il tape, il tape, et puis après il s'étonne.
13:05Effectivement, il ne faut pas s'étonner.
13:06David Lyssenaar, alors pourquoi David Lyssenaar ?
13:08Parce que si on prend le profil de Xavier Bertrand,
13:11recherché donc par Emmanuel Macron,
13:13ce qu'on disait d'ailleurs aussi le 7 juillet,
13:15un homme de droite qui pourrait convaincre les macronistes,
13:17évidemment être soutenu par les Républicains,
13:19sans se faire censurer par le Rassemblement national.
13:22David Lyssenaar, j'ai changé hier avec l'entourage
13:24de Marine Le Pen et de Jordan Bardella,
13:25ne serait pas censuré de manière automatique,
13:27comme Xavier Bertrand.
13:29Donc, c'est un bon point pour lui.
13:30Évidemment, il aurait le soutien de Laurent Wauquiez
13:32et des troupes LR, puisque Laurent Wauquiez,
13:34on a compris, a changé de position.
13:35Et ça, ça fait une majorité relative ?
13:37Ça fait une majorité relative.
13:38C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui ne tomberait pas.
13:41Le budget, il faut une majorité absolue
13:43pour faire passer le budget, donc il faudrait...
13:45Il faut une majorité...
13:46Ça, c'est important, ce que vous dites.
13:47Vous êtes sûr de ça ?
13:48Ah oui, il faut une majorité absolue.
13:49Absolue, sauf 49-3.
13:50Sauf 49-3.
13:51Ah bah oui.
13:52Vous savez que le budget de l'année dernière,
13:53il est passé entièrement par 49-3.
13:55Et il y avait une majorité relative.
13:56Macroniste, il faut une majorité absolue.
13:58Donc, c'est important de le dire.
14:00Il faudrait potentiellement 49-3 et ensuite...
14:02Donc, David Lissnard, alors que le président
14:04était réticent sur le nom de David Lissnard.
14:06Exactement.
14:07Et son entourage...
14:08C'est quand même le plus à droite,
14:09un des plus à droite des LR.
14:11Il n'est pas...
14:12Ce n'est pas la droite de Xavier Bertrand.
14:13Sur l'immigration...
14:14Il n'est pas vraiment de droite non plus.
14:15Sur l'immigration et la sécurité...
14:17Non, mais c'est vrai.
14:18Il était sorti des Républicains.
14:20Il est revenu, donc...
14:22Sur l'immigration, juste pour terminer,
14:24sur David Lissnard.
14:25Xavier Bertrand, Valérie Pécresse,
14:26ce n'est pas la même...
14:27Non.
14:28C'est une sorte de droite.
14:29C'est comme Bernard Cazeneuve.
14:30C'est un homme de gauche,
14:31pas vraiment de gauche.
14:32David Lissnard,
14:33sur l'immigration et la sécurité,
14:34ça colle complètement
14:35avec le Rassemblement national.
14:36Il est ultra-libéral.
14:37Donc, là, il faudra amender...
14:39Alors là, je suis d'accord.
14:40Il faudra amender les propositions économiques.
14:42Le plus intéressant chez Lissnard,
14:44c'est qu'il est...
14:45Pour tenir face aux RN.
14:46Alors, il n'est pas ultra-libéral,
14:47parce que des ultra-libéreux,
14:48je vais vous en présenter.
14:49Il est...
14:50Bah oui.
14:51Il est libéral.
14:52Oui, mais...
14:53C'est pas Alain Madelin non plus.
14:56Il n'est pas sur cette ligne-là.
14:57J'ai envie de dire, hélas.
14:58Non, mais il a un autre avantage, Lissnard.
15:01Mais le problème,
15:02c'est qu'on va être démentis
15:03peut-être dans les heures qui viennent.
15:04Donc, il faut faire gaffe.
15:05Il a un autre avantage,
15:06c'est qu'à droite,
15:07on n'a pas beaucoup...
15:08C'est Éric Reuvel.
15:09Il n'y en a pas beaucoup
15:10qui ont bossé depuis longtemps
15:11sur un programme,
15:12sur la réforme économique, par exemple.
15:13Lissnard fait partie de cela.
15:15C'est-à-dire que je ne dis pas
15:16que son programme, il est...
15:17Très libéral.
15:18Non.
15:19Comme dit Gauthier.
15:20Plus libéral.
15:21Depuis des années,
15:22sur la France qu'il imaginait
15:24et comment il arrivait.
15:25À droite comme à gauche,
15:27au-delà du fait qu'on est de droite
15:28ou qu'on est de gauche,
15:29on n'a pas forcément beaucoup bossé.
15:30Lui, il a bossé.
15:31Il a bossé.
15:32Vous le placez où,
15:33David Lissnard,
15:34sur l'échiquier à droite ?
15:35Oui.
15:36Il est républicain,
15:37c'est un libéral, effectivement.
15:38Oui.
15:39Est-ce qu'il est plus à droite
15:40que Xavier Bertrand ?
15:42Je n'en suis pas certain.
15:43Je n'en suis pas certain.
15:44Moi, j'ai discuté souvent
15:46avec Xavier Bertrand,
15:47notamment en matière de justice.
15:49Manifestement,
15:50le Rassemblement national le pense.
15:52Non, mais là,
15:53il y a une très mauvaise entente personnelle
15:57entre Xavier Bertrand,
15:59président de la région des Hauts-de-France…
16:00Tu te rappelles que
16:01Xavier Bertrand préfère
16:02un candidat éléphiste
16:04à un candidat du Rassemblement national.
16:05Ça, je ne crois pas.
16:06Enfin, si, si…
16:07Communiste.
16:08Oui, oui, c'est possible.
16:09Communiste.
16:10J'en sais rien.
16:11Comme Édouard Philippe, d'ailleurs.
16:12Édouard Philippe préfère
16:13un candidat communiste
16:15à un candidat du Rassemblement national.
16:17C'est une question, je dirais, biaisée,
16:18parce qu'il est…
16:19Non, c'est pas biaisé du tout.
16:21Je veux dire, chacun…
16:22La question s'est posée.
16:23Il y a des milliers de gens
16:24qui sont en train de nous regarder.
16:25Ils se disent, moi,
16:26entre un candidat du Rassemblement national
16:28et un candidat communiste,
16:29je choisis ou l'un ou l'autre.
16:31Ou alors je m'abstiens de choisir.
16:33Ça existe aussi.
16:34En démocratie, il faut toujours choisir.
16:36Moi, je choisis toujours.
16:38En fait, il y a toujours mieux que pire.
16:40Mais chacun fait ce qu'il veut.
16:43Il y a quand même quelque chose…
16:45Éric Nolot !
16:46Dans l'échange qu'il y a eu
16:47entre Gauthier, alias le petit scarabée,
16:49et vous-même,
16:50c'est que vous ne croyez l'un et l'autre
16:51ni au centre-droit ni au centre-gauche.
16:53Moi, ça m'étonne,
16:54parce que Gauthier dit, vous comprenez,
16:56Cazeneuve, c'est quelqu'un de gauche
16:57qui n'est pas de gauche,
16:58et vous dites…
16:59Qui n'est pas vraiment de gauche,
17:00qui n'est pas la gauche aujourd'hui
17:01à l'Assemblée nationale.
17:02Écoutez, franchement,
17:03il y a un moment,
17:04il va falloir sortir
17:05de ce clivage aussi absolu
17:06pour essayer de travailler autrement,
17:07parce que c'est comme ça
17:08qu'on en arrive à cette élection.
17:09Mais c'est le macronisme.
17:10Aujourd'hui, c'est l'échec.
17:11Oui, mais il faut quand même
17:12un peu ouvrir.
17:13Les gens n'ont voté ni pour le centre-droit
17:14ni pour le centre-gauche.
17:15J'entends bien.
17:16Moi, je dis simplement
17:17comment vous sortez de cette situation.
17:18Il faut quand même regarder
17:19un petit peu au centre
17:20s'il n'y a pas des gens
17:21qui peuvent incarner
17:22une sorte de synthèse.
17:23C'est pas ça.
17:24Mais c'était ça, le macronisme ?
17:26Il est rejeté ?
17:27Oui.
17:28Le macronisme,
17:29je n'y peux rien ?
17:30Là, on parle du macronisme.
17:31Moi, je vous parle…
17:32C'est le centre…
17:33Je vous parle de gens
17:34qui sont classés soit à droite,
17:35soit à gauche,
17:37mais qui incarnent
17:38une forme d'ouverture.
17:39C'est le cas de Cazeneuve
17:40pour la gauche.
17:41C'est le cas de Xavier Bertrand
17:42pour la droite.
17:43Je me demande
17:44s'ils n'ont pas une carte à jouer.
17:45Et quand vous les excluez
17:46en disant
17:47qu'ils ne sont pas assez à droite…
17:48Je ne l'exclue pas.
17:49Je trouve que
17:50c'est l'Assemblée nationale
17:51qui l'exclue.
17:52Moi, je n'exclus personne.
17:53Franchement, il n'est pas à droite.
17:54Les Gauthiers disent
17:55que Cazeneuve
17:56n'est pas vraiment à gauche.
17:57C'est une certaine gauche.
17:58C'est une certaine droite
17:59qui existe selon moi.
18:00Moi, Cazeneuve,
18:01Cazeneuve est quelqu'un
18:02qui me plaît beaucoup.
18:03Pourquoi, interrogez-vous toujours,
18:04pourquoi les électeurs de droite
18:06sont passés au Rassemblement national ?
18:08Pourquoi Valérie Pécresse
18:10fait-elle moins de 5 % ?
18:12Ça, c'est clair.
18:13C'est tout.
18:14Répondre à cette question,
18:15c'est…
18:16Ce que je veux dire par là,
18:17c'est que Bernard Cazeneuve
18:18ne représente pas actuellement
18:19la gauche majoritaire
18:21au sein de cette alliance
18:22Nouveau Front Populaire
18:23et hégémonique
18:24à l'Assemblée nationale.
18:25Jean-Michel Blanquer.
18:26Vous semblez dire…
18:27Pardon.
18:28Vous semblez dire
18:29que la censure
18:30du Rassemblement…
18:31Georges Fenech.
18:32C'est rédhibitoire
18:33pour Xavier Bertrand.
18:34Complètement.
18:35Mais ça voudrait dire…
18:36C'est pourquoi ?
18:37Parce que le NFP la vote aussi
18:38de manière automatique.
18:39Oui, mais peut-être pas en même temps.
18:40Chloé Morin est avec nous.
18:41Chloé Morin est avec nous.
18:42Vous croyez que les filles
18:43vont se mêler avec celle
18:44du Rassemblement national ?
18:45Je crois que le RN
18:46voterait la motion de censure
18:47du NFP.
18:48Chloé Morin est avec nous.
18:49Alors, comme vous êtes
18:50des mâles dominants
18:51et que vous êtes
18:52d'une indélicatesse,
18:53comme toujours,
18:54que je vous connais,
18:55vous ne laissez même pas
18:56de parler.
18:57Simplement, vous parlez
18:58plus fort que tout le monde.
18:59C'est une phrase entre
19:00deux de vos monologues,
19:01donc ce n'est pas facile.
19:02Oh là là !
19:03Alors là, ça c'est frontal.
19:04Il faut trouver un autre nom
19:05que Petit Scarabée.
19:06Il faut un truc plus fort.
19:07Il faut un truc plus fort.
19:08Il faut un truc plus fort.
19:09Vous vous rendez compte
19:10Petit Scarabée ?
19:11Bon, Chloé,
19:12votre analyse ?
19:13Je trouve que c'est fascinant
19:14à quel point Marine Le Pen
19:15s'est remise au centre du jeu
19:16depuis quelques heures.
19:17C'est-à-dire,
19:18elle annonce
19:19un tel, c'est non,
19:20on va le censurer,
19:21un tel…
19:22Et donc, en fait,
19:23on part du principe
19:24que c'est l'URN
19:25qui va choisir le gouvernement.
19:27C'est ça qui se passe
19:28là aujourd'hui.
19:29C'est-à-dire qu'on se dit…
19:30On revient à la réalité
19:31des élections.
19:32Exactement.
19:33Elle a fait un score
19:35assez remarquable, disons-le,
19:37donc elle pèse
19:38sur l'échiquier politique.
19:39Bien sûr, bien sûr,
19:40mais c'est intéressant.
19:42Elle est silencieuse
19:43pendant des semaines
19:44et des semaines de vacances
19:45et là, première intervention,
19:47elle lève l'hypothèque
19:49et elle dit,
19:52finalement,
19:53et il laisse entendre,
19:54effectivement,
19:55que David Lissnard,
19:56il serait moins censuré
19:57ou en tout cas,
19:58pas immédiatement comme ça.
19:59C'est eux, en fait,
20:00qui mettent David Lissnard
20:01au centre du jeu.
20:02Je trouve que c'est
20:03assez fascinant
20:04la manière dont ça se passe
20:05et donc, c'est plus du tout
20:06Emmanuel Macron
20:07qui lance des hypothèses.
20:08Maintenant, c'est
20:09le Rassemblement national.
20:10Et si j'ai bien compris,
20:12le président de la République
20:13prend son téléphone
20:14pour appeler Marine Le Pen
20:16après avoir dit
20:17tout ce qu'il dit sur elle,
20:18matin, midi et soir,
20:19pour lui demander
20:20son avis ?
20:21Oui, mais ça, c'est le jeu.
20:22Ah bon ?
20:23Non, non, non.
20:24Ah bon ? C'est le jeu ?
20:25Quand on a une colonne vertébrale
20:26politique, Gauthier,
20:27on ne fait pas ça.
20:28Mais comment ça ?
20:29Mais là, il a demandé aussi
20:30à Emmanuel Compar
20:31et Mathilde Pannot
20:32qu'on refusait de prendre
20:33le téléphone.
20:34Marine Le Pen, Marine Le Pen.
20:35On explique que c'est
20:36le diable, Marine Le Pen,
20:37que le front républicain,
20:39que vraiment, c'est
20:40le retour
20:41et on prend son petit téléphone
20:42pour dire,
20:43Madame Le Pen,
20:44qu'est-ce que vous allez faire ?
20:45Vous m'aidez
20:46ou vous m'aidez pas ?
20:47Mais enfin, c'est...
20:48Quelle est votre position,
20:49Diab ?
20:50Pendant les élections ?
20:51Après les élections ?
20:52Ben voilà, alors, c'est possible.
20:53Moi, je comprends pas.
20:54On est dans une mouise incroyable.
20:55Moi, il me semble que
20:56la moindre des choses,
20:57c'est d'appeler tout le monde.
20:58Après, ça dépend
20:59de ce qui se dit
21:00pendant la conversation.
21:01Mais ça, c'est vrai.
21:02Mais Eric, on est
21:03le dimanche 7 juillet.
21:04Je suis d'accord.
21:05Il n'y a rien de nouveau.
21:06Sortons-en.
21:07Mais il n'y a rien de nouveau.
21:08Mais alors, sortons-en.
21:09Qu'est-ce qu'il a dit
21:10au téléphone ?
21:11Moi, c'est ça qui m'intéresse.
21:12Mais il n'y a pas de solution.
21:13C'est le plus grand...
21:14Oui, c'est le plus grand groupe.
21:15Mais il n'y a pas de solution.
21:16Oui, c'est le plus grand groupe.
21:17Il me semble que c'est...
21:18Mais c'est quoi, votre solution ?
21:19Mais moi, c'est ce que...
21:20En fait, il n'y en a pas.
21:21Mais je sais qu'il n'y en a pas.
21:22Eh bien, donc, on fait quoi ?
21:23Semaine après semaine,
21:24je vous dis que la seule solution,
21:25c'est la démission
21:26du président de la République.
21:27Non, j'ai pas changé d'avis aujourd'hui.
21:28Comme c'est pas le genre de la maison,
21:29il essaye autre chose.
21:30Il peut attendre moins.
21:31Et donc, il consulte tout le monde,
21:33ce qui me semble la moindre des choses.
21:34Moi, je suis pas choqué.
21:35Ah, ça dépend de ce qui s'est dit
21:36pendant la conversation.
21:37Si c'est « aidez-moi, aidez-moi,
21:38je vous en supplie »,
21:39oui, ça, c'est un peu...
21:40Je pense que c'est connaître
21:41les trois critères de Marine Le Pen
21:42pour pas censurer.
21:43Écoutez M. Blanquer,
21:44qui a réagi à Édouard Philippe,
21:48qui propose d'être candidat.
21:51Ça paraît bizarre, comme ça,
21:52quand on voit une annonce
21:53dans un moment comme celui-là,
21:54mais il a le droit de considérer
21:56que c'est le bon moment.
21:57Il a sûrement ses raisons,
21:58mais incontestablement,
21:59il a montré des qualités
22:00dans la direction des affaires publiques.
22:02Donc, il fait partie des hommes
22:04et des femmes qui peuvent
22:07prétendre à de grandes responsabilités.
22:10Qu'est-ce qu'il a dit,
22:11Édouard Philippe ?
22:12Après le 9 juin, il aurait pu,
22:13s'il estimait nécessaire,
22:14changer de Premier ministre
22:15pour changer de politique.
22:16Ce ne fut pas la décision
22:17du Président de la République.
22:18Les Français ont voulu exprimer
22:19un besoin d'autorité et de liberté.
22:20Le RN a de toute effidence
22:21gagné le premier tour
22:22dans une élection
22:23où les gens sont massivement
22:24allés voter.
22:25Le second tour a montré,
22:26à l'inverse,
22:27qu'il y avait une très large
22:28majorité de Français
22:30Ah, oui, il est 9h22.
22:32Il y aura désormais
22:33une petite sirène
22:34à 9h22, tous les jours.
22:35Moi aussi, ça m'a fait peur.
22:36Oui, mais c'est comme ça.
22:37Je m'étonne.
22:38Parce que c'est comme ça,
22:39parce que nous sommes en retard
22:40tous les jours
22:41avec notre ami Thomas Hill.
22:42Donc, j'ai dit à Marine Lençon
22:43à 9h22, désormais,
22:44vous mettez une sirène.
22:45Donc, vous voyez.
22:46Non, mais là, voilà.
22:47Là, tout le monde s'arrête.
22:48Non, non, non.
22:49Je vous disais peut-être
22:50qu'il y avait un petit peu
22:51d'effort de sirene.
22:52Non, non, non, non, non.
22:53Non, mais c'est comme ça.
22:55C'est pas un peu radical
22:56comme méthode, Pascal ?
22:57Voilà, c'est comme ça.
22:58Tout le monde, c'est à l'heure.
23:00Bonjour Thomas Hill.
23:01Bonjour Pascal.
23:02Merci.
23:03Alors là, franchement.
23:04Efficacité.
23:05Bravo.
23:06On en a parlé hier
23:07avec votre chef.
23:08Tout le lendemain,
23:09en Afrique.
23:10Vous êtes un vrai pro.
23:11Bravo.
23:12Merci, merci.
23:13C'est l'humour qui gagne ici.
23:15Toujours, toujours.
23:16Merci.
23:17Bonne journée.
23:18Bonne émission.
23:19On se retrouve tout à l'heure
23:20à 11h.

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