• il y a 2 semaines

Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce vendredi 6 décembre, il revient sur l'allocution d'Emmanuel Macron de ce jeudi soir.
Retrouvez "L’Heure des Pros" sur : http://www.europe1.fr/emissions/lheure-des-pros

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Transcription
00:00Europe 1 et ses news, 9h, 9h30, l'heure des pros, Pascal Raoult.
00:10Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1.
00:12C'est atteint jusqu'à 9h30 sur ses news, jusqu'à 10h30.
00:16Je ne suis pas responsable et ce n'est pas ma faute.
00:19Voici ce qu'est venu dire Emmanuel Macron aux français hier soir.
00:23C'est un refrain connu.
00:24Les français sont dévots.
00:26Les français ne comprennent rien.
00:28Moi, je suis un génie.
00:30Emmanuel Macron n'est pas responsable de la dette.
00:32Il n'est pas responsable de l'immigration.
00:34Il n'est pas responsable de l'insécurité.
00:37Il n'est pas responsable des gilets jaunes.
00:39En gros, il est président depuis 7 ans, mais il n'est responsable de rien, etc.
00:44Voyez-vous, je pense l'exact contraire.
00:47Un président est responsable de tout.
00:49Il est responsable quand Notre-Dame est rebâtie, en 5 ans, même s'il n'a pas posé la charpente.
00:55Il est responsable des Jeux Olympiques, même s'il n'a pas couru de 100 m.
00:59Et de la même façon, il est responsable de la motion de censure,
01:03même s'il n'était pas au Palais Bourbon mercredi.
01:06Et puis, même s'il ne l'est pas vraiment, il doit dire le contraire.
01:10Ça s'appelle assumer le bon et le moins bon.
01:13C'est ça, un chef.
01:15Emmanuel Macron a dissous l'Assemblée nationale.
01:18Il est le premier responsable de la crise actuelle.
01:22Hier soir, Emmanuel Macron a aussi dit « J'y suis, j'y reste ».
01:25C'est à lui de savoir si l'intérêt de la France part son maintien à l'Élysée jusqu'à la dernière heure du dernier jour.
01:30Je ne doute pas que le président de la République place l'intérêt du pays au-dessus de tout.
01:35Et je suis certain qu'il sera, en ce domaine, prendre la meilleure décision.
01:53C'est pas de sa faute !
01:55C'est pas de sa faute, c'est pas ma faute à moi !
01:58Chana Lusso.
02:00Bonjour.
02:029h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe.
02:13Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:15Journée de consultation pour Emmanuel Macron.
02:17Le président de la République reçoit tout le monde.
02:20Le président de la République reçoit tous les chefs de groupes parlementaires qui pourraient former le nouveau bloc central.
02:26Il commencera avec les dirigeants de son camp ce matin, puis ceux du PS,
02:30avant de finir avec les Républicains cet après-midi.
02:33L'ERN, la France Insoumise et les écologistes n'ont pas reçu d'invitation.
02:37Emmanuel Macron qui assure que son premier ministre sera nommé dans les prochains jours.
02:42En attendant, Bruno Retailleau se dit prêt à continuer et à terminer son travail à Beauvau,
02:47même s'il pose quelques conditions dans le Figaro ce matin.
02:50Il refuse de travailler avec la gauche qui, selon lui, s'est compromise en votant la motion de censure écrite par LFI.
02:57D'ailleurs, pour le ministre de l'Intérieur des missionnaires, tous ceux qui l'ont votée sont des artisans du chaos.
03:03Et dans le reste de l'actualité, la réouverture de Notre-Dame de Paris, c'est demain.
03:08Le pape François, qui ne sera pas présent, je le rappelle, a envoyé un message à l'archevêque de Paris à destination des Français.
03:15Message qui sera lu au début de la célébration demain.
03:18En revanche, le pape sera encore, je vous le rappelle, le 15 décembre prochain.
03:22Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
03:24Merci. Merci beaucoup.
03:26Chana Lusso.
03:34Parole 2.
03:35Mylène Farmer.
03:36Mylène Farmer.
03:38On salue. Alors, avec Mylène Farmer, on aurait pu mettre tout les chaos également.
03:43On aurait pu faire un doublon.
03:45Alizé, t'es un enfant de Mylène Farmer.
03:47Bon, je salue évidemment, et vous l'avez entendu, Eugénie Bastier, Rachel Khan qui est avec nous,
03:52Florian Tardif, Joseph Macescaron, Georges Fenech qui était hier en pleine forme, et Karl-Olive député ensemble.
03:59C'est le bon Georges Fenech.
04:00Mais non, mais hier, c'était un Georges Fenech offensif, homme d'Etat, qui a demandé la démission du président.
04:05Je n'ai rien demandé de lui.
04:06Ne soyez pas... Vous avez demandé, mais vous avez le droit.
04:09L'édit inéluctable, c'est tout.
04:11Rien n'est inéluctable, et le pire n'est jamais décevant, lâchez-le.
04:15Et puis Karl-Olive, qui est député.
04:17Alors, on sourit, mais on ne devrait pas sourire, parce que c'est juste...
04:20Je ne comprends pas pourquoi le président de la République a parlé hier.
04:23Si vous, vous le savez, il faut me le dire.
04:25C'est-à-dire que s'il vient pour nous annoncer un premier ministre, je comprends.
04:30Il est venu pour quoi ?
04:32Il sait en plus qu'il n'est pas forcément le plus populaire, donc ça agace.
04:35Il vient pendant 10 minutes.
04:37Ça va encore prendre des jours, j'imagine, avant que le premier ministre soit nommé.
04:41Pourquoi vous dites ça ?
04:42Parce que c'est toujours comme ça.
04:44Ça ne va pas prendre des jours.
04:45Il a dit quelques jours, donc ce n'est pas demain.
04:47Lundi, il va être un premier ministre.
04:49Oui, je suis d'accord avec vous.
04:51Mais bon, il ne peut pas...
04:52Ça fait des semaines qu'on sait que ce gouvernement va tomber.
04:56Il a mis 50 jours la dernière fois, donc...
05:00En fait, je trouve que c'est désespérant, pour tout vous dire.
05:03Pourquoi il est venu hier ?
05:04Moi, je trouve que c'est ce qu'on a vécu là.
05:05Oui, il est désespérant.
05:06Mais pourquoi il est venu ?
05:07Mais qu'est-ce que vous trouvez ?
05:08Mais il ne vient pas, Pascal.
05:10Pourquoi ?
05:11On aurait dit que le président se plante.
05:14Non, on n'aurait pas dit ça.
05:15On aurait dit que le président attend.
05:17Comme d'habitude.
05:18Et qu'est-ce que vous trouvez désespérant ?
05:20La manière dont l'ensemble des partis politiques se comportent.
05:25Mais pas simplement depuis la dissolution.
05:27Depuis deux ans.
05:28C'est juste pas possible.
05:30Juste une toute petite remarque.
05:32Vous savez que depuis la dissolution,
05:34on a été incapables, comme ici,
05:36de se mettre autour de la table avec l'ensemble des partis politiques.
05:39Incapables.
05:40Ça n'a pas été fait.
05:41Effectivement, quand on dit qu'un parti politique est en dehors de l'arc républicain,
05:45c'est compliqué de travailler avec lui.
05:47Quand on insulte les gens pendant des années,
05:50quand Emmanuel Macron nous explique que c'est ce qu'il y a de pire,
05:53le Rassemblement National,
05:54il ne faut pas venir après pleurer que le pays soit fracturé.
05:57Excusez-moi.
05:58Hier, ce n'est pas anti-républicain une motion de censure.
06:00C'est dans la Constitution.
06:01En quoi une motion de censure est-elle anti-républicaine ?
06:03C'est plus grave que ça.
06:04En quoi ?
06:05Je ne dis pas qu'elle n'est pas du tout.
06:06Vous avez un président de la République qui dit
06:08que c'est une motion de censure anti-républicaine.
06:10C'est juste la Constitution.
06:12Si vous me laissez remplacer une, je vais vous dire deux mots.
06:15Dites deux mots.
06:16Mais en quoi ?
06:17Vous avez un président de la République qui met le feu en permanence.
06:20Il y a des gens qui ont voté une motion de censure.
06:22C'est dans la Constitution.
06:23Il explique que c'est anti-républicain.
06:25Est-ce que je peux remplacer une ?
06:26Non.
06:27Moi, c'est clair.
06:29Déjà, je suis heureux de faire la connaissance de Marc Tosca.
06:32Il nous refait le top 50.
06:34Non, mais moi, ce que je trouve déplorable,
06:37c'est que malgré tout, j'entends ce que vous dites.
06:40Il y a une grande responsabilité des partis politiques.
06:43Il y a une responsabilité d'Emmanuel Macron.
06:46Enfin, c'est le président de la République.
06:48Pascal Praud.
06:49Arrêtez de rejeter la responsabilité des autres.
06:53Commencez par Emmanuel Macron et puis après, vous verrez les autres.
06:56Emmanuel Macron a la responsabilité.
06:57C'est le chef qui est là pour cheffer.
06:58On est bien d'accord.
06:59D'ailleurs, j'ai bien aimé ce matin un maximum d'éditos sur Notre-Dame.
07:03Il dit que c'est formidable,
07:055 ans pour reconstruire Notre-Dame.
07:08On peut quand même reconnaître au président Macron
07:11qu'il est à l'impulsion de cela.
07:13Mais je passe mon temps à le dire.
07:15Je passe mon temps à le dire.
07:185 ans pour construire Notre-Dame,
07:206 mois pour détruire nos institutions.
07:21C'est un record.
07:23Moi, j'ai bien fait de venir ce matin.
07:25Je passe mon temps à dire que Notre-Dame,
07:28c'est le président de la République.
07:30Jurisprudence Notre-Dame.
07:32Il devrait faire avec Notre-Dame,
07:34avec la France ce qu'il a fait avec Notre-Dame.
07:36Je passe mon temps à le dire.
07:37Donc, ce que je vous dis,
07:38c'est qu'aujourd'hui, j'entends tous les donneurs de leçons
07:40et notamment les amis de gauche qui disent
07:43qu'on va trouver le fait de ne pas faire de censure
07:47et on va pouvoir discuter ensemble.
07:49Merci.
07:50Ça fait juste 6 mois qu'on attend cela.
07:53Juste parce que moi aussi, je suis énervé par rapport à ça.
07:56Parce que quand vous êtes sur le terrain,
07:58quand vous passez beaucoup de temps sur le terrain,
08:00quand vous avez été maire,
08:02on s'est rassemblés dans des intérêts qui sont divergents.
08:04Au service de nos villes,
08:06on devrait faire la même chose au service de la France.
08:08Mais chacun est dans son couloir.
08:12Le blocage politique du pays, c'est simple,
08:14c'est la facture du Front républicain.
08:16C'est un artifice politique
08:18qui a mis au banc de la vie politique 11 millions de Français
08:21et on paye aujourd'hui ce résultat.
08:22Parce que vous ne pouvez pas en même temps appeler au compromis et au dialogue
08:25et marginaliser pendant les élections un parti politique
08:28qui est le premier parti politique de France en termes de voix.
08:31Ça ne marche pas.
08:32On ne peut pas dire d'un côté que c'est le diable
08:33et après on va discuter avec le diable,
08:34on va lui demander d'être constructif.
08:35Ça ne marche pas.
08:36C'est ça que vous payez aujourd'hui.
08:39Deuxièmement, la dissolution a été faite
08:42pour apporter de la stabilité au pays
08:44et pour éviter la motion de censure.
08:46Hier, on a eu une motion de censure,
08:47donc le président de la République aurait dû dire
08:49que cette dissolution était une erreur.
08:50On l'aurait peut-être compris,
08:51mais cette dissolution était une erreur.
08:53Une fois qu'on a dit ça, moi, je partage ce que vous dites
08:55et j'ai fait partie de ce...
08:56Vous trouvez que c'est une erreur ?
08:57On voit bien ce qui se passe aujourd'hui.
08:59Donc vous trouvez que c'est une erreur, la dissolution ?
09:01On voit bien ce que dit Madame...
09:03Non, mais vous...
09:04Moi, je fais partie de ce...
09:06C'est indéniable.
09:07Et je l'avais dit à votre micro, Pascal Praud,
09:08où avant la dissolution, le pays, de toute façon, était bloqué.
09:11Il est encore plus bloqué, là.
09:12Si c'était la dissolution, il n'y aurait pas eu d'erreur
09:14si on avait pu avoir un budget, mais on n'a pas eu de budget.
09:20Depuis dix minutes, on réfléchit, c'est bal.
09:23Mais là, on va réfléchir.
09:25Lundi m'a apporté conseil.
09:27J'ai écouté ce que vous avez dit hier soir.
09:30La France, elle a perdu cinq mois.
09:32Entre les deux mois pour trouver un Premier ministre,
09:34les trois mois de palabres qui ont abouti à une motion de censure,
09:37sans aucune réforme,
09:39alors que le pays a besoin d'être mis sur les rails,
09:41moi, ce que je suggère,
09:43c'est lorsque lundi, le Premier ministre sera nommé,
09:45qu'il aille devant les parlementaires.
09:48C'est la démocratie.
09:49Qu'il fasse un discours de politique générale.
09:51Il le fera.
09:52Mais qu'il demande la confiance.
09:54Tout de suite.
09:55Pas perdre encore trois mois
09:56pour savoir s'il y aura une motion de censure ou pas.
09:58Qu'il demande le vote de confiance à la clé
10:01après son discours de politique générale.
10:03Pour avoir la confiance, Florian Tardif ?
10:05Pour avoir la confiance, s'il engage ?
10:08Oui, c'est la majorité.
10:09Il ne l'aura pas.
10:11Il n'y a pas de majorité absolue.
10:13Bien évidemment.
10:14Il n'y a pas de majorité absolue.
10:15Mais là, pourquoi ça prend du temps ?
10:17Pourquoi ça prend du temps ?
10:18Et d'ailleurs, pourquoi c'est une erreur
10:20de la part de Marine Le Pen d'avoir censuré Pascal Sébastien ?
10:23C'est parce que potentiellement,
10:25elle est en train de se mettre à la marge
10:27de tout ce qui va se passer ces prochains jours.
10:30C'est-à-dire qu'elle donne une occasion,
10:32et je le dis depuis plusieurs jours, à Emmanuel Macron
10:34de tenter de récupérer le bloc socialiste.
10:37Si Emmanuel Macron arrive avec un Premier ministre
10:40dont on ne connaît pas le nom,
10:41ça va être compliqué.
10:42Mais le bloc socialiste...
10:43Il y a 70 socialistes, c'est impossible.
10:45Oui, mais sauf qu'il suffit de 40-50 socialistes
10:49pour ne plus avoir à dire...
10:51C'est impossible.
10:52Dans six mois, ces gens-là vont revoter pour les législatives.
10:56Ils doivent tous leur siège à Jean-Luc Mélenchon.
10:59Je suis tout à fait d'accord.
11:00Je suis tout à fait d'accord.
11:01Mais en attendant, pour reprendre votre expression...
11:03Ils ont très certainement à la soupe.
11:05Et pour l'instant, la soupe n'est pas du côté du Nouveau Front Popular.
11:08C'est impossible.
11:09T'es obligé de nommer un...
11:10Écoutez, c'est très simple.
11:11Tu nommes Bruno Retailleau et tout ira bien.
11:13Voilà.
11:15Bruno Retailleau serait un très bon Premier ministre.
11:17C'est très bien.
11:18Oui, mais je pense, Pascal, que ce soit Bruno Retailleau
11:20ou François Baroin ou David Lyssenaar,
11:23l'équation sera la même.
11:25Si, encore une fois, les partis politiques
11:27ne veulent pas discuter entre eux
11:28et non pas les uns à côté des autres,
11:30si le pays n'est pas plus important que les partis,
11:32je vous le dis, on ne s'en sortira pas.
11:34Mais Gabriel Attal, il a savonné la planche de Michel Barnier.
11:38Alors qu'ils sont, a priori, vous le savez comme moi...
11:41Il n'a pas voté de la motion de censure, sauf parce que je me trompe.
11:44Mais tout le monde sait qu'il a savonné la planche.
11:47Et qu'aujourd'hui, il ne veut pas de M. Lecornu.
11:50Vous parlez des partis, vous avez Gabriel Attal
11:52qui dit « je ne veux pas de Lecornu »
11:53parce que Lecornu est trop proche du Président de la République.
11:55Et vous trouvez ça bien ?
11:56Et le Président de la République accepte ça ?
11:58Sébastien Lecornu sera un très bon Premier ministre.
12:00Et le Président de la République accepte ça ?
12:02Le diktat de Gabriel Attal ?
12:03Est-ce que vous en savez ?
12:04Peut-être que lundi sera...
12:05Sébastien Lecornu.
12:06Et on parie ?
12:07Ben oui.
12:08On parie ?
12:09Ben on peut parier.
12:11Comment vous pouvez convaincre alors que votre groupe est divisé ?
12:14Votre groupe est totalement divisé.
12:16Entre une aile gauche majoritaire
12:18et en gros 30% de députés qui sont à droite.
12:20C'est-à-dire que moi je ne fais pas de politique politicienne.
12:22J'essaie d'avoir la porte d'entrée que sont les Français.
12:24Vous ne faites pas de politique politicienne
12:26mais vous devez quand même prendre en compte la réalité.
12:28C'est-à-dire avant de dire que les partis doivent discuter entre eux,
12:30commencez au sein de votre groupe à discuter entre vous.
12:33Je vais vous dire, moi je partage ce que disait Madame tout à l'heure.
12:36J'ai fait partie de ceux qui ont insisté sur le fait
12:38que c'était une erreur politique
12:40de ne pas avoir permis au Rassemblement national
12:43d'être à l'exécutif de l'Assemblée nationale
12:45comme les collègues de la France Insoumise.
12:47Et je pense qu'on paie aussi ça de la part de Madame Lecornu.
12:50Ça pour le coup c'est anti-républicain.
12:51Alors voilà, maintenant j'ai parlé.
12:55Allez-y.
12:56J'ai adoré dans votre édito, cher Pascal,
12:59le fait que vous parliez du 100 mètres.
13:01Parce que vous savez quoi ?
13:02J'étais sportive de haut niveau, j'étais sprinteuse.
13:05Ce mandat est très mal parti.
13:07C'est presque un faux départ.
13:09Les premiers appuis ont été catastrophiques
13:11et nous en payons les conséquences aujourd'hui.
13:13Un mandat de 5 ans, c'est lent.
13:15Si on commence à partir mal,
13:17il y a peu de chances qu'on puisse aboutir à une victoire.
13:21Donc j'aurais peut-être choisi juste une autre chanson
13:24que ce n'est pas de ma faute.
13:25J'aurais choisi « Et maintenant, que vais-je faire ? »
13:28On l'a passé déjà au mois de juin et juillet.
13:31C'est une très bonne chanson pour « Et maintenant, que vais-je faire ? »
13:35Tout est chaos.
13:37Non, je n'ai rien oublié.
13:39J'ai 10 000 chansons.
13:43Ce matin, le PS est en train d'accepter une négociation.
13:49J'ai vu une dépêche à l'AFP.
13:51D'Olivier Faure.
13:53C'est quand même surprenant de sa part.
13:58Par ailleurs, sur le gouvernement qui vient de tomber,
14:02j'aurais gardé Rotaio et Alexandre Potier.
14:05Avoir cette vision-là, une vision claire.
14:08Le pays est à droite, très à droite.
14:11Si vous mettez un gouvernement de gauche,
14:13alors que la gauche pèse 27 % dans le pays,
14:17si vous mettez un Premier ministre de gauche,
14:21c'est à n'y rien comprendre.
14:24Karl Olive, est-ce que vous avez des contacts avec le président de la République ?
14:28Je m'échange de temps à autre avec le président de la République.
14:31Je suis aussi partisan qu'on ait un ministre de droite ou de centre-droite.
14:35Je partage ce que vous dites.
14:37Je pense qu'encore une fois, Bruno Rotaio
14:39pourrait être un très bon Premier ministre, comme Sébastien Lecornu.
14:42Avec l'avantage qu'il connaît bien les armées.
14:44On a quand même une belle armée à gérer dans le futur gouvernement.
14:48Ce que dit Rachel Khan à juste titre,
14:51c'est qu'effectivement, c'est peut-être un faux départ.
14:53Ce qui me fait doucement rigoler,
14:55c'est que vous le dites à juste titre,
14:57c'est que les collègues socialistes aujourd'hui disent
14:59qu'il faut qu'on trouve un accord.
15:00Il serait peut-être temps, les amis.
15:01Ça fait six mois qu'on peut peut-être trouver un accord.
15:04Ces gens-là n'ont pas voulu faire partie du gouvernement.
15:06Et aujourd'hui, ils tirent les marrons du feu.
15:08C'est quand même très fort.
15:10C'est quand même très fort.
15:11Parce qu'il n'y a absolument aucune responsabilité,
15:13encore une fois, à une prise d'entrée et de hauteur par rapport aux Français.
15:16Et pendant ce temps-là, il nous faut une loi d'urgence.
15:18Eugénie Dabastier.
15:20Je n'aime pas cette idée qu'on accuse les députés d'être irresponsables.
15:24Les députés ne font que suivre leurs électeurs.
15:26C'est leurs électeurs qui leur demandent de ne pas faire de compromis.
15:29C'est leurs électeurs qui leur demandent de ne pas...
15:31Les électeurs de Marine Le Pen, ils nous ont demandé la censure.
15:33Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon...
15:34Non, mais je veux dire, on ne peut pas d'un côté disputer
15:36les Français qui seraient eux ouverts à un compromis
15:39et les méchants députés qui, eux, seraient polarisés, vulgaires, violents.
15:43Ils sont le reflet d'une société qui est clivée, qui est bloquée.
15:47Je ne sais pas comment...
15:48Ce qu'on fait, à mon avis, et je suis assez d'accord avec Georges Fenech,
15:52ce qui mettrait les compteurs à zéro, c'est une nouvelle élection présidentielle.
15:56Sinon, le pays est bloqué.
15:57Le pays est bloqué en trois forces.
15:58Trois forces...
15:59Ou la proportionnelle.
16:00Proportionnelle intégrale.
16:01La prochaine décision...
16:02Peut-être que ça ne dépendra pas de Georges Fenech.
16:03Ce qui m'a le plus choqué dans l'allocution d'hier soir,
16:06c'est que le président de la République, c'est vraiment inédit,
16:09a joué sur la corde anti-parlementaire.
16:12C'est-à-dire qu'il a pris les Français à témoin,
16:14avec lui, contre la représentation nationale.
16:17Vous vous rendez compte, comme on l'a lu,
16:19les risques qu'il fait encourir au pays
16:21si vous mobilisez les citoyens, vous appelez les citoyens,
16:24contre leur représentation.
16:25C'est un gros classique.
16:26Il leur a dit...
16:27Il leur a dit...
16:28Voyez ce qu'ils ont fait ?
16:29Georges Fenech, on va l'écouter, justement.
16:30Moi, je comprends pourquoi...
16:32Je n'ai jamais vu un président de la République allumer les braises comme ça.
16:35Je comprends pourquoi le président de la République
16:37préfère l'allocution à l'échange avec un journaliste.
16:41Parce que, évidemment, le problème,
16:43c'est qu'il faut pouvoir dire au président,
16:45lui poser des questions.
16:47Je ne dirais pas jusqu'à dire qu'il se trompe,
16:49mais au moins lui poser des questions.
16:51Parce que quand il dit que c'est anti-républicain une motion de censure,
16:54franchement, tu tombes dans ta chaise.
16:56C'est juste dans la Constitution.
16:57Alors, après, il t'explique que c'est deux forces qui se sont alliées.
17:01Mais c'est le principe de la Constitution.
17:03C'est le principe de la Ve République.
17:05Alors, écoutez le président de la République sur la dissolution hier.
17:11Le 9 juin dernier, je me suis adressé à vous
17:14pour annoncer la dissolution de l'Assemblée nationale.
17:16Cette décision était à mes yeux, en effet, inéluctable.
17:19D'abord, car le vote aux élections européennes
17:21avait donné une large avance au Rassemblement national
17:24et placé les extrêmes en tête.
17:26Ensuite, car de nombreux responsables politiques
17:29annonçaient déjà la censure pour cet automne.
17:31Cependant, je dois bien le reconnaître,
17:33cette décision n'a pas été comprise.
17:35Beaucoup me l'ont reproché,
17:37et je sais, beaucoup continuent de me le reprocher.
17:39C'est un fait, et c'est ma responsabilité.
17:42Cependant, nul ne peut dire qu'en faisant cela,
17:45je ne vous ai pas redonné la parole.
17:47Et je crois que c'était nécessaire.
17:49Chaque mot a un sens.
17:50Moi, ce que je reproche à Emmanuel Macron,
17:52cette décision n'a pas été comprise.
17:54C'est hyper humiliant.
17:56C'est vraiment, vous êtes des cons.
17:58C'est ça que je veux vous dire.
18:00Et on est au cœur de la pensée d'Emmanuel Macron.
18:02Vous êtes des imbéciles.
18:04Vous ne comprenez pas.
18:06Et ça, c'est insupportable.
18:09Parce qu'on l'a très bien compris.
18:11On a tous compris.
18:13On a tous compris pourquoi il a dit sous.
18:15Il a dit sous parce qu'on lui a vendu l'ERN à Matignon.
18:20Et sa stratégie a échoué.
18:22Et il nous prend pour des imbéciles.
18:24Donc, s'il était en face de moi, je lui dirais,
18:27j'ai très bien compris, M. le Président.
18:29J'ai très bien compris.
18:31On vous a vendu ça, et vous vous êtes planté.
18:33Vous vous êtes planté dans votre stratégie.
18:35Enfin, plutôt Gabriel Attal vous a planté.
18:37Ou Gabriel Attal vous a planté.
18:39Je trouve qu'un peu, un tout petit peu...
18:41Vous savez, la chanson de Souchon,
18:43souvent, je le dis, comme on nous parle.
18:45Encore une chanson.
18:46Comme on nous parle.
18:48On nous Claudia Schiffer, on nous Paul Loup-Solidaire.
18:50Comme on en parle.
18:51Mais Pascal...
18:52C'est important.
18:53Moi, j'ai envie qu'on parle gentiment.
18:57Là, c'est sûr.
18:58J'ai envie d'amour.
18:59J'ai envie d'amour.
19:00Andrés.
19:01Je ne pourrais pas dire.
19:02Depuis d'ailleurs, ce n'est pas de l'amour qu'on a ici.
19:04Mais justement, c'est au contraire ça.
19:07On a envie de dire au Président, parlez-nous gentiment.
19:09Mais Pascal, la responsabilité, encore une fois,
19:12et je le dis aussi sur le socle, je partage ce que vous dites,
19:15on a une grande responsabilité par rapport à cela.
19:17Et ça a démarré, justement, avec l'exécutif dont je parlais tout à l'heure
19:20sur le rassemblement national, à l'Assemblée nationale.
19:22Et je pense qu'on paye aussi de cela.
19:24Mais encore une fois, je suis désolé.
19:26Combien de fois j'ai dit aussi,
19:27si Mme Le Pen nous dit que le soleil est jaune,
19:29je ne vais pas lui dire qu'il est vert sous prétexte que je fais partie de la majorité.
19:32Et parfois, on nous la reprochait.
19:33Et ça, c'est vrai que c'est insupportable.
19:35Genre, il faut avancer.
19:36Genre, Fedec.
19:37Je maintiens.
19:38Il n'y a pas quelque chose qui me réjouit
19:40que le compte à rebours a commencé.
19:44Le compte à rebours a commencé.
19:46Par définition, il a commencé le compte à rebours.
19:48Non, non, mais il se terminera avant 2026.
19:50C'est ça que je suis en train de vous dire.
19:51Sauf, à ce que je me trompe,
19:52il peut potentiellement y avoir une législative à l'été prochain.
19:56Je suis d'accord.
19:57Et donc, on peut peut-être simplement se dire,
19:59il reste six gros mois,
20:01mais on ne peut pas trouver des accords de taxes sur l'urgence de la situation.
20:03La France pourrait encore se permettre d'attendre six mois de programmation militaire.
20:06Oui, mais là encore, la parole publique.
20:08Mercredi, Monsieur Barnier nous explique
20:11que si la censure est votée, c'est grave.
20:14Ce sera un drame.
20:15Il se passera ceci.
20:16On sera le chaos.
20:17Et hier, que nous dit le Président ?
20:19Tout va bien.
20:20Tout ira bien.
20:21La continuité de l'État, il n'y a pas de souci.
20:23En 24 heures, vous avez un Premier ministre qui fait peur,
20:27qui arrive et qui va nous dire que l'eau de la Seine va se transformer en sang quasiment.
20:31Et le lendemain, tout va bien.
20:33Donc, arrêtez là aussi.
20:35En fait, c'est insupportable, la parole publique.
20:38Il n'a pas à faire peur comme ça, Monsieur Barnier,
20:41parce que tout le monde sait qu'il ne se passera pas grand-chose dans les jours qui suivent.
20:43D'ailleurs, les marchés n'ont pas vraiment flanché hier.
20:47Moi, j'espère, encore une fois, comme dans la cuisine, vous savez, des pompons-flingueurs.
20:50J'espère qu'on arrivera enfin à mettre tout ce beau monde dans une salle
20:54qui puisse se permettre.
20:55Mais ça n'est pas possible.
20:56Pourquoi ça n'est pas possible ?
20:57C'est ce qu'il faudrait.
20:58Et peut-être que Yael Brune-Pivet, président de l'Assemblée nationale,
21:01peut-être que Gérard Larcher, président du Sénat,
21:03pourraient être, entre guillemets, les médiateurs de cela.
21:06Parce qu'il va falloir trouver une solution sur ce sujet.
21:08Il faut peut-être écouter les 11 millions de gens déjà qui ont voté pour Marine Le Pen.
21:11Et ne pas les insulter en permanence.
21:13Et ne pas parler de front révélé.
21:15Je pense que ce dont le pays a besoin, c'est une véritable alternance.
21:19En même temps, ça suffit.
21:21Les Français en ont marre.
21:22On leur dit de faire des compromis.
21:23On leur dit qu'il faut que droite et gauche s'entendent.
21:25Et ça fait 7 ans que droite et gauche s'entendent au gouvernement.
21:28Et qu'il n'y a pas de ligne claire.
21:29Ce que veulent les Français, c'est un gouvernement soit très à droite,
21:32soit très à gauche.
21:33Ils sont divisés là-dessus.
21:34Et le clivage droite-gauche, il est de retour.
21:36Et je pense que ce dont le pays a besoin, c'est une véritable alternance politique.
21:40Et pas ce centrisme élitaire qui ne fait que faire monter la pression populiste.
21:47Et qui a voté aux législatives ?
21:48Donc là, vous banalisez le choix des Français.
21:50Ils ont voté avec des désistements qui ont faussé le jeu électoral.
21:55Et qui ont brouillé le résultat qu'ils voulaient donner.
21:58Mais il ne faut pas prendre les Français pour des ânes.
22:01Contrairement à d'autres...
22:04Bon, le carillon d'Europe 1.
22:07Et M. Hill est là.
22:09Ah, vous êtes toujours le sourire.
22:13Vous savez ce qu'on pourrait faire le 1er avril ?
22:15Dites, échanger nos places ?
22:16Oui.
22:17Mais ce ne sera pas une blague du coup.
22:19Ça serait pas mal.
22:20Je soumets ça à la grille d'Europe 1.
22:23Ça m'intéresse.
22:24Je ferai culture média.
22:26Je valide.
22:27Voilà, je ferai culture média.
22:28Et là, vos artistes, je leur dirai des trucs, etc.
22:33Et puis vous, vous serez gentil.
22:35Pas sûr qu'ils viennent.
22:39On va peut-être avoir un problème de programmation.
22:41Je crois qu'Europe 1 avait fait ça une année.
22:43Ils avaient interverti tous les...
22:45Et derrière, on fait Thomas Hill et vous, alors ?
22:47Oui, on fait Thomas Hill, bien sûr.
22:49Très bien.
22:50Je prends votre place à CNews aussi.
22:52Attention.
22:53On est pour.
22:54Ça ne va pas être la même limonade.
22:57Marine Lanson, elle vient avec moi à Europe.
22:59J'ai mon mot à dire, Marine.
23:00Bien sûr.
23:01Bien sûr.
23:02Il n'y a ni ça à dire là, ni ça à dire là.
23:04Et bien évidemment, on inverse les salaires aussi.
23:08Comment ?
23:09Bien sûr.
23:10Comment ?
23:11Pour une journée.
23:15Bon, merci.
23:16Bonne journée.

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