La Matinale Été (Émission du 27/07/2024)

CNEWS

Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

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00:00:00Il est bientôt 6h, bonjour à tous, merci d'être avec nous en direct sur CNews dans votre matinal

00:00:05week-end en version été. Autour de cette table Marine Sabourin, vous la connaissez comme d'habitude.

00:00:09Bonjour chère Marine pour l'actualité pour les journaux. À côté de vous, Vendrie de Garpelle,

00:00:15bonjour. Merci d'être avec nous de si bon matin. Journaliste à Valeurs Actuelles, Bernard Cohen à

00:00:19date, bonjour. Merci d'être avec nous également. Président du Cercle de Réflexion, Etienne Marcel.

00:00:23Harold Eman pour l'Actual International, beaucoup d'actus aux Etats-Unis, en Israël également. On

00:00:28en parle avec vous dans les journaux. Et Maxime Legay également, bonjour chère Maxime. Vous étiez

00:00:33à la cérémonie d'ouverture hier, vous allez justement nous parler des Jeux Olympiques en

00:00:37long, en large et en travers dans cette édition. Et justement, magique, historique, inoubliable,

00:00:42magnifique, la cérémonie d'ouverture des JO a ébahi le monde entier hier, 3h30 d'un spectacle

00:00:47époustouflant conclu par l'hymne à l'amour interprété par la diva, évidemment Céline Dion.

00:00:51Les meilleurs moments dans un instant et on en parle autour de cette table. Un samedi compliqué,

00:00:58se présente sur les rails conséquences des attaques sur les réseaux ferroviaires. 2 TGV sur

00:01:033 circuleront sur l'axe Bretagne et Sud-Ouest, 80% sur l'axe Nord. D'importants retards sont

00:01:09également à prévoir. Et puis l'enquête sur la disparition de Lina, est-elle sur le point

00:01:14d'être relancée ? Son profil génétique a été détecté dans un véhicule volé, une avancée

00:01:19majeure qui devrait permettre de localiser l'adolescente selon la Procureur de la République.

00:01:25Et vous étiez très probablement devant votre télévision, si ce n'était pas sur CNews,

00:01:32c'était forcément devant la cérémonie d'ouverture des JO olympiques qui sont donc

00:01:37officiellement lancées. Un spectacle de 4 heures sur 6 km de long, le long de la Seine chère Marine.

00:01:44Oui aucun incident a notifié parmi les artistes présents, Lady Gaga, Ayana Kamara ou encore

00:01:49Céline Dion pour clôturer la cérémonie. Emmanuel Macron a félicité le directeur artistique Thomas

00:01:55Joly sur les réseaux sociaux pour son génie créatif. On l'a fait, dit-il, et on en reparlera

00:02:00dans 100 ans. Retour sur les moments forts de cette soirée avec Célia Gruyère.

00:02:03Une cérémonie d'ouverture spectaculaire pour ces JO de Paris 2024. Sous le ciel

00:02:11pluvieux de Paris, Lady Gaga ouvre la danse en interprétant Zizi Jean-Maire.

00:02:15Puis c'est Ayana Kamara qui a fait son entrée en grande pompe devant l'Académie française,

00:02:24entourée de la garde républicaine.

00:02:26Une autre star de cette cérémonie, c'est Notre-Dame de Paris, mise à l'honneur grâce à ses danseurs.

00:02:35Mais les JO, c'est avant tout le sport et le passage de la flamme olympique. Après un long

00:02:40périple, elle a fini par passer entre les mains de Zine et d'Inzidane, puis dans celle du joueur

00:02:45de tennis Raphaël Nadal. Mais c'est à Marie-Josée Perrec et Teddy Riner qu'est revenu l'honneur

00:02:50d'allumer la vasque olympique. Des flammes qui s'élèvent juste avant le clou du spectacle.

00:02:55Dans une robe scintillante, Céline Dion interprète le célèbre hymne à l'amour d'Edith Piaf depuis

00:03:00le premier étage de la tour Eiffel.

00:03:02Et il avait promis un spectacle unique. Emmanuel Macron a remercié hier soir,

00:03:14après la cérémonie d'ouverture, les équipes mobilisées. Un moment partagé sur le compte

00:03:18officiel de l'Elysée regardée.

00:03:20Bravo aux artistes, aux organisateurs, aux policiers, aux administratifs,

00:03:26à tous les ministères impliqués, aux volontaires, du ministère de l'Intérieur et tous les services,

00:03:32aux cojo, en passant par les artistes. Un immense bravo, on est super fiers,

00:03:37vous avez fait rayonner la France. Bravo !

00:03:39Allez, réaction autour de cette table, Bernard Cohen à date peut-être pour commencer.

00:03:52Écoutez, on s'attendait au pire, d'après ce qu'on avait lu avant et finalement,

00:03:57comme disent certains, c'est globalement positif avec du plus plus parce qu'on a

00:04:01eu quand même des super stars. Moi, c'est ce qui m'a le plus enthousiasmé,

00:04:08avec quelques zones d'ombre quand même, c'est ce côté grande star qui montre que la France

00:04:13existe et qu'elle rayonne et qu'elle peut avoir une voix. Ça, ça m'a plu, un moment un peu

00:04:19d'émotion et je terminerai là-dessus, bien entendu avec la Marseillaise chantée en haut,

00:04:28l'un des plus hauts points de Paris et puis une finée, je crois qu'il faut le dire,

00:04:33la merveilleuse Céline Dion qui a chanté du piaf tout aussi bien que du piaf, si je

00:04:40puis me permettre, en tout cas pour les générations nouvelles, sa voix portée à ce deuxième étage,

00:04:47je crois, de la Tour Eiffel, c'était pour moi l'un des moments les plus émouvants.

00:04:54Faudri de Guerpel ?

00:04:55Moi, je pense que je serais un peu moins enthousiaste que Bernard. Hier soir,

00:05:00la France a montré qu'elle était capable du meilleur comme du pire et je crois qu'hier,

00:05:04elle a montré qu'elle était excellente dans les deux. Je suis un peu scandalisé, moi,

00:05:09d'avoir vu ce tableau sur la Seine, vous savez, j'ai trouvé ça vraiment blasphématoire de voir

00:05:15les disciples représentés par des drag queens et j'ai trouvé ça insultant, j'ai trouvé ça

00:05:20blasphématoire et j'ai eu un peu honte, il faut le dire, qu'en France, finie de l'église,

00:05:26on puisse avoir ce genre de Seine.

00:05:27Vous vous réjouissez en France ?

00:05:30Effectivement, c'est autorisé, mais moi, ça m'a choqué, j'ai trouvé ça insultant et j'espère

00:05:35qu'il y aura une réaction là-dessus parce que je ne vois pas comment est-ce qu'en France,

00:05:40dans un pays où on est fier de ses traditions, on est fier aussi de ce qui fait l'âme de la France,

00:05:45c'est-à-dire l'église et la foi, même si chacun a ses convictions personnelles,

00:05:51évidemment, j'ai trouvé ça vraiment insultant et j'espère qu'il y aura une réaction là-dessus.

00:05:54Alors après, évidemment...

00:05:55Être fier de ses traditions, n'est-ce pas aussi peut-être de savoir s'en détacher aussi,

00:05:58parfois, parfois même d'en rire, peut-être ?

00:06:00Peut-être, mais de le faire au nom d'une idéologie qui est plutôt progressiste.

00:06:04On a bien vu que sur certains tableaux, le but, c'était de montrer une espèce d'ouverture

00:06:09au progressisme et au wauquisme et moi, je suis désolé, je pensais que ça n'a pas eu...

00:06:13Ça ne devrait pas avoir sa place à cette cérémonie d'ouverture des JO.

00:06:17Un point positif quand même ?

00:06:19Un point positif, Céline Dion.

00:06:20Parce que vous vous retenez quand même littéralement 4 minutes sur 4 heures de show exceptionnel.

00:06:25Non, Céline Dion, magnifique.

00:06:27Honnêtement, l'hymne à l'amour d'Edith Piaf, j'ai beaucoup aimé.

00:06:30Marine ?

00:06:31Alors moi justement, j'ai beaucoup aimé ce passé évoqué avec beaucoup de modernité.

00:06:37J'ai trouvé ça fantastique de voir à quel point on a pu mettre en valeur nos performeurs,

00:06:42nos danseurs, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'originalité.

00:06:45Et puis j'ai trouvé aussi que ça parlait aux jeunes, aux moins jeunes, c'était positif.

00:06:49Donc j'ai beaucoup aimé, je devais me coucher tôt d'ailleurs,

00:06:51je n'ai pas pu puisque j'ai regardé presque jusqu'à la fin.

00:06:53Oui forcément, quand on est en matinale, ça pose des petits problèmes.

00:06:56On s'attendait effectivement à 3h, 3h30 de spectacle, ça a duré plus dans les 4 heures.

00:07:01Mais bon, effectivement avec un final absolument grandiose.

00:07:03Maxime Legay, vous étiez sur place, vous avez pris l'eau un petit peu.

00:07:05Oui, on a pris l'eau avec les spectateurs qui avaient du mérite

00:07:09puisqu'ils ont dû aussi attendre pendant plus de 3 heures.

00:07:12Mais il y avait beaucoup, beaucoup d'enthousiasme, vraiment une bonne humeur

00:07:16des spectateurs qui attendaient ce petit moment où leur délégation de leur pays respectif

00:07:22traversait la scène sur ses péniches pour pouvoir les acclamer,

00:07:26brandir des drapeaux.

00:07:27Il y avait vraiment une communion, on était dans l'esprit des Jeux olympiques,

00:07:31malgré la pluie, c'est vrai, mais qui n'a pas gâché la fête pour autant.

00:07:34Autour de vous, c'était des spectateurs plutôt français ou vraiment qui venaient du monde entier ?

00:07:38Bien écoutez, je m'attendais à avoir effectivement beaucoup de Français et de Parisiens,

00:07:42mais à vrai dire, il y avait de tout le monde.

00:07:45Il y avait des Colombiens, il y avait des Belges, des Anglais, des Allemandes,

00:07:48des Argentins, des Israéliens, il y avait vraiment tout le monde.

00:07:52Il y avait tout ce petit monde qui célébrait ensemble, qui acclamait même les pays des autres.

00:07:58Il y avait vraiment une bonne humeur festive et ça faisait plaisir de voir ça sur ces quais de scène parisiens.

00:08:05Et en termes d'accessibilité, d'organisation, parce que tout le monde criait au scandale,

00:08:11avec des grillages qui bloquent tout Paris, etc.

00:08:13Comment ça s'est passé en tant que spectateur pour y accéder ?

00:08:16Je dois dire que ça a été très bien organisé puisqu'il y avait en fait les quais,

00:08:21il y avait un premier filtrage, mais qui était, somme toute, on a attendu peut-être une quinzaine de minutes.

00:08:27Et puis en fait, on descendait sur les quais, on était fouillés deux fois,

00:08:31une première fois et dans un deuxième temps, juste avant d'arriver sur les quais.

00:08:34Et tout s'est passé dans la bonne entente avec les forces de l'ordre qui avaient le sourire aussi.

00:08:40Et honnêtement, ça s'est fait de manière très fluide et c'était assez agréable.

00:08:43Et justement, puisqu'on parle des forces de l'ordre,

00:08:45elles ont été félicitées par le ministre de l'Intérieur après la cérémonie.

00:08:49Oui, 45 000 forces de l'ordre étaient mobilisées.

00:08:51Nous n'avons jamais été aussi fiers de nos forces de l'ordre, de nos agents du ministère de l'Intérieur.

00:08:56Bravo à chacun d'entre eux à publier Gérald Darmanin sur les réseaux sociaux.

00:09:00Oui, c'est vrai, Vendredi de Gargpel, c'est aussi une réussite sur le côté sécurité.

00:09:06C'est vrai que Gérald Darmanin avait mis les moyens, forcément,

00:09:09mais il faut souligner la réussite.

00:09:10Il n'y a pas eu un seul couac, ni dans l'organisation, ni au cours de la cérémonie.

00:09:14Et tant mieux, d'ailleurs, c'était le grand pari sécuritaire

00:09:18qu'on devait prendre lors de cette cérémonie d'ouverture des JO.

00:09:22Il faut remercier ces hommes et ces femmes qui se sont engagés,

00:09:26qui ont été sur le terrain depuis de longues semaines.

00:09:29D'ailleurs, c'est énormément de familles qui ne voient pas leur conjoint, leur conjointe,

00:09:33parce qu'ils sont mobilisés pour que tout se déroule bien.

00:09:36Et Gérald Darmanin a fait quand même preuve hier, on peut le saluer,

00:09:42il était hier, on le voyait, sur la place du Trocadéro,

00:09:47avec ses hommes, en train d'essayer d'organiser tout ça.

00:09:51Et honnêtement, une belle surprise.

00:09:53Et franchement, on salue le courage des forces de l'ordre, évidemment.

00:09:59Benarco, Anadol ?

00:10:00Oui, bien entendu, c'est une réussite pour les forces de l'ordre.

00:10:03Ça a été beaucoup d'abnégation, de disponibilité, d'inquiétude pour elles,

00:10:09compte tenu de ce qu'on avait vécu la veille.

00:10:11Il ne faut pas l'oublier dans la nuit.

00:10:12C'est-à-dire cet attentat, entre guillemets, sur les cinq postes d'aiguillage.

00:10:19Donc ça s'est bien passé.

00:10:20Une ville qui a quand même été mise un peu sous chloroforme,

00:10:23puisque dès le début de la matinée, il était difficile de se déplacer

00:10:29et le soir de rentrée.

00:10:31Mais tant mieux.

00:10:32On est rassurés, nous, Parisiens, que ça se soit bien passé.

00:10:36Seul ombre au tableau, c'est cette pluie.

00:10:37Il faut quand même le reconnaître, qui a un peu gâché la fête.

00:10:41C'est vrai qu'on a vu des artistes, y compris les forces disponibles,

00:10:47je parle des personnels de sécurité, sous cette ombre d'eau,

00:10:50cette bruine qui était quasiment permanente.

00:10:53C'est un peu dommage.

00:10:55Ça a peut-être aussi, à un moment, fait en sorte que certains spectateurs,

00:11:00on me l'a dit, aient pu avoir des difficultés, puisqu'ils n'étaient pas équipés.

00:11:05Mais moi, je dis bravo aux forces de sécurité, aux policiers,

00:11:09aux forces aussi de santé.

00:11:11On a tendance à oublier tous ceux qui étaient mobilisés

00:11:14dans les ambulances aux alentours, les pompiers et puis l'ensemble

00:11:18des personnels de sécurité, y compris privés, qui étaient là

00:11:22pour accorder un petit peu de sérénité dans une journée

00:11:26qui était quand même relativement sombre, puisqu'on n'a pas arrêté

00:11:29de parler hier de ces problèmes SNCF.

00:11:34Maxime Legay, justement, vous qui y étiez, vous avez pris la pluie.

00:11:37Forcément, en tant que spectateur, c'est vrai, on s'est dit dommage.

00:11:40Au final, au fil de la cérémonie, on se disait, ça apporte un certain charme,

00:11:45peut-être aussi à cette cérémonie, voir les gouttes qui tombent

00:11:48sur le piano, etc. Ça peut apporter quelque chose.

00:11:50Est-ce que ça a joué sur l'atmosphère générale, sur le spectacle en lui-même ?

00:11:55Oui, il y avait un côté un peu mystique avec cette flamme,

00:11:57ce feu qui jaillissait sous la pluie.

00:12:00Ça a donné, c'est vrai, un certain charme pour la retransmission télévisuelle,

00:12:05pour les spectateurs qui étaient présents sur les quais.

00:12:08La plupart, moi, où je me trouvais, étaient équipés, avaient prévu le coup

00:12:11avec les cahouèles et les bâches de pluie pour pouvoir...

00:12:14Les parapluies étaient de sortie.

00:12:15Et puis, ceux qui avaient été un peu imprévoyants ou optimistes,

00:12:19vous choisirez, eux, ont gardé le sourire et chantaient sous la pluie,

00:12:26malgré cette pluie qui a pu, à certains égards,

00:12:30je pense plutôt du côté des organisateurs.

00:12:32Il y avait des craintes, mais du côté des spectateurs,

00:12:35tout le monde était plutôt ravi.

00:12:36En tout cas, là où je me trouvais, sur les quais bas.

00:12:40Alors, je vous propose justement d'écouter les réactions

00:12:43de certains de ces spectateurs qui étaient sur place,

00:12:45compilés par Aminata Demphal et nos équipes sur le terrain.

00:12:49Ce vendredi, des milliers de personnes ont pu assister sur place

00:12:53à la cérémonie d'ouverture des Jeux.

00:12:54Et malgré la pluie, tout le monde semble satisfait du spectacle haut en couleur.

00:12:59Certains spectateurs des quais étaient cependant quelque peu déçus.

00:13:03Le cadre est magnifique, mais on ne peut vraiment rien voir.

00:13:04Il y a trop de nœuds, on ne peut pas voir la scène.

00:13:07D'autres, pour les mêmes raisons, ont préféré rentrer

00:13:09avant le début des festivités.

00:13:11Les enfants sont assez tristes.

00:13:14On est arrivés à 16h, ça va, franchement, ça devrait atteindre 20h.

00:13:18Mais on ne voit rien et les enfants...

00:13:20Pour ceux qui ont pu rester, le ressenti est quasiment le même.

00:13:24C'est un sans-faute.

00:13:25C'est un moment magnifique, inoubliable dans une vie.

00:13:30J'ai attendu très longtemps pour voir ça.

00:13:32J'ai passé la meilleure soirée.

00:13:33J'ai vu pour la première fois Agnèque Amoura.

00:13:36Et là, il y a Céline et c'est incroyable.

00:13:39Très, très réussi.

00:13:40Il faut demander aux gars qu'ils soient un peu tranquilles.

00:13:43On est ravis du spectacle, on se tient chaud.

00:13:45Et puis la pluie, la pluie ne nous a pas déchauffé.

00:13:47Tous sont certes rentrés chez eux sous la pluie,

00:13:50mais des étoiles plein les yeux.

00:13:53Allez les bientôt, 6h13 sur CNews, l'essentiel de l'actu avec vous Marine.

00:14:03Les Jeux Olympiques sont officiellement lancés.

00:14:06La cérémonie d'ouverture s'est déroulée hier sans incident.

00:14:09Parmi les artistes présents, Aya Nakamura, Lady Gaga ou encore Céline Dion

00:14:13qui a clôturé la soirée.

00:14:14Et ce sont Marie-Josée Perrec et Teddy Riner

00:14:16qui ont allumé la flamme en tant que derniers relayeurs.

00:14:19La cérémonie d'ouverture observée dans le monde entier

00:14:21et des athlètes suivis aux quatre coins du monde.

00:14:23Regarder la Maison Blanche est illuminée aux couleurs des Etats-Unis.

00:14:26Objectif, soutenir les athlètes américains.

00:14:28Arrivé mercredi à Paris pour les JO.

00:14:31Et puis, bison fûté, voie noire aujourd'hui dans le sens des départs.

00:14:34La circulation est particulièrement difficile dès ce matin

00:14:37et jusque dans la soirée sur les autoroutes A7, A10 et A75.

00:14:41Les axes desservant la côte atlantique et méditerranéenne

00:14:43seront aussi très chargés.

00:14:45La circulation est classée rouge dans le sens des retours.

00:14:49Au total, 205 délégations ont donc défilé hier soir sur la Seine.

00:14:53Un moment inoubliable selon les sportifs.

00:14:55Oui, on en parle avec Maxime Legay.

00:14:57Maxime, sur les réseaux sociaux, les athlètes français ont fait part de leur joie.

00:15:00Oui, tout à fait. Malgré la pluie, on en parlait, qui s'est abattue sur Paris.

00:15:04L'ambiance était à la fête du côté des athlètes qui ont défilé sur des péniches.

00:15:08Une première historique dans le cadre des JO.

00:15:11Alors, atmosphère forcément toute particulière du côté de la délégation française.

00:15:15Regardez l'enthousiasme du judoka Teddy Riner hier soir

00:15:19sur le bateau des athlètes français.

00:15:31À l'avant-garde.

00:15:47L'enthousiasme et l'émotion étaient aussi du côté de Florian Rousseau,

00:15:51triple champion olympique de cyclisme sur piste,

00:15:54qui faisait partie d'un des derniers relayeurs de la flamme olympique hier soir.

00:15:58Écoutez-le.

00:15:59C'était un moment incroyable, inoubliable de retrouver en tout cas

00:16:05le sport français réuni et puis c'est beaucoup de souvenirs.

00:16:08Et puis pour lancer ces Jeux qui vont être extraordinaires pour nos athlètes,

00:16:12c'est à eux maintenant d'écrire les plus belles pages de l'histoire du sport français.

00:16:17Tony m'a appelé samedi soir et il y avait beaucoup de secrets

00:16:20parce que je ne savais que deux noms, notamment dans les derniers relayeurs.

00:16:25Et puis donc quand on s'est retrouvés là pour se changer,

00:16:28pour passer avec la tenue de cérémonie, c'était chouette.

00:16:33C'était des belles surprises tout au long de la soirée.

00:16:36Et Maxime, la cérémonie a visiblement conquis les athlètes étrangers aussi.

00:16:40Oui, en premier lieu, un qui est familier de la terre battue parisienne,

00:16:44porte d'auteuil, je parle évidemment de Raphaël Nadal,

00:16:47qui a été mis à l'honneur hier soir en recevant au pied de la Tour Eiffel

00:16:51la flamme olympique des mains de Zinedine Zidane en personne.

00:16:54S'il vous plaît, ce qui a donné lieu à ce cliché historique.

00:16:57Raphaël Nadal qui a donc tweeté avec sa sobriété qui le caractérise.

00:17:01Merci, Paris, avec un cœur.

00:17:03Et puis, il y avait également la star américaine Lebron James,

00:17:07porte drapeau des Etats-Unis, qui a lui aussi, semble-t-il,

00:17:09été conquis par cette cérémonie unique en son genre.

00:17:13Lui qui a voulu immortaliser sur son compte Instagram la photo de lui

00:17:17portant le drapeau américain avec derrière lui toute la délégation américaine.

00:17:22Voilà des athlètes qui étaient conquis et qui n'ont désormais qu'une hâte.

00:17:25C'est que la compétition et les épreuves commencent.

00:17:27On va y venir dans un tout petit instant.

00:17:29Justement, Maxime, vous qui avez assisté encore une fois à cette cérémonie,

00:17:32quelle délégation était peut-être la plus impressionnante avec une atmosphère très sympa ?

00:17:38On voyait le bateau américain, c'était vraiment fantastique.

00:17:41C'était fantastique, les Américains et les Français aussi.

00:17:43Oui, bien sûr.

00:17:45Mais moi, le spectateur, ce qui était bien, Vincent,

00:17:48c'est qu'on avait sur des barges des délégations un peu différentes.

00:17:52On avait des barges qui étaient complètement pleines et puis des petits bateaux avec 7, 8, 4, 5 athlètes.

00:18:00Et moi, ce que j'ai aimé, c'est cette diversité aussi des délégations avec des poids lourds.

00:18:06Et c'est vrai qu'il y avait beaucoup de joie partout.

00:18:07Ils étaient très mouillés aussi, il faut le reconnaître.

00:18:10Mais beaucoup de joie, beaucoup d'enthousiasme.

00:18:13Ils chantaient, ils portaient leurs couleurs.

00:18:15Ça, c'est aussi ça.

00:18:17Mais j'ai trouvé que dans les grandes délégations, celles qu'on le voyait peut-être le plus,

00:18:21il y avait vraiment beaucoup, beaucoup d'envie, beaucoup de sourire.

00:18:25Ils dansaient et ça a été un moment festif de les voir heureux parce qu'on se disait

00:18:30c'est important de voir des athlètes heureux avant une épreuve.

00:18:33Ça fait des mois, des années qu'ils travaillent en pleine sécurité aussi,

00:18:37parce qu'on avait quand même une inquiétude.

00:18:38Il ne faut pas l'oublier sur cette cérémonie d'ouverture.

00:18:41Et donc moi, j'ai trouvé que les grandes, les petites délégations avaient cette envie.

00:18:46Et ça fait chaud au cœur pour les épreuves qui restent à venir.

00:18:49Non, mais je partage tout à fait.

00:18:50Vous avez raison de souligner l'importance pour ces petites délégations.

00:18:54Je pense au Burkina Faso ou Zimbabwe qui étaient vraiment d'un enthousiasme grandiloquent.

00:19:00Ils essayaient de jouer avec la foule en leur faisant des sourires,

00:19:04en essayant de lancer des holas depuis leur bateau.

00:19:07Donc, c'était une vraie fête.

00:19:08Et pour ces petites nations aussi, c'est un très grand moment.

00:19:12C'est un très grand moment pour tout le monde, bien évidemment.

00:19:14Mais pour ces petites nations, c'est aussi historique et ils étaient à la fête.

00:19:18Et ça se voyait sur leur visage aussi, Vendredi Garpel.

00:19:20Oui, quel plaisir de voir tous ces athlètes venus du monde entier

00:19:24aller jouer ces compétitions pour essayer de ramener le plus de médailles possible dans leur pays.

00:19:28C'est le sport, c'est les valeurs du sport.

00:19:30Et j'espère que les prochaines semaines et les prochains jours vont être tout aussi festifs que la soirée d'hier.

00:19:37Je crois que toutes les délégations sont fières de représenter leur pays, d'être là.

00:19:41Donc, let's go.

00:19:42Et justement, let's go Marine, on soutient nos Bleus aujourd'hui.

00:19:45Oui, en effet, on croise les doigts.

00:19:46Même Vincent, il y aura du tennis aujourd'hui avec Caroline Garcia, Barbara Krakeva et Diane Parry.

00:19:53Il y a aussi du rugby à 7.

00:19:54C'est la demi-finale France-Afrique du Sud à 15h30.

00:19:56La petite finale a d'ailleurs lieu à 19h aujourd'hui.

00:19:58La grande finale à 19h45.

00:20:00En basket, on a l'équipe française masculine qui affronte le Brésil à 17h15.

00:20:04Les footballeurs français qui affrontent la Guinée à 17h15.

00:20:07Et puis l'équipe masculine danoise qui feront face aux Français à 21h.

00:20:11Voilà qui va faire mon programme de la journée, évidemment.

00:20:14Et ce, pour les deux prochaines semaines.

00:20:16Et ensuite, pour les Paralympiques, on a l'occasion d'y revenir.

00:20:19Le reste de l'actualité également marquée, vous le savez, par ces 800 000 Français privés de vacances

00:20:25après plusieurs actes de sabotage sur les lignes SNCF hier.

00:20:29Oui, plusieurs actes de malveillance ont été recensés sur le réseau TGV.

00:20:32Le jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques,

00:20:35de nombreux trains ont été supprimés, retardés.

00:20:38La reprise normale du trafic est prévue pour lundi.

00:20:40Retour sur les faits avec Tancrede Guillotel.

00:20:44Au poste d'aiguillage de Croisilles, sur la ligne à grande vitesse qui desserre le nord de la France,

00:20:49les agents de la SNCF s'affairent à remettre le réseau en état.

00:20:52Plusieurs incendies criminels allumés dans la nuit de jeudi à vendredi

00:20:56ont causé des dégradations sur le système de signalisation.

00:20:59Deux autres postes, sur l'axe TGV atlantique et sur celui vers l'est de la France,

00:21:04sont également touchés.

00:21:05Quand des installations techniques comme ça sont attaquées,

00:21:08on s'en rend compte parce qu'il y a certaines alarmes qui se mettent en œuvre.

00:21:12Elles se sont mises en œuvre.

00:21:14On a décelé très rapidement quel était le problème.

00:21:18Les forces de l'ordre, les pompiers et les équipes techniques de la SNCF

00:21:22sont intervenues sur site.

00:21:23La SNCF a indiqué que des cheminots avaient déjoué un autre acte malveillant

00:21:27à Virginie dans Lyon, sur l'axe sud-est,

00:21:30où des camionnettes abandonnées et des engins incendiaires ont été retrouvés.

00:21:34Une cellule de crise a été mise en place au ministère des Transports

00:21:37et une enquête a été ouverte.

00:21:38J'appelle chacun à la prudence.

00:21:40Ce que l'on sait, ce que l'on constate,

00:21:42c'est que cette opération a été préparée, coordonnée,

00:21:48que des points névralgiques ont été ciblés,

00:21:52ce qui montre une forme de connaissance du réseau pour savoir où frapper.

00:21:58La juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée

00:22:01s'est saisie de l'enquête,

00:22:03qui est menée pour chaque lieu de commission d'effets

00:22:05par les gendarmeries concernées.

00:22:08Vendredi de Garpelle, ça montre qu'on n'est pas à l'abri

00:22:12avec ces Jeux olympiques d'actes malveillants.

00:22:17Évidemment, le but de ces gens, on ne sait pas encore quelle piste c'est.

00:22:20Il y a eu deux pistes, l'ultra-gauche et potentiellement les intégrances étrangères,

00:22:24ou un mix des deux, on ne sait pas encore, donc on reste prudent quand même.

00:22:27À ce stade de l'enquête, on n'en sait rien encore.

00:22:30Il y a des pistes probables, mais aucune confirmation de quoi que ce soit.

00:22:34En tout cas, la volonté des auteurs, c'est de pénaliser les Français qui partent en vacances,

00:22:40d'essayer de pénaliser aussi ces Jeux olympiques.

00:22:43C'est une volonté de bordéliser un peu le pays.

00:22:48Et moi, je trouve ça dommage dans ce moment de fête et de communion.

00:22:52On n'a pas eu de réaction d'Emmanuel Macron sur ce sujet.

00:22:55Je le regrette un peu parce qu'on sait qu'il y a énormément de cheminots

00:23:00qui ont mis les mains dans le cambouis pour essayer de régler la situation.

00:23:04Il y a énormément de Français qui ont été bloqués, près de 800 000.

00:23:07Donc, on aurait aimé quand même une réaction de la part d'Emmanuel Macron.

00:23:10– Bernard Cohen à la table.

00:23:11– Oui, la situation hier a été extrêmement difficile,

00:23:14difficile pour celles et ceux qui devaient se rendre en vacances,

00:23:17celles et ceux qui devaient rentrer, les familles monoparentales, des enfants seuls.

00:23:21Il y avait beaucoup d'enfants qui voyagent seuls, je vous le rappelle.

00:23:24Les personnes en situation de handicap, y compris dans les grandes villes comme Paris

00:23:28et dans la région de France, ceux qui devaient quitter le travail assez tôt,

00:23:32puisque Paris et la région étaient en partie sécurisées.

00:23:36Il fallait partir assez tôt pour pouvoir regagner chez soi.

00:23:40On peut dire quand même que ceux qui ont voulu réussir ce coup d'éclat l'ont réussi

00:23:45parce qu'ils nous ont quand même mis en avant la capacité de bloquer

00:23:50cinq zones d'aiguillage dans toute la France, la partie nord de la France.

00:23:55Et ça a effectivement conduit à beaucoup de désagréments,

00:23:58de difficultés pour les voyageurs, pour la SNCF, pour les personnels.

00:24:03Ça prouve néanmoins qu'effectivement, il y a un risque d'intervention au-delà des zones sécurisées.

00:24:10Donatien Gour, vous êtes avec Jean-Laurent Constantini devant la gare Montparnasse.

00:24:13Quelle est la situation ce matin ?

00:24:17Alors oui, Vincent, nous sommes devant la gare Montparnasse où il pleut énormément.

00:24:22Les voyageurs commencent à arriver peu à peu.

00:24:25Donc la situation semble s'améliorer.

00:24:29Mais la circulation des trains reste encore très perturbée

00:24:32puisque seulement deux TGV sur trois vont circuler sur la ligne Bretagne et la ligne sud-ouest.

00:24:41Mais certains trains sont déjà affichés, supprimés,

00:24:45comme le premier train de 6h05 pour Bordeaux.

00:24:49Et on peut comptabiliser encore des retards qui peuvent aller jusqu'à deux heures de retard.

00:24:54Mais de son côté, la SNCF, elle, appelle les voyageurs à reporter leur voyage.

00:25:02Donatien Gour avec Jean-Laurent Constantini.

00:25:03Merci à tous les deux.

00:25:04Allez bien vous mettre à l'abri, évidemment.

00:25:06Un bon café pour se réchauffer.

00:25:08Nouveau rebondissement, je vous le disais, dans l'affaire Lina, disparue en Alsace en septembre dernier.

00:25:13L'ADN de l'adolescente de 15 ans a été détecté dans un véhicule volé.

00:25:17Oui, il se trouvait à proximité du lieu de la disparition de la jeune fille.

00:25:20Pour rappel, le 23 septembre dernier, l'adolescente avait quitté son domicile pour se rendre à la gare à trois kilomètres de là.

00:25:27Elle devait prendre un train, mais n'est jamais arrivée à destination.

00:25:30Le rappel des faits avec Noémie Schultz.

00:25:33C'était le 23 septembre dernier.

00:25:35Lina, 15 ans, quitte son domicile et se rend à la gare de Saint-Blaise-la-Roche.

00:25:39Trois kilomètres qu'elle décide de faire à pied.

00:25:42C'est à Strasbourg qu'elle devait se rendre pour rejoindre son petit copain.

00:25:46C'est lui qui alerte la mère de la jeune fille en ne la voyant pas arriver.

00:25:49Seules quelques personnes ont vu Lina avant de disparaître.

00:25:52Parmi eux, l'ancien maire du village.

00:25:54Alors qu'il était au volant de sa voiture, il croise sur le chemin de la gare.

00:25:57La jeune fille entre 11h15 et 11h30.

00:26:00Le téléphone de Lina, lui, cesse d'émettre à 11h22.

00:26:04Depuis, Lina n'a plus jamais donné de signe de vie.

00:26:07Malgré de nombreuses battues et la solidarité des habitants pour retrouver la jeune fille,

00:26:11elle ne laisse aucune trace, aucun indice.

00:26:13Près d'un an après, le mystère reste entier.

00:26:16Mais cette histoire pourrait être chamboulée.

00:26:18Hier, le procureur de la République de Strasbourg indique dans un communiqué une découverte majeure.

00:26:23Le profil génétique de l'adolescente a été retrouvé dans un véhicule volé.

00:26:27Un nouvel espoir qui pourrait permettre d'enfin retrouver la petite Lina.

00:26:32On part aux Etats-Unis où Kamala Harris resserre son écart avec Donald Trump dans les sondages.

00:26:38Le couple Obama a apporté hier son soutien crucial à Kamala Harris

00:26:42qui cherche aujourd'hui un vice-président.

00:26:44Les rumeurs annoncent un nom, celui de l'astronaute Mark Kelly Harold.

00:26:49Oui, alors l'écart est de moins de 3%.

00:26:52Et selon le Wall Street Journal, qui est un journal plutôt conservateur quand même,

00:26:56ils seraient au coude à coude.

00:26:59Donc voilà, c'est une campagne très, très serrée.

00:27:03Et elle bénéficie bien sûr de l'effet nouveauté.

00:27:06Dès que vous changez de manière aussi dramatique de candidat,

00:27:11ça fait un effet d'attraction énorme.

00:27:14Donc l'homme qui serait pressenti pour être son colissier, il est là, Mark Kelly.

00:27:19Alors c'est un sénateur de l'Arizona.

00:27:23C'est un ancien, un astronaute, aussi un aviateur de l'aéronavale américaine

00:27:28qui a eu des missions de combat.

00:27:31Et il est l'époux d'une représentante de l'Arizona, Gabby Giffords,

00:27:38qui, il y a 14 ans, a pris une balle dans la tête lors d'un meeting banal de politique.

00:27:46Des démocrates, tous les deux, bien sûr.

00:27:48Et plusieurs personnes autour d'elle ont été tuées.

00:27:51Et donc il est un militant du contrôle de la vente libre des armes,

00:27:56enfin une régulation, ce que côté républicain, on dénonce.

00:28:01Alors Harold, quels sont aujourd'hui les angles d'attaque de Donald Trump contre Kamala Harris ?

00:28:05Oui, alors c'est assez drôle parce qu'il essaie de la caractériser comme une antisémite, une clocharde.

00:28:17Il ne peut plus attaquer son âge comme il le faisait avec Joe Biden, pour le coup.

00:28:20Ça, c'est parti, oui.

00:28:23Et il dit qu'elle a été la grande fondée de pouvoir, la pro-consul de Biden pour les frontières avec le Mexique

00:28:34et qu'elle a complètement échoué et donc qu'elle s'est cachée.

00:28:38Et bon, le côté antisémite est assez folklorique puisque son mari est juif, Emhoff,

00:28:47et est un sioniste et libéral, progressiste, mais complètement identifié à Israël, et elle aussi.

00:28:55Donc voilà, il a pas mal d'explications à faire pour nous convaincre de cette accusation,

00:29:01disant qu'elle a séché l'intervention de Netanyahou au Congrès, où elle aurait dû être là, par antisémitisme.

00:29:09Ce qui reste à prouver, évidemment.

00:29:11Merci cher Harold, je vous garde autour de cette table, vous tous.

00:29:14D'ailleurs, vous également devant votre télé, on revient dans une poignée de secondes.

00:29:18À tout de suite.

00:29:24Allez, il est 6h30 sur CNews.

00:29:26Merci beaucoup d'être avec nous dans votre matinal week-end.

00:29:28Nous sommes toujours avec Marine Sabourin, Vendrie de Guerpel, Bernard Cohenada, Darold Imane et Maxime Legay à la une de l'actualité.

00:29:34Beaucoup de questions autour de l'attaque massive sur le réseau ferroviaire français hier.

00:29:39De grosses difficultés sont toujours à prévoir aujourd'hui.

00:29:41Que s'est-il passé exactement ?

00:29:43Qui est derrière cet acte de malveillance ?

00:29:45Les dernières informations dans ce journal, notamment avec vous, Claude Moniquet, spécialiste terrorisme et renseignements.

00:29:50À tout de suite.

00:29:52Inoubliable, meilleure cérémonie de l'histoire, originale, kitsch.

00:29:56Compensez les journaux du monde entier de la cérémonie d'ouverture des JO hier.

00:30:00Les adjectifs ne manquent pas.

00:30:01Revue de presse dans un instant avec vous, Maxime Legay.

00:30:06Et puis, va-t-on enfin vers un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ?

00:30:10Des discussions en vue d'une trêve sont prévues demain à Rome.

00:30:13Les délégations égyptiennes, américaines, qataris et israéliennes sont attendues donc demain en Italie.

00:30:19Le trafic des trains SNCF, toujours perturbé aujourd'hui en plein week-end de chasse c'est croisé.

00:30:26Deux TGV sur trois circulent sur l'axe Bretagne et Sud-Ouest.

00:30:3080% des TGV sont assurés sur l'axe Nord.

00:30:33Oui, le tout à prévoir avec beaucoup de retard, au moins une heure voire deux.

00:30:37Le groupe a tout de même annoncé hier une amélioration de circulation grâce à la mobilisation exceptionnelle de dizaines de cheminots.

00:30:43Il répare un par un les câbles de fibre sectionnés par des individus dont le profil et les motivations restent à ce jour inconnus.

00:30:50Alors justement, Claude Moniquet, bonjour. Merci beaucoup d'être avec nous à distance, évidemment.

00:30:55Ravi de vous retrouver.

00:30:56Quelles informations ? Y a-t-il des dernières informations sur ces actes malveillants, ces attaques qui ont eu lieu hier ?

00:31:04En fait, on n'a pas plus d'informations ce matin.

00:31:06Il est quand même très tôt qu'on en avait hier en fin de journée.

00:31:12Ce qu'on sait, c'est que le modus opérationnel de ces attaques est quand même remarquablement précis,

00:31:21puisqu'on a eu des incendies criminels à l'Ouest, au Nord et à l'Est de Paris,

00:31:29et un quatrième qui a été empêché au Sud-Est.

00:31:32S'il avait réussi, en fait, Paris était dans une bulle, était totalement coupée de tout trafic ferroviaire et toute la France était paralysée.

00:31:41Donc, c'est un travail qui paraît assez artisanal dans la manière dont il a été réalisé.

00:31:45Des incendies, c'est facile, mais qui a nécessité une grande préparation et une technicité et un plan d'ampleur pour ces concepteurs.

00:31:55Cela remet-il en question la sécurité, la sécurisation des voies ferroviaires en France, du trafic ferroviaire ?

00:32:03Honnêtement, non, c'est une question qu'on peut poser à n'importe quel moment quand il y a une attaque,

00:32:08qu'elle soit criminelle, qu'elle soit terroriste ou qu'elle soit d'une nature encore indéterminée comme celle d'hier.

00:32:14On ne peut pas mettre des policiers partout, on ne peut pas mettre des gendarmes, des militaires partout,

00:32:22on ne peut pas mettre tous les 10 mètres de voies ferrées.

00:32:25Cela étant, si effectivement la piste qui est évoquée depuis hier,

00:32:30mais qui n'est pas encore certaine, celle d'un attentat ou d'une attaque venant de l'ultra-gauche,

00:32:36si elle se confirme, là ce serait plus gênant parce que pour que des gens qui sont des militants du milieu,

00:32:42qui sont quand même très connus et très surveillés pour les services,

00:32:44aient pu préparer ce type d'attaque qui nécessitait coordination, intervention de 4 équipes différentes,

00:32:51qui ont donc communiqué, etc. sans être repérés, là ce serait inquiétant.

00:32:56Mais c'est une piste parmi d'autres, il y en a d'autres, il y a celle de la gérance étrangère par exemple,

00:33:02donc on est pour le moment au tout début de l'enquête, il est un peu tôt pour tirer des conclusions pour le moment.

00:33:08J'allais y venir justement Claude Moniquet, ces attaques, on le sait, ont été coordonnées,

00:33:13une d'entre elles a été déjouée, c'est assez surprenant parce qu'on imagine forcément

00:33:18que les personnes qui ont participé à ces attaques ont utilisé téléphone portable et ou réseaux sociaux

00:33:24pour communiquer entre elles et planifier ces attaques.

00:33:27Est-ce que c'est surprenant, étonnant selon vous, que ces attaques n'aient pas pu être déjouées à temps justement ?

00:33:35Alors ça dépend, si on est effectivement en face d'une attaque endogène,

00:33:39d'une attaque venant du milieu extrémiste français et commise sans aide extérieure,

00:33:44oui là je dirais que c'est étonnant et il y aura quand même des questions à poser, des comptes à rendre,

00:33:50d'autant plus que quand même 150% de l'attention des services de renseignement

00:33:58était portée sur cette période qui s'est ouverte hier des Jeux Olympiques,

00:34:02on savait que les menaces étaient énormes et ces attaques sont évidemment liées à l'ouverture des Jeux Olympiques.

00:34:08Maintenant si on est en face d'une attaque qui vient de l'extérieur,

00:34:12qui a été conçue dans un pays étranger et évidemment on a tendance un peu à tourner les yeux dans ce cas vers la Russie,

00:34:18mais ça reste une hypothèse parmi d'autres, là c'est différent.

00:34:21Si les repérages ont été faits fortement en amont il y a plusieurs mois

00:34:27et que des équipes d'exécutants qu'on ne pourra pas relier de toute façon aux commanditaires,

00:34:33si cette hypothèse devait se vérifier, ont été dépêchées pour commettre l'action depuis l'extérieur,

00:34:39là on peut envisager effectivement que tout cela ait été échappé à la surveillance.

00:34:46Vous parlez des services de renseignement,

00:34:48effectivement les services de renseignement français sont bien évidemment à pied d'œuvre

00:34:52pour la sécurisation des Jeux Olympiques,

00:34:53mais il n'y a pas que les services de renseignement français qui sont à pied d'œuvre, me semble-t-il ?

00:34:58Non, il n'y a pas que les services français qui sont à pied d'œuvre,

00:35:01on voit 1800 policiers étrangers dans les rues de Paris, c'est très frappant,

00:35:07mais on a aussi, et ça ça ne se voit pas évidemment, une coopération et des échanges quotidiens,

00:35:12voire pluriquotidiens avec des services de renseignement de différents pays,

00:35:16d'abord bien sûr les pays de la périphérie immédiate,

00:35:19la Belgique, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, le Royaume-Uni et d'autres pays de l'Union européenne,

00:35:25mais aussi certains plus lointains, comme bien entendu les États-Unis,

00:35:29certains pays du Moyen-Orient,

00:35:31et tout ce flot de renseignements vient s'additionner à tout le renseignement

00:35:38qui peut être acquis sur le territoire français de manière à nourrir l'analyse

00:35:43et à nourrir l'anticipation par les services de renseignement

00:35:46et puis la transmission aux services qui sont plus actifs sur le terrain.

00:35:50Donc c'est un travail énorme et effectivement qui ne mobilise pas que les services français.

00:35:55Claude Moniquet, merci à vous, on vous retrouvera un petit peu plus tard dans notre matinale,

00:35:59week-end, Bernard Cohen à date, ça vous inquiète ce genre d'actes malveillants, d'incidents, d'attaques ?

00:36:06Bien entendu, ça nous inquiète, regarder les conséquences sur 800 000 voyageurs,

00:36:1280 000 enfants, l'avis économique qui est un peu pénalisé,

00:36:17y compris pour ceux qui ne peuvent pas se rendre dans un hôtel,

00:36:20ceux qui n'auront pas reçu tout simplement les capacités de pouvoir se déplacer, de louer des véhicules.

00:36:28Il y a une influence sur l'économie,

00:36:30il y a bientôt une angoisse pour les populations qui sont dans l'environnement de ce site,

00:36:34et ça a été bien dit, on n'est pas dans une bulle.

00:36:37Ce type d'événement, je parle des Jeux olympiques,

00:36:41et sur la surveillance de plusieurs polices internationales,

00:36:46avec des services de renseignement, ça a été dit par de nombreux pays,

00:36:49mais on voit bien que ça n'empêche pas qu'un événement comme ça,

00:36:52une action d'activistes d'où qu'ils viennent, puisse être organisée,

00:36:56et cela, on ne l'organise pas la veille pour le lendemain, le jour J à l'heure H.

00:37:01C'est arrivé hier soir, avant-hier soir, dans la nuit,

00:37:05à un moment effectivement qui a pu pénaliser la cérémonie d'ouverture.

00:37:09On voulait faire pire, c'est-à-dire complètement neutraliser les voies de chemin de fer,

00:37:14et donc les accès ou les sorties de la métropole.

00:37:19C'est une opération qui a été, selon moi, préparée depuis de nombreux mois, avec des moyens.

00:37:25C'est vrai que mettre le feu quelque part, c'est assez facile,

00:37:27le mettre au feu à cet endroit-là, avec des moyens de ne pas se faire prendre,

00:37:33et avoir, comment dirais-je, cette intelligence-là, ça met du temps et des moyens.

00:37:39Justement, ça a posé aussi la question de la potentielle fuite d'informations.

00:37:43Il va falloir regarder si, comme elle a été préparée, coordonnée et ciblée en réalité,

00:37:52il va falloir regarder comment est-ce qu'ils ont été informés,

00:37:54est-ce que c'est des informations qui ont été publiques, peut-être.

00:37:56Il y avait un intervenant hier sur votre chaîne qui disait que c'était assez simple

00:38:01d'avoir tout le réseau ferroviaire.

00:38:03Il va falloir savoir s'il y a des fuites internes à la CNCF ou si c'est public.

00:38:08Et puis, prudence, de toute façon, on va avoir des informations dans les prochaines heures.

00:38:12L'enquête est ouverte, on va avoir les résultats ADN de la plaque aussi

00:38:17d'immatriculation de la cabinette qui a été retrouvée.

00:38:20Donc prudence, on verra bien, on retrouvera les auteurs.

00:38:23Et puis évidemment, il faut des sanctions qui soient exemplaires,

00:38:26parce qu'évidemment, on a pénalisé énormément de Français

00:38:30qui devaient partir en vacances, et c'est bien dommage.

00:38:33Pendant ce temps, les cheminots, évidemment, sont à pied d'œuvre

00:38:35pour réparer au plus vite les lignes.

00:38:37Oui, car plusieurs postes d'aiguillage ont été ciblés à Croisilles,

00:38:40dans le Pâle-de-Calais, Pagny-sur-Moselle en Meurthe-et-Moselle

00:38:43ou encore Courtalin dans l'Eure-et-Loire,

00:38:45où nous allons tout de suite rejoindre nos envoyés spéciaux,

00:38:47Marie-Victoire Diodonné et Olivier Gangloff.

00:38:49Bonjour à tous les deux.

00:38:50Marie-Victoire, les agents de la CNCF s'activent pour réparer les voies

00:38:53entre Chartres et Le Mans.

00:38:55Dites-nous, quelle est la suite du programme ?

00:39:00Oui, exactement.

00:39:00Alors, le jour se lève ici à Courtalin et la suite de la journée

00:39:04risque d'être très dense.

00:39:05Les agents techniques de la CNCF ont travaillé toute la nuit

00:39:09ici dans les temps de banche que vous pouvez voir

00:39:12et ils doivent encore réparer un à un les câbles qui ont été brûlés.

00:39:16Alors, les télécommunications ont été rétablies hier.

00:39:19Un objectif ce matin, désormais, avancer la réparation de la signalisation

00:39:24gravement endommagée par l'attaque.

00:39:26Les individus sont entrés par effraction en sectionnant la grille

00:39:30qui est derrière moi.

00:39:31Des prélèvements ont donc été envoyés en urgence par la gendarmerie

00:39:35pour être analysés et l'enquête avance.

00:39:37Autant plus que ce poste, Marie-Victor, à Courtalin,

00:39:40est très important pour le réseau ?

00:39:45Exactement.

00:39:46Ici passent habituellement près d'une soixantaine de trains par jour.

00:39:49Courtalin est un poste de débrouillage particulièrement stratégique

00:39:53et particulièrement impactant.

00:39:55C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a été visé par les malfaiteurs.

00:39:59Nous sommes en fait à la bissurcation entre deux axes TGV,

00:40:03Paris-Rennes et Paris-Bordeaux.

00:40:05Concernant le calendrier des réparations,

00:40:07nous risquons d'en savoir plus en milieu d'après-midi

00:40:10puisque un point presse va être tenu par la SNCF à 10h30.

00:40:15Marie-Victor, Dieu donné, avec Olivier Gangloff,

00:40:17merci à tous les deux en direct de Courtalin,

00:40:20sous la pluie, comme hier soir,

00:40:21avec la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.

00:40:23Justement, on y vient.

00:40:25On découvrira dans quelques heures désormais

00:40:26le nombre de téléspectateurs qui étaient devant leur écran hier.

00:40:29En tout cas, hier, plus de 320 000 personnes étaient réunies dans la capitale

00:40:32pour admirer les 3000 danseurs et performeurs.

00:40:35Ils parlent d'un spectacle historique.

00:40:37Écoutez.

00:40:39C'est un moment magnifique, inoubliable dans une vie.

00:40:44J'ai attendu très longtemps pour voir ça.

00:40:46Je pense que c'était un honneur de pouvoir être sur les quais quand même.

00:40:49C'est une belle ambiance et malgré la pluie,

00:40:51on arrive quand même à s'amuser, donc c'est bien.

00:40:53Franchement, dans l'ensemble, c'était excellent.

00:40:55C'était excellent, on ne regrette pas d'être présent.

00:40:57Je suis en plus depuis peu sur Paris,

00:40:58donc je profite du moment et c'est génial.

00:41:01Très, très réussi.

00:41:02Il faut demander aux gars qu'ils soient un peu tranquilles.

00:41:04On arrive à prendre du plaisir quand même.

00:41:05On est ravis du spectacle, on se tient chaud et puis la pluie,

00:41:08la pluie ne nous a pas déchauffé.

00:41:09J'ai passé la meilleure soirée, j'ai vu pour la première fois Agnès Camoura.

00:41:12C'est incroyable.

00:41:13La pluie, je m'en fiche un peu vu que j'ai passé un incroyable moment.

00:41:19Au moins quatre téléspectateurs autour de cette table.

00:41:22Maxime Legay, lui, y était, donc forcément, voilà.

00:41:24Et puis Harold Imane était en train de lire un livre, probablement.

00:41:28Je me suis coché le bonnet.

00:41:29Mais vous avez bien raison.

00:41:30Résultat, nous, on est très fatigués aujourd'hui,

00:41:33mais on est toujours là, évidemment, pour vous dans la matinale.

00:41:35En tout cas, cette cérémonie a évidemment été scrutée dans les quatre coins du monde.

00:41:39On en parle avec vous, justement.

00:41:40Maxime Legay, qu'en ont pensé nos voisins étrangers?

00:41:43Bien, cette cérémonie, elle a impressionné la planète entière.

00:41:48En tout cas, elle a été célébrée quasi unanimement par les médias étrangers,

00:41:52à commencer par nos amis britanniques qui savent ce que c'est

00:41:54d'organiser une cérémonie d'ouverture et qui était haute en 2012 à Londres.

00:41:59Voilà ce que titrait le Télégraphe.

00:42:02Les Jeux Olympiques de Paris sortent de l'ombre avec une cérémonie

00:42:06d'ouverture unique.

00:42:07En Espagne, la presse, elle, se montre encore plus dithyrambique.

00:42:11Le quotidien Marca évoque tout simplement la meilleure cérémonie

00:42:15de l'histoire des Jeux Olympiques.

00:42:17Rien que ça. Et du côté de l'Italie...

00:42:19Vous auriez pu le dire en espagnol, Maxime.

00:42:21Oui, j'aurais pu le dire en espagnol, mais je crains hélas que mon espagnol

00:42:24ne soit pas à la hauteur, donc je vais rester en français.

00:42:28En Italie aussi, on a été sublimé par cette cérémonie.

00:42:31On salue une super production colossale.

00:42:34Nos amis italiens qui sont un peu chauvins, puisqu'ils ont estimé

00:42:36que le meilleur bateau, le bateau le plus sympathique, c'était le bateau italien.

00:42:40Ça, je laisse la libre.

00:42:41Ils ont mis l'ambiance, c'est vrai.

00:42:42Ils ont mis l'ambiance, c'est vrai.

00:42:43Mais je crois que le bateau français était tout aussi spectaculaire.

00:42:48Et puis aux Etats-Unis, Maxime, ils ont visionné avec attention la cérémonie.

00:42:53Oui, parce que les Américains ne pouvaient s'empêcher de penser à 2028.

00:42:57C'est Los Angeles qui va accueillir les prochains Jeux olympiques.

00:43:00La presse américaine qui a trouvé que les Français avaient mis la barre très haut.

00:43:04Il sera difficile de faire mieux.

00:43:06Voilà ce que titre le Washington Post.

00:43:09Les cérémonies olympiques sur la scène étaient un exploit audacieux.

00:43:13Paris a réussi l'atterrissage et le Washington Post,

00:43:17qui poursuit un peu plus loin dans son article en disant

00:43:20Paris a démontré qu'une réflexion audacieuse pouvait redonner de l'éclat

00:43:24à un événement mondial dont la popularité s'était effondrée.

00:43:27Et puis, enfin, je crois que c'est nos amis belges qui ont peut être le mieux

00:43:31à résumer cette cérémonie avec cette une du soir.

00:43:34Tout en sobriété, Paris est magique.

00:43:37Ça y est, ils n'ont plus le seum, nos voisins belges.

00:43:40Merci beaucoup, Maxime.

00:43:41Maxime, effectivement, Los Angeles qui accueillera les Jeux olympiques.

00:43:46Les prochains Jeux olympiques, on s'attend à quelque chose de grandiose.

00:43:50Évidemment, les Américains n'aiment pas être battus de toute façon.

00:43:52Donc, ils vont essayer de faire deux fois plus, deux fois mieux.

00:43:54Ça va être compliqué.

00:43:56L'actu, l'essentiel avec vous, Marine.

00:44:01Le trafic des trains SNCF reste perturbé.

00:44:04Deux TGV sur trois circulent sur l'axe Bretagne et Sud-Ouest,

00:44:0780% sur l'axe Nord, le tout avec des retards de une à deux heures.

00:44:11Nouveau rebondissement dans l'affaire Lina, disparue en septembre dernier en Alsace.

00:44:15Son ADN a été détecté dans un véhicule volé, annonce faite par la procureure

00:44:19de Strasbourg, qui annonce une avancée majeure dans le dossier.

00:44:22Et puis, aux Etats-Unis, un méga-feu ravage une partie de la Californie.

00:44:25Environ 4000 personnes ont été forcées d'évacuer.

00:44:281700 pompiers sont mobilisés sur place.

00:44:33Allez, on termine ce chapitre sur les Jeux olympiques avec le programme.

00:44:36On soutient nos Bleus, évidemment, aujourd'hui, avec notamment le tennis.

00:44:40On va voir cela à l'écran.

00:44:41Caroline Garcia, évidemment, qui sera sur les cours de Roland-Garros,

00:44:45Porte d'Auteuil, Barbara Graqueva et Diane Parry.

00:44:47Il y aura également du rugby à 7, Marine.

00:44:49Oui, c'est la demi-finale France-Afrique du Sud à 15h30.

00:44:52La petite finale a lieu à 19h.

00:44:53La grande finale à 19h45.

00:44:56Et puis, il y aura du basket.

00:44:57L'équipe française masculine affronte le Brésil à 17h15.

00:45:01Les footballeurs français affronteront la Guinée à 21h.

00:45:04Et puis, l'équipe masculine danoise qui fera face à la France à 21h.

00:45:08Vous avez des billets ? Vous avez pris vos billets, Bernard Komanadal ?

00:45:11Je n'ai pas pris de billet, mais une entreprise m'a proposé de participer,

00:45:15qui est sponsorée aux Paralympiques, avec beaucoup d'enthousiasme.

00:45:20Vendredi Garpelle ?

00:45:20Non, je n'ai pas eu de billet, pour la simple et bonne raison

00:45:23que c'est assez cher quand même d'aller voir ces Jeux.

00:45:26Je crois que les places étaient entre 200 et 600 euros,

00:45:29je crois, pour voir certaines places.

00:45:30Ça dépendait, mais je serais bien allé voir le rugby à 7.

00:45:33En l'occurrence, il reste beaucoup de places, beaucoup moins cher aussi.

00:45:35C'est vrai, c'est quand même globalement accessible.

00:45:38Effectivement, si on veut les places avec le dîner, avec les cocktails en plus,

00:45:42on est dans les 600-700 euros, forcément, tout de suite.

00:45:45Mais les places de base, catégorie B, C, on peut avoir des places pour 80 euros.

00:45:49Oui, j'ai pu voir les matchs de poule de rugby à 7 pour 25 euros.

00:45:53Et honnêtement, on voyait très bien, on était situé tout en haut,

00:45:56mais le Stade de France est très bien fait, très bien pensé.

00:45:58On voit très bien le rugby à 7 depuis ces places-là.

00:46:00La pylône.

00:46:01On va se retrouver à Solégradin, alors.

00:46:03Avec grand plaisir.

00:46:04Le reste de l'actualité, avec ce week-end de chasse-croisée,

00:46:08c'est l'heure d'un premier bilan après, déjà, un mois de vacances.

00:46:11Oui, et malheureusement, les Français semblent beaucoup moins dépensiers

00:46:14que les années précédentes.

00:46:16Illustration à Andernos-les-Bains, en Gironde, où, malgré l'affluence,

00:46:19les achats sont en baisse.

00:46:20Cet été, il a fallu faire des choix, disent les touristes.

00:46:22Reportage d'Antoine Esteve.

00:46:24Les promotions sont alléchantes, mais rien n'y fait.

00:46:27La plupart des commerçants du marché d'Andernos nous expliquent

00:46:29que les vacanciers dépensent moins, beaucoup moins.

00:46:32Ici, le montant du panier moyen est en baisse de 20 à 30 %

00:46:35par rapport à l'an dernier.

00:46:36Les gens ont peur de l'avenir parce qu'on ne sait pas trop

00:46:40ce que ça va donner au niveau gouvernement.

00:46:43Une angoisse face à la conjoncture économique et politique.

00:46:46Vêtements, souvenirs de vacances ou accessoires,

00:46:49tous les secteurs sont touchés.

00:46:50Il y a sûrement peut-être une baisse de fréquentation

00:46:53et une baisse des paniers moyens du pouvoir d'achat.

00:46:55Ça, c'est une évidence, mais je pense que ça touche tous les secteurs

00:46:58et pas que le tourisme, l'immobilier, le bâtiment et autres.

00:47:01Même constat dans la restauration, ce mois de juillet restera un mauvais souvenir.

00:47:05Ça ne peut pas se rééquilibrer. Quand c'est perdu, c'est perdu.

00:47:07Le mois d'août est toujours plus fort que le mois de juillet,

00:47:10mais la saison commence de plus en plus tard.

00:47:12Avant, c'était à partir du 10 juillet.

00:47:13Maintenant, c'est à partir du 20.

00:47:14Tous les vacanciers que nous rencontrons nous expliquent

00:47:16qu'ils doivent se serrer la ceinture.

00:47:18Le budget des vacances est en forte baisse.

00:47:20Si vous voulez, au niveau restauration, on ne peut plus vraiment le faire.

00:47:23On ne peut plus y aller.

00:47:25Après, les cinémas, ils vont réduire.

00:47:28Est-ce que c'est qu'on psychote un petit peu tous

00:47:29ou est-ce que c'est que réellement, il y a un souci ?

00:47:33Oui, je pense que c'est vrai.

00:47:34Les prix ont augmenté de toute façon, c'est sûr, surtout dans l'alimentaire.

00:47:37Je pense que les tarifs sont beaucoup plus chers.

00:47:40Donc, du coup, on achète moins peut-être inconsciemment.

00:47:44Inflation, morale en berne, avenir politique incertain.

00:47:48Les vacanciers de juillet peuvent se consoler avec la météo.

00:47:50Le soleil est de retour et il s'installe dans la durée sur les plages d'Aquitaine.

00:47:56Allez, on le croyait effectivement disparu, cher Marine.

00:47:58Et pourtant, le nombre de cas ne cesse d'augmenter ce mois-ci.

00:48:00On parle évidemment du Covid.

00:48:02Oui, les vacanciers, comme les habitants,

00:48:03semblent avoir totalement oublié les gestes barrières.

00:48:06Le phénomène inquiète les autorités.

00:48:08Reportage d'Antoine Estève.

00:48:10Dans cette pharmacie de la banlieue bordelaise,

00:48:12on observe une nette augmentation des pathologies liées à la Covid-19,

00:48:15surtout depuis la mi-juillet.

00:48:16Nous avons effectivement une forte progression de mal à la gorge,

00:48:21j'ai le nez qui coule, j'ai de la fièvre.

00:48:23S'ils acceptent les tests,

00:48:26allez, plus d'un cas sur deux, c'est positif, Covid.

00:48:30Les gestes barrières et le port du masque semblent être de l'histoire ancienne.

00:48:34Une majorité de patients ne prêtent plus du tout attention

00:48:36aux virus qui continuent de se transmettre.

00:48:38Le variant actuel, d'ailleurs, est très contagieux.

00:48:40Maintenant, ça semble être du passé.

00:48:42On a certainement tort, mais c'est comme ça.

00:48:45Les gens, il faut qu'ils vivent,

00:48:45ils en ont marre de ces contraintes sans arrêt.

00:48:49Les masques, on ne les supporte plus.

00:48:51Il faut aussi se méfier des erreurs de diagnostic.

00:48:53D'autres pathologies, comme les simples rhumes,

00:48:55sévissent aussi en ce moment.

00:48:56Il y en a aussi qui tombent dans la paranoïa.

00:48:58J'ai mal à la tête, ça y est, j'ai le Covid.

00:49:00Il faut trouver le juste milieu, je pense.

00:49:01Il faut faire attention sans pour autant être hyper anxieux.

00:49:04Moi, j'ai beaucoup de papilles mamie qui sont hyper anxieux

00:49:06parce qu'ils ont mal à la tête.

00:49:07Mais parfois, c'est juste un mal de tête.

00:49:09Chez Santé publique France, on observe des courbes

00:49:11qui grimpent depuis le début du mois de juillet.

00:49:13C'est une tendance plutôt à la hausse au niveau des actes SOS médecins,

00:49:18au niveau de la région.

00:49:19Sur les urgences, on a aussi une petite tendance à la hausse.

00:49:22L'été, c'est aussi plus propice au regroupement de personnes.

00:49:24On est peut-être moins vigilants aussi aux gestes barrières,

00:49:26alors que c'est des mesures qu'il faut continuer à appliquer.

00:49:28Même s'il portait un masque quand il fait chaud,

00:49:30ce n'est pas forcément une mesure qu'on a envie de mettre en œuvre.

00:49:33Enfin, un autre signe fort de cette tendance,

00:49:35c'est l'augmentation des cas positifs dans les laboratoires d'analyse.

00:49:3825% des tests effectués révèlent des cas de Covid-19.

00:49:44L'actualité à l'international, avec ces négociations

00:49:47pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas

00:49:49qui doivent reprendre demain à Rome,

00:49:51des délégations égyptiennes, américaines,

00:49:53qataris et israéliennes y sont attendues.

00:49:55Oui, Harold Diman, on en parle avec vous.

00:49:57Est-ce qu'il y a un réel espoir cette fois-ci ?

00:49:59On va essayer d'y croire, mais c'est le même plan qui va discuter

00:50:03que celui qui existe depuis le mois de mai,

00:50:07qui s'appelle grosso modo le plan Biden,

00:50:10qui prévoit la libération d'otages en deux groupes successifs.

00:50:14D'abord, les femmes, les enfants, les vieux et les malades.

00:50:21Et ensuite, le deuxième groupe, on ne sait pas ce qu'il y aurait dedans,

00:50:24c'est-à-dire des hommes en âge de se battre.

00:50:27On n'a même pas l'inventaire de qui est vivant de la part du Hamas.

00:50:30Bon, ensuite, en échange, il y aurait une libération de prisonniers

00:50:33palestiniens dans les geôles israéliennes.

00:50:36Et il y aurait un retrait partiel de l'armée israélienne

00:50:41vers des zones désignées de Gaza.

00:50:45Et ensuite, qui contrôlerait la frontière avec,

00:50:51entre Gaza et l'Égypte, ce qu'on appelle le corridor de Philadelphie.

00:50:56Ça, c'est une immense question, parce que normalement,

00:50:59l'armée israélienne n'est pas censée être là,

00:51:01selon les traités qui existent avec l'Égypte.

00:51:04Et puis, est-ce qu'on permettrait aux réfugiés gazaouis

00:51:09de retourner chez eux de manière libre ?

00:51:15Et le gouvernement Netanyahou a peur que les terroristes puissent

00:51:21joindre ce mouvement et recommencer cette guerre dans le Nord.

00:51:25Donc, c'est très difficile de voir ce qu'ils vont négocier de nouveau à Rome.

00:51:31Et justement, Benyamin Netanyahou, qui a rencontré Donald Trump

00:51:34hier dans sa résidence à Mar-à-Lago,

00:51:37il a une certaine proximité entre les deux hommes ?

00:51:39Normalement, oui, parce que Trump s'était rapproché de Netanyahou

00:51:44et inversement, quand il était à la Maison-Blanche.

00:51:46Mais quand Biden a gagné l'élection, immédiatement,

00:51:51Netanyahou avait envoyé un message de félicitations,

00:51:55ce qui a ulcéré Trump depuis.

00:51:58Et Donald Trump devient un peu plus exigeant

00:52:02et il pousse Netanyahou à clore cette affaire

00:52:08aussi vite que possible et il ajoute,

00:52:11et c'est peut-être le côté le plus piquant de l'intervention de Trump,

00:52:15« Si je ne suis pas élu, il y aura une nouvelle guerre au Moyen-Orient,

00:52:20prélude à la troisième guerre mondiale ».

00:52:23Alors ça, ce n'est pas tout à fait pour m'en rassurer.

00:52:25Merci beaucoup, cher Harold Lesports, tout de suite.

00:52:46Allez, on parle des JO.

00:52:48Oui.

00:52:49Avec la boxeuse Estelle Mossly qui fait son retour aux JO.

00:52:53Oui, huit ans après sa médaille d'or, la Française semble plus prête que jamais.

00:52:57Elle livre son impatience à retrouver les rings, Simon Camelot.

00:53:02Huit ans après sa médaille d'or à Rio,

00:53:04Estelle Mossly est de retour aux JO, avec toujours la même envie d'en découdre.

00:53:09J'ai hâte d'y retourner.

00:53:11Je me sens bien.

00:53:12Ça y est, là, je suis dans la phase où j'en ai marre des entraînements.

00:53:15J'ai envie de boxer, j'ai envie d'être sur le ring.

00:53:17À 31 ans, la boxeuse francilienne dispute ses derniers jeux.

00:53:20L'objectif est de conquérir à nouveau l'Olympe pour l'exploit sportif, forcément,

00:53:24mais aussi pour faire passer des messages.

00:53:26Le double olympique permettra de parler,

00:53:29le double olympique permettra de montrer que,

00:53:30regardez, même après huit ans, je suis encore là.

00:53:33Regardez, j'ai fait deux enfants, mais je suis encore là.

00:53:35J'ai eu l'organisation que j'ai eue.

00:53:38Il faut avoir confiance parfois aux athlètes et à leur expérience.

00:53:41Deux grossesses et plus récemment une blessure

00:53:43qui l'a tenu éloigné des rings pendant près d'un an.

00:53:47Je n'ai pas eu un parcours tout lisse pendant huit ans.

00:53:49Je suis sortie, je suis passée dans le milieu professionnel.

00:53:51Je suis revenue.

00:53:51Il y a quelques mois encore, j'étais sur un bloc opératoire

00:53:53parce que je me suis cassé le nez.

00:53:54J'ai subi trois interventions chirurgicales derrière tout ça.

00:53:57Et pourtant, l'envie fait que j'ai continué à m'entraîner dur,

00:54:02que je n'ai rien lâché et je suis sûre que ça peut payer aujourd'hui.

00:54:06À Paris, Estelle Mossely peut marquer l'histoire.

00:54:08Seuls trois boxeurs ont ramené deux médailles d'or à huit années d'intervalle.

00:54:12Rendez-vous est donc pris ce samedi pour son entrée en liste chez les moins de 60 kilos.

00:54:16C'était votre programme avec les déménageurs bretons.

00:54:20Des déménagements d'exception.

00:54:21On dit chapeau les bretons.

00:54:23Informations sur déménageurs-breton.fr.

00:54:26Jamais le soleil n'a autant brillé.

00:54:27C'était votre programme avec Groupe Verlaine.

00:54:29Installateur de panneaux photovoltaïques garanti à vie.

00:54:32Groupe Verlaine, le climat de confiance.

00:54:35Merci beaucoup d'être avec nous en direct sur CNews.

00:54:37Merci d'avoir été avec nous ce matin vendredi de Garpelle.

00:54:40Si bon matin.

00:54:41Pour le reste, je vous garde autour de cette table.

00:54:44Vous restez bien sur CNews.

00:54:45On revient tout de suite.

00:54:50Allez, il est bientôt 7 heures sur CNews.

00:54:51Merci beaucoup d'être avec nous.

00:54:52Bon réveil si vous nous choisissez ce matin pour vous réveiller.

00:54:56La météo tout de suite.

00:54:57Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.

00:55:00La météo avec Groupe Verlaine.

00:55:01Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.

00:55:04Groupe Verlaine.

00:55:06Karine Durand, attention aux orages aujourd'hui.

00:55:09Oui, des orages qui font suite au front pluvieux qui est passé au cours de la nuit.

00:55:13Vous l'avez vu sur Paris pendant la cérémonie.

00:55:15Il est tombé 11 mm de pluie en l'espace de 12 heures.

00:55:19C'est l'équivalent d'une semaine.

00:55:20Ce n'est pas exceptionnel non plus, mais c'est quand même significatif.

00:55:24Et c'est tombé pile au mauvais moment.

00:55:26On a eu encore plus de pluie du côté de l'ouest de Paris.

00:55:28Et ce matin, les sols, les routes sont parfois vraiment gorgées d'eau.

00:55:31Donc prudence si vous prenez la route des vacances ou si vous revenez

00:55:34avec toujours ce bandeau pluvieux qui s'étale globalement des pays de la Loire

00:55:38jusqu'au sud du bassin parisien en se dirigeant vers les Ardennes.

00:55:42Et parfois de bonnes pluies en dessous, de bonnes intensités encore une fois.

00:55:45Et puis quelques orages qui commencent déjà ce matin à éclater

00:55:47en direction des Charentes, mais aussi vers le massif central.

00:55:51Et puis toujours ce beau temps qui règne sur la Méditerranée

00:55:54et l'ensemble de la moitié sud.

00:55:55Au cours de l'après-midi, ça se cate vraiment avec des orages

00:55:58qui vont commencer à éclater du massif central jusque la Bourgogne-Franche-Comté

00:56:01en remontant vers la région Grand Est.

00:56:03Localement, ils peuvent être violents.

00:56:04On peut avoir 20-30 mm de pluie sous ces orages.

00:56:07Donc un petit risque d'inondation quand même.

00:56:09De la grêle aussi, de fortes rafales de vent.

00:56:11Il faut se méfier.

00:56:12Les températures ce matin sont à peu près de saison.

00:56:1517 à Paris, 23 pour Nice et pour Cannes.

00:56:17Et pour cet après-midi, il y a un gros contraste entre le Nord-Ouest

00:56:20dans la fraîcheur, 20 degrés à peine à Brest, 22 seulement pour Paris.

00:56:24C'est sous les moyennes de saison et de très fortes chaleurs

00:56:27pour la vallée du Rhône, 35 à Grenoble et 36 à Lyon.

00:56:31Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.

00:56:34C'était La Météo avec Groupe Verlaine.

00:56:36Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.

00:56:39Groupe Verlaine.

00:56:40Il est tout juste 7 heures.

00:56:42Bonjour à tous.

00:56:42Merci d'être avec nous en direct dans votre matinale Weekend sur CNews.

00:56:46Toujours avec Marine Sabourin, avec Maxime Legay, avec Harold Niman,

00:56:49Bernard Cohen à date qui est resté avec nous également.

00:56:51Nous ont rejoint Raphaël Stainville.

00:56:53Bonjour Raphaël.

00:56:54À côté de vous, Michel Chevalet.

00:56:56Bonjour Michel.

00:56:57Merci d'être revenu parce que vous êtes resté assez tard hier soir.

00:56:59Donc vous êtes levé tôt ce matin pour nous.

00:57:01Alors un grand merci.

00:57:02On aura besoin de vous pour justement toutes les actualités,

00:57:05notamment ces attaques massives sur le réseau ferroviaire français.

00:57:09À la une de l'actualité, ce matin magique, historique, inoubliable, magnifique.

00:57:13La cérémonie d'ouverture des JO a ébahi le monde entier hier.

00:57:173h30 d'un spectacle époustouflant conclu par l'hymne à l'amour

00:57:21interprété par la diva Céline Dion.

00:57:23Les meilleurs moments dans un instant.

00:57:27Et puis, je vous le disais justement, un samedi compliqué se présente sur les rails.

00:57:30Conséquence de ces attaques sur le réseau ferroviaire hier.

00:57:33Deux TGV sur trois circuleront sur l'axe Bretagne et Sud-Ouest.

00:57:3680% sur l'axe Nord.

00:57:38D'importants retards sont également à prévoir.

00:57:41Et puis, l'enquête sur la disparition de Lina est-elle sur le point d'être relancée ?

00:57:46Son profil génétique a été détecté dans un véhicule volé.

00:57:49Une avancée majeure qui devrait permettre de localiser Lina.

00:57:53Selon la procureure de la République, on en parle avec Noémie Schultz

00:57:56de notre service police-justice dans un instant.

00:58:01Allez, les Jeux Olympiques de Paris 2024, c'est parti.

00:58:04Un spectacle de 4 heures 6 kilomètres de long, le long de la Seine.

00:58:08Et aucun incident à noter.

00:58:10Oui, parmi les artistes présents, Lady Gaga, Ayana Kamoura

00:58:13ou encore Céline Dion pour clôturer la cérémonie.

00:58:16Emmanuel Macron a félicité le directeur artistique Thomas Joly

00:58:19sur les réseaux sociaux pour son génie créatif.

00:58:22On l'a fait, dit-il, et on en reparlera dans 100 ans.

00:58:25Retour sur les moments forts de cette soirée avec Célia Gruyère.

00:58:29Une cérémonie d'ouverture spectaculaire pour ces JO de Paris 2024.

00:58:34Sous le ciel pluvieux de Paris, Lady Gaga ouvre la danse

00:58:37en interprétant Zizi Jean-Mère.

00:58:39Des oiseaux, des animaux.

00:58:42Puis c'est Ayana Kamoura qui a fait son entrée en grande pompe

00:58:45devant l'Académie française, entourée de la garde républicaine.

00:58:53Une autre star de cette cérémonie, c'est Notre-Dame de Paris

00:58:56mise à l'honneur grâce à ses danseurs.

00:58:58Mais les JO, c'est avant tout le sport et le passage de la flamme olympique.

00:59:03Après un long périple, elle a fini par passer entre les mains

00:59:06de Zine Eddine Zidane, puis dans celle du joueur de tennis Rafael Nadal.

00:59:10Mais c'est à Marie-Josée Perrec et Teddy Riner

00:59:12qu'est revenue l'honneur d'allumer la vasque olympique.

00:59:15Des flammes qui s'élèvent juste avant le clou du spectacle.

00:59:19Dans une robe scintillante, Céline Dion interprète

00:59:21le célèbre hymne à l'amour d'Edith Piaf

00:59:23depuis le premier étage de la Tour Eiffel.

00:59:26Il avait promis un spectacle unique.

00:59:35Emmanuel Macron a remercié hier soir, après la cérémonie d'ouverture,

00:59:38les équipes mobilisées.

00:59:40Un moment partagé sur le compte officiel de l'Elysée regardée.

00:59:43Bravo aux artistes, aux organisateurs, aux policiers, aux administratifs,

00:59:49à tous les ministères impliqués, aux volontaires,

00:59:51du ministère de l'Intérieur et tous les services,

00:59:55aux cojo, en passant par les artistes, un immense bravo,

00:59:59on est super fiers, vous avez fait rayonner la France.

01:00:01Bravo !

01:00:12Raphaël Stainville, je vous vois inspiré par ces images.

01:00:16Non, parce que je me demande si on peut seulement avoir un autre regard

01:00:21sur cette cérémonie d'ouverture.

01:00:24Si le simple fait d'être mitigé est seulement possible

01:00:29quand on entend tous les commentaires absolument dithyrambiques.

01:00:35On se demande si on a seulement le droit d'être un peu critique sur cette cérémonie.

01:00:39Et moi, je dois dire qu'il y a bien sûr qu'il y a eu des choses qui étaient extraordinaires.

01:00:43Il y a eu des passages qui étaient véritablement très, très réussis

01:00:48avec une mise en valeur de notre patrimoine.

01:00:50Je pense justement, on voit ces images de Notre-Dame de Paris

01:00:53et cette alliance entre la musique, le son des ouvriers,

01:00:58de tous ceux qui ont participé à la reconstruction de Notre-Dame.

01:01:03C'était très beau.

01:01:04Il y a eu aussi des passages, des tableaux qui étaient navrants.

01:01:10Donc oui, moi, je serais beaucoup plus mesuré qu'a pu l'être notre président

01:01:16qui aujourd'hui s'exclame que dans 100 ans,

01:01:19on se souviendra encore de cette cérémonie d'ouverture.

01:01:21Vous ne pensez pas ?

01:01:23Il y a bien sûr qu'il y a eu une prouesse parce que ça n'avait jamais été fait

01:01:29que la scène, dans tous ses sens et dans toutes ses polyphonies,

01:01:37permettait de rendre unique cette cérémonie.

01:01:45Pour autant, est-ce que dans 100 ans, on s'en souviendra ?

01:01:48Probablement pas pour des bonnes raisons, je pense.

01:01:51Bernard Cohen, Adade ?

01:01:52Moi, je pense qu'effectivement, ça a été globalement positif quand même.

01:01:58C'est une belle cérémonie, il y a eu beaucoup de lumière.

01:02:00J'ai trouvé que les jeux de lumière étaient fantastiques sur la Tour Eiffel.

01:02:03Notamment, c'était un beau spectacle.

01:02:05La musique de Cérone, incroyable, magnifique.

01:02:07Vous n'avez pas évoqué Julie Armanès, Imagine de John Lennon.

01:02:12Ça a été un moment vraiment de suspension.

01:02:17Pour moi, j'ai trouvé ce moment avec ce piano...

01:02:20En duo avec Sofiane Pamard.

01:02:21Voilà, exactement.

01:02:22J'ai trouvé un des moments les plus intenses, les plus émouvants.

01:02:27Y compris, bien entendu, là, ce qu'on voit Zidane et Nadal.

01:02:32Et puis, cette montgolfière qui monte, c'est quand même sublime.

01:02:36Mais il y a eu aussi des moments, et Raphaël a raison, qu'ils ont pu blesser.

01:02:41Et je crois que si on ne tient pas ce discours de réalité,

01:02:43c'est-à-dire, je pense notamment à Marie-Antoinette.

01:02:47Est-ce qu'on avait besoin de montrer cela ?

01:02:50La Révolution française, ça fait partie de notre histoire.

01:02:52Il y a des côtés lumière, il y a des côtés ombre.

01:02:54Et puis, cette scène un peu revisitée,

01:02:59qui a pu blesser certains pratiquants.

01:03:03Moi, il faut aussi le reconnaître.

01:03:04Dernier point pour revenir sur quelque chose de positif.

01:03:07Cette revisitation de mon truc en plumes,

01:03:13de Zizi Jean-Mère, Lady Gaga,

01:03:15les jambes de Zizi Jean-Mère, c'est quand même autre chose.

01:03:18Alors, c'est vrai que cette prestation de Lady Gaga m'a un petit peu surpris.

01:03:22Parce qu'on s'attend toujours de Lady Gaga à un spectacle époustouflant.

01:03:27C'était un petit peu, voilà, mi-figue, mi-raisin, peut-être.

01:03:31Mais pas le meilleur des tableaux.

01:03:33Mais bon, c'est toujours un plaisir de voir Lady Gaga.

01:03:34Ça vous a plu, cette cérémonie, Marine ?

01:03:36Oui, moi, j'ai trouvé ça très moderne.

01:03:38J'ai trouvé ça rythmé.

01:03:39Alors, en effet, effectivement, il y a eu plusieurs fois des scènes

01:03:42qui pouvaient interroger, en effet.

01:03:44Mais c'était aussi, ça avait été annoncé par le directeur artistique.

01:03:47Pour moi, il n'y avait pas tant de surprises avec ces revisites, justement.

01:03:52Et puis voilà, on a pu voir aussi ces 3000 performeurs, ces danseurs sur scène.

01:03:55Et puis, on a mis en avant aussi les artisans, notamment avec Notre-Dame.

01:03:58Moi, j'ai trouvé ça très rythmé.

01:04:00J'ai trouvé que c'était à la fois pour les jeunes, pour les moins jeunes.

01:04:03Voilà, je trouvais que ça parlait à tout le monde, quand même.

01:04:05Vous avez lâché votre petite larme, à un moment donné ?

01:04:07Ah, il y a eu des moments où c'était compliqué, quand même.

01:04:10Au tout début, j'avoue qu'au tout début, on a vu ces images,

01:04:13le drapeau français qui sort de l'eau, c'est l'Indion, forcément.

01:04:17L'allumage de la masque, j'ai trouvé ça absolument incroyable.

01:04:21Le cheval était magnifique.

01:04:23Enfin, voilà, tout plein de clins d'œil, de symboles.

01:04:26Michel Chevalet, alors vous, vous n'avez pas pu voir l'entièreté de la cérémonie

01:04:30parce que vous étiez précisément sur ce plateau.

01:04:32Ah bah oui.

01:04:32Effectivement.

01:04:33Ah oui, vous regardiez nous, on ne regarde pas, évidemment.

01:04:36C'est bon, entendons-nous.

01:04:37Mais vous avez peut-être vu, justement, l'essentiel de cette cérémonie,

01:04:40c'est-à-dire la fin qui a été la plus grandiose.

01:04:42Moi, j'ai trouvé trop long.

01:04:43Il y a eu des scènes beaucoup trop longues.

01:04:45Le défilé des bateaux était interminable.

01:04:47Et c'était surtout conçu pour la télévision et non pas pour les spectateurs.

01:04:51Il faut bien penser à ça.

01:04:53Moi, je garderais que la fin, tout ce qui était autour de la tour Eiffel,

01:04:57c'était émouvant, c'était très beau, la mise en scène, voilà, c'est tout.

01:05:01Mais le reste, avant, trop long, trop long, trop long, beaucoup trop long pour moi.

01:05:05Maxime Legay, vous y étiez, justement, vous, sur place, en tant que spectateur.

01:05:09Est-ce que vous avez pu assister au show tel que les téléspectateurs ont pu le voir ou pas réellement ?

01:05:14Vous avez vécu ça d'une manière différente, finalement ?

01:05:16Oui, tout à fait.

01:05:17On était aux premières loges, si j'ose dire, puisqu'on était sur les quais qui jonchent la scène.

01:05:21Il y avait des écrans géants, tout de même, pour pouvoir assister à la représentation télévisuelle,

01:05:26puisque Mauricio Vallée a raison.

01:05:28C'est un show qui a été conçu essentiellement pour la télé et son milliard de téléspectateurs.

01:05:34Mais les spectateurs n'étaient pas en reste.

01:05:37Du moins, il y avait une ambiance chaleureuse, même si, c'est vrai, la pluie a, un temps soit peu, gâché la fête.

01:05:43Mais les sourires étaient toujours de mise.

01:05:45Voilà.

01:05:46Oui, je voulais juste revenir.

01:05:47Je pense que Maxime, qui était sur les quais, l'a entendu.

01:05:50C'est la musique qui, pendant toute la cérémonie de la variété française, de la variété internationale,

01:05:58a ponctué cette cérémonie.

01:06:00Et je trouve que c'était assez bienvenu, ça aussi.

01:06:02Je crois que, ce qu'on m'a dit, j'y étais pas.

01:06:04Mais certains chantaient sur les quais quelques couplets,

01:06:09parce qu'il y avait, lors des passages de ces bateaux, de ces barges, du Samson, du Johnny, France Gall, Berger.

01:06:18Et ça, c'était aussi une réussite.

01:06:20La fameuse French Touch aussi, avec tous les artistes issus de la scène électro française.

01:06:25Effectivement, la direction musicale était assez impressionnante et c'est à noter.

01:06:30Alors, Michel Chevalet, je ne vais pas vous vexer.

01:06:33Vous avez sûrement vécu plus de cérémonies d'ouverture de Jeux olympiques que moi.

01:06:38Est-ce que celle-ci restera dans l'histoire, selon vous ?

01:06:42100 ans, non, je ne pense pas.

01:06:46Laquelle, selon vous, vous a le plus marqué des cérémonies d'ouverture ?

01:06:51Je suis un mauvais téléspectateur, pas passionné particulièrement par le sport.

01:06:57Dans les Jeux olympiques, ce que je trouve formidable, c'est la performance humaine.

01:07:06Et donc, tout ce qui est athlétisme, si vous voulez, et non pas les sports techniques.

01:07:12Ce qui met en valeur le corps humain, si vous voulez.

01:07:15Et là, il y a les choses époustouflantes.

01:07:18Et puis, ma contribution à moi, c'est, derrière tout cela, il y a de la science qui a fait progresser.

01:07:24C'est ça qui est étonnant.

01:07:25A chaque fois où on se dit, on a atteint les limites, on a fait les 10 secondes au 100 mètres,

01:07:29est-ce qu'on peut être en dessous des 10 secondes ?

01:07:31Eh bien, oui, on y est arrivé, etc.

01:07:34Quand vous voyez ce qui a été fait dans le domaine de la natation, tout ça.

01:07:37Derrière, il y a beaucoup de recherche scientifique.

01:07:40Eh bien, on va y revenir dans quelques instants.

01:07:42Mais avant, le ministre de l'Intérieur, lui, a félicité les forces de l'ordre qui étaient mobilisées sur le terrain.

01:07:47Oui, 45 000 au total.

01:07:49Nous n'avons jamais été aussi fiers de nos forces de l'ordre, de nos agents et du ministère de l'Intérieur.

01:07:54Bravo à chacun d'entre eux, a publié Gérald Darmanin sur les réseaux sociaux.

01:07:57Raphaël Stainville, effectivement, c'est aussi une réussite sécuritaire.

01:08:01On en parlait depuis des semaines.

01:08:03Voilà, on a peur du risque d'attaque, d'attentat, d'ingérence.

01:08:08Finalement, il ne s'est rien passé pendant cette cérémonie, ni avant, ni pendant.

01:08:12Et c'est tant mieux, évidemment.

01:08:13Il est vrai que c'était un défi sécuritaire immense.

01:08:17Parce que cette scène longue de six kilomètres, ces dizaines de milliers de fenêtres à sécuriser,

01:08:25tout ça faisait peser un certain nombre de risques et de menaces sur la cérémonie d'ouverture.

01:08:30Et pour autant, il est vrai que tout s'est bien passé, que les forces de l'ordre en présence,

01:08:37ces 45 000 gendarmes et policiers qui étaient présents dans Paris pour sécuriser cette cérémonie d'ouverture,

01:08:44ont permis qu'elle se déroule sans incident notable, en tout cas à cette heure.

01:08:50Et que, oui, on ne soit pas privé de cette cérémonie, que la fête ne soit pas gâchée.

01:08:56Le spectacle a dû néanmoins subir quelques modifications à cause de la pluie, Marine.

01:09:00Oui, en effet, cela a causé également quelques départs,

01:09:03puisque certains spectateurs ont quitté le spectacle avant la fin.

01:09:07Alors, quand on pensait les Français sur place,

01:09:09on voit cela avec Aminata Demphal et nos équipes sur le terrain.

01:09:13Ce vendredi, des milliers de personnes ont pu assister sur place à la cérémonie d'ouverture des Jeux.

01:09:18Et malgré la pluie, tout le monde semble satisfait du spectacle haut en couleur.

01:09:22Certains spectateurs des quais étaient cependant quelque peu déçus.

01:09:26Le cadre est magnifique, mais on ne peut vraiment rien voir. Il y a trop de nœuds, on ne peut pas voir la scène.

01:09:30D'autres, pour les mêmes raisons, ont préféré rentrer avant le début des festivités.

01:09:35Les enfants sont assez tristes.

01:09:37On est arrivés à 16h. Ça va, franchement, ça devrait atteindre leur compte.

01:09:41Mais on ne voit rien, elle est encore là.

01:09:43Pour ceux qui ont pu rester, le ressenti est quasiment le même. C'est un sans-faute.

01:09:48C'est un moment magnifique, inoubliable dans une vie.

01:09:53J'ai attendu très longtemps pour voir ça.

01:09:55J'ai passé la meilleure soirée. J'ai vu pour la première fois Anya Kamoura.

01:09:59Et là, il y a Céline. Et c'est incroyable.

01:10:02Très, très réussi. Il faut demander aux gars qu'ils soient un peu tranquilles.

01:10:06On est ravis du spectacle. On se tient chaud. Et puis la pluie, la pluie ne nous a pas déchauffé.

01:10:10Tous sont certes rentrés chez eux sous la pluie, mais des étoiles plein les yeux.

01:10:16Allez, l'essentiel de l'actu avec vos marines.

01:10:23Les Jeux Olympiques sont officiellement lancés.

01:10:25La cérémonie d'ouverture s'est déroulée hier sans incident.

01:10:29Parmi les artistes présents, Sofiane Pamar, Lady Gaga, Juliette Armanet ou encore Céline Dion.

01:10:34Et ce sont Marie-José Pérec et Teddy Rayner qui ont allumé la flamme en tant que derniers relayeurs.

01:10:39La cérémonie d'ouverture observée dans le monde entier et des athlètes suivis aux quatre coins du monde.

01:10:43Regardez la Maison Blanche illuminée aux couleurs des Etats-Unis.

01:10:46L'objectif, soutenir les athlètes américains arrivés mercredi à Paris.

01:10:50Et puis, bison fûté, voie noire aujourd'hui dans le sens des départs.

01:10:53La circulation est particulièrement difficile dès ce matin et jusque dans la soirée sur les autoroutes A7, A10 et A75.

01:10:59La circulation est classe et rouge dans le sens des retours.

01:11:03Au total, donc, 205 délégations ont défilé sur la scène.

01:11:06Un moment inoubliable pour les sportifs qui ont participé.

01:11:09Oui, on en parle avec Maxime Legay sur les réseaux sociaux.

01:11:11Maxime, les athlètes français ont fait part de leur joie.

01:11:14Oui, tout à fait. L'ambiance était à la fête du côté des athlètes qui ont défilé sur une péniche.

01:11:20Une première historique dans l'histoire des Jeux olympiques.

01:11:23Atmosphère forcément particulière du côté de la délégation française.

01:11:27Regardez l'enthousiasme du judoka Teddy Rayner hier soir sur le bateau de la délégation française.

01:11:33Toujours sur le bateau, c'est parti, ça y est !

01:11:36...

01:11:59L'enthousiasme et l'émotion étaient aussi du côté de Florian Rousseau,

01:12:03triple champion olympique de cyclisme sur piste,

01:12:07qui faisait partie d'un des derniers relayeurs de la flamme olympique hier soir.

01:12:11Écoutez-le.

01:12:12C'était un moment incroyable, inoubliable de retrouver en tout cas le sport français réuni.

01:12:19Et puis, c'est beaucoup de souvenirs.

01:12:21Et puis, pour lancer ces Jeux qui vont être extraordinaires pour nos athlètes,

01:12:25c'est à eux maintenant d'écrire les plus belles pages de l'histoire du sport français.

01:12:30Tony m'a appelé samedi soir.

01:12:32Il y avait beaucoup de secrets parce que je ne savais que deux noms,

01:12:36notamment dans les derniers relayeurs.

01:12:38Et puis donc, quand on s'est retrouvés là pour se changer,

01:12:41pour passer avec la tenue de cérémonie, c'était chouette.

01:12:46C'était des belles surprises tout au long de la soirée.

01:12:48Et les athlètes étrangers ont également été conquis par cette cérémonie.

01:12:52Oui, en premier lieu, un certain Raphaël Nadal,

01:12:55lui qui est un habitué de la terre battue porte d'auteuil

01:12:58et qui a été mis à l'honneur hier recevant au pied de la Tour Eiffel,

01:13:02la flamme olympique de Zinedine Zidane en personne.

01:13:05Voilà aussi la petite larme.

01:13:06Ce qui a donné lieu effectivement à ce cliché historique.

01:13:09Beaucoup d'internautes ont trouvé que c'était un des plus grands moments de cette cérémonie.

01:13:13Aussi, ce passage entre Zinedine Zidane et Raphaël Nadal.

01:13:17Nadal qui a donc tweeté cette photo avec ce mot et cette sobriété qui le caractérise.

01:13:22Merci Paris.

01:13:23Et puis enfin, il y avait également la star américaine Lebron James,

01:13:26porte drapeau des Etats-Unis, lui aussi conquis et qui a voulu immortaliser sur son compte Instagram

01:13:31la photo de lui portant le drapeau américain avec derrière lui toute la délégation américaine.

01:13:36Merci beaucoup Maxime.

01:13:38Le gars est un peu moins réjouissant.

01:13:40Évidemment, on l'a suivi hier toute la journée.

01:13:42Dans le reste de l'actualité, c'est 800 000 Français privés de vacances

01:13:45après plusieurs actes de sabotage sur les lignes SNCF.

01:13:48Plusieurs actes de malveillance ont été recensés sur le réseau TGV.

01:13:52Le jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,

01:13:54de nombreux trains ont été retardés, d'autres carrément supprimés.

01:13:57La reprise normale du trafic n'est pas attendue avant lundi.

01:14:00Retour sur les faits avec Tancrede Guillotel.

01:14:08Au poste d'aiguillage de Croisilles, sur la ligne à grande vitesse qui dessert le nord de la France,

01:14:13les agents de la SNCF s'affairent à remettre le réseau en état.

01:14:16Plusieurs incendies criminels allumés dans la nuit de jeudi à vendredi

01:14:20ont causé des dégradations sur le système de signalisation.

01:14:23Deux autres postes, sur l'axe TGV Atlantique et sur celui vers l'est de la France, sont également touchés.

01:14:29Quand des installations techniques comme ça sont attaquées,

01:14:32on s'en rend compte parce qu'il y a certaines alarmes qui se mettent en oeuvre.

01:14:36Elles se sont mises en oeuvre.

01:14:38On a décelé très rapidement quel était le problème.

01:14:42Les forces de l'ordre, les pompiers et les équipes techniques de la SNCF sont intervenues sur site.

01:14:48La SNCF a indiqué que des cheminots avaient déjoué un autre acte malveillant à Virginie dans Lyon,

01:14:53sur l'axe sud-est, où des camionnettes abandonnées et des engins incendiaires ont été retrouvés.

01:14:58Une cellule de crise a été mise en place au ministère des Transports et une enquête a été ouverte.

01:15:03J'appelle chacun à la prudence.

01:15:05Ce que l'on sait, ce que l'on constate, c'est que cette opération a été préparée, coordonnée,

01:15:12que des points névralgiques ont été ciblés,

01:15:16ce qui montre une forme de connaissance du réseau pour savoir où frapper.

01:15:22La juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée s'est saisie de l'enquête,

01:15:27qui est menée pour chaque lieu de commission d'effets par les gendarmeries concernées.

01:15:31Michel Chevalet, expliquez-nous tout.

01:15:34Comment peut-on aussi facilement paralyser le réseau ferroviaire français ?

01:15:41Il faut taper, si vous voulez, au point névralgique.

01:15:44Sur le TGV, il y a plusieurs points névralgiques.

01:15:46Il y a la voie, évidemment.

01:15:48Il y a l'alimentation de la caténaire, l'alimentation électrique.

01:15:51Si jamais vous faites sauter des pylônes ou des sous-stations,

01:15:55si vous n'avez plus d'électricité, les trains s'arrêtent.

01:15:58Et puis il y a le point faible, le plus délicat, qui est la télécommande de tout le réseau.

01:16:05C'est de grande originalité.

01:16:07Dans la conception du TGV, on s'est dit qu'on allait rouler à 300 à l'heure.

01:16:11On doublait la vitesse des trains, en quelque sorte.

01:16:14Et on dit que le conducteur n'aura pas, par mauvais temps,

01:16:17les facultés de bien voir les signaux le long de la voie.

01:16:20Et d'être quelques secondes, si vous voulez.

01:16:22Et donc on a dit qu'on allait supprimer la signalisation

01:16:25et qu'on allait mettre l'affichage sur le tableau de bord du conducteur.

01:16:29Et le tableau de bord du conducteur n'a pas les signaux rouge, vert, jaune, classique.

01:16:33Non, il a la vitesse à laquelle il doit rouler.

01:16:36C'est ça la subtilité.

01:16:38Et il doit suivre impérativement cette vitesse.

01:16:41Et cette vitesse, elle est établie par des ordinateurs dans un grand centre de la SNCF.

01:16:47Voilà l'astuce.

01:16:48Et donc il faut transmettre les informations entre le centre qui pilote la ligne.

01:16:53Les lignes, par exemple Paris-Marseille,

01:16:55elle est pilotée depuis Paris, dans un centre.

01:16:59Donc c'est la télécommande.

01:17:02Donc pour envoyer les informations, il y a des câbles le long de la voie.

01:17:06Et puis il y a des balises que la machine lit par des bobines sous le bogie avant.

01:17:11Et voilà l'astuce.

01:17:13Et puis les aiguillages également sont télécommandés.

01:17:16Jusqu'à présent, dans le chemin de fer classique,

01:17:18chaque gare avait son poste d'aiguillage avec des leviers, etc.

01:17:22Non, tout ça c'est terminé, tout ça c'est télécommandé.

01:17:25Mais pour ça il faut des câbles, il faut des réseaux.

01:17:29Et donc la vulnérabilité, elle est à toucher ces câbles d'alimentation.

01:17:33C'est déjà produit à vert.

01:17:35Mais là où c'est encore plus terrible,

01:17:38c'est qu'ils ont touché les points les plus névralgiques,

01:17:41c'est-à-dire qu'en tapant à un endroit, je vais y revenir,

01:17:44on touchait deux lignes en même temps.

01:17:46C'est-à-dire là où il y a des bifurcations.

01:17:48Et donc là où il y a des aiguillages.

01:17:50Et voilà pourquoi c'est Cortala, c'est croisi, c'est ça.

01:17:53Donc c'est vraiment quelque chose de construit, prémédité, etc.

01:17:59Donc ça c'était le point sensible.

01:18:01Et ce qui m'étonne, c'est que ces centres tout de même névralgiques

01:18:06n'aient pas été mieux protégés.

01:18:08J'en ai visité.

01:18:10Il y a une barrière, c'est tout.

01:18:13Il y a un cadenas, on ferme parce qu'il n'y a personne, évidemment.

01:18:17Ce n'est pas gardé, si vous voulez.

01:18:20Merci beaucoup, cher Michel.

01:18:22Donia Tengour, on vous retrouve à la gare Montparnasse avec Jean-Laurent Costantini.

01:18:25Quelle est la situation ce matin ?

01:18:29Effectivement, nous sommes à la gare Montparnasse.

01:18:32On est très loin des images de départ de vacances estivales.

01:18:37Là, la situation essaie de reprendre son cours.

01:18:41Mais les voyageurs sont confiants puisque les trains sont là.

01:18:47Mais ce qu'on peut constater à l'intérieur de la gare, c'est qu'il y a encore des retards.

01:18:52Sur les premiers trains, on constate des retards qui vont jusqu'à 20 minutes.

01:18:56Mais sur les panneaux d'affichage, la SNCF prévient que les retards peuvent aller jusqu'à 2 heures.

01:19:02On parle de 2 TGV sur 3 sur les lignes Bretagne et Sud-Ouest.

01:19:08Mais les voyageurs que nous avons rencontrés sont confiants

01:19:12puisqu'ils ont eu confirmation par SMS ou sur le site que leurs trains vont bien partir.

01:19:19Je vous propose de les écouter.

01:19:21J'ai été prévenu dans la nuit vers 1h30, 2h du matin.

01:19:25Un retard de 2h30 arrivait à Rennes.

01:19:28Vu les JO, vu ce qu'il s'est passé hier, c'est des choses qui peuvent arriver.

01:19:34Je viens de 77 et j'ai dû prendre une chambre d'hôtel à côté d'ici.

01:19:40J'avais peur que mon train soit annulé.

01:19:43J'ai pris la chambre d'hôtel exprès pour ça.

01:19:45Ce matin, quand on est arrivé, c'était bien affiché.

01:19:48Franchement, tout va bien.

01:19:52Comme vous pouvez le constater, les voyageurs se sont armés de patience.

01:19:57Ils sont très confiants.

01:19:59Ils font confiance à la SNCF.

01:20:01Pour la reprise normale du trafic, il faudra attendre lundi prochain.

01:20:07Merci à tous les deux en direct de la gare Montparnasse.

01:20:11Je vous en parlais dans les titres.

01:20:13Ce nouveau rebondissement dans l'affaire Lina disparu en Alsace en septembre dernier.

01:20:17L'ADN de l'adolescente de 15 ans a été détecté dans un véhicule volé.

01:20:22Véhicule qui se trouvait à proximité du lieu de la disparition de la jeune fille.

01:20:26On va en parler avec notre journaliste police-justice Noémie Schultz.

01:20:29Bonjour Noémie.

01:20:30La procureure de la République de Strasbourg évoque une avancée majeure.

01:20:35Oui, effectivement, on a reçu un communiqué qui reste très énigmatique

01:20:39de la procureure de la République de Strasbourg.

01:20:41On y apprend que l'ADN de Lina a été retrouvé dans une voiture volée.

01:20:45C'est la première trace que l'on retrouve d'elle depuis sa disparition en septembre dernier.

01:20:50Vous vous en souvenez, l'adolescente de 15 ans,

01:20:52c'était comme volatilisé sur une route départementale aux alentours de 11h15 du matin.

01:20:57La procureure explique qu'après de longues et minutieuses investigations,

01:21:01l'attention des enquêteurs a été attirée par un véhicule non mentionné jusqu'alors.

01:21:06L'analyse de la géolocalisation de ce véhicule volé a permis de mettre en évidence

01:21:10qu'il se trouvait non loin du point de la disparition de la jeune Lina en septembre dernier.

01:21:16Des prélèvements ont donc été effectués à l'intérieur

01:21:19et ils ont permis de mettre en évidence le profil génétique de l'adolescence.

01:21:23En clair, on a retrouvé l'ADN de Lina.

01:21:25La procureure précise que les investigations se poursuivent

01:21:28afin de déterminer les circonstances dans lesquelles la jeune fille est montée dans ce véhicule

01:21:32et elle conclut par ces mots,

01:21:34cette avancée majeure dans l'enquête devrait permettre de localiser Lina.

01:21:38Selon nos confrères du Parisien, le véhicule suspect,

01:21:40après avoir été longtemps recherché, a été retrouvé dans le sud de la France,

01:21:44loin donc du lieu de disparition et la personne au volant n'a pas encore été entendue.

01:21:48La piste criminelle, bien sûr, est toujours privilégiée.

01:21:51Noémie, depuis septembre dernier,

01:21:54rien n'a permis de comprendre ce qui était arrivé finalement à Lina.

01:21:58Absolument, le 23 septembre dernier, Lina avait quitté son domicile

01:22:01pour se rendre à la gare située à trois kilomètres de là.

01:22:04Elle devait prendre un train pour Strasbourg et y retrouver son petit ami.

01:22:07C'est lui qui, ne la voyant pas arriver, avait alerté la mère de Lina.

01:22:11Plusieurs témoins ont raconté aux enquêteurs avoir vu l'adolescente marcher le long de la route

01:22:16entre 11h15 et 11h30.

01:22:18Son téléphone portable a cessé d'émettre à 11h22.

01:22:20Il n'a jamais été retrouvé.

01:22:23Il n'y a longtemps eu aucune piste.

01:22:25En mars, trois personnes ont été placées en garde à vue.

01:22:27Les gendarmes voulaient procéder à des vérifications

01:22:29liées à des incohérences d'emploi du temps dans leurs déclarations.

01:22:32Mais toutes ces personnes avaient été relâchées faute d'éléments incriminants.

01:22:36Six mois après la disparition de sa fille,

01:22:38la mère de Lina avait lancé un appel aux témoignages.

01:22:40Elle avait dit sa détresse de ne pas être tenue informée des avancées de l'enquête.

01:22:45En voici donc une de majeure.

01:22:47Merci beaucoup Noémie Schultz pour toutes ces explications.

01:22:51On part désormais aux Etats-Unis

01:22:53où Kamala Harris resserre désormais son écart avec Donald Trump.

01:22:57Le couple Obama a apporté hier son soutien crucial à Kamala Harris

01:23:01qui cherche aujourd'hui un vice-président.

01:23:03Les rumeurs annoncent un non.

01:23:05Celui de l'astronaute Mark Kenyaroll.

01:23:08Oui, alors l'écart entre les deux,

01:23:11Trump et Harris, est de moins de 3%.

01:23:15Selon le Wall Street Journal, par exemple,

01:23:18ils sont au coude à coude.

01:23:21Kamala Harris bénéficie de l'effet nouveauté et jeunesse

01:23:26et femmes, et femmes de couleur.

01:23:29Bref, il y avait tout pour galvaniser du côté démocrate

01:23:34même si on l'avait presque oublié toutes ces années.

01:23:37Pour l'instant, Barack Obama évite de paraître à la bain d'œuvre

01:23:44et Michelle Obama, eh bien, personne ne parle d'elle.

01:23:49Les rumeurs commencent à se tarir.

01:23:52Donc Mark Kelly, sénateur de l'Arizona,

01:23:55astronaute, militaire, et il est l'époux d'une députée,

01:24:02ex-députée, Gabby Gifford,

01:24:04qui avait été blessée par balle à la tête en 2011

01:24:10lors d'un meeting par un fou qui a tué plusieurs personnes.

01:24:14Et donc les Kelly sont des supporteurs du contrôle,

01:24:24de la vente des armes.

01:24:26Et cela les met dans une catégorie bien démocrate.

01:24:30Merci beaucoup, cher Harold.

01:24:32Vous restez bien tous autour de cette table, s'il vous plaît.

01:24:35Et vous, devant votre télévision également.

01:24:37On revient dans une poignée de secondes sur CNews à tout de suite.

01:24:41De retour sur CNews.

01:24:44Merci beaucoup d'être avec nous.

01:24:46Il est 7h31 dans votre matinal Week-end.

01:24:49À l'œil de l'actualité, beaucoup de questions autour de l'attaque massive

01:24:52sur le réseau ferroviaire français hier.

01:24:54De grosses difficultés sont toujours à prévoir ce samedi.

01:24:57Alors que s'est-il passé exactement ?

01:24:59Qui est potentiellement derrière cet acte de malveillance ?

01:25:01Les dernières informations dans ce journal,

01:25:03notamment avec Claude Moniquet, dans un instant.

01:25:06Inoubliable meilleure cérémonie de l'histoire.

01:25:08Originale. Kitsch aussi.

01:25:10Compensez les journaux du monde entier de la cérémonie d'ouverture des JO hier.

01:25:13Les adjectifs ne manquent pas.

01:25:15Revue de presse à suivre avec vous, Maxime Legay.

01:25:18Et puis enfin, va-t-on vers un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ?

01:25:21Des discussions en vue d'une trêve sont prévues demain à Rome.

01:25:24Des délégations égyptiennes, américaines, quatariennes et israéliennes

01:25:28sont attendues en Italie.

01:25:32Le trafic des trains à la SNCF est toujours perturbé aujourd'hui

01:25:36en plein week-end de chassés croisés.

01:25:38Deux TGV sur trois circulent sur l'axe Bretagne et Sud-Ouest.

01:25:4180% des TGV sont assurés sur l'axe Nord.

01:25:44Le tout avec des retards à prévoir au moins une heure, voire deux.

01:25:48Le groupe a tout de même annoncé hier une amélioration de la situation

01:25:51grâce à la mobilisation exceptionnelle de dizaines de cheminots.

01:25:54Ils réparent un par un les câbles de fibre sectionnés par des individus

01:25:58dont le profil et les motivations restent encore inconnus à ce jour.

01:26:01Claude Moniquet, vous êtes notre spécialiste terrorisme

01:26:04et renseignement.

01:26:06Par rapport à hier soir, y a-t-il des nouvelles informations

01:26:09par rapport à cette enquête qui se poursuit ?

01:26:13Alors l'enquête a commencé hier, il y a en fait quelques heures à peine,

01:26:17on peut le dire, et évidemment elle est compliquée,

01:26:20elle est complexe, mais elle progresse, elle va progresser

01:26:24parce que cette attaque sans précédent ne peut pas rester sans réponse

01:26:29et ne peut pas rester impunie.

01:26:30D'abord il faut comprendre ce qui s'est passé.

01:26:32Ce qu'on s'est défait, c'est un mélange d'actions assez simples,

01:26:37des agents non volontaires, et de complexité,

01:26:41parce qu'il a fallu choisir les sites d'intervention, d'action,

01:26:45à l'ouest, au nord et à l'est de Paris,

01:26:48et puis le quatrième, là où l'attaque a échoué, au sud-est,

01:26:51qui permettait d'enfermer Paris dans une bulle,

01:26:53de couper Paris de tout trafic ferroviaire

01:26:55et de paralyser tout le trafic ferroviaire en France.

01:26:59Et puis bien sûr, il fallait savoir quels câbles,

01:27:02quelles cabines détruire pour arriver à ce résultat,

01:27:06et ça ce n'est quand même pas donné au premier venu.

01:27:08Merci beaucoup cher Claude Moniquet,

01:27:09on vous retrouvera un tout petit peu plus tard dans notre matinal week-end.

01:27:13Michel Chevalet, on l'évoquait tout à l'heure,

01:27:16c'est surprenant que ces lieux ne soient pas plus sécurisés.

01:27:19Si, attendez, il y a eu un précédent tout de même vers la banlieue est de Paris,

01:27:24au début de la ligne TGV est,

01:27:27il y a eu un incendie sur un boîtier électronique

01:27:32qui commande la signalisation sur la ligne de l'aise,

01:27:36souvenez-vous, et donc il y a eu un sabotage,

01:27:38et donc des complicités, et simplement il n'y avait qu'une petite porte,

01:27:41un petit grillage qui protégeait cela.

01:27:43Et de fait, la SNCF et le ministère de l'Intérieur ont dit,

01:27:47eh bien on va durcir, et on va limiter les accès et les contrôler.

01:27:52Alors, est-ce que c'était suivi des faits ?

01:27:55Je n'en sais pas.

01:27:57Mais apparemment, quand vous voyez sur les images que l'on voit,

01:28:00rien n'a été fait, à ma connaissance, pour une super protection.

01:28:05On ne va tout de même pas mettre des vigiles, des gardes armées ou l'armée

01:28:09sur les centres névragistes du réseau SNCF.

01:28:12Et on ne peut pas protéger, on ne peut pas mettre un gendarme

01:28:14tous les kilomètres au nom des lignes.

01:28:16C'est très complexe d'assurer la sécurité.

01:28:18– Raphaël Stabil, c'est inquiétant ce qu'il s'est passé ?

01:28:20– Oui, c'est inquiétant, mais pour compléter la réponse de Michel,

01:28:24on aurait pu peut-être ne serait-ce que penser à la vidéosurveillance

01:28:28pour suppléer des présences humaines probablement inutiles et coûteuses.

01:28:34Mais la vidéosurveillance permettrait justement de sécuriser,

01:28:39ou en tout cas de prévenir, et en cas d'incident ou de sabotage,

01:28:44de retrouver plus facilement les auteurs de ces faits.

01:28:47C'est inquiétant parce que regardez ce qu'il s'est passé hier,

01:28:50plus de 800 000 voyageurs dans l'incapacité de pouvoir voyager,

01:28:55une paralysie de notre système de transport,

01:29:00et puis une concentration d'efforts pour pouvoir essayer

01:29:05de retrouver les auteurs de ces méfaits,

01:29:09de cette opération de sabotage et de déstabilisation

01:29:12qui a été coordonnée, menée à grande échelle.

01:29:16Donc oui, c'est quand même très inquiétant

01:29:18et ça montre un certain nombre de fragilité sur nos infrastructures.

01:29:23Bernard Cohen à la dame.

01:29:24Oui, c'est inquiétant pour la sécurité à venir.

01:29:26On a quand même d'autres événements.

01:29:28Pour la sécurité de tous ceux qui prennent le train,

01:29:31ça a retardé beaucoup de voyageurs.

01:29:35800 000 voyageurs, nous ne l'avons pas.

01:29:37Ça a aussi neutralisé une partie de la vie économique.

01:29:40Ça a empêché ceux qui travaillaient dans les grandes métropoles,

01:29:43je pense Paris et la région Île-de-France,

01:29:45de retourner chez eux alors que les rues étaient bloquées.

01:29:48Comme l'a dit Raphaël Stainville, on attend effectivement

01:29:51à ce que de la vidéosurveillance, voir des alertes d'intrusion,

01:29:54voir tout simplement des moyens numériques.

01:29:58Ça a été dit par Michel, puisque aujourd'hui tout est numérique.

01:30:01L'aiguillage, on ne le pousse plus à la main.

01:30:03Tout ça soit utilisé.

01:30:05Et bien entendu, on voit bien aussi la rapidité,

01:30:10il faut le dire, à laquelle le retour à la normale

01:30:13est en train d'arriver.

01:30:14C'est pour ça que les voyageurs ne sont pas excédés,

01:30:17même si beaucoup ont perdu du temps, de l'argent et de l'inquiétude.

01:30:21Je pense aux enfants seuls, aux familles parentales,

01:30:23aux personnes en situation de handicap

01:30:25qui se sont retrouvées quand même le jour J à leur âge

01:30:27avec des difficultés de mobilité.

01:30:30Michel Chevalier, rapidement.

01:30:31Je voudrais juste une petite précision de ce que vous dites.

01:30:33Je suis tout à fait d'accord avec vous,

01:30:34mais pour nous c'est le mot sécurité.

01:30:35Il faut faire très attention.

01:30:37À aucun moment, la sécurité des voyageurs, des trains,

01:30:42n'a été mise.

01:30:43Pourquoi ?

01:30:44Parce que l'attaque s'est produite à 4 heures du matin.

01:30:46Donc il n'y a pas de circulation.

01:30:48La première circulation sur le TGV,

01:30:50c'est toujours ce qu'on appelle les rames balais.

01:30:52Il y a une rame à vide avec des conducteurs

01:30:54et un observateur à l'avant,

01:30:56et qui fait toute la ligne pour détecter

01:30:58s'il y a des chutes d'arbres, des animaux, etc.

01:31:00Donc le trafic, sinon, si ça s'était produit,

01:31:04mettons, à 7 heures du matin, là où le trafic entrait,

01:31:06ça voulait dire, à ce moment-là,

01:31:08c'est beaucoup plus bas,

01:31:09que des rames auraient été bloquées

01:31:12sur les voies.

01:31:13Ce qui a donné l'alerte,

01:31:14moi je l'ai appris par les cheminots,

01:31:15ce qui a donné l'alerte,

01:31:16c'est que dans le PARS,

01:31:17le centre de contrôle de la signalisation des aiguillages,

01:31:20ils ont vu un rouge s'allumer.

01:31:22C'est-à-dire qu'il y a eu, aussitôt,

01:31:24ils se sont dit, il y a un problème sur les aiguillages.

01:31:26C'est ça, parce qu'on avait coupé les câbles

01:31:29d'alimentation des aiguillages.

01:31:30Et donc à partir de là, le système s'est mis en sécurité.

01:31:33Pendant ce temps, les cheminots,

01:31:35et on salue leur travail évidemment,

01:31:37sont à pied d'œuvre pour réparer au plus vite les lignes.

01:31:40Oui, on va tout de suite rejoindre nos journalistes

01:31:42Marie-Victoire Dieudonné et Olivier Gangloff

01:31:44à Courtalin, dans l'Eure-et-Loire.

01:31:46Bonjour à tous les deux.

01:31:47Marie-Victoire, les agents de la SNCF s'activent.

01:31:49Dites-nous, quel est le programme ?

01:31:53Alors, le programme de la journée va être très dense, Marine.

01:31:56Les agents techniques de la SNCF

01:31:58ont travaillé toute la nuit dans les tentes

01:32:00que vous pouvez voir sur ma droite.

01:32:02Et ils risquent de travailler encore toute la journée à venir.

01:32:06À vrai dire, ils doivent réparer, un à un,

01:32:08les câbles et la fibre optique

01:32:10qui a été brûlée.

01:32:12Les télécommunications ont heureusement été rétablies hier.

01:32:15Alors, un objectif ce matin,

01:32:17réparer la signalisation gravement endommagée

01:32:20par le sabotage.

01:32:22Les saboteurs sont entrés par effraction,

01:32:25sont entrés par extraction

01:32:29à travers la grille qui est juste derrière moi.

01:32:32Et puis, la gendarmerie a déjà effectué

01:32:34un certain nombre de prélèvements.

01:32:36En un mot, l'enquête est en train d'avancer.

01:32:39Une victoire d'autant plus que ce poste à Courtalin

01:32:42est lui particulièrement important pour le réseau.

01:32:47Et oui, exactement Vincent.

01:32:49En fait, ici passent habituellement

01:32:51près d'une soixantaine de trains par jour.

01:32:53C'est d'ailleurs pourquoi ce site a été visé,

01:32:56parce qu'il est stratégique et très impactant.

01:32:58Et puis, nous sommes en réalité sur la bifurcation

01:33:01entre deux lignes à grande vitesse,

01:33:03Paris-Rennes et Paris-Bordeaux.

01:33:05Alors, concernant le calendrier des réparations,

01:33:07nous devrions en savoir un petit peu plus

01:33:09en milieu de matinée,

01:33:11puisqu'un point presse de la SNCF

01:33:13est attendu vers 10h30.

01:33:15Merci à vous, merci à Olivier Gangloff,

01:33:17à qui on doit ces images.

01:33:20Raphaël Stainville, est-ce que cela remet en cause,

01:33:22en question en tout cas peut-être,

01:33:24selon vous, la sécurité des voies ferroviaires en France ?

01:33:28On voit que cet événement,

01:33:31cette opération de sabotage

01:33:33a souligné un certain nombre de failles

01:33:35dans notre système de sécurité.

01:33:37Donc, il faut pouvoir en tirer les leçons,

01:33:41pouvoir corriger les choses,

01:33:44afin que ce genre d'opération de sabotage

01:33:47ne puisse pas se reproduire, tout simplement.

01:33:49Michel Aquidor, bonjour.

01:33:50Vous êtes avec nous en direct,

01:33:52président de la Fédération Nationale

01:33:53des Associations d'Usagers des Transports.

01:33:56La SNCF, selon vous, déjà dans un premier temps,

01:33:59a-t-elle réagi ?

01:34:00A-t-elle réagi ?

01:34:01Bien réagi, et assez rapidement.

01:34:04Écoutez, par rapport à certaines crises

01:34:06qui ont eu lieu les années passées,

01:34:08et même il n'y a pas si longtemps que ça,

01:34:10je pense qu'il faut saluer la rapidité de réactivité.

01:34:13Il n'y a pas si longtemps, c'était au jour de l'an,

01:34:15avec l'inondation d'un tunnel

01:34:17à la sortie de Londres, d'Eurostar,

01:34:19il y avait eu une cacophonie et un cafouillage énorme

01:34:22au niveau de l'information des voyageurs.

01:34:24Et puis, il y a un peu plus d'un an,

01:34:26et aussi à la guerre Montparnasse,

01:34:27l'incendie d'un poste d'aiguillage

01:34:29a grandement perturbé le service.

01:34:31Et là, le service avait été long à être rétabli,

01:34:35et les gens étaient restés dans le blanc,

01:34:38sans information.

01:34:40Là, il faut saluer la rapidité de réactivité

01:34:43compte tenu de la complexité du travail à réaliser,

01:34:46et puis le fait que certains trains

01:34:48commencent à redémarrer,

01:34:49même là où c'était effectivement le plus délicat,

01:34:53notamment, je pense, à l'axe sud-ouest

01:34:56au départ de la guerre Montparnasse.

01:34:58Est-ce que ça met en question la question

01:35:00de la sécurité autour des voies ferrées,

01:35:02ou en tout cas des postes clés en France ?

01:35:06La sécurité, il y a à peu près

01:35:0830 000 kilomètres de voies ferrées en France.

01:35:11Donc, il n'est pas imaginable

01:35:12de mettre un gendarme tous les kilomètres

01:35:13le long de ces 30 000 kilomètres de voies ferrées.

01:35:16Donc, la SNCF avait déjà commencé

01:35:18à innover dans la surveillance,

01:35:20dans la mesure où, depuis pas mal d'années,

01:35:22elle est victime de vols de câbles cuivres

01:35:24par des bandes organisées,

01:35:25le cuivre se revendant très cher,

01:35:27et elle a commencé à organiser

01:35:29une surveillance par drone

01:35:30le long des axes les plus menacés.

01:35:32Donc, je pense qu'il y a une amorce

01:35:34de travail qui a été faite.

01:35:36Je pense que la surveillance par drone

01:35:38est certainement, compte tenu

01:35:39de la longueur du réseau français,

01:35:42une des solutions applicables.

01:35:43Maintenant, je ne suis pas spécialiste.

01:35:44Et évidemment, il faut attendre

01:35:46les conclusions de l'enquête de police diligentée

01:35:49pour savoir exactement les tenants

01:35:51et les aboutissants de cette action

01:35:53qui pourront effectivement aussi donner

01:35:55des informations utiles

01:35:57sur les moyens de se protéger.

01:35:58Mais c'est sûr que, dans une certaine mesure,

01:36:01le réseau ferré est fragile,

01:36:03comme fragile est aussi

01:36:05le réseau de distribution d'électricité.

01:36:07Vous faites sauter un pylône à haute tension,

01:36:09vous ne pouvez pas surveiller

01:36:10tous les pylônes à haute tension du territoire.

01:36:14Donc, là-dessus, il y a une réflexion

01:36:15certainement engagée sur une approche

01:36:17beaucoup plus à la fois technologique

01:36:19et locale de la sûreté des voies ferrées.

01:36:24Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin,

01:36:26Michel Kidor, alors à distance, évidemment,

01:36:28mais merci quand même,

01:36:29président de la Fédération nationale

01:36:30des associations d'usagers des transports.

01:36:33Toute autre chose, désormais,

01:36:35c'est un petit peu plus joyeux,

01:36:36la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques,

01:36:38hier soir, qui a donc été scrutée

01:36:39dans les quatre coins du monde.

01:36:40On en parle avec vous, Maxime Legay.

01:36:42Qu'en ont pensé nos voisins étrangers ?

01:36:46De manière générale, Vincent,

01:36:48la cérémonie a été célébrée

01:36:50quasi unanimement par la presse étrangère

01:36:52et a commencé par nos voisins britanniques

01:36:54qui savent la complexité pour organiser

01:36:56une cérémonie d'ouverture

01:36:57et qui était haute en 2012.

01:36:59Voici ce que titre le Télégraphe.

01:37:01Les Jeux olympiques de Paris sortent de l'ombre

01:37:03avec une cérémonie d'ouverture unique.

01:37:06En Espagne, la presse, elle,

01:37:07se montre encore plus dithyrambique.

01:37:09Le quotidien Marca évoque tout simplement

01:37:12la mejor ceremonia de la historia de los Juegos.

01:37:16Vous me faites plaisir, Maxime.

01:37:18Vous avez mis au défi il y a une heure.

01:37:21En français, la meilleure cérémonie

01:37:23de l'histoire des Jeux à rien que ça.

01:37:25Et puis en Italie aussi,

01:37:26on a été sublimé par cette cérémonie.

01:37:28On salit une super production colossale.

01:37:31Nos amis italiens qui sont un peu chauvins

01:37:32puisqu'ils ont estimé que la délégation

01:37:34du bateau italien était le plus amusant

01:37:37et le plus joyeux.

01:37:38Et puis aux Etats-Unis, Maxime,

01:37:39on a scruté avec attention la cérémonie

01:37:41pour une raison bien particulière.

01:37:43Oui, parce que les Américains

01:37:44ne pouvaient s'empêcher de penser

01:37:46à 2028, Los Angeles qui va accueillir

01:37:48ses prochains Jeux olympiques.

01:37:50La presse américaine qui a trouvé

01:37:52que les Français avaient mis la barre très haut.

01:37:54Il sera difficile de faire mieux.

01:37:56Ce Washington Post qui parle d'exploits audacieux

01:38:01et de Paris a réussi et qui poursuit

01:38:03un peu plus dans son article en disant

01:38:05Paris a démontré qu'une réflexion audacieuse

01:38:08pouvait redonner de l'éclat à un événement mondial

01:38:10dont la popularité s'était effondrée.

01:38:12Et puis enfin, c'est peut-être sans doute

01:38:14nos amis belges qui ont le mieux

01:38:15à résumer la soirée d'hier

01:38:17avec ce titre de le soir tout en sobriété

01:38:20Paris est magique.

01:38:21Merci beaucoup, cher Maxime.

01:38:23Vous avez évoqué les délégations

01:38:24qui ont défilé, vous les avez vues en direct

01:38:26sur place puisque vous étiez

01:38:27à cette cérémonie d'ouverture.

01:38:28Qu'est-ce qui vous a frappé

01:38:29lorsque vous avez vu tous ces bateaux ?

01:38:31C'était assez touchant de voir

01:38:33tous les spectateurs qui ont bravé

01:38:35la pluie, qui ont attendu

01:38:37simplement pour ce petit moment

01:38:39où la délégation passe, pour pouvoir

01:38:41les applaudir, pour pouvoir brandir

01:38:43un drapeau, avoir des mots

01:38:45d'encouragement, le tout dans une ferveur

01:38:48et une bonne ambiance.

01:38:50Il y avait l'esprit olympique

01:38:51de convivialité.

01:38:52On applaudissait aussi

01:38:53les autres délégations.

01:38:54Tout ça faisait plaisir à voir,

01:38:56en tout cas là où je me trouvais

01:38:57sur les quais bas.

01:38:58Un petit mot, Bernard Cohen à l'avance ?

01:39:00Oui, moi j'ai trouvé, pour reprendre

01:39:01l'expression du président du CEO

01:39:03Thomas Barque, c'était effectivement

01:39:05la première fois qu'on faisait

01:39:06une cérémonie dans la ville,

01:39:08c'est-à-dire ce qu'il a appelé

01:39:10inclusive et urbaine.

01:39:11Il a dit ces mots-là.

01:39:12Et puis je voudrais rendre hommage

01:39:14pour moi à un moment assez émouvant,

01:39:16c'est le passage de la flamme

01:39:17entre Amélie Meurosmo et Tony Parker,

01:39:20mais aux athlètes paralympiques

01:39:22pour faire le lien.

01:39:23Je voudrais les citer,

01:39:24Nantin Quetta, Alexis Anquinca

01:39:26et Marie-Amélie Le Fur.

01:39:28Ce moment-là, devant la pyramide du Louvre,

01:39:30ça a duré quelques secondes.

01:39:32On a vu ces parathlètes porter la flamme

01:39:36et pour moi ça a été un moment

01:39:37extrêmement symbolique.

01:39:38Raphaël Saint-Ville sur cet engouement

01:39:40autour de ces Jeux olympiques

01:39:42et ces délégations.

01:39:43Ces délégations, effectivement,

01:39:44ces sourires sur tous les sportifs

01:39:46qui lancent, je crois,

01:39:48parfaitement les Jeux olympiques

01:39:49de Paris 2024.

01:39:50Il y a à la fois cette...

01:39:54Je comprends que les Français

01:39:57aient pu être fiers de voir Paris

01:40:01de sa manière magnifiée

01:40:03par ses musiques, ses lumières.

01:40:06En même temps, cet unanimisme mondial

01:40:11avec ces journalistes qui s'enthousiassent,

01:40:14je pense, est à minima suspect.

01:40:17Ça ne fait que souligner, finalement,

01:40:19l'espèce de progressisme

01:40:21dans lequel un certain nombre

01:40:23de gens communient.

01:40:25Je ne suis pas sûr que l'immense majorité

01:40:28des gens qui ont pu regarder cette cérémonie

01:40:31n'aient pas été choqués

01:40:32par un certain nombre de tableaux,

01:40:34à commencer par celui que l'on vient de voir

01:40:36s'agissant de la Révolution française,

01:40:39de l'exécution de Marie-Antoinette.

01:40:41Très honnêtement, moi, j'ai l'impression

01:40:43que même Daesh n'aurait pas fait mieux.

01:40:46Vous allez loin.

01:40:48Oui, mais en fait...

01:40:49Pardonnez-moi, Raphaël.

01:40:51Je ne sais pas si vous réalisez,

01:40:52on était en train de célébrer la liberté.

01:40:54C'était le mot qui s'affichait

01:40:55sur les murs de Paris.

01:40:56Et en même temps, on avait ces femmes

01:40:59égorgées, décapitées.

01:41:02Cette espèce de pluie de sang

01:41:04qui coulait de la conciergerie.

01:41:06Très honnêtement, moi,

01:41:07j'ai trouvé ça glaçant.

01:41:08C'était pourtant l'un des meilleurs tableaux.

01:41:10L'un des plus beaux, en tout cas.

01:41:11Que ce soit esthétique, je conçois.

01:41:14Il y a un esthétique de l'horreur.

01:41:16Moi, j'ai trouvé ça absolument glaçant.

01:41:18L'actualité internationale.

01:41:19Merci beaucoup, cher Raphaël.

01:41:20L'actualité internationale.

01:41:22Avec vous, Harold Iman,

01:41:23et ses négociations pour un cessez-le-feu

01:41:25entre Israël et le Hamas

01:41:26qu'ils doivent reprendre demain à Rome.

01:41:28Oui, des délégations égyptiennes,

01:41:29américaines, qataries et israéliennes

01:41:31sont attendues à Harold Iman.

01:41:32Est-ce qu'il y a un réel espoir cette fois-ci ?

01:41:36On reprend le plan qui existait depuis mai.

01:41:39Et on a attendu que Netanyahou

01:41:41fasse la tournée des chefs des États-Unis.

01:41:45Biden, un peu Kamala Harris,

01:41:47et surtout Donald Trump.

01:41:50Et l'ayant fait, on relance.

01:41:53Mais c'est exactement le même plan.

01:41:55C'est-à-dire qu'on va négocier

01:41:59la libération des otages en deux groupes

01:42:02et avec une interruption temporelle

01:42:06entre un groupe et l'autre.

01:42:07C'est-à-dire les enfants, les malades,

01:42:10les femmes et les personnes très vieilles.

01:42:14Quid des hommes en âge de combattre ?

01:42:18Ce serait le deuxième groupe.

01:42:20On libérerait des Palestiniens

01:42:22qui sont dans les geôles israéliennes.

01:42:25Et ensuite, on retirerait partiellement

01:42:28l'armée israélienne.

01:42:29Pas entièrement.

01:42:31On verrait qui contrôle la frontière

01:42:33entre Gaza et l'Égypte,

01:42:36ce qu'on appelle le corridor de Philadelphie.

01:42:38Il paraît que les Égyptiens maintenant

01:42:40commencent à dire oui, Israël pourrait

01:42:42avoir une certaine présence,

01:42:43ce qui n'était pas du tout le cas

01:42:45jusqu'à présent, toutes ces décennies.

01:42:47Et la question du retour des réfugiés,

01:42:50des déplacés intérieurs de Gaza vers le nord.

01:42:54C'est énorme à trouver comme accord.

01:42:59Peut-être que Netanyahou laissera la chose

01:43:03se finaliser parce que jusqu'à présent,

01:43:07il n'était pas très chaud.

01:43:09Merci cher Harold.

01:43:11On passe au sport tout de suite.

01:43:13Votre programme avec Groupe Verlaine.

01:43:15Installateurs de panneaux solaires

01:43:16pour professionnels et propriétaires

01:43:18exploitant leur commerce.

01:43:19groupeverlaine.pro

01:43:21Votre programme avec les déménageurs bretons.

01:43:23Des déménagements d'exception, on dit.

01:43:25Chapeau les Bretons.

01:43:26Information sur desménageurs-bretons.fr

01:43:29On parle évidemment des Jeux Olympiques,

01:43:31du tennis et un certain Arthur Fyss.

01:43:33Oui, le tennisman français de 20 ans

01:43:35va disputer ses tout premiers Jeux Olympiques.

01:43:38Arthur Fyss qui compte bien exposer

01:43:39son talent au monde entier.

01:43:41Regardez.

01:43:46Il est loin d'être l'athlète français

01:43:47le plus attendu de ses JO.

01:43:49Mais au moment d'entrer en lice face à Matteo Arnaldi,

01:43:51Arthur Fyss, sur la forme de ces dernières semaines,

01:43:54semble capable de créer la surprise.

01:43:56D'autant plus sur l'ocre parisien.

01:43:59Je me sens bien sur terre en ce moment.

01:44:01J'ai gagné à Hambourg.

01:44:02J'ai joué à un bon niveau.

01:44:04Je suis en confiance.

01:44:06En plus à Roland, c'est sympa.

01:44:08Le jeune français vient de décrocher

01:44:09le plus grand titre de sa carrière,

01:44:11un ATP 500 à Hambourg,

01:44:13avec une superbe victoire finale

01:44:14face au local Alexander Zverev,

01:44:16quatrième mondial.

01:44:17Confirmation de sa très bonne forme.

01:44:19Après un huitième de finale à Wimbledon,

01:44:21ses succès font naître des attentes,

01:44:23mais...

01:44:24T'as oublié de dire que j'ai 20 ans.

01:44:26Voilà, j'ai 20 ans.

01:44:28Je fais mes premiers JO en France,

01:44:30devant la famille, devant les amis.

01:44:32Le but, c'est de venir

01:44:34et d'essayer de gagner tous les matchs possibles.

01:44:36Mais après, c'est pas facile.

01:44:38On joue contre les meilleurs joueurs au monde.

01:44:40On a des très très gros clients.

01:44:42Fyss ne veut pas s'infliger trop de pression,

01:44:44surtout qu'il avait été éliminé

01:44:46dès le premier tour de Roland-Garros fin mai,

01:44:48face à Arnaldi d'ailleurs.

01:44:50Sur ses jeux, le tricolore est tête de série

01:44:52grâce à plusieurs forfaits de joueurs

01:44:54mieux classés que lui.

01:44:56Un bon point face à un tableau relevé.

01:44:58Maintenant, il y a beaucoup de joueurs.

01:45:00Les meilleurs joueurs les jouent,

01:45:02parce que c'est une fois tous les quatre ans.

01:45:04C'est une étape assez importante, je trouve,

01:45:06donc c'est vraiment pas mal d'avoir

01:45:08une médaille sur son palmarès.

01:45:10Arthur Fyss aura sûrement plusieurs occasions

01:45:12au cours de sa carrière de monter

01:45:14sur un podium olympique.

01:45:16La dernière médaille française au JO en simple

01:45:18commence à dater.

01:45:20C'était votre programme

01:45:22avec les déménageurs bretons.

01:45:24Des déménagements d'exception, on dit.

01:45:26Chapeau les bretons.

01:45:28Information sur déménageurs-breton.fr

01:45:30Jamais le soleil n'a autant brillé.

01:45:32C'était votre programme avec Groupe Verlaine.

01:45:34Installateur de panneaux photovoltaïques

01:45:36garantis à vie.

01:45:38Groupe Verlaine, le climat de confiance.

01:45:40Et à noter aussi que ce sera le dernier tournoi

01:45:42d'un certain Andy Murray, ce tournoi olympique.

01:45:44Et là aussi, c'est une page qui se tourne.

01:45:46Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin.

01:45:48Je vous garde autour de ce plateau.

01:45:50Et vous restez bien évidemment devant CNews.

01:45:52On revient tout de suite.

01:45:58Allez, il est bientôt 8h sur CNews.

01:46:00Soyez les bienvenus. Dans un instant,

01:46:02votre journal avec mes invités autour de ce plateau.

01:46:04Mais avant, la météo.

01:46:06Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.

01:46:08La météo avec Groupe Verlaine.

01:46:10Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.

01:46:12Groupe Verlaine.

01:46:14Et c'est avec vous Karine Durand.

01:46:16Attention aux orages aujourd'hui.

01:46:18Oui, effectivement, des orages parfois violents

01:46:20après le front pluvieux

01:46:22que nous avons tous très bien vu

01:46:24lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.

01:46:26On a eu 11 mm de pluie

01:46:28au cours de cette nuit à Paris.

01:46:30Ce n'est pas exceptionnel,

01:46:32mais c'est quand même l'équivalent d'une semaine de pluie

01:46:34en l'espace de 12 heures.

01:46:36Ces cumuls ont été bien plus importants

01:46:38à l'ouest de Paris, notamment dans les Yvelines

01:46:40où les routes ont été complètement submergées d'eau

01:46:42par endroit.

01:46:44Pour les prochaines heures,

01:46:46on retrouve encore ce front pluvieux

01:46:48qui s'étire des Pays de la Loire au sud de Paris

01:46:50jusqu'en remontant vers les Ardennes.

01:46:52Parfois, il y a de fortes intensités en dessous.

01:46:54Prudence si vous prenez la route ce matin.

01:46:56Toujours un ciel bien dégagé sur le sud

01:46:58avec parfois quelques brumes

01:47:00notamment du côté du Golfe du Lion.

01:47:02Et puis déjà, les premiers orages qui éclatent

01:47:04sur la Charente et qui vont se diriger ensuite

01:47:06vers l'est au cours de l'après-midi.

01:47:08Attention, les orages vont éclater surtout

01:47:10en fin d'après-midi à partir de 16-17h

01:47:12principalement du Massif Central

01:47:14jusqu'à la Bourgogne-Franche-Comté

01:47:16jusqu'à la région Grand Est.

01:47:18On pourra voir 20 à 30 mm de pluie en dessous

01:47:20donc un petit risque d'inondations localisées

01:47:22de la grêle possiblement, de fortes rafales de vent

01:47:24encore une fois

01:47:26et des cumuls également importants en remontant

01:47:28vers le nord-est, vers les Ardennes.

01:47:30Le soleil revient peu à peu sur le nord-ouest

01:47:32et toujours de superbes conditions en Méditerranée

01:47:34et surtout du côté de la Corse.

01:47:36Les températures sont de saison.

01:47:38Une petite fraîcheur quand même du côté du nord-ouest.

01:47:4015 à Rennes, 17 à Paris,

01:47:4219 pour Lyon.

01:47:44Regardez le gros contraste l'après-midi

01:47:46entre le nord-ouest et le sud-est.

01:47:48Le nord-ouest sous les moyennes de saison

01:47:5020 à Brest, 22 à Paris,

01:47:5223 pour Lille

01:47:54et en Vallée du Rhône, 35 pour Grenoble,

01:47:5636 pour Lyon

01:47:58et 29 pour Nice.

01:48:00Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.

01:48:02C'était La Météo avec Groupe Verlaine.

01:48:04Pour devenir franchisée

01:48:06dans les énergies renouvelables.

01:48:08Il est bientôt 8h.

01:48:10Merci d'être avec nous en direct sur CNews

01:48:12dans votre matinale week-end.

01:48:14Bon réveil si vous nous avez choisis ce matin.

01:48:16Nous sommes toujours avec vous Marine Sabourin,

01:48:18Raphaël Stainville, Michel Chevalet,

01:48:20Maxime Legay et nous accueillons

01:48:22autour de ce plateau Jérôme Carreil.

01:48:24Bonjour cher Jérôme, directeur technique national

01:48:26de la Fédération Française de Badminton.

01:48:28Vous avez défilé hier sur ce beau bateau.

01:48:30Le paquebot d'ailleurs, comme il s'appelait.

01:48:32Et à côté de vous Amine Elbahi.

01:48:34Bonjour chère Amine.

01:48:36Le thème à traiter avec vous ce matin

01:48:38a commencé évidemment par la cérémonie

01:48:40d'ouverture des Jeux Olympiques.

01:48:42Magique, historique, inoubliable, magnifique.

01:48:44Cette cérémonie a ébahi le monde entier.

01:48:463h30 d'un spectacle époustouflant

01:48:48conclu par l'hymne à l'amour.

01:48:50Interprété évidemment par la diva Céline Dion.

01:48:52Les meilleurs moments dans un instant.

01:48:54Un samedi compliqué se présente

01:48:56sur les rails. Conséquence de ces attaques

01:48:58sur le réseau ferroviaire hier.

01:49:00Deux TGV sur trois circuleront

01:49:02sur l'axe Bretagne et Sud-Ouest.

01:49:04Plus de 2% sur l'axe Nord.

01:49:06D'importants retards sont également à prévoir.

01:49:08Et puis l'enquête sur la disparition

01:49:10de Lina est-elle sur le point

01:49:12d'être relancée ? Son profil génétique

01:49:14a été détecté dans un véhicule volé.

01:49:16Une avancée majeure qui devrait

01:49:18permettre de localiser Lina

01:49:20selon la procureure de la République.

01:49:24Allez les Jeux Olympiques de Paris 2024.

01:49:26C'est parti. Un spectacle de 4h.

01:49:286km le long de la Seine.

01:49:30Et aucun incident notifié évidemment Marine.

01:49:32Oui parmi les artistes présents, Lady Gaga,

01:49:34Ayana Kamoura ou encore Céline Dion.

01:49:36Pour clôturer la cérémonie, Emmanuel Macron

01:49:38a félicité le directeur artistique

01:49:40Thomas Joly sur les réseaux sociaux

01:49:42pour son génie créatif.

01:49:44On l'a fait, dit-il, on en reparlera dans 100 ans.

01:49:46Retour sur les moments forts de cette soirée

01:49:48avec Célia Gruyère.

01:49:52Une cérémonie d'ouverture spectaculaire

01:49:54pour ces JO de Paris 2024.

01:49:56Sous le ciel pluvieux de Paris,

01:49:58Lady Gaga ouvre la danse en interprétant

01:50:00Zizi Jeanmer.

01:50:04Puis c'est Ayana Kamoura

01:50:06qui a fait son entrée en grande pompe

01:50:08devant l'Académie française

01:50:10entourée de la garde républicaine.

01:50:16Une autre star de cette cérémonie,

01:50:18c'est Notre-Dame de Paris,

01:50:20mise à l'honneur grâce à ses danseurs.

01:50:22Mais les JO, c'est avant tout le sport

01:50:24et le passage de la flamme olympique.

01:50:26Après un long périple,

01:50:28la flamme s'allume sur les mains de Zine Eddine Zidane

01:50:30puis dans celle du joueur de tennis Raphaël Nadal.

01:50:32Mais c'est à Marie-Josée Perrec et Teddy Riner

01:50:34qui est revenu l'honneur

01:50:36d'allumer la vasque olympique.

01:50:38Des flammes qui s'élèvent juste avant

01:50:40le clou du spectacle.

01:50:42Dans une robe scintillante, Céline Dion interprète

01:50:44le célèbre hymne à l'amour d'Edith Piaf

01:50:46depuis le premier étage de la tour Eiffel.

01:50:48...

01:50:55J'en ai encore des frissons.

01:50:57La cérémonie s'est donc déroulée devant 300 000 spectateurs.

01:50:59Mais avec la pluie, le spectacle a subi

01:51:01quelques petites modifications.

01:51:03Oui, certains spectateurs ont quitté la cérémonie

01:51:05un petit peu plus tôt.

01:51:07Alors, qu'en ont pensé les Français sur place ?

01:51:09On voit cela avec Aminata Demphal.

01:51:11...

01:51:13Ce vendredi, des milliers de personnes

01:51:15ont pu assister sur place

01:51:18à la cérémonie d'ouverture des Jeux.

01:51:20Et malgré la pluie, tout le monde semble satisfait

01:51:22du spectacle haut en couleur.

01:51:24Certains spectateurs des quais

01:51:26étaient cependant quelques peu déçus.

01:51:28Le cadre est magnifique, mais on ne peut vraiment rien voir.

01:51:30Il y a trop de nœuds, on ne peut pas voir la salle.

01:51:32D'autres, pour les mêmes raisons,

01:51:34ont préféré rentrer avant le début des festivités.

01:51:36Les enfants sont assez tristes.

01:51:38Quand on est arrivé à 16h, ça va.

01:51:40Franchement, ça devrait atteindre 20h.

01:51:42Mais on ne voit rien et les enfants...

01:51:44Pour ceux qui ont pu rester,

01:51:46le ressenti est quasiment le même.

01:51:48C'est un sans faute.

01:51:50C'est un moment magnifique,

01:51:52inoubliable dans une vie.

01:51:54J'ai attendu très longtemps pour voir ça.

01:51:56J'ai passé la meilleure soirée.

01:51:58J'ai vu pour la première fois Agnès Kamoura.

01:52:00Et là, il y a Céline.

01:52:02C'est incroyable.

01:52:04Très, très réussi.

01:52:06Il faut demander aux gars qui sont un peu trempés.

01:52:08On arrive à prendre du plaisir quand même.

01:52:10On est ravis du spectacle, on se tient chaud.

01:52:12La pluie ne nous a pas déchauffé.

01:52:14Mais des étoiles plein les yeux.

01:52:18Et au total, 205 délégations

01:52:20ont défilé sur la scène.

01:52:22Un moment inoubliable selon les sportifs.

01:52:24On en parle avec Maxime Legay.

01:52:26Maxime, sur les réseaux sociaux,

01:52:28les athlètes français ont fait part de leur joie.

01:52:30Oui, l'ambiance était à la fête.

01:52:32Du côté des athlètes qui ont défilé

01:52:34sur des péniches, une première historique

01:52:36dans le cadre des Jeux Olympiques.

01:52:38Atmosphère tout à fait particulière et singulière

01:52:40du côté de la délégation française.

01:52:42Vous avez regardé l'enthousiasme

01:52:44du judoka Teddy Riner

01:52:46hier soir sur le bateau

01:52:48des athlètes français

01:52:50qui communit avec

01:52:52l'ensemble de la délégation

01:52:54française et les

01:52:56publics, les spectateurs que vous pouvez

01:52:58apercevoir au loin, le long de

01:53:00la scène.

01:53:02J'ai pu apercevoir

01:53:04Teddy Riner.

01:53:06Et votre voisin.

01:53:08On va y revenir dans un instant.

01:53:10L'enthousiasme et l'émotion

01:53:12étaient aussi du côté de Florian Rousseau,

01:53:14triple champion olympique

01:53:16de cyclisme sur piste qui faisait

01:53:18partie d'un des derniers relayeurs

01:53:20de la flamme olympique hier. Écoutez-le.

01:53:22C'était un moment

01:53:24incroyable, inoubliable

01:53:26de retrouver en tout cas

01:53:28le sport français réuni.

01:53:30C'est beaucoup de souvenirs.

01:53:32Pour lancer ces Jeux qui vont être extraordinaires

01:53:34pour nos athlètes,

01:53:36c'est à eux maintenant d'écrire

01:53:38les plus belles pages de l'histoire du sport français.

01:53:40Tony m'a appelé samedi soir

01:53:42et il y avait beaucoup de secrets

01:53:44parce que je ne savais

01:53:46que deux noms, notamment dans les derniers relayeurs.

01:53:48Et puis donc quand on s'est

01:53:50retrouvés là pour se changer, pour passer

01:53:52avec la tenue de cérémonie,

01:53:54c'était chouette.

01:53:56C'était une belle surprise tout au long

01:53:58de la soirée. Et Maxime,

01:54:00la cérémonie a visiblement conquis les athlètes

01:54:02étrangers aussi. Oui,

01:54:04en premier lieu un qui était habitué

01:54:06à la terre battue porte d'auteuil.

01:54:08Je parle évidemment de Raphaël Nadal

01:54:10qui a été mis à l'honneur hier

01:54:12recevant au pied de la Tour Eiffel la flamme

01:54:14olympique des mains de Zinedine Zidane

01:54:16en personne et qui a donné

01:54:18ce cliché historique. Raphaël Nadal

01:54:20qui a donc tweeté cette photo

01:54:22avec ce mot tout en sobriété

01:54:24qui le caractérise. Merci Paris.

01:54:26Et puis il y avait également la star américaine

01:54:28Lebron James, porte-drapeau

01:54:30des Etats-Unis qui a voulu

01:54:32immortaliser sur son compte Instagram

01:54:34la photo de lui portant le drapeau américain

01:54:36avec derrière lui toute la délégation américaine.

01:54:38Oui, c'était sympa de voir la délégation

01:54:40américaine mais ce qu'on a préféré

01:54:42c'est la délégation française. Évidemment.

01:54:44Jérôme Carreil, bonjour. Vous êtes avec nous

01:54:46en direct sur ce plateau. Vous êtes directeur

01:54:48technique nationale de la Fédération française

01:54:50de badminton. Vous avez défilé avec la délégation

01:54:52hier sur le bateau.

01:54:54On va parler du côté sportif

01:54:56dans un instant et

01:54:58des attentes de la délégation française

01:55:00de badminton mais déjà

01:55:02cette fierté, j'imagine

01:55:04de défiler devant son propre

01:55:06public à Paris.

01:55:08C'était incroyable.

01:55:10Le temps n'était pas terrible mais

01:55:12par contre l'énergie qu'il y avait sur le bateau

01:55:14c'était juste incroyable. Qu'est-ce qu'on ressent

01:55:16quand on est directeur

01:55:18technique ou même les joueurs, j'imagine que vous étiez avec

01:55:20les joueurs à ce moment-là.

01:55:22Qu'est-ce qu'on ressent sur ce bateau ?

01:55:24Quelle énergie on reçoit ? Racontez-nous un petit peu.

01:55:26J'ai envie de dire que c'est plutôt pour les joueurs que c'est intéressant

01:55:28parce que moi je ne joue pas donc c'est plutôt eux

01:55:30qui vont prendre cette énergie-là.

01:55:32Depuis le début

01:55:34où le bateau

01:55:36a démarré, même depuis le départ du village

01:55:38tout le monde nous applaudissait

01:55:40dès qu'on passait quelque part.

01:55:42On voit cette jolie photo.

01:55:44C'était au village olympique me semble-t-il

01:55:46de la délégation française. On va parler justement

01:55:48de cette délégation et de vos joueurs.

01:55:50C'est historique cette année parce que

01:55:52il me semble-t-il que

01:55:54le badminton tricolore est représenté

01:55:56sur tous les tableaux. Expliquez-nous.

01:55:58Alors on l'a représenté pour la première fois sur tous les tableaux

01:56:00et puis grâce

01:56:02au tribunal arbitral

01:56:04on a même deux paires en double homme

01:56:06avec Lucas et Ronan qui ont

01:56:08réintégré les tableaux.

01:56:10Donc on a une délégation de neuf personnes

01:56:12ce qui n'est jamais arrivé. On n'a jamais été sur tous les tableaux

01:56:14donc chez nous il y a simple homme, simple dame

01:56:16double homme, double dame et double mix.

01:56:18On n'avait jamais eu des qualifiés partout.

01:56:20C'est la première fois et en plus en double homme on en a deux.

01:56:22Deux paires. Alors justement vous avez évoqué

01:56:24le tribunal. Que s'est-il passé ?

01:56:26Il y a eu un petit souci

01:56:28avec la Fédération

01:56:30internationale peut-être ? Alors expliquez-nous ce qui s'est

01:56:32passé exactement. Je vais tenter de faire simple.

01:56:34Une incertitude autour de deux joueurs en tout cas.

01:56:36Oui en fait la Fédération internationale

01:56:38à la fin de la course olympique, sans prévenir

01:56:40personne, a changé l'attribution des points.

01:56:42Donc nous c'est un classement sur

01:56:44une année avec des points et

01:56:46ils s'étaient trompés dans un calcul de points

01:56:48un an avant mais ils ont tout changé au dernier moment sans

01:56:50nous prévenir. Ce qui fait que Ronan et Lucas

01:56:52qui étaient les premiers à la course, deux jours plus

01:56:54tard ils sont retrouvés les deuxièmes juste derrière

01:56:56les frères Popoff pour 29

01:56:58points sur 36 000.

01:57:00Donc forcément pour eux c'était compliqué

01:57:02et ça a été compliqué pendant deux mois.

01:57:04Ils ont été

01:57:06jusqu'au tribunal arbitral qui leur a donné

01:57:08raison et qui a obligé la Fédération internationale

01:57:10et le CIO à les réintégrer.

01:57:12C'est pour ça qu'on a

01:57:14en dehors des règles de qualification

01:57:16traditionnelle, on a deux

01:57:18paires de qualifiés en double homme.

01:57:20Et c'est tant mieux pour Ronan Labarre et Lucas

01:57:22Corvée donc des chances de médailles

01:57:24cette année aussi, c'est assez exceptionnel

01:57:26on y croit ? Alors bien sûr qu'on y croit

01:57:28on n'a jamais eu de médaille.

01:57:30En part à badminton oui

01:57:32mais en badminton non.

01:57:34On y croit mais nous on est plutôt

01:57:36en situation d'outsider, le badminton

01:57:38est fortement

01:57:40dominé par le continent asiatique

01:57:42à part

01:57:44le Danemark qui place des médaillés

01:57:46et une Espagnole

01:57:48qui sort du lot

01:57:50sinon c'est très fortement asiatique

01:57:52donc nous on est plutôt outsider si on regarde

01:57:54les classements sur les poules, on va

01:57:56déjà faire en sorte d'essayer de sortir de poules

01:57:58parce que dans toutes les poules ça va être très compliqué

01:58:00par contre on sait qu'on a des joueurs

01:58:02qui ont déjà réalisé de très grandes performances

01:58:04battre les numéros mondiaux

01:58:06aller en finale des plus grands tournois

01:58:08donc si la compétition se passe bien

01:58:10et ils sont en forme, bien sûr

01:58:12qu'on espère une médaille. Comment ils vont ?

01:58:14Parce qu'ils commencent la compétition aujourd'hui ?

01:58:16Quasiment tous me semble-t-il.

01:58:18Alors les simples ça va pas être

01:58:20avant mardi mais les doubles

01:58:22ils commencent tous aujourd'hui. Et comment ils vont

01:58:24nos sportifs, nos athlètes ?

01:58:26Ils vont bien, la préparation s'est

01:58:28bien passée, personne n'est blessé

01:58:30ils sont plutôt en forme

01:58:32alors maintenant on va voir

01:58:34ce que ça va donner sportivement à partir de 15h40

01:58:36avec le double mix cet après-midi

01:58:38Et on va suivre ça évidemment avec

01:58:40intérêt, un petit mot Marine

01:58:42sur le programme de

01:58:44cette journée, on soutient évidemment les bleus

01:58:46alors il y aura évidemment du badminton

01:58:48à suivre de très près mais pas uniquement

01:58:50Oui il va y avoir aussi du tennis avec

01:58:52Caroline Garcia, Barbara

01:58:54Krakeva, Diane Paris

01:58:56il y a aussi du rugby à 7, c'est la demi-finale

01:58:58aujourd'hui à 15h30 France

01:59:00Afrique du Sud, la petite finale a lieu

01:59:02à 19h, la grande finale à 19h45

01:59:04on a aussi l'équipe française

01:59:06masculine de basket qui va affronter

01:59:08le Brésil à 17h15

01:59:10les footballeurs français qui affrontent la Guinée

01:59:12à 21h et puis l'équipe masculine

01:59:14danoise qui fera face à la France

01:59:16à 21h, un programme chargé

01:59:18On rappelle également que le badminton c'est l'une des seules

01:59:20disciplines où l'une des catégories Rennes

01:59:22est mixte, en l'occurrence le double mix

01:59:24c'est peut-être même effectivement la discipline

01:59:26au badminton la plus impressionnante

01:59:28à regarder pour un spectateur qui n'est pas

01:59:30forcément averti au badminton

01:59:32Oui, on était la première discipline mixte

01:59:34si je ne dis pas de bêtises, en 92

01:59:36quand on est rentré sur les Jeux

01:59:38depuis d'autres disciplines mixtes

01:59:40ont été intégrées au programme

01:59:42mais au badminton, contrairement à d'autres sports

01:59:44comme d'autres sports de raquettes notamment

01:59:46le double a une place très conséquente

01:59:48et le double mix

01:59:50forcément, ce côté

01:59:52atypique

01:59:54et non seulement très spectaculaire, c'est très tactique

01:59:56et à voir

01:59:58c'est hyper impressionnant

02:00:00comme toutes les

02:00:02disciplines de badminton

02:00:04Absolument, et on invite les spectateurs à aller à l'Adidas Arena

02:00:06me semble-t-il, il reste encore des places

02:00:08d'ailleurs, quelques-unes

02:00:10Oui, bon

02:00:12on se comprend, Amine Elbaïe

02:00:14quel regard vous portez sur ces...

02:00:16vous allez voir des épreuves ?

02:00:18Pas pour le moment, puisque je fais

02:00:20partie de cette France

02:00:22populaire qui travaille malheureusement pendant

02:00:24la période

02:00:26des Jeux Olympiques et en particulier

02:00:28de nuit

02:00:30mais je voulais

02:00:32simplement, au lendemain de cette cérémonie

02:00:34d'ouverture, dire un mot

02:00:36dire que c'est effectivement un succès

02:00:38c'est un moment inoubliable

02:00:40pour les Français, c'est aussi

02:00:42un moment inoubliable pour les policiers

02:00:44et pour les forces de l'ordre. J'ai suffisamment

02:00:46exprimé mon inquiétude

02:00:48sur l'organisation

02:00:50et le déroulé de cette cérémonie des Jeux Olympiques

02:00:52pour reconnaître modestement

02:00:54aujourd'hui que l'absence

02:00:56d'incidents majeurs

02:00:58l'absence

02:01:00d'incidents majeurs est un succès

02:01:02c'est un succès pour les policiers

02:01:04un succès pour les gendarmes, c'est aussi un succès

02:01:06je crois pour Laurent Nunez

02:01:08le préfet de police de Paris et pour le ministre donateur

02:01:10Gérald Darmanin qui a

02:01:12quand même investi un pari

02:01:14politique autour de l'organisation

02:01:16de cette cérémonie des Jeux Olympiques

02:01:18et donc on peut aussi remercier

02:01:20ce matin les forces

02:01:22de l'ordre, les forces de sécurité civile

02:01:24tous les bénévoles, toute

02:01:26l'équipe d'organisation

02:01:28des Jeux Olympiques qui ont permis aussi

02:01:30l'organisation de cette cérémonie

02:01:32Raphaël, un mot

02:01:34sur cette cérémonie peut-être ou globalement

02:01:36sur ces Jeux Olympiques qui ça y est, commencent

02:01:38alors peut-être que les premières épreuves

02:01:40ont commencé à 8h ou alors c'est 9h ce matin

02:01:42mais je pense qu'il y a une véritable impatience

02:01:44désormais, maintenant que

02:01:46cette cérémonie d'ouverture

02:01:48est passée

02:01:50de voir enfin

02:01:52nos Français notamment

02:01:54glaner leur première médaille

02:01:56il y a des réelles opportunités aujourd'hui

02:01:58on l'a évoqué, il y a le

02:02:00rugby à 7, je crois qu'il y a le judo

02:02:02de nos sportifs

02:02:04sont engagés et ont de

02:02:06véritables chances de médailles

02:02:08le skateboard aussi, pas très loin

02:02:10d'ici, qui débute avec

02:02:12également des médailles

02:02:14potentielles pour des Français

02:02:16Maxime, vous y étiez hier soir en tant que spectateur

02:02:18pour cette cérémonie d'ouverture

02:02:20je crois que vous avez prévu également d'aller voir

02:02:22certaines disciplines, ou alors c'est peut-être déjà fait

02:02:24d'ailleurs. Rugby à 7, j'avais vu

02:02:26les matchs de poules et j'envisage effectivement

02:02:28de voir la demi-finale contre

02:02:30l'Afrique du Sud cet après-midi

02:02:32et alors cette cérémonie vue du public

02:02:34parce que c'est vrai qu'à la télévision le spectacle était grandiose

02:02:36vue des gradins, comment ça s'est passé ?

02:02:38Ecoutez, il y avait beaucoup

02:02:40d'enthousiasme, beaucoup de ferveur

02:02:42un public très

02:02:44divers, il y avait forcément

02:02:46des parisiens mais aussi

02:02:48des spectateurs qui sont venus de

02:02:50quatre coins du globe pour pouvoir

02:02:52acclamer leur délégation

02:02:54alors c'est vrai, il y a eu cette

02:02:56pluie qui s'est abattue quasiment

02:02:58toute la cérémonie, en fait elle s'est arrêtée au moment où la cérémonie

02:03:00s'est arrêtée, c'était presque assez

02:03:02comique mais en réalité

02:03:04les sourires étaient toujours de mise

02:03:06et il y avait beaucoup de bonne

02:03:08humeur et de bonne ambiance sur les quais

02:03:10en tout cas sur les quais bas, là où je me trouvais

02:03:12Jérôme Carreil, ça va ? Les joueurs n'ont pas pris

02:03:14froid ? Pas de bronchite ?

02:03:16Pas de grippe ce matin ? Tout va bien ?

02:03:18C'est encore un peu tôt

02:03:20mais on avait beau avoir

02:03:22un petit poncho

02:03:24il pleuvait beaucoup trop pour que ça puisse servir à

02:03:26quoi que ce soit, donc après

02:03:28c'est comme ça. C'est un moment à vivre

02:03:30de toute façon. Voilà, c'était un moment à vivre, c'est comme ça

02:03:32j'espère qu'on n'aura pas trop de malades

02:03:34mais bon, c'est comme ça, c'était très bien

02:03:36de l'avoir vécu comme ça, c'était hyper impressionnant

02:03:388h15 l'essentiel de l'actu

02:03:40avec vous Marine Sabourin

02:03:48Les Jeux Olympiques sont officiellement

02:03:50lancés, la cérémonie d'ouverture s'est

02:03:52déroulée hier sans incident

02:03:54les artistes présents, Juliette Armanéa

02:03:56Ayana Kamoura, Lady Gaga ou encore

02:03:58Céline Dion et ce sont Marie-Josée

02:04:00Perrec et Teddy Rayner qui ont allumé la flamme

02:04:02en tant que derniers relayeurs

02:04:04La cérémonie d'ouverture observée dans

02:04:06le monde entier et des athlètes suivis aux 4

02:04:08coins du monde, regardez la maison blanche

02:04:10illuminée aux couleurs des Etats-Unis, objectif

02:04:12soutenir les athlètes américains, arrivés

02:04:14mercredi à Paris

02:04:16Et puis, bison flûté, voie noire, aujourd'hui dans le sens

02:04:18des départs, la circulation est particulièrement

02:04:20difficile dès ce matin et jusque dans

02:04:22la soirée sur les autoroutes A7, A10

02:04:24et A75, la circulation est

02:04:26classée rouge dans le sens des retours

02:04:28Merci beaucoup d'avoir

02:04:30accepté notre invitation ce matin, Jérôme Carreil

02:04:32et allez les bleus, allez

02:04:34toutes les délégations, j'allais dire en tout cas

02:04:36tous nos sportifs mais puisque vous êtes là

02:04:38allez, on est tous derrière la délégation

02:04:40en tout cas cette équipe de badminton

02:04:42tricolore, le reste de l'actualité

02:04:44c'est aussi lié aux Jeux Olympiques

02:04:46c'est 800 000 Français privés de vacances

02:04:48après plusieurs actes de sabotage

02:04:50sur les lignes SNCF, plusieurs actes de

02:04:52malveillance ont été recensés

02:04:54sur le réseau TGV le jour

02:04:56de la cérémonie d'ouverture des JO, hier

02:04:58Oui, de nombreux trains ont été retardés, voire

02:05:00carrément supprimés, la reprise normale

02:05:02du trafic n'est pas attendue avant

02:05:04lundi, retour sur les faits avec Tancrède Guillotel

02:05:06Au poste

02:05:08d'aiguillage de Croisilles, sur la ligne

02:05:10à grande vitesse qui desserre le nord de la

02:05:12France, les agents de la SNCF

02:05:14s'affairent à remettre le réseau en état

02:05:16Plusieurs incendies criminels

02:05:18allumés dans la nuit de jeudi à vendredi

02:05:20ont causé des dégradations sur le système

02:05:22de signalisation. Deux autres

02:05:24postes, sur l'axe TGV Atlantique

02:05:26et sur celui vers l'est de la France

02:05:28sont également touchés. Quand des installations

02:05:30techniques comme ça sont attaquées

02:05:32on s'en rend compte parce qu'il y a certaines

02:05:34alarmes qui se mettent en oeuvre

02:05:36et donc elles se sont mises en oeuvre

02:05:38on a décelé très rapidement

02:05:40quel était le problème

02:05:42les forces de l'ordre, les pompiers

02:05:44et les équipes techniques de la SNCF

02:05:46sont intervenues sur site

02:05:48La SNCF a indiqué que des cheminots avaient déjoué

02:05:50un autre acte malveillant à Virginie

02:05:52dans Lyon, sur l'axe sud-est

02:05:54où des camionnettes abandonnées et des engins

02:05:56incendiaires ont été retrouvés

02:05:58Une cellule de crise a été mise en place au ministère

02:06:00des Transports et une enquête a été ouverte

02:06:02J'appelle chacun à la prudence

02:06:04ce que l'on sait, ce que l'on constate

02:06:06c'est que cette opération

02:06:08a été préparée

02:06:10coordonnée

02:06:12que des points névralgiques

02:06:14ont été ciblés

02:06:16ce qui montre une forme de

02:06:18connaissance du réseau

02:06:20pour savoir où frapper

02:06:22La juridiction nationale de lutte contre la criminalité

02:06:24a organisé ces saisies de l'enquête

02:06:26qui est menée pour chaque lieu

02:06:28de commission d'effet par les gendarmeries concernées

02:06:30Jonathan Gour,

02:06:32Jean-Laurent Costantini, rebonjour

02:06:34à tous les deux, vous êtes à la gare Montparnasse

02:06:36on vous suit depuis ce matin

02:06:38toujours sous la pluie, visiblement

02:06:40ça s'est calmé et c'est tant mieux pour vous

02:06:42Quelle est la situation dans la gare ?

02:06:46Oui Vincent, alors la pluie s'est calmée

02:06:48et surtout les choses commencent à rentrer

02:06:50dans l'ordre ici à la gare Montparnasse

02:06:52les voyageurs

02:06:54commencent à affluer mais on ne peut pas vraiment

02:06:56parler d'un départ de vacances comme les autres

02:06:58puisque seulement 8 TGV

02:07:00sur 10 circulent

02:07:02néanmoins les voyageurs ont été

02:07:04prévenus, ils savent qu'il y aura

02:07:06des retards, ces retards peuvent

02:07:08aller jusqu'à 2 heures

02:07:10ce qui reste quand même important

02:07:12mais les voyageurs se disent

02:07:14pour la plupart confiants

02:07:16ils ont reçu des messages

02:07:18des SMS sur

02:07:20l'application de la

02:07:22SNCF

02:07:24et la situation commence

02:07:26à s'améliorer mais

02:07:28on ne peut pas parler de retour

02:07:30à la normale puisque la SNCF

02:07:32nous rappelle que le retour

02:07:34à la normale serait prévu

02:07:36pour lundi

02:07:38Jean-Laurent Constantini, merci à tous les deux

02:07:40Michel Chevalet, question technique

02:07:42que s'est-il passé ?

02:07:44On a touché le point névralgique

02:07:46du réseau TGV

02:07:48le but de l'opération

02:07:50c'était

02:07:52au moment de l'ouverture des Jeux Olympiques

02:07:54il y avait beaucoup de journalistes

02:07:56étrangers, il faut penser à la médiatisation

02:07:58ensuite

02:08:00on va paralyser le réseau

02:08:02TGV, pour paralyser

02:08:04le réseau TGV il faut toucher

02:08:06les voies, les caténaires, non

02:08:08on va toucher le point faible

02:08:10qui est la transmission des données

02:08:12entre des centres de commandement

02:08:14et puis les rames

02:08:16il y a des câbles

02:08:18donc le lot de la voie

02:08:20et on fait mieux, on va

02:08:22taper là où il y a

02:08:24des bifurcations en Y

02:08:26c'est-à-dire qu'à un même point on va desservir

02:08:28deux lignes, tant et si bien

02:08:30qu'en tapant à quatre endroits

02:08:32ce qui était prévu

02:08:34on paralysait tout le TGV

02:08:36toute la circulation du TGV

02:08:38au moment, en plus

02:08:40d'un chassé croisé, d'un départ en vacances

02:08:42voilà, donc le but de l'opération

02:08:44c'était une opération

02:08:46d'attaque, sabotage si vous voulez

02:08:48une attaque avec

02:08:50des portées politiques et

02:08:52médiatiques, voilà le truc

02:08:54et donc on a brûlé

02:08:56ou on a coupé des câbles

02:08:58et surtout, c'est ça qui est le plus long

02:09:00des armoires électriques

02:09:02qu'il faut recâbler

02:09:04on a incendié dans des locaux

02:09:06Amélie Bailly, est-ce que ça vous inquiète ce genre d'événement ?

02:09:08Moi je suis

02:09:10assez inquiet pour

02:09:12la sécurité des français, la sécurité

02:09:14également des touristes étrangers

02:09:16nous accueillons un événement

02:09:18unique, un événement mondial

02:09:20et je crois ce matin

02:09:22que l'on peut quand même se poser la question

02:09:24de l'anticipation, ne serait-ce

02:09:26que sur les endroits

02:09:28stratégiques, sur le réseau

02:09:30ferroviaire, Arras

02:09:32la commune d'Arras, tout le monde le sait

02:09:34c'est un endroit stratégique

02:09:36à la fois parce que

02:09:38Arras accueille l'autoroute

02:09:40A1 qui sépare

02:09:42l'Europe

02:09:44de l'Est et puis

02:09:46l'Europe centrale, c'est un point

02:09:48névralgique et

02:09:50par ailleurs, moi je ne

02:09:52comprends pas comment

02:09:54il est possible par exemple lorsque

02:09:56nos agriculteurs manifestent

02:09:58de mobiliser

02:10:00tout un appareil administratif de l'Etat

02:10:02je vais prendre l'exemple de la récente

02:10:04crise des agriculteurs, le préfet

02:10:06de la Somme avait édicté un arrêté de police

02:10:08pour mobiliser 80 drones pour

02:10:10surveiller nos agriculteurs

02:10:12sait-on jamais si une botte de foin viendrait bloquer

02:10:14paralyser l'autoroute A1

02:10:16comment

02:10:18n'est-il pas possible aujourd'hui

02:10:20de mobiliser ces drones pour surveiller

02:10:22quelques points, quelques secteurs stratégiques

02:10:24dans une situation de

02:10:26tension aussi extrême, les départs

02:10:28en vacances mais aussi l'organisation

02:10:30de la cérémonie des Jeux Olympiques

02:10:32donc je crois qu'il y a eu

02:10:34probablement un manque d'anticipation

02:10:36peut-être un manque de préparation

02:10:38mais ces leçons doivent nous servir

02:10:40et enfin je crois peut-être

02:10:42que la piste étrangère n'est pas non plus

02:10:44à exclure compte tenu

02:10:46du procédé, compte tenu du mode

02:10:48opératoire et faisons confiance

02:10:50au travail des enquêteurs mais toutes

02:10:52les leçons seront retirées pour assurer

02:10:54demain la sécurité des français

02:10:56Raphaël Stainville

02:10:58Oui effectivement cette opération de

02:11:00sabotage est inquiétante

02:11:02et il faut désormais en tirer

02:11:04toutes les leçons notamment pour

02:11:06sécuriser ces

02:11:08lignes TGV qui

02:11:10on l'a vu hier

02:11:12étaient hautement fragilisées

02:11:14et à même

02:11:16d'être déstabilisées

02:11:18par une opération

02:11:20coordonnée qui

02:11:22a paralysé quasiment l'intégralité

02:11:24de notre réseau ferroviaire

02:11:26Dernier mot

02:11:28de l'affaire Lina

02:11:30qui a disparu en Alsace en septembre dernier

02:11:32l'ADN de l'adolescente de 15 ans a été détecté

02:11:34dans un véhicule volé, il se trouvait

02:11:36à proximité du lieu de la disparition

02:11:38de la jeune fille. Oui pour rappel le 23

02:11:40septembre dernier l'adolescente avait quitté son

02:11:42domicile de Plaine pour se rendre

02:11:44à la gare de Blais-Saint-Roch à 3 km

02:11:46elle devait prendre un train mais n'est

02:11:48jamais arrivée à destination

02:11:50Allez vous restez bien en direct

02:11:52sur CNews, dans un instant nous reviendrons

02:11:54bien évidemment dans notre prochaine édition

02:11:56sur ces attaques massives sur le réseau

02:11:58ferroviaire français, on parlera également

02:12:00des réactions dans la presse internationale

02:12:02de cette cérémonie d'ouverture

02:12:04des Jeux Olympiques, le tout avec

02:12:06nos invités autour de cette table

02:12:08A tout de suite sur CNews

02:12:16Il est bientôt 8h30 sur CNews, merci

02:12:18d'être avec nous en direct dans votre matinale

02:12:20week-end, toujours avec Marine Sabourin,

02:12:22Raphaël Stainville, Michel Chevalet, Maxime Legay

02:12:24Harold Imane et Amine Elbahi

02:12:26à la une de l'actualité

02:12:28ce matin, beaucoup de questions

02:12:30toujours autour de cette attaque massive

02:12:32sur le réseau ferroviaire français hier

02:12:34de grosses difficultés sont toujours à prévoir

02:12:36aujourd'hui, que s'est-il passé exactement

02:12:38qui est derrière cet acte de malveillance

02:12:40on tente de répondre à ces questions dans un instant

02:12:42inoubliable

02:12:44meilleure cérémonie de l'histoire, originale

02:12:46Kitsch aussi, compenser

02:12:48les journaux du monde entier de la cérémonie d'ouverture

02:12:50des JO hier, les adjectifs

02:12:52ne manquent pas aux revues de presse

02:12:54avec Maxime Legay dans un instant

02:12:56Et puis va-t-on enfin

02:12:58vers un cessez-le-feu dans la bande de Gaza

02:13:00des discussions en vue d'une trêve sont prévues demain à Rome

02:13:02des délégations égyptiennes

02:13:04américaines, qatariennes et israéliennes

02:13:06sont attendues demain en Italie

02:13:10Le trafic des trains à la SNCF

02:13:12est toujours perturbé aujourd'hui en plein week-end

02:13:14de chassés croisés, 2 TGV sur 3

02:13:16circulent sur l'axe Bretagne

02:13:18et Sud-Ouest et 80%

02:13:20des TGV sont assurés sur l'axe Nord

02:13:22et pendant ce temps donc, les cheminots

02:13:24sont à pied d'oeuvre pour réparer au plus vite

02:13:26les lignes déconcernées

02:13:28Oui, nous allons rejoindre Marie-Victoire Dieudonné

02:13:30et Olivier Gangloff à Courtalin

02:13:32dans l'heure éloire, Marie-Victoire

02:13:34les agents de la SNCF s'activent pour réparer

02:13:36les voies entre Chartres et Le Mans

02:13:38dites-nous, quel est le programme ?

02:13:40Exactement Marine

02:13:42en effet, il n'est que 8h30

02:13:44mais déjà on sait que le programme sera bien rempli

02:13:46puisque les agents de la SNCF

02:13:48ont travaillé toute la nuit

02:13:50dans les tentes blanches que vous voyez ici

02:13:52et la relève arrive à vrai dire

02:13:54au compte-goutte, camionnette par camionnette

02:13:56les agents de la SNCF doivent réparer

02:13:58un à un tous les câbles qui ont été

02:14:00brûlés, alors les télécommunications

02:14:02ont été rétablies hier

02:14:04l'objectif de ce matin est donc

02:14:06d'avancer dans la réparation

02:14:08de la signalisation

02:14:10qui a été gravement endommagée

02:14:12par l'attaque, alors les saboteurs sont

02:14:14entrés par effraction en sectionnant

02:14:16la grille qui est derrière moi

02:14:18les gendarmes ont donc effectué des prélèvements

02:14:20qui sont actuellement analysés

02:14:22en un mot, l'enquête avance

02:14:24Marie-Victoire, d'autant plus que

02:14:26ce poste à Courtalin est particulièrement

02:14:28important pour le réseau

02:14:32Exactement, en fait, ici

02:14:34précisément passent à peu près

02:14:36soixantaines de trains par jour

02:14:38Courtalin est un poste

02:14:40vraiment stratégique et donc vraiment

02:14:42impactant, c'est d'ailleurs ce pourquoi

02:14:44il a été visé, nous nous situons

02:14:46précisément à l'embranchement entre

02:14:48deux lignes grande vitesse

02:14:50Paris-Rennes et puis Paris-Bordeaux

02:14:52et ensuite, concernant le calendrier

02:14:54des réparations à venir, nous en saurons

02:14:56sûrement un petit peu plus en milieu de matinée

02:14:58puisque la SNCF prévoit un point presse

02:15:00à 10h30

02:15:02Marie-Victoire, Dieu donné, merci à vous

02:15:04et merci à Olivier Gangloff, évidemment

02:15:06qui vous accompagne

02:15:08Claude Moniquet, vous êtes avec nous

02:15:10depuis 6h30 ce matin

02:15:12notre spécialiste terrorisme

02:15:14et renseignement, est-ce que

02:15:16cela vous interpelle qu'une attaque

02:15:18visiblement aussi coordonnée

02:15:20n'ait pas été déjouée par les

02:15:22services de renseignement ?

02:15:24Alors oui, ça peut poser

02:15:26problème et question, bien entendu

02:15:28Il y a évidemment plusieurs hypothèses

02:15:30au début de l'enquête, mais si l'attaque

02:15:32vient de l'intérieur, si elle vient

02:15:34de militants activistes français

02:15:36par exemple l'ultra-gauche, puisque c'est

02:15:38une des pistes qui est soulevée

02:15:40ça c'est très inquiétant, parce que les milieux

02:15:42de l'ultra-gauche, surtout ceux

02:15:44qui sont capables d'aller aussi loin, sont très

02:15:46connus, sont très surveillés,

02:15:48sont infiltrés

02:15:50et on comprend bien qu'une attaque

02:15:52coordonnée sur 4 points

02:15:54puisqu'elle a réussi en 3 points

02:15:56à l'ouest, au nord et à l'est

02:15:58mais elle a échoué dans le sud-est, dans Lyon

02:16:00une attaque aussi coordonnée, aussi

02:16:02technique sur 4 points a dû être préparée

02:16:04pendant un certain temps, peut-être pendant des mois

02:16:06repérage, échange, communication

02:16:08etc. Donc si ça, ça n'aurait pas été repéré

02:16:10c'est inquiétant. Maintenant

02:16:12s'il est en face d'une autre hypothèse

02:16:14qui serait celle par exemple d'une opération

02:16:16d'ingérence venue de l'étranger, éventuellement

02:16:18avec des acteurs locaux ou des acteurs

02:16:20européens, ça peut

02:16:22on peut comprendre que

02:16:24la détection n'ait pas été

02:16:26aussi facile et n'ait pas été

02:16:28faite. Claude, est-ce que

02:16:30il y a-t-il de nouveaux éléments

02:16:32dans l'enquête ce matin ?

02:16:34Non, je pense qu'il est trop tôt. Il y a effectivement

02:16:36des éléments techniques qui sont

02:16:38en voie de récupération

02:16:40sur les grillages sectionnés, etc.

02:16:42Et puis surtout dans le sud-est,

02:16:44dans Lyon, il y a eu l'abandon

02:16:46apparemment d'un véhicule qui aurait

02:16:48servi aux

02:16:50attaquants. Et là, dans un véhicule

02:16:52on peut penser

02:16:54qu'on va découvrir de très nombreuses traces

02:16:56des traces ADN, des empreintes

02:16:58digitales, peut-être des documents,

02:17:00peut-être du matériel, qui permettront

02:17:02là de remonter des pistes

02:17:04et de découvrir

02:17:06qui était derrière ces faits.

02:17:08Alors ça effectivement, cet abandon de véhicule

02:17:10ça évoque un peu des bras cassés

02:17:12et je dois dire que ça rappelle un peu

02:17:14ce qui s'est passé dans certaines manœuvres

02:17:16d'ingérence ces derniers mois

02:17:18où il y avait eu des plans qui avaient été bien pensés

02:17:20manifestement à l'étranger, et on pense en l'occurrence

02:17:22on pensait à l'époque à la Russie

02:17:24et puis tout ces plans

02:17:26que ce soit les étoiles de David Taguet,

02:17:28les mains rouges au mur de la Shoah, les cercueils

02:17:30ont été exécutés à la fin par

02:17:32des mercenaires, des bras cassés

02:17:34payés quelques centaines d'euros

02:17:36et qui étaient loin d'être des génies du crime

02:17:38et qui se sont fait prendre très facilement.

02:17:40Merci beaucoup Claude Moniquet

02:17:42de nous avoir accompagné toute

02:17:44cette matinée. Michel Chevalet, selon vous

02:17:46faut-il renforcer la sécurité de ces

02:17:48points clés, essentiels

02:17:50à la circulation des TGV en France ?

02:17:52Les sols, enfin

02:17:54vous savez sur un réseau ferré c'est très

02:17:56grand, vous pouvez

02:17:58attaquer

02:18:00les pylônes qui supportent un caténaire

02:18:02il n'y a plus de caténaire, vous pouvez attaquer

02:18:04il y a les poses de transformation

02:18:06pour alimenter la ligne

02:18:08vous pouvez dynamiter, etc.

02:18:10Et puis il n'y a non pas les centres

02:18:12de contrôle, Névralgie, qui sont au sein

02:18:14de la ville, mais

02:18:16l'acheminement des données

02:18:18le long de la voie, parce que tout est

02:18:20commandé, et donc

02:18:22je n'arrive pas à voir le bilan

02:18:24on parle de 50

02:18:26câbles qui auraient été sectionnés

02:18:28ou brûlés, plus

02:18:30à Courtalat, c'est là le point

02:18:32le plus sensible, un poste

02:18:34dans lequel il y a des armoires électroniques

02:18:36et dans lequel on a provoqué un incendie

02:18:38et ça c'est ce qui va être le plus long

02:18:40à réparer, donc ce sont

02:18:42effectivement des centres de contrôle

02:18:44je prends un exemple, si vous voulez paralyser

02:18:46l'aviation, vous ne pouvez pas vous attaquer à un aéroport

02:18:48c'est bien gardé, les contrôles d'accès

02:18:50c'est délicat, vous allez attaquer

02:18:52ou vous allez taper sur

02:18:54les balises qui permettent aux avions

02:18:56au sol, donc ça c'est pas gardé

02:18:58en fait, voilà

02:19:00ou bien les tours de contrôle, si vous voulez

02:19:02voilà, donc là ils ont tapé

02:19:04non pas sur les tours de contrôle, mais ils ont tapé

02:19:06sur les voies d'acheminement d'informations

02:19:08c'est-à-dire la signalisation

02:19:10et les aiguillages, et tant que ne seront pas

02:19:12réparées l'acheminement

02:19:14des informations, et bien

02:19:16les trains vont rouler, vous avez vu

02:19:18ou pas, ou vont être déviés

02:19:20Bonjour Dominique Bussereau, vous êtes ancien

02:19:22ministre des Transports

02:19:24premièrement votre réaction face à

02:19:26ce qu'il s'est passé avant-hier

02:19:28Ecoutez

02:19:30je fais mienne

02:19:32les propos de

02:19:34Michel Chevalier à l'instant

02:19:36c'est une affaire extrêmement

02:19:38organisée, coordonnée

02:19:40en effet ont été choisis des points

02:19:42nos dos, à Courtalin, vers

02:19:44l'ouest, Pagny

02:19:46vers l'est et Arras

02:19:48pas loin de la bifurcation

02:19:50qui mène vers le

02:19:52tunnel sous la Manche

02:19:54donc tout ça a été fait de manière intelligente

02:19:56coordonnée, avec

02:19:58certainement beaucoup de temps de repérage

02:20:00etc, et je le disais déjà

02:20:02hier sur votre antenne, uniquement sur

02:20:04des lignes radiales, c'est-à-dire des lignes

02:20:06qui conduisent à Paris, ou qui partent

02:20:08de Paris, et les parties du

02:20:10réseau français à grande vitesse

02:20:12qui ne sont pas parisiennes, je pense à

02:20:14la partie entre Dijon et Melouse

02:20:16ou à la partie entre le nord d'Avignon

02:20:18et Montpellier, n'ont pas été touchées

02:20:20donc faire ça le jour des JO

02:20:22l'ouverture des JO avec la cérémonie

02:20:24d'hier soir, sur des lignes convergentes

02:20:26vers Paris, c'est un acte très politique

02:20:28et il appartiendra à l'enquête

02:20:30ce moment n'est pas de faire des conjectures

02:20:32de retrouver les auteurs

02:20:34et que la justice

02:20:36les punisse avec la sévérité

02:20:38qui se voit.

02:20:40La SNCF a-t-elle, alors

02:20:42premièrement bien réagi, et assez rapidement ?

02:20:44Alors si vous voulez

02:20:46bien réagir, c'est

02:20:48oui, quand vous êtes

02:20:50moi ça m'est arrivé d'être coincé à la

02:20:52gare Montparnasse par un accident

02:20:54similaire mais qui ne concernait que

02:20:56la gare Montparnasse, c'est très difficile

02:20:58de donner des informations, parce que

02:21:00vous apprenez que vos installations sont

02:21:02cassées,

02:21:04vous ne savez pas combien de temps il fera pour les réparer

02:21:06et donc vous commencez à dire sur les

02:21:08panneaux, tous les trains sont retardés

02:21:1030 minutes, puis après c'est une heure, deux heures

02:21:12et puis après ils sont supprimés.

02:21:14Donc c'est très difficile par les SMS

02:21:16ou les mails habituels de la SNCF

02:21:18qui fonctionnent très bien à la matière,

02:21:20de donner des bonnes informations aux clients

02:21:22et je me mets à la place de toutes celles et ceux hier

02:21:24qui ont souffert par leur départ en vacances

02:21:26ou celles et ceux qui voulaient venir

02:21:28assister à la cérémonie d'ouverture.

02:21:30Ensuite, la question que vous posiez un instant

02:21:32Michel Chevalet, je me la pose aussi

02:21:34à moi-même, est-ce qu'on peut protéger

02:21:36toutes ces installations ferroviaires

02:21:38comme les installations,

02:21:40Michel en a parlé,

02:21:42les installations aéroportuaires ou portuaires

02:21:44qui sont aussi importantes pour notre pays

02:21:46ou routières même,

02:21:48la réponse est non.

02:21:50La réponse est non parce que

02:21:52tout ça est disséminé sur le territoire,

02:21:54certes les voies

02:21:56FGV sont grillagées,

02:21:58certes les points comme

02:22:00le petit poste d'aiguillage de Cortana

02:22:02sont protégés par des portes

02:22:04difficiles d'accès, etc.,

02:22:06mais ça ne résiste pas à un commando

02:22:08et on ne peut pas mettre

02:22:10des gendarmes ou des policiers

02:22:12sur des voies ferrées. Je vais vous raconter une anecdote,

02:22:14le général de Gaulle, pendant les événements

02:22:16de l'OAS, c'est-à-dire

02:22:18à la fin de la guerre d'Agérie en 1962,

02:22:20circulait beaucoup en France, il circulait

02:22:22dans un autre rail.

02:22:24Comme il était, malgré

02:22:26l'armée à l'époque très importante,

02:22:28on était en période de fin de la guerre d'Agérie,

02:22:30la conscription existait,

02:22:32on ne pouvait pas protéger les voies,

02:22:34donc juste avant le train du général de Gaulle,

02:22:36passaient deux rames vides

02:22:38qui, au cas où des explosifs auraient été mis,

02:22:40ce sont elles qui les auraient prises

02:22:42et pas le travail du général de Gaulle.

02:22:44Vous voyez que même à cette époque, même en période

02:22:46de quasi-guerre civile,

02:22:48il était déjà très difficile de protéger

02:22:50notre réseau ferroviaire.

02:22:52Dominique Bussereau, merci beaucoup d'avoir été

02:22:54avec nous ce matin, d'avoir accepté

02:22:56notre invitation.

02:22:58On parle de la cérémonie, vous vouliez ajouter quelque chose

02:23:00à Minel Bayou ? Oui, simplement féliciter

02:23:02les courageux cheminots

02:23:04de la SNCF

02:23:06qui ont déjoué le sabotage

02:23:08de la ligne TGV Sud-Est

02:23:10dans Lyon,

02:23:12parce que

02:23:14la ligne Sud-Est a failli être

02:23:16frappée aussi par ce sabotage

02:23:18et en opération de maintenance de nuit,

02:23:20ils ont réussi à pourchasser les criminels

02:23:22et ils ont permis

02:23:24de maintenir et d'assurer

02:23:26l'efficacité et la continuité du service public

02:23:28ferroviaire. Mais vous dire que moi

02:23:30je suis très inquiet, très inquiet

02:23:32par cette action qui a été à la fois coordonnée

02:23:34et très inquiet

02:23:36par le mode opératoire.

02:23:38Aujourd'hui, quatre points stratégiques,

02:23:40on suffit à paralyser

02:23:42un pays, on suffit à punir

02:23:44800 000 voyageurs. Alors oui,

02:23:46saluer effectivement les agents de la SNCF,

02:23:48saluer les cheminots

02:23:50et saluer aussi le travail des enquêteurs.

02:23:52Parce que ce qu'on ne dit pas dans cette affaire,

02:23:54c'est que c'est la juridiction

02:23:56de la criminalité organisée,

02:23:58compétences exclusives du Parc

02:24:00et de Paris qui va mener cette enquête

02:24:02pour atteindre un bien

02:24:04qui porte atteinte ici aux intérêts

02:24:06fondamentaux de la nation.

02:24:08Et donc saluer ce travail des enquêteurs qui va être

02:24:10un travail de fourmi, un travail titanesque

02:24:12pour retrouver les auteurs

02:24:14et vérité doit être dite

02:24:16aux Français. Certains seront peut-être privés

02:24:18de voyage, je pense à eux ce matin.

02:24:20Allez, un petit peu de

02:24:22bonheur dans cette actualité

02:24:24parfois morose, cette cérémonie d'ouverture

02:24:26qu'on a pu suivre hier soir.

02:24:28Oui, plus de 320 000

02:24:30spectateurs étaient réunis dans la capitale

02:24:32pour admirer les 3000 danseurs

02:24:34et performeurs. La cérémonie d'ouverture

02:24:36qui a été scrutée aux quatre coins du monde.

02:24:38On en parle avec vous, Maxime Legay.

02:24:40Qu'en ont pensé nos voisins étrangers ?

02:24:42C'est une cérémonie qui a été

02:24:44célébrée de manière quasi unanime

02:24:46par la presse étrangère

02:24:48et notamment nos voisins britanniques

02:24:50qui connaissent la complexité pour

02:24:52organiser une telle cérémonie.

02:24:54Eux qui étaient hôtes à Londres en 2012.

02:24:56Voici ce que titre le Télégraphe.

02:24:58Les Jeux Olympiques de Paris

02:25:00sortent de l'ombre avec une cérémonie

02:25:02d'ouverture unique. En Espagne,

02:25:04la presse se monte encore plus

02:25:06dithyrambique. Le quotidien Marca

02:25:08évoque tout simplement la meilleure

02:25:10cérémonie de l'histoire

02:25:12des Jeux Olympiques. Et puis en Italie aussi,

02:25:14on a été sublimés par cette

02:25:16cérémonie et on salue

02:25:18une super production colossale.

02:25:20Qu'en est-il des Américains ?

02:25:22Eh bien les Américains, forcément, ils avaient en tête

02:25:242028 puisque Los Angeles

02:25:26va accueillir ses prochains

02:25:28Jeux. Alors la presse américaine

02:25:30a trouvé que les Français avaient mis la barre

02:25:32très haut. Il sera difficile

02:25:34de faire mieux. Le Washington

02:25:36Post qui parle d'exploits

02:25:38audacieux et de Paris

02:25:40réussi pour la France et qui poursuit

02:25:42un peu plus loin dans son article

02:25:44estimant que la France-Paris a démontré

02:25:46qu'une réflexion audacieuse pouvait

02:25:48redonner de l'éclat à un événement

02:25:50mondial dont la popularité s'était

02:25:52effondrée. Et puis enfin peut-être un dernier

02:25:54mot avec la presse du côté de nos

02:25:56habits belges qui ont peut-être le mieux

02:25:58résumé cette soirée avec ce titre

02:26:00du quotidien Le Soir tout en sobriété

02:26:02Paris est magique.

02:26:04Et c'est peut-être la principale actualité

02:26:06les Belges n'ont plus le seum.

02:26:08Voilà, c'était le petit

02:26:10tacle gratuit.

02:26:12Le reste de l'actualité avec ce

02:26:14week-end de Chassé-Croisé, c'est l'heure

02:26:16d'un premier bilan après un mois de vacances

02:26:18déjà. Et malheureusement les Français

02:26:20semblent beaucoup moins dépensiers

02:26:22que les années précédentes, illustration

02:26:24Andernos-les-Bains en Géronde avec Antoine

02:26:26et Steve. Les promotions sont alléchantes

02:26:28mais rien n'y fait. La plupart

02:26:30des commerçants du marché d'Andernos nous expliquent

02:26:32que les vacanciers dépensent moins, beaucoup

02:26:34moins. Ici, le montant du panier

02:26:36moyen est en baisse de 20 à 30%

02:26:38par rapport à l'an dernier. Les gens ont peur

02:26:40de l'avenir parce qu'on ne sait pas trop

02:26:42ce que ça va donner au niveau

02:26:44gouvernement.

02:26:46Une angoisse face à la conjoncture économique

02:26:48et politique. Vêtements, souvenirs

02:26:50de vacances ou accessoires, tous les

02:26:52secteurs sont touchés. Il y a sûrement peut-être

02:26:54une baisse de fréquentation et une baisse

02:26:56des paniers moyens du pouvoir d'achat, ça c'est une évidence

02:26:58mais je pense que ça touche tous les

02:27:00secteurs et pas que le tourisme, l'immobilier,

02:27:02le bâtiment et autres. Même

02:27:04constat dans la restauration, ce mois de

02:27:06juillet restera un mauvais souvenir.

02:27:08Ça ne peut pas se rééquilibrer, quand c'est perdu, c'est perdu.

02:27:10Le mois d'août est toujours plus fort que le mois de juillet

02:27:12mais la saison commence de plus

02:27:14en plus tard. Avant c'était à partir du 10 juillet,

02:27:16maintenant c'est à partir du 20. Tous les vacanciers que nous

02:27:18rencontrons nous expliquent qu'ils doivent se serrer la ceinture.

02:27:20Le budget des vacances est en forte

02:27:22baisse. Si vous voulez, au niveau

02:27:24restauration, on ne peut plus vraiment le faire,

02:27:26on ne peut plus y aller. Après,

02:27:28les cinémas, ils vont réduire.

02:27:30Est-ce que c'est qu'on psychote un petit peu tous

02:27:32ou est-ce que c'est que réellement il y a un

02:27:34souci ? Oui, je pense que c'est

02:27:36vrai. Les prix ont augmenté de toute façon, c'est sûr.

02:27:38Surtout dans l'alimentaire.

02:27:40Les tarifs sont beaucoup plus

02:27:42chers. Donc du coup,

02:27:44on achète moins peut-être.

02:27:46Inconsciemment. Inflation, morale en berne,

02:27:48avenir politique incertain.

02:27:50Les vacanciers de juillet peuvent se consoler

02:27:52avec la météo. Le soleil est de retour

02:27:54et ils s'installent dans la durée sur les plages

02:27:56d'Aquitaine.

02:27:58L'actualité à l'international avec ces

02:28:00négociations pour un cessez-le-feu entre

02:28:02Israël et le Hamas qui doivent reprendre

02:28:04demain à Rome. Des délégations égyptiennes,

02:28:06qataris, américaines et israéliennes

02:28:08sont attendues à Roldimane pour en parler.

02:28:10Est-ce qu'il y a un réel espoir cette fois-ci ?

02:28:12Pas vraiment.

02:28:14Parce que c'est le plan

02:28:16de mai qui a été

02:28:18remis sur la table.

02:28:20Et Netanyahou,

02:28:22lui, n'est pas très

02:28:24enthousiaste. Et toute

02:28:26la presse israélienne semble

02:28:28l'avoir compris. Il a

02:28:30fait une tournée

02:28:32aux Etats-Unis où il a rencontré

02:28:34le congrès américain,

02:28:36Joe Biden, Kamala Harris

02:28:38séparément et enfin Donald

02:28:40Trump à Mar-a-Lago.

02:28:42Et chacun

02:28:44lui a dit

02:28:46accélérer la fin de la guerre

02:28:48s'il vous plaît. Donc

02:28:50il est sous pression

02:28:52mais d'un autre côté il n'accélère pas.

02:28:54Et ça s'est repris

02:28:56dans toute la presse israélienne.

02:28:58Bref, la proposition

02:29:00c'est le vieux plan

02:29:02donc, c'est

02:29:04en échange la libération des otages

02:29:06un premier groupe

02:29:08enfants, femmes, malades,

02:29:10vieilles personnes. Deuxième groupe

02:29:12des hommes en âge de combattre.

02:29:14Quand serait le deuxième groupe ?

02:29:16Je n'allais pas très clair. En échange de quoi

02:29:18Israël libérerait des

02:29:20prisonniers palestiniens dans leur

02:29:22geôle. Et ensuite

02:29:24les Gazaouis pourraient

02:29:26circuler sur le territoire. L'aide humanitaire

02:29:28rentrerait librement.

02:29:30Et Tsaïl se retirerait

02:29:32d'un certain point. Et enfin

02:29:34on irait plus loin vers

02:29:36un cessez-le-feu permanent

02:29:38que souhaitent évidemment

02:29:40les chefs d'État étrangers.

02:29:42Pratiquement tous. Donc

02:29:44ce n'est pas du tout sûr que c'est le moment.

02:29:46Et

02:29:48on a l'impression, encore une fois,

02:29:50la presse israélienne

02:29:52de tous les bords, j'ai lu énormément

02:29:54d'une en anglais,

02:29:56semble ne pas vouloir aboutir

02:29:58alors même que

02:30:00le chef des services secrets israélien

02:30:02a dit on a à peu près tout ce qu'il faut

02:30:04maintenant pour procéder

02:30:06à la clôture

02:30:08de cet accord. Rapidement Harold

02:30:10on a vu ces images de Benjamin Netanyahou

02:30:12avec Donald Trump à Mar-a-Lago

02:30:14dans la maison

02:30:16de Donald Trump. Les deux

02:30:18hommes sont assez proches. Alors

02:30:20ils l'ont été mais

02:30:22quand même il y a eu une mini-brouille

02:30:24parce que

02:30:26Netanyahou a félicité Joe Biden

02:30:28quand il s'est fait lire

02:30:30très vite avec une vidéo alors que

02:30:32Donald Trump prétendait avoir gagné.

02:30:34Donc ça, ça l'a embêté.

02:30:36Et deuxièmement, Donald Trump

02:30:38a été cité par son gendre

02:30:40Jared Kushner qui est l'architecte

02:30:42un peu des accords d'Abraham

02:30:44dans son livre

02:30:46en disant que

02:30:48Netanyahou n'était pas très fiable

02:30:50finalement. Et donc

02:30:52on voit qu'il ne l'adore pas

02:30:54tout à fait et qu'il

02:30:56aimerait bien que

02:30:58le premier ministre israélien aille

02:31:00plus rapidement parce que

02:31:02Donald Trump n'adore pas tellement

02:31:04les guerres. Du moins il le dit.

02:31:06Donc voilà sa posture.

02:31:08Raphaël Sterville, peut-on encore raisonnablement croire

02:31:10à un accord de cesser le feu ?

02:31:12Ça fait déjà si longtemps

02:31:14qu'on parle de ces accords

02:31:16de cesser le feu que je pense

02:31:18nombre de personnes sont devenues

02:31:20de plus en plus sceptiques.

02:31:22Difficile de ne pas penser aux familles

02:31:24des otages qui

02:31:26par ailleurs attendent

02:31:28cet accord de cesser le feu

02:31:30dans l'espoir de voir revenir

02:31:32leurs proches retenus

02:31:34en otages à Gaza.

02:31:36Mais c'est vrai que les jours passent

02:31:38et on a l'impression que le scénario est un peu

02:31:40toujours le même, toujours identique.

02:31:42Beaucoup de pourparlers et finalement

02:31:44peu de résultats. Allez retour en France

02:31:46on va parler sport tout de suite.

02:31:48Et on va parler sport

02:31:50avec les Jeux Olympiques Marine.

02:31:52Je crois que c'est la boxeuse

02:31:54Estelle Mossely qui fait son retour

02:31:56dans la compétition.

02:31:58Oui grand retour après 8 ans

02:32:00après qu'elle ait obtenu sa médaille d'or

02:32:02la française semble plus prête que jamais

02:32:04elle livre son impatience

02:32:06à retrouver les rings. Simon Camelot.

02:32:088 ans après sa médaille d'or

02:32:10à Rio, Estelle Mossely est de retour

02:32:12aux Jeux Olympiques avec toujours

02:32:14la même envie d'en découdre.

02:32:16J'ai hâte. J'ai hâte d'y retourner.

02:32:18Je me sens bien.

02:32:20Je suis dans la phase où j'en ai marre

02:32:22des entraînements. J'ai envie de boxer.

02:32:24J'ai envie d'être sur le ring.

02:32:26A 31 ans, la boxeuse francilienne

02:32:28dispute ses derniers Jeux. L'objectif

02:32:30est de conquérir à nouveau l'Olympe

02:32:32pour l'exploit sportif forcément

02:32:34mais aussi pour faire passer des messages.

02:32:36Le double olympique permettra de parler

02:32:38le double olympique permettra de montrer

02:32:40que même après 8 ans je suis encore là

02:32:42j'ai fait 2 enfants mais je suis encore là

02:32:44c'est la seule organisation que j'ai eu

02:32:46il faut avoir confiance parfois

02:32:48aux athlètes et à leur expérience

02:32:50De grossesse et plus récemment une blessure

02:32:52qui l'a tenu éloigné des rings pendant près d'un an.

02:32:54J'ai pas eu un parcours tout lisse

02:32:56pendant 8 ans. Je suis sortie

02:32:58je suis passée dans le milieu professionnel

02:33:00je suis revenue. Il y a quelques mois encore

02:33:02j'étais sur un bloc opératoire parce que je me suis cassé le nez

02:33:04j'ai subi 3 interventions chirurgicales

02:33:06et pourtant l'envie fait que

02:33:08j'ai continué à m'entraîner dur

02:33:10que j'ai rien lâché

02:33:12et je suis sûre que ça peut payer aujourd'hui

02:33:14A Paris, Estelle Mosely

02:33:16peut marquer l'histoire. Seuls 3 boxeurs

02:33:18ont ramené 2 médailles d'or à 8 années d'intervalle

02:33:20Rendez-vous est donc pris ce samedi

02:33:22pour son entrée en liste chez les moins de 60 kilos

02:33:42Et c'est la fin de votre matinale

02:33:44Merci beaucoup Marine, à demain

02:33:46Michel Chevalet également

02:33:48Maxime, merci beaucoup pour ce matin

02:33:50Harold également

02:33:52Amine Elbahi, merci beaucoup d'être venu également ce matin

02:33:54Merci à vous de nous avoir suivis

02:33:56Tout de suite, c'est l'Or des pros week-end

02:33:58Nous, on se dit à demain

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