La Matinale Été (Émission du 23/08/2024)

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Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

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00:00:00C'est Newsy, il est 6h, bienvenue à tous, merci d'être avec nous à la Une ce matin,

00:00:05ça y est, c'est officiel, Kamala Harris est investie par le Parti démocrate comme

00:00:10candidate à la présidentielle américaine, elle veut être la présidente de tous les

00:00:15Américains, vous l'entendrez évidemment, et puis on va rejoindre sur place Elisabeth

00:00:19Guedel, notre correspondante aux Etats-Unis, à tout de suite Elisabeth.

00:00:23Au moins 7 fusillades dans l'agglomération grenobloise depuis le début de l'été,

00:00:29des violences sur fond de trafic de drogue, nous sommes allés sur place, des rencontres

00:00:35en série à partir de ce matin à l'Elysée pour Emmanuel Macron, qui devrait nommer

00:00:39un Premier ministre en début de semaine prochaine, ce sera la gauche ce matin, le centre à

00:00:45midi, la droite en fin de journée et le RN lundi, comment ça va se passer et qu'est-ce

00:00:50qu'Emmanuel Macron a en tête, on verra ça avec vous Imbert Anglaise, à tout de suite

00:00:55Imbert.

00:00:56Nommer un Premier ministre c'est bien joli, mais pour quel programme, quelles sont les

00:01:00mesures économiques à prendre en urgence, on verra ça avec Eric de Ritmaten, à tout

00:01:05de suite Eric.

00:01:06Et puis je voulais absolument qu'on aille en Nouvelle-Calédonie, la situation économique

00:01:10y est désastreuse, des emplois ont disparu par milliers à cause des émeutiers et des

00:01:15voleurs, on sera en direct avec l'élu Sonia Baques à 6h15.

00:01:20Kamala Harris, officiellement investie, candidate démocrate à la présidentielle américaine,

00:01:24Marine.

00:01:26Elle a promis de lancer son discours de clôture il y a quelques instants, elle promet d'être

00:01:30la candidate de tous les américains, on l'écoute.

00:01:55Elisabeth Guedel en direct avec nous depuis la convention démocrate.

00:02:04Bonjour Elisabeth, c'est la nuit évidemment à Chicago, Kamala Harris a lancé un appel

00:02:09à l'unité, elle a également fait de nombreuses promesses en matière d'économie et d'immigration,

00:02:14tout cela dans une ferveur absolue Elisabeth.

00:02:16Oui la salle était complètement électricisée, vous entendez peut-être encore quelques partisans

00:02:23qui continuent de jouer avec les ballons qui sont tombés du mur, du ciel presque, de cette

00:02:30enceinte de l'United Center.

00:02:31Alors Kamala Harris a accompli on peut dire ce qu'elle souhaitait avec ce discours de

00:02:3635 minutes, se présenter, dire d'où elle venait, fit d'immigrés de famille de classe

00:02:42moyenne, présenté son programme.

00:02:43Elle a alterné effectivement les appels à l'unité mais également les attaques très

00:02:47virulentes telles la procureure qu'elle a été contre Donald Trump, ça a occupé

00:02:53une grande partie de son discours, elle a mis en garde contre un retour de Donald Trump

00:02:57à la maison blanche, qu'elle pense qu'il sera en roue libre en quelque sorte, imaginez

00:03:01Donald Trump sans garde-fou.

00:03:03Alors elle sait que la campagne va être difficile, elle a même abordé des sujets autres que

00:03:08son programme de gauche, des sujets qui sont difficiles pour les démocrates, comme le

00:03:12Proche-Orient, elle a dit qu'il est temps de trouver un cessez-le-feu, défendant le

00:03:16droit d'Israël à se défendre mais également le droit des Israéliens à retrouver des

00:03:20Palestiniens, à retrouver une vie normale, également l'immigration, vous l'aborderez

00:03:25plus tard, mais elle a promis de pousser la réforme d'un système qu'elle qualifie de

00:03:31défaillant, l'immigration, qui est l'un des points faibles de la campagne des démocrates,

00:03:36on en a peu entendu parler durant cette convention.

00:03:39Donc en fait, si on conclut, peu importe en fait ce que vont penser les délégués en

00:03:44repartant chez eux dans leur état de ce discours, ce sont surtout les électeurs des états-clés,

00:03:50une poignée d'états-clés aux Etats-Unis, vous savez c'est comme ça que se joue l'élection,

00:03:55qu'est-ce qu'ils ont pensé de ce discours, est-ce qu'ils ont été convaincus de ce discours,

00:03:59qu'ils ont découvert Kamala Harris, aussi électeur sur 10, disait qu'il ne savait pas

00:04:06ce qu'elle défendait avant cette convention, avant ce discours, on verra dans les prochains

00:04:11jours et les prochaines semaines ce qu'ils en ont pensé, en tout cas le prochain rendez-vous

00:04:14c'est le 10 septembre avec le duel télévisé face à Donald Trump, il faudra qu'elle se

00:04:18prépare Kamala Harris, ça fait 4 ans qu'elle n'a pas fait le débat.

00:04:20Merci beaucoup Elisabeth Guédel, merci Elisabeth, allez retour en France, Grenoble frappé par

00:04:27une série de fusillades, au moins 7 fusillades depuis le début de l'été Marine.

00:04:31Oui, les autorités n'hésitent plus à parler de guerre des gangs, le préfet Lysert

00:04:34demande le déploiement quotidien des forces de l'ordre sur les différents points d'île

00:04:38de l'agglomération grenobloise, sur place les habitants se disent terrorisés, les détails

00:04:42avec Chloé Tarka.

00:04:44C'est la dernière fusillade en date et le 17e épisode de violences par arme à feu

00:04:49dans l'agglomération grenobloise depuis le début de l'année, en cause, une guerre

00:04:53des gangs et des trafics qui bouleversent le quotidien des habitants.

00:04:56C'est un sentiment d'insécurité au quotidien qui n'est même plus un sentiment mais qui

00:05:01est la réalité, on vit cette insécurité, on vit un peu dans la peur permanente, ce

00:05:06quotidien est tellement anxiogène que je pense à déménager.

00:05:10Malgré 6 opérations places nettes mises en œuvre sur le département, la situation

00:05:14continue de dégénérer alors que la préfecture de Lysert réaffirme sa détermination.

00:05:19Nous sommes grosso modo sur une vingtaine de points de d'île mais les actions qui se

00:05:26répètent depuis le début de l'année permettent de stabiliser voire de faire baisser ce chiffre-là.

00:05:31C'est vraiment grâce à l'action à la fois quotidienne mais aussi des actions spécifiques

00:05:38que nous pouvons attaquer, déstabiliser ce trafic.

00:05:42Des actions insuffisantes selon le syndicat de police unité du département qui déplore

00:05:46principalement un manque d'effectifs.

00:05:48Moins de 100 effectifs sur le département c'est énorme, tous les groupes opérationnels

00:05:54sont en déficit, l'investigation est dans le même cas donc déjà la première réponse

00:05:59de la part de l'Etat c'est des effectifs et derrière une réflexion suivie de directives

00:06:04claires et nettes avec une priorisation des choses à faire.

00:06:07Selon la préfecture de l'Isère, depuis le début de l'année, 72 personnes ont été

00:06:11interpellées dans l'agglomération grenobloise.

00:06:14En attendant, la France n'a toujours pas de nouveau Premier ministre ni de nouveau gouvernement.

00:06:20Emmanuel Macron reçoit à partir d'aujourd'hui les forces politiques à l'Elysée, regardez

00:06:24le programme, à partir de 10h les représentants du NFP ainsi que Lucie Castex qui on le rappelle

00:06:28n'est ni parlementaire ni responsable de parti, elle est fonctionnaire à la ville

00:06:31de Paris.

00:06:32Le camp présidentiel avec Renaissance Horizons et le Modem, ensuite l'UDI, l'IOT, tout

00:06:39au long de la journée à partir de 10h30, c'est l'agenda d'Emmanuel Macron, puis lundi

00:06:43les représentants du RN et puis Éric Ciotti, Imbert, Anglaise, quand vont se dérouler

00:06:48ces rencontres ? À quoi ça sert de rencontrer tous les représentants ? On sait qui pense

00:06:53quoi donc qu'est-ce que va apprendre le président de la République ?

00:06:56C'est la question à un million en effet, alors on peut quand même considérer que c'est

00:07:02évidemment il y a une part de mise en scène mais en politique la mise en scène aussi ça

00:07:04compte, qu'il y a aussi le côté heure de vérité, une certaine sonalité qui peut

00:07:09pousser la situation à se décanter mais au fond c'est vrai que les intentions d'Emmanuel

00:07:15Macron restent assez nébuleuses, on se demande par exemple s'il a déjà choisi, il a peut-être

00:07:20déjà son nom en tête en fait, son nom sorti de la tête de Jupiter qui est déjà décidé

00:07:26et en fait tout ça c'est une sorte d'affichage pour légitimer sa façon de reprendre la main.

00:07:32Ce qui était intéressant c'est que c'était les justifications qu'apportait l'Elysée hier,

00:07:36la description de l'état d'esprit du président de la République qui disait que les six dernières

00:07:41semaines avaient été utiles, que ça avait été un temps de décantation et que le président de la

00:07:46République se voulait aux côtés des Français, garant de leur vote, des législatives. Alors

00:07:52on peut se demander si l'enjeu politique en effet est nouveau parce que toutes les positions sont

00:07:59déjà connues, il y a quand même un enjeu identifiable, c'est le statut de la France

00:08:04insoumise qui reste un chiffon rouge pour la droite, pour les droites même et qu'Emmanuel

00:08:10Macron va sans doute tenter d'arracher à la coalition du Nouveau Front Populaire, c'est le

00:08:15seul, les autres on ne sait pas exactement ce qui va se dire dans les discussions ni même ce qui

00:08:20pourrait éventuellement changer. Le NFP en tout cas y croit dur comme fer pour Lucie Castet,

00:08:26même s'ils n'ont pas la majorité bien sûr. Oui la gauche a dénoncé hier l'inaction délétère du

00:08:30chef de l'état dans un communiqué, les formations politiques du NFP qui tiennent actuellement leurs

00:08:34universités d'été, écoutez les attentes de Manuel Bompard et Yannick Jadot. On va montrer au président

00:08:40de la République qu'on est prêt à gouverner, on va lui rappeler les réalités institutionnelles et

00:08:44on va montrer qu'on est au travail, prêt à travailler, prêt à faire des compromis mais sur la ligne du

00:08:48Nouveau Front Populaire. On a constitué une seule délégation donc on sera tous ensemble et on y

00:08:52porte tous la même proposition, la même demande c'est que tout simplement le président de la

00:08:57République prenne acte du résultat des élections législatives et qu'il nomme à Matignon comme

00:09:02première ministre la candidate proposée par le Nouveau Front Populaire. Il faut y aller pour

00:09:05lui dire monsieur le président de la République comme dans toute démocratie, votre responsabilité

00:09:09c'est de proposer au groupe le plus important à l'assemblée de former un gouvernement et de

00:09:16préparer des coalitions à l'assemblée, c'est ce qu'on attend de lui et nous on doit prouver qu'on

00:09:21est prêt, qu'on est capable encore une fois pas simplement de porter notre projet mais de construire

00:09:28les compromis qui seront indispensables à l'Assemblée Nationale. Est-ce que vous avez hâte

00:09:32de connaître le nom du prochain locataire de Matignon ? Vous nous dites tout ça, vous flashez

00:09:35le QR code, regardez il apparaît à l'écran, paf ! Est-ce qu'il y a urgence selon vous à le nommer

00:09:41et est-ce que tout ça n'a que trop duré ? Et puis vous nous dites surtout qui aimeriez-vous

00:09:46voir nommé à Matignon ? Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo et on vous entendra

00:09:51à 7h30 et à 8h30 au Parlement Européen, le groupe Renaissance demande la levée de l'immunité

00:09:56parlementaire de Rima Hassan. Oui, l'eurodéputé LFI aurait participé à une manifestation pro Hamas

00:10:01en Jordanie selon nos confrères du Point. Selon ses élus, Rima Hassan s'est rendu coupable de

00:10:06provocation à la haine raciale et apologie du terrorisme, le détaille avec Alice Sommeraire.

00:10:10Ils sont 51 députés Renaissance à avoir signalé au parquet de Paris le comportement inapproprié de

00:10:17Rima Hassan face au conflit au Proche-Orient. Dans un courrier adressé à la présidente du

00:10:21Parlement Européen qui s'appuie sur ce recours, il réclame des poursuites et la levée de l'immunité

00:10:26parlementaire de l'eurodéputé. Outre ses nombreuses participations à des manifestations

00:10:30pro-Palestine, Rima Hassan est accusée dans ce courrier d'avoir à plusieurs reprises tenu des

00:10:35propos antisémites. Madame Hassan participe sans aucune limite depuis plusieurs mois à la

00:10:41diffusion de la haine des juifs en Europe, reprenant notamment à son compte plusieurs

00:10:45poncifs anti-juifs complotistes et déniant à l'état d'Israël le droit à exister. Rima Hassan

00:10:51s'est défendue de ses accusations en rappelant que les manifestations auxquelles elle a participé

00:10:55n'étaient pas pro-Hamas et qu'elle n'était pas responsable des orientations politiques des autres

00:10:59participants. Pour elle, ses accusations sont vaines. Ce sont des manœuvres qui ne reposent sur rien,

00:11:04ils sont connus pour leur position de soutien à un régime génocidaire que je combat et que je

00:11:08continuerai de combattre avec ou sans mandat d'eurodéputé. Hier, Rima Hassan est allée encore

00:11:14plus loin dans son combat contre Israël. Dans une publication sur X, elle a affirmé que l'ONU ne

00:11:18qualifie pas et ne rattache pas le 7 octobre à du terrorisme et que cette pensée a été propre à

00:11:23l'hégémonie occidentale. Cette cérémonie d'honneur funèbre aux deux militaires morts après être

00:11:31entrés en collision avec un rafale le 14 août dernier en Meurthe-et-Moselle. Le capitaine Sébastien

00:11:37Mabir a été promu à cette occasion au grade de commandant et le lieutenant Mathis Laurence au

00:11:43grade de capitaine. Tous les deux ont été décorés à titre posthume au grade de chevalier de l'ordre

00:11:47national du mérite en présence du ministre des armées Sébastien Lecornu. La propagande de

00:11:53Vladimir Poutine qui a organisé un concert sur la place rouge à l'occasion de la journée

00:11:56patriotique du drapeau en Russie. Regardez comment ça se passe en Russie. Objectif redorer l'image du

00:12:01pays alors que l'Ukraine y mène une incursion depuis le 6 août. C'est surtout un message pour

00:12:05les Russes, pour l'opinion politique russe.

00:12:26Ecoutez ces témoignages de Russes qui adhèrent puisqu'ils sont allés assister à ce concert.

00:12:39Ces chansons sont très émouvantes. Nous aimons notre pays, nous aimons notre président Vladimir

00:12:47Poutine. Il nous relie tous, tout notre pays, Moscou, tous nos nouveaux territoires que nous

00:12:53aimons tous, les républiques populaires de Donetsk et de Lugansk, régions ukrainiennes

00:12:57séparatistes détenues par la Russie. Nous les adorons. Il est certain que le concert d'aujourd'hui

00:13:06est un soutien non seulement pour les habitants de cette région mais aussi pour tous les habitants

00:13:11de notre pays. Tout ce que fait Chaman, toutes ses actions, c'est pour le bien de la Russie,

00:13:16de notre pays.

00:13:16Voilà la propagande en faveur de Vladimir Poutine. Commentaire, Imbert Anglaise ?

00:13:26On ne sait pas qui a produit ces images, si c'est le Kremlin lui-même ?

00:13:32C'est fourni par la FP. Après, effectivement, ce sont évidemment des gens qui soutiennent

00:13:38Poutine qui vont assister à ce type de concert. C'est la propagande russe.

00:13:43De toute façon, comme vous le disait Eric, à l'instant, on se demande quel est le degré

00:13:48de liberté d'approbation des gens qui sont interrogés à proximité de ce concert.

00:13:52Effectivement.

00:13:53Effectivement, contrairement à ce qu'on peut dire parfois en Occident, Vladimir Poutine

00:13:56bénéficie sans doute pas d'une popularité aussi unanime qu'elle est présentée ici mais

00:14:01d'une popularité certaine, on pourrait dire, encore dans l'opinion russe.

00:14:04Le sport lance a remporté hier soir son match de barrage allé face au club grec du Panathinaikos.

00:14:13Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.

00:14:19Deux buts à zéro pour l'Anse.

00:14:21Oui, l'enjeu de ce barrage, c'est l'accession pour les nordistes à la Ligue Europa Conference,

00:14:27l'une des trois compétitions européennes. Les sang-et-or sont bien partis grâce aux

00:14:31performances des deux buteurs, Frankowski et Saïd, alors même qu'ils n'étaient plus que

00:14:36dix à partir de la vingtième minute après l'exclusion de Medina sur un mauvais tacle.

00:14:40Prochaine étape, le match de retour avec un but d'avance jeudi prochain à Athènes.

00:14:44Un match à suivre sur Canal Plus Foot.

00:14:46Et puis, c'est la rentrée pour la Formule 1 ce week-end.

00:14:50Oui, c'est la deuxième partie de saison qui commence.

00:14:52Il reste encore dix grands prix cette année.

00:14:54Ce quinzième grand prix, c'est à Zandvoorde, aux Pays-Bas, sur les terres de Max Verstappen.

00:14:58Max Verstappen qui n'a pas gagné depuis quatre compétitions, mais il peut y avoir confiance

00:15:03car depuis 2021, il remporte tous les grands prix qui ont lieu sur ce tour.

00:15:07Le néerlandais sera notamment porté par ses compatriotes très fervents quand il s'agit

00:15:11de supporter leur champion national.

00:15:13La compétition est là aussi à suivre sur Canal Plus.

00:15:22C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.

00:15:27Situation économique exsangue en Nouvelle-Calédonie.

00:15:30Je voulais absolument qu'on en parle ce matin.

00:15:32On va être dans un instant en direct avec Sonia Bakkes, présidente de la province sud

00:15:35de Nouvelle-Calédonie.

00:15:36Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite.

00:15:42Six heures et quart, bienvenue à tous, avant d'aller en Nouvelle-Calédonie.

00:15:45Le point sur l'info, les dernières informations avec Marine Sabourin.

00:15:52À Nice, dans le quartier sensible d'Elise, où une fusillade a fait deux blessés hier,

00:15:56un homme de 34 ans a été interpellé.

00:15:58Il portait une arme de poing sur lui.

00:16:00Les syndicats de police déplorent une hausse des tensions depuis plusieurs mois dans le quartier.

00:16:05Israël ockère afin de poursuivre les négociations pour une trêve à Gaza et une libération des otages.

00:16:09Les pourparlers de la semaine dernière au Qatar n'ont abouti à aucun accord.

00:16:13Le Hamas, déjà absent à Doha, accuse les États-Unis d'intégrer les conditions israéliennes.

00:16:22Six heures 17, on part en Nouvelle-Calédonie retrouver Sonia Bakkes,

00:16:27présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie.

00:16:30Bonjour Sonia Bakkes et merci d'être avec nous.

00:16:33Je voulais vous avoir ce matin parce que j'ai vu la une des échos,

00:16:37mes confrères des échos hier, mais avec le décalage, le temps de vous appeler.

00:16:42Bon, je voulais faire un point sur la situation économique.

00:16:44Alors, on a perdu Sonia Bakkes.

00:16:45Est-ce qu'elle est avec nous ou pas ?

00:16:47Voilà, vous êtes retenue.

00:16:48Oui, oui, voilà.

00:16:49Vous aviez disparu de l'écran, mais vous êtes là.

00:16:51Très bien.

00:16:52Sonia Bakkes, expliquez-nous, qu'est-ce qu'il en est actuellement de la situation économique en Nouvelle-Calédonie ?

00:16:57La situation économique, elle est catastrophique.

00:17:00On a donc une première vague de licenciements.

00:17:03Aujourd'hui, on a à peu près 50% de la population qui est au chômage ou au chômage partiel.

00:17:08On était à moins de 10% avant le 13 mai, à moins de 10%.

00:17:11Donc, on a à peu près la moitié de la population qui est touchée par ce qui s'est passé depuis le 13 mai.

00:17:16Et en fait, on a une seconde vague qui ressemble plutôt à un tsunami,

00:17:19puisque les entreprises qui n'ont pas été touchées,

00:17:23donc pas brûlées, pas pillées lors de la première vague,

00:17:26aujourd'hui ont une baisse de chiffre d'affaires en général de plus de 70%.

00:17:30Donc, en fait, ils sont en train de mourir petit à petit,

00:17:34enfin, petit à petit, de manière assez brutale.

00:17:36Et donc, concrètement, si on n'est pas capable d'attaquer la reconstruction très rapidement,

00:17:41des grands travaux, de repartir sur quelque chose,

00:17:45eh bien, la Calédonie va totalement s'effondrer.

00:17:48Ce qu'il reste du tissu économique va totalement s'effondrer.

00:17:51Parce qu'il n'y a pas besoin d'être un grand spécialiste de l'économie

00:17:54pour comprendre que quand le chiffre d'affaires s'effondre de 70%,

00:17:59j'imagine qu'on ne peut plus payer les salariés qui ont du chômage,

00:18:03qu'on licencie.

00:18:05– En fait, ils licencient, ils continuent de licencier.

00:18:08Les sociétés du BTP vont licencier dans les prochains jours

00:18:12et les prochaines semaines de l'ordre de 70% de leurs salariés.

00:18:16Les salariés, aujourd'hui, ont déjà demandé des décalages de paiement

00:18:20de toutes leurs charges, fiscales, sociales,

00:18:23de décaler leurs emprunts bancaires.

00:18:26Donc, en fait, c'est tout le système qui s'effondre,

00:18:28puisqu'évidemment, comme il n'y a plus de fiscalité,

00:18:29on a une fiscalité locale en Nouvelle-Calédonie.

00:18:32Comme il n'y a plus d'impôts qui rentrent,

00:18:33les collectivités locales sont en train aussi de s'effondrer.

00:18:36Et ce sont les collectivités locales qui payent toutes les prestations sociales,

00:18:40les associations qui viennent au secours des Calédoniens, etc.

00:18:44Et en fait, aussi, la collectivité que je préside ne paye plus la sécurité sociale,

00:18:48on ne rembourse plus la sécurité sociale.

00:18:50Donc, les gens ne peuvent plus se faire soigner.

00:18:52En fait, on est en train d'avoir une situation de tiers-monde.

00:18:58Concrètement, on a des gens qui meurent plus.

00:19:01On a des communes dans lesquelles on a cinq fois plus de morts faute de médecins.

00:19:04Aujourd'hui, c'est une catastrophe.

00:19:07Il y a des chefs d'entreprise qui veulent jeter l'éponge, j'imagine.

00:19:09Plus d'activités économiques, plus d'argent qui rentre.

00:19:13Et vous dites que la sécurité sociale est plus payée

00:19:18pour les Calédoniens qui ne peuvent plus se faire soigner en clair.

00:19:21Mais c'est une situation chaotique, j'allais dire, que vous nous décrivez ce matin.

00:19:28C'est cataclysmique.

00:19:29Et globalement, si on ne vient pas à notre secours dans deux ou trois semaines, ça arrive.

00:19:34C'est-à-dire qu'on n'est pas en train de parler de quelque chose qui arrive à la fin de l'année.

00:19:38On attend, nous tous, avec impatience.

00:19:39On a entendu dire qu'un Premier ministre allait être nommé.

00:19:42On attend ça avec impatience parce que, concrètement, on ne sait pas comment on va s'en sortir.

00:19:47Les Calédoniens sont extrêmement résilients.

00:19:49On en entend peu parler.

00:19:50Ils essayent de faire ce qu'ils peuvent, en fait, pour sauver leur entreprise,

00:19:54sauver leur compte personnel, leur situation, dans un grand silence.

00:20:00Mais en fait, tout est en train de s'effondrer.

00:20:03On dit qu'il y a des pays étrangers qui veulent prendre le pouvoir en Nouvelle-Calédonie.

00:20:06On a vu des drapeaux de pays étrangers pendant les émeutes.

00:20:11Il faut bien dire à ceux qui défendent cette option que ce sont des pays

00:20:16qui ne versent pas autant d'aides sociales que la France.

00:20:19Non, ce sont des pays, globalement, à l'Azerbaïdjan, la Russie et la Chine,

00:20:23qui sont très présents en Nouvelle-Calédonie,

00:20:25qui, en fait, sont très présents pour régler leur compte avec la France,

00:20:30mais qui, clairement, ne sont pas là pour aider les populations.

00:20:33Ils sont là, donc, aujourd'hui, ils assistent énormément les indépendantistes.

00:20:37Ils donnent des coups de main stratégiques, financiers, militaires aux indépendantistes.

00:20:42Mais on sait très bien qu'ils ne sont pas là pour le bien-être des populations locales.

00:20:48Ils sont là pour l'Azerbaïdjan, pour régler ses comptes avec la France,

00:20:51pour la Chine, pour récupérer le nickel en tant que ressource stratégique en Nouvelle-Calédonie,

00:20:56le nickel qui est très présent en Nouvelle-Calédonie,

00:20:59et la Russie, évidemment, pour des raisons géostratégiques également.

00:21:04– Sonia Baques, merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous.

00:21:06Je tenais absolument à vous avoir et on va en parler ce matin et aujourd'hui sur CNews.

00:21:11On ne vous oublie pas, en tout cas sur CNews.

00:21:13Et voilà, peut-être que ça va bouger, j'espère que ça va bouger.

00:21:18Mais en tout cas, on vous souhaite bon courage et on souhaite bon courage à tous les néo-calédoniens.

00:21:23Vous pouvez transmettre notre message de solidarité et d'amitié depuis la métropole.

00:21:29Merci Sonia Baques.

00:21:30– Je vous regarde, merci.

00:21:32– Merci beaucoup, restez bien avec nous sur CNews.

00:21:34Dans un instant, réunions à l'Élysée aujourd'hui les urgences économiques.

00:21:38Quelles sont les mesures économiques à prendre en urgence ?

00:21:40On verra ça avec Éric Derrête-Mathenne dans un instant, à tout de suite.

00:21:44Les chefs de partis et de groupes parlementaires sont donc reçus à l'Élysée aujourd'hui.

00:21:49Emmanuel Macron recherche le profil idéal pour Matignon.

00:21:53Vous nous dites ce matin, Éric Derrête-Mathenne, que la priorité ce sera l'économie.

00:21:59Plus de 3 000 milliards d'euros de dettes, il faut le rappeler.

00:22:02Qui, selon vous, pourrait incarner le mieux cette mission à Matignon ?

00:22:09– Alors le bon profil, c'est celui qui va sauver notre économie,

00:22:13en tout cas qui va assurer la stabilité du pays.

00:22:17J'ai regardé les différents programmes et là je me suis penché hier sur celui de la droite républicaine,

00:22:22Laurent Wauquiez, d'ailleurs il sera reçu tout à l'heure à l'Élysée avec Bruno Retailleau.

00:22:27Il y a 13 propositions dans ce programme, j'en ai retenu 6 et vous allez voir.

00:22:31D'abord, ça me semble coller avec les urgences économiques voulues par la France.

00:22:36La fin de l'assistanat excessif, premièrement.

00:22:39La fin des abus avec certaines aides sociales.

00:22:42Le sauvetage de nos finances, ça paraît logique.

00:22:44Le refus net d'augmenter les impôts.

00:22:46La baisse des cotisations pour rehausser les salaires.

00:22:49Et la sixième, c'est la défiscalisation des heures sup.

00:22:53Ça, il me semble que c'est l'urgence.

00:22:55– C'est en quelque sorte travailler plus et gagner plus.

00:22:58On a déjà entendu ça, mais ça a fonctionné.

00:23:01– Ah oui, c'était Nicolas Sarkozy, c'était en 2007.

00:23:04Mais à l'époque, si vous voulez, on visait les classes modestes,

00:23:07celles qui avaient du mal, parce que le SMIC me mettait bas à l'époque.

00:23:11Et aujourd'hui, ce sont les classes moyennes qui sont touchées.

00:23:14Quand vous regardez les chiffres de l'OFCE,

00:23:16qui est l'Office français des Conjonctures économiques,

00:23:18vous vous rendez compte qu'entre 2021 et 2023,

00:23:21le pouvoir d'achat s'est maintenu pour les modestes,

00:23:23grâce aux aides, grâce au SMIC qui a été revalorisé.

00:23:26Mais il a baissé pour les classes moyennes.

00:23:28C'est ça le gros problème en France.

00:23:30Il faut redonner avant tout, je pense, du sens au travail.

00:23:33Avec le télétravail qui s'est développé, avec le Covid,

00:23:36c'est vrai que la valeur travail a un peu disparu.

00:23:38Et donc le futur Premier ministre, celui qui fera vraiment l'affaire,

00:23:41si l'on peut dire, c'est celui qui encouragera le travail.

00:23:44En fait, c'est vrai, on peut le dire, travailler plus et gagner plus.

00:23:47– Bon, du côté de la gauche.

00:23:49La gauche, notamment, veut augmenter le SMIC à 1 600 euros.

00:23:53Augmenter les salaires, ça c'est une bonne chose.

00:23:56En revanche, il peut y avoir débat sur les moyens d'y arriver.

00:23:59– Mais oui, Lucie Castet, elle va le dire tout à l'heure, bien sûr, à Emmanuel Macron.

00:24:03Mais pour augmenter les salaires, il faut travailler plus.

00:24:07Quand vous regardez la productivité en France,

00:24:09elle a énormément baissé depuis 2019, depuis le Covid.

00:24:12Elle a perdu 8,5%.

00:24:14Et ça, ce sont les chiffres de la Banque de France.

00:24:16Ce n'est pas des chiffres trafiqués.

00:24:18Alors quand elle dit, Mme Castet, qui représente les forces de gauche,

00:24:21qu'il faut augmenter les salaires, tout le monde dit, formidable, elle a raison.

00:24:24Sauf que la méthode ne fonctionne pas.

00:24:26Et d'ailleurs, entre parenthèses, Mme Castet, vous savez,

00:24:28dirige les finances de la Ville de Paris.

00:24:30Ce n'est pas une grande réussite.

00:24:32L'endettement a doublé, il y a 10 milliards de dettes.

00:24:34Donc ce n'est pas un exemple à suivre.

00:24:36Ensuite, quand vous regardez son projet d'augmenter les salaires,

00:24:40s'il n'y a pas de baisse de cotisation, ça ne marchera pas.

00:24:43S'il n'y a pas moins de dépense sociale, ça ne marchera pas.

00:24:45En fait, ce qu'il faut arriver, c'est donner un salaire,

00:24:48mais pas des aides qui correspondent au SMIC.

00:24:50Parce que quand vous accumulez, quand vous additionnez

00:24:52toutes les aides sociales en France,

00:24:54chez certaines personnes, chez certains foyers,

00:24:56on arrive parfois au niveau du SMIC.

00:24:58Et ça, vraiment, c'est décourageant pour ceux qui travaillent.

00:25:00Vous nous dites également qu'il faut poursuivre les réformes.

00:25:03Le courage, il sera là.

00:25:05Les réformes, les réformes, les réformes.

00:25:07La réforme des retraites, je pense qu'il faut vraiment la continuer.

00:25:09Surtout pas revenir à 62 ans, même si ça ne fait pas plaisir.

00:25:12La réforme de l'assurance chômage, là,

00:25:14Gabriel Attal a eu tort de stopper les conditions,

00:25:17de renoncer à durcer les conditions d'accès aux indemnités chômage.

00:25:21Parce que c'est le seul moyen de donner de l'air au salaire.

00:25:24Si vous avez moins de charges, vous pouvez augmenter les salaires.

00:25:27Moi, je dirais que sans réforme, les dépenses sociales ne baisseront pas.

00:25:30Aujourd'hui, elles représentent un tiers de la richesse que l'on crée en France,

00:25:33ces dépenses sociales. Donc, c'est trop.

00:25:35Il faut éviter de poursuivre l'assistanat.

00:25:38Parce que c'est ça qui plombe nos comptes.

00:25:40En tout cas, il vaut mieux filtrer.

00:25:42Et puis, demander à ceux de payer toujours plus de charges et plus d'impôts,

00:25:45ce n'est pas la solution.

00:25:47En fait, tout faire, trouver le profil économique

00:25:50qui évitera le déclin et la catastrophe économique de la France.

00:25:52Merci beaucoup Eric de Ritmaten.

00:25:546h27, le temps commence avec la météo des plages.

00:26:22Un indice UV de 4 en direction du Sud-Ouest.

00:26:26Quelques éclaircies pour Saint-Jean-de-Luz.

00:26:2826 degrés sur terre, 23 degrés dans l'eau.

00:26:30Un indice UV de 7.

00:26:32Et pour le Golfe du Lion, des conditions très estivales à Valras.

00:26:3634 degrés sous un plein soleil, 22 degrés dans l'eau.

00:26:39Un indice UV de 7.

00:26:41Et nous prenons la direction de la Côte d'Azur et de la Corse.

00:26:4430 degrés à Cannes, plein soleil.

00:26:46Et dans l'eau, une température toujours élevée de 26 degrés.

00:26:52L'agence BDO vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.

00:26:55L'agence BDO, partenaire de votre nouvelle épargne.

00:26:58Le temps tout de suite, Karine Durand.

00:27:01Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.

00:27:04La météo avec Groupe Verlaine.

00:27:06Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.

00:27:09Groupe Verlaine.

00:27:11La météo avec ce changement de temps, Karine, aujourd'hui.

00:27:14Oui, un changement de temps qui est lié à cette rivière atmosphérique.

00:27:18C'est ce bandeau pluvieux que l'on voit ici,

00:27:20qui s'étale des tropiques jusqu'aux îles britanniques

00:27:23et au nord de la France que l'on voit ici.

00:27:25Et dans cette rivière atmosphérique, il y a les restes de l'ouragan Ernesto

00:27:28qui avait concerné les Bermudes et la Guadeloupe.

00:27:30Donc beaucoup de pluie en prévision qui arrive justement,

00:27:33comme on va le voir sur les cartes, sur la Bretagne ce matin.

00:27:36Avec ces pluies qui arrivent sur la pointe normande et bretonne.

00:27:39Du vent de sud-ouest, un coup de vent même pour les Hauts-de-France ce matin.

00:27:43Et des nuages qui s'infilent de plus en plus.

00:27:45Ce sont les prémices de la perturbation.

00:27:47Le beau temps résiste quand même à l'Est.

00:27:49On retrouve donc cette même perturbation, toujours avec de bonnes pluies,

00:27:52toujours avec ce vent.

00:27:53Tout cela gagne progressivement le bassin parisien ou les Hauts-de-France.

00:27:56Attention sur les Pyrénées, un petit risque orageux est présent.

00:27:59Et puis le beau temps continue à régner sur le pourton méditerranéen

00:28:02et sur la Corse en particulier.

00:28:04Les températures sont en hausse aujourd'hui.

00:28:06Avec la perturbation, la douceur revient associée au flux de sud-ouest.

00:28:1017 degrés à Paris, 23 degrés pour Perpignan.

00:28:13Et au cours de l'après-midi, regardez, il fait chaud quasiment partout.

00:28:17Les températures sont de saison à Paris, 26 degrés.

00:28:19Par contre, de fortes chaleurs se mettent en place à l'Est.

00:28:2232 degrés en Alsace et 33 degrés pour Lyon.

00:28:27Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.

00:28:29C'était La Météo avec Groupe Verlaine.

00:28:31Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.

00:28:34Groupe Verlaine.

00:28:36C'est Newsy, il est 6h30.

00:28:37Bienvenue à tous à la Une.

00:28:38Ce matin, un quartier de Paris envahi de vendeurs à la sauvette.

00:28:43En plus des problèmes de concurrence avec les magasins,

00:28:46ça pose des problèmes de propreté, des problèmes d'hygiène.

00:28:49Les habitants n'en peuvent plus.

00:28:51La police mène des opérations coup de poing.

00:28:53Vous allez voir.

00:28:54Le début aujourd'hui des rencontres à l'Elysée

00:28:56avant la nomination du prochain Premier ministre.

00:28:58Le RN devra attendre lundi pour être reçu par Emmanuel Macron.

00:29:03Pourquoi ne sont-ils pas reçus aujourd'hui ?

00:29:04On verra ça avec Imbert Anglaise.

00:29:07A tout de suite, Imbert.

00:29:09On en sait plus sur la méthode iséroise

00:29:11qui consiste à réduire, voire supprimer les aides sociales

00:29:15à ceux qui bénéficient de l'argent de la drogue.

00:29:17Pas de RSA ou d'allocations aux maires isolés, par exemple,

00:29:21si elles touchent de l'argent du deal.

00:29:22Comment ça fonctionne exactement ?

00:29:24On verra ça avec vous, Audrey Berto.

00:29:26A tout de suite, Audrey.

00:29:28Donald Trump à l'offensive contre celle qu'il appelle

00:29:31la camarade Kamala Harris.

00:29:33L'ancien président américain était en déplacement hier

00:29:35à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis.

00:29:37Il a accusé sa concurrente de vouloir des frontières ouvertes.

00:29:41Vous entendrez, l'ancien président américain.

00:29:45Ce vol absolument révoltant.

00:29:47Écoutez bien, en Loire-Atlantique, une roulotte qui contenait

00:29:50du matériel pour sportifs handicapés a été volée.

00:29:54On parlera de cette situation scandaleuse avec Nicole Chevreuil,

00:29:58présidente du comité handisport de Loire-Atlantique.

00:30:01Elle va lancer un appel à témoins ce matin dans la matinale

00:30:03de CNews. Vous l'entendrez dans un petit quart d'heure.

00:30:07Le calvaire des habitants du quartier de Château-Rouge,

00:30:09dans le 18e arrondissement de la capitale,

00:30:11où les vendeurs à la sauvette défient quotidiennement

00:30:14l'autorité malgré une présence policière régulière.

00:30:17Médicaments et nourriture y sont vendus aux yeux

00:30:21des passants et commerçants démunis.

00:30:24Oui, l'été, ce sont même des barbecues qui sont installées

00:30:26à même la rue, dans l'insalabrité la plus totale.

00:30:29Reportage sur ce marché illégal à ciel ouvert

00:30:32avec Mathieu Devese et Bamba Gueye.

00:30:34Le récit est signé Tony Pitarro.

00:30:37Non, ne filez pas les produits.

00:30:40Pour filmer dans ce marché illégal en plein coeur de Paris,

00:30:44il faut utiliser une caméra discrète.

00:30:47Ici, de nombreux produits se vendent au milieu des trottoirs

00:30:50et des déchets. Nous rencontrons Emma.

00:30:53Elle habite dans ce quartier depuis 15 ans.

00:30:55Pour elle, cette situation ne peut plus durer.

00:30:58L'été, c'est surtout le maïs.

00:31:00Partout, les épluchures de maïs.

00:31:02On se casse la figure, ça glisse.

00:31:04Vous avez les employés de la mairie qui nettoient derrière,

00:31:07qui ramassent toute la journée,

00:31:09et les autres qui continuent à dégueulasser par tout la rue.

00:31:12Des nuisances qui se poursuivent même le soir.

00:31:15Les barbecues le soir, c'est une catastrophe.

00:31:17C'est quand même du barbecue sur des caddies,

00:31:20sur un brasero, c'est de la viande,

00:31:22on ne sait pas ce que c'est, c'est des brochettes.

00:31:24Pourtant, de nombreuses opérations de police

00:31:27sont régulièrement menées dans le quartier,

00:31:29comme ce mercredi.

00:31:30Secteur Château-Rouge.

00:31:32Une opération menée par les policiers de la DSPAP,

00:31:35appuyée par les unités de force mobile en renfort,

00:31:38ont abouti à 100 personnes évincées,

00:31:4015 personnes verbalisées,

00:31:422 amendes forfaitaires délictuelles

00:31:44et 200 kilos de marchandises saisies.

00:31:46La préfecture de police de Paris assure poursuivre sa lutte

00:31:49contre les nuisances et l'insécurité.

00:31:53C'est affolant.

00:31:55Ceci dit, quand on voit...

00:31:57En fait, c'est presque une prime

00:31:59à ce qui se passe,

00:32:02puisqu'il y a des balayeurs toute la journée.

00:32:05Ce qui n'arrive jamais dans les rues de la capitale,

00:32:07puisque les balayeurs, on les voit assez peu.

00:32:09Là, il y en a tous les jours.

00:32:11Humbert Anglaise, vous connaissez très bien ce quartier.

00:32:14Ce qu'on décrit, c'est la réalité ?

00:32:16Oui, absolument.

00:32:17Et il y a à la fois une balance

00:32:19entre un service supplémentaire

00:32:22pour effectivement pallier les nuisances continues

00:32:26et une forme de laisser faire, de laisser aller,

00:32:28avec des policiers qui, de temps en temps,

00:32:30font un petit coup de filet,

00:32:32mais la plupart du temps, laissent faire.

00:32:34En réalité, la municipalité laisse faire.

00:32:36Il y a des commerces illégaux.

00:32:38Oui, effectivement.

00:32:39Si vous roulez à 35 km heure, vous avez une amende.

00:32:42Si vous utilisez votre téléphone pour regarder votre dernier SMS,

00:32:44vous avez une amende et on vous retire des points.

00:32:46En revanche, vous avez le droit de vendre n'importe quoi

00:32:48sur un trottoir tranquillement.

00:32:50Il y a notamment aussi dans la rue des Poissonniers

00:32:52des conditions d'hygiène déplorables de certains commerces.

00:32:54Des Poissonniers dans des conditions d'hygiène déplorables.

00:32:56Il y a aussi des Charcutiers,

00:32:58la rue s'appelle historiquement la rue des Poissonniers

00:33:00et il y a quelques mouettes d'ailleurs,

00:33:02parfois, qui suivent les poissons qui sont livrés

00:33:04et de la viande à même le sol, etc.

00:33:07Et parmi les riverains,

00:33:09beaucoup sont accoutumés, finalement,

00:33:11ne remarquent même plus qu'on leur vit un peu en marge

00:33:13de toute cette agitation.

00:33:15Et d'autres sont écoeurés de plus en plus

00:33:17parce qu'ils considèrent malgré tout

00:33:19que ça ne cesse d'empirer.

00:33:21On dirait un pays sous-développé, franchement.

00:33:23En tout cas, oui, on dirait...

00:33:25Vous savez, c'est la phrase très polémique

00:33:27de Jacques Chirac sur le bruit et l'odeur.

00:33:29C'était dans ce quartier-là.

00:33:31Quand il avait prononcé ça,

00:33:33ça lui avait été beaucoup reproché.

00:33:35Oui, exactement, ça avait fait scandale.

00:33:37À raison, parce que c'était quand même

00:33:39très maladroit, très mal perçu.

00:33:41Mais c'était une réalité

00:33:43qui n'a pas tellement changé.

00:33:45La parenthèse enchantée

00:33:47des JO n'aura duré qu'un temps.

00:33:49On en parle.

00:33:51Est-ce un désaveu

00:33:53pour la politique d'Anne Hidalgo à Paris ?

00:33:55Le maire du 16e arrondissement de la capitale,

00:33:57Olivier Blon, s'interroge

00:33:59dans une tribune

00:34:01publiée dans Le Figaro.

00:34:03Oui, voici ce qu'ils disent.

00:34:05Le succès des JO repose,

00:34:07outre les performances de nos athlètes,

00:34:09sur le quatuor patrimoine, sécurité,

00:34:11propreté et efficacité.

00:34:13C'est exactement ce qui pêche à Paris

00:34:15depuis maintenant trop d'années.

00:34:17Il a fallu attendre la triple tutelle

00:34:19de l'État, de la région et du Cojo,

00:34:21le comité d'organisation des JO,

00:34:23depuis des années.

00:34:25Qu'est-ce qu'ils disent en réalité ?

00:34:27Ils disent que si tout le monde a adoré les JO,

00:34:29c'est parce qu'il y avait de la sécurité,

00:34:31de la propreté et de l'efficacité.

00:34:33C'est justement tout ce qui ne va pas

00:34:35avec Anne Hidalgo.

00:34:39On va refermer

00:34:41cette page parisienne.

00:34:43Emmanuel Macron reçoit à partir d'aujourd'hui

00:34:45les forces politiques à l'Elysée marine.

00:34:47Ils sont attendus à partir de 10h,

00:34:49les représentants du NFP ainsi que Lucie Casté,

00:34:51qui n'est ni parlementaire ni responsable de parti,

00:34:53le camp présidentiel avec Renaissance,

00:34:55Horizons et le Modem, les Républicains,

00:34:57UDI, Eliott et puis l'indice autour

00:34:59des représentants du RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella

00:35:01ainsi que leur allié Éric Ciotti.

00:35:0338 jours après la démission de Gabriel Attal,

00:35:05toujours aucun Premier ministre nommé.

00:35:07Est-ce qu'Emmanuel Macron a raison d'attendre ?

00:35:09On vous a posé la question. Écoutez vos réponses.

00:35:21Pourquoi le RN doit attendre lundi

00:35:23pour être reçu ?

00:35:25Officiellement, il y a une raison d'agenda.

00:35:27Ils n'étaient pas disponibles,

00:35:29ça s'est calé comme ça.

00:35:31Mais en réalité, si on prend la règle

00:35:33qui a été établie par l'Elysée,

00:35:35qui était par ordre numérique

00:35:37des partis à l'Assemblée,

00:35:39ils auraient dû être reçus aujourd'hui.

00:35:41Il y a des raisons,

00:35:43à la limite peu importe.

00:35:45Ce qui est important symboliquement,

00:35:47c'est que ce week-end qui sépare

00:35:49ceux qui aujourd'hui auront éventuellement

00:35:51vocation à gouverner,

00:35:53qui sont reçus à l'Elysée,

00:35:55même s'il y a un point d'interrogation

00:35:57sur la France insoumise,

00:35:59et ceux qui lundi n'ont aucune chance,

00:36:01ce week-end qui les sépare,

00:36:03désert un peu de cordon sanitaire.

00:36:05La frontière étanche établie par Jacques Chirac

00:36:07entre la droite RPR à l'époque

00:36:09et Front National à l'époque.

00:36:11Tout ça illustre que le RN

00:36:13finalement est dans une position

00:36:15un peu compliquée.

00:36:17Lui, comme Éric Ciotti

00:36:19qui forme un groupe allié,

00:36:21ils sont à la fois un peu les dindons

00:36:23de la farce et leur seul pouvoir

00:36:25c'est d'être peut-être au mieux

00:36:27les arbitres des élégances

00:36:29avec la menace de censurer un gouvernement

00:36:31qui par exemple comporterait des membres

00:36:33de la France insoumise.

00:36:35Plus profondément, le RN est sur une ligne

00:36:37de crête un peu parce qu'en gros

00:36:39soit il doit être un opposant

00:36:41virulent mais au risque d'être un peu

00:36:43stérile parce qu'il n'aura pas

00:36:45d'autre moyen qu'une fonction tribunicienne

00:36:47soit il est très respectable

00:36:49très bien élevé comme il l'a été

00:36:51depuis deux ans, mais au fond

00:36:53il sera un peu inutile aussi pour ses électeurs

00:36:55qui, on le rappelle, sont

00:36:57un gros tiers de l'électorat, en gros des votants

00:36:59et sont finalement les seuls

00:37:01qui sont sûrs de ne pas être représentés au gouvernement.

00:37:03Merci Humbert Anglaise.

00:37:05Restez bien avec nous bien sûr. Emmanuel Macron a-t-il raison

00:37:07d'attendre ? Voici donc vos réponses.

00:37:11Non, pour les finances

00:37:13il faut que le gouvernement fasse quelque chose.

00:37:15Il faut arrêter d'être dans le flou.

00:37:17C'est une décision compliquée, dans une situation compliquée

00:37:19il faut prendre son temps.

00:37:21Pour faire les choses simplement et bien, il faut prendre son temps.

00:37:23Pour moi oui, pour l'instant, je pense que là où on est à l'heure actuelle

00:37:25on est encore dans les JO, même si les JO sont

00:37:27finies mais là il va y avoir les Jeux paralympiques

00:37:29je pense que laissons d'abord la France briller

00:37:31à l'international et ensuite

00:37:33on fera ce qu'il faut quand tout sera fini.

00:37:35Bon, regardez la question que je vous pose

00:37:37ce matin, est-ce qu'il y a urgence à nommer un nouveau Premier ministre ?

00:37:39Est-ce que tout ça n'a que trop duré ?

00:37:41Dites-nous également

00:37:43qui aimeriez-vous voir nommé

00:37:45à Matignon comme Premier ministre ?

00:37:47Vous flashez le QR code qui va rester quelques instants

00:37:49à l'écran bien sûr et vous enregistrez

00:37:51votre vidéo, on vous entendra à 7h30

00:37:53et à 8h30 comme tous les matins

00:37:55à Nice, dans le quartier sensible

00:37:57des Liserons, une fusillade a fait

00:37:59deux blessés hier.

00:38:01Un homme de 34 ans a été interpellé

00:38:03il portait une arme de poing sur lui

00:38:05les syndicats déplorent une hausse des tensions

00:38:07dans le quartier depuis plusieurs mois. Retour sur les faits

00:38:09avec Franck Tréviau et Aminata Demphal.

00:38:13Plusieurs tirs, en plein milieu

00:38:15de journée. Dans le quartier

00:38:17des Liserons, à Nice ce jeudi,

00:38:19une fusillade a éclaté aux alentours de 13h.

00:38:21Selon la police,

00:38:23deux personnes âgées d'une vingtaine d'années ont été

00:38:25blessées aux jambes. Tous les deux

00:38:27ont été transportés à l'hôpital.

00:38:29Donc on est sur le phénomène de jambisation

00:38:31que l'on connaît très bien, c'est une méthode

00:38:33mise en place à Marseille

00:38:35essentiellement, donc on mutile mais on tue plus

00:38:37on peut deviner

00:38:39qu'il s'agit d'un fond

00:38:41de trafic de stupéfiants dans la mesure

00:38:43où le quartier est archi connu pour ça.

00:38:45Ici, la police effectue régulièrement

00:38:47des contrôles pour des trafics de drogue.

00:38:49Le policier explique notamment

00:38:51qu'un agent de propreté a été

00:38:53attaqué au couteau puis par un chien dans ce quartier

00:38:55le matin même de la fusillade.

00:38:57Il est 6h30

00:38:59dans cette cité, quasiment au même endroit

00:39:01donc on peut deviner qu'à 6h30

00:39:03vu que c'est jamais ouvert, il y a une tension

00:39:05déjà qui est palpable, c'était le calme

00:39:07avant la tempête et là visiblement

00:39:09on est au cœur de la tempête.

00:39:11Pour l'heure, deux suspects ont été

00:39:13signalés, l'un d'entre eux a été

00:39:15interpellé en possession d'une arme de poing

00:39:17puis placé en garde à vue.

00:39:19Une enquête est ouverte pour tentative d'homicide

00:39:21en bande organisée.

00:39:23En Isère,

00:39:25la CAF s'attaque aux trafiquants

00:39:27de drogue, on vous en a déjà parlé

00:39:29ce matin, on en sait plus sur la méthode

00:39:31utilisée, c'est extrêmement important

00:39:33c'est ce que révèlent nos confrères du Parisien

00:39:35Audrey Berto avec nous, bonjour Audrey.

00:39:37Les dealers condamnés peuvent

00:39:39perdre leur prestation sociale

00:39:41comment ça fonctionne exactement ?

00:39:43C'est une première en France Romain, c'est important

00:39:45de le rappeler. Comment ça marche ?

00:39:47C'est grâce à un partage d'informations

00:39:49entre le procureur de la République de Grenoble

00:39:51Eric Vaillant et la directrice de la CAF

00:39:53départementale Florence Devin

00:39:55qu'une convention a été passée

00:39:57entre les deux en décembre 2020

00:39:59et grâce à cela, vous le voyez à ce jour

00:40:0155 personnes ont perdu totalement

00:40:03ou partiellement leur prestation

00:40:05sociale, donc ça peut être les allocations familiales

00:40:07le RSA ou encore

00:40:09l'aide au logement et à chaque fois

00:40:11le motif retenu, l'absence de déclaration

00:40:13des revenus perçus illégalement bien sûr.

00:40:15Alors nos confrères du Parisien citent

00:40:17quelques exemples. Oui récemment

00:40:19le tribunal correctionnel a condamné

00:40:21deux hommes pour un trafic qui durait

00:40:23depuis plusieurs années, les gains

00:40:25illicites ont été estimés

00:40:27et donc leurs allocations recalculées

00:40:29ils ont eu 3000 euros de pénalité

00:40:31un autre exemple avec une allocataire

00:40:33sans activité et sans ressources

00:40:35qui percevait d'importantes sommes

00:40:37son époux était connu de la justice

00:40:39la CAF a communiqué

00:40:41ces informations au parquet

00:40:43100 000 euros ont été saisis à leur domicile

00:40:45et le préjudice de la CAF dans ce cas-là

00:40:47était de 10 000 euros. Bon ça

00:40:49semble fonctionner, en tout cas

00:40:51l'opinion publique

00:40:53va dans ce sens, pourquoi ne pas étendre

00:40:55ce dispositif partout en France Audrey ?

00:40:57Bien nos confrères du Parisien ont contacté

00:40:59bien sûr la direction nationale des caisses

00:41:01d'allocations familiales

00:41:03et vous allez voir leurs réponses

00:41:05selon eux, chaque territoire a

00:41:07une autonomie, chacun est donc

00:41:09libre de mettre en place les actions

00:41:11qu'il souhaite en rappelant tout de même

00:41:13leur politique générale de lutte contre la fraude.

00:41:15Bon, bonne ou mauvaise

00:41:17solution ? Tiens Eric de Ritmaten.

00:41:19Les fraudes

00:41:21existent, j'ai suivi la conférence

00:41:23de la caisse nationale d'assurance maladie

00:41:25ça existe, après on vous dit

00:41:27oui c'est une goutte d'eau dans les mignons.

00:41:29Alors là ça va au-delà de la fraude, là c'est l'argent

00:41:31de la drogue. C'est vrai, mais voyez c'est

00:41:33général parce que la lutte contre la fraude,

00:41:35les abus, c'est un bloc qu'il faut lutter

00:41:37contre et je pense qu'à mon avis il faut augmenter

00:41:39cette répression, des filtres si vous voulez, sinon

00:41:41on s'en sort plus. Il n'y a qu'en clair, les gens qui gagnent de l'argent

00:41:43de la drogue ne peuvent pas être aidés par

00:41:45la solidarité nationale.

00:41:47Il faudrait aussi que l'argent de la drogue

00:41:49ne rentre pas dans le PIB français

00:41:51vous savez qu'aujourd'hui l'argent de drogue

00:41:53fait partie des recettes de la France

00:41:55donc il y a une ambiguïté qui est

00:41:57compliquée à comprendre.

00:41:59Amber Anglaise voulait y réagir.

00:42:01Tout est bon à prendre, on se rappelle

00:42:03des magistrats de Marseille qui avaient dit

00:42:05on est en train de perdre la bataille

00:42:07s'il faut gagner la bataille, il faut attaquer

00:42:09le trafic de drogue sur tous les fronts

00:42:11et pourquoi pas aussi, il y a la CAF, il y a sans doute

00:42:13encore d'autres chantiers à ouvrir

00:42:15sur ce plan. Donald Trump

00:42:17à la frontière, Americano mexicaine

00:42:19le candidat républicain à la présidentielle

00:42:21américaine s'est rendu en Arizona

00:42:23Marine. Oui c'est là où un mur avait commencé

00:42:25à être érigé sous son administration

00:42:27pour tenter de réduire les flux migratoires

00:42:29il en a profité pour tacler la politique

00:42:31migratoire des démocrates. Kamala Harris

00:42:33veut des frontières ouvertes a-t-il martelé ?

00:42:35On l'écoute.

00:42:37Nous sommes ici

00:42:39aujourd'hui à la frontière sud en Arizona

00:42:41là où la

00:42:43camarade Kamala Harris

00:42:45je l'appelle camarade car

00:42:47elle est une marxiste radicale de gauche

00:42:49elle veut des frontières ouvertes

00:42:51elle veut que notre pays, je ne comprends pas

00:42:53comment quelqu'un le voudrait, mais elle veut que

00:42:55notre pays soit ouvert aux criminels du monde entier

00:42:59Il n'arrête pas de l'appeler camarade

00:43:01Kamala Harris pour dire

00:43:03qu'elle est communiste

00:43:05un communiste

00:43:07en France elle serait droite Kamala Harris

00:43:09on n'a vraiment pas

00:43:11une politique libérale en France

00:43:13on est un pays socialiste

00:43:15l'économie est socialiste quasiment

00:43:17beaucoup de social

00:43:19le sport

00:43:21avec la deuxième journée de Ligue 1

00:43:33Le PSG reçoit Montpellier

00:43:35pour le premier match de la saison

00:43:37au Parc des Princes

00:43:39les parisiens ont déjà dépensé plus de

00:43:41170 millions d'euros dans le Mercato

00:43:43et la grave blessure de Sergio Ramos

00:43:45lors du premier match pour épouser Paris

00:43:47a dépensé encore plus

00:43:49mais pour l'entraîneur Luis Enrique

00:43:51recruter même avec beaucoup d'argent

00:43:53ce n'est pas toujours facile

00:44:05Restez bien avec nous, dans un instant

00:44:07on sera en direct avec Nicole Chevreuil

00:44:09présidente du comité handisport

00:44:11de Loire-Atlantique

00:44:13une roulotte du comité handisport

00:44:15de sportifs handicapés en Loire-Atlantique

00:44:17a été volée

00:44:19on n'a vraiment aucune morale

00:44:21on va en parler avec Nicole Chevreuil

00:44:23qui sera en direct avec nous

00:44:25je suis sûr que vous êtes aussi indignés

00:44:27que nous sur ce plateau

00:44:316h47

00:44:33tout d'abord le rappel des titres

00:44:35avec Marine Sabourin

00:44:39Emmanuel Macron débute

00:44:41aujourd'hui ses consultations

00:44:43avec les forces politiques

00:44:45qu'il pourrait nommer dans la foulée un premier ministre

00:44:47sont attendus à partir de 10h

00:44:49les représentants du NFP, le camp présidentiel

00:44:51les républicains UDI-Elliott

00:44:53et puis lundi ce sera au tour des représentants du RN

00:44:55ainsi qu'Eric Ciotti

00:44:57Nouvelle fusillade dans la banlieue de Grenoble au moins

00:44:59la 7ème depuis le début de l'été

00:45:01un homme a été blessé par balle

00:45:03le procureur de la République dénonce une guerre des guerres

00:45:05intense qui sévit dans l'agglomération

00:45:07et puis Kamala Harris officiellement investie

00:45:09candidate du parti démocrate

00:45:11à l'élection présidentielle américaine

00:45:13je promets d'être la présidente de tous les américains

00:45:15a-t-elle lancé ?

00:45:17son discours de clôture lors de la convention

00:45:19pourrait être suivi par plus de 20 millions de téléspectateurs

00:45:21merci Marine

00:45:23Nicole Chevreuil, présidente du comité

00:45:25indisport de Loire-Atlantique est en direct avec nous

00:45:27bonjour Nicole Chevreuil, merci d'être

00:45:29dans la matinale de CNews

00:45:31il y a beaucoup d'indignation

00:45:33après le vol d'une remorque

00:45:35sur un parking à Saint-Herblain

00:45:37une remorque de votre comité

00:45:39le comité indisport

00:45:41donc du sport pour personnes handicapées

00:45:43dans votre département

00:45:45une roulotte, une remorque

00:45:47qui contenait du matériel

00:45:49racontez-nous comment elle a été volée

00:45:51bonjour

00:45:53donc cette remorque était en

00:45:55stationnement sur un parking privé

00:45:57d'une entreprise qui était

00:45:59donc fermée

00:46:01et dans le week-end du

00:46:0317-18 août

00:46:05le parking a été fracturé

00:46:09la clôture a été fracturée

00:46:11et la remorque a été volée

00:46:13voilà

00:46:15malgré que ce soit marqué

00:46:17indisport, qu'on parle des jeux paralympiques

00:46:19il y en a qui ne savent pas lire

00:46:21ou qui ne savent pas ce que c'est

00:46:23on l'avoue la remorque

00:46:25il ne pouvait pas ignorer que cette remorque servait aux personnes handicapées

00:46:27même si on ne parle pas français

00:46:29même si on ne sait pas lire

00:46:31il y a marqué indisport

00:46:33donc

00:46:35c'est une évidence

00:46:37ben oui

00:46:39mais on peut avoir des doutes

00:46:41quel est le préjudice financier

00:46:43Nicole Chevreuil

00:46:45alors la remorque pour nous

00:46:47heureusement quand on la met en parking

00:46:49pendant une durée assez longue on la vide

00:46:51elle n'y avait rien dedans

00:46:53mais bon c'est quand même une remorque

00:46:55qui nous a demandé 2 ans de financement

00:46:57parce que ce genre de matériel

00:46:59n'est pas du tout financé par les collectivités

00:47:01c'est à l'association de trouver

00:47:03donc il y a différentes actions

00:47:05qui ont été faites

00:47:07des expositions, des dons

00:47:09du partenariat d'entreprise

00:47:11du coup c'est une remorque qui nous a

00:47:13coûté quand même 5000 et quelques euros

00:47:15du coup maintenant

00:47:17il faut qu'on remette en route

00:47:19le financement parce qu'on ne sait pas

00:47:21à combien estimer

00:47:23l'ESPER qui est chargé

00:47:25de l'estimer par rapport à l'assurance

00:47:27bon

00:47:29vous avez lancé un appel à témoins

00:47:31vous pouvez vous exprimer ce matin

00:47:33si les voleurs

00:47:35nous écoutent, nous regardent

00:47:37ou si quelqu'un

00:47:39a vu la remorque

00:47:41sait qui a fait le coup, quel est votre message ce matin

00:47:43adressez-vous à eux

00:47:45donc le message

00:47:47c'est de nous la remettre

00:47:49si elle a été blanchie tout ça on s'en fiche

00:47:51on fera le

00:47:53flocage, c'est de la remettre sur

00:47:55un parking de grande surface

00:47:57pour qu'elle puisse être reconnue

00:47:59par les gens qui sont sensibles

00:48:01à notre objet

00:48:03d'association

00:48:05et qu'on puisse la récupérer

00:48:07pour la remettre en service

00:48:09parce qu'elle nous sert à faire

00:48:11des actions dans tout le département

00:48:13soit au niveau des instituts

00:48:15pour développer le sport

00:48:17aider à la pratique

00:48:19soit vers les écoles pour faire des sensibilisations

00:48:21vers les jeunes

00:48:23vers les collèges

00:48:25c'est vraiment une remorque qui nous est très utile

00:48:27dans tout le département

00:48:29et qui nous sert

00:48:31toute la semaine

00:48:33Merci beaucoup Nicole Chevreuil

00:48:35et bravo pour ce que vous faites

00:48:37c'est formidable, c'est de la solidarité

00:48:39ça donne le sourire

00:48:41qu'il y ait des gens comme vous

00:48:43dans ce pays pour tenir

00:48:45tenir ce pays

00:48:47il y a quand même du positif

00:48:49vous êtes présidente du comité Andy Sport

00:48:51en Loire-Atlantique, bravo à vous

00:48:53Merci pour ce que vous faites

00:48:55et j'espère que vous allez retrouver votre remorque

00:48:57en tout cas on était tous indignés quand on a vu

00:48:59qu'elle avait été volée

00:49:01c'est pour ça que je voulais vous avoir ce matin dans la matinale

00:49:03Merci monsieur

00:49:05Merci madame, bonne journée, à bientôt

00:49:076h51

00:49:09Restez bien sur CNews dans un instant

00:49:11on va parler des rencontres

00:49:13à l'Elysée à partir de ce matin

00:49:15la gauche ce matin

00:49:17le centre en milieu de journée

00:49:19et la droite en fin de journée

00:49:21pour rencontrer le président de la République

00:49:23à quoi ça sert ces réunions ?

00:49:25Est-ce qu'Emmanuel Macron

00:49:27a vraiment besoin de rencontrer

00:49:29les chefs de parti, les chefs de groupe parlementaire

00:49:31pour se décider

00:49:33sur un nom de Premier ministre ?

00:49:35On verra ça avec Humbert Anglaise dans un instant

00:49:37Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite

00:49:41Ça y est, c'est la rentrée politique

00:49:43les fameuses consultations

00:49:45à l'Elysée commencent

00:49:47aujourd'hui avec les chefs de groupe parlementaire

00:49:49et les chefs de parti, Humbert Anglaise

00:49:51Oui, ça y est, c'est la rentrée même si

00:49:53certains ne sont jamais vraiment partis

00:49:55et ça commence tout de suite dans le dur

00:49:57c'est plus la fin de l'été en pente douce

00:49:59où il se retrouve gentiment tout bronzé

00:50:01aux universités d'été

00:50:03là c'est un démarrage en côte, gare au claquage

00:50:05pour ceux qui ne sont pas échauffés

00:50:07le président de la République reçoit donc aujourd'hui

00:50:09à 10h30 le nouveau fonds populaire

00:50:11le bloc central prendra la suite

00:50:13et cet après-midi enchaîneront LR, Canal Historique

00:50:15le groupe Liott

00:50:17les centristes à l'Assemblée qui rassemblent

00:50:19des députés indépendants

00:50:21et enfin le petit mais toujours vivant parti radical de gauche

00:50:23pour conclure la journée

00:50:25alors l'ordre n'est pas neutre

00:50:27c'est l'ordre décroissant de poids numérique

00:50:29à l'Assemblée, il y a d'abord le plus gros groupe

00:50:31la coalition du nouveau fonds populaire

00:50:33ensuite les centristes, etc

00:50:35il manque le RN et le groupe d'Avec Ciotti

00:50:37qui attendront lundi

00:50:39nous reviendrons sur leur cas plus tard

00:50:41Alors, qu'est-ce qui peut sortir

00:50:43de toutes ces consultations

00:50:45ça sera utile ou c'est de la mise en scène

00:50:47pour occuper

00:50:49j'allais dire occuper

00:50:51les journalistes, peut-être même pas

00:50:53on scie un peu la branche sur laquelle on est

00:50:55peut-être même pas passionner les français

00:50:57mais en tout cas occuper le temps

00:50:59c'est le cas évidemment

00:51:01c'est bien sûr une mise en scène

00:51:03mais la politique c'est aussi de la mise en scène

00:51:05c'est pas en soi le fait que ce soit une mise en scène

00:51:07qui dit que ce sera inutile

00:51:09alors on peut quand même s'intéresser

00:51:11à ce qu'a laissé filtrer un peu l'Elysée

00:51:13ces derniers jours pour

00:51:15préparer un petit peu le terrain

00:51:17l'Elysée disait hier que les 6 semaines

00:51:19qui viennent de s'écouler avaient été utiles

00:51:21pour un travail de décantation

00:51:23et l'autre petite musique autour d'Emmanuel Macron

00:51:25c'était que le Président de la République

00:51:27jouerait un rôle du côté des français

00:51:29dans l'intérêt du pays qui doit bien être gouverné

00:51:31surtout avec le budget très difficile

00:51:33à voter à l'horizon cet automne

00:51:35on voit bien ce qui se dessine

00:51:37le Président veut reprendre son rôle d'arbitre

00:51:39en surplomb, ou plutôt le prendre

00:51:41on pourrait dire au dessus de la mêlée

00:51:43des partis artisans d'une coalition

00:51:45d'une majorité large et stable

00:51:47je cite l'Elysée, qui ne risque pas d'être censurée

00:51:49et donc a priori

00:51:51sans LFI si on suit leur logique

00:51:53c'est un des rares enjeux clairement identifiés

00:51:55de ces rencontres, le statut qu'aura LFI

00:51:57la France Insoumise qui est un chiffon

00:51:59rouge pour les droites, les écologistes

00:52:01un peu aussi mais dans une moindre mesure

00:52:03et pour tous ceux qui cherchent une coalition

00:52:05il va falloir la sortir du jeu

00:52:07Tout ça on le sait déjà depuis un moment, on connait les positions

00:52:09des uns et des autres, pourquoi les faire défiler

00:52:11à l'Elysée ?

00:52:13Alors effectivement de ce point de vue, c'est pas sûr que ce soit vraiment utile

00:52:15ils ont passé l'été à s'envoyer des lettres

00:52:17je pense qu'ils savent

00:52:19quelles sont les positions des uns et des autres

00:52:21mais la solennité, le côté

00:52:23heure de vérité peut les pousser

00:52:25à trancher, à se positionner pour de bon

00:52:27ce qui était frappant aussi

00:52:29à écouter l'entourage d'Emmanuel Macron

00:52:31à la veille de ces réunions, c'est à quel point il semblait

00:52:33n'avoir aucune idée, les conseillers

00:52:35de ce qui se tramait

00:52:37bien sûr ils parlent d'une nouvelle culture politique

00:52:39passer du fait majoritaire

00:52:41à une culture de coalition

00:52:43ils évoquaient un Premier ministre nommé

00:52:45assez rapidement dans la foulée mais sans s'engager

00:52:47du tout sur une date, mardi

00:52:49jeudi de la semaine prochaine par exemple

00:52:51rien de tout ça. Alors soit ils ne savent pas vraiment

00:52:53ce que le Président a en tête, on sait qu'Emmanuel Macron

00:52:55adore entretenir cette incertitude

00:52:57soit ils ne veulent rien dire

00:52:59mais on peut se demander quand même

00:53:01si Emmanuel Macron n'a pas déjà arrêté son choix

00:53:03un nom sorti de la tête de Jupiter

00:53:05peut très bien être imposé la semaine prochaine

00:53:07en plus là il est décidé aujourd'hui

00:53:09sans que les consultations aient du tout joué

00:53:11moi si je devais parier quand même

00:53:13sans certitude bien sûr mais je dirais quand même

00:53:15qu'il n'a pas encore trouvé, il aime bien

00:53:17entretenir l'incertitude jusqu'au bout

00:53:19et qu'en fait

00:53:21au fond la seule vérité pour l'instant c'est qu'il

00:53:23utilise ces rencontres pour reprendre la main

00:53:25avec la dissolution, le maître des horloges

00:53:27a tout détraqué mais devant la perspective

00:53:29de se remettre au centre du jeu

00:53:31il doit être remonté comme une pendule

00:53:33Merci beaucoup Humbert Anglaise

00:53:35on parle souvent de personnalité de la société

00:53:37civile, est-ce que ça serait une bonne chose ou pas ?

00:53:39Est-ce qu'il ne faut pas un

00:53:41ou une politique qui connaisse

00:53:43le métier

00:53:45les coulisses ?

00:53:47Qu'est-ce que vous en pensez vous ?

00:53:49On a évoqué le nom de Jean-Dominique Sénard

00:53:51le patron de Renault

00:53:53qui pourrait faire un bon candidat

00:53:55mais déjà il faut qu'il l'accepte, c'est quand même pas forcément

00:53:57Et puis pour naviguer en mer forte il faut un politique

00:53:59quelqu'un qui connaisse

00:54:01l'Assemblée, le fonctionnement de l'Etat

00:54:03Certains disent aussi que ça pourrait nuire à un profil

00:54:05plus techno, c'est-à-dire Jean Castex

00:54:07qui en fait

00:54:09serait un profil par défaut mais qui n'aurait

00:54:11pas forcément les épaules politiques pour manœuvrer

00:54:13tous ces députés

00:54:15Merci beaucoup Humbert, 6h57, le temps avec

00:54:17Karine Durand

00:54:19Rejoindre le mouvement

00:54:21de la rénovation énergétique

00:54:23La météo avec Groupe Verlaine

00:54:25Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables

00:54:27Groupe Verlaine

00:54:29Ce vendredi s'annonce très perturbé

00:54:31sur la moitié nord Karine

00:54:33Oui, de la pluie, du vent

00:54:35et regardez justement ce qui s'est passé

00:54:37hier après-midi

00:54:39dans le Pas-de-Calais avec ces conditions

00:54:41particulièrement chahutées, on a eu de fortes vagues

00:54:43c'est normal, le vent s'était déjà levé

00:54:45en plus c'est la période des grandes marées

00:54:47donc attention au risque

00:54:49de submersion aujourd'hui

00:54:51avec le vent fort qui pourra souffler

00:54:53à 80 km à l'heure au cours

00:54:55des prochaines heures et sur les îles britanniques

00:54:57on a une véritable tempête, la tempête Lillian

00:54:59en France, pas de tempête mais un coup de vent

00:55:01comme on le voit justement sur les Hauts-de-France

00:55:03avec quand même 80 km à l'heure, ça faisait longtemps

00:55:05qu'on n'avait pas eu de tel rafale de vent

00:55:07du côté du nord du pays et puis ces pluies

00:55:09qui s'avancent de plus en plus sur la Bretagne

00:55:11la Normandie et ces nuages qui gagnent

00:55:13quasiment l'ensemble de la moitié nord

00:55:15c'est la prémisse de la perturbation ailleurs

00:55:17du beau temps en particulier à l'est

00:55:19avec toujours ce ciel dégagé. Au cours de l'après-midi

00:55:21on retrouve cette même perturbation qui est chargée

00:55:23de pluies, elle contient entre autres

00:55:25les pluies de l'ex-ouragan Ernesto

00:55:27qui est passé par là, qui s'est fondue

00:55:29dans la perturbation et on retrouve donc

00:55:31ces pluies copieuses sur la Bretagne

00:55:33la Normandie vers les Hauts-de-France

00:55:35quelques éclaircies reviennent quand même sur la pointe bretonne

00:55:37et normande en fin d'après-midi

00:55:39et le vent souffle toujours pour les Hauts-de-France

00:55:41le ciel s'ennuage de plus en plus sur le nord

00:55:43on peut avoir quelques orages localement

00:55:45sur les Pyrénées et le soleil résiste

00:55:47temporairement à l'est et spécialement en Corse

00:55:49les températures sont en légère hausse

00:55:51ce matin sous le passage de la perturbation

00:55:53c'est un flux de sud-ouest qui se met en place

00:55:55donc assez doux mais assez humide

00:55:5717 degrés à Paris par exemple

00:55:59et encore de la grande douceur pour le sud-est

00:56:01jusqu'à 23 degrés pour Nice

00:56:03ou encore Perpignan. Cet après-midi de la chaleur

00:56:05quasiment partout, les températures

00:56:07remontent, elles sont à peu près deux saisons

00:56:09sur la moitié nord comme à Paris

00:56:1126 degrés et puis de fortes chaleurs

00:56:13se mettent en place sur tout l'est

00:56:15du pays, 32 cet après-midi

00:56:17à Strasbourg, 33

00:56:19du côté de Lyon, des températures

00:56:21plus modérées à l'ouest avec 28 degrés

00:56:23pour Biarritz et Bayonne

00:56:25et pour la suite, préparez-vous

00:56:27à un week-end quand même très humide

00:56:29très perturbé et spécialement samedi

00:56:31avec cette même perturbation qui va

00:56:33concerner une grande partie du pays progressivement

00:56:35elle va s'avancer sur les autres régions

00:56:37de la pluie en tout cas à la

00:56:39mi-journée sur le nord-ouest et des orages

00:56:41parfois violents entre le sud-ouest

00:56:43le massif central et la région

00:56:45grand est, dimanche c'est beaucoup plus calme

00:56:47le soleil revient sur une grande partie du pays, attention

00:56:49orages quand même parfois forts encore une fois

00:56:51sur tout l'est du pays, les températures

00:56:53chutent complètement dimanche

00:56:55lundi encore un petit peu de fraîcheur mais le retour du soleil

00:56:57et pour la fin de semaine a priori

00:56:59des conditions très chaudes en prévision

00:57:10Cnews il est 7h

00:57:12bienvenue à tous, merci d'être avec nous

00:57:14dans la matinale de Cnews à la une

00:57:16ce matin, ça y est, c'est officiel

00:57:18Kamala Harris est investie par le

00:57:20parti démocrate comme candidate à la

00:57:22présidentielle américaine, elle veut être

00:57:24la présidente a-t-elle dit de tous les

00:57:26américains, vous l'entendrez et puis

00:57:28vous entendrez également Elisabeth Guedel

00:57:30notre correspondante aux Etats-Unis

00:57:32qui est à Chicago

00:57:34au moins 7 fusillades

00:57:36dans l'agglomération grenobloise

00:57:38depuis le début de l'été, des violences

00:57:40sur fond de trafic de drogue, que se passe-t-il

00:57:42à Grenoble, les informations de

00:57:44Sandra Buisson du service police-justice

00:57:46de Cnews, à tout de suite Sandra

00:57:48faut-il afficher

00:57:50le visage des voleurs

00:57:52si cette pratique est illégale, elle est parfois

00:57:54utilisée car plus efficace que les réponses

00:57:56pénales, estiment certains commerçants

00:57:58le gérant d'un

00:58:00supermarché de Redon en Bretagne a

00:58:02pris cette initiative, controversée

00:58:04plus de détails dans ce

00:58:06journal

00:58:08le NFP se voit déjà au gouvernement

00:58:10et les différents partis de gauche veulent

00:58:12clairement forcer la main d'Emmanuel Macron pour qu'il nomme

00:58:14Lucie Castex

00:58:16à Matignon, Lucie Castex qui est fonctionnaire

00:58:18à la ville de Paris, on va en parler

00:58:20avec Humbert Anglaise

00:58:22les Etats-Unis pourraient annoncer ce soir la

00:58:24baisse de leur taux d'intérêt d'ici à la

00:58:26fin de l'année et cela ne serait pas sans répercussion

00:58:28sur nos économies en Europe

00:58:30et en France, nous dira Eric de Ritmaten

00:58:32à tout de suite Eric

00:58:34Kamala Harris officiellement investie à Chicago

00:58:36comme candidate démocrate à l'élection présidentielle

00:58:38américaine, l'actuelle vice-présidente américaine

00:58:40a prononcé son discours

00:58:42de clôture

00:58:44sous la ferveur

00:58:46des militants, oui Kamala Harris qui promet

00:58:48d'unir tous les américains, écoutez la

00:58:50candidate

00:58:52I will be a president

00:58:54je serai une présidente

00:58:56qui nous unit autour de nos

00:58:58plus grandes ambitions

00:59:00a president who leads

00:59:02une présidente qui dirige

00:59:04et écoute, qui est réaliste

00:59:06pragmatique et pleine de bon sens

00:59:08and has common

00:59:10sense

00:59:12et qui se bat toujours pour le peuple

00:59:14américain

00:59:16voilà Kamala Harris

00:59:18qui a multiplié

00:59:20les promesses lors de son discours en matière

00:59:22d'économie, en matière d'immigration

00:59:24elle a été acclamée par les 50 000

00:59:26militants présents, les précisions

00:59:28de notre correspondante Elisabeth Guedel

00:59:30Oui la salle

00:59:32était complètement électricisée, vous entendez

00:59:34peut-être encore quelques partisans

00:59:36qui continuent de

00:59:38jouer avec les ballons qui sont

00:59:40tombés du mur du ciel

00:59:42presque de cette

00:59:44enceinte de l'United Center

00:59:46alors Kamala Harris a accompli on peut dire

00:59:48ce qu'elle souhaitait avec ce discours de

00:59:5035 minutes, se présenter, dire

00:59:52d'où elle venait, fit d'immigrés

00:59:54deux familles de classe moyenne

00:59:56présenter son programme, elle a alterné

00:59:58effectivement les appels à l'unité

01:00:00mais également les attaques très virulentes

01:00:02telle la procureure qu'elle a

01:00:04été contre Donald Trump

01:00:06ça a occupé une grande partie

01:00:08de son discours, elle a mis en garde contre un retour

01:00:10de Donald Trump à la Maison Blanche

01:00:12qu'elle pense qu'il sera en roue libre

01:00:14en quelque sorte, imaginez Donald Trump

01:00:16sans garde fou, alors elle sait que la campagne

01:00:18va être difficile, elle a même abordé

01:00:20des sujets autres que son

01:00:22programme de gauche, des sujets qui sont

01:00:24difficiles pour les démocrates, comme

01:00:26le Proche-Orient, elle a dit qu'il est temps de trouver

01:00:28un cessez-le-feu, défendant

01:00:30le droit d'Israël à se défendre mais également

01:00:32le droit des Israéliens à retrouver

01:00:34des Palestiniens, à retrouver une vie

01:00:36normale, également l'immigration

01:00:38vous l'aborderez plus tard mais

01:00:40elle a promis de pousser la

01:00:42réforme d'un système qu'elle

01:00:44qualifie de défaillant, l'immigration

01:00:46qui est l'un des points faibles de la campagne

01:00:48des démocrates, on en a

01:00:50peu entendu parler durant cette convention

01:00:52donc en fait

01:00:54si on conclut, peu importe

01:00:56en fait ce que vont penser les délégués

01:00:58en repartant chez eux dans leurs

01:01:00états de ce discours, ce sont surtout

01:01:02les électeurs des états-clés, une poignée

01:01:04d'états-clés aux Etats-Unis

01:01:06vous savez c'est comme ça que se joue l'élection

01:01:08qu'est-ce qu'ils ont pensé de ce discours

01:01:10est-ce qu'ils ont été convaincus

01:01:12de ce discours, est-ce qu'ils ont

01:01:14découvert Kamala Harris

01:01:16si un électeur sur

01:01:1810 disait qu'il ne savait pas

01:01:20ce qu'elle défendait avant cette convention

01:01:22avant ce discours, on verra

01:01:24dans les prochains jours, une prochaine semaine

01:01:26ce qu'ils en ont pensé, en tout cas le prochain rendez-vous

01:01:28c'est le 10 septembre avec le duel télévisé

01:01:30face à Donald Trump, il faudra qu'elle se prépare

01:01:32Kamala Harris, ça fait 4 ans qu'elle n'a pas

01:01:34fait de débat

01:01:36Et depuis le début de sa campagne, de nombreux stars

01:01:38soutiennent Kamala Harris, tout à l'heure sur scène

01:01:40c'était Eva Longoria

01:01:42puis un petit peu plus tard dans la soirée

01:01:44c'est la chanteuse Pink qui a donné

01:01:46un concert devant les sympathisants

01:01:48et les élus démocrates

01:01:53Voilà, et dans un instant on sera

01:01:55avec Nicolas Conquer

01:01:57porte-parole des républicains

01:01:59à l'étranger

01:02:01porte-parole des républicains américains

01:02:03en France, on va parler de la

01:02:05campagne de Kamala Harris et de la campagne de

01:02:07Donald Trump, évidemment

01:02:09On va parler de Grenoble

01:02:11à présent, Grenoble

01:02:13où au moins 7 fusillades

01:02:15ont eu lieu

01:02:17depuis le début de l'été

01:02:192024 est une année noire en termes de fusillades

01:02:21à Grenoble

01:02:23Le procureur en poste depuis 5 ans

01:02:25affirme qu'il n'a jamais vu ça depuis son arrivée

01:02:27et plus précisément depuis 15 jours

01:02:29Il y a déjà eu des moments de tension

01:02:31et de criminalité à Grenoble

01:02:33mais là on est dans un moment particulièrement fort

01:02:35Sandra Buisson avec nous, bonjour Sandra

01:02:37Bonjour

01:02:39Qu'est-ce qu'il se passe à Grenoble ?

01:02:41Alors déjà on va préciser qu'on n'est pas encore

01:02:43à ce qu'il se passe à Marseille avec plusieurs dizaines

01:02:45de morts par an, là ce sont

01:02:4717 fusillades dans l'agglomération

01:02:49grenobloise depuis le début de l'année

01:02:51signe qu'en fait les cartes sont en train d'être

01:02:53rebattues dans la gestion des points

01:02:55de deal à tel point que parmi les blessés

01:02:57ces deux dernières semaines, on compte

01:02:59deux individus venus de région parisienne

01:03:01suspectés d'être venus vendre

01:03:03des armes aux trafiquants locaux

01:03:05ils ont été pris en charge suite à leurs blessures

01:03:07et mis en examen

01:03:09dans la foulée, le 4 août c'est un homme de 47 ans

01:03:11qui a été tué et deux autres blessés à Grenoble

01:03:13le 13, 4 hommes qui étaient

01:03:15assis sur des chaises pliantes près d'un point

01:03:17de deal à Echirol qui ont été visés

01:03:19par une dizaine de tirs, Echirol

01:03:21c'est la ville qui jouxte Grenoble et qui

01:03:23paye un lourd tribut au trafic

01:03:25de drogue, la ville de près de 40 000 habitants

01:03:27cumule 5 points de deal dont

01:03:29celui du Carrard, un immeuble

01:03:31dans le centre-ville même, tout proche de l'Amérique

01:03:33qui est noyauté par le

01:03:35trafic, la police y est encore

01:03:37intervenue avant-hier, c'était

01:03:39quelques heures seulement avant une nouvelle

01:03:41fusillade sur la même commune

01:03:43Alors la guerre des gangs dénoncée par le

01:03:45procureur Ferrage entre les trafiquants

01:03:47pour s'emparer des points de deal, c'est ce que vous

01:03:49nous décrivez, et ce sont

01:03:51des mouvements internes au trafic qui rebattent

01:03:53les cartes de ces trafics et qui déclenchent

01:03:55par vagues les fusillades

01:03:57on se bat pour des points de deal

01:03:59Oui, les accélérations

01:04:01dans ces fusillades liées au narcotrafic

01:04:03c'est cyclique, c'est ce que me disait

01:04:05encore hier un policier spécialiste de

01:04:07ces questions, regardez Marseille, l'an dernier

01:04:0947 morts en

01:04:112023 et fin juin cette année on

01:04:13était à 75% de narcomicides

01:04:15en moins, à Grenoble

01:04:17ces derniers mois, plusieurs événements

01:04:19ont déstabilisé le trafic, provoquant une lutte

01:04:21acharnée entre trafiquants pour reprendre

01:04:23ou prendre la gestion des points de deal

01:04:25en octobre 2023, ce sont

01:04:2712 membres du réseau de l'ALMA

01:04:29c'est une des plaques tournantes du trafic

01:04:31grenoblois, qui ont été condamnés

01:04:33y compris des trafiquants haut placés

01:04:35à plusieurs années de prison

01:04:37résultat, dès le mois de décembre

01:04:39donc deux mois après

01:04:41et bien la lutte faisait

01:04:43rage pour reprendre ce point de deal

01:04:45autre fait majeur, l'assassinat

01:04:47de Mehdi Boulenouane, figure

01:04:49du quartier du Mistral

01:04:51et du trafic qui est implanté, il a été

01:04:53assassiné en mai dernier alors

01:04:55qu'il venait de sortir de prison

01:04:57à 35 000 euros en moyenne

01:04:59le chiffre d'affaires par jour

01:05:01sur un point de deal dans l'agglomération

01:05:03grenobloise, évidemment la convoitise

01:05:05fait rage et le moindre

01:05:07mouvement dans les têtes de trafic provoque

01:05:09des coups de boutoirs des autres trafiquants

01:05:11pour prendre le contrôle des lieux de vente

01:05:13merci beaucoup Sandra

01:05:15à Redon, en Bretagne, écoutez bien

01:05:17le gérant d'un supermarché a menacé

01:05:19d'afficher le visage des voleurs

01:05:21de son magasin

01:05:23ceux qui volent du matériel

01:05:25de la nourriture, des produits

01:05:27mais le propriétaire

01:05:29du supermarché, à qui appartient

01:05:31le magasin, lui s'est désolidarisé

01:05:33de cette initiative aujourd'hui

01:05:35illégale en France. Oui pourtant la méthode

01:05:37est de plus en plus utilisée

01:05:39par les gérants de magasins, faute de sanctions

01:05:41à l'encontre des voleurs, selon eux

01:05:43un dépôt de plainte

01:05:45et une place sur le mur

01:05:47de la honte dans un hall de supermarché

01:05:49c'est ce qui attendait les voleurs qui se seraient

01:05:51opposés à payer trois fois le prix de leur butin

01:05:53cette mesure souhaitée par le gérant de l'intermarché

01:05:55de Redon n'a pas été appréciée

01:05:57par le groupe qu'il représente et qui a

01:05:59directement publié un communiqué

01:06:01cette démarche est une initiative personnelle

01:06:03du directeur du point de vente de Redon

01:06:05le chef d'entreprise propriétaire de ce magasin

01:06:07présente ses excuses pour

01:06:09cette initiative à laquelle il n'a pas été

01:06:11associé. Cet affichage ne reflète pas

01:06:13la politique d'intermarché

01:06:15malgré la réticence de certains

01:06:17cette pratique est de plus en plus fréquente et jugée

01:06:19nécessaire par Jérôme Jean, président du

01:06:21collectif RALVOL. Clairement de plus en plus

01:06:23de commerçants aujourd'hui diffusent le visage des voleurs

01:06:25parce que c'est efficace

01:06:27pourquoi c'est efficace ? Parce que

01:06:29ils le font parce qu'il n'y a plus

01:06:31de réponse pénale dissuasive

01:06:33ils portent plainte

01:06:35derrière les plaintes sont classées sans suite

01:06:37et restent sans réponse. Bien

01:06:39qu'elles soient dissuasives, cette pratique est pourtant

01:06:41illégale. Le gérant d'un supermarché

01:06:43qui est victime de vol n'a pas

01:06:45la possibilité de placarder

01:06:47les personnes qui l'ont volé

01:06:49parce que s'il le fait

01:06:51il porte attente à leur image et

01:06:53on n'a pas le droit d'utiliser l'image

01:06:55d'une personne sans autorisation

01:06:57même lorsqu'on a une bonne raison à savoir

01:06:59qu'on considère que la personne est une voleuse

01:07:01le directeur de l'intermarché de Redon

01:07:03a vite assuré avoir consulté une conseillère juridique

01:07:05avant d'afficher ce message

01:07:07Alors, c'est illégal

01:07:09alors est-ce qu'on peut le faire ? Si c'est illégal

01:07:11il n'y a pas de débat, on ne le fait pas. Après il peut y avoir

01:07:13débat, est-ce qu'on peut changer la loi

01:07:15et rendre ça légal ? Mais

01:07:17actuellement c'est illégal

01:07:19vous nous racontiez une anecdote Marine Sabourin

01:07:21en regardant ce sujet ? Oui en effet

01:07:23moi j'avais des proches qui tenaient une station service

01:07:25et effectivement à la force de voir des

01:07:27clients qui ne payaient pas leurs plaintes

01:07:29ils ont affiché des photos des personnes

01:07:31qui ne réglaient pas et évidemment ça les a dissuadés

01:07:33même si c'est illégal

01:07:35Est-ce que c'était des clients habitués à la station service ?

01:07:37Ou alors des personnes qui ne venaient

01:07:39pas régulièrement justement pour ne pas se faire prendre

01:07:41et au final ils ont terminé par

01:07:43afficher des photos et c'est vrai que ça a dissuadé

01:07:45évidemment ces personnes. Bon, ça remonte

01:07:47à quelques années

01:07:49donc bon, voilà

01:07:51il y a prescription

01:07:53mais ça remonte au 2010 que vous disiez

01:07:55mais effectivement on doit être tenté

01:07:57quand on est commerçant, qu'on subit les vols

01:07:59on est tenté en tout cas de trouver

01:08:01une solution pour stopper

01:08:03ces vols. Bon, solution uniquement, des solutions légales

01:08:05bien sûr. Emmanuel Macron

01:08:07reçoit à partir d'aujourd'hui les forces politiques

01:08:09l'Elysée affirme qu'un Premier Ministre

01:08:11pourrait être nommé dès mardi

01:08:13le NFP, le Nouveau Front Populaire

01:08:15fait pression pour

01:08:17que Lucie Castex soit

01:08:19nommée à Matignon

01:08:21ce qui est quand même assez fou d'ailleurs

01:08:23un baird anglaise, j'aimerais qu'on en parle

01:08:25le NFP s'y voit

01:08:27déjà alors qu'aucun parti n'a eu

01:08:29la majorité aux législatives

01:08:31et les fils sont 70 députés, il y en a 577

01:08:33Oui, et même avec leurs alliés

01:08:35ça fait loin, loin, loin

01:08:37d'une majorité même

01:08:39relative, juste en dessous

01:08:41de la majorité absolue. Alors ils avaient

01:08:43mis un peu dans leur vin, la semaine dernière Lucie Castex avait

01:08:45dit que oui, nous sommes conscients

01:08:47d'être en majorité relative

01:08:49on est prêts à s'élargir un peu, à faire des compromis

01:08:51etc. Mais là, depuis ces derniers jours

01:08:53c'est vraiment un festival

01:08:55nous sommes prêts, allez-y monsieur le Président

01:08:57Lucie Castex a encore écrit hier

01:08:59une lettre aux français

01:09:01disant que l'inaction du Président de la République

01:09:03est grave et délétère

01:09:05alors en fait Lucie Castex c'est bizarre parce que

01:09:07au fond, ils y croient plus vraiment en elle

01:09:09mais bon, au point où ils en sont

01:09:11ils ne peuvent plus la renier

01:09:13donc ils vont quand même la mettre en avant

01:09:15mais ce serait peut-être quelqu'un d'autre qui espérait

01:09:17tirer les marrons du feu

01:09:19après il y a Louis Boyard, vous savez aussi

01:09:21qui hier a carrément lancé

01:09:23c'est soit Lucie Castex à Matignon

01:09:25soit la destitution

01:09:27donc ça fait penser, on a l'impression de voir

01:09:29Pépé dans Astérix en Hispanie

01:09:31vous savez, qui dit puisque c'est comme ça

01:09:33je retiens ma respiration

01:09:35enfin ma destitution en l'occurrence

01:09:37et cette destitution de LFI ça pourrait être

01:09:39qui avait été lancée dimanche dernier

01:09:41cette idée de la destitution

01:09:43qui avait été un peu éclipsée d'ailleurs

01:09:45par la mort d'Alain Delon

01:09:47elle pourrait être quand même la pierre d'achoppement

01:09:49qui va commencer à fissurer le Nouveau Front Populaire

01:09:51on sait que Jean-Luc Mélenchon joue vraiment la carte

01:09:53lui plutôt du chaos

01:09:55du bruit, de la fureur etc

01:09:57et de 2027, gouverner là tout de suite

01:09:59lui ça ne l'intéresse peut-être pas vraiment

01:10:01donc tout l'enjeu pour le Nouveau Front Populaire

01:10:03ça va être

01:10:05d'apporter la preuve

01:10:07dans la durée, en tout cas de confirmer

01:10:09son unité apparente

01:10:11et pour ses adversaires ça va être de le fissurer

01:10:13profondément

01:10:15et ça commence peut-être aujourd'hui

01:10:17Merci beaucoup Humbert

01:10:19Cette balafre de lave, cette nuit

01:10:21à Grindavik au sud-ouest de l'Islande

01:10:23regardez c'est magnifique

01:10:25Oui il s'agit de la sixième éruption dans le pays depuis le mois de décembre

01:10:27un tremblement de terre est survenu dans la région

01:10:29aux alentours de 21h

01:10:31et les évacuations des habitants situés à proximité

01:10:33ont été ordonnées

01:10:35les autorités demandent aux curieux de ne pas se rendre

01:10:37sur le site de l'éruption jusqu'à nouvel ordre

01:10:39C'est dangereux mais on croirait un spectacle

01:10:41regardez sur le plateau

01:10:43les images sur le plateau

01:10:45la balafre est droite

01:10:47comme un I

01:10:49et de la lave qui s'écoule

01:10:51on voulait vous montrer ces images ce matin

01:10:53on trouve ça très beau

01:10:55vous trouvez ça beau aussi ?

01:10:57Beau mais dangereux

01:10:59Lance a remporté hier soir son match

01:11:01de barrage allée face au club grec

01:11:03du Panathinaikos, on en parle tout de suite

01:11:15l'enjeu de ce barrage

01:11:17c'est l'accession pour les nordistes

01:11:19à la Ligue Europa Conference

01:11:21l'une des trois compétitions européennes

01:11:23les 100 euros sont donc bien partis

01:11:25grâce aux performances des débuteurs

01:11:27Frankowski et Saïd

01:11:29et ceux qui n'étaient plus que 10 à partir de la 20ème minute

01:11:31en raison de l'exclusion de Medina

01:11:33sur un mauvais tacle

01:11:35prochaine étape le match de retour avec un but d'avance

01:11:37jeudi prochain à Athènes

01:11:39un match à suivre sur Canal Plus Foot

01:11:45C'était votre programme avec Original

01:11:47le nouveau parfum à la coste

01:12:15A Nice dans le quartier

01:12:17sensible des lisons

01:12:19une fusillade a fait deux blessés hier

01:12:21un homme de 34 ans a été interpellé

01:12:23il portait une arme de poing sur lui

01:12:25Vladimir Poutine accuse l'Ukraine

01:12:27d'avoir tenté de frapper la centrale nucléaire

01:12:29de Koursk

01:12:31en proie depuis deux semaines

01:12:33à une offensive des forces de Kiev

01:12:35depuis plusieurs jours

01:12:37Moscou agite la menace d'une catastrophe nucléaire

01:12:39en cas d'attaque de l'armée ukrainienne

01:12:41sur ce site

01:12:43le président de la République

01:12:45Nicolas Conquer

01:12:47poursuivre les négociations

01:12:49pour une trêve à Gaza

01:12:51et une libération des otages

01:12:53les pourparlers de la semaine dernière

01:12:55au Qatar n'ont abouti à aucun accord

01:12:57le Hamas déjà absent à Doha

01:12:59accuse les Etats-Unis

01:13:01d'intégrer les conditions israéliennes

01:13:03Kamala Harris est désormais

01:13:05officiellement la candidate des démocrates

01:13:07pour la présidentielle aux Etats-Unis

01:13:09elle a prononcé son discours

01:13:11on est donc avec Nicolas Conquer

01:13:13vous vous représentez le camp d'en face

01:13:15vous soutenez Donald Trump

01:13:17et vous êtes le représentant des républicains en France

01:13:19comment vous l'avez trouvée Kamala Harris cette nuit ?

01:13:21On sent qu'elle était un peu dans l'expectative

01:13:23elle n'a pas participé aux 4 jours

01:13:25de cette convention

01:13:27elle y était qu'une seule fois

01:13:29les deux autres jours elle a laissé les autres VIP

01:13:31les Barack Obama, Hillary Clinton et autres parler

01:13:33elle a été dans son hôtel

01:13:35elle menait des interviews à côté

01:13:37mais elle n'a pas forcément occupé une place de choix

01:13:39elle s'est préparée pour ce discours

01:13:41qui était complètement dénué de tout sens politique

01:13:43c'était vraiment que

01:13:45cette forme de consécration de dire que

01:13:47j'accepte cette investiture

01:13:49mais elle n'a pas fait en place de programme

01:13:51de vision hormis de tomber sur

01:13:53Donald Trump qui a été vraiment au centre

01:13:55de cette convention même s'il n'était pas invité

01:13:57elle ne vous fait pas peur ?

01:13:59j'ai un respect pour mon adversaire

01:14:01il n'y a pas de question de peur ou pas peur

01:14:03on mène campagne

01:14:05elle ne va pas battre Donald Trump ?

01:14:07pour être lucide, le champ des possibles est tout à fait ouvert

01:14:09c'est une course qui est très serrée

01:14:11ça se joue de manière très ténue sur quelques états

01:14:13qui sont clés mais je pense que là désormais

01:14:15après cette annonce de candidature de Kamala Harris

01:14:17après cette convention où elle a été consacrée

01:14:19par les médias, désormais on va vouloir se confronter

01:14:21au programme et aux personnalités via des débats

01:14:23mais également en faisant campagne

01:14:25et on va voir de quoi elle retourne lorsqu'elle n'est pas face

01:14:27à un prompteur. Là il y a eu des choix l'américaine

01:14:29du twerk, des annonces de

01:14:31Beyoncé et de Taylor Swift qui ne sont pas venues

01:14:33donc le flop a été peut-être

01:14:35pas tout à fait

01:14:37comme à temps. Donc vous dites

01:14:39le combat commence. Bon

01:14:41elle a parlé de beaucoup de choses. Elle a dit qu'elle serait la présidente de tous les

01:14:43américains. On a envie de dire heureusement mais j'imagine que

01:14:45Donald Trump pourrait dire la même chose. Il sera le président

01:14:47de tous les américains et quand on est élu on est toujours le président

01:14:49de tous les américains ou de tous les

01:14:51citoyens du pays. On va écouter

01:14:53cet extrait du discours de Kamala

01:14:55Harris sur l'économie. On l'écoute, on en reparle.

01:14:57The middle class

01:14:59is where I come from.

01:15:01Je viens de la classe moyenne. Ma mère

01:15:03connaît un budget strict. Nous vivions

01:15:05selon nos moyens. Pourtant nous ne manquions

01:15:07de rien. Elle attendait de nous que nous

01:15:09tirions le meilleur parti des opportunités

01:15:11qui s'offraient à nous et que

01:15:13nous en soyons reconnaissants. Car

01:15:15comme elle nous l'a appris, les opportunités

01:15:17ne sont pas à la portée de tout le monde.

01:15:23C'est pourquoi nous allons créer ce que

01:15:25j'appelle une économie de l'opportunité.

01:15:27Une économie de l'opportunité où chacun

01:15:29a la possibilité d'être compétitif

01:15:31et de réussir.

01:15:39Bon, discours plutôt à gauche.

01:15:41Elle répond aussi à Donald Trump qui dit

01:15:43que si Kamala Harris est

01:15:45élue, l'économie s'écroulera.

01:15:47Ce qui est drôle, c'est qu'en termes d'économie,

01:15:49Kamala Harris, c'est la fille de deux professeurs

01:15:51de l'université très progressive de Berkeley en Californie.

01:15:53C'est des professeurs marxistes. Elle a grandi

01:15:55au Canada. Elle a été pétrie un petit peu

01:15:57de cette idéologie. Elle a été

01:15:59en Californie. Quand même, c'était l'état du rêve

01:16:01américain. Elle a un peu s'aborder par sa gestion

01:16:03de sa manière de la justice. Et les propositions

01:16:05qu'elle fait, elles sont très, pas dire marxisantes,

01:16:07mais très socialisantes. Elle est pour un blocage

01:16:09des prix fédéral. C'est quelqu'un qui n'a

01:16:11jamais travaillé vraiment ou créé de valeur.

01:16:13Elle n'a pas du tout de notion de comment on crée de l'emploi.

01:16:15Et le fait de parler de retour sur investissement

01:16:17ou comment on va redresser un pied avec des politiques

01:16:19économiques, la ramène forcément à ces logiques

01:16:21un peu marxisantes qui, à mon avis,

01:16:23ne changeront pas concrètement le quotidien

01:16:25des Américains lorsqu'ils iront à la pompe

01:16:27lorsqu'ils iront faire leur plein de courses.

01:16:29Et ça, c'est un vrai frein en Amérique

01:16:31de ne pas avoir touché au vrai business ?

01:16:33De fait, vous avez également son

01:16:35colistier, Tim Walz. C'est quelqu'un qui a été

01:16:37un professeur. Il a été dans la garde nationale, certes.

01:16:39Il a été coach.

01:16:41C'est quelqu'un qui se met en avant comme étant quelqu'un

01:16:43du peuple. Mais de fait, il vit de pension.

01:16:45Il n'a pas de

01:16:47placement. Il n'a pas d'actifs.

01:16:49Ça montre qu'à face à lui, vous avez

01:16:51Donald Trump et Jay Levens

01:16:53qui ont été des entrepreneurs, qui ont créé extrêmement

01:16:55des valeurs et qui sont en phase avec les

01:16:57problématiques des classes ouvrières.

01:16:59L'immigration, elle en a parlé également.

01:17:01Elle a dit qu'elle voulait une réforme

01:17:03de l'immigration. Après, on ne sait pas exactement

01:17:05ce que ça veut dire. Donald Trump, lui, est allé

01:17:07en Arizona.

01:17:09À la frontière même.

01:17:11Ça, c'est l'un des gros sujets de cette campagne

01:17:13de l'immigration. C'est un thème majeur

01:17:15parce que sous l'administration Harris-Biden,

01:17:17on assiste à la plus grave crise de migration

01:17:19illégale des États-Unis. Vous avez

01:17:21près de 15 à 20 millions de personnes qui ont franchi

01:17:23de manière illégale, souvent par des cartels

01:17:25qui ont alimenté ces trafics d'êtres humains

01:17:27et qui viennent déverser

01:17:29des pauvres gens de tout le sud-continent

01:17:31américain qui sont aux quatre

01:17:33coins des États-Unis et qui génèrent de vrais

01:17:35problèmes pour les structures

01:17:37mais également vis-à-vis de la criminalité.

01:17:39C'est un sujet dont elle ne s'est pas saisie.

01:17:41Elle dit qu'elle le gérera le premier jour de son

01:17:43administration. Ça serait bien de rappeler à Kamala Harris

01:17:45qu'elle est à la Maison Blanche depuis maintenant trois ans et demi

01:17:47et que pourquoi elle attendrait jusqu'à janvier prochain

01:17:49pour le faire alors qu'elle a les moyens d'aujourd'hui.

01:17:51Est-ce qu'elle va retourner à Washington ?

01:17:53Est-ce qu'elle va même aller à la frontière

01:17:55sachant que c'était le border czar

01:17:57celle qui est responsable de gérer ou d'identifier

01:17:59les causes où elle ne s'est pas rendue

01:18:01alors que Trump y était alors qu'elle

01:18:03parlait à la tribunière ?

01:18:05Nicolas Conquer, il devrait y avoir un événement

01:18:07dans les prochaines heures. C'est Robert Kennedy Jr

01:18:09qui abandonnera la course

01:18:11à la Maison Blanche. Il est indépendant,

01:18:13candidat indépendant. Le mot Kennedy, le nom

01:18:15Kennedy plus précisément

01:18:17est évidemment mythique

01:18:19aux Etats-Unis et même au-delà

01:18:21et il devrait soutenir Donald Trump. Vous avez des informations ?

01:18:23Alors, on sait déjà que

01:18:25Bobby Kennedy Jr, c'était quelqu'un qui voulait

01:18:27se présenter au sein de la primaire démocrate

01:18:29et il a été complètement évincé.

01:18:31Biden à l'époque ne souhaitait pas ce qui est de primaire ouverte

01:18:33il ne souhaitait pas être challengé, il voulait être consacré

01:18:35dans la continuité.

01:18:37Kennedy s'est présenté sur une plateforme indépendante

01:18:39il a réussi à mobiliser une certaine forme d'électorat

01:18:41il avait jusqu'à 7% début du mois d'août

01:18:43donc là peut-être que les dynamiques sont différentes

01:18:45même si c'était nu, ne serait-ce que s'il faisait basculer

01:18:47d'un point les résultats

01:18:49en faveur de Donald Trump, ça aurait un effort

01:18:51un impact considérable sur l'issue de l'élection.

01:18:53Aujourd'hui, je pense qu'ils peuvent

01:18:55identifier des thématiques communes

01:18:57et jouer même un rôle important dans l'administration

01:18:59de Trump. Ils ont des points de convergence

01:19:01et effectivement on a hâte

01:19:03de voir ce meeting, cette annonce

01:19:05qui va avoir lieu dans l'Arizona aujourd'hui

01:19:07là où fortuitement se trouve également Donald Trump

01:19:09donc on n'est pas au bout de nos surprises durant cette élection.

01:19:11Merci beaucoup Nicolas Conquer

01:19:13porte-parole des Républicains, en France

01:19:15porte-parole de Donald Trump

01:19:17en France. Merci beaucoup d'être venu ce matin

01:19:19sur le plateau de la matinale de CNews, on va suivre

01:19:21évidemment cette campagne

01:19:23américaine qui a déjà connu

01:19:25de sacrés remondissements.

01:19:27L'économie dans un instant, est-ce qu'il faut

01:19:29s'attendre à une forte baisse des taux

01:19:31les taux d'intérêt qui baissent

01:19:33ça veut dire qu'on peut emprunter plus facilement

01:19:35ça veut dire qu'on peut acheter plus facilement, ça veut dire que ça pourrait relancer

01:19:37l'économie. On va en parler avec Eric

01:19:39Derritte-Mathenne, à tout de suite.

01:19:42Eric Derritte-Mathenne avec nous

01:19:44Eric, on va parler avec vous de la

01:19:46possible baisse des taux d'intérêt

01:19:48les Américains pourraient annoncer ce soir

01:19:50une baisse des taux d'ici la fin de l'année

01:19:52et les taux d'intérêt aux Etats-Unis

01:19:54ça a un impact forcément sur la consommation en Europe

01:19:56et en France. Et c'est les Etats-Unis

01:19:58ce sont les Américains qui donnent le la

01:20:00encore une fois, ça se passe alors

01:20:02dans le Wyoming, c'est dans le Grand Nord des Etats-Unis

01:20:04si vous connaissez, c'est le

01:20:06parc Yellowstone, c'est pas loin

01:20:08des Mont Rushmore, vous savez c'est tête

01:20:10de président sculptée dans la roche

01:20:12et bien ce soir, vous avez tous les grands

01:20:14argentiers, c'est-à-dire tous les grands présidents

01:20:16des banques centrales qui se réunissent

01:20:18à cet endroit et là, tout le monde va être

01:20:20pendu aux lèvres du président

01:20:22de la Fed, la réserve fédérale

01:20:24est-ce que les taux vont baisser ? Oui

01:20:26dans ce grand rendez-vous annuel, il devrait

01:20:28être annoncé une baisse des taux, ça sera très

01:20:30important. On parle d'un quart

01:20:32de point, c'est pas encore énorme mais

01:20:34ça peut être un mouvement baissier pour le futur

01:20:36Oui, moins 0,25

01:20:38voire moins 0,5

01:20:40ce sera encore une baisse plus

01:20:42forte mais cette option a

01:20:44du plomb dans l'aile, ça changerait quoi pour nous ?

01:20:46Alors ça change si vous voulez

01:20:48que d'abord l'Europe regarde ça de près

01:20:50et que de toute façon, il faudra

01:20:52que la BCE prenne une décision

01:20:54parce que c'est important de baisser les taux

01:20:56on pourrait en France

01:20:58ou en Europe avoir une baisse des taux

01:21:00dès le mois de septembre, alors actuellement

01:21:02si vous voulez, j'ai pris l'exemple de l'immobilier

01:21:04parce que c'est quand même ce qui intéresse le plus les Français

01:21:06quand on emprunte sur 20 ans

01:21:08ou si on prend la moyenne des taux en France

01:21:10c'est actuellement 3,5%

01:21:12la prévision fin d'année

01:21:14serait à 3,25%

01:21:16mais si vous revenez à il y a un an

01:21:18en décembre 2023, on était à 4%

01:21:20et si on va à 2022, 1%

01:21:22vous vous rendez compte, l'écart

01:21:24donc on attend cette baisse des taux

01:21:26avec impatience et pour les crédits de consommation

01:21:28c'est aussi important parce que là

01:21:30on le ressentira sur les achats

01:21:32ils sont plus élevés les prix de consommation

01:21:34pour l'immobilier, les banques ont fait des gros efforts

01:21:36ça a un petit peu déjà intégré dans les comptes

01:21:38pourquoi une baisse maintenant ?

01:21:40il le faut parce que d'abord l'inflation

01:21:42baisse considérablement

01:21:44elle recule, donc il n'est pas nécessaire d'avoir des taux élevés

01:21:46vous savez, on monte les taux

01:21:48quand l'inflation est haute, parce que ça permet

01:21:50de ralentir la consommation

01:21:52et ça casse cette spirale de hausse des prix

01:21:54ça fait 23 ans quand même que les taux

01:21:56n'étaient pas aussi hauts

01:21:58et donc, qu'est-ce qui va se passer ?

01:22:00pour les Américains surtout et pour nous en Europe

01:22:02ça devrait pousser les créations d'emplois

01:22:04je parle surtout des Etats-Unis

01:22:06les taux étaient beaucoup trop élevés, ils étaient à 5,5%

01:22:08là vraiment, les embauches avaient chuté

01:22:10c'était très ennuyeux pour l'économie

01:22:12Eric de Ritmaten pour nous expliquer

01:22:14l'économie le matin dans la matinale

01:22:16merci beaucoup Eric. Le temps tout de suite

01:22:18et on commence avec la météo des plages

01:22:20La météo des plages avec BDOR.fr

01:22:22L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or

01:22:24et lingots d'or. L'agence BDOR

01:22:26partenaire de votre nouvelle épargne

01:22:28Des conditions météo qui se dégradent

01:22:30sur les plages du Nord-Ouest

01:22:32avec l'arrivée d'une perturbation pluvieuse

01:22:34dans l'eau, 20 degrés pour le Touquet

01:22:36un indice suivé de seulement 3 sous les nuages

01:22:38des nuages aussi pour la Bôle

01:22:4022 degrés sur terre, 19 degrés dans l'eau

01:22:42un indice suivé de 4

01:22:44en direction du Sud-Ouest

01:22:46quelques éclaircies

01:22:48pour Saint-Jean-de-Luz, 26 degrés sur terre

01:22:5023 degrés dans l'eau

01:22:52un indice suivé de 7

01:22:54et pour le Golfe du Lion, des conditions très estivales

01:22:56à Valras, 34 degrés

01:22:58sous un plein soleil, 22 degrés dans l'eau

01:23:00un indice suivé de 7

01:23:02et nous prenons la direction de la Côte d'Azur

01:23:04et de la Corse, 30 degrés à Cannes

01:23:06plein soleil et dans l'eau une température

01:23:08toujours élevée de 26 degrés

01:23:10La météo des plages avec BDOR.fr

01:23:12L'agence BDOR vous propose l'achat

01:23:14de pièces d'or et lingots d'or

01:23:16L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne

01:23:18Allez le temps tout de suite

01:23:20avec Karine Durand

01:23:22Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique

01:23:24La météo avec Groupe Verlaine

01:23:26Pour devenir franchisée

01:23:28dans les énergies renouvelables

01:23:30Groupe Verlaine

01:23:32Et c'est le retour de la pluie aujourd'hui Karine

01:23:34Oui, un retour assez massif de la pluie

01:23:36on parle d'une véritable rivière

01:23:38atmosphérique, c'est un bandeau de pluie

01:23:40qui circule dans l'atmosphère et qui s'étire

01:23:42des tropiques jusqu'à l'Angleterre

01:23:44et la France, regardez ici, c'est notre pays

01:23:46justement avec ces pluies, c'était hier

01:23:48après-midi, qui arrivent, qui vont s'infiltrer

01:23:50sur la France et dans ces pluies

01:23:52et bien il y a aussi les restes de l'ouragan

01:23:54Ernesto qui avait touché les Bermudes

01:23:56ou la Guadeloupe il y a quelques jours

01:23:58alors ce n'est plus un ouragan, c'est une perturbation

01:24:00qui s'est mêlée à tout ce système

01:24:02et qui apporte beaucoup de pluie

01:24:04Regardez justement le programme de ce matin

01:24:06avec les premières pluies qui arrivent par la Bretagne

01:24:08la Normandie et puis surtout ce vent qui se renforce

01:24:10un véritable petit coup de vent

01:24:12se met en place sur les Hauts-de-France

01:24:14quant aux îles britanniques, là c'est carrément une tempête

01:24:16heureusement pas chez nous, avec des nuages

01:24:18qui s'infilent de plus en plus sur toute la moitié nord

01:24:20c'est la perturbation qui progresse et du soleil à l'est

01:24:22au cours de l'après-midi, la perturbation avance

01:24:24de plus en plus en direction du bassin parisien

01:24:26des Hauts-de-France, le vent souffle toujours

01:24:28mais à l'arrière de la perturbation

01:24:30on a déjà les premières éclaircies qui reviennent

01:24:32par la Bretagne et la Normandie

01:24:34toujours un très beau ciel dégagé sur l'est du pays

01:24:36la Corse, la Méditerranée et quelques orages

01:24:38peuvent éclater sur les Pyrénées

01:24:40de manière assez isolée

01:24:42les températures sont en légère hausse ce matin

01:24:44sous la perturbation avec un flux de sud-ouest

01:24:46il y a de la douceur qui arrive en même temps

01:24:4818 degrés à Rennes, 17 degrés à Paris

01:24:5023 degrés c'est le maximum

01:24:52pour le pourtour méditerranéen

01:24:54et au cours de l'après-midi, les températures montent

01:24:56partout, on regagne les moyennes de saison

01:24:58l'après-midi à Paris par exemple

01:25:0026 degrés, ça chauffe

01:25:02énormément à l'est du pays

01:25:04de fortes chaleurs, 32 degrés en Alsace

01:25:0633 degrés pour Lyon

01:25:08et 33 aussi pour Ajaccio

01:25:207h30, bienvenue à tous, merci d'être avec nous

01:25:22sur CNews, à la une ce matin

01:25:24un quartier de Paris

01:25:26envahi de vendeurs à la sauvette

01:25:28en plus de gros problèmes de

01:25:30concurrence, cela pose des problèmes

01:25:32de propreté, cela pose des problèmes

01:25:34d'hygiène, les habitants n'en peuvent

01:25:36plus, la police mène des opérations coup de poing

01:25:38le début aujourd'hui des rencontres

01:25:40à l'Elysée, avant la nomination du

01:25:42prochain Premier Ministre, le RN devra

01:25:44attendre lundi, après le week-end

01:25:46pourquoi ne sont-ils pas reçus aujourd'hui, on verra ça

01:25:48avec Imbert Anglaise, à tout de suite

01:25:50Imbert. Nommer un Premier Ministre

01:25:52c'est bien joli, oui, mais pour quel programme ?

01:25:54Quelles sont les mesures économiques

01:25:56à prendre en urgence ?

01:25:58Je vous poserai la question Eric de Ritmathen

01:26:00A tout de suite Eric

01:26:02On en sait plus

01:26:04sur la méthode iséroise qui consiste

01:26:06à réduire, voire supprimer

01:26:08les aides sociales à ceux

01:26:10qui bénéficient de l'argent de la drogue

01:26:12pas de RSA ou d'allocations aux maires isolés

01:26:14par exemple, si elles touchent de l'argent du deal

01:26:16on a envie de dire c'est normal

01:26:18comment ça fonctionne exactement ? On verra ça avec Audrey Berthot

01:26:20A tout de suite Audrey

01:26:22Le calvaire des habitants d'un quartier de Paris

01:26:24le quartier de Château-Rouge, dans le 18ème arrondissement

01:26:26de la capitale, où les vendeurs à la sauvette

01:26:28défient quotidiennement l'autorité

01:26:30malgré une présence policière

01:26:32régulière, médicaments et nourritures

01:26:34ils sont vendus aux yeux des passants

01:26:36et des commerçants démunis

01:26:38Oui, l'été ce sont même des barbecues

01:26:40qui sont installées à même la rue

01:26:42dans l'insulubrité la plus totale

01:26:44Un reportage sur ce marché illégal

01:26:46à ciel ouvert avec Mathieu Devez et Bamba Gay

01:26:48le récit est signé Tony Pitarou

01:26:50Non, ne filme pas les produits

01:26:52Attends, je peux ?

01:26:54Pour filmer dans ce marché illégal

01:26:56en plein coeur de Paris

01:26:58il faut utiliser une caméra discrète

01:27:00Ici, de nombreux produits

01:27:02se vendent au milieu des trottoirs

01:27:04et des déchets

01:27:06Nous rencontrons Emma, elle habite dans ce quartier

01:27:08depuis 15 ans, pour elle

01:27:10cette situation ne peut plus durer

01:27:12L'été, c'est surtout le maïs

01:27:14partout les épluchures de maïs

01:27:16on se casse la figure, ça glisse

01:27:18Vous avez les employés de la mairie

01:27:20qui nettoient derrière, qui ramassent

01:27:22toute la journée, et les autres

01:27:24qui continuent à dégueulasser partout la rue

01:27:26Des nuisances qui se poursuivent même le soir

01:27:28Les barbecues le soir

01:27:30c'est une catastrophe, c'est quand même

01:27:32du barbecue sur des caddies

01:27:34sur un brasero, c'est de la viande

01:27:36on ne sait pas ce que c'est, c'est des brochettes

01:27:38Pourtant, de nombreuses opérations de police

01:27:40sont régulièrement menées dans le quartier

01:27:42comme ce mercredi

01:27:44Secteur Château-Rouge, une opération menée

01:27:46par les policiers de la DESPAP

01:27:48appuyée par les unités de force mobile

01:27:50en renfort, ont abouti à

01:27:52100 personnes évincées

01:27:5415 personnes verbalisées

01:27:562 amendes forfaitaires délictuelles

01:27:58et 200 kilos de marchandises saisies

01:28:00La préfecture de police de Paris

01:28:02assure poursuivre sa lutte

01:28:04contre les nuisances et l'insécurité

01:28:06Voilà, il faut aussi

01:28:08il faut surtout saisir

01:28:10la marchandise

01:28:12ça coûte une fortune

01:28:14ils ont la chance de voir tous les jours

01:28:16les balayeurs, donc on envoie des balayeurs

01:28:18de la ville de Paris tous les jours

01:28:20pour nettoyer ce que ces vendeurs à la sauvette

01:28:22ne nettoient pas

01:28:24ils le laissent sur le trottoir

01:28:26Imbert Anglais, tu voulais y rajouter une information ?

01:28:28Il y a aussi un sujet qui est

01:28:30présent dans le quartier, à proximité

01:28:32dans les petites rues voisines

01:28:34celui de la prostitution

01:28:36qui est quand même

01:28:38assez présent avec

01:28:40des femmes d'origine

01:28:42subsaharienne pour la plupart

01:28:44et contre lesquelles

01:28:46pas grand chose en apparence n'est fait

01:28:48parce que pour le coup, autant les vendeurs à la sauvette

01:28:50il y a une sorte de jeu du chat et de la souris avec les policiers

01:28:52autant elles

01:28:54et surtout ceux qui les exploitent

01:28:56peuvent encore opérer

01:28:58en toute impunité presque

01:29:00Ce guet-apens mené contre des policiers

01:29:02à Boissy-Saint-Léger dans le Val-de-Marne

01:29:04ils ont été ciblés à coups de tir de mortier

01:29:06à leur retour au commissariat

01:29:08ce mercredi soir

01:29:10Oui, les individus étaient cachés dans des buissons

01:29:12en attendant les agents. Une enquête a été ouverte

01:29:14les précisions de notre journaliste police-justice Célia Barotte

01:29:16Selon les informations

01:29:18communiquées par la préfecture de police

01:29:20de Paris, les faits se sont déroulés

01:29:22aux alentours de minuit 45

01:29:24une heure du matin dans cette commune du Val-de-Marne

01:29:26les policiers qui venaient de se stationner

01:29:28avec leur véhicule devant le commissariat

01:29:30ont été pris pour cibles par des

01:29:32tirs de mortier. Une source nous a

01:29:34indiqué que les individus qui ont effectué

01:29:36ces tirs se trouvaient cachés

01:29:38dans des buissons. Face à cette attaque

01:29:40les policiers ont fait usage

01:29:42de moyens de défense intermédiaires

01:29:44il y a eu des tirs de LBD

01:29:46et les individus ont pris la fuite

01:29:48Bilan, des impacts ont été relevés

01:29:50sur le véhicule de police

01:29:52un fonctionnaire a été légèrement blessé

01:29:54lors de cette intervention. Les constatations

01:29:56ont été réalisées et une enquête

01:29:58a été ouverte pour identifier

01:30:00et interpeller les auteurs de ces faits

01:30:02les syndicats de police évoquent un guet-apens

01:30:04et le préfet de police de Paris

01:30:06a condamné avec la plus grande fermeté

01:30:08ces agissements

01:30:10Emmanuel Macron reçoit donc à partir

01:30:12de ce matin les forces politiques

01:30:14à l'Elysée, sont attendus

01:30:16à partir de 10h30 les représentants

01:30:18du NFP ainsi que Lucie Castex

01:30:20qui on le rappelle n'est pas élue, elle n'est pas

01:30:22parlementaire, elle n'est pas responsable de parti, elle est fonctionnaire

01:30:24à la ville de Paris, fonctionnaire parisienne

01:30:26le camp présidentiel avec

01:30:28Renaissance, Horizons et le Modem

01:30:30Les Républicains, l'UDI,

01:30:32l'IOT et puis lundi c'est au tour des représentants

01:30:34du RN Marine Le Pen et Jordan Bardella

01:30:36ainsi que leur allié Eric Ciotti, tiens pourquoi

01:30:38le RN doit attendre lundi

01:30:40on en parlera à 7h50

01:30:42avec vous Humbert Anglaise

01:30:44Humbert comment vont se dérouler les rencontres aujourd'hui ?

01:30:46Alors il y a par ordre d'affichage

01:30:48comme on l'a vu à l'écran

01:30:50cet ordre représente l'ordre

01:30:52des tailles des partis politiques

01:30:54représentés au Parlement

01:30:56à l'Assemblée en particulier

01:30:58le Président de la République

01:31:00va recevoir d'abord le nouveau Front Populaire

01:31:02puis les forces centristes, puis la droite

01:31:04LR, Canal Historique etc

01:31:06il y a deux enjeux, il y a un enjeu

01:31:08symbolique pour Emmanuel Macron

01:31:10qui est de mettre au pied du mur

01:31:12les forces politiques

01:31:14d'orchestrer avec

01:31:16une certaine solennité une décision

01:31:18pour enfin arriver à une coalition

01:31:20le Président de la République se présente auprès

01:31:22c'est l'Elysée qui en a fait part hier

01:31:24se présente comme le garant du vote

01:31:26des Français, il se dit aux côtés

01:31:28des Français pour avoir un pays

01:31:30gouvernable et puis

01:31:32il y a un enjeu politique qui est

01:31:34plus de la cuisine

01:31:36qui est est-ce qu'ils vont arriver à

01:31:38détacher la France Insoumise

01:31:40du nouveau Front Populaire

01:31:42c'est tout l'enjeu pour le nouveau Front Populaire

01:31:44à l'inverse de rester unis

01:31:46au-delà des apparences qui ont animé

01:31:48tout l'été. Merci beaucoup Humbert

01:31:50restez bien avec nous, on va comprendre dans un instant pourquoi

01:31:52Marie-Hélène doit attendre lundi

01:31:54pour être reçue par le Président de la République

01:31:56Kamala Harris officiellement investie

01:31:58à Chicago comme candidate démocrate

01:32:00à l'élection présidentielle américaine

01:32:02Marine. Oui elle a prononcé son discours

01:32:04de clôture sous la ferveur des militants

01:32:06l'actuelle vice-présidente américaine qui a

01:32:08multiplié les promesses lors de son discours

01:32:10notamment en matière d'économie et d'immigration

01:32:12elle a promis d'unir

01:32:14tous les américains. Pendant ce temps-là

01:32:16Donald Trump est allé

01:32:18à la frontière americano-mexicaine

01:32:20le candidat

01:32:22républicain à la présidentielle s'est rendu

01:32:24en Arizona, là où un mur

01:32:26avait commencé à être érigé sous son administration

01:32:28Oui il en a profité pour tacler

01:32:30la politique migratoire des démocrates

01:32:32Kamala Harris veut des frontières ouvertes

01:32:34a-t-il martelé ? On l'écoute

01:32:38Nous sommes ici aujourd'hui à la frontière sud

01:32:40en Arizona

01:32:42là où la camarade Kamala Harris

01:32:46je l'appelle camarade car elle est une marxiste

01:32:48radicale de gauche, elle veut des frontières ouvertes

01:32:50elle veut que notre pays

01:32:52je ne comprends pas comment quelqu'un le voudrait

01:32:54mais elle veut que notre pays soit ouvert aux criminels

01:32:56du monde entier

01:32:58Voilà camarade Kamala

01:33:00Kamala Harris

01:33:02qui est démocrate donc aux Etats-Unis

01:33:04effectivement c'est la gauche américaine

01:33:06mais c'est pas

01:33:08elle serait quoi en France

01:33:10son programme économique

01:33:12un peu sociale

01:33:14disons

01:33:16sur l'économie

01:33:18sur l'économie

01:33:20c'est pour ça que je précise sur l'économie

01:33:22la propagande de Vladimir Poutine

01:33:24tiens regardez

01:33:26le pouvoir russe qui a organisé un concert sur la place rouge

01:33:28à l'occasion de la journée patriotique

01:33:30du drapeau en Russie

01:33:32objectif redorer l'image du pays

01:33:34auprès des russes, regarde les images

01:33:36c'est très important

01:33:38redorer l'image du pays

01:33:40auprès des russes fragilisées depuis l'incursion

01:33:42ukrainienne début août

01:33:44un chanteur pro-kremlin

01:33:46très connu dans le pays qui a été accueilli par la foule

01:33:48il a ensuite invité à chanter sur scène

01:33:50un jeune garçon dont le père

01:33:52est mort en combattant sur le sol ukrainien

01:34:08voilà on peut imaginer

01:34:10que le public est évidemment pro-kremlin

01:34:12oui en effet d'ailleurs son chanteur

01:34:14est connu pour son célèbre titre

01:34:16je suis russe où il clame haut et fort

01:34:18être contre le monde entier

01:34:20écoutez d'ailleurs quelques russes qui étaient présents

01:34:43nous les adorons

01:35:01voilà la propagande

01:35:03pour donc vendre l'opération

01:35:05la guerre en Ukraine

01:35:07vendre entre guillemets

01:35:09à l'opinion russe

01:35:12les fans d'Alain Delon continuent de rendre hommage à l'acteur

01:35:14avant ses obsèques demain

01:35:16oui en effet c'est un dernier adieu

01:35:18avant les obsèques du géant du cinéma français

01:35:20qui se tiendront demain dans la plus stricte intimité

01:35:22Alain Delon doit être inhumé

01:35:24aux côtés de ses 35 chiens comme il le souhaitait

01:35:26Camille Jolie

01:35:28au revoir le samouraï de toute une vie

01:35:30nous ne t'oublierons jamais

01:35:32repose en paix

01:35:34devant le portail de la résidence d'Alain Delon à Douchy

01:35:36fleurs et lettres d'adieu s'accumulent

01:35:38depuis près d'une semaine déjà

01:35:41certains ont parcouru des centaines de kilomètres

01:35:43pour honorer sa mémoire

01:35:45j'ai fait 600 kilomètres pour venir

01:35:47rendre hommage à Alain Delon

01:35:49que j'aime depuis toujours

01:35:51on est parti de Tonnant-les-Bains en Haute-Savoie

01:35:53on est parti à 4h du matin

01:35:55on est arrivé vers 8h, 8h30

01:35:57le décès d'Alain Delon

01:35:59laisse orphelins ses nombreux admirateurs

01:36:01pour qui il était impensable

01:36:03de ne pas venir devant la résidence

01:36:05de celui qui a marqué leur vie à travers ses films

01:36:07il évoque pour moi une partie de ma vie

01:36:09pratiquement toute ma vie

01:36:11puisque j'ai 65 ans

01:36:13donc c'est toute ma vie

01:36:15ça pourrait être mon deuxième papa

01:36:17et je l'ai suivi tout au long de sa carrière

01:36:19pour moi c'est

01:36:21c'est Audiard

01:36:23c'est Gabin, c'est Lino Ventura

01:36:25c'était le môme

01:36:27comme disait Gabin

01:36:29quand il parlait de Delon

01:36:31c'était le môme

01:36:33samedi, l'acteur sera inhumé

01:36:35selon ses voeux

01:36:37la dernière adieu des fans à Alain Delon

01:36:39et puis demain ça sera

01:36:41vous le disiez Marine

01:36:43la plus stricte intimité familiale

01:36:45c'est ce qu'il voulait

01:36:47son vœu sera exaucé

01:36:49exactement

01:36:51découverte extraordinaire

01:36:53un diamant d'un demi kilo

01:36:552492 carats

01:36:57trouvé dans une mine

01:36:59au nord de la France

01:37:01il y a quelques jours

01:37:03il y a eu une découverte

01:37:05trouvé dans une mine

01:37:07au nord du Boswana en Afrique

01:37:09la pierre précieuse pourrait valoir

01:37:11plus de 40 millions de dollars

01:37:13c'est la société Lucara

01:37:15qui a trouvé ce magnifique diamant

01:37:17et qui annonce verser une redevance de 10% au Boswana

01:37:19c'est le deuxième plus lourd

01:37:21diamant au monde après le Culinan

01:37:23dévoilé en Afrique du Sud en 1905

01:37:25et qui pesait 620 grammes

01:37:27je crois qu'il a été découvert grâce à une nouvelle technique

01:37:29avec un rayon X

01:37:31qui balaye le sol

01:37:33et qui découvre les diamants

01:37:35c'est une magnifique découverte

01:37:37il faudrait bien avoir une machine

01:37:39pour voir s'il n'y en a pas

01:37:41dans le jardin

01:37:43je pense que ça fait rêver

01:37:45Audrey Berto

01:37:47il pèse quoi ?

01:37:49un demi kilo

01:37:51à la main

01:37:53c'est un peu lourd

01:37:55pas très confortable

01:37:57pas très discret

01:37:59pas très confortable

01:38:01restez bien avec nous

01:38:03dans un instant Audrey vous allez nous parler

01:38:05de ce qui se passe en Isère

01:38:07la CAF s'attaque aux trafiquants de drogue

01:38:09et on a des précisions sur la méthode

01:38:11utilisée par la caisse d'allocation familiale

01:38:13pour réduire voire supprimer les aides sociales

01:38:15à ceux qui bénéficient de l'argent du trafic de drogue

01:38:17c'est dans un instant

01:38:19restez bien avec nous sur CNews

01:38:21à tout de suite

01:38:23allez avant d'écouter Audrey Berto

01:38:25on va vous écouter

01:38:27Emmanuel Macron va commencer ce matin

01:38:29les rencontres politiques à l'Elysée

01:38:31dans le but de nommer un premier ministre

01:38:33c'est la question QR code que je vous pose depuis ce matin

01:38:35le QR code qui va apparaître bien sûr

01:38:37est-ce qu'il y a urgence à nommer un nouveau

01:38:39premier ministre ?

01:38:41est-ce que tout ça n'a que trop duré ?

01:38:43et puis je vous demande également

01:38:45qui aimeriez-vous voir nommé

01:38:47comme premier ministre ? voici vos réponses

01:38:49oui je pense qu'il y a urgence

01:38:51de nommer un premier ministre

01:38:53mais pas n'importe qui de préférence

01:38:55alors l'urgence moi je dirais non

01:38:57mais trouver un équilibre

01:38:59on a un président qui est

01:39:01Renaissance

01:39:03on a la France Insoumise qui est très contente

01:39:05d'être à l'Assemblée Nationale

01:39:07et représenter la première place

01:39:09il ne faut pas oublier qu'il y a quand même 11 millions

01:39:11de Français voire un peu plus

01:39:13qui ont voté pour le Rassemblement National

01:39:15tiens

01:39:17Amber Anglaise, réaction ?

01:39:19oui Cyril qui est un adécué je crois

01:39:21a raison

01:39:23il y a un gros tiers de l'électorat

01:39:25du Rassemblement National

01:39:27on en parlera tout à l'heure

01:39:29ne sera pas représenté dans les discussions

01:39:31aujourd'hui à l'Elysée

01:39:33et ne sera très probablement pas non plus

01:39:35en situation de gouverner

01:39:37on va en parler à 7h50 dans votre édito

01:39:39en Isère, la CAF s'attaque aux trafiquants

01:39:41de drogue, on vous en a déjà parlé

01:39:43ce matin on en sait plus sur la méthode

01:39:45utilisée, je voulais qu'on s'y arrête

01:39:47quelques instants parce que c'est vraiment très intéressant

01:39:49c'est ce que révèle nos confrères du Parisien

01:39:51les dealers condamnés

01:39:53peuvent perdre leur prestation sociale

01:39:55comment ça fonctionne Audrey ?

01:39:57c'est une première en France, c'est important de le rappeler

01:39:59comment ça marche ?

01:40:01c'est grâce à un portage d'informations

01:40:03entre le procureur de la République de Grenoble

01:40:05Eric Vaillant et la directrice de la CAF départementale

01:40:07Florence Devinc

01:40:09une convention a été passée entre les deux

01:40:11en décembre 2020 et grâce à cela

01:40:13vous le voyez, 55 personnes

01:40:15à ce jour ont perdu totalement ou partiellement

01:40:17leur prestation sociale

01:40:19ça peut être les allocations familiales, le RSA

01:40:21ou encore l'aide au logement

01:40:23et à chaque fois le motif retenu

01:40:25l'absence de déclaration des revenus perçus illégalement

01:40:27alors le Parisien donne des exemples précis

01:40:29oui récemment

01:40:31le tribunal correctionnel a condamné

01:40:33deux hommes pour un trafic

01:40:35qui durait depuis plusieurs années

01:40:37les gains illicites ont été estimés

01:40:39et donc leurs allocations ont été recalculées

01:40:41ils ont eu 3000 euros de pénalité

01:40:43de la CAF, un autre exemple

01:40:45avec une allocataire sans activité

01:40:47sans ressources qui percevait

01:40:49d'importantes sommes, son époux

01:40:51était connu de la justice, la CAF

01:40:53a communiqué ces informations au parquet

01:40:55100 000 euros saisis à leur domicile

01:40:57vous le voyez, et le préjudice de la CAF

01:40:59dans ce cas là, était de 10 000 euros

01:41:01romains. Pourquoi ne pas étendre ce dispositif

01:41:03partout en France ? Eh bien nos confrères

01:41:05du Parisien ont contacté

01:41:07évidemment la direction nationale des caisses

01:41:09d'allocations familiales

01:41:11selon eux, chaque territoire a une autonomie

01:41:13chacun est donc libre de mettre

01:41:15en place les actions qu'il souhaite

01:41:17en rappelant tout de même

01:41:19leur politique générale de lutte

01:41:21contre la fraude.

01:41:23Est-ce qu'il faut généraliser ou pas ?

01:41:25A titre personnel, je pense qu'il faut généraliser

01:41:27la solidarité nationale en France

01:41:29c'est formidable, mais ça coûte une fortune aux Français

01:41:31donc si c'est pour donner

01:41:33de l'argent à des gens qui trafiquent la drogue

01:41:35c'est inadmissible

01:41:37personne ne veut ça

01:41:39je pense que c'est une très bonne mesure

01:41:41Éric Derritte-Mathenne. Oui il faut absolument le généraliser

01:41:43c'est même étonnant que ce soit uniquement dans l'ISER

01:41:45que ça se passe à Grenoble

01:41:47il y a aussi tous les abus, toutes les fraudes

01:41:49à la sécurité sociale. Ça c'est encore autre chose

01:41:51mais là on parle de trafic des drogues. On parlera tout à l'heure

01:41:53du profit idéal du prochain

01:41:55Premier ministre, c'est ça

01:41:57ce sont des mesures que les Français comprendraient

01:41:59c'est tout simplement s'attaquer à cette fraude

01:42:01à ces abus que nous payons finalement

01:42:03nous salariés. Si on a des charges si élevées

01:42:05c'est parce que peut-être on distribue

01:42:07trop de social de manière injustifiée

01:42:09et il faut revoir cela, mettre des filtres

01:42:11et condamner ceux qui abusent.

01:42:13On appelle des titres tout de suite avec Marine Sabourin

01:42:19Emmanuel Macron

01:42:21débute aujourd'hui ses consultations

01:42:23avec les forces politiques. Il pourrait nommer

01:42:25dans la foulée un Premier ministre. Sont attendus

01:42:27à partir de 10h30 les représentants du

01:42:29NFP, le camp présidentiel, les républicains

01:42:31UDI, Elliott et puis lundi ce sera

01:42:33au tour des représentants du RN ainsi

01:42:35qu'Éric Ciotti. Kamala Harris

01:42:37officiellement investie, candidate

01:42:39du parti démocrate à l'élection

01:42:41présidentielle américaine. Je promets d'être

01:42:43la présidente de tous les américains

01:42:45à lancer l'actuelle vice-présidente.

01:42:49Les chefs de parti

01:42:51et de groupes parlementaires sont donc reçus

01:42:53aujourd'hui à l'Elysée. Emmanuel Macron

01:42:55recherche le profil idéal pour Matignon. Vous nous

01:42:57dites Eric Dorey de Matin, la priorité ça va être l'économie

01:42:59qui selon vous

01:43:01pourrait incarner le mieux

01:43:03cette mission

01:43:05quels sont vos noms

01:43:07pour Matignon ?

01:43:09Le profil idéal c'est

01:43:11le premier ministre ou la première ministre

01:43:13qui défendront l'économie

01:43:15qui assureront une stabilité fiscale

01:43:17qui relanceront justement l'activité

01:43:19en France. Et je regardais

01:43:21le pacte républicain, il y a 13 propositions

01:43:23qui tiennent bien la route, j'en retiens 6

01:43:25fin de l'assistanat excessif

01:43:27fin des abus avec les aides sociales

01:43:29on en parlait, le sauvetage

01:43:31de nos finances prioritaires, le refus

01:43:33net d'augmenter les impôts, la baisse

01:43:35des cotisations pour rehausser les salaires

01:43:37et défiscaliser les heures sup

01:43:39c'est ça l'urgence pour le pays.

01:43:41Oui, alors c'est en quelque

01:43:43sorte travailler plus

01:43:45et gagner plus, on a déjà

01:43:47vu ça en 2007, ça a fonctionné d'ailleurs

01:43:49ça a fonctionné si on rappelle Nicolas Sarkozy

01:43:51en 2007, alors à l'époque

01:43:53si vous voulez on visait les classes modestes

01:43:55parce que le SMIC n'avait pas encore accompagné

01:43:57la reprise, vous savez qu'il a été

01:43:59fortement revalorisé le SMIC depuis

01:44:01aujourd'hui le problème ce sont les classes moyennes

01:44:03je regarde les chiffres

01:44:05l'OFCE qui est l'office français des conjonctures économiques

01:44:07entre 2021 et 2023

01:44:09ce sont les classes moyennes

01:44:11qui ont vu leur pouvoir d'achat le plus

01:44:13baissé, il y a une autre injustice

01:44:15c'est que souvent toutes les aides sociales

01:44:17qui sont données, qui sont accumulées

01:44:19qui sont additionnées les unes aux autres

01:44:21arrivent souvent à un niveau équivalent à celui

01:44:23du SMIC, donc mettez-vous à la place de ceux

01:44:25qui travaillent, qui se lèvent tôt, la France

01:44:27qui se lève tôt et qui finalement gagnent

01:44:29ce qu'ont d'autres par des aides sociales

01:44:31là il y a vraiment quelque chose qui ne va pas.

01:44:33On peut augmenter les salaires, on partage toute cette volonté

01:44:35de la gauche, le SMIC à

01:44:371600, pourquoi pas, mais

01:44:39c'est la méthode qui ne va pas.

01:44:41Oui, la méthode de la gauche malheureusement ne convient pas

01:44:43à ce que dit madame Castet

01:44:45demander aux entreprises de tout faire

01:44:47c'est impossible, on peut augmenter les salaires

01:44:49comme je le disais en baissant

01:44:51les cotisations, mais si on baisse les cotisations

01:44:53il faut faire des efforts, il faut faire des réformes

01:44:55bon, deuxièmement

01:44:57les français je pense n'ont pas envie d'avoir

01:44:59un programme commun, un programme de gauche

01:45:01comme on l'a pu le vivre en 1981

01:45:03au début de François Mitterrand, on n'a pas envie

01:45:05de cette fiscalité

01:45:07punitive, on n'a pas envie tout d'un coup

01:45:09de voir les entreprises à genoux

01:45:11et donc faire tous les efforts

01:45:13moi je pense que cette méthode de gauche ne peut pas fonctionner

01:45:15et puis notre productivité, vous savez on dit

01:45:17toujours il faut être productif, c'est vrai

01:45:19je regarde les chiffres de la Banque de France

01:45:21on a perdu 8,5% de productivité

01:45:23en France depuis la période

01:45:25Covid, c'est pas normal, donc oui c'est vrai

01:45:27travailler plus avec

01:45:29l'assurance de gagner plus, tout le monde le souhaite

01:45:31vous dites qu'il faut poursuivre les réformes

01:45:33oui, la réforme par exemple

01:45:35des retraites, revenir en arrière

01:45:37vous imaginez un peu quel gâchis

01:45:3962 ans, ce serait vraiment avoir perdu du temps

01:45:41deuxièmement, le chômage

01:45:43c'est dommage finalement que Gabriel Attal

01:45:45ait renoncé

01:45:47à durcir les conditions d'accès

01:45:49aux indemnités chômage, parce que ça c'était un moyen

01:45:51de redonner de l'air au salaire

01:45:53justement de soulager un peu

01:45:55les charges sociales, et quand on a moins

01:45:57de charges sociales, les salaires augmentent

01:45:59moi je dirais, pour terminer, que l'assistanat

01:46:01c'est pas la bonne chose, ça plombe nos comptes

01:46:03que demander à ceux qui travaillent

01:46:05de payer toujours plus de charges et plus d'impôts

01:46:07c'est plus possible, donc aujourd'hui

01:46:09le bon profil c'est celui qui évitera

01:46:11la catastrophe économique

01:46:13Eric Derritte-Mathenne pour nous décrypter l'économie

01:46:15ce sont des éditos avec vous

01:46:17vous donnez votre point de vue

01:46:19d'éditorialiste économique, merci beaucoup

01:46:21Eric, on a parlé des consultations d'aujourd'hui

01:46:23à l'Elysée, lundi

01:46:25c'est le Rassemblement National et Eric Ciotti

01:46:27qui seront reçus à l'Elysée, mais pourquoi

01:46:29attendre lundi ? Tiens, on va en parler avec Humbert-Anglaise

01:46:31à tout de suite

01:46:35Aujourd'hui la gauche, le centre

01:46:37et LR, canal historique

01:46:39défilent à l'Elysée, mais

01:46:41Jordan Bardella, Marine Le Pen et Eric Ciotti

01:46:43devront attendre lundi, Humbert-Anglaise

01:46:45Oui, c'est une entorse à la règle choisie

01:46:47par l'Elysée, la règle étant

01:46:49de recevoir les groupes parlementaires par ordre

01:46:51d'arriver aux législatives

01:46:53enfin, si on considère que le Nouveau Front Populaire

01:46:55est un groupe parlementaire, parce qu'en réalité

01:46:57le premier groupe parlementaire, c'est le Rassemblement

01:46:59National, qui avec 126 députés

01:47:01aurait pu, aurait dû, peut-être

01:47:03être reçu aujourd'hui en premier

01:47:05Pour le petit groupe d'Eric Ciotti

01:47:07qui ne compte que 16 membres, on peut comprendre

01:47:09qu'il arrive à la fin des consultations lundi

01:47:11Alors donc, dans les raisons

01:47:13invoquées, il y a une raison d'agenda

01:47:15ce serait apparemment à la demande des partis

01:47:17alliés à la droite de la droite

01:47:19le Nouveau Front Populaire

01:47:21a lui aussi retardé les consultations

01:47:23d'après le Canard Enchaîné, parce qu'ils étaient en vacances

01:47:25ils ne voulaient pas écourter leurs vacances

01:47:27et ils ont pourtant dit hier

01:47:29qu'ils avaient travaillé tout l'été

01:47:31pour maintenir leurs

01:47:33propositions de

01:47:35Lucie Castet à Matignon

01:47:37En tout cas, ce qui est intéressant, c'est qu'entre les partis

01:47:39qui seront reçus aujourd'hui

01:47:41et le RN et Ciotti qui attendront

01:47:43lundi, ce week-end a des aires de cordon

01:47:45sanitaire. Vous savez, la pratique dont

01:47:47on attribue la paternité à Jacques Chirac

01:47:49à la fin des années 80, même si pour l'expression

01:47:51il semblerait qu'on la doive plutôt à

01:47:53Jean-Christophe Cambadélis, le socialiste

01:47:55et donc le cordon sanitaire consiste à

01:47:57empêcher toute alliance entre le Front National

01:47:59à l'époque, le RN aujourd'hui

01:48:01et la droite dite républicaine

01:48:03ou tout autre parti

01:48:05d'ailleurs. Et si je dois simplifier

01:48:07ça donne une situation un peu particulière

01:48:09en gros, aujourd'hui vendredi, on a tous ceux qui pourraient

01:48:11gouverner qui vont à l'Elysée

01:48:13même si côté LFI ça grince un peu

01:48:15et puis lundi, on aura tous ceux qui sont hors-jeu

01:48:17Alors,

01:48:19c'est la logique des législatives, après tout

01:48:21la continuité du Front Républicain ?

01:48:23Oui, en quelque sorte, l'Elysée

01:48:25a insisté dessus à l'approche de ses consultations

01:48:27on ne peut pas tout à fait leur donner

01:48:29tort, les Français n'ont pas voté

01:48:31en premier lieu pour une

01:48:33coalition hétéroclite qui se profile

01:48:35pas sûr d'ailleurs que beaucoup l'auraient souhaité

01:48:37mais ils ont quand même massivement fait barrage

01:48:39à l'accession du RN

01:48:41au pouvoir, c'est l'un des rares messages

01:48:43clairement exploitables du scrutin

01:48:45mais le problème c'est que cette situation

01:48:47laisse quand même un bon tiers des

01:48:49Français hors du jeu politique

01:48:51actif, grosso modo

01:48:53c'est ce que représente la droite nationale et ses alliés

01:48:55à la fois aux européennes et aux législatives

01:48:57même si c'est un tiers des votants

01:48:59il y avait quand même un tiers à peu près d'abstention

01:49:01aux législatives, et puis on peut rappeler

01:49:03qu'hier, je vous en parlais, le sondage

01:49:05Harris Interactive notait que 42%

01:49:07des Français quand même auraient souhaité

01:49:09un Premier ministre issu du RN

01:49:11alors c'est la seule hypothèse qui n'a aucune chance

01:49:13d'arriver, et cette non-représentation

01:49:15risque d'alimenter un certain

01:49:17ressentiment, attention aux boomerangs

01:49:19politiques un jour peut-être

01:49:21Comment ça s'envisage au RN

01:49:23et chez ses alliés ? Qu'est-ce qui se dit ?

01:49:25Quelles sont vos infos ? Ils sont un peu les

01:49:27dindons de la France pour l'instant

01:49:29mais ils voudraient quand même être un peu les arbitres des

01:49:31élégances, alors à défaut de mieux

01:49:33mais ils ont quand même un pouvoir de nuisance

01:49:35ils ne peuvent pas faire un gouvernement mais ils peuvent

01:49:37le défaire en le censurant

01:49:39en cas de présence de la France insoumise par exemple

01:49:41qui est un chiffon rouge

01:49:43assumé, mais au-delà de ce pouvoir

01:49:45la réalité c'est qu'ils ne savent pas

01:49:47tellement tout à fait sur quels pieds

01:49:49danser, il y a la ligne de crête entre

01:49:51être un opposant respectable

01:49:53mais rester offensif

01:49:55et je me suis même laissé dire par un

01:49:57excellent collègue du JDD

01:49:59que le RN était un peu embarrassé

01:50:01pour sa rentrée militante, ils ne savent

01:50:03pas tellement ce qu'il faut organiser, quand

01:50:05pour la simple et bonne raison qu'ils ne savent pas tellement

01:50:07quel message donner à leurs militants

01:50:09Alors la crise politique

01:50:11a accouché d'une tripartition inédite

01:50:13et vous savez Bismarck disait que

01:50:15dans un système à trois puissances il faut être

01:50:17l'une des deux, en fait dans la 5ème

01:50:19République aussi, et pour l'instant

01:50:21cette partie de la droite est la 3ème

01:50:23et elle se demande encore comment ne pas rester

01:50:25impuissante. Merci beaucoup

01:50:27Humbert Anglais, merci

01:50:29pour ces informations, on va suivre

01:50:31de toute façon aujourd'hui, la gauche

01:50:33le matin, le centre à midi, la droite

01:50:35la droite LR, canal

01:50:37historique, comme vous dites,

01:50:39cet après-midi, et puis donc

01:50:41le RN et Eric Ciotti

01:50:43lundi. Allez, le temps tout de suite

01:50:45avec Karine Durand

01:50:47Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique

01:50:49La météo avec Groupe Verlaine

01:50:51Pour devenir franchisée dans les énergies

01:50:53renouvelables. Groupe Verlaine

01:50:57Une tempête touche aujourd'hui les îles britanniques

01:50:59Karine, à quoi faut-il s'attendre en France ?

01:51:01Eh bien heureusement chez nous, pas de

01:51:03tempête mais un coup de vent, regardez

01:51:05ça a commencé avec la levée du vent

01:51:07on a eu de fortes vagues dans le Pas-de-Calais

01:51:09c'est ce qu'on voit ici, et en plus

01:51:11c'est la période des grandes marées, coefficient de 104

01:51:13aujourd'hui, donc il y a quand même un risque

01:51:15de submersion des côtes

01:51:17grande prudence au cours des prochaines heures

01:51:19justement, regardez l'évolution

01:51:21sur nos cartes avec cette perturbation

01:51:23qu'on voit très bien sur les côtes de la Manche

01:51:25de la pluie soutenue par moment

01:51:27et également ce vent jusqu'à 80 km à l'heure

01:51:29ça donne un vrai petit coup

01:51:31de vent sur les Hauts-de-France

01:51:33sur une grande partie de la Moitié-Nord

01:51:35car la perturbation progresse

01:51:37et le beau temps résiste quand même

01:51:39sur tout l'Est du pays. Au cours de l'après-midi

01:51:41on retrouve à nouveau cette perturbation

01:51:43qui avance doucement vers l'Ile-de-France

01:51:45vers les Hauts-de-France, vers

01:51:47les Ardennes également, et puis un petit peu de soleil

01:51:49revient à l'arrière une fois la perturbation

01:51:51passée, il y a un risque orageux également

01:51:53présent sur les Pyrénées mais c'est assez

01:51:55localisé, partout ailleurs c'est du soleil

01:51:57les températures sont en légère hausse

01:51:59ce matin car la perturbation

01:52:01arrive avec un flux de Sud-Ouest

01:52:03un flux humide mais doux, donc les températures

01:52:05remontent, 17 degrés à Paris

01:52:0717 à Brest, 13 degrés

01:52:09en direction de l'Alsace sous un ciel dégagé

01:52:11jusqu'à 23 pour le pourtour méditerranéen

01:52:13L'après-midi, de la chaleur

01:52:15quasiment partout, les températures

01:52:17remontent dans les moyennes de saison à Paris

01:52:19par exemple 26 degrés

01:52:21et quant à l'Est, c'est une véritable

01:52:23forte chaleur qui se met en place

01:52:25avec jusqu'à 32 pour l'Alsace

01:52:2733 pour Lyon et 33 également

01:52:29pour Ajaccio

01:52:31pour la suite, un samedi vraiment très perturbé

01:52:33en prévision, c'est la pire des deux

01:52:35journées du week-end avec cette perturbation

01:52:37qui avance progressivement avec de fortes pluies

01:52:39du vent notamment sur Paris

01:52:41mais aussi sur l'île et puis une dégradation

01:52:43orageuse parfois violente se met en place

01:52:45entre le Sud-Ouest, le massif central

01:52:47et la région Grand-Est, grande prudence

01:52:49les températures chutent entre dimanche

01:52:51et lundi, encore quelques orages

01:52:53à l'Est dimanche mais une belle amélioration

01:52:55quand même et à partir de lundi, le beau temps

01:52:57revient peu à peu, les températures vont grimper

01:52:59on s'attend à une fin de semaine, à une fin

01:53:01de mois d'août très chaude sur l'ensemble

01:53:03du pays.

01:53:05Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique

01:53:07c'était la météo avec Groupe Verlaine

01:53:09pour devenir franchisé dans les énergies

01:53:11renouvelables. Groupe Verlaine.

01:53:13C'est News, il est 8h, merci d'être avec nous

01:53:15à la une ce matin, c'est officiel

01:53:17Kamala Harris est investie

01:53:19par le parti démocrate comme candidate

01:53:21à la présidentielle américaine, elle veut être la présidente

01:53:23dit-elle de tous les américains

01:53:25on aura les dernières informations

01:53:27d'Elisabeth Guedel

01:53:29au moins sept fusillades

01:53:31dans l'agglomération grenobloise

01:53:33depuis le début de l'été, des violences sur fond de trafic

01:53:35de drogue. Sandra Buisson

01:53:37est avec nous pour les dernières informations

01:53:39et pour nous expliquer

01:53:41ce qui se passe en ce moment à Grenoble

01:53:43à tout de suite Sandra. Des rencontres

01:53:45en série à partir de ce matin pour Emmanuel

01:53:47Macron qui devrait nommer un Premier ministre

01:53:49en début de semaine prochaine, ce sera la gauche ce matin

01:53:51qui sera reçu le centre

01:53:53à midi, la droite en fin de journée

01:53:55et le RN lundi

01:53:57comment ça va se passer et qu'est-ce qu'Emmanuel Macron

01:53:59a en tête, on verra ça

01:54:01avec Humbert Anglaise, on rejoindra

01:54:03Mathieu Devez en direct de l'Elysée

01:54:05à tout de suite Mathieu, et puis on va en parler

01:54:07avec vous Shannon Seban, bonjour

01:54:09vous êtes présidente du parti Renaissance

01:54:11en Seine-Saint-Denis et élue de

01:54:13Rony, voilà à tout de suite

01:54:15ce vol absolument révoltant

01:54:17en Loire-Atlantique, une

01:54:19remorque qui contenait du matériel

01:54:21de sportifs handicapés

01:54:23a été volée, les voleurs ne peuvent pas dire

01:54:25qu'ils ne savaient pas, il y a marqué handisport dessus

01:54:27on était en direct ce matin avec

01:54:29la présidente du handisport

01:54:31en Loire-Atlantique

01:54:33Kamala Harris, officiellement investie

01:54:35à Chicago comme candidate démocrate à l'élection

01:54:37présidentielle américaine, Marine

01:54:39oui elle a prononcé son discours de clôture

01:54:41sous la ferveur des militants, l'actuelle

01:54:43vice-présidente américaine qui a promis d'unir

01:54:45tous les américains, on l'écoute

01:54:47I will be a president

01:54:49je serai une présidente

01:54:51qui nous unit autour de nos

01:54:53plus grandes ambitions

01:54:57une présidente qui

01:54:59dirige et écoute, qui est réaliste

01:55:01pragmatique et pleine de bon sens

01:55:07et qui se bat toujours pour le

01:55:09peuple américain

01:55:11Kamala Harris

01:55:13qui a multiplié les promesses

01:55:15sur l'immigration, sur l'économie

01:55:17écoutez les précisions

01:55:19de notre envoyée spéciale à Chicago, Elisabeth Guedel

01:55:21Kamala Harris

01:55:23a accompli tout ce qu'elle voulait dans son discours

01:55:25d'un peu plus d'une demi-heure, se présenter

01:55:27la fille d'immigrés de la classe moyenne

01:55:29qui s'est toujours battue pour le peuple américain

01:55:31c'est ce que j'ai fait toute ma vie, a-t-elle dit

01:55:33elle a voulu montrer qu'elle était prête à diriger

01:55:35le pays, en être la commandante en chef

01:55:37elle a d'ailleurs précisé sa politique

01:55:39étrangère, elle a promis son soutien

01:55:41à l'Ukraine et à Israël, tout en appelant

01:55:43à mettre fin aux souffrances

01:55:45à Gaza, elle a évidemment défendu

01:55:47son programme de gauche, il a été beaucoup question

01:55:49du droit à l'avortement

01:55:51et elle a abordé des sujets difficiles

01:55:53pour sa campagne, l'économie

01:55:55encore l'immigration, elle veut pousser à la réforme

01:55:57d'un système migratoire

01:55:59qu'elle juge défaillant, elle a multiplié

01:56:01les appels à l'unité mais surtout les

01:56:03attaques virulentes contre Donald Trump

01:56:05comme la procureure qu'elle a été

01:56:07elle a mis en garde contre son retour

01:56:09à la maison blanche, vous imaginez

01:56:11Donald Trump sans garde-fou

01:56:13C'est un discours solennel, parfois grave

01:56:15mais plein d'espoir pour l'avenir

01:56:17en tout cas ce qui compte ce n'est pas ce que pensent

01:56:19de ce discours les délégués

01:56:21qui quittent Chicago

01:56:23et ce centre de convention

01:56:25mais comment les électeurs d'une poignée

01:56:27d'états clés aux Etats-Unis l'ont accueilli

01:56:29ce sont eux qui font la différence

01:56:31dans les urnes, en tout cas prochain rendez-vous

01:56:33ce sera le débat télévisé face

01:56:35à Donald Trump le 10 septembre

01:56:37à Philadelphie

01:56:39Et depuis le début de sa campagne, de nombreux stars

01:56:41soutiennent Kamala Harris, tout à l'heure

01:56:43sur scène c'était l'actrice Eva Longoria

01:56:45et un petit peu plus tard

01:56:47dans la soirée c'est la chanteuse Pink

01:56:49qui a donné un concert devant

01:56:51les sympathisants et les élus démocrates

01:56:59Allez on va quitter les Etats-Unis, on va aller à Grenoble

01:57:01à présent 2024

01:57:03est une année noire en termes de

01:57:05fusillades à Grenoble

01:57:07des fusillades à répétition

01:57:09le procureur en poste depuis

01:57:115 ans affirme qu'il n'a jamais

01:57:13vu ça depuis son arrivée

01:57:15et plus précisément encore depuis une quinzaine

01:57:17de jours. Alors c'est pas nouveau la criminalité

01:57:19à Grenoble mais là il y a

01:57:21un pic cet été

01:57:23Sandra Buisson avec nous, Service Police Justice

01:57:25de CNews. Qu'est-ce qui se passe à Grenoble

01:57:27depuis quelques semaines ?

01:57:29Alors on est à 17 fusillades

01:57:31depuis le début de l'année dans l'agglomération

01:57:33grenobloise, signe que les cartes sont

01:57:35en train d'être rebattues dans la

01:57:37gestion des points de deal à tel point

01:57:39que parmi les blessés de ces

01:57:41deux dernières semaines il y a deux

01:57:43individus qui étaient venus de régions parisiennes

01:57:45suspectés d'être venus vendre

01:57:47des armes dans l'agglomération

01:57:49grenobloise, ils ont été blessés et dans la

01:57:51foulée mis en examen par

01:57:53le tribunal de

01:57:55Grenoble. Le 4 août c'est un homme

01:57:57de 47 ans qui a été tué et deux autres

01:57:59blessés à Grenoble. Le 13 ce sont

01:58:01quatre hommes qui étaient assis sur des chaises

01:58:03pliantes près d'un point de deal à Echirol qui ont été

01:58:05visés par une dizaine de tirs

01:58:07Echirol, la ville qui jouxte

01:58:09Grenoble, paye un lourd tribut

01:58:11au trafic de drogue. La ville de près de 40 000

01:58:13habitants cumule 5 points de deal

01:58:15dont celui du Carrard, un immeuble

01:58:17dans le centre-ville même, tout près

01:58:19de la mairie, il est noyauté par le trafic

01:58:21la police y est encore intervenue

01:58:23avant-hier, quelques heures seulement

01:58:25avant une nouvelle fusillade dans la même commune

01:58:27Alors la guerre des gangs dénoncée par le

01:58:29procureur fait rage entre les

01:58:31trafiquants pour s'emparer des points de deal

01:58:33ce que vous nous décriviez et ce sont des mouvements

01:58:35internes au trafic qui rebattent les cartes

01:58:37de trafic et qui déclenchent par

01:58:39vague les fusillades. Les trafiquants

01:58:41se battent pour le business

01:58:43de la drogue dans cette ville de Grenoble

01:58:45Oui, l'accélération du nombre de fusillades

01:58:47c'est cyclique, c'est ce que me disait encore

01:58:49hier un policier spécialiste de ces questions

01:58:51Regardez Marseille, l'an dernier

01:58:5347 morts liées au narcotrafic

01:58:55et à la fin de juin de cette

01:58:57année on était déjà à 75%

01:58:59de narcomicides en moins

01:59:01donc cette année à Marseille sera

01:59:03moins mortelle que la précédente. A Grenoble

01:59:05ces derniers mois, plusieurs éléments

01:59:07ont déstabilisé

01:59:09le trafic provoquant

01:59:11cette lutte acharnée entre trafiquants pour prendre

01:59:13ou reprendre des points de deal. En octobre

01:59:152023 ce sont 12 membres

01:59:17du réseau de l'ALMA, une des plaques tournantes

01:59:19du trafic grenoblois

01:59:21qui ont été condamnés, y compris

01:59:23des trafiquants haut placés jusqu'à 8 mois

01:59:25de prison, 8 ans pardon de prison

01:59:27Résultat, dès le mois de décembre

01:59:29la guerre reprenait pour

01:59:31s'approprier ce point de deal. Autre fait

01:59:33majeur, l'assassinat de

01:59:35Bedi Boulenouane, figure du trafic

01:59:37dans le quartier Mistral cette fois

01:59:39il a été assassiné en mai cette année

01:59:41alors qu'il venait de sortir de prison

01:59:43et à 35 000 euros, le chiffre d'affaires

01:59:45à la journée sur un point de deal à Grenoble

01:59:47les appétits s'aiguisent

01:59:49Il y a le rôle

01:59:51aussi et la responsabilité des

01:59:53consommateurs. 6 millions de consommateurs

01:59:55de drogue en France à peu près ?

01:59:57Oui, la responsabilité des consommateurs

01:59:59c'est une des voies

02:00:01de lutte du gouvernement

02:00:03C'est à dire que quand

02:00:05ceux qui consomment sont

02:00:07à l'origine de ce qui se passe, des morts

02:00:09des fusillades, de la vie

02:00:11qui ressemble à un véritable

02:00:13calvaire des habitants de certains

02:00:15quartiers, il y a une responsabilité

02:00:17de tous les consommateurs de drogue. Eric

02:00:19de Ritmaten, vous vouliez y réagir ?

02:00:21Non pas particulièrement, de toute façon le trafic de drogue

02:00:23ce qui me choque surtout c'est que

02:00:25il soit inscrit dans le PIB français

02:00:27Là il y a quelque chose qui ne va pas du tout

02:00:29le PIB, rappelons-le, c'est la richesse que crée

02:00:31la France et qu'on inscrive

02:00:33ces recettes dans notre propre richesse

02:00:35ça me choque considérablement

02:00:37Bon, en tout cas voilà

02:00:39ce qui se passe actuellement à Grenoble. Merci Sandra

02:00:41Sandra Buisson dans la matinale

02:00:43de CNews. On va aller en Bretagne à présent

02:00:45à Redon en Bretagne

02:00:47le gérant d'un supermarché a menacé d'afficher

02:00:49le visage des voleurs de son magasin

02:00:51mais son propriétaire à qui appartient

02:00:53le magasin, lui s'est désolidarisé

02:00:55de cette initiative aujourd'hui illégale

02:00:57ce qu'il faut retenir c'est qu'il y a des vols

02:00:59et que les commerçants en ont vraiment marre

02:01:01Oui, la méthode est de plus en plus utilisée

02:01:03justement par ces gérants de magasins, faute de sanctions

02:01:05à l'encontre des voleurs selon eux

02:01:07les détails avec Alice Aumerer

02:01:09Un dépôt de plainte

02:01:11et une place sur le mur de la honte dans un hall

02:01:13de supermarché, c'est ce qui attendait les voleurs

02:01:15qui se seraient opposés à payer trois fois

02:01:17le prix de leur butin. Cette mesure souhaitée

02:01:19par le gérant de l'intermarché de Redon

02:01:21n'a pas été appréciée par le groupe qu'il représente

02:01:23et qui a directement publié un communiqué

02:01:25Cette démarche est une initiative

02:01:27personnelle du directeur du point de vente

02:01:29de Redon. Le chef d'entreprise

02:01:31propriétaire de ce magasin présente

02:01:33ses excuses pour cette initiative

02:01:35à laquelle il n'a pas été associé

02:01:37cet affichage ne reflète pas la politique

02:01:39d'intermarché. Malgré la réticence

02:01:41de certains, cette pratique est de plus en plus

02:01:43fréquente et jugée nécessaire par Jérôme Jean

02:01:45président du collectif RALVOL

02:01:47Clairement de plus en plus de commerçants aujourd'hui

02:01:49diffusent le visage des voleurs parce que

02:01:51c'est efficace. Pourquoi

02:01:53c'est efficace ? Parce qu'ils le font

02:01:55parce qu'il n'y a plus de réponse pénale

02:01:57dissuasive. Ils portent

02:01:59plainte, derrière les plaintes sont

02:02:01classées sans suite et restent sans réponse

02:02:03Bien qu'elles soient dissuasives,

02:02:05cette pratique est pourtant illégale.

02:02:07Le gérant d'un supermarché qui est victime de vol

02:02:09n'a pas la possibilité

02:02:11de placarder les personnes qui

02:02:13l'ont volé parce que

02:02:15s'il le fait, il porte attente à leur image

02:02:17et on n'a pas le droit d'utiliser

02:02:19l'image d'une personne sans autorisation

02:02:21même lorsqu'on a une bonne raison

02:02:23à savoir qu'on considère que la personne est une

02:02:25voleuse. Le directeur de l'intermarché

02:02:27de Redon avait assuré avoir consulté

02:02:29une conseillère juridique avant d'afficher ce

02:02:31message.

02:02:33Emmanuel Macron reçoit les forces politiques à l'Elysée

02:02:35une manière pour le président de la République de consulter

02:02:37avant de choisir définitivement

02:02:39son nouveau Premier ministre.

02:02:41Les forces politiques se succèderont

02:02:43tout au long de la journée à l'exception

02:02:45du RN et d'Eric Ciotti relégués

02:02:47à lundi. On rejoint tout de suite nos envoyés spéciaux

02:02:49Mathieu Devese et Pierre-François Alterman.

02:02:51Mathieu, quel est le programme de la journée ?

02:02:55Programme chargé,

02:02:57chère Marine. C'est simple, il flotte ce matin

02:02:59comme un parfum de rentrée politique.

02:03:01Oui, fini les vacances pour Emmanuel Macron,

02:03:03fort de Brégançon. Fini également

02:03:05la trêve olympique, plus d'un mois

02:03:07après les résultats des élections législatives

02:03:09toujours pas de Premier ministre. Alors

02:03:11ce matin, Emmanuel Macron reçoit

02:03:13notamment les représentants du Nouveau

02:03:15Front Populaire. Ce sera à partir de 10h30

02:03:17les 4 représentants du Nouveau Front Populaire

02:03:19et il est important de préciser

02:03:21que la candidate affichée du Nouveau Front Populaire

02:03:23au poste de Premier ministre, Lucie Casté

02:03:25sera bien présente, la haute fonctionnaire

02:03:27de 37 ans. Sa présence a été

02:03:29acceptée par l'Elysée alors qu'elle n'est tout

02:03:31simplement pas parlementaire ou encore

02:03:33chef de parti. Car oui, ce sont bien les chefs de parti

02:03:35et de groupe parlementaire qui sont reçus aujourd'hui

02:03:37par Emmanuel Macron. Cet après-midi

02:03:39ce seront notamment les représentants de la droite

02:03:41dites républicaines, les LR

02:03:43puis le bloc macroniste qui seront

02:03:45reçus, enfin vous l'avez dit,

02:03:47lundi ce seront les représentants du

02:03:49Rassemblement National, Jordan Bardella, Marine

02:03:51Le Pen mais également le parti d'Eric

02:03:53Ciotti qui seront reçus pour tenter

02:03:55je dis bien tenter donc de former

02:03:57un nouveau gouvernement. Le timing

02:03:59est serré, très serré. Pourquoi je vous dis cela ? Car tout

02:04:01simplement mercredi ce sera le début

02:04:03des Jeux Paralympiques avec cette cérémonie

02:04:05d'ouverture et puis jeudi Emmanuel Macron prendra la direction

02:04:07de la Serbie. Enfin

02:04:09il y a cet impératif constitutionnel

02:04:11important de le dire, il faut

02:04:13que le 1er octobre le budget soit déposé

02:04:15sur les bureaux de l'Assemblée. Programme

02:04:17chargé donc aujourd'hui jusqu'à lundi.

02:04:19Monsieur Devese avec Pierre-François Altermat

02:04:21merci à tous les deux

02:04:23en tout cas le nouveau Front Populaire continue

02:04:25à y croire dur comme fer pour Lucie Castex

02:04:27pourtant aucune majorité ne s'est

02:04:29dégagée aux législatives

02:04:31ça aura échappé à personne. Oui la gauche a dénoncé

02:04:33l'inaction délétère d'Emmanuel Macron

02:04:35dans un communiqué. Écoutez Lucie Castex,

02:04:37Emmanuel Bompard et Yannick Jadot qui tentent

02:04:39encore de faire pression sur Emmanuel Macron.

02:04:41On va montrer au Président

02:04:43de la République qu'on est prêt à gouverner, on va lui

02:04:45rappeler les réalités institutionnelles

02:04:47et on va montrer qu'on est au travail, prêt à travailler, prêt à faire des compromis

02:04:49mais sur la ligne du nouveau

02:04:51Front Populaire. On a constitué une seule délégation

02:04:53donc on sera tous ensemble et on y

02:04:55porte tous la même proposition

02:04:57la même demande c'est que tout simplement le Président

02:04:59de la République prenne acte du résultat des élections

02:05:01législatives et qu'il nomme

02:05:03à Matignon comme Premier ministre

02:05:05la candidate proposée par le nouveau Front Populaire.

02:05:07Il faut y aller pour lui dire, Monsieur le Président

02:05:09de la République, comme dans toute démocratie,

02:05:11votre responsabilité c'est

02:05:13de proposer au groupe le plus important

02:05:15à l'Assemblée de

02:05:17former un gouvernement et de préparer

02:05:19des coalitions à l'Assemblée, c'est

02:05:21ce qu'on attend de lui et nous on doit prouver

02:05:23qu'on est prêt, qu'on est

02:05:25capable, encore une fois pas simplement

02:05:27de porter notre projet

02:05:29mais de construire les compromis

02:05:31qui seront indispensables à l'Assemblée nationale.

02:05:33Albert Anglais,

02:05:35qu'est-ce que ça vous inspire

02:05:37ce qu'on vient d'entendre ?

02:05:39Le nouveau Front Populaire affiche son unité, sa détermination

02:05:41mais c'est peut-être la dernière fois

02:05:43en fait, ils affichent

02:05:45leur unité en disant, nous sommes prêts

02:05:47Louis Boyard dit hier, c'est soit

02:05:49Lucie Castex à Matignon, soit la procédure

02:05:51de destitution, vous savez l'idée qu'ils ont

02:05:53lancée dimanche dernier, qui n'a à peu près

02:05:55aucune chance d'arriver, mais en réalité

02:05:57justement il y a cette procédure de destitution

02:05:59qui pourrait peut-être être une pierre d'achoppement

02:06:01puisqu'ils n'ont pas forcément tous le même agenda

02:06:03les troupes de Jean-Luc Mélenchon

02:06:05jouent peut-être uniquement le chaos

02:06:07et la future présidentielle, alors que

02:06:09parmi le nouveau Front Populaire, d'autres veulent

02:06:11vraiment gouverner là, maintenant

02:06:13donc il y a cette

02:06:15unité de façade qui pour l'instant tient

02:06:17et on peut aussi, pour terminer

02:06:19dire qu'elle s'incarne en la figure de

02:06:21Lucie Castex, dans laquelle en réalité

02:06:23ils se sont accordés

02:06:25sur laquelle ils se sont accordés

02:06:27parce qu'elle ne fait d'ombre à personne

02:06:29et au fond, en coulisses

02:06:31tous disent qu'ils n'y croient plus vraiment

02:06:33et qu'ils l'utilisent

02:06:35comme un paravent pour

02:06:37négocier, mais qu'ils

02:06:39ne la voient absolument pas accéder à Matignon

02:06:41Ils ne sont probablement pas les seuls

02:06:43Eric Deray de Matel

02:06:45Oui, surtout le programme qui fait peur aux entreprises

02:06:47mais simplement, moi je pense à une chose, les Français n'ont pas

02:06:49voté pour un programme commun

02:06:51comme il a pu y avoir en 1980

02:06:53moi j'avais 18 ans à l'époque, donc je m'en souviens bien

02:06:55l'arrivée de François Mitterrand et des socialos

02:06:57communistes, comme on les appelait à l'époque

02:06:59il faut imaginer les dégâts que ça a provoqué sur le pays

02:07:01qui à l'époque étaient encore riches et aisés

02:07:03il ne faut pas l'oublier

02:07:05donc le retour de cette politique

02:07:07de gauche dangereuse pour l'économie

02:07:09vraiment peut inquiéter, je le comprends

02:07:11Ce vol inadmissible

02:07:13près de Nantes, une remarque

02:07:15une remorque du comité

02:07:17Andisport de Loire-Atlantique

02:07:19a été volée sur un parking privé à Saint-Herblain

02:07:21près de Nantes, les voleurs

02:07:23ne pouvaient pas ignorer que c'était

02:07:25une remorque d'un comité

02:07:27de sportifs handicapés, il y a marqué

02:07:29Andisport dessus. Oui, elle servait notamment

02:07:31à transporter des fauteuils roulants, sa valeur

02:07:33est estimée à plus de 5000 euros

02:07:35un appel à témoins a été

02:07:37lancé pour retrouver cette remorque

02:07:39écoutez la présidente de cette association

02:07:41La déception

02:07:43même le monsieur où la remorque

02:07:45était stockée, aussi c'est pareil

02:07:47il était vraiment estomaqué

02:07:49parce que pour lui, tous ces véhicules

02:07:51ils sont là, sauf la remorque Andisport

02:07:53du coup

02:07:55on suppose que c'est vraiment des gens qui avaient besoin

02:07:57d'une remorque dans ce format là

02:07:59et puis qu'ils l'ont prise

02:08:01Cette remorque, elle nous sert à transporter

02:08:03du matériel

02:08:05genre fauteuil roulant

02:08:07pour aller dans les écoles

02:08:09dans les centres de rééducation

02:08:11à travers le département, on ne reste pas que sur Nantes

02:08:13Cette remorque, on a mis 2 ans

02:08:15pour la financer, c'est un montant

02:08:17de 5000 euros, 5500 euros

02:08:19et donc

02:08:21on a fait diverses actions

02:08:23il y a eu la vente de certains tableaux

02:08:25on a eu des pourcentages sur des expositions

02:08:27sur des choses différentes

02:08:29qu'on a fait

02:08:31et avec ça, ça nous a

02:08:33financé notre remorque

02:08:35c'était vraiment un travail

02:08:37de longue haleine sur 2 ans

02:08:39Voilà Nicole Chevreuil qui était en direct

02:08:41avec nous, qui a lancé un appel en direct

02:08:43un appel à témoins en direct

02:08:45et qui a dit à ceux qui savent

02:08:47s'ils nous écoutent

02:08:49de rendre

02:08:51cette remorque

02:08:53c'est évidemment scandaleux

02:08:55inadmissible. L'appel au secours

02:08:57d'un couple de viticulteurs en Dordogne

02:08:59Oui, après un violent orage de grêle

02:09:01en mai dernier, la quasi-totalité de leur domaine

02:09:03a été ravagée, les propriétaires

02:09:05n'auront cette année presque aucune récolte

02:09:07il témoigne au micro de Jérôme Rompneau, regardez

02:09:09Laurent Smiteffet

02:09:11nous montre ses vignes

02:09:13ce domaine en bio du Berge-Auracoua a subi

02:09:15en mai dernier de fortes averses de grêle

02:09:17et n'a pas été épargné par le mildiou

02:09:19il a pourtant fallu continuer

02:09:21à s'occuper de la vigne à perte

02:09:23car cette année, la récolte va être

02:09:25presque inexistante

02:09:27en fait, on a des pieds où il n'y a pas du tout

02:09:29de raisin, c'est quasiment

02:09:31partout pareil, de temps en temps

02:09:33on a des petits grappillons, donc en fait

02:09:35ce qui s'est passé, c'est qu'on a dépensé le même argent

02:09:37que sur une vigne qui est en pleine production

02:09:39de façon à l'année prochaine pouvoir sauver les bois

02:09:41et pouvoir essayer de tailler

02:09:43et de recréer une récolte pour 2025

02:09:45le domaine doit fêter ses 100 ans l'année prochaine

02:09:47c'est un coup dur pour les propriétaires

02:09:49les vignerons se battent depuis des années

02:09:51face aux aléas climatiques

02:09:53c'est 7 ans qu'on subit les aléas climatiques

02:09:55et cette année c'est vraiment la catastrophe

02:09:57moralement c'est très dur pour nous

02:09:59d'être dans cette situation

02:10:01où en fait on n'a pas de levier

02:10:03et c'est pas une faute humaine, c'est vraiment la météo

02:10:05des assurances existent

02:10:07mais cela ne suffit pas à couvrir les pertes

02:10:09ni à tenir jusqu'à la prochaine récolte

02:10:11ça vous prend la moyenne des 5 années

02:10:13une moyenne où on vous donne un volume

02:10:15et en fait on assure par rapport à ça

02:10:17et comme nous depuis 7 ans on n'a pas beaucoup de récoltes

02:10:19donc en fait ils se basent sur pas beaucoup

02:10:21et on va être remboursé très très peu

02:10:23ça va juste couvrir ce qu'on a payé en fait

02:10:25il reste encore quelques stocks dans l'échec

02:10:27mais pas assez pour fournir tous les clients cette année

02:10:29alors Laurence et son mari ont ouvert une cagnotte litchi

02:10:31ils ont obtenu une autorisation préfectorale

02:10:33pour pouvoir racheter de la vendange

02:10:35pour pallier au manque de récolte

02:10:39gros embouteillage à 7

02:10:41la circulation a été paralysée

02:10:43pendant 3 quarts d'heure

02:10:45la raison une mise à jour d'une voiture tesla

02:10:47bah oui maintenant les voitures sont électroniques

02:10:49enfin beaucoup de voitures en tout cas sont électroniques

02:10:51et là il y avait une mise à jour comme l'ordinateur

02:10:53il pouvait pas avancer

02:10:55une centaine de touristes n'ont pas pu prendre

02:10:57leur bus qui mène à la plage

02:10:59un bouchon vous l'avez dit Romain

02:11:01XXL s'est formé dans le centre-ville

02:11:03il a donc fallu faire preuve de patience

02:11:05la voiture a finalement redémarré

02:11:07et tout est rentré dans l'ordre

02:11:09c'est comme l'ordinateur

02:11:11c'est le matin on arrive

02:11:13une mise à jour et on peut pas travailler

02:11:15sauf que là vous avez pas des dizaines de touristes

02:11:17qui attendent derrière

02:11:19bon restez bien avec nous

02:11:21dans un instant d'être avec vous

02:11:23merci d'être là

02:11:25vous êtes présidente du parti Renaissance

02:11:27en Seine-Saint-Denis on va parler de ce qui va se passer

02:11:29à l'Elysée de la nomination du prochain Premier Ministre

02:11:31ça paraît bien compliqué

02:11:33tout ça, est-ce qu'il n'y a pas un petit côté spectacle

02:11:35avec la réception des chefs de parti

02:11:37de groupe parlementaire à l'Elysée

02:11:39pour amuser un peu la galerie, gagner un peu de temps

02:11:41on va en parler avec vous dans un instant

02:11:43à tout de suite

02:11:478h20 c'est la matinale

02:11:49et on est à présent avec vous Shannon Seban

02:11:51présidente du parti Renaissance pour la Seine-Saint-Denis

02:11:53bonjour

02:11:55merci à nouveau d'être là

02:11:57à quoi vont servir ces rencontres

02:11:59qui vont débuter ce matin à 10h30

02:12:01avec la gauche ce matin

02:12:03le centre à midi

02:12:05en fin de journée

02:12:07il y a quand même, ce que je disais juste avant la petite pause pub

02:12:09il y a quand même un côté spectacle

02:12:11tout le monde sait

02:12:13ce que pensent les NFP

02:12:15ce que pensent les LR

02:12:17ce que pensent Renaissance

02:12:19et le Rassemblement National qui sera reçu lundi

02:12:21alors vous parlez de politique spectacle

02:12:23si politique spectacle est bien

02:12:25c'est bien du côté du Nouveau Front Populaire

02:12:27qui nous font croire maintenant depuis des semaines

02:12:29ils ont un certain sens du show

02:12:31ah oui ils ont un certain sens du show

02:12:33de l'intégration du ou de la future

02:12:35Première Ministre en l'occurrence et de leur candidate

02:12:37qui est Lucie Castex

02:12:39on voit bien qu'il y a toute une scénarisation

02:12:41aujourd'hui de l'entrée de Mme Castex à Matignon

02:12:43d'ailleurs on se demande si elle n'a pas déjà installé

02:12:45ses affaires dans son bureau

02:12:47ces consultations pour répondre à votre question

02:12:49elles sont effectivement indispensables

02:12:51si le Président de la République

02:12:53n'avait pas tendu une nouvelle fois

02:12:55la main aux oppositions

02:12:57pour essayer de trouver une nouvelle majorité

02:12:59on le lui aurait reproché

02:13:01si le Président de la République décide de consulter

02:13:03très largement avant de nommer

02:13:05un Premier Ministre

02:13:07on le lui reproche

02:13:09ces consultations si vous voulez elles sont indispensables

02:13:11parce qu'elles permettront de faire tomber les masques

02:13:13moi je crois que nous sommes aujourd'hui à un moment de vérité

02:13:15vous savez en politique on a toujours deux écoles

02:13:17vous savez celles et ceux qui fondent la politique

02:13:19par intérêt personnel

02:13:21pour servir leur carrière propre

02:13:23et on l'a derrière vu

02:13:25lors des élections législatives

02:13:27avec des alliances contre nature

02:13:29notamment à Monsieur Éric Ciotti

02:13:31qui a rejoint le Rassemblement National

02:13:33ou à Monsieur Hollande qui a décidé de rejoindre le Nouveau Front Populaire

02:13:35et puis vous avez ceux

02:13:37qui décident de faire de la politique

02:13:39pour des convictions, pour servir l'intérêt des Français

02:13:41avant de servir leur intérêt général

02:13:43à propos de faire tomber les masques

02:13:45permettront de faire tomber les masques

02:13:47et de voir celles et ceux qui sont engagés aux politiques

02:13:49pour servir l'intérêt des Français

02:13:51l'intérêt du pays ou celles et ceux qui sont engagés en politique

02:13:53tout simplement pour servir leur carrière personnelle

02:13:55à propos de faire tomber les masques

02:13:57Est-ce que Emmanuel Macron a bien conscience

02:13:59du fait qu'il a perdu ses législatives ?

02:14:01Ou est-ce que

02:14:03non, il a essayé de passer

02:14:05j'allais dire en force, pas en force

02:14:07mais de renommer

02:14:09un Premier Ministre de son camp ?

02:14:11Le Président de la République

02:14:13a toujours, toujours, je dis bien toujours

02:14:15su faire preuve de lucidité

02:14:17c'est d'ailleurs pour cela que vous conviendrez ici

02:14:19collectivement que dès le soir

02:14:21du résultat des élections européennes

02:14:23il a décidé de tirer très rapidement

02:14:25des conséquences du score

02:14:27que nous avons effectué

02:14:29un peu trop rapidement diront certains d'ailleurs

02:14:31un peu trop rapidement diront certains

02:14:33on le lui aurait reproché

02:14:35donc il est lucide et d'ailleurs nous avons collectivement reconnu

02:14:37que nous n'avons pas gagné ces élections

02:14:39législatives et que personne

02:14:41je dis bien personne dans le pays

02:14:43n'a remporté ces élections législatives

02:14:45donc aujourd'hui la responsabilité

02:14:47si vous voulez les partager

02:14:49charge à chacun de prendre

02:14:51ces responsabilités

02:14:53de mettre les égaux de côté

02:14:55et d'accepter effectivement de réfléchir

02:14:57ensemble, collectivement

02:14:59lors de ces consultations

02:15:01aujourd'hui mais aussi le lundi 26 août

02:15:03pour trouver une majorité

02:15:05qui soit viable, stable

02:15:07et qui puisse aujourd'hui permettre

02:15:09de former un gouvernement qui ne soit pas

02:15:11balayé dès la première motion de censure

02:15:13déposée et que les françaises

02:15:15et les français qui nous écoutent comprennent bien

02:15:17c'est ça aujourd'hui l'enjeu de ces consultations

02:15:19outre l'incarnation par un nom

02:15:21l'objectif c'est de trouver

02:15:23un premier ministre qui soit capable

02:15:25de former un gouvernement

02:15:27qui ne soit pas balayé

02:15:29dès la première motion de censure déposée

02:15:31moi je vous le dis ici

02:15:33comme je le pense

02:15:35sans LFI, sans RN

02:15:37ni RN, ni la France Insoumise, la ligne est très claire

02:15:39avec un projet

02:15:41trouver le premier ministre, trouver une tête

02:15:43c'est pas le plus compliqué

02:15:45le plus compliqué c'est de trouver

02:15:47une majorité

02:15:49trouver des textes, un projet

02:15:51pour quoi faire ?

02:15:53quel est le point commun

02:15:55entre

02:15:57Olivier Faure

02:15:59ou François Hollande et

02:16:01Laurent Wauquiez ?

02:16:03quand on veut on peut

02:16:05et moi je vous donne ici

02:16:07un scoop

02:16:09il y en a peut-être qui ne veulent pas aider Emmanuel Macron

02:16:11je vous donne ici un nom, notamment la France Insoumise

02:16:13vous avez certaines composantes au sein du Nouveau Front Populaire

02:16:15qui ne souhaitent pas

02:16:17gouverner le pays et qui ne souhaitent pas

02:16:19aujourd'hui accéder aux responsabilités

02:16:21permettez-moi ici de vous donner un scoop

02:16:23le Nouveau Front Populaire ne souhaite pas

02:16:25gouverner le pays

02:16:27et vous savez, ils savent pertinemment que

02:16:29Mme Castex n'accèdera pas à Matignon

02:16:31le Président de la République aujourd'hui reçoit

02:16:33Mme Castex mais ils savent véritablement

02:16:35que si c'est Mme Castex qui est nommée à Matignon

02:16:37c'est l'assurance aujourd'hui d'un gouvernement

02:16:39qui sera balayé par des motions de censure

02:16:41successives et on voit bien ici

02:16:43à quel point la stratégie du

02:16:45Nouveau Front Populaire est extrêmement bien rodée

02:16:47et extrêmement bien huilée

02:16:49ils font en sorte de faire insuffler

02:16:51dans l'esprit des Français le fait que

02:16:53Mme Castex est la future Première Ministre

02:16:55pour que si elle n'est pas

02:16:57nommée à Matignon, ils puissent hurler

02:16:59ensuite au déni de démocratie

02:17:01scander au déni de démocratie

02:17:03appeler au soulèvement de la rue

02:17:05c'est finalement toujours

02:17:07la même stratégie du côté du Nouveau Front Populaire

02:17:09et notamment de la

02:17:11France Insoumise, la stratégie du chaos

02:17:13et du scandale quasi permanent

02:17:15Des voix au RN disent qu'il faut

02:17:17qu'on s'en sortira qu'avec une nouvelle

02:17:19dissolution, qu'il n'y aura jamais

02:17:21de majorité, qu'on va

02:17:23éventuellement bricoler

02:17:25espérons trouver un budget

02:17:27pour l'année prochaine, mais voilà, qu'est-ce que vous en pensez vous ?

02:17:29Moi j'en pense que c'est un petit peu, moi je comprends

02:17:31que des membres du Rassemblement National

02:17:33peuvent tenir aujourd'hui

02:17:35cette doctrine là, puisque d'ailleurs

02:17:37vous conviendrez ici collectivement

02:17:39que c'est un des seuls partis politiques

02:17:41qui ont dit avoir obtenu le plus grand nombre de députés

02:17:43à l'Assemblée Nationale, mais qui n'ont pas émis le souhait

02:17:45aujourd'hui de pousser une candidature pour

02:17:47Matignon. Ils sont très bien, ils sont dans leur

02:17:49confort, derrière leur fauteuil

02:17:51ils regardent un petit peu tout cela se passer

02:17:53Ils ont 143 députés, donc ils savent compter

02:17:55Bien sûr, mais quand il s'agit

02:17:57d'accéder aux responsabilités

02:17:59il n'y a plus personne

02:18:01et ça c'est un petit peu la stratégie du Rassemblement National

02:18:03Moi ce que je veux dire ici

02:18:05Avec le fonds républicain vous leur avez

02:18:07savonné la planche

02:18:09Oui absolument, absolument

02:18:11parce qu'on ne souhaite pas aujourd'hui voir accéder au pouvoir

02:18:13des membres du Rassemblement National

02:18:15comme des membres de la France Insoumise

02:18:17On ne peut pas aujourd'hui gouverner un pays

02:18:19avec des membres des extrêmes

02:18:21et ici la ligne est très claire. Maintenant moi je ne crois

02:18:23pas ici que brandir le spectre

02:18:25d'une nouvelle dissolution soit responsable

02:18:27c'est faire preuve de beaucoup de cynisme

02:18:29appelons-en désormais

02:18:31aujourd'hui à la responsabilité collective

02:18:33et encore une fois je vous le dis

02:18:35nous sommes à un moment de vérité

02:18:37et si aujourd'hui on a notamment

02:18:39des membres au sein du Nouveau Front Populaire

02:18:41comme le membre du Parti Socialiste

02:18:43qui sont responsables, qui aiment

02:18:45notre pays et qui aiment les Français

02:18:47veulent avancer et bien qu'ils quittent le Nouveau Front Populaire

02:18:49parce que je ne vois pas

02:18:51aujourd'hui comment le Parti Socialiste

02:18:53qui est pour moi une gauche respectable

02:18:55peut encore accepter de siéger avec le Nouveau Front Populaire

02:18:57et notamment avec

02:18:59la France Insoumise qui contient en son sein

02:19:01des députés qui sont convoqués pour

02:19:03Apologie du Terrorisme, qui considèrent comme

02:19:05Rodrigo Arenas que Nicolas Maduro

02:19:07élu avec un bourrage d'urne

02:19:09c'est légitime ou qui considèrent que

02:19:11M. Boyard qui appelle au harcèlement du Premier

02:19:13Ministre c'est naturel ou Rima Hassan

02:19:15qui passe ses congés d'été

02:19:17en Jordanie à soutenir des manifestations

02:19:19pro Hamas. C'est ça aujourd'hui la France

02:19:21Insoumise. Donc je lance ici encore une fois

02:19:23un appel très solennel aux

02:19:25membres du Parti Socialiste. Mesdames

02:19:27et Messieurs, si vous respectez aujourd'hui

02:19:29la gauche modérée, quittez une bonne

02:19:31fois pour toutes le Nouveau Front Populaire.

02:19:33Le Parti Socialiste, quittez ces gens-là.

02:19:35Merci beaucoup Shannon Seban, merci d'être venue ce matin

02:19:37sur le plateau de la matinale de CNews.

02:19:398h28, petite pause pub et on se retrouve juste après.

02:19:45CNews, il est 8h30, merci

02:19:47d'être avec nous. Toute l'équipe de la matinale est là.

02:19:49On est avec Marine Sabourin, Humbert Anglais,

02:19:51Karine Durand évidemment pour la météo,

02:19:53Audrey Bertheau, on va parler d'un sujet très intéressant

02:19:55avec vous.

02:19:57La CAF et les trafiquants

02:19:59de drogue et puis Eric

02:20:01de Ritmathènes. Un quartier de Paris

02:20:03envahi de vendeurs à la

02:20:05sauvette. En plus des problèmes de concurrence,

02:20:07ça pose des problèmes de propreté

02:20:09et d'hygiène. Les habitants

02:20:11n'en peuvent plus, la police mène des opérations

02:20:13coup de poing. Le début aujourd'hui des rencontres

02:20:15à l'Elysée avant la nomination

02:20:17du prochain Premier Ministre.

02:20:19Le RN devra attendre lundi. Pourquoi ne sont-ils

02:20:21pas reçus aujourd'hui ? Je vous poserai la question.

02:20:23Humbert Anglais. On en sait

02:20:25plus sur la méthode iséroise

02:20:27qui consiste

02:20:29à réduire voire supprimer les aides

02:20:31sociales à ceux qui bénéficient de l'argent

02:20:33de la drogue. Pas de RSA

02:20:35ou d'allocations aux maires isolés si elles

02:20:37touchent de l'argent du deal. Comment ça

02:20:39fonctionne exactement ? On verra ça avec Audrey Bertheau.

02:20:41Nouveau

02:20:43record du nombre de migrants

02:20:45allant de la France à l'Angleterre.

02:20:47Ils sont 13 489 à avoir traversé

02:20:49la Manche cette année. C'est 18% de plus

02:20:51que l'an passé. La gestion de l'immigration

02:20:53illégale va être une des priorités du prochain

02:20:55gouvernement. On va

02:20:57parler avec Nicolas Pouvremonti qui est directeur

02:20:59de l'Observatoire de l'Immigration et de la

02:21:01Démographie. On va parler également de l'immigration

02:21:03choisie. Vous allez voir. Et puis

02:21:05je voulais absolument qu'on aille en Nouvelle-Calédonie ce matin

02:21:07parce que la situation économique

02:21:09y est désastreuse.

02:21:11Des emplois ont disparu par milliers

02:21:13à cause des émeutiers et des voleurs. Sonia

02:21:15Baquette était en direct avec nous. Elle est

02:21:17élue de Nouvelle-Calédonie. Vous l'entendrez.

02:21:19C'est le chaos économique là-bas.

02:21:21Le calvaire des habitants

02:21:23du quartier de Château-Rouge dans le 18e arrondissement

02:21:25de la capitale où les vendeurs à la sauvette

02:21:27défient quotidiennement l'autorité

02:21:29malgré une présence policière

02:21:31régulière, Marine. Oui, médicaments et

02:21:33nourriture sont vendus aux yeux des passants

02:21:35et commerçants démunis. L'été

02:21:37ce sont même des barbecues qui sont installés

02:21:39à la même la rue. C'est donc l'insalubrité

02:21:41la plus totale. Reportage sur ce

02:21:43marché illégal à ciel ouvert avec

02:21:45Mathieu Devese et Bamba Gay. Le récit est signé

02:21:47Tony Pitarou.

02:21:49Je ne filme pas les produits.

02:21:53Pour filmer dans ce marché illégal

02:21:55en plein coeur de Paris, il faut

02:21:57utiliser une caméra discrète.

02:21:59Ici, de nombreux produits se

02:22:01vendent au milieu des trottoirs et

02:22:03des déchets. Nous rencontrons Emma.

02:22:05Elle habite dans ce quartier depuis 15 ans.

02:22:07Pour elle, cette situation

02:22:09ne peut plus durer. Alors l'été, c'est

02:22:11surtout le maïs. Partout

02:22:13les épluchures de maïs. En tout cas,

02:22:15ça glisse. Vous avez

02:22:17les employés de la mairie qui nettoient derrière,

02:22:19qui ramassent toute la journée

02:22:21et les autres qui continuent à dégueulasser

02:22:23par tout la rue. Des nuisances

02:22:25qui se poursuivent même le soir.

02:22:27Les barbecues le soir, c'est une catastrophe.

02:22:29C'est quand même du barbecue

02:22:31sur des caddies, sur un brasero.

02:22:33C'est de la viande, on ne sait pas ce que c'est.

02:22:35C'est des brochettes. Pourtant,

02:22:37de nombreuses opérations de police sont

02:22:39régulièrement menées dans le quartier, comme

02:22:41ce mercredi. Secteur Château-Rouge.

02:22:43Une opération menée par les policiers

02:22:45de la DESPAP, appuyée par les unités

02:22:47de forces mobiles en renfort, ont

02:22:49abouti à 100 personnes évincées,

02:22:5115 personnes verbalisées,

02:22:532 amendes forfaitaires délictuelles

02:22:55et 200 kilos de marchandises

02:22:57saisies. La préfecture de police

02:22:59de Paris assure poursuivre sa lutte

02:23:01contre les nuisances et l'insécurité.

02:23:05Voilà le calvaire des habitants

02:23:07du quartier de Château-Rouge.

02:23:09Visiblement, la parenthèse enchantée des

02:23:11JO n'aura duré qu'un temps. Il y a

02:23:13deux élus LR de la capitale

02:23:15qui pointent du doigt

02:23:17la responsabilité de la maire de Paris,

02:23:19Anne Hidalgo, dans une tribune

02:23:21publiée dans Le Figaro.

02:23:23Francis Piner et le conseiller

02:23:25d'Île-de-France Olivier Blon.

02:23:27Selon eux, si les jeux de Paris de 2024

02:23:29ont été un succès, c'est parce qu'ils ont reposé

02:23:31sur quatre piliers,

02:23:33et notamment la sécurité,

02:23:35la propreté et l'efficacité.

02:23:37Ce sont justement des points

02:23:39qui sont de véritables échecs

02:23:41de la politique d'Anne Hidalgo.

02:23:43Ce n'est pas une victoire pour Anne Hidalgo.

02:23:45Oui, en effet, comme on le voit dans ce reportage

02:23:47à Château-Rouge, ça n'a pas duré longtemps.

02:23:49Le succès des JO repose

02:23:51outre la performance de nos athlètes

02:23:53et l'enthousiasme de nos citoyens

02:23:55sur le quatuor patrimoine, sécurité,

02:23:57propreté et efficacité. C'est exactement ce qui pêche

02:23:59à Paris depuis maintenant

02:24:01trop d'années. C'est vrai que quand on entend certains

02:24:03disent que c'est un succès pour la ville de Paris,

02:24:05il peut y avoir débat.

02:24:07Tiens, Hubert Anglais,

02:24:09il faut combler le succès.

02:24:11Francis Spinard a raison. Je pense que tous les gens qui étaient à Paris

02:24:13pendant les JO l'ont ressenti.

02:24:15Il le dit avec

02:24:17ses quatre points. Ce qui est frappant, c'est

02:24:19quand même aussi l'incroyable culot d'Anne Hidalgo

02:24:21qui s'est approprié ce succès alors qu'elle

02:24:23n'avait cessé de savonner la planche

02:24:25en disant que les transports ne seraient pas prêts

02:24:27pour tacler Valérie Pécresse.

02:24:29Et puis d'autres déclarations

02:24:31qui instauraient

02:24:33une certaine défiance.

02:24:35Et puis hop, dès qu'elle a vu que c'était

02:24:37un franc succès, elle a tenté de se

02:24:39l'attribuer, mais de façon largement

02:24:41inversée, comme le disent.

02:24:43Eric ?

02:24:45Continuer ces succès-là, c'est important.

02:24:47Moi, j'ai noté par exemple que

02:24:49il y avait beaucoup moins de sans-abris

02:24:51qui avaient squatté

02:24:53certains terrains vagues dans Paris,

02:24:55sur les quais par exemple.

02:24:57Ils vont revenir, c'est pratiquement sûr.

02:24:59C'est vrai que les JO ont permis

02:25:01de même donner à ces personnes

02:25:03des logis

02:25:05par le samu social ou autre, mais en tout cas

02:25:07c'est pas normal, c'est vrai, de voir des tentes fleurir

02:25:09partout, dans les jardins publics

02:25:11ou sur les bords de Seine.

02:25:13Emmanuel Macron reçoit les forces politiques à l'Elysée.

02:25:15Une manière pour le président de la République de consulter

02:25:17avant de choisir définitivement

02:25:19son premier ministre. On va regarder le programme.

02:25:21Quand on regarde ce programme

02:25:23d'Emmanuel Macron, on a l'impression,

02:25:25à Berenguer, s'il va paraître, que les gens

02:25:27bien sont reçus aujourd'hui.

02:25:29Ceux qui ont la carte,

02:25:31pour reprendre l'expression

02:25:33favorite, j'allais dire, de Pascal Praud,

02:25:35qu'on retrouvera lundi. Bon, parenthèse

02:25:37refermée. Les gens qui ont la carte sont

02:25:39reçus aujourd'hui, les gens qui n'ont pas la carte sont reçus lundi.

02:25:41Les représentants du RN et Éric Ciotti.

02:25:43Il y a une sorte de cornon sanitaire avec le week-end.

02:25:45Exactement. En fait, c'est un peu un hasard

02:25:47du calendrier, parce que c'est le rassemblement national

02:25:49lui-même qui a demandé à être reçu

02:25:51lundi. Mais si on avait suivi la règle

02:25:53logique, pure, qui était

02:25:55d'inviter les partis à l'Elysée

02:25:57dans l'ordre du poids qu'ils représentent

02:25:59à l'Assemblée, ils auraient dû être reçus aujourd'hui

02:26:01dans la matinée, puisque ça

02:26:03commence du coup avec le nouveau Front Populaire.

02:26:05Et en fait, ce qui illustre

02:26:07cet ordre

02:26:09de passage à l'Elysée dans les

02:26:11consultations, c'est que le RN

02:26:13est dans une position un petit peu délicate,

02:26:15parce qu'il est à peu près

02:26:17certain de ne pas

02:26:19être invité à gouverner,

02:26:21alors qu'il représente quand même un bon tiers

02:26:23des Français en

02:26:25cumulant élections européennes et législatives.

02:26:27C'était dans cet ordre de grandeur.

02:26:29Et il a une

02:26:31difficulté qui se présente à lui, c'est comment

02:26:33se positionner dans le scénario politique qui se

02:26:35dessine. Il peut être une force

02:26:37d'opposition à un nouveau

02:26:39gouvernement. Il a le pouvoir de censurer, par exemple,

02:26:41un gouvernement qui compterait des membres de la

02:26:43France Insoumise. Mais en dehors de ça,

02:26:45il va falloir trouver le juste ton pour s'opposer

02:26:47en n'étant pas

02:26:49un parti

02:26:51tribunicien stérile, mais en n'étant

02:26:53pas non plus trop respectable, au risque d'être un peu

02:26:55trop neutre.

02:26:57Voilà, donc c'est tout le défi qui se présente

02:26:59au Rassemblement national, qui en effet

02:27:01est séparé de toutes les forces

02:27:03dites républicaines, mais vous savez, c'est un

02:27:05concept un peu élastique pour Emmanuel Macron,

02:27:07qui sont reçus aujourd'hui.

02:27:09Est-ce que vous avez hâte de connaître le nom du prochain

02:27:11locataire de Matignon ? Est-ce qu'il y a

02:27:13urgence à le nommer ? Est-ce que tout

02:27:15ça n'a pas que trop duré ? Et puis

02:27:17dites-nous, qui aimeriez-vous voir comme Premier

02:27:19ministre ? Voici vos réponses.

02:27:21Oui, je pense qu'il y a urgence

02:27:23de nommer un Premier ministre,

02:27:25mais pas n'importe qui, de préférence.

02:27:27Alors, l'urgence, moi je dirais non,

02:27:29mais trouver un équilibre.

02:27:31On a un président qui est renaissance,

02:27:33on a la France insoumise

02:27:35qui est très contente d'être

02:27:37à l'Assemblée nationale et représenter

02:27:39la première place. Il ne faut pas

02:27:41oublier qu'il y a quand même 11 millions de Français,

02:27:43voire un peu plus, qui ont voté pour

02:27:45le Rassemblement national. Il faudra bien un jour

02:27:47qu'Emmanuel Macron se décide à nommer un

02:27:49nouveau Premier ministre, et en l'occurrence,

02:27:51pourquoi ne pas nommer

02:27:53Lucie Castex ? De cette façon,

02:27:55le NFP comprendra

02:27:57qu'ils n'auront même pas le temps de défaire leur carton.

02:27:59C'est vrai qu'elle a à peine le temps

02:28:01d'installer, de ranger ses crayons

02:28:03sur le bureau de Matignon,

02:28:05que déjà elle sera balayée par une

02:28:07motion de censure. Sans doute,

02:28:09oui, mais on peut aussi reprocher

02:28:11à Emmanuel Macron de présumer

02:28:13de ça, parce qu'au fond,

02:28:15la Constitution du Pacte, c'est... Vous dites qu'il devrait

02:28:17tenter de nommer

02:28:19la candidate du NFP ?

02:28:21Je dis en tout cas qu'il aurait pu faire exploser le NFP

02:28:23beaucoup plus tôt en nommant...

02:28:25On est en chiche !

02:28:27Fin de l'histoire, ça dure 15 jours...

02:28:29Au lieu d'aujourd'hui finasser

02:28:31et perdurer, peut-être

02:28:33qu'ils auraient été obligés

02:28:35très vite de trouver une solution.

02:28:37À Nice, dans le quartier sensible des Liserons,

02:28:39une fusillade a fait deux blessés.

02:28:41Hier, un homme de 34 ans a été

02:28:43interpellé, il portait une arme de poing sur lui.

02:28:45Les syndicats de police déplorent une hausse

02:28:47des tensions depuis plusieurs mois dans le quartier.

02:28:49Théâtre de violences à répétition

02:28:51sur fond de trafic de stupéfiants.

02:28:53Retour sur les faits avec Franck Triviaud et Aminata Demphal.

02:28:57Plusieurs tirs, en plein milieu

02:28:59de journée. Dans le quartier

02:29:01des Liserons, à Nice, ce jeudi,

02:29:03une fusillade a éclaté aux alentours de 13 heures.

02:29:05Selon la police,

02:29:07deux personnes âgées d'une vingtaine d'années ont été

02:29:09blessées aux jambes. Tous les deux

02:29:11ont été transportées à l'hôpital.

02:29:13On est sur le phénomène de jambisation

02:29:15que l'on connaît très bien. C'est une méthode

02:29:17mise en place à Marseille

02:29:19essentiellement. On mutile mais on ne tue plus.

02:29:21On peut deviner

02:29:23qu'il s'agit d'un fond

02:29:25de trafic de stupéfiants dans la mesure

02:29:27où le quartier est archi connu pour ça.

02:29:29Ici, la police effectue régulièrement

02:29:31des contrôles pour des trafics de drogue.

02:29:33Le policier explique notamment

02:29:35qu'un agent de propreté a été

02:29:37attaqué au couteau puis par un chien dans ce quartier

02:29:39le matin même de la fusillade.

02:29:41Il est 6h30 dans

02:29:43cette cité, quasiment au même endroit.

02:29:45Donc on peut deviner qu'à 6h30

02:29:47vu que c'est jamais ouvert, il y a une tension

02:29:49déjà qui est palpable. C'était le

02:29:51calme avant la tempête et là visiblement

02:29:53on est au cœur de la tempête.

02:29:55Pour l'heure, deux suspects ont

02:29:57été signalés. L'un d'entre eux a été

02:29:59interpellé en possession d'une arme de poing

02:30:01puis placé en garde à vue. Une enquête

02:30:03est ouverte pour tentative d'homicide

02:30:05en bande organisée.

02:30:07Voilà pour Nice. Et puis Grenoble

02:30:09a été frappé par une série

02:30:11de fusillades au moins sept depuis le début de l'été.

02:30:13Oui, les autorités n'hésitent plus à parler

02:30:15de guerre des gangs. Le préfet Lysère demande

02:30:17le déploiement quotidien des forces de l'ordre sur les différents

02:30:19points de deal de l'agglomération grenobloise.

02:30:21Sur place, les habitants se disent terrorisés.

02:30:23A propos de Grenoble, bon, toujours

02:30:25en Isère, la CAF s'attaque

02:30:27aux trafiquants de drogue.

02:30:29On vous en a déjà parlé et ce matin

02:30:31on n'en sait plus sur la méthode utilisée

02:30:33par la caisse d'allocation familiale.

02:30:35C'est ce que révèlent nos confrères du Parisien. Les dealers

02:30:37condamnés peuvent perdre leurs prestations

02:30:39sociales. On a envie de dire

02:30:41que c'est bien le moins.

02:30:43Comment ça fonctionne, Audrey Berthoud ?

02:30:45Déjà, c'est une première en France, donc c'est important

02:30:47de le rappeler. Comment ça marche ?

02:30:49C'est grâce à un partage d'informations

02:30:51entre le procureur de la République de Grenoble

02:30:53Éric Vaillant et la directrice

02:30:55de la CAF départementale Florence

02:30:57Devinc. Une convention a été passée entre

02:30:59les deux en décembre 2020 et vous le voyez

02:31:01grâce à cela, à ce jour, 55

02:31:03personnes ont perdu totalement ou

02:31:05partiellement leurs prestations sociales.

02:31:07Ça peut être les allocations familiales,

02:31:09l'URSA, l'aide au logement et à

02:31:11chaque fois, le motif retenu, c'est

02:31:13l'absence de déclaration des revenus

02:31:15perçus illégalement.

02:31:17Il y a des exemples précis.

02:31:19Récemment, le tribunal correctionnel

02:31:21a par exemple condamné deux hommes

02:31:23pour un trafic qui durait depuis plusieurs

02:31:25années. Les gains illicites ont été

02:31:27estimés et donc leurs

02:31:29allocations ont été recalculées.

02:31:31Et là, ils ont pris 3000 euros

02:31:33de pénalité. Un autre exemple,

02:31:35avec une allocataire sans activité

02:31:37et sans ressources qui percevait

02:31:39d'importantes sommes. Son époux

02:31:41était connu de la justice. La CAF a

02:31:43communiqué ces informations au

02:31:45parquet. 100 000 euros ont été

02:31:47saisis à leur domicile et le préjudice de la

02:31:49CAF, dans ce cas-là, était de 10 000 euros.

02:31:51Pourquoi ne pas étendre ce dispositif

02:31:53partout en France ? Nos confrères

02:31:55du Parisien ont bien évidemment

02:31:57contacté la Direction nationale

02:31:59des caisses d'allocations familiales

02:32:01et vous allez voir leur réponse. Selon eux, chaque

02:32:03territoire a une autonomie. Chacun

02:32:05est libre de mettre en place les actions qu'il souhaite

02:32:07en rappelant tout de même leur politique générale

02:32:09de lutte contre la fraude.

02:32:11Franchement, la solidarité nationale,

02:32:13c'est formidable. Aider ceux qu'on

02:32:15ont besoin, c'est formidable. Tendre

02:32:17la main à quelqu'un qui

02:32:19trébuche, c'est formidable. Mais

02:32:21pas donner

02:32:23de l'argent à des gens

02:32:25qui trafiquent la drogue ou qui font rien pour

02:32:27sortir de leur situation.

02:32:29C'est de l'argent de la drogue, des gens

02:32:31qui vivent de l'argent de la drogue, qui payent pas

02:32:33une cotisation sociale.

02:32:35Et qui ensuite vont toucher un RSA, une allocation maire isolée.

02:32:37C'est considérant. Si vous, imaginez, vous

02:32:39déclarez pas un revenu quand vous comptez dessus.

02:32:41Je parle même pas des stationnements

02:32:43en ville.

02:32:45Et puis surtout, derrière, les consommateurs. C'est quand même

02:32:47le vrai problème, Romain. Le consommateur

02:32:49de la drogue qui n'arrête pas de monter en flèche.

02:32:51On en parle assez peu.

02:32:53On en parle ce matin, mais c'est vrai qu'il y a

02:32:556 millions de consommateurs de drogue et à un moment, il va falloir

02:32:57parler de leur responsabilité. Quand on

02:32:59achète du cannabis

02:33:01ou autre chose, ou de la cocaïne, on achète un bout de la Kalachnikov.

02:33:03Très concrètement.

02:33:05Ben oui, c'est vrai. C'est ça.

02:33:07C'est comme ça que ça marche.

02:33:09Ce qui est toujours incroyable, c'est que dès qu'il y a

02:33:11une nouvelle expérimentation, un nouveau contrôle,

02:33:13une nouvelle politique de sanctions

02:33:15pour toutes ces allocations,

02:33:17quelles qu'elles soient, d'ailleurs,

02:33:19on découvre avec effroi qu'en fait,

02:33:21il y a une manne

02:33:23qui est légitime, comme vous l'avez dit,

02:33:25mais qui est déversée sans aucun contrôle

02:33:27par des tonnes d'organismes d'État qui

02:33:29parfois sont des mastodontes

02:33:31qui sont quasiment impossibles

02:33:33de réformer. C'était la même chose, vous savez,

02:33:35l'autre jour, on parlait du

02:33:37RSA

02:33:39conditionné à une activité

02:33:41et de sa façon de le lier

02:33:43à une inscription obligatoire

02:33:45à Pôle emploi. C'est pareil, on tombe

02:33:47des nues en apprenant que ça n'existe

02:33:49pas déjà. Il ne s'agit pas de fliquer

02:33:51les gens, mais il s'agit juste d'une forme de justice,

02:33:53de la bonne

02:33:55allocation des ressources à ceux qui

02:33:57ont les mérites et pas à ceux qui

02:33:59ne devraient pas y avoir droit.

02:34:01Merci beaucoup, Humbert et

02:34:03Eric. Nicolas Pouvremontier est

02:34:05à présent avec nous, on va parler à présent

02:34:07d'immigration. On parle beaucoup

02:34:09d'immigration choisie. Vous savez,

02:34:11ça existe dans certaines démocraties.

02:34:13Ce n'est pas le cas en France, mais dans

02:34:15nombre de démocraties dans le monde, ça existe.

02:34:17On choisit les personnes qui s'installent

02:34:19dans le pays. Nicolas

02:34:21Pouvremontier est avec nous, directeur de l'Observatoire

02:34:23de l'Immigration et de la Démographie.

02:34:25Merci d'être là. Bonjour, vous allez bien ?

02:34:27Bonjour, très bien, merci beaucoup.

02:34:29Vous ne pouviez pas être aujourd'hui

02:34:31en plateau avec nous, vous êtes

02:34:33en Skype, mais c'est

02:34:35très bien aussi. Déjà, un constat.

02:34:37En France, seule la moitié

02:34:39des étrangers extra-européens

02:34:41occupent un emploi. C'est très

02:34:43peu.

02:34:45Effectivement, c'est très peu.

02:34:47On tient ces données d'une étude

02:34:49globale qui a été faite par l'OCDE

02:34:51il y a maintenant un an, qui a été publiée

02:34:53l'année dernière, qui traitait de l'ensemble

02:34:55des pays développés. Vous savez, les pays de l'OCDE,

02:34:57c'est les pays européens, les pays d'Amérique du Nord,

02:34:59l'Australie, le Japon.

02:35:01Il en ressortait que dans le cas français,

02:35:03on avait à peine la moitié, 51,6%

02:35:05des étrangers extra-européens

02:35:07vivant en France qui occupaient un emploi.

02:35:09Non seulement, c'était l'un des taux

02:35:11les plus faibles parmi les étrangers extra-européens

02:35:13qui vivent dans tous les pays de l'Union,

02:35:15mais au niveau national, c'était

02:35:1714 points de moins que le taux d'emploi

02:35:19des citoyens français, ce qui pose évidemment

02:35:21un certain nombre de questions

02:35:23quant au bilan budgétaire et fiscal de ce type d'immigration.

02:35:25Parce que, ça a été évoqué sur notre plateau

02:35:27tout à l'heure, cela dessine des profils

02:35:29moyens de population qui sont

02:35:31en moyenne sous-contributrices

02:35:33et sur-consommatrices des dispositifs

02:35:35de solidarité collective, ce qui a évidemment

02:35:37des implications budgétaires assez lourdes.

02:35:39Ils vivent de quoi s'ils n'ont pas

02:35:41d'emploi ?

02:35:43Écoutez, il y a

02:35:45effectivement des dispositifs de solidarité que

02:35:47j'évoque. Alors,

02:35:49dans ces gens qui n'ont pas d'emploi, en fait, ça recouvre

02:35:51des réalités différentes. Il y a des chômeurs, c'est-à-dire des gens

02:35:53qui cherchent un emploi, qui

02:35:55ont une allocation chômage et qui sont sous le régime

02:35:57du chômage. Dans d'autres cas,

02:35:59il y a aussi une part importante d'inactifs

02:36:01qui ne sont pas des chômeurs. Alors, ça, ça peut être

02:36:03typiquement les femmes au foyer. On sait

02:36:05que dans beaucoup de populations

02:36:07de culture maghrébine ou turco-africaine,

02:36:09bien souvent, la femme dans le foyer

02:36:11ne travaille pas. Donc là, on tombe sous

02:36:13le registre de l'inactivité.

02:36:15Et puis enfin, il y a différents types de,

02:36:17je veux dire, de vie

02:36:19extra-professionnelle. Alors, on a évoqué le RSA.

02:36:21Il existe aussi,

02:36:23à la marge, quand on prend le volume,

02:36:25mais de manière très perceptible

02:36:27et très brutale dans les cas de trafic que vous évoquez,

02:36:29des interactions évidentes

02:36:31dans certains quartiers avec d'autres

02:36:33types d'activités, pour le coup,

02:36:35non déclarées et parfois même

02:36:37tout à fait occultes. Donc voilà, ça

02:36:39dessine un ensemble économique et social qui pose

02:36:41quand même question sur le long terme.

02:36:43Alors, sur l'immigration choisie qui nous occupe

02:36:45ce matin, vous citez en exemple

02:36:47la Suisse. Comment ça fonctionne en Suisse

02:36:49exactement ?

02:36:51Alors, la Suisse, c'est un modèle très intéressant

02:36:53parce qu'on dit souvent, et à juste titre,

02:36:55que la Suisse n'est pas membre de l'Union européenne

02:36:57et que donc son cas serait incomparable.

02:36:59En réalité, ce n'est pas tout à fait vrai parce que la Suisse est quand même

02:37:01membre de l'espace Schengen, même si elle n'est pas dans l'UE.

02:37:03Et elle arrive à mettre en place un modèle

02:37:05d'immigration relativement sélective

02:37:07avec trois points très saillants.

02:37:09D'une part, une priorité

02:37:11très explicite accordée à l'immigration

02:37:13européenne dans le cadre de l'espace Schengen.

02:37:15La Suisse, c'est l'un des pays d'Europe qui compte

02:37:17le plus d'étrangers, environ un quart de sa population

02:37:19est une nationalité étrangère.

02:37:21Mais on a plus de 80% des étrangers vivant en Suisse

02:37:23qui sont des européens.

02:37:25Le deuxième grand pilier de ce modèle,

02:37:27c'est la priorité explicite accordée à une

02:37:29immigration à haute valeur ajoutée économique

02:37:31pour ce qui est des ressortissants extra-européens.

02:37:33Tous les ans, au niveau fédéral,

02:37:35on fixe un quota d'autorisation de travail

02:37:37pour des profils à haute valeur

02:37:39ajoutée et les

02:37:41employeurs sur le marché du travail suisse

02:37:43peuvent y recourir dans la limite de ce quota

02:37:45après avoir attesté qu'il s'était

02:37:47d'abord tourné vers le marché du travail suisse

02:37:49et européen, donc il y a une forme de priorité domestique

02:37:51en la matière. Et enfin,

02:37:53troisième pilier, un système d'acquisition

02:37:55de la nationalité suisse qui est

02:37:57parmi les plus exigeants d'Europe, c'est-à-dire qu'il n'y a rien

02:37:59en Suisse qui s'apparente à un droit du sol.

02:38:01Le système de naturalisation est

02:38:03réputé pour la difficulté

02:38:05parfois un peu cocasse de ces exercices

02:38:07et des tests qui sont

02:38:09passés par les citoyens extra-suisses

02:38:11qui veulent devenir suisse. Donc voilà, tout cela dessine

02:38:13un profil d'immigration dont

02:38:15j'y reviens, le bilan budgétaire et économique

02:38:17est quand même significativement meilleur qu'en France.

02:38:19En France,

02:38:21on ne choisit pas les gens qui rentrent,

02:38:23on n'a pas, ou très peu,

02:38:25on ne pratique

02:38:27pas l'immigration

02:38:29choisie. Il y a des problèmes

02:38:31déjà de contrôle aux frontières,

02:38:33de maîtrise

02:38:35de nos frontières.

02:38:37Oui, clairement,

02:38:39vous receviez hier Ferdinand Gontier, l'ancien directeur

02:38:41central de la PAF qui a effectivement

02:38:43publié une note en début de semaine pour notre

02:38:45observatoire sur la situation très

02:38:47dégradée du contrôle aux frontières françaises.

02:38:49Effectivement, il y a plusieurs raisons à ça.

02:38:51Les grandes raisons structurantes, c'est le cadre

02:38:53juridique contraint dans lequel on évolue

02:38:55et notamment le cadre européen. On y revient

02:38:57souvent, mais c'est un point central et qu'on

02:38:59retrouve aussi dans des phénomènes très localisés

02:39:01comme à Calais ou à Dunkerque. En réalité, si des gens

02:39:03arrivent à venir jusqu'à Calais ou à Dunkerque,

02:39:05c'est d'abord et avant tout parce que l'état actuel du

02:39:07droit de Schengen fait que les ressources

02:39:09extraeuropéennes peuvent circuler

02:39:11librement dans un espace de 4,3

02:39:13millions de kilomètres carrés sans avoir

02:39:15à subir de contrôle aux frontières.

02:39:17On a des formes de dérogation depuis quelques années

02:39:19à titre temporaire, mais enfin avec des limites très fortes.

02:39:21On a aussi un gros problème d'effectifs,

02:39:23de moyens logistiques, matériels,

02:39:25humains qu'évoque Ferdinand Gontier.

02:39:27Il y a une question de volonté politique.

02:39:29Le contrôle des flux migratoires,

02:39:31c'est une priorité affichée par le gouvernement,

02:39:33qui a évidemment raison, mais se pose la question

02:39:35des moyens qu'on donne à cette priorité.

02:39:37En la matière, il reste, à n'en pas douter,

02:39:39un certain chemin à parcourir.

02:39:41Oui, c'est un euphémisme.

02:39:43Merci beaucoup Nicolas Pouvremonti, merci d'avoir été

02:39:45en direct avec nous. A bientôt sur le plateau.

02:39:47C'est quand même mieux quand vous êtes là,

02:39:49mais on était ravis de vous avoir

02:39:51en visio.

02:39:53Merci beaucoup, bonne journée à vous.

02:39:55A bientôt.

02:39:57Kamala Harris, elle est officiellement

02:39:59investie depuis quelques heures,

02:40:01candidate des démocrates

02:40:03à la présidentielle américaine.

02:40:05Oui, elle a prononcé son discours de clôture

02:40:07sous la ferveur des militants.

02:40:09La vice-présidente qui a multiplié les promesses,

02:40:11notamment en matière d'économie. On l'écoute.

02:40:17Je viens de la classe moyenne.

02:40:19Ma mère tenait un budget strict.

02:40:21Nous vivions selon nos moyens.

02:40:23Pourtant, nous ne manquions de rien.

02:40:25Elle attendait de nous que nous tirions

02:40:27le meilleur parti des opportunités qui s'offraient à nous

02:40:29et que nous en soyons reconnaissants.

02:40:31Car, comme elle nous l'a appris,

02:40:33les opportunités ne sont pas à la portée

02:40:35de tout le monde.

02:40:39C'est pourquoi nous allons créer

02:40:41ce que j'appelle une économie de l'opportunité.

02:40:43Une économie de l'opportunité

02:40:45où chacun a la possibilité d'être

02:40:47compétitif et de réussir.

02:40:55Pendant ce temps, Donald Trump,

02:40:57lui, est allé à la frontière

02:40:59americano-mexicaine.

02:41:01Oui, le candidat républicain à la présidentielle

02:41:03s'est rendu en Arizona,

02:41:05là où un mur avait commencé à être érigé

02:41:07sous son administration pour tenter

02:41:09de réduire les flux migratoires.

02:41:11Il en a profité pour tacler la politique migratoire

02:41:13des démocrates. On l'écoute.

02:41:17Nous sommes ici aujourd'hui à la frontière sud

02:41:19en Arizona,

02:41:21là où la camarade Kamala Harris,

02:41:23je l'appelle camarade

02:41:25car elle est une marxiste radicale de gauche.

02:41:27Elle veut des frontières ouvertes.

02:41:29Elle veut que notre pays,

02:41:31je ne comprends pas comment quelqu'un le voudrait,

02:41:33mais elle veut que notre pays soit ouvert aux criminels

02:41:35du monde entier.

02:41:39Je voulais qu'on aille ce matin en Nouvelle-Calédonie.

02:41:41On était en direct à 6h15

02:41:43avec Sonia Baques.

02:41:45La situation économique est catastrophique

02:41:47en Nouvelle-Calédonie.

02:41:491200 entreprises ont été pillées

02:41:51ou incendiées pendant les émeutes.

02:41:53Certaines d'entre elles n'ont pas rouvert.

02:41:55D'autres

02:41:57peinent à se relever.

02:41:59Sonia Baques est la présidente de la province sud

02:42:01de Nouvelle-Calédonie. Elle était donc en direct

02:42:03avec nous ce matin. Elle nous a expliqué que le système fiscal

02:42:05et donc la sécurité sociale

02:42:07étaient également totalement effondrés depuis les émeutes.

02:42:11C'est tout le système qui s'effondre,

02:42:13puisqu'évidemment, comme il n'y a plus de fiscalité,

02:42:15on a une fiscalité locale en Nouvelle-Calédonie.

02:42:17Comme il n'y a plus d'impôts qui rentrent,

02:42:19les entreprises sont en train aussi de s'effondrer.

02:42:21Ce sont les collectivités locales qui payent

02:42:23toutes les prestations sociales,

02:42:25les associations qui viennent au secours

02:42:27des Calédoniens, etc.

02:42:29La collectivité que je préside

02:42:31ne paye plus la sécurité sociale.

02:42:33On ne rembourse plus la sécurité sociale.

02:42:35Les gens ne peuvent plus se faire soigner.

02:42:37On est en train d'avoir

02:42:39une situation

02:42:41de tiers-monde.

02:42:43Situation de tiers-monde,

02:42:45la sécurité sociale qui ne fonctionne plus.

02:42:47J'ai l'impression que personne n'en parle.

02:42:49Pour être totalement honnête, ça faisait la une des échos hier.

02:42:51C'est comme ça que je me suis repenché

02:42:53sur la situation

02:42:55en Nouvelle-Calédonie

02:42:57totalement catastrophique.

02:42:59C'est pour ça qu'on le suit.

02:43:01Elle parle d'une situation de tiers-monde.

02:43:03On pensait bien à eux.

02:43:05C'est bien le moins qu'on puisse faire.

02:43:07Regardez ces images magnifiques.

02:43:09Une balafre de lave

02:43:11à Grindavik.

02:43:13C'est au sud-ouest de l'Irlande.

02:43:15C'est magnifique.

02:43:17Il s'agit de la sixième éruption

02:43:19dans le pays depuis le mois de décembre.

02:43:21Un tremblement de terre est survenu dans la région

02:43:23aux alentours de 21h.

02:43:25Les évacuations des habitants situés à proximité

02:43:27ont été ordonnées.

02:43:29Les autorités demandent aux curieux

02:43:31de ne pas se rendre sur le site

02:43:33de l'éruption jusqu'à nouvel ordre.

02:43:35C'est magnifique.

02:43:378h53.

02:43:39C'est l'heure des pros

02:43:41avec Anthony Favalli.

02:43:43C'est le retour de Pascal Praud.

02:43:45Lundi, mais c'est Anthony

02:43:47que vous retrouverez dans quelques instants.

02:43:49Belle journée à vous sur CNews.

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