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00:00:00Allez bientôt, 6h sur CNews, bon réveil si vous venez tout juste de nous rejoindre.
00:00:04Voici les titres de votre journal de 6h.
00:00:06Et la nouvelle menace de la France insoumise dans une tribune publiée ce dimanche.
00:00:11Jean-Luc Mélenchon et ses lieutenants menaçaient Emmanuel Macron d'une procédure de destitution.
00:00:15S'il refuse de nommer Lucie Castet à Matignon, la rencontre du 23 août entre le chef de
00:00:20l'État et les leaders politiques promet déjà d'être très tendue.
00:00:23La campagne présidentielle américaine est J-1 avant le début de la convention démocrate
00:00:28à Chicago.
00:00:29C'est un moment incontournable dans la course à la Maison-Blanche, alors que Kamala Harris
00:00:32a le vent en poupe dans les derniers sondages.
00:00:34Nous retrouverons notre correspondante en direct de New York, Elisabeth Guedela, tout
00:00:38de suite.
00:00:39Elisabeth.
00:00:40Et puis c'est un triste constat, chaque année des milliers d'animaux sont abandonnés
00:00:43par des propriétaires qui partent en vacances.
00:00:45Et conséquence, les refuges de l'ASPA sont complètement saturés.
00:00:48Notre reportage dans un centre des Yvelines, dans ce journal de 6h.
00:00:53Et à la lune donc ce matin, la France insoumise menace d'engager une procédure de destitution.
00:01:00Oui, un texte a été publié dans la tribune dimanche.
00:01:03Il a notamment été signé par Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Manuel Bompard.
00:01:08Les Insoumis déposeront une demande de destitution du président de la République, s'il ne
00:01:12nomme pas Lucie Castet à Matignon.
00:01:14Les précisions de Sarah Varny.
00:01:16C'est dans une tribune publiée ce dimanche que la France insoumise menace le président
00:01:22de destitution, alors qu'Emmanuel Macron doit consulter vendredi prochain les forces
00:01:26politiques en vue de former un gouvernement.
00:01:29Les Insoumis mettent en garde le président.
00:01:31Il doit savoir que seront utilisés tous les moyens constitutionnels de le démettre,
00:01:35plutôt que de nous soumettre à son mauvais coup contre la règle de base de la démocratie.
00:01:39En France, le seul maître est le vote populaire.
00:01:41Selon les co-signataires de cette tribune, le président ne tiendrait pas compte du résultat
00:01:46politique des dernières élections législatives, qui ont placé en tête la gauche unie, nouveau
00:01:50front populaire, mais qui reste loin de la majorité absolue.
00:01:54Emmanuel Macron a écarté le 23 juillet dernier l'hypothèse de nommer la représentante
00:01:58du nouveau front populaire Lucie Castet à Matignon, qui selon le président ne parviendrait
00:02:03pas à réunir une base suffisante à l'Assemblée pour gouverner, une décision que déplorent
00:02:08les Insoumis.
00:02:09On peut qualifier de coup de force institutionnel contre la démocratie la décision du chef
00:02:13de l'Etat.
00:02:14Les Insoumis invoquent donc l'article 68 de la Constitution, qui permet au Parlement
00:02:18de destituer le président en cas de manquement à ses devoirs, manifestement incompatible
00:02:23avec l'exercice de son mandat.
00:02:24Il est évident que le refus de prendre acte d'une élection législative et la décision
00:02:29de passer outre constituent un manquement condamnable aux exigences élémentaires du
00:02:33mandat présidentiel.
00:02:34Mais une telle procédure n'est pas aussi simple.
00:02:36Pour aboutir, elle doit être adoptée par les deux assemblées, puis être votée à
00:02:40la majorité des deux tiers par les parlementaires réunis en haute cour.
00:02:43Et elle ne pourra pas être lancée avant le début de la session parlementaire début
00:02:47octobre.
00:02:49Jusqu'où peut aller la France insoumise ? On va en parler ce matin.
00:02:52Vincent Roy, c'est une nouvelle sortie, pardonnez-moi d'être familier, un nouveau coup de gueule
00:02:57de la France insoumise ?
00:02:58Non, c'est un coup de com'.
00:02:59C'est un coup de com' parce qu'il faut présenter, donc si on veut, c'est la procédure
00:03:04d'impeachment telle qu'elle existe également aux Etats-Unis.
00:03:07Donc cet article 68, évidemment on va soumettre cette procédure aux parlementaires des deux
00:03:14assemblées.
00:03:15Or, les travaux parlementaires ne débutent que le 1er octobre.
00:03:19Et puis, quand bien même, est-ce que constitutionnellement, il est possible de lancer cette procédure,
00:03:25c'est-à-dire cette procédure d'impeachment, face à Emmanuel Macron qui, ne choisissant
00:03:32pas de Premier ministre, ne remplirait pas totalement ses fonctions ? Et non, ce n'est
00:03:37absolument pas adapté.
00:03:38Le 1er octobre, évidemment Emmanuel Macron aura choisi son gouvernement et par conséquent
00:03:43cette procédure n'aura plus lieu d'être.
00:03:45C'est un coup de com'.
00:03:46On met la pression à tous les étages.
00:03:48C'est la technique d'Elefi depuis le début, de toute façon, on impressionne, mais tout
00:03:52cela est sans effet.
00:03:53À la Bensoussan, entre nous, elle n'a aucune chance d'aboutir, cette nouvelle constitution.
00:03:56Aucune chance d'aboutir, et puis de toute façon, le Président, il est dans sa mission.
00:04:01Il a le temps de la réflexion, il n'est pas coincé en termes de timing, il ne va pas
00:04:06au-delà effectivement de ses pouvoirs.
00:04:09Il a parfaitement le droit de réfléchir, d'organiser, il n'y a pas de majorité.
00:04:14Et donc, on va vers sûrement un gouvernement très technique.
00:04:18La formule est belle, démettre plutôt que de se soumettre, mais dans une démocratie
00:04:22finalement, est-ce que travailler avec les forces politiques avec lesquelles on n'est
00:04:25pas forcément d'accord, ça ne fait pas partie du jeu, Vincent Roy ?
00:04:28Bien sûr que ça fait partie du jeu, ça fait partie du jeu, Emmanuel Macron le sait
00:04:33très bien.
00:04:34Il sait de toute façon qu'il aura un Premier ministre qui ne viendra pas de sa majorité,
00:04:38il le marquera, puisqu'il a très bien compris que les Français l'avaient défié d'une
00:04:43certaine manière, et puis ils ont récusé en tous les cas son parti qui est celui du
00:04:50centre, et donc il va être soit en cohabitation, soit, comme vous le disiez très justement,
00:04:57il va prendre quelqu'un de très technique, ou quelqu'un qui ne vient pas très directement
00:05:03du milieu politique.
00:05:04Bien sûr, et puis on a l'impression finalement que le dialogue entre le chef de l'État
00:05:07et la France insoumise, il est impossible aujourd'hui.
00:05:10Il n'a jamais vraiment existé, il a vraiment existé, et puis je pense que le Président
00:05:14ne fera pas la double faute, il va désigner bien évidemment quelqu'un, parce qu'il
00:05:20est là pour faire en sorte que l'ensemble des institutions puissent effectivement tourner,
00:05:26s'organiser, donc il ne fera pas cette erreur-là, et puis deuxièmement, il ne fera pas la deuxième
00:05:30faute que l'AFI pousse, c'est de désigner quelqu'un qui viendrait de sa majorité.
00:05:35En ne faisant pas cette double faute, il n'y aura pas l'article 68.
00:05:39La chose qui est très curieuse tout de même, qui est très troublante, c'est que là, il
00:05:44va réunir les chefs de partis et les chefs de groupes parlementaires, deux remarques
00:05:52là-dessus.
00:05:53Je découvre avec plaisir que l'arc républicain est totalement couvert, puisqu'il va convier
00:06:02semble-t-il tout à la fois Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
00:06:06Souvenez-vous, il y a peu, ils n'appartenaient plus à l'arc républicain.
00:06:11Alors là, on me dit oui, mais il y avait un jeu politique et il y a maintenant un jeu
00:06:17institutionnel.
00:06:18Je suis pas sûr que les Français apprécient beaucoup, si vous voulez, qu'on fasse un
00:06:24distinguo très subtil entre le jeu politique, donc ça veut dire en clair, je peux raconter
00:06:28n'importe quoi, ni Mme Le Pen, ni M. Mélenchon n'appartiennent à l'arc républicain, et
00:06:33puis maintenant, voici que pour le jeu institutionnel, alors évidemment, ils appartiennent à l'acte
00:06:39républicain.
00:06:40Et puis deuxième remarque, l'LFI va venir avec Mme Castet, mais Mme Castet, pardonnez-moi,
00:06:49Mme Castet, elle n'est pas chef d'un groupe parlementaire, mais elle a été désignée
00:06:54par le Nouveau Front Populaire comme candidate à Matignon.
00:06:57Oui, mais attendez, il a convié les patrons des groupes parlementaires et les chefs des
00:07:03groupes politiques.
00:07:04Il n'a pas convié Mme Castet, qui est jusqu'à plus ample informé, fonctionnaire avant tout
00:07:10à la mairie de Paris.
00:07:11Et de toute façon, je vous le répète, il ne veut pas de Mme Castet, et à mon sens,
00:07:15il va le lui signifier.
00:07:16Justement, je me suis posé la question hier, pourquoi recevoir Lucie Castet à l'Élysée
00:07:19pour ces discussions, s'il n'envisage pas de la nommer à Matignon ? Quel est l'intérêt,
00:07:23quelle est la stratégie pour le président de la République ?
00:07:25Ça, c'est pour calmer le jeu.
00:07:26C'est pour calmer le jeu.
00:07:27Oui, bien sûr.
00:07:28C'est très habile.
00:07:29C'est très habile.
00:07:30Hier, je disais, maître des horloges, mécanicien des horloges, c'est très habile.
00:07:34Il refuse tout affrontement.
00:07:37Et si je reprends votre idée, effectivement, institution ou arc républicain, dans tous
00:07:41les cas de figure, il convoque, il invite tout le monde, de telle manière à montrer
00:07:47qu'il est l'homme de la situation.
00:07:48Il se présente en homme fort.
00:07:49Oui.
00:07:50Alors, il y avait une autre méthode, c'était de nommer Mme Castet et de lui dire, Madame,
00:07:55maintenant, je vous ai nommé Premier ministre, allez présenter la confiance de votre gouvernement
00:08:02à l'Assemblée et rira bien qui rira le dernier.
00:08:05Oui, mais là, il voulait, on va à l'affrontement, il ne voulait pas d'affrontement.
00:08:08Il ne voulait pas d'affrontement.
00:08:09Il pourrait le faire, ça, le chef de l'État.
00:08:10Bien sûr.
00:08:11Ce n'est pas une hypothèse qui est écartée aujourd'hui.
00:08:12Bien sûr, il pourrait le faire.
00:08:13Ce n'a pas beaucoup d'intérêt pour lui.
00:08:14J'ai écouté ce qu'on m'a demandé de faire.
00:08:16J'ai nommé Lucie Castet à Matignon.
00:08:17Ça permet d'effacer.
00:08:18Elle n'a pas tenu très longtemps.
00:08:19Je l'ai fait.
00:08:20Ça permet de regarder Madame Castet comme un entomologiste regarde un scarabée et d'essayer
00:08:25effectivement de la piquer avec une épingle pour s'en débarrasser le plus vite possible.
00:08:29Son objectif, c'est de réussir cette année.
00:08:31Il faut qu'il réussisse cette année, puisque à un moment donné, on va tous retourner.
00:08:35Comment est-ce qu'Emmanuel Macron va pouvoir réussir cette année ?
00:08:38Voilà, et c'est tout l'intérêt du système.
00:08:40Il commence bien, subtilement.
00:08:41Allez, on va avancer de son côté.
00:08:43Emmanuel Macron appelle à l'unité lors des 80 ans de la libération de Bormes-les-Mimosas.
00:08:47Le chef de l'État a prononcé un discours hier soir dans cette commune du Var.
00:08:51Il demande aux Français d'être à la hauteur, oui, de ceux qui les ont libérés.
00:08:55Écoutons le président de la République.
00:08:56Ne cédons rien à la division.
00:08:59Demeurons ce peuple toujours capable de renverser la fatalité du destin.
00:09:05Cette nation, solidaire de toutes celles qui veulent demeurer libre, consciente de ce qu'elle
00:09:12doit aux enfants d'Odessa et de l'Europe, du Maghreb et de l'Afrique, des Antilles
00:09:18et du Pacifique.
00:09:19Un grand pays, notre plus bel héritage.
00:09:24Un grand pays, un grand peuple.
00:09:30On vient d'entendre le chef de l'État clairement dans ce discours.
00:09:34Emmanuel Macron, il s'adresse aux forces politiques qui vont recevoir le 23 août prochain.
00:09:37Bien sûr.
00:09:38Vous avez vu comme on parle en ce moment beaucoup, beaucoup d'héritage.
00:09:41Jamais de droits de succession, mais beaucoup, beaucoup d'héritage.
00:09:46C'était curieux que cette formule revienne.
00:09:49Et puis, j'entends aussi à chacun de ces discours actuellement, cela nous oblige à
00:09:55cette formule absolument incroyable.
00:09:57Cela nous oblige à chaque fois.
00:09:59Tout l'oblige. Tout l'oblige.
00:10:01Moi, je le sens. Au contraire, je sens que ça n'est vraiment qu'une formule.
00:10:03Je le sens. Je sens qu'il n'y a pas grand chose qui l'oblige et qui le file son chemin
00:10:09sans bien regarder ce qui se passe à droite et à gauche.
00:10:12Il mène sa barre que je ne suis pas persuadé que tout l'oblige.
00:10:15Vous savez, c'est toujours suspect la parole des politiques.
00:10:17Il faut toujours en prendre, à mon sens, le contrepied.
00:10:21Quand on écoute le chef de l'État, on peut dire une nouvelle fois qu'il se positionne
00:10:24en homme fort, c'est l'homme de la situation, c'est lui qui décide de tout.
00:10:27C'est l'homme de la situation et c'est dans la mesure où personne n'a de pouvoir.
00:10:32Il est le seul, effectivement, à avoir le pouvoir.
00:10:35Et c'est en cela qu'il, pour l'instant, de manière assez habile,
00:10:39manœuvre pour arriver à ce qu'on s'attend tous, c'est un gouvernement technicien.
00:10:44C'est vrai ça, Vincent Roy.
00:10:45Aujourd'hui, Emmanuel Macron, c'est le seul à avoir le pouvoir.
00:10:47Il n'y a plus de gouvernement, il n'y a plus rien, il n'y a que lui.
00:10:49Soit on a de toute façon, aucune majorité n'est possible.
00:10:55Majorité absolue, on n'y pense pas.
00:10:56La majorité relative, elle n'existe pas.
00:10:59Il va bien être obligé de trouver une.
00:11:01Et ce que moi, j'appelle une majorité de circonstances, c'est-à-dire
00:11:05texte par texte, on peut, sauf avec un gouvernement technique.
00:11:09Alors là, effectivement, c'est une solution.
00:11:11Et il y a aussi, il y a aussi, il faut le mentionner,
00:11:15il y a aussi la possibilité d'une démission du chef de l'État.
00:11:19Ne pouvant plus.
00:11:19Il l'a écarté, Emmanuel Macron.
00:11:21Attendez, il a été ferme.
00:11:24Souvenez-vous, il y a quelques mois, il avait écarté toute idée de dissolution.
00:11:29Vous savez, l'hubris vous fait dire beaucoup de choses
00:11:33et l'hubris, par définition, si j'ose dire, vous rend particulièrement imprévisible.
00:11:39Enfin, Vincent Roy, je pense qu'une dissolution était peut-être plus probable,
00:11:41même si le chef de l'État ne l'a pas évoqué, qu'une démission d'Emmanuel Macron.
00:11:44Non, une démission d'Emmanuel Macron, ce serait, ce serait joué.
00:11:48Je dirais au coup de ce mandat.
00:11:49Et il n'aurait pas cet héritage, il va, il a trop de pouvoir.
00:11:53Aujourd'hui, c'est le seul qui est légitime.
00:11:55C'est le seul qui va pouvoir nommer a priori un gouvernement technique,
00:11:59comme je le disais.
00:12:00Mais c'est aussi le seul qui a la possibilité de mettre la France hors affrontement.
00:12:05Et donc, il va faire en sorte, me semble-t-il, pour ce qui,
00:12:09le temps qui lui reste, c'est de montrer qu'il est l'homme de la République.
00:12:13Allez, autre sujet dans cette matinale week-end,
00:12:15on va parler de la campagne présidentielle aux Etats-Unis et J-1
00:12:18avant le début de la convention du Parti démocrate,
00:12:21qui va donc se tenir à Chicago à partir de lundi.
00:12:23Un meeting crucial pour Kamala Harris, qui va célébrer donc son investiture.
00:12:28On va en parler avec notre correspondante à New York, aux Etats-Unis, Elisabeth Guidel.
00:12:31Bonjour Elisabeth, et merci d'être dans la matinale week-end ce matin.
00:12:36À quoi faut-il s'attendre lors de cette convention démocrate
00:12:38qui débute donc demain à Chicago, Elisabeth ?
00:12:43Écoutez, Kamala Harris arrive poussée par des vents favorables à la convention démocrate.
00:12:49Elle devance ou est au coude à coude avec son rival républicain,
00:12:53Donald Trump, dans plusieurs Etats-clés, selon les derniers sondages.
00:12:58Là où Joe Biden était à la traîne, par exemple en Arizona,
00:13:02elle devance de 5 points Donald Trump, elle n'a plus qu'un point de retard.
00:13:05Dans le Nevada, là où Joe Biden a accusé 14 points de retard.
00:13:09Donc c'est plutôt l'euphorie dans le camp démocrate.
00:13:13Le président américain qui viendra d'ailleurs apporter son plein soutien
00:13:17à sa vice-présidente dès demain, lors de la soirée d'ouverture de la convention.
00:13:22Une convention qui compte rendre hommage à Joe Biden
00:13:26qui s'est retiré de la course à la Maison-Blanche.
00:13:30C'est devait être sa convention, c'est maintenant celle de Kamala Harris.
00:13:33On verra aussi les anciens présidents américains,
00:13:36Barack Obama et Bill Clinton, respectivement, mardi et mercredi.
00:13:40Et puis jeudi, Kamala Harris acceptera officiellement sa nomination.
00:13:44On devrait sentir beaucoup d'énergie lors de cette convention.
00:13:489 électeurs démocrates sur 10 se disent enthousiastes à l'égard de leur candidate.
00:13:54Il n'était que 46% en juin, quand c'était encore Joe Biden.
00:13:58Elisabeth, cette grande fête démocrate pourrait être perturbée. Expliquez-nous pourquoi.
00:14:06Eh oui, on s'attend à un dispositif de sécurité renforcé,
00:14:11non seulement autour du centre de convention,
00:14:13mais également dans toute la ville de Chicago,
00:14:16parce qu'on s'attend à de grandes manifestations.
00:14:19Des manifestations à l'appel d'une coalition,
00:14:22d'une centaine d'organisations pro-palestiniennes
00:14:25qui comptent profiter de cette convention
00:14:27pour protester contre la politique de l'administration Biden
00:14:31vis-à-vis du conflit entre Israël et le Hamas.
00:14:35Des manifestations qui veulent s'approcher du centre de convention,
00:14:38mais les autorités de la ville refusent.
00:14:40On s'attend, en tout cas les forces de l'ordre s'attendent à des affrontements.
00:14:44Donc un dispositif de sécurité renforcé pour des manifestations
00:14:48qui pourraient jouer les troubles faites durant cette convention.
00:14:51Il sera très difficile pour les différents intervenants,
00:14:53et notamment pour la candidate Kamala Harris, d'éviter le sujet proche-orient.
00:14:58Merci beaucoup Elisabeth Guédel pour toutes ces informations.
00:15:01Elisabeth Guédel est notre correspondante à New York aux Etats-Unis.
00:15:04On va bien sûr suivre grâce à vous de très près cette convention démocrate.
00:15:08La convention démocrate se déroule de lundi à jeudi dans la ville de Chicago, Mathieu.
00:15:13Et tout à fait, Simon Kamala Harris qui présentera ainsi son projet aux Américains.
00:15:18Son discours de clôture, il est prévu jeudi soir,
00:15:20sera déterminant pour motiver les électeurs.
00:15:24Dounia Tengu.
00:15:29L'image peut faire sourire.
00:15:31La star du catch Hulk Hogan apportant son soutien au candidat Donald Trump.
00:15:36C'était le mois dernier, lors de la convention républicaine.
00:15:40Aux Etats-Unis, les meetings politiques ont aujourd'hui des allures de véritables shows,
00:15:45mais cela n'a pas toujours été le cas.
00:15:49Les conventions étaient autrefois le lieu où l'on nommait les candidats.
00:15:53Il s'agissait en fait d'un processus de décision.
00:15:56Aujourd'hui, c'est une grande fête, c'est une célébration.
00:15:59Cela ressemble plus à un spectacle de catchers qu'à un véritable sport.
00:16:03Dans l'immense salle du United Center de Chicago,
00:16:06l'heure est au dernier préparatif pour la convention démocrate qui débute lundi prochain.
00:16:11Un événement d'ampleur qui va permettre à Kamala Harris d'officialiser sa candidature,
00:16:16mais aussi de convaincre son parti et bien au-delà.
00:16:20La vice-présidente Harris va se présenter à de nombreux Américains
00:16:24qui ne savent pas vraiment qui elle est, au-delà d'un titre ou d'un nom dans le journal.
00:16:28Si pour l'heure, la liste des stars présentes lors de la convention démocrate n'est pas encore connue,
00:16:33une chose est sûre, Kamala Harris pourra compter sur le soutien de l'actuel locataire de la Maison-Blanche, Joe Biden,
00:16:40ou encore sur celui des anciens présidents tels que Barack Obama ou encore Bill Clinton.
00:16:47Alors Ben Souson, on vient de le voir, c'est un vrai show,
00:16:49ces meetings aux Etats-Unis, finalement assez loin de ce qu'on peut voir en France.
00:16:52Oui, et ça veut dire que maintenant on est dans une société en Europe comme aux Etats-Unis,
00:16:59vraiment bipolarisée et la tension est très grande,
00:17:03ce qui fait que c'est la fête plutôt qu'effectivement la politique.
00:17:07Chacun est dans son rôle et quasiment statufié.
00:17:11Et donc de cette statue, il y a effectivement une fête derrière.
00:17:16On est entre deux personnages qui jouent un rôle et qui représentent la tension maximale
00:17:23pour les démocrates des couches moyennes, pour effectivement Trump, la position extrême.
00:17:29J'ai presque envie de dire, Vincent Roy, c'est celui qui fera le plus grand show qui l'emportera.
00:17:32Oui, là, c'est le show aux Etats-Unis.
00:17:35Chez nous, en général, c'est plutôt le cirque, comme vous l'avez vu.
00:17:39Et je dis ça de manière, alors là, pour le coup, un peu péjorative.
00:17:42Mais oui, c'est vrai que l'attitude à l'américaine, pour le coup, c'est très différent de chez nous.
00:17:48Ça viendra peut-être chez nous.
00:17:50Mais l'ambiance, vous avez remarqué que l'ambiance n'était pas la même.
00:17:54Mais justement, pourquoi est-ce qu'aux Etats-Unis, on a finalement cette culture politique du spectacle ?
00:17:58Et en France, on est encore dans une culture politique beaucoup plus austère.
00:18:02Oui, encore, j'adore la formule.
00:18:05Si je pouvais rebondir, je dirais que le cirque, c'est le show avec une dimension humaine.
00:18:10Et on va aller de plus en plus vers cette notion effectivement de fête.
00:18:15Et ce n'est pas inintéressant de passer d'une politique d'affrontement à une politique de fête.
00:18:20C'est vraiment une joie, a priori, pour l'un de gagner.
00:18:24L'autre, bien évidemment, ce n'est pas une joie de perte.
00:18:25Mais c'est quelque part la démocratie qui s'exprime.
00:18:29Et l'exprimer par la fête, on peut rêver.
00:18:31On peut rêver.
00:18:32Puis cette convention démocrate, elle est très importante.
00:18:35Elle intervient à un moment au cabal Harris, à l'auvent en peau, on peut le dire.
00:18:38Parce que depuis l'abandon de Joe Biden, il y a un vrai match entre Donald Trump et Kamala Harris.
00:18:42Oui, elle est très importante, mais elle est sans surprise.
00:18:44Quant à la nomination de Kamala Harris, on ne s'attend à aucune surprise.
00:18:49Donc voilà ce qui est très troublant.
00:18:51Ça reste un moment clé dans cette course à la Maison-Blanche.
00:18:52Oui, mais ce qui est peut-être plus troublant,
00:18:55moi, j'avais imaginé, si vous voulez, qu'à partir du moment où Joe Biden laissait la main à Kamala Harris,
00:19:01la campagne serait de nature différente.
00:19:03C'est-à-dire que Kamala Harris se présenterait peut-être plus spontanée,
00:19:07s'adresserait davantage à la presse, etc.
00:19:09Or, en réalité, dans la forme, c'est exactement la même campagne.
00:19:13C'est-à-dire, meeting après meeting, je veux dire...
00:19:15Elle est quand même plus éloquente.
00:19:16On ne change rien.
00:19:17Elle a rien à voir dans la forme.
00:19:19Et ça compte aux États-Unis, dans cette course à la Maison-Blanche, la forme.
00:19:22Oui, mais dans la structure, vous avez vu, il y a très peu de spontanéité.
00:19:25D'ailleurs, vous avez remarqué qu'à l'inverse, Donald Trump, lui, convoque la presse.
00:19:29Vous l'avez vu dans sa maison de Mar-a-Lago, avec les drapeaux derrière,
00:19:32convoque la presse, essaie d'être extrêmement spontané.
00:19:35Et en même temps, s'adresse avec son sens, à lui, on peut tout lui reprocher,
00:19:40mais de la formule, il y va très fort, parfois au bazooka,
00:19:44notamment dans sa conversation avec Elon Musk.
00:19:46Mais enfin, il fait des choses.
00:19:48Elle reste dans la forme exactement Bidenesque, si j'ose dire,
00:19:53c'est-à-dire meeting, uniquement meeting et que meeting.
00:19:56Pour l'heure, on va voir.
00:19:57Est-ce que le fait qu'elle soit nommée véritablement là, lors de cette convention,
00:20:02va changer un petit peu la forme de la campagne ?
00:20:05On va revenir en France dans cette matinale, dans 10 jours, Paris accueille les Jeux paralympiques.
00:20:09Mais la capitale n'est pas encore adaptée aux personnes à mobilité réduite, Mathieu.
00:20:13Oui, et ce, malgré des investissements massifs.
00:20:16Tous les modes de transport ne sont pas encore accessibles.
00:20:19C'est notamment le cas des métros et des bus.
00:20:22Vous allez le voir dans ce reportage de Tony Pitaro et Kylian Salé.
00:20:26Traverser un passage piéton ou même prendre le bus,
00:20:29pour Pierre-Emmanuel, tout est plus compliqué.
00:20:32Là, ce n'est pas évident.
00:20:34Parce que normalement, il devrait y avoir un dénivelé de 8-10 centimètres.
00:20:37Je pense que là, on est au-dessus.
00:20:39Une fois à l'intérieur du bus, cet ingénieur de 55 ans
00:20:42doit se dépêcher de valider son titre de transport.
00:20:44Quand il y a de l'affluence, c'est un peu compliqué.
00:20:47Parce que le chauffeur repart dès qu'il a replié la rampe.
00:20:52Donc, il faut arriver à valider son titre de transport,
00:20:56pour gagner l'espace adapté.
00:20:59Pour les personnes malvoyantes,
00:21:01Tu vois quel passage, Jean-Luc ?
00:21:03le quotidien est tout aussi compliqué,
00:21:05même si des feux sonores indiquent quand il faut traverser.
00:21:08Rouges, cités, rues.
00:21:11Sabine et son mari doivent également prendre en compte les cyclistes.
00:21:16Les vélos, ce n'est pas du tout une mobilité douce.
00:21:20C'est très bien, mais tant que les cyclistes
00:21:24ne respecteront pas le code de la rousse,
00:21:26ce n'est pas doux, c'est violent, c'est une mobilité violente.
00:21:30Le métro est encore difficile d'accès aux personnes à mobilité réduite.
00:21:33Sur les 16 lignes du métro parisien,
00:21:356 ne sont pas encore sonorisées.
00:21:37Seule la ligne 14 est entièrement accessible à tous les handicaps.
00:21:41François, vous vouliez réagir à ce reportage.
00:21:44On voit que des mesures sont déjà mises en place
00:21:46pour permettre à ces gens d'avoir la vie plus facile,
00:21:48mais il reste encore beaucoup à faire.
00:21:49Il reste beaucoup à faire, et ce que dit ce couple,
00:21:53la femme de ce couple malvoyant,
00:21:57me paraît très intéressant.
00:21:59C'est-à-dire qu'elle dit, mais c'est très compliqué pour nous,
00:22:02vu que les cyclistes ne respectent pas le code de la route.
00:22:05Alors, c'est quand même un petit problème.
00:22:07Il y a une tolérance dans nos grandes villes pour ces cyclistes
00:22:11à qui on fait des voies, etc.
00:22:16Des voies royales, on pourrait dire.
00:22:17On parle parfois de mobilité douce.
00:22:19La dame dit d'ailleurs, ce n'est pas doux du tout,
00:22:21vu qu'ils ne respectent pas les lois.
00:22:24Et on parle également de mobilité douce,
00:22:26mais également de mobilité vertueuse,
00:22:29puisque évidemment, avec le vélo,
00:22:32pas de consommation de carburant,
00:22:34tout ça est vertueux.
00:22:35Vertueux en vertu de quoi ?
00:22:37À partir du moment où les règles ne sont pas respectées.
00:22:40C'est une honte pure.
00:22:41On doit soumettre les cyclistes aux mêmes règles que les autres.
00:22:45Et quant aux trottoirs, puisqu'ils les empruntent de manière...
00:22:49Ils les empruntent allègrement.
00:22:50Les trottoirs, c'est réservé aux piétons.
00:22:52Il faudrait que chacun le sache
00:22:54et que la police puisse verbaliser en nombre
00:22:57les gens qui ne respectent pas les règles du commun.
00:22:59Nous sommes que c'est déjà le cas.
00:23:00Je ne sais pas s'ils le font à une grande échelle.
00:23:02Je vous assure en tous les cas que dans Paris, ce n'est pas le cas.
00:23:04On est tout le temps en train de nous parler du vivre ensemble.
00:23:07Eh bien, je ne le vois pas, en tous les cas,
00:23:09dans nos rues, quand les cyclistes se comportent ainsi.
00:23:12Et je crois très fort, cette dame,
00:23:15je crois que les handicapés sont, de manière générale,
00:23:20les personnes en situation de handicap,
00:23:21car c'est ainsi que l'on doit dire aujourd'hui,
00:23:23sont très gênées, notamment par les cyclistes
00:23:26et par bien des choses.
00:23:27Vous avez raison de le signaler.
00:23:28On doit, avant peut-être de faire des Jeux paralympiques,
00:23:31s'occuper véritablement à ce que les personnes
00:23:34en situation de handicap aient accès.
00:23:36Vous avez vu ce monsieur qui était très ennuyé
00:23:38dans le bus, s'il y a du monde,
00:23:39pour aller valider son titre de transport.
00:23:41Donc, il y a beaucoup d'efforts encore à faire,
00:23:43mais peut-être aussi qu'on peut être positif
00:23:45et se dire que ces Jeux par handicap
00:23:48vont peut-être amener à ce qu'on soit plus attentif
00:23:51à ces personnes en situation de handicap
00:23:53et faire plus pour elles.
00:23:54Alors, de toute façon, la mairie de Paris doit en faire plus
00:23:57pour ces personnes en situation de handicap ?
00:23:59Oui, tout à fait.
00:24:00Et je pense que plus que la politique,
00:24:03c'est aux citoyens.
00:24:04Je pense que le déficit devrait revenir sur les cyclistes.
00:24:08C'est vrai que c'est l'enfer à Paris pour les cyclistes.
00:24:12Non, pour les piétons.
00:24:13Non, non, pour les cyclistes aussi,
00:24:14parce qu'ils sont obligés.
00:24:15La mairie de Paris a fait beaucoup de choses
00:24:18pour faciliter la vie des cyclistes,
00:24:20peut-être même plus que pour les personnes
00:24:22en situation de handicap.
00:24:23Vous avez raison.
00:24:24Ah ça, c'est vrai.
00:24:25Vous avez raison, vous avez raison.
00:24:26Mais aujourd'hui, ce qu'il faudrait,
00:24:27c'est que chacun soit bien dans sa ligne.
00:24:29C'est-à-dire que les piétons sur le trottoir,
00:24:31les cyclistes sur leur chemin à eux,
00:24:35et puis la route.
00:24:36Et en fait, tout le monde se croise n'importe comment.
00:24:38Je veux dire, c'est l'enfer.
00:24:39Honnêtement, c'est l'enfer pour ceux qui marchent.
00:24:41Moi, qui suis un piéton,
00:24:42on a de très grandes difficultés.
00:24:44Et les cyclistes aujourd'hui,
00:24:45je ne sais pas si vous avez vu,
00:24:46mais c'est un simple témoignage,
00:24:49se comportent comme les automobilistes.
00:24:51C'est-à-dire qu'ils vous klaxonnent
00:24:52alors que vous ne pensiez pas,
00:24:53que vous pensiez à autre chose.
00:24:55Ils vous insultent.
00:24:56C'est-à-dire qu'au fond, maintenant,
00:24:57contre les piétons, on a deux attaquants.
00:24:59On a les voitures et on a les cyclistes.
00:25:01Ça, c'est de ce côté-là.
00:25:03Je souscris à 100% à ce qui vient d'être dit.
00:25:05Et c'est une vraie difficulté aujourd'hui,
00:25:07lorsque l'on est piéton,
00:25:09de se déplacer dans Paris
00:25:11pour les raisons que j'évoquais.
00:25:13Parce que lorsque vous traversez,
00:25:15eh bien, les cyclistes ne respectent pas
00:25:17les feux de signalisation.
00:25:19Ils se croient absolument tout permis.
00:25:22Et notamment, je le disais,
00:25:23moi, j'ai vu plusieurs personnes âgées
00:25:25être obligées de se déplacer
00:25:27parce qu'un cycliste était sur le trottoir.
00:25:29Et c'est la personne âgée qui se pousse
00:25:30pour que le cycliste puisse remonter
00:25:32la rue sur le trottoir.
00:25:35Soit parce qu'il y a un embouteillage,
00:25:36soit parce que...
00:25:37C'est une...
00:25:38La manière qu'on a de gérer les cyclistes
00:25:40dans nos grandes villes en général,
00:25:41et dans Paris en particulier,
00:25:43est une honte.
00:25:44Allez, autre sujet.
00:25:45Ce matin, chaque année,
00:25:46malheureusement, des milliers d'animaux
00:25:47sont abandonnés par des propriétaires
00:25:48qui partent en vacances, Mathieu.
00:25:50Et conséquence directe,
00:25:51les refuges de la SPA sont sous tension.
00:25:54L'association a lancé sa nouvelle campagne
00:25:56pour lutter contre ce fléau.
00:25:58Elle insiste sur la blessure
00:25:59que représente un abandon
00:26:01et sur ses conséquences, bien sûr,
00:26:03sur les animaux.
00:26:04Reportage de Sharon Camara et Pierre Emko.
00:26:12Une dernière signature
00:26:14afin de finaliser l'adoption.
00:26:16Dans ce refuge de la SPA,
00:26:18Juliette et ses deux fils
00:26:19sont désormais les heureux propriétaires
00:26:22d'un esky sibérien âgé de 7 ans.
00:26:24Venir à la SPA, c'est mieux
00:26:25parce qu'il y a tellement d'animaux abandonnés
00:26:27que c'était surtout cette démarche-là.
00:26:30Je pense que c'est dommage
00:26:31d'aller acheter un chien
00:26:32quand on voit qu'il y en a tellement
00:26:33qui sont laissés pour compte, finalement.
00:26:36Donc le but, c'est vraiment de donner,
00:26:38enfin, partager une nouvelle vie,
00:26:39je dirais, avec un animal.
00:26:41Tout comme cette famille,
00:26:43ils sont nombreux à pousser la porte
00:26:44d'un refuge pour adopter un animal.
00:26:46En 2023, la SPA a enregistré
00:26:49plus de 40 000 adoptions.
00:26:51Un chiffre encourageant
00:26:52qui cache pourtant une problématique
00:26:54plus importante,
00:26:55les abandons d'animaux,
00:26:56en hausse constante ces dernières années.
00:26:58Conséquence,
00:26:59les 64 refuges et maisons de la SPA
00:27:02se retrouvent saturés.
00:27:03L'institution mise sur la sensibilisation
00:27:06et appelle les familles
00:27:07à être plus responsables.
00:27:10Nous, on prône l'adoption responsable,
00:27:12justement l'adoption réfléchie.
00:27:15Il faut réfléchir avant d'adopter.
00:27:17Est-ce qu'on est en situation
00:27:18d'assumer un animal ?
00:27:20Est-ce que prendre en considération
00:27:22que notre vie peut changer,
00:27:24parce qu'on s'engage sur 10, 15, 20 ans,
00:27:27et donc prendre ça en considération.
00:27:29En 2023, plus de 44 000 animaux
00:27:32abandonnés ou maltraités
00:27:34ont été recueillis par la SPA.
00:27:36L'institution craint que ce chiffre
00:27:38n'explose en 2024.
00:27:40Depuis le début de l'année,
00:27:41les structures ont accueilli
00:27:42plus de 16 000 animaux.
00:27:45Je vais vous faire cette confidence,
00:27:45chers téléspectateurs,
00:27:46c'est un sujet qui me tient
00:27:47particulièrement à cœur
00:27:48et je crois que c'est votre cas également.
00:27:50Non, mais vous voyez,
00:27:51c'est quand même extraordinaire
00:27:52sur la nature humaine,
00:27:53vous prenez un animal
00:27:56et puis vous partez en vacances,
00:27:57donc évidemment, c'est une contrainte,
00:27:59ça vous ennuie,
00:28:00donc vous abandonnez,
00:28:02ça en dit long quand même
00:28:03sur la nature humaine.
00:28:04Il faut avoir un système nerveux
00:28:06particulier tout de même,
00:28:07pour prendre la responsabilité
00:28:09d'avoir un animal
00:28:11et ensuite de l'abandonner
00:28:14parce que vous partez en vacances.
00:28:15Mais une fois que vous l'avez abandonné,
00:28:17quel regard vous portez sur vous-même ?
00:28:19Enfin, c'est quand même très troublant.
00:28:20Malheureusement, aussi souvent,
00:28:21c'est financier,
00:28:22c'est-à-dire que les gens
00:28:23ne peuvent plus s'occuper de leur animal.
00:28:25Non, mais là,
00:28:26à partir du moment où c'est financier
00:28:27et que vous allez le...
00:28:28Non, mais là, on parle d'abandon.
00:28:29Oui, alors il y a ce côté-là, bien sûr.
00:28:31Évidemment, à partir du moment
00:28:33où vous ne pouvez plus, etc.,
00:28:34il vaut mieux le confier,
00:28:36dans ce cas-là, à la SPA,
00:28:38c'est une évidence.
00:28:39Mais combien durant cette période estivale,
00:28:42vous voyez de chiens abandonnés
00:28:43sur des aires d'autoroutes ?
00:28:45Ça, je trouve que...
00:28:46Franchement, je ne vois pas comment
00:28:48ensuite, lorsqu'on a abandonné
00:28:50la bête qu'on est supposé avoir aimée, etc.,
00:28:53on peut encore se regarder dans la glace.
00:28:56Vraiment, ça me trouble.
00:28:57Allez, on va marquer une très courte page de publicité
00:28:59dans cette Matinal Week-end.
00:29:01Bon réveil à tous,
00:29:01si vous venez tout juste de nous rejoindre.
00:29:03On se retrouve donc dans un instant,
00:29:04juste après une très courte page de publicité.
00:29:06À tout de suite.
00:29:10Allez, de là, de retour sur le plateau
00:29:11de la Matinal Week-end.
00:29:12Mathieu Devese, Alain Ben Soussan et Vincent Roy
00:29:14sont autour de ce plateau
00:29:15pour m'accompagner ce matin.
00:29:17Voici les titres, chers téléspectateurs
00:29:19de votre journal de 6h30.
00:29:20Et cette question, faut-il s'inquiéter
00:29:22pour notre système de santé ?
00:29:241500 postes d'internes vont être supprimés
00:29:26dès la rentrée prochaine.
00:29:27Certaines spécialisations sont très impactées.
00:29:29C'est le cas notamment de la chirurgie plastique
00:29:31ou encore de la médecine générale
00:29:33à l'heure où les médecins manquent à l'appel
00:29:34dans plusieurs régions françaises.
00:29:37Une bonne nouvelle dans ce journal,
00:29:38ça fait du bien.
00:29:38Le prix du fioul domestique est au plus bas,
00:29:40moins 15, moins 10 à 15%
00:29:42par rapport à l'an passé.
00:29:44Les Français sont donc nombreux
00:29:45à profiter de cette baisse
00:29:46pour faire le plein avant l'hiver.
00:29:48Notre reportage en Loire-Atlantique à suivre.
00:29:51Et puis 2025 sera définitivement
00:29:53l'année des week-ends prolongés.
00:29:54L'année prochaine, de nombreux jours fériés
00:29:56tombent un jeudi.
00:29:57L'occasion pour de nombreux Français
00:29:59donc d'optimiser leurs vacances.
00:30:01Alors vous verrez qu'en posant
00:30:02seulement 25 jours de congé,
00:30:03vous pourrez bénéficier de 57 jours de repos.
00:30:07On sera attentifs.
00:30:08Formidable.
00:30:11Dans les hôpitaux donc,
00:30:12il y aura 1500 postes d'internes
00:30:14en moins dès la rentrée prochaine, Mathieu.
00:30:15C'est notamment la conséquence
00:30:17d'une réforme des études de médecine.
00:30:19Alors que le système de santé manque,
00:30:21on le sait, cruellement de personnel,
00:30:23une pétition a été lancée par des étudiants.
00:30:25Un sujet de Charles Pousseau.
00:30:28On représente parfois jusqu'à 40%
00:30:30de l'effectif d'un hôpital.
00:30:31Le nombre de postes d'internes
00:30:33va drastiquement diminuer.
00:30:341510 postes en moins
00:30:36par rapport à l'année dernière.
00:30:37Certaines spécialisations comme la chirurgie plastique
00:30:40perdent la moitié de ces postes.
00:30:41Moins 18% pour l'ophtalmologie,
00:30:43la médecine générale.
00:30:44Une décision que le gouvernement explique
00:30:46par une diminution des candidatures.
00:30:48Il y a eu une réforme de l'internat
00:30:52pour la sixième année de médecine.
00:30:53Et les 1500 postes qui manquent à l'appel,
00:30:57ce n'est pas parce qu'il y a eu une baisse,
00:30:58on va dire, du nombre d'étudiants en médecine.
00:31:00C'est qu'il y en a 1500, pratiquement,
00:31:02qui ne se sont pas présentés au concours
00:31:04ou qui ont sciemment planté leur examen.
00:31:07Face à un examen et des conditions d'accès
00:31:09plus compliquées, le nombre de candidats a donc baissé.
00:31:11Mais selon Pierre-Jean Ternamian,
00:31:13le gouvernement n'aurait jamais dû supprimer ces postes.
00:31:15Pour moi, ça reste une folie.
00:31:17Si vous voulez, on est déjà sous tension
00:31:20sur essayer de trouver un médecin traitant.
00:31:24C'est le parcours du combattant.
00:31:25Et supprimer 1500 postes,
00:31:28ça va avoir un effet délétère
00:31:30sur un système de santé qui est à bout de souffle.
00:31:32Pour faire entendre leur mécontentement,
00:31:34les étudiants ont lancé une pétition
00:31:35sur Internet pour rouvrir des postes.
00:31:37Elle a pour le moment réuni plus de 11 000 signatures.
00:31:40Pierre-Jean Bensoussens, c'est une situation
00:31:42finalement assez inquiétante.
00:31:431500 postes d'internes supprimés,
00:31:45ce sont nos médecins de demain, les internes.
00:31:47C'est la situation étant plus préoccupante
00:31:49que c'est toute la filière santé
00:31:51qui est en danger aujourd'hui.
00:31:53C'est qu'un des éléments, c'est la partie,
00:31:55pour prendre l'image d'Epinal, de l'iceberg.
00:31:57Mais en fait, si on regarde en dessous de la ligne de flottaison,
00:32:00c'est tout le système de santé qui est à reprendre.
00:32:03Le poste des internes, c'est un des postes
00:32:05bien évidemment le plus difficile.
00:32:07C'est un poste compliqué dans lequel on travaille beaucoup.
00:32:09On est peu rémunéré sous la pression encore des examens.
00:32:13C'est souvent le seul contact qu'on a à l'hôpital.
00:32:15C'est avec l'interne parce que le chef de service,
00:32:17on ne le voit pas.
00:32:18Non, il faut repenser le système
00:32:20et revenir effectivement à un internat
00:32:22beaucoup plus large qu'aujourd'hui.
00:32:24Puis Vincent Roy, c'est surtout là
00:32:25où nos médecins de demain sont formés.
00:32:26Bien évidemment.
00:32:27Vous voyez que quand il n'y a pas
00:32:30de volonté politique affichée,
00:32:33il se passe des choses comme ça.
00:32:34On a beau vous dire l'hôpital,
00:32:36il faut réformer, etc.
00:32:38Non, on vous parle.
00:32:39Vous avez vu qu'on vous parlait beaucoup actuellement
00:32:41de l'engorgement des services d'urgence,
00:32:43lequel est connexe des problèmes liés
00:32:46également à la médecine de ville.
00:32:48Tout ça, il ne faut pas en parler,
00:32:49il faut mettre la poussière sous le tapis.
00:32:51Maintenant, c'est le nombre des internes
00:32:53qui est en train de baisser
00:32:55puisque les postes ont été fermés,
00:32:56coupés par le gouvernement.
00:32:59Vous voyez que tout cela va très mal
00:33:01et les citoyens le vivent au quotidien, tout cela.
00:33:04Parce que c'est évidemment,
00:33:05vous aviez raison de souligner
00:33:06que lorsque vous allez à l'hôpital,
00:33:07souvent, vous avez affaire en premier à l'interne.
00:33:10Et donc, de graves difficultés s'annoncent.
00:33:13Philosophiquement, il serait quand même temps
00:33:16de se poser la question de savoir
00:33:18pour au moins qu'on puisse agir sur l'hôpital public,
00:33:20si celui-ci doit être rentable ou pas.
00:33:23Parce que la vraie question, finalement,
00:33:25elle est là et pas ailleurs.
00:33:26Moi, je voulais évoquer surtout la médecine générale.
00:33:28Aujourd'hui, dans certaines régions,
00:33:30certains départements français,
00:33:31il est extrêmement difficile
00:33:33pour des patients de trouver un médecin.
00:33:35Et là, on nous dit
00:33:37qu'on va diminuer les postes de médecine générale
00:33:40pour les internes.
00:33:41Comment on va s'en sortir ?
00:33:42Comment est-ce que notre système de santé va s'améliorer
00:33:45si aujourd'hui, on nous annonce une nette baisse
00:33:48des postes d'interne pour la médecine générale ?
00:33:49Et vous avez une inégalité territoriale qui est...
00:33:53Il y a des déserts médicaux, bien sûr.
00:33:54Il y a des déserts médicaux, c'est terrible.
00:33:56Imaginez, par exemple, les personnes âgées
00:33:59qui voient leur médecin partir à la retraite...
00:34:02Qui ne sont pas remplacés.
00:34:03Qui ne sont pas remplacés et qui se trouvent...
00:34:06Il y en a un certain nombre dans notre pays
00:34:08et qui se trouvent sans médecin de médecine générale.
00:34:13Sans médecin, comme on disait jadis,
00:34:15sans médecin de famille.
00:34:16Et après, on vous dit...
00:34:17Alors, s'il leur arrive quelque chose,
00:34:19évidemment, la direction, c'est les urgences.
00:34:21Si l'hôpital n'est pas très loin.
00:34:22Et après, on nous dit, les urgences sont engorgées
00:34:24sans qu'on règle le problème de la médecine de ville,
00:34:27comme je le disais précédemment.
00:34:28Donc là, il y a de gros, gros, gros problèmes
00:34:30avec cette inégalité territoriale
00:34:32qui devient de plus en plus criante.
00:34:34Puis moi, il y a une question que je me pose,
00:34:35c'est, les études de médecine sont très longues.
00:34:37On doit faire six années d'études
00:34:38pour arriver au concours de l'internat.
00:34:40Alors, on nous dit, on diminue les postes
00:34:42parce qu'il n'y a plus suffisamment de candidats.
00:34:44C'est-à-dire que plus suffisamment d'étudiants
00:34:46passent ce concours de l'internat.
00:34:48Moi, je me dis, pourquoi est-ce que les étudiants
00:34:50qui ont fait six années d'études,
00:34:52qui ont passé cette première année,
00:34:53qui est extrêmement difficile à avoir,
00:34:55pourquoi est-ce qu'ils s'arrêtent en cours de route ?
00:34:56Alors, Mélenchon, comment on pourrait expliquer ça ?
00:34:58Parce que le problème,
00:35:00on ne pourra pas le régler point à point.
00:35:02Le problème, il est systémique.
00:35:03Il est que, même s'il y avait ces postes d'internat,
00:35:06vous n'aurez pas plus de gens de médecins en zone rurale.
00:35:10De la même manière,
00:35:11même si vous avez un peu plus de médecins généralistes,
00:35:15vous aurez toujours le problème des urgences.
00:35:17Il faut repenser le système.
00:35:19Et pour eux, la grande difficulté,
00:35:22c'est que derrière, après six ans très difficiles
00:35:25et parfois un internat encore plus difficile,
00:35:28il n'y a pas forcément, au bout de la route,
00:35:31un élément aussi important de cette réussite
00:35:33qu'on pourrait penser avoir après sept, huit ou neuf ans d'études.
00:35:37C'est bien un problème de cible,
00:35:40une cible au niveau de l'État,
00:35:41une cible à titre privé qui ne va plus.
00:35:44Il y a un décalage énorme.
00:35:46Mais est-ce que ces métiers qui sont essentiels attirent ?
00:35:51Écoutez, oui, la preuve en est, effectivement.
00:35:56Mais vous savez, tout ça est devenu très compliqué.
00:35:57Moi, je pense souvent, très souvent,
00:35:59vous avez vu qu'aujourd'hui,
00:36:01le médecin de famille avait totalement disparu.
00:36:02Celui que vous pouviez appeler la nuit
00:36:05parce que votre enfant était tombé dans l'escalier.
00:36:07Il y a bien longtemps que ça n'existait plus.
00:36:08Oui, il y a bien longtemps.
00:36:09Mais il s'avère que moi, j'ai un âge suffisant
00:36:11pour malgré tout l'avoir connu.
00:36:13Enfin, pas très longtemps, mais je l'ai connu.
00:36:15Aujourd'hui, vous devez passer par votre téléphone portable
00:36:18et prendre rendez-vous avec une application.
00:36:20D'accord ?
00:36:21Mais imaginez-vous, aujourd'hui,
00:36:23n'être pas né avec le téléphone portable,
00:36:25n'être pas né avec l'application.
00:36:27Imaginez-vous, quand vous êtes une personne âgée,
00:36:29vous pensez qu'il est facile de prendre.
00:36:31Vous savez, le système est devenu fou.
00:36:33Il y a vraiment des gens qui sont laissés
00:36:35sur le côté de la route.
00:36:37Comment voulez-vous lorsque vous avez,
00:36:39je ne sais pas, 85 ou 90 ans,
00:36:41il faut que vous preniez vos rendez-vous ?
00:36:42Tout ça est extrêmement compliqué.
00:36:44Le numérique, dans le cas qui nous occupe
00:36:48et dont je parle là,
00:36:49moi je le vis, je ne vais pas vous raconter ma vie,
00:36:51mais je l'ai vécu au quotidien.
00:36:54C'est quand même un problème.
00:36:56Il y a des gens qui sont démunis.
00:36:57Pour peu qu'en plus, vous n'ayez recours
00:36:59qu'à cette application que vous habitiez
00:37:00dans un désert médical, etc.
00:37:03Vous voyez, c'est des gens qui...
00:37:05Non, mais il faut penser à ceux qui sont en détresse.
00:37:08En France, il n'y a pas que Paris, Bordeaux, Lyon,
00:37:11les grandes villes.
00:37:11Il y a des gens qui vivent des situations
00:37:14et que l'on complexifie par tout ce système de santé
00:37:18qui maintenant devient extrêmement, à mon sens,
00:37:20extrêmement déficient.
00:37:21Vincent, une dernière réaction très courte.
00:37:23Très courte.
00:37:24L'avenir du système de santé,
00:37:25c'est bien évidemment de régler le problème
00:37:28de la fracture digitale pour les plus anciens,
00:37:30pour les seniors.
00:37:31Mais le plus important, c'est que demain,
00:37:33grâce à l'intelligence artificielle
00:37:34et le tout numérique,
00:37:35je pense qu'on aura peut-être une solution.
00:37:37Allez, dans le reste de l'actualité.
00:37:39Ce matin, Franck Louvrier souhaite un gouvernement
00:37:41de coalition avec des élus locaux.
00:37:42Mathieu ?
00:37:43Oui, le maire LR de La Baule a donné une interview
00:37:45au journal du dimanche.
00:37:46Et selon lui, voyait la dissolution
00:37:48à redonner du sens à la nécessité d'une coalition
00:37:51à charge pour la droite républicaine,
00:37:53les centres, les partis macronistes
00:37:55et la gauche sociale-démocrate
00:37:57de constituer une majorité d'unité nationale,
00:37:59la culture du compromis devrait conduire
00:38:01à la recherche d'une coalition d'élus locaux.
00:38:04Fin de citation.
00:38:05Simon ?
00:38:06On va s'arrêter sur ces citations de Franck Louvrier
00:38:08qui souhaite donc une majorité du non-national.
00:38:10On ne va pas se mentir.
00:38:11Vincent Roy, c'est un vœu pieux.
00:38:13Personne ne croit vraiment que cela est possible aujourd'hui.
00:38:15Non, mais ce qui est intéressant,
00:38:17c'est l'idée d'un gouvernement d'élus locaux.
00:38:20Alors, est-ce qu'on peut tenter de décrypter
00:38:22ce qu'il veut dire, c'est-à-dire des gens de terrain ?
00:38:25J'imagine.
00:38:26J'imagine que comme on a déconnecté,
00:38:28puisque vous ne pouvez plus être député-maire,
00:38:32vous ne pouvez plus cumuler.
00:38:33Les mandats.
00:38:34Et donc on peut regretter, si vous voulez,
00:38:36que les députés, d'une certaine façon,
00:38:39et il ne faut pas généraliser non plus,
00:38:40mais soient déconnectés du quotidien des Français,
00:38:44du quotidien de leurs administrés, etc.
00:38:46Je pense que lorsqu'il parle d'un gouvernement d'élus locaux,
00:38:49il veut dire les gens qui ont les pieds dans le réel
00:38:52et qui connaissent bien le terrain.
00:38:54Voilà, je pense qu'il veut dire ça.
00:38:55Et je pense que de ce point de vue,
00:38:57cette idée n'est peut-être pas totalement inintéressante,
00:38:59au plus près des préoccupations des gens en tous les cas.
00:39:01On l'a vu avec la tribune de la France Insoumise ce dimanche
00:39:04qui menace donc Emmanuel Macron de destitution
00:39:06si le chef de l'État ne se plie pas à leurs exigences.
00:39:08Est-ce qu'avec de tels propos, ce qu'on vient de voir,
00:39:10comment peut-on espérer finalement une coalition qui fonctionne en France ?
00:39:13Eh bien, c'est là où peut-être le président,
00:39:15qui est aussi un technicien au demeurant,
00:39:17et c'est peut-être dans cette partie-là très technique,
00:39:20hyper technique d'un gouvernement technique,
00:39:22qui peut donner tout de lui-même.
00:39:24Et l'enjeu, et ça pourrait être un grand président de sortie,
00:39:27indépendamment d'avoir été aussi un grand président d'entrée,
00:39:30c'est au milieu que peut-être il y a le problème,
00:39:32c'est de passer d'une politique de coalition,
00:39:34c'est-à-dire un rapport de force, à une politique de coopération.
00:39:38Et peut-être c'est notre demain, la coopération avec les élus.
00:39:42C'est ce qu'on appelle une très bonne affaire.
00:39:44Le prix du fioul est tout plus bas aujourd'hui en France.
00:39:46Oui, depuis février, le prix moyen pour 1000 litres
00:39:49a baissé de plus de 100 euros.
00:39:51Et si le temps où il faudra rallumer le chauffage
00:39:54semble encore lointain,
00:39:55vous avez tout intérêt à anticiper et à faire le plein
00:39:58dès maintenant.
00:39:59Un reportage en Loire-Atlantique de Mickaël Chailloux.
00:40:02Allium Energy, bonjour.
00:40:04Le téléphone ne cesse de sonner
00:40:06chez ce distributeur local de fioul domestique
00:40:08des pays de la Loire.
00:40:10La raison est simple, le prix au plus bas depuis deux semaines.
00:40:131,159 euros.
00:40:15C'est un prix qui est très bas,
00:40:16sachant que l'année dernière, nous étions plutôt
00:40:19sur la même période, aux alentours d'un euro 30 du litre.
00:40:22Donc il y a 15 centimes de moins en ce moment,
00:40:24ce qui représente à peu près sur une année,
00:40:26la différence, c'est 150 euros sur un plein de 1000 litres.
00:40:29Une économie substantielle qui n'a pas échappé
00:40:31à ses deux voisins qui commandent malin.
00:40:34On commande en groupé avec mon voisin.
00:40:37Et donc on a, même qu'on met 100 litres dans notre cuve chacun,
00:40:42on a un prix pour plus de 1000 litres.
00:40:44Le prix, le prix, rien que le prix.
00:40:46Anthony, le livreur, n'entend parler que de ça
00:40:48chez ses clients en sillonnant les campagnes.
00:40:51Le prix, oui, c'est vrai, effectivement.
00:40:52Gagner sur leur livraison, sur des grosses quantités,
00:40:56c'est quand même assez important.
00:40:58Malgré la volonté du gouvernement en 2018
00:41:01de faire disparaître en dix ans les chaudières au fioul,
00:41:04considérée trop polluante, cette énergie carbonée résiste,
00:41:07surtout quand elle est compétitive comme en ce moment.
00:41:10Des nouvelles technologies sont arrivées aussi sur les marchés
00:41:12avec moins de pollution,
00:41:13ce qui amène aussi à avoir moins de consommation.
00:41:16Donc en fait, on est vraiment aujourd'hui,
00:41:17le marché continue à se développer, à s'améliorer.
00:41:20Si la consommation de fioul domestique recule en France depuis 2002,
00:41:253 millions de foyers restent chauffés avec cette énergie,
00:41:28soit 12% des familles pour la plupart installées en milieu rural.
00:41:34Alors, 150 euros sur un plein de 1000 litres,
00:41:37c'est une économie même non négligeable aujourd'hui
00:41:40pour des Français qui souffrent financièrement, Vincent Roy.
00:41:42C'est une économie substantielle.
00:41:45Le tuyau que vous donnez là est excellent.
00:41:49Il faut en profiter.
00:41:50Écoutez, c'est tellement rare que les prix baissent
00:41:53qu'il s'agit là maintenant, effectivement,
00:41:55en prévision de cet hiver
00:41:58ou même d'un automne qui peut être assez frais.
00:42:02C'est le moment d'en profiter. Allons-y.
00:42:04Alors Ben Soussan, les Français souffrent aujourd'hui
00:42:06de leur pouvoir d'achat. Chaque économie compte.
00:42:08Tout compte.
00:42:10Mais par contre, c'est assez incompréhensible.
00:42:11C'est-à-dire que le niveau de tension mondiale reste le même.
00:42:15Et on a un fioul. Profitons-en.
00:42:17C'est tout ce qu'il faut dire. Il faut en profiter.
00:42:19On espère que ça va durer.
00:42:21Prudence et grande patience, bien sûr,
00:42:23si vous devez prendre la route aujourd'hui.
00:42:25Oui, bison flûté, voie rouge dans le sens des retours.
00:42:28Le trafic sera encombré dès la matinée sur les autoroutes
00:42:31et la situation pourrait durer jusque tard dans la soirée.
00:42:34Les précisions de Sharon Camara.
00:42:37Une journée classée rouge dans le sens des retours.
00:42:40Ce dimanche, les automobilistes seront nombreux sur les routes.
00:42:44Au départ, des retours de vacances, sans oublier ceux qui ont profité
00:42:47du long week-end de l'Assomption.
00:42:49Dans cette société, tout a été mis en oeuvre pour faciliter le trafic.
00:42:52L'objectif étant de pouvoir intervenir dans les plus brefs délais
00:42:55de sorte à pouvoir rétablir le plus rapidement possible
00:42:58les conditions de circulation les plus normales
00:43:01pour faire face à ce gros chassé-croisé de l'été.
00:43:04On va avoir énormément de retours, c'est-à-dire les vacanciers
00:43:07qui vont prendre la route pour remonter vers le nord
00:43:10tout en conservant également encore des départs.
00:43:13Pour l'équipe qui doit gérer plus de 4000 kilomètres d'autoroute
00:43:16un seul objectif, anticiper les risques.
00:43:19Accidents, pannes ou autres désagréments, rien n'est laissé au hasard
00:43:22et tous les scénarios sont envisagés.
00:43:25Mon rôle, ça va être de surveiller surtout au niveau de la colorimétrie
00:43:28du tracé, si jamais on a un ralentissement qui commence à se faire
00:43:31au droit de l'événement, également m'assurer
00:43:34qu'il n'y a pas de chose un peu plus grave
00:43:37qui nécessiterait potentiellement d'appeler la strainte
00:43:41ou d'envoyer du renfort sur place.
00:43:44Selon les prévisions, la journée de ce dimanche devrait être assez
00:43:47encombrée sur les routes de France.
00:43:50Dans le sens des retours, des ralentissements sont à prévoir.
00:43:53Personne ne prend la route, messieurs, autour du plateau ?
00:43:56Si, moi je pars dans le Gers.
00:43:59En voiture ? Bon courage !
00:44:02Vous êtes dans l'autre sens, c'est-à-dire dans le sens Paris-Province.
00:44:05Vincent Roy, vous restez ici ? Oui, bien sûr.
00:44:08C'est un grand plaisir de vous avoir avec moi.
00:44:11Il est d'ailleurs l'heure du rappel des titres de l'actualité
00:44:14avec vous, Mathieu Devese.
00:44:20La France insoumise menace d'engager une procédure de destitution
00:44:23contre Emmanuel Macron. Un texte a été publié dans la tribune
00:44:26dimanche. Il a notamment été signé par Jean-Luc Mélenchon,
00:44:29Mathilde Panot et Manuel Bompard. Les Insoumis
00:44:32déposeront une demande de destitution du président de la République
00:44:36s'il ne nomme pas Lucie Castet à Matignon.
00:44:39De nouveaux feux de forêt en Turquie.
00:44:42Ils sévissent autour de 4 villes et dans les provinces de l'ouest
00:44:45du pays. 1600 hectares touchés, 4000 personnes évacuées,
00:44:487 personnes soupçonnées d'être liées au départ.
00:44:51Des feux de forêt ont été interpellés dans la province
00:44:54d'Izmir.
00:44:57Merci Mathieu pour ce rappel des titres de l'actualité.
00:45:00Prochain point avec vous à 7h15 si je ne me trompe pas.
00:45:04Soyez très attentifs chers téléspectateurs, l'année 2025
00:45:07sera un bon cru en matière de jours fériés.
00:45:10Ils tombent tous en semaine sauf la Toussaint.
00:45:13Ce sera le samedi 1er novembre et en anticipant les ponts
00:45:16il sera possible de prendre jusqu'à 57 jours de repos
00:45:19en ne posant que 25 jours de congé payé.
00:45:22Félix Peyrolaz et Sacha Robin.
00:45:25A votre avis, de combien de jours fériés pourrait-on bénéficier
00:45:28en 2025 ? Je crois qu'on est très chanceux
00:45:31parce que tout tombe un jeudi je crois.
00:45:34J'ai cru comprendre qu'il n'y allait pas mal en avoir.
00:45:3757 jours, c'est le nombre de jours de vacances
00:45:40qui pourront être obtenus en posant judicieusement
00:45:43ces 25 jours de congé.
00:45:46La raison, le nombre important de jours fériés
00:45:49qui tombent à des jours pouvant faire bénéficier de longs week-ends.
00:45:52Parmi ces Français, certains se sont déjà préparés
00:45:55à poser leur congé.
00:45:58Partir, faire des activités avec les enfants.
00:46:01Effectivement, on anticipe parce que c'est beaucoup plus cher
00:46:04si on prend en dernier moment l'hébergement notamment.
00:46:07Tout ça se regarde, j'ai déjà réservé pour le week-end du 1er mai
00:46:10pour pouvoir avoir des prix les plus bas possibles.
00:46:13Dès qu'on peut avoir un petit moment de répit
00:46:16on ne va pas dire non, on ne va pas cracher dans la soupe.
00:46:19Parmi les autres jours fériés, le 1er de l'an tombera
00:46:22un mercredi qui peut également faire profiter d'un long week-end.
00:46:2657 jours de vacances en posant seulement 25 jours.
00:46:29J'imagine que ça nous fait tous rêver.
00:46:32Écoutez, il y a des années là.
00:46:35Évidemment, vous avez beaucoup de jours fériés qui tombent un jeudi.
00:46:38L'année d'après, d'ailleurs, elle tombera un vendredi
00:46:41ce qui permettra de partir le jeudi soir.
00:46:44Mais vous avez des années aussi où elles tomberont de mardi.
00:46:47Donc il faut profiter de l'aubaine.
00:46:50Je pense que les patrons de l'aubaine
00:46:53ne vont pas être tous extrêmement satisfaits.
00:46:56Justement, ça peut poser problème
00:46:59si chaque salarié dans toutes les entreprises
00:47:02utilise cette norme.
00:47:05Évidemment, il y aura un principe d'équilibre
00:47:08qui devra être respecté.
00:47:11Écoutez, de temps en temps, il y a une bonne nouvelle.
00:47:14Il faut la goûter.
00:47:17Oui, c'est une bonne nouvelle.
00:47:21Mais ce que j'espère, c'est que toutes ces vacances,
00:47:24ça mettra beaucoup plus de personnes en situation de joie
00:47:27et qu'on retrouve la dimension des Jeux Olympiques
00:47:30grâce à tous ces week-ends.
00:47:33Mathieu Devey, je suis sûr que vous allez regarder le calendrier très près.
00:47:36Pourquoi faire ? On n'est pas bien ici.
00:47:39Moi, c'est là où je suis le mieux.
00:47:42Mais moi aussi, c'est quand j'ai un concept éculé
00:47:45pour les journalistes que nous sommes.
00:47:48Merci de le mentionner, cher Mathieu.
00:47:51Face à la menace iranienne, le musée de Tel Aviv met ses œuvres à l'abri.
00:47:54Oui, les Picasso et Rembrandt ont pris la direction des sous-sols,
00:47:57certains depuis les premières semaines de guerre entre Israël et le Hamas.
00:48:00Sharon Camarin.
00:48:03Il y a quelques jours encore, ces murs abritaient des tableaux,
00:48:06des photographies et des œuvres d'art venues du monde entier.
00:48:09Mais aujourd'hui, on s'active à retirer les dernières pièces.
00:48:12Pas de déménagement prévu,
00:48:15les collections sont déplacées dans le sous-sol afin d'être préservées.
00:48:18Ces derniers jours, lorsque la nouvelle menace du Hezbollah et de l'Iran
00:48:21est revenue sur le tapis, nous avons compris
00:48:24que nous devions prendre nos précautions.
00:48:27Nous avons donc retiré plusieurs œuvres d'art,
00:48:30celles qui nous semblaient les plus menacées.
00:48:33Et comme la situation ne semble pas s'améliorer
00:48:36et que cette menace est toujours présente,
00:48:39nous pensons que l'endroit le plus sûr pour elles est en bas, à l'abri.
00:48:42En plein cœur de Tel Aviv,
00:48:45le musée d'art moderne possède une importante collection d'œuvres
00:48:48dont certaines ont plus de 100 ans.
00:48:51Face à la menace grandissante, la direction a très vite fait le choix
00:48:54de protéger cet héritage.
00:48:57En fait, nous sommes les gardiens de ces œuvres d'art importantes
00:49:00qui ont survécu à la Seconde Guerre mondiale, pour la plupart d'entre elles.
00:49:03Il est donc important de perpétuer ces trésors
00:49:06pour la prochaine génération.
00:49:09Après l'attaque du 7 octobre 2023,
00:49:12plusieurs œuvres avaient déjà été mises à l'abri.
00:49:15Aujourd'hui, ce sont toutes les pièces d'art du musée
00:49:18qui ont été descendues.
00:49:21Désormais, même les expositions sont organisées
00:49:24dans un espace au sous-sol beaucoup plus sécurisé.
00:49:27Et dans le reste de l'actualité ce matin,
00:49:30l'Alsace développe un lexique audio pour cesser
00:49:33d'écorcher les noms des communes.
00:49:36C'est l'Alsace, ça route des vins, c'est Cygogne, c'est Colombage
00:49:39et ces noms parfois, on ne va pas se mentir, imprononçables.
00:49:42Mais désormais, plus d'excuses, un site internet permet
00:49:45de vérifier la prononciation du nom de 900 communes.
00:49:48Les explications de Sarah Varny.
00:49:51Vous avez peut-être déjà été confronté
00:49:54à ces noms de villes qui semblent imprononçables.
00:49:57Face à cette commune par exemple, voyons comment vous vous en sortez.
00:50:00Presque. Et face à celui-ci.
00:50:21Ce n'est pas tout à fait ça.
00:50:24Pour vous aider, le site Alsa au plat permet aux ressortissants d'Outre-Vauge
00:50:27de vérifier la prononciation de près de 900 communes de la région.
00:50:30A l'origine de ce site, un Alsacien d'adoption.
00:50:33C'est le fait d'entendre le nom des communes régulièrement écorchées
00:50:36que ce soit à la télévision ou ailleurs.
00:50:39C'est en faisant des recherches que je me suis rendu compte
00:50:42qu'il n'existait pas de référentiel sonore sur ces communes
00:50:45et c'est là que j'ai décidé de le créer.
00:50:48J'ai pris la liste des 880 communes officielles
00:50:51et pour toutes les communes pour lesquelles j'avais un doute
00:50:54j'ai contacté les mairies.
00:50:57J'ai contacté à peu près 105 mairies.
00:51:00Un lexique audio pour cesser d'écorcher les noms des communes
00:51:03et vous réconcilier avec les Alsaciens.
00:51:06Pour être tout à fait complet sur ce sujet, l'Alsace détient un record en France.
00:51:09Est-ce que vous savez lequel ?
00:51:12Il y a plein de spécificités en Alsace.
00:51:15C'est la championne de France des noms de communes les plus longs
00:51:18en un seul tenant.
00:51:21On a sélectionné deux. On va faire un petit quiz.
00:51:24On va s'amuser un peu ce matin autour du plateau de la matinale.
00:51:27On va voir si on est bon ce matin autour du plateau.
00:51:30Comment prononce-t-on le nom de ces deux villes ?
00:51:33Vincent Roy, vous êtes le premier à vous y frotter.
00:51:36Allez-y !
00:51:39La première, Miteschafelsheim.
00:51:42La deuxième ?
00:51:45Niederschafelsheim.
00:51:48Moi, je suis très mauvais, mais j'ai une solution.
00:51:51Il suffit de demander à Chadipiti O de le prononcer.
00:51:54Ce sera parfait.
00:51:57On va regarder le résultat.
00:52:00Comment ça se prononce exactement ?
00:52:03Ça va apparaître à l'antenne.
00:52:06Miteschafelsheim.
00:52:09Vous étiez pas loin.
00:52:12Niederschafelsheim.
00:52:15C'est très compliqué.
00:52:18Mais c'est amusant que ce garçon ait eu l'idée.
00:52:21C'est une bonne idée.
00:52:24Sans transition, messieurs,
00:52:27l'heure de votre chronique sport sur CNews.
00:52:39Les sports avec vous, Mathieu Devesse ce matin.
00:52:42C'est le Grand Prix d'Autriche ce week-end.
00:52:45A suivre sur les antennes du groupe Canal+.
00:52:48Le double champion du monde en titre, Francesco Bagnaia,
00:52:51s'est imposé au terme de la course sprint.
00:52:54Voyez ce sujet de la rédaction.
00:52:57La réaction champion de Francesco Bagnaia sur la course sprint
00:53:00du Grand Prix d'Autriche.
00:53:03Exit, la déception des qualifications et son record du tour pulvérisé
00:53:06par Jorge Martin, l'Italien, a pris sa revanche sur l'Espagnol,
00:53:09a profité d'une erreur de Martin sanctionnée d'un long lap
00:53:12pour s'envoler et remporter sa 3e course sprint de la saison.
00:53:15Martin, 2e, partage désormais le trône avec Bagnaia, les deux hommes.
00:53:18Compte 250 points chacun avant la course ce dimanche
00:53:21à suivre à partir de 14h sur Canal+.
00:53:24A noter, côté français, que Fabio Quartararo et Johan Zarco
00:53:27ont tous les deux grappillé quelques places
00:53:30et terminés respectivement 12e et 15e.
00:53:33C'était la chronique sport avec la Allo Sommeil,
00:53:36de la litterie française et des canapés pour tous les budgets.
00:54:07Il est bientôt 7h sur CNews.
00:54:10Bon réveil à tous.
00:54:13Si vous venez tout juste de nous rejoindre dans la matinale
00:54:16au week-end, Michel Taub nous a rejoint.
00:54:19Bonjour.
00:54:22Comment allez-vous ?
00:54:25La Dream Team du matin.
00:54:28Vous en faites partie.
00:54:31La météo des plages.
00:54:35Nous partons pour notre tour des plages.
00:54:38Avec davantage de soleil, un temps anticyclonique à l'ouest
00:54:41au cours des prochaines heures.
00:54:4420 degrés dans l'eau pour le Touquet, un indice suivi de 5.
00:54:47Quiberon, 21 degrés sur terre, toujours quelques nuages.
00:54:5019 degrés dans l'eau, un indice suivi de 5.
00:54:53Partons en direction du sud, avec davantage de soleil.
00:54:5624 degrés sur terre à Arcachon, 22 degrés dans l'eau,
00:54:59un indice suivi de 7.
00:55:02Pour le Golfe du Lion, toujours des températures très estivales.
00:55:0532 degrés sur terre à Valras, plein soleil, 23 degrés dans l'eau,
00:55:08un indice suivi de 7 pour Valras.
00:55:11Et on termine avec la Côte d'Azur ou encore la Corse.
00:55:1430 degrés sur terre à Ajaccio, attention aux orages,
00:55:17parfois forts, 27 degrés dans l'eau.
00:55:28Après la météo des plages, on fait un point complet
00:55:31sur les plages françaises.
00:55:45La météo avec vous Karine, après une nuit très pluvieuse en France,
00:55:48c'est le retour du soleil ce dimanche.
00:55:51Avec ce soleil, vous serez nombreux à vous baigner sur les plages françaises
00:55:54ou ailleurs. Je voulais vous montrer cette image de la Méditerranée.
00:55:57C'est le bassin méditerranéen qui est en véritable surchauffe.
00:56:00On a relevé une température moyenne de surface en Méditerranée
00:56:03de 28,5 degrés, un record jamais égalé à présent.
00:56:06Avec une température de l'eau qui atteint les 30 à 31 degrés
00:56:09du côté de l'Italie, de la Sicile, mais aussi entre l'Égypte et Israël.
00:56:12En France, vous l'avez vu sur la météo des plages,
00:56:15on a une température de 29 à 30 sur la côte méditerranéenne
00:56:18près des Alpes-Maritimes et 24 à 26 un peu plus frais
00:56:21sur le golfe du Lyon en raison des vents.
00:56:24En tout cas, un bassin méditerranéen en véritable canicule marine actuellement.
00:56:27Regardez l'évolution sur nos cartes
00:56:30avec de plus en plus de soleil ce matin.
00:56:33Le soleil gagne du terrain par l'ouest.
00:56:36On a encore quelques nuages, mais bientôt, on n'en parlera quasiment plus.
00:56:39Attention, après les fortes pluies de la nuit, encore des pluies
00:56:42sur l'est du pays, les Alpes ou encore la région Grand Est.
00:56:45Le vent se renforce en Méditerranée. Au cours de l'après-midi,
00:56:48on retrouve davantage de soleil sur quasiment la totalité du pays
00:56:51hormis sur les Pyrénées et sur l'est.
00:56:54Les températures sont de plus en plus repoussées vers les frontières.
00:56:57Quelques orages peuvent éclater en montagne.
00:57:00Le vent mistralétramontane se renforce avec un risque d'incendie
00:57:03qui va être plus grave au cours des prochains jours.
00:57:06Les températures sont un peu fraîches ce matin au nord-ouest.
00:57:0915 degrés à peine sur Paris, 13 degrés pour Brest.
00:57:12Au cours de l'après-midi, on se situe en dessous des moyennes de saison.
00:57:15A peine 22 pour Paris, 22 pour Strasbourg
00:57:18et 29 à 31 degrés pour la Méditerranée.
00:57:22Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:57:25C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:57:27Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:57:29Groupe Verlaine.
00:57:31Allez, c'est donc parti pour votre journal de 7h sur CNews.
00:57:34Bon réveil si vous venez tout juste de nous rejoindre.
00:57:36La nouvelle menace de la France insoumise dans une tribune
00:57:39publiée ce dimanche. Jean-Luc Mélenchon et ses lieutenants
00:57:42menacent Emmanuel Macron d'une procédure de destitution
00:57:45s'il refuse de nommer Lucie Castet à Matignon.
00:57:48Le rencontre du 23 août prochain entre le chef de l'Etat et les leaders politiques
00:57:51promet déjà d'être bien tendu.
00:57:53C'est un phénomène qui prend de l'ampleur dans nos prisons.
00:57:56Les détenus sont nombreux à se filmer dans leurs cellules sur les réseaux sociaux.
00:57:59Et pourtant le téléphone portable est interdit dans les centres de détention.
00:58:02Alors comment cela est-il possible ?
00:58:04Cette pratique remet-elle en cause la sécurité des prisons françaises aujourd'hui ?
00:58:08Nous poserons la question à un représentant de surveillants pénitentiaires
00:58:11dans ce journal de 7h.
00:58:13Et puis la campagne présidentielle américaine est J-1
00:58:15avant le début de la convention démocrate à Chicago.
00:58:18Un rendez-vous incontournable dans la course à la Maison Blanche.
00:58:21Alors que Kamala Harris a le vent en poupe en ce moment dans les tout derniers sondages.
00:58:24Nous ferons un point complet sur la situation aux Etats-Unis.
00:58:30Et à l'aine de votre journal de 7h, la France Insoumise
00:58:33menace d'engager une procédure de destitution contre le chef de l'Etat.
00:58:36Un texte a été publié dans la tribune dimanche.
00:58:39Il a notamment été signé par Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Manuel Bompard.
00:58:43Les Insoumis déposeront donc une demande de destitution du président de la République
00:58:47s'il ne nomme pas Lucie Castet.
00:58:50À Matignon, les précisions de Sarah Varney.
00:58:53C'est dans une tribune publiée ce dimanche
00:58:56que la France Insoumise menace le président de destitution.
00:58:59Alors qu'Emmanuel Macron doit consulter vendredi prochain
00:59:02les forces politiques en vue de former un gouvernement,
00:59:05les Insoumis mettent en garde le président.
00:59:07Il doit savoir que seront utilisés tous les moyens constitutionnels de le démettre
00:59:10plutôt que de nous soumettre à son mauvais coup contre la règle de base de la démocratie.
00:59:14En France, le seul maître est le vote populaire.
00:59:17Selon les co-signataires de cette tribune,
00:59:19le président ne tiendrait pas compte du résultat politique des dernières élections législatives
00:59:23qui ont placé en tête la gauche unique, Nouveau Front Populaire,
00:59:26mais qui reste loin de la majorité absolue.
00:59:29Emmanuel Macron a écarté le 23 juillet dernier
00:59:32l'hypothèse de nommer la représentante du Nouveau Front Populaire Lucie Castet à Matignon
00:59:36qui, selon le président, ne parviendrait pas à réunir
00:59:39une base suffisante à l'Assemblée pour gouverner.
00:59:42Une décision que déplorent les Insoumis.
00:59:44On peut qualifier de coup de force institutionnel
00:59:46contre la démocratie la décision du chef de l'État.
00:59:49Les Insoumis invoquent donc l'article 68 de la Constitution
00:59:52qui permet au Parlement de destituer le président
00:59:55en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatibles
00:59:58avec l'exercice de son mandat.
01:00:00Il est évident que le refus de prendre acte d'une élection législative
01:00:04et la décision de passer outre constituent un manquement condamnable
01:00:07aux exigences élémentaires du mandat présidentiel.
01:00:10Mais une telle procédure n'est pas aussi simple.
01:00:12Pour aboutir, elle doit être adoptée par les deux Assemblées
01:00:15puis être votée à la majorité des deux tiers
01:00:17par les parlementaires réunis en haute cour.
01:00:19Et elle ne pourra pas être lancée avant le début de la session parlementaire début octobre.
01:00:24On n'est plus surpris maintenant par la France Insoumise.
01:00:28On s'attend à beaucoup de choses.
01:00:30Oui, en même temps, ils invoquent un article de la Constitution
01:00:33qui, au départ, prévoyait des cas de haute trahison de la part du chef de l'État
01:00:38et dont le terme haute trahison a été remplacé
01:00:40par un assez manquement essentiel à sa fonction de chef de l'État.
01:00:44Donc, effectivement, l'impasse dans laquelle est le pays,
01:00:47si elle venait à perdurer, si le chef de l'État nommait un Premier ministre
01:00:51qui était démis dans les semaines qui suivent par une motion de censure,
01:00:54on serait peut-être dans une situation.
01:00:56Moi, ce qui me paraît important dans cette tribune,
01:00:58c'est qu'elle n'est signée que par la France Insoumise.
01:01:01Elle n'est pas signée par les communistes.
01:01:03Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard et Mathilde Panot.
01:01:05Et Mathilde Panot.
01:01:06Donc, elle n'est pas signée par l'ensemble du nouveau front
01:01:09ou du pseudo nouveau front populaire.
01:01:11Donc, déjà, ça augure de division interne
01:01:14quant à l'attitude à avoir par rapport au chef de l'État.
01:01:18Si dans une semaine ou dans trois semaines ou dans un mois et demi,
01:01:21il paraît que le chef de l'État est le maître des horloges,
01:01:24ce dont je doute de plus en plus.
01:01:26Il venait à nommer quelqu'un d'autre que Mme Lucie Castet.
01:01:29Donc, on en est encore loin.
01:01:31Mais c'est vrai que la France Insoumise affirme avec cette tribune
01:01:34une détermination dont elle a déjà fait preuve dans la précédente mandature
01:01:39qui est d'être vraiment les leaders en termes de radicalité des postures
01:01:45de l'opposition par rapport à Emmanuel Macron.
01:01:48Ces discussions du 23 août prochain à l'Élysée,
01:01:50elles promettent d'être bien tendues.
01:01:52Parce que la France Insoumise, ça va être vidu.
01:01:54Encore une fois, ils vont arriver et ils vont dire
01:01:56on veut Lucie Castet à Matignon.
01:01:58Ils viennent d'ailleurs avec Lucie Castet.
01:02:00On peut s'interroger.
01:02:01Mais ils viennent avec Lucie Castet.
01:02:03Ce sont les seuls à venir avec leur candidat.
01:02:05Vous me direz, les autres n'en ont pas.
01:02:07Bon, les candidats, peine.
01:02:10Mais quant à la mise en œuvre de cet article 68,
01:02:13c'était la procédure d'impeachment à la française.
01:02:16Pour le dire en bon français, c'est nul et non avenu.
01:02:20Puisque pour faire valoir cet article 68,
01:02:23il faut soumettre cette procédure aux parlementaires.
01:02:28Or, les parlementaires ne vont se réunir qu'à partir du 1er octobre.
01:02:32Un gouvernement, quel qu'il soit, sera nommé avant.
01:02:35Et donc, voilà, c'est un coup de communication.
01:02:38Elle n'a aucune chance d'aboutir.
01:02:40Elle n'a strictement aucune chance d'aboutir.
01:02:43Et je vois mal le Sénat, les sénateurs,
01:02:46qui sont très loyalistes, très légalistes,
01:02:49se joindre à la France Insoumise.
01:02:51Qui au Sénat est l'archi-minoritaire
01:02:54pour destituer le président de la République.
01:02:57Évidemment, on en est très très loin.
01:02:59Et Gérard Larcher, qui a pourtant des relations compliquées
01:03:02avec le président de la République,
01:03:04ne suivrait évidemment pas cette voie-là.
01:03:06On a l'impression que le dialogue entre le chef de l'État
01:03:08et la France Insoumise, il est impossible.
01:03:10Mais bien sûr qu'il est impossible.
01:03:12Mais pourquoi est-il impossible ?
01:03:14Il est impossible pour des raisons de fond.
01:03:16C'est que les projets principaux de la France Insoumise
01:03:19sont des projets qui sont à des années-lumières
01:03:22et parfaitement incompatibles
01:03:24avec les dessins du président de la République.
01:03:26C'est pour ça qu'on est dans un jeu d'ombre
01:03:28avec cette période d'instabilité politique.
01:03:31Emmanuel Macron appelle,
01:03:33et c'est le motif de cette réunion de vendredi prochain,
01:03:36appelle les parlementaires, les chefs de partis
01:03:39à trouver les voies d'un consensus.
01:03:41Mais il n'y a pas de consensus possible
01:03:43entre le bloc macroniste-centriste,
01:03:46entre les Insoumis et le Rassemblement Insoumis.
01:03:49Est-ce que vous pensez que, vendredi prochain,
01:03:51le président de la République va se tourner
01:03:53vers Lucie Cassette ou vers Marine Le Pen
01:03:55en disant, vous voulez revenir sur la retraite,
01:03:58la réforme des retraites que j'ai introduite ?
01:04:01Et elles vont lui répondre, oui,
01:04:03nous allons ensemble nous entendre, bien sûr que non.
01:04:05Elle a déjà commencé à revenir sur les mesures phares
01:04:08du programme économique du Nouveau Monde Populaire.
01:04:11Par exemple, le SMIC à 1600 euros,
01:04:13elle est déjà revenue dessus, donc qu'est-ce qu'elle peut aller plus loin ?
01:04:15Elle a été vite rappelée à Récipi-Sence.
01:04:17D'une part, et permettez-moi de ne pas y croire du tout,
01:04:20d'en douter complètement.
01:04:22Il y a, parmi les dirigeants de la France insoumise,
01:04:24et on l'a vu dans cette tribune parue ce matin,
01:04:26une radicalité des postures
01:04:29qui est véritablement leur ADN.
01:04:31Et de voir Lucie Cassette, pendant un article,
01:04:34sur le temps d'une interview,
01:04:36laisser entendre qu'elle pourrait mettre de l'eau dans son vin,
01:04:38honnêtement, vin bio évidemment de sa part,
01:04:41honnêtement, je n'y crois absolument pas du minute.
01:04:44C'est de la petite tactique politicienne.
01:04:46Je vois que manifestement, elle apprend vite
01:04:48les règles et les usages de la vie politique française.
01:04:50Mais la réalité, c'est que non.
01:04:52Non, ils voudraient en finir avec la réforme des retraites.
01:04:55Ils voudraient mettre le SMIC à 60 ans.
01:04:58Ils voudraient imposer un impôt sur la fortune.
01:05:01Le retour de l'impôt sur la fortune, c'est également
01:05:03un des grands tabous de la Macronie.
01:05:06Donc honnêtement, on reste dans une impasse politique
01:05:09parce qu'on est dans une impasse idéologique.
01:05:11La radicalité d'Elefi, ce qu'il faut comprendre,
01:05:15c'est que la radicalité d'Elefi est surjouée.
01:05:18Pourquoi est-elle surjouée ?
01:05:20Monsieur Mélenchon n'a qu'une chose en tête,
01:05:24c'est la prochaine élection présidentielle.
01:05:26Il ne veut surtout pas aller au gouvernement
01:05:30où quelqu'un d'Elefi aille au gouvernement.
01:05:35Il ne veut griller aucune cartouche
01:05:38et il sait très bien que ce serait un écueil pour lui
01:05:40que l'un de ses collègues légionnaires figure
01:05:44comme Premier ministre au gouvernement
01:05:47dans la situation actuelle.
01:05:49Ce qui l'intéresse, c'est la prochaine élection présidentielle.
01:05:52Je le rappelle.
01:05:54Tout cela, ce sont des manœuvres d'enfumage.
01:05:57Ça n'existe pas dans sa tête.
01:05:59Il faut se garder neuf.
01:06:02Son objectif, c'est de se retrouver au deuxième tour
01:06:06de la présidentielle face à quelqu'un
01:06:08qui s'appelle Marine Le Pen.
01:06:10Vous pensez vraiment qu'il y croit ?
01:06:12Il y croit totalement.
01:06:14Pour le reste, il faut bien avoir en tête
01:06:16que c'est du théâtre politique.
01:06:19Il ne veut que se retrouver face à Marine Le Pen
01:06:22au second tour de la présidentielle.
01:06:24Cette communication n'est pas surprenante venant des insoumis.
01:06:26Si on a cette grille de lecture,
01:06:28on la comprend d'autant mieux.
01:06:30Il a été traumatisé par les deux dernières élections
01:06:33présidentielles où il a senti
01:06:35qu'il pouvait être au deuxième tour.
01:06:37Il y a échappé de très peu.
01:06:39Avec les voix des communistes.
01:06:41La raison principale pour laquelle il n'a pas voulu être député,
01:06:43c'est pour se ménager,
01:06:45se préparer en vue de 2027.
01:06:47Il est en forme.
01:06:49Il ne fait pas son âge.
01:06:51Jean-Luc Mélenchon est même critiqué aujourd'hui
01:06:53au sein même du Nouveau Front Populaire.
01:06:55C'est lui qui a l'aura.
01:06:57Surtout, c'est lui qui a l'aura politique.
01:06:59C'est lui qui a fait les 20 %
01:07:01aux élections présidentielles.
01:07:03Ce ne sont pas ses lieutenants.
01:07:05Je pense qu'il a la légitimité politique
01:07:07que n'ont pas ses compasses.
01:07:09Je suis tout à fait d'accord avec Vincent.
01:07:11C'est pour ça que je n'ai pas compris
01:07:13pourquoi ils ont tellement poussé
01:07:15l'option d'avoir
01:07:17le Nouveau Front Populaire au pouvoir.
01:07:19Ils savent très bien qu'au pouvoir,
01:07:21ils vont probablement, fort probablement,
01:07:23échouer et que ça retomberait sur eux.
01:07:25Je pense que pour Mélenchon,
01:07:27le cap, c'est effectivement 2027.
01:07:29Mais on en est encore loin.
01:07:31Ils l'ont fait pour en fumer au sens étymologique,
01:07:33pour produire du flou
01:07:35et pour masquer une intention
01:07:37qui est beaucoup plus large
01:07:39et parfaitement déterminée.
01:07:41Emmanuel Macron appelle à l'unité
01:07:43lors des 80 ans de la libération de Bormes-les-Mimosas.
01:07:45Le chef de l'État a prononcé hier soir
01:07:47un discours dans cette commune du Var.
01:07:49Il demande aux Français
01:07:51d'être à la hauteur
01:07:53de ceux qui les ont libérés.
01:07:55Écoutons le président de la République.
01:07:57Ne cédons rien à la division.
01:07:59Demeurons ce peuple
01:08:01toujours capable de renverser
01:08:03la fatalité du destin.
01:08:05Cette nation,
01:08:07solidaire de toutes celles
01:08:09qui veulent demeurer libres,
01:08:11consciente de ce qu'elle doit
01:08:13aux enfants d'Odessa et de l'Europe,
01:08:15du Maghreb et de l'Afrique,
01:08:17des Antilles et du Pacifique.
01:08:19Un grand pays.
01:08:21Notre plus bel héritage.
01:08:25Un grand pays.
01:08:27Un grand peuple.
01:08:29Clairement, Michel Taube,
01:08:31dans ce discours, le chef de l'État
01:08:33s'adresse aux forces politiques
01:08:35qui vont le recevoir le 23 août prochain.
01:08:37C'est un exercice qu'il pratique depuis 7 ans,
01:08:39depuis qu'il est président de la République.
01:08:41Tous les ans, il va à Bormes-les-Mimosas.
01:08:43C'est une de ses constantes.
01:08:45Je pense que ça fait partie des fonctions
01:08:47du politique de rendre hommage
01:08:49aux grands moments de l'histoire
01:08:51et d'en raviver le sens et les valeurs.
01:08:53Je préfère qu'on invoque ces grands moments
01:08:55de l'histoire, la libération, l'esprit de résistance,
01:08:57nos aïeux qui ont sauvé la France,
01:08:59que d'ailleurs se baser sur des sportifs
01:09:01pour dire qu'on fait une unité nationale
01:09:03derrière nos sportifs.
01:09:05Je pense que ça a plus de sens
01:09:07en termes de ce qui fait nation.
01:09:09Ceci étant dit, évidemment
01:09:11que le discours qu'il tient là
01:09:13s'adresse aux politiques
01:09:15et peut-être le discours introductif
01:09:17qu'il pourrait peut-être prononcer
01:09:19vendredi prochain lorsqu'il recevra
01:09:21les chefs de partis et de groupes politiques
01:09:23en disant, allez messieurs, mesdames, messieurs,
01:09:25il faut maintenant faire consensus,
01:09:27faisons unité,
01:09:29inspirons-nous de nos aïeux pour essayer
01:09:31de, non pas sauver la France,
01:09:33mais retrouver les voix d'une gouvernance...
01:09:35Et qu'est-ce que pourraient lui répondre les chefs de partis politiques
01:09:37si Emmanuel Macron dit cela ?
01:09:39Très bien monsieur le Président,
01:09:41mais maintenant on vote quelle loi ?
01:09:43On revient sur les retraites ?
01:09:45On augmente le suivi ?
01:09:47On vote quel budget ? Et c'est là que la division
01:09:49va très vite commencer.
01:09:51Il s'assume en homme fort Emmanuel Macron ?
01:09:53Il s'assume toujours en homme fort de toute façon.
01:09:55Il donne toujours l'impression de dominer
01:09:57la situation. Moi j'ai une divergence
01:09:59avec Michel Thaube, c'est que je pense
01:10:01qu'il effectivement, et la
01:10:03situation semble le prouver,
01:10:05il reste quand même le maître des horloges.
01:10:07C'est lui qui va distribuer les bons et les mauvais points,
01:10:09c'est lui qui va nommer le
01:10:11Premier ministre, c'est lui qui va décider
01:10:13de la date à laquelle il nommera
01:10:15le gouvernement, c'est lui
01:10:17qui va tenter de profiter
01:10:19de la vague
01:10:21positive
01:10:23des Jeux Olympiques, c'est lui
01:10:25qui peut nommer soit un gouvernement
01:10:27technique, soit prendre quelqu'un totalement
01:10:29de l'extérieur en disant
01:10:31j'ai écouté tout le monde et je suis
01:10:33un grand républicain, c'est lui qui peut sortir
01:10:35grandi, ou pas,
01:10:37évidemment,
01:10:39de cette séquence.
01:10:41Je pense qu'il demeure, malgré
01:10:43tout, le maître des horloges,
01:10:45tout en ayant mis à bas,
01:10:47je peux le concéder à Michel,
01:10:49les institutions d'une certaine façon.
01:10:51Il n'a peut-être pas tort, Vincent Roy, dans ce qu'il dit aujourd'hui,
01:10:53s'il y en a un qui a le pouvoir, c'est toujours
01:10:55le chef de l'État.
01:10:57C'est la Constitution qui lui donne ce pouvoir,
01:10:59ce paravent et cette protection.
01:11:01Mais la réalité, c'est qu'il a largement
01:11:03perdu la main. La preuve, c'est que depuis
01:11:05les élections européennes, les Français
01:11:07l'ont déjugé à trois reprises.
01:11:09Premièrement. Deuxième élément, s'il
01:11:11tarde à nommer un gouvernement, c'est parce qu'il
01:11:13est empêché de choisir qui il veut.
01:11:15La réalité, c'est que le maître des horloges,
01:11:17au final, ce sera l'Assemblée nationale.
01:11:19C'est pour ça que je dis qu'à bien des égards,
01:11:21la Vème République est morte et on
01:11:23assiste à un retour de la IVème République,
01:11:25c'est-à-dire du régime des partis.
01:11:27Parce que si dans une semaine,
01:11:29il décide de nommer un Premier ministre
01:11:31ou une Première ministre et que
01:11:33celle-ci ou celui-ci est
01:11:35renversé par une motion de censure
01:11:37deux, trois mois après, on verra
01:11:39que le maître des horloges, ce n'est
01:11:41effectivement plus lui, mais bien un Parlement
01:11:43divisé en trois blocs irréconciliables.
01:11:45Allez, il est bientôt 7h15
01:11:47sur CNews, c'est l'heure du rappel des titres
01:11:49de l'actualité ce matin avec Mathieu Devez.
01:11:51...
01:11:53Prudence
01:11:55et patience, si vous prenez la route
01:11:57aujourd'hui, bison futé, voie rouge,
01:11:59dans le sens des retours, le trafic sera
01:12:01encombré dès la matinée sur les autoroutes
01:12:03A10, A7, A9 et A61
01:12:05et la situation
01:12:07pourrait durer jusque tard
01:12:09dans la soirée. L'opposition
01:12:11dans la rue au Venezuela,
01:12:13importante manifestation à Caracas
01:12:15contre le président Maduro qui revendique
01:12:17la victoire lors de la présidentielle.
01:12:19La chef de l'opposition
01:12:21l'assure, elle ne renoncera pas
01:12:23à manifester contre des résultats
01:12:25jugés frauduleux.
01:12:27Enfin, le Hamas rejette le nouveau projet
01:12:29d'accord pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza
01:12:31après plus de dix mois de guerre. Des discussions
01:12:33se sont tenues jeudi
01:12:35et vendredi à Doha entre Israël et les médiateurs
01:12:37Etats-Unis, Qatar et Egypte.
01:12:39Des discussions au terme desquelles
01:12:41la proposition a été présentée par Washington
01:12:43principal allié d'Israël.
01:12:47Merci beaucoup Mathieu pour ce nouveau
01:12:49rappel des titres, de l'actualité.
01:12:51J'aimerais à présent qu'on parle des prisons
01:12:53françaises. Pourquoi ? Parce que de nombreux
01:12:55sont les détenus aujourd'hui qui se filment dans leurs cellules
01:12:57et diffusent toutes ces images sur
01:12:59les réseaux sociaux. Donc c'est notamment le cas sur TikTok
01:13:01par exemple ou encore sur Instagram.
01:13:03On va en parler ce matin
01:13:05avec un invité
01:13:07qui est avec nous, Cyril Huedlamby
01:13:09qui est secrétaire général adjoint
01:13:11à un syndicat des pénitentiaires de surveillants. Bonjour monsieur.
01:13:13Et merci beaucoup d'avoir répondu
01:13:15à notre invitation ce matin.
01:13:17Je voulais vous poser une première question.
01:13:19Est-ce que cela concerne uniquement une minorité
01:13:21de détenus ou est-ce que c'est un phénomène
01:13:23finalement plus répandu aujourd'hui dans les prisons
01:13:25françaises que de se filmer comme ça
01:13:27sur les réseaux sociaux dans les cellules
01:13:29des prisons françaises aujourd'hui ?
01:13:31Alors tout d'abord bonjour.
01:13:33Malheureusement
01:13:35j'ai vraiment envie de vous dire que
01:13:37c'est exceptionnel mais
01:13:39c'est récurrent. Les téléphones
01:13:41portables dans les cellules
01:13:43il y en a plusieurs par cellule.
01:13:45Donc internet
01:13:47c'est à leur disposition
01:13:49parce que les brouilleurs ne fonctionnent pas.
01:13:51La cause
01:13:53ça dépend des établissements.
01:13:55Les brouilleurs ne fonctionnent pas parce qu'on
01:13:57les baisse parce que ça gêne le voisinage.
01:13:59Les brouilleurs ne fonctionnent pas parce que
01:14:01quand on a installé de la 4G
01:14:03on est passé à la 5G.
01:14:05Les brouilleurs ne fonctionnent pas
01:14:07des fois ou très souvent aussi
01:14:09c'est parce qu'on demande de baisser
01:14:11le système pour apaiser
01:14:13la détention.
01:14:15Donc il y a des téléphones, il y a accès à internet
01:14:17c'est la fête du slip de bain
01:14:19dans quasi la totalité des établissements
01:14:21de France.
01:14:23Donc ça devient vraiment problématique
01:14:25oui effectivement.
01:14:27Et puis on rappelle aujourd'hui qu'avoir un téléphone en prison
01:14:29c'est interdit. On s'attend à ce que les détenus le cachent
01:14:31alors que finalement ils ne s'en cachent pas
01:14:33du tout, ils sont dans leur cellule
01:14:35à se filmer en direct sur les réseaux sociaux.
01:14:37C'est ce qu'on appelle des lives.
01:14:39Oui, tout à fait, ils font des lives
01:14:41mais vous savez,
01:14:43lorsqu'il y a quelques années
01:14:45lorsqu'on prenait un téléphone
01:14:47dans une cellule, le détenu passait
01:14:49au quartier disciplinaire
01:14:51et lors de la commission de discipline
01:14:53un téléphone pour nous c'était
01:14:55une tentative d'évasion. Il ne devait pas avoir un téléphone
01:14:57donc la peine était sévère.
01:14:59Aujourd'hui on a banalisé ça
01:15:01fortement en commission de discipline
01:15:03ils ne risquent quasiment plus rien
01:15:05voire plus rien du tout.
01:15:07Certains établissements avec un courrier
01:15:09d'excuses, ils retournent gentiment dans leur cellule
01:15:11et puis tout ce qu'ils ont à faire
01:15:13c'est à racheter un téléphone.
01:15:15Donc non, ça devient
01:15:17lamentable.
01:15:19On a une gestion qui est
01:15:21pro-détenu, c'est l'achat de la paix sociale
01:15:23et puis ça ne fonctionne pas du tout.
01:15:25Ça montre aussi
01:15:27l'impuissance des surveillants pénitentiaires
01:15:29c'est-à-dire, qu'est-ce qui se passe
01:15:31si un surveillant surprend un détenu en train de se filmer
01:15:33sur les réseaux sociaux ?
01:15:35Qu'est-ce qui se passe ?
01:15:37Si le surveillant a le malheur d'essayer
01:15:39de lui prendre son téléphone pour faire son travail
01:15:41ça va partir en pugilat
01:15:43en général ils sont toujours deux ou trois
01:15:45dans la cellule donc ça finit
01:15:47parce que maintenant c'est des bagarres avec les détenus
01:15:49c'est plus le détenu qui obéit
01:15:51les détenus respectent plus personne et plus rien
01:15:53les règles, ils n'en ont rien à faire
01:15:55c'est la bagarre tout le temps
01:15:57et si le surveillant se retrouve
01:15:59à avoir une altercation ou une mise en prévention
01:16:01parce qu'ils sont plusieurs ou s'il y a le moindre problème
01:16:03on va le reprocher
01:16:05les surveillants ne vont plus les récupérer
01:16:07ces téléphones
01:16:09En fait les surveillants aujourd'hui, ils vivent dans la peur ?
01:16:11Ils vivent dans la peur
01:16:13vous savez aujourd'hui on a
01:16:15il reste des surveillants
01:16:17qui essayent de faire leur travail mais c'est très compliqué
01:16:19les surveillants se font
01:16:21suivre jusqu'à devant chez eux
01:16:23se font agresser, tabasser
01:16:25dernièrement devant chez eux, une jeune surveillante
01:16:27je rappelle dans ma région à moi
01:16:29dans le sud, les surveillants
01:16:31ils se font tirer sur leurs véhicules
01:16:33on leur met de l'essence pour leur brûler
01:16:35les véhicules
01:16:37et en fait il ne se passe rien
01:16:39parce qu'ils ne sont pas suivis
01:16:41parce que plus haut, dès que les détenus
01:16:43ils crient un peu ou ils brûlent une cellule
01:16:45ou ils menacent de se suicider
01:16:47on leur donne tout, on leur donne des clopes
01:16:49en fait c'est les rois du pétrole
01:16:51c'est trop compliqué
01:16:53J'ai une dernière question
01:16:55aujourd'hui on peut tout faire avec un téléphone portable
01:16:57est-ce que ça représente un danger
01:16:59pour la sécurité
01:17:01au sein de nos prisons aujourd'hui ?
01:17:03Bien sûr
01:17:05il n'y a qu'à lire le dernier rapport sur
01:17:07l'évasion du détenu Amra
01:17:09et qui abaluse plusieurs blessés
01:17:11et de morts du côté
01:17:13de nos personnels
01:17:15quand on sort avec des véhicules P-mobiles
01:17:17et des revolvers
01:17:19de chez J-Joe, il ne faut pas s'étonner
01:17:21qu'ils puissent préparer
01:17:23ce genre de choses, ça n'arrive pas
01:17:25dans les forces de l'ordre
01:17:27quand ils font des extractions
01:17:29comme ils peuvent faire, ça n'arrive qu'avec nous
01:17:31parce que la population pénale
01:17:33sait que nous on n'est pas équipés
01:17:35en tout cas pas encore, il a fallu ça
01:17:37pour qu'il y ait certaines mesures qui arrivent
01:17:39Dieu merci, mais c'est toujours pareil
01:17:41il faut qu'il y ait des morts pour que les gens comprennent
01:17:43et qu'on avance
01:17:45Merci beaucoup Cyril Huet Lambing
01:17:47d'avoir été en direct avec nous dans la matinale week-end
01:17:49je le rappelle vous êtes secrétaire général adjoint
01:17:51du syndicat pénitentiaire des surveillants
01:17:53merci pour votre témoignage ce matin
01:17:55dans la matinale
01:17:57C'est un témoignage qui est hallucinant
01:17:59et qui en dit long qui fait froid
01:18:01dans le dos, la réalité c'est que ça fait froid dans le dos
01:18:03parce qu'en fait les prisons
01:18:05c'est des colonies de vacances pour les détenus
01:18:07qui envoient des cartes postales
01:18:09par TikTok
01:18:11à leur famille, sauf que le drame
01:18:13c'est qu'un Mohamed Amra
01:18:15j'ai du mal à ne pas penser
01:18:17qu'il n'aurait pas utilisé
01:18:19TikTok ou d'autres plateformes
01:18:21pour communiquer avec l'extérieur
01:18:23ou tout simplement un téléphone portable
01:18:25et préparer son invasion
01:18:27et ce que dit le dirigeant syndical
01:18:29c'est quand même incroyable, vous vous rendez compte
01:18:31il y a quelques années
01:18:33la détention d'un téléphone portable
01:18:35était considérée comme une tentative d'évasion
01:18:37par les commissions de discipline
01:18:39et aujourd'hui
01:18:41aucune sanction, on laisse faire
01:18:43c'est à dire qu'il y a un laxisme
01:18:45qui est entré jusque dans les prisons
01:18:47et qui dit bien que
01:18:49au niveau de toute la magistration
01:18:51parce que les décisions des commissions de discipline
01:18:53sont composées de magistrats
01:18:55c'est vraiment scandaleux
01:18:57dernier point, il y a une lâcheté collective
01:18:59de tous les acteurs politiques
01:19:01de la politique pénale
01:19:03vis-à-vis des surveillants de prison
01:19:05parce qu'en fait, ceux qui pâtissent le plus
01:19:07et en premier
01:19:09de tout ce laxisme généralisé
01:19:11et du fait que les détenus
01:19:13ont le plus de pouvoir dans les prisons
01:19:15c'est les surveillants de prison
01:19:17et donc ils sont victimes d'une hypocrisie collective
01:19:19dont ils sont les premières victimes
01:19:21tous les jours en exerçant un métier
01:19:23extrêmement difficile dans des conditions
01:19:25de plus en plus dangereuses
01:19:27On reviendra sur ce sujet un petit peu plus tard dans la matinale
01:19:29il faut qu'on avance la campagne présidentielle
01:19:31aux Etats-Unis, on va en parler
01:19:33et J-1 avant le début de la convention du Parti Démocrate
01:19:35à Chicago, c'est un meeting crucial pour Kamala Harris
01:19:37qui va célébrer son investiture
01:19:39on fait un point avec Elisabeth Guedel, notre correspondante
01:19:41à New York, on en parle juste après
01:19:43Kamala Harris arrive à la convention démocrate
01:19:45poussée par des vents favorables
01:19:47selon les derniers sondages
01:19:49dans plusieurs Etats-clés
01:19:51elle a rattrapé le retard qu'accusait Joe Biden
01:19:53quand il était encore candidat
01:19:55face à Donald Trump
01:19:57le président américain viendra apporter son plein soutien
01:19:59à sa vice-présidente dès demain
01:20:01lors de la soirée d'ouverture de la convention
01:20:03devant plus de 4000 délégués
01:20:05une convention qui compte rendre hommage
01:20:07de façon appuyée à Joe Biden
01:20:09ce devait être sa convention
01:20:11avant son retrait le mois dernier
01:20:13on entendra également les anciens présidents
01:20:15Barack Obama et Bill Clinton
01:20:17respectivement mardi et mercredi
01:20:19puis jeudi Kamala Harris acceptera
01:20:21officiellement sa nomination
01:20:23on devrait voir un parti unifié
01:20:25lors de cette grande messe démocrate
01:20:27et beaucoup d'énergie
01:20:299 électeurs démocrates sur 10
01:20:31se disent enthousiastes
01:20:33à l'égard de la candidate de leur parti
01:20:35il n'était que 46%
01:20:37en juin lorsque c'était encore Joe Biden
01:20:39mais les manifestations
01:20:41pourraient jouer les troubles faites
01:20:43une coalition d'une centaine
01:20:45d'organisations pro-palestiniennes
01:20:47veut profiter de cette convention
01:20:49pour protester dans Chicago
01:20:51contre la politique de l'administration Biden
01:20:53vis-à-vis du conflit
01:20:55entre Israël et le Hamas
01:20:57il sera difficile durant cette semaine
01:20:59de convention pour les différents intervenants
01:21:01notamment pour la candidate Kamala Harris
01:21:03d'éviter la question du Moyen-Orient
01:21:05Vincent Roy, cette convention du parti démocrate
01:21:07elle intervient à un moment où Kamala Harris
01:21:09a le vent en poupe
01:21:11ça a l'air de plutôt bien se passer pour elle
01:21:13non mais attendez
01:21:15honnêtement il n'y a pas de surprise
01:21:17on sait que c'est la seule
01:21:19candidate démocrate
01:21:21on sait qu'elle va être investie
01:21:23donc la convention sert à
01:21:25même pas à remobiliser les troupes
01:21:27mais à faire la fête, c'est le show
01:21:29mais autrement
01:21:31il n'y a pas d'enjeu politique derrière
01:21:33elle a déjà
01:21:35d'une certaine manière été investie
01:21:37il s'avère que là elle va l'être
01:21:39officiellement, mais c'est tout
01:21:41il n'y a pas d'enjeu sauf à faire la fête, le show
01:21:43à l'américaine. Et ce show il est important quand même
01:21:45Michel Taubes ? Non, il est très très important
01:21:47la réalité c'est que depuis que
01:21:49Joe Biden a passé la main
01:21:51d'ailleurs Joe Biden va inaugurer sa convention
01:21:53démocrate, ça sera un peu un discours
01:21:55d'adieu j'ai envie de dire à
01:21:57ses partisans, mais la réalité c'est que
01:21:59depuis que Mme Harris est investie
01:22:01Donald Trump a pris un coup de vieux
01:22:03avant celui qui avait le coup de vieux
01:22:05c'est vrai que ça a cassé une réelle dynamique
01:22:07c'était Joe Biden, aujourd'hui
01:22:09la donne a changé, elle a vraiment
01:22:11changé, alors après la campagne
01:22:13ne fait que commencer, Donald Trump
01:22:15va déployer une campagne
01:22:17ça va arriver vite
01:22:19mais la donne a complètement changé et d'ailleurs dans certains
01:22:21swing states, c'est à dire
01:22:23les états clés qui vont faire
01:22:25la bascule et le vote final
01:22:27Kamala Harris commence à dépasser
01:22:29Donald Trump, donc là elle va effectivement
01:22:31bénéficier de l'élan
01:22:33de la convention
01:22:35démocrate, la réalité
01:22:37c'est que la campagne va véritablement commencer
01:22:39début septembre et qu'on aura deux mois de
01:22:41suspense comme seuls
01:22:43les grands films hollywoodiens sont capables
01:22:45et on connait les choses aux Etats-Unis
01:22:47je ne crois pas que
01:22:49la campagne ait
01:22:51directement changé, comme vous le dites
01:22:53elle s'était équilibrée, c'est à dire que face
01:22:55à Biden, Trump
01:22:57effectivement paraissait
01:22:59inarrêtable
01:23:01et puis après l'attentat
01:23:03il a marché sur l'eau
01:23:05là il s'est rééquilibré
01:23:07et Kamala Harris a rééquilibré les choses
01:23:09après on verra
01:23:11si vraiment
01:23:13c'est trop tôt pour se prononcer encore
01:23:15Allez il est 7h26 sur CNews, l'heure pour nous de marquer
01:23:17une très courte page de publicité
01:23:19on se retrouve juste après, beaucoup de sujets à traiter
01:23:21ce matin, bon réveil à tous, si vous venez tout juste
01:23:23de nous rejoindre sur CNews, à tout de suite
01:23:27Salut
01:23:29Allez de retour dans la matinée
01:23:31le week-end bientôt, 7h30
01:23:33si vous nous rejoignez, excellent réveil à tous
01:23:35chers téléspectateurs, Mathieu Dewez
01:23:37Michel Thaub, Vincent Roy et Bertrand Dekers
01:23:39notre chroniqueur royal préféré
01:23:41nous rejoins comme tous les dimanches
01:23:43Merci Bertrand
01:23:45Il n'y en a pas d'autre
01:23:47il est le préféré dans tout
01:23:49Le mien aussi d'ailleurs
01:23:51Voilà, Michel Thaub aussi je suis sûr
01:23:53et Mathieu Dewez aussi, je ne vous pose même pas la question
01:23:55Et ça ne pouvait pas être un français qui fasse une chronique royale, il fallait un belge, n'est-ce pas ?
01:24:00Il est là ou là.
01:24:01Allez, voici les titres de votre journal de 7h30 sur CNews.
01:24:05Et cette question, faut-il s'inquiéter pour notre système de santé ?
01:24:081500 postes d'internes vont être supprimés dès la rentrée prochaine.
01:24:12Certaines spécialisations sont très impactées, c'est le cas de la chirurgie plastique ou encore de la médecine générale.
01:24:17A l'heure où vous le savez, les médecins manquent à l'appel dans plusieurs régions françaises.
01:24:21Une bonne nouvelle, dans ce journal, ça fait du bien.
01:24:23Le prix du fioul domestique est au plus bas, entre moins 10% et moins 15% par rapport à l'an dernier.
01:24:29Les français sont donc nombreux à profiter de cette baisse pour faire le plein juste avant l'hiver.
01:24:33Notre reportage en Loire-Atlantique dans ce journal de 7h30.
01:24:38Et puis, votre chronique royale, comme tous les dimanches, on l'attend.
01:24:41Bertrand Dekers nous parlera de la maison de vacances du prince William et de son épouse Kate Middleton.
01:24:46Le couple princier a décidé de remercier les athlètes britanniques des JO depuis le jardin de ce manoir.
01:24:52Landmark Hall, si je l'ai bien prononcé, vous me le direz Bertrand.
01:24:55Notre chroniqueur royal nous parlera de cette très belle propriété.
01:25:03On va donc commencer avec cette information.
01:25:05Le nombre de postes d'internes va diminuer 1500 postes en moins.
01:25:09On va en parler avec Pierre-Jean Ternamion qui est radiologue et qui nous fait le plaisir d'être en direct avec nous dans la Matinal Weekend.
01:25:14Bonjour, je voulais vous poser plusieurs questions.
01:25:17Pour commencer, le nombre de postes d'internes va donc diminuer de plus de 1500 postes en moins.
01:25:23C'est une situation très inquiétante aujourd'hui pour notre système de santé qui va finalement être directement impacté par cette baisse de postes.
01:25:30Oui, parce que, par exemple, pour la médecine générale qui prend en charge les patients,
01:25:36c'est près de 637 postes en moins qui vont manquer à l'appel dans 4 ans sur le marché des médecins.
01:25:45Comment vous expliquez le fait que beaucoup d'étudiants en médecine aujourd'hui, les années sont très longues.
01:25:51On sait que la première année est extrêmement dure à obtenir.
01:25:53Il y a 6 ans d'études après.
01:25:55Parce qu'on dit que ce nombre de postes qui est en baisse est dû au fait qu'il y a moins de candidats aujourd'hui au concours de l'internat.
01:26:02Comment vous expliquez que les étudiants aujourd'hui sont moins nombreux à passer ce concours qui permet d'être interne et ensuite de devenir médecin ?
01:26:11Il n'y a pas eu 1510 postes candidats absents.
01:26:17Il y a simplement eu 1510 personnes qui ne se sont pas présentées ou qui n'ont pas passé le concours qui ont eu des notes négatives.
01:26:26Il y a deux facteurs clés qui ont joué cette année pour 2024 pour expliquer cette baisse drastique.
01:26:32C'est le fait que l'on ait mis une note planchée à 14 sur 20.
01:26:37Les filières ont été regroupées de manière à ce qu'il y ait maintenant des systèmes un peu obligatoires pour aller en fonction du classement.
01:26:46Et puis surtout, on a maintenant la quatrième année de médecine générale pour aligner cette spécialité sur les autres.
01:26:53Ce qui fait qu'il y a pratiquement 1500 médecins qui ont décidé de voir, d'attendre et de ne pas se présenter au concours.
01:27:01Il n'y a pas moins d'étudiants, il y a simplement 1510 personnes qui ont décidé de voir l'an prochain, d'attendre.
01:27:08Pierre-Jean Ternièrement, on manque de médecins aujourd'hui en France. Pourquoi avoir mis cette note planchée de 14 si on sait que les candidats ne vont pas y arriver ?
01:27:17Écoutez, je n'ai pas la réponse. Je pense que c'est une anderie sans nom.
01:27:21C'est dramatique vu déjà que la médecine est sous tension. La médecine générale spécialiste est aussi encore plus sous tension.
01:27:29Vous avez une plus grande difficulté à trouver un médecin traitant et on marche sur la tête dans ce système.
01:27:35Pierre-Jean Ternièrement, c'est inquiétant aujourd'hui. Ce qui est en train de se passer, c'est parce que les internes d'aujourd'hui sont nos futurs médecins.
01:27:41S'il y a moins d'internes, il y aura moins de médecins. Or, on en manque déjà.
01:27:45Oui, mais on a déjà vu apparaître. Il y a des négociations qui se font actuellement, mais on vous a déjà trouvé la réponse.
01:27:53On va mettre des médecins faisant fonction d'interne, des FFI.
01:27:56Ce sont des médecins qui n'ont pas été formés en France, qui ont des difficultés souvent de compréhension de la langue française.
01:28:01Ce n'est pas une réponse correcte, alors qu'on a 1510 personnes qui auraient pu être sur le marché, sachant que cette mesure impacte dans 4 ans.
01:28:12S'il n'y a pas de correction pour l'an prochain, ça va être une véritable saignée du nombre de médecins présents sur le territoire aptes à exercer.
01:28:20Certaines spécialisations sont plus impactées que d'autres.
01:28:24Moins 50% de postes en chirurgie plastique, moins 18% pour la médecine générale, alors qu'on manque de médecins en France.
01:28:34Il y a beaucoup de patients qui nous disent qu'ils n'arrivent plus à trouver de médecins.
01:28:40Tout à fait d'accord, on manque de médecins, c'est le parcours du combattant pour avoir un médecin référent.
01:28:48Il faut quand même aussi avoir les pourcentages en tête.
01:28:53Quand vous avez 28 postes de chirurgie esthétique offerts et que vous passez à 14, ça fait 14 chirurgiens plasticiens dans 4 ans, la différence n'est pas énorme.
01:29:03Par contre, sur la médecine générale spécialiste, c'est plus de 600 postes qui s'évaporent pour la rentrée 2024.
01:29:11Et là, c'est énorme comme impact.
01:29:13Merci beaucoup d'avoir été parmi nous, Pierre-Jean Tarnelman.
01:29:16Je le rappelle, vous êtes donc radiologue.
01:29:18Et merci pour toutes ces précisions sur cette actualité forcément très importante puisqu'elle concerne notre système de santé aujourd'hui.
01:29:25Michel Thaume, une première réaction.
01:29:27En fait, Emmanuel Macron a été élu en 2017, notamment sur l'engagement de revenir sur le numerus clausus et d'ouvrir la formation de plus de médecins pour pouvoir combler les déserts médicaux.
01:29:38Et depuis 7 ans, je n'entends que des médecins nous dire qu'en fait, malgré les annonces gouvernementales, c'est le contraire qui a été fait.
01:29:45C'est-à-dire que dans les détails de la mise en œuvre des mesures prises par le gouvernement, en fait, on a plutôt freiné les cas de fer.
01:29:52Et sur l'argument de dire mais ça met 10 ans pour que ça produise ses effets.
01:29:56La réalité, on le voit cette année, c'est qu'en fait, il y a moins de sélection de médecins et notamment pour des raisons techniques.
01:30:03C'est-à-dire que le diable est dans les détails.
01:30:04Et là, on le voit bien.
01:30:05C'est sur une décision.
01:30:06Mais qui a pris cette décision de mettre ce plancher de 14 sur 20?
01:30:12Il y a bien quelqu'un qui a pris cette décision.
01:30:14C'est une commission de médecins, d'apparatchiks, de la médecine, parce qu'il y en a quand même beaucoup dans le système de santé.
01:30:20Est-ce que c'est le ministre de la Santé?
01:30:22Mais quel ministre de la Santé?
01:30:23C'est quand même une décision qui est très lourde de conséquences et qui devrait être suivie de deux choses.
01:30:29D'abord, de demander à celui qui en est l'auteur des explications.
01:30:32Et ensuite, surtout, de revenir dessus pour que l'année prochaine, il n'y ait plus cet autre coup près.
01:30:39J'ai envie de dire, j'y pensais, ça concerne également la première année.
01:30:42C'est-à-dire qu'il est extrêmement difficile d'obtenir cette première année de médecine.
01:30:45Vous savez que vous n'avez plus le droit de la redoubler.
01:30:51Il y a quand même un certain nombre de problèmes qui sont liés.
01:30:54Aujourd'hui, Vincent Roy, vous nous dites qu'on n'a plus le droit de redoubler.
01:30:57Oui, je crois.
01:30:58Je n'ai pas l'information, donc je ne vais pas m'avancer.
01:31:00Mais je pense que ça me paraît bizarre, parce qu'il y a quand même énormément de candidats.
01:31:03C'est extrêmement difficile d'avoir cette première année.
01:31:05Je ne sais pas le pourcentage de personnes qui l'obtiennent en deuxième année, mais il me semble que c'est conséquent.
01:31:09Je ne m'avance pas davantage sur cette question, mais il m'a semblé entendre cela.
01:31:13Ou le lire, en tous les cas.
01:31:16Dans tous les cas de figure, on voit bien là qu'il n'y a aucune volonté.
01:31:20En tous les cas, c'est ce que les chiffres nous expliquent.
01:31:23Il n'y a aucune volonté de combler les fameux déserts médicaux, notamment pour ce qui est de la médecine générale.
01:31:29Et ensuite, on nous rabâche toutes les semaines qu'il y a des problèmes avec les urgences.
01:31:35Et notamment, vous ne pouvez pas déconnecter les urgences de l'importance absolument capitale de la médecine de ville.
01:31:41Donc des déserts médicaux, des urgences qui sont engorgées.
01:31:45Tout le monde s'adresse aux urgences.
01:31:47On vous dit dans l'oreillette qu'il est vrai que les étudiants ne peuvent plus redoubler la première année.
01:31:53Et donc, vous m'avez une fois de plus contredit.
01:31:55Je partirai, je quitterai ce studio.
01:31:57Ce n'est pas le but et je ne suis pas là pour ça.
01:31:59Extrêmement vexé.
01:32:00Et d'ailleurs, Mathieu Devesse m'accompagne.
01:32:02Il est gêné, je le comprends.
01:32:03Je ne quitte jamais mon Simon Guillain, vous le savez bien.
01:32:06Pour être très sérieux, vous voyez bien qu'il n'y a pas de volonté politique affichée d'aller combler ces déserts médicaux à toute force.
01:32:16Il y a des provinces qui sont absolument désemparées.
01:32:19Et là, avec cette question du numerus clausus, cette question du redoublement, cette note de 14 sur 20,
01:32:25où on va se passer, vous vous rendez compte, de plus de 600 médecins généralistes.
01:32:30Alors qu'on en manque, alors qu'on en manque cruellement.
01:32:32On a besoin de médecins et on met des notes planchers de 14.
01:32:35C'est hallucinant.
01:32:36À tel point que les déserts médicaux pour le médecin généraliste, qui est censé être le centre du système de santé,
01:32:43on les a dans les centres-villes de grandes métropoles.
01:32:46Absolument.
01:32:47À Paris, vous avez des quartiers, vous avez des déserts médicaux de médecins généralistes.
01:32:51Les départs à la retraite de médecins généralistes ne sont pas remplacés.
01:32:56Et c'est absolument dramatique.
01:32:58En France, vous avez dans les centres-villes l'absence de médecins généralistes.
01:33:02Comment voulez-vous que le système fonctionne ?
01:33:04Souvenez-vous qu'il y a encore peu, nous étions l'une des meilleures médecines européennes.
01:33:08On est loin du compte aujourd'hui.
01:33:10Allez, on va vous donner une bonne nouvelle dans cette Matinal Weekend.
01:33:13C'est ce qu'on appelle une très bonne affaire.
01:33:14Le prix du fiol est au plus bas aujourd'hui.
01:33:16Et oui, depuis février, le prix moyen pour 1000 litres a baissé de plus de 100 euros.
01:33:20Si le temps où il faudra rallumer le chauffage semble encore lointain,
01:33:24vous avez tout intérêt à anticiper et à faire le plein dès maintenant.
01:33:28Un reportage en Loire-Atlantique de Mickaël Chailloux.
01:33:31Allium Energy, bonjour.
01:33:33Le téléphone ne cesse de sonner chez ce distributeur local de fiol domestique des pays de la Loire.
01:33:38La raison est simple, le prix au plus bas depuis deux semaines.
01:33:421,159 euros.
01:33:44C'est un prix qui est très bas, sachant que l'année dernière, nous étions plutôt sur la même période,
01:33:48aux alentours d'1,30 euros du litre.
01:33:51Donc il y a 15 centimes de moins en ce moment.
01:33:53Ce qui représente à peu près sur une année, la différence, c'est 150 euros sur un plein de 1000 litres.
01:33:58Une économie substantielle qui n'a pas échappé à ses deux voisins qui commandent malin.
01:34:03On commande en groupé avec mon voisin.
01:34:06Et donc on a, même quand on met 700 litres dans notre cul chacun,
01:34:11on a un prix pour plus de 1000 litres.
01:34:13Le prix, le prix, rien que le prix.
01:34:15Anthony, le livreur, n'entend parler que de ça chez ses clients en sillonnant les campagnes.
01:34:20Le prix, oui, c'est vrai, effectivement.
01:34:22Gagner sur leur livraison, sur des grosses quantités, c'est quand même assez important.
01:34:27Malgré la volonté du gouvernement en 2018 de faire disparaître en dix ans les chaudières au fioul,
01:34:33considérée trop polluante, cette énergie carbonée résiste, surtout quand elle est compétitive comme en ce moment.
01:34:39Des nouvelles technologies sont arrivées aussi sur les marchés avec moins de pollution.
01:34:42Ce qui amène aussi à avoir moins de consommation.
01:34:44Donc en fait, on est vraiment aujourd'hui, le marché continue à se développer, à s'améliorer.
01:34:49Si la consommation de fioul domestique recule en France depuis 2002,
01:34:533 millions de foyers restent chauffés avec cette énergie,
01:34:56soit 12% des familles pour la plupart installées en milieu rural.
01:35:01150 euros d'économie sur un plein de 1000 litres, c'est une économie non négligeable.
01:35:06Mais attendez, tous les prix sont en hausse.
01:35:11Là, voilà une bonne nouvelle.
01:35:13Comme dirait Coluche, voilà une nouvelle qui est bonne.
01:35:15Bon, comme aurait dit Coluche, il faut en profiter, c'est formidable, non ?
01:35:19150 euros, attendez, pour 1000 litres, c'est une ristourne, si j'ose dire, qui est substantielle.
01:35:25Évidemment qu'il faut en profiter, il n'y a pas de petites économies.
01:35:28Et là, c'est le moment d'acheter en prévision de ce qui va se passer, soit à l'automne,
01:35:34si l'automne est frais, ou évidemment l'hiver.
01:35:38Donc c'est le bon moment, il faut y aller.
01:35:40Il serait temps que le marché des autres sources d'énergie, notamment l'électricité,
01:35:47suive le marché du flux domestique, c'est-à-dire suive les coûts des matières premières.
01:35:52Parce que le coût de l'électricité sur les marchés internationaux a beaucoup baissé depuis deux ans.
01:35:59Sauf pour la facture de nos concitoyens, et notamment des petits commerçants,
01:36:04les boulangers, dont les fours consomment énormément d'électricité,
01:36:07et qui eux, pour beaucoup, ont dû faire faillite,
01:36:10parce que leur facture d'électricité a été multipliée par 10 ou par 100.
01:36:13Malheureusement, le flux domestique fait un peu exception sur le marché des énergies.
01:36:18Et soyez très attentifs, chers téléspectateurs,
01:36:20puisque l'année 2025 sera un bon cru en matière de jours fériés, Mathieu.
01:36:24Oui, car ils tombent tous en semaine, sauf la Toussaint.
01:36:27Ce sera le samedi 1er novembre.
01:36:29En anticipant les ponts, il sera donc possible de prendre jusqu'à 57 jours de repos
01:36:35en ne posant que 25 jours de congés payés.
01:36:39Félix Peyrolaz avec Sacha Robin.
01:36:41A votre avis, de combien de jours fériés pourrait-on bénéficier en 2025 ?
01:36:46Je crois qu'on est très chanceux tout au long d'un jeudi, je crois.
01:36:49J'ai cru comprendre qu'il n'y allait pas mal en avoir.
01:36:5457 jours, c'est le nombre de jours de vacances qui pourront être obtenus
01:36:59en posant judicieusement ces 25 jours de congés.
01:37:02La raison, le nombre important de jours fériés
01:37:05qui tombent à des jours pouvant faire bénéficier de longs week-ends.
01:37:08Parmi ces Français, certains se sont déjà préparés à poser leurs congés.
01:37:12Alors oui, effectivement, on en profite pour essayer de partir,
01:37:15de faire des activités avec les enfants.
01:37:18Effectivement, on anticipe parce que c'est beaucoup plus cher
01:37:21si on prend en dernier moment l'hébergement notamment.
01:37:24Tout ça se regarde, j'ai déjà réservé d'ailleurs pour le week-end du 1er mai
01:37:28pour pouvoir avoir des prix les plus bas possibles.
01:37:31Dès qu'on peut avoir un petit moment de répit, on ne va pas dire non.
01:37:34On ne va pas cracher dans la soupe comme on dit.
01:37:37Parmi les autres jours fériés, le 1er de l'an tombera un mercredi
01:37:41qui peut également faire profiter d'un long week-end.
01:37:4557 jours de vacances en posant seulement 25 jours de congés,
01:37:49ça fait rêver tout le monde autour de ce plateau.
01:37:52Non, mais c'est l'année prochaine.
01:37:54L'année prochaine, c'est imminent, Vincent Roy.
01:37:57On est déjà fin août, je vous rappelle.
01:37:59C'est un rabat joie sur une très très bonne nouvelle, mon cher Vincent.
01:38:02Il y a des années où les jours fériés vont tomber un mardi
01:38:07et par conséquent, il n'y aura pas de possibilité.
01:38:10Tout ça est équilibré.
01:38:11Donc en 2025, évidemment que beaucoup de gens vont en profiter et c'est heureux.
01:38:16Après, ça peut poser problème dans une entreprise Michel Taube
01:38:18si tout le monde s'y met.
01:38:19Évidemment, mais tout ça s'organise.
01:38:21Après, comme on est dans un pays où la productivité est importante,
01:38:25on peut se permettre de prendre des jours de congés
01:38:28et on rattrape en travaillant plus pendant les jours de travail.
01:38:31Non, ça fait partie du hasard du calendrier.
01:38:33Il y aura d'autres années où les jours fériés tomberont un dimanche.
01:38:36Mais heureusement, ce n'est pas pour l'année prochaine.
01:38:38Allez, c'est une tradition médiévale dont seuls les Britanniques ont le secret.
01:38:42À la Tour de Londres, la survie du royaume, écoutez bien,
01:38:45est entre les mains de corbeaux.
01:38:47Oui, ils sont sept volatiles dont la présence garantie,
01:38:50selon la légende, la pérennité du royaume.
01:38:52À leur service, un maître des corbeaux chargé de veiller donc sur ces animaux
01:38:57très particuliers. Vous allez le voir dans ce sujet de Félix Pérolaz.
01:39:03Sans ces corbeaux, la Tour de Londres se serait déjà effondrée.
01:39:07C'est en tout cas ce que raconte la légende, née au XVIIe siècle,
01:39:11sous le règne de Charles II.
01:39:13Si les corbeaux décidaient un jour de quitter la Tour de Londres,
01:39:15cela signifierait tout d'abord que moi-même et l'équipe faisons quelque chose de mal.
01:39:19Même si cela se produisait, la légende dit que le royaume tomberait.
01:39:23Nous ne savons pas si c'est vrai parce que nous n'avons jamais pris
01:39:26trop de risques et que la légende dit qu'il doit y avoir au moins
01:39:29six corbeaux à la Tour en permanence.
01:39:32Depuis quatre siècles, les gardes chargés de la surveillance du château
01:39:36s'occupent des corbeaux avec à leur tête le maître des corbeaux.
01:39:40Certains disent qu'ils sont les vrais gardes de la Tour de Londres
01:39:43car ils sont omnivores, ils mangent de la viande, ils aiment la viande
01:39:46et ils sont ici, ils servent Sa Majesté autant que nous, les gardes.
01:39:50C'est donc très important et on nous dit que Sa Majesté le roi Charles III
01:39:54prend également de leurs nouvelles comme le faisait sa mère.
01:39:57Actuellement, sept corbeaux résident à la Tour de Londres,
01:40:01un de plus que nécessaire au cas où si la prophétie se réaliserait.
01:40:07Alors Vincent Roy, vous vouliez réagir parce que nous, à la rédaction,
01:40:10on a découvert cette tradition il y a quelques jours seulement.
01:40:13Ça va pas là dans votre cas ?
01:40:14Écoutez, j'ai l'impression que c'est tout de même...
01:40:17Alors c'est très à l'anglaise, on parle de tradition qui remonterait au Moyen-Âge.
01:40:21En réalité, ça viendrait de Charles II, si je ne m'abuse, mais je parle sous le contrôle...
01:40:26Ah bah de toute façon, vous ne pouvez pas faire une erreur, il y a Bertrand de Droit.
01:40:29C'est Charles II qui a dit, donc là on est au XVIIe siècle si je ne m'abuse,
01:40:35qui a dit que s'il n'y avait pas au minimum six corbeaux
01:40:39attachés à la Tour de Londres, le royaume s'effondrerait.
01:40:44Mais depuis Charles II et le XVIIe siècle, tout le monde s'est bien moqué des corbeaux.
01:40:49C'est à partir du XIXe qu'on a remis en scène, si j'ose dire, cette tradition.
01:40:54Et puis tout récemment, au début du XXe siècle, on a fait effectivement très attention
01:41:00à ce qu'il y ait au minimum six corbeaux qui résident de manière générale à la Tour de Londres.
01:41:04Alors pour qu'ils résident et pour qu'ils restent là, on leur coupe quand même une aile,
01:41:08ce qui fait qu'ils peuvent quitter les alentours de la Tour de Londres,
01:41:12mais ne pas aller trop loin.
01:41:14Mais on n'a pas de preuves formelles que cette tradition, comme il est mentionné dans le reportage,
01:41:20remonte bien à l'époque médiévale.
01:41:22La seule chose que l'on sache, c'est que c'est Charles II qui a dit ça.
01:41:25Pourquoi l'a-t-il dit ça ? Bertrand Descartes peut peut-être nous expliquer.
01:41:28Mais si j'ai eu une bêtise, il faut me corriger.
01:41:29Non, non, tout ce que vous dites est absolument...
01:41:31Pas d'erreur.
01:41:32Tout à fait correct, non absolument.
01:41:33Ce qui est intéressant peut-être de dire, en effet, c'est une prophétie, c'est une légende,
01:41:37et j'ai envie de comparer un peu ces corbeaux à la famille royale en quelque sorte,
01:41:40parce que, savez-vous, ils sont nourris et logés au frais du contribuable.
01:41:44Ce sont des officiers de l'État, ces corbeaux.
01:41:47Donc ils sont logés au cœur de la Tour de Londres,
01:41:50et sachez qu'ils reçoivent plus de 3 millions de visiteurs par an,
01:41:53ce qui en fait une des attractions touristiques qui sont « bunkable » terriblement en Angleterre.
01:41:56On aime ça en Angleterre, l'argent et cet attrait touristique.
01:41:59Donc voilà, c'est une légende, certes, mais comme le dit très bien le reportage,
01:42:03on n'a jamais été jusqu'à contredire cette prophétie,
01:42:06parce que ce serait la famille royale, tout d'abord, qui tomberait,
01:42:09et avec la chute de la famille royale, et ça moi j'en suis convaincu,
01:42:12l'ensemble de l'Angleterre ensuite.
01:42:15Allez, c'était l'heure 48 sur CNews, c'est l'heure de votre chronique.
01:42:18Bertrand Decker, c'est 7 semaines.
01:42:20Et bien le prince William et son épouse Kate Middleton ont félicité les athlètes britanniques des JO
01:42:24dans une courte vidéo enregistrée dans les jardins d'Anmer Hall.
01:42:27Il s'agit de leur maison de vacances.
01:42:29Donc Bertrand, ce matin, vous profitez de cette actualité pour nous parler de cette propriété.
01:42:34Ma première question, Anmer Hall, c'est un palais, c'est un château, c'est un cottage, c'est quoi ?
01:42:38Et bien Simon, on risque de vous décevoir, aucun des trois.
01:42:42Anmer, pour les intimes de Kate and Will, c'est un manoir.
01:42:47Un manoir de style géorgien, qui a été édifié, on le voit ici, en briques rouges,
01:42:52dans les vertes et moutonnantes plaines du Norfolk, dans le village d'Anmer, ça ne s'invente pas.
01:42:58On est à deux horvats de Londres, très précisément,
01:43:01et surtout, on est à trois kilomètres du château de Sundringham.
01:43:04Vous savez, Sundringham, dans le Norfolk, pour la famille royale, c'est cette propriété privée,
01:43:08qui a été acquise par l'immense reine Victoria,
01:43:11et où depuis, la famille royale, il passe en permanence Noël, Nouvel An,
01:43:15et le mois de janvier, Elisabeth II avait l'habitude d'y passer deux mois,
01:43:19de fin décembre à fin février, puisque c'est à Sundringham, c'est dans le Norfolk,
01:43:24qu'est mort son père adoré Georges VI, le 6 février 1952,
01:43:28c'est donc là-bas qu'elle est devenue reine, c'est un lieu important, donc, pour la famille royale.
01:43:32Ce manoir d'Hammer est donc, si je comprends bien, en terre royale ?
01:43:36Absolument, il est situé, je vous l'ai dit, à trois kilomètres du château,
01:43:40à l'orée d'un parc qui s'étend sur 8000 acres,
01:43:43pour vous donner une idée, 8000 acres, ça fait l'équivalent de 8000 terrains de football.
01:43:47On dit que Hammer Hall, cette propriété que vous avez vue,
01:43:50est le cadeau de mariage d'Elisabeth II à William et à Kate,
01:43:55ils se sont mariés en avril 2011,
01:43:59mais ils ont acquis les clés seulement en janvier 2013,
01:44:04il y a deux ans avant qu'ils ne puissent bénéficier des clés, pourquoi ?
01:44:08Puisque la maison était mise par la couronne à la location, voyez-vous,
01:44:13et elle a été louée, pour l'anecdote, par un cuisiniste, un certain James Everett,
01:44:18qui a été privé de quitter les lieux pour les futurs princes de Gaël.
01:44:21Bertrand, on est très curieux ce matin sur le plateau de la matinale, c'est comment, Hammer Hall ?
01:44:25Alors c'est très grand, le manoir est composé d'une dizaine de chambres,
01:44:29d'une grande bibliothèque, nous dit-on d'une immense cuisine,
01:44:33qui est un peu le lieu de vie, d'une très grande salle à manger,
01:44:36puisque c'est un lieu pour recevoir, et d'une série de salons.
01:44:39La bâtisse a été construite en 1802 sur deux étages,
01:44:43avec un grenier composé de lucarne.
01:44:46La maison a été longtemps louée, je vous l'ai dit,
01:44:48ce qui veut donc dire que quand Kate et William sont arrivés,
01:44:50ils ont entrepris de très grands travaux.
01:44:52En super duchess déjà, Kate a décidé de prendre les choses elle-même en main.
01:44:57Elle a engagé un architecte qui est Charles Morris,
01:45:00qui avait déjà envré pour Charles III à Highgrove,
01:45:03pour réaménager les lieux, mais c'est surtout elle qui a décoré.
01:45:06Il n'y a pas eu d'architecte d'intérieur,
01:45:09Charles Morris a revu les dépendances pour les bodyguards et le personnel,
01:45:13il a revu le terrain de tennis, il a revu la piscine,
01:45:17il a installé des ruches dans le jardin, dit-on,
01:45:19puisque Kate produit elle-même son miel,
01:45:22et surtout il a installé une grande verrière à côté de la cuisine,
01:45:27où Kate aime cultiver les orchidées.
01:45:32Ils se sont aperçus lors d'une visite de chantier,
01:45:34voyez-vous, que la propriété était très visible,
01:45:37à toute personne qui se promenait à l'extérieur,
01:45:39eh bien, vous savez, rien n'est impossible à la famille royale,
01:45:41qu'à cela ne tienne, on a fait planter des arbres,
01:45:43alors pas des petits, des arbres gigantesques déjà,
01:45:46ce qui fait maintenant que lorsque vous vous promenez aux alentours de la propriété,
01:45:49vous ne voyez plus rien, là-bas il y a tel,
01:45:51a tout de même coûté 2 millions d'euros de travaux,
01:45:54et ce n'était pas au frais du contribuable,
01:45:55ça faisait partie de la corbeille de mariage en quelques heures d'Elisabeth II,
01:45:58c'est elle qui a offert les travaux également.
01:46:00Est-ce que cette maison, c'est leur maison préférée, Bertrand ?
01:46:02Oui, je pense absolument, parce qu'ils vivent à Adelaide Cottage,
01:46:05on en a déjà parlé dans la campagne de Windsor,
01:46:07mais Adelaide Cottage, c'est très petit,
01:46:09Hammer Hall pour Kate, William et les trois enfants,
01:46:11c'est véritablement l'espace, c'est la grandeur,
01:46:14c'est une maison qui a été imaginée pour pouvoir recevoir,
01:46:17c'est là-bas qu'on sait qu'ils y reçoivent leurs amis,
01:46:20on parle de William et d'Avina Duke-Worchard,
01:46:23on parle de Rosie et de Hugh Van Kutzen,
01:46:26qui sont les parrains de George, de Laura Fellow,
01:46:28qui est la cousine de William,
01:46:29on y parle de la séduisante Rose Hansberry,
01:46:32et de son mari le comte de Shemley,
01:46:34vous savez Rose Hansberry, c'est la jeune femme qui serait la maîtresse,
01:46:37qui aurait été la maîtresse de William,
01:46:40ils se seraient rencontrés justement là-bas dans cette propriété,
01:46:43dans le Norfolk,
01:46:44alors c'est un cercle peut-être un peu élitiste,
01:46:47mais qui est très authentique,
01:46:49et j'ai envie de terminer par cette dernière anecdote,
01:46:51parce qu'on aime ça concernant la famille royale,
01:46:53c'est que comme c'est Elisabeth II qui a offert la propriété,
01:46:56comme c'est Elisabeth II qui a offert les travaux de restauration,
01:46:59on se doute si c'était elle la première qui a été invitée
01:47:02à Hammer Hall en 2013 pour inaugurer cette propriété,
01:47:06alors elle a été reçue en mode campagne,
01:47:08comme on reçoit à Hammer de façon très simple,
01:47:10lors d'un déjeuner,
01:47:12et lorsqu'elle a quitté Hammer Hall,
01:47:14elle était à peine dans le véhicule,
01:47:16elle s'est tournée vers Philippe, son mari,
01:47:18qui était encore vivant et qui l'accompagnait à l'époque,
01:47:20et elle lui a dit, c'est extraordinaire,
01:47:22j'ai offert un manoir et tout le monde vit dans la cuisine.
01:47:25Voilà, c'est la façon de vivre à Hammer Hall.
01:47:28Merci beaucoup Bertrand, c'était donc votre chronique royale,
01:47:31il est l'heure du journal des sports sur CNews.
01:47:43La chronique sport avec Mathieu Devez.
01:47:45Et on commence avec du football,
01:47:47Marseille qui a parfaitement lancé sa saison de Ligue 1,
01:47:50un large succès, 5-1, c'était hier soir face à Brest,
01:47:54pour la première de Roberto Dezerbi,
01:47:56l'entraîneur Marseille porté par ses recrues Greenwood,
01:48:00s'est offert un doublé,
01:48:01Kouaï a également ouvert son compteur,
01:48:04il a également marqué un pénalty en fin de match,
01:48:06victoire donc 5-1 pour l'OM qui est premier du classement.
01:48:10Et puis du cyclisme,
01:48:12huitième et ultime étape du Tour de France féminin ce dimanche,
01:48:16un final d'exception pour la première fois,
01:48:19le Tour de France femme parcourt le massif alpin
01:48:21et la mythique ascension de l'Alpe d'Huez,
01:48:23et hier la Belge Justine Gréquire s'est imposée en solitaire au Grand Bornand,
01:48:27sachez enfin que Katarzyna Niewiadoma est toujours en jaune.
01:48:36C'était la chronique sport avec la Halle au Sommeil,
01:48:38spécialiste de la litterie française et des canapés pour tous les budgets.
01:48:43Chers téléspectateurs,
01:48:44juste avant de marquer une très courte page de publicité,
01:48:46j'aimerais vous communiquer cette information qui vient tout juste de nous parvenir,
01:48:49nous venons d'apprendre la mort de l'acteur français Alain Delon,
01:48:52c'est ses trois enfants qui viennent de l'annoncer à l'agence France Presse,
01:48:55on marque une très courte page de publicité,
01:48:57on en parlera bien sûr de ce décès d'Alain Delon dans un instant.
01:49:04De retour sur ces news,
01:49:05il est 7h57,
01:49:06bon réveil à vous,
01:49:07si vous venez tout juste de nous rejoindre,
01:49:08tout de suite c'est l'heure de la météo.
01:49:20Nous partons pour notre tour des plages,
01:49:22avec davantage de soleil,
01:49:23un temps anticyclonique à l'ouest au cours des prochaines heures.
01:49:2620 degrés dans l'eau pour le Touquet,
01:49:28un indice suivé de 5.
01:49:30Quiberon, 21 degrés sur terre,
01:49:32toujours quelques nuages,
01:49:3319 degrés dans l'eau,
01:49:34un indice suivé de 5.
01:49:36Partons en direction du sud,
01:49:37cette fois-ci,
01:49:38avec davantage de soleil,
01:49:3924 degrés sur terre à Arcachon,
01:49:4122 degrés dans l'eau,
01:49:42un indice suivé de 7.
01:49:44Et pour le Golfe du Lion,
01:49:45toujours des températures très estivales,
01:49:4832 degrés sur terre à Valras,
01:49:49plein soleil,
01:49:5023 degrés dans l'eau,
01:49:51un indice suivé de 7 pour Valras.
01:49:54Et on termine avec la Côte d'Azur,
01:49:56ou encore la Corse,
01:49:5730 degrés sur terre à Ajaccio,
01:49:58attention aux orages,
01:49:59parfois forts,
01:50:0027 degrés dans l'eau.
01:50:04L'agence BDO vous propose
01:50:05l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:50:07L'agence BDO,
01:50:08partenaire de votre nouvelle épargne.
01:50:11Juste après la météo des plages,
01:50:12il est l'heure de faire un point complet
01:50:13sur la météo du jour avec Karine Durand.
01:50:16Rejoindre le mouvement
01:50:17de la rénovation énergétique,
01:50:18la météo avec Groupe Verlaine,
01:50:20pour devenir franchisée
01:50:21dans les énergies renouvelables.
01:50:23Groupe Verlaine.
01:50:25La météo avec vous, Karine,
01:50:26après une nuit très pluvieuse,
01:50:27le retour du soleil,
01:50:28enfin, c'est dimanche.
01:50:29Oui, du soleil partout,
01:50:30et notamment sur les plages.
01:50:32Je voulais vous montrer
01:50:33cette image des températures
01:50:35de l'ensemble du bassin méditerranéen
01:50:37qui subit une véritable canicule marine.
01:50:40On a relevé 28,5 degrés de moyenne
01:50:42à la surface de la mer ces derniers jours.
01:50:44C'est du jamais vu.
01:50:45C'est un record
01:50:46avec des températures extrêmement élevées
01:50:48entre l'Italie et la Sicile.
01:50:4931 degrés dans l'eau,
01:50:50mais également du côté de l'Égypte,
01:50:52d'Israël,
01:50:5331 degrés dans l'eau aussi de ce côté-là.
01:50:55Pour la France,
01:50:5629 à 30 quand même.
01:50:57Pour la côte d'Azur,
01:50:58les Alpes-Maritimes,
01:50:59et puis un petit peu plus frais.
01:51:00Du côté du Golfe du Nord,
01:51:01du côté du Golfe du Lion,
01:51:0224 à 26 degrés
01:51:03en raison des vents.
01:51:04Mais en tout cas,
01:51:05on peut s'attendre
01:51:06à ce que cette température de l'eau
01:51:07extrême de la Méditerranée
01:51:08influence les conditions météo
01:51:10des prochaines semaines
01:51:11avec probablement des orages
01:51:12et des dépressions
01:51:13beaucoup plus pluvieuses.
01:51:14Regardez justement
01:51:15l'évolution sur nos cartes
01:51:17cette fois-ci
01:51:18avec ces pluies
01:51:19qui ont été assez soutenues
01:51:20au cours de la nuit
01:51:21sur l'Est du pays.
01:51:22On les retrouve encore
01:51:23sur la façade Est.
01:51:24Attention,
01:51:25des cumuls importants,
01:51:2650 à 80 mm possibles.
01:51:27Donc peut-être que
01:51:28des cours d'eau vont déborder
01:51:29au cours des prochaines heures.
01:51:30C'est une possibilité
01:51:31et le soleil revient
01:51:32quand même de plus en plus
01:51:33par l'Ouest.
01:51:34Et le vent se lève
01:51:35en Méditerranée
01:51:36au cours de l'après-midi.
01:51:37Regardez les belles conditions
01:51:38qui se mettent en place.
01:51:39L'anticyclone revient
01:51:40par l'Ouest.
01:51:41Le soleil s'impose
01:51:42quasiment partout.
01:51:43Encore quelques pluies
01:51:44mais de moins en moins
01:51:45sur l'Est du pays.
01:51:46Quelques orages possibles,
01:51:47en général pas très forts
01:51:48mais possibles quand même
01:51:49pour les Alpes
01:51:50et pour la Corse.
01:51:51Et puis le vent
01:51:52se renforce énormément
01:51:53en Méditerranée,
01:51:54Mistral et Tramontane
01:51:55avec un risque accru
01:51:56d'incendie sur cette zone-là.
01:51:57Les températures sont un petit peu
01:51:58frisquettes ce matin
01:51:59sur le Nord,
01:52:00le Nord-Ouest en particulier.
01:52:01Après le passage
01:52:02de la perturbation,
01:52:03elles ont bien baissé.
01:52:0413 à Brest,
01:52:0515 à Paris,
01:52:0615 également pour Bourges,
01:52:0720 seulement pour Biarritz.
01:52:09Au cours de l'après-midi,
01:52:10on se situe en dessous
01:52:11des moyennes de saison,
01:52:13notamment pour le bassin parisien,
01:52:15à peine 22 degrés à Paris,
01:52:16à peine 22 également pour Strasbourg,
01:52:1921 à 22 degrés pour la Vallée du Rhône.
01:52:22Des températures plus élevées
01:52:23pour le Sud-Est
01:52:24mais elles sont tout à fait classiques
01:52:25sur la Méditerranée.
01:52:26Entre 29 et 31 degrés
01:52:28pour le pourtour
01:52:29de la Méditerranée.
01:52:31Rejoindre le mouvement
01:52:32de la rénovation énergétique.
01:52:34C'était La Météo
01:52:35avec Groupe Verlaine.
01:52:36Pour devenir franchisée
01:52:37dans les énergies renouvelables.
01:52:38Groupe Verlaine.
01:52:40Allez, les 8h,
01:52:41tout pile sur CNews.
01:52:42Bon rêve à tous.
01:52:43Si vous venez tout juste
01:52:44de nous rejoindre,
01:52:45Mathieu Dewez,
01:52:46Michel Taubes
01:52:47et Jérôme Béglé
01:52:48qui va nous rejoindre
01:52:49dans quelques instants.
01:52:50Voici les titres
01:52:51de votre journal de 8h
01:52:52sur CNews.
01:52:53Et cette nouvelle menace
01:52:54de la France insoumise
01:52:55ce dimanche.
01:52:56Jean-Luc Mélenchon
01:52:57et ses lieutenants
01:52:58menacent Emmanuel Macron
01:52:59d'une procédure de destitution.
01:53:00S'ils refusent
01:53:01de nommer Lucie Castex
01:53:02à Matignon,
01:53:03la rencontre du 23 août prochain
01:53:05entre le chef de l'État
01:53:06et les leaders politiques
01:53:07promet déjà d'être
01:53:08extrêmement tendue.
01:53:09La campagne présidentielle
01:53:10américaine est J-1
01:53:11avant le début
01:53:12de la convention démocrate
01:53:13à Chicago.
01:53:14Un rendez-vous incontournable
01:53:15dans la Corse
01:53:16à la Maison-Blanche.
01:53:17Alors que Kamala Harris
01:53:18a le vent aux poupes
01:53:19dans les tout derniers sondages.
01:53:20Nous retrouverons
01:53:21notre correspondante
01:53:22à New York
01:53:23pour les dernières informations.
01:53:24Triste constat,
01:53:25chaque année
01:53:26des milliers d'animaux
01:53:27sont abandonnés
01:53:28par des propriétaires
01:53:29qui partent en vacances.
01:53:30Et conséquence,
01:53:31les refuges de l'ASPA
01:53:32sont complètement saturés.
01:53:33Reportage dans un centre
01:53:34des Yvelines
01:53:35dans ce journal.
01:53:36C'est une information capitale
01:53:39qui nous est parvenue
01:53:40il y a quelques minutes.
01:53:41La mort de l'acteur français
01:53:43Alain Delon
01:53:44à l'âge de 88 ans.
01:53:45C'est ses enfants
01:53:46qui ont informé
01:53:47l'agence France Presse
01:53:48du décès de leur père.
01:53:49J'aimerais dans un premier temps
01:53:50qu'on regarde
01:53:51les grands moments de sa vie.
01:53:52Un homme qui avait
01:53:53une relation très particulière
01:53:54avec les femmes.
01:53:55Regardez.
01:53:56Tout ce que je suis aujourd'hui,
01:53:58tout ce que j'ai fait,
01:53:59tout ce que j'ai entrepris,
01:54:00je l'ai fait pour les femmes.
01:54:01Je n'étais pas prédestiné
01:54:02à faire ce métier,
01:54:03je ne voulais pas le faire.
01:54:04Et une femme m'a aimé,
01:54:05elle m'a dit
01:54:06il faut que tu fasses ce film.
01:54:07Je lui ai dit
01:54:08je n'en ai pas envie
01:54:09mais si tu me le demandes
01:54:10pour te faire plaisir
01:54:11parce que je t'aime,
01:54:12je vais faire l'acteur
01:54:13et je suis devenu acteur par amour.
01:54:14Et ce premier film
01:54:15sorti en 1957
01:54:16porte un titre prédestiné
01:54:18« Quand la femme s'en mêle »
01:54:21C'est vrai que vous êtes
01:54:22la dactylo de maman ?
01:54:24Romy Schneider
01:54:25sera son premier grand amour.
01:54:26Il se rencontre en 1958
01:54:28sur le tournage
01:54:29du film Christine.
01:54:31J'ai une vie si compliquée !
01:54:34Leur idée,
01:54:35il va durer 5 ans.
01:54:36Même après leur séparation,
01:54:37ils vont former à l'écran
01:54:38un couple mythique.
01:54:40Alain Delon,
01:54:41on le reconnaissait,
01:54:42il aimait les femmes.
01:54:45J'aime les femmes.
01:54:47Assez grandes,
01:54:48belles de toute façon
01:54:49et si possible intelligentes.
01:54:51Nathalie Delon
01:54:52est la seule
01:54:53à avoir épousé l'acteur.
01:54:54Ensemble,
01:54:55ils auront un fils,
01:54:56Anthony,
01:54:57qui suivra plus tard
01:54:58les traces de son père au cinéma.
01:54:59Mais après 4 ans de mariage,
01:55:00le couple divorce.
01:55:01Alain Delon
01:55:02a rencontré Mireille Dark
01:55:03sur le tournage
01:55:04du film Jeff.
01:55:08Mireille Dark
01:55:09va partager la vie
01:55:10d'Alain Delon
01:55:11pendant 15 ans.
01:55:12Ils vont vivre
01:55:13un amour fusionnel
01:55:14qui après leur séparation
01:55:15va se muer
01:55:16en amitié complice
01:55:17et indéfectible.
01:55:18On a un grand projet
01:55:19en commun,
01:55:20c'est de vivre
01:55:21le plus longtemps possible
01:55:22tous les deux
01:55:23et de se voir
01:55:24le plus longtemps possible
01:55:25le plus souvent possible.
01:55:27Avec Rosalie Van Bremen,
01:55:28mannequin néerlandais
01:55:29rencontrée en 1987,
01:55:30Alain Delon
01:55:31a deux enfants,
01:55:32Anoushka
01:55:33et Alain Fabien.
01:55:34L'acteur partage
01:55:35avec sa fille
01:55:36la même passion
01:55:37pour le cinéma.
01:55:38C'est avec elle
01:55:39qu'auront lieu
01:55:40ses dernières apparitions publiques.
01:55:41Il a eu à coeur
01:55:42de lui transmettre
01:55:43le flambeau
01:55:44avant de quitter
01:55:45définitivement la scène.
01:55:49Et voici donc
01:55:50le communiqué
01:55:51qui vient de tomber.
01:55:52Le communiqué
01:55:53des enfants
01:55:54d'Alain Delon,
01:55:55Alain Fabien,
01:55:56Anoushka,
01:55:57Anthony
01:55:58ainsi que son chien Loubo
01:55:59ont l'immense chagrin
01:56:00d'annoncer le départ
01:56:01de leur père.
01:56:02Il s'est éteint
01:56:03sereinement
01:56:04dans sa maison
01:56:05de douchy
01:56:06entouré de ses trois enfants
01:56:07et des siens.
01:56:08Sa famille vous prie
01:56:09de bien vouloir respecter
01:56:10son intimité
01:56:11dans ce moment
01:56:12de deuil
01:56:13extrêmement douloureux.
01:56:16Une première réaction
01:56:17Jérôme Béglé
01:56:18on sait que
01:56:19Alain Delon
01:56:20n'était pas en forme
01:56:21ces derniers temps
01:56:22c'est une terrible nouvelle
01:56:23qui vient de nous parvenir.
01:56:24Oui,
01:56:25il restait deux stars
01:56:26dans le cinéma français
01:56:27historique
01:56:28Brigitte Bardot et lui.
01:56:29Il allait avoir
01:56:3089 ans
01:56:31au mois de novembre
01:56:32et Brigitte Bardot
01:56:33aura 90 ans
01:56:34à la fin du mois de septembre.
01:56:35C'est eux
01:56:36qui ont écrit
01:56:37les plus belles notes
01:56:38les plus belles images
01:56:39du cinéma français
01:56:40depuis
01:56:41globalement
01:56:42les années 50.
01:56:43Il l'a imprimé
01:56:45dans la mémoire collective
01:56:46de beaucoup de Français
01:56:47Alain Delon
01:56:48par sa beauté
01:56:49par sa présence
01:56:50par ses films
01:56:51par ses choix
01:56:52par ses prises de position
01:56:53par sa vie privée.
01:56:54Il a coché
01:56:55toutes les cases
01:56:56de ce qui est convenu
01:56:57d'appeler en France
01:56:58une star.
01:56:59Aujourd'hui
01:57:00c'est un peu
01:57:01du patrimoine français
01:57:02qui s'en va.
01:57:03Alors évidemment
01:57:04pour les jeunes
01:57:05les 15 dernières années
01:57:06de sa filmographie
01:57:07sont parfois discutables
01:57:09mais ce qu'il a fait
01:57:10dans les années 60
01:57:1170, 80
01:57:12c'est absolument immense.
01:57:13C'est la seule star
01:57:14qui avait un rayonnement
01:57:15français.
01:57:16Il a tourné avec des plus grands
01:57:17de Luchini à Losey
01:57:18et j'en oublie beaucoup
01:57:19et on garde
01:57:20évidemment
01:57:21un peu en mémoire
01:57:22malheureusement
01:57:23ces 18 derniers mois
01:57:24où il y a eu
01:57:25un tumulte familial
01:57:26et venu recouvrir
01:57:27et assombrir son image
01:57:28mais croyez-moi
01:57:29quand on écrira
01:57:30une histoire de France
01:57:31une histoire de la culture française
01:57:32une histoire du rayonnement français
01:57:34de la fin de la guerre
01:57:35aux années 2000-2020
01:57:37il sera présent
01:57:38en lettres d'or
01:57:39comme le furent Jean Gabin
01:57:41comme le furent
01:57:42des immenses comédiens
01:57:43de cette trempe-là
01:57:44qui étaient un peu
01:57:45ses aînés.
01:57:46Jérôme Eglé
01:57:47c'est le plus grand
01:57:48des plus grands
01:57:49Alain Delon
01:57:50il a traversé
01:57:51des générations
01:57:52tout le monde le connaît
01:57:53c'est une icône
01:57:54du cinéma français.
01:57:55C'est une icône oui
01:57:56d'abord parce qu'il a joué
01:57:57quand on tourne avec
01:57:58Luchini, Losey
01:57:59Melville
01:58:00quand vous pensez
01:58:01Monsieur Klein
01:58:02c'est un immense film
01:58:03quand vous pensez
01:58:04même
01:58:05ce qu'il fait
01:58:06avec Luchini
01:58:07au début de sa carrière
01:58:08c'est extraordinaire
01:58:09et puis encore une fois
01:58:10il avait une vie
01:58:11qui était
01:58:12une vie
01:58:13il était prédestiné
01:58:14à être star finalement
01:58:15dans ses coups de cœur
01:58:16dans ses coups de gueule
01:58:17dans sa façon
01:58:18d'imprimer
01:58:19l'espace public
01:58:20de donner
01:58:21ses avis politiques
01:58:22de collectionner
01:58:23on sait peu
01:58:24mais il a acheté
01:58:25au début
01:58:26à la fin des années 70
01:58:27à la fin de 1970
01:58:28en novembre 1970
01:58:29le texte
01:58:30original
01:58:31de l'appel
01:58:32de De Gaulle
01:58:33qui a été placardé
01:58:34à Londres
01:58:35en juin 40
01:58:36pour rappeler
01:58:37les Français
01:58:38à résister.
01:58:39Il a acheté
01:58:40sur ses deux nippons
01:58:41on était en 70
01:58:42c'était une star
01:58:43mais il n'était pas
01:58:44non plus richissime
01:58:45et il l'a donné immédiatement
01:58:46à la fondation Charles de Gaulle
01:58:47c'était ça Alain Delon
01:58:48c'est quelqu'un
01:58:49qui connaissait
01:58:50parfaitement la France
01:58:51qui est finalement
01:58:52la meilleure image
01:58:53que l'on puisse donner
01:58:54c'est un visage
01:58:55c'est une attitude
01:58:56c'est une présence
01:58:57c'est des films
01:58:58c'est une beauté
01:58:59c'est une personnalité
01:59:00c'est beaucoup de choses
01:59:01Alain Delon
01:59:02c'est la France
01:59:03oui c'est la France
01:59:04quand il a 30-40 ans
01:59:05il a une beauté
01:59:06à couper le souffle
01:59:07c'est le plus bel homme
01:59:08du monde
01:59:09on voit une publicité
01:59:10où il est jeune
01:59:11qui n'est pas gardé régulièrement
01:59:12qu'on voit régulièrement
01:59:13dans la presse
01:59:14c'est absolument stupéfiant
01:59:15d'être beau comme ça
01:59:16et en plus
01:59:17il est bon acteur
01:59:18et en plus
01:59:19il est intelligent
01:59:20et en plus il réfléchit
01:59:21et en plus il fait
01:59:22des bons choix de films
01:59:23et en plus il plaît
01:59:24et en plus il plaît
01:59:25aux hommes, aux femmes
01:59:26en plus il a une vie
01:59:27publique si j'ose dire
01:59:28ou privée
01:59:29qui sans être tapageuse
01:59:30lui permet
01:59:31de marquer
01:59:32d'imprimer
01:59:33les esprits
01:59:34voilà
01:59:35c'était ça Alain Delon
01:59:36et je pense que
01:59:37pardonnez-moi
01:59:38mais le moule est cassé
01:59:39il n'y aura plus
01:59:40d'Alain Delon
01:59:41en France ou en Europe
01:59:42dans les dizaines
01:59:43d'années à venir
01:59:44une première réaction
01:59:45Michel Taubes
01:59:46oui c'est
01:59:47une grande tristesse
01:59:48pour tous ceux
01:59:49qui ont vu ses films
01:59:50c'est un monstre sacré
01:59:51c'est le monstre sacré
01:59:52du cinéma
01:59:53qui s'en va
01:59:54dans leurs communiqués
01:59:55de presse
01:59:56les enfants d'Alain Delon
01:59:57parlent d'un grand fauve
01:59:58qui est parti
01:59:59et je trouve
02:00:00qu'il y avait
02:00:01chez Delon
02:00:02une profondeur
02:00:03on parle de sa beauté
02:00:04une sensibilité aussi
02:00:05c'est ça Alain Delon
02:00:06c'est le regard sensible
02:00:07c'est l'attitude sensible
02:00:08oui mais aussi
02:00:09une profondeur
02:00:10en fait
02:00:11dans les premières années
02:00:12de sa vie
02:00:13il a grandi
02:00:14parce qu'il a été
02:00:15assez rapidement élevé
02:00:16par une
02:00:17presque une famille
02:00:18d'adoption
02:00:19et il a grandi
02:00:20dans la cour
02:00:21de la prison
02:00:22de Fresnes
02:00:23et très très jeune
02:00:24il a côtoyé
02:00:25aussi
02:00:26une réalité
02:00:27de la France
02:00:28qui était une réalité
02:00:29non seulement
02:00:30très populaire
02:00:31mais aussi
02:00:32très très violente
02:00:33et je pense que
02:00:34cet homme
02:00:35a côtoyé
02:00:36les sommets
02:00:38des mondanités
02:00:39du monde
02:00:40il a fait des films
02:00:41comme Le Guépard
02:00:42où effectivement
02:00:43il côtoie
02:00:44les noblesses
02:00:45etc.
02:00:46et en même temps
02:00:47il vient des profondeurs
02:00:48de notre pays
02:00:49qu'il connaissait
02:00:50très très bien
02:00:51et qui ont ressurgi
02:00:52dans son talent
02:00:53et dans son génie
02:00:54cinématographique
02:00:55Michel Top
02:00:56qu'est-ce que vous allez retenir
02:00:57d'Alain Delon ?
02:00:58Ah bah des films
02:00:59plein plein de films
02:01:00les plus belles fables
02:01:01du monde aussi
02:01:02Myraïda
02:01:03C'est ça qui fait une star aussi
02:01:04Salvia et Chromie Schneider
02:01:05c'est extraordinaire
02:01:06c'est une star
02:01:07bien sûr
02:01:08c'est ces scènes-là
02:01:09qu'on connait tous
02:01:10qui ont traversé les générations
02:01:11qu'on regarde encore aujourd'hui
02:01:12absolument
02:01:13un des films
02:01:14qui m'a le plus marqué
02:01:15c'est Rocco et ses frères
02:01:16c'est un film
02:01:17là aussi
02:01:18d'une violence
02:01:19absolument inouïe
02:01:20mais il y a
02:01:21plein plein plein d'autres films
02:01:22Le Cercle Rouge
02:01:23c'est merveilleux
02:01:24Le Cercle Rouge
02:01:25Melville
02:01:26même Notre Histoire
02:01:27plus récemment
02:01:28c'est très beau
02:01:29Melville
02:01:30qui est un immense
02:01:31cinéaste
02:01:32et qui a trouvé
02:01:33à l'antenne
02:01:34La Piscine
02:01:35La Piscine
02:01:36évidemment
02:01:37avec Chromie Schneider
02:01:38avec Chromie Schneider
02:01:39c'est des scènes
02:01:40qu'est-ce que vous allez retenir
02:01:41Jérôme Eglé
02:01:42c'est une question vague
02:01:43mais
02:01:44qu'est-ce qui vous a marqué
02:01:45chez Alain Delon
02:01:46qu'est-ce que vous allez retenir
02:01:47quel moment
02:01:48quelle séquence
02:01:49de ce personnage
02:01:50hors normes
02:01:51en fait je pense
02:01:52c'est quelqu'un
02:01:53qui est inséquable
02:01:54c'est un tout Alain Delon
02:01:55dans ses excès
02:01:56dans ses prises de position
02:01:57parfois dans ses erreurs de film
02:01:59mais c'est un personnage entier
02:02:00et c'est pour ça
02:02:01qu'aujourd'hui
02:02:02on voit beaucoup
02:02:03je ne vais pas donner de noms
02:02:04les comédiens et comédiennes
02:02:05sont très prudents
02:02:06ils disent
02:02:07est-ce que ça va être bon
02:02:08pour mon public
02:02:09c'est un acteur décomplexé
02:02:10il travaillait au coup de coeur
02:02:11et au coup de gueule
02:02:12quand il aimait
02:02:13il faisait un film
02:02:14jusqu'au bout
02:02:15par exemple
02:02:16quand il va faire
02:02:17Monsieur Klein de Losey
02:02:18Losey est chassé des Etats-Unis
02:02:19par le McCarthy
02:02:20parce qu'on le soupçonne
02:02:21d'avoir des métiers communistes
02:02:22il n'est pas réputé
02:02:23pour être à gauche
02:02:24non seulement
02:02:25il va tourner dans le film
02:02:26en plus il va co-financer le film
02:02:27film qui n'était pas gagné
02:02:28à l'origine
02:02:29qui n'était pas
02:02:30c'était pas prévu
02:02:31que ce soit un film
02:02:32un film qui reste
02:02:33dans sa filmographie
02:02:34c'est un immense film
02:02:35en l'occurrence
02:02:36Monsieur Klein
02:02:37quand il n'aimait pas
02:02:38dans ses amitiés politiques
02:02:39il a plutôt donné
02:02:40des quitus
02:02:41aux personnalités de droite
02:02:42on sait aussi
02:02:43qu'il a soutenu
02:02:44Jean-Marie Le Pen
02:02:45mais enfin
02:02:46quand il a choisi
02:02:47de se faire récompenser
02:02:48pour être commandeur
02:02:49des Arts et Lettres
02:02:50il demande en 1986
02:02:51alors qu'il n'est plus ministre
02:02:52à Jack Lang
02:02:53puis en 91
02:02:54il se fait remettre
02:02:55à Légion d'honneur
02:02:56par François Mitterrand
02:02:57pour un homme de droite
02:02:58ça bombe quand même
02:02:59qu'il avait des amitiés
02:03:00et a tout à fait décomplexé
02:03:01lui il aimait
02:03:02les personnages forts
02:03:03c'était un gaulliste
02:03:04mais il mettait De Gaulle
02:03:05au-dessus de tout
02:03:06mais il voulait quelqu'un
02:03:07qui représente la France
02:03:08qui représente le cinéma
02:03:09au-delà de tout
02:03:10et de tous
02:03:11et c'est pour ça
02:03:12que c'est une personnalité
02:03:13forte, décomplexée
02:03:14insécable
02:03:15qu'il faut aimer
02:03:16dans tout
02:03:17ou pas aimer d'ailleurs
02:03:18mais en tout cas
02:03:19qui se comprend
02:03:20dans l'entièreté de sa vie
02:03:21depuis ses choix
02:03:22cinématographiques
02:03:23jusqu'à ses coups de gueule
02:03:24jusqu'à même
02:03:25les petits dérapages
02:03:26des dernières séminaires
02:03:27Justement Jérôme Béglé
02:03:28tout le monde est malin de l'on
02:03:29Oui
02:03:30Je pense que tout le monde
02:03:31est malin de l'on
02:03:32Et d'ailleurs
02:03:33moi je pense à un homme
02:03:34un autre grand acteur français
02:03:35et donc à un film
02:03:36Borsalino
02:03:37parce que
02:03:38il y a un autre grand
02:03:39du cinéma
02:03:40qui est parti
02:03:41il y a quelques temps
02:03:42qui est Jean-Paul Belmondo
02:03:43et à eux deux aussi
02:03:44ils formaient un duo
02:03:45du cinéma
02:03:46parfois un peu
02:03:47conflictuel
02:03:48mais qui était
02:03:49très très fort
02:03:50l'autre dimension
02:03:51c'est que
02:03:52Alain Delon
02:03:53c'est une star mondiale
02:03:54et très rares
02:03:55sont les acteurs français
02:03:56qui ont eu
02:03:57un tel écho
02:03:58international
02:04:00Brigitte Bardot
02:04:01qui était quand même
02:04:02qui est et reste
02:04:03une grande star internationale
02:04:04mais Alain Delon
02:04:05c'est une star au Japon
02:04:06par exemple
02:04:07et il y a d'ailleurs
02:04:08fait beaucoup d'affaires
02:04:09et beaucoup de business
02:04:10également
02:04:11mais Alain Delon
02:04:12c'est une star mondiale
02:04:13donc je pense que
02:04:14dans le monde entier
02:04:15on va parler d'Alain Delon
02:04:16aujourd'hui
02:04:17et demain
02:04:18parce que c'est un géant
02:04:19du cinéma qui s'en va
02:04:20du cinéma français
02:04:21et du cinéma mondial
02:04:22en Italie
02:04:23il est extrêmement
02:04:24respecté et vénéré
02:04:25parce que
02:04:26c'est un géant
02:04:27du cinéma
02:04:28en Italie
02:04:29il est extrêmement
02:04:30respecté et vénéré
02:04:31parce que
02:04:32beaucoup de grands
02:04:33météorologues
02:04:34italiens
02:04:35l'ont porté à l'écran
02:04:36Jérôme Béglé
02:04:37on peut imaginer
02:04:38qu'Alain Delon
02:04:39va faire la une
02:04:40de tous les journaux
02:04:41à l'international
02:04:42que c'était
02:04:43non seulement
02:04:44une star chez nous
02:04:45de Paris Match
02:04:46des mardis
02:04:47oui
02:04:48ça rassurez-vous
02:04:49si je suis là
02:04:50dépôt trombiné
02:04:51aujourd'hui
02:04:52c'est parce que
02:04:53j'avais été alerté
02:04:54il y a quelques jours
02:04:55que c'était imminent
02:04:56donc voilà
02:04:57c'est le mieux de sa forme
02:04:58et il y a eu effectivement
02:04:59un dégradation
02:05:00je ne vais pas aller plus loin
02:05:01sachez qu'il est mort vraiment
02:05:02avec ses trois enfants
02:05:03autour de lui
02:05:04alors il est mort
02:05:05à Douchy
02:05:06là où il voulait mourir
02:05:07donc il va
02:05:08il n'y aura pas de polémique
02:05:09sur Falettine
02:05:10qui meurt en Suisse
02:05:11en France
02:05:12et
02:05:13il avait toujours dit
02:05:14d'ailleurs
02:05:15qu'il voulait se faire enterrer
02:05:16au milieu de ses chiens
02:05:17je crois qu'il y en a
02:05:1834 ou 35
02:05:19dans une espèce de
02:05:20nécropole
02:05:21si on peut appeler ça comme ça
02:05:22dans sa propriété
02:05:23de Douchy
02:05:24qui est dans le Loiret
02:05:25et d'ailleurs
02:05:26il n'y a pas d'accord du préfet
02:05:27pour ça
02:05:28ce qui n'est pas courant en France
02:05:29en tout cas
02:05:30et d'ailleurs
02:05:31le communiqué de presse
02:05:32cite un de ses chiens
02:05:33Loubo
02:05:34Loubo
02:05:35qui sont les derniers chiens
02:05:36qui annoncent
02:05:37la mort
02:05:38d'Alain Delon
02:05:39et vous aurez remarqué
02:05:40que c'est d'abord
02:05:41Alain Fabien
02:05:42qui est cité dans les enfants
02:05:43ce n'est pas
02:05:44le fils aîné
02:05:45ou la fille
02:05:46c'est Alain Fabien
02:05:47Anoushka
02:05:48Anthony Delon
02:05:49et Loubo
02:05:50le chien qui annonce
02:05:51le décès de leur père
02:05:52applaudi comme ça
02:05:53si vous nous rejoignez
02:05:54à 8h14
02:05:55sur CNews
02:05:56nous vous avons donc appris
02:05:57il y a une demi-heure
02:05:58la mort de l'acteur français
02:05:59Alain Delon
02:06:00c'est ses trois enfants
02:06:01qui l'ont annoncé ce matin
02:06:02à l'agence France Presse
02:06:03les réactions vont être
02:06:04très nombreuses
02:06:05nous vous les communiquerons
02:06:06bien sûr
02:06:07dès que nous les avons
02:06:08j'aimerais qu'on l'écoute
02:06:09Alain Delon
02:06:10qui raconte sa première fois
02:06:11à Cannes
02:06:12écoutez
02:06:13c'est Jean-Claude
02:06:14qui m'avait emmené
02:06:15il m'a dit
02:06:16viens tu vas voir
02:06:17c'est extraordinaire
02:06:18je ne sais pas ce que c'était
02:06:19Cannes ou le festival
02:06:20vous commenciez à peine
02:06:21à l'époque
02:06:22je commençais à peine
02:06:23non c'était même avant
02:06:241958
02:06:25je n'avais jamais fait le cinéma
02:06:26où on s'était en 57
02:06:29je suis revenu de l'armée
02:06:30en 56
02:06:31ça devait être 57-58
02:06:3357
02:06:34avant même mon premier film
02:06:35et là je me suis rendu compte
02:06:37je ne veux pas être prétentieux
02:06:39mais je me suis quand même
02:06:40rendu compte
02:06:41d'un certain impact
02:06:42que j'avais
02:06:44vis-à-vis de certaines personnes
02:06:46féminines de majorité
02:06:48je me suis dit
02:06:49mais merde
02:06:50mais c'est pas possible
02:06:51il y a Jean-Claude
02:06:52mais c'est un acteur
02:06:54et moi j'étais là dans
02:06:57comme un poisson dans l'eau finalement
02:06:59comme un poisson dans l'eau oui
02:07:01Allez-y Mathieu Devese
02:07:02vous vouliez apporter
02:07:03une information sur Alain Delon
02:07:04Oui Alain Delon
02:07:05qui a collectionné
02:07:06les films
02:07:07mais pas les trophées
02:07:08et puis là on l'entendait à Cannes
02:07:09sachez qu'en mai 2019
02:07:10Alain Delon
02:07:11a été couronné
02:07:12d'une palme d'or d'honneur
02:07:13donc
02:07:14une récompense tardive
02:07:15mais suprême
02:07:16que la star a reçu
02:07:17en larmes
02:07:18des mains de sa fille Anoushka
02:07:19il a d'ailleurs profité
02:07:20de cet ultime hommage
02:07:21pour adresser
02:07:22des adieux
02:07:23déchirants
02:07:24donc en mai 2019
02:07:25à son public à Cannes
02:07:26Jérôme Béglé
02:07:27vous me disiez tout à l'heure
02:07:28des Alain Delon
02:07:29il n'y en aura plus
02:07:30Non parce que
02:07:31ce genre de vedette
02:07:32qui prend des risques
02:07:33qui a un avis sur tout
02:07:34qui a un charisme comme ça
02:07:36aujourd'hui
02:07:37vous voyez bien
02:07:38dès que vous dites
02:07:39un petit pas de travail
02:07:40ou dès que vous dites
02:07:41quelque chose qui ne plaît pas
02:07:42à la majorité
02:07:43vous avez des réseaux sociaux
02:07:44qui vous tombent dessus
02:07:45bon
02:07:46puis il avait une amplitude de jeu
02:07:47puis tout simplement
02:07:48pardon de dire ça
02:07:49mais le personnel cinématographique
02:07:50est quand même moins bon
02:07:52Ventura
02:07:53je cherche quand même
02:07:54même si j'ai beaucoup d'admiration
02:07:55pour certains acteurs
02:07:56et actrices françaises
02:07:57je cherche quand même
02:07:58leur équivalent
02:07:59de 30 ans
02:08:0040 ans aujourd'hui
02:08:01d'ailleurs s'il n'a pu tourner
02:08:02depuis 15 ans
02:08:0320 ans vraiment
02:08:04c'est parce que
02:08:05ces derniers temps
02:08:06son état de santé
02:08:07ne le permettait pas
02:08:08mais c'est aussi
02:08:09parce qu'il avait conscience
02:08:10que les scénarios
02:08:11que les réalisateurs
02:08:12que les acteurs-actrices
02:08:13que ce qu'on appelle
02:08:14les acteurs-actrices
02:08:15de second rôle
02:08:16qui était extrêmement important
02:08:17dans les cinémas
02:08:18d'années 60-70
02:08:19n'étaient plus là
02:08:20cette personnalité-là
02:08:21évidemment
02:08:22on n'en aura plus
02:08:25d'autres viendront
02:08:26qui auront peut-être
02:08:27autant de talent
02:08:28ou un talent similaire
02:08:29mais en tout cas
02:08:30cette espèce
02:08:31de grand poste
02:08:32qu'il était
02:08:33qui allait
02:08:34de la beauté
02:08:35jusqu'au talent d'acteur
02:08:36jusqu'aux prises de position
02:08:37publiques, politiques
02:08:38jusqu'à une vie privée
02:08:39tapageuse
02:08:40mais pas trop
02:08:41jusqu'à ses amours
02:08:42etc.
02:08:43c'est terminé
02:08:44On va parler du décès
02:08:45d'Alain Delon
02:08:46avec Fabien Lequeuve
02:08:47qui est en direct
02:08:48avec nous
02:08:49spécialiste
02:08:50de la chanson française
02:08:51bonjour Fabien Lequeuve
02:08:52et merci beaucoup
02:08:53d'être en direct
02:08:54avec nous
02:08:55pour parler
02:08:56de cette tragique information
02:08:57qui nous est donc parvenue
02:08:58il y a une demi-heure
02:08:59la mort
02:09:00de l'acteur français
02:09:01Alain Delon
02:09:02Fabien Lequeuve
02:09:03la France perd très gros
02:09:04aujourd'hui
02:09:05Oui, la France
02:09:06perd peut-être
02:09:07l'un de ses plus prestigieux
02:09:08acteurs
02:09:09et talentueux acteurs
02:09:10Alain Delon
02:09:11c'est vrai
02:09:12qu'on s'attendait
02:09:13quelque part
02:09:14à cette information
02:09:15depuis plusieurs semaines
02:09:16et depuis plusieurs années
02:09:17depuis plusieurs semaines
02:09:18depuis plusieurs mois
02:09:19puisqu'on nous a
02:09:20feuilletonné
02:09:21un peu
02:09:22toutes les
02:09:23les misères familiales
02:09:24d'Alain Delon
02:09:25et puis
02:09:26toutes ces disputes
02:09:27et puis en même temps
02:09:28son état de santé
02:09:29régulièrement
02:09:30qui nous était communiqué
02:09:31par Anthony
02:09:32par Alain Fabien
02:09:33etc
02:09:34enfin
02:09:35tout le monde
02:09:36on s'attendait
02:09:37quelque part
02:09:38on le voyait diminuer
02:09:39de semaine en semaine
02:09:40évidemment
02:09:41on n'est pas des naïfs
02:09:42et on savait
02:09:43mais on ne pensait pas
02:09:44que ça allait être
02:09:45aussi grave
02:09:46on ne pensait pas
02:09:47que ça allait être
02:09:48aussi rapide
02:09:49à mon sens
02:09:50voilà
02:09:51sa carrière
02:09:52est une carrière exceptionnelle
02:09:53et je rejoins
02:09:54Jérôme Begley
02:09:55justement
02:09:56qui a salué
02:09:57cette carrière unique
02:09:58exceptionnelle
02:09:59et qui de toute manière
02:10:00ne peut plus se faire
02:10:01aujourd'hui
02:10:02il allait commencer
02:10:03en 1957
02:10:04dans un premier
02:10:05long métrage
02:10:06pour après
02:10:07faire une carrière
02:10:08exceptionnelle
02:10:09au cinéma
02:10:10toucher
02:10:11plusieurs générations
02:10:12d'amoureux
02:10:13des films
02:10:14et des grands acteurs
02:10:15c'était un très
02:10:16grand acteur
02:10:17mais il était
02:10:18aussi doté
02:10:19d'un physique
02:10:20exceptionnel
02:10:21qui lui a permis
02:10:22de traverser
02:10:23le temps
02:10:24et d'avoir
02:10:25ce public fidèle
02:10:26depuis toutes ces années
02:10:27c'est des millions
02:10:28et des millions
02:10:29de gens
02:10:30qui l'ont vu sur scène
02:10:31en tout cas
02:10:32quand ils jouent
02:10:33au théâtre aussi
02:10:34et qui ont vu
02:10:35ces films
02:10:36évidemment
02:10:37au cinéma
02:10:38je pense que
02:10:39les Français
02:10:40se sont touchés
02:10:41ce matin
02:10:42véritablement
02:10:43Fabien Lecoeuvre
02:10:44est-ce qu'il y avait
02:10:45une beauté
02:10:46une sensibilité
02:10:47un acting
02:10:48aussi fort
02:10:49que celui
02:10:50d'Alain Delon ?
02:10:51Oui, je pense
02:10:52qu'on ne peut plus
02:10:53faire d'acteur
02:10:54de cette catégorie
02:10:55de cette dimension
02:10:56parce que l'époque
02:10:57ne le permet plus
02:10:58surtout
02:10:59aujourd'hui
02:11:00on a tendance
02:11:01à critiquer
02:11:02la beauté
02:11:03sous toutes ses formes
02:11:04on a tendance
02:11:05à ne plus vouloir
02:11:06cette espèce
02:11:07de patriarcat
02:11:08ce côté
02:11:09ce machisme
02:11:10à travers
02:11:11ces acteurs
02:11:12et ces rôles
02:11:13donc c'est très compliqué
02:11:14je pense qu'on a vraiment
02:11:15changé d'époque
02:11:16et pour l'instant
02:11:17c'est très bien
02:11:18Fabien Lecoeuvre
02:11:19quel sont
02:11:20ou quel est
02:11:21le moment
02:11:22la séquence
02:11:23le moment de la vie
02:11:24d'Alain Delon
02:11:25que vous allez retenir ?
02:11:26On va retenir
02:11:27des très grands films
02:11:28que ce soit
02:11:29Monsieur Klein
02:11:30que ce soit
02:11:31Rocco et ses frères
02:11:32que ce soit
02:11:33toute la série
02:11:34de Paroles de flics
02:11:35Trois hommes à abattre
02:11:36tous ces grands films
02:11:37qui ont passionné
02:11:38des foules
02:11:39qui ont fait
02:11:40des millions
02:11:41de spectateurs
02:11:42en salle
02:11:43je pense que
02:11:44et puis cette beauté
02:11:45provoquante
02:11:46enfin
02:11:47ce côté magnifique
02:11:48tout en étant
02:11:49un grand grand acteur
02:11:50alors sa personnalité
02:11:51son identité
02:11:52je pense qu'on peut
02:11:53retenir plein de choses
02:11:54dans plein de catégories
02:11:55c'était un grand amoureux
02:11:56c'est de la vie
02:11:57des gens
02:11:58il avait une identité
02:11:59très provoquante
02:12:00agaçante presque
02:12:01de par sa beauté
02:12:02de par son talent
02:12:03tout lui avait réussi
02:12:04dans la vie
02:12:05quelque part
02:12:06et c'est ça
02:12:07que je pense
02:12:08qu'on retrouve
02:12:09dans les films
02:12:10et je pense
02:12:11que c'est ça
02:12:12que je pense
02:12:13qu'on retiendra
02:12:14cette forme de
02:12:15bah déjà
02:12:16on peut retenir quand même
02:12:17ses rôles et son talent
02:12:18avant tout
02:12:19mais aussi
02:12:20son identité
02:12:21sa personnalité
02:12:22qui agaçait
02:12:23certains journalistes
02:12:24et qui
02:12:25d'autres
02:12:26le saluaient
02:12:27et le reconnaissaient
02:12:28dans la cour des grands
02:12:29en tout cas
02:12:30vraiment
02:12:31et des très grands
02:12:32Alain Delon
02:12:33nous a quitté aujourd'hui
02:12:34à l'âge de 88 ans
02:12:35c'est un acteur français
02:12:36qui aura traversé
02:12:37plusieurs générations
02:12:38comment on peut expliquer
02:12:39qu'un acteur
02:12:40que les enfants
02:12:41connaissent Alain Delon
02:12:42comment on l'explique
02:12:43ça Fabien Lequeuvre ?
02:12:44c'est unique
02:12:45à ce genre de personne
02:12:46c'est vrai que les enfants
02:12:47toutes les générations
02:12:48connaissent aujourd'hui
02:12:49Alain Delon
02:12:50à travers des films
02:12:51très particuliers
02:12:52selon sa génération
02:12:53mais surtout
02:12:54à l'international
02:12:55il faut quand même saluer
02:12:56que c'est un des rares
02:12:57acteurs
02:12:58et un des premiers
02:12:59acteurs
02:13:00où les films
02:13:01vont être traduits
02:13:02en Asie
02:13:03en Russie
02:13:04en Australie
02:13:05une grande partie
02:13:06du Canada
02:13:07en Amérique
02:13:08en Amérique du Sud
02:13:09etc.
02:13:10c'est à dire
02:13:11qu'il a fait
02:13:12une carrière internationale
02:13:13alors il était traduit
02:13:14par des artistes
02:13:15des acteurs locaux
02:13:16on va dire
02:13:17qui parlaient
02:13:18sur ces films
02:13:19dans la langue
02:13:20d'un pays
02:13:21très lointain
02:13:22et c'était
02:13:23un des tout premiers
02:13:24acteurs
02:13:25qui a touché
02:13:26l'international
02:13:27aujourd'hui
02:13:28le monde entier
02:13:29va saluer je pense
02:13:30la disparition
02:13:31incroyable
02:13:32de cet immense acteur
02:13:33qu'on ne verra plus
02:13:34à mon avis
02:13:35et qui est
02:13:36on n'aura pas
02:13:37on ne peut plus
02:13:38créer ce genre
02:13:39de personnage
02:13:40tant masculin
02:13:41que féminin
02:13:42au cinéma
02:13:43je pense que
02:13:44ce n'est plus l'époque
02:13:45et tous ces
02:13:46grands hommes
02:13:47de sa génération
02:13:48mais qu'on soit
02:13:49un Jean Alidé
02:13:50un Sardou
02:13:51que l'on soit
02:13:52un Alain Delon
02:13:53un Belmondo
02:13:54etc.
02:13:55finalement
02:13:56on dit au revoir
02:13:57en même temps
02:13:58à toute une époque
02:13:59à mon sens
02:14:00avec le départ
02:14:01d'Alain Delon
02:14:02véritablement
02:14:03Fabien Lequeu
02:14:04vous le disiez
02:14:05Alain Delon
02:14:06aujourd'hui
02:14:08et aujourd'hui
02:14:09des acteurs
02:14:10de cette dimension
02:14:11en France
02:14:12on n'en a plus
02:14:13on n'en a pas
02:14:14il n'y a que lui
02:14:15Alain Delon
02:14:16oui
02:14:17mais parce que ça correspond
02:14:18finalement
02:14:19encore une fois de plus
02:14:20à un cinéma
02:14:24la fin des années 50
02:14:26jusqu'aux années 2000
02:14:28qui n'existe plus
02:14:29depuis maintenant
02:14:30une vingtaine d'années
02:14:31on ne peut plus faire
02:14:32la carrière
02:14:33comme Alain Delon
02:14:34c'est fini
02:14:35en même temps
02:14:37parce qu'il a été aussi encadré
02:14:39par des très très grands
02:14:40metteurs en scène
02:14:42je pense au premier
02:14:43qui lui a fait confiance
02:14:44Yves Allégret
02:14:45par exemple
02:14:46à partir de 1957
02:14:47mais aussi
02:14:48tous ces grands lotenaires
02:14:49tous ces grands
02:14:50grands cinéastes
02:14:51qui ont habillé
02:14:52sur mesure
02:14:53entre les scénarii
02:14:54et la réalisation
02:14:56qui l'ont habillé
02:14:57sur mesure
02:14:58dans des rôles
02:14:59qui lui collaient
02:15:00parfaitement à la peau
02:15:01on se souvient
02:15:02de son histoire d'amour
02:15:03évidemment
02:15:04avec la belle
02:15:05Romy Schneider
02:15:06qui le choisira
02:15:07sur photo
02:15:08comme partenaire
02:15:09un 10 avril
02:15:101958
02:15:11par exemple
02:15:12c'est à dire que
02:15:13c'est ça qui est intéressant
02:15:14d'expliquer
02:15:15c'est que
02:15:16on n'aura plus d'acteur
02:15:17comme Alain Delon
02:15:18aujourd'hui
02:15:19c'est impossible
02:15:20impossible
02:15:21et en même temps
02:15:22on est admiratif
02:15:23et on a une immense
02:15:24considération
02:15:25pour ce qu'il a fait
02:15:26pour ce qu'il a été
02:15:27pour ce qu'il a représenté
02:15:28et ça c'est quand même
02:15:29indiscutable
02:15:30aujourd'hui
02:15:31on est obligé
02:15:32de saluer l'immense acteur
02:15:33alors après
02:15:34son personnage
02:15:35sa personnalité
02:15:36alors
02:15:37elle provoque
02:15:38en tout cas
02:15:39des réactions
02:15:40multiples
02:15:41évidemment
02:15:42mais
02:15:43on ne peut que saluer
02:15:44quand même
02:15:45l'immensité
02:15:46de ce grand
02:15:47grand comédien
02:15:48il y a Michel Taube
02:15:49Fabien Lekeuf
02:15:50qui souhaiterait vous poser
02:15:51une question au sujet
02:15:52d'Alain Delon
02:15:53enfin non
02:15:54c'était pour compléter
02:15:55ce que vous dites
02:15:56et très fort
02:15:57moi je trouve que
02:15:58chez Alain Delon
02:15:59il y avait aussi
02:16:00une profondeur
02:16:01une noirceur
02:16:02une solitude
02:16:04moi les films
02:16:05qui m'ont le plus marqué
02:16:06c'est ces films
02:16:07avec Jean-Pierre Melville
02:16:08Le Cercle Rouge
02:16:09Le Samouraï
02:16:10qui sont d'une
02:16:11encore une fois
02:16:12vous avez
02:16:13une solitude
02:16:14d'ailleurs des deux
02:16:15c'était Alain Delon
02:16:16mais c'était Melville aussi
02:16:17qui était un personnage
02:16:18très très particulier
02:16:19et il y avait
02:16:20chez Alain Delon
02:16:21l'homme qui a multiplié
02:16:22les conquêtes féminines
02:16:23l'homme qui avait
02:16:24une beauté plastique extraordinaire
02:16:25mais il avait aussi
02:16:26une relation particulière
02:16:27avec les femmes
02:16:28Alain Delon
02:16:29il y avait aussi
02:16:30une profondeur
02:16:31une grande solitude
02:16:32dans lui
02:16:33qui s'exprimait
02:16:34de façon extraordinaire
02:16:35lumineuse
02:16:36à l'écran
02:16:37et qui venait
02:16:38comme je le disais
02:16:39un peu plus tôt
02:16:40notamment de son enfance
02:16:41qui a été très particulière
02:16:42quand vous pensez
02:16:43que cet homme a grandi
02:16:44dans la cour de prison
02:16:45de Fresnes
02:16:46parce qu'il avait été élevé
02:16:47par une famille
02:16:48dont le papa
02:16:49d'adoption
02:16:50était gardien
02:16:51de la prison
02:16:52à Fresnes
02:16:53et donc Alain Delon
02:16:54il a tout connu
02:16:55et je trouve que
02:16:56cet éclectisme
02:16:57des expériences
02:16:58des expériences
02:16:59des expériences
02:17:00des expériences
02:17:01de vie
02:17:02il a su
02:17:03extraordinairement
02:17:04les porter
02:17:05à l'écran
02:17:06et c'est ça moi
02:17:07que je retiens
02:17:08surtout d'Alain Delon
02:17:09Fabien Lekeuf
02:17:10Oui
02:17:11vous avez parfaitement raison
02:17:12de donner
02:17:13cet inventaire
02:17:14du personnage
02:17:15et de sa personnalité
02:17:16c'est-à-dire que
02:17:17vous savez
02:17:18les acteurs
02:17:19souvent
02:17:20sont ce qu'on appelle
02:17:21des éponges
02:17:22c'est-à-dire
02:17:23qui prennent
02:17:24évidemment
02:17:25leurs blessures personnelles
02:17:26mais aussi
02:17:27les blessures
02:17:28de la société
02:17:29c'est ça qui est intéressant
02:17:30et c'est vrai
02:17:31qu'il avait
02:17:32moi j'ai eu l'occasion
02:17:33de le croiser quelques fois
02:17:34et il aimait
02:17:35que je lui raconte
02:17:36quelques anecdotes
02:17:37mais pas forcément
02:17:38les anecdotes
02:17:39les plus joyeuses
02:17:40c'était souvent
02:17:41des choses
02:17:42un peu tristes
02:17:43il aimait
02:17:44parce que je pense
02:17:45qu'il avait
02:17:46cette forme de noirceur
02:17:47et vous l'avez
02:17:48très bien précisé
02:17:49il avait vraiment
02:17:50cette double
02:17:51identité
02:17:52c'est-à-dire à la fois
02:17:53c'était un type
02:17:54joyeux dans la vie
02:17:55il aimait rire
02:17:56il aimait le bon vin
02:17:57il aimait bien manger
02:17:58il aimait les femmes
02:17:59et comme tous les grands clowns
02:18:00ils ont souvent
02:18:01les yeux tristes
02:18:02c'est-à-dire qu'il était
02:18:03habité de par un parcours
02:18:04et une enfance
02:18:05compliquées
02:18:06et puisqu'il avait vécu
02:18:07évidemment
02:18:08vous parliez
02:18:09de la prison de Fresnes
02:18:10moi je sais
02:18:11qu'il m'avait raconté
02:18:12un jour
02:18:13qu'il avait assisté
02:18:14on va dire
02:18:15uniquement
02:18:16sur un plan sonore
02:18:17puisqu'il jouait
02:18:18dans la cour
02:18:19de la prison
02:18:20au moment
02:18:21où on exécutait
02:18:22Pierre Laval
02:18:23qui était un des plus grands
02:18:24collaborateurs
02:18:25de la dernière guerre
02:18:26la guerre des 40
02:18:27et donc à la fois
02:18:29il avait été
02:18:30le témoin sonore
02:18:31dans la cour
02:18:32de la prison
02:18:33d'un côté
02:18:34dans laquelle il jouait
02:18:35dès l'exécution
02:18:36de Pierre Laval
02:18:37c'est-à-dire
02:18:38qu'il a pris
02:18:39des événements
02:18:40dans son existence
02:18:41il n'a jamais
02:18:42accepté la séparation

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