• il y a 4 mois
Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Allez bientôt à 6h sur CNews, bon réveil si vous venez tout juste de nous rejoindre,
00:00:04voici les titres de votre journal de 6h.
00:00:07Une attaque au couteau en Allemagne a fait 3 morts et 4 blessés graves, ça s'est passé
00:00:10hier soir lors d'une fête communale à Solingen près de Düsseldorf.
00:00:14L'auteur de l'attaque est toujours en fuite, la police appelle la population à rester
00:00:17chez elle.
00:00:18Une importante opération de police est en cours pour tenter de retrouver l'assaillant.
00:00:22L'impasse politique persiste, si les leaders du nouveau front populaire sont sortis satisfaits
00:00:26de leur entretien avec Emmanuel Macron, les républicains et le camp présidentiel ont
00:00:30été catégoriques, il est hors de question d'accepter des membres de la France insoumise
00:00:34au gouvernement.
00:00:35Nous en parlerons bien sûr de cette impasse politique dans ce journal de 6h.
00:00:39Et puis nous évoquerons également la situation très inquiétante dans nos services d'urgence,
00:00:4350 établissements et hospitaliers sont impactés par un manque de personnel.
00:00:47Et conséquence, certains services ont dû fermer plusieurs jours cet été, notre reportage
00:00:52à PESAC en Gironde dans cette édition.
00:00:57Alain, de votre journal de 6h, cette attaque au couteau en Allemagne, 3 personnes sont
00:01:01mortes et 4 autres ont été blessées.
00:01:03Les faits se sont déroulés lors d'un festival à Solingen, c'est dans l'ouest de l'Allemagne.
00:01:07Oui, le suspect est toujours en fuite, sur place, les habitants sont sous le choc.
00:01:10Retour sur les faits avec Mathilde Ibanez.
00:01:14Il est environ 21h45 hier soir, lorsqu'un individu armé d'un couteau attaque plusieurs
00:01:20personnes venues profiter du festival organisé dans la ville de Solingen.
00:01:25Le bilan est lourd, 3 personnes ont été tuées et plusieurs blessées sont à déplorer.
00:01:29Une attaque révoltante, le maire de la ville, via un post Facebook, a exprimé sa tristesse.
00:01:35Nous sommes tous à Solingen sous le choc, la peur et la grande tristesse.
00:01:39Nous voulions tous célébrer notre anniversaire de la ville ensemble et maintenant nous devons
00:01:43pleurer les morts et les blessés.
00:01:45J'ai les larmes aux yeux quand je pense à ceux que nous avons perdus.
00:01:48Les forces de l'ordre et d'urgence ont rapidement été déployées sur place, mais l'individu
00:01:53a réussi à prendre la fuite.
00:01:55Nous aimerions avoir une description précise de l'auteur.
00:01:58Les témoins sont en état de choc ou ne peuvent pas parler pour le moment.
00:02:01Ils sont tous pris en charge.
00:02:03Nous devons tout rassembler comme un puzzle afin de pouvoir élargir nos activités de
00:02:06recherche et retrouver l'auteur de l'attentat.
00:02:08Il est en fuite, on ne peut donc pas dire qu'il n'est pas dangereux.
00:02:11Mais est-il toujours en fuite et cherche-t-il d'autres victimes ? Ce n'est qu'une pure
00:02:15spéculation, mais je ne peux évidemment pas affirmer à 100% que cette personne n'est
00:02:19pas dangereuse.
00:02:20C'est pourquoi nous continuons à recommander la prudence.
00:02:22Une vraie chasse à l'homme est alors lancée dans la ville allemande, où plus de 150 000
00:02:27habitants sont alors contraints de se confiner.
00:02:29Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un homme, il aurait agi seul
00:02:34et est toujours activement recherché.
00:02:39On va parler de cette attaque avec Claude Moniquet qui est notre spécialiste terroriste
00:02:43et renseignement.
00:02:44Bonjour Claude et merci d'être dans la matinale de CNews ce matin.
00:02:47On n'en sait peu pour l'instant sur ce qu'il s'est passé hier soir en Allemagne, mais
00:02:51la police allemande, pour l'instant, n'écarte pas la piste terroriste, Claude.
00:02:55Oui, bonjour à tous.
00:02:57Oui, effectivement, il faut rester prudent puisqu'en fait, on ne connaît pas l'identité
00:03:01d'auteur, donc on ne connaît pas, on ne peut que spéculer à l'heure actuelle sur
00:03:06ses mobiles.
00:03:06Mais effectivement, la police de Vue Portal, la porte-parole de la police de Vue Portal,
00:03:10la grande ville la plus proche de Solingen, expliquait dans la nuit à la presse que la
00:03:16police considérait sérieusement l'hypothèse d'une attaque terroriste en se basant sur
00:03:21plusieurs faits.
00:03:22D'abord, il semblerait que les trois personnes qui sont mortes, une femme et deux hommes
00:03:27pour le moment, et les autres qui ont été blessés, n'avaient pas spécifiquement de
00:03:31lien entre eux.
00:03:32Donc, ce ne serait pas lié à un règlement de compte familial, criminel ou autre.
00:03:36Deuxièmement, l'attaquant a frappé directement au cou avec une volonté manifeste d'égorger
00:03:43et de tuer, ce qui est un des éléments majeurs qui pousse la police à parler aujourd'hui
00:03:50d'une piste terroriste, même si elle reste extrêmement prudente.
00:03:54Il faut dire aussi que la menace terroriste est relativement élevée en Allemagne.
00:03:58Au printemps dernier, à Goisbourg, un politicien de l'AFD, le parti d'extrême-droite allemand,
00:04:05avait été attaqué, avait été victime d'une attaque au couteau.
00:04:09En décembre dernier, on a arrêté en Allemagne et en Autriche des terroristes de l'État
00:04:13islamique au Khorassan qui préparaient des attentats contre des lieux de culte chrétien
00:04:17à l'occasion de Noël.
00:04:18Et pas plus tard que la veille de l'ouverture des Jeux olympiques à Paris, l'Allemagne
00:04:24est, avec la Belgique, un des deux pays où on a arrêté un ou deux terroristes qui préparaient
00:04:30probablement un attentat contre les Jeux olympiques.
00:04:32L'Allemagne, du fait de son attractivité pour certains groupes terroristes, est effectivement
00:04:39sous la menace.
00:04:40Claude, on vient de le voir, le suspect n'a toujours pas été arrêté, comment va se
00:04:46dérouler cette enquête ? Il va falloir bien sûr le retrouver pour tenter de comprendre
00:04:49ses motivations.
00:04:50D'abord, pour le retrouver, il faut l'identifier.
00:04:54La police peut compter sur les témoignages, bien sûr, à condition qu'ils puissent être
00:05:02reconnus ou qu'on puisse en tirer un portrait robot qui soit utilisable, mais bien entendu
00:05:08aussi sur les caméras de surveillance.
00:05:10Alors maintenant, il faut voir si à Solingen, il y a ou pas des caméras de surveillance
00:05:13et combien il y en a, parce que dans certaines villes d'Allemagne, ça continue à poser
00:05:16problème et toutes les villes n'ont pas adopté ce moyen, cette mesure de sécurité de disperser
00:05:22des caméras dans les rues et dans les quartiers.
00:05:26À partir du moment où il aura été identifié, on pourra évidemment à ce moment-là faire
00:05:29son entourage familial et amical, on aura l'idée plus précise probablement sur ses
00:05:33mobiles et on pourra déterminer quels sont ses points de fuite éventuels.
00:05:37Et un autre élément qui va être en ligne de compte, bien entendu, c'est la manière
00:05:42dont il est véhiculé.
00:05:43Est-ce qu'il est à pied ? Est-ce qu'il est à vélo ? Est-ce qu'il est à moto ? Est-ce
00:05:45qu'il est en voiture ? Ça va déterminer un rayon dans lequel il a pu s'enfuir.
00:05:50En tout cas, pour le moment, il y a plusieurs centaines de policiers, entre autres des unités
00:05:54spéciales de la police allemande, le SEC, qui sont à pied d'œuvre et qui fouillent
00:05:58sur l'ingun, qui fouillent les environs.
00:06:00L'enquête s'est produite dans la soirée hier, comme vous le rappeliez, donc on est
00:06:05vraiment au tout début de l'enquête, mais qui est urgente puisqu'effectivement on a
00:06:09en fuite un homme déterminé qui a déjà tué, qui est armé et qui pourrait évidemment
00:06:15être tenté de recommencer.
00:06:17Merci beaucoup Claude Moniquet pour toutes ces précisions.
00:06:20Je le rappelle, vous êtes donc spécialiste terrorisme et renseignement.
00:06:22On va bien sûr suivre avec vous de très près l'avancée de cette enquête, cet attaque
00:06:26au couteau, donc, chers téléspectateurs, qui a fait trois morts hier soir en Allemagne.
00:06:31Dans le reste de l'actualité, on va bien sûr parler politique ce matin et Emmanuel
00:06:34Macron, qui a débuté ses consultations auprès des forces politiques hier à l'Elysée,
00:06:39elle devrait déboucher sur la nomination d'un Premier ministre la semaine prochaine.
00:06:42Marine.
00:06:43Pour l'heure, le chef de l'État ne semble pas vouloir privilégier un chef de gouvernement
00:06:46issu du nouveau Front Populaire.
00:06:47Les discussions doivent se poursuivre la semaine prochaine avec le RN et leur allié Eric Ciotti.
00:06:52Retour sur cette première journée avec Aminata Demphal.
00:06:54Première à fouler la cour de l'Elysée, la candidate NFP au poste de Premier ministre,
00:07:01Lucie Castex, accompagnée de ses alliés de gauche.
00:07:04Ils affirment avoir eu des discussions plutôt positives avec le Président, des échanges
00:07:10qui auront duré près de deux heures.
00:07:12Nous avons eu une discussion très riche.
00:07:16Nous satisfaisons du fait que le Président de la République a reconnu qu'un message
00:07:20avait été envoyé par les Français lors des dernières élections et que ce message,
00:07:25c'est le souhait d'un changement d'orientation politique.
00:07:28Aux alentours de 13h, le camp présidentiel composé d'Edouard Philippe, François Bayrou
00:07:32ou encore Gabriel Attal arrive cette fois-ci séparément pour participer à un déjeuner
00:07:37en présence du chef de l'État.
00:07:39Dans une lettre adressée à son groupe, le Premier ministre au démissionnaire dit avoir
00:07:43indiqué au Président que son groupe prononcerait une motion de censure immédiate si un insoumis
00:07:48était nommé dans le nouveau gouvernement.
00:07:50Un avis partagé par la droite, représenté par Laurent Wauquiez.
00:07:54Nous ferons barrage à la France insoumise parce que, et ça n'est pas suffisamment
00:07:58dit dans notre pays, ils sont dangereux pour la République.
00:08:00Si un gouvernement devait compter des membres de la France insoumise, nous voterions immédiatement
00:08:06une motion de censure.
00:08:07Les consultations devraient se poursuivre ce lundi.
00:08:10Emmanuel Macron recevra les représentants du Rassemblement national, la présidente
00:08:15de l'Assemblée et son homologue au Sénat.
00:08:19Bon, beaucoup de choses à dire sur ce qu'il se passe en ce moment.
00:08:21J'aimerais d'abord qu'on s'arrête sur le cas Lucie Castet.
00:08:24On l'a entendu, elle est sortie satisfaite de cette rencontre avec Emmanuel Macron.
00:08:28Est-ce que cela veut dire qu'Emmanuel Macron ne lui a finalement pas fermé la porte ?
00:08:32Lucie Castet à Matignon, c'est toujours possible, Mathieu Hocq, aujourd'hui, ce matin ?
00:08:36Je pense que, en tout cas selon les indiscrétions, cette hypothèse-là est de plus
00:08:40en plus éloignée puisque Lucie Castet n'est, aux yeux du président de la République,
00:08:44pas faite et disqualifiée pour pouvoir diriger le pays, pour deux raisons.
00:08:48Dans un premier temps, par son dogmatisme, elle a démontré au président de la République
00:08:51qu'elle ne souhaitait pas élargir le Nouveau Front populaire à l'Assemblée nationale.
00:08:55Elle n'a pas compris, je pense, que l'enjeu n'est pas de dire qu'on est arrivé en tête
00:09:00aux élections législatives pour pouvoir proposer un gouvernement, mais d'expliquer
00:09:05au président de la République pourquoi elle tiendrait face à une éventuelle motion
00:09:09de censure et donc d'avoir, finalement, moins de 289 députés qui votent contre elle.
00:09:13Or, en maintenant le choix et en maintenant la volonté de gouverner avec les Insoumis,
00:09:18effectivement, elle s'expose de fait à une motion de censure.
00:09:21Donc, son idée de pouvoir gouverner texte par texte ne peut même pas fonctionner puisque
00:09:26si elle nomme un ministre Insoumis, quel qu'il soit, elle sera automatiquement renversée
00:09:31par l'Assemblée nationale, c'est arithmétique.
00:09:33Ensuite, le deuxième élément, c'est qu'elle n'a pas levé auprès du président de la République
00:09:39le doute qu'il y a sur la capacité à gouverner et notamment sa capacité à maîtriser
00:09:43les finances publiques du pays, puisqu'il y a un doute sur la compétence de l'Université
00:09:48d'Aztec en la matière de par les résultats économiques de la ville de Paris.
00:09:52On rappelle 4 milliards d'euros de dettes en 2010 et aujourd'hui plus de 10 milliards.
00:09:57Et donc, en ne levant pas ces deux doutes sur son dogmatisme et sur sa compétence et
00:10:02sa crédibilité économique, alors qu'on est dans une situation de procédure de déficit
00:10:06excessif, elle, je pense, elle s'est complètement éloignée de Matignon.
00:10:09André de Garpelle, Lucie Castex ne sera pas la future première ministre ?
00:10:13Oui, c'est peut-être le seul élément qu'on peut retenir de la journée d'hier, c'est
00:10:16que le mirage Castex continue de s'échapper.
00:10:20Non, je crois qu'Emmanuel Macron sait très bien que stratégiquement, il n'a aucune raison
00:10:25de nommer Lucie Castex à Matignon et puis de toute façon, vous savez, derrière ce
00:10:30nouveau front populaire, il y a quand même l'ombre de Jean-Luc Mélenchon qui, on le
00:10:33rappelle, lui, n'a qu'en tête un potentiel second tour en 2027 face à Marine Le Pen
00:10:39puisque c'est le seul moyen pour lui de gagner cette présidentielle.
00:10:42Et donc oui, Mélenchon a tout intérêt aussi de faire éclater ce nouveau front populaire.
00:10:47Ça explique aussi notamment pourquoi est-ce que la France insoumise a fait planer le doute
00:10:53d'une destitution du président de la République, ce qui était impossible à mettre en œuvre
00:10:57en réalité.
00:10:58Il a réussi à l'inscrire dans l'esprit des Français, à tort ou à raison, en tout
00:11:05cas, forcément à tort.
00:11:06Donc effectivement, il a fait exprès de se tirer une balle dans le pied pour pouvoir
00:11:10faire éclater ce nouveau front populaire.
00:11:12Et quand il explique aux universités d'été qu'Emmanuel Macron est un autocrate, quand
00:11:18il explique qu'Emmanuel Macron est un autocrate, mais Nicolas Manduro, lui, c'est bon, c'est
00:11:23pas un autocrate, c'est l'exemple parfait pour la France.
00:11:28Je crois qu'il y a plein de contradictions à gauche et c'est ce qui, par essence, les
00:11:34disqualifie pour ce poste de Matignon.
00:11:36Vous l'avez évoqué, il y a un problème qui se pose parce que si Lucie Castex est
00:11:40nommée à Matignon, elle l'a dit, elle va nommer des ministres de la France insoumise.
00:11:44Laurent Wauquiez a été clair, Le Camp Macroniste a été clair.
00:11:47C'est impossible, il va falloir trouver quelqu'un d'autre.
00:11:49Ou alors peut-être que Lucie Castex, ce qui n'est pas probable, va dire finalement
00:11:53je m'éperçois de la France insoumise dans mon gouvernement.
00:11:55Ça c'est tout à fait improbable, de toute façon, Lucie Castex ne décide rien à gauche.
00:12:00A gauche, Lucie Castex n'a aucun pouvoir.
00:12:02C'est quand même elle qui a engagé hier la discussion à l'Élysée avec Emmanuel
00:12:04Macron, c'est-à-dire que tous les représentants du nouveau fonds populaire étaient rangés
00:12:07derrière Lucie Castex.
00:12:08C'est elle qui a mené la conversation avec le chef de l'État.
00:12:10C'est tout simple, c'est une question de rapport de force.
00:12:12En politique, la question n'est pas de savoir qui mène les négociations ou pas, c'est
00:12:16de savoir ce que vous pesez électoralement, parce que c'est ce que vous pesez électoralement
00:12:20qui détermine votre poids dans une alliance politique.
00:12:23Or, Lucie Castex n'est ni élue, ni membre d'un parti politique, ce n'est pas elle
00:12:29qui va décider.
00:12:30Ceux qui décident à gauche, ce sont Manuel Bompard et donc Jean-Luc Mélenchon, Marine
00:12:35Tondelier, Fabien Roussel et Olivier Faure, ce sont ces personnes-là qui dirigent.
00:12:41Lucie Castex, aujourd'hui, en affirmant qu'elle est pièze et point liée par cette
00:12:47alliance du nouveau fonds populaire qui légitime la présence de la France insoumise, alors
00:12:52qu'en effet, il pourrait être possible pour le nouveau fonds populaire d'accéder
00:12:56à Matignon si le nouveau fonds populaire s'inspirait du Front populaire, où les
00:13:01communistes en 1936 n'avaient pas participé au gouvernement, mais l'avaient soutenu
00:13:05uniquement l'Assemblée nationale.
00:13:06La France insoumise aurait pu se positionner dans cette équation-là et donc juste être
00:13:11une force de soutien au Parlement sans participation au gouvernement.
00:13:15Et là, effectivement, peut-être qu'un gouvernement nouveau fonds populaire avait
00:13:18une chance, mais Lucie Castex en étant pièze et point liée par la France insoumise dans
00:13:22cette alliance électorale, parce que la France insoumise est le parti qui est le plus puissant
00:13:27au sein de l'alliance de gauche, même si celle-ci s'est rééquilibrée, le plus
00:13:30puissant à la fois en nombre de députés, 72 députés il me semble, et surtout en termes
00:13:36d'un point de vue électoral, parce que quand on regarde la cartographie électorale
00:13:39de la gauche, c'est la France insoumise qui domine, et Jean-Luc Mélenchon politiquement,
00:13:42et c'est la personne qui domine la gauche.
00:13:44Donc, de fait, dans cette architecture-là, il est impossible aujourd'hui pour Lucie
00:13:48Castex de ne pas être certaine, de ne pas nommer de ministre insoumis.
00:13:54Emmanuel Macron pourrait, je dis bien, recevoir une nouvelle fois les représentants du nouveau
00:13:58fonds populaire mardi prochain à l'Elysée.
00:14:01Pourquoi faire ? Pourquoi un deuxième round, si j'ai envie de dire, à ce moment-là ?
00:14:05En fait, il n'y a aucune raison qui le reconvoque, cette bande du nouveau fonds populaire.
00:14:12En tout cas, si M. Le Garpel le fait, c'est qu'il y a une raison.
00:14:14Il ne va pas les arrêter pour le plaisir.
00:14:16Évidemment, il aura peut-être ses raisons, mais je crois que légitimement, il n'y a
00:14:20pas grand-chose qui l'explique.
00:14:22Pourquoi voir une deuxième fois un groupe alors qu'il n'a même pas encore reçu
00:14:27tous les autres groupes ?
00:14:28C'est que soit il a quelque chose en tête et qu'il prépare quelque chose.
00:14:31Vous savez, Emmanuel Macron, il a plein de surprises, les effets de surprises, il les
00:14:34maîtrise très bien.
00:14:35Je ne vois pas trop ce que ça va rapporter en plus.
00:14:38Lucie Castex, il l'avait déjà dit le soir même où Lucie Castex, rappelez-vous, au
00:14:43bout de 16 jours, le nouveau fonds populaire avait réussi à sortir un nom, trois heures
00:14:47avant qu'Emmanuel Macron parlait au JT de Venterre, donc il avait tout de suite balayé
00:14:52cette hypothèse-là.
00:14:53Et là, il continue de faire en sorte qu'il soit balayé.
00:14:56Je ne vois pas pourquoi est-ce qu'on ferait durer encore plus le suspense et pourquoi
00:15:00il reconvoquerait évidemment ce nouveau fonds populaire.
00:15:03Chers téléspectateurs, juste pour vous dire qu'à 8h10, nous recevrons Laurent Hénard
00:15:07qui est président du Parti Radical et nous reviendrons bien sûr sur les discussions
00:15:11qui ont eu lieu hier à l'Elysée.
00:15:13Alors c'est bien sûr la grande question qu'on se pose ce matin.
00:15:15Qui pour Matignon, 40% des Français en tout cas, sont favorables à ce que le Premier
00:15:19ministre démissionnaire Gabriel Attal conserve son poste ? C'est le résultat d'un sondage
00:15:23à risque interactif pour Challenge.
00:15:25Oui, si constitutionnellement, rien n'interdit Emmanuel Macron de nommer à nouveau le Premier
00:15:29ministre démissionnaire, cette idée ne passe pas du tout auprès du nouveau fonds
00:15:31populaire.
00:15:33Alors le peuple voudrait bien que monsieur Gabriel Attal reste Premier ministre, majoritairement.
00:15:39Moi je n'ai pas rencontré une seule personne, une seule fois, et je fréquente toutes sortes
00:15:45de gens qui m'aient dit un truc pareil.
00:15:46Et puis s'ils en voulaient autant, ils n'avaient qu'à le garder, ils auraient voté pour
00:15:51son parti, ils n'ont pas voté pour lui.
00:15:53Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui s'est détraqué ?
00:15:56Alors que Jean-Luc Mélenchon le veille ou non, les Français ont répondu Gabriel Attal
00:16:02en majorité, 40% des Français, ce ne sera pas Gabriel Attal, le futur Premier ministre.
00:16:07C'est assez peu probable, parce qu'effectivement, ça reviendrait à acter pour Emmanuel Macron
00:16:11le fameux déni de réalité, c'est-à-dire que les Français ont infligé la pire sanction
00:16:16électorale aux élections européennes dans un parti présidentiel.
00:16:21Et pourtant, Emmanuel Macron maintiendrait Gabriel Attal à Matignon et maintiendrait
00:16:28Yael Brunepierre à l'Assemblée nationale, ce serait quelque chose qui n'aurait pas de
00:16:31sens dans la tête des Français.
00:16:32En revanche, ce que démontre ce sondage, et ce qui est intéressant d'un point de
00:16:36vue, en termes d'analyse politique, c'est qu'en fait, quand on voit les deux personnes
00:16:40qui se dégagent, Gabriel Attal est à 40% et Jordan Bardella est à 39%, on est là
00:16:45face à deux personnes qui incarnent ce qu'on appelle la volonté de rupture avec l'impuissance
00:16:50publique.
00:16:51Jordan Bardella...
00:16:52Et la nouvelle génération aussi.
00:16:54Et la nouvelle génération.
00:16:55Une voix de personnalité politique qui sont très jeunes, Mathieu.
00:16:57Très jeunes et qui sont aussi des profils qui veulent justement changer les choses.
00:17:03Jordan Bardella, de manière supposée, parce qu'il n'a jamais été en exercice aux responsabilités,
00:17:08il n'a jamais été à la tête d'un exécutif, mais il incarne au sein du rassemblement national
00:17:11et au sein d'une grande partie des électeurs, au moins pour plus de 10 millions de personnes,
00:17:15le fait qu'avec Jordan Bardella, cela va changer.
00:17:17Gabriel Attal, lui aussi, incarne d'une autre manière la rupture avec l'impuissance
00:17:21publique, puisqu'il a fait toute sa carrière politique et sa carrière ministérielle,
00:17:25que ce soit au budget, avec l'initiative « En avoir combien d'impôts ? », à l'éducation
00:17:29nationale, avec l'initiative sur les abayas où il a dit « Plus d'abayas à l'école
00:17:34! »
00:17:35Une des mesures phares de Gabriel Attal lorsqu'il était ministre de l'éducation nationale.
00:17:38Et justement, en disant « Plus d'abayas à l'école ! » et en démontrant qu'il
00:17:43pouvait réaliser, qu'il pouvait justement ne plus y avoir d'abayas à l'école, il
00:17:45a montré que l'État pouvait encore quelque chose.
00:17:47Et donc, dans les deux sens, c'est pour moi ça qui est le plus important, c'est que
00:17:51les Français, le message de ce sondage que j'observe, c'est que les Français veulent
00:17:56une rupture forte avec l'impuissance publique.
00:17:57Très rapidement, Vauré de Garpelle, il a quand même séduit Gabriel Attal.
00:18:00Huit mois à Matignon, 40% des Français souhaitent qu'il soit une nouvelle fois Premier Ministre
00:18:06de notre pays.
00:18:07Ce n'était pas un passage raté à Matignon de la part de Gabriel Attal ?
00:18:10Je pense que ce sondage, c'est vraiment un paradoxe français.
00:18:12C'est-à-dire que les Français infligent une correction au système, au parti en place,
00:18:18mais il a quand même été touché par Gabriel Attal, visiblement, puisqu'il est en tête
00:18:23de ce sondage.
00:18:24Et en fait, ça montre que les Français aussi ont besoin de stabilité, ont besoin de quelque
00:18:31chose qui va les conforter.
00:18:32Ils restent sur quelque chose qui est vraiment confortable.
00:18:37Ils ne veulent pas de Lucie Castet.
00:18:39On l'avait vu, 58% des Français ne voulaient pas de Lucie Castet.
00:18:43Ils ne veulent pas d'un Premier Ministre issu de la gauche ou de l'extrême gauche.
00:18:46Et puis oui, il y a Jordan Bardella qui est juste à un point en dessous parce qu'effectivement,
00:18:52il y avait 11 millions de Français qui se sont déplacés pour qu'il arrive à Matignon.
00:18:57Allez, il est 6h17 sur CNews, très bon, réveillez-vous si vous nous rejoignez tout juste sur CNews.
00:19:02C'est l'heure du rappel des titres de l'actualité avec Marine Sabourin.
00:19:0419 départements placés en alerte orange aux orages à partir de cet après-midi.
00:19:12Cette alerte s'étend de l'Occitanie jusqu'au nord-est de la France.
00:19:15Les autorités appellent à la plus grande vigilance en cette journée classée rouge
00:19:18dans le sens des retours de vacances.
00:19:21Ce dernier adieu à Alain Delon.
00:19:22L'acteur doit être inhumé dans la plus stricte intimité cet après-midi
00:19:25dans sa propriété à Douchy dans le Loiret.
00:19:28Une cinquantaine de personnes dont ses trois enfants seront présents.
00:19:31Et puis ces nouvelles images impressionnantes venues d'Islande
00:19:34où une nouvelle éruption s'est déclenchée hier.
00:19:36La lave a jailli d'une longue fissure d'environ 4 km.
00:19:39Les autorités demandent aux curieux de ne pas se rendre sur les lieux.
00:19:45Merci Marine pour ce point sur l'actualité.
00:19:46Prochain point avec vous dans une demi-heure à 6h45.
00:19:50Autre grand titre de l'actualité ce matin.
00:19:52Cette situation catastrophique cet été pour les services d'urgence
00:19:56au bord de l'effondrement faute de personnel et de place.
00:19:59Résultat, de nombreux patients doivent parfois patienter plusieurs jours aux urgences.
00:20:03Une situation constatée à Pessac près de Bordeaux.
00:20:06Le reportage de Jérôme Rantenou.
00:20:08Au nord de la clinique mutualiste à Pessac près de Bordeaux,
00:20:10la matinée est relativement calme.
00:20:12Une exception pendant l'été alors qu'ici aussi,
00:20:15on manque cruellement de personnel.
00:20:17On a été contraint de fermer 2 à 3 nuits pendant tout cet été.
00:20:21Maintenant, on est confronté toujours à cette difficulté
00:20:25d'avoir notamment de la ressource médicale.
00:20:27On manque effectivement de personnel médical et paramédical.
00:20:31On manque évidemment de place.
00:20:34La vale reste un souci primordial avec des gens qui stagnent
00:20:39plusieurs jours dans les services d'urgence.
00:20:41C'est le cas de cette patiente.
00:20:43Elle est là depuis 5 jours, faute de place dans un service de gériatrie pour l'accueillir.
00:20:47Elle est chez nous, dans ces conditions-là,
00:20:51depuis qu'elle est arrivée aux urgences,
00:20:53donc avec une perte de dignité majeure.
00:20:57On est loin de ce qu'on voudrait faire pour ce type de personne.
00:21:02Le problème reste le nombre de médecins formés.
00:21:05Ils ne sont pas assez nombreux chaque année.
00:21:07Mais il n'est pas le seul.
00:21:08Il y a aussi les conditions d'exercice dans les services d'urgence
00:21:12qui fait que c'est une spécialité qui est difficile.
00:21:15Et de fait, on a des médecins qui quittent le secteur des urgences
00:21:21pour aller dans d'autres secteurs d'activité,
00:21:24notamment des centres de soins non programmés qui peuvent ouvrir.
00:21:27Cet été, la situation a été moins compliquée que la saison dernière dans ce service d'urgence.
00:21:31Mais d'après le ministre de la Santé,
00:21:32une cinquantaine d'établissements sont encore en tension.
00:21:37Juste avant de parler de ces services d'urgence fermés,
00:21:39j'aimerais accueillir sur ce plateau Aarol Dimane,
00:21:41qui est notre spécialiste des questions internationales.
00:21:43On va bien sûr parler de la course à la Maison Blanche.
00:21:45Avec vous, vous avez beaucoup de choses à nous dire, Aarol, ce matin.
00:21:48C'est bien cela ?
00:21:48Surtout au sujet de celui qui n'est plus dans la course, Robert F. Kennedy.
00:21:53On va en parler avec vous, Aarol.
00:21:55J'aimerais bien sûr qu'on revienne sur la situation dans les hôpitaux qui est catastrophique
00:21:59et ces services d'urgence qui sont fermés depuis plusieurs jours.
00:22:02On vient de le voir dans cet hôpital de Pessac en Gironde.
00:22:06Mathieu, c'est notre service de santé qui est en danger aujourd'hui ?
00:22:09Oui, la France dépense 9 % de son PIB en termes de dépenses de santé
00:22:13et 4 % pour l'hôpital.
00:22:15Donc, on dépense autant que l'Allemagne.
00:22:17Et pourtant, la crise sanitaire a montré les failles de notre modèle de santé.
00:22:22Pourquoi ? Parce qu'on a, malgré un niveau de dépense équivalent à l'Allemagne,
00:22:26on a moins de lits d'hôpitaux et notre personnel de santé est moins bien rémunéré qu'en Allemagne.
00:22:31Donc, ça pose la question de où va notre argent ?
00:22:33Qu'est-ce que l'on fait de l'argent aujourd'hui en termes de dépenses de santé ?
00:22:37Ce que l'on fait, et nous, on a travaillé dessus,
00:22:38on a sorti un rapport sur la crise des urgences il y a quelques mois déjà,
00:22:42c'est qu'en réalité, entre 25 % et 30 %, selon les hôpitaux,
00:22:47les dépenses de l'hôpital sont allouées à des dépenses de fonctionnement hors personnel,
00:22:53donc à tout ce qui est administratif, bureaucratie, etc.
00:22:56Lorsqu'en Allemagne, on est sur un ratio entre 15 % et 20 %.
00:22:59Donc, on a un écart de 10 points aujourd'hui.
00:23:02Ce qui est énorme.
00:23:02Ce qui est énorme et ce qui permettrait de revaloriser le personnel soignant
00:23:07et surtout ce qui permettrait de rouvrir des lits
00:23:10parce qu'on ferme des lits au motif que l'on n'a pas assez d'argent.
00:23:13Il faut débureaucratiser l'hôpital, débureaucratiser le système de santé
00:23:17parce que le système de santé étouffe d'un carcan bureaucratique.
00:23:22Et puis ensuite, après, vous pouvez libérer les énergies à l'hôpital
00:23:25et réembaucher des gens et remettre du soignant
00:23:29parce que c'est ce qu'il manque aujourd'hui dans les hôpitaux en France.
00:23:31On manque aujourd'hui, on vient de le voir, de personnel médical.
00:23:34On manque de médecins.
00:23:35Dès la rentrée prochaine, 1 500 postes d'internes seront supprimés,
00:23:38notamment des médecins généralistes vendredi de Garpelle.
00:23:40Est-ce que là, on ne va pas droit dans le mur ?
00:23:42Est-ce que notre hôpital n'est pas plus en danger que jamais ?
00:23:45Il faut se constater qu'on n'a pas appris de nos erreurs lors de la crise Covid.
00:23:49Je crois également qu'il y a un découragement qui est total au sein du personnel soignant.
00:23:57On avait vu cette pétition avec les internes, ces élèves en sixième année
00:24:03qui avaient fait une pétition en expliquant qu'ils en avaient marre
00:24:08parce qu'ils ne pouvaient pas faire leur travail correctement.
00:24:10Le concours est trop dur, surtout aussi le concours de l'internat.
00:24:13On n'a pas voulu revoir le numerus clausus, effectivement, vous avez raison.
00:24:16Et puis aussi, peut-être, poser la question des salaires qu'on donne aux infirmières, etc.
00:24:20Peut-être que là, pour le coup, un salaire, un SMIC à 1 600 euros,
00:24:24ça ne paraît pas impossible à mettre en œuvre.
00:24:30Et puis oui, Mathieu a en parlé, il faut désadministrer complètement l'hôpital
00:24:36et récupérer ses énergies pour les mettre au service des patients,
00:24:41et donc que ce soit des vrais soignants.
00:24:45Les obsèques d'Alain Delon vont s'organiser cet après-midi dans sa propriété de douchy
00:24:49dans le Loirenz, cérémonie dans la plus stricte intimité
00:24:52qui sera célébrée par Mgr Di Falco, Marine.
00:24:54Oui, de nombreux fans sont toutefois attendus à proximité de la propriété de l'acteur.
00:24:58Les détails avec Chloé Tarka.
00:25:01Un enterrement en petit comité, en présence d'une cinquantaine d'invités et de ses chiens
00:25:06pour respecter ses dernières volontés.
00:25:07Pour les fans, l'heure est au dernier adieu.
00:25:10Ça me bouleverse, puis de savoir qu'il est derrière nous, là,
00:25:14sans qu'on ne pourra peut-être jamais aller se recueillir sur sa tombe.
00:25:18C'est très important.
00:25:19On est là pour dire, en limite, pour le veiller.
00:25:22Voilà, pour être avec lui.
00:25:25Mais je pense qu'il le sait.
00:25:26Avec sa mort, pour beaucoup, ce n'est pas que la perte d'un acteur,
00:25:29mais c'est la fin d'une page du cinéma français des années 1960 à 1980.
00:25:34Alors, peu importe le nombre de kilomètres qui séparent les fans de leur idole
00:25:39quand il faut dire au revoir.
00:25:40Je viens de Nice, j'ai fait 800 kilomètres pour venir voir Alain Delon,
00:25:45parce que c'est une grande vedette, ça touche quand même.
00:25:49Peut-être qu'il est mieux là où il est maintenant.
00:25:51Parce qu'il avait dit qu'il en avait marre de ce monde.
00:25:54C'est l'ancien évêque de Gap, Jean-Michel Di Falco,
00:25:57lui qui connaissait Alain Delon, qui célébrera les obsèques de l'acteur.
00:26:03On va bien sûr parler de la campagne présidentielle américaine.
00:26:05Le sprint final pour la Maison Blanche est lancé pour Kamala Harris et Donald Trump.
00:26:09Il leur reste un peu plus de deux mois maintenant, Marine, pour convaincre les électeurs.
00:26:12Oui, pour l'heure, c'est la candidate démocrate qui est légèrement en tête dans les sondages,
00:26:16mais rien n'est encore fait, encore moins dans les sept États les plus disputés des États-Unis.
00:26:20Les prochaines étapes de ce duel avec notre correspondante Sarah Anderson.
00:26:24Le prochain temps fort de cette campagne, c'est le débat télévisé entre Kamala Harris et Donald Trump.
00:26:29Il aura lieu le 10 septembre et sera diffusé sur la chaîne américaine ABC.
00:26:34Ce sera la première fois que les deux candidats à la Maison Blanche s'affrontent.
00:26:37Le face-à-face est donc très attendu, surtout quand on se souvient du dernier débat,
00:26:42débat qui avait précipité la chute de Joe Biden.
00:26:45Autre moment clé de cette campagne, ce sera le débat entre les vice-présidents.
00:26:50Il opposera Judy Vance, côté républicain, à Tim Walz, côté démocrate.
00:26:54Les deux colistiers ont accepté de se soumettre à l'exercice le 1er octobre.
00:26:59Et puis, si le jour officiel de l'élection est fixé au mardi 5 novembre,
00:27:03certains électeurs auront l'opportunité de se rendre aux urnes un peu plus tôt.
00:27:07C'est la Pennsylvanie qui dansera le coup d'envoi de ce vote anticipé, et ce, dès le 16 septembre.
00:27:13Et puis, dans les jours à venir, la campagne devrait s'intensifier,
00:27:17notamment dans les swing states, ces états clés qui peuvent faire basculer une élection.
00:27:22Les deux candidats devraient donc redoubler d'efforts dans ces états-là
00:27:25pour tenter d'arracher de nouvelles voies.
00:27:28Et puis, le candidat indépendant, Robert F. Kennedy,
00:27:30qui est héritier de la célèbre dynastie politique,
00:27:32suspense sa campagne pour soutenir Donald Trump.
00:27:35Il est accrédité entre 4 et 5% des intentions de vote,
00:27:38donc aux côtés de Donald Trump, en Arizona hier.
00:27:40Harold Eman, on va bien sûr en parler avec vous de cette information.
00:27:44Est-ce que ce retrait, ce départ, peut être un problème pour Kamala Harris ?
00:27:48Absolument, parce que, dans un premier temps,
00:27:54on avait soutenu la campagne de Robert F. Kennedy.
00:27:57Des donateurs lui ont donné de l'argent uniquement pour qu'il aille...
00:28:02Républicains, c'est des donateurs de droite,
00:28:04ont donné de l'argent pour qu'il aille piquer des voies à Kamala Harris.
00:28:07Ensuite, il s'est mis à piquer du côté de Trump.
00:28:11Donc, il était à peu près moitié-moitié,
00:28:13mais c'est quand même quelque chose.
00:28:16Et il a donc rallié Donald Trump.
00:28:21Donc, il va amener toutes ces personnes qu'il avait commencé à piquer à Trump,
00:28:27il va les ramener au bercail.
00:28:29Et donc, dans une élection aussi serrée, cela compte pour beaucoup.
00:28:34Et c'est la première fois qu'un candidat d'un troisième parti,
00:28:38qui est l'outsider permanent dans chaque élection américaine,
00:28:43rallie comme ça, de façon aussi évidente,
00:28:46un des deux méga-candidats républicains ou démocrates.
00:28:51Merci beaucoup Harold Imane pour toutes ces précisions.
00:28:52On va bien sûr en parler en longueur de cette campagne présidentielle américaine
00:28:55avec vous dans cet Matinal Week-end.
00:28:57Il est déjà l'heure, chers téléspectateurs, de marquer une très courte pause.
00:29:00Vous restez avec nous. Bon réveil d'ailleurs, si vous venez tout juste de vous réveiller.
00:29:03Je vous dis à tout de suite pour la suite de cet Matinal Week-end.
00:29:10Allez bientôt à 6h30, déjà de retour sur le plateau de la Matinal Week-end.
00:29:13Bon réveil une nouvelle fois, si vous venez tout juste de nous rejoindre.
00:29:15Marine Sabourin, Mathioc et Vendrée de Gerpel m'accompagnent
00:29:18pour vous livrer toute l'information de ce samedi 24 août.
00:29:21Et voici les titres de votre journal de 6h30.
00:29:25Et qui poursuccédait à Gabriel Attal en tant que Premier ministre
00:29:27alors que les discussions entre Emmanuel Macron et les représentants
00:29:30des partis politiques vont se poursuivre.
00:29:32Les Français sont inquiets et veulent sortir au plus vite de cet impasse politique.
00:29:36Et vous verrez qu'ils sont peu nombreux à croire à la possibilité d'une coalition.
00:29:41Une motion de censure, c'est la menace qui agite Gabriel Attal
00:29:43si un membre de la France Insoumise entre au gouvernement.
00:29:46Une menace sur laquelle il est soutenu par Laurent Wauquiez
00:29:48et que Lucie Castet a immédiatement jugé irresponsable.
00:29:51Vous les entendrez dans ce journal.
00:29:54Et puis c'est un moment très important qui risque d'être perturbé par les Jeux paralympiques.
00:29:57La rentrée des classes sera chamboulée dans plus de 130 établissements scolaires en Ile-de-France.
00:30:02Il est donc l'heure pour les parents de s'adapter aux raies réduits, cours délocalisés.
00:30:05Les écoles et surtout les parents vont donc devoir s'adapter.
00:30:08Voici notre reportage en Seine-Saint-Denis dans ce journal de 6h30.
00:30:14À l'œil de votre journal, cette question.
00:30:16Quel Premier ministre pour la France, Emmanuel Macron,
00:30:18va poursuivre ses discussions avec les forces politiques ?
00:30:21Des consultations qui pourraient s'étendre jusqu'à mardi prochain, Marine.
00:30:23Oui, le chef de l'État pourrait donc trancher dans les prochains jours.
00:30:26Alors êtes-vous inquiet face à cette situation et qui voyez-vous ?
00:30:29A Matignon, Bamba Gueye vous a posé la question.
00:30:32Le détail avec Tancrede Guillotel.
00:30:34Pour Emmanuel Macron, qui a multiplié ce vendredi les consultations à l'Elysée,
00:30:39l'heure de la décision approche.
00:30:41Si plus d'un mois après la démission de Gabriel Attal,
00:30:44le président de la République hésite encore sur le nom de son successeur à Matignon.
00:30:48Les Français que nous avons rencontrés ont eux des avis bien tranchés.
00:30:51On va bien voir Lucie Castex.
00:30:54Je suis pour madame Castex.
00:30:56Moi je choisirais monsieur Bardella.
00:30:58RNLR est parti de la majorité présidentielle
00:31:01ou en tout cas fait savoir qu'il voterait une motion de censure
00:31:04contre un gouvernement comprenant des ministres LFI.
00:31:07Certains Français interrogés ne croient pas les différents partis capables de s'entendre.
00:31:11RN ils ne sont pas d'accord avec LR, NFP, ils ne sont pas d'accord entre eux.
00:31:14Je pense que la France est ingouvernable aujourd'hui.
00:31:16On n'est pas dans un système où maintenant c'est la coalition qui va gouverner.
00:31:20D'autres sont beaucoup plus optimistes.
00:31:23À un moment, il va bien falloir s'entendre.
00:31:25Il faut une coalition.
00:31:26Et vous y croyez ou pas ?
00:31:27Eh bien si on ne croit pas, on n'arrive à rien.
00:31:30Seul consensus, leur inquiétude commune quant à cette situation.
00:31:34Oui c'est sûr que c'est inquiétant.
00:31:35J'ai l'impression qu'on est en train de perdre toute crédibilité au niveau de la France.
00:31:42Il y a vraiment une polarisation entre différents pôles.
00:31:48Et oui c'est quelque chose que je trouve assez inquiétant.
00:31:51Emmanuel Macron continuera ses consultations avec les différents partis
00:31:54lundi et potentiellement mardi,
00:31:56avant la nomination attendue du nouveau Premier ministre.
00:32:00Mathieu, est-ce qu'on peut comprendre cette inquiétude des Français aujourd'hui ?
00:32:03Oui bien sûr.
00:32:03On assiste aujourd'hui à une tripartition de la vie politique.
00:32:06Une tripartition qui a un phénomène qui est particulier,
00:32:08c'est qu'aujourd'hui les Français ne font que voter contre.
00:32:11On ne peut que voter contre.
00:32:12C'est-à-dire qu'au premier tour des législatives de 2024,
00:32:16les Français ont voté contre Emmanuel Macron,
00:32:19contre le Président de la République, contre la politique qu'il incarne,
00:32:22en lui donnant le message suivant.
00:32:24Monsieur le Président de la République, vous n'avez pas entendu le message de 2022
00:32:28où vous avez déjà demandé de partager le pouvoir,
00:32:30puisqu'on vous avait mis en majorité relative.
00:32:32On vous avait réélu, certes, face à Marine Le Pen et face à Jean-Luc Mélenchon.
00:32:37Et sur votre projet politique, on vous met en majorité relative
00:32:41parce qu'il faut que vous partagiez le pouvoir.
00:32:43Et donc au premier tour des législatives, les Français ont voté contre Emmanuel Macron.
00:32:46Au second tour des législatives, les Français ont voté contre Jordan Bardella
00:32:50et contre le Rassemblement national,
00:32:51puisqu'il y a eu cette dynamique de front républicain
00:32:53avec une mobilisation massive des électeurs au second tour,
00:32:55augmentation de la participation et surtout augmentation du taux de report de voix
00:32:59entre les deux autres blocs,
00:33:00entre le bloc central sur le bloc de gauche et entre le bloc de gauche sur le bloc central.
00:33:04Donc les Français ne votent que contre jusqu'à présent.
00:33:07Et donc, ce qui explique pourquoi les Français sont inquiets,
00:33:09puisqu'il n'y a pas d'adhésion sur un prochain Premier ministre.
00:33:12On le voit aujourd'hui, les Français sont impliqués dans cette vie politique.
00:33:14Vous venez de le dire lors des dernières élections législatives.
00:33:17C'est une participation record.
00:33:19Aujourd'hui, on voit que les Français sont inquiets.
00:33:21Ils veulent absolument sortir de cet impasse politique aujourd'hui vendredi de Garpelle.
00:33:24Ils sont inquiets aussi parce qu'il y a énormément de sujets qui sont préoccupants
00:33:27et qui nécessitent de fait un gouvernement.
00:33:31Déjà au niveau national, on a la montée des coûts d'énergie.
00:33:34On a la crise agricole qui était revenue à un moment devant la scène.
00:33:38On a les problèmes d'insécurité, d'immigration qui reviennent après ces Jeux olympiques.
00:33:43Et puis au niveau international, il y a les conflits en Ukraine et puis au Proche-Orient.
00:33:47Donc évidemment, les Français ont besoin d'un gouvernement qui est aux affaires
00:33:50et qui gère les affaires courantes.
00:33:53Donc oui, je comprends qu'ils soient inquiets maintenant.
00:33:55La difficulté, c'est qu'ils n'ont pas de données réellement, de messages clairs.
00:33:58Aucun message clair n'a pu être dégagé au lendemain de ces élections législatives.
00:34:03Donc évidemment, c'est toute la complexité.
00:34:05Elle inquiète tout le monde, cette possible coalition.
00:34:07On est un peu toujours au point mort ce matin, Mathieu.
00:34:10On ne sait pas ce qui va se passer sur la coalition,
00:34:14sur la future composition d'un possible gouvernement.
00:34:17Aujourd'hui, ce matin, on ne sait pas ce qui va se passer.
00:34:19Tout est encore possible. Les Français le ressentent, ça.
00:34:21Oui, tout à fait. Il y a trois blocs aujourd'hui et chaque bloc,
00:34:24s'il veut arriver à Matignon, doit être en capacité de démontrer
00:34:27au président de la République qu'il n'agrège pas les deux autres blocs contre lui.
00:34:31Donc, c'est l'équation, un peu l'équation impossible
00:34:35auxquelles doivent faire face tous les candidats à Matignon.
00:34:38Donc effectivement, Lucie Castex, c'est ce qu'on disait tout à l'heure,
00:34:40s'est disqualifiée à ce titre-là,
00:34:42puisqu'elle, elle reste campée sur l'Alliance du Nouveau Front Populaire,
00:34:45qui inclut des insoumis au gouvernement et donc, de fait,
00:34:47un gouvernement qui sauterait en 48 heures.
00:34:50Ensuite, après, il reste le Rassemblement national.
00:34:52De toute façon, il n'a pas suffisamment de députés pour pouvoir proposer un gouvernement.
00:34:55Et donc, effectivement, pour le président de la République,
00:34:57il ne reste qu'un candidat de ce fameux bloc central.
00:35:00Mais la difficulté, c'est que ce bloc central, d'une part, il est émietté.
00:35:03On est dans une situation comme la Quatrième République, en fait,
00:35:05où l'on a un bloc central, certes, mais qui, en fait,
00:35:09est composé d'un certain nombre d'agrégats.
00:35:10On a évidemment, on a Ensemble, on a, enfin pas Ensemble, pardon,
00:35:14la Renaissance, Horizon, Les Républicains, le Lyott.
00:35:19Enfin, on est vraiment sur un émiettement et donc, effectivement,
00:35:21on ne sait pas réellement qui peut prendre le leadership de ce bloc-là.
00:35:24Ensuite, après, le dernier élément, et je terminerai dessus,
00:35:27c'est que ce fameux Emmanuel Macron pose quand même des conditions
00:35:32pour que quelqu'un entre à Matignon qui sont quand même drastiques, draconiennes.
00:35:36C'est-à-dire qu'en fait, il faut que le Premier ministre, il ne soit pas contre lui
00:35:39puisqu'il ne veut pas être dans une situation de cohabitation.
00:35:42Il l'a déjà rappelé.
00:35:44Ça on comprend d'ailleurs.
00:35:45D'avoir un Premier ministre contre Emmanuel Macron,
00:35:46la cohabitation serait bien compliquée.
00:35:48En fait, tout dépend du rapport de force à l'Assemblée.
00:35:50Si l'on considère que le rapport de force à l'Assemblée,
00:35:52effectivement, est autour de ce bloc central,
00:35:55effectivement, il n'y a pas lieu d'avoir une cohabitation.
00:35:58En revanche, les Français ont quand même donné un message,
00:35:59c'est qu'ils sont contre la politique d'Emmanuel Macron.
00:36:03Donc, il va falloir qu'ils partagent le pouvoir.
00:36:04Donc, à minima, il est au moins dans une sorte de cohabitation,
00:36:07quand même, malgré tout.
00:36:08Donc, ça, c'est quand même un premier point.
00:36:09Et puis ensuite, il ne faut pas que la personnalité qui arrive à Matignon
00:36:12ait des ambitions présidentielles parce que sinon,
00:36:15Emmanuel Macron va se sentir éclipsé
00:36:17et on sait qu'il a fait aussi cette dissolution contre Gabriel Attal,
00:36:21notamment parce qu'il prenait beaucoup de lumière.
00:36:23Donc, effectivement, et puis, il faut qu'il réponde aux différentes injonctions
00:36:27en termes de politique publique qui sont celles du président de la République.
00:36:29C'est compliqué aujourd'hui d'avoir un premier ministre qui coche toutes ces cases.
00:36:33Et puis, depuis Châteauneuf-sur-Isère, dans la Drôme,
00:36:36la France insoumise continue à faire pression sur le chef de l'État
00:36:39pour qu'il nomme donc Lucie Castex à la tête de Matignon.
00:36:42Et le leader insoumis, Jean-Luc Mélenchon,
00:36:43qui a fustigé le comportement d'Emmanuel Macron,
00:36:45c'était lors des universités d'été de la France insoumise, Marine.
00:36:48Oui, il a qualifié le président d'hommes autoritaires qui offensent tous les Français,
00:36:52les insoumis qui menacent d'ailleurs d'engager une procédure de destitution
00:36:55à l'encontre d'Emmanuel Macron.
00:36:57Les précisions de nos journalistes, Donia Tengouré et Olivier Gangloff.
00:37:00Ici, à l'université d'été de la France insoumise,
00:37:03la nomination de Lucie Castex a fait l'objet de nombreuses discussions.
00:37:07Si les leaders du parti se disent confiants, les militants, eux,
00:37:11ceux que nous avons pu interroger, nous disent que cette nomination
00:37:14ne semble pas si certaine.
00:37:16Ils doutent de la volonté d'Emmanuel Macron de nommer une personnalité de gauche.
00:37:21L'autre moment fort de cette université des insoumis,
00:37:24c'est cette conférence donnée par Jean-Luc Mélenchon.
00:37:27Plus de deux heures de discours où il a fustigé à de très nombreuses reprises
00:37:31Emmanuel Macron dénonçant le rapprochement avec la droite.
00:37:35Désormais, la gauche veut faire front commun.
00:37:38Front commun derrière Lucie Castex, l'unique candidate du nouveau Front populaire.
00:37:44Moi, je me pose cette question ce matin.
00:37:45Est-ce que la France insoumise n'est finalement pas un poids pour le nouveau Front populaire ?
00:37:49Si, complètement.
00:37:51Mais ça, Jean-Luc Mélenchon le sait et ça l'arrange bien.
00:37:55Comme je vous le disais en première partie de cette émission,
00:37:58évidemment, Jean-Luc Mélenchon a les yeux rivés sur le second tour
00:38:01des élections présidentielles de 2027.
00:38:03Ce qu'il veut, c'est être face à Marine Le Pen
00:38:05parce que c'est sa seule chance de gagner la course présidentielle.
00:38:09Donc là, son objectif à court terme, c'est de dire
00:38:12la France insoumise, on va faire éclater le nouveau Front populaire.
00:38:15On a réussi à garder, voire à gagner des postes de député à l'Assemblée nationale.
00:38:21Maintenant, on fait tout éclater.
00:38:23On laisse le PS aller et sombrer dans les bras de la Macronie.
00:38:26Puis lui, il va pouvoir récupérer toute la gauche
00:38:29et pouvoir se présenter à cette présidentielle en ayant toute la gauche derrière lui.
00:38:33En tout cas, la vraie gauche, comme il l'entend,
00:38:38c'est celle plutôt libérale et sera déjà partie chez Emmanuel Macron.
00:38:42Voilà la stratégie de Jean-Luc Mélenchon.
00:38:44Je ne vois pas d'autres explications.
00:38:48Et puis concrètement, elle s'explique aussi par le fait
00:38:51d'avoir fait courir la rumeur d'une destitution du président de la République.
00:38:54Est-ce que ça n'aurait pas desservi la France insoumise ?
00:38:57À chaque fois, on a l'impression que Jean-Luc Mélenchon remet une pièce.
00:38:58Oui, c'est exactement le meilleur moyen pour se tirer une balle dans le pied
00:39:01que le Cicastre ne soit pas à Matignon.
00:39:04Il y a ça et puis il y a aussi effectivement un aspect qui est assez intéressant.
00:39:09C'est la chronologie de la candidature de Lucie Castet.
00:39:11Ils ont annoncé ça avant l'été.
00:39:14En fait, l'été, il n'y a aucun moyen d'exister politiquement.
00:39:17Et puis on l'a vu, elle a bien essayé.
00:39:18Elle a fait son petit tour médiatique et puis après, elle a fait son tour.
00:39:21Elle était allée dans l'usine du Ralex, elle a fait le tour des circos.
00:39:24Mais c'était impossible d'exister.
00:39:25Pourquoi ne pas avoir attendu justement cette période
00:39:28pour pouvoir sortir le nom de Lucie Castet ?
00:39:31En tout cas, pour la droite, l'éventualité d'un ministre insoumis au gouvernement
00:39:34n'est pas envisageable. Marine, ils ont écrit très clair.
00:39:36Oui, les Républicains en préviennent.
00:39:38Si cela arrive, ils voteront immédiatement une motion de censure.
00:39:41Écoutez Laurent Wauquiez.
00:39:42Nous ne participerons à aucune coalition gouvernementale
00:39:46parce que nous ne croyons pas à ce système de coalition gouvernementale
00:39:49où on met ensemble des gens qui ne pensent pas la même chose
00:39:53et qui aboutissent à l'impasse dans laquelle on est aujourd'hui.
00:39:58Et la deuxième chose que nous avons rappelée collectivement
00:40:01avec la plus grande clarté,
00:40:03c'est que nous ferons barrage à la France insoumise.
00:40:06Mathieu, on ne peut pas être plus clair que ça.
00:40:08Aucune coalition gouvernementale.
00:40:10Est-ce qu'Emmanuel Macron risque de devoir faire sans les Républicains finalement ?
00:40:14Tout à fait. C'est la ligne qui a été donnée par Laurent Wauquiez
00:40:17depuis le second tour législatif.
00:40:19Pour le coup, on peut reprocher aux Républicains
00:40:21depuis des années d'avoir une ligne qui n'est pas claire.
00:40:23Là, la ligne est excessivement claire aujourd'hui
00:40:26pour ce qui concerne l'Assemblée nationale depuis le 7 juillet.
00:40:29La ligne des Républicains, c'est de dire aujourd'hui
00:40:33qu'ils ne veulent pas faire partie du blocage du pays.
00:40:39C'est pour cela qu'ils proposent un pacte législatif
00:40:42avec 13 textes qui sont susceptibles d'être votés
00:40:45par une majorité de parlementaires,
00:40:48que ce soit des gens issus du Rassemblement national
00:40:50sur certains textes sur les questions migratoires
00:40:52ou les députés macronistes pour certains textes économiques.
00:40:58Cela veut dire qu'ils ne bloqueront pas le pays.
00:41:02Par contre, ils ont rappelé une ligne d'indépendance très claire.
00:41:05Ils n'ont pas été élus sur une alliance avec les macronistes.
00:41:09Donc, il n'y a pas de coalition gouvernementale possible.
00:41:12C'est quelque chose qui est tout à fait cohérent et qui est logique.
00:41:15À ce titre-là, la stratégie des Républicains est très claire
00:41:19par rapport à celle d'autres partis politiques,
00:41:21notamment celle de Renaissance, qui l'est beaucoup moins.
00:41:24Parce que Renaissance a fait front républicain, etc.
00:41:27C'est désisté pour la France insoumise,
00:41:29pour laquelle il reproche aujourd'hui la présence à l'Assemblée nationale
00:41:32et la présence dans le Nouveau Fonds Populaire.
00:41:34Donc, la ligne des Républicains reste une ligne assez claire.
00:41:37Est-ce que cette annonce de Laurent Wauquiez à l'issue des discussions
00:41:40qui a été reçue à l'Élysée hier, est-ce que c'est un coup dur pour le chef de l'État ?
00:41:45Oui, c'est un coup dur, mais je pense qu'il s'y attendait quand même.
00:41:47Je pense qu'il avait en tête tous les scénarios possibles, dont celui-là.
00:41:50Oui, les Républicains, vous savez, on les a traités pendant 5-10 ans
00:41:55de béquilles d'Emmanuel Macron.
00:41:57Ça n'a pas l'air d'être le cas aujourd'hui.
00:41:59Ils ont fait déjà Rachida Dati partir chez Emmanuel Macron.
00:42:02Ils ont peur peut-être que d'autres partent ensuite.
00:42:04Là, pour le coup, ils ont réussi à montrer que justement,
00:42:07il ne l'était peut-être pas, ou en tout cas pas autant qu'on ne le pensait,
00:42:10avec ce pacte législatif, qui me semble être une mesure assez intelligible,
00:42:14avec les 13 textes qui doivent être présentés par Bruno Retailleau.
00:42:18Donc voilà, à voir ce que les Républicains vont faire.
00:42:21Est-ce que la situation ne commence pas à se tendre entre le Républicain
00:42:24et le camp macroniste ?
00:42:26Elle était déjà tendue.
00:42:28Est-ce qu'elle ne se tend pas encore plus après les discussions
00:42:31qui ont eu lieu hier à l'Élysée ?
00:42:33Je le rappelle Laurent Wauquiez qui a été reçu par Emmanuel Macron.
00:42:35En fait, le point qu'il y a sur cette alliance entre les Républicains,
00:42:38enfin cette alliance qui pourrait être une alliance entre les Républicains
00:42:40et les macronistes, c'est que si elle avait été à faire,
00:42:43il aurait mieux fallu la faire avant.
00:42:46Il aurait mieux fallu la faire au soir des législatives de 2022.
00:42:50C'est-à-dire une coalition comme le Nouveau-Franc-Public l'a fait ?
00:42:52Oui, exactement.
00:42:54Parce qu'à ce moment-là, vous aviez une majorité absolue.
00:42:57Vous aviez les 240 députés du groupe Ensemble à l'Assemblée nationale,
00:43:00donc du camp présidentiel, et vous aviez 60 députés.
00:43:03Le problème qui se pose, Mathieu, c'est que Laurent Wauquiez l'a dit,
00:43:06il ne souhaite pas faire de coalition avec des personnalités politiques
00:43:09qui ne partagent pas la même vision de la politique en France aujourd'hui.
00:43:12Bien sûr.
00:43:13La ligne de Laurent Wauquiez a toujours été très claire.
00:43:15C'est pour ça que je disais qu'en 2022, il était possible d'envisager une telle alliance,
00:43:19puisqu'en plus, le camp présidentiel se rapprochait des thèses de la droite
00:43:22et notamment des thèses du président des Républicains à l'époque, Éric Ciotti,
00:43:26qui avait quand même placé deux lignes claires.
00:43:29L'immigration, et Gérald Darmanin préparait la loi immigration,
00:43:32qui était une loi assez proche des propositions d'Éric Ciotti.
00:43:35Et puis, les questions économiques et fiscales pour lesquelles Emmanuel Macron
00:43:39et la réforme des retraites, avec la fameuse réforme des retraites,
00:43:42pour laquelle Emmanuel Macron était également favorable.
00:43:45Donc, il y avait un espace possible politique pour pouvoir faire une alliance.
00:43:48Or, aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
00:43:50Et la ligne que porte Laurent Wauquiez est très claire à ce titre-là.
00:43:53Pas d'alliance avec les macronistes, puisque, effectivement,
00:43:55Laurent Wauquiez se distingue depuis 2017.
00:43:59Quand il était président des Républicains, il se distingue très nettement
00:44:01en termes de proposition et de vision du pays de l'administration d'Emmanuel Macron.
00:44:05Et c'est même son cloche du côté de Gabriel Attal qui votera lui aussi une motion de censure
00:44:10en cas de ministre élifié au gouvernement marine.
00:44:13Ou une annonce jugée irresponsable selon la candidate du NFP. On l'écoute.
00:44:17Aujourd'hui, que le nouveau faux populaire, c'était quatre parties.
00:44:20On s'est affiché comme ça lors des élections.
00:44:23C'est la force politique qui est arrivée en tête des élections.
00:44:25Donc, ça, le président le sait.
00:44:27Le président s'est montré, par ailleurs, très ouvert en reconnaissant
00:44:30l'engagement républicain de la France insoumise.
00:44:34Donc, il n'y a pas de tergiversation possible sur ce plan.
00:44:38Et par ailleurs, je pense que les personnes qui ont indiqué
00:44:42qu'elles censuraient le gouvernement de la LFI, je ne vois pas
00:44:44quelle position constructive elles ont par ailleurs.
00:44:46Il n'y a pas d'autres coalitions qui sont présentes.
00:44:48Il n'y a pas d'autres candidats qui sont présents.
00:44:50Je pense que c'est irresponsable d'annoncer dès maintenant
00:44:53une censure alors même qu'il n'y a pas d'alternative à ce stade.
00:45:00Allez, il est 6h45 sur CNews.
00:45:02Bon réveil si vous venez tout juste de nous rejoindre.
00:45:04Il est l'heure du rappel des titres de l'actualité.
00:45:06Marine Savoie.
00:45:09En Allemagne, trois personnes sont mortes hier soir
00:45:12lors d'une attaque au couteau dans un festival à Solingen.
00:45:15L'individu poignardé des personnes au hasard dans la foule
00:45:18explique la police sur place.
00:45:20Quatre autres personnes ont été blessées.
00:45:22Le suspect a pris la fuite.
00:45:24Explosion, 2 cas de fièvre catarale,
00:45:26ovine. Le nombre de foyers a quadruplé en France en 8 jours.
00:45:29190 foyers ont été confirmés cette semaine
00:45:32dans 10 départements du nord de la France.
00:45:34Le phénomène touche essentiellement des breviers et des moutons.
00:45:37Et puis sept combattants d'U.S. Bola tués
00:45:39dans des frappes israéliennes au sud du Liban.
00:45:41Le ministère libanais fait également état
00:45:43d'un enfant tué âgé de 7 ans.
00:45:45Selon l'armée israélienne, ces individus étaient membres
00:45:47d'une cellule terroriste qui prévoyait
00:45:49de tirer des projectiles vers l'État hébreu.
00:45:53Merci beaucoup Marine Sabourin pour ce rappel des titres de l'actualité.
00:45:56Prochain rappel avec vous dans une demi-heure comme d'habitude.
00:45:59On va parler également ce matin des Jeux paralympiques
00:46:01qui débutent mercredi et qui s'achèveront le 8 septembre prochain.
00:46:04Une compétition qui tombe en pleine rentrée scolaire.
00:46:07Résultat, plus de 130 établissements franciliens
00:46:10vont subir des aménagements, changements d'horaire
00:46:12ou délocalisations, notamment en raison du fort trafic
00:46:15attendu dans les transports en commun.
00:46:17Les détails avec Alice Sommerer, Tancrede Guillotel et Charles Pousseau.
00:46:20Horaire réduit, cours délocalisé.
00:46:23Les établissements impactés par les Jeux paralympiques
00:46:25vont devoir s'adapter.
00:46:27Dans un communiqué datant du 28 juin,
00:46:29la préfecture de la région Ile-de-France explique
00:46:31que parmi les académies concernées, c'est celle de Créteil
00:46:34qui verra ses établissements être les plus impactés.
00:46:37Le collège de Ramart à Saint-Denis est par exemple
00:46:39situé en plein cœur du village paralympique
00:46:42et sera donc délocalisé vers cette école élémentaire inoccupée.
00:46:45Un casse-tête pour les enseignants, les parents d'élèves
00:46:47ou les membres du personnel.
00:46:49On ne sait pas comment se sont organisées
00:46:52les collectivités territoriales.
00:46:55On pense, vu le communiqué, que avant de sortir ça le 28 juin,
00:47:00les collectivités ont déjà été informées
00:47:03et qu'il y a une concertation.
00:47:06Mais en fait, on ne sait pas ce que ça va donner,
00:47:09y compris en termes de ramassage scolaire.
00:47:12Une rentrée pas comme les autres pour les élèves
00:47:14qui pourront malgré tout bénéficier de quelques avantages.
00:47:17Certaines écoles vont organiser durant ces quelques jours
00:47:20des activités, notamment sur les sites paralympiques,
00:47:23ce qui permettra de mettre en valeur justement
00:47:26ces Jeux paralympiques qui se déroulent dans notre capitale.
00:47:32Les Jeux paralympiques se terminent le 8 septembre,
00:47:34mais il faudra compter quelques jours supplémentaires
00:47:36pour remettre en état les écoles.
00:47:40C'est un moment important, la rentrée des classes,
00:47:42on rencontre ses nouveaux camarades, ses nouveaux professeurs.
00:47:44C'est un repère pour les élèves.
00:47:46Ils tombent mal, ces Jeux paralympiques, Mathieu Hoque.
00:47:49Effectivement, pour les familles et les enfants
00:47:53qui vont être impactés par cette décision,
00:47:55ça va être l'enjeu.
00:47:57La réalité aujourd'hui de notre rentrée scolaire,
00:48:00c'est qu'à nouveau, alors même que les ministres
00:48:02de l'éducation nationale se succèdent,
00:48:04il n'y aura pas un professeur, un enseignant
00:48:06devant chaque élève à la rentrée scolaire.
00:48:09C'est une promesse aujourd'hui qui est tenue
00:48:11par différents ministres de l'éducation nationale.
00:48:14Gabriel Attal l'avait formulée,
00:48:16Papendia l'avait également formulée.
00:48:18C'est une promesse qui est difficilement tenable
00:48:20parce que tant que l'on rompt pas
00:48:22avec les mots qui gangrènent l'éducation nationale
00:48:24au plus profond, c'est-à-dire justement
00:48:26les questions de baisse d'attractivité
00:48:29du métier d'enseignant, à cause de l'insécurité
00:48:31à l'école, à cause des atteintes à la laïcité,
00:48:33à cause du manque de rémunération des professeurs,
00:48:35on n'arrivera pas à réussir
00:48:37une rentrée scolaire en France.
00:48:41Je crois que Mathieu Hoque a raison.
00:48:43S'adapter pour ces Jeux paralympiques
00:48:45ne me paraît pas une énorme problématique.
00:48:47Je crois que la réelle problématique,
00:48:49c'est le niveau de notre école.
00:48:51Après, on s'éloigne un petit peu du sujet.
00:48:53Je voulais qu'on parle de cette rentrée
00:48:55chamboulée par les Jeux paralympiques.
00:48:57Je crois que le fait
00:48:59qu'il n'y ait pas de ministre soit plus chamboulant
00:49:01pour eux que le fait qu'il y ait
00:49:03des Jeux paralympiques. Alors oui, il va falloir
00:49:05s'adapter, il va falloir déplacer.
00:49:06Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui on pense vraiment
00:49:08aux ministres de l'éducation nationale.
00:49:09Je pense que la situation est urgente.
00:49:11Il faut s'organiser rapidement.
00:49:13Il faut que les parents puissent aller travailler
00:49:15et déposer leurs enfants à l'école.
00:49:17C'est ça l'urgence aujourd'hui.
00:49:19On a réussi à le faire assez brillamment
00:49:21pendant les Jeux olympiques.
00:49:23Je pense qu'on est en mesure de le faire
00:49:25pour les Jeux paralympiques.
00:49:27Du moins pour ces deux semaines.
00:49:29Je le crois et je fais confiance
00:49:31en nos capacités.
00:49:33Ça devrait bien se passer.
00:49:35Les vrais sujets de l'école,
00:49:37c'est le niveau scolaire.
00:49:39S'il y a des professeurs
00:49:41devant chaque classe,
00:49:43qu'est-ce que les professeurs et les directions d'établissement
00:49:45ont comme directives
00:49:47de la part de l'éducation nationale ?
00:49:49Je pense que ce sont plutôt eux
00:49:51qui sont dans le flou.
00:49:53Dans le reste de l'actualité, ce matin, on va parler de la ville
00:49:55de Grenoble qui a la meilleure qualité de vie au monde.
00:49:57C'est en tout cas ce qu'affirme
00:49:59le site économique britannique Oxford Economics Mind.
00:50:01Six critères ont été pris en compte
00:50:03dans ce classement, comme par exemple
00:50:05le revenu moyen des habitants ou encore
00:50:07leur espérance de vie. Mais aucun de ces critères
00:50:09ne concerne la sécurité. Pourtant, Grenoble
00:50:11est le théâtre de nombreuses fudillettes
00:50:13depuis le début de l'année. Alors, cette ville est-elle
00:50:15vraiment idyllique ? On voit cela avec Alice Sommerer.
00:50:19Nichée au cœur des Alpes, Grenoble figure
00:50:21dans le top 10 des villes avec la meilleure qualité
00:50:23de vie au monde. Outre sa proximité
00:50:25avec les stations de ski les plus en vogue,
00:50:27son succès, selon le sondage Oxford Economics,
00:50:29repose notamment sur les activités
00:50:31culturelles, mais aussi le coût de la vie.
00:50:33De quoi satisfaire autant les étudiants que les professionnels.
00:50:35C'est quand même une ville qui aide à attirer
00:50:37les gens, surtout les jeunes. C'est quand même
00:50:39une grosse ville étudiante. Il y a quand même
00:50:41beaucoup d'universités.
00:50:43Il y a beaucoup d'écoles. Il y a quand même
00:50:45beaucoup d'écoles certifiantes qui sont reconnues.
00:50:47Je crois qu'il y en a une grosse école de commerce.
00:50:49C'est un cadeau de vie assez intéressant.
00:50:51Pourtant, le sondage étudié
00:50:53ne prend pas en compte les aspects sécuritaires
00:50:55de la ville. Les syndicats de police
00:50:57constatent depuis plusieurs semaines une hausse
00:50:59exponentielle de la violence, un élément
00:51:01qui pourrait faire basculer les sondages.
00:51:03On voit bien au niveau de l'actualité qu'on a
00:51:05un développement de comptes,
00:51:07qu'on a une criminalité qui
00:51:09s'enracine. Ca me pose
00:51:11un problème, un sondage qui parle de qualité
00:51:13de vie et qui oublie la sécurité.
00:51:15Est-ce que c'est un sondage qui est fait
00:51:17pour les riches, les ultra-riches ou
00:51:19un certain nombre de gens qui sont privilégiés
00:51:21et qui peuvent être à l'abri des questions
00:51:23de sécurité ? Mais c'est particulièrement injuste
00:51:25pour les habitants, les grenoblois
00:51:27qui subissent cette insécurité.
00:51:29En un mois,
00:51:31il y a eu un total de sept fusillades
00:51:33dans les quartiers les plus sensibles.
00:51:35Mathieu, Grenoble, 160 000
00:51:37habitants. Est-ce qu'on peut dire que c'est une ville
00:51:39à deux visages, ce matin ?
00:51:41Je me méfie beaucoup de ce type de classement.
00:51:43Ce sont des classements souvent qui sont assez
00:51:45idéologisés parce qu'ils évacuent
00:51:47un certain nombre de critères.
00:51:49Que la ville soit attractive, en termes
00:51:51notamment d'attractivité économique et qu'elle soit
00:51:53dynamique, je crois que Grenoble enregistre une croissance
00:51:55économique apportante, comme l'ensemble des métropoles
00:51:57françaises, qui regroupent quand même 75%
00:51:59de l'activité économique du pays, c'est un fait.
00:52:01Mais en revanche,
00:52:03là où je souscris votre image
00:52:05de visage pour cette ville,
00:52:07c'est que cette ville-là,
00:52:09Grenoble particulièrement,
00:52:11c'est le cas des autres métropoles,
00:52:13est gangrénée par l'insécurité, avec une
00:52:15explosion du nombre d'homicides
00:52:17sur le fond
00:52:19du trafic de drogue.
00:52:21Et surtout le trafic de drogue, c'est le trafic de drogue
00:52:23qui pourrit la vie des habitants sur place.
00:52:25Complètement, avec justement des
00:52:27narcotrafiquants qui
00:52:29renouvellent, on va dire, la criminalité
00:52:31à Grenoble, parce que la criminalité, elle est
00:52:33structurelle, endémique, mais elle se renouvelle.
00:52:35Et à Grenoble, ce à quoi on assiste, c'est
00:52:37à la fois à une juvénilisation
00:52:39de la délinquance, avec davantage de
00:52:41mineurs qui sont impliqués
00:52:43dans la délinquance, notamment,
00:52:45on l'a vu lors des émeutes qui ont particulièrement touché
00:52:47à Grenoble. Parce qu'on voit que la délinquance est de plus en plus
00:52:49jeune. Exactement, et puis ensuite
00:52:51on a
00:52:53une délinquance
00:52:55de plus en plus surreprésentée
00:52:57par une population étrangère, à Grenoble
00:52:59notamment, puisque quand on regarde les chiffres
00:53:01des maisons d'arrêt à Grenoble également,
00:53:03on constate qu'il y a une surreprésentation des étrangers
00:53:05dans les incarcerements. On parle quand même de cette fusillade
00:53:07en un mois, je pense que c'est assez
00:53:09parlant sur ce qui se passe sur place.
00:53:11Il est l'heure de notre chronique sport,
00:53:13vous réagirez plus tard. Ça marche.
00:53:15La chronique sport sur CNews, 6h54.
00:53:27On revient ce matin sur le match d'ouverture
00:53:29de cette deuxième journée de Ligue 1 Marine.
00:53:31Oui, le PSG s'est largement
00:53:33imposé hier soir face à Montpellier.
00:53:356-0, dont un doublé de
00:53:37Bradley Barcola en attendant les autres
00:53:39rencontres du week-end. Le PSG champion
00:53:41en titre reprend donc les commandes du classement
00:53:43avec 6 points après une première
00:53:45victoire face au Havre 4-1
00:53:47vendredi dernier.
00:53:51Et puis, 10-4 avant la cérémonie
00:53:53d'ouverture des Jeux Paralympiques.
00:53:554400 athlètes défileront
00:53:57mercredi soir le long de l'avenue
00:53:59des Champs-Elysées pour rejoindre la place de la
00:54:01Concorde, où 4 scènes seront installées
00:54:03pour un spectacle qui mettra en lumière les athlètes
00:54:05paralympiques et les valeurs qu'ils incarnent, disent
00:54:07les organisateurs. Un show inédit
00:54:09de 3h, toujours orchestré par Thomas Joly.
00:54:11On écoute le président du comité des Jeux,
00:54:13Tony Estanguet. Un mot sur la
00:54:15cérémonie d'ouverture, le mercredi
00:54:17prochain. Vous le savez,
00:54:19elle aura lieu sur le bas des Champs-Elysées
00:54:21et place de la Concorde.
00:54:231000 personnes pourront
00:54:25participer à cette cérémonie
00:54:27qui s'annonce absolument exceptionnelle
00:54:29sur l'une des plus belles places
00:54:31de notre capitale.
00:54:33Un spectacle absolument
00:54:35inédit.
00:54:41C'était votre programme avec Original.
00:54:43Le nouveau parfum à la Coste.
00:54:45Voilà pour votre chronique sport.
00:54:47Je voudrais remercier Vendry de Gerpel qui s'en va déjà.
00:54:49C'était très sympa de passer une heure
00:54:51avec vous ce matin. Merci d'être venu.
00:54:53Un plaisir à partager. Vous restez avec nous.
00:54:55Mathieu Hocq, vous restez avec nous.
00:54:57Marine Sabourin. 6h55, il est l'heure
00:54:59pour nous de marquer une très courte page de publicité.
00:55:01On va accueillir Amine Elbaï qui est juriste et auteur
00:55:03dans un instant, juste après une très courte page
00:55:05de publicité. A tout de suite.
00:55:11Bientôt 6h58 sur CNews. Excellent réveil.
00:55:13Si vous venez tout juste de nous rejoindre, nous sommes très en forme
00:55:15ce matin sur le plateau de la Matinal Weekend.
00:55:17Amine Elbaï vient tout juste de nous rejoindre dans une
00:55:19forme olympique. Bonjour.
00:55:21Pourtant vous étiez sur le plateau de CNews
00:55:23hier soir. Oui, oui, c'est...
00:55:25La nuit fut courte. C'est l'expérience.
00:55:27Vous avez l'air très en forme ce matin.
00:55:29Oui, très en forme ce matin. Pour nous parler de l'actualité
00:55:31et puis à l'approche de la rentrée,
00:55:33parler ensemble
00:55:35quand même de ces postures politiques
00:55:37qui viennent quand même aussi impacter
00:55:39demain le quotidien des Français.
00:55:41Vous nous confierez vos secrets pour être très en forme
00:55:43comme ça. C'est l'heure de la météo des plages.
00:55:45Amine Elbaï.
00:55:49L'agence Bédéor vous propose l'achat de pièces d'or
00:55:51et lingots d'or. L'agence Bédéor,
00:55:53partenaire de votre nouvelle épargne.
00:55:55La météo des plages
00:55:57avec un temps humide
00:55:59pour le Touquet, la mer du Nord ou encore
00:56:01les côtes de la Manche. De fréquentes
00:56:03averses. Une température de l'eau classique
00:56:05pour cette fin du mois d'août.
00:56:07Environ 20 degrés. Direction la Bôle
00:56:09avec une température de 20 degrés également dans l'eau.
00:56:11Un indice UV de 5.
00:56:13Même chose pour les sables d'Olonne. Et en descendant
00:56:15vers Saint-Jean-de-Luz, davantage de soleil.
00:56:1726 degrés sur terre.
00:56:1924 degrés dans l'eau. Un indice UV
00:56:21de 8. Et nous partons en direction
00:56:23des Pyrénées-Orientales
00:56:25avec par exemple 34 degrés
00:56:27à Argelès. 22 degrés dans l'eau.
00:56:29Un indice UV de 7. Et pour terminer
00:56:31la Côte d'Azur et la Corse. Plein soleil
00:56:33partout sur la zone. 31 degrés
00:56:35sur terre à Antibes et 27 degrés
00:56:37dans l'eau.
00:56:39La météo des plages avec Bédéor.fr
00:56:41L'agence Bédéor vous propose l'achat de pièces d'or
00:56:43et lingots d'or. L'agence Bédéor,
00:56:45partenaire de votre nouvelle épargne.
00:56:47Allez bientôt à 7h sur CNews
00:56:49après la météo des plages. C'est l'heure de la météo
00:56:51de ce samedi 24 août.
00:56:53Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:56:55La météo avec Groupe Verlaine.
00:56:57Pour devenir franchisée dans les énergies
00:56:59renouvelables. Groupe Verlaine.
00:57:01Un week-end
00:57:03assez perturbé, surtout
00:57:05samedi. Regardez ce petit résumé
00:57:07global de la situation
00:57:09à quoi s'attendent ce week-end. Un temps
00:57:11pluvieux et orageux du sud-ouest au nord-est.
00:57:13Ce samedi, de la chaleur
00:57:15sur les régions de l'est, ce samedi
00:57:17jusqu'à plus de 35 degrés. Du soleil
00:57:19et un temps sec sur les trois quarts du pays.
00:57:21Dimanche avec une belle amélioration pour le deuxième
00:57:23jour du week-end. Une nette baisse des températures
00:57:25à l'ouest dimanche. On va repasser
00:57:27en dessous des moyennes de saison.
00:57:29Le détail sur nos cartes cette fois-ci
00:57:31avec cette belle amélioration. Quand même une note
00:57:33positive pour ce dimanche après les fortes
00:57:35pluies de samedi. Mais on aura encore quelques
00:57:37orages qui peuvent éclater sur tout l'est du
00:57:39pays, localement fort. Sur les
00:57:41Alpes notamment avec parfois de bons cumuls de pluie,
00:57:43de la grêle, de fortes rafales de vent.
00:57:45Tout ça est possible. Du vent également
00:57:47en Méditerranée à nouveau. Attention au risque d'incendie.
00:57:49Partout ailleurs, le soleil revient.
00:57:51Lundi et mardi, globalement
00:57:53de belles journées. Mais regardez les températures
00:57:55qui auront bien chuté entre
00:57:57dimanche et lundi. Des températures sous
00:57:59les moyennes de saison. Mais à partir de mardi
00:58:01et encore plus de mercredi, retour
00:58:03généralisé du soleil avec des températures
00:58:05en nette hausse. On se dirige
00:58:07vers une fin août particulièrement
00:58:09chaude.
00:58:39...
00:59:09...
00:59:11...
00:59:13...
00:59:15...
00:59:17...
00:59:19...
00:59:21...
00:59:23...
00:59:25...
00:59:27...
00:59:29...
00:59:31...
00:59:33...
00:59:35...
00:59:37...
00:59:39...
00:59:41...
00:59:43...
00:59:45...
00:59:47...
00:59:49...
00:59:51...
00:59:53...
00:59:55...
00:59:57...
00:59:59...
01:00:01...
01:00:03...
01:00:05...
01:00:07...
01:00:09...
01:00:11...
01:00:13...
01:00:15...
01:00:17...
01:00:19...
01:00:21...
01:00:23...
01:00:25...
01:00:27...
01:00:29...
01:00:31...
01:00:33...
01:00:35...
01:00:37...
01:00:39...
01:00:41...
01:00:43...
01:00:45...
01:00:47...
01:00:49...
01:00:51...
01:00:53...
01:00:55...
01:00:57...
01:00:59...
01:01:01...
01:01:03...
01:01:05...
01:01:07...
01:01:09...
01:01:11...
01:01:13...
01:01:15...
01:01:17...
01:01:19...
01:01:21...
01:01:23...
01:01:25...
01:01:27...
01:01:29– Non, la piste terroriste n'est pas écartée.
01:01:32Bon, il faut évidemment se dire, comme vous l'avez rappelé,
01:01:35que l'enquête ne fait que commencer et la nuit a été…
01:01:38l'attaque s'est déroulée en milieu de soirée
01:01:42et la nuit a été consacrée essentiellement à des constatations,
01:01:45à des constats sur le terrain et sans avoir aucune information
01:01:51sur l'identité de l'auteur des faits, donc il faut rester très prudent.
01:01:55Mais effectivement, cette piste terroriste n'est pas écartée
01:01:57et pour deux raisons en fait, d'abord le modus operandi,
01:02:00l'individu semble avoir attaqué au hasard des personnes dans la foule
01:02:04sans que ces personnes ne paraissent avoir un lien entre elles,
01:02:08donc on n'est pas sur une attaque ciblée.
01:02:11Deuxièmement, il a frappé systématiquement au cou
01:02:14dans le but d'égorger, de tuer et c'est pour cela,
01:02:17plus la menace terroriste générale en Allemagne,
01:02:20c'est le deuxième élément qui amène la police à envisager cette piste,
01:02:24en tout cas ne pas la rejeter.
01:02:26Cette menace terroriste existe, à Duisburg,
01:02:28pas plus tard qu'au printemps dernier,
01:02:30un responsable politique d'extrême droite avait été attaqué au couteau,
01:02:34il y a eu plusieurs arrestations à Noël, à la fin de l'année dernière,
01:02:40de militants, de terroristes islamistes
01:02:43qui voulaient attaquer des lieux de culte chrétiens
01:02:46en Autriche et en Allemagne,
01:02:47et pas plus tard qu'il y a quelques semaines,
01:02:50juste avant les Jeux olympiques, l'Allemagne avec la Belgique
01:02:53est un des deux pays où on a arrêté des terroristes
01:02:55qui préparaient une attaque, peut-être, contre les Jeux olympiques.
01:02:58Donc il y a une conjonction de faits qui permet de ne pas écarter
01:03:03la piste terroriste, mais je le répète, il faut être prudent,
01:03:06puisque à l'heure actuelle, nous n'avons aucune indication
01:03:09sur l'identité de l'auteur et donc sur son mobile.
01:03:12Claude Monniquet, vous l'avez dit,
01:03:14l'assaillant a attaqué au hasard des personnes dans la foule,
01:03:17c'est souvent la méthode employée lors d'attaques terroristes comme ça,
01:03:21d'attaquer au hasard ?
01:03:25Oui, tout à fait, on peut avoir plusieurs types d'attaques au couteau,
01:03:30mais si, par exemple, on est en face d'un règlement de compte
01:03:36ou d'un problème familial extrêmement aigu,
01:03:43on va avoir des victimes qui vont être ciblées,
01:03:46et assez rapidement, on se rend compte qu'il y a un lien
01:03:48entre les victimes et ce lien permet de remonter à l'agresseur.
01:03:52L'attaque indiscriminée, effectivement,
01:03:54c'est une des marques d'une attaque terroriste,
01:03:57mais ça peut aussi être la marque de l'attaque d'un homme
01:04:01qui est dérangé psychologiquement, d'un cas psychiatrique,
01:04:04comme on en a connu en France encore très récemment.
01:04:07Donc il faut rester prudent, mais oui, effectivement,
01:04:09c'est un marqueur, ça peut être considéré
01:04:11comme un marqueur d'une attaque terroriste.
01:04:13Restons bien sûr très prudents, Claude Monniquet.
01:04:15Ce matin, on n'en sait peu sur les motivations de l'assaillant,
01:04:18comment est-ce qu'elle va se dérouler, cette enquête,
01:04:19qui ne fait que commencer encore une fois ?
01:04:22Alors évidemment, la priorité numéro 1,
01:04:24c'est l'identification de l'auteur des faits.
01:04:26Et ça, ça va se faire peut-être par des témoignages,
01:04:29si des gens le reconnaissent, s'il est de la région,
01:04:32ou si leurs témoignages permettent de dresser
01:04:35un portrait robot suffisamment précis.
01:04:38Et bien sûr, par l'exploitation des caméras de sécurité,
01:04:40si elles existent, ce n'est pas le cas partout en Allemagne,
01:04:43et si elles ont pu capter des images de l'assaillant,
01:04:46des images exploitables de l'assaillant.
01:04:48Une fois qu'on aura son identité,
01:04:49on pourra retracer tout son entourage,
01:04:52sa famille, ses amis, ses relations, son passé,
01:04:54son profil, et avoir un profil précis.
01:04:56Et là, on saura à quoi s'en tenir, en tout cas sur ces mobiles.
01:05:01Mais dans l'immédiat, très clairement, l'urgence absolue,
01:05:05c'est de mettre la main sur l'individu,
01:05:07et donc de savoir essentiellement comment il est arrivé sur place
01:05:13et comment il s'est exfiltré de la zone de la tuerie.
01:05:16Est-ce qu'il était à pied ?
01:05:17Est-ce qu'il était en commun, à vélo, en moto, en voiture ?
01:05:20Parce que c'est ce moyen de locomotion
01:05:22qui va déterminer un rayon d'action.
01:05:24Ce qu'on sait pour le moment,
01:05:26c'est que la police est extrêmement présente,
01:05:27bien sûr à Solingen, entre autres avec le SEC,
01:05:30les unités spéciales de la police allemande,
01:05:33mais que des barrages ont également été établis en dehors de la ville
01:05:37et que des recherches ont lieu un peu partout
01:05:39dans le land concerné, dans l'ouest de l'Allemagne.
01:05:45Et c'est d'autant plus urgent, bien entendu,
01:05:47qu'on est en face d'un homme qui a déjà tué trois fois,
01:05:49qui a fait quatre blessés en plus des trois morts,
01:05:52et qui donc est tout à fait susceptible de passer à nouveau à l'acte.
01:05:56On vient de l'apprendre à l'instant,
01:05:57cinq personnes ont été grièvement blessées,
01:05:59Claude Moniquet, dans cette attaque.
01:06:00Je vous remercie pour toutes ces précisions, Claude Moniquet.
01:06:02Je le rappelle, vous êtes donc spécialiste terrorisme et renseignement.
01:06:05On va bien sûr suivre avec vous de très près
01:06:07cette enquête qui risque d'évoluer dans les prochaines heures.
01:06:11On va parler politique.
01:06:12Ce matin, bien évidemment,
01:06:13Emmanuel Macron, qui a débuté ses consultations
01:06:15auprès des forces politiques, c'était hier à l'Elysée.
01:06:18Et elle devrait déboucher sur la nomination d'un Premier ministre
01:06:20la semaine prochaine, Marine.
01:06:22Oui, pour le moment, le chef de l'État ne semble pas vouloir
01:06:24privilégier un chef de gouvernement issu du Nouveau Front populaire.
01:06:27Les discussions doivent se poursuivre la semaine prochaine
01:06:29avec le RN et leur allié Éric Ciotti.
01:06:32Retour sur cette première journée avec Aminata Demphal.
01:06:36Première à fouler la cour de l'Elysée,
01:06:39la candidate NFP au poste de Premier ministre,
01:06:41Lucie Castex, accompagnée de ses alliés de gauche.
01:06:45Ils affirment avoir eu des discussions plutôt positives
01:06:48avec le président, des échanges qui auront duré près de deux heures.
01:06:52Nous avons eu une discussion très riche.
01:06:56Nous satisfaisons du fait que le président de la République
01:06:59a reconnu qu'un message avait été envoyé par les Français
01:07:03lors des dernières élections et que ce message,
01:07:05c'est le souhait d'un changement d'orientation politique.
01:07:08Aux alentours de 13 heures, le camp présidentiel
01:07:10composé d'Edouard Philippe, François Bayrou
01:07:13ou encore Gabriel Attal arrive cette fois-ci séparément
01:07:16pour participer à un déjeuner en présence du chef de l'Etat.
01:07:19Dans une lettre adressée à son groupe,
01:07:21le Premier ministre démissionnaire dit avoir indiqué au président
01:07:25que son groupe prononcerait une motion de censure immédiate
01:07:27si un insoumis était nommé dans le nouveau gouvernement.
01:07:30Un avis partagé par la droite, représenté par Laurent Wauquiez.
01:07:34Nous ferons barrage à la France insoumise
01:07:36parce que, et ça n'est pas suffisamment dit dans notre pays,
01:07:39ils sont dangereux pour la République.
01:07:41Si un gouvernement devait compter des membres de la France insoumise,
01:07:45nous voterions immédiatement une motion de censure.
01:07:47Les consultations devraient se poursuivre ce lundi.
01:07:50Emmanuel Macron recevra les représentants
01:07:53du Rassemblement national, la présidente de l'Assemblée
01:07:56et son homologue au Sénat.
01:07:59Amine Elbaïe, on vient de le voir lui s'y caster.
01:08:01Elle était tout sourire lorsqu'elle est sortie de l'Elysée,
01:08:04de cette rencontre avec Emmanuel Macron.
01:08:06Ce sont ses mots, elle s'est dit satisfaite.
01:08:08Qu'est-ce qui a pu se dire entre Emmanuel Macron et Lucie Castex ?
01:08:11On a du mal à imaginer quand même Lucie Castex à Matignon la semaine prochaine.
01:08:15Si vous voulez, on peut déjà s'interroger sur les conditions de ce rendez-vous,
01:08:18puisque cette consultation lancée par le président de la République,
01:08:22c'est la consultation organisée par celui qui pense
01:08:27ne pas avoir perdu les élections législatives
01:08:29face à ceux qui pensent les avoir gagnées.
01:08:31Et vous voyez bien que dans un cas comme dans l'autre,
01:08:34le traitement de départ est faussé puisque, forcément,
01:08:38le président de la République sait pertinemment
01:08:39qu'il n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale.
01:08:43Et il sait pertinemment qu'il ne pourra pas demain construire
01:08:48les bases et les fondations d'un gouvernement
01:08:49autour du Nouveau Front Populaire,
01:08:51puisque nous avons appris, et pas seulement depuis hier,
01:08:55qu'en cas de gouvernement Nouveau Front Populaire
01:08:58composé de ministres LFI ou de ministres écologistes,
01:09:02les forces politiques en présence, elles, ont d'ores et déjà annoncé
01:09:06qu'elles voteraient une motion de censure.
01:09:08– Il est bien sûr impossible pour Lucie Castex
01:09:09de former un gouvernement sans la France insoumise
01:09:12et sans les écologistes.
01:09:13– Il est évidemment impossible pour Lucie Castex
01:09:15de lancer un gouvernement sans la France insoumise
01:09:18et sans les écologistes, puisque ce sont ces deux forces politiques
01:09:22en présence à l'intérieur même du Nouveau Front Populaire
01:09:25qui ont pris le lead.
01:09:27Et puis, soyons clairs, le Nouveau Front Populaire
01:09:30doit sa survie politique à Jean-Luc Mélenchon.
01:09:33Donc aujourd'hui, vous comprenez pertinemment
01:09:36que le Nouveau Front Populaire ne pourra pas gouverner le pays.
01:09:40Mais de la même façon, Emmanuel Macron, lorsqu'il a invité
01:09:45Laurent Wauquiez et le groupe de la droite républicaine à l'Élysée,
01:09:48ce n'est pas pour construire une coalition de gouvernement,
01:09:51mais simplement de faire constater, de prendre acte de l'impossibilité
01:09:55de bâtir un gouvernement de coalition nationale,
01:09:59ce qui risque demain d'amener le pays dans une situation de blocage
01:10:03et peut-être même de justifier la constitution
01:10:07d'un gouvernement d'affaires courantes.
01:10:09Moi, ce matin, j'alerte les Français sur les limites et les dérives
01:10:15quant à la constitution d'un gouvernement d'affaires courantes.
01:10:17Il faut bien dire aux Français ce que ça veut dire,
01:10:20un gouvernement d'affaires courantes.
01:10:21Un gouvernement d'affaires courantes, c'est un gouvernement
01:10:24de hauts fonctionnaires hors sol, des technocrates,
01:10:27qui n'ont pas la légitimité du suffrage,
01:10:29qui n'ont été élus par personne, qui ne connaissent pas
01:10:32la réalité des Français, qui, pour certains d'entre eux,
01:10:34ne connaissent peut-être même pas le coût de la baguette de pain,
01:10:37qui, demain, vont décider à votre place la façon dont les politiques publiques
01:10:40doivent être conduites et déclinées à l'échelle locale.
01:10:42On va droit dans le mur, si c'est le cas.
01:10:43On va évidemment droit dans le mur.
01:10:45Vous voyez bien qu'aujourd'hui, les seuls dans notre pays
01:10:49qui sont encore capables de réconcilier les Français avec la politique,
01:10:52c'est le maire.
01:10:53Quand vous avez un problème, quand vous avez une facture excessive,
01:10:56vous n'allez pas écrire au président de la République,
01:10:58vous allez voir le maire.
01:10:59Je crois que le président de la République dispose déjà d'un vivier,
01:11:02d'un vivier de forces politiques en présence.
01:11:04C'est le retour au localisme.
01:11:07C'est faire confiance, en réalité, aux élus locaux.
01:11:10Ce sont eux, en réalité, qui redonnent confiance,
01:11:12quelle que soit la couleur politique, qu'ils soient de droite ou de gauche,
01:11:15ce sont déjà eux qui donnent confiance aux Français.
01:11:17Et d'ailleurs, si vous regardez bien la plupart des conseils municipaux,
01:11:22à l'intérieur même des conseils municipaux,
01:11:23vous avez déjà des gens qui travaillent ensemble,
01:11:24qui sont de droite, de gauche ou sans étiquette politique.
01:11:27Évidemment qu'Emmanuel Macron s'est mis à dos les maires
01:11:30et évidemment qu'il avait même fait semblant d'écouter
01:11:34leurs paroles politiques au cours du 1er mandat,
01:11:36à l'occasion d'un grand débat national qui a donné sur rien.
01:11:39C'était une façon d'enterrer la crise des Gilets jaunes.
01:11:42Il serait peut-être temps de revenir au fondement de départ,
01:11:44c'est-à-dire faire confiance à la République et ses maires
01:11:46et faire confiance pour entendre les attentes des Français.
01:11:49Mathieu, très courte réaction,
01:11:50après on va écouter Jean-Luc Mélenchon.
01:11:52Sur quoi ?
01:11:54En fait, ce qu'on apprend hier à l'issue de cette 1re journée de discussion,
01:11:57c'est que Lucie Castex ne sera pas Première ministre.
01:12:00En fait, c'est ça, l'information essentielle de ce 1er tour de discussion,
01:12:03si j'ai envie de dire, puisque ce lundi,
01:12:06c'est le Rassemblement national qui sera reçu à l'Élysée.
01:12:09Oui, tout à fait.
01:12:10La réalité aujourd'hui, et ça, on le savait
01:12:13et on l'a commenté à plusieurs reprises,
01:12:15Lucie Castex s'est définitivement disqualifiée
01:12:18pour pouvoir diriger les affaires du pays.
01:12:20Elle s'est disqualifiée à deux égards.
01:12:22Le 1er point, c'est que par son dogmatisme politique
01:12:25et justement le fait qu'elle soit prisonnière de l'Alliance du Nouveau Front Populaire,
01:12:29elle est en incapacité d'élargir le bloc.
01:12:32Et donc, le président de la République a acté cet état de fait.
01:12:35Le Nouveau Front Populaire ne veut pas élargir son bloc
01:12:37parce qu'il ne veut pas nommer,
01:12:39enfin Lucie Castex ne veut pas nommer d'insoumis au gouvernement
01:12:42et donc ce qui déclencherait automatiquement une motion de censure.
01:12:45En gros, ils font les choses dans le désordre.
01:12:46Ils veulent des accords projet par projet,
01:12:48alors qu'ils ne sont pas en capacité de tenir, ne serait-ce que 48 heures, de fait.
01:12:52Ensuite, elle n'a pas levé le doute sur sa compétence
01:12:57en termes de gestion des politiques publiques,
01:12:58mais surtout sur sa compétence en termes de gestion des finances publiques,
01:13:01qui est quand même un point d'orgue mis par le chef de l'État
01:13:04pour le prochain Premier ministre, dans la mesure où la France fait l'objet
01:13:07d'une procédure de déficit excessif de la part de l'Union européenne.
01:13:09C'est donc la grande question qu'on se pose une nouvelle fois ce matin.
01:13:12Qui pour Matignon, en tout cas 40 % des Français sont favorables
01:13:15à ce que le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal conserve son poste ?
01:13:19Vous le voyez à l'antenne, c'est le résultat d'un sondage
01:13:20ARIS Interactif pour Challenge, Marie-Anne.
01:13:22Oui, si constitutionnellement, rien n'interdit Emmanuel Macron
01:13:25de nommer à nouveau le Premier ministre démissionnaire,
01:13:27cette idée ne passe pas du tout auprès de Jean-Luc Mélenchon.
01:13:30On l'écoute.
01:13:32Le peuple voudrait bien que M. Gabriel Attal reste Premier ministre majoritairement.
01:13:38Moi, je n'ai pas rencontré une seule personne, une seule fois,
01:13:41et je fréquente toutes sortes de gens qui m'aient dit un truc pareil.
01:13:45Et puis, s'ils en voulaient autant, ils n'avaient qu'à le garder.
01:13:48Ils auraient voté pour son parti, ils n'ont pas voté pour lui.
01:13:50Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui s'est détraqué ?
01:13:54Amine Elbaïd, Gabriel Attal à Matignon, c'est non pour Jean-Luc Mélenchon,
01:13:59mais ce n'est pas vraiment non pour les Français.
01:14:00Ils sont quand même 40 % à avoir dit
01:14:02qu'on aimerait que Gabriel Attal poursuive à Matignon.
01:14:05Je ne suis pas certain que Gabriel Attal lui-même veuille poursuivre à Matignon.
01:14:08Et la déclaration de Gabriel Attal au président de la République
01:14:13proposant lui-même un Premier ministre hors du Bloc central
01:14:17est la démonstration que Gabriel Attal a divorcé avec le président de la République.
01:14:24Chacun jugera évidemment des effets de ce divorce.
01:14:28– Les relations ont été très compliquées entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron,
01:14:31c'est ce qui s'est dit depuis plusieurs semaines,
01:14:33voire peut-être depuis plusieurs mois.
01:14:35– Chacun jugera la temporalité de ces déclarations.
01:14:38Sans doute que Gabriel Attal aurait dû faire preuve de courage politique.
01:14:42Et de présenter la démission de son gouvernement bien avant.
01:14:46– Pourquoi ?
01:14:47– D'abord parce que Gabriel Attal, on sentait les désaccords politiques profonds
01:14:53entre le Premier ministre et le président de la République.
01:14:56Et le président de la République lui-même ne considérait pas Gabriel Attal comme Premier ministre.
01:15:00Il l'avait appelé, je crois, il l'avait qualifié de petit frère.
01:15:03Vous comprenez que pour Emmanuel Macron,
01:15:05le Premier ministre d'Emmanuel Macron, c'est Emmanuel Macron.
01:15:09Je ne suis pas certain en réalité qu'Emmanuel Macron veuille choisir un Premier ministre.
01:15:13Et je m'interroge même ce matin sur la situation politique du pays.
01:15:19En réalité, le président de la République peut aussi ne pas nommer de Premier ministre.
01:15:24Il peut très bien laisser les choses telles quelles.
01:15:27– Mais allez veillez, on a besoin d'un Premier ministre,
01:15:29on a besoin d'un gouvernement, on a besoin d'un budget,
01:15:31on a besoin de beaucoup de choses aujourd'hui.
01:15:32– Le Premier ministre qui est responsable devant le Parlement.
01:15:34– Le Premier ministre qui est responsable.
01:15:35– On a besoin d'un chef de gouvernement.
01:15:36– On a besoin d'un chef de gouvernement.
01:15:37– Le pays ne peut pas avancer sans Premier ministre, rassurez-moi.
01:15:40– Le Président de la République, Emmanuel Macron,
01:15:42est responsable du chaos politique et du chaos institutionnel du pays.
01:15:46Aujourd'hui, vous constatez que le Président de la République
01:15:50n'a pas la majorité absolue et il ne peut pas conserver un Premier ministre
01:15:55issu des rangs du camp présidentiel.
01:15:57Quel est l'intérêt du Président de la République ?
01:15:59C'est de gagner du temps.
01:16:01L'intérêt aujourd'hui pour le Président de la République,
01:16:04c'est de démontrer que personne ne veut bâtir un gouvernement de coalition,
01:16:08d'arriver lundi devant les Français pour dire que finalement,
01:16:11ces consultations n'ont abouti sur rien.
01:16:14Vous savez que mercredi, il y a le début des Jeux paralympiques,
01:16:17que le 14 septembre, le Président de la République
01:16:19a décidé de prolonger les festivités des Jeux olympiques.
01:16:22L'objectif pour le Président de la République,
01:16:24c'est d'abord de gagner du temps.
01:16:27Pourquoi ? Pour dire aux Français qu'ils ne seraient pas
01:16:30le responsable de l'échec électoral infligé par les Français
01:16:35à deux occasions, d'une part à l'occasion des élections européennes
01:16:38et d'autre part à l'occasion des élections législatives.
01:16:41Emmanuel Macron pourrait recevoir une deuxième fois
01:16:43les représentants du Nouveau Fonds populaire,
01:16:45mardi à l'Élysée.
01:16:46Géberny pourrait.
01:16:47C'est l'heure du rappel des titres de l'actualité 7h19.
01:16:50Si on s'en souvient, vous nous rejoignez. Bon réveil.
01:16:5424 départements placés en alerte orange aux orages
01:16:58à partir de cet après-midi.
01:16:59Cette alerte s'étend de l'Occitanie jusqu'au nord-est de la France.
01:17:03Les autorités appellent à la plus grande vigilance.
01:17:06Ce dernier a dû à Alain Delon.
01:17:07L'acteur doit être inhumé dans la plus stricte intimité
01:17:10cet après-midi dans sa propriété à Douchy, dans le Loiré.
01:17:13Une cinquantaine de personnes, dont ses trois enfants, seront présents.
01:17:17Et puis, ces images impressionnantes venues d'Islande,
01:17:19où une nouvelle éruption s'est déclenchée hier.
01:17:21La lave a jailli d'une longue fissure d'environ 4 kilomètres.
01:17:24Les autorités demandent aux curieux de ne pas se rendre sur les lieux.
01:17:29Merci beaucoup, Marine Sabourin, pour ce nouveau rappel des titres de l'actualité.
01:17:33J'aimerais qu'on évoque ce matin la situation catastrophique cet été
01:17:36pour les services d'urgence au bord de l'effondrement,
01:17:39faute de personnel ainsi que de place.
01:17:41Résultat, de nombreux malades doivent parfois patienter plusieurs jours
01:17:44aux urgences, une situation constatée à Pessac, près de Bordeaux.
01:17:47Le reportage de Jérôme Rampenouf.
01:17:50De la clinique mutualiste à Pessac, près de Bordeaux,
01:17:52la matinée est relativement calme.
01:17:54Une exception pendant l'été, alors qu'ici aussi,
01:17:57on manque cruellement de personnel.
01:17:59On a été contraints de fermer deux à trois nuits pendant tout cet été.
01:18:03Maintenant, on est confrontés toujours à cette difficulté
01:18:07d'avoir notamment de la ressource médicale.
01:18:09On manque effectivement de personnel médical et paramédical.
01:18:14On manque évidemment de place.
01:18:16La Val reste un souci primordial avec des gens qui stagnent plusieurs jours
01:18:22dans les services d'urgence.
01:18:23C'est le cas de cette patiente.
01:18:24Elle est là depuis cinq jours, faute de place dans un service de gériatrie
01:18:28pour l'accueillir.
01:18:29Elle est chez nous, dans ces conditions-là,
01:18:32depuis qu'elle est arrivée aux urgences,
01:18:35donc avec une perte de dignité majeure.
01:18:38On est loin de ce qu'on voudrait faire pour ce type de personne.
01:18:44Le problème reste le nombre de médecins formés.
01:18:46Ils ne sont pas assez nombreux chaque année, mais il n'est pas le seul.
01:18:49Il y a aussi les conditions d'exercice dans les services d'urgence,
01:18:54ce qui fait que c'est une spécialité qui est difficile.
01:18:56Et de fait, on a des médecins qui quittent le secteur des urgences
01:19:02pour aller dans d'autres secteurs d'activité,
01:19:06notamment des centres de soins non programmés qui peuvent ouvrir.
01:19:09Cet été, la situation a été moins compliquée que la saison dernière
01:19:11dans ce service d'urgence.
01:19:12Mais d'après le ministre de la Santé, une cinquantaine d'établissements
01:19:16sont encore en tension.
01:19:19Amine Elbaïe, c'est une situation plus qu'inquiétante aujourd'hui,
01:19:22ce qui est en train de se passer dans nos hôpitaux.
01:19:24Des services d'urgence fermés plusieurs jours pendant l'été,
01:19:28on va droit dans le mur si on continue comme ça.
01:19:29Oui, alors qu'en principe, la santé avec l'éducation
01:19:35constitue la première dépense publique de l'État.
01:19:39Mais aujourd'hui, la pérennité de notre système de santé
01:19:43est évidemment en danger.
01:19:45Nous continuons à dépenser excessivement beaucoup trop d'argent
01:19:50et nous faisons d'ailleurs avec des moyens,
01:19:53des moyens que la France endettée n'a plus.
01:19:56Nous sommes aujourd'hui un pays avec plus de 3 000 milliards de dettes
01:20:00et il y a un certain nombre de dépenses à revoir.
01:20:01Je vais prendre l'exemple de la fonction publique hospitalière
01:20:05où 70 % du personnel dans les hôpitaux sont des administratifs.
01:20:09La question qui est posée, c'est est-ce que nous pouvons aujourd'hui
01:20:13aller emprunter tous les jours sur les marchés
01:20:15pour payer les salaires des fonctionnaires ?
01:20:18Et donc, si nous voulons répondre à cette question,
01:20:20il va vraiment falloir reprendre le taureau par les cornes.
01:20:23Et revoir, dépense par dépense, un certain nombre de priorités.
01:20:25Moi, je pense ce matin aux Français qui n'arrivent pas à se soigner.
01:20:30Un Français sur trois qui n'arrive pas à se soigner
01:20:32alors que pendant ce temps, notre pays paye plus d'un milliard d'euros par an
01:20:35l'aide médicale d'État pour permettre à des étrangers,
01:20:38à des clandestins de se soigner gratuitement.
01:20:40Pourquoi le système de santé est-il encore malade et à bout de souffle ?
01:20:43C'est aussi parce qu'il va falloir reprendre au cas par cas,
01:20:47aller bien plus loin qu'un Ségur de la santé
01:20:48qui n'a fait que reporter les effets de la crise dans le temps
01:20:52et revoir notamment le modèle de rémunération de nos personnels.
01:20:55Regardez les infirmiers, les aides-soignants, les ASH.
01:20:57Leur salaire est inférieur à la moyenne des salaires des pays de l'OCDE.
01:21:01Donc aujourd'hui, si on ne trouve pas preneur dans les IFSI,
01:21:03si on ne trouve pas de candidats dans un certain nombre d'hôpitaux,
01:21:06un certain nombre de cliniques et d'établissements de santé privés,
01:21:09c'est aussi parce que notre modèle n'est plus attractif aujourd'hui.
01:21:13Et regardez même, dans les grandes villes,
01:21:15nous avons aujourd'hui un véritable problème,
01:21:17c'est cet effet de déserts médicaux dans les grandes villes.
01:21:20Il y a sûrement beaucoup de médecins aujourd'hui.
01:21:21On manque cruellement de médecins traitants et de généralistes.
01:21:24Il faut qu'on fasse vite, mais il y a 1 500 postes d'internes
01:21:26qui vont être supprimés dès la rentrée prochaine.
01:21:28On manque de médecins, on fait face à des déserts médicaux
01:21:30extrêmement importants sur notre territoire.
01:21:32Je ne vois pas, moi, vraiment comment la situation pourrait s'améliorer.
01:21:35Mais c'est parce qu'on a confié la gestion
01:21:37et on a délégué la gestion de la politique de notre système de santé
01:21:40à des technocrates, à des hauts fonctionnaires
01:21:42qui sont rangés dans des hauts ministères,
01:21:43parfois même dans des autorités administratives indépendantes
01:21:45qui n'ont jamais mis un pied dans les hôpitaux,
01:21:47qui n'ont jamais mis un pied sur le terrain
01:21:48et qui décident en haut lieu et à la place des internes
01:21:50et à la place des soignants
01:21:52comment l'administration doit être gérée aujourd'hui.
01:21:54C'est tout ce système-là qu'il faut mettre à la poubelle.
01:21:56On va prendre la direction des Etats-Unis.
01:21:58Dans cette matinale-week-end, le sprint final pour la Maison-Blanche
01:22:00est lancé entre Kamala Harris et Donald Trump.
01:22:03Il leur reste un petit peu plus de deux mois maintenant, Marine,
01:22:05pour convaincre les électeurs.
01:22:06Oui, pour l'heure, c'est la candidate démocrate
01:22:08qui est légèrement en tête dans les sondages,
01:22:10mais rien n'est encore fait, encore moins dans les sept Etats
01:22:12les plus disputés des Etats-Unis où Donald Trump semble favori.
01:22:16Et le candidat indépendant, Robert F. Kennedy,
01:22:18qui est héritier de la célèbre dynastie politique,
01:22:21il a décidé de suspendre sa campagne à Roldyman
01:22:23pour soutenir Donald Trump.
01:22:25Il était quand même crédité entre 4 et 5 % des intentions de vote.
01:22:28Est-ce que ce retrait peut être un problème
01:22:30pour la candidate du Parti démocrate Kamala Harris ?
01:22:34Oui, ça peut être un problème, car au début de l'existence
01:22:38de ce troisième parti de Robert F. Kennedy Junior,
01:22:43qui à l'origine était démocrate
01:22:45et avait même essayé au primaire de gagner quelques délégués
01:22:49contre Joe Biden avant de se retirer,
01:22:52eh bien, ce Robert F. Kennedy, il a été, dans un premier temps,
01:22:58un aimant pour certaines voix démocrates,
01:23:03ce qui réjouissait le camp républicain.
01:23:05Et puis, peu à peu, ces électeurs potentiels
01:23:09se sont déplacés vers la droite et donc sont devenus
01:23:12plutôt des républicains déçus.
01:23:15Et là, ça n'allait pas du tout pour le camp Trump.
01:23:17Mais voilà la divine surprise pour le camp Trump.
01:23:22Il passe avec armes et bagages chez Donald Trump
01:23:27et même a fait une apparition avec lui sur scène lors d'un meeting.
01:23:33Qu'est-ce qui les réunit ?
01:23:35Eh bien, pas grand-chose, sauf que Robert F. Kennedy
01:23:39est remonté contre les deux partis.
01:23:42Et il estime que les deux briment la liberté d'expression,
01:23:48mais que c'est plus grave chez les démocrates
01:23:51que chez les républicains.
01:23:53Et c'est aussi la guerre en Ukraine.
01:23:57Il estime que les partis n'arrivent pas à forcer une paix,
01:24:03mais que Trump serait plus à même de le faire.
01:24:06En gros, voilà les deux raisons de son ralliement idéologique.
01:24:12Mais il faut dire que c'est extrêmement rare,
01:24:15si ce n'est pas la première fois,
01:24:17je pense que c'est la première fois,
01:24:19que le troisième parti rallie un des deux partis
01:24:23contre lesquels il s'était dressé en pleine campagne électorale.
01:24:27Merci beaucoup, Harold Diman,
01:24:28notre spécialiste des questions internationales à CNews.
01:24:31Enfin, c'est un sujet qui vous tient à cœur, je sais, cher Marine.
01:24:33Il vous gâche peut-être la vie cet été.
01:24:36On parle bien sûr des moustiques.
01:24:37Eh bien, l'un d'entre eux peut même vous repérer au loin
01:24:40grâce à l'infrarouge.
01:24:41Son nom, écoutez bien, je me suis entraîné
01:24:43juste avant de venir en plateau, l'Aedes aegypti.
01:24:47Oui, c'est à peu près ça.
01:24:48C'est une découverte réalisée par des chercheurs
01:24:51de l'Université de Californie.
01:24:52Et le procédé, vous allez le voir,
01:24:54est très élaboré, le récit de Hélène Charpy.
01:24:57Faites-vous partie de ceux qui voient leur été gâché par les moustiques ?
01:25:02Les Aedes aegypti repèrent le CO2 de notre respiration
01:25:06et notre odeur à plus de 10 m.
01:25:08Mais grâce à leurs antennes, ils peuvent aussi céder
01:25:11du rayonnement infrarouge que nous émettons.
01:25:14C'est la grande découverte des chercheurs
01:25:16de l'Université de Californie.
01:25:18Ces trois critères les rendent redoutables pour les vacanciers,
01:25:22car les infrarouges permettent de préciser leur recherche
01:25:25à 70 cm de leur cible.
01:25:28La chaleur de notre corps finit de les guider.
01:25:31Et là, c'est la piqûre.
01:25:33Pas de panique pour autant.
01:25:34Grâce à cette découverte, les chercheurs pourraient concevoir
01:25:37des pièges à moustiques plus efficaces.
01:25:42Allez, 7h28 sur CNews, il est l'heure pour nous de marquer
01:25:44une très courte page de publicité.
01:25:46On se retrouve bien sûr dans un instant.
01:25:48Harold Eman vient tout juste de nous quitter.
01:25:50Amine Elbaye, vous restez.
01:25:51Mathieu Hawke, la même chose.
01:25:52Et puis Marine Sabourin, bien sûr, pour légister
01:25:53jusqu'à la fin de la matinale.
01:25:55On parlera politique dans votre journal de 7h30.
01:25:58A tout de suite.
01:26:01De retour sur le plateau de la matinale week-end bientôt.
01:26:047h30, excellent réveil.
01:26:05Si vous venez tout juste de nous rejoindre,
01:26:07Marine Sabourin, Mathieu Hawke et Amine Elbaye
01:26:09sont autour du plateau pour vous accompagner ce matin.
01:26:11Voici les titres de votre journal de 7h30 sur CNews.
01:26:15Et qui, pour succéder à Gabriel Attal en tant que Premier ministre,
01:26:18alors que les discussions entre Emmanuel Macron
01:26:19et les représentants des partis politiques vont se poursuivre ?
01:26:22Eh bien, les Français sont inquiets et veulent absolument sortir
01:26:25au plus vite de cette impasse politique.
01:26:27Et vous verrez qu'ils sont peu nombreux à croire à la possibilité
01:26:29d'une coalition.
01:26:32C'est un moment très important qui risque d'être perturbé
01:26:35par les Jeux paralympiques.
01:26:36La rentrée des classes sera chamboulée
01:26:38dans plus de 130 établissements scolaires en Ile-de-France.
01:26:41Horaires réduits, cours délocalisés, les écoles et surtout les parents
01:26:44vont donc devoir s'adapter.
01:26:46Notre reportage en Seine-Saint-Denis dans ce journal de 7h30.
01:26:50Et puis, J-9, avant la rentrée des classes,
01:26:53l'heure pour les parents, bien sûr, de faire le plein
01:26:55de fournitures scolaires.
01:26:56Une dépense conséquente.
01:26:57Alors, les fournitures scolaires de seconde main
01:26:58ont la cote, vous allez le voir.
01:27:01Une économie qui est non négligeable pour les ménages.
01:27:04Nous en parlerons avec Jean-Marc Papaye
01:27:06qui est président de l'appel pour le collège d'ycée
01:27:08Saint-Magloire-à-Dôle-de-Bretagne.
01:27:13Et elle a eu donc cette question.
01:27:15Quel Premier ministre pour la France, Emmanuel Macron,
01:27:17va poursuivre ses discussions avec les forces politiques ?
01:27:20Des consultations qui pourraient s'étendre jusqu'à mardi prochain.
01:27:23Et vous êtes-vous inquiets face à cette situation ?
01:27:25Qui voyez-vous à Matignon ?
01:27:26Bamba Gueye vous a posé la question.
01:27:28Le détail avec Tancrede Guillotel.
01:27:30Pour Emmanuel Macron, qui a multiplié ce vendredi
01:27:33les consultations à l'Elysée, l'heure de la décision rapproche.
01:27:37Si plus d'un mois après la démission de Gabriel Attal,
01:27:40le président de la République hésite encore
01:27:42sur le nom de son successeur à Matignon,
01:27:44les Français que nous avons rencontrés ont des avis bien tranchés.
01:27:48J'aimerais bien voir Lucie Castex.
01:27:50Je suis pour madame Castex.
01:27:52Moi, je choisirais monsieur Bardella.
01:27:54RN, LR et partis de la majorité présidentielle
01:27:58ont en tout cas fait savoir qu'ils voteraient une motion de censure
01:28:01contre un gouvernement comprenant des ministres LFI.
01:28:04Certains Français interrogés ne croient pas
01:28:06les différents partis capables de s'entendre.
01:28:08RN ne sont pas d'accord avec LR, NFP ne sont pas d'accord entre eux.
01:28:11Je pense que la France est ingouvernable aujourd'hui.
01:28:13On n'est pas dans un système où maintenant
01:28:15c'est la coalition qui va gouverner.
01:28:17D'autres sont beaucoup plus optimistes.
01:28:19À un moment, il va falloir s'entendre.
01:28:21Il faut une coalition.
01:28:23Et vous y croyez ou pas ?
01:28:23Si on ne croit pas, on n'arrive à rien.
01:28:26Seul consensus, leur inquiétude commune quant à cette situation.
01:28:30Oui, c'est sûr que c'est inquiétant.
01:28:32J'ai l'impression qu'on est en train de perdre
01:28:35toute crédibilité au niveau de la France.
01:28:38Il y a vraiment une polarisation entre différents pôles.
01:28:44Et oui, c'est quelque chose que je trouve assez inquiétant.
01:28:47Emmanuel Macron continuera ses consultations
01:28:49avec les différents partis lundi et potentiellement mardi
01:28:52avant la nomination attendue du nouveau Premier ministre.
01:28:56On peut la comprendre, aujourd'hui,
01:28:58cette inquiétude des Français qui n'ont toujours pas
01:29:00de Premier ministre, Aminel Baye ?
01:29:02Les Français n'ont toujours pas de Premier ministre.
01:29:05Et puis, vous savez, la période estivale,
01:29:08les Jeux olympiques, les Jeux paralympiques
01:29:10profitent aujourd'hui au président de la République.
01:29:13C'est la période la plus longue.
01:29:16On est quand même presque 50 jours aujourd'hui
01:29:19après le résultat du deuxième tour de son élection législative.
01:29:20Oui, 50 jours sans gouvernement.
01:29:24Je n'ai pas l'impression que ça étonne plus que cela,
01:29:26les Français, à vrai dire.
01:29:28On va voir, ils ne sont peut-être pas étonnés,
01:29:29mais ils sont inquiets, en tout cas.
01:29:30Oui, moi, vous savez, je sais que les Français
01:29:33sont un petit peu plus inquiets à l'approche
01:29:35de la rentrée scolaire, de la hausse des prix.
01:29:38Ils sont un peu plus inquiets, justement, sur la façon
01:29:41dont ils vont pouvoir boucler leur budget pour la rentrée.
01:29:44Ils sont inquiets sur, effectivement, l'avenir du pays.
01:29:49Il y a présentement un gouvernement pour ça ?
01:29:51Non, il faut un gouvernement, évidemment,
01:29:53mais avant de nous interroger aussi sur le non,
01:29:56il faut aussi s'interroger sur le projet politique.
01:30:00C'est peut-être même le cœur de ces consultations
01:30:04et de ces concertations.
01:30:06Aujourd'hui, est-ce que le président de la République
01:30:10est d'accord pour faire preuve de plus d'humilité
01:30:13et de mettre tout le monde sur la table
01:30:15autour des enjeux que les Français ont exprimés à deux reprises ?
01:30:18Sur la sécurité, sur l'immigration,
01:30:21sur le pouvoir d'achat.
01:30:23Effectivement, sur la base de ces priorités,
01:30:26il sera peut-être demain possible
01:30:28de construire une coalition de projets.
01:30:30Pas une coalition politique, pas un gouvernement technique,
01:30:34une coalition de projets pour faire avancer le pays.
01:30:38Oui, mais le vrai problème, c'est que...
01:30:41On a trois blocs, Aminel Baye.
01:30:43Il va falloir créer une coalition gouvernementale.
01:30:46On n'a pas le choix si on veut avancer.
01:30:47Même si c'est un gouvernement de transition
01:30:50qui risque de durer peut-être qu'une année.
01:30:52On a besoin d'un gouvernement, d'une coalition,
01:30:54d'un budget, on a besoin d'avancer.
01:30:56On a évidemment besoin d'un budget,
01:30:58on a besoin d'avancer pour le pays.
01:31:01Mais je ne suis pas aussi convaincu que vous.
01:31:04Je ne pense pas qu'il y ait trois blocs.
01:31:06Vous savez, les Français n'arrivent pas à identifier
01:31:10une force politique en présence pour gouverner le pays.
01:31:13En revanche, les Français ont d'ores et déjà identifié
01:31:15la première opposition du pays.
01:31:18La première opposition du pays, elle, elle est figée,
01:31:22elle est identifiée, elle est aperçue des Français.
01:31:26Cette opposition s'appelle le Rassemblement national.
01:31:29C'est 11 millions d'électeurs et les Français savent pertinemment
01:31:32que le Rassemblement national ne gouvernera pas le pays
01:31:35puisque c'est le Rassemblement national
01:31:37qui est le premier parti d'opposition à l'Assemblée nationale
01:31:40qui, demain, constitue ce premier contre-pouvoir
01:31:43face au futur gouvernement, quelle que soit la couleur politique.
01:31:47Mais comprenez aussi, Simon, vous voyez que depuis maintenant
01:31:52plusieurs semaines, différents noms sont balancés dans la presse.
01:31:56Bernard Cazeneuve, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand.
01:32:00Xavier Bertrand, qui a quand même déjà été ministre sous Nicolas Sarkozy.
01:32:05Quand vous cumulez 25 ans de vie politique
01:32:08et que vous proposez aux Français un retour vers le passé,
01:32:11il ne faut pas s'étonner que plus rien ne bouge.
01:32:15Les Français ont l'impression que leur vote n'a servi à rien,
01:32:18que l'on prend les mêmes et on recommence.
01:32:20N'existe-t-il pas dans la vie politique des nouveaux visages,
01:32:23des entrepreneurs, des créateurs, des talents, des jeunes,
01:32:27capables aussi d'incarner ce renouvellement politique ?
01:32:30On a l'impression, et les Français ont cette impression-là,
01:32:32ils ont l'impression que le seul renouvellement politique à leurs yeux,
01:32:36c'est un jeune homme qui, à mon âge, 28 ans, Jordan Bardella,
01:32:39qui est le président du Rassemblement National.
01:32:42Est-ce que la classe politique, est-ce que les partis,
01:32:44de droite comme de gauche, sont demain capables
01:32:47de faire émerger des talents, des nouveaux visages de la politique,
01:32:50avec des nouvelles idées, avec un nouveau projet,
01:32:53et pas nous reprendre les mêmes personnes
01:32:56qui sont responsables des échecs que subissent aujourd'hui le système ?
01:33:01Le système, aujourd'hui, gauche-droite, a mis le pays dans la faillite
01:33:06et c'est contre ce système-là que les Français s'insurgent aujourd'hui.
01:33:08Mathieu, on est encore et toujours, ce matin, dans une réelle impasse politique.
01:33:13Oui, la situation aujourd'hui politique ressemble à celle de la Quatrième République.
01:33:16Pourquoi ? Parce qu'en fait, vous avez deux blocs
01:33:18qui sont jugés infréquentables par le Bloc Central,
01:33:21qui sont un bloc à gauche avec le nouveau Front Populaire
01:33:24marqué par la France Insoumise et le Rassemblement National.
01:33:27Et ces deux blocs-là pèsent plus de la moitié des députés.
01:33:30Donc, on est dans la situation où, sous la Quatrième République,
01:33:33on avait de la même façon les gaullistes et les communistes
01:33:35avec lesquels le Bloc Central ne pouvait pas faire d'alliance.
01:33:37Et de la même manière, le Bloc Central est émietté comme sous la Quatrième République.
01:33:42Donc, c'est-à-dire que les alliances et les coalitions peuvent se faire et se défaire.
01:33:46Et donc, la situation à laquelle nous devons assister,
01:33:49et le président de la République en est le principal comptable,
01:33:51puisque c'est lui qui a plongé le pays dans le chaos politique,
01:33:54c'est quelle personnalité du Bloc Central est capable aujourd'hui
01:33:57de pouvoir, un, unir d'une certaine façon le camp,
01:34:01en tout cas, de ne pas faire en sorte que…
01:34:03Vous parlez pour le poste de Premier ministre.
01:34:04Pour le poste de Premier ministre.
01:34:04Gabriel Attal a été clair.
01:34:06Selon lui, il a plaidé pour que ça ne soit pas un membre du Bloc Central.
01:34:11Alors, pour lui, il ne dit pas ça.
01:34:13Il dit plutôt que ça ne doit pas être quelqu'un du Bloc ensemble.
01:34:16Donc, du Bloc issu de l'ancienne majorité présidentielle.
01:34:20Et il a raison, puisque ce Bloc-là a subi les pires claques électorales
01:34:25d'un parti présidentiel au pouvoir, à la fois aux élections européennes.
01:34:29Ils ont fait moins que sous Rocard dans les années 80 et 90.
01:34:33Et ils ont fait moins que Manuel Valls sous François Hollande.
01:34:37C'est la pire claque électorale et 14% aux européennes.
01:34:40Et pareil, aux législatives, ils ont pris la pire claque électorale.
01:34:42Donc, c'est normal que le Premier ministre ne puisse pas venir du camp présidentiel.
01:34:45Mais le Bloc Central ne se limite pas aujourd'hui au camp présidentiel.
01:34:48Et c'est pour ça que d'autres possibilités ont émergé.
01:34:51Effectivement, du côté des Républicains,
01:34:53mais Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, je rejoins un peu ce qui a été dit,
01:34:56ne peuvent pas incarner cela parce qu'ils sont en marge du parti des Républicains.
01:34:59Et d'un autre côté, Bernard Cazeneuve semble être la personnalité
01:35:02qui puisse s'imposer sur l'aile gauche de ce Bloc Central.
01:35:06La difficulté, c'est que Bernard Cazeneuve aussi ne peut pas recueillir
01:35:09l'assentiment du Nouveau Populaire.
01:35:11Parce que pour qu'il y ait un Premier ministre qui tienne,
01:35:13il faut qu'il y ait du Bloc Central, il faut qu'il y ait au moins l'assentiment
01:35:16ou du moins une forme de neutralité bienveillante
01:35:18à l'égard soit du Rassemblement National, soit de la Nouveau Populaire.
01:35:21On avance depuis Châteauneuf-sur-Isère dans la Drôme.
01:35:23La France insoumise continue à faire pression sur le chef de l'État
01:35:26pour qu'il nomme donc Lucie Castex à la tête de Matignon.
01:35:28Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a fustigé le comportement d'Emmanuel Macron.
01:35:33C'était lors des universités d'été du Parti Marine.
01:35:36Oui, il a qualifié le président d'hommes autoritaires qui offensent tous les Français,
01:35:39les insoumis qui menacent d'ailleurs d'engager une procédure de destitution
01:35:43à l'encontre d'Emmanuel Macron.
01:35:45Les précisions de notre envoyé spécial Dounia Tengo.
01:35:47Ici à l'université d'été de la France insoumise,
01:35:50la nomination de Lucie Castex a fait l'objet de nombreuses discussions.
01:35:55Si les leaders du Parti se disent confiants,
01:35:56les militants eux, ceux que nous avons pu interroger,
01:36:00nous disent que cette nomination ne semble pas si certaine.
01:36:03Ils doutent de la volonté d'Emmanuel Macron de nommer une personnalité de gauche.
01:36:08L'autre moment fort de cette université des insoumis,
01:36:11c'est cette conférence donnée par Jean-Luc Mélenchon.
01:36:14Plus de deux heures de discours où il a fustigé à de très nombreuses reprises Emmanuel Macron
01:36:20dénonçant le rapprochement avec la droite.
01:36:22Désormais, la gauche veut faire front commun.
01:36:24Front commun derrière Lucie Castex, l'unique candidate du nouveau Front populaire.
01:36:30En tout cas du côté de la droite, l'éventualité d'un ministre insoumis au gouvernement
01:36:34n'est absolument pas envisageable Marine.
01:36:36Oui, les républicains préviennent, si cela arrive,
01:36:38ils voteront immédiatement une motion de censure.
01:36:40On écoute Laurent Wauquiez.
01:36:42Nous ne participerons à aucune coalition gouvernementale
01:36:45parce que nous ne croyons pas à ce système de coalition gouvernementale
01:36:49où on met ensemble des gens qui ne pensent pas la même chose
01:36:52et qui aboutissent à l'impasse dans laquelle on est aujourd'hui.
01:36:57Et la deuxième chose que nous avons rappelée collectivement avec la plus grande clarté,
01:37:02c'est que nous ferons barrage à la France insoumise.
01:37:05Et puis Gabriel Attal, lui aussi, va voter cette motion de censure
01:37:09en cas de ministre LFI dans le prochain gouvernement Marine.
01:37:12Une annonce jugée irresponsable selon la candidate du NFP à Matignon.
01:37:16Écoutez Lucie Castex.
01:37:17Aujourd'hui que le nouveau Front populaire, c'était quatre parties.
01:37:20On s'est affiché comme ça lors des élections.
01:37:23C'est la force politique qui est arrivée en tête des élections.
01:37:25Donc ça, le Président le sait.
01:37:27Le Président s'est montré par ailleurs très ouvert
01:37:30en reconnaissant l'engagement républicain de la France insoumise.
01:37:34Donc il n'y a pas de tergiversation possible sur ce plan.
01:37:38Et par ailleurs, je pense que les personnes qui ont indiqué
01:37:42qu'elles censuraient le gouvernement de la LFI,
01:37:44je ne vois pas quelle position constructive elles ont par ailleurs.
01:37:46Il n'y a pas d'autres coalitions qui sont présentes.
01:37:47Il n'y a pas d'autres candidats qui sont présents.
01:37:50Je pense que c'est irresponsable d'annoncer dès maintenant
01:37:53une censure alors même qu'il n'y a pas d'alternative à ce stade.
01:38:00On l'a vu.
01:38:02Quand Macronise va voter cette motion de censure,
01:38:05il n'y a aucune chance pour Lucie Castex d'accéder à Matignon.
01:38:10C'est le cas de Laurent Wauquiez, des Républicains.
01:38:12Il a été très clair.
01:38:13Oui, et du Rassemblement national également.
01:38:14Lucie Castex n'a pas compris aujourd'hui la réalité de l'Assemblée nationale.
01:38:16On a l'impression.
01:38:18Pourquoi ? Parce qu'elle ne fait que rappeler que la coalition
01:38:24qui l'a désignée comme étant la candidate pour Matignon
01:38:26est en tête à l'Assemblée nationale en termes de nombre de députés
01:38:30et en termes de nombre de sièges.
01:38:31Mais le sujet n'est absolument pas là.
01:38:33Le sujet est complètement ailleurs.
01:38:34Le sujet pour la personne qui ira à Matignon,
01:38:38c'est de ne pas recueillir 289 députés
01:38:41qui automatiquement voteraient une motion de censure.
01:38:43Et à ce titre-là, Lucie Castex est une personnalité de gauche
01:38:47comme beaucoup d'entre elles,
01:38:48qui ne peut pas pouvoir justement prétendre à Matignon.
01:38:52L'autre point, par contre, que je vois et qui est important,
01:38:55c'est sur la France insoumise.
01:38:56La France insoumise est en train de réaliser un véritable coup de force politique
01:39:01en justement en instaurant un nouveau clivage.
01:39:04Et c'est pour cela, je pense qu'il faut bien le décrire et bien l'analyser.
01:39:08La France insoumise, ce qu'elle cherche à faire aujourd'hui,
01:39:10c'est de poser la question de l'ingouvernabilité non plus sur l'Assemblée nationale,
01:39:15puisque c'est ce que l'on vient de dire depuis le 7 juillet,
01:39:18et de la poser sur le président de la République et sur l'Élysée.
01:39:22L'idée étant que dans les prochaines semaines, les prochains mois,
01:39:27et c'est pour cela qu'ils ont une avance sur le reste de la gauche,
01:39:30dans les prochaines semaines,
01:39:31il pourrait y avoir soit une succession de premiers ministres,
01:39:36puisque aucun d'entre eux ne recueillerait l'assentiment de l'Assemblée nationale,
01:39:39et donc les premiers ministres pourraient tomber, les gouvernements pourraient tomber,
01:39:42et donc rendre le pays ingouvernable.
01:39:45Ou dans un autre cas, Gabriel Attal pourrait être maintenu
01:39:49dans une forme de gouvernement d'affaires courantes.
01:39:51Dans les deux cas, il n'y aurait pas de solution durable à l'instabilité politique,
01:39:56et donc la France insoumise prépare l'opinion publique à poser la question,
01:40:01en posant la question de la destitution du président de la République,
01:40:04prépare le débat public sur la question
01:40:06est-ce que l'ingouvernabilité et la résolution de cette ingouvernabilité
01:40:12n'est pas du côté de l'Elysée plutôt que de l'Assemblée nationale ?
01:40:15Et donc, de fait, d'instaurer l'idée que dans l'opinion publique,
01:40:20le président de la République pourrait être contraint de démissionner,
01:40:23comme ça pourrait être le cas de Macron notamment.
01:40:26Amine Albaye, une très courte réaction s'il vous plaît.
01:40:28Il y a quand même au sein du Nouveau Front Populaire des personnes courageuses.
01:40:32Regardez Raphaël Glucksmann, il a pris position,
01:40:37position pour dénoncer les actions unilatérales de Jean-Luc Mélenchon,
01:40:41position pour dénoncer la brutalité de la France insoumise,
01:40:46position pour dénoncer la surexploitation du conflit entre Israël et le Hamas
01:40:52depuis le 7 octobre.
01:40:54Il y a d'ailleurs à gauche des patriotes, des patriotes de gauche,
01:40:58je pense effectivement des profils tout à fait respectables comme Bernard Cazeneuve,
01:41:04qui évidemment aujourd'hui sont totalement gênés, gênés aux entournures,
01:41:08gênés de la position que prend la France insoumise et l'extrême gauche
01:41:13sur le Nouveau Front Populaire.
01:41:16Mais le président de la République, Emmanuel Macron,
01:41:19il a une responsabilité, on peut parler de responsabilité partagée.
01:41:23Rappelez-vous, lors du second tour des élections législatives partielles,
01:41:27consécutives à la dissolution ordonnée par le président de la République,
01:41:32le président de la République et le camp présidentiel ont appelé à des désistements,
01:41:38des désistements pour faire barrage au Rassemblement National.
01:41:41Et donc vous avez des candidats du camp présidentiel et des candidats
01:41:45de la France insoumise qui se sont désistés au profit de l'un et de l'autre.
01:41:48Par exemple, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, doit son élection
01:41:52au retrait de la candidate de la France insoumise dans sa circonscription à Tourcoing.
01:41:56Donc aujourd'hui, on a l'impression que le président de la République
01:42:01est aussi en partie redevable au Nouveau Front Populaire.
01:42:04C'est lui qui a mis le pays dans l'embarras.
01:42:06Il est responsable du chaos institutionnel et politique du pays.
01:42:09Il doit assumer les conséquences.
01:42:10Allez, il est 7h46, très exactement.
01:42:12Bon réveil à tous si vous venez tout juste de nous rejoindre.
01:42:14Dans la matinée du week-end, on est très heureux de vous accueillir
01:42:16comme tous les matins, c'est l'heure du rappel des titres de l'actualité.
01:42:18Marine Sabourin.
01:42:21En Allemagne, trois personnes sont mortes hier soir
01:42:23lors d'une attaque au couteau dans un festival à Solingen.
01:42:27L'individu poignardé des personnes au hasard dans la foule
01:42:30explique la police sur place.
01:42:32Cinq autres personnes ont été grièvement blessées.
01:42:34Le suspect a pris la fuite.
01:42:36Les victimes et les témoins sont actuellement interrogés.
01:42:39Explosion de cas de fièvre au Qatar à Lovigne.
01:42:41Le nombre de foyers a quadruplé en France en huit jours.
01:42:44190 foyers ont été confirmés cette semaine.
01:42:47Le phénomène touche essentiellement des brebis et des moutons.
01:42:50Et puis, cette combattante du Hezbollah tuée dans des frappes israéliennes
01:42:52au sud du Liban.
01:42:54Le ministère libanais fait également état d'un enfant tué âgé de 7 ans.
01:42:57Selon l'armée israélienne, ces individus étaient membres
01:43:00d'une cellule terroriste qui prévoyait de tirer des projectiles
01:43:03vers l'État hébreu.
01:43:05Merci beaucoup, Marine Sabourin,
01:43:07pour ce nouveau rappel des titres de l'actualité.
01:43:10L'actualité ce matin, c'est aussi les Jeux paralympiques
01:43:12qui débutent mercredi et qui s'achèveront le 8 septembre prochain.
01:43:15C'est une compétition qui tombe en pleine période scolaire
01:43:18lors de la rentrée, Marine.
01:43:19Oui, résultat, plus de 130 établissements franciliens
01:43:21vont subir des aménagements, changements d'horaire
01:43:24ou délocalisations, notamment en raison du fort trafic
01:43:27attendu pendant cette période.
01:43:28Le détail avec Alice Sommerer, Tancrede Guillotel et Charles Pousseau.
01:43:31Horaires réduits, cours délocalisés,
01:43:34les établissements impactés par les Jeux paralympiques
01:43:36vont devoir s'adapter.
01:43:38Dans un communiqué datant du 28 juin,
01:43:40la préfecture de la région Ile-de-France explique
01:43:43que parmi les académies concernées, c'est celle de Créteil
01:43:45qui verra ses établissements être les plus impactés.
01:43:48Le collège de Ramart à Saint-Denis est par exemple situé
01:43:50en plein cœur du village paralympique
01:43:53et sera donc délocalisé vers cette école élémentaire inoccupée.
01:43:56Un casse-tête pour les enseignants, les parents d'élèves
01:43:59ou les membres du personnel.
01:44:00On ne sait pas comment se sont organisées
01:44:04les collectivités territoriales.
01:44:06On pense, vu le communiqué, qu'avant de sortir ça le 28 juin,
01:44:11les collectivités ont déjà été informées
01:44:14et qu'il y a une concertation.
01:44:17Mais en fait, on ne sait pas ce que ça va donner,
01:44:19y compris en termes de ramassage scolaire.
01:44:23Une rentrée pas comme les autres pour les élèves
01:44:25qui pourront malgré tout bénéficier de quelques avantages.
01:44:28Certaines écoles vont organiser durant ces quelques jours
01:44:32des activités, notamment sur les sites paralympiques,
01:44:35ce qui permettra de mettre en valeur ces Jeux paralympiques
01:44:40qui se déroulent dans notre capitale.
01:44:44Les Jeux paralympiques se terminent le 8 septembre,
01:44:46mais il faudra compter quelques jours supplémentaires
01:44:47pour remettre en état les écoles.
01:44:51J-9, déjà avant cette rentrée des classes,
01:44:54il est l'heure pour les parents de faire le plein
01:44:56de fournitures scolaires.
01:44:57C'est un moment très important et une dépense aussi conséquente
01:45:00alors que les fournitures scolaires de seconde main
01:45:02ont la cote actuellement.
01:45:04Si une économie non négligeable pour les ménages,
01:45:06on va en parler avec Jean-Marc Papaye.
01:45:08Bonjour Jean-Marc Papaye et merci d'être dans la matinale
01:45:10week-end de CNews ce matin.
01:45:12Vous êtes président de l'appel pour le collège lycée
01:45:14Saint-Magloire à Dôles-de-Bretagne.
01:45:16Ma première question, c'est une économie non négligeable
01:45:20aujourd'hui quand on sait que beaucoup de Français
01:45:22souffrent financièrement ces fournitures scolaires
01:45:24de seconde main.
01:45:26Bonjour et merci de me donner la parole sur ce sujet
01:45:29qui nous tient vraiment à cœur au niveau de l'association
01:45:32des parents d'élèves.
01:45:34Oui, le premier objectif de cette action
01:45:38qui est en place depuis 15 ans au collège lycée Saint-Magloire
01:45:41de Dôles, c'est de permettre aux familles
01:45:43de faire une économie significative sur l'achat
01:45:45de fournitures scolaires.
01:45:47On estime, nous, l'économie sur notre pack fourniture
01:45:50sur les principaux postes pouvant aller jusqu'à 20%
01:45:54par rapport à un achat unitaire.
01:45:57Entre autres avantages, on a effectivement ce souci
01:46:00d'aider les familles au niveau du pouvoir d'achat
01:46:03et de limiter la contrainte financière de ces fournitures.
01:46:06Est-ce que vous pouvez nous donner un chiffre peut-être
01:46:08l'économie que ça représente pour une famille
01:46:11avec peut-être deux ou trois enfants ?
01:46:12Combien est-ce qu'on économise sur ces fournitures scolaires ?
01:46:14Est-ce que vous avez un exemple à nous communiquer ce matin ?
01:46:18Oui, par exemple, le pack pour les sixièmes
01:46:22qui vont faire leur première rentrée au collège,
01:46:25qui est un pack complet qui compte une trentaine de références,
01:46:31coûte 59 euros.
01:46:33Quand, en allant chercher ces produits à l'unité
01:46:37et j'ajouterais même dans différents endroits,
01:46:40si on peut tous les trouver,
01:46:42on serait plutôt dans les 80 euros.
01:46:44Voir plus.
01:46:46Plus généralement, le marché de la seconde main
01:46:49est en pleine expansion aujourd'hui.
01:46:50Je voulais vous donner ce chiffre.
01:46:5264 % des Français ont acheté au moins un produit d'occasion
01:46:56au cours des douze derniers mois.
01:46:58C'est donc plus de six Français sur dix.
01:47:00Est-ce que l'évolution du marché de la seconde main
01:47:02témoigne finalement d'une transformation majeure
01:47:04dans les habitudes de consommation des Français aujourd'hui ?
01:47:07Sur la seconde main, c'est possible,
01:47:10sachant qu'effectivement nous,
01:47:12on est plutôt sur des produits neufs
01:47:13puisqu'on a un fournisseur qui joue extrêmement le jeu
01:47:18et qui nous permet d'avoir des produits neufs,
01:47:21finalement, je dirais, au prix de la seconde main, probablement.
01:47:24Mais en moins, c'est quelque chose que nous prenons aussi
01:47:26en considération dans nos réflexions pour les rentrées futures.
01:47:29Merci beaucoup, Jean-Marc Papaye,
01:47:32d'avoir répondu à nos questions ce matin
01:47:33dans la matinale Week-end de CNews.
01:47:35Je le rappelle donc, vous êtes président de l'appel
01:47:36pour le Collège Saint-Magloire à Dôles-de-Bretagne.
01:47:39Merci beaucoup et excellente journée à vous.
01:47:41Merci à vous.
01:47:42A bientôt.
01:47:42On va changer complètement de sujet dans cette matinale
01:47:45face au réchauffement climatique.
01:47:46Les maisons en terre crue reviennent à la mode.
01:47:49Elles ont l'avantage de protéger des fortes chaleurs
01:47:51mais aussi d'émettre peu de CO2 marine.
01:47:53Oui, cela porte un nom, la technique du pisé
01:47:56datant du XVIIIe siècle.
01:47:57Les détails avec Pierre Crépy.
01:47:59Ça, c'est la façade sud,
01:48:02qui est la façade principale du bâtiment.
01:48:05C'est un chantier comme les autres,
01:48:07à une différence près, le matériau.
01:48:09Les murs, de plus de 50 cm d'épaisseur,
01:48:10sont réalisés en terre crue.
01:48:13Avec sa texture argileuse, c'est un parfait isolant
01:48:16pendant les périodes de fortes chaleurs.
01:48:18On va avoir un effet tampon.
01:48:21Au lieu que la température à l'intérieur du bâtiment
01:48:23va suivre la température extérieure de l'air,
01:48:28les murs vont venir glisser la courbe
01:48:31pour avoir une température plus ou moins constante.
01:48:34Idéal pour maîtriser le degré d'humidité,
01:48:36la terre crue est très utilisée sur les murs empisés.
01:48:38Cette technique ancestrale existe en France
01:48:41depuis le XVIIIe siècle et est omniprésente à Montanay.
01:48:44Ici, la municipalité a souhaité que la nouvelle médiathèque
01:48:47s'intègre parfaitement au paysage urbain.
01:48:49Montanay est fait de pisé.
01:48:51Autour de nous, c'est des murs empisés.
01:48:53A côté, plus loin, vous avez une ancienne ferme
01:48:56qui était réhabilitée avec une tour.
01:48:58C'est tout du pisé.
01:49:00Ça a un sens pour la centralité du village.
01:49:04Une cohérence architecturale exigeante.
01:49:06Le pisé ne peut être construit que pendant les périodes
01:49:07les plus sèches de l'année, entre avril et octobre.
01:49:11A ce jour, près de 650 professionnels
01:49:13utilisent la terre crue sur les chantiers français.
01:49:17Messieurs, très courte réponse.
01:49:19Maison empisée, oui ou non ?
01:49:21Plutôt oui.
01:49:22Marine Sabourin ?
01:49:23Oui aussi.
01:49:24Moi aussi c'est oui.
01:49:25Journal d'export sur CNews.
01:49:30Retrouvez votre programme avec Original,
01:49:33le nouveau parfum à la coste.
01:49:35Allez, c'est l'heure 53 sur CNews.
01:49:38C'est l'heure de votre chronique sport.
01:49:39On revient ce matin sur le match d'ouverture
01:49:41de cette deuxième journée de Ligue 1.
01:49:43Marine, le PSG s'est largement imposé hier soir
01:49:45face à Montpellier.
01:49:46Elle est pareille ?
01:49:47Oui, 6-0, dont un doublé de Bradley Barcola.
01:49:50En attendant les autres rencontres du week-end,
01:49:52le PSG, champion en titre, reprend les commandes du classement
01:49:55avec 6 points après une première victoire face au Havre,
01:49:584-1 vendredi dernier.
01:50:056-0, elle commence bien la saison pour les Parisiens.
01:50:09J'ai le texte, donc on va y aller.
01:50:11Pour la deuxième information de ce journal d'export,
01:50:13j'ai moins 4 avant la cérémonie d'ouverture
01:50:15des Jeux paralympiques, Marine.
01:50:16Oui, 4 400 athlètes défileront mercredi soir
01:50:19le long de l'avenue des Champs-Elysées
01:50:21pour rejoindre la place de la Concorde,
01:50:23où 4 scènes seront installées pour un spectacle
01:50:26qui mettra en lumière les athlètes paralympiques
01:50:28et les valeurs qu'ils incarnent, disent les organisateurs.
01:50:30Un show inédit de 3 heures.
01:50:31On écoute le président du comité des Jeux olympiques,
01:50:35Tony Estanguet.
01:50:36Un mot sur la cérémonie d'ouverture,
01:50:38le mercredi prochain.
01:50:40Vous le savez, elle aura lieu sur le bas des Champs-Elysées,
01:50:43place de la Concorde.
01:50:4450 000 personnes pourront participer à cette cérémonie
01:50:49qui s'annonce absolument exceptionnelle
01:50:51sur l'une des plus belles places de notre capitale.
01:50:55Un spectacle absolument inédit.
01:51:02C'était votre programme avec Original,
01:51:06le nouveau parfum à la coste.
01:51:08Allez, 7h55 tout pile sur CNews.
01:51:11Très bon réveil à tous si vous venez tout juste de nous rejoindre.
01:51:13Je crois qu'il est l'heure de libérer Mathieu Hocq.
01:51:15Je vous remercie beaucoup.
01:51:17Vous êtes arrivés sur le plateau de la matinale.
01:51:19C'était pas trop long, 2 heures ?
01:51:20Non, c'était.
01:51:21On est habitués.
01:51:22Vous revenez quand vous voulez,
01:51:23c'est toujours un plaisir de vous avoir sur ce plateau.
01:51:25Amine Elbaïe, vous restez une heure de plus ?
01:51:26Une heure de plus.
01:51:27Avec grand plaisir ?
01:51:28Avec grand plaisir.
01:51:29Ce n'est qu'un heure au revoir, Mathieu.
01:51:29Toujours par congélés.
01:51:31Et toujours avec Marie-Louise Hamon pour les journaux.
01:51:34Une très bonne ambiance, comme vous pouvez le constater,
01:51:35sur le plateau de cette matinale-week-end.
01:51:37On parlera dès le retour de pub
01:51:39de cette nouvelle attaque au couteau en Allemagne
01:51:41qui a fait 3 morts.
01:51:42C'était donc hier soir lors d'un festival près de Düsseldorf.
01:51:45Je vous dis à dans un instant, chers téléspectateurs.
01:51:527h58 sur CNews.
01:51:54Déjà de retour, excellent réveil à tous.
01:51:55Si vous venez tout juste de nous rejoindre,
01:51:57c'est l'heure de la météo des plages.
01:51:58La météo des plages avec BDOR.fr.
01:52:01L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:52:04L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:52:07La météo des plages avec un temps humide pour le Touquet,
01:52:12la mer du Nord ou encore les côtes de la Manche.
01:52:15De fréquentes averses.
01:52:16Une température de l'eau classique pour cette fin du mois d'août.
01:52:19Environ 20 degrés.
01:52:20Direction la Bôle avec une température de 20 degrés également dans l'eau.
01:52:23Un indice UV de 5.
01:52:25Même chose pour les sables d'Olonne.
01:52:26En descendant vers Saint-Jean-de-Luz, davantage de soleil.
01:52:3026 degrés sur terre, 24 degrés dans l'eau.
01:52:32Un indice UV de 8.
01:52:34Et nous partons en direction des Pyrénées-Orientales
01:52:37avec par exemple 34 degrés à Argelès, 22 degrés dans l'eau.
01:52:41Un indice UV de 7.
01:52:43Et pour terminer, la Côte d'Azur et la Corse.
01:52:45Plein soleil partout sur la zone.
01:52:4731 degrés sur terre à Antibes et 27 degrés dans l'eau.
01:52:50La météo des plages avec BDOR.fr.
01:52:53L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:52:55L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:52:59Après la météo des plages, on fait un point complet
01:53:02sur votre météo du jour aujourd'hui.
01:53:04Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:53:06La météo avec Groupe Verlaine.
01:53:08Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:53:11Groupe Verlaine.
01:53:12Un week-end assez perturbé, surtout samedi.
01:53:16Regardez ce petit résumé global de la situation,
01:53:20à quoi s'attendent ce week-end un temps pluvieux et orageux
01:53:23du sud-ouest au nord-est ce samedi
01:53:24de la chaleur sur les régions de l'est ce samedi
01:53:28jusqu'à plus de 35 degrés.
01:53:30Du soleil et un temps sec sur les trois quarts du pays dimanche
01:53:32avec une belle amélioration pour le deuxième jour du week-end.
01:53:35Une nette baisse des températures à l'ouest dimanche.
01:53:37On va repasser en dessous des moyennes de saison.
01:53:40Le détail sur nos cartes cette fois-ci
01:53:42avec cette belle amélioration, quand même une note positive
01:53:44pour ce dimanche après les fortes pluies de samedi.
01:53:47Mais on aura encore quelques orages qui peuvent éclater
01:53:49sur tout l'est du pays, localement fort, sur les Alpes
01:53:52notamment avec parfois de bons cumuls de pluie,
01:53:53de la grêle, de fortes rafales de vent.
01:53:56Tout ça est possible, du vent également en Méditerranée à nouveau.
01:53:59Attention au risque d'incendie partout ailleurs, le soleil revient.
01:54:02Lundi et mardi globalement de belles journées.
01:54:05Mais regardez les températures qui auront bien chuté
01:54:07entre dimanche et lundi.
01:54:09Des températures sous les moyennes de saison.
01:54:11Mais à partir de mardi et encore plus de mercredi,
01:54:13retour généralisé du soleil avec des températures en nette hausse.
01:54:17On se dirige vers une fin août particulièrement chaude.
01:54:21Le mouvement de la rénovation énergétique.
01:54:24C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:54:26Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:54:29Groupe Verlaine.
01:54:30Allez, depuis les 8h sur CNews, très bon réveil à tous.
01:54:33Si vous venez tout juste de nous rejoindre
01:54:35dans la matinale week-end, j'accueille Judith Vintraud.
01:54:37Bonjour, vous êtes grand reporter.
01:54:38Je vous remercie d'être sur le plateau
01:54:40de la matinale week-end ce matin.
01:54:42Et puis Laurent Hénard, vous êtes président du Parti Radical.
01:54:44Bonjour.
01:54:45Bonjour, vous avez été reçu à l'Élysée hier.
01:54:46On veut tout savoir sur ce que vous a dit Emmanuel Macron.
01:54:48On est très curieux ce matin.
01:54:49J'ai bien vu, oui.
01:54:49C'est l'heure des titres de votre journal de 8h sur CNews.
01:54:54Une attaque au couteau en Allemagne a fait 3 morts et 5 décès graves.
01:54:57Ça s'est passé hier soir lors d'une fête communale
01:54:59à Solingen, près de Düsseldorf.
01:55:01L'auteur de l'attaque est toujours en fuite.
01:55:03La police appelle donc la population à rester chez elle.
01:55:06Une importante opération de police est actuellement en cours
01:55:09pour tenter de retrouver l'assaillant.
01:55:11L'heure du dernier adieu à Alain Delon.
01:55:13Les obsèques de l'acteur français se déroulent aujourd'hui
01:55:15dans sa propriété de douchy.
01:55:17Une cérémonie dans la plus stricte intimité
01:55:18en présence d'une cinquantaine de personnes uniquement.
01:55:22Des obsèques célébrés par Mgr Di Falco
01:55:24dans la chapelle privée du domaine conformément aux voeux de l'acteur.
01:55:28Et puis l'impasse politique persiste.
01:55:29Les leaders du Nouveau Front Populaire se sont sortis satisfaits
01:55:31de leur entretien avec Emmanuel Macron.
01:55:33Les Républicains et le camp présidentiel ont été catégoriques.
01:55:37Il est hors de question d'accepter des membres
01:55:39de la France Insoumise au gouvernement.
01:55:41Nous en parlerons donc dans ce journal de 8h.
01:55:44Il y a donc cette attaque au couteau.
01:55:46Trois personnes sont mortes et cinq autres ont été grièvement blessées.
01:55:50Les faits sont déroulés lors d'un festival à Solingen.
01:55:52C'est situé dans l'ouest de l'Allemagne marine.
01:55:54Le suspect est toujours en fuite.
01:55:56Sur place, les habitants sont sous le choc.
01:55:58Retour sur les faits avec Mathilde Ibanez.
01:56:01Il est environ 21h45 hier soir
01:56:05lorsqu'un individu armé d'un couteau
01:56:07attaque plusieurs personnes venues profiter du festival
01:56:10organisé dans la ville de Solingen.
01:56:12Le bilan est lourd.
01:56:14Trois personnes ont été tuées
01:56:14et plusieurs blessés sont à déplorer.
01:56:17Une attaque révoltante.
01:56:19Le maire de la ville vient à un poste Facebook
01:56:21à exprimer sa tristesse.
01:56:23Nous sommes tous à Solingen sous le choc,
01:56:25la peur et la grande tristesse.
01:56:27Nous voulions tous célébrer notre anniversaire de la ville ensemble
01:56:30et maintenant nous devons pleurer les morts et les blessés.
01:56:33J'ai les larmes aux yeux quand je pense à ceux que nous avons perdus.
01:56:36Les forces de l'ordre et d'urgence
01:56:38ont rapidement été déployées sur place
01:56:40mais l'individu a réussi à prendre la fuite.
01:56:43Nous aimerions avoir une description précise de l'auteur.
01:56:46Les témoins sont en état de choc ou ne peuvent pas parler pour le moment.
01:56:49Ils sont tous pris en charge.
01:56:51Nous devons tout rassembler comme un puzzle
01:56:53afin de pouvoir élargir nos activités de recherche
01:56:55et retrouver l'auteur de l'attentat.
01:56:57Il est en fuite, on ne peut donc pas dire qu'il n'est pas dangereux.
01:56:59Mais est-il toujours en fuite et cherche-t-il d'autres victimes ?
01:57:02Ce n'est qu'une pure spéculation
01:57:04mais je ne peux évidemment pas affirmer à 100%
01:57:06que cette personne n'est pas dangereuse.
01:57:08C'est pourquoi nous continuons à recommander la prudence.
01:57:09Une vraie chasse à l'homme est alors lancée dans la ville allemande
01:57:13où plus de 150 000 habitants sont contraints de se confiner.
01:57:16Selon les premiers éléments de l'enquête,
01:57:18le suspect serait un homme.
01:57:20Il aurait agi seul et est toujours activement recherché.
01:57:24On va en parler de cette nouvelle attaque au couteau en Allemagne
01:57:27avec Claude Moniquet, notre spécialiste terrorisme et renseignement.
01:57:30Re-bonjour Claude et merci d'être une nouvelle fois
01:57:33dans la matinale week-end de CNews.
01:57:35Claude, on vient de le voir, l'enquête ne fait que commencer.
01:57:37L'assaillant est toujours activement recherché
01:57:38par la police ce matin.
01:57:41Mais la police allemande n'écarte pas pour le moment
01:57:44la piste terroriste, Claude Moniquet.
01:57:46En effet, la police n'écarte pas cette piste pour deux raisons.
01:57:50D'une part, il y a une menace terroriste générale en Allemagne
01:57:53qui s'est matérialisée entre autres au printemps dernier
01:57:56par l'attaque au couteau à Duisburg
01:57:58contre un rassemblement de l'extrême droite
01:58:03pendant la période électorale, avant les élections européennes.
01:58:06Et deuxièmement, à cause des conditions
01:58:09du modus operandi de l'attaque.
01:58:11L'individu a frappé de manière indistincte
01:58:13tout ce qui lui tombait sous la main.
01:58:15Donc ça ne semble pas être une attaque ciblée.
01:58:17Et par ailleurs, il a frappé directement au cou
01:58:20de manière à égorger, à tuer ses victimes.
01:58:23Donc tout ça, évidemment, évoque une piste terroriste.
01:58:26Mais pour le moment, on n'a pas de certitude.
01:58:28Ça peut aussi être l'acte d'endément.
01:58:30Maintenant, soyons très clairs, l'acte d'endément
01:58:32peut également être motivé par une idée terroriste,
01:58:41une idée extrémiste.
01:58:42Cela étant, pour le moment, il n'y a pas de revendication.
01:58:46Ce qui peut indiquer soit que l'individu est vraiment seul
01:58:49et non aligné, si c'est un terroriste,
01:58:51soit qu'il est à la recherche de nouvelles cibles
01:58:53qui pourraient être frappées dans un prochain venir.
01:58:56Claude Moniquet, l'assaillant est donc arrivé avec un couteau
01:59:00lors de ce festival.
01:59:00Il a attaqué au hasard des personnes dans la foule.
01:59:03Est-ce que finalement, ce ne sont pas des méthodes utilisées
01:59:06lors d'attaques terroristes ?
01:59:08Alors effectivement, ce sont des méthodes qui sont utilisées
01:59:11lors d'attaques terroristes.
01:59:12Mais c'est également utilisé, comme on l'a vu à plusieurs reprises
01:59:15dans différents pays européens, entre autres en France assez récemment,
01:59:18par des gens qui sont déséquilibrés.
01:59:21Mais cela étant, qui sont déséquilibrés,
01:59:23qui peuvent, je le répète, avoir une motivation terroriste
01:59:26ou être imprégnés d'idéologies djihadistes.
01:59:28Donc il faut être prudent.
01:59:31Mais effectivement, le modus operandi, l'attaque indiscriminée,
01:59:35l'usage du couteau, la volonté manifeste de tuer
01:59:38et de tuer le maximum de personnes,
01:59:40puisqu'il a frappé une dizaine de personnes,
01:59:43trois morts et cinq blessés graves, dont certains en urgence absolue,
01:59:47ça montre une très forte détermination.
01:59:50Et ça aussi, c'est compatible, bien entendu,
01:59:52avec une piste terroriste.
01:59:54Claude Moniquet, un dernier point que j'aimerais aborder avec vous.
01:59:56On vient de le dire, la scène est toujours recherchée,
01:59:59on ne dispose pour l'instant que de très peu d'informations.
02:00:02Comment va se dérouler cette enquête dans les prochaines heures,
02:00:04dans les prochains jours ?
02:00:06La priorité absolue des enquêteurs,
02:00:09c'est évidemment d'identifier le tueur.
02:00:12Et pour ça, on va avoir recours au témoignage,
02:00:15on va dresser des portraits robots,
02:00:17on va essayer de trouver des images,
02:00:20des vidéos tournées par des spectateurs
02:00:23sur lesquelles il pourrait apparaître.
02:00:24On va exploiter les caméras de surveillance s'il y en a,
02:00:28ce qui n'est pas le cas dans toutes les villes allemandes,
02:00:30pour des raisons idéologiques.
02:00:32Certaines villes refusent les caméras de surveillance.
02:00:35Donc tout ça va être exploité de manière à l'identifier.
02:00:38Quand on l'a identifié, on saura,
02:00:40on pourra déterminer son profil, son entourage, sa famille.
02:00:43Il y aura des perquisitions, des opérations,
02:00:45pour tenter de le retrouver.
02:00:47Et puis on va aussi, et c'est très important,
02:00:49déterminer quel était son mode de locomotion,
02:00:51parce qu'évidemment, soit s'il s'est enfui à pied
02:00:53ou en voiture, ça change considérablement
02:00:57le rayon dans lequel les recherches devraient être poursuivies.
02:01:01Ce qu'on peut dire, c'est que pour le moment,
02:01:03en ce début de matinée et déjà dans toute la nuit,
02:01:05non seulement, évidemment, en Solingen,
02:01:07la ville de Solingen est fouillée par des centaines de policiers,
02:01:10mais des barrages ont également été établis autour de la ville
02:01:15et jusqu'à une certaine distance,
02:01:17de manière à couvrir toutes les possibilités.
02:01:19Mais je le répète, bien entendu,
02:01:21priorité absolue, l'identifier
02:01:22et, évidemment, le retrouver et le mettre hors d'état de nuire
02:01:26avant qu'il puisse à nouveau frapper, si telle est son intention.
02:01:29Merci beaucoup, Claude Moniquet, pour toutes ces précisions.
02:01:31Je le rappelle, vous êtes notre spécialiste terrorisme et renseignements.
02:01:34On va bien sûr suivre cette enquête de très près avec vous.
02:01:37Merci beaucoup, Claude Moniquet.
02:01:39On va parler politique.
02:01:40Bien sûr, ce matin, dans la matinale,
02:01:42Emmanuel Macron, qui a débuté ses consultations
02:01:44auprès des forces politiques, c'était hier à l'Elysée.
02:01:46Elle devrait déboucher, si tout va bien,
02:01:48sur la nomination d'un Premier ministre dès la semaine prochaine.
02:01:50Mais pour l'heure, le chef de l'État ne semble pas vouloir privilégier
02:01:54un chef de gouvernement issu du nouveau Front populaire.
02:01:56Les discussions doivent se poursuivre la semaine prochaine
02:01:59avec le RN et leur allié Éric Ciotti.
02:02:01Retour sur cette première journée avec Aminata Demphal.
02:02:04Première à fouler la cour de l'Elysée,
02:02:07la candidate NFP au poste de Premier ministre,
02:02:10Lucie Castex, accompagnée de ses alliés de gauche.
02:02:13Ils affirment avoir eu des discussions plutôt positives avec le président,
02:02:17des échanges qui auront duré près de deux heures.
02:02:19Nous avons eu une discussion très riche.
02:02:23Nous nous satisfaisons du fait que le président de la République
02:02:27a reconnu qu'un message avait été envoyé par les Français
02:02:31lors des dernières élections et que ce message,
02:02:33c'est le souhait d'un changement d'orientation politique.
02:02:36Aux alentours de 13 heures, le camp présidentiel composé
02:02:39d'Édouard Philippe, François Bayrou ou encore Gabriel Attal
02:02:42arrive cette fois-ci séparément pour participer
02:02:45à un déjeuner en présence du chef de l'État.
02:02:47Dans une lettre adressée à son groupe,
02:02:48le Premier ministre démissionnaire dit avoir indiqué au président
02:02:52que son groupe prononcerait une motion de censure immédiate
02:02:55si un insoumis était nommé dans le nouveau gouvernement.
02:02:58Un avis partagé par la droite, représenté par Laurent Wauquiez.
02:03:02Nous ferons barrage à la France insoumise.
02:03:04Parce que, et ça n'est pas suffisamment dit dans notre pays,
02:03:07ils sont dangereux pour la République.
02:03:09Si un gouvernement devait compter des membres de la France insoumise,
02:03:12nous voterions immédiatement une motion de censure.
02:03:15Les consultations devraient se poursuivre,
02:03:17ce lundi, Emmanuel Macron recevra les représentants
02:03:21du Rassemblement national, la présidente de l'Assemblée
02:03:24et son homologue au Sénat.
02:03:26Laurent Hénard est avec nous.
02:03:29Bonjour Laurent Hénard et merci d'être sur le plateau
02:03:32de La Matinale Weekend ce matin.
02:03:34Vous avez été reçu hier par Emmanuel Macron à l'Elysée.
02:03:37Vous venez de me le dire, une conversation qui aura duré
02:03:39entre 2 et 3 heures, c'est ça, hier après-midi ?
02:03:41Oui, c'est ça, 2h30 à peu près.
02:03:43Est-ce qu'elle a servi à quelque chose ces discussions ?
02:03:44Est-ce qu'elles ont été productives ces discussions ?
02:03:47Est-ce qu'on avance ?
02:03:48Ça a permis déjà de connaître l'état d'esprit du président.
02:03:51Il a très clairement indiqué qu'il souhaitait bâtir
02:03:54un gouvernement, une solution gouvernementale
02:03:58qui s'inscrive dans la durée, c'est-à-dire au moins
02:04:00jusqu'à la prochaine présidentielle, jusqu'en 2027
02:04:03et qu'il n'était pas question pour lui de bâcler les choses
02:04:07et d'attendre une dissolution dans un an.
02:04:09Donc la volonté de construire quelque chose
02:04:11qui puisse être stable, durable.
02:04:12Chacun peut s'exprimer autour de la table.
02:04:15Les 5 parties du Bloc central, comme on dit,
02:04:17chacun peut donner son point de vue.
02:04:19Et il y a eu des points de consensus.
02:04:20Le premier, vous l'avez retracé dans votre documentaire,
02:04:23c'est que tous, on a clairement exprimé notre refus
02:04:27de laisser agir, prévaluer un gouvernement
02:04:31qui serait dominé par la France insoumise.
02:04:33Vous le savez, quand il y a un nouveau gouvernement,
02:04:35il y a une déclaration de politique générale,
02:04:37donc ça veut dire qu'il y a un programme.
02:04:38Le programme du Nouveau Front populaire,
02:04:39c'est essentiellement celui de la France insoumise,
02:04:40avec notamment sur le plan du matraquage fiscal
02:04:43des mesures qu'on ne peut pas laisser passer.
02:04:45Puis deuxièmement, LFI, la France insoumise elle-même,
02:04:47je parle en tant que président du Parti radical
02:04:49qui défend des valeurs de laïcité et de liberté,
02:04:53LFI, pour nous, c'est effectivement quelque chose
02:04:55qui peut être dangereux pour la République.
02:04:57Pourquoi ?
02:04:58Des propos communautaristes, des propos antisémites
02:05:00de nombreux dirigeants, ça n'est pas un parti comme les autres.
02:05:03Et donc à un moment donné, on estime de notre responsabilité,
02:05:06vous savez que quand il y a un nouveau gouvernement,
02:05:07c'est ou la confiance ou la censure.
02:05:09Là, vous ne parlez pas du Nouveau Front populaire,
02:05:09vous parlez uniquement de la France insoumise.
02:05:11Oui, mais aujourd'hui, le Nouveau Front populaire,
02:05:13c'est l'organisation de la domination
02:05:15de la France insoumise sur la gauche.
02:05:17À chaque fois, les socialistes, par exemple,
02:05:20vous disent qu'il y a des excès, nous saurons,
02:05:22on les rappelait à l'ordre.
02:05:24Alors oui, ils disent qu'ils ne sont pas d'accord,
02:05:26mais ils restent.
02:05:27La NUPES, c'était déjà ça avant.
02:05:29Glucksmann a expliqué pendant les européennes
02:05:31que la NUPES c'était fini, que c'était fini dès LFI.
02:05:34Et puis juste après, badaboom, on crée le Nouveau Front populaire
02:05:37qui ressemble quand même à deux gouttes d'eau à la NUPES.
02:05:38Donc je veux dire, aujourd'hui, on a un système
02:05:41où les partis de gauche modérés, respectables,
02:05:44avec lesquels d'ailleurs nous pourrions travailler
02:05:46dans l'intérêt du pays, dans cette situation
02:05:48où il n'y a pas de majorité à l'Assemblée,
02:05:50acceptent la domination de la France insoumise.
02:05:53Et pour nous, ça n'est pas recevable.
02:05:55Bien sûr, allez-y.
02:05:56Oui, j'avais une question pour Laurent Hénard.
02:05:58Est-ce qu'à un moment ou à un autre,
02:06:00le président de la République vous a parlé de mode de scrutin ?
02:06:02Je vous demande ça parce qu'il y a une théorie,
02:06:05alors je ne sais pas si vous la partagez,
02:06:07mais qui court dans les rangs macronistes,
02:06:11qui est que pour détacher les socialistes de la France insoumise,
02:06:16dont vous parliez, ce lien de soumission,
02:06:18il faudrait changer le mode de scrutin
02:06:20puisque, avec la proportionnelle,
02:06:22il n'aurait pas besoin que la France insoumise
02:06:25leur accorde leurs circonscriptions
02:06:27et les aide à se faire élire.
02:06:29Rapidement, un, sur la proportionnelle,
02:06:31c'est quelque chose qu'on défend au Parti radical.
02:06:32Je sais, c'est pour ça que...
02:06:33Mais ce n'est pas seulement pour détacher le PS.
02:06:34C'est aussi parce qu'il faut que tous les partis soient représentés
02:06:37en fonction des voix qu'ils recueillent.
02:06:39Deuxièmement, le président, lui, n'a pas évoqué
02:06:41la question du mode de scrutin,
02:06:42mais ça a été évoqué par des participants.
02:06:44Évidemment, le modem, François Bayrou,
02:06:46parce qu'il défend cette idée depuis longtemps,
02:06:48mais aussi Horizon, de la même manière,
02:06:51ensemble pour la République et le Parti radical.
02:06:53On a tous dit que, sûrement,
02:06:55que le passage à la proportionnelle était devenu une nécessité
02:06:57puisqu'avec le scrutin majoritaire,
02:06:59qui est censé normalement dégager une majorité claire, incontestable,
02:07:02on a maintenant l'Assemblée qu'on aurait
02:07:03avec la proportionnelle,
02:07:05sauf qu'on n'a pas l'état d'esprit de la proportionnelle,
02:07:08qui est de devoir passer un contrat,
02:07:10de devoir trouver des alliés.
02:07:12Je veux dire, aujourd'hui, on reste dans l'état d'esprit
02:07:14du scrutin majoritaire, bloc contre bloc,
02:07:16et on voit la difficulté que ça crée.
02:07:18Quelle a été la réponse d'Emmanuel Macron ?
02:07:20Lui, il a répondu que, pour l'instant,
02:07:22il était sur la recevabilité
02:07:24des différentes formes de gouvernement.
02:07:26Qu'il cherchait à évaluer quel était le gouvernement
02:07:28qui avait le plus de chances de durée.
02:07:30Il a entendu les choses,
02:07:31il a aussi interrogé sur le sens de l'alternance,
02:07:35parce que vous avez évoqué un point important en disant,
02:07:38finalement, ces élections ont été perdues par la majorité sortante.
02:07:41Tout le monde l'admet, le président le premier,
02:07:43donc ça veut dire que les gens veulent un changement.
02:07:45Mais la difficulté, c'est le sens du changement.
02:07:47Le RN ne veut pas la même chose que le nouveau Front populaire,
02:07:50qui ne veut pas la même chose que la droite républicaine.
02:07:52Donc on a parlé avec lui beaucoup de deux grandes directions,
02:07:56pour un gouvernement d'intérêt national.
02:07:58Un, le sujet du pouvoir d'achat et de l'emploi,
02:08:00puis deux, le sujet de la sécurité et de l'ordre républicain.
02:08:04Donc il a interrogé sur des sujets de fond.
02:08:06Il n'a pas fixé que sur le mode de scolarisation.
02:08:08Je pense qu'il a entendu ce qu'on lui disait, bien sûr.
02:08:10Je voulais revenir sur la présence de Lucie Castex,
02:08:12qui a été reçue par le chef de l'État à l'Élysée.
02:08:15Elle est sortie tout sourire.
02:08:17Elle a dit qu'elle était satisfaite de cette rencontre avec Emmanuel Macron.
02:08:19C'est bien sûr, on le rappelle, la candidate à Matignon
02:08:21du nouveau Front populaire.
02:08:22Aujourd'hui, ce ne sera pas Lucie Castex à Matignon.
02:08:24De toute façon, la motion de censure qui sera votée
02:08:26par les Républicains et par le Bloc central
02:08:27ne permettra pas un gouvernement formé par Lucie Castex.
02:08:30Aujourd'hui, il y a M. Laurent Hénard.
02:08:32En effectif, pour que la motion de censure ne passe,
02:08:35il faut 280 voix.
02:08:37On imagine que le Rassemblement national...
02:08:39On ne connaît pas pour l'instant la position officielle.
02:08:43Marine Le Pen a dit qu'elle censurera tout gouvernement
02:08:47avec des membres de la France insoumise,
02:08:49mais aussi avec des écologistes.
02:08:51Et quand vous faites l'addition bloc central,
02:08:55le Rassemblement national, on arrive aux 289 voix.
02:08:59Vous arrivez exactement à 365.
02:09:02C'est facile à mémoriser, c'est le nombre de jours de l'année.
02:09:05Donc c'est largement au-dessus des 289.
02:09:07C'est vrai que ça ne sera pas Lucie Castex.
02:09:09Elle a eu des positions de presse,
02:09:10elle a eu des éléments sur les réseaux sociaux qu'elle a développés.
02:09:12Mais à un moment donné, il y a une consultation.
02:09:14On est quand même dans un moment important.
02:09:15Il y a un article 8 à la Constitution.
02:09:17Le rôle du président, c'est de nommer un Premier ministre, un gouvernement.
02:09:19Il y a des consultations officielles.
02:09:21Chacun donne des positions officielles.
02:09:22On propose qu'on attende les positions officielles.
02:09:24On verra ce que le Président en déduira.
02:09:26– Simplement, M.Énard, est-ce que vous n'avez pas l'impression
02:09:29que tout cela ne sert finalement à rien ?
02:09:31Vous avez bien entendu hier Laurent Wauquiez.
02:09:33La position de Laurent Wauquiez,
02:09:35c'est au nom de la droite républicaine de ne pas intégrer…
02:09:39– On lui aurait reproché au chef de l'État, Emmanuel Baye,
02:09:40s'il n'avait pas consulté.
02:09:41– Oui, mais…
02:09:42– Aujourd'hui, c'est ça le problème.
02:09:43C'est que si Emmanuel Macron n'avait rien fait,
02:09:44on lui aurait dit, mais M. le Président de la République,
02:09:46vous n'avez consulté personne.
02:09:46– Mais Simon Guylain, au-delà de cette question
02:09:49de pure forme consultation ou pas consultation,
02:09:51la question c'est, quelles méthodes et quels projets ?
02:09:54Vous voyez bien qu'il n'y aura pas de coalition gouvernementale
02:09:57puisque la droite républicaine n'en fait pas partie.
02:09:59Est-ce que vous, vous avez eu au cours de cet échange
02:10:03avec le Président de la République,
02:10:04un aperçu sur les traits d'un futur gouvernement ?
02:10:08Dans la mesure où tout le monde sait qu'il n'y aura pas de LFI
02:10:11et il n'y aura pas de gouvernement de coalition nationale.
02:10:13Est-ce que le nom de gouvernement technique
02:10:15de vos fonctionnaires a pu être discuté
02:10:19avec le Président de la République ?
02:10:21– Est-ce que vous avez avancé, Laurent Hénard, sur ce thème ?
02:10:24– Le Président, lui…
02:10:25– Le Premier ministre, c'est important,
02:10:26on n'a pas de Premier ministre aujourd'hui.
02:10:27On est près de 50 jours après le deuxième temps de législative.
02:10:29– On en a un, mais il est démissionnaire.
02:10:31– Oui, sur ce point, le Président, il n'a pas donné son choix
02:10:34et c'est normal, sinon ce n'est pas une consultation.
02:10:35S'il arrive, il vous dit, c'est comme ça, c'est pas autrement.
02:10:37Par contre, chacun a développé son point de vue.
02:10:40Et autour de la table, il y avait quand même deux éléments de consensus.
02:10:44Le premier, c'est qu'on est dans une logique
02:10:47où il ne faut pas une majorité qui soutienne le gouvernement,
02:10:49mais il ne faut pas qu'il y ait de censure de ce gouvernement,
02:10:51ce qui n'est pas tout à fait pareil.
02:10:52Ça veut dire que le gouvernement, il peut trouver sur le budget,
02:10:55sur certains textes sociaux, sur des questions d'ordre républicain,
02:10:58il peut sûrement trouver à chaque fois des majorités
02:11:00qui peuvent être différentes l'une de l'autre.
02:11:02Alors, j'en sais dit que pour qu'il puisse avoir ce gouvernement,
02:11:04il fallait une personnalité expérimentée,
02:11:06et autour de lui, des ministres expérimentés,
02:11:08qui aillent de la gauche à la droite républicaine,
02:11:10et puis deuxièmement, surtout, que ce soit un gouvernement
02:11:11tourné sur le dialogue.
02:11:14Il y a le dialogue avec le Parlement,
02:11:15mais il y a aussi le dialogue social avec les partenaires sociaux
02:11:17sur les questions de pouvoir d'achat et d'emploi.
02:11:19Il y a le dialogue avec les collectivités locales aussi,
02:11:21qui sont offertes à fonctionner le pays.
02:11:23Donc, on était partis sur cette idée, finalement,
02:11:25d'un gouvernement pas forcément technique, au sens que des hauts fonctionnaires,
02:11:28mais un gouvernement avec des personnalités
02:11:30qui ont une expérience politique, au centre, à droite, à gauche,
02:11:34mais qui ont aussi une indépendance d'esprit
02:11:36qu'a pu leur donner, d'ailleurs, leur parcours et leur expérience.
02:11:39Et ce qui dégage une crédibilité, la capacité à conduire le dialogue,
02:11:40et à avancer.
02:11:42– S'il vous plaît, j'aimerais qu'on écoute Jean-Luc Mélenchon
02:11:45qui s'est exprimé hier, c'était lors des universités d'élite
02:11:47de la France insoumise.
02:11:48J'aimerais avoir votre réaction, Laurent Hénard.
02:11:50– Le peuple voudrait bien que M. Gabriel Attal
02:11:54reste Premier ministre, majoritairement.
02:11:57Moi, je n'ai pas rencontré une seule personne, une seule fois,
02:12:01et je fréquente toutes sortes de gens qui m'aient dit un truc pareil.
02:12:04Et puis, s'ils en voulaient autant, ils n'avaient qu'à le garder.
02:12:07Ils auraient voté pour son parti, ils n'ont pas voté pour lui.
02:12:09Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui s'est détraqué ?
02:12:15– Prise d'opposition, Jean-Luc Mélenchon ?
02:12:18– Déjà, M. Gabriel Attal, ils lui ont répondu à la question.
02:12:21Il pense que les Français attendent un changement,
02:12:23qu'il faut marquer ce changement, et que donc le Premier ministre
02:12:26ou la Première ministre, ça ne doit pas être une personnalité
02:12:28issue du Bloc central et surtout du parti présidentiel.
02:12:31Donc ça veut dire que dans sa tête, il ne veut pas rester,
02:12:34et il pense que ça n'est pas souhaitable.
02:12:36Donc le sujet me paraît réglé.
02:12:37Ensuite, Scooby Jean-Luc Mélenchon, dans son propos,
02:12:41mais tout le personnel du Nouveau Front Populaire et de LFI,
02:12:44c'est que s'ils avaient vraiment gagné les élections,
02:12:46ils n'en seraient pas à demander à Emmanuel Macron de les nommer.
02:12:49Ils s'imposeraient à Emmanuel Macron.
02:12:51La situation, c'est qu'évidemment, les gens veulent un changement politique,
02:12:54mais que la direction de ce changement n'est pas claire,
02:12:56et qu'il va bien falloir qu'un gouvernement négocie cette chose, c'est tout.
02:12:59Et ce gouvernement, ça ne peut pas être, de mon point de vue,
02:13:02un gouvernement avec la France insoumise,
02:13:04parce qu'elle fait consensus contre elle, quasiment en dehors du NFP,
02:13:06tout le monde souhaite censurer et éviter cette option.
02:13:10Laurent Hénard, alors qui pour Matignon ?
02:13:12Vous avez des visages ou des noms qui ont été cités,
02:13:16Jean-Louis Borloo, Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve,
02:13:19ce sont des personnes expérimentées qui, je pense,
02:13:21ont acquis une indépendance par leur parcours politique.
02:13:23Mais il n'y a pas que le Premier ministre,
02:13:25il faut aussi qu'il ait la capacité, la volonté ferme,
02:13:28de rassembler dans un gouvernement, justement, des sensibilités différentes,
02:13:31de montrer qu'il y a un rassemblement qui est en place
02:13:33avec des personnes qui peuvent parler
02:13:36à ces sensibilités politiques différentes.
02:13:38Et je le redis avec un trait commun qui est essentiel,
02:13:40parce que c'est sûrement parfois ce que les Français ont reproché
02:13:42ces dernières années, c'est une capacité de dialogue.
02:13:44Dialogue avec les syndicats, dialogue avec les collectivités,
02:13:47dialogue avec les corps intermédiaires.
02:13:49Merci beaucoup, Laurent Hénard, d'avoir été sur le plateau
02:13:51de la matinale week-end de CNews.
02:13:52Je le rappelle, vous êtes président du Parti radical.
02:13:54Merci pour ce témoignage sur notre antenne.
02:13:57Dans le reste de l'actualité, ce matin, Marine.
02:14:00Oui, cette situation catastrophique cet été
02:14:01pour les services des urgences au bord de l'effondrement,
02:14:04faute de personnel et de place.
02:14:06Résultat, de nombreux malades doivent patienter plusieurs jours aux urgences.
02:14:10C'est ce qu'a constaté Jérôme Rampenaud à Pessac.
02:14:13Aux urgences de la clinique Mutualiste à Pessac,
02:14:15près de Bordeaux, la matinée est relativement calme.
02:14:18Une exception pendant l'été, alors qu'ici aussi,
02:14:21on manque cruellement de personnel.
02:14:23On a été contraints de fermer deux à trois nuits
02:14:25pendant tout cet été.
02:14:27Maintenant, on est confrontés toujours à cette difficulté
02:14:30d'avoir notamment de la ressource médicale.
02:14:33On manque effectivement de personnel médical et paramédical.
02:14:37On manque évidemment de place.
02:14:40L'aval reste un souci primordial
02:14:43avec des gens qui stagnent plusieurs jours dans les services d'urgence.
02:14:47C'est le cas de cette patiente.
02:14:49Elle est là depuis cinq jours, faute de place,
02:14:51dans un service de gériatrie pour l'accueillir.
02:14:53Elle est chez nous, dans ces conditions-là,
02:14:56depuis qu'elle est arrivée aux urgences,
02:14:58donc avec une perte de dignité majeure.
02:15:02On est loin de ce qu'on voudrait faire pour ce type de personne.
02:15:08Le problème reste le nombre de médecins formés.
02:15:10Ils ne sont pas assez nombreux chaque année, mais il n'est pas le seul.
02:15:13Il y a aussi les conditions d'exercice dans les services d'urgence
02:15:17qui fait que c'est une spécialité qui est difficile.
02:15:20Et de fait, on a des médecins qui quittent le secteur des urgences
02:15:25pour aller dans d'autres secteurs d'activité,
02:15:29notamment des centres de soins non programmés qui peuvent ouvrir.
02:15:32Cet été, la situation a été moins compliquée
02:15:34que la saison dernière dans ce service d'urgence.
02:15:36Mais d'après le ministre de la Santé,
02:15:38une cinquantaine d'établissements sont encore en tension.
02:15:41Amine Elbaïe, en plein été,
02:15:44des services d'urgence fermés dans plusieurs hôpitaux français.
02:15:47C'est une situation alarmante.
02:15:49On va droit dans le mur si on continue comme ça.
02:15:51C'est effectivement une situation alarmante.
02:15:52Je prends l'exemple du CHU de Nantes,
02:15:56où quatre patients sont décédés.
02:15:59Décédés, effectivement, du fait du manque de personnel hospitalier.
02:16:04Moi, je pense effectivement aux soignants, aux médecins.
02:16:07Nous n'avons pas assez de médecins.
02:16:09Et la France, aujourd'hui, doit faire appel à une main-d'œuvre étrangère.
02:16:13Je prends l'exemple notamment de médecins algériens
02:16:16qui ont été appelés en renfort
02:16:18en tant que praticiens hospitaliers dans certains hôpitaux.
02:16:2150 hôpitaux sont concernés, effectivement, en France.
02:16:26Et tout ceci appelle à une véritable réorganisation du système des urgences
02:16:30et une réorganisation aussi, au cas par cas,
02:16:33des situations individuelles et de revalorisation des carrières.
02:16:36Le Ségur de la santé n'a fait que reporter les effets de la crise en temps
02:16:40et fait que nous rencontrons aujourd'hui le salaire des infirmières,
02:16:45des aides-soignantes, des ASH et également des praticiens hospitaliers,
02:16:50des internes dont 1500 postes ont été supprimés cette année.
02:16:55Elle est extrêmement inquiétante, cette situation.
02:16:57Je ne comprends pas comment on peut améliorer notre système de santé
02:17:00quand on réduit le nombre de médecins.
02:17:02Comment cela est possible ?
02:17:04Aujourd'hui, les carrières et les rémunérations des soignants
02:17:08ont été sacrifiées sous le tel des choix de hauts fonctionnaires
02:17:12et de technocrates qui n'ont jamais mis les pieds sur le terrain.
02:17:15La moyenne des salaires des infirmières est inférieure à celle des pays de l'OCDE.
02:17:18C'est en ce sens-là que nous devons revoir au cas par cas
02:17:22la question des salaires et des carrières,
02:17:26en particulier dans la médecine de spécialité.
02:17:29– Allez, autre grand titre de l'actualité ce matin,
02:17:31les obsèques d'Alain Delombre organisés cet après-midi
02:17:33dans sa propriété de Douchy, dans le Loiret.
02:17:35Une cérémonie dans la plus stricte intimité
02:17:37qui sera célébrée par Monseigneur Di Falco Marine.
02:17:40– Oui, on va retrouver sur place nos journalistes Juliette Sadat
02:17:42et Axel Rébeau, bonjour à tous les deux.
02:17:44Juliette, comment vont se dérouler les cérémonies ?
02:17:47– Eh bien, ce sont derrière ces grilles
02:17:52que les obsèques de l'acteur vont se dérouler.
02:17:55Une cérémonie en toute intimité selon les souhaits d'Alain Delombre
02:18:00où seuls ses proches seront présents.
02:18:02On évoque une cinquantaine d'invités qui arriveront
02:18:05dès cet après-midi vers 14h.
02:18:08Évidemment, ses trois enfants sont attendus.
02:18:11Il sera inhumé dans la chapelle de ce domaine de Douchy.
02:18:14Une cérémonie à l'abri des regards
02:18:17même s'ils sont nombreux à avoir défilé devant ces grilles
02:18:20depuis l'annonce de sa mort dimanche dernier.
02:18:23Alors, vous pouvez le voir, des centaines de fleurs, de mots
02:18:26ont été déposées, des photos de l'acteur à tous les âges,
02:18:30à toutes les époques de sa vie et de sa carrière
02:18:33qui a marqué ces personnes qui sont encore très émues.
02:18:36On les a rencontrées hier, on a parlé avec certaines d'entre elles
02:18:39et elles évoquent qu'elles ont perdu comme un membre de leur famille
02:18:42une figure du cinéma qui a marqué toute une génération.
02:18:47Merci beaucoup Juliette Sadat pour toutes ces précisions
02:18:50et merci à Axel Rébeau qui vous accompagne sur place à Douchy
02:18:53là où sont donc célébrés les obsèques cet après-midi
02:18:56de l'acteur français Alain Delon.
02:18:58Il est l'heure pour nous de marquer une dernière courte page de publicité
02:19:01dans cette matinale-week-end, toujours en compagnie de Marine Sabourin,
02:19:04Jédith Wintraub et Amine Elbahi
02:19:06qui m'accompagnent pour cette tour dernière partie.
02:19:08On parlera du ressenti des Français face à cette impasse politique.
02:19:11On en parle donc dans un instant.
02:19:14Une très courte page de publicité.
02:19:16Bon réveil bien sûr si vous venez tout juste de vous réveiller
02:19:19et d'atterrir sur notre antenne.
02:19:24Allez bientôt à 8h30 sur CNews pour la dernière partie déjà
02:19:27de cette matinale-week-end.
02:19:29Marine Sabourin, Jédith Wintraub, Amine Elbahi et Harold Diman
02:19:31qui nous a rejoints, toujours un petit café.
02:19:33Vous n'êtes pas obligé de le cacher, vous avez le droit de le prendre votre café.
02:19:35Non, il faut le cacher.
02:19:37Allez, voici les titres de votre journal de 8h30 dans la matinale-week-end.
02:19:41Et qui, pour succéder à Gabriel Attal en tant que Premier ministre
02:19:45alors que les discussions entre Emmanuel Macron et les représentants
02:19:47des partis politiques vont se poursuivre.
02:19:49Eh bien les Français sont inquiets, vous le verrez,
02:19:51et veulent sortir au plus vite de cette impasse politique.
02:19:53Vous verrez également qu'ils sont peu nombreux
02:19:55à croire à la possibilité d'une coalition.
02:19:58Une motion de censure, c'est la menace qu'agit Gabriel Attal
02:20:01si un membre de la France Insoumise entre au gouvernement.
02:20:04Une menace sur laquelle il est soutenu par Laurent Wauquiez
02:20:07et que Lucie Castet a immédiatement jugé irresponsable.
02:20:09Vous les entendrez dans ce journal de 8h30 sur CNews.
02:20:13Et enfin, c'est un moment important qui risque d'être bien perturbé
02:20:17par les Jeux paralympiques.
02:20:18On parle bien sûr de la rentrée des classes
02:20:20qui sera chamboulée dans plus de 130 établissements scolaires
02:20:22en Ile-de-France.
02:20:23Horaires réduits, cours délocalisés,
02:20:25les écoles et surtout les parents vont donc devoir s'adapter.
02:20:28Notre reportage en Seine-Saint-Denis
02:20:30dans cette édition de 8h30 sur CNews.
02:20:34Et on commence donc avec cette question.
02:20:37Quel Premier ministre pour la France, Emmanuel Macron,
02:20:38va poursuivre ses discussions avec les forces politiques.
02:20:42Des consultations qui pourraient d'ailleurs s'étendre
02:20:44jusqu'à mardi prochain.
02:20:45Oui, le chef de l'État pourrait trancher dans les prochains jours.
02:20:48Alors êtes-vous inquiet face à cette situation
02:20:50et qui voyez-vous ?
02:20:51A Matignon, Bamba Gueye vous a posé la question.
02:20:53Le détail avec Tancrede Guillotel.
02:20:55Pour Emmanuel Macron,
02:20:57qui a multiplié ce vendredi les consultations à l'Élysée,
02:21:00l'heure de la décision approche.
02:21:02Si plus d'un mois après la démission de Gabriel Attal,
02:21:05le président de la République hésite encore
02:21:06sur le nom de son successeur à Matignon.
02:21:09Les Français que nous avons rencontrés
02:21:11ont eux des avis bien tranchés.
02:21:13J'aimerais bien voir Lucie Cazete.
02:21:15Je suis pour madame Cazete.
02:21:17Moi, je choisirais monsieur Bardella.
02:21:20RNLR est parti de la majorité présidentielle
02:21:23ou en tout cas fait savoir qu'il voterait une motion de censure
02:21:26contre un gouvernement comprenant des ministres LFI.
02:21:28Certains Français interrogés ne croient pas
02:21:30les différents partis capables de s'entendre.
02:21:32RN, ils ne sont pas d'accord avec LR.
02:21:34NFP, ils ne sont pas d'accord entre eux.
02:21:35Je pense que la France est ingouvernable aujourd'hui.
02:21:38On n'est pas dans un système où maintenant,
02:21:40c'est la coalition qui va gouverner.
02:21:42D'autres sont beaucoup plus optimistes.
02:21:44À un moment, il va falloir s'entendre.
02:21:46Il faut une coalition.
02:21:48Et vous y croyez ou pas ?
02:21:50Si on ne croit pas, on n'arrive à rien.
02:21:52Seul consensus, leur inquiétude commune
02:21:54quant à cette situation.
02:21:56Oui, c'est sûr que c'est inquiétant.
02:21:58J'ai l'impression qu'on est en train de perdre
02:22:01toute crédibilité au niveau de la France.
02:22:03Il y a vraiment une polarisation
02:22:06entre différents pôles.
02:22:08Et oui, c'est quelque chose
02:22:10que je trouve assez inquiétant.
02:22:12Emmanuel Macron continuera ses consultations
02:22:14avec les différents partis lundi
02:22:16et potentiellement mardi,
02:22:18avant la nomination attendue du nouveau Premier ministre.
02:22:21Judith Vintraube, est-ce qu'on peut la comprendre,
02:22:23cette inquiétude des Français ?
02:22:25Près de 50 jours après avoir voté
02:22:27pour le deuxième tour des élections législatives,
02:22:29les Français n'ont toujours aucun Premier ministre ce matin.
02:22:31Nous sommes le samedi 24 octobre.
02:22:32Est-ce qu'on peut non seulement la comprendre,
02:22:34mais la partager ?
02:22:36On est des Français comme les autres,
02:22:38de ce point de vue-là, et nous aussi.
02:22:40On se rend compte de la situation du pays
02:22:42et de l'urgence qu'il y a
02:22:44à trouver un gouvernement, un projet politique.
02:22:47Moi, ce qui me frappe aussi chez ces gens,
02:22:51c'est qu'en fait,
02:22:54ils se demandent à qui la faute.
02:22:57Dans toutes leurs réactions, vous avez vu,
02:22:59ils parlent qui du nouveau Front populaire,
02:23:04qui du président de la République.
02:23:06Et en fait, on s'interrogeait tout à l'heure
02:23:08sur l'utilité de ces consultations de l'Élysée.
02:23:12L'utilité, c'est ça.
02:23:14C'est d'inverser la charge de la preuve.
02:23:16Emmanuel Macron doit montrer que ce n'est pas lui
02:23:19qui est responsable du blocage du pays,
02:23:22alors même que c'est lui qui a décidé la dissolution.
02:23:25D'où cette consultation.
02:23:28Demande-t-il aux représentants
02:23:32de la majorité sortante, aux macronistes ?
02:23:35Va-t-il demander au Rassemblement national ?
02:23:38Et a-t-il demandé à la droite
02:23:40si je nommais Lucie Castex à Matignon ?
02:23:43La réponse est claire, je vous l'ai dit tout à l'heure.
02:23:45C'est non partout.
02:23:47En revanche, je me suis trompée sur le calcul
02:23:49parce que je suis très mauvaise.
02:23:51Vous avez dit 365.
02:23:52Oui, en fait, c'est 355.
02:23:54Ce n'est pas le nombre de jours qu'il y a dans une année,
02:23:56pour venir sur votre propos.
02:23:56Je reviens sur mon calcul hâtif.
02:24:00Pas sur le bec, comme dirait le canard enchaîné.
02:24:03De toute façon, 355, c'est beaucoup plus que 289.
02:24:07C'est une façon pour Emmanuel Macron de dire au pays
02:24:10que ce n'est pas lui, c'est eux.
02:24:12Cette impasse politique, j'y devins trop, jusqu'à quand ?
02:24:16Elle commence à durer ?
02:24:18Bien malin qui pourra le dire.
02:24:21Laurent Hénard, le patron du Parti radical,
02:24:24avait tout à fait raison de dire tout à l'heure
02:24:25que ce que recherche Emmanuel Macron,
02:24:29c'est un gouvernement qui ne serait pas bloqué.
02:24:33Ce n'est pas une majorité positive,
02:24:36c'est une absence de majorité négative
02:24:38pour renverser le gouvernement.
02:24:40Pour le moment...
02:24:42Il y a encore beaucoup de travail à faire.
02:24:44Oui, il y a beaucoup de travail,
02:24:46mais étant donné les équilibres, les positions de chacun
02:24:50et notamment les déclarations de Marine Le Pen,
02:24:53mais elle sera reçue lundi,
02:24:54donc là, on verra vraiment quelle est sa position.
02:24:58Emmanuel Macron n'écarte pas de convoquer une nouvelle fois
02:25:01les représentants du Nouveau Front Populaire mardi prochain.
02:25:03Il pourrait, je dis bien.
02:25:05Oui, par exemple, pour leur dire...
02:25:07Pourquoi reconvoquer une nouvelle fois ?
02:25:09Pour leur dire que ce n'est pas de leur faute.
02:25:11Il faut deux rendez-vous pour dire ça ?
02:25:13Je pense, parce que qui occupe l'espace politique
02:25:17qui tympanise les Français en ce moment,
02:25:20c'est Jean-Luc Mélenchon et son orchestre,
02:25:22en disant que le pouvoir nous revient,
02:25:23on est le premier groupe politique de ce pays,
02:25:28ce qui est d'ailleurs un glissement sémantique
02:25:30parce qu'ils ne sont pas le premier groupe.
02:25:32C'est tout le problème.
02:25:33Oui, c'est le Nouveau Front Populaire
02:25:34qui arrive très légèrement devant le Bloc central.
02:25:36Non, le problème à l'Assemblée,
02:25:38c'est qu'il n'existe que les groupes,
02:25:41pas les coalitions.
02:25:43Les groupes parlementaires, pas les groupes blocs.
02:25:44La coalition n'a pas d'existence à l'Assemblée nationale.
02:25:47Le premier groupe à l'Assemblée nationale,
02:25:49c'est le Rassemblement national.
02:25:51Ce qui veut dire que le Premier ministre qui sera nommé
02:25:56devra bénéficier, à minima,
02:25:59de l'abstention du Rassemblement national
02:26:03en cas de motion de censure.
02:26:06Et c'est très important.
02:26:07J'aimerais qu'on avance.
02:26:08Parce que ça élimine une solution au Nouveau Front Populaire.
02:26:12On va parler de la droite.
02:26:13J'aimerais qu'on écoute Laurent Wauquiez,
02:26:15l'éventualité d'un ministre insoumis au gouvernement
02:26:17n'est en tout cas pas envisageable.
02:26:19On écoute Laurent Wauquiez.
02:26:19J'aimerais voir vos réactions juste après en plateau.
02:26:23Nous ne participerons à aucune coalition gouvernementale.
02:26:27Parce que nous ne croyons pas à ce système
02:26:29de coalition gouvernementale où on met ensemble
02:26:32des gens qui ne pensent pas la même chose
02:26:34et qui aboutissent à l'impasse dans laquelle on est aujourd'hui.
02:26:38Et la deuxième chose que nous avons rappelée
02:26:41collectivement avec la plus grande clarté,
02:26:43c'est que nous ferons barrage à la France insoumise.
02:26:46On vient de l'écouter.
02:26:46On vient de l'écouter.
02:26:48Les propos sont assez clairs de la part de Laurent Wauquiez.
02:26:50Il ne participera à aucune coalition gouvernementale.
02:26:53Est-ce qu'Emmanuel Macron finalement
02:26:55risque de devoir faire sans les LR ?
02:26:58Il ne pourra pas faire sans les Républicains Emmanuel Macron.
02:27:01Et je trouve que Laurent Wauquiez,
02:27:03qui a choisi cette fois-ci de revenir
02:27:05dans l'arène politique nationale,
02:27:07qui est aussi un personnage politique,
02:27:10l'un des plus talentueux, je crois,
02:27:12des rangs de la droite républicaine
02:27:13que l'on connaît depuis de nombreuses années.
02:27:14Il a été porte-parole d'ailleurs du gouvernement
02:27:16et ministre sous Nicolas Sarkozy.
02:27:19Il propose quelque chose d'assez intéressant.
02:27:22Regardez, la droite a la majorité au Sénat.
02:27:25Et avant même d'aller à l'Élysée,
02:27:28on connaissait sa position.
02:27:29Ce n'était pas de coalition gouvernementale,
02:27:31non à la France insoumise au gouvernement.
02:27:34Et bien avant cela, il avait même proposé
02:27:36un pacte législatif, c'est-à-dire un accord
02:27:39sur la base de 10 textes sur l'agriculture,
02:27:41sur la sécurité, sur l'immigration,
02:27:42sur le pouvoir d'achat, sur l'environnement.
02:27:45Bref, sur les principales attentes.
02:27:48Oui, d'autant plus, et n'oubliez pas aussi
02:27:51le vivier dont dispose le parti
02:27:54de la droite républicaine
02:27:55dans les collectivités territoriales.
02:27:57Les régions, bien sûr, les départements,
02:27:58mais aussi un certain nombre de villes
02:28:00qui sont aujourd'hui administrées
02:28:02par la droite républicaine.
02:28:04Et l'idée de dire, oui, la droite ne participe pas
02:28:08à une majorité gouvernementale,
02:28:12mais en contrepartie du non-censure
02:28:15du futur gouvernement, vous proposer un accord
02:28:18texte par texte, un pacte législatif républicain
02:28:22sur ces enjeux-là, cette idée-là,
02:28:25elle a pu être proposée par Laurent Wauquiez
02:28:28à l'occasion des consultations
02:28:29avec le président de la République.
02:28:30Et ce n'est pas une mauvaise idée en soi.
02:28:32Si on laisse ce large espace
02:28:35au groupe parlementaire, à travers des discussions,
02:28:38si on redonne de l'importance de la légitimité
02:28:40au groupe parlementaire, il se peut que demain,
02:28:44on se retrouve à défaut d'avoir
02:28:46un gouvernement politique qui fait consensus.
02:28:48En tout cas, une situation de non-blocage
02:28:51qui est ici totalement louable.
02:28:53On ne fait que reporter le match pour 2027.
02:28:55– Réaction, Judith Ventrebeau ?
02:28:57– Oui, j'approuve absolument tout ce que dit Amine.
02:29:00On s'achemine, me semble-t-il, en tout cas,
02:29:03je ne vois de solution que dans cet horizon-là,
02:29:06vers un accord sans participation.
02:29:09Avec, au coup par coup, une abstention bienveillante
02:29:15du Rassemblement national qui, lui aussi,
02:29:18veut se donner une image d'opposition constructive.
02:29:22Mais la solution, elle semble l'être par là.
02:29:25– Après, c'est Xavier Bertrand qui ne va pas être content,
02:29:27parce qu'il ne pourra pas être Premier ministre.
02:29:29Mais en tout cas, c'est une autre proposition
02:29:32qui émerge gérant de la droite, l'idée d'un pacte législatif
02:29:35avec cette notion d'indépendance où chacun se respecte
02:29:37parce que chacun gagne en indépendance.
02:29:40Je trouve cette idée extrêmement intéressante.
02:29:42– J'aimerais qu'on écoute Gabrielle Attal
02:29:44qui votera, lui aussi, une motion de censure
02:29:46en cas de ministre LFI au gouvernement marine.
02:29:48– Ou une annonce jugée irresponsable
02:29:50selon la candidate du NFP à Matignon.
02:29:52Lucie Castet, on l'écoute.
02:29:54– On a toujours dit que le Nouveau Faux Populaire,
02:29:56c'était 4 parties, on s'est affiché comme ça lors des élections.
02:29:59C'est la force politique qui est arrivée en tête des élections.
02:30:02Donc ça, le Président le sait.
02:30:04Le Président s'est montré, par ailleurs, très ouvert
02:30:05en reconnaissant l'engagement républicain de la France insoumise.
02:30:10Donc il n'y a pas de tergiversation possible sur ce plan.
02:30:14Et par ailleurs, je pense que les personnes
02:30:17qui ont indiqué qu'elles censuraient le gouvernement de la LFI,
02:30:20je ne vois pas quelle position constructive elles ont par ailleurs.
02:30:22Il n'y a pas d'autres coalitions qui sont présentes,
02:30:24il n'y a pas d'autres candidats qui sont présents.
02:30:26Je pense que c'est irresponsable d'annoncer, dès maintenant,
02:30:29une dissolution, pardon, une censure
02:30:32alors même qu'il n'y a pas d'alternative à ce stade.
02:30:36Jeudi 23 août, Lucie Castex parle d'une annonce irresponsable.
02:30:40Qu'est-ce que vous lui dites ?
02:30:42Je ne sais même pas quoi lui dire,
02:30:44parce que depuis le début,
02:30:46la France insoumise,
02:30:49elle n'est pas la France insoumise,
02:30:51le Nouveau Front Populaire...
02:30:53C'est toujours la même chose.
02:30:55On est arrivé en tête lors des élections législatives,
02:30:57on veut un Premier ministre issu de notre alliance de gauche,
02:30:59c'est toujours le même message.
02:31:00On savait que Lucie Castex allait aller à l'Elysée
02:31:03pour dire au Président de la République
02:31:05qu'on veut un Premier ministre du Nouveau Front Populaire.
02:31:08Depuis le début, ils sont dans un métavers
02:31:10où les Français ont voté pour leur projet, ce qui est faux,
02:31:13les Français ont voté pour faire battre
02:31:16des candidats Rassemblement National,
02:31:19donc déjà, le premier glissement,
02:31:21première, malhonnêteté intellectuelle,
02:31:23deuxième, malhonnêteté intellectuelle,
02:31:26ils disent, nous sommes la première force,
02:31:28le pouvoir nous revient,
02:31:29ils sont tous ensemble, le Nouveau Front Populaire,
02:31:33193, la majorité absolue est à 289,
02:31:37donc ils n'ont pas les moyens de gouverner,
02:31:40ils sont très très loin du coup.
02:31:42Et puis, quelque chose qui n'a pas été dit sur Lucie Castex,
02:31:46en sortant de la conférence de la consultation
02:31:50avec le Président de la République,
02:31:52Lucie Castex s'est disqualifiée
02:31:54pour exercer la fonction de Premier ministre.
02:31:57Pourquoi ? Parce qu'elle n'a pas été capable
02:31:58à la question de l'un de vos confrères journalistes,
02:32:03elle n'a pas été capable de dire
02:32:05que le Hamas était une organisation terroriste,
02:32:08que l'attaque du 7 octobre était une attaque terroriste,
02:32:11et elle n'a pas été non plus capable
02:32:13de condamner les propos de Rima Hassan.
02:32:16Je crois que sur l'attaque, elle l'a dit,
02:32:18mais tout le reste, c'est vrai, elle n'a pas qualifié...
02:32:21Elle n'a pas été capable de condamner...
02:32:23Ce n'est pas la première de la France insoumise
02:32:25de ne pas vouloir condamner cette attaque terroriste du 7 octobre.
02:32:27Elle n'est pas insoumise !
02:32:30Il faut comprendre son profil qui est très particulier.
02:32:33Elle était au PS jusqu'en 2011,
02:32:35elle en est partie parce qu'elle était en désaccord
02:32:38avec le discours de François Hollande,
02:32:42l'orientation politique de François Hollande,
02:32:44et ensuite, elle était dans un groupe politique,
02:32:47mais qui n'était pas un parti,
02:32:49avec l'insoumise Thomas Porte
02:32:51et avec l'insoumise Caroline Fiat,
02:32:53et dont le but, je ne me rappelle plus exactement le titre,
02:32:55c'était d'observer et de lutter
02:32:58contre la montée de l'extrême-droite dans ce pays.
02:33:00C'est à cet endroit-là de l'échiquier politique
02:33:04qu'elle se situe, ce n'est pas du tout
02:33:06une socialiste modérée et ouverte.
02:33:11C'est dommage parce que...
02:33:13Aminal Baïl est l'heure de faire le rappel.
02:33:15C'est important parce qu'elle n'a pas condamné le 7 octobre,
02:33:19d'autant plus qu'elle n'a pas dit particulièrement
02:33:22que le Hamas est une organisation terroriste.
02:33:23Et c'est dommage parce que, voyez-vous,
02:33:26il y a quelques semaines de cela, elle a fait un coming back
02:33:29dans la presse, personne ne lui a rien demandé,
02:33:31mais elle avait révélé sa sexualité et son homosexualité.
02:33:34Moi, je ne suis pas certain que le Hamas
02:33:36soit favorable à l'homosexualité.
02:33:38Je ne suis pas certain.
02:33:40Voyez-vous, je trouve ça totalement lâche
02:33:44et honteux et indigne de ne pas avoir le courage
02:33:47quand on veut gouverner un pays,
02:33:49quand on aspire à exercer de telles fonctions.
02:33:51Il faut aussi avoir le courage de nommer
02:33:52le terrorisme.
02:33:54Allez, sur ces propos, c'est l'heure du rappel des titres
02:33:56de l'actualité 8h44 sur CNews, Marine Sabourin.
02:34:01En Allemagne, trois personnes sont mortes hier soir
02:34:04lors d'une attaque au couteau dans un festival à Solingen.
02:34:07L'individu poignardait des personnes au hasard dans la foule,
02:34:10explique la police sur place.
02:34:11Cinq autres personnes ont été grièvement blessées.
02:34:13Le suspect a pris la fuite.
02:34:15Explosion de cas de fièvre, catarales, ovines.
02:34:18Le nombre de foyers a quadruplé en France en huit jours.
02:34:20190 foyers ont été confirmés cette semaine.
02:34:24Le phénomène touche essentiellement des brebis et des moutons.
02:34:27Et puis sept combattants du Hezbollah
02:34:29tués dans les frappes israéliennes au sud du Liban.
02:34:31Le ministère libanais fait également état
02:34:33d'un enfant tué âgé de 7 ans.
02:34:35Selon l'armée israélienne, ces individus étaient membres
02:34:37d'une cellule terroriste qui prévoyait de tirer
02:34:39des projectiles vers l'État hébreu.
02:34:43Merci Marine pour ce dernier rappel des titres de l'actualité
02:34:46ce matin dans la matinale.
02:34:48Et dans le reste de l'actualité, les Jeux paralympiques
02:34:49qui débutent mercredi et qui s'achèveront
02:34:52le 8 septembre prochain.
02:34:54C'est une compétition qui arrive en pleine rentrée scolaire.
02:34:57Résultat, 130 établissements scolaires vont subir
02:35:00des aménagements, changements d'horaires ou délocalisations
02:35:03notamment en raison du fort trafic attendu dans les transports
02:35:06en commun. Le détail avec Alice Sommerer,
02:35:08Tancred Guillotel et Charles Pousseau.
02:35:10Horaires réduits, cours délocalisés,
02:35:12les établissements impactés par les Jeux paralympiques
02:35:14vont devoir s'adapter.
02:35:16Dans un communiqué datant du 28 juin,
02:35:17la préfecture de la région Ile-de-France explique
02:35:20que parmi les académies concernées, c'est celle de Créteil
02:35:23qui verra ses établissements être les plus impactés.
02:35:26Le collège de Ramart à Saint-Denis est par exemple situé
02:35:29en plein coeur du village paralympique
02:35:31et sera donc délocalisé vers cette école élémentaire inoccupée.
02:35:34Un casse-tête pour les enseignants, les parents d'élèves
02:35:37ou les membres du personnel.
02:35:39On ne sait pas comment se sont organisées
02:35:42les collectivités territoriales.
02:35:43On pense, vu le communiqué,
02:35:46qu'avant de sortir ça le 28 juin,
02:35:49les collectivités ont déjà été informées
02:35:52et qu'il y a une concertation.
02:35:55Mais en fait, on ne sait pas ce que ça va donner,
02:35:58y compris en termes de ramassage scolaire.
02:36:00Une rentrée pas comme les autres pour les élèves
02:36:03qui pourront malgré tout bénéficier de quelques avantages.
02:36:06Certaines écoles vont organiser durant ces quelques jours
02:36:09des activités, notamment sur les sites paralympiques,
02:36:11ce qui permettra de mettre en valeur justement
02:36:15ces Jeux paralympiques qui se déroulent dans notre capitale.
02:36:20Les Jeux paralympiques se terminent le 8 septembre,
02:36:23mais il faudra compter quelques jours supplémentaires
02:36:26pour remettre en état les écoles.
02:36:28Jeudi de Svintrop, c'est un moment important,
02:36:31la rentrée des classes, le moment où on prend ses repères
02:36:34dans la salle de classe, on rencontre ses nouveaux camarades,
02:36:36ses nouveaux professeurs.
02:36:37Il tombe quand même très mal ces Jeux paralympiques
02:36:39avec ses parents qui devront devoir s'adapter
02:36:40pour ramener leurs enfants à l'école.
02:36:42On voit que c'est une situation assez compliquée aujourd'hui.
02:36:45On a déjà été très sceptiques sur le bon déroulé des Jeux olympiques.
02:36:49On a été démentis parce que ça s'est formidablement bien passé.
02:36:53Ne recommençons pas pour les paralympiques.
02:36:56Allez, on va parler de la course à la Maison-Blanche.
02:36:59Bien sûr, avec vous Harold Diman, rangez vite vos cahiers
02:37:01puisqu'il est l'heure, c'est votre heure.
02:37:03Absolument.
02:37:04Mais ce sont mes cahiers.
02:37:05C'est vos cahiers, sortez-les.
02:37:07Donc on va bien sûr parler de cette course à la Maison-Blanche
02:37:08et le candidat indépendant Robert F. Kennedy
02:37:11qui est héritier de la célèbre dynastie politique
02:37:13suspend sa campagne pour soutenir le candidat républicain Donald Trump.
02:37:17Il était crédité entre 4 et 5 % des intentions de vote marine.
02:37:21On est aux côtés de Donald Trump en Arizona.
02:37:23Hier, il a vivement critiqué le Parti démocrate.
02:37:26On l'écoute.
02:37:27Trois grandes causes m'ont poussé à entrer dans cette course en premier lieu.
02:37:33Et ce sont les mêmes causes qui m'ont persuadé de quitter le Parti démocrate.
02:37:38Et de me présenter en tant qu'indépendant.
02:37:43Et maintenant, d'apporter mon soutien au président Trump.
02:37:47Ces causes sont la liberté d'expression.
02:37:50La guerre en Ukraine.
02:37:52Et la guerre contre nos enfants.
02:37:55On va en parler avec vous.
02:37:58Est-ce que ce retrait peut poser problème, peut-être un problème
02:38:02pour Kamala Harris, la candidate du Parti démocrate ?
02:38:04Absolument.
02:38:05Absolument.
02:38:05Mais elle n'a que des problèmes avec Robert F. Kennedy.
02:38:10Car au début de sa tentative de peser politiquement,
02:38:16il était au sein du Parti démocrate.
02:38:19Et dans les primaires, il a essayé de concourir contre Joe Biden à l'époque.
02:38:24Et ça n'a pas donné grand-chose.
02:38:26Il s'est retiré.
02:38:28Et il a lancé un parti indépendant
02:38:31qui a commencé à avoir un certain succès dans les sondages.
02:38:34Vous savez, à 4 ou 5 %,
02:38:36vous enlevez les marges nécessaires à la victoire.
02:38:39Après, c'est conséquent quand même, 4 ou 5 %.
02:38:41Oui, c'est traditionnel aux Etats-Unis.
02:38:43Mais généralement, ce sont les gens qui votent pour vous
02:38:47qui n'auraient voté pour personne d'autre.
02:38:49Mais dans son cas, ce n'était pas ça.
02:38:51Ce sont des démocrates.
02:38:53Mais peu à peu, à mesure qu'ils parlaient,
02:38:55ce sont des républicains déçus qui sont venus vers lui.
02:38:58Alors tout à coup, côté Trump, ils ont dit
02:39:00ça n'est plus du tout utile pour nous.
02:39:01Mais sur ces entrefaites,
02:39:03Robert F. Kennedy a rallié Donald Trump.
02:39:07Et ouf !
02:39:09Il emporte avec lui ce nouveau petit courant dissident républicain,
02:39:13revient au bercail.
02:39:15Et c'est très bien pour Donald Trump
02:39:18qu'il a immédiatement reçu comme un frère égaré.
02:39:23Et du côté de Kamala Harris,
02:39:27eh bien, on est évidemment inquiets.
02:39:29Mais on ne daigne pratiquement pas mentionner son nom.
02:39:34La famille Kennedy s'en est occupée pour dire qu'elle a honte de lui.
02:39:39Harold Zimman, merci beaucoup pour toutes ces précisions.
02:39:42Il est 8h49, très exactement, sur CNews.
02:39:45C'est l'heure de votre chronique sport, chers téléspectateurs.
02:39:56L'heure de la chronique sport,
02:39:57et on va revenir sur le match d'ouverture de cette deuxième journée de Ligue 1.
02:40:01Marine, le PSG s'est largement imposé hier soir.
02:40:04C'était face à Montpellier, c'est sans surprise.
02:40:06Oui, 6-0, dont un doublé de Bradley Barcola.
02:40:09En attendant les autres rencontres du week-end,
02:40:11le PSG, champion en titre, reprend donc les commandes du classement
02:40:14avec 6 points après une première victoire face au Havre, 4-1 vendredi dernier.
02:40:186-0 au Parc des Princes.
02:40:20Elle commence fort cette saison pour les Parisiens.
02:40:22Et puis, G-4 avant la série-mini d'ouverture des Jeux paralympiques, Marine.
02:40:25Oui, 4400 athlètes défileront mercredi soir le long de l'avenue des Champs-Elysées
02:40:31pour rejoindre la place de la Concorde,
02:40:33où 4 scènes seront installées pour un spectacle
02:40:35qui mettra en lumière les athlètes paralympiques
02:40:37et les valeurs qu'ils incarnent, disent les organisateurs.
02:40:40Un show inédit de 3 heures, toujours orchestré par Thomas Joly.
02:40:44On écoute le président du comité des Jeux, Tony Estanguet.
02:40:47La cérémonie d'ouverture, le mercredi prochain,
02:40:50donc vous le savez, elle aura lieu sur le bas des Champs-Elysées,
02:40:52place de la Concorde.
02:40:5450 000 personnes pourront participer à cette cérémonie
02:40:59qui s'annonce absolument exceptionnelle
02:41:01sur l'une des plus belles places de notre capitale.
02:41:04Donc, un spectacle absolument inédit.
02:41:17C'est la fin, déjà, de cet matinal weekend.
02:41:20Merci à vous de nous avoir suivis ce matin.
02:41:22J'étais très heureux de vous accompagner,
02:41:24tout comme Marine Sabouin.
02:41:25Merci à vous, Marine.
02:41:26Merci, Simon.
02:41:27Judith Vintrobé était parmi nous.
02:41:28Merci beaucoup, Judith.
02:41:29J'espère à bientôt.
02:41:30À Roldiman, bien évidemment.
02:41:31À Minelle Bay, bien évidemment.
02:41:33Merci à vous, messieurs, d'avoir été sur ce plateau ce matin.
02:41:36Je passe tout de suite la main à Thierry Cabane pour l'Or des Pros.
02:41:39Je vous souhaite une excellente journée, une excellente fin de vacances.
02:41:41On approche de la fin, malheureusement.
02:41:43Il est temps de rentrer.
02:41:44Je vous retrouve demain, 5h55.
02:41:45Excellente journée à tous.