La Matinale Été (Émission du 20/08/2024)

  • il y a 2 semaines
Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h
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00:00:005h55, bienvenue sur CNews, très heureux de vous retrouver dans votre matinale, on est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, des analyses avec toute mon équipe autour de la table.
00:00:11Marine Sabourin, bonjour. Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:14Également Éric Deray de Maten qui nous accompagne, de retour Éric pour la chronique éco.
00:00:19Bonjour à tout le monde.
00:00:20Tout au long de cette matinale et Olivier Dartigolle qui est là pour cette première heure d'information.
00:00:25Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:26Avec qui on va décrypter l'actualité politique notamment.
00:00:30Voici tout de suite l'éphéméride de votre mardi 20 août avec Alessandra Martinez.
00:00:39Chers amis, bonjour.
00:00:41Une encyclopédie ne suffirait pas pour évoquer la figure de ce géant du XIIe siècle qui est Bernard de Clairvaux dont nous célébrons la fête aujourd'hui.
00:00:50Il naît en 1090 dans une famille aisée de Bourgogne.
00:00:54Son père veut lui faire suivre de brillantes études mais il veut devenir moine cistercien.
00:00:59Son enthousiasme est tel que ses cinq frères, sa soeur et même son père vont le suivre dans la vie monastique dans l'abbaye de Citeaux.
00:01:08Alors qu'il n'est âgé que de 25 ans, on lui demande de fonder l'abbaye de Clairvaux dont il devient le père abbé.
00:01:15L'affluence est stupéfiante en dépit des règles très sévères imposées par notre saint.
00:01:21Bernard est aussi resté dans l'histoire comme le prédicateur de la seconde croisade.
00:01:26Nous sommes en 1146 au pied de la colline de Vézelay.
00:01:31C'est là qu'il appelle les chevaliers à partir protéger le tombeau du Christ à Jérusalem.
00:01:36Il est aussi un grand défenseur des Juifs.
00:01:39On se souvient ainsi de sa consigne « Ne touchez pas aux Juifs, ils sont la chair et les os du Seigneur ».
00:01:46Il meurt en 1153. L'Europe lui doit 343 nouvelles abbayes.
00:01:53Et voici pour finir cette recommandation que nous laisse saint Bernard.
00:01:57Si tu es balotté par les flots de l'orgueil, de l'ambition, de la trahison, de la jalousie, regarde l'étoile, invoque Marie.
00:02:07C'est tout pour aujourd'hui. À demain chers amis. Ciao.
00:02:16Parmi les sujets qu'on va évoquer avec vous ce matin, Grenoble en pleine guerre des gangs.
00:02:21Cette fusillade en trois semaines du jamais vu selon le procureur de la République Éric Vaillant.
00:02:25Il donne une interview ce matin en parisien, aujourd'hui en France, dans laquelle il dresse un constat alarmant sur le trafic de drogue dans la ville.
00:02:32Il parle aussi des dernières innovations dans la lutte contre cette criminalité.
00:02:35Notamment une collaboration avec la caisse des allocations familiales.
00:02:39C'est une première en France.
00:02:41L'argent gagné par les trafiquants interpellés est intégré au calcul des allocations.
00:02:46Faut-il étendre ce dispositif à toute la France pour lutter contre les trafics de stupéfiants ?
00:02:51C'est la question que je vous pose ce matin. Je vous invite à scanner le QR code qui s'affiche à l'écran.
00:02:55Enregistrez vos réponses et on les diffusera bien entendu dans le courant de cette émission.
00:03:00Avant de poursuivre avec nos autres thématiques, tout de suite la météo du jour.
00:03:05Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:03:07La météo avec Groupe Verlaine.
00:03:09Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:03:12Groupe Verlaine.
00:03:13Bienvenue dans votre météo du beau temps sur la partie est du pays.
00:03:18Le temps reste néanmoins très instable dans le nord-ouest avec des averses.
00:03:22Dans l'après-midi, les perturbations gagnent du terrain.
00:03:25Des orages sont à prévoir dans les Hauts-de-France.
00:03:28Le temps sera plus clément à l'est et dans le sud du pays.
00:03:32Pour les températures, elles restent encore un peu fraîches le matin avec 15 degrés à Paris ou encore 12 degrés à Orléans.
00:03:40Le temps sera plus chaud du côté de Nice où il fera 24 degrés dans l'après-midi.
00:03:45Les températures seront toujours de saison avec 33 degrés à Marseille ou encore 29 degrés à Lyon.
00:03:51Il fera un peu moins chaud dans la capitale avec 24 degrés.
00:03:56Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:03:58C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:04:00Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:04:03Groupe Verlaine.
00:04:06Bonjour à tous, voici les titres de votre journal.
00:04:09A la une, cette agression d'une femme à coup de cutter dans l'Essonne.
00:04:12L'individu est un marocain sous OQTF, c'est-à-dire une obligation de quitter le territoire français.
00:04:17Une OQTF prononcée en janvier 2023, il y a plus d'un an et demi.
00:04:21Cette femme lui avait refusé une relation sexuelle alors qu'elle rentrait chez elle le soir tard à la gare de Savigny-sur-Orge.
00:04:26On vous explique tout dans ce journal.
00:04:30Amantons le refus d'obtempérer d'un mineur de 15 ans qui fonce alors sur un agent de police et le traîne sur plusieurs mètres.
00:04:36Triste illustration d'une jeunesse qui n'a plus peur de rien, ni de la sanction, ni d'ôter la vie d'autrui.
00:04:41Un phénomène face auquel les forces de l'ordre semblent impuissantes.
00:04:45Et puis on ira à Chicago aux Etats-Unis où se tient la convention d'investiture des démocrates.
00:04:49Pour le passage de flambeau entre Joe Biden et Kamala Harris.
00:04:52Nous sommes éternellement reconnaissants envers Joe Biden.
00:04:56Un incroyable président d'icelle qui affrontera Donald Trump en novembre prochain.
00:05:00Nous sommes sur place avec notre correspondante Elisabeth Guedel.
00:05:07Et puis cette belle surprise estivale pour les résildants d'un Ehpad de la Manche.
00:05:11Des centaines de cartes postales venues du monde entier.
00:05:13L'initiative a rencontré un franc succès.
00:05:15Les résildants ne boutent pas leurs plaisirs.
00:05:17Vous les entendrez dans ce journal.
00:05:21Et puis la chronique éco d'Eric de Riedmatten.
00:05:23Ce matin, Eric, vous nous parlez d'une réforme qui marche.
00:05:25C'est celle du RSA.
00:05:26Les allocataires doivent désormais justifier de 15 à 20 heures de travail pour l'apercevoir.
00:05:31Et pourtant la gauche était contre.
00:05:33On fera le point complet avec vous.
00:05:37Et on commence avec ce nouveau refus d'obtempérer à Menton dans les Alpes-Maritimes.
00:05:42Un adolescent en scooter âgé de 15 ans a refusé de se soumettre à un contrôle de police.
00:05:45Il a alors foncé sur un des agents qui a été traîné sur plusieurs mètres.
00:05:50L'individu est déjà connu défavorablement des services de police.
00:05:53Il sera jugé au tribunal pour enfants le 12 septembre prochain.
00:05:57Retour sur les faits avec Franck Triviaux et Juliette Sadat.
00:06:01Le policier a été percuté puis traîné sur plusieurs mètres.
00:06:05Ce vendredi, un adolescent de 15 ans au volant d'un scooter refuse de se soumettre à un contrôle de police.
00:06:11Il conduisait alors sans assurance et sous l'emprise de stupéfiants.
00:06:16Bien connu des services de justice, il a été déféré devant un juge notamment pour refus d'obtempérer,
00:06:21aggravé par la mise en danger d'autrui.
00:06:23Ce représentant syndical décrit un individu au comportement inconscient.
00:06:28Il prend tous les risques, il se fiche de la vie humaine.
00:06:32J'ai parlé avec mon collègue blessé, il a manqué de percuter un enfant, un bébé dans une poussette.
00:06:38Lors de l'interpellation, la population était plutôt du côté de la police.
00:06:43On est sur Menton et ils se sont bien rendu compte des risques insensés qui ont été pris par ce jeune individu, mineur évidemment.
00:06:49Une conduite irresponsable à laquelle cette habitante de Menton semble s'être habituée.
00:06:55Non, ça ne m'étonne pas parce qu'ils font tous comme ça.
00:06:58On n'a pas le droit de passer sur un passage piéton parce que même là on se fait agresser, on se fait renverser.
00:07:04J'ai été témoin d'une personne qui a été renversée et c'était un jeune scooter, ce n'était pas une voiture.
00:07:10L'adolescent a été placé sous contrôle judiciaire et doit respecter les conditions d'un placement en centre éducatif fermé.
00:07:16Il a également interdiction de paraître dans la ville de Menton où les faits se sont déroulés.
00:07:22Cette autre affaire, elle a échappé de justesse à la mort.
00:07:25Une jeune femme poignardée au cou après avoir refusé une relation sexuelle.
00:07:28Les faits se sont déroulés il y a une semaine à la gare de Savigny-sur-Orge en Essonne.
00:07:32Son agresseur est un Marocain sous OQTF, une obligation de quitter le territoire français.
00:07:37Il a été interpellé le lendemain au même endroit alors qu'il suivait une autre jeune femme avec un couteau.
00:07:42Au tour sur les faits avec Bamba Gueye et le récit de Chloé Tarka.
00:07:47Il est aux alentours de minuit lorsqu'une jeune femme de 31 ans sort de la gare de Savigny-sur-Orge.
00:07:52Selon la victime, un homme l'aborde et lui propose 50 euros contre une faveur sexuelle, ce qu'elle refuse.
00:07:58Elle est rattrapée un peu plus loin et reçoit deux coups de cutter au niveau du cou.
00:08:02Opérée en urgence, le pronostic vital de la victime n'est pas engagé.
00:08:06Le suspect, un homme de 45 ans né au Maroc, sous obligation de quitter le territoire français depuis janvier 2023,
00:08:12est condamné à deux reprises pour vol et violence, prend alors la fuite.
00:08:15Une nouvelle agression qui souligne un manque de suivi concernant les personnes sous OQTF.
00:08:20On a une OQTF qui est prononcée contre un étranger en situation régulière, ensuite il n'y a pas de suivi.
00:08:25On ne sait pas où ils sont, ils peuvent être n'importe où.
00:08:28Et comme on a aujourd'hui ce qu'on voit aujourd'hui, des gens sous OQTF qui se livrent à minima à des petits larcins,
00:08:36à des vols, à des cambriolages et puis on a d'autres qui versent dans des choses qui sont beaucoup plus graves
00:08:42comme on a eu tout simplement là à Savigny.
00:08:45Dès le lendemain, l'homme a été repéré par des policiers de la BAC dans la même gare,
00:08:49alors qu'il suivait une autre femme, un couteau à la main.
00:08:52Le suspect a été placé en détention provisoire et mis en examen pour tentative d'assassinat.
00:08:59Avec la dissolution de l'Assemblée nationale et sans nouveau gouvernement,
00:09:02les projets de loi ont été mis en pause à l'instar de la création du délit d'homicide routier,
00:09:07un texte que défendait le chef étoilé Yannick Allénaud.
00:09:10Son fils Antoine a été tué par un chauffard ivre et sans permis en 2022.
00:09:14Pour faire voter cette loi, il faut donc tout reprendre à zéro, les précisions de Chloé Tarkin.
00:09:20Voté à l'unanimité en première lecture le 31 janvier,
00:09:23l'instauration d'un délit d'homicide routier a été suspendue
00:09:27suite à la dissolution de l'Assemblée.
00:09:29Un combat que Yannick Allénaud n'abandonne pas pour autant.
00:09:32Aujourd'hui j'en appelle à tous les responsables politiques
00:09:34de reprendre le flambeau de cette cause, de reprendre le flambeau de cette loi,
00:09:37parce qu'aujourd'hui cette loi est nécessaire.
00:09:39Nécessaire pour quoi ? Nécessaire pour communiquer,
00:09:41de dire à l'ensemble des usagers de l'automobile, de dire c'est fini maintenant.
00:09:45Ce qui va se passer demain vous mettra face à vos responsabilités.
00:09:48Donc il y a urgence à faire passer ce texte de loi.
00:09:51Il faut recommencer et on va y retourner.
00:09:53Le texte visait à ne plus parler d'homicide involontaire mais d'homicide routier
00:09:57lorsqu'une circonstance aggravante entrait en cause
00:10:00comme la conduite sous alcool ou sous stupéfiants.
00:10:02Une loi qui incluait également de nouvelles circonstances aggravantes
00:10:05comme la conduite avec écouteur ou portable à la main ainsi que le refus d'obtempérer.
00:10:09Un durcissement nécessaire selon le chef Allénaud.
00:10:12C'est la création d'une nouvelle loi, c'est pas rien, c'est pas du sémantique.
00:10:16Le refus d'obtempérer est rentré comme une circonstance aggravante qui n'existait pas.
00:10:20Le téléphone, l'autre jour je rentrais de l'aéroport, je regardais les gens en voiture.
00:10:24Ils téléphonent, ils font des textos, ils font des embardés,
00:10:27ils mettent la vie d'autrui en danger avec leur téléphone.
00:10:29Selon le bilan annuel de la sécurité routière, en 2023,
00:10:32près de 3400 personnes sont mortes sur les routes françaises.
00:10:38Olivier Dardigolle, l'inquiétude de Yannick Allénaud,
00:10:41elle peut concerner bien des sujets de société, je pense par exemple à la fin de vie.
00:10:45Là il ne se passe rien en ce moment,
00:10:48mais est-ce que dans les semaines à venir, la constitution d'un nouveau gouvernement
00:10:52nous assure aussi d'avancer sur tous ces sujets sociétaux
00:10:57pour lesquels les Français attendent des réponses ?
00:10:59La question se pose, Yannick Allénaud est très engagé sur ce combat douloureux pour lui
00:11:04et il espérait, il a porté pendant des mois la proposition en effet d'une initiative parlementaire
00:11:10de la création d'un homicide routier.
00:11:13Et il est vrai, la situation politique aujourd'hui,
00:11:16qui pourrait, on le souhaite, se décanter dans les prochains jours, les premières semaines,
00:11:20font qu'il y a un arrêt du travail législatif.
00:11:24Bon, il y a un budget pour la nation, un budget de la sécurité sociale aussi
00:11:28à déposer sur la table du Parlement pour le budget de la nation avant le 1er octobre.
00:11:33Regardez la rentrée scolaire, il y a aujourd'hui par exemple,
00:11:37ce qui est un drame pour notre pays, toujours beaucoup, je pense à eux,
00:11:40de parents, d'élèves souffrant d'un handicap qui ne sont pas assurés
00:11:44d'avoir l'accompagnement pour cette rentrée scolaire.
00:11:47Regardez la situation dans les hôpitaux avec le mouvement des internes,
00:11:511500 postes d'internes aujourd'hui sacrifiés.
00:11:54On sait combien la place, l'activité des internes à un service hospitalier
00:11:59fait tenir l'hôpital public.
00:12:01Donc sur ces différents points, ces différents exemples, et il y en a d'autres,
00:12:04il est vrai que la situation politique et un Parlement à l'arrêt
00:12:08pose un certain nombre de questions.
00:12:10Gérer les affaires courantes, ça va un moment,
00:12:12mais il y a des urgences politiques à traiter dans ce pays.
00:12:16Merci Olivier d'Artigolle.
00:12:18On part à Chicago aux Etats-Unis où la convention du Parti démocrate
00:12:21a débuté hier pendant 4 jours.
00:12:23Les figures du parti sont attendues pour soutenir Kamala Harris.
00:12:26Kamala Harris qui sera officiellement investie ce jeudi.
00:12:29On va retrouver sur place notre correspondante Elisabeth Guettel.
00:12:32Bonjour Elisabeth, Joe Biden s'est dit prêt à passer le flambeau.
00:12:39Écoutez, c'est un Joe Biden très ému qui est apparu pour clore
00:12:43cette première soirée de convention démocrate.
00:12:46Beaucoup de larmes dans les yeux des délégués,
00:12:48des partisans qui brandissaient des bannières
00:12:50« We love you Joe », « On t'aime Joe ».
00:12:52Vous savez, le président américain ovationné pendant plusieurs minutes.
00:12:56Lui qui a attendu toute sa vie.
00:12:58Ce moment, il n'avait pas pu avoir de convention en personne
00:13:01il y a 4 ans à cause de la pandémie.
00:13:03Là, ça devait être sa convention.
00:13:06À la place, il a fait ses adieux.
00:13:08Ce premier jour a largement rendu hommage au président américain.
00:13:12Un grand homme, un grand patriote.
00:13:14On a entendu les différents intervenants qui ont su se retirer
00:13:18pour laisser la gauche américaine se tourner vers l'avenir.
00:13:21Et l'avenir, c'est Kamala Harris, la femme du futur.
00:13:24Là aussi, on l'a entendu beaucoup durant cette soirée.
00:13:27Êtes-vous prêts à voter pour la liberté ?
00:13:30A lancé Joe Biden à une salle surexcitée.
00:13:33Un passage de flambeau à Kamala Harris pour Joe Biden
00:13:36mais également à une nouvelle génération de démocrates.
00:13:39C'est vraiment ce qu'on a ressenti lors de cette première journée.
00:13:42Vous savez, il y a très peu de moments véritablement historiques dans les conventions.
00:13:46C'est souvent un grand spectacle télévisé
00:13:48mais on peut dire que cette nuit marquera l'histoire politique américaine.
00:13:52Elisabeth Guédel, notre correspondante aux Etats-Unis en direct de Chicago.
00:13:57Merci à vous Elisabeth.
00:13:59On va passer à la situation au Proche-Orient à présent avec cette question.
00:14:02Y aura-t-il bientôt une trêve entre Israël et le Hamas ?
00:14:05Le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken a assuré depuis Tel Aviv
00:14:08que l'Etat hébreu acceptait le plan de compromis de Washington.
00:14:11Mais pour l'heure, le mouvement terroriste qui n'a pas participé à ces négociations
00:14:15rejette la proposition américaine.
00:14:17Je vous propose d'écouter le secrétaire d'Etat américain.
00:14:23Le Premier ministre Netanyahou s'est engagé à renvoyer son équipe d'experts
00:14:27à Doha ou en Égypte pour tenter de mener à bien ce processus.
00:14:34Mais nous attendons du Hamas, avant tout, qu'il soutienne le plan de compromis
00:14:38et qu'il se joigne ensuite à tous pour tenter de comprendre clairement
00:14:42comment les engagements seront mis en œuvre.
00:14:48On vous parle également de cette belle initiative dans la Manche.
00:14:51Un Ehpad a lancé une opération carte postale.
00:14:54Le principe est simple, permettre aux résidents de lire des lettres envoyées par des inconnus.
00:14:58Plus de 500 cartes ont été déjà reçues.
00:15:01Une initiative qui permet de voyager au-delà même de nos frontières.
00:15:04Vous allez le voir, le récit d'Aminata Demphal.
00:15:07Une opération solidaire, aussi exaltante qu'émouvante.
00:15:11A Saint-Vastelahouck dans la Manche, les retraités de l'Ehpad Lagoudali
00:15:15ont reçu plus de 500 cartes postales.
00:15:17Une idée lancée il y a un an et demi et qui perdure encore aujourd'hui.
00:15:21Ça nous permet d'échanger, d'avoir du lien entre eux, du lien sur l'extérieur
00:15:27et puis on se remémore des souvenirs de vacances professionnelles.
00:15:35Les cartes postales viennent de toute la France, mais pas que.
00:15:39Du Japon, l'Islande, l'Europe, les Etats-Unis. Nous voyageons, nous voyageons.
00:15:47Une activité qui plaît beaucoup à Gisèle, résidente de l'Ehpad.
00:15:51Même si on n'a pas beaucoup voyagé, ça nous apprend beaucoup de choses.
00:15:56Ça nous oblige à réfléchir en même temps et ça fait beaucoup de bien pour la mémoire en même temps.
00:16:03L'opération cartes postales est une si grande réussite que Florence et ses collègues
00:16:07ont décidé de poursuivre l'aventure.
00:16:09Il est donc encore possible pour vous d'envoyer à votre tour une belle carte aux résidents de cet Ehpad.
00:16:17Et pour finir ce journal, je vous propose de partir au zoo de Londres
00:16:20où l'heure de la pesée a sonné pour les animaux.
00:16:23Regardez, lionceaux, chameaux, cochons, tout le monde y est passé Marine.
00:16:27Oui mais l'exercice est loin d'être simple, en particulier avec certaines espèces.
00:16:30Les singes par exemple n'en font qu'à leur tête.
00:16:33Ils veulent à tout prix monter tous ensemble sur la balance, tout comme les pingouins d'ailleurs,
00:16:36très gourmands qui sont obnubilés par les poissons dans les mains des soigneurs.
00:16:40Surtout que d'expérience, les singes ça peut être un petit peu agressif quand même.
00:16:43Ça peut chaparder, mordre, pincer, bref.
00:16:46Je ne m'y risquerai pas pour ma part.
00:16:50Voici tout de suite les sports pour finir.
00:17:02En Ligue des champions, après sa double confrontation remportée face à Fenerbahce,
00:17:07Lille joue ce soir son match de barrage allé à Valenciennes.
00:17:10Dernière étape avant la phase de championnat.
00:17:13Les hommes de Bruno Genesio affronteront donc ce soir le Slavia Prague,
00:17:16tombeur des Belges de l'Union Saint-Gilloise.
00:17:18Le LOSC est dans de bonnes dispositions après sa victoire samedi 2-0 face à Reims,
00:17:23mais devra se méfier de l'équipe tchèque réputée comme étant piégeuse.
00:17:26Les DOC doivent faire le travail avant le match de retour
00:17:29pour retrouver l'arène des compétitions européennes après deux saisons sans la jouer.
00:17:33Vous pourrez retrouver cette rencontre sur Canal+, ce soir à 21h.
00:17:36À Besançon, dans le doux, les vols et agressions contre les personnes âgées se multiplient.
00:17:51Pour les rassurer, un dispositif unique en France vient d'être mis en place.
00:17:55On vous en dit plus dans un instant.
00:17:576h13 sur CNews, le rappel de l'actualité, c'est avec vous Marine.
00:18:07Israël accepte le plan américain pour une trêve à Gaza,
00:18:13c'est le secrétaire d'état américain Antony Blinken qui l'a annoncé depuis Tel Aviv.
00:18:17Il demande à présent aux Hamas d'en faire d'eux-mêmes,
00:18:19mais pour l'heure, le mouvement terroriste absent lors des négociations rejette cette proposition.
00:18:24Après l'offensive ukrainienne sur son sol, la Russie exclut toute négociation avec Kiev.
00:18:29Volodymyr Zelensky revendique le contrôle de plus de 1250 km2 et 92 localités par ses forces.
00:18:38On vous emmène ce matin à Besançon, dans le doux.
00:18:40Les vols et les agressions contre les personnes âgées se multiplient.
00:18:44Pour les rassurer, un dispositif unique en France vient d'être mis en place.
00:18:48Des policiers passent au domicile de ces personnes isolées et vulnérables.
00:18:52L'objectif est aussi de dissuader les fauteurs de troubles au portage de Thibault Marcheteau
00:18:56avec le récit de Juliette Sadat.
00:19:04Cette visite à domicile, les policiers de Besançon l'effectuent quasiment une fois par jour.
00:19:10Si ils entraient, ce serait par la fenêtre. C'est là qu'elle a peur.
00:19:16Monique a 89 ans, elle vit ici toute seule, alors ce passage des forces de l'ordre est rassurant.
00:19:22Je suis très très contente que vous soyez venus,
00:19:26comme ça au moins le quartier verra qu'on s'intéresse à avoir de la police à être suivie.
00:19:34L'occasion aussi pour ces agents de rappeler les conseils de sécurité.
00:19:38C'est important, quand vous ne connaissez pas quelqu'un, si elle dit être une infirmière et que vous ne la connaissez pas,
00:19:43il ne faut pas la laisser rentrer.
00:19:45Avant de laisser ma porte ouverte pour qu'elle vienne, maintenant c'est fini.
00:19:50Fermez à clé, toujours.
00:19:53Un dispositif inédit dont l'objectif est avant tout de rassurer ces seniors
00:19:58et de dissuader les éventuelles malveillances.
00:20:01J'ai décidé de mettre en oeuvre ce dispositif adossé à l'opération Tranquilité Vacances.
00:20:07De recueillir ainsi les demandes de personnes vulnérables, particulièrement âgées, isolées,
00:20:14pour pouvoir les sécuriser directement à leur domicile, mais en leur présence.
00:20:20Ce dispositif devrait rester en place au moins jusqu'au 15 septembre.
00:20:24Cet été, trois personnes âgées ont été passées à tabac à leur domicile à Besançon.
00:20:28La première a été battue à mort, les deux autres ont été sérieusement blessées.
00:20:34Un tel dispositif rassurerait évidemment bien du monde dans le pays.
00:20:38D'ailleurs, 217 000 cambriolages ont été recensés en France l'année dernière,
00:20:42selon un bilan du ministère de l'Intérieur.
00:20:44Ils se concentrent essentiellement dans les grandes agglomérations.
00:20:47Les mises en cause sont essentiellement des hommes dans 9 cas sur 10,
00:20:50près du quart à moins de 18 ans.
00:20:52Le détail avec Célia Barraud du service police-justice de CNews.
00:20:55En 2023, les services de police et de gendarmerie ont enregistré
00:20:59plus de 217 000 infractions pour cambriolages de résidence principale et secondaire en France.
00:21:05C'est plus de 3 % par rapport à 2022, mais moins qu'au cours des années précédentes, la crise sanitaire.
00:21:11Au total, l'an dernier, 768 000 personnes âgées de 18 à 74 ans
00:21:16ont déclaré avoir été victimes de vols ou tentatives de vols avec effraction de leur résidence principale.
00:21:22Pour les cambriolages, le nombre s'élève à plus de 210 000.
00:21:26Un phénomène qui touche davantage les très grandes agglomérations par rapport à la campagne.
00:21:30Concernant le profil des victimes, elles sont essentiellement françaises et âgées de 25 ans ou plus.
00:21:36Leur nombre augmente avec l'âge en lien, avec l'accès à l'autonomie résidentielle pour les plus jeunes
00:21:41et avec l'accès progressif au patrimoine pour les plus vieux.
00:21:45Par exemple, chez les plus de 60 ans, on constate que près de 6 hommes sur 1 000
00:21:49ont été victimes de cambriolages en 2023.
00:21:52Néanmoins, il est difficile d'avoir davantage de précisions sur le profil des victimes
00:21:56puisque les caractéristiques recensées sont généralement celles de la personne du foyer
00:22:01qui a déposé plainte pour cambriolage.
00:22:03Enfin, 33 000 personnes ont été mises en cause en 2023.
00:22:07À plus de 90 %, il s'agit d'hommes.
00:22:09Et les deux tiers des mises en cause ont entre 13 et 29 ans.
00:22:15Allez, on vous parle de votre porte-monnaie avec ses formules all inclusive.
00:22:18Comprenez, tout inclut.
00:22:20Plus en plus de vacanciers choisissent cette option car elle permet d'éviter toute dépense annexe.
00:22:24La nourriture, les activités et parfois même les transports sont compris dans ce même forfait.
00:22:29En Europe, le phénomène cartonne.
00:22:31Cette année, plus 11 % par rapport à l'année dernière.
00:22:33Le détail avec Agnès Dira.
00:22:37Partir en voyage, la tête et le porte-monnaie léger, c'est possible.
00:22:41Et c'est ce que proposent les formules de vacances all inclusive.
00:22:45Le principe est simple.
00:22:47Les vacanciers réservent un forfait tout compris auprès d'une agence de voyage
00:22:51qui inclut les billets d'avion, l'hôtel, les repas et même les activités.
00:22:55Cette alternative de vacances séduit de plus en plus de monde, comme cette famille anglaise.
00:23:01Et ce qui plaît aux vacanciers, c'est la promesse d'un budget fixe.
00:23:05Cette année, dans un contexte d'inflation, avec des prix qui ont beaucoup augmenté dans le secteur du tourisme,
00:23:12les formules all inclusive, les formules tout compris,
00:23:15permettent à nos concitoyens, lorsqu'ils partent en voyage,
00:23:18d'avoir une meilleure idée de ce qu'ils peuvent acheter,
00:23:21d'avoir une meilleure idée de ce qu'ils peuvent acheter,
00:23:24d'avoir une meilleure idée de ce qu'ils peuvent acheter,
00:23:28permettent à nos concitoyens, lorsqu'ils partent en vacances,
00:23:31de maîtriser leur budget.
00:23:33Et c'est ce qu'ils souhaitent, car cette année,
00:23:36plus d'un tiers de nos concitoyens a un budget en baisse.
00:23:39Selon Euromonitor, les dépenses consacrées aux vacances à forfait en Europe
00:23:43ont connu une hausse de 11% par rapport à l'année précédente.
00:23:48Allez, dans un instant, la chronique éco d'Eric de Ridematen.
00:23:51Avec vous Eric, on va parler de ces réformes qui marchent,
00:23:54notamment la réforme du RSA qui commence à porter ses fruits.
00:23:58La gauche était contre, on va voir tout ça avec vous dans un instant.
00:24:066h22 sur CNews, c'est l'heure de votre chronique éco,
00:24:09avec vous Eric de Ridematen.
00:24:10On va parler, Eric, des réformes qui marchent,
00:24:12et notamment de la réforme du RSA qui commence à porter ses fruits.
00:24:15Pourtant, la gauche était absolument contre.
00:24:17Oui, c'est le paradoxe français, si vous voulez.
00:24:20On veut réformer à condition de ne déranger personne et de ne rien changer.
00:24:25C'est vrai qu'il faut parfois du courage pour modifier les règles,
00:24:28et ça peut marcher, on le voit par exemple avec cette réforme du RSA.
00:24:31Elle est actuellement expérimentée dans une cinquantaine de départements,
00:24:35mais elle sera généralisée en janvier prochain, c'est ça qui est important.
00:24:39Et cette réforme, que dit-elle ?
00:24:41Elle demande aux bénéficiaires du RSA de se plonger dans le monde de l'entreprise,
00:24:45d'aller avoir une activité, une sorte d'insertion,
00:24:48un stage d'insertion, pendant 15 heures, chaque semaine.
00:24:51Vous voyez, ça n'est pas rien.
00:24:53D'ailleurs, Airbus a joué le jeu.
00:24:55C'est l'une des premières entreprises à avoir dit oui.
00:24:57Elle prend des bénéficiaires du RSA, elle les reçoit, elle parle, elle discute.
00:25:00Ça concerne une usine qui se trouve dans la Somme et qui assemble des fuselages d'avions.
00:25:05Et résultat, ça marche.
00:25:07Alors, ça marche, ça ne permet pas encore vraiment de trouver un travail,
00:25:11pour ceux qui touchent le RSA,
00:25:13mais en tout cas, ça oblige à discuter avec un chef d'entreprise et avec France Travail.
00:25:17Et c'est un peu ce lien qui manquait jusque-là.
00:25:20Le RSA, vous savez, ça concerne du monde 1,2 millions de personnes,
00:25:23pour les seuls adultes en France.
00:25:25Si vous ajoutez en plus les conjoints, si vous ajoutez les enfants,
00:25:28on arrive à 4 millions de personnes qui sont susceptibles de toucher le RSA.
00:25:32C'est beaucoup et ça coûte d'ailleurs de l'argent à l'État.
00:25:35Le calcul est simple, 12 milliards par an en aide sociale.
00:25:38Et ce n'est pas facile d'en sortir du RSA.
00:25:40Alors non, ce n'est vraiment pas facile.
00:25:42Ce n'est pas drôle en plus pour beaucoup de personnes.
00:25:44C'est pour ça que la réforme peut être utile.
00:25:46Elle va permettre de sortir du RSA des personnes qui sont aptes au travail,
00:25:49mais qui ne savent pas vraiment comment s'y prendre.
00:25:51C'est ça le gros problème.
00:25:53Vous avez Anthony Ladresse, qui est la direction des études
00:25:56et de statistiques au ministère du Travail,
00:25:58qui estime qu'une personne sur cinq qui touche le RSA
00:26:01restera 10 ans scotché à cette aide sociale.
00:26:04Donc vous voyez, c'est quand même plutôt pénible.
00:26:06Et si demain la gauche accède au gouvernement,
00:26:09elle va supprimer cette réforme ?
00:26:11Elle en parle, elle l'a beaucoup critiqué.
00:26:13Alors ce serait vraiment dommageable.
00:26:15Pourquoi ? Parce que si vous voulez,
00:26:17bon, ça permet, je vous l'ai dit,
00:26:19de mettre un lien entre le patron, l'entreprise et le bénéficiaire.
00:26:22Mais c'est un peu un problème,
00:26:24parce qu'en France, il est temps aujourd'hui de réformer
00:26:26toutes ces aides sociales qui sont un petit peu
00:26:28trop facilement distribuées, sans contrepartie.
00:26:30Toutes les aides additionnées permettent d'ailleurs
00:26:32souvent d'atteindre le niveau du SMIC.
00:26:34Donc mettez-vous à la place des gens qui se lèvent tôt le matin,
00:26:36qui travaillent dur en couple et qui arrivent au SMIC,
00:26:39alors que d'autres ont le RSA.
00:26:41C'est vrai que ce n'est pas très égalitaire.
00:26:43Bénéficier d'une aide, c'est tout à fait normal.
00:26:45On ne remet pas en cause ça, surtout pour ceux qui sont en grande difficulté.
00:26:47Mais le rôle de l'État, c'est d'encourager
00:26:49les personnes à travailler, car ça crée
00:26:51de la richesse dans le pays.
00:26:53Ça permet de faire rentrer des cotisations.
00:26:55D'ailleurs, ça permet aussi d'atteindre le cap du plein-emploi,
00:26:57ce que voulait Emmanuel Macron.
00:26:59Si vous me permettez un parallèle,
00:27:01Gabriel Attal, qui avait soutenu la réforme de l'assurance-chômage,
00:27:03est revenu dessus et il a dit
00:27:05on annule tout. Il a eu tort de geler cette réforme,
00:27:07parce que justement, c'est une incitation
00:27:09à la reprise de l'emploi.
00:27:11C'est ce qui permet au bout du compte d'alléger
00:27:13nos charges sociales. Quand on critique souvent
00:27:15le salaire français qui est trop bas,
00:27:17vous savez, c'est dû à ce poids des charges
00:27:19qui est considérable.
00:27:21Maintenant, je termine par un point. Le pire est à venir
00:27:23et je vais vous dire pourquoi. Le 1er janvier
00:27:252025, Anthony, tous les allocataires
00:27:27du RSA devront s'inscrire
00:27:29à Pôle emploi, c'est-à-dire France Travail aujourd'hui.
00:27:31Vous imaginez un peu ce que ça va représenter,
00:27:33quel sera l'impact sur les chiffres du chômage.
00:27:35On voulait le cap
00:27:37du plein-emploi. On risque de s'en éloigner
00:27:39pour longtemps s'il n'y a pas
00:27:41de réforme solide. L'édito éco
00:27:43d'Eric Derry de Matin, merci à vous Eric.
00:27:45On vous retrouve tout au long de cette matinale.
00:27:47Voici tout de suite à 6h25 la météo des plages.
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00:29:09Bienvenue dans votre météo.
00:29:11Du beau temps sur la partie
00:29:13est du pays, le temps reste néanmoins
00:29:15très instable dans le nord-ouest
00:29:17avec des averses. Dans l'après-midi
00:29:19des perturbations gagnent du terrain
00:29:21des orages sont à prévoir
00:29:23dans les Hauts de France. Le temps
00:29:25sera plus clément à l'est et dans le
00:29:27sud du pays. Pour les températures
00:29:29elle reste encore un peu
00:29:31fraîche le matin avec 15 degrés
00:29:33Paris ou encore 12 degrés à Orléans. Le temps sera plus chaud du côté de Nice
00:29:37où il fera 24 degrés dans l'après-midi. Les températures seront toujours de
00:29:42saison avec 33 degrés à Marseille ou encore 29 degrés à Lyon. Il fera un peu
00:29:48moins chaud dans la capitale avec 24 degrés.
00:29:51Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique, c'était la météo avec
00:29:55Groupe Verlaine. Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables,
00:29:58Groupe Verlaine. 6h28 sur CNews, bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent.
00:30:04Bienvenue dans votre matinal. Je suis ravi de vous accueillir. On est ensemble
00:30:06jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse avec toute l'équipe qui m'accompagne.
00:30:10Marine Sabourin bien entendu pour les JT. Harold Imane nous a rejoint sur ce
00:30:14plateau. On va parler avec vous, Harold, de l'actualité internationale.
00:30:18Ça fait longtemps que vous n'avez pas vu dans la matinale. Ça fait quelques
00:30:21semaines. Ça fait plaisir de vous voir. On a également Éric Derry de Matin. Lui
00:30:25aussi revenu de son congé pour parler d'économie. Olivier d'Artigol bien
00:30:30entendu pour parler politique et commenter les sujets d'actualité sur ce
00:30:33plateau. Voici tout de suite les titres de votre journal de 6h30.
00:30:37A la une, on vous parle de ce phénomène surréaliste. En prison, des détenus qui
00:30:41se filment en direct sur le réseau social TikTok tels des influenceurs.
00:30:44Ils sont suivis chaque soir par des dizaines de milliers de personnes avec
00:30:48lesquelles ils interagissent. Certains d'entre eux peuvent même obtenir de
00:30:51l'argent grâce à un système de dons, les téléphones portables et les
00:30:54connexions internet, je le rappelle, sont pourtant strictement interdits.
00:30:57Comment parviennent-ils à se procurer tout ça ? Comment est-ce possible ? Les
00:31:01explications dans ce journal. Grenoble en pleine guerre des gangs. Cette fusillade
00:31:06en trois semaines du jamais vu selon le procureur de la République Éric Vaillant.
00:31:10Il donne une interview ce matin aux parisiens aujourd'hui en France dans
00:31:12laquelle il dresse un constat alarmant. Il parle aussi des dernières innovations
00:31:17dans la lutte contre cette criminalité avec notamment une collaboration avec la
00:31:20caisse d'allocations familiales. C'est une première en France et on vous explique
00:31:23tout dans un instant. Deux semaines avant le retour à l'école pour les plus
00:31:28jeunes, c'est à partir d'aujourd'hui qu'est versée l'allocation de rentrée
00:31:31scolaire. Un peu plus de 416 euros pour les enfants de 6 à 10 ans.
00:31:353 millions de familles sont concernées et on en parle sur ce plateau avec Eric
00:31:38Derrida. Israël a accepté le plan de trèfle proposé par les Etats-Unis, c'est
00:31:44ce qu'assure Anthony Blinken, le secrétaire d'état américain. Renvoie
00:31:48désormais la balle au Hamas à qui il incombe de faire de même, dit-il. Il
00:31:51s'agit peut-être de la dernière occasion de ramener les otages chez eux
00:31:55et d'obtenir un cessez-le-feu. On en parle avec vous Harold Imane.
00:32:00On commence tout d'abord avec ces détenus qui se filment depuis leur
00:32:04cellule de prison. Ça paraît surréaliste et pourtant ça se passe sur le réseau
00:32:07social TikTok. Les prisonniers publient leur quotidien et répondent parfois en
00:32:11direct aux questions des internautes. Certains enregistrent des milliers de
00:32:14vues et d'abonnés au grand désarroi du personnel pénitentiaire et des victimes.
00:32:18L'utilisation des téléphones est pourtant totalement interdite. Le détail
00:32:22avec Tony Pitaro.
00:32:26Il suffit de se connecter sur TikTok pour visionner des vidéos en direct de
00:32:32prisonniers et interagir avec eux sans la moindre difficulté.
00:32:36Abonnez-vous la famille ceux qui ne sont pas abonnés les gars parce que chaque
00:32:38jour les gars je fais des lives. Certains détenus peuvent même gagner de l'argent
00:32:42grâce à des dons directement envoyés par les utilisateurs.
00:32:47Si je veux rien qu'avec mon TikTok, je mets plus de coté que ton père en un an, à ta mère réunie.
00:32:54Pour lutter contre les téléphones en prison, de nombreux moyens sont pourtant
00:32:59mis en place comme des tunnels à rayons X, des portiques de détection au niveau
00:33:03des portes d'entrée, des détecteurs de masse métallique, des fouilles, des
00:33:07brouilleurs téléphoniques ou encore des dispositifs anti drones. Malgré ces
00:33:11moyens, des téléphones parviennent tout de même à pénétrer notamment par les
00:33:16airs comme le montre ce prisonnier sur une vidéo postée sur TikTok.
00:33:21Contacté, le ministère de la justice rappelle sa fermeté.
00:33:25Toute découverte de téléphones portables fait l'objet d'une procédure
00:33:28disciplinaire et judiciaire systématique à l'encontre de la personne détenue
00:33:32susceptible d'alourdir sa peine. En 2023, 53 000 téléphones et accessoires ont
00:33:39été saisis en prison. J'espère que vous allez bien !
00:33:44Je pense que pour beaucoup d'entre vous qui nous regardez ce matin, cela
00:33:47paraît absolument inconcevable de telles images observées depuis les cellules de
00:33:52prison, diffusées sur les réseaux sociaux pour essayer de mieux comprendre ce
00:33:56phénomène, comprendre concrètement ce qui se passe dans ces établissements
00:33:59pénitentiaires et comment cela est possible. Nous serons tout à l'heure avec
00:34:02Yvan Gombert, secrétaire national FO DSP pénitentiaire. Ce représentant du
00:34:08syndicat nous expliquera finalement pourquoi on arrive à se procurer des
00:34:12téléphones portables et des connexions internet dans les prisons.
00:34:15On poursuit ce journal avec Grenoble qui fait face à une explosion de violence
00:34:20inédite liée au trafic de stupéfiants. C'est une guerre des gangas intense. Martel
00:34:24le procureur de la République, Eric Vaillant dans les colonnes du Parisien
00:34:27aujourd'hui en France. Les fusillades qui surviennent tous les deux ou trois jours
00:34:31dit-il. Alors pour déstabiliser les dealers, plusieurs actions sont menées
00:34:34Marine. Notamment avec cette première en France, une collaboration avec la caisse
00:34:38d'allocations familiales. L'argent gagné illégalement par les délinquants est
00:34:42directement réintroduit dans les revenus permettant de calculer les allocations
00:34:46perçues. On voit cela en détail avec Audrey Bertheau.
00:34:49Sept fusillades en seulement trois semaines à Grenoble. La ville subit une
00:34:54explosion de violence inédite liée au trafic de drogue.
00:34:57Dans le journal Le Parisien, le procureur de Grenoble affiche sa fermeté. Faire
00:35:03tomber les dealers par tous les moyens, c'est ce que tente de faire Eric Vaillant.
00:35:07On commence par arrêter les vendeurs du jour sur les points de deal et on les
00:35:10juge immédiatement. On met aussi en place des PV simplifiés pour interpeller les
00:35:14guetteurs et saisir l'argent qu'ils ont sur eux. Pour lutter contre la criminalité,
00:35:18la ville innove notamment en collaborant avec la caisse d'allocations familiales.
00:35:23C'est une première en France afin que l'argent gagné illégalement par les
00:35:26délinquants soit réintroduit dans les revenus permettant de calculer les
00:35:29allocations qu'ils reçoivent. Grâce à ce dispositif, 55 trafiquants ont vu
00:35:34leurs allocations diminuer ou supprimer. Nous l'avons étendu en 2023 à la caisse
00:35:38primaire d'assurance maladie qui recherche aussi des fraudeurs parmi les délinquants.
00:35:41Des résultats réels selon le procureur. 35 points de deal ont été identifiés dans
00:35:46l'agglomération. Cependant, Eric Vaillant l'affirme, il est quasiment impossible
00:35:51d'éliminer le trafic. Leur responsabilité est d'en limiter les effets.
00:35:55Faut-il étendre ce dispositif à toute la France pour lutter contre les trafics de stupéfiants ?
00:36:02C'est la question que je vous pose ce matin. Vous avez ce QR code qui s'affiche à l'écran.
00:36:06Vous enregistrez vos réponses et on les diffusera dans le courant de l'émission.
00:36:10Et donc je vous retourne la question Olivier d'Artigolles. Est-ce qu'il faut
00:36:12étendre ce dispositif, toucher aux allocations familiales des dealers pour
00:36:18leur permettre de ne plus percevoir ces allocations familiales, intégrer leurs
00:36:22revenus illégaux, ceux des trafics de drogue ?
00:36:24Oui, c'est une bonne réponse. Cela doit être généralisé. Il est normal de prendre en
00:36:28compte les revenus de ce trafic pour donc calculer les aides. Il faut quand
00:36:34même mettre les choses à leur mesure, à leur effroyable mesure. Sur le quartier de
00:36:39Grenoble, dans le quartier de l'Alma, le calcul qui a été fait, c'est à peu près
00:36:4435 000 euros par jour de revenus en lien à ce trafic de drogue, sur un point de
00:36:52deal. Donc on voit bien la manière dont cela se passe.
00:36:56J'attire l'attention sur un travail parlementaire qui avait été déposé par
00:37:00une commission d'enquête au Sénat. Vous savez, la célèbre commission d'enquête
00:37:03au cours de laquelle les magistrats de Marseille avaient témoigné en disant
00:37:08nous sommes en train de perdre la bataille. Et sur ce rapport parlementaire
00:37:12sénatorial, cela avait donné toute la mesure du
00:37:15narcotrafic et les sommes donc liées à cela dans notre pays, avec un tsunami de
00:37:22cocaïne, un tsunami blanc comme le disent les magistrats qui déferle sur
00:37:26notre pays, avec donc ces points de deal qui aujourd'hui gangrènent la vie des
00:37:32habitants des quartiers populaires et mettent en place une économie parallèle.
00:37:35Encore un autre sujet qui va sans doute interpeller nos téléspectateurs ce
00:37:40matin à Toulouse. Un homme qui squattait la piscine de ses voisins est devenu
00:37:44tétraplégique après un mauvais plongeon. Il a décidé d'attaquer en justice les
00:37:49copropriétaires de cette résidence. L'individu les accuse de négligence en
00:37:53matière de sécurité autour du bassin. Charge désormais aux copropriétaires de
00:37:56démontrer que le logement était en bon état avant le squat sinon ils devront
00:38:00dédommager financièrement le plaignant. Écoutez cet avocat spécialiste en droits
00:38:04immobiliers. Aujourd'hui la partie plaignante donc le
00:38:08monsieur tétraplégique qui a porté plainte s'est appuyé sur un article très
00:38:11concret qui est dans le texte du code civil, le code Napoléonien de 1804, c'est
00:38:17l'article 1244 du code civil. Je ne sais pas si vous le connaissez mais je vais vous
00:38:20le dire. Cet article 1244 du code civil prévoit que le propriétaire d'un
00:38:24bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine pour son défaut d'entretien
00:38:28lorsqu'elle arrive par suite d'un défaut d'entretien ou par son vice de
00:38:32construction. Autrement dit un propriétaire peut être reconnu responsable des
00:38:36blessures d'un squatteur même si ce dernier l'occupe illégalement parce que
00:38:41il y a une obligation d'entretien du bâtiment. Voilà malheureusement pour ces
00:38:45copropriétaires c'est le droit tel qu'il est aujourd'hui. On ira un petit peu plus
00:38:49loin tout à l'heure à 8h30 dans votre matinale avec un avocat qui nous
00:38:53expliquera donc quel est le droit mais aussi quels conseils on peut donner aux
00:38:56propriétaires éventuellement pour se prémunir contre ce genre de mésaventure.
00:39:01On va poursuivre désormais avec de l'économie. Parlez de votre économie du
00:39:05quotidien. L'allocation de rentrée scolaire avec vous Eric de Riedmattens.
00:39:08C'est aujourd'hui mardi 20 août qu'elle sera versée à ceux qui sont éligibles.
00:39:13Eric, ça concerne du monde aujourd'hui ? Oui ça concerne du monde. Un million
00:39:16deux cent mille personnes en France. Donc ça aide à supporter le coût de la
00:39:20rentrée. C'est important. Le montant d'ailleurs est variable en fonction du
00:39:23nombre d'enfants. Vous allez voir les chiffres. C'est à partir de 416 euros 40
00:39:28par enfant. Qu'on soit scolarisé dans le public ou dans le privé. Bon bien sûr il
00:39:32faut un revenu minimum. Faut pas oublier c'est pas pour tout le monde. Il faut
00:39:34minimum ou maximum gagner 21 141 euros. Vous voyez c'est bien précis.
00:39:39Ce que je voulais vous dire c'est que vous savez que cette aide on l'a longtemps
00:39:42montré du doigt en disant oui finalement elle ne sert pas à financer
00:39:47la rentrée scolaire des enfants mais elle sert à financer l'achat d'écrans
00:39:51d'ordinateurs de téléphone. Bon ça n'a pas été forcément prouvé. Sauf que c'est
00:39:55vrai ça représente un coût important pour l'état. Deux milliards par an. Rien
00:39:59que pour cette allocation rentrée scolaire. Alors c'est l'équivalent
00:40:02finalement de l'impôt sur le revenu versé par 685 000 foyers. Vous vous rendez compte ?
00:40:08On voit la mesure, on prend la mesure de cette allocation. Ce que je pense
00:40:13c'est qu'elle a été revalorisée. Est-ce que c'était important ? Pas forcément.
00:40:17Parce qu'on se rend compte d'après une enquête de Familles de France que les
00:40:21français dépensent de moins en moins pour la rentrée scolaire. D'abord parce
00:40:24que les livres sont gratuits souvent. Ils sont payés par les écoles. Et que
00:40:27deuxièmement le prix de la papeterie, des équipements à y faire, les cahiers
00:40:31etc. a plutôt baissé. La grande question c'est est-ce qu'il ne serait pas temps de
00:40:36réformer cette allocation rentrée scolaire ? Je ne dis pas qu'il faut la
00:40:39supprimer mais au bout du compte elle pèse sur nos charges, elle pèse sur nos
00:40:43salaires et finalement c'est un coût pour la collectivité comme je l'ai dit.
00:40:47C'est une charge très très lourde. Il faudrait peut-être mieux la cibler en
00:40:51revenant ou en créant des chèques, des bons attribués pour aller acheter
00:40:55uniquement ces produits scolaires et peut-être éviter le relèvement
00:40:59systématique, la revalorisation qui n'est plus justifiée aujourd'hui.
00:41:02L'objectif, on le pense tous, c'est d'éviter peut-être le gaspillage de
00:41:06l'argent public. Éric Deray de Matenne, notre chroniqueur éco dans la matinale
00:41:10de CNews. Ce tragique accident à Pontorçon dans la Manche. Un pompier est mort
00:41:14dimanche percuté par un train alors qu'il portait secours à une septuagénaire
00:41:18tombée sur la voie ferrée Loïc Lenoir, il s'appelait, 59 ans.
00:41:23Il était également père de deux enfants. Selon la gendarmerie les barrières étaient
00:41:27relevées lorsque la femme s'est avancée sur le passage. Elle a ensuite été prise
00:41:30d'un malaise peu avant que la sonnerie retentisse. Le service départemental de
00:41:35la Manche apporte tout son soutien à sa famille, à ses amis et à ses collègues.
00:41:38Écoutez le maire de la commune où s'est déroulé le drame.
00:41:41C'est un salarié de la commune depuis 38 ans, pompier volontaire aussi depuis 38 ans.
00:41:46C'est un engagement de longue durée, quelqu'un qui faisait les choses à fond.
00:41:53Le choc est compliqué pour beaucoup de gens. J'espère de tout coeur que la
00:41:57nation va lui rendre l'hommage qui lui revient.
00:42:03On va partir en Vendée à présent où les urgences de l'hôpital de Montaigu
00:42:08n'ont pas rouvert leurs portes. Hier fermé pendant un mois faute de personnel,
00:42:11le centre hospitalier déplore un problème récurrent.
00:42:13Les patients doivent alors se reporter vers l'hôpital de la ville préfecture à la Roche-sur-Yon.
00:42:18C'est du jamais vu dans le département, reportage de Mickaël Chailloux.
00:42:23C'est la surprise du jour aux urgences de l'hôpital de Montaigu, fermée depuis le 12 juillet au soir.
00:42:28Alors que la réouverture était programmée pour ce lundi matin, c'est porte-close, faute de médecins.
00:42:34On voit que ça se dégrade, toujours par un manque de médecins urgentistes.
00:42:37Et depuis l'année dernière, on a fermé tous les week-ends de la période estivale.
00:42:43Et là, cette année, on a fermé un mois consécutivement.
00:42:46Pour la population, c'est un service en moins où ils doivent se déplacer sur la Roche-sur-Yon,
00:42:51Cholet ou Nantes, donc tout de suite, ça rajoute 30 minutes, 45 minutes de route.
00:42:54Direction le centre hospitalier départemental de la Roche-sur-Yon, à 35 kilomètres,
00:42:59le balai des ambulances est incessant comme celui de l'hélicoptère du SAMU.
00:43:03Urgence de Montaigu fermée, services dégradés à Fontenelle-Comte et même au sable de Lonne,
00:43:08certaines nuits, il n'y a qu'un seul médecin urgentiste.
00:43:11Résultat, tout est reporté sur la Roche-sur-Yon, où le service est saturé,
00:43:15avec 130 à 200 entrées par jour, les temps datant de salon.
00:43:19Oui, c'est historique, on n'a jamais eu autant de fermetures de services d'urgence dans notre département.
00:43:24Le nombre de personnes qui sont accueillies n'a pas changé, les touristes sont toujours là.
00:43:28Ça fait plus de 30 ans que je travaille à l'hôpital, je n'ai jamais vu ça,
00:43:31des services d'urgence comme ça fermés dans le département de la Vendée, en pleine saison touristique.
00:43:36À Montaigu, un médecin intérimaire a été trouvé pour mardi, mercredi et jeudi,
00:43:41mais une nouvelle fermeture se profile pour la fin de semaine.
00:43:44Les banderoles ne sont pas prêts de disparaître.
00:43:48Et voilà qui illustre la situation catastrophique de nos urgences dans le pays.
00:43:52Beaucoup de services, dans les petites villes notamment, sont contraints de baisser le rideau en ce moment,
00:43:56faute de personnel.
00:43:58Ça reporte évidemment toute la fréquentation des services d'urgence sur d'autres hôpitaux qui restent encore ouverts.
00:44:03Et pour évoquer ce problème précis, nous serons avec Hervé Caël, urgentiste à Nice,
00:44:07président du Conseil Régional de l'Ordre des Médecins.
00:44:09Ce sera tout à l'heure dans votre matinale, à 8h10.
00:44:12On finit avec les sports.
00:44:18Retrouvez votre programme avec Original.
00:44:22Le nouveau parfum à la coste.
00:44:24Allez, on va parler football.
00:44:26Arrivé il y a moins d'un an à la tête de l'équipe de France Espoir,
00:44:29Thierry Henry quitte déjà son poste de sélectionneur.
00:44:32Le champion du monde 98 s'en va donc après les Jeux Olympiques où les Bleuets ont ramené la médaille d'argent.
00:44:37Son contrat a couré pourtant jusqu'en 2025.
00:44:40La FFF évoque des raisons personnelles.
00:44:42Son président, Philippe Diallo, est donc à la recherche de son successeur
00:44:45avant la reprise des qualifications à l'Euro Espoir de 2025 dans trois semaines.
00:44:49D'après le journal L'Equipe, Gérald Batik l'est favori pour reprendre le poste.
00:45:06Israël a accepté le plan de trêve proposé par les Etats-Unis.
00:45:10C'est ce qu'annonce Anthony Blinken, le secrétaire d'Etat américain
00:45:13qui renvoie désormais la balle au groupe terroriste le Hamas à qui il incombe de faire de même, dit-il.
00:45:18On en parle dans un instant avec notre spécialiste des questions internationales.
00:45:22Harold Imane, à tout de suite.
00:45:286h44 sur CNews, le rappel de l'actualité avec vous Marine.
00:45:33Un drame évité de peu à Savigny-sur-Orge en Essonne.
00:45:36Une jeune femme a reçu plusieurs coups de cutter par un individu qui lui proposait de l'argent contre une faveur sexuelle.
00:45:42L'homme a été interpellé. Il s'agit d'un Marocain sous OQTF.
00:45:46Joe Biden à Chicago où se déroule la convention démocrate.
00:45:49« Je suis prêt à passer le flambeau », a-t-il affirmé.
00:45:51Il fera également ses adieux politiques aux 50 000 militants sur place.
00:45:55Les feux sont maîtrisés dans l'Eros et dans les Pyrénées-Orientales.
00:45:58Les 3 000 vacanciers évacués d'un camping à Canet en Roussillon ont pu regagner leur logement.
00:46:03350 hectares ont été ravagés par les flambeaux totaux.
00:46:11Israël a donc accepté le plan de trêve proposé par les Etats-Unis.
00:46:14C'est ce qu'annonce Antony Blinken, secrétaire d'Etat américain.
00:46:18Il renvoie désormais la balle au groupe terroriste du Hamas à qui l'incombe de faire de même.
00:46:22Il s'agit peut-être de la dernière occasion de ramener les otages chez eux et d'obtenir un cessez-le-feu.
00:46:28Le premier ministre Netanyahou s'est engagé à renvoyer son équipe d'experts à Doha ou en Egypte pour tenter de mener à bien ce processus.
00:46:40Mais nous attendons du Hamas, avant tout, qu'il soutienne le plan de compromis et qu'il se joigne ensuite à tous pour tenter de comprendre clairement comment les engagements seront mis en oeuvre.
00:46:53Et on en parle avec vous Harold Imane sur ce plateau.
00:47:00On sent bien que les Etats-Unis redoublent de pression sur tous les acteurs.
00:47:03Le Hamas peut-il accepter cet accord qu'il a déjà refusé il y a quelques jours ?
00:47:07Alors, le Hamas, par la voix de son dirigeant qui s'appelle Yahya Sinwar, que l'on connaît bien, qui est le concepteur des attaques du 7 octobre, des massacres du 7 octobre, a dit non.
00:47:23Donc, cependant, Netanyahou, premier ministre israélien, a dit oui.
00:47:28C'est la première fois que lui dit oui et que l'autre dit non.
00:47:32Donc, c'est une nouvelle configuration.
00:47:34Ce qui a changé, c'est qu'on avait, avant le 31 juillet, on avait un chef politique, un chef, disons militaire, du militaro-terroriste du Hamas.
00:47:49Le chef politique a été tué à Téhéran, Ismail Haniyeh, sans doute par les services israéliens qui ne confirment pas ce genre de choses très souvent.
00:47:58Et donc, lui, celui qui a été assassiné, lui, il était pour la signature.
00:48:04Donc, lui n'étant plus là, Yahya Sinwar veut aller jusqu'au bout de sa folie stratégique,
00:48:12c'est-à-dire de sacrifier son peuple pour obtenir leur libération éventuelle dans sa vision.
00:48:19Donc, voilà pourquoi cela bloque, parce que le principal intéressé ne veut pas que ça débloque.
00:48:27Maintenant, le secrétaire d'État américain fait neuf voyages déjà, neuf fois qu'il essaye d'avoir un deal.
00:48:37Le deal comprend les Qatariens, les Égyptiens, les Américains, le Hamas, l'autorité palestinienne, Israël, bref, il ne manque personne, mais que le Hamas, aujourd'hui.
00:48:52Donc, le Hamas, pourquoi ?
00:48:55Dans le détail, c'est qu'ils estiment qu'Israël ne veut pas rendre assez d'otages et ne promet toujours pas de démilitariser Gaza.
00:49:05Et si on regarde la carte de Gaza, vous voyez en bas ce corridor le long de l'Égypte, ça s'appelle le corridor de Philadelphie.
00:49:15Et là, normalement, il n'y a pas de troupes israéliennes et à peine des troupes égyptiennes, un très petit nombre.
00:49:21Israël veut garder des troupes à cet endroit pour éviter la contrebande d'armes avec l'Égypte.
00:49:27Eh bien, c'est une des pierres d'achoppement principales.
00:49:33Benyamin Netanyahou, quant à lui, est toujours sous pression de la société israélienne en ce moment avec des manifestations à Tel Aviv.
00:49:39Depuis le premier jour, les familles d'otages sont surtout d'un camp, d'une attitude, c'est-à-dire qu'ils veulent que l'on relâche autant de personnes qu'il faut,
00:49:54de prisonniers palestiniens, qu'on fasse autant de concessions possibles pour obtenir autant d'otages que possible.
00:50:01Et la totalité, pourquoi pas ?
00:50:03Alors, sur les 255 enlevés le 7 octobre et le 8 octobre, 111 restent, dont 39 sont probablement morts.
00:50:13Donc, il reste un tout petit nombre qui est en très mauvais état physique, d'après ce qu'on sait.
00:50:19Et donc, il n'y a plus beaucoup de temps.
00:50:21Donc, cette pression des familles qui s'articulent avec l'opposition générale à Netanyahou dans un secteur de la population,
00:50:30disons qu'il serait allé couper en deux, pour et contre, ça commence à compter très fortement.
00:50:36Et évidemment, s'il y a des élections, on verrait un résultat qui serait peut-être la fin de Benyamin Netanyahou.
00:50:43Harold Iman, pour l'actualité internationale, la situation au Proche-Orient.
00:50:47Merci beaucoup, Harold, on vous retrouve tout au long de cette matinale.
00:50:51On marque une courte pause, on revient dans un instant.
00:50:52Ce sera l'heure de l'édito politique de notre ami Herbert Anglaise qui nous a rejoint sur ce plateau, journaliste au JDD.
00:50:58Qui pourrait être Premier ministre ? Qui a Matignon ? C'est la question à un million.
00:51:03On se la pose ce matin quand même avec vous. A tout de suite.
00:51:10Allez, c'est l'heure de votre édito politique de 6h50 avec Humbert Anglaise, journaliste au JDD, qui nous accompagne tout au long de cette matinale.
00:51:18Bonjour, Humbert.
00:51:19On va parler ce matin du futur gouvernement, en tout cas, qui est en cours de réflexion.
00:51:24Le nom de Bernard Cazeneuve, qui circulait depuis quelques jours pour Matignon, a été sèchement récusé hier par les chefs des parties de gauche.
00:51:31Oui, il ne croyait déjà plus vraiment en Lucie Castex, comme je vous le disais la semaine dernière.
00:51:36Mais désormais, pas non plus en Bernard Cazeneuve, qui avait tenu, on s'en souvient, le rôle ingrat de Premier ministre de François Hollande
00:51:42pour les cinq derniers mois de son quinquennat, alors qu'il avait renoncé à être candidat à sa réélection, donc à une fonction crépusculaire.
00:51:50Et lui, qui est aujourd'hui plutôt estampillé gauche républicaine à l'ancienne, il ne correspond pas évidemment au nouveau Front populaire.
00:51:57Il n'a pas cette carte pour Manuel Bompard comme pour Lucie Castex, qui l'ont donc sèchement récusé.
00:52:02Son nom est aussi un repoussoir pour les écologistes parce qu'il l'associe à la mort de Rémi Fraisse, vous savez, le martyr de l'activisme écolo radical
00:52:10qui avait été tué lors d'affrontements avec des gendarmes quand Bernard Cazeneuve était ministre de l'Intérieur.
00:52:15Et le bal des prétendants continue avec des noms soufflés à la presse, parfois pour mieux les enterrer.
00:52:20On a eu Xavier Bertrand, Valérie Pécresse qui a été évoquée aussi.
00:52:24Emmanuel Macron n'aime pas perdre la main, donc dès qu'un nom sort, il perd en fait sa cote diminue.
00:52:30Et le balai des appels du pied continue aussi, comme celui de François Bayrou qui livrait son analyse hier dans le Figaro.
00:52:36Et comme dans l'entretien qu'il avait accordé au JDD le 14 juillet, il dressait le portrait robot du Premier ministre souhaité.
00:52:43Un profil expérimenté, rassembleur, et c'est évidemment un peu aussi un autoportrait.
00:52:48On s'en doutait. On devrait donc bien trouver quelqu'un pour Matignon ?
00:52:52Oui, bien sûr, il faut que ce soit quelqu'un d'abord qui soit accepté.
00:52:55Alors on verra si les discussions de vendredi à l'Élysée à Boutis, c'est pas à gagner, je vous l'accorde.
00:53:01Mais il faut aussi que ce soit quelqu'un qui accepte.
00:53:03Alors pour Matignon, ça devrait aller, parce que dans le livre, vous savez,
00:53:06L'Enfer de Matignon, le livre de Raphaël Baquet, la journaliste du Monde publiée il y a une quinzaine d'années,
00:53:11elle revenait sur ce poste impossible en recueillant les témoignages des anciens Premiers ministres de la Ve République,
00:53:17et on en avait retenu la phrase d'Edouard Balladur qui synthétisait avec sagesse et une pointe de malice,
00:53:23« Il faut vraiment une âme de martyr pour jouer un rôle pareil.
00:53:26Moyennant quoi, je n'ai jamais entendu dire que qui que ce soit ait refusé de l'être. »
00:53:30Donc Matignon, ça ne se refuse pas, même dans le contexte actuel, en tout cas pour un politique.
00:53:35Pour un grand patron comme Jean-Dominique Sénard, dont le nom a aussi été évoqué, c'est moins évident.
00:53:40Que donc irait-il faire dans cette galère ?
00:53:43En revanche, Ministres, là, ça se complique un peu parce qu'il pourrait y avoir des gens qui refusent de l'être.
00:53:48Il va falloir trouver des candidats et ce n'est pas gagné.
00:53:51– Pourtant, un portefeuille ministériel, ça reste toujours attirant, n'est-ce pas ?
00:53:56– Oui, bien sûr, il y a malgré tout le prestige, les ors de la République,
00:54:00tout ce qui va avec un poste honorifique.
00:54:03Mais un gouvernement suspendu à une éventuelle nouvelle solution dans un an est quand même assez peu attirant.
00:54:09Surtout s'il est issu d'une coalition fragile, qui sera probablement pilonnée par ceux qui n'en seront pas.
00:54:15Et puis, plus généralement, il y a un petit parfum de Titanic en Macronie.
00:54:18On l'a vu, Gérard Le Darmanin et Bruno Le Maire restent loyaux, mais lorgnent déjà leur vie d'après.
00:54:25Alors, qui voudra encore monter dans le bateau ?
00:54:27On trouvera toujours des gens partants, mais trouvera-t-on des profils de qualité ?
00:54:31Il faut aussi penser à la photo du gouvernement, vous savez, sur le perron
00:54:35qui affiche le casting dans toute sa diversité, qui doit cocher beaucoup de cases.
00:54:41Et là, ça va être compliqué, parce que s'il y a des technos,
00:54:44ils n'auront pas vraiment de poids politique.
00:54:46La société civile en politique, ça a quand même ses grosses limites.
00:54:50Les vieux chevaux de retour, ça donnerait un parfum de combine.
00:54:54Et puis, des illustres inconnus donneraient vraiment une impression d'amateurisme et d'opportunisme.
00:55:00Donc, ce n'est pas un scoop, ce casting sera un sacré casse-tête.
00:55:03Mais aussi pour ceux qui voudront bien entrer au gouvernement.
00:55:07François Goulard avait reçu un prix de l'humour politique il y a quelques années
00:55:10pour une savoureuse définition de l'ancien ministre.
00:55:14Il disait, être ancien ministre, c'est s'asseoir à l'arrière d'une voiture
00:55:18et s'apercevoir qu'elle ne démarre pas.
00:55:20Il est à craindre qu'elle s'applique désormais au nouveau ministre.
00:55:24C'est bien, parce que là, s'il y a des potentiels candidats pour le gouvernement,
00:55:28ça ne va pas leur donner envie d'y aller.
00:55:31Merci beaucoup, Amber Anglaise.
00:55:33En tout cas, quand je vous écoute, je me dis qu'on n'est pas prêt d'avoir un gouvernement la semaine prochaine.
00:55:37Ce n'est pas gagné encore.
00:55:40On va poursuivre avec la météo des plages.
00:55:44Bienvenue dans votre météo des plages.
00:55:46Temps très mitigé à Deauville et au Touquet.
00:55:48Le temps serait également voilé à Grandville où il fera 21 degrés.
00:55:51Dans l'eau, les températures oscilleront entre 18 et 21 degrés.
00:55:55Du beau temps sur la façade atlantique.
00:55:57Seuls quelques averses s'inviteront au sable d'Olonne.
00:55:59Pour les températures, elles seront de 22 degrés à Quiberon et à Noirmoutier.
00:56:03Dans l'eau, il fera 19 degrés à La Bôle.
00:56:06Il fera chaud dans le sud-ouest, mais de nombreuses averses sont à prévoir,
00:56:09excepté à Saint-Jean-de-Luz.
00:56:10Il fera jusqu'à 27 degrés à Arcachon.
00:56:13Dans l'eau, la température sera de 21 degrés à Lacanau.
00:56:16Grand soleil dans le golfe du Lion.
00:56:18Il fera très chaud à Valras.
00:56:20La température y atteindra 36 degrés.
00:56:22Dans l'eau, vous aurez localement 27 degrés à Sanary.
00:56:26Temps estival sur la côte d'Azur et la Corse.
00:56:2832 degrés à Antibes et à Hyères.
00:56:30La température de l'eau ira jusqu'à 26 degrés à Ajaccio.
00:56:35Mardi 20 août, 6h57.
00:56:37Voici aussi la météo de votre journée.
00:56:40Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:56:42La météo avec Groupe Verlaine.
00:56:44Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:56:47Groupe Verlaine.
00:56:49Bienvenue dans votre météo du beau temps sur la partie est du pays.
00:56:54Le temps reste néanmoins très instable dans le nord-ouest avec des averses.
00:56:58Dans l'après-midi, les perturbations gagnent du terrain.
00:57:01Des orages sont à prévoir dans les Hauts-de-France.
00:57:04Le temps sera plus clément à l'est et dans le sud du pays.
00:57:08Pour les températures, elles restent encore un peu fraîches le matin avec 15 degrés à Paris
00:57:13ou encore 12 degrés à Orléans.
00:57:15Le temps sera plus chaud du côté de Nice où il fera 24 degrés.
00:57:19Dans l'après-midi, les températures seront toujours de saison avec 33 degrés à Marseille
00:57:25ou encore 29 degrés à Lyon.
00:57:27Il fera un peu moins chaud dans la capitale avec 24 degrés.
00:57:32Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:57:34C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:57:36Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:57:39Groupe Verlaine.
00:57:416h58.
00:57:42Bon réveil à tous si vous nous rejoignez sur CNews avec toute l'équipe de La Matinale
00:57:45qui vous réveille.
00:57:46Marine Sabourin pour l'EGT, Harold Imane pour toute l'actualité internationale,
00:57:51Eric Deray de Matenne pour l'économie et Marc Hainaut, journaliste, qui nous a rejoint.
00:57:56Bonjour et qui va commenter avec nous toute l'actualité politique et bien d'autres
00:58:00sujets encore durant cette nouvelle heure d'informations.
00:58:03La question du jour tout d'abord, elle concerne Grenoble.
00:58:06Grenoble en pleine guerre des gangs.
00:58:08Cette fusillade en trois semaines du jamais vu selon le procureur de la République Eric Vaillant.
00:58:12Il donne une interview ce matin aux Parisiens aujourd'hui en France dans laquelle il dresse
00:58:15un constat alarmant sur les trafics de drogue dans la ville.
00:58:18Il parle aussi des dernières innovations dans la lutte contre cette criminalité.
00:58:22C'est là que je voulais vous interroger.
00:58:23Il propose une collaboration, c'est ce qui se passe déjà à Grenoble, avec la caisse
00:58:27d'allocations familiales.
00:58:28C'est une première en France.
00:58:30L'argent gagné par les trafiquants interpellés est intégré au calcul des allocations,
00:58:34ce qui fait que leurs allocations diminuent et parfois elles sont même supprimées.
00:58:38Faut-il étendre ce dispositif à toute la France pour lutter contre les trafics de stupéfiants ?
00:58:43Je vous pose donc la question.
00:58:44Vous avez le QR code qui s'affiche à côté de moi à l'écran.
00:58:46Vous le scannez, vous enregistrez vos réponses et on les diffusera dans le courant de cette émission.
00:58:51Voici tout de suite les titres de votre journal de cette heure.
00:58:54A la une, cette agression d'une femme à coup de cutter dans l'Essonne.
00:58:56L'individu est un Marocain sous OQTF, c'est-à-dire une obligation de quitter le territoire français.
00:59:01Une OQTF prononcée en janvier 2023, il y a plus d'un an et demi.
00:59:06Cette femme lui avait refusé une relation sexuelle alors qu'elle rentrait chez elle
00:59:09le soir tard à la gare de Savigny-sur-Orge.
00:59:12On vous explique tout dans ce journal.
00:59:15On vous parle de ce phénomène complètement surréaliste en prison, des détenus qui se
00:59:19filment en direct sur le réseau social TikTok tels des influenceurs.
00:59:22Ils sont suivis chaque soir par des dizaines de milliers de personnes avec lesquelles
00:59:26ils interagissent.
00:59:27Les téléphones portables et les connexions internet, vous vous en doutez, sont pourtant
00:59:30strictement interdits et ils parviennent malgré tout à s'en procurer.
00:59:35Comment est-ce possible ? On aura les explications dans quelques minutes avec Yvan Gombert, secrétaire
00:59:40nationale FO d'ESP pénitentiaire.
00:59:42Cette agression d'un homme lors des férias de Dax dont on vous parlait hier, il est désormais
00:59:48dans un état stable et en phase d'amélioration.
00:59:51Un homme de 20 ans a été par ailleurs placé en détention provisoire.
00:59:54Les autres suspects sont toujours recherchés.
00:59:57Plus de détails dans ce journal.
00:59:59Et puis ce fléau estival, l'abandon des animaux de compagnie.
01:00:03À l'ASPA, on tente de pousser les murs, tant bien que mal, pour tous les accueillir.
01:00:06Mais vous allez le voir, les refuges sont saturés.
01:00:09Notre reportage à la fin de cette édition.
01:00:11Et puis l'envolée des cours de l'or.
01:00:14Elle est très importante en ce moment.
01:00:16Un nouveau record des prix du métal a été franchi hier.
01:00:19Éric Derry de Matten nous expliquera pourquoi ce phénomène est lié à la montée des tensions
01:00:23internationales.
01:00:24Ce sera à 7h20.
01:00:25Tout d'abord, on vous parle de cette femme qui a échappé de justesse à la mort.
01:00:32Une jeune femme poignardée au cou après avoir refusé une relation sexuelle.
01:00:36Les faits se sont déroulés il y a une semaine à la gare de Savigny-sur-Orge dans le département
01:00:40de l'Essonne.
01:00:41Son agresseur est un Marocain sous OQTF, une obligation de quitter le territoire français.
01:00:45Il a été interpellé le lendemain des faits, au même endroit, alors qu'il suivait une
01:00:49autre jeune femme avec un couteau.
01:00:51Reportage de Bambaguet avec le récit de Chloé Tarka.
01:00:53Il est aux alentours de minuit, lorsqu'une jeune femme de 31 ans sort de la gare de Savigny-sur-Orge.
01:01:00Selon la victime, un homme l'aborde et lui propose 50 euros contre une faveur sexuelle,
01:01:05ce qu'elle refuse.
01:01:06Elle est rattrapée un peu plus loin et reçoit deux coups de cutter au niveau du cou.
01:01:10Opérée en urgence, le pronostic vital de la victime n'est pas engagé.
01:01:14Le suspect, un homme de 45 ans, né au Maroc, sous obligation de quitter le territoire français
01:01:18depuis janvier 2023, est condamné à deux reprises pour vol et violence, prend alors
01:01:23la fuite.
01:01:24Une nouvelle agression qui souligne un manque de suivi concernant les personnes sous OQTF.
01:01:27On a une OQTF qui est prononcée contre un étranger en situation régulière, ensuite
01:01:32il n'y a pas de suivi.
01:01:33On ne sait pas où ils sont, ils peuvent être n'importe où et comme on a ce qu'on voit
01:01:38aujourd'hui, des gens sous OQTF qui se livrent à minima à des petits larcins, à des vols,
01:01:45à des cambriolages et puis on a d'autres qui versent dans des choses qui sont beaucoup
01:01:49plus graves comme on a eu tout simplement là à Savigny.
01:01:53Dès le lendemain, l'homme a été repéré par des policiers de la BAC dans la même
01:01:56gare alors qu'il suivait une autre femme, un couteau à la main.
01:01:59Le suspect a été placé en détention provisoire et mis en examen pour tentative d'assassinat.
01:02:05Voilà un homme qui était donc sous OQTF depuis janvier 2023, c'est complètement
01:02:12lunaire et qui a été interpellé alors qu'il poursuivait encore une autre jeune femme avec
01:02:16un couteau.
01:02:17Voilà pourquoi on vous parlait de cette affaire particulièrement inquiétante.
01:02:20Dans les Landes à présent, l'homme de 25 ans violemment agressé ce week-end en marge
01:02:24des fêtes de Dax est désormais dans un état stable.
01:02:27Dans la nuit de samedi à dimanche, il a été roué de coups par plusieurs individus, certains
01:02:31le visage masqué, l'un d'eux a été interpellé.
01:02:34Il s'agit d'un homme de 20 ans, sans casier judiciaire, les autorités appellent tous
01:02:38témoins à se manifester au commissariat de Dax.
01:02:41Les faits avec Juliette Sadat et Jérôme Rampenouf.
01:02:46Les faits se sont déroulés dans ce quartier aux alentours de 4h30 ce samedi, en marge
01:02:51de la feria de la ville de Dax.
01:02:53Une altercation violente éclate entre les occupants de deux véhicules, un groupe d'hommes
01:02:58vêtus de noir et un groupe de quatre piétons dont un mineur de 17 ans.
01:03:03Les quatre victimes sont rouées de coups, l'une d'entre elles est laissée inanimée
01:03:06à même le sol.
01:03:07Prise en charge et hospitalisée à Dax avec un pronostic vital engagé, son état s'améliore
01:03:13selon le parquet.
01:03:14De son côté, le maire de la ville, Julien Dubois, déplore un acte isolé.
01:03:18Cet événement vraiment malheureux et tragique pour la victime ne reflète pas l'esprit
01:03:25et ce qui s'est déroulé durant toutes ces fêtes puisqu'on a des dispositifs de secours
01:03:30et de sécurité bien rôdés qui font qu'on peut assurer la sécurité de tous les festaïres
01:03:36qui viennent nous rejoindre pendant cinq jours et cinq nuits avec un bilan totalement satisfaisant
01:03:42de ce point de vue-là.
01:03:43Peu après les faits, un suspect est interpellé.
01:03:45Il est âgé de 20 ans et originaire d'Elande, inconnu des services de police.
01:03:50Le jeune homme a été présenté à un juge d'instruction et placé en détention provisoire
01:03:55à la prison de Mont-de-Marsan.
01:03:57Une information judiciaire a été ouverte.
01:03:59Les investigations se poursuivent pour retrouver les autres auteurs de l'agression toujours en fuite.
01:04:06Avec la dissolution de l'Assemblée nationale et en l'absence d'un nouveau gouvernement,
01:04:10les projets de loi ont été mis en pause à l'instar de la création d'un délit d'homicide routier,
01:04:14un texte que défendait le chef étoilé Yannick Allénaud.
01:04:17Son fils Antoine a été tué par un chauffeur ivre et sans permis en 2022.
01:04:22Pour faire voter cette loi, il faut donc tout reprendre à zéro.
01:04:24Les précisions de Chloé Tarka.
01:04:27Voté à l'unanimité en première lecture le 31 janvier,
01:04:31l'instauration d'un délit d'homicide routier a été suspendue suite à la dissolution de l'Assemblée.
01:04:37Un combat que Yannick Allénaud n'abandonne pas pour autant.
01:04:40Aujourd'hui, j'en appelle à tous les responsables politiques de reprendre le flambeau de cette cause,
01:04:43de reprendre le flambeau de cette loi, parce qu'aujourd'hui, cette loi est nécessaire.
01:04:47Nécessaire pour quoi ? Nécessaire pour communiquer, de dire à l'ensemble des usagers de l'automobile,
01:04:51de dire c'est fini maintenant, ce qui va se passer demain vous mettra face à vos responsabilités.
01:04:56Donc il y a urgence à faire passer ce texte de loi.
01:04:59Il faut recommencer et on va y retourner.
01:05:00Le texte visait à ne plus parler d'homicide involontaire, mais d'homicide routier,
01:05:05lorsqu'une circonstance aggravante entrait en cause comme la conduite sous alcool ou sous stupéfiants.
01:05:10Une loi qui incluait également de nouvelles circonstances aggravantes,
01:05:13comme la conduite avec écouteur ou portable à la main, ainsi que le refus d'obtempérer.
01:05:17Un durcissement nécessaire selon le chef Allénaud.
01:05:20C'est la création d'une nouvelle loi, ce n'est pas rien, ce n'est pas du sémantique.
01:05:24Le refus d'obtempérer est rentré comme une circonstance aggravante qui n'existait pas.
01:05:28Le téléphone, l'autre jour je rentrais de l'aéroport, je regardais les gens en voiture,
01:05:32ils téléphonent, ils font des textos, ils font des embardés,
01:05:35ils mettent la vie d'autrui en danger avec leur téléphone.
01:05:37Selon le bilan annuel de la sécurité routière, en 2023,
01:05:40près de 3400 personnes sont mortes sur les routes françaises.
01:05:46Marc Hainaut, l'inquiétude formulée aujourd'hui par Yannick Allénaud,
01:05:51qui est légitime, qui concerne une question majeure,
01:05:53elle pourrait s'appliquer à plein d'autres sujets de société,
01:05:56la fin de vie par exemple, il ne se passe rien en ce moment,
01:06:00mais est-ce que la constitution d'un futur gouvernement dans les prochaines semaines
01:06:04nous garantit, nous assure qu'on va pouvoir avancer sur ces sujets ?
01:06:06Est-ce qu'on ne risque pas aussi d'avoir un gouvernement technique
01:06:09qui gère quelque part les affaires courantes,
01:06:11qui s'assure auprès de Bruxelles qu'on maîtrise nos budgets,
01:06:15mais finalement qui n'avance pas sur les thématiques de société
01:06:19sur lesquelles les Français attendent beaucoup de la part d'un gouvernement ?
01:06:22Mais c'est tout le paradoxe effectivement,
01:06:23quand on voit les résultats des élections européennes,
01:06:25quand on voit les résultats des élections législatives,
01:06:28au premier tour notamment avec le RN arrivé en tête,
01:06:30avec un nouveau front populaire très très haut,
01:06:32on s'aperçoit que les Français ont plus que jamais besoin
01:06:34de réponses urgentes à leurs problématiques, quelles qu'elles soient,
01:06:36et l'inconvénient d'une dissolution,
01:06:38c'est vrai que la dernière datant de 1997, on a peut-être un petit peu oublié,
01:06:42mais c'est que tout le travail législatif est reparti à zéro.
01:06:45C'est-à-dire par exemple, vous parliez du projet de loi fin de vie,
01:06:47le projet de loi fin de vie s'est totalement arrêté
01:06:49et il ne pourra pas être repris en l'État,
01:06:51il doit être vraiment recommencé au début.
01:06:53D'ailleurs, la première chose qu'a fait le groupe socialiste,
01:06:56et en tout cas Olivier Falorni, le rapporteur de ce texte,
01:06:59c'est de déposer immédiatement après les élections législatives
01:07:02un nouveau projet de loi pour essayer justement d'accélérer un petit peu l'agenda.
01:07:06C'est tout le paradoxe, on repart à zéro,
01:07:08on ne sait toujours pas avec quel gouvernement,
01:07:10on ne sait toujours pas avec quelle majorité,
01:07:11au sein des ministères, notamment aux armées,
01:07:14il y a aussi toute l'inquiétude du budget,
01:07:16parce qu'Emmanuel Macron s'était engagé à voter,
01:07:19le gouvernement s'était engagé à augmenter considérablement
01:07:21les moyens de la défense et des armées.
01:07:23Quid du nouveau gouvernement ?
01:07:25Est-ce que tout ce à quoi le gouvernement précédent s'était engagé,
01:07:28est-ce que les promesses vont être tenues ?
01:07:30Est-ce que tout va être renversé ?
01:07:32Les administrations fonctionnent un petit peu à l'aveugle et dans le brouillard,
01:07:34on ne sait pas à vrai dire ce qui va se passer,
01:07:36on ne sait pas quel budget va être présenté aux députés,
01:07:39se défendu par quelle majorité,
01:07:41ou en tout cas par quel type de gouvernement,
01:07:43c'est le fou, l'inquiétude la plus totale,
01:07:44alors que les Français demandent des réponses extrêmement urgentes.
01:07:47Avec la crainte derrière tout ça d'un certain immobilisme,
01:07:49merci infiniment Marc et Eno.
01:07:51On va parler politique, mais cette fois de la politique américaine.
01:07:54On va partir du côté de Chicago, aux Etats-Unis,
01:07:57où la convention du Parti démocrate a débuté.
01:07:59Pendant quatre jours, les figures du parti sont attendues
01:08:02pour soutenir celle qui va affronter Donald Trump, Kamala Harris.
01:08:05Kamala Harris qui sera officiellement investie ce jeudi.
01:08:08On va retrouver sur place notre correspondante Elisabeth Guedel.
01:08:11Elisabeth, la première journée de cette convention
01:08:13vient de se terminer par une soirée riche en émotions.
01:08:19Oui, beaucoup d'émotions par le discours de Joe Biden.
01:08:23Un discours qui est bien différent de celui que le président américain
01:08:27pensait il y a encore un mois prononcer
01:08:31lors de ce premier jour de convention.
01:08:34Il devait le prononcer d'ailleurs le jeudi pour accepter la nomination.
01:08:38Eh bien, en fait, il a lancé ses festivités.
01:08:41Il a effectivement fait ses adieux durant près de trois quarts d'heure.
01:08:45Il a souligné tout ce qu'il a accompli avec sa vice-présidente Kamala Harris
01:08:49durant trois ans et demi.
01:08:50Et puis, il est revenu sur ses 50 ans de carrière, en fait, en politique.
01:08:53Tout ce qu'il a donné pour ce pays.
01:08:56Il a reconnu qu'il était peut-être trop vieux pour aspirer à un nouveau mandat.
01:09:00J'aime mon travail, j'aime mon job, mais j'aime encore plus mon pays.
01:09:03Et passer la main, a-t-il dit à sa vice-présidente,
01:09:06eh bien, ça a été la meilleure décision de sa carrière.
01:09:09Donc, on a bien senti un passage de flambeau à Kamala Harris,
01:09:12qui est venu d'ailleurs faire la surprise d'intervenir sur scène
01:09:16pendant quelques minutes.
01:09:17Et elle a remercié très chaleureusement Joe Biden
01:09:20pour toutes ces années de service au pays.
01:09:24Joe Biden, donc, qui ne restera pas pour assister aux trois derniers jours de convention.
01:09:29Il va s'envoler avec sa famille pour des vacances.
01:09:32La convention, donc, qui va cette fois tourner la page et se tourner vers l'avenir,
01:09:37se tourner vers Kamala Harris.
01:09:38Il en sera beaucoup question pendant trois jours, ces trois jours de convention.
01:09:42C'était un moment, je peux vous dire, ce premier jour plutôt historique
01:09:46dans l'histoire des conventions, souvent transformé en un grand spectacle télévisé.
01:09:50Eh bien, là, ça marquera l'histoire de la politique américaine.
01:09:54Elisabeth Guédel, avec qui on suit justement cette convention pendant quatre jours.
01:09:58Merci beaucoup, Elisabeth, en direct de Chicago.
01:10:01On va s'intéresser maintenant à la campagne de Donald Trump.
01:10:04Cette fois, Elon Musk, le milliardaire détenteur du réseau social X,
01:10:08pourrait-il devenir l'un de ses ministres ou de ses conseillers ?
01:10:12C'est ce qui pourrait arriver si l'ex-président l'emporte face à Kamala Harris en novembre prochain.
01:10:17Il l'a annoncé lors d'un déplacement de campagne en Pennsylvanie.
01:10:20Ce serait l'aboutissement du rapprochement entre les deux hommes.
01:10:23Car si Elon Musk a parfois été critique envers Donald Trump,
01:10:26il affiche clairement son soutien au candidat
01:10:28depuis qu'il a été victime d'une tentative d'assassinat à mi-juillet.
01:10:31On l'écoute.
01:10:34Il est très intelligent.
01:10:36J'ai eu une grande conversation avec lui l'autre jour.
01:10:39Et comme vous le savez, elle a duré presque deux heures et demie.
01:10:42C'est un homme très intelligent.
01:10:44S'il le voulait, je le ferais certainement.
01:10:46C'est un homme brillant.
01:10:49Autre sujet à présent, on revient en France.
01:10:51Chaque été, c'est le même constat, le même fléau.
01:10:54Les abandons d'animaux qui explosent.
01:10:57A la SPA, on pousse les murs tant bien que mal pour accueillir de nouveaux chiens et chats.
01:11:01Alors que les vacances ne sont pas terminées, les refuges sont déjà saturés.
01:11:04En 2023, plus de 44 000 abandons ont été recensés rien qu'à la SPA.
01:11:09Reportage de Pierre-Emco avec le récit de Sharon Camara et Audrey Berthoud.
01:11:14Ils sont nombreux à pousser la porte d'un refuge pour adopter un nouveau compagnon.
01:11:18Ça y est, c'est fait.
01:11:19En fait, on avait un chien qu'on a perdu il y a deux ans.
01:11:23Donc après, il y a le temps de s'habituer à la perte du chien.
01:11:26Et puis, venir à la SPA, c'est mieux parce qu'il y a tellement d'animaux abandonnés
01:11:31que c'était surtout cette démarche-là.
01:11:34Comme Juliette, 40 000 personnes ont adopté un animal en 2023.
01:11:38Un chiffre encourageant qui cache pourtant une problématique plus importante.
01:11:42Les abandons d'animaux en hausse constante ces dernières années.
01:11:45Conséquence, les 64 refuges et maisons de la SPA se retrouvent saturés.
01:11:50L'association mise sur la sensibilisation et appelle les familles à être plus responsables.
01:11:56On prône l'adoption responsable, justement l'adoption réfléchie.
01:12:00Il faut réfléchir avant d'adopter.
01:12:03Est-ce qu'on est en situation d'assumer un animal ?
01:12:06Est-ce que prendre en considération que notre vie peut changer ?
01:12:09Parce que l'on s'engage sur 10, 15, 20 ans.
01:12:13En 2023, plus de 44 000 animaux abandonnés ou maltraités ont été recueillis par la SPA.
01:12:19L'institution craint que ce chiffre n'explose en 2024.
01:12:23Depuis le début de l'année, les structures ont accueilli plus de 16 000 animaux.
01:12:28Vous l'avez peut-être remarqué hier soir, la Lune était beaucoup plus grosse,
01:12:32beaucoup plus brillante.
01:12:33Je vous propose de regarder cette image captée depuis Athènes, en Grèce.
01:12:37Ce phénomène porte un nom, ça s'appelle la super lune bleue, Marine.
01:12:41Oui, cela signifie que le satellite apparaît comme étant 14% plus gros,
01:12:45car plus proche de la Terre qu'en temps normal.
01:12:47Et si vous n'avez rien vu, rassurez-vous, ce n'est pas trop tard,
01:12:50le phénomène est observable jusqu'à demain matin.
01:12:52Et je précise que la Lune n'est pas bleue, contrairement au nom.
01:12:56Voilà, elle est très orangée, très brillante.
01:12:58Je suis assez déçu, j'espère la voir demain matin.
01:13:00Vous l'avez vu, Marine, ou pas ?
01:13:02Non plus.
01:13:03Je suis hyper déçu, parce que je me suis levé pour faire la matinale,
01:13:06je ne cache pas nos secrets de cuisine, à 2h du matin.
01:13:09Et j'ai complètement oublié de lever le nez ce matin pour voir ça.
01:13:12Ça m'a complètement échappé, du coup je n'ai rien vu.
01:13:15Je suis un petit peu déçu, mais heureusement on a ces images dans la matinale.
01:13:17Voici tout de suite les sports.
01:13:29On va parler de la Ligue des champions, Marine,
01:13:30après sa double confrontation remportée face à Fenerbahce.
01:13:33Lille joue ce soir son match de Barrage Allée à Valenciennes.
01:13:36Dernière étape avant la phase de championnat.
01:13:39Les hommes de Bruno Genesio affronteront donc ce soir le Slavia Prague,
01:13:42tombeur des Belges de l'Union Saint-Gilloise.
01:13:44Le LOSC est dans de bonnes dispositions après sa victoire samedi 2-0 face à Reims,
01:13:48mais devra se méfier de l'équipe tchèque, réputée comme étant piégeuse.
01:13:52Les DOG doivent faire le travail avant le match retour
01:13:54pour retrouver l'arène des compétitions européennes après deux saisons sans la jouer.
01:13:58Vous pourrez retrouver cette rencontre sur Canal+, ce soir à 21h.
01:14:12Allez, on vous parle ce matin de ce phénomène complètement surréaliste dans nos prisons,
01:14:16des détenus qui se filment en direct sur le réseau social TikTok.
01:14:20Ils sont suivis chaque soir par des dizaines de milliers de personnes,
01:14:23telles des influenceurs.
01:14:25On en parle avec Yvan Gombert, secrétaire national FO d'SP pénitentiaire.
01:14:29Il nous dira comment ce phénomène est-il possible aujourd'hui,
01:14:31alors même que les téléphones et les connexions Internet
01:14:34sont interdits dans nos établissements pénitentiaires.
01:14:37A tout de suite.
01:14:437h16 sur CNews, bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent.
01:14:45Voici le rappel de l'actualité, Marine Sabourin.
01:14:50L'allocation de rentrée scolaire versée à partir d'aujourd'hui,
01:14:53tous les parents d'enfants âgés de 6 à 18 ans et scolarisés
01:14:56peuvent en bénéficier sous condition de ressources.
01:14:58Les familles bénéficiaires recevront par exemple 416 euros par enfant âgé de 6 à 10 ans.
01:15:03Après l'offensive ukrainienne sur son sol,
01:15:05la Russie exclut toute négociation avec Kiev.
01:15:07Volodymyr Zelensky revendique le contrôle de plus de 1250 km2
01:15:12et 92 localités par ses forces armées.
01:15:18Voilà un phénomène qui va certainement vous interpeller,
01:15:20vous qui nous regardez, ce phénomène surréaliste dans nos prisons.
01:15:23Des détenus qui se filment en direct sur le réseau social TikTok.
01:15:26Ils sont suivis chaque soir par des dizaines de milliers de personnes
01:15:29avec lesquelles ils interagissent.
01:15:31Certains peuvent même obtenir de l'argent grâce à un système de dons.
01:15:34Les téléphones portables et les connexions Internet
01:15:36sont pourtant strictement interdits dans les établissements pénitentiaires
01:15:40et pourtant ils parviennent à s'en procurer.
01:15:42Comment est-ce possible ?
01:15:43Regardez cette enquête signée Tony Pitaro.
01:15:46Il suffit de se connecter sur TikTok
01:15:48pour visionner des vidéos en direct de prisonniers
01:15:51et interagir avec eux sans la moindre difficulté.
01:15:54Et abonnez-vous à la famille ceux qui ne sont pas abonnés les gars
01:15:56parce que chaque jour les gars, je fais des lives.
01:15:58Certains détenus peuvent même gagner de l'argent
01:16:01grâce à des dons directement envoyés par les utilisateurs.
01:16:05Si je veux rien qu'avec mon TikTok,
01:16:07je mets plus de côté que ton père en un an.
01:16:09À ta mère réunie.
01:16:16Pour lutter contre les téléphones en prison,
01:16:19de nombreux moyens sont pourtant mis en place
01:16:21comme des tunnels à rayons X,
01:16:23des portiques de détection au niveau des portes d'entrée,
01:16:25des détecteurs de masse métallique,
01:16:28des fouilles, des brouilleurs téléphoniques
01:16:30ou encore des dispositifs anti-drone.
01:16:32Malgré ces moyens,
01:16:33des téléphones parviennent tout de même à pénétrer
01:16:36notamment par les airs
01:16:37comme le montre ce prisonnier sur une vidéo postée sur TikTok.
01:16:42Contacté, le ministère de la Justice rappelle sa fermeté.
01:16:46Toute découverte de téléphone portable
01:16:48fait l'objet d'une procédure disciplinaire
01:16:50et judiciaire systématique à l'encontre de la personne détenue
01:16:54susceptible d'alourdir sa peine.
01:16:56En 2023, 53 000 téléphones et accessoires
01:17:00ont été saisis en prison.
01:17:02J'espère que vous allez bien.
01:17:05Et on en parle avec Yvan Gombert.
01:17:07Bonjour Yvan Gombert, merci d'être avec nous ce matin.
01:17:11Merci infiniment.
01:17:12Vous êtes secrétaire nationale force ouvrière
01:17:14des espèces pénitentiaires.
01:17:16Ma première question,
01:17:17ces images qu'on vient de voir, elles sont terribles.
01:17:19Comment est-ce possible aujourd'hui,
01:17:20malgré les contrôles que défend le ministère ?
01:17:24Comment c'est possible malgré les contrôles, les sanctions ?
01:17:29Comment un détenu peut-il obtenir un téléphone
01:17:31et une connexion Internet
01:17:33pour parvenir à faire ses lives sur TikTok ?
01:17:37Oui, en toute façon, c'est un phénomène qui n'est pas nouveau.
01:17:40Avec l'introduction du smartphone en détention,
01:17:44c'est vrai que l'administration pénitentiaire
01:17:45a du mal à combattre ce phénomène qui n'est pas nouveau.
01:17:50Et vous l'avez dit, je suis coupé sur l'écran,
01:17:54mais c'est peut-être...
01:17:55Non, c'est bon.
01:17:56On vous entend, on vous entend, continuez à parler.
01:17:58D'accord.
01:17:59Depuis la loi de 2009, c'est vrai qu'on a été restreint
01:18:03dans nos possibilités de fouiller les détenus.
01:18:07Donc, d'une manière générale,
01:18:10on a énormément mal à trouver des moyens de lutter contre ça.
01:18:14On a installé des brouilleurs,
01:18:15mais les brouilleurs ne sont pas généralisés,
01:18:17donc on en a installé simplement sur certains établissements.
01:18:20On a le renseignement pénitentiaire
01:18:22qui permet d'identifier ces détenus
01:18:23et ensuite d'aller chercher les téléphones dans leurs cellules
01:18:26et ensuite de les condamner via une voie pénale.
01:18:30Mais on voit bien que de toute façon,
01:18:32les personnes détenues ont toujours les moyens d'en réintroduire,
01:18:37soit par des projections, soit par des drones,
01:18:40soit par d'autres moyens.
01:18:43Donc, c'est un système sans fin.
01:18:44Nous, on est très parolable à la découverte
01:18:49ou au financement d'un projet d'identification des téléphones portables,
01:18:53de détection des téléphones portables
01:18:54une fois qu'ils sont en détention,
01:18:55parce qu'aujourd'hui, on n'a pas ce moyen.
01:18:57C'est-à-dire qu'on va essayer de protéger l'introduction,
01:18:59d'empêcher l'introduction,
01:19:00mais une fois qu'il est à l'intérieur,
01:19:02les détenus les cachent dans leurs cellules
01:19:05et c'est extrêmement difficile de les trouver en cellule.
01:19:09Donc, on peut passer une heure, deux heures
01:19:12pour essayer de trouver un téléphone portable.
01:19:14Donc, ça peut être très, très long.
01:19:16Mais pardonnez-moi, mais là, on parle effectivement de téléphones portables.
01:19:21Cela veut dire que d'autres objets peuvent rentrer dans les cellules
01:19:25qui pourraient directement mettre la vie des surveillants pénitentiaires en danger,
01:19:30par exemple ?
01:19:31Oui, c'est la même problématique d'une manière générale.
01:19:36Mais ça, c'est la problématique des fouilles en détention.
01:19:39Vous imaginez qu'il y a énormément d'objets dans la détention.
01:19:44Les fouilles des cellules sont compliquées à mener.
01:19:47On ne peut pas fouiller toutes les cellules tous les jours.
01:19:50Donc, c'est une situation qui est quasiment inexplicable, si vous voulez.
01:19:58Et pardonnez-moi, je vais mettre là aussi les pieds dans le plat,
01:20:00mais est-ce que parfois aussi, les agents pénitentiaires ferment les yeux
01:20:04pour avoir la paix parce que les prisons aujourd'hui sont surpeuplées,
01:20:08parce qu'ils ne sont pas suffisamment nombreux ?
01:20:10Est-ce que parfois, il ne vaut pas mieux laisser faire pour éviter une révolte ?
01:20:15Oh non, ce n'est pas vraiment le cas.
01:20:19Parce qu'on n'a pas toujours les mêmes témoignages
01:20:21de représentants de surveillants pénitentiaires.
01:20:23Il y en a qui nous disent que ça peut être le cas.
01:20:25Mais bon, j'entends votre argument.
01:20:30Oui, mais je ne pense pas que ça soit un phénomène de masse.
01:20:33Ça peut être occasionnel, mais ce n'est pas un phénomène de masse.
01:20:36La plupart du temps, et puis vu la quantité de téléphones qu'on récupère,
01:20:39vous l'avez dit tout à l'heure, presque 50 000.
01:20:44Donc, c'est quand même assez énorme.
01:20:46On n'a pas un phénomène où la plupart des surveillants laisseraient passer les téléphones.
01:20:52Non, non, alors ça, je n'y crois pas trop, personnellement.
01:20:57Comment on peut mieux lutter ?
01:20:59Un surveillant pourrait peut-être cacher,
01:21:01et puis le surveillant d'après ne va pas le faire.
01:21:04Non, je n'y crois pas du tout.
01:21:05Non, je dis tout simplement fermer les yeux
01:21:07quand quelqu'un utilise un objet qu'il ne devrait pas utiliser dans sa cellule,
01:21:10pas nécessairement faire rentrer un objet.
01:21:11Je me doute bien que le surveillant pénitentiaire ne va pas jusque-là.
01:21:16Franchement, je n'y crois pas du tout.
01:21:19Ça veut dire que toute la chaîne de surveillants fermerait les yeux ?
01:21:24Non, il peut y avoir peut-être parfois un surveillant
01:21:26qui n'a pas envie de se prendre la tête avec un détenu en particulier,
01:21:30mais de toute façon, il a toujours les moyens de demander de l'aide à des collègues
01:21:35ou d'en parler avec un officier,
01:21:36et la situation sera traitée dans les heures qui suivent.
01:21:40Et j'entends ce que vous dites.
01:21:42Comment on peut mieux lutter contre ça aujourd'hui ?
01:21:44Qu'est-ce que vous attendez de la part de l'État ?
01:21:45Ça veut dire plus de cellules de prison, plus de moyens techniques,
01:21:48plus de surveillants pénitentiaires.
01:21:50Quelle serait la mesure la plus urgente à prendre, selon vous ?
01:21:54De toute façon, il y a le protocole d'accord qui a été signé avec le garde des Sceaux.
01:21:57Je pense que sur la question de la fouille,
01:21:59notamment, il semble peut-être qu'il faudrait modifier les textes.
01:22:03Aujourd'hui, c'est extrêmement chronophage,
01:22:05pour que vous compreniez un peu,
01:22:07entre la loi de 2009 qui interdisait quasiment toute fouille
01:22:12et la loi de 2019 qui le permet de manière systématique,
01:22:15mais de manière motivée.
01:22:16Donc, c'est extrêmement chronophage.
01:22:18Vous vous rendez compte, quand vous avez 1000 détenus,
01:22:20tous les trois mois, vous devez revoir la liste
01:22:23de tous les détenus qui vont être fouillés.
01:22:25Donc, c'est extrêmement chronophage, à la fois pour la direction
01:22:29et à la fois pour toutes les équipes qui sont en charge de ce dossier.
01:22:35Donc, ça complexifie le travail au quotidien
01:22:37et ne permet pas de travailler sereinement
01:22:40pour rétablir le bon ordre en détention.
01:22:42Merci, Van Gombert.
01:22:43Donc, il faudrait sans doute remodifier les textes.
01:22:45Voilà, remodifier les textes.
01:22:47Merci, Van Gombert.
01:22:48Je le rappelle, vous êtes secrétaire nationale,
01:22:49force ouvrière, DSP pénitentiaire.
01:22:53Merci d'avoir accepté de témoigner sur notre antenne ce matin
01:22:55pour parler de ce phénomène complètement lunaire.
01:22:57C'est live TikTok en prison de la part de détenus
01:23:00qui sont suivis par des milliers de personnes
01:23:03et parfois grâce auxquels ils gagnent même de l'argent.
01:23:06On va parler économie à présent avec Éric Doré de Matten.
01:23:10Ce sera juste après la pause.
01:23:11Oui, tout à fait.
01:23:12On va parler de ce phénomène qui s'accélère,
01:23:14l'envolée des cours de l'or.
01:23:16Un record absolu a été franchi hier.
01:23:19Est-ce le signe d'une montée des tensions internationales ?
01:23:22C'est ici, je vous lise les nouveaux articles
01:23:25dont on se rapproche.
01:23:27Maintenant tout se passe indéfiniment.
01:23:28Et je sais que vous nous direz tow dans un instant.
01:23:29Allez, quasiment sept heures vingt-six.
01:23:32Bon, réveillez-vous dans votre matinale.
01:23:36On va parler économie à présent avec Éric Doré de Matten.
01:23:37Ce phénomène qui s'accélère, l'envolée des cours de l'or.
01:23:41Un nouveau record absolu des prix a été franchi hier.
01:23:43Est-ce le signe d'une montée des tensions internationales ?
01:23:47Je vous réponds oui.
01:23:48maintenant autour de Taïwan. Alors partout, ces foyers alimentent les peurs et c'est vrai que ça force beaucoup de pays à acheter de l'or
01:23:56parce que c'est une valeur refuge. Il n'y a rien à dire. Malgré son prix qui a crevé tous les plafonds, hier on a atteint des sommets,
01:24:02les Américains eux aussi achètent de l'or parce que comme les taux d'intérêt vont baisser, ils préfèrent acheter de l'or plutôt que des obligations
01:24:11d'Etat. Là c'est pour eux un rempart et puis en plus les obligations d'Etat ça rapporte moins alors que l'or c'est stable et ça n'arrête pas de monter.
01:24:18Oui mais alors vous me le disiez à l'instant, ça atteint des sommets. Est-ce qu'il y a d'autres explications ?
01:24:22Oui parce que la Chine achète énormément d'or. Vous avez la Turquie qui refait ses stocks. Ils achètent des stocks d'or quel que soit le prix.
01:24:29Vous allez regarder l'évolution du cours du lingot. On peut à peine croire cette évolution puisque aujourd'hui on dépasse 71 000 euros.
01:24:36Je rappelle qu'un lingot c'est un kilo. Ça valait seulement 60 000 dollars au mois de mars dernier et si je reviens à janvier 2010, on était à 25 000 euros.
01:24:50Alors il y a aussi une autre raison, c'est que l'or n'est pas inépuisable. Les sources sont en train de se tarir, les mines se tarissent et donc les stocks sont limités.
01:24:59Vous avez la bijouterie qui en consomme énormément, pratiquement 50% des ressources. Et puis la haute technologie, l'industrie, vous avez de l'or partout.
01:25:06D'ailleurs vous avez des entreprises comme Apple pour les téléphones portables qui essayent de récupérer l'or qui se trouve dans vos smartphones.
01:25:13Ils ont des petits robots qui collectent. Alors j'ai appris par Apple qu'il y avait 25 mg dans un iPhone et une tonne de portable ça fait 200 g d'or récupéré.
01:25:25Je vais regarder différemment mon téléphone.
01:25:27Exactement, il faut faire attention. Alors ils sont recyclés bien entendu et comme on parle de pénurie d'or en 2050, c'est ce que dit en tout cas Goldman Sachs,
01:25:34eh bien aujourd'hui l'or devient plus que jamais un métal précieux.
01:25:38Vous avez vu ma tête quand on a parlé de l'or dans l'iPhone. Alors est-ce que cet engouement pour l'or il touche aussi les particuliers ?
01:25:43Oui il touche les particuliers bien entendu. Alors vous allez me demander est-ce qu'il faut en acheter. C'est vrai que c'est tentant.
01:25:49Mais regardez cette petite pièce de rien du tout, elle n'est même pas plus grande que 10 centimes d'euro.
01:25:54Eh bien c'est un demi-Napoléon. Je ne sais pas si vous le voyez bien, il est vraiment microscopique.
01:25:58Ça valait 3 francs 6 sous si je puis dire quand j'ai fait ma première communion.
01:26:02Eh bien ce demi-Napoléon de 10 francs seulement il vaut 215 euros. Vous vous rendez compte cette toute petite pièce 215 euros.
01:26:09C'est un demi-Napoléon. Il en valait 180 au mois de mars. Alors je la garde précieusement et je ne vous la donnerai pas.
01:26:15Donc ce qu'il faut voir aussi...
01:26:17Attention vous la posez sur la table comme ça. Faites attention quand même.
01:26:19Je la remettrai dans ma poche. Mais il faut savoir aussi que si vous en achetez de l'or, le problème c'est la taxe.
01:26:25Parce que vous avez quand même 36,2% de taxes sur la plus-value. C'est-à-dire que si on achète aujourd'hui que ça flambe,
01:26:32que vous revendez ça dans 3-4 ans, eh bien là vous allez quand même payer assez cher en plus-value.
01:26:36Il faudra garder cet or 22 ans pour être complètement exonéré de taxes.
01:26:40Ensuite si vous avez des pièces de collection, des bijoux, etc., il y a un petit forfait de 6,5% sur le montant de la vente.
01:26:47Donc c'est quand même assez raisonnable. Vous voyez c'est vraiment un placement de très très long terme l'or.
01:26:51C'est pour ça que je le garde depuis maintenant 60 ans celui-là pratiquement.
01:26:54Alors selon les experts que j'ai pu consulter, surtout le comptoir national de l'or par exemple,
01:26:58que j'avais invité dans l'émission l'hebdo de l'écho qui passe le week-end,
01:27:01cette ruée vers l'or, je vous le dis tout de suite, n'est pas prête de se terminer.
01:27:05Les cours vont continuer de monter.
01:27:08Bon et vous ne m'offrez pas un café avec cette pièce, vous faites bien attention surtout.
01:27:11Ce serait bien dommage.
01:27:12A 215 euros, il y a beaucoup de café.
01:27:15Merci Éric de Ridematen.
01:27:16La fièvre de l'or, on poursuit tout de suite avec votre météo des plages.
01:27:29Bienvenue dans votre météo des plages.
01:27:31Temps très mitigé à Deauville et au Touquet.
01:27:33Le temps serait également voilé à Grandville où il fera 21 degrés.
01:27:36Dans l'eau, les températures oscilleront entre 18 et 21 degrés.
01:27:39Du beau temps sur la façade atlantique, seuls quelques averses s'inviteront au sable d'Olonne.
01:27:44Pour les températures, elles seront de 22 degrés à Quiberon et à Noirmoutier.
01:27:48Dans l'eau, il fera 19 degrés à La Bôle.
01:27:50Il fera chaud dans le sud-ouest mais de nombreuses averses sont à prévoir excepté à Saint-Jean-de-Luz.
01:27:55Il fera jusqu'à 27 degrés à Arcachon.
01:27:57Dans l'eau, la température sera de 21 degrés à Lacanau.
01:28:01Grand soleil dans le golfe du Lion.
01:28:03Il fera très chaud à Valras.
01:28:05La température y atteindra 36 degrés.
01:28:07Dans l'eau, vous aurez localement 27 degrés à Sanary.
01:28:10Temps estival sur la côte d'Azur et la Corse.
01:28:1332 degrés à Antibes et à Hyères.
01:28:15La température de l'eau ira jusqu'à 26 degrés à Ajaccio.
01:28:19La météo des plages avec BDR.fr
01:28:21L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:28:24L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:28:27Et maintenant, place à votre météo du jour.
01:28:31Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:28:33La météo avec Groupe Verlaine.
01:28:35Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:28:38Groupe Verlaine.
01:28:40Bienvenue dans votre météo du beau temps sur la partie est du pays.
01:28:44Le temps reste néanmoins très instable dans le nord-ouest avec des averses.
01:28:49Dans l'après-midi, les perturbations gagnent du terrain.
01:28:52Des orages sont à prévoir dans les Hauts-de-France.
01:28:55Le temps sera plus clément à l'est et dans le sud du pays.
01:28:59Pour les températures, elles restent encore un peu fraîches le matin.
01:29:03Avec 15 degrés à Paris ou encore 12 degrés à Orléans.
01:29:07Le temps sera plus chaud du côté de Nice où il fera 24 degrés.
01:29:11Dans l'après-midi, les températures seront toujours de saison.
01:29:14Avec 33 degrés à Marseille ou encore 29 degrés à Lyon.
01:29:18Il fera un peu moins chaud dans la capitale avec 24 degrés.
01:29:23Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:29:25C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:29:27Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:29:30Groupe Verlaine.
01:29:327h32, à l'œil de votre journal Grenoble en pleine guerre des gangs.
01:29:35Cette fusillade en trois semaines du jamais vu selon le procureur de la République,
01:29:39Eric Vaillant, qui donne ce matin une interview aux Parisiens.
01:29:42Aujourd'hui en France, il dresse un constat alarmant sur les trafics.
01:29:45Il parle aussi des dernières innovations dans la lutte contre cette criminalité.
01:29:49Notamment une collaboration avec la caisse d'allocations familiales.
01:29:52C'est une première en France.
01:29:53On vous dit tout dans un instant.
01:29:55À Menton, le refus d'obtempérer d'un mineur de 15 ans
01:29:58qui fonce alors sur un agent de police et le traîne sur plusieurs mètres.
01:30:02Triste illustration d'une jeunesse qui n'a plus peur de rien,
01:30:05ni de la sanction, ni d'ôter la vie d'autrui.
01:30:07Un phénomène face auquel les forces de l'ordre semblent impuissantes.
01:30:10On en parlera avec Laurent Alcaraz, délégué départemental des Alpes-Maritimes du syndicat Alliance.
01:30:17Deux semaines avant le retour à l'école pour les plus jeunes.
01:30:19C'est à partir d'aujourd'hui qu'est versée l'allocation de rentrée scolaire.
01:30:23Un peu plus de 416 euros pour les enfants de 6 à 10 ans.
01:30:263 millions de familles concernées, on en parle dans ce journal.
01:30:29Israël a accepté le plan de trêve proposé par les Etats-Unis.
01:30:32C'est ce qu'assure Anthony Blinken, le secrétaire d'Etat américain.
01:30:35Renvoie désormais la balle au Hamas, à qui il incombe de faire de même, dit-il.
01:30:39Il s'agit peut-être, ajoute-t-il, de la dernière occasion de ramener les otages chez eux
01:30:44et d'obtenir un cessez-le-feu.
01:30:45Et on en parle sur ce plateau avec notre spécialiste des questions internationales, Harold Iman.
01:30:50Et puis la chronique éco d'Éric de Ridematen.
01:30:52Éric qui va nous parler ce matin d'une réforme qui marche, celle du RSA.
01:30:56Les allocataires doivent désormais justifier de 15 à 20 heures de travail pour la percevoir.
01:31:00Et pourtant, la gauche était contre. On fera le point avec vous.
01:31:07On commence tout d'abord avec Grenoble qui fait face à une explosion de violence inédite
01:31:12liée au trafic de stupéfiants. C'est une guerre des gangs intense.
01:31:16Martel, le procureur de la République. Éric Vaillant dans les colonnes du Parisien.
01:31:19Aujourd'hui en France, des fusillades surviennent tous les deux ou trois jours, nous dit-il.
01:31:24Alors pour déstabiliser les dealers, plusieurs actions sont menées,
01:31:27notamment avec cette première en France, une collaboration avec la caisse d'allocations familiale.
01:31:32On voit cela en détail avec Audrey Berthoud.
01:31:34Sept fusillades en seulement trois semaines à Grenoble.
01:31:38La ville subit une explosion de violence inédite liée au trafic de drogue.
01:31:43Dans le journal Le Parisien, le procureur de Grenoble affiche sa fermeté.
01:31:47Faire tomber les dealers par tous les moyens, c'est ce que tente de faire Éric Vaillant.
01:31:52On commence par arrêter les vendeurs du jour sur les points de deal et on les juge immédiatement.
01:31:56On met aussi en place des PV simplifiés pour interpeller les guetteurs et saisir l'argent qu'ils ont sur eux.
01:32:02Pour lutter contre la criminalité, la ville innove, notamment en collaborant avec la caisse d'allocations familiales.
01:32:08C'est une première en France afin que l'argent gagné illégalement par les délinquants
01:32:12soit réintroduit dans les revenus permettant de calculer les allocations qu'ils reçoivent.
01:32:16Grâce à ce dispositif, 55 trafiquants ont vu leurs allocations diminuer ou supprimer.
01:32:21Nous l'avons étendu en 2023 à la caisse primaire d'assurance maladie
01:32:24qui recherche aussi des fraudeurs parmi les délinquants.
01:32:27Des résultats réels selon le procureur.
01:32:2935 points de deal ont été identifiés dans l'agglomération.
01:32:33Cependant, Éric Vaillant l'affirme, il est quasiment impossible d'éliminer le trafic.
01:32:37Leur responsabilité est d'en limiter les effets.
01:32:42Alors je vous pose la question ce matin, faut-il étendre ce dispositif à toute la France
01:32:46pour lutter contre les trafics de stupéfiants,
01:32:48intégrer les revenus des trafics de drogue pour calculer les allocations familiales de ces trafiquants
01:32:55une fois qu'ils sont interpellés ?
01:32:57Je vous pose la question, vous pouvez scanner le QR code qui s'affiche à l'écran, vous répondez,
01:33:01vous enregistrez votre vidéo, on diffusera vos réponses dans le courant de cette émission.
01:33:05J'ai une question, je vais retourner d'ailleurs à Marc Aynault qui nous accompagne ce matin.
01:33:07Est-ce qu'il faut justement s'attaquer aux allocations familiales de ces trafiquants de drogue,
01:33:10notamment en intégrant dans le calcul de ces allocations leurs revenus des trafics de drogue ?
01:33:16C'est terrible d'en arriver là entre guillemets, mais c'est une idée qui fait son chemin depuis plusieurs années.
01:33:22Le maire de Poissy, celui qui était encore maire de Poissy à l'époque,
01:33:25Carle Livre, avait essayé justement de supprimer les aides municipales aux familles de délinquants.
01:33:32Le maire de Cannes, David Lysnard, s'était lui aussi attaqué à cette problématique-là
01:33:36lorsque deux adolescents s'en sont pris à une personne âgée, cela avait fait le tour de l'actualité.
01:33:41Mais au-delà de ça, prenons Grenoble.
01:33:45Grenoble, ville d'Éric Piolle, maire écologiste, présentée comme un pionnier.
01:33:49C'est la deuxième fois en tout cas qu'une ville de plus de 10 000 habitants est gérée par un maire écologiste.
01:33:55Le précédent était Dominique Voynet à Montreuil, Éric Piolle.
01:33:58Grenoble qui a été montré comme la ville un petit peu laboratoire des idées d'extrême-gauche,
01:34:02une espèce de Minneapolis français.
01:34:05Et on a vu cette ville sombrer en 10 ans.
01:34:09Enfin, il y a quelque chose de terrifiant.
01:34:11Grenoble est aujourd'hui une plaque tournante du trafic de drogue.
01:34:14Et quelle réponse la mairie apporte à cela ?
01:34:16Il faut légaliser le cannabis.
01:34:18On est face à des trafiquants ultra organisés et un trafic de drogue de plus en plus important.
01:34:24Et quelle est la réponse de la première autorité locale ?
01:34:26C'est de baisser les bras.
01:34:28C'est de dire en fait, pour arrêter les règlements de comptes, légalisons le cannabis.
01:34:34Et finalement, c'est un petit peu toujours cette problématique-là.
01:34:37On parlait aussi des téléphones dans les prisons et de ce secrétaire pénitentiaire qui disait
01:34:43« Depuis la loi de 2009, on ne peut plus fouiller »
01:34:45et où il n'y a plus de réponse pénale adaptée.
01:34:48On est face à une situation où il y a un sentiment d'impunité totale.
01:34:54Et face à cela, une justice totalement désarmée.
01:34:57Une justice qui ne cesse d'envoyer des signaux.
01:34:59Allez-y, continuez. De toute façon, nous sommes tous impuissants.
01:35:02Nous nous désarmons tous face à ce drame-là.
01:35:06Et on peut mettre autant de moyens policiers qu'on veut.
01:35:08On peut faire autant d'innovation qu'on veut.
01:35:10Si à la fin, au bout de la chaîne, la réponse pénale, la sanction ne tombe pas,
01:35:14ces problématiques ne seront jamais résolues.
01:35:17L'analyse de Marc Hainaut sur ce plateau.
01:35:19A deux semaines du retour à l'école,
01:35:21l'allocation de rentrée scolaire est versée à partir d'aujourd'hui.
01:35:24Cette année comptait entre 416 et 454 euros d'aide par enfant en fonction de leur âge.
01:35:30Ces montants sont revalorisés par rapport à l'année dernière.
01:35:33Alors, qui est concerné par ce dispositif ?
01:35:35Et comment on bénéficie ? On voit cela avec Audrey Bertheau.
01:35:38La rentrée approche.
01:35:403 millions de foyers vont recevoir aujourd'hui l'allocation de rentrée scolaire.
01:35:44Un coup de pouce de l'État pour soutenir financièrement les familles
01:35:48dans leurs dépenses liées à la scolarité de leurs enfants.
01:35:51Conditionnées aux ressources du foyer,
01:35:53elles s'adressent aux parents ayant des enfants de 6 à 18 ans
01:35:56qu'ils soient scolarisés dans un établissement public ou privé.
01:36:00Cette année, comptait pour chaque enfant entre 416 et 454 euros d'aide en fonction de leur âge.
01:36:06Pour en bénéficier, un couple avec un seul enfant
01:36:09ne doit pas voir ses revenus dépasser 27 140 euros.
01:36:13Un ménage qui a trois enfants et dont le revenu est inférieur à 39 667 euros
01:36:18peut aussi y prétendre.
01:36:20Enfin, cette allocation de rentrée scolaire sera directement versée
01:36:24par les caisses d'allocations familiales ou par la mutualité sociale agricole.
01:36:28Il est possible de cumuler l'ARS à d'autres aides comme les bourses scolaires.
01:36:33Selon le ministère des Solidarités,
01:36:35cette allocation vient en aide à plus de 5 millions d'enfants partout en France.
01:36:41On évoque à présent la situation au Proche-Orient.
01:36:43Israël a accepté le plan de trêve proposé par les Etats-Unis.
01:36:46C'est ce qu'assure Antony Blinken, le secrétaire d'Etat américain
01:36:49qui renvoie désormais la balle au groupe terroriste, le Hamas,
01:36:52à qui il incombe de faire de même, dit-il.
01:36:54Il s'agit peut-être de la dernière occasion de ramener les otages chez eux
01:36:59et d'obtenir un cessez-le-feu, ajoute-t-il.
01:37:01Et on en parle avec vous Harold Iman, notre spécialiste des questions internationales.
01:37:05On sent bien que les Etats-Unis redoublent de pression sur tous les acteurs.
01:37:09A votre avis, est-ce que le Hamas peut accepter cet accord
01:37:12qu'il a déjà refusé il y a quelques jours ?
01:37:14Il l'accepte d'autant moins que l'actuel dirigeant du Hamas est Yahya Sinwar.
01:37:22Il était jusqu'au 1er août le chef des opérations militaro-terroristes,
01:37:30concepteur du massacre du 7 octobre,
01:37:35et depuis l'assassinat du numéro 1 politique Ismaël Hanier à Téhéran le 31 juillet,
01:37:43maintenant, lui, il est le directeur de fête.
01:37:48Et Ismaël Hanier, lui, était plutôt favorable à une acceptation.
01:37:53Donc, nous entrons dans le fanatisme complet de la vision de Yahya Sinwar
01:37:58qui pense qu'il peut vaincre Israël et obtenir une espèce de fin de l'État hébreu.
01:38:05C'est nébuleux, mais il savait bien comment commencer sa guerre
01:38:11en utilisant son peuple comme bouclier.
01:38:14Il savait peut-être qu'Israël allait réagir avec une force énorme,
01:38:19mais il n'a pas de fin, de finalité à cette histoire.
01:38:24Et donc, maintenant, Netanyahou a accepté complètement
01:38:29et côté Yahya Sinwar, on met quelques nouvelles conditions
01:38:36et on repart dans l'espèce d'éternel, je dirais,
01:38:42une espèce de rondeau interminable de non, oui, oui, non.
01:38:47Il y a encore 111 otages israéliens dont 39 seraient déjà morts.
01:38:53Donc, il n'y a plus beaucoup de temps pour les ramener vivants ou en bonne santé.
01:38:58Et bien sûr, leurs familles s'impatientent énormément.
01:39:01Mais voilà, maintenant qu'Israël a dit oui,
01:39:05Sinwar a dit non et ça augure mal pour la vie.
01:39:10Cette information qui vient de tomber au moment même
01:39:13où vous étiez en train de nous parler, Harold Iman,
01:39:15un kibbutz annonce la mort d'un otage à Gaza, un Israélien de 79 ans.
01:39:20Voilà pour cette nouvelle qui vient de nous parvenir il y a quelques instants.
01:39:25On va revenir en France à présent, évoquer la situation terrible dans nos hôpitaux
01:39:30et tout particulièrement cet été.
01:39:32Illustration avec les urgences de l'hôpital de Montaigu en Vendée
01:39:35qui n'ont pas rouvert leur porte hier.
01:39:37Ça fait un mois qu'elles sont fermées, faute de personnel.
01:39:39Le centre hospitalier déplore un problème récurrent.
01:39:42Les patients doivent alors se reporter sur l'hôpital de la ville préfecture à La Roche-sur-Yonde.
01:39:47C'est du jamais vu dans le département reportage de Michael Chailloux.
01:39:51C'est la surprise du jour aux urgences de l'hôpital de Montaigu,
01:39:54fermée depuis le 12 juillet au soir.
01:39:57Alors que la réouverture était programmée pour ce lundi matin,
01:40:00c'est porte-close, faute de médecin.
01:40:02On voit que ça se dégrade, toujours par un manque de médecins urgentistes.
01:40:06Et depuis l'année dernière, on a fermé tous les week-ends de la période estivale.
01:40:11Et là, cette année, on a fermé un mois consécutivement.
01:40:15Pour la population, c'est un service en moins.
01:40:18Ils doivent se déplacer sur La Roche-sur-Yonde, Cholet ou Nantes.
01:40:21Tout de suite, ça rajoute 30 minutes, 45 minutes de route.
01:40:23Direction le centre hospitalier départemental de La Roche-sur-Yonde à 35 kilomètres,
01:40:27le balai des ambulances est incessant comme celui de l'hélicoptère du SAMU.
01:40:31Urgence de Montaigu fermée, service dégradé à Fontenay-le-Comte.
01:40:35Et même au sable de l'Aune, certaines nuits, il n'y a qu'un seul médecin urgentiste.
01:40:39Résultat, tout est reporté sur La Roche-sur-Yonde,
01:40:42où le service est saturé avec 130 à 200 entrées par jour.
01:40:46Les temps datant de salon.
01:40:47Oui, c'est historique.
01:40:48On n'a jamais eu autant de fermetures de services d'urgence dans notre département.
01:40:52Le nombre de personnes qui sont accueillies n'a pas changé.
01:40:54Les touristes sont toujours là.
01:40:56Ça fait plus de 30 ans que je travaille à l'hôpital, je n'ai jamais vu ça.
01:40:59Des services d'urgence comme ça fermés dans le département de la Vendée,
01:41:03en pleine saison touristique.
01:41:05À Montaigu, un médecin intérimaire a été trouvé pour mardi, mercredi et jeudi.
01:41:09Mais une nouvelle fermeture se profile pour la fin de semaine.
01:41:12Les banderoles ne sont pas prêts de disparaître.
01:41:17Dans un instant, cette triste illustration d'une jeunesse qui n'a plus peur de rien,
01:41:21ni de la sanction, ni d'ôter la vie d'autrui.
01:41:24On vous parle de ce refus d'obtempérer d'un mineur de 15 ans.
01:41:27Ça s'est passé à Menton.
01:41:28Il a foncé sur un agent de police, l'a traîné sur plusieurs mètres.
01:41:32Nous entendrons le témoignage dans un instant avec nous de Laurent Alcaraz,
01:41:35délégué départemental du syndicat Alliance.
01:41:40On vous parle ce matin de Grenoble, en pleine guerre des gangs.
01:41:45Cette fusillade en trois semaines, du jamais vu selon le procureur de la République,
01:41:49Éric Vaillant.
01:41:50Il a donné une interview ce matin aux Parisiens, aujourd'hui en France,
01:41:53dans laquelle il dresse un constat alarmant sur la situation.
01:41:56Il parle aussi des dernières innovations en matière de lutte contre cette criminalité,
01:42:00avec par exemple une collaboration avec la caisse d'allocations familiales.
01:42:04C'est une première en France.
01:42:06L'argent gagné par les trafiquants interpellés est intégré au calcul des allocations,
01:42:10ce qui fait que certains d'entre eux voient leurs allocations diminuer,
01:42:13voire complètement supprimer.
01:42:15On vous a posé justement la question depuis ce matin.
01:42:18Faut-il étendre ce dispositif à toute la France pour lutter contre les trafics de stupéfiants ?
01:42:23Je vous propose désormais d'écouter vos réponses.
01:42:25J'habite personnellement à Grenoble et je peux témoigner de l'insécurité
01:42:30que l'on subit face au fléau de la drogue.
01:42:33Il y a des territoires perdus de la République, des quartiers où on ne peut plus aller,
01:42:37de véritables zones de non-droit.
01:42:39On entend des tirs de Kalachnikov.
01:42:41Donc oui, s'en prendre aux allocations, mais aussi des peines de prison,
01:42:45même courtes et fermes, pour dissuader le trafic de drogue.
01:42:49Il faut carrément que ce dispositif soit élargi à toute la France.
01:42:55Bien évidemment qu'il faut pénaliser les dealers,
01:42:59il faut leur supprimer toutes les allocations,
01:43:02que ce soit les APL, les allocations familiales, l'assurance maladie,
01:43:08qu'il n'y ait plus rien venant du gouvernement.
01:43:11On les expulse des HLM, on tape aussi sur les familles.
01:43:15Et à ce moment-là aussi, on aura peut-être un sursaut de la justice,
01:43:20une justice intraitable, c'est ce qu'il nous faut aussi.
01:43:24On vous parle également ce matin de ce refus d'obtempérer d'un mineur de 15 ans à Menton.
01:43:30Un refus d'obtempérer aggravé par la mise en danger d'autrui,
01:43:33le défaut d'assurance, la conduite sous usage de stupéfiants,
01:43:36et puis enfin des blessures involontaires,
01:43:38puisque le jeune délinquant a en effet blessé un policier
01:43:42qu'il a traîné sur plusieurs mètres dans sa fuite avant d'être finalement interpellé.
01:43:46Il a été placé en centre éducatif fermé sous contrôle judiciaire.
01:43:49Son procès aura lieu en septembre.
01:43:52On en parle avec Laurent Alcaraz.
01:43:54Bonjour Laurent Alcaraz, merci d'être avec nous ce matin.
01:43:57Vous êtes délégué départemental du syndicat Alliance dans les Alpes-Maritimes.
01:44:02Racontez-nous tout d'abord comment se sont déroulés les faits.
01:44:05C'était lors d'un contrôle j'imagine ?
01:44:08Oui effectivement, les collègues ont repéré un scooter
01:44:13qui avait déjà commis la semaine avant un refus d'obtempérer.
01:44:17Au moment de le contrôler, ils mettent leurs avertisseurs lumineux et sonores.
01:44:22La personne prend la fuite immédiatement
01:44:24et s'en suit une course poursuite à travers les rues de Menton,
01:44:28notamment autour de l'hôpital de Menton.
01:44:31La personne, pendant tous les risques, les collègues cessent leur prise en charge,
01:44:36mais avait remarqué qu'il s'était débarrassé d'un sac.
01:44:39Retourne sur le lieu où le sac a été jeté
01:44:42et recroise cet individu qui a tenté de récupérer ce sac et reprenne la poursuite.
01:44:49Ça se finit sur des trottoirs.
01:44:52Mon collègue descend, va pour le maîtriser parce que le scooter est bloqué
01:44:57et vient d'éviter de justesse une poussette avec un enfant.
01:45:02Le plaque au sol, en le plaquant, il est traité et blessé au genou.
01:45:07Donc vous me dites que ce mineur de 15 ans aujourd'hui,
01:45:11il se fiche totalement de la vie d'autrui puisqu'il a failli, vous l'avez dit,
01:45:15renverser une poussette avec un bébé.
01:45:18Il a traîné un policier sur plusieurs mètres.
01:45:20Il était aussi déjà bien connu des services de police ?
01:45:24Oui, apparemment, il était déjà très bien connu des services de police pour son âge.
01:45:28C'est un individu qui n'a que faire de la loi et de l'autorité
01:45:34et je pense que tout lui est permis.
01:45:37C'est un phénomène qui progresse à Menton, vous l'avez déjà constaté.
01:45:40Il y a des habitants du quartier qu'on a pu interroger
01:45:43qui ne semblent pas très surpris de ce qui s'est passé.
01:45:47Non, mais Menton, comme toute autre ville du département,
01:45:50même de France, est victime du même phénomène.
01:45:53On a quelques jeunes, là en l'occurrence,
01:45:56qui se livrent à des délits régulièrement.
01:46:00Là, celui-ci, très bien connu,
01:46:04prend des risques insensés pour éviter son interpellation.
01:46:09Je vous disais que c'était une récidive.
01:46:11Il était recherché dans le cadre d'un premier refus d'obtempérer.
01:46:14C'est plutôt son mode de fonctionnement.
01:46:17Pourquoi on a des jeunes aujourd'hui avec des comportements aussi risqués
01:46:20qui ne craignent plus les forces de l'ordre ?
01:46:23Je pense aussi qu'une partie de l'explication vient des parents.
01:46:27Peut-être que certains sont des missionnaires,
01:46:29peut-être que certains n'ont que faire.
01:46:31On a un sérieux problème de parentalité.
01:46:34Après, il faut peut-être une réponse pénale un peu plus adaptée,
01:46:38un peu plus ferme.
01:46:40Chez Alliance, on a pour coutume de dire
01:46:42qu'on veut un choc d'autorité, un réel choc,
01:46:44et arrêter les impulses de réformes de loi
01:46:46pour quelque chose de plus pérenne.
01:46:48– Merci à vous Laurent Alcaraz,
01:46:50délégué départemental du syndicat Alliance pour les Alpes-Maritimes.
01:46:54Merci d'avoir accepté de témoigner sur notre antenne ce matin.
01:46:58On va parler économie à présent avec vous,
01:47:00Éric de Ridematen, sur ce plateau.
01:47:02Vous voulez nous parler de ces réformes qui marchent
01:47:05et notamment de celles du RSA qui commencent à porter ses fruits
01:47:08et pourtant la gauche était contre.
01:47:10– Oui c'est vrai, il y a un paradoxe en France.
01:47:12On veut réformer mais malheureusement personne ne veut rien changer.
01:47:15On ne veut surtout pas que ça gêne quiconque.
01:47:17Alors il faut parfois du courage pour modifier les règles.
01:47:20Ça peut d'ailleurs marcher, c'est le cas de la réforme du RSA
01:47:23qui est actuellement expérimentée dans une cinquantaine de départements
01:47:26et qui sera généralisée à partir de janvier prochain.
01:47:29Alors elle demande quoi cette réforme ? Elle propose quoi ?
01:47:32Elle demande simplement aux bénéficiaires du RSA
01:47:34de trouver une activité, une insertion si vous préférez,
01:47:38dans une entreprise, 15 heures par semaine.
01:47:40D'ailleurs Airbus a joué le jeu dans la Somme, dans son usine
01:47:43où on assemble des fuselages.
01:47:45Elle reçoit désormais des allocataires du RSA.
01:47:47– Et résultat, ça fonctionne ?
01:47:48– Alors ça fonctionne, disons que ça permet de mettre le pied à l'étrier
01:47:52à des personnes qui avaient quitté le monde du travail.
01:47:55Ça permet de discuter avec un patron,
01:47:57ça permet de faire un lien avec France Travail qui est l'ancien pôle emploi
01:48:00et c'est ce lien qui manquait.
01:48:02Le RSA, vous savez, ça concerne quand même du monde,
01:48:04un million de cent mille personnes.
01:48:06Et si vous ajoutez les conjoints, les enfants,
01:48:08on arrive à 4 millions de bénéficiaires, c'est beaucoup
01:48:12et ça coûte une fortune à l'État français
01:48:14qui en plus a revalorisé le RSA récemment.
01:48:16On estime à 12 milliards d'euros la note pour l'État.
01:48:19– Et pas facile d'en sortir du RSA.
01:48:21– Et c'est vrai que c'est pas facile et c'est pas drôle d'y être bien sûr.
01:48:24La réforme, elle est utile à plus d'un titre.
01:48:27D'abord, elle va permettre de sortir du RSA des personnes
01:48:29qui sont aptes à travailler et qui ne savent pas comment s'y prendre.
01:48:33Anthony, vous savez une chose, c'est qu'aujourd'hui,
01:48:35lorsque vous êtes au RSA,
01:48:37et c'est une statistique du ministère du Travail,
01:48:39une personne sur cinq restera pendant 10 ans scotché
01:48:42à cette contribution de l'État.
01:48:44Alors oui, effectivement, c'est vraiment pas facile d'en sortir.
01:48:46– Si un gouvernement de gauche venait à être mis en place,
01:48:49il envisagerait de supprimer cette réforme ?
01:48:51– Oui, et ce serait vraiment dommageable parce que
01:48:53beaucoup de voix se sont élevées en France
01:48:55contre ces aides sociales qui sont trop facilement distribuées.
01:48:58Vous savez, souvent on dit avec les aides sociales cumulées,
01:49:01on arrive presque au niveau du SPIC
01:49:03et c'est ça qui dévalorise la valeur travail.
01:49:06Donc il vaut mieux aujourd'hui peut-être repenser le système.
01:49:09C'est vrai que le RSA est utile quand on est en grande difficulté,
01:49:12mais il faut ensuite en sortir.
01:49:14Il y a aussi le problème du plein emploi,
01:49:16ça c'est un cap qui a été fixé par Emmanuel Macron.
01:49:19Et je dirais pour finir que le pire est à venir,
01:49:21parce qu'à partir du mois de janvier 2025,
01:49:24tous ceux qui reçoivent le RSA vont devoir s'inscrire à Pôle emploi,
01:49:27qu'on appelle maintenant France Travail.
01:49:29Vous imaginez déjà l'impact que cela aura sur les chiffres du chômage.
01:49:33Alors quel que soit le gouvernement qui viendra,
01:49:36le cap du plein emploi reste une priorité,
01:49:38mais ça risque de rester un vœu pieux si on renonce à la réforme du RSA.
01:49:43Éric Deray de Matane qui me fait une transition parfaite
01:49:45avec l'édito politique dans quelques instants
01:49:48d'Humbert Anglaise, journaliste au JDD.
01:49:50On va parler de ce nouveau gouvernement
01:49:52et notamment des consultations qu'il y a en ce moment
01:49:54puisque Emmanuel Macron va recevoir Gabriel Attal.
01:49:56On va s'interroger sur le double rôle de Gabriel Attal,
01:49:58à la fois chef d'un gouvernement démissionnaire
01:50:01et chef d'un groupe parlementaire.
01:50:03A tout de suite.
01:50:08C'est l'heure de l'édito politique d'Humbert Anglaise
01:50:11qui nous accompagne ce matin.
01:50:12L'édito de 7h50.
01:50:13Gabriel Attal se rendra à l'Elysée vendredi prochain
01:50:16à l'invitation d'Emmanuel Macron.
01:50:18Mais est-ce qu'il ira, Humbert, en tant que chef de groupe parlementaire
01:50:22ou en tant que Premier ministre démissionnaire ?
01:50:24Un peu les deux.
01:50:25C'est toute l'ambiguïté de son rôle actuel.
01:50:27Il est président du groupe parlementaire Ensemble pour la République
01:50:30qui compte 99 députés, qui a fondu de presque moitié
01:50:33à la suite des dernières élections législatives.
01:50:36Et c'est en tant que président du groupe qu'il est invité
01:50:39puisque c'est le casting.
01:50:40Les présidents de groupe sont conviés avec les chefs de parti.
01:50:43Et aussi Lucie Castex qui n'est ni l'un ni l'autre
01:50:46et qu'Emmanuel Macron rechignait à légitimer en l'invitant
01:50:49mais qui a finalement reçu son carton d'invitation.
01:50:51Ce qui est plutôt le signe qu'elle n'est plus vraiment dans l'équation.
01:50:54En tout cas, le chef de groupe, Gabriel Attal, a la particularité
01:50:57d'être aussi Premier ministre démissionnaire.
01:50:59Un titre qui semble assez contradictoire.
01:51:01C'est un peu un oxymore.
01:51:03Il va donc participer à cette recherche collective d'un gouvernement
01:51:06tout en étant toujours à Matignon qu'il devra quitter
01:51:09dans un délai qui reste toujours à déterminer.
01:51:12Ce qui fait une étonnante partition à jouer.
01:51:14Il n'a plus grand-chose à faire à Matignon, non ?
01:51:17Tout de même un peu.
01:51:19En réalité, pour résumer, il encaisse, il endure, il prépare la suite
01:51:23en essayant d'être à la fois irréprochable vis-à-vis d'Emmanuel Macron,
01:51:27de sa mission et de sa succession.
01:51:29Il a quand même quelques décisions à prendre
01:51:31dans le cadre parfois flou de la gestion des affaires courantes.
01:51:34Il a par exemple placé vendredi dernier le système de santé
01:51:37en état de vigilance maximale face à la variole du singe.
01:51:40Et alors que la rentrée scolaire approche, il a aussi pris un décret
01:51:44pour mettre en œuvre l'engagement de la rémunération des enseignants.
01:51:47En revanche, le chantier du choc des savoirs,
01:51:49vous savez, les fameux groupes de niveau,
01:51:51est laissé pour l'instant à l'appréciation des chefs d'établissement.
01:51:54Il y a seulement un an, Gabriel Attal préparait sa première rentrée
01:51:58comme ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse.
01:52:01Il avait été nommé pile un mois avant.
01:52:03Personne n'imaginait qu'il en serait là 12 mois après.
01:52:06Dans la tempête de la dissolution, il a tout de même bien manœuvré.
01:52:10Quel peut être son avenir ?
01:52:12Oui, il a bien manœuvré.
01:52:13Gabriel Attal était sonné par cette décision d'Emmanuel Macron
01:52:16pour laquelle il n'avait pas été consulté.
01:52:18Il est reparti en campagne pour les législatives
01:52:20en endossant le leadership du camp macroniste
01:52:23traumatisé par la décision du président.
01:52:25Et on l'a vu, il bénéficiait d'une cote de popularité
01:52:28précieuse pour la majorité.
01:52:30A l'époque, c'était encore la majorité présidentielle.
01:52:32Je l'ai observé d'ailleurs à Marseille.
01:52:34J'avais accompagné un de ses déplacements pour soutenir
01:52:36Sabrina Agresti-Roubach et c'était frappant.
01:52:39Vous savez, il y avait son visage sur les affiches
01:52:41alors qu'il ne voulait surtout pas les candidats
01:52:43avoir une affiliation quelconque avec Emmanuel Macron.
01:52:46Gabriel Attal a avalé le coup l'œuvre sans rien dire.
01:52:48Il a passé outre les humiliations que lui a infligées
01:52:51Emmanuel Macron.
01:52:53Et pour la suite, la bascule sera forcément brutale.
01:52:55Comme le disait Antoine André dans le JDD dimanche dernier.
01:52:58Il le racontait, nourri de confidences
01:53:00de l'entourage de Gabriel Attal.
01:53:02Que Gabriel, je cite un proche de Gabriel Attal,
01:53:05Gabriel, comme beaucoup, a compris
01:53:07que tout se jouera à l'Assemblée.
01:53:09Il va poursuivre l'action enclenchée à Matignon
01:53:11pour incarner et faire voter des textes sur ces sujets.
01:53:14Des améliorations du sort des classes moyennes par exemple
01:53:16ou des femmes isolées sur lesquelles
01:53:18il a été beaucoup interpellé lors de ses déplacements.
01:53:20Enfin, Gabriel Attal a aussi en tête
01:53:22de reprendre la main sur le parti
01:53:24dont la présidence par Stéphane Séjourné
01:53:26est jugée assez fantomatique.
01:53:28Et il va devoir manœuvrer pour contrer Gérald Darmanin
01:53:30et, voire, Elisabeth Borne
01:53:32qui sont aussi en lice pour reprendre le flambeau
01:53:34du Bloc central.
01:53:36Il tente de conjuguer la cuisine politique avec des idées
01:53:38comme cet impôt participatif
01:53:40dans le pacte d'action pour les Français
01:53:42qu'il a proposé la semaine dernière
01:53:44aux autres présidents de groupes parlementaires.
01:53:46L'impôt participatif, ça permet de flécher
01:53:48une partie de son impôt,
01:53:50de décider à quel poste
01:53:52une partie de ses impôts est attribuée.
01:53:54Pour finir, pour résumer,
01:53:56Gabriel Attal a réussi à traverser
01:53:58la séquence politique sans être trop amoché.
01:54:00Le chemin sera compliqué pour lui,
01:54:02il va falloir jouer serré.
01:54:04Mais contrairement à d'autres, son avenir politique n'est pas enterré.
01:54:06Pour résumer son état d'esprit,
01:54:08on pourrait détourner une de ses célèbres formules
01:54:10en l'imaginant Gabriel Attal dire à Emmanuel Macron
01:54:12« Tu casses, je répare ».
01:54:14Et voilà qui est dit.
01:54:16Merci Humbert Anglaise, journaliste au JDD pour cette édito.
01:54:18Voici tout de suite la météo du jour.
01:54:20Rejoindre le mouvement
01:54:22de la rénovation énergétique.
01:54:24La météo avec Groupe Verlaine.
01:54:26Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:54:28Groupe Verlaine.
01:54:30Bienvenue dans votre météo
01:54:32du beau temps sur la partie est
01:54:34du pays. Le temps reste néanmoins
01:54:36très instable dans le nord-ouest
01:54:38avec des averses. Dans l'après-midi,
01:54:40les perturbations gagnent du terrain.
01:54:42Des orages sont à prévoir
01:54:44dans les Hauts-de-France. Le temps
01:54:46sera plus clément à l'est et dans le sud
01:54:48du pays. Pour les températures,
01:54:50elles restent encore un peu fraîches
01:54:52le matin avec 15 degrés
01:54:54à Paris ou encore 12 degrés
01:54:56à Orléans. Le temps sera plus chaud
01:54:58du côté de Nice où il fera 24 degrés
01:55:00dans l'après-midi.
01:55:02Les températures seront toujours de saison
01:55:04avec 33 degrés à Marseille
01:55:06ou encore 29 degrés à Lyon.
01:55:08Il fera un peu moins chaud dans la capitale
01:55:10avec 24 degrés.
01:55:12Rejoindre le mouvement de la rénovation
01:55:14énergétique. C'était la météo
01:55:16avec Groupe Verlaine. Pour devenir franchisé
01:55:18dans les énergies renouvelables.
01:55:20Groupe Verlaine.
01:55:228h pile. Bon réveil à tous.
01:55:24Si vous nous rejoignez sur CNews, voici
01:55:26votre matinale. On est encore ensemble jusqu'à 9h
01:55:28pour de l'info, du décryptage
01:55:30avec toute la tablée qui m'accompagne.
01:55:32Marine Sabourin, Harold Iman pour l'actualité
01:55:34internationale. Imbert Anglais-journaliste
01:55:36au JDD pour les éditos.
01:55:38La chronique écotérique de Ried Maten.
01:55:40Et Paul Antoine qui vient tout juste de nous rejoindre
01:55:42sur ce plateau pour le décryptage de l'actualité politique
01:55:44dans ce journal.
01:55:46Voici tout de suite les titres de votre édition
01:55:48de 8h. A la une, cette agression
01:55:50d'une femme à coup de cutter dans l'Essonne.
01:55:52L'individu est un marocain sous OQTF, c'est-à-dire
01:55:54une obligation de quitter le territoire français.
01:55:56Une OQTF, tenez-vous bien,
01:55:58prononcée en janvier 2023,
01:56:00il y a plus d'un an et demi. Cette femme
01:56:02lui avait refusé une relation sexuelle alors qu'elle
01:56:04rentrait chez elle le soir tard à la gare
01:56:06de Savigny-sur-Orge. On vous explique tout
01:56:08dans ce journal.
01:56:10Une présence policière accrue pour dissuader
01:56:12ceux qui violentent les personnes âgées.
01:56:14C'est ce qui a été décidé par le commissariat
01:56:16de Besançon car ces derniers temps,
01:56:18les agressions envers les seniors se sont multipliées.
01:56:20On a suivi une équipe de policiers qui va
01:56:22voir les personnes âgées chez elles.
01:56:24Le reportage, c'est news dans ce journal.
01:56:26On ira également
01:56:28à Chicago aux Etats-Unis où se tient la convention
01:56:30d'investiture des démocrates pour le passage
01:56:32de flambeau entre Joe Biden et Kamala Harris.
01:56:34Nous sommes éternellement reconnaissants
01:56:36envers Joe Biden, un incroyable président,
01:56:38dit celle qui affrontera Donald Trump
01:56:40en novembre prochain. On aura les dernières
01:56:42informations de notre correspondante sur place
01:56:44aux Etats-Unis, Elisabeth Guedel.
01:56:46La situation catastrophique
01:56:48des services d'urgence dans notre pays cet été.
01:56:50Beaucoup d'entre eux sont contraints de baisser le rideau
01:56:52faute de personnel. Ce sont des milliers
01:56:54de lits qui sont fermés au niveau national.
01:56:56Résultat, le report des patients se fait
01:56:58sur les hôpitaux restants qui, eux, sont
01:57:00complètement saturés. On parlera de cette situation
01:57:02avec Hervé Kahel, urgentiste
01:57:04à Nice, président du conseil régional
01:57:06de l'Ordre des médecins.
01:57:08Et puis l'hommage de Paris Match
01:57:10à Alain Delon, le magazine qui a consacré
01:57:12plus de 51 à la légende du cinéma français.
01:57:14Le Met a l'honneur
01:57:16aujourd'hui avec un numéro spécial, 62 pages
01:57:18pour retracer la vie de l'icône qui s'est
01:57:20éteinte ce week-end. On en parlera
01:57:22avec Caroline Manche, les directrices de la rédaction
01:57:24de Paris Match.
01:57:26Elle a échappé
01:57:28de justesse à la mort, une jeune femme, poignardée
01:57:30au cou après avoir refusé une relation sexuelle.
01:57:32Les faits se sont déroulés il y a une semaine
01:57:34à la gare de Savigny-sur-Orche, dans le département
01:57:36de l'Essonne. Son agresseur est un marocain
01:57:38sous OQTF, une obligation de quitter
01:57:40le territoire français. Il a été
01:57:42interpellé le lendemain au même endroit alors
01:57:44qu'il suivait une jeune femme avec un couteau.
01:57:46Reportage de Bamba Gueye avec le récit de
01:57:48Chloé Tarka.
01:57:50Il est aux alentours
01:57:52de minuit lorsqu'une jeune femme de 31 ans
01:57:54sort de la gare de Savigny-sur-Orche.
01:57:56Selon la victime, un homme l'aborde
01:57:58et lui propose 50 euros
01:58:00contre une faveur sexuelle, ce qu'elle refuse.
01:58:02Elle est rattrapée un peu plus loin et
01:58:04reçoit deux coups de cutter au niveau du cou.
01:58:06Opéré en urgence, le pronostic vital
01:58:08de la victime n'est pas engagé.
01:58:10Le suspect, un homme de 45 ans, né au Maroc,
01:58:12sous obligation de quitter le territoire
01:58:14français depuis janvier 2023,
01:58:16est condamné à deux reprises pour vol et
01:58:18violence, prend alors la fuite. Une nouvelle
01:58:20agression qui souligne un manque de suivi
01:58:22concernant les personnes sous OQTF.
01:58:24On a une OQTF qui est prononcée contre
01:58:26un étranger en situation régulière,
01:58:28il n'y a pas de suivi, on ne sait pas
01:58:30où ils sont, ils peuvent être n'importe où,
01:58:32et comme on a aujourd'hui
01:58:34ce qu'on voit aujourd'hui, des gens
01:58:36sous OQTF qui se livrent
01:58:38à minima à des petits larcins,
01:58:40à des vols, à des cambriolages
01:58:42et puis on a d'autres
01:58:44qui versent dans des choses qui sont beaucoup plus
01:58:46graves comme on a eu tout simplement
01:58:48là à Savigny. Dès le lendemain,
01:58:50un homme a été repéré par des policiers
01:58:52de la BAC dans la même gare, alors qu'il suivait
01:58:54une autre femme, un couteau à la main.
01:58:56Le suspect a été placé en détention provisoire
01:58:58et mis en examen pour tentative
01:59:00d'assassinat.
01:59:02Ce matin, on vous parle également de Grenoble,
01:59:04en pleine guerre des gangs. Sept fusillades
01:59:06en l'espace de trois semaines, du jamais vu
01:59:08selon le procureur de la République Eric Vaillant
01:59:10qui donne une interview ce matin aux Parisiens
01:59:12aujourd'hui en France, dans laquelle il dresse
01:59:14un constat alarmant sur le trafic de drogue. Il parle aussi
01:59:16des dernières innovations dans la lutte
01:59:18contre la criminalité. Et justement, c'est notre
01:59:20question ce matin. Il donne l'exemple
01:59:22de cette collaboration avec la caisse
01:59:24d'allocations familiales. C'est une première en France.
01:59:26L'argent gagné par les trafiquants
01:59:28interpellés est intégré au calcul des
01:59:30allocations grâce à ce dispositif.
01:59:3255 d'entre eux ont vu par exemple
01:59:34leur allocation diminuer ou
01:59:36supprimer. Donc ma question que je vous pose,
01:59:38faut-il étendre ce dispositif
01:59:40à toute la France pour lutter contre
01:59:42les trafics de stupéfiants ? Je vous propose
01:59:44de scanner le QR code qui s'affiche à l'écran,
01:59:46pour enregistrer votre vidéo.
01:59:48Et on diffusera vos réponses dans le courant
01:59:50de cette émission. Dans le reste
01:59:52de l'actualité, à Besançon, dans le Doubs,
01:59:54les vols et les agressions contre les
01:59:56personnes âgées se multiplient. Alors pour les rassurer,
01:59:58un dispositif unique en France vient d'être
02:00:00mis en place. Des policiers passent au domicile
02:00:02de ces personnes isolées et vulnérables.
02:00:04L'objectif est aussi de dissuader les fauteurs
02:00:06de troubles. Reportage de Thibault Marcheteau
02:00:08avec le récit de Juliette Sadat.
02:00:10On y va ?
02:00:12Allez, c'est parti.
02:00:14Bonjour madame.
02:00:16Cette visite à domicile, les policiers
02:00:18de Besançon l'effectuent quasiment
02:00:20une fois par jour.
02:00:22Si ils entraient, ce serait par la fenêtre.
02:00:24Celle-là ?
02:00:26C'est là qu'elle a peur.
02:00:28Monique a 89 ans.
02:00:30Elle vit ici toute seule. Alors ce passage
02:00:32des forces de l'ordre est rassurant.
02:00:34Ah oui, je suis très, très
02:00:36contente que vous soyez venu.
02:00:38Comme ça, au moins, le quartier
02:00:40verra qu'on s'intéresse
02:00:42à avoir de la police
02:00:44à être suivie.
02:00:46L'occasion aussi pour ces agents
02:00:48de rappeler les conseils de sécurité.
02:00:50C'est important, quand vous ne connaissez pas
02:00:52quelqu'un, si elle dit être une infirmière
02:00:54et que vous ne la connaissez pas, il ne faut pas la laisser rentrer.
02:00:56Avant de laisser ma porte
02:00:58ouverte pour qu'elle vienne,
02:01:00maintenant, c'est fini.
02:01:02Fermez à clé.
02:01:04Un dispositif inédit
02:01:06dont l'objectif est avant tout
02:01:08de rassurer ces seniors
02:01:10et de dissuader les éventuelles malveillances.
02:01:12J'ai décidé
02:01:14de mettre en oeuvre ce dispositif
02:01:16adossé à l'opération
02:01:18Tranquillité Vacances,
02:01:20de recueillir ainsi les demandes
02:01:22de personnes qui seraient vulnérables,
02:01:24particulièrement âgées, isolées,
02:01:26pour pouvoir
02:01:28les sécuriser
02:01:30directement à leur domicile,
02:01:32mais en leur présence.
02:01:34Ce dispositif devrait rester en place au moins jusqu'au 15 septembre.
02:01:36Cet été, trois personnes âgées
02:01:38ont été passées à tabac à leur domicile
02:01:40à Besançon. La première a été battue
02:01:42à mort. Les deux autres ont été
02:01:44sérieusement blessées.
02:01:46À présent, on va évoquer la situation
02:01:48au Proche-Orient avec vous, Harold Iman.
02:01:50On vient d'apprendre la mort d'un otage israélien
02:01:52de 79 ans dans la bande de Gaza.
02:01:54Il s'agit d'Avraham Munder,
02:01:56c'est le kiboutz Niros qui l'annonce.
02:01:58Harold, hier, le Premier ministre israélien
02:02:00Benyamin Netanyahou déclarait vouloir
02:02:02la libération d'un maximum d'otages vivants
02:02:04dès la première phase du plan proposé par les Etats-Unis
02:02:06pour une trêve à Gaza.
02:02:08Il y a une avalanche de nouvelles ce matin
02:02:10d'Israël. Vous avez Avraham Munder
02:02:12et il y a deux autres otages
02:02:14qui ont été découverts
02:02:16morts et qui ont été
02:02:18annoncés il y a quelques
02:02:20minutes seulement. Je prends les noms
02:02:22comme ça, sans aller
02:02:24en profondeur. Vous avez un certain
02:02:26Yagev
02:02:28Bouchchav
02:02:30et Nadav
02:02:32Poppelwell. Les corps
02:02:34ont été retrouvés. On savait que
02:02:36M. Poppelwell avait déjà
02:02:38trouvé la mort. Bref,
02:02:40c'est la nouvelle de l'instant
02:02:42et, en parallèle,
02:02:44nous savons que le Hamas
02:02:46est en train de
02:02:48rejeter l'accord
02:02:50et le président Biden
02:02:52à Chicago, qui venait de
02:02:54prononcer son discours politique
02:02:56à la Convention démocrate,
02:02:58l'a réitéré lui-même
02:03:00à des journalistes
02:03:02qui l'ont interrogé
02:03:04sur son passage
02:03:06à la volée, pour ainsi dire.
02:03:08Donc voilà, ça reprend ce que disait
02:03:10Anthony Blinken, secrétaire d'État américain.
02:03:12Comme quoi, ce sont les Israéliens
02:03:14qui acceptent aujourd'hui et
02:03:16le Hamas, qui est maintenant dirigé par son chef
02:03:18terroriste et non plus par le chef
02:03:20politique, Yair Yassinouar,
02:03:22qui refuse.
02:03:24Et ça, ça prolonge un peu l'analyse que vous aviez
02:03:26justement ce matin sur
02:03:28l'attitude du Hamas. Effectivement, le Hamas
02:03:30est en train de faire machine arrière.
02:03:32C'est ce que dit le président américain,
02:03:34Joe Biden. Merci beaucoup à Harold Eman pour ce
02:03:36décryptage. On va partir à présent à Chicago,
02:03:38aux États-Unis, où la première journée
02:03:40de convention du Parti démocrate s'est achevée
02:03:42il y a quelques minutes, pendant 4 jours.
02:03:44Les figures du parti vont se relayer pour soutenir
02:03:46la candidate Kamala Harris face
02:03:48à Donald Trump. Joe Biden a passé
02:03:50le flambeau à sa vice-présidente, accueillie
02:03:52par les militants sous un tonnerre d'applaudissements.
02:03:54L'émotion était vive pour le chef
02:03:56d'État américain. Les précisions de notre correspondante
02:03:58Elisabeth Guedel depuis Chicago.
02:04:00Beaucoup d'émotions
02:04:02par le discours de Joe Biden,
02:04:04un discours qui est bien différent
02:04:06de celui que le président américain
02:04:08pensait, il y a encore
02:04:10un mois, prononcer
02:04:12lors de ce premier jour de convention.
02:04:14Il devait le prononcer
02:04:16d'ailleurs le jeudi pour
02:04:18accepter la nomination.
02:04:20En fait, il a lancé ses festivités,
02:04:22il a effectivement fait
02:04:24ses adieux durant près de
02:04:26un quart d'heure. Il a souligné
02:04:28tout ce qu'il a accompli avec sa vice-présidente
02:04:30Kamala Harris durant trois ans et demi.
02:04:32Il est revenu sur ses 50 ans de carrière
02:04:34en politique, tout ce qu'il a donné
02:04:36pour ce pays. Il a reconnu
02:04:38qu'il était peut-être trop vieux pour aspirer
02:04:40un nouveau mandat. J'aime
02:04:42mon travail, j'aime mon job, mais j'aime encore plus
02:04:44mon pays. Passer la main,
02:04:46a-t-il dit à sa vice-présidente, ça a été
02:04:48la meilleure décision
02:04:50de sa carrière. On a bien senti
02:04:52un passage de flambeau à Kamala Harris
02:04:54qui est venue d'ailleurs faire la surprise
02:04:56d'intervenir sur scène pendant quelques
02:04:58minutes et elle a remercié très chaleureusement
02:05:00Joe Biden pour toutes
02:05:02ses années de service
02:05:04au pays.
02:05:06Joe Biden qui ne restera pas
02:05:08pour assister aux trois derniers jours de convention.
02:05:10Il va s'envoler avec sa famille
02:05:12pour des vacances. La convention
02:05:14qui va cette fois
02:05:16tourner la page et se tourner vers
02:05:18l'avenir, se tourner vers Kamala Harris.
02:05:20Il en sera beaucoup question pendant trois jours.
02:05:22Ces trois jours de convention.
02:05:24C'était un moment, je peux vous dire, ce premier jour
02:05:26plutôt historique dans l'histoire
02:05:28des conventions, souvent transformée
02:05:30en un grand spectacle télévisé.
02:05:32Et bien là, ça marquera l'histoire
02:05:34de la politique américaine.
02:05:36La politique en France
02:05:38cette fois avec la dissolution de l'Assemblée nationale
02:05:40et en l'absence d'un nouvel gouvernement.
02:05:42Beaucoup de projets de loi
02:05:44sont mis en pause actuellement,
02:05:46à l'instar de la création du délit d'homicide routier.
02:05:48C'était un texte que défendait
02:05:50le chef étoilé Yannick Allénaud.
02:05:52Son fils Antoine a été tué par un chauffard
02:05:54ivre et sans permis en 2022.
02:05:56Pour faire voter cette loi, il faudra donc
02:05:58tout reprendre à zéro. Les précisions
02:06:00de Chloé Tarkin.
02:06:02Voté à l'unanimité en première lecture
02:06:04le 31 janvier, l'instauration
02:06:06d'un délit d'homicide routier
02:06:08a été suspendu suite à la dissolution
02:06:10de l'Assemblée. Un combat
02:06:12que Yannick Allénaud n'abandonne pas pour autant.
02:06:14Aujourd'hui, j'en appelle à tous les responsables politiques
02:06:16de reprendre le flambeau de cette cause,
02:06:18le flambeau de cette loi, parce qu'aujourd'hui
02:06:20cette loi est nécessaire. Nécessaire pour quoi ?
02:06:22Nécessaire pour communiquer, de dire
02:06:24à l'ensemble des usagers de l'automobile
02:06:26c'est fini maintenant. Ce qui va se passer
02:06:28demain vous mettra face à vos responsabilités.
02:06:30Donc il y a urgence à faire passer
02:06:32ce texte de loi. Il faut recommencer
02:06:34et on va y retourner. Le texte visait
02:06:36à ne plus parler d'homicide involontaire
02:06:38mais d'homicide routier. Lorsqu'une
02:06:40circonstance aggravante entrait en cause
02:06:42comme la conduite sous alcool ou sous stupéfiants.
02:06:44Une loi qui incluait également de nouvelles
02:06:46circonstances aggravantes comme la conduite
02:06:48avec écouteur ou portable à la main ainsi
02:06:50que le refus d'obtempérer. Un durcissement
02:06:52nécessaire selon le chef Alenau.
02:06:54C'est la création d'une nouvelle loi,
02:06:56c'est pas rien, c'est pas du sémantique.
02:06:58Le refus d'obtempérer est
02:07:00rentré comme une circonstance aggravante qui n'existait pas.
02:07:02Le téléphone, l'autre jour je rentrais de l'aéroport
02:07:04je regardais les gens en voiture
02:07:06ils téléphonent, ils font des textos,
02:07:08ils font des embardés, ils mettent la vie d'autrui
02:07:10en danger avec leur téléphone. Selon le bilan
02:07:12annuel de la sécurité routière, en
02:07:142023, près de 3400
02:07:16personnes sont mortes sur les routes françaises.
02:07:20Paul-Antoine, Yannick Alenau
02:07:22il est comme beaucoup de français qui nous écoutent
02:07:24et qui nous regardent ce matin
02:07:26victime peut-être d'injustice
02:07:28ou de drame dans leur vie.
02:07:30Ils attendent des réformes de la part
02:07:32des pouvoirs publics.
02:07:34Est-ce que demain, même si
02:07:36là il ne se passerait actuellement, est-ce que la constitution
02:07:38d'un nouveau gouvernement dans les semaines
02:07:40à venir nous assure d'avancer
02:07:42sur tous ces sujets ?
02:07:44Ça peut être par exemple la fin de vie.
02:07:46Oui et non. C'est-à-dire que
02:07:48pour qu'il y ait une loi ou un
02:07:50projet de loi à l'Assemblée nationale, il faut que ce soit
02:07:52déposé soit par un membre du gouvernement
02:07:54pour le moment ce n'est pas possible
02:07:56soit par un membre de la représentation nationale
02:07:58donc l'Assemblée nationale.
02:08:00Ça c'est possible parce qu'on n'a pas de gouvernement
02:08:02mais on a nos députés
02:08:04et l'Assemblée nationale est organisée.
02:08:06C'est-à-dire qu'on a la présidente de l'Assemblée nationale,
02:08:08les vice-présidents, les caisseurs
02:08:10il nous manque encore les présidents de groupes
02:08:12d'amitié et les
02:08:14présidents de commissions mais ça
02:08:16ça va être fait en septembre parce que c'est un travail qui se fait
02:08:18au sein de l'Assemblée. Donc ça le gouvernement n'a rien
02:08:20à dire. Vous savez, il y a une indépendance énorme
02:08:22entre le gouvernement et l'Assemblée nationale.
02:08:24Donc quand un projet de loi
02:08:26est proposé par un député
02:08:28il est ensuite débattu
02:08:30à l'Assemblée nationale et dans la
02:08:32commission compétente de l'Assemblée nationale.
02:08:34Dans l'Assemblée nationale vous avez différentes commissions
02:08:36commission des affaires étrangères par exemple,
02:08:38commission des affaires économiques et sociales,
02:08:40etc. Et pour
02:08:42le moment, ce travail, à partir de septembre
02:08:44va pouvoir se faire avec la rentrée parlementaire.
02:08:46En revanche,
02:08:48la loi est ensuite adoptée en
02:08:50première lecture par l'Assemblée
02:08:52nationale. Ça, ça peut toujours se faire
02:08:54à condition évidemment de trouver des majorités
02:08:56mais bon, ça c'est le travail de l'Assemblée nationale
02:08:58et des députés. En revanche, après, elle doit
02:09:00être discutée en Conseil des ministres
02:09:02parfois adoptée et un décret
02:09:04doit être mis en place. Et c'est là
02:09:06où le babelesse, c'est que
02:09:08de ce point de vue-là, pour le moment, on n'a
02:09:10pas de ministre et surtout on n'a pas de ministre qui peuvent
02:09:12mettre en place la loi. Par exemple, ici
02:09:14un cas très précis sur les délits routiers
02:09:16ça va impacter
02:09:18le ministère de l'Intérieur et le
02:09:20ministère de la Justice.
02:09:22Sauf que si on n'a pas de ministre de l'Intérieur
02:09:24et on n'a pas de ministre de la Justice, forcément
02:09:26les lois, on peut les adopter
02:09:28mais elles ne vont pas être mises en place
02:09:30d'un point de vue pratique.
02:09:32Donc oui, il y a quand même
02:09:34ce qui est, je dirais, positif
02:09:36c'est qu'on peut discuter des lois et vous savez, avant d'adopter
02:09:38une loi, il y a
02:09:40énormément de temps. Comme je vous le disais, il y a
02:09:42les discussions en commission, les discussions à l'Assemblée nationale
02:09:44etc. Pourtant, il y a
02:09:46énormément de temps de
02:09:48discussion. Donc, on peut
02:09:50continuer à discuter les lois
02:09:52on peut, et c'est très intéressant, essayer de trouver des
02:09:54majorités et peut-être que ça va faire un petit peu
02:09:56évoluer l'Assemblée nationale parce que
02:09:58peut-être que du coup, les députés vont
02:10:00retourner un petit peu sur des lois qui vont
02:10:02intéresser les Français dans leur quotidien
02:10:04comme cette loi par exemple, qui est une loi très importante
02:10:06et il y a évidemment
02:10:08le cas de
02:10:10M. Allénaud, son fils, qui a été
02:10:12tué par un chauffard. On se souvient aussi
02:10:14ça avait choqué la France entière
02:10:16de l'affaire Palmade. Donc, sur des
02:10:18lois comme ça, je dirais qu'ils sont un peu
02:10:20transpartisanes, où la droite
02:10:22peut voter avec la gauche
02:10:24peut-être que ça va faire, on peut avoir bonne
02:10:26espoir que ça fasse bouger un petit peu l'Assemblée nationale
02:10:28et qu'ils trouvent des compromis et
02:10:30qu'ils se disent, bon, on a besoin de faire avancer la France
02:10:32sur des lois comme ça.
02:10:34Pour autant, c'est vrai que tout en haut, ça va
02:10:36bloquer. Tant qu'il n'y a pas de gouvernement, ça va bloquer
02:10:38et malheureusement, comme on le dit très souvent sur votre plateau
02:10:40il faut à terme, rapidement
02:10:42qu'il y ait un gouvernement
02:10:44pour des lois comme celle-là
02:10:46qui puissent passer et tout simplement pour le
02:10:48budget, je reviens toujours là-dessus,
02:10:50mais pour qu'on arrête des chauffards, il nous faut
02:10:52des gendarmes. Les gendarmes et les policiers doivent être payés
02:10:54et pour ça, il faut qu'il y ait un budget.
02:10:56Les Français qui attendent aussi beaucoup de leurs
02:10:58hôpitaux et que les choses avancent aussi
02:11:00pour pouvoir les accueillir, notamment dans les services
02:11:02d'urgence où la situation est absolument
02:11:04catastrophique dans notre pays.
02:11:06Cet été, beaucoup d'entre eux, dans les petites villes notamment,
02:11:08sont contraints de baisser le rideau en ce moment
02:11:10faute de personnel. Ce sont des milliers
02:11:12de lits marines qui sont fermés au niveau national.
02:11:14Oui, résultat, le report des patients se
02:11:16fait dans les hôpitaux restants qui sont
02:11:18eux complètement saturés.
02:11:20C'est ce qu'on a pu constater en Vendée avec ce
02:11:22reportage signé Michael Chahut.
02:11:24C'est la surprise du jour
02:11:26aux urgences de l'hôpital de Montaigu
02:11:28fermé depuis le 12 juillet au soir.
02:11:30Alors que la réouverture était
02:11:32programmée pour ce lundi matin,
02:11:34c'est porte-close, faute de médecins.
02:11:36On voit que ça se dégrade, toujours par un manque
02:11:38de médecins urgentistes.
02:11:40Depuis l'année dernière, on a fermé
02:11:42tous les week-ends de la période estivale.
02:11:44Et là, cette année,
02:11:46on a fermé un mois consécutivement.
02:11:48Pour la population, c'est un manque,
02:11:50c'est un service en moins où ils doivent se déplacer
02:11:52sur La Roche-sur-Yon, Cholet ou Nantes.
02:11:54Tout de suite, ça rajoute 30 minutes,
02:11:5645 minutes de route.
02:11:58Direction le centre hospitalier départemental de La Roche-sur-Yon
02:12:00à 35 kilomètres, le balai des ambulances
02:12:02est incessant comme celui de l'hélicoptère
02:12:04du SAMU. Urgence de Montaigu
02:12:06fermé, service dégradé à Fontenelle-Comte
02:12:08et même au sable de Lonne,
02:12:10certaines nuits, il n'y a qu'un seul
02:12:12médecin urgentiste. Résultat,
02:12:14tout est reporté sur La Roche-sur-Yon
02:12:16où le service est saturé avec
02:12:18130 à 200 entrées par jour.
02:12:20Les temps d'attente s'allongent.
02:12:22Il n'y a pas eu autant de fermetures
02:12:24de services d'urgence dans notre département.
02:12:26Le nombre de personnes qui sont accueillies n'a pas changé.
02:12:28Les touristes sont toujours là.
02:12:30Ça fait plus de 30 ans que je travaille à l'hôpital,
02:12:32je n'ai jamais vu ça, des services d'urgence
02:12:34comme ça fermés dans le département
02:12:36de la Vendée en pleine saison touristique.
02:12:38À Montaigu, un médecin intérimaire
02:12:40a été trouvé pour mardi, mercredi
02:12:42et jeudi, mais une nouvelle
02:12:44fermeture se profile pour la fin de semaine.
02:12:46Les banderoles ne sont pas prêts de disparaître.
02:12:48Cette situation que l'on retrouve
02:12:50en Vendée, c'est la même situation
02:12:52qu'on peut retrouver dans bien d'autres territoires.
02:12:54En France, on va justement en parler
02:12:56avec Hervé Kael, bonjour
02:12:58et merci d'être avec nous ce matin.
02:13:00Vous êtes urgentiste à Nice,
02:13:02président du conseil régional de l'Ordre des médecins.
02:13:04La situation qu'on observe,
02:13:06c'est ce qu'on retrouve aussi
02:13:08dans votre département ou pas aujourd'hui ?
02:13:10Bonjour, merci d'avoir invité.
02:13:12Pour resituer un petit peu le problème,
02:13:14il y a à peu près
02:13:16700 structures d'urgence
02:13:18publiques et privées en France
02:13:20qui accueillent chaque année
02:13:2220 millions de passages.
02:13:24C'est quelque chose qui est énorme
02:13:26dans un contexte
02:13:28particulier de démographie médicale
02:13:30et de manque de médecins.
02:13:32Vous savez qu'il y a quelques années,
02:13:34quelques dizaines d'années, les gouvernements ont eu
02:13:36cette idée un petit peu saugrenue,
02:13:38cette erreur, cette véritable faute politique
02:13:40de dire que pour équilibrer
02:13:42le déficit de la sécurité sociale,
02:13:44il fallait tout simplement supprimer les médecins.
02:13:46Donc on a diminué le nombre de médecins formés.
02:13:48On a juste oublié qu'on pouvait
02:13:50diminuer le nombre de médecins, mais bien évidemment
02:13:52qu'on ne diminuait pas le nombre de malades.
02:13:54Actuellement, le nombre de médecins formés
02:13:56est en augmentation,
02:13:58mais il faut à peu près 8-10 ans
02:14:00pour former un médecin.
02:14:02Malheureusement, la situation
02:14:04dans les années à venir, dans les 5-6 ans à venir,
02:14:06va encore s'aggraver.
02:14:08On sera au creux de la vague.
02:14:10Petit à petit, les nouvelles générations
02:14:12de médecins arrivent et petit à petit,
02:14:14ça va s'améliorer. Mais les services d'urgence
02:14:16ferment non pas pour des questions
02:14:18budgétaires, mais tout simplement
02:14:20parce qu'on ne trouve pas de médecins.
02:14:22J'ai l'impression que là, c'est
02:14:24le même problème chaque été.
02:14:26C'est un sujet qu'on évoque très régulièrement
02:14:28sur notre antenne.
02:14:30Vous nous dites effectivement que ça va
02:14:32probablement s'aggraver dans
02:14:34les années qui viennent, le temps qu'on forme
02:14:36de nouveaux médecins
02:14:38qui puissent être en position de travailler
02:14:40dans ces services d'urgence. Mais qu'est-ce qu'on peut
02:14:42faire en attendant ? Parce que là, clairement,
02:14:44si je comprends bien, les Français qui ont un accident
02:14:46cet été ou quelque chose de grave,
02:14:49ont potentiellement moins de chances de s'en sortir
02:14:51quand on a moins de services d'urgence ou des services
02:14:53d'urgence plus éloignés ou saturés.
02:14:55Est-ce qu'on a des solutions en urgence
02:14:57pour ne pas attendre peut-être 5-6 ans
02:14:59que de nouveaux médecins soient formés ?
02:15:01Alors, les solutions
02:15:03sont bien évidemment difficiles à trouver.
02:15:05Je pense qu'on ne peut pas faire focus uniquement
02:15:07sur les services d'urgence.
02:15:09Le problème, c'est l'accès aux soins
02:15:11de façon générale, l'accès à un médecin
02:15:13généraliste, à un spécialiste,
02:15:15à une urgence, à un soin programmé,
02:15:17à un plateau technique, radiologie,
02:15:19scanner, IRN.
02:15:21Il faut donc raisonner de façon globale
02:15:23sur l'accès aux soins sur un territoire.
02:15:25Puisque finalement, les urgences, c'est quoi ?
02:15:27Les urgences, ça devrait être
02:15:29le lieu où on traite
02:15:31les urgences. Ça peut paraître bête
02:15:33comme définition, mais c'est le cas. Dans la réalité,
02:15:35c'est quoi ? Les urgences, c'est la
02:15:37seule porte ouverte, la seule lumière
02:15:39où quand, 24 heures sur 24,
02:15:417 jours sur 7, vous avez besoin
02:15:43d'accéder à un soignant, vous pouvez
02:15:45vous présenter. Ce qu'il faut raisonner,
02:15:47c'est sur l'organisation globale,
02:15:49sur l'ensemble d'un territoire,
02:15:51en termes d'offres de soins.
02:15:53Ici à Nice, alors qu'on a une population
02:15:55estivale qui est en très nette augmentation,
02:15:57alors qu'on a eu de très grands événements,
02:15:59avec le Tour de France, avec les Jeux Olympiques,
02:16:01on a réussi à tenir.
02:16:03On a réussi à tenir. Pourquoi ?
02:16:05Parce qu'on s'est tous mis autour de la table
02:16:07avec l'ARS, que ce soit les urgences,
02:16:09les établissements de santé publics,
02:16:11privés, les centres de
02:16:13consultation non programmés, la médecine
02:16:15de ville, pour essayer de s'organiser
02:16:17et de répondre à la demande.
02:16:19Merci
02:16:21Hervé Keel, on comprend
02:16:23bien ce que vous êtes en train de nous dire.
02:16:25Voilà, on voulait
02:16:27mettre en lumière un petit peu cette situation
02:16:29compliquée pour les hôpitaux.
02:16:31Je le rappelle, vous êtes urgentiste à Nice,
02:16:33président du conseil régional de l'ordre des médecins.
02:16:35Merci d'avoir accepté de témoigner
02:16:37sur notre antenne ce matin dans la matinale
02:16:39de CNews. Vous restez avec nous, on va marquer
02:16:41une courte pause. On revient dans un instant,
02:16:43on sera avec Caroline Mangès, directrice de la rédaction
02:16:45de Paris Match. Pourquoi ? Parce que
02:16:47à partir d'aujourd'hui en région parisienne
02:16:49et demain dans toute la France, un numéro spécial
02:16:51du magazine va sortir, un numéro qui rend
02:16:53hommage aux grands, aux légendaires,
02:16:55aux fascinants Alain Delon.
02:16:57On verra quelques images de ce numéro
02:16:59spécial, on essaiera de découvrir
02:17:01un petit peu avec Caroline Mangès ce qu'on peut y trouver
02:17:03dedans. A tout de suite.
02:17:09Allez, on vous parle ce matin de ce dernier
02:17:11hommage à Alain Delon fait par Paris Match.
02:17:13Le magazine sort aujourd'hui un
02:17:15numéro spécial consacré à la légende
02:17:17du cinéma français. 62 pages
02:17:19qui retracent sa vie, sa carrière,
02:17:21ses amours, beaucoup de photos également
02:17:23à découvrir. Je n'en dis pas plus
02:17:25parce que nous sommes avec Caroline Mangès.
02:17:27Bonjour. Bonjour. Merci d'être avec nous.
02:17:2967 pages exactement. 67 pages, j'ai dit 62.
02:17:31La rubrique archive qui est consacrée à la relation incroyable
02:17:33qu'avait Alain Delon avec ses chiens.
02:17:35Ah bah génial, génial. On va découvrir
02:17:37tout ça avec vous. Vous êtes directrice de la rédaction
02:17:39de Paris Match.
02:17:41Est-ce que, voilà, pour commencer
02:17:43on vient de voir la photo de cette couverture
02:17:45absolument magnifique.
02:17:47Le regard droit, bleu, acier
02:17:49d'Alain Delon. Cette photo, tout d'abord
02:17:51elle vient d'où ? Cette photo
02:17:53elle a été prise par un photographe de Match,
02:17:55un de nos anciens photographes
02:17:57et elle était dans nos archives.
02:17:59Alors, ça a été très difficile le choix de la couverture
02:18:01pour être tout à fait sincère.
02:18:03J'imagine, oui. Il y avait des photos iconiques
02:18:05qui ont été beaucoup reprises dans les quotidiens.
02:18:07Il y avait beaucoup de noir et blanc. On avait envie de voir
02:18:09un Alain Delon en couleur
02:18:11et plus d'époque.
02:18:13Il a quoi ? Il a peut-être une petite quarantaine d'années
02:18:15sur la photo à peu près. Voilà, exactement.
02:18:17Il est mid-age. Ce n'est pas
02:18:19le Alain Delon de la piscine et ce n'est pas non plus
02:18:21celui de... Mûr, parfait. Plutôt celui de...
02:18:23Pour la peine d'info.
02:18:25Et il a ce regard un peu
02:18:27symbolique de ce qu'il était,
02:18:29c'est-à-dire à la fois cette beauté solaire
02:18:31et ce côté ombrageux,
02:18:33ses yeux plissés
02:18:35et puis cette franchise aussi. Il regarde bien droit dans les yeux.
02:18:37Oui, absolument. Et vous titrez
02:18:39Alain Delon mythique parce que
02:18:41quelque part on est sur le registre de la légende.
02:18:43C'est ce qui justifie aussi
02:18:45ce numéro spécial. C'est la dimension
02:18:47hors-nom de l'acteur parce que
02:18:49tous les aspects de sa vie ont fasciné
02:18:51le monde entier, pas seulement le cinéma en fait.
02:18:53Il était une icône française
02:18:55à l'international. C'était le plus
02:18:57français des comédiens
02:18:59ayant réussi.
02:19:01C'était la plus grande star française et à la fois
02:19:03la plus exportable à l'international.
02:19:05C'est un géant qui disparaît Alain Delon.
02:19:07Il n'y en aura plus
02:19:09beaucoup comme ça. Enfin voilà, c'est un monument.
02:19:11Alors dites-nous tout. Là on a quelques
02:19:13photos qui s'affichent autour de nous. Mais qu'est-ce
02:19:15qu'on va trouver concrètement dans ce numéro
02:19:17spécial ? Alors on feuillette un peu l'album
02:19:19de sa vie. C'est-à-dire qu'on va retrouver
02:19:21Alain Delon
02:19:23partant en Indochine,
02:19:25marin, enfant.
02:19:27On retrace son enfance qui a été
02:19:29quand même très difficile, ses relations
02:19:31avec sa mère assez épouvantables
02:19:33qui l'ont forgée et qui ont
02:19:35forgé son tempérament
02:19:37parfois
02:19:39décrié.
02:19:41Et puis on a aussi
02:19:43retracé ses derniers jours,
02:19:45fait une enquête, sa relation
02:19:47avec Belmondo qu'on revisite parce qu'on
02:19:49les a souvent rassemblés, réunis
02:19:51pour les 70 ans de match.
02:19:53Ils étaient dans nos coulisses. Il y a des photos exceptionnelles
02:19:55de deux qui font un bras de fer,
02:19:57ils s'amusent. C'était tellement drôle ce
02:19:59moment qu'on a tous partagé avec eux.
02:20:01Et puis,
02:20:03il y a sa vie, ses amours,
02:20:05Mireille Darc, Romy Schneider.
02:20:07Il y a
02:20:09un témoignage très beau de Brigitte Bardot
02:20:11qui n'est pas le petit mot qu'elle a mis sur Instagram, mais qui est
02:20:13une vraie interview où elle raconte leurs relations
02:20:15et la profondeur de leurs liens et leurs
02:20:17communes aussi.
02:20:19Un tas de choses. On a repris
02:20:21un texte qu'il avait
02:20:23co-écrit avec Janko à la mort de Romy Schneider
02:20:25pour lui dire adieu, qui s'appelle
02:20:27Ma Poupelée, qui est
02:20:29magnifique. Il y a un texte de Janko
02:20:31aussi, une interview faite par Janko dans
02:20:33les années 60 et qui raconte tellement bien
02:20:35encore aujourd'hui Alain Delombre.
02:20:37C'est riche en trésors,
02:20:39à la fois des archives, du contemporain,
02:20:41des choses sur sa fin de vie qui a été
02:20:43compliquée et que les gens ont suivi
02:20:45et qu'il y a eu cette polémique entre les enfants.
02:20:47Ce qui est génial, c'est que
02:20:49ce numéro spécial de Paris Match,
02:20:51on pouvait le trouver que chez vous.
02:20:53Parce qu'en fait, finalement, Paris Match a un lien
02:20:55particulier avec Alain Delombre.
02:20:57Vous avez fait quelque chose comme
02:20:59une cinquantaine de couvertures. Plus de cinquante couvertures.
02:21:01Plus de cinquante couvertures avec Alain Delombre.
02:21:03Et si je ne me trompe pas, il lui arrivait
02:21:05de passer régulièrement à la rédaction.
02:21:07Il passait à la rédaction, il connaissait parfaitement
02:21:09Roger Théron qui a été un directeur
02:21:11de la rédaction emblématique de Paris Match.
02:21:13Il nous appelait.
02:21:15Il n'était pas content quand on parlait par l'un de ses films.
02:21:17Il nous faisait la gueule
02:21:19aussi de temps en temps.
02:21:21Il s'attendait à ce que tous les
02:21:23reporters de match qu'il connaissait lui envoient
02:21:25des cartes de vœux. Et quand il ne le faisait pas,
02:21:27il est boudé.
02:21:29C'était assez incroyable
02:21:31la relation qu'on avait avec lui. Mais oui, c'était
02:21:33son journal de cœur, on va dire.
02:21:35Donc il passait, je le disais, chez vous à la rédaction.
02:21:37Et j'avais une petite question.
02:21:39Est-ce qu'il a eu en amont
02:21:41une demande spéciale
02:21:43par rapport à un numéro
02:21:45qui pouvait lui être consacré
02:21:47après sa mort ? Est-ce qu'il a déjà évoqué ça avec vous ?
02:21:49Il l'a évoqué avec Marc Brincourt
02:21:51qui était notre directeur photo et qu'il connaissait bien.
02:21:53Et surtout, Marc lui avait proposé
02:21:55alors à un moment donné, on a voulu faire un hors-série
02:21:57Alain Delon et il a dit
02:21:59ça m'emmerde, je n'ai pas envie.
02:22:01Et à ce moment-là, il a été question
02:22:03qu'il prépare lui-même avec
02:22:05le service photo de match
02:22:07son hommage funèbre.
02:22:09Il a renoncé à cette idée.
02:22:11Mais il aurait pu y participer.
02:22:13Il aurait été capable en tout cas d'y participer.
02:22:15Il aurait été capable de choisir les photos,
02:22:17de demander
02:22:19à ce qu'on ne parle pas d'un certain
02:22:21nombre de gens.
02:22:23Mais je pense qu'il aurait aimé
02:22:25ce numéro-là où finalement
02:22:27on a à la fois
02:22:29des photos iconiques et des photos beaucoup moins connues
02:22:31de lui qui sont magnifiques.
02:22:3367 pages en tout cas qu'on invite
02:22:35tous nos téléspectateurs à aller découvrir.
02:22:37Que choix précis.
02:22:39À partir d'aujourd'hui,
02:22:41Paris-Ile-de-France
02:22:43et demain partout en France.
02:22:45On peut aussi le retrouver
02:22:47en ligne depuis hier soir
02:22:49pour les abonnés numériques.
02:22:51Pour tout découvrir de la vie
02:22:53d'Alain Delon, sa carrière,
02:22:55ses amours, énormément de photos.
02:22:57Une magnifique qu'on peut peut-être
02:22:59remontrer avec ce regard bleu
02:23:01acier, droit, franc.
02:23:03Ce regard typique d'Alain Delon qui a à peu près
02:23:05une quarantaine d'années sur cette couverture.
02:23:07Une photo qui était d'ailleurs de vous, de Paris Match.
02:23:09Voilà ce qu'on pouvait dire là-dessus.
02:23:11Merci infiniment Caroline.
02:23:13Merci à vous.
02:23:15Merci d'être venue nous présenter ce numéro spécial de Paris Match
02:23:17qui paraît en hommage à Alain Delon
02:23:19puisqu'il est décédé ce week-end à l'âge de 88 ans.
02:23:21Vous restez avec nous sur ces news.
02:23:23On marque une courte pause je crois.
02:23:25On va parler dans quelques instants de ce phénomène
02:23:27surréaliste en prison.
02:23:29Des détenus qui se filment en direct sur le réseau social TikTok
02:23:31tels des influenceurs.
02:23:33Un phénomène qui se produit chaque soir
02:23:35par des dizaines de milliers de personnes
02:23:37avec lesquelles ils interagissent.
02:23:39Ça nous a interpellés.
02:23:41Ça va probablement vous interpeller vous aussi.
02:23:43On en parle juste après la pause.
02:23:45Allez, 8h31.
02:23:47De retour dans votre matinale.
02:23:49Dernière ligne droite avec Marine Sabourin,
02:23:51avec Harold Imane, avec Eric Derry de Matten
02:23:53et Paul Antoine pour décrypter l'actualité politique.
02:23:55Voici tout de suite les titres de votre journal de 8h30.
02:23:57A la une on vous parle de ce phénomène
02:23:59complètement surréaliste en prison.
02:24:01Des détenus qui se filment en direct sur le réseau social
02:24:03TikTok tels des influenceurs.
02:24:05Ils sont suivis chaque soir par des dizaines de milliers de personnes
02:24:07avec lesquelles ils interagissent.
02:24:09Certains d'entre eux peuvent même obtenir de l'argent
02:24:11grâce à un système de dons.
02:24:13Les téléphones portables et les connexions internet
02:24:15sont, je le rappelle, strictement interdits.
02:24:17Et pourtant, ils parviennent à se procurer tout ça.
02:24:19Comment est-ce possible ? On en parle dans cette édition.
02:24:21Grenoble, en pleine guerre des gangs.
02:24:23Cette fusillade en trois semaines,
02:24:25du jamais vu selon le procureur de la République,
02:24:27Eric Vaillant.
02:24:29C'est le premier parisien aujourd'hui en France
02:24:31dans laquelle il dresse un constat alarmant.
02:24:33Il parle aussi des dernières innovations dans la lutte
02:24:35contre cette criminalité.
02:24:37Notamment une collaboration avec la caisse d'allocations familiales.
02:24:39C'est une première en France.
02:24:41On vous dit tout dans un instant.
02:24:43Deux semaines avant le retour à l'école pour les plus jeunes,
02:24:45c'est à partir d'aujourd'hui qu'est versée l'allocation
02:24:47de rentrée scolaire.
02:24:49Un petit peu plus de 416 euros pour des enfants de 6 à 10 ans.
02:24:51Ça peut monter jusqu'à 454 euros.
02:24:533 millions de familles sont concernées.
02:24:55Et on en parle sur ce plateau avec Eric Deray de Matenne.
02:24:59Le kiboutz Niroz annonce la mort d'un otage israélien.
02:25:01Il s'appelait Avrah Mounder.
02:25:03Il était âgé de 79 ans.
02:25:05On en parlera dans quelques minutes
02:25:07avec notre correspondante en Israël,
02:25:09Nathalie Sosnaofir.
02:25:11On évoquera aussi ses négociations
02:25:13pour obtenir une trêve avec Harold Eman.
02:25:15Négociations qui sont mal en point
02:25:17puisque le Hamas est en train de faire machine arrière
02:25:19selon le président américain Joe Biden.
02:25:23Et ce matin, on vous parle également de cette histoire
02:25:25assez surprenante à Toulouse.
02:25:27Il s'est passé en 2022 en glissant du bord d'une piscine
02:25:29qu'il squattait,
02:25:31a attaqué en justice les propriétaires de cette piscine
02:25:33à qui il reproche leur négligence.
02:25:35Ça paraît complètement surprenant,
02:25:37complètement ahurissant.
02:25:39On en parlera avec Hervé Séroussi,
02:25:41avocat au barreau de Marseille,
02:25:43pour savoir ce que dit le droit.
02:25:45On va tout d'abord commencer
02:25:47avec ces détenus qui se filment
02:25:49depuis leur cellule de prison.
02:25:51Ça paraît surréaliste et pourtant ça se passe
02:25:53sur l'application TikTok.
02:25:55Certains enregistrent des milliers de vues
02:25:57et d'abonnés au grand désarroi
02:25:59du personnel pénitentiaire et des victimes.
02:26:01L'utilisation des téléphones
02:26:03est pourtant totalement interdite.
02:26:05On voit cela avec Tony Pitaro.
02:26:11Il suffit de se connecter sur TikTok
02:26:13pour visionner des vidéos en direct
02:26:15de prisonniers
02:26:17et interagir avec eux
02:26:19sans la moindre difficulté.
02:26:21Abonnez-vous la famille,
02:26:23ceux qui ne sont pas abonnés,
02:26:25parce que chaque jour je fais des lives.
02:26:27Certains détenus peuvent même gagner de l'argent
02:26:29grâce à des dons directement envoyés
02:26:31par les utilisateurs.
02:26:41Pour lutter contre les téléphones en prison,
02:26:43de nombreux moyens sont pourtant mis en place
02:26:45comme des tunnels à rayons X,
02:26:47des portiques de détection au niveau des portes d'entrée,
02:26:49des détecteurs de masse métallique,
02:26:51des fouilles, des brouilleurs téléphoniques
02:26:53ou encore des dispositifs anti-drone.
02:26:55Malgré ces moyens,
02:26:57des téléphones parviennent tout de même
02:26:59à pénétrer notamment par les airs
02:27:01comme le montre ce prisonnier
02:27:03sur une vidéo postée sur TikTok.
02:27:05Contacté,
02:27:07le ministère de la Justice
02:27:09rappelle sa fermeté.
02:27:11Toute découverte de téléphone portable
02:27:13fait l'objet d'une procédure disciplinaire
02:27:15et judiciaire systématique
02:27:17pour les personnes détenues
02:27:19susceptibles d'alourdir sa peine.
02:27:21En 2023,
02:27:2353 000 téléphones et accessoires
02:27:25ont été saisis en prison.
02:27:29On en tombe de nos chaises
02:27:31quand on voit ces images
02:27:33malgré les contrôles, les fouilles,
02:27:35les sanctions dont fait preuve
02:27:37le ministère de la Justice
02:27:39assuré par le ministère de la Justice
02:27:41à CNews.
02:27:43On a quand même des mailles très larges
02:27:45pour vous montrer ces vidéos ce matin.
02:27:47En Isère, la ville de Grenoble
02:27:49qui fait face à une explosion de violences inédites
02:27:51liées au trafic de stupéfiants.
02:27:53C'est une guerre des gangs intenses
02:27:55martèle le procureur de la République Eric Vaillant
02:27:57qui donne ce matin une interview
02:27:59aux parisiens aujourd'hui en France.
02:28:01Des fusillades surviennent tous les 2 ou 3 jours,
02:28:03dit-il.
02:28:05Pour déstabiliser les dealers,
02:28:07plusieurs actions sont menées
02:28:09notamment avec cette première en France,
02:28:11une collaboration avec la caisse d'allocations familiale.
02:28:13En trois semaines à Grenoble,
02:28:15la ville subit une explosion de violences inédites
02:28:17liées au trafic de drogue.
02:28:19Dans le journal Le Parisien,
02:28:21le procureur de Grenoble affiche sa fermeté.
02:28:23Faire tomber les dealers
02:28:25par tous les moyens,
02:28:27c'est ce que tente de faire Eric Vaillant.
02:28:29On commence par arrêter les vendeurs du jour
02:28:31sur les points de deal et on les juge immédiatement.
02:28:33On met aussi en place des PV simplifiés
02:28:35pour interpeller les guetteurs
02:28:37et saisir l'argent qu'ils ont sur eux.
02:28:39Pour lutter contre la criminalité,
02:28:41le procureur de Grenoble innove,
02:28:43notamment en collaborant avec la caisse d'allocations familiales.
02:28:45C'est une première en France
02:28:47afin que l'argent gagné illégalement
02:28:49par les délinquants soit réintroduit
02:28:51dans les revenus permettant de calculer
02:28:53les allocations qu'ils reçoivent.
02:28:55Grâce à ce dispositif,
02:28:5755 trafiquants ont vu leurs allocations
02:28:59diminuer ou supprimer.
02:29:01Nous l'avons étendu en 2023
02:29:03à la caisse primaire d'assurance maladie
02:29:05qui recherche aussi des fraudeurs parmi les délinquants.
02:29:07Des résultats réels selon le procureur.
02:29:09Cependant, Eric Vaillant l'affirme,
02:29:11il est quasiment impossible
02:29:13d'éliminer le trafic.
02:29:15Leur responsabilité est d'en limiter les effets.
02:29:17Faut-il étendre ce dispositif
02:29:19à toute la France
02:29:21pour lutter contre les trafics de stupéfiants ?
02:29:23On vous a posé la question.
02:29:25Je vous propose d'écouter vos réponses.
02:29:39Alors, on n'avait pas le son.
02:29:41On vous les fera écouter dans quelques instants.
02:29:43Je vais retourner la question à Paul-Antoine
02:29:45qui m'accompagne.
02:29:47Paul-Antoine, est-ce qu'il faut étendre ce dispositif ?
02:29:49Est-ce que c'est une bonne idée ?
02:29:51Bien sûr. Un grand bravo
02:29:53et un grand merci au procureur de la République
02:29:55de la ville de Grenoble, Eric Vaillant
02:29:57qui fait le travail que le maire
02:29:59est incapable de faire.
02:30:01La seule chose qu'il fait, c'est de stopper
02:30:03la police municipale.
02:30:05Oui, il a raison. Il est extrêmement courageux.
02:30:07Moi, j'attends de voir
02:30:09ce qu'il va... tout le monde va lui tomber dessus.
02:30:11Vous savez, ce n'est pas nouveau
02:30:13qu'on parle d'arrêter
02:30:15de retirer les allocations familiales
02:30:17soit aux familles des délinquants,
02:30:19soit aux délinquants. Et là, c'est très intéressant.
02:30:21D'ailleurs, le Rassemblement national a proposé une loi
02:30:23qui rejoint un peu le sujet d'avant
02:30:25qui est toujours en discussion
02:30:27à l'Assemblée nationale, qui est en première lecture pour le moment.
02:30:29Là, c'est très différent et il faut être
02:30:31un petit peu technique. Il y a deux propositions.
02:30:33Il y a certains hommes politiques
02:30:35qui vous parlent de retirer les allocations familiales
02:30:37aux familles des délinquants.
02:30:39C'est-à-dire, par exemple, votre fils de 14 ans
02:30:41était pris dans les émeutes l'année dernière.
02:30:43On va vous retirer les allocations familiales.
02:30:45Et ça, effectivement, ça peut poser
02:30:47question parce que vous avez parfois
02:30:49des familles simples,
02:30:51des femmes qui sont seules, abandonnées,
02:30:53des mères de famille, pardon, qui sont seules
02:30:55et qui ont besoin de ces allocations.
02:30:57Là, c'est très différent. Ce que le procureur de la République
02:30:59a proposé, c'est de supprimer
02:31:01les allocations ou de réduire
02:31:03les allocations à la personne concernée.
02:31:05En fait, vous êtes trafiquant de drogue
02:31:07et la justice va donc
02:31:09faire un calcul des revenus
02:31:11de ce trafic et va
02:31:13vous retirer les allocations
02:31:15que vous pouvez toucher basées sur
02:31:17le trafic. En gros,
02:31:19le trafic vous génère
02:31:21un salaire, parce qu'il faut parler comme ça,
02:31:23et on va vous retirer sur la base de ce
02:31:25salaire, on va vous retirer
02:31:27des allocations que vous percevez.
02:31:29C'est évidemment excellent. Il y a quand même
02:31:31un bémol, je trouve.
02:31:33Encore une fois, je ne critique pas Éric Vaillant là-dessus,
02:31:35c'est le seul qui a le courage de le faire
02:31:37et il a compris depuis
02:31:39son entrée en fonction dans la ville de Grenoble, il a compris
02:31:41que pour stopper la grande délinquance,
02:31:43il faut stopper le trafic de drogue.
02:31:45Il parle à Grenoble. Grenoble, c'est
02:31:47160 000 habitants,
02:31:49150 points de deal selon
02:31:51les chiffres du procureur de la République
02:31:53de Grenoble, donc c'est énorme. Donc ça, il a
02:31:55tout à fait compris qu'il faut stopper le trafic
02:31:57de drogue pour stopper la grande
02:31:59délinquance. Pour moi, il y a
02:32:01un tout petit bémol, mais ce n'est pas
02:32:03forcément de sa faute, c'est qu'en fait,
02:32:05avec ça, on considère, on accepte
02:32:07tacitement le trafic de drogue.
02:32:09Et je vous rappelle qu'en France, je parle
02:32:11sous votre contrôle, depuis quelques années,
02:32:13les recettes
02:32:15du trafic de drogue sont
02:32:17intégrées au PIB français.
02:32:19Ça veut un peu dire, malheureusement, qu'on accepte
02:32:21par faiblesse
02:32:23le trafic de drogue.
02:32:25C'est un semi-aveu
02:32:27d'échec.
02:32:29C'est ça. Mais là, c'est vraiment excellent
02:32:31parce qu'on touche au portefeuille,
02:32:33on tape là où ça fait mal. Ils vont aussi, évidemment,
02:32:35aller en prison. Ce n'est pas une peine
02:32:37qui remplace une autre. Ils vont aller en prison,
02:32:39mais comme on l'a vu dans votre précédent sujet, on voit
02:32:41ce qui se passe en prison. Et je ne suis pas sûr que
02:32:43la prison, aujourd'hui, soit très dissuasive.
02:32:45Et si vous pouvez faire des vidéos, vous pouvez même en plus
02:32:47passer le permis. Donc là, au moins,
02:32:49on touche au portefeuille. Et ce qui
02:32:51est assez intéressant, et c'est comme ça que
02:32:53le procureur Eric Vaillant le propose
02:32:55et le présente, c'est que
02:32:57le trafiquant ne peut pas gagner sur les deux
02:32:59tableaux. Il ne peut pas, d'un côté,
02:33:01gagner de l'argent sur
02:33:03ses activités illicites, et de l'autre côté,
02:33:05récupérer de l'argent de la collectivité
02:33:07nationale qui paye ses impôts. Il touche
02:33:09au portefeuille. Pour moi, il a raison.
02:33:11Il va malheureusement se faire taper dessus par tous les
02:33:13bien-pensants. Il faut qu'il tienne bon.
02:33:15Il faut que d'autres villes et d'autres procureurs
02:33:17prennent son exemple.
02:33:18Alors, écoutez, on a posé la question à nos téléspectateurs
02:33:20et je crois que cette fois, pour le son,
02:33:22c'est bon, on va les écouter.
02:33:24Je ne pense pas que ce soit une bonne idée
02:33:26d'inclure les revenus de la drogue
02:33:28dans le
02:33:30calcul des prestations
02:33:32CAF. C'est une
02:33:34simple amorce
02:33:36à la
02:33:38légalisation du
02:33:40cannabis.
02:33:42Ce n'est pas une bonne idée.
02:33:44Elle n'est pas là, la solution.
02:33:46Il faudrait peut-être employer
02:33:48les bonnes méthodes.
02:33:49Donner l'accès à ceux qui n'ont pas
02:33:51de moyens et qui n'y arrivent pas.
02:33:53Il faut arrêter tout ça. Il ne faut pas laisser à notre
02:33:55jeunesse.
02:33:57Ça suffit maintenant. Stop !
02:33:59Ce qui est dommage, c'est qu'on se pose encore ce
02:34:01genre de questions.
02:34:03Quand on sort du droit, on devrait
02:34:05perdre ses droits ou des droits.
02:34:07Parce que là, c'est n'importe quoi.
02:34:09On a tous peur. On n'est pas bien. On n'est pas
02:34:11heureux. Il y a une espèce de chape
02:34:13de plomb philosophique
02:34:15qui protège
02:34:17les crapules. On se demande bien pourquoi.
02:34:19On devrait protéger les victimes
02:34:21par tous les moyens.
02:34:23Par tous les moyens.
02:34:25On parle des allocations familiales. On va désormais parler
02:34:27de l'allocation de rentrée scolaire.
02:34:29Puisque la rentrée scolaire est maintenant dans
02:34:31deux semaines. Cette allocation, elle est versée
02:34:33Eric de Ridematen à partir d'aujourd'hui.
02:34:35Il faut compter entre 416 et 454 euros
02:34:37par enfant en fonction de l'âge.
02:34:39Alors concrètement, qui est
02:34:41concerné par ce dispositif ? Ça concerne beaucoup de monde ?
02:34:43Oui, beaucoup de monde. 1,2 millions
02:34:45de personnes en France. Vous l'avez dit,
02:34:47c'est un montant qui n'est pas négligeable.
02:34:49416 euros par enfant.
02:34:51Qu'on soit dans le domaine scolaire ou dans le secteur
02:34:53privé. Il y a un revenu minimum.
02:34:55Bien sûr, ça concerne
02:34:57les plus modestes. Mais vous savez,
02:34:59pendant longtemps, cette aide, cette
02:35:01allocation à rentrée scolaire a été
02:35:03décriée parce qu'on estimait qu'elle était détournée
02:35:05et qu'elle servait
02:35:07à acheter de l'électroménager,
02:35:09des ordinateurs, des portables,
02:35:11etc. Après, on a dit
02:35:13non, ce n'est pas vrai. C'est vrai qu'il y a un petit
02:35:15pic au moment de la rentrée dans les magasins d'électroménager.
02:35:17Mais ce qu'il faut voir, c'est qu'elle coûte
02:35:19cher à l'État, cette allocation. Elle coûte
02:35:212 milliards d'euros par an.
02:35:23Et elle est revalorisée. Alors qu'une enquête
02:35:25qui a été menée par Familles de France
02:35:27montre que finalement, les parents dépensent
02:35:29223 euros en moyenne
02:35:31par enfant. Et je rappelle, l'aide
02:35:33est de 416 euros. Donc il y a bien
02:35:35quand même un différentiel et peut-être
02:35:37cette aide, cette subvention
02:35:39pour aider les parents
02:35:41est peut-être trop élevée.
02:35:43Que pourrait-on faire ? Est-ce qu'il ne serait pas mieux
02:35:45de la cibler, de verser, de donner
02:35:47un chèque, un bon d'achat qui serait ciblé
02:35:49pour la rentrée scolaire ?
02:35:51Surtout que, vous savez, les prix
02:35:53de la papeterie ont baissé. On peut acheter
02:35:55des cahiers maintenant dans des magasins
02:35:57low cost. Donc au final,
02:35:59ce qu'il faut retenir de tout cela, c'est que peut-être
02:36:01il faudrait réformer ce système.
02:36:03C'est une charge très lourde pour la collectivité.
02:36:05Il faudrait mieux la cibler.
02:36:07Et n'oublions pas que finalement
02:36:09c'est de l'argent public. On parle beaucoup
02:36:11de gaspillage, on parle d'efforts, on parle de réformes.
02:36:13On parlait du RSA tout à l'heure. La réforme fonctionne.
02:36:15Il y a peut-être un effort à faire
02:36:17à ce niveau-là et éviter d'utiliser
02:36:19cet argent public pour peut-être une destination
02:36:21qui n'est pas, pour l'instant,
02:36:23prouvée.
02:36:25L'éclairage éco d'Eric Derry de matin sur ce plateau.
02:36:27On va parler à présent de la situation
02:36:29au Proche-Orient, en Israël, où le kiboutz
02:36:31Niros vient d'annoncer la mort
02:36:33d'un otage israélien de 79 ans.
02:36:35Nous sommes en ligne avec notre correspondante
02:36:37Nathalie Sosnaufir. Bonjour Nathalie.
02:36:39L'État hébreu pleure l'un des siens ce matin.
02:36:41Tout à fait.
02:36:43C'est l'information que tout le pays
02:36:45redoute. On l'a appris ce matin.
02:36:47Le corps de l'otage Abraham Mounder,
02:36:4979 ans, a été récupéré
02:36:51cette nuit dans un tunnel
02:36:53à Khan Younes, lors d'une opération
02:36:55conjointe de Tzahal et du
02:36:57Shabbat, le renseignement intérieur.
02:36:59Son corps a déjà été ramené en Israël.
02:37:01Il a été établi qu'Abraham
02:37:03avait subi pendant des mois des
02:37:05tortures physiques et mentales.
02:37:07Abraham avait été enlevé le
02:37:097 octobre par les terroristes du Hamas
02:37:11au kiboutz Niros,
02:37:13avec sa femme Ruti, sa fille
02:37:15Keren et son petit-fils Sohad, qui
02:37:17ont été libérés dans le cadre
02:37:19d'un accord au mois de novembre.
02:37:21Son fils Roi a été
02:37:23tué le jour du massacre.
02:37:25Cette nuit également, dans le cadre de cette même opération,
02:37:27cinq corps d'otages
02:37:29considérés déjà comme morts
02:37:31ont aussi été récupérés et ramenés
02:37:33en Israël.
02:37:35Le forum des familles
02:37:37des otages vient de réagir.
02:37:39Ils estiment que
02:37:41cela est dû au retard
02:37:43qu'a pris le gouvernement et que le
02:37:45gouvernement a privilégié en fait
02:37:47l'objectif d'éradiquer le Hamas
02:37:49au retour de leurs proches.
02:37:51S'ils étaient plus rapides, peut-être
02:37:53qu'Abraham aurait pu être sauvé.
02:37:55Il reste 114 otages
02:37:57détenus depuis 321
02:37:59jours à Gaza. Parmi eux,
02:38:01deux Français et deux enfants.
02:38:0336 sont considérés comme n'étant
02:38:05plus en vie. La très grande majorité
02:38:07de l'opinion publique réclame
02:38:09un accord, quelles que soient les
02:38:11concessions, qu'Israël devra
02:38:13accepter. Merci infiniment
02:38:15Nathalie Sosnaufir. Je le rappelle, vous êtes notre
02:38:17correspondante en Israël.
02:38:19Ce n'est pas pour rassurer
02:38:21les familles d'otages, bien qu'Israël
02:38:23a accepté le plan américain
02:38:25pour une trêve à Gaza et la libération
02:38:27d'otages. Joe Biden vient d'annoncer que le
02:38:29Hamas était en train de faire machine arrière
02:38:31dans les négociations. On en parle
02:38:33avec vous Harold Imane sur ce plateau.
02:38:35Que faut-il comprendre ?
02:38:37Anthony Blinken, le secrétaire d'Etat
02:38:39pour son
02:38:41neuvième voyage était
02:38:43en Israël et il a
02:38:45là on voit les images de ce voyage
02:38:47il a déclaré que
02:38:49Israël acceptait complètement
02:38:51l'accord qui a été
02:38:53peaufiné par les Etats-Unis,
02:38:55le Qatar, l'Egypte
02:38:57et
02:38:59les services secrets
02:39:01israéliens et bien sûr
02:39:03le Hamas. Donc ça
02:39:05c'était un changement puisque
02:39:07Benjamin Netanyahou avait rejeté
02:39:09par le passé des versions
02:39:11diverses et voici
02:39:13que le Hamas
02:39:15qui avait par le passé
02:39:17accepté certaines versions
02:39:19que Netanyahou avait refusées
02:39:21aujourd'hui
02:39:23refuse et c'est de cela
02:39:25que parle Joe Biden
02:39:27qui a été interrogé à Chicago
02:39:29après avoir parlé à la convention
02:39:31démocrate et comme ça
02:39:33à la volée il a dit oh ils sont en train
02:39:35de reculer, ils sont
02:39:37en train d'aller dans le mauvais sens
02:39:39c'est ça que ça veut dire. Donc
02:39:41ça confirme ce qu'a dit évidemment
02:39:43son secrétaire d'Etat Anthony Blinken
02:39:45comme quoi le chef du Hamas
02:39:47actuel qui est Yassin Ouar
02:39:49le concepteur du massacre
02:39:51du 7 octobre qui est beaucoup moins politique
02:39:53que celui, le chef politique
02:39:55qu'on a tué
02:39:57sans doute les services israéliens
02:39:59mais ils n'ont pas confirmé
02:40:01à Téhéran le 31 juillet
02:40:03un certain Ismail Aliyeh
02:40:05assez connu sur la scène, lui il était pour
02:40:07une espèce d'accord
02:40:09mais Yassin Ouar a toujours été contre
02:40:11et il réitère
02:40:13sa position maximaliste et après
02:40:15tout c'est assez compréhensible puisque
02:40:17c'était son idée
02:40:19d'aller jusqu'au bout
02:40:21d'un massacre et d'attendre la riposte
02:40:23israélienne pour faire une espèce de
02:40:25martyrologie macabre
02:40:27Et la conclusion de tout ça
02:40:29c'est toujours beaucoup d'inquiétude sur la situation au Proche-Orient
02:40:31merci Harold Iman pour ses
02:40:33précisions. On va revenir en France
02:40:35à présent à Toulouse avec un sujet qui là aussi
02:40:37je le pressens va vous faire réagir derrière
02:40:39votre écran. Un jeune homme
02:40:41décide de porter plainte contre les propriétaires
02:40:43d'une résidence. Pourquoi ?
02:40:45Parce qu'en 2022 il avait squatté
02:40:47illégalement leur piscine et après
02:40:49un plongeon mal exécuté il s'est
02:40:51grièvement blessé, il est aujourd'hui tétraplégique
02:40:53deux ans après il attaque
02:40:55donc les copropriétaires pour négligence
02:40:57cela paraît complètement impensable
02:40:59puisqu'il est rentré dans cette piscine par réfraction
02:41:01alors que dit le droit ?
02:41:03Pour qu'on comprenne bien, pour tout comprendre
02:41:05nous sommes justement ce matin avec Maître Hervé
02:41:07Seroussi, bonjour, merci d'être avec nous
02:41:09Maître vous êtes avocat
02:41:11au Barreau de Marseille
02:41:13je le disais ça paraît complètement
02:41:15impensable pour tous ceux qui nous regardent aujourd'hui
02:41:17on peut vraiment attaquer un propriétaire
02:41:19quand on squatte une piscine et qu'on
02:41:21se blesse, c'est fondé en droit ça ?
02:41:23Alors
02:41:25ce qu'il faut savoir c'est que
02:41:27cette actualité elle est incroyable
02:41:29parce que elle fait, vous l'avez dit
02:41:31totalement réagir
02:41:33en droit ça tient la route parfaitement
02:41:35mais ça tient la route au point
02:41:37où personne n'y comprend rien
02:41:39puisque un propriétaire a l'obligation
02:41:41d'entretenir son bien quand bien même ce dernier
02:41:43serait squatté
02:41:45donc on est dans une situation où
02:41:47certains diraient on marche sur la tête
02:41:49on est devenu aujourd'hui plus
02:41:51risqué de devenir propriétaire
02:41:53avec les obligations qui en découlent que d'être squatteur
02:41:55où finalement vous pénétrez
02:41:57dans un logement, vous
02:41:59passez la barrière, vous cassez la porte
02:42:01vous maintenez bien ce moment après qu'une décision
02:42:03de justice ait ordonné
02:42:05une expulsion et pour autant le propriétaire
02:42:07qui ne perçoit je le rappelle aucun loyer
02:42:09est tenu d'entretenir le bien
02:42:11si vous vous blessez dans un logement
02:42:13ou en l'occurrence dans ce cas d'espèce
02:42:15dans une piscine et que le propriétaire
02:42:17n'a pas entretenu correctement le bien
02:42:19vous retournez contre ce dernier
02:42:21et sollicitez des dommages d'intérêt
02:42:23pour évaluer et indemniser votre préjudice
02:42:25Maître, juste une petite
02:42:27précision avant que vous poursuiviez
02:42:29si vous m'entendez, juste une petite précision
02:42:31avant que vous poursuiviez, ce qui est valable
02:42:33dans ce cas d'espèce pour la piscine
02:42:35vous nous dites qu'en fait c'est valable pour l'intégralité
02:42:37du domaine ou du logement qui est squatté
02:42:39en fait, c'est pas seulement la piscine
02:42:41C'est un cas
02:42:43qui est valable pour toutes les situations de squat
02:42:45et où le propriétaire ne peut en réalité
02:42:47ne pas
02:42:49indemniser le squatteur qu'à deux conditions
02:42:51la première c'est qu'il arrive à démontrer
02:42:53que le squatteur ne l'a pas laissé pénétrer
02:42:55dans le bien pour l'entretenir
02:42:57et le second c'est qu'il arrive à démontrer
02:42:59que le bien avant le squat est en bon état d'entretien
02:43:01ce qui dans la réalité et dans les faits
02:43:03est très compliqué à prouver dans la juridiction
02:43:05donc oui je vous le confirme, cette situation
02:43:07c'est une situation relativement large
02:43:09et qui ne s'applique pas que pour les piscines
02:43:11mais pour l'ensemble des logements squattés
02:43:13ce qui est incroyable effectivement
02:43:15mais pour autant je suis avocat et c'est ce que le droit
02:43:17permet au squatteur
02:43:19ça donne l'impression que finalement le droit se place
02:43:21du côté du squatteur
02:43:23vous comprenez que c'est dur à entendre pour là tous les propriétaires
02:43:25ce matin qui nous écoutent
02:43:27je vais vous donner un exemple très simple
02:43:29vous êtes automobiliste
02:43:31vous payez chaque mois une cotisation d'assurance
02:43:33c'est souvent lourd sur le budget
02:43:35vous faites un accident alors que vous êtes dans vos droits
02:43:37parce que vous avez de mal chance parce que ça peut arriver
02:43:39de glisser sur la chaussée
02:43:41votre cotisation d'assurance ne va pas vous payer
02:43:43ce qui n'est pas le cas d'un squatteur
02:43:45c'est à dire qu'aujourd'hui c'est une prime finalement à la maladie de la T
02:43:47puisque vous rentrez dans un logement
02:43:49vous cassez la porte
02:43:51une file tombe ou malheureusement vous glissez
02:43:53parce qu'il y a un défaut d'entretien qui est imputable
02:43:55au propriétaire
02:43:57le propriétaire vous donne indemnisation
02:43:59alors que lorsque vous êtes dans votre propre droit
02:44:01et que vous payez votre cotisation d'assurance
02:44:03vous glissez sur la chaussée
02:44:05votre compagnie d'assurance est tout à fait légitimement
02:44:07si vous n'êtes pas titulaire d'une garde anticonducteur
02:44:09ne va pas vous indemniser
02:44:11c'est assez incroyable mais c'est l'état du droit
02:44:13malheureusement c'est ce qui fait
02:44:15aujourd'hui le fossé qu'il existe
02:44:17entre un citoyen et un justiciable
02:44:19les justiciables ne comprennent plus rien
02:44:21et ce fossé commence à grandir de plus en plus
02:44:23lorsque les lois votées
02:44:25ne sont plus compréhensibles par les justiciables
02:44:27c'est compliqué pour nous
02:44:29avocats d'expliquer à nos clients
02:44:31bien souvent qu'il faut respecter la loi
02:44:33quand nous même on ne comprend pas la logique qui a poussé
02:44:35le législateur à aller dans ce sens
02:44:37et alors une dernière question
02:44:39rapidement pour ceux qui seraient
02:44:41qui pourraient être confrontés
02:44:43et je ne le souhaite pas à l'avenir
02:44:45à ce genre de situation
02:44:47est-ce que vous avez des conseils à leur donner
02:44:49pour se prémunir d'une telle situation ?
02:44:51le conseil si vous voulez
02:44:53c'est de constamment conserver l'ensemble
02:44:55des preuves qui montrent que votre logement
02:44:57est bien entretenu
02:44:59faire constater éventuellement par huissier
02:45:01que vous avez tenté de pénétrer un logement pour l'entretenir
02:45:03et que le squatteur vous a empêché de le faire
02:45:05ce sont les seules situations
02:45:07qui vont vous permettre devant une juridiction
02:45:09de ne pas être condamné
02:45:11pour un défaut d'entretien au cas où
02:45:13le squatteur qui a pénétré dans votre logement
02:45:15et en l'occurrence dans votre piscine
02:45:17se blesse et en l'occurrence lourdement
02:45:19ce qui est en l'espèce un drame absolu pour ce jeune homme
02:45:21effectivement mais il y a presque une inversion
02:45:23de la charge de la preuve, c'est assez surprenant
02:45:25en tout cas pour tous les propriétaires qui nous écoutent ce matin
02:45:27merci beaucoup pour votre éclairage
02:45:29maître Hervé Seroussi
02:45:31on a tout compris en tout cas à ce que
02:45:33disait le droit grâce à vous ce matin
02:45:35il est 8h53 sur CNews
02:45:37on arrive donc à la fin de notre émission
02:45:39c'est le moment pour moi de vous dire au revoir
02:45:41à demain matin avec Marine Sabourin toujours
02:45:43Harold Iman merci beaucoup pour ce décryptage
02:45:45de l'actualité internationale
02:45:47on retrouve également Eric Derry de Matten
02:45:49dès demain matin pour la chronique éco
02:45:51merci aussi à Paul-Antoine qui m'a accompagné pour cette dernière heure d'information
02:45:53restez avec nous sur CNews dans un instant
02:45:55l'heure des pros, vos programmes continuent
02:45:57avec Thierry Cabane, à tout de suite

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