Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h
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00:00:00Allez c'est parti pour votre matinal week-end avec Marine Sabourin, bonjour
00:00:05chère Marine pour l'actualité de ce samedi 3 août, à côté de vous Mathioc
00:00:09bonjour Mathieu, merci beaucoup d'être avec nous ce matin secrétaire général
00:00:12du Millénaire, Vendrée de Garpelle bonjour, merci d'être avec nous de si bon
00:00:17matin ce samedi 3 août, journaliste, vous êtes journaliste à valeur actuelle, à la
00:00:22une de l'actualité, la délégation française aux Jeux olympiques qui rentre
00:00:26dans l'histoire, 9 médailles dont 3 en or en une seule journée, record de 1996
00:00:31égalé, chapeau aux pilotes de BMX podium entièrement tricolore, hier soir on fait
00:00:37le point dans un instant, l'actualité c'est également la colère des
00:00:40agriculteurs qui couvent toujours en France, exemple dans ce journal avec la
00:00:45filière céréalière, vous entendrez des professionnels du secteur inquiets et en
00:00:49colère également, et puis seriez vous prêt à débourser 250 euros pour un bob
00:00:55pas n'importe lequel, celui des bénévoles des Jeux olympiques, les tenues
00:00:59fournies par le sponsor principal se vendent à prix d'or sur internet
00:01:03reportage à suivre
00:01:07une pluie de médailles s'est donc abattue sur la France hier, 9 au total dont 3 en
00:01:12or, les bleus ont notamment brillé en BMX, en judo, en natation, en équitation et en
00:01:18voile, oui hors normes titre libération avec les photos de nos légendes Teddy
00:01:23Riner et Léon Marchand, légende c'est justement l'adjectif utilisé par le
00:01:27journal aujourd'hui en France pour qualifier les deux sportifs, enfin ce
00:01:30vendredi était le jour des gloires pour l'équipe, alors on va faire un retour sur
00:01:34cette journée historique avec Célia Gruyères, un balayage puissant et une
00:01:40explosion de joie
00:01:45Teddy Riner a remporté la médaille d'or ce vendredi en judo, trois ans après
00:01:50s'être contenté du bronze aux JO de Tokyo, un troisième sacre olympique, dans
00:01:54la catégorie des poids lourds, personne n'avait réalisé ce qu'a accompli le
00:01:58judoka français déjà sacré à Londres et à Rio, plus tard dans la soirée c'est
00:02:02Léon Marchand qui enflamme la Défense Arena, il réalise l'exploit de remporter
00:02:07sa quatrième médaille d'or sur le 200 mètres quatre nage, un record pour un
00:02:14athlète français en une seule édition des JO, quelques minutes avant Florent
00:02:18Manodou avait remporté le bronze sur le 50 mètres nage libre, l'une des plus
00:02:22belles images de la journée reste toutefois celle du triplé tricolore
00:02:25historique signé par les pilotes de BMX Racing, Joris Daudet, Sylvain André et
00:02:31Romain Mailleux raflent toutes les médailles de leur course, il faut
00:02:34remonter à 1924 aux derniers JO de Paris pour trouver la trace d'un tel
00:02:38triplé, à l'époque c'était en gymnastique, l'équipe de France de saut
00:02:43d'obstacles en équitation, la judocat Romane Dicot ainsi que Sarah Steyert et
00:02:47Charline Picon en voile ont également participé à cette moisson de médailles
00:02:51en remportant le bronze dans leurs disciplines respectives.
00:02:54Et le tableau des médailles, le voici justement, la France se trouve en
00:02:58deuxième position avec 11 médailles d'or juste derrière la Chine qui en a 13.
00:03:02Oui avec désormais 36 médailles les bleus font déjà mieux qu'au jeu de Tokyo
00:03:06où ils en avaient remporté 33. Et bravo aux bleus, 36 médailles au total,
00:03:10Mathieu Hoc une réaction peut-être sur cette délégation française qui nous
00:03:15fait plaisir tous les jours. Oui la délégation française se rend fière
00:03:18les français et avec ceci le tableau des médailles est quand même assez
00:03:22symptomatique de cela. On voit quand même aujourd'hui que les résultats de la
00:03:25politique sportive qui ont été menés après le tournant de 1998 où on a
00:03:29décidé de passer d'une nation qui était on va dire un perdant malheureux mais un
00:03:32perdant un peu joyeux, un perdant joyeux pardon, où on était un beau
00:03:36perdant d'une certaine façon, on est passé à une
00:03:39nation véritablement où c'est professionnalisé, où on arrive à gagner
00:03:43et maintenant les Jeux Olympiques 2024 devait être justement le moment où la
00:03:47France devait passer un cap en termes de nombre de médailles, rattraper le
00:03:50Royaume-Uni parce qu'on a souvent été en retard sur le Royaume-Uni quand on
00:03:52prend les différents pays parce que bon sur la Chine et les Etats-Unis c'est
00:03:56tout à fait normal. L'Australie est très forte assez habituellement aux Jeux
00:03:58Olympiques et la Grande-Bretagne aussi est très forte puisque la Grande-Bretagne
00:04:02aux Jeux Olympiques de Londres avait raflé un peu plus de 70 médailles dont
00:04:0529 en or je crois. Donc ça montre que la France est en train de rattraper le
00:04:09Royaume-Uni qui est quand même un pays qui est à peu près similaire en termes de
00:04:11nombre de populations et en termes de diversité de profils sportifs.
00:04:14C'est quelque chose qui est vraiment une bonne chose, ça montre que les
00:04:18efforts que l'on fait collectivement en termes de politique sportive vont dans
00:04:21le bon sens.
00:04:21Frédéric Carpel ?
00:04:22Oui quel plaisir de voir cette délégation française rafler toutes les médailles et
00:04:27oui carton plein cette première semaine des Jeux Olympiques.
00:04:30On est enfin dans une trêve olympique, on a l'impression que, enfin c'est sûr
00:04:34d'ailleurs tous les Français regardent ces Jeux Olympiques et en sont très fiers.
00:04:37Moi je suis très fier de Léon Marchand forcément qui tutoie les sommets
00:04:42cette semaine, il est d'ailleurs affiché sur la tour Montparnasse et ça c'est une
00:04:46fierté française. Pareil pour Teddy Rayner qui a soi sa
00:04:48légende hier soir et donc très olympique on espère que ça va durer et on a un peu
00:04:55arrêté de parler de politique et c'est tant mieux ça rapproche les
00:04:58Français, on est très fiers de cette équipe.
00:05:00Léon Marchand que l'on voit à l'antenne qui est dixième, lui seul dixième au
00:05:05classement des médailles par par nation, ce qui est énorme.
00:05:08Quelle est Mathieu la discipline jusque là qui vous a fait peut-être le plus
00:05:12vibrer, le plus crier peut-être devant votre écran, qui vous a le plus transporté ?
00:05:16Moi c'est clairement la natation, clairement la natation. Je trouve en fait
00:05:19que aux Jeux Olympiques, moi je suis plutôt quelqu'un qui est fan des sports
00:05:24collectifs mais aux Jeux Olympiques la natation et l'athlétisme, les courses que
00:05:29ce soit donc le 50 mètres nage libre, le 200 mètres papillons etc.
00:05:33ou l'athlétisme dont on verra justement les épreuves la semaine prochaine.
00:05:38C'est véritablement ce qui incarne les Jeux Olympiques, surtout il y a eu
00:05:42cette fameuse course où Léon Marchand a remonté un peu sur le dernier
00:05:47quart de la course, a remonté son adversaire direct. Je trouve que c'est
00:05:50fantastique et c'est ça qui moi m'a procuré le plus d'émotions.
00:05:53Ben moi à la base je suis un grand amateur de rugby donc j'ai forcément
00:05:57suivi cette équipe de 7 menée par Antoine Dupont qui a raflé la
00:06:02médaille d'or. Mais oui c'est la natation forcément avec Léon Marchand, même dans
00:06:07les bars quand on regarde pas les compétitions et ben on sent
00:06:11une yes populaire, tout le monde se lève, tout le monde a les yeux rivés sur son
00:06:14téléphone et moi je fais partie de ce français qui ont vibré.
00:06:17Marine, natation aussi ? Je vais être originelle exactement, la natation, moi qui suis très
00:06:22peu les sports c'est vrai qu'il y a une ferveur et on l'a vu même les scrims
00:06:25qui a été interrompu justement parce qu'il y avait Léon Marchand
00:06:29qui était en train de nager, voilà à chaque fois c'est magnifique et puis on
00:06:32est toujours surpris moi je trouve quand même. On est absolument d'accord, les
00:06:35scrims quand même un petit peu aussi, c'est quand même le sport le plus
00:06:37stressant au monde les scrims. Oui et puis les scrims aussi ce qui était
00:06:40fantastique c'est le lieu dans lequel se jouait la discipline véritablement
00:06:44avec le grand palais c'était quelque chose qui était magnifique.
00:06:47Je voulais savoir une pensée pour les frères Lebrun qui font vibrer
00:06:51aussi parce que d'une certaine façon ça met la lumière sur ce sport qui est un
00:06:54sport un petit peu un peu de plage on peut le dire, on sait ce qu'on
00:06:59disait hier et ce sont des sports que l'on a l'habitude de faire en famille
00:07:06quand on est jeune etc mais ce sont des vrais sports ultra physiques et très
00:07:09impressionnant. Et c'est d'autant plus impressionnant je trouve ce que font les
00:07:12frères Lebrun dans la mesure où c'est un sport qui est dominé par une nation
00:07:15le tennis de table est dominé par la nation chinoise et par une partie de
00:07:19nation asiatique et c'est encore plus compliqué quand vous avez une telle
00:07:22domination sportive culturelle dans un pays de pouvoir faire des performances
00:07:26je pense notamment par exemple aussi à l'athlétisme avec les Jamaïcains où
00:07:29c'est très compliqué d'aller chercher des médailles quand on est français en
00:07:33athlétisme et je trouve même au basket avec les Etats-Unis je trouve quand même
00:07:36que c'est d'autant plus marquant que les frères Lebrun arrivent à faire des
00:07:40performances face à des joueurs qui sont des joueurs qui sont dans une culture
00:07:43sportive d'excellence depuis depuis toujours. Oui rappelez que peu importe les
00:07:47disciplines en fait ce sont des gens qui travaillent depuis quatre ans pour
00:07:50arriver là où ils sont donc il y a un vrai travail de rigueur de sérieux
00:07:54par exemple Léon Marchand disait qu'il se lève à 5h20 du matin tous les
00:07:58matins avant d'aller en cours pour faire son entraînement
00:08:01tant mieux pour les pongistes qui font connaître aussi leur sport et font
00:08:05rayonner et puis aussi 40% des athlètes qui sont militaires et ça c'est ça c'est
00:08:10un peu une info que personne ne connaît trop et donc oui il y a une vraie rigueur
00:08:15et c'est une vraie fierté française. Militaire et ou policier d'ailleurs
00:08:19il y a des policiers qui sont médaillés. Ce n'est pas fini pour le tennis de
00:08:23table il y a une médaille de bronze à jouer encore pour pour Félix qu'on
00:08:25suivra bien évidemment de très près sur sur ces news et on lui souhaite bon
00:08:30courage pour cette médaille de bronze. On va revenir aux jeux olympiques un
00:08:34petit peu plus tard mais dans le reste de l'actualité on va parler de la
00:08:37situation des agriculteurs en France qui ne s'améliore pas franchement après le
00:08:41conflit social dont on se souvient de l'hiver dernier il pensait avoir été
00:08:44entendu mais là encore c'est la désillusion.
00:08:47Oui aucune avancée aucune aide depuis plusieurs mois les blocages politiques
00:08:51actuels repoussent toutes les interventions de l'état
00:08:53beaucoup sont désespérés comme les céréaliers qui doivent faire de
00:08:57plus en plus face aux aléas climatiques. Reportage dans le Lot-et-Garonne avec
00:09:01Antoine Estève. C'est une colère froide qui anime Arnaud Daliesse. Une colère
00:09:06contre son époque et contre les politiques qui lui ont promis que les
00:09:10choses changeraient. Mais les dossiers agricoles sont complètement à l'arrêt
00:09:13avec la crise gouvernementale actuelle et les pluies incessantes au printemps ont
00:09:17empêché les maïs de mûrir. C'est très en retard à l'époque où on est
00:09:20il devrait commencer à être pâteux. Là on est au stade laiteux à peine ça va se
00:09:26sécher ça cette partie là va se sécher elle va faire comme si elle tombait tout
00:09:31ça ça va être mort. On va récolter humide donc ça veut dire qu'on va avoir
00:09:35un coût de 40 euros supplémentaires à la tonne. Donc 170 moins 40 ça va pas faire un chipette.
00:09:44Ce qui reste c'est le prix de revient la marge de cet agriculteur a
00:09:47complètement disparu. Après les grandes manifestations de l'hiver dernier
00:09:51l'espoir était revenu un peu mais les prix n'ont toujours pas changé.
00:09:54La concurrence des céréales d'Europe de l'Est beaucoup moins chère est toujours
00:09:58un fardeau pour les paysans français. C'est les nerfs qui parlent. C'est les nerfs
00:10:01c'est plus le type c'est les nerfs et ça c'est très mauvais. Là on a un gouvernement
00:10:05on sait pas où on va quoi. Là on va avoir une France morte, point mort, à l'arrêt et en
00:10:10attendant il va falloir subir et ça va être très dur à passer.
00:10:13Comme beaucoup d'agriculteurs du sud-ouest Arnaud Daliesse est prêt à
00:10:15retourner sur les barrages et à bloquer le pays pour se faire entendre.
00:10:19Il va y avoir le feu dans les campagnes parce que rien n'a été obtenu tout est
00:10:22suspens. Si l'État ne fait rien cet hiver il va y avoir le feu dans les campagnes.
00:10:27Dans les plaines du Lot-et-Garonne on sait déjà que la récolte sera mauvaise.
00:10:30Les syndicats évoquent une mobilisation paysanne dès la rentrée afin d'obtenir
00:10:34rapidement des allégements de taxes et des aides urgentes pour les céréaliers.
00:10:39Vendredi des Garpelles vous évoquiez à l'instant la trêve politique. Alors
00:10:44forcément ça fait du bien de ne pas forcément entendre parler de politique
00:10:46pendant les JO pendant l'été. Néanmoins les résultats de cette trêve c'est
00:10:49peut-être aussi justement le statu quo sur tous les sujets brûlants en France
00:10:52et notamment celui des agriculteurs. Oui ça fait du bien de ne plus entendre parler
00:10:56de politique pendant quinze jours mais la réalité c'est que les problèmes ne
00:10:59s'estompent pas non plus pendant cette période des Jeux Olympiques.
00:11:01Il va y avoir après cette période peut-être une gueule de bois un peu
00:11:06sur le point de vue sécuritaire aussi. On espère que la sécurité va continuer
00:11:10après les Jeux Olympiques dans les rues de Paris parce que c'est peut-être un
00:11:13Paris Potemkin qu'on est en train de vivre.
00:11:15Idem pour les agriculteurs. Leur situation ne s'est pas arrangée avec ces
00:11:19Jeux Olympiques. Pareil pour les chauffeurs de taxi. Je
00:11:22sais que c'est très compliqué pour eux. Je discutais avec le chauffeur de taxi
00:11:25hier soir qui me disait que lui il avait fait en juillet dernier 8000 euros de
00:11:30chiffre d'affaires. Aujourd'hui il a 3000 euros au mois de juillet. Donc c'est très
00:11:33compliqué pour tout le monde. Non les Jeux Olympiques n'ont pas effacé
00:11:37le problème des Français et puis les Français sont censés en attendre un
00:11:41nouveau gouvernement à partir de la mi-août.
00:11:43Jérôme Fourquet dans Valeurs Actuelles disait qu'il y avait deux France. Celle
00:11:47qui disait qu'ils s'inquiétaient parce qu'en fait ils n'ont pas
00:11:51gouvernement et puis l'autre France qui disait bon bah on a dû parler des Jeux
00:11:54on va passer deux semaines bien et puis après on verra après.
00:11:57Mathieu Hocq.
00:11:58Oui de toute façon les problèmes des agriculteurs n'ont jamais été réglés
00:12:01réellement de point de vue structurel puisque la crise qui couvre dans le
00:12:04monde agricole était une crise structurelle.
00:12:06Les mesures qui avaient été annoncées par Gabriel Attal la plupart
00:12:10étaient des mesures qui étaient plutôt conjoncturelles. Les mesures
00:12:12structurelles étant reléguées justement à l'été et effectivement avec
00:12:16la dissolution, les européennes, le résultat des européennes puis la
00:12:19dissolution ça a tout gelé d'un point de vue politique.
00:12:22Or les agriculteurs leur situation n'a pas changé. Il faut quand même rappeler
00:12:26qu'aujourd'hui et notamment les céréaliers en sont une illustration
00:12:29parfaite. La crise agricole elle est structurelle à trois égards.
00:12:33Il y a une première problématique qui sont les contraintes de
00:12:36production c'est à dire qu'il y a une crise économique au niveau agricole c'est à dire
00:12:39que la France ne produit plus assez d'un point de vue agricole, notre production
00:12:43s'est effondrée et pire encore elle est de moins en moins exportatrice
00:12:46puisque l'agriculture qui devait être un de nos postes d'exportation les plus
00:12:50importants ne fait que diminuer et surtout notre modèle exportateur
00:12:55ne tient que sur quasiment que sur le vin et un petit peu sur les céréales ça
00:12:58c'est le premier élément. Le deuxième point c'est les contraintes en termes
00:13:01normatives. Là dessus ce sont des mesures qui
00:13:04effectivement sont plutôt à long terme qui sont nécessaires puisqu'elles
00:13:07nécessitent l'implication de l'acteur européen. Or l'acteur européen a été
00:13:11aussi bloqué par justement les élections européennes et par la
00:13:15nomination de Van der Leyen. Élections européennes qui elles étaient
00:13:20prévues. Elles étaient prévues effectivement donc ça c'était normal que
00:13:22ce soit gelé d'un point de vue européen mais pour autant les agriculteurs
00:13:26eux se sont dit Gabriel Attal va changer notre vie, il a fait
00:13:30beaucoup d'annonces là dessus mais ce sont des annonces qui
00:13:32dépendaient directement de l'Union Européenne. Et puis le troisième sujet
00:13:35c'est un sujet qui est ce qu'on appelle un petit peu les contraintes
00:13:38immatérielles, la crise immatérielle que vit le monde agricole. C'est à dire
00:13:41qu'aujourd'hui vous avez un certain nombre d'exploitants agricoles qui
00:13:43n'arrivent plus à trouver de repreneurs et là dessus il faut mettre en place une
00:13:47politique qui soit fiscale, une politique incitative. Or cette politique là ne peut
00:13:51être une politique structurelle et pour cela il faut aussi le vote d'un nouveau
00:13:55budget avec des crédits alloués nationaux pour la politique agricole.
00:13:59Et on passe à l'actualité internationale avec cette soirée d'émeute à Sunderland
00:14:03au Royaume-Uni. Plusieurs centaines de personnes se sont réunies après le
00:14:07meurtre de trois fillettes dans une attaque au couteau à Southport, c'était lundi
00:14:11dernier. Oui trois policiers ont été blessés, huit personnes arrêtées, les
00:14:15autorités s'attendent à un samedi et un dimanche de tensions.
00:14:18On en a largement parlé ces derniers jours, la cérémonie d'ouverture des
00:14:23Jeux Olympiques qui a fait largement réagir. Certains se sont même sentis
00:14:27offensés, c'est notamment le cas de l'évêque de Nîmes, Monseigneur Nicolas Bouet.
00:14:32Il a donc demandé aux prêtres d'organiser une messe, je cite, de
00:14:35réparation. On voit ça avec Sacha Robin, Marie-Lièse Chevalier, Félix Pérolaz.
00:14:40Une messe de réparation à la suite de la polémique sur la scène.
00:14:44Les fidèles ont rendez-vous aujourd'hui à la cathédrale de Nîmes. C'est l'évêque du
00:14:49diocèse, Monseigneur Nicolas Bouvet, qui a dénoncé une véritable offense et a
00:14:54demandé aux prêtres de célébrer cette messe.
00:14:56De leur côté, les fidèles comprennent cette décision.
00:14:59Moi, ça fait pitié, en fait. Moi, c'est ce que j'ai ressenti. Donc, prions.
00:15:05Bon, il y a une question de limites, je pense que dans la société, il faut mettre des
00:15:10limites et là, on n'en met pas. Mais l'évêque est ensuite revenu sur ses
00:15:14propos. Après la publication de mon message adressé aux prêtres et aux
00:15:17fidèles du diocèse, nous avons appris que le directeur artistique de la
00:15:21cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques a démenti s'être inspiré de la dernière
00:15:25scène. Je me réjouis de ces mots d'apaisement,
00:15:27que la clarté soit faite et qu'il n'ait pas eu l'intention de parodier
00:15:31l'évangile. Le début de l'office est prévu pour 9h.
00:15:36Avant d'en discuter autour de cette table, l'essentiel de l'actu avec vous,
00:15:40Marine.
00:15:45Il va falloir être patient si vous prenez la route Bison-Futé-Ois-Noir dans
00:15:49le sens des départs. Les autoroutes A7, A8, A10 et A75 risquent d'être saturées.
00:15:54Dans le sens des retours, la circulation sera difficile au niveau national
00:15:57et très difficile en Ile-de-France et autour de l'arc méditerranéen.
00:16:01Face aux menaces de l'Iran à l'état hébreu, les Etats-Unis annoncent le
00:16:05déploiement de davantage de navires de guerre et d'avions de combat pour
00:16:08protéger leurs troupes et leurs alliés israéliens.
00:16:10Le dispositif militaire américain vise également à préparer toute éventualité,
00:16:14dit le Pentagone dans un communiqué. Et le Pentagone qui annule l'accord de peine
00:16:18négociée pour le cerveau du 11 septembre, l'accord qui permettait à
00:16:21Khalid Sheikh Mohammed d'éviter un procès où il encourait la peine de mort,
00:16:24avait choqué beaucoup de proches des victimes du 11 septembre.
00:16:28La révocation est également effective pour ces deux co-accusés.
00:16:31Et on va donc revenir sur cette messe de réparation par rapport à cette
00:16:37cérémonie d'ouverture qui a fait beaucoup jaser, j'allais dire beaucoup parler.
00:16:41Mathieu Hoque, est-ce que cette cérémonie vous a, à titre personnel, choqué ?
00:16:46Non, moi elle m'a plutôt plu, je l'ai trouvée plutôt grandiose, etc.
00:16:51Par contre, effectivement, ce qu'on a vu dans cette cérémonie d'ouverture,
00:16:54c'est qu'il y avait un message politique et qu'elle a effectivement été,
00:16:57d'une certaine façon, un peu prise en otage par certains qui voulaient faire
00:16:59passer un message politique, j'ai trouvé.
00:17:01Moi, la question surtout que je pose où j'étais un peu surpris,
00:17:04c'est en fait, quand on regarde la cérémonie d'ouverture et qu'on voit
00:17:07à quel point elle était grandiose et qu'on l'a faite dans la ville de Paris
00:17:10et non dans un stade, c'est-à-dire qu'on a fait une cérémonie d'ouverture
00:17:13pour les gens qui ont regardé à la télé, puisque la plupart des gens
00:17:15qui l'ont regardé, qui étaient sur les berges de Seine,
00:17:18n'ont pas vu grand-chose, n'ont pas tout vu.
00:17:20Donc, on a véritablement voulu faire, le choix des personnes
00:17:23qui ont organisé cette cérémonie d'ouverture, c'est de le faire
00:17:25pour les gens à la télé, c'est-à-dire pour le public français
00:17:28et pour le public international.
00:17:30Or, comment vous voulez passer un message universaliste au monde entier
00:17:35en mettant des choses qui, effectivement, pouvaient cliver,
00:17:38puisque une partie du Moyen-Orient a censuré cette cérémonie d'ouverture,
00:17:42on l'a parlé aussi, les États-Unis l'ont fait également,
00:17:46en Afrique également, en Chine un petit peu.
00:17:48Donc, la question que je pose, c'est véritablement,
00:17:51pourquoi on a fait une cérémonie d'ouverture pour les gens à la télé,
00:17:54tout en mettant des messages qui sont des messages à connotation un peu politiques
00:17:57et qui risquaient de blesser, effectivement, les croyants ?
00:17:59André ?
00:18:00Oui, moi, je rejoins Mathieu sur ce point.
00:18:03Effectivement, c'était une belle cérémonie d'ouverture des Jeux dans l'ensemble,
00:18:06mais il y a eu cette scène qui a choqué et émulé beaucoup de chrétiens
00:18:11et de catholiques dans le monde.
00:18:12Je le rappelle, il y a un milliard de catholiques dans le monde,
00:18:142,4 milliards de chrétiens aussi dans le monde qui ont été choqués.
00:18:20Et puis, même plus largement, il y a des croyants d'autres religions
00:18:22qui ont aussi été choqués.
00:18:23Mais moi, ce qui m'a frappé, je regardais le discours d'Emmanuel Macron
00:18:29au Bernardin en 2018 déjà, devant le Collège des évêques de France,
00:18:32et il disait « Aujourd'hui, dans ce moment de grande fragilité sociale,
00:18:36quand l'étoffe même de la nation risque de se déchirer,
00:18:38je considère que de ma responsabilité de ne pas séroder la confiance des catholiques
00:18:42à l'égard de la politique et des politiques,
00:18:45je ne puis me résoudre à cette déprise et je ne saurais laisser s'aggréver cette déception. »
00:18:49Moi, j'ai l'impression qu'Emmanuel Macron, il a quand même réussi
00:18:53à éroder la confiance des catholiques avec cette scène qui, on le rappelle,
00:18:56était humuante parce qu'elle était organisée de manière officielle
00:19:01par ces Jeux olympiques.
00:19:02Je pense qu'Emmanuel Macron a eu un droit de regard,
00:19:04ou du moins les responsables politiques ont eu un droit de regard, l'exécutif.
00:19:09Donc je pense que c'était à minima maladroit et au pire, soit scandaleux, soit dommage.
00:19:15Mais après, c'est tout le problème de l'interprétation de l'art,
00:19:17c'est qu'en fait, chacun y voit ce qu'il veut bien y voir.
00:19:20On va parler des vacances un petit peu pour les plus chanceux.
00:19:24Qui dit vacances dit sorties en mer.
00:19:27Et justement, pour des moments en toute sécurité,
00:19:29la section des affaires maritimes multiplie les contrôles.
00:19:32Oui, car les règles ne sont pas toujours connues et respectées.
00:19:35Illustration dans le bassin d'Arcachon avec Antoine et Steve.
00:19:39C'est une action coordonnée des affaires maritimes
00:19:41et de la gendarmerie au large d'Arcachon.
00:19:43Navigation dangereuse, excès de vitesse
00:19:45et surtout contrôle des équipements obligatoires.
00:19:48La plupart des plaisanciers ne sont pas complètement en règle.
00:19:50Ces trois jeunes femmes ont un extincteur périmé.
00:19:53Alors 2020, en fait, c'est très important quand vous partez en mer
00:19:56de contrôler le matériel que vous avez à bord.
00:19:59Les plaisancières reconnaissent leur imprudence.
00:20:01Il peut y avoir aussi des incendies, je ne sais pas, de moteurs ou de bateaux.
00:20:05On est bien content d'avoir un extincteur qui marche au moment où il faut.
00:20:08Absolument.
00:20:09C'est dommage que ça tombe sur ma pomme, mais ce n'est pas grave.
00:20:12Cette fois, ce sera juste un avertissement
00:20:14avec l'obligation de changer l'extincteur.
00:20:16Je n'ai pas souvenir qu'une personne ne se soit pas régularisée.
00:20:19Si la régularisation n'est pas faite au bout des dix jours,
00:20:22la procédure, effectivement, continue.
00:20:24Les infractions sont sanctionnées par de lourdes amendes
00:20:26de plusieurs centaines d'euros et des retraits de permis.
00:20:29Il est indispensable, certes, d'être équipé comme il faut,
00:20:31mais une fois qu'on est sur l'eau, c'est le respect des autres usagers,
00:20:35c'est le respect des règles de vitesse,
00:20:37le respect des zones de navigation, des zones d'interdiction.
00:20:40Ces plaisanciers en promenade au large du Cap-Ferret
00:20:42nous expliquent qu'ils redoutent la navigation en plein été.
00:20:45Trop de monde, trop de dangers.
00:20:46Il y a beaucoup de monde sur l'eau, surtout aujourd'hui,
00:20:48enfin, de moins pendant les vacances.
00:20:49Moi, je ne vais pas vite, donc je n'ai pas...
00:20:51Il y a beaucoup, effectivement, le problème,
00:20:53c'est qu'il y a beaucoup de gens qui ne savent pas naviguer et qui vont vite.
00:20:55Un peu plus loin, les affaires maritimes contrôlent un groupe de jeunes à jetski.
00:20:58Si vous pouvez me montrer votre carte de moniteur,
00:21:01que vous devez avoir avec vous.
00:21:02Le moniteur nous confie qu'il a parfois du mal à faire respecter les règles.
00:21:05Pour certaines personnes, c'est plus facile de comprendre,
00:21:07pour d'autres, c'est un petit peu plus compliqué,
00:21:09ils respectent moins, c'est pour ça que nous, on s'arrête,
00:21:11on leur explique tranquillement et qu'après, ça va mieux.
00:21:14Les services de secours en mer sont intervenus
00:21:16plus de 300 fois dans ce secteur l'an dernier.
00:21:18L'imprudence des plaisanciers est à l'origine
00:21:20d'une très grande majorité des situations de détresse.
00:21:24On vous parle également ce matin de cette expérience,
00:21:27pour le moins inédite, un voyage aller-retour sur Mars.
00:21:31Pour de faux, évidemment, l'expérience vient de s'achever à Houston, aux Etats-Unis.
00:21:35Quatre personnes ont accepté de relever le défi pendant plus d'un an.
00:21:38L'objectif était de comprendre les conséquences de l'isolement
00:21:41sur notre santé, le voyage avec Guilhem Lafage.
00:21:45Objectif Mars pour la NASA.
00:21:47En immersion totale pendant 378 jours,
00:21:50une petite équipe a pu expérimenter la vie dans des conditions similaires
00:21:54à celles que l'on pourrait retrouver sur Mars,
00:21:56avec ses avantages et ses inconvénients.
00:21:59On s'est un peu ennuyés, ce qui est probablement très réaliste
00:22:03pour un voyage dans l'espace, en particulier pour un voyage spatial long comme vers Mars.
00:22:08Je pense que l'ennui fait également partie de nos emplois normaux.
00:22:12Une reconstitution de l'espace martien, un faux espace extérieur.
00:22:16Dans leur 160 mètres carrés, les quatre cobayes ont expérimenté
00:22:20différentes tâches qu'ils pourraient reproduire sur la planète rouge.
00:22:22Mais concrètement, pourquoi aller sur Mars ?
00:22:26Parce que c'est possible, parce que l'espace peut nous unir
00:22:30et faire ressortir le meilleur de nous-mêmes.
00:22:33Parce que c'est une étape décisive que les terriens franchiront
00:22:37pour ouvrir la voie au siècle à venir.
00:22:41Décrocher Mars, c'est donc possible, mais pas avant 2040.
00:22:44En attendant, gardons les pieds sur Terre.
00:22:47Prochaine expérience prévue pour l'année 2025.
00:22:51Et puis notez bien que l'on sera avec Michel Chevalet en direct
00:22:55pour débriefer un petit peu cette expérience.
00:22:58Il n'y était pas, mais il pourra nous parler des résultats
00:23:01de cette expérience de la vie sur Mars à 7h avec Michel Chevalet.
00:23:05Il s'arrache sur les sites de seconde main les vêtements bénévoles
00:23:09des Jeux Olympiques de Paris 2024.
00:23:11Dessinée par Décathlon, la panoplie de 12 articles a été remise
00:23:15il y a quelques mois aux 45 000 bénévoles des Jeux.
00:23:18Comptez jusqu'à 250 euros pour un bob, 150 pour un pantalon.
00:23:22Et vous, seriez-vous prêts à débourser une telle somme
00:23:25pour ces pièces déjà collector ?
00:23:27Guillaume Lafage et Audrey Bertheau vous ont posé la question.
00:23:30Des vêtements qui valent de l'or.
00:23:33Une semaine après le début des Jeux, des volontaires mettent en vente
00:23:36leurs tenues offertes par l'organisation des JO.
00:23:3945 000 bénévoles l'ont reçue.
00:23:42Elles comportent 4 t-shirts, 2 pantalons, un coupe-vent,
00:23:45des chaussettes, des chaussures et surtout un bob.
00:23:48Ce dernier se revend jusqu'à 250 euros
00:23:51sur les plateformes de revente de vêtements.
00:23:54Un prix qui peut surprendre.
00:23:56Je sais effectivement que ça peut se revendre jusqu'à 900 euros
00:23:59la tenue complète et que les gens profitent de cette opportunité.
00:24:02Personnellement, je ne trouve pas ça correct.
00:24:05Ils ont raison, mais je n'achèterais pas pour ce prix-là.
00:24:08Et ce n'est pas un cas isolé.
00:24:10Tous les produits de l'équipement fournis aux volontaires sont concernés.
00:24:13Le maillot, par exemple, est revendu entre 100 et 150 euros.
00:24:16Comptez 30 euros pour les chaussettes, 50 euros pour le gilet
00:24:20ou encore 100 euros pour un tour de coup Paris 2024.
00:24:23Certains, au contraire, ne sont pas étonnés par ces prix.
00:24:27Ils ont eu le droit à ces équipements parce qu'ils donnent de leur temps,
00:24:30ce qui est vraiment bien.
00:24:32Après, personne ne leur a dit qu'ils devaient les garder.
00:24:35C'est un peu l'offre et la demande.
00:24:37Vu que l'événement est un peu unique, forcément, c'est des pièces
00:24:40presque de collection, j'ai envie de dire.
00:24:42Grâce à ce succès, l'enseigne sportive française pourrait songer
00:24:45à les commercialiser.
00:24:47Le port de ces uniformes est obligatoire pendant la mission,
00:24:50mais il reste strictement interdit en dehors.
00:24:53250 euros le bob, adjugé ?
00:24:56Tant mieux pour les personnes qui arrivent à les revendre à ce prix-là.
00:25:00Après, c'est aussi un autre élément qui marque sur les Jeux olympiques,
00:25:03c'est dans les goodies, c'est les bonnets phrygiens,
00:25:05qui coûtent quand même aussi très cher.
00:25:07Je crois que c'est 20 euros le petit bonnet, je crois.
00:25:10Franchement, il y a pire. Je n'ai pas trouvé les prix si exorbitants que ça.
00:25:13Moi, j'ai trouvé cher et surtout, je vois beaucoup plus d'étrangers,
00:25:16de touristes qui l'achètent plutôt que des Français et des Parisiens.
00:25:19Mais c'est peut-être ma vision.
00:25:21J'ai noté la même chose en compétition.
00:25:24Je suis allé voir le badminton, par exemple.
00:25:26Effectivement, on voit tout le monde, sauf les Français,
00:25:28qui portent le bonnet phrygien. C'est assez curieux à voir.
00:25:31C'est assez drôle. Oui, Vendredi de Garpelle, pardon.
00:25:33Oui, les articles ont l'air assez chers, mais après, ça fait aussi
00:25:36la fierté de ces Jeux olympiques. Si tout le monde s'arrache
00:25:39à ces goodies, tant mieux. Les gens vont pouvoir le porter
00:25:42partout dans le monde ou alors sur les plages cet été.
00:25:45Donc, tant mieux. Ça fait partie aussi du rayonnement de ces Jeux olympiques.
00:25:48Et puis, regardez, on va terminer cette première demi-heure
00:25:51avec cette séquence. Il y en a, mais qui ne s'ennuie pas réellement,
00:25:54au village olympique ni dans les gradins.
00:25:57Exemple avec le nageur britannique Tom Daley,
00:26:00qui a terminé son pull tricoté depuis le début de la compétition, Marine.
00:26:04Oui, le nageur, on le rappelle, vient d'être médaillé d'argent
00:26:07dans un donjon synchronisé à 10 mètres avec Noah Williams.
00:26:10A noter que chacune de ses créations qu'il réalise à chaque JO
00:26:13est revendue aux enchères. La somme est ensuite reversée
00:26:16à une association qui lutte contre le cancer du cerveau. Regardez.
00:26:37250 euros pour ça, en revanche ? Oui.
00:26:40Ben ça, pourquoi pas, oui. C'est fait main par l'athlète.
00:26:43Et puis on suit l'histoire en plus. Par un athlète, en plus, effectivement.
00:26:46Et c'est vrai que dire un mot dessus, c'est que sur les grandes compétitions
00:26:49comme les Jeux olympiques ou les Coupes du monde, etc.,
00:26:52les athlètes s'ennuient beaucoup dans ces compétitions-là
00:26:55parce que justement, entre les Jeux olympiques,
00:26:58les Jeux olympiques, les Jeux olympiques, les Jeux olympiques,
00:27:01les Jeux olympiques, les Jeux olympiques, les Jeux olympiques,
00:27:04parce que justement, entre les Jeux olympiques, les Jeux olympiques,
00:27:07les Jeux olympiques, les Jeux olympiques, les Jeux olympiques,
00:27:10mais sinon en fait, la plupart du temps, ils nous disent
00:27:13qu'ils s'ennuient vraiment beaucoup. Mais pauvres...
00:27:16Mais ils ont une billetterie spéciale, néanmoins, rien que pour eux
00:27:19pour aller voir les copains et les copines dans les autres disciplines.
00:27:22Vous restez bien autour de cette table, bien évidemment.
00:27:25Vous restez sur ces news également. On revient dans une poignée de minutes.
00:27:28À tout de suite.
00:27:31Il est bientôt 6h30. Soyez les bienvenus dans votre matinale week-end.
00:27:35Nous sommes toujours avec Marine Sabourin, Mathieu Hocq et Vendri De Gerpel.
00:27:38A la une de l'actualité de ce samedi 3 août.
00:27:42On vous parle ce matin de cette tentative de braquage à Marseille.
00:27:45Un homme armé d'un fusil de chasse a tenté de s'en prendre à un muraliste.
00:27:50Mais en compagnie de son fils, le gérant du bar Tabac a réussi à neutraliser l'agresseur.
00:27:54Reportage à suivre.
00:27:57La situation au Proche-Orient et les craintes d'un embrasement de la région.
00:28:00Paris appelle les ressortissants français à quitter le pays au plus tôt.
00:28:04Une escalade militaire entre l'Iran et Israël est éliminante.
00:28:07On tente d'y voir plus clair dans un instant, notamment avec le général Bruno Clermont.
00:28:11A tout de suite.
00:28:14Et puis en ce week-end de grand départ en vacances, on parle également de sécurité routière.
00:28:18Ce matin, la consommation d'alcool, de drogue et de médicaments est la première cause de mortalité sur les autoroutes.
00:28:24Malheureusement, ces chiffres ne font qu'augmenter chaque année.
00:28:28Cette violente agression de muralistes à Marseille.
00:28:32Ils ont été victimes d'une tentative de braquage à main armée, mercredi.
00:28:37L'agresseur s'est présenté avec un fusil de chasse.
00:28:39Le gérant et son fils ont réussi à le faire fuir, mais restent toujours sous le choc, évidemment.
00:28:44Les détails avec Camille Joliet d'Ougnatengour.
00:28:48Une scène d'apparence banale.
00:28:50Une fourgonnette qui s'arrête tout près d'un bar Tabac dans un quartier aisé de la ville de Marseille.
00:28:55Mais très vite, un individu entièrement masqué, muni d'un casque sur les oreilles, sort du véhicule et surprend le gérant.
00:29:03Il avait un sac dont il tenait une bandoulière, la deuxième pendait.
00:29:09Et au milieu, il y avait un fusil à canon scié, fusil de chasse.
00:29:14Il a pris le fusil dans sa main afin de rentrer pour braquer ou tirer.
00:29:20Malgré la peur, le père et le fils parviennent néanmoins à désarmer l'assaillant avec l'aide d'un client.
00:29:26Mon fils est arrivé deux secondes après, on l'a écrasé, on a repris l'arme.
00:29:31Il a tiré entre deux, il a tiré dans la main de mon fils.
00:29:33Mon fils a un trou de trois centimètres dans la main et mon fils s'est pris la chevrotine aussi dans le visage.
00:29:38L'agresseur a fini par prendre la fuite sans le moindre butin.
00:29:42Pour Udi Mana, porte-parole du syndicat Alliance Police, le phénomène reste toutefois marginal.
00:29:48On a, c'est vrai, pas mal de vols à main armée qui ont eu lieu avec des armes,
00:29:51mais elles sont assez peu utilisées, voire très rarement utilisées.
00:29:55C'est quand même extrêmement choquant de voir qu'un individu qui va dans un tabac pour faire un hold-up à l'ancienne,
00:30:03est capable aujourd'hui d'utiliser son arme à feu.
00:30:07Pour l'heure, l'auteur des faits n'a pas été retrouvé.
00:30:10Une enquête a été ouverte.
00:30:13Vendredi de Garpelle, c'est vrai qu'il y a eu les Jeux olympiques,
00:30:1630 000 forces de l'ordre qui sont mobilisées uniquement à Paris, en Ile-de-France,
00:30:21pour la sécurisation des Jeux olympiques.
00:30:23Mais pendant ce temps-là, le pays continue de tourner et ces drames,
00:30:27alors vos drames, évitez de peu, mais ces incidents qui continuent tout de même.
00:30:31Oui, effectivement, c'est aussi l'autre visage de ces Jeux olympiques,
00:30:36puisqu'effectivement, vous l'avez rappelé, il y a plus de 30 000 policiers et gendarmes
00:30:40qui sont mobilisés à Paris, mais au détriment aussi de la France périphérique.
00:30:45Vous savez, il y a 14 000 policiers et gendarmes qui sont montés à Paris,
00:30:49qui venaient de province.
00:30:51À Cahors, par exemple, c'est 23 % des effectifs qui sont partis pour sécuriser la capitale.
00:30:57Et puis, il y a ce qui s'est passé hier à Marseille,
00:31:01mais il y a aussi la fusillade de Valence et d'autres cas comme ça.
00:31:05On espère que les auteurs seront vite récupérés et sanctionnés
00:31:09et de manière assez répressive.
00:31:11Mathieu Hoque ?
00:31:12Oui, il ne faut pas que le dispositif un peu de sécurité des Jeux olympiques,
00:31:15qui est très performant en Ile-de-France et même sur le reste du territoire,
00:31:18sur ce qu'il s'agit des Jeux olympiques,
00:31:20ne nous détourne l'attention de ce qu'est la réalité de l'insécurité en France,
00:31:23qui n'a pas changé, effectivement.
00:31:26Le point quand même à Marseille, c'est un point qui est quand même assez structurel,
00:31:29même si, comme ça a été dit dans le reportage, les vols à main armée diminuent,
00:31:33les cambriolages diminuent d'une certaine façon,
00:31:35même si l'été, c'est beaucoup moins vrai,
00:31:37puisqu'avec la période estivale, on observe souvent une recrudescence
00:31:41en termes de nombre de cambriolages,
00:31:43on s'aperçoit quand même que Marseille reste une ville qui est gangrénée par l'ultra-violence.
00:31:47Et il faut le dire, je prends toujours ces chiffres-là,
00:31:50qui sont quand même assez symptomatiques,
00:31:52en termes de niveau d'homicide, Marseille est recordman en France.
00:31:57C'est-à-dire qu'il y a 4% des homicides en France qui sont faits à Marseille.
00:32:02Or, Marseille ne représente que 1% de la population nationale,
00:32:06donc il y a bien une surreprésentation statistique de l'ultra-violence à Marseille.
00:32:10Et en plus de ça, l'ultra-violence à Marseille n'a jamais été aussi importante
00:32:14aujourd'hui que dans l'histoire.
00:32:17Il faut savoir quand même qu'il y a, sur les trois dernières années,
00:32:20eu autant d'homicides à Marseille qu'entre 1950 et l'an 2000.
00:32:23Donc ça démontre quand même que Marseille est sur une trajectoire qui est très néfaste,
00:32:27que si les pouvoirs publics ne s'attachent pas à un plan de reconquête globale de la ville,
00:32:30puisque la délinquance à Marseille s'est déplacée des quartiers périphériques,
00:32:34donc des quartiers de la priorité de la ville, donc quartiers nord, etc.,
00:32:37vers le centre-ville et vers le Vieux-Port,
00:32:39on observe un basculement de l'insécurité à Marseille qui devient une ville
00:32:42où l'insécurité est généralisée.
00:32:44L'actualité à l'international avec cette tension qui monte au Moyen-Orient,
00:32:48le Quai d'Orsay appelle les ressortissants français à quitter l'Iran au plus tôt
00:32:53en raison du risque aggravé d'escalade militaire entre Israël et Téhéran.
00:32:58Une décision qui survient après l'élimination d'un chef du Hamas en Iran attribué à Israël.
00:33:03Il est fortement déconseillé aux ressortissants français de se rendre en Iran,
00:33:07quel qu'en soit le motif, ajoute le ministère des Affaires étrangères.
00:33:11Le point sur la situation avec Marie-Victoire Diodonné.
00:33:14Le Quai d'Orsay tire la sonnette d'alarme.
00:33:17En raison du risque aggravé d'escalade militaire dans la région,
00:33:20les Français de passage qui se trouveraient encore en Iran sont invités à en partir au plus tôt.
00:33:25La mort du chef militaire du Hezbollah, celle du chef politique du Hamas,
00:33:29ravive les craintes d'une extension de la guerre à l'ensemble du Moyen-Orient.
00:33:34Pour cette spécialiste de l'Iran, ces assassinats sont avant tout
00:33:37des claques monumentales pour le régime des Mollahs qui se veut inébranlable.
00:33:41Le ton est donc offensif, le risque d'escalade réel.
00:33:45Il n'y a pas une réunion avec le guide suprême où on n'entend pas scander mort à Israël.
00:33:50Donc leur but c'est la destruction d'Israël.
00:33:54Et le but d'Israël c'est de se protéger.
00:33:57Et s'il faut pour cela passer par une offensive démesurée, ils le font.
00:34:04Pour Sarah Doraghi, l'alerte du Quai d'Orsay prend aussi en compte les procédés de l'Iran.
00:34:10Le système même d'un pays comme l'Iran, on a un sac de monnaie d'échange.
00:34:17On va prendre des gens de nationalité qui nous intéressent
00:34:22et on va les prendre en otage et on attend.
00:34:25Si l'otage est français, la France va dire mais attendez, nous on est bloqués,
00:34:28on ne peut pas intervenir, on est des otages là-bas.
00:34:30De son côté, le Qatar, principal intermédiaire entre le Hamas et Israël,
00:34:34s'interroge sur le devenir des négociations.
00:34:38Bonjour Général Bruno Clermont, vous êtes notre consultant de défense,
00:34:41général de corps aérien, merci beaucoup d'avoir accès à notre invitation ce matin.
00:34:47L'Iran est-elle aussi dangereuse qu'elle le prétend ?
00:34:50Est-ce qu'on connaît sa force de frappe réellement ?
00:34:53Ce qui est clair, c'est que l'Iran depuis sa création, le régime islamique en 1979,
00:34:59a un objectif qui est la destruction d'Israël
00:35:01et ses données des capacités militaires dans ce sens-là pour se protéger, pour attaquer.
00:35:05L'Iran est d'autant plus dangereux que le pays n'est pas seul.
00:35:08Il a un certain nombre d'alliés qui sont encore plus proches des frontières d'Israël.
00:35:12On les connaît, on entend parler régulièrement.
00:35:14Le Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza ou les Houthis au Yémen.
00:35:19On peut considérer que d'un point de vue militaire, Israël est encerclé par des pays,
00:35:24par des groupes d'armées, par des milices qui veulent sa destruction.
00:35:28En ce qui concerne l'Iran, proprement dit, sa capacité militaire
00:35:32pour un pays qui se trouve à plus de 1000 km des frontières d'Israël
00:35:36réside principalement dans sa force Al-Qods, sa force de projection.
00:35:41Les gardiens de la Révolution, très bien entraînés, très bien équipés,
00:35:44mais surtout dans sa capacité à tirer des missiles balistiques,
00:35:47des missiles de croisière ou des drones suicides de tout type,
00:35:49qu'elle a en quantité astronomique.
00:35:52Et on l'a vu, dans la nuit au 13 ou 14 avril, avec un peu plus de 300 engins de ce type-là,
00:35:57ils ont réussi à saturer les défenses antiaériennes d'Israël,
00:36:01à frapper le territoire d'Israël.
00:36:02On imagine ce qui se passerait si ce type de frappe serait renouvelé.
00:36:06Donc la menace iranienne, que ce soit de l'Iran proprement dit,
00:36:09ou de ses proxys, est existentielle pour l'État d'Israël.
00:36:12Oui, ce sont des menaces assez claires.
00:36:14On l'a dit juste avant, Paris qui appelle ses ressortissants à quitter l'Iran au plus tôt.
00:36:19Est-ce que, selon vous, la menace d'un embrasement militaire dans cette région est imminente ?
00:36:24Le risque d'embrasement est effectivement énorme.
00:36:28D'abord, si on en croit les déclarations extrêmement guerrières de tous les responsables,
00:36:32que ce soit les responsables de l'Iran, du Hezbollah ou d'Israël.
00:36:36Mais en réalité, un embrasement serait une guerre régionale,
00:36:40une guerre dans laquelle Israël, l'Iran et forcément automatiquement les États-Unis seraient impliqués.
00:36:47Une guerre qui serait dure et qui serait longue.
00:36:50Mais pour en arriver là, il faut passer par l'escalade.
00:36:52Donc il faut bien faire la différence entre l'embrasement et l'escalade.
00:36:55L'escalade, c'est riposte sur riposte.
00:36:57Petit à petit, le plan se remonte.
00:36:59Et petit à petit, tout le monde se trouve engagé dans une guerre majeure.
00:37:01Là, pour l'instant, la balle est dans le camp, si je peux me permettre,
00:37:04de l'Iran et du Hezbollah, qui ont subi une humiliation sévère
00:37:07avec l'élimination de responsables de haut niveau de chacun de leurs pays.
00:37:11Donc on attend la riposte de l'Iran qui arrivera.
00:37:14L'Iran avec Hezbollah ou sans les proxys, on va le voir.
00:37:17Évidemment, c'est en fonction de la hauteur de la riposte
00:37:20qu'à nouveau il y aura la riposte israélienne.
00:37:22Et c'est riposte sur riposte que l'embrasement peut produire.
00:37:27Un petit élément peut-être pour se rassurer, une petite note optimiste.
00:37:30On était à peu près dans le même scénario il y a trois mois,
00:37:33dans la nuit du 13 au 14 avril 2024.
00:37:36L'Iran a lancé plusieurs centaines de missiles de croisière et de drones sur Israël,
00:37:42dont l'immense majorité a été interceptée.
00:37:45La riposte d'Israël a ensuite été mesurée.
00:37:48Ils ont montré qu'ils pouvaient frapper l'Iran en son cœur.
00:37:52Et tout ça s'est arrêté.
00:37:53Donc on peut espérer que c'est le scénario qui va se reproduire.
00:37:56Mais en tout cas, aujourd'hui, tout le monde prépare le scénario du pire.
00:37:59Le scénario du pire, c'est un embrasement régional.
00:38:02Général Bruno Clermont, merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin.
00:38:05On vous retrouve aux alentours de 7h30.
00:38:08Merci beaucoup Mathieu Hoque.
00:38:10On est bien loin de la résolution de ce conflit,
00:38:14aujourd'hui peut-être même bien au contraire,
00:38:17à l'aube d'un embrasement régional au final.
00:38:20Oui, alors même que pour autant, la plupart des pays et des acteurs sur le terrain
00:38:25n'ont pas intérêt à régionaliser le conflit.
00:38:27Ça a été dit, Israël n'a pas intérêt à une régionalisation du conflit
00:38:31puisqu'Israël est encerclée de puissances qui lui sont hostiles
00:38:34et surtout qui sont beaucoup plus importantes avec trois fronts.
00:38:37Un front au sud à Gaza, un front à l'est en Cisjordanie
00:38:40et un front au nord avec le Hezbollah, Proxy de l'Iran et la Syrie de Bachar el-Assad.
00:38:46Donc Israël n'y a pas intérêt.
00:38:48Le Hezbollah non plus n'y a pas intérêt
00:38:50puisque la situation intérieure au Liban, sécuritaire, économique et politique
00:38:54est tellement épouvantable que si le Hezbollah poursuit son entreprise
00:38:59de déstabilisation d'Israël
00:39:01pour provoquer une riposte israélienne disproportionnée
00:39:04alors ils vont perdre la soutien d'une partie de la population libanaise
00:39:07qu'ils avaient acquise justement les récentes années.
00:39:10Et puis l'Iran non plus n'y a pas intérêt
00:39:12puisque l'Iran reste quand même un pays qui a effectivement des capacités militaires très fortes
00:39:16assez proches finalement d'un État occidental
00:39:18quand on regarde en termes de nombre d'avions, nombre de chars, etc.
00:39:21Je crois qu'ils ont plus d'avions que notre pays la France
00:39:25mais en revanche c'est un pays qui est un colosse au pied d'argile
00:39:28puisque d'un point de vue politique
00:39:30le régime tient sur un régime islamiste dictatorial
00:39:34qui opprime les femmes par exemple
00:39:36et qui fait face à des révoltes internes
00:39:38puisque les Iraniens restent un peuple
00:39:40qui est quand même attaché aux libertés fondamentales
00:39:43ce que n'est pas le régime
00:39:44et puis d'un point de vue économique
00:39:46l'Iran ne se porte pas non plus très bien que ça.
00:39:48Donc l'ensemble des acteurs sur le terrain
00:39:50n'a pas intérêt à régionaliser le conflit
00:39:52mais il y a quand même un risque
00:39:54dans tout ce type de conflit
00:39:56qui est ce qu'on appelle le jeu des alliances
00:39:58un petit peu comme l'Europe en 1914
00:40:01où vous pouvez avoir par un jeu des alliances
00:40:03par un événement anodin
00:40:05une régionalisation du conflit, un embrasement de la zone.
00:40:08Il y avait à craindre depuis l'élimination d'Ismail Hani
00:40:12que le conflit allait s'embraser
00:40:15ou en tout cas qu'il y ait une escalade
00:40:17il faut savoir que les Mollah l'ont très mal pris
00:40:19parce qu'ils ont été frappés sur leur sol, sur leur propre sol.
00:40:22Pour les Israéliens c'était important
00:40:24à peine un kilomètre me semble-t-il
00:40:26de la résidence du président iranien.
00:40:28Exactement, donc c'était une vraie humiliation pour eux.
00:40:31Après c'était une obligation en tout cas symbolique
00:40:34pour les Israéliens
00:40:36parce que Ismail Hani c'était quand même
00:40:38l'organisateur, un des organisateurs
00:40:40du pogrom du 7 octobre.
00:40:42Maintenant il faut évidemment
00:40:44qu'il n'y ait pas d'escalade.
00:40:46Les Etats-Unis, j'ai vu ce matin dans le Figaro
00:40:48qu'ils vont déployer plus de navires de guerre
00:40:51et d'avions de combat au Proche et Moyen-Orient
00:40:53donc il va falloir essayer de reprendre
00:40:55les canaux diplomatiques pour éviter un embrasement.
00:40:59L'actualité en France désormais
00:41:01deuxième semaine de compétition
00:41:03pour les athlètes aux Jeux de Paris 2024
00:41:06une compétition qui se déroule
00:41:08pour le mieux jusque-là, aucun incident
00:41:10n'est à notifier Marine.
00:41:12Oui, il faut dire que 30 000 agents
00:41:14sont mobilisés quotidiennement sur le terrain
00:41:16et notamment des gendarmes venus de toute la France
00:41:19Thibaut Marcheteau a pu suivre une compagnie
00:41:21venue tout droit de Savoie, regardez.
00:41:23Pendant toute la période olympique
00:41:25ces gendarmes savoyards patrouillent
00:41:27aux alentours des sites sensibles.
00:41:29Au total, 72 personnels de cette compagnie
00:41:31ont été dépêchés sur la capitale
00:41:33tous sont des volontaires.
00:41:35C'est une chance formidable
00:41:37pour les gens qui ne connaissent pas Paris
00:41:39ou ceux qui connaissent Paris
00:41:41travailler au sein d'un monument historique
00:41:43c'est une chance
00:41:45avec cette ambiance de Jeux Olympiques
00:41:47en faisant une mission sérieuse
00:41:49on ressent quand même une ambiance
00:41:51sportive et festive.
00:41:53Sécurisation aux alentours des sites olympiques
00:41:55accueil du public
00:41:57ou encore recherche de colis suspects
00:41:59les objectifs de cette mission sont nombreux
00:42:01au coeur de cette patrouille
00:42:03cet élève gendarme qui sort tout juste de l'école
00:42:05et qui a le privilège de faire partie du dispositif.
00:42:07C'est ma première mission
00:42:09et en plus pour les Jeux Olympiques
00:42:11donc je réalise un peu la chance que j'ai
00:42:13que notre compagnie ait été sélectionnée
00:42:15pour partir sur les JOI.
00:42:17Cette compagnie reviendra sur Chambéry
00:42:19à la fin des Jeux Olympiques.
00:42:21Pendant toute cette période, de nombreuses compagnies départementales
00:42:23sont mobilisées pour assurer
00:42:25le bon déroulement de l'événement.
00:42:277 heures, bientôt passées
00:42:29de 45 minutes, l'essentiel de l'actu
00:42:31avec vous Marine.
00:42:35Soirée des meutières au Royaume-Uni
00:42:37des manifestants s'étaient réunis après l'attaque
00:42:39au couteau survenu lundi à Southport
00:42:413 fillettes avaient perdu la vie
00:42:43hier, 3 policiers ont été blessés
00:42:45le gouvernement britannique assure que ces émétiers
00:42:47paieront le prix de leur violence.
00:42:49Et puis Kamala Harris
00:42:51assurée de devenir candidate du parti
00:42:53démocrate, elle a obtenu hier le soutien
00:42:55de plus de la moitié des délégués pour son investiture
00:42:57qu'elle acceptera officiellement
00:42:59lundi. Elle affrontera donc
00:43:01Donald Trump en novembre prochain.
00:43:03Alors j'ignorais
00:43:05que les policiers déployés pour
00:43:07les JOI étaient pour certains volontaires
00:43:09je viens de l'apprendre dans ce reportage
00:43:11ce qui peut-être
00:43:13explique justement, je sais pas si vous êtes
00:43:15baladé dans Paris, en Ile-de-France
00:43:17si vous avez eu affaire aux policiers
00:43:19très agréable, très bienveillant
00:43:21ils guident les spectateurs
00:43:23ils vont leur parler, c'est pas toujours
00:43:25le cas avec les policiers, ils sont fatigués, ils sont stressés
00:43:27donc forcément ça joue peut-être sur l'humeur
00:43:29également et ça
00:43:31participe également peut-être à
00:43:33la réussite de ces jeux Mathieu.
00:43:35Oui effectivement et d'autant plus que
00:43:37avant l'organisation, enfin au début
00:43:39la semaine avant le début des jeux olympiques
00:43:41il y avait un petit peu un sentiment de flou
00:43:43je sais pas si vous vous souvenez quand vous
00:43:45parliez avec les policiers
00:43:47comme il y avait eu la boncurisation
00:43:49de Paris, qu'il fallait sécuriser
00:43:51la cérémonie d'ouverture
00:43:53l'instauration des QR codes
00:43:55des zones grises etc, les policiers
00:43:57étaient très démunis puisqu'ils n'avaient pas les consignes
00:43:59ils savaient pas orienter
00:44:01la population puisque
00:44:03les consignes changeaient tout le temps, moi je me rappelle de policiers
00:44:05qui me disaient alors là c'est fermé mais
00:44:07dans une heure ça va rouvrir, il y a une heure
00:44:09on nous avait dit quelque chose de contradictoire
00:44:11puis vous allez voir le collègue à côté qui vous disait l'inverse
00:44:13donc ça c'était parce que justement
00:44:15en haut de la chaîne de
00:44:17commandement les consignes n'étaient pas
00:44:19suffisamment claires, là maintenant on voit
00:44:21on s'aperçoit, je suis d'accord avec le constat que vous posez
00:44:23que les policiers sont beaucoup plus détendus
00:44:25et justement et qu'ils sont beaucoup plus
00:44:27à l'aise et qu'ils ont envie finalement
00:44:29de contribuer à la réussite de ces jeux olympiques
00:44:31et il faut les saluer parce que les policiers
00:44:33sont quand même surexploités
00:44:35par le personnel politique
00:44:37depuis au moins 2015 puisque
00:44:39depuis 2015 ils sont chargés de régler
00:44:41tous les problèmes de la société.
00:44:43Je rejoins Mathieu Hocq sur
00:44:45l'imbroglio un peu généralisé
00:44:47qu'on a vu
00:44:49en amont de la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques
00:44:51maintenant sur le
00:44:53fait que les policiers et les gendarmes
00:44:55soient assez enthousiastes
00:44:57finalement dans les rues de Paris
00:44:59et assez sympas entre guillemets avec tout le monde
00:45:01c'est parce qu'en fait
00:45:03déjà un, ils n'ont pas pris de vacances
00:45:05donc forcément ils vont faire en sorte que ça se passe bien
00:45:07deux aussi parce que
00:45:09j'imagine qu'il y a eu des consignes
00:45:11qui ont été passées notamment parce que
00:45:13les policiers sont
00:45:15la vitrine aussi de la France
00:45:17pour les touristes. J'ai vu
00:45:19un reportage de CNews justement
00:45:21qui montrait ces gendarmes à cheval
00:45:23la garde républicaine qui fait la fierté
00:45:25des français
00:45:27et des touristes qui veulent prendre
00:45:29des photos et des selfies avec
00:45:31les chevaux
00:45:33c'est quand même des hommes et des femmes
00:45:35qui n'ont pas pris de vacances, il faut le rappeler
00:45:37et derrière c'est énormément de familles aussi qui sont privées
00:45:39soit de leur père, soit de leur mère
00:45:41soit de leur frère ou de leur cousin ou de leur mari
00:45:43pendant ces congés
00:45:45donc évidemment tout notre soutien
00:45:47à ces policiers et gendarmes qui font en sorte
00:45:49que tout se passe bien et soit sécurisé
00:45:51Et là aussi ça se passe bien dans les transports
00:45:53en commun pendant la compétition
00:45:55depuis le début des jeux, les métros, les RER
00:45:57les trains franciliens
00:45:59ils n'ont pas connu de trop fortes perturbations
00:46:01et c'est tant mieux
00:46:03Oui en même temps des moyens considérables ont été mobilisés
00:46:05pour prendre en charge les voyageurs
00:46:07finalement moins nombreux que prévu
00:46:09le point sur la situation avec Charles Pousseau et Dounia Tengour
00:46:13Des métros à l'heure, des rames moins bondées
00:46:15et des usagers ravis
00:46:17les transports parisiens font peau neuve
00:46:19en ces jeux olympiques
00:46:21pour le plus grand plaisir des voyageurs
00:46:23qui ont même du mal à reconnaître leur transport en commun
00:46:25J'arrive à me rendre un bon supporter
00:46:27sur tous les lieux des JO
00:46:29en Valais, Montreux, Sainte-France ce matin
00:46:31en tout cas agréablement surpris
00:46:33on m'attendait peut-être à un peu plus de monde
00:46:35mais là c'est royal
00:46:37Il y a même de la clim, ça sent bon
00:46:39on ne sait pas trop ce qui se passe
00:46:41Avec des milliers d'agents déployés
00:46:43et une sécurité renforcée
00:46:45ligne 5 direction le Club France
00:46:47les supporters et les usagers
00:46:49sont également très satisfaits du service
00:46:51Alors nous on vient de Champény-sur-Marne
00:46:53donc on a fait RER, métro, métro
00:46:55ça s'est super bien passé
00:46:57on n'a quasiment pas attendu
00:46:59il n'y a personne donc c'est super
00:47:01Pour ces JO, l'offre de transport
00:47:03a effectivement été améliorée
00:47:05et certaines lignes ont été renforcées
00:47:09Week-end de chassé-croisé
00:47:11bison flûté, voies noires dans le sens des départs
00:47:13les axes desservants, les régions
00:47:15côtières et frontalières seront
00:47:17fortement fréquentées, les autoroutes
00:47:19A7, A8, A10 et A75
00:47:21risquent d'être saturées
00:47:23dans le sens des retours, la circulation sera difficile
00:47:25au niveau national et très difficile
00:47:27en Ile-de-France
00:47:29Et puis la consommation d'alcool, de drogues
00:47:31et de médicaments est la première cause
00:47:33de mortalité sur l'autoroute
00:47:35c'est le résultat d'une étude
00:47:37de l'ASFA, l'association
00:47:39des sociétés françaises d'autoroutes
00:47:41Un chiffre en hausse depuis 3 ans
00:47:43les automobilistes respectent de moins en moins
00:47:45les distances de sécurité et font preuve
00:47:47d'agressivité et d'impatience
00:47:49Bonjour, vous êtes le directeur
00:47:51général de cette association
00:47:53Bon, force est de constater
00:47:55que jusqu'ici, la prévention
00:47:57ne fonctionne pas tout à fait
00:47:59Oui, effectivement
00:48:01on a des facteurs d'accident qui sont
00:48:03un peu surprenants cette année puisque
00:48:05dans les 4 premiers facteurs
00:48:07il y a 3 facteurs qui sont liés à un comportement
00:48:09des conducteurs, mais
00:48:11il y a quand même des bonnes nouvelles
00:48:13d'abord, le bilan de l'année 2023
00:48:15est meilleur que celui de l'année 2022
00:48:17on a eu 7 tués de moins
00:48:19et puis je rappelle que l'autoroute reste
00:48:21une infrastructure très sûre, 5 fois plus sûre
00:48:23que les autres routes
00:48:25Quelle politique
00:48:27publique faudrait-il mener
00:48:29pour mener
00:48:31ces chiffres à la baisse ?
00:48:33Écoutez, il y a
00:48:35évidemment des actions de pédagogie
00:48:37et de prévention
00:48:39et tous ces comportements sont
00:48:41nuisibles, ils sont
00:48:43à mon avis causés par
00:48:45une très très faible minorité
00:48:47de conducteurs, il ne faut pas incriminer
00:48:49l'ensemble des usagers de l'autoroute
00:48:51qui respectent les consignes
00:48:53mais une très faible minorité est responsable
00:48:55de ces accidents et donc
00:48:57le corollaire c'est qu'il faut
00:48:59aussi un peu de répression
00:49:01si nécessaire, un peu de contrôle
00:49:03de surveillance et pour ceux qui ne veulent
00:49:05pas respecter les règles, en passer
00:49:07par la répression
00:49:09C'est-à-dire des sanctions plus lourdes, donc plus
00:49:11dissuasives ?
00:49:13Non, plus fréquentes puisque
00:49:15je pense que la législation
00:49:17a toutes les sanctions nécessaires
00:49:19pour contrôler
00:49:21ces comportements mais il faut
00:49:23qu'elle soit crédible et appliquée régulièrement
00:49:25Vous avez dans le reportage
00:49:27précédent signalé que les forces de l'ordre
00:49:29étaient mobilisées sur de nombreux sujets
00:49:31et effectivement peut-être que la sécurité
00:49:33routière doit repasser au premier plan
00:49:35afin d'améliorer
00:49:37encore ces chiffres.
00:49:39Christophe Boutin, merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin
00:49:41Je rappelle que vous êtes le délégué général
00:49:43de l'association des sociétés françaises
00:49:45d'autoroutes. Merci beaucoup
00:49:47à vous. C'est fini pour ce journal
00:49:49on passe au sport tout de suite
00:49:51Votre programme avec les déménageurs
00:49:53bretons, des déménagements d'exception
00:49:55on dit chapeau les bretons
00:49:57informations sur déménageurs-breton.fr
00:49:59Monstrueux
00:50:01éternel, surpuissant
00:50:03peu importe l'adjectif au final
00:50:05Léon Marchand entre lui dans la légende en décrochant
00:50:07une quatrième médaille d'or olympique
00:50:09qui a rendu 200 mètres catenage
00:50:11Il a une nouvelle fois impressionné
00:50:13les supporters français en frôlant
00:50:15le record mondial à 6 centièmes
00:50:17près. Le Toulousain devient le premier
00:50:19français quadruple champion olympique
00:50:21sur une seule édition
00:50:23Et puis ce résultat qui nous a fait également très plaisir
00:50:25hier en football, l'équipe de France
00:50:27masculine s'est imposée 1-0
00:50:29face à l'Argentine
00:50:31Ce quart de finale se déroulait à Bordeaux
00:50:33les joueurs ont su préserver jusqu'au bout
00:50:35leur avantage puisqu'ils
00:50:37dès la cinquième minute, ce score était acquis
00:50:39grâce à un but de Mateta
00:50:41Ils affronteront l'Egypte en demi-finale lundi soir
00:50:43à Lyon en attendant, écoutez la joie des supporters
00:50:45à la fin du match
00:50:47Incroyable, l'Argentine vous êtes où ?
00:50:49Y'a quoi maintenant ? Ah c'est bon
00:50:51c'était tendu, franchement on a cru qu'ils allaient l'égaliser
00:50:53Mais...
00:50:55On est en demi !
00:50:57Y'a rien à dire quoi, quand on fait un triplé
00:50:59en BMX, quand Léon Marchand
00:51:01écartonne, qu'est-ce qu'on peut dire de plus ?
00:51:03Franchement, y'a rien à dire, tout va bien
00:51:05Allez France ! Allez bleu !
00:51:07C'était très bien, bonne ambiance, stade plein
00:51:09ça fait plaisir de retrouver le mat' de nuit trempli comme ça
00:51:11Allez, un petit mot du
00:51:13programme du jour Marine
00:51:15Oui, en cyclisme, Julien Alaphilippe
00:51:17fait partie des favoris de la course
00:51:19en ligne, à l'escrime après leur doublé
00:51:21en simple, Manon, Apiti Brunet et Sarah Balzer
00:51:23tenteront de glaner l'or en sabre
00:51:25par équipe, au judo, l'équipe de France
00:51:27emmenée par Teddy Rayner tentera de conserver
00:51:29son titre par équipe à KIA Tokyo
00:51:31Enfin, le nageur Maxime Grousset
00:51:33au deuxième temps des demi-finales sur 100 mètres aux papillons
00:51:35briguera une médaille
00:51:37C'était votre programme
00:51:39avec les déménageurs bretons, des déménagements
00:51:41d'exception, on dit chapeau les bretons
00:51:43informations sur déménageurs-breton.fr
00:51:47Vendredi de Garpelle, merci beaucoup d'avoir été avec nous
00:51:49ce matin, au plaisir
00:51:51Mathieu, que je vous garde un petit peu également
00:51:53Marine, forcément, on ne peut pas se séparer de vous
00:51:55Vous, non plus, devant
00:51:57votre télé, à tout de suite
00:52:03De retour sur CNews
00:52:05dans un instant, votre journal
00:52:07de 7h, mais avant, La Météo
00:52:09de Karine Durand
00:52:19Allez Karine, bonne nouvelle
00:52:21on sort enfin de cet épisode de canicule
00:52:23Oui, on sort progressivement, ça y est
00:52:25Météo France a retiré plusieurs départements
00:52:27en vigilance orange, il en reste
00:52:29quand même quelques-uns, 7 en vigilance orange
00:52:31déjà, toujours la Seine-et-Marne
00:52:33mais pour les crues de ce côté-là, puisqu'il y a eu des crues
00:52:35depuis quelques jours, suite
00:52:37aux violents orages, les cours d'eau ont débordé
00:52:39et puis toujours quelques départements
00:52:41en vigilance orange, canicule, comme
00:52:43le Gard, le Var, les Bouches-du-Rhône
00:52:45ou encore la Corse, mais là aussi
00:52:47on va progressivement en sortir
00:52:49au cours des prochaines heures et de la journée
00:52:51de demain, car les températures ont quand même baissé d'un cran
00:52:53Regardez le ciel, pour commencer
00:52:55avec globalement des conditions assez ensoleillées
00:52:57sur tout l'est du pays, Mistral et Tramontane
00:52:59se renforcent quand même en Méditerranée
00:53:01on peut avoir encore quelques averses
00:53:03sur l'Aquitaine, les Pyrénées, et puis une nouvelle
00:53:05perturbation arrive par le Nord-Ouest
00:53:07et elle est assez faible, avec simplement
00:53:09des nuages et un tout petit peu de pluie
00:53:11ce matin, mais au cours de l'après-midi, les averses
00:53:13vont quand même se renforcer sur le Nord-Ouest
00:53:15Bretagne, Normandie, Haute-France
00:53:17en limite du bassin parisien
00:53:19on peut avoir de bonnes averses dans ce contexte
00:53:21partout ailleurs, c'est plutôt beau, c'est plutôt calme
00:53:23et sec, attention quand même aux quelques orages
00:53:25qui peuvent se déclencher sur les monts Corse
00:53:27ou encore sur le Mercantour
00:53:29les températures ont baissé, un flux d'ouest
00:53:31s'est mis en place, et du coup, on respire
00:53:33beaucoup mieux, surtout sur la moitié Nord
00:53:3517 degrés à Paris, 17 également pour
00:53:37Brest, et quand même 24 degrés ce matin
00:53:39pour Nice, et au cours de l'après-midi
00:53:41les valeurs sont tout à fait
00:53:43de saison, pile dans les moyennes pour Paris
00:53:45par exemple, du côté de la moitié
00:53:47Nord, mais par contre sur la moitié Sud
00:53:49il fait encore chaud, avec 35 à
00:53:5137 degrés, encore possible
00:53:53sur les bords de la Méditerranée
00:53:55Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
00:53:57C'était La Météo avec Groupe Verlaine
00:53:59Pour devenir franchisé dans
00:54:01les énergies renouvelables, Groupe Verlaine
00:54:03Il est bientôt
00:54:057h, merci beaucoup d'être avec
00:54:07nous ce matin dans votre matinale week-end
00:54:09bon réveil si vous vous réveillez
00:54:11avec nous ce matin, peut-être
00:54:13avant même de prendre la route, journée classée
00:54:15noire, attention sur les autoroutes
00:54:17si vous avez la chance de partir en vacances
00:54:19nous a rejoint sur ce plateau Raphaël Stainville
00:54:21bonjour, chère Raphaël
00:54:23Mathioc est toujours avec nous
00:54:25Marine Sabourin également
00:54:27forcément, à l'œil de l'actualité
00:54:29aujourd'hui, la délégation française
00:54:31aux JO qui rentre dans l'histoire
00:54:339 médailles dont 3 en or en une seule journée
00:54:35record de 1996
00:54:37égalé, chapeau
00:54:39aux pilotes de BMX, podium entièrement
00:54:41tricolore, hier soir
00:54:43l'actualité
00:54:45c'est aussi la colère des agriculteurs
00:54:47qui couvent toujours en France, exemple
00:54:49dans ce journal, avec la filière
00:54:51irréalière, vous entendrez des professionnels
00:54:53du secteur inquiets
00:54:55et justement en colère
00:54:57et puis ça y est, ils reviennent
00:54:59de mars, ou presque
00:55:01une équipe de volontaires vient de sortir
00:55:03de 378 jours
00:55:05coupés du monde, une expérience
00:55:07qui reproduit les conditions de vie probables
00:55:09sur la planète rouge
00:55:11mais en fait sur Terre, on sera avec Michel
00:55:13Chevalet dans un instant
00:55:15une pluie de médailles
00:55:17s'est donc abattue sur la France
00:55:19hier, 9 au total, dont 3 en or
00:55:21les bleus ont brillé
00:55:23en BMX, en judo, en natation
00:55:25en équitation et en voile, entre autres
00:55:27hors normes, titre libération
00:55:29avec les photos de nos légendes
00:55:31Teddy Rayner et Léon Marchand
00:55:33légende, c'est justement l'adjectif utilisé
00:55:35par le journal Aujourd'hui en France pour qualifier
00:55:37les deux sportifs, enfin ce vendredi
00:55:39était le jour des gloires pour l'équipe
00:55:41retour sur cette journée historique
00:55:43avec Célia Gruyère
00:55:45un balayage puissant
00:55:47et une explosion de joie
00:55:53Teddy Rayner a remporté
00:55:55la médaille d'or ce vendredi en judo
00:55:573 ans après s'être contenté du bronze
00:55:59au JO de Tokyo, un 3ème
00:56:01sacre olympique, dans la catégorie
00:56:03des poids lourds, personne n'avait réalisé
00:56:05ce qu'a accompli le judoka français
00:56:07déjà sacré à Londres et à Rio
00:56:09plus tard dans la soirée, c'est Léon Marchand
00:56:11qui enflamme la Défense Arena
00:56:13il réalise l'exploit de remporter
00:56:15sa 4ème médaille d'or sur le
00:56:17200 mètres 4 nage
00:56:21un record pour un athlète français
00:56:23en une seule édition des JO
00:56:25quelques minutes avant, Florent Manaudou avait
00:56:27remporté le bronze sur le 50 mètres nage libre
00:56:29l'une des plus belles images de la journée
00:56:31reste toutefois celle du triple étricoleur
00:56:33historique signé par
00:56:35les pilotes de BMX Racing
00:56:37Joris Daudet, Sylvain André
00:56:39et Romain Mailleux raflent toutes les médailles
00:56:41de leur course, il faut remonter
00:56:43jusqu'en 1924 au dernier JO de Paris
00:56:45pour trouver la trace d'un tel triplé
00:56:47à l'époque, c'était en gymnastique
00:56:49l'équipe de France de saut d'obstacle
00:56:51en équitation, la judocat Romane Dicot
00:56:53ainsi que Sarah Steyert et Charline Picot
00:56:55en voile, ont également
00:56:57participé à cette moisson de médailles
00:56:59en remportant le bronze dans leur discipline
00:57:01respective
00:57:03On va découvrir le tableau des médailles
00:57:05la France qui se trouve en 2ème position
00:57:07avec 11 médailles d'or
00:57:09juste derrière la Chine qui en a 13
00:57:11ils ont remis 36 médailles, les bleus font déjà mieux
00:57:13qu'au jeu de Tokyo où ils en avaient remporté 33
00:57:15C'est vrai que ces JO
00:57:17ça nous fait franchement
00:57:19vibrer, rêver, c'est la première chose que vous m'avez
00:57:21dites en rentrant sur ce plateau
00:57:23Raphaël Stainville, quelle soirée
00:57:25incroyable hier soir
00:57:27La soirée était absolument folle
00:57:29ça a commencé avec Teddy Riner
00:57:31en taille patron
00:57:33qui donne
00:57:35aux judocats français
00:57:37la seule médaille qui leur manquait
00:57:39et puis après une soirée
00:57:41fantastique avec
00:57:43Florent Manoudou
00:57:45Léon Marchand
00:57:47et puis toutes ces belles surprises
00:57:49notamment le BMX qu'on a pu découvrir
00:57:51j'admets que c'était la première fois
00:57:53que je voyais ces épreuves
00:57:55aux JO, c'est vrai que c'était absolument fantastique
00:57:57comme ambiance
00:57:59Et ce podium, c'est rarissime
00:58:01entièrement tricolore, c'est 3 drapeaux
00:58:03français qui s'élèvent dans le ciel
00:58:05avec la Marseillaise, ce sont des images
00:58:07incroyables. Tout à fait, tout à l'heure
00:58:09on parlait de sport qui était dominé par
00:58:11certains pays, notamment le tennis de table
00:58:13ou parfois vous vous retrouviez avec
00:58:153 chinois qui étaient sur le podium
00:58:17c'est vrai que pour nous c'est quelque chose qui est
00:58:19assez unique et
00:58:21inespéré et ça fait véritablement plaisir de voir
00:58:23que dans certaines disciplines, nous aussi
00:58:25en tant que français, on est capable de dominer
00:58:27un sport, de dominer
00:58:29une compétition et ça fait
00:58:31évidemment plaisir et je pense que ça fait chaud au coeur
00:58:33aux français de pouvoir
00:58:35avoir des podiums
00:58:37100% français
00:58:39et qu'on puisse avoir la Marseillaise
00:58:41qui puisse résonner le maximum
00:58:43Après une semaine de compétition
00:58:45Raphaël, quelle est la discipline
00:58:47qui vous a le plus fait
00:58:49vibrer devant votre écran ?
00:58:53Je crois que la natation
00:58:55de manière assez incontestable
00:58:57d'abord parce qu'on a un champion qui est
00:58:59hors normes
00:59:01qui s'impose dans des
00:59:03disciplines très exigeantes avec
00:59:05sa jeunesse, un parcours
00:59:07sans faute, ses 4 médailles d'or
00:59:09donc bien sûr que la natation
00:59:11aujourd'hui est probablement celle qui a
00:59:13attiré le plus mon regard et
00:59:15j'imagine aussi, c'est un sentiment
00:59:17partagé par nombreux français, c'était une sorte
00:59:19de temps suspendu à chacune des courses
00:59:21de Léon Marchand où
00:59:23on avait l'impression d'en Paris mais je pense que
00:59:25c'était aussi vrai
00:59:27dans d'autres lieux en France
00:59:29j'ai souvenir notamment cette semaine
00:59:31lors de l'une de ces finales
00:59:33il y avait un match Lyon-Torino
00:59:35qui se jouait
00:59:37au stade, exactement et
00:59:39le public, plutôt que de regarder
00:59:41le match de football qui se déroulait sous leurs yeux
00:59:43était rivé sur leurs écrans
00:59:45et scandait
00:59:47le nom de Léon Marchand
00:59:49je pense que vraiment des moments comme ça c'est assez
00:59:51rare dans l'histoire du sport. Oui c'est assez
00:59:53suspendu effectivement, Mathioc, vous aussi c'est
00:59:55natation votre discipline
00:59:57C'est ce qu'on disait effectivement et puis surtout c'est le caractère
00:59:59assez symbolique des courses
01:00:01notamment, je pense à la course
01:00:03le 200 mètres nage libre
01:00:05je crois, où il effectue sur le
01:00:07dernier quart de la course une remontée qui est absolument
01:00:09fantastique
01:00:11C'est au papillon
01:00:13Parce qu'en brasse
01:00:15il domine
01:00:17et du coup au 200 mètres
01:00:19brasse par contre effectivement il arrive avec
01:00:21deux secondes d'avance sur le second
01:00:23c'est quelque chose qui est fantastique
01:00:25on peut saluer la performance
01:00:27On a l'impression un petit peu d'avoir notre Michael Phelps
01:00:29français. Oui on a des
01:00:31têtes d'affiches qui émergent
01:00:33on connaissait Léon Marchand, on l'attendait
01:00:35et en fait il est au rendez-vous, c'est ça aussi qui le rend
01:00:37exceptionnel, c'est qu'on l'attendait, on savait
01:00:39qu'il allait faire des performances mais à ce point
01:00:41on n'était pas réellement sûr et puis
01:00:43les figures qui émergent, sympathiques
01:00:45toutes les unes que les autres, les frères Lebrun
01:00:47Les frères Lebrun bien sûr
01:00:49et puis on sait que vous aimez beaucoup le
01:00:51badminton mais cette équipe de France
01:00:53nous a régalé aussi
01:00:55et franchement
01:00:57c'était pas loin, c'était pas loin de passer pour
01:00:59Thomas Junior Popoff
01:01:01et on salue la délégation française de badminton
01:01:03qui s'est franchement bien battue, c'était historique
01:01:05d'avoir des joueurs sur tous les
01:01:07tableaux cette année
01:01:09donc ces JO qui sont donc historiques
01:01:11pour toutes les disciplines. Marine
01:01:13vous vous sortez pas du lot, natation aussi ?
01:01:15Natation mais c'est vrai que je me suis surprise à regarder
01:01:17le BMX et puis aussi une mention spéciale à l'équitation
01:01:19parce que c'est dans un décor somptueux
01:01:21donc c'est toujours magnifique à regarder je trouve
01:01:23la finale de Teddy Renner était absolument
01:01:25incroyable
01:01:27le hippon qui conclut son combat
01:01:29on a l'impression
01:01:31que son adversaire qui pourtant était massif
01:01:35pesait
01:01:37quelques grammes, il l'a fait
01:01:39voler, c'était absolument incroyable
01:01:41c'est vrai que ces images de joie avec toutes ces
01:01:43superstars à la fin
01:01:45de ce combat
01:01:47il y avait Marie-José Perrec
01:01:49Lilian Thuram, Tony Parker
01:01:51on touche le ciel
01:01:53à ce moment là
01:01:55Tous les sportifs communient effectivement
01:01:57et surtout pour revenir sur le judo
01:01:59c'est que la délégation
01:02:01du judo français attendait
01:02:03avec impatience cette première médaille d'or puisque
01:02:05quand je regardais un petit peu les prévisions
01:02:07les pronostics, le judo devait être un
01:02:09grand pourvoyeur de médailles y compris de médailles d'or
01:02:11en tout cas quand je regardais les prévisions de l'équipe
01:02:13et effectivement il manquait cette médaille là
01:02:15donc je pense qu'ils sont d'autant plus contents et satisfaits
01:02:17de la prestation de Teddy Renner
01:02:19sur ses 36 médailles
01:02:21en tout un, 9 médailles
01:02:23pour le judo, seulement une en or
01:02:25et je crois que le président
01:02:27de la fédération française
01:02:29de judo s'est exprimé
01:02:31hier, il n'était pas content du résultat
01:02:33au final parce qu'il n'avait pas assez de médailles d'or
01:02:35selon lui et il va y avoir des explications
01:02:37en interne mais on aura le temps d'y revenir
01:02:39notamment avec Céline Géraud
01:02:41dans notre deuxième partie
01:02:43d'émission en tout cas aux alentours de
01:02:457h40 sur CNews
01:02:47le reste de l'actuel était marqué également
01:02:49par la situation des agriculteurs français
01:02:51qui ne s'améliorent pas franchement
01:02:53après le conflit social
01:02:55l'hiver dernier dont on se souvient tous
01:02:57ils pensaient avoir été entendus
01:02:59mais c'est encore là une fois de plus
01:03:01la désillusion. Aucune avancée,
01:03:03aucune aide depuis plusieurs mois
01:03:05les blocages politiques actuels repoussent toutes les interventions
01:03:07de l'Etat, beaucoup sont désespérés
01:03:09comme les céréaliers
01:03:11reportage dans le Lot-et-Garonne avec Antoine Estève
01:03:13C'est une colère froide
01:03:15qui anime Arnaud Dalies
01:03:17une colère contre son époque et contre les politiques
01:03:19qui lui ont promis que les choses changeraient
01:03:21mais les dossiers agricoles sont complètement
01:03:23à l'arrêt avec la crise gouvernementale actuelle
01:03:25et les pluies incessantes au printemps
01:03:27ont empêché les maïs de mûrir
01:03:29C'est très en retard, à l'époque où on est
01:03:31ils devraient commencer à être
01:03:33pâteux, là on est
01:03:35au stade laiteux à peine
01:03:37ça va se sécher ça, cette partie là va se sécher
01:03:39ça va faire comme si elle tombait
01:03:41tout ça, ça va être mort
01:03:43C'est humide donc ça veut dire
01:03:45qu'on va avoir un coût de 40 euros
01:03:47supplémentaires à la tonne
01:03:49donc 170
01:03:51moins 40
01:03:53ça va pas faire un chipette
01:03:55Ce qui reste c'est le prix de revient
01:03:57la marge de cet agriculteur a complètement disparu
01:03:59après les grandes manifestations de l'hiver
01:04:01dernier, l'espoir était revenu un peu
01:04:03mais les prix n'ont toujours pas changé
01:04:05la concurrence des céréales d'Europe de l'Est
01:04:07beaucoup moins chère est toujours un fardeau
01:04:09pour les paysans français
01:04:11C'est l'éner, c'est plus le type
01:04:13c'est l'éner, et ça c'est très mauvais
01:04:15Là on a un gouvernement, on sait pas où on va
01:04:17là on va avoir une France morte, point mort
01:04:19à l'arrêt, et en attendant
01:04:21il va falloir subir et ça va être très dur à passer
01:04:23Comme beaucoup d'agriculteurs du Sud-Ouest
01:04:25Arnaud Daliès est prêt à retourner sur les barrages
01:04:27et à bloquer le pays pour se faire entendre
01:04:29Il va y avoir le feu dans les campagnes
01:04:31parce que rien n'a été obtenu, tout est en suspens
01:04:33si l'État ne fait rien
01:04:35cet hiver il va y avoir le feu dans les campagnes
01:04:37Dans les plaines du Lot-et-Garonne
01:04:39on sait déjà que la récolte sera mauvaise
01:04:41les syndicats évoquent une mobilisation
01:04:43paysanne dès la rentrée afin d'obtenir
01:04:45rapidement des allégements de taxes
01:04:47et des aides urgentes pour les céréaliers
01:04:49Oui Raphaël
01:04:51Stainville, c'est vrai que qui dit Jeux Olympiques
01:04:53dit trêve politique
01:04:55mais les résultats aussi de cette trêve politique
01:04:57c'est que tous les dossiers chauds
01:04:59dont devait se charger le gouvernement
01:05:01sont pour le moment en suspens
01:05:03et ça concerne forcément les agriculteurs
01:05:05Oui vous avez raison de le noter
01:05:07mais je pense que ce n'est pas seulement
01:05:09dû à ce
01:05:11gouvernement démissionnaire
01:05:13se contentant de gérer
01:05:15les dossiers
01:05:17courants
01:05:19c'est aussi dû au fait
01:05:21que depuis
01:05:23les européennes
01:05:25la majorité s'est reconstituée
01:05:27le pacte vert il est toujours
01:05:29d'actualité pour les agriculteurs
01:05:31et donc le gouvernement
01:05:33jusqu'à présent s'est contenté
01:05:35d'essayer d'éteindre
01:05:37la colère paysanne
01:05:39qui avait débuté
01:05:41avant les européennes
01:05:43avec un certain nombre de points de rendez-vous
01:05:45un calendrier mais qui était une manière
01:05:47d'abord de gagner du temps et d'essayer
01:05:49d'empêcher l'embrasement généralisé
01:05:51de cette colère
01:05:53au reste du pays et depuis
01:05:55c'est vrai que ces dossiers sont en jachère
01:05:57et toutes les aides n'ont pas été
01:05:59versées, toutes les aides promises
01:06:01n'ont pas été versées aux paysans
01:06:03Oui en effet, quand on
01:06:05écoute le reportage, ce que dit l'agriculteur
01:06:07est très symptomatique du
01:06:09malaise que vivent les agriculteurs dans notre
01:06:11pays, c'est-à-dire qu'il dit je n'arrive pas à joindre
01:06:13les deux bouts mais
01:06:15les deux facteurs qui induisent
01:06:17cette phrase que dit l'agriculteur
01:06:19n'ont pas été résolus puisque de toute
01:06:21façon c'est une crise
01:06:23structurelle qui traverse le monde agricole
01:06:25sur le plan du revenu d'abord
01:06:27il faut le dire effectivement les aides
01:06:29de la PAC dont une grande partie
01:06:31de la gauche nous explique qu'elle profite
01:06:33énormément aux céréaliers, là on est en face
01:06:35d'un exemple typique
01:06:37d'un céréalier qui n'arrive pas à joindre les deux bouts
01:06:39puisque effectivement le dispositif de la PAC ne permet
01:06:41plus aujourd'hui aux
01:06:43céréaliers français d'être
01:06:45exportateurs parce que quand on regarde
01:06:47un petit peu
01:06:49les excédents
01:06:51commerciaux agricoles qui sont
01:06:53notamment portés par le vin
01:06:55le lait et les céréales, on s'aperçoit
01:06:57que les céréales sont de plus en plus en retrait
01:06:59parce que c'est surtout le vin en réalité
01:07:01les spiritueux qui justement
01:07:03soutiennent notre excédent
01:07:05commercial et puis le deuxième point c'est
01:07:07il y a une question sur le revenu et puis il y a un point
01:07:09sur les charges, or les charges aujourd'hui des agriculteurs
01:07:11n'ont pas diminué, la politique fiscale
01:07:13est toujours la même, la politique
01:07:15environnementale qui renchérit le coût
01:07:17des productions est toujours la même puisque
01:07:19au niveau européen les efforts sur
01:07:21le pacte vert ne vont
01:07:23pas dans ce sens là et n'iront pas dans ce sens là
01:07:25puisque la majorité comme l'a dit Raphaël Stainville
01:07:27s'est reconstituée au niveau européen
01:07:29L'actualité à l'international avec cette
01:07:31soirée d'émeute à Sunderland au Royaume-Uni
01:07:33plusieurs centaines de personnes
01:07:35se sont réunies après le meurtre de trois fillettes
01:07:37dans une attaque au couteau à Southport
01:07:39lundi dernier. Trois policiers ont été
01:07:41blessés, huit personnes arrêtées
01:07:43les autorités s'attendent à une nouvelle journée
01:07:45de tension. Et puis on vous parle de cette
01:07:47expérience pour le moins inédite ce matin
01:07:49ce voyage à l'air tour
01:07:51sur Mars pour de faux
01:07:53l'expérience vient de s'achever à Houston
01:07:55aux Etats-Unis. Quatre personnes ont
01:07:57accepté de relever le défi pendant
01:07:59plus d'un an. L'objectif est
01:08:01entre autres de comprendre les conséquences de
01:08:03l'isolement sur notre santé. Michel
01:08:05Chevalet, bonjour, merci beaucoup d'être
01:08:07avec nous de si bon matin
01:08:09A quoi ça ressemble la vie sur Mars ?
01:08:13Ah oui ça a l'air de vous passionner ça
01:08:15Alors pour vous préciser les choses, c'est pas la
01:08:17première fois que ce genre d'expérience
01:08:19s'est réalisé. Il y en a une
01:08:21qui était à Hawaii, une autre en
01:08:23Russie, il y a un Français qui a participé
01:08:25et puis moi j'ai participé il y a
01:08:2715-20 ans
01:08:29à la première expérience de vie
01:08:31isolée dans l'Utah.
01:08:33C'est rouge, on dirait qu'on est sur la planète Mars
01:08:35donc c'est pas nouveau. Mais
01:08:37simplement on se préoccupe
01:08:39finalement, on se pose des vraies
01:08:41questions. On se dit ben voilà, aller vers
01:08:43Mars c'est loin, c'est 50 millions de
01:08:45kilomètres, c'est 6 jours de voyage,
01:08:476 jours sur place, 6 jours retour, c'est au
01:08:49minimum un an et demi. Qu'est-ce
01:08:51qu'ils veulent faire ? Un équipage
01:08:53composé de 4 à 6 personnes
01:08:55et donc il faut un médecin à bord,
01:08:57vont faire pendant ce temps-là. C'est là la grande
01:08:59question. Et voilà pourquoi on a isolé
01:09:01des gens dans un
01:09:03petit appartement, 160 mètres carrés,
01:09:05un grand séjour,
01:09:07j'ai jamais visité,
01:09:09une kitchenette, 4 chambres,
01:09:11et puis un petit potager, c'est très important
01:09:13et puis ce
01:09:15qu'on appelle un bac à sable, c'est-à-dire
01:09:17un petit endroit dans lequel ils peuvent
01:09:19faire semblant de sortir
01:09:21dans l'espace. Donc tout ça c'est pour voir
01:09:23ce que fait le confinement
01:09:25sur le plan physiologique
01:09:27et surtout les vrais problèmes
01:09:29mon cher, c'est psychologique.
01:09:31Vous savez les gens qui connaissent ça très bien,
01:09:33ce sont les sous-mariniers.
01:09:35Quand on part dans un sous-marin nucléaire, on reste pendant
01:09:373 mois complètement isolé. Et bien là
01:09:39on a des gens et
01:09:41Katie Aston, la biologiste
01:09:43qui était responsable de l'émission, dit
01:09:45ce qui m'a manqué le plus, c'est d'abord les odeurs.
01:09:47C'est ce qu'avait dit Pesquet.
01:09:49Les odeurs. Ensuite ce qui manque c'est
01:09:51le contact avec l'extérieur. Ben oui, quand
01:09:53vous allez sur Mars, un message,
01:09:55il met 20 minutes à l'aller, 20 minutes au retour.
01:09:57Donc c'est extrêmement lent,
01:09:59très faible débit, le peu d'images,
01:10:01le peu d'informations coupées
01:10:03quasiment du monde.
01:10:05Et bien c'est ça qu'on a voulu étudier. Juste un tout
01:10:07petit détail pour vous montrer la difficulté,
01:10:09les Russes ont très bien connu ça avec
01:10:11des séjours de très longue durée dans l'espace
01:10:13pendant presque un peu plus d'un an.
01:10:15Et bien à un moment, il y a eu un Russe
01:10:17qui ne supportait pas la musique
01:10:19de jazz américaine que faisait
01:10:21un Américain. Ils se sont, je veux dire,
01:10:23tapés. Il y en a un qui a mordu l'oreille
01:10:25de l'autre. Et puis les Russes
01:10:27ont dit, il a un problème cardiaque, on va
01:10:29le ramener sur le sol. Donc vous voyez,
01:10:31c'est pas aussi simple que ça
01:10:33d'isoler des gens pour un voyage
01:10:35vers Mars. Le vrai problème,
01:10:37c'est d'abord les problèmes psychologiques.
01:10:39Mais alors Michel, vous qui l'avez vécu
01:10:41visiblement, du moins ce type
01:10:43d'expérience, comment vous,
01:10:45vous l'avez vécu, justement,
01:10:47cette expérience ?
01:10:49Oui, 15 jours. Moi, j'ai vécu que 15 jours
01:10:51c'est dans le cadre de la Mars Society.
01:10:53On était d'ailleurs la première équipe avec
01:10:55Charles Frankel, la première équipe de journalistes
01:10:57français à aller sur cette expérience.
01:10:59Non, si vous voyez ce que me disait
01:11:01Jean-François Clairvoy qui a été trois fois dans l'espace,
01:11:03il me dit, le problème, la différence
01:11:05entre une expérience
01:11:07et puis la réalité,
01:11:09c'est que dans l'expérience, vous pouvez,
01:11:11si vous avez un problème, si vous avez le
01:11:13blues, vous ouvrez la porte, il vous dit
01:11:15ciao les gars, je rentre, j'en ai marre.
01:11:17Là, pas possible, quand vous êtes
01:11:19en voyage vers Mars, il ne se passe
01:11:21rien.
01:11:23Vous regardez par la fenêtre, c'est noir,
01:11:25il y a juste des petits points brillants, les étoiles.
01:11:27C'est ça, si vous voulez. C'est terrible
01:11:29de mettre des gens dans une boîte,
01:11:31en quelque sorte, confiner les uns
01:11:33de vivre avec les autres en état d'âme,
01:11:35leur fatigue. Tous les astronautes vous disent,
01:11:37quand ils partent dans l'espace, au début,
01:11:39c'est nouveau,
01:11:41et puis au bout de 4 mois, tous vous disent
01:11:43qu'ils ont le spleen. Même
01:11:45Pascal dit, au bout de 4 mois, j'en avais marre,
01:11:47je voulais revenir sur Terre. Bon, et après,
01:11:49on reprend le dessus.
01:11:51Mais surtout, la grande différence, c'est que
01:11:53quand on est dans les simulateurs,
01:11:55si ça ne va pas, on peut toujours ouvrir
01:11:57la porte et partir, mais quand vous êtes
01:11:59en voyage vers Mars, il faudra attendre
01:12:01presque 2 ans.
01:12:03Michel, dernière question, est-ce qu'un voyage
01:12:05habité sur Mars, une mission
01:12:07habitée sur Mars, est envisageable
01:12:09à court terme ?
01:12:11Techniquement, aujourd'hui,
01:12:13on ne sait pas faire.
01:12:15On n'a pas l'argent, on n'a pas la volonté
01:12:17politique, c'est bien clair.
01:12:19On repousse les horizons.
01:12:21Regardez, actuellement, les Américains,
01:12:23pour retourner sur la Lune, ce qu'ils ont fait
01:12:25il y a 50 ans, vont
01:12:27repousser, c'était 2025, maintenant
01:12:29il dit 2028, c'est très compliqué.
01:12:31Pour Mars, c'est encore
01:12:33beaucoup plus compliqué. Je ne dis pas
01:12:35qu'on n'y arrivera pas, mais
01:12:37croyez-moi, je crois que vous, comme moi,
01:12:39surtout moi,
01:12:41vous ne le verrez pas.
01:12:43Merci beaucoup, Michel, d'avoir accès
01:12:45à toute notre invitation ce matin
01:12:47pour évoquer ce voyage
01:12:49un petit peu hors norme. 378 jours,
01:12:51ça vaut tant, Raphaël Saint-Ville.
01:12:53Coupé du monde ?
01:12:55Je pense que c'est ça le plus
01:12:57triste, le plus insupportable.
01:12:59En fait, je pense que
01:13:01les habitants de la Terre
01:13:03ont tous vécu, en tout cas ces dernières années,
01:13:05ce genre d'expérience avec le
01:13:07confinement, finalement. Et on a vu
01:13:09à quel point c'était parfois
01:13:11compliqué psychologiquement pour
01:13:13un certain nombre
01:13:15d'hommes et de femmes que de vivre
01:13:17cette expérience
01:13:19du confinement
01:13:21où vous restez cloîtrés chez vous sans possibilité
01:13:23de sortir. A toute petite échelle,
01:13:25c'est ce qu'ils ont
01:13:27vécu et ce qui peut-être est comparable
01:13:29avec cette expérience menée pour ceux
01:13:31qui voudraient s'aventurer sur Mars.
01:13:33Et oui, c'est la grande différence
01:13:35finalement entre le confinement
01:13:37et la solitude. La solitude,
01:13:39vous pouvez continuer à marcher peut-être seul
01:13:41ou vous aventurer seul
01:13:43dans des espaces
01:13:45qui changent, qui varient avec
01:13:47une nouveauté
01:13:49qui peut se présenter
01:13:51devant vous. Là, il y a quelque chose,
01:13:53un univers clos, le néant,
01:13:55des habitudes qui sont toujours les mêmes.
01:13:57C'est assez terrifiant.
01:13:59Marine, on est très en retard,
01:14:01l'essentiel de l'actu avec vous.
01:14:29...
01:14:53Mathieu Hoque, 378 jours
01:14:55coupés du monde.
01:14:57Je pense qu'il y a un vrai sujet
01:14:59sur l'état de santé morale
01:15:01après ces périodes
01:15:03de confinement. Nous, on avait sorti une étude
01:15:05sur le bilan
01:15:07des confinements en termes
01:15:09de santé psychologique, notamment sur les plus jeunes.
01:15:11On s'est aperçu qu'il y a eu
01:15:13une augmentation de la consommation d'antidépresseurs
01:15:15et d'antidonctylitiques chez les jeunes
01:15:17les 18-25 ans, de plus 50%.
01:15:19Et quand on interroge les services,
01:15:21notamment les services de psychiatrie
01:15:23en France, on s'aperçoit qu'il y a
01:15:25de plus en plus de besoins
01:15:27en termes de prise en charge sur les publics
01:15:29les plus jeunes. Donc effectivement,
01:15:31je ne suis pas forcément intéressé
01:15:33à l'idée de vivre
01:15:35378 jours
01:15:37sans être au contact de la société
01:15:39pour aller sur Mars, par exemple.
01:15:41Retour sur Terre, plutôt.
01:15:43Retour en mer.
01:15:45Pour des vacances en toute sécurité,
01:15:47la section des affaires maritimes
01:15:49multiplie les contrôles en mer.
01:15:51Car les règles ne sont pas toujours connues
01:15:53respecter l'illustration dans le bassin d'Arcachon
01:15:55avec Antoine et Steve.
01:15:57C'est une action coordonnée des affaires maritimes
01:15:59et de la gendarmerie au large d'Arcachon.
01:16:01Navigation dangereuse,
01:16:03excès de vitesse et surtout contrôle
01:16:05des équipements obligatoires. La plupart des
01:16:07plaisanciers ne sont pas complètement en règle.
01:16:09Ces trois jeunes femmes ont un extincteur périmé.
01:16:11En 2020, c'est très important
01:16:13quand vous partez en mer
01:16:15de contrôler le matériel que vous avez à bord.
01:16:17Les plaisancières reconnaissent leur imprudence.
01:16:19Il peut y avoir aussi des incendies
01:16:21si on n'a pas de moteur ou de bateau.
01:16:23On est bien content d'avoir un extincteur qui marche
01:16:25au moment où il faut, donc absolument.
01:16:27C'est dommage que ça tombe sur ma pomme,
01:16:29mais ce n'est pas grave.
01:16:31Cette fois, ce sera juste un avertissement
01:16:33avec l'obligation de changer l'extincteur.
01:16:35Je n'ai pas souvenir qu'une personne
01:16:37ne se soit pas régularisée.
01:16:39Si la régularisation n'est pas faite au bout des 10 jours,
01:16:41la procédure continue.
01:16:43Les infractions sont sanctionnées par de lourdes amendes
01:16:45de plusieurs centaines d'euros et des retraits de permis.
01:16:47Il est indispensable, certes,
01:16:49d'être équipé comme il faut,
01:16:51mais une fois qu'on est sur l'eau,
01:16:53c'est le respect des autres usagers,
01:16:55des règles de vitesse, des zones de navigation,
01:16:57des zones d'interdiction.
01:16:59Ces plaisanciers en promenade au large du Cap-Ferret
01:17:01nous expliquent qu'ils redoutent la navigation en plein été.
01:17:03Trop de monde, trop de danger.
01:17:05Il y a beaucoup de monde sur l'eau, surtout aujourd'hui,
01:17:07pendant les vacances.
01:17:09Je ne vais pas vite.
01:17:11Le problème, c'est qu'il y a beaucoup de gens
01:17:13qui ne savent pas naviguer et qui vont vite.
01:17:15Un peu plus loin, les affaires maritimes
01:17:17Vous pouvez me montrer votre carte de moniteur.
01:17:19Le moniteur nous confie qu'il a parfois du mal
01:17:21à faire respecter les règles.
01:17:23Pour certaines personnes, c'est plus facile de comprendre.
01:17:25Pour d'autres, c'est un petit peu plus compliqué.
01:17:27Ils respectent moins.
01:17:29C'est pour ça que nous, on s'arrête, on leur explique tranquillement
01:17:31et qu'après, ça va mieux.
01:17:33Les services de secours en mer sont intervenus
01:17:35plus de 300 fois dans ce secteur l'an dernier.
01:17:37L'imprudence des plaisanciers est à l'origine
01:17:39d'une très grande majorité des situations de détresse.
01:17:41Allez, retour au JO.
01:17:43Vous allez voir qu'il s'arrache
01:17:45sur les sites de seconde main.
01:17:47Il s'agit des vêtements des bénévoles des Jeux olympiques.
01:17:49Dessinée par Decathlon,
01:17:51la panoplie de 12 articles a été remise
01:17:53il y a quelques mois aux 45 000 bénévoles du jeu.
01:17:55Comptez jusqu'à 250 euros pour un bob,
01:17:57150 euros pour un pantalon.
01:17:59Et vous ?
01:18:01Seriez-vous prêts à débourser une telle somme
01:18:03pour ces pièces déjà collectors ?
01:18:05Guilhem Lafage et Audrey Bertheau
01:18:07vous ont posé la question. Regardez.
01:18:09Des vêtements qui valent de l'or.
01:18:11Une semaine après le début des Jeux,
01:18:13des volontaires mettent en vente
01:18:15leur tenue offerte par l'organisation des JO.
01:18:1745 000 bénévoles l'ont reçue.
01:18:19Elle comporte 4 t-shirts,
01:18:212 pantalons,
01:18:23un coupe-vent,
01:18:25des chaussettes, des chaussures
01:18:27et surtout un bob.
01:18:29Ce dernier se revend jusqu'à 250 euros
01:18:31sur les plateformes de revente de vêtements.
01:18:33Un prix qui peut surprendre.
01:18:35Je sais effectivement que ça peut se revendre
01:18:37jusqu'à 900 euros la tenue complète
01:18:39et que les gens profitent de cette opportunité.
01:18:41Personnellement, je ne trouve pas ça correct.
01:18:43Ils ont raison, mais je n'achèterais pas pour ce prix-là.
01:18:45Et ce n'est pas un cas isolé.
01:18:47Tous les produits de l'équipement fourni
01:18:49aux volontaires sont concernés.
01:18:51Le maillot, par exemple,
01:18:53est revendu entre 100 et 150 euros.
01:18:55Comptez 30 euros pour les chaussettes,
01:18:5750 euros pour le gilet
01:18:59ou encore 100 euros pour un tour de coup
01:19:01Paris 2024.
01:19:03Certains, au contraire, ne sont pas étonnés
01:19:05par ces prix.
01:19:07Ils ont eu le droit à ces équipements
01:19:09en moyenne de leur temps, ce qui est vraiment bien.
01:19:11Après, personne ne leur a dit
01:19:13qu'ils devaient les garder.
01:19:15C'est un peu l'offre et la demande.
01:19:17Vu que l'événement est un peu unique,
01:19:19forcément, c'est des pièces presque de collection.
01:19:21Ça ne me semble pas aberrant.
01:19:23Face à ce succès, l'enseigne sportive française
01:19:25pourrait songer à les commercialiser.
01:19:27Le port de ses uniformes est obligatoire
01:19:29pendant la mission, mais il reste strictement
01:19:31interdit en dehors.
01:19:33Regardez comme il est beau ce bob.
01:19:35Un fels Saint-Ville, 250 euros, ça vous intéresse ?
01:19:37Pas vraiment.
01:19:39Mais est-ce qu'on est obligés d'avoir forcément
01:19:41un commentaire, un avis
01:19:43sur ces tenues
01:19:45qui sont vendues
01:19:47à des prix assez astronomiques
01:19:49sur des sites de revente ?
01:19:51Ce que je veux dire par là, c'est que
01:19:53quand on se balade dans Paris, en Ile-de-France,
01:19:55cette tenue
01:19:57des bénévoles, ça participe
01:19:59à cette fête, je trouve.
01:20:01Ça donne envie d'y aller, d'aller voir.
01:20:03Non ? Vous ne trouvez pas ?
01:20:05Les couleurs font
01:20:07qu'ils sont très rapidement
01:20:09identifiés, identifiables
01:20:11dans le paysage parisien.
01:20:13Après, je ne suis pas
01:20:15emballé ni par les couleurs
01:20:17ni par les designs.
01:20:19Je n'ai rien contre le fabricant
01:20:21qui s'est donné beaucoup de peine.
01:20:23Mathieu ?
01:20:25Effectivement.
01:20:27C'est ce qui a été dit dans le reportage.
01:20:29Je pense que ce seront des pièces de collection.
01:20:31Peut-être qu'il y a des gens
01:20:33qui se disent que
01:20:35aujourd'hui, ça coûte 250 euros.
01:20:37Mais dans 10, 15, 20,
01:20:3930, 50 ans, ça va valoir
01:20:41encore plus.
01:20:43Encore moins.
01:20:45Peut-être encore moins, effectivement.
01:20:47Je pense que beaucoup se disent ça.
01:20:49On spécule d'une certaine façon
01:20:51sur les goodies. Ça a eu lieu sur d'autres compétitions.
01:20:53Pourquoi pas les Olympiques ?
01:20:55On termine avec cette séquence
01:20:57avec ces athlètes qui ne s'ennuient pas
01:20:59forcément au village olympique.
01:21:01Le nageur britannique Tom Daley
01:21:03a terminé son pull tricoté
01:21:05depuis le début de la compétition.
01:21:07Le nageur, on le rappelle,
01:21:09vient d'être médaillé d'argent en plongeon
01:21:11synchronisé à 10 mètres avec Noah Williams.
01:21:13A noter que chacune de ses créations
01:21:15qu'il réalise à chaque Jeux Olympiques
01:21:17est revendue aux enchères.
01:21:19La somme est ensuite reversée à une association
01:21:21qui lutte contre le cancer du cerveau.
01:21:23Regardez.
01:21:31Je vais vous montrer les détails.
01:21:37Regardez ça.
01:21:39On a ici
01:21:41un 2D sur la poignée.
01:21:43Comme ça.
01:21:45Et on a un n°5 pour l'Olympique
01:21:47sur l'autre poignée.
01:21:51Commentaires stylistiques ?
01:21:53Pas forcément.
01:21:55La cause est belle.
01:21:57C'est une bonne chose.
01:21:59C'est vendu aux enchères.
01:22:01C'est vendu aux enchères.
01:22:03On est debout depuis 2h30 du matin.
01:22:05Il y a des choses qui peuvent nous échapper.
01:22:07C'est l'heure à laquelle je vais coucher.
01:22:09No offense Marine.
01:22:11Il y a tellement de...
01:22:13Bref, la fatigue.
01:22:15Restez bien sur CNews.
01:22:17On revient tout de suite.
01:22:29Il est bientôt 7h30.
01:22:31Merci d'être avec nous en direct
01:22:33dans votre matinal week-end sur CNews.
01:22:35Bon réveil si vous nous avez choisis.
01:22:37Ce matin, à la une de l'actualité,
01:22:39on vous parle de cette tentative
01:22:41de braquage à Marseille.
01:22:43Un homme armé d'un fusil de chasse
01:22:45a tenté de s'en prendre à un buraliste
01:22:47accompagné de son fils, le gérant du bar tabac.
01:22:49Il a réussi à neutraliser l'agresseur.
01:22:51Reportage à suivre.
01:22:53La situation au Proche-Orient
01:22:55et les craintes d'un embrasement
01:22:57de la région Paris appellent
01:22:59les ressortissants français
01:23:01à quitter le pays au plus tôt.
01:23:03Une escalade militaire entre l'Iran et Israël
01:23:05est éliminante.
01:23:07On tente d'y voir plus clair dans un instant.
01:23:09Et puis la sécurité des Jeux Olympiques
01:23:11avec ses quelques 30 000 forces de l'ordre
01:23:13mobilisées chaque jour sur le terrain.
01:23:15Et parmi elles, toutes ne viennent pas forcément
01:23:17de Paris ou d'Île-de-France.
01:23:19Exemple à suivre avec une unité de gendarmerie
01:23:21tout droit venue de Savoie.
01:23:23Cette violente agression
01:23:25de buralistes à Marseille.
01:23:27Ils ont été victimes
01:23:29d'une tentative de braquage à main armée.
01:23:31C'était mercredi.
01:23:33L'agresseur s'est présenté avec un fusil de chasse.
01:23:35Le gérant et son fils ont réussi à le faire fuir
01:23:37mais restent évidemment toujours sous le choc.
01:23:39Les détails avec Camille Joly et Tony Attengour.
01:23:41Une scène d'apparence banale.
01:23:43Une fourgonnette
01:23:45qui s'arrête tout près d'un bar tabac
01:23:47dans un quartier aisé de la ville de Marseille.
01:23:49Mais très vite,
01:23:51un individu entièrement masqué,
01:23:53muni d'un casque sur les oreilles,
01:23:55sort du véhicule et surprend le gérant.
01:23:57Il avait un sac
01:23:59dont il tenait
01:24:01une bandoulière,
01:24:03la deuxième pendait
01:24:05et au milieu il y avait un fusil à canon scié.
01:24:07Fusil de chasse.
01:24:09Il a pris le fusil dans sa main
01:24:11afin de rentrer pour
01:24:13braquer ou tirer.
01:24:15Malgré la peur, le père et le fils parviennent
01:24:17néanmoins à désarmer l'assaillant
01:24:19avec l'aide d'un client.
01:24:21Mon fils est arrivé deux secondes après,
01:24:23on l'a écrasé, on a repris l'arme,
01:24:25il a tiré entre deux,
01:24:27il a tiré dans la main de mon fils,
01:24:29mon fils a un trou de 3 cm dans la main
01:24:31et mon fils s'est pris la chevrotine aussi dans le visage.
01:24:33L'agresseur a fini par prendre la fuite
01:24:35sans le moindre butin.
01:24:37Pour Rudi Mana, porte-parole du syndicat Alliance Police,
01:24:39le phénomène reste toutefois marginal.
01:24:41On a, c'est vrai,
01:24:43pas mal de vols à main armée
01:24:45qui ont dû avec des armes
01:24:47assez peu utilisées, voire très rarement utilisées.
01:24:49C'est quand même extrêmement choquant
01:24:51de voir qu'un individu
01:24:53qui va dans un tabac
01:24:55pour faire un hold-up à l'ancienne
01:24:57est capable aujourd'hui
01:24:59d'utiliser son arme à feu.
01:25:01Pour l'heure, l'auteur des faits
01:25:03n'a pas été retrouvé.
01:25:05Une enquête a été ouverte.
01:25:07L'actualité à l'international
01:25:09avec la tension qui monte au Moyen-Orient.
01:25:11Le Quai d'Orsay appelle les ressortissants
01:25:13français de passage en Iran
01:25:15à quitter le pays au plus tôt
01:25:17en raison du risque aggravé
01:25:19d'escalade militaire entre Israël et Téhéran.
01:25:21Une décision qui survient après l'élimination
01:25:23d'un chef du Hamas en Iran attribué à Israël.
01:25:25Il est formellement déconseillé
01:25:27aux ressortissants français
01:25:29de se rendre en Iran.
01:25:31Quel qu'en soit le motif, ajoute le ministère des Affaires étrangères.
01:25:33Le point sur la situation avec Marie-Victoire Dieudonné.
01:25:37Le Quai d'Orsay tire la sonnette d'alarme.
01:25:39En raison du risque aggravé
01:25:41d'escalade militaire dans la région,
01:25:43les ressortissants français de passage
01:25:45qui se trouveraient encore en Iran
01:25:47sont invités à en partir au plus tôt.
01:25:49La mort du chef militaire du Hezbollah,
01:25:51celle du chef politique du Hamas,
01:25:53ravive les craintes d'une extension de la guerre
01:25:55à l'ensemble du Moyen-Orient.
01:25:57Pour cette spécialiste de l'Iran,
01:25:59ces assassinats sont avant tout
01:26:01des claques monumentales pour le régime des Mollah
01:26:03qui se veut inébranlable.
01:26:05Le ton est donc offensif,
01:26:07le risque d'escalade réel.
01:26:09Il n'y a pas une réunion avec le guide suprême
01:26:11quand on passe quand on est mort à Israël.
01:26:13Donc leur but c'est la destruction d'Israël.
01:26:15Et le but d'Israël
01:26:17c'est de se protéger
01:26:19et s'il faut pour cela
01:26:21passer par une offensive
01:26:23démesurée,
01:26:25ils le font.
01:26:27Pour Sarah Doraghi, l'alerte du Quai d'Orsay
01:26:29prend aussi en compte les procédés
01:26:31de l'Iran.
01:26:33Le système même d'un pays comme l'Iran
01:26:37on a un sac de monnaie d'échange,
01:26:39on va prendre des gens
01:26:41de nationalité
01:26:43qui nous intéressent
01:26:45et on va les prendre en otages et on attend.
01:26:47Si l'otage est français, la France va dire
01:26:49mais nous on est bloqués, on ne peut pas intervenir,
01:26:51on est des otages là-bas.
01:26:53De son côté, le Qatar principal intermédiaire
01:26:55entre le Hamas et Israël
01:26:57s'interroge sur le devenir des négociations.
01:27:01Général Bruno Clermont,
01:27:03bonjour, vous êtes notre consultant défense,
01:27:05général de corps aérien.
01:27:07L'Iran est-elle aussi dangereuse
01:27:09qu'elle le prétend ?
01:27:11Est-ce qu'on connaît sa force de frappe réelle ?
01:27:15On ne connaît pas très bien
01:27:17les capacités militaires de l'Iran
01:27:19parce que c'est un pays extrêmement secret
01:27:21mais je pense qu'Américains et Israéliens
01:27:23ont des informations précises
01:27:25sur l'ordre de bataille des Iraniens.
01:27:27L'Iran a pour objectif depuis 1979
01:27:29la création de la République islamique
01:27:31et la destruction de l'Israël.
01:27:33Ils se sont organisés pour détruire l'Israël
01:27:35et en particulier en essayant d'obtenir l'arme nucléaire.
01:27:37L'Iran est également dangereux
01:27:39parce que l'Iran a un nombre de satellites
01:27:41importants qu'on connaît.
01:27:43C'est ce dont on parle tous les jours
01:27:45lorsqu'on parle d'Israël,
01:27:47le Hezbollah qui est au Liban,
01:27:49le Hamas qui est à Gaza,
01:27:51les outils qui sont au Yémen.
01:27:53Donc l'Iran c'est à la fois un pays
01:27:55qui menace Israël
01:27:57mais un pays qui contrôle les satellites
01:27:59qui eux également menacent Israël.
01:28:01La principale menace militaire que fait peser
01:28:03c'est la population israélienne
01:28:05qui est pourtant puissante,
01:28:07le fameux dôme de fer,
01:28:09en saturant, en envoyant un grand nombre
01:28:11de missiles, de croisières,
01:28:13de missiles balétiques ou de drones suicides
01:28:15sur Israël qui saturerait les défenses
01:28:17et qui causerait des dégâts terribles
01:28:19dans la population israélienne
01:28:21et dans ses infrastructures.
01:28:23C'est le risque principal que fait peser
01:28:25militairement l'Iran et ses partenaires
01:28:27dans la région et c'est contre ce risque
01:28:29évidemment que les Israéliens
01:28:31doivent se préparer à se protéger
01:28:33puisque en ce moment
01:28:35la balle est dans le camp du Hezbollah
01:28:37et de l'Iran puisque c'est eux qui vont
01:28:39riposter à l'humiliation qu'ils ont subie
01:28:41avec l'élimination de ces deux dirigeants
01:28:43l'un à Beyrouth et l'autre à Téhéran.
01:28:45Bruno Clermont, les Etats-Unis
01:28:47ont annoncé
01:28:49renforcer leurs dispositifs militaires
01:28:51au Proche-Orient.
01:28:53En quoi cela consiste-t-il exactement
01:28:55et quel est le signal envoyé ?
01:28:57Alors on le sait très bien, les Etats-Unis
01:28:59sont le principal acteur
01:29:01c'est la puissance militaire
01:29:03dans la région, c'est le principal
01:29:05partenaire d'Israël depuis
01:29:07le 7 octobre, le 8 octobre
01:29:09les Etats-Unis ont mis en place
01:29:11un dispositif militaire important
01:29:13en Méditerranée, dans le golfe
01:29:15Persique, des bâtiments
01:29:17de guerre, des bombardiers stratégiques
01:29:19déployés dans la région, des chasseurs
01:29:21tout ce dispositif est en train d'être renforcé
01:29:23à la demande du Pentagone. Le but
01:29:25principal c'est de
01:29:27dissuader l'Iran d'escalader. L'escalade
01:29:29c'est, à la riposte de l'un répond
01:29:31une riposte supérieure de l'autre
01:29:33et ainsi de suite, et là on arrive à une escalade, un embrasement
01:29:35et là c'est la guerre totale régionale. Les Américains
01:29:37n'en veulent pas, donc ils sont là pour rappeler que
01:29:39si jamais
01:29:41ils estiment que le risque d'escalade est trop
01:29:43important, ils seraient capables de frapper
01:29:45très fort sur l'Ouest-Bola ou sur l'Iran
01:29:47pour arrêter le conflit avant qu'ils
01:29:49le commencent. C'est un pari
01:29:51qui ne réussira
01:29:53pas forcément. Je veux rappeler
01:29:55peut-être un petit point parce qu'il y a quand même des Français qui nous écoutent
01:29:57ce matin. La France est également partie
01:29:59prenante dans ce théâtre puisque nous avons
01:30:01un certain nombre de forces, à peu près 3000 soldats
01:30:03dans le porto du théâtre. Nous avons des gens
01:30:05à Djibouti, 1500 soldats,
01:30:07des chasseurs, des marins, des ailes
01:30:09de chasse des marins, mais également
01:30:11des forces terrestres. Nous avons un bâtiment
01:30:13en mer rouge qui
01:30:15essaie d'intercepter les tirs des outils
01:30:17sur la marine
01:30:19commerciale. Nous avons des rafales
01:30:21en Jordanie. Nous avons également
01:30:23700 soldats français
01:30:25de la Finule qui sont déployés
01:30:27au Liban. Tous ces
01:30:29Français, qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas,
01:30:31pourraient participer pour être
01:30:33engagés directement
01:30:35dans ces opérations. Dernier point,
01:30:37et ça c'est fondamental pour le Quai d'Orsay
01:30:39et pour le ministère des Armes en ce moment, il est évident
01:30:41qu'en cas d'embrasement, l'évacuation
01:30:43des ressorts dissents va se poser.
01:30:45J'imagine que l'état-major des armées
01:30:47et la cellule de crise de Quai d'Orsay sont en train
01:30:49de travailler sur un plan d'évacuation
01:30:51des ressorts dissents français
01:30:53de la région, comme le font
01:30:55tous les pays occidentaux en réalité.
01:30:57Général Bruno Clermont, merci beaucoup d'avoir
01:30:59été avec nous ce matin.
01:31:01Mathieu Hoque, c'est vrai qu'on pensait
01:31:03qu'au fil du temps,
01:31:05les négociations allaient mener
01:31:07en tout cas vers un accord de trêve,
01:31:09de cesser le feu, vers une fin de la guerre.
01:31:11Mais en fait, dans les faits,
01:31:13au fil du temps, on se rapproche
01:31:15de plus en plus à une guerre
01:31:17élargie dans cette région.
01:31:19Oui, tout à fait, mais il faut revenir aussi
01:31:21sur la position des personnes,
01:31:23notamment au Moyen-Orient, qui critiquent
01:31:25l'attitude d'Israël, parce qu'il y a beaucoup
01:31:27ce discours-là qu'on entend de la part
01:31:29du régime iranien, on est coutumiers
01:31:31du fait, mais également des autres partenaires
01:31:33et y compris aussi des partenaires
01:31:35qui ont des négociateurs,
01:31:37comme le Qatar, qui disent que c'est Israël
01:31:39qui ne veut pas la trêve
01:31:41à Gaza. Or, il faut quand même dire
01:31:43qu'on a l'impression qu'Israël
01:31:45est victime d'un deux-poids-deux-mesure de la part
01:31:47des détracteurs. Lorsqu'Israël
01:31:49répond aux attaques du
01:31:51Hamas du 7 octobre,
01:31:53par une réponse militaire à Rafah
01:31:55et à Gaza pour punir le Hamas des crimes
01:31:57qu'ils ont commis le 7 octobre,
01:31:59les détracteurs d'Israël
01:32:01disent qu'Israël
01:32:03commet des crimes de guerre, des crimes
01:32:05contre l'humanité, voire même
01:32:07un génocide. Lorsqu'Israël
01:32:09mène une
01:32:11réponse qui est ciblée
01:32:13et proportionnée, c'est-à-dire faire des assassins
01:32:15ciblés sur des personnalités
01:32:17leaders du mouvement du Hamas,
01:32:19c'est-à-dire branches politiques et branches militaires,
01:32:21les détracteurs d'Israël vont dire
01:32:23cette fois-ci, vous, Israël,
01:32:25vous justifiez,
01:32:27vous cherchez, entre guillemets,
01:32:29l'escalade en cherchant à impliquer d'autres acteurs,
01:32:31notamment les Etats-Unis,
01:32:33les pays occidentaux, dans le conflit. Et donc, vous contribuez
01:32:35à la régionalisation du conflit. Donc, on a l'impression
01:32:37qu'Israël n'a que des mauvais choix pour lutter
01:32:39contre le Hamas, en tout cas quand on écoute ses détracteurs.
01:32:41Rapidement, Raphaël Estabil.
01:32:43Oui, ce qui est très impressionnant,
01:32:45c'est qu'Israël, après l'humiliation subie,
01:32:47l'humiliation notamment
01:32:49pour ses services de renseignement après le 7 octobre,
01:32:51a fait la démonstration
01:32:53d'une capacité de
01:32:55réaction pour
01:32:57à la fois assurer la sécurité de l'Etat
01:32:59d'Israël et en même temps
01:33:01aller jusqu'au bout des objectifs fixés
01:33:03par Benyamin Netanyahou,
01:33:05c'est-à-dire notamment l'alignation ciblée
01:33:07d'un certain nombre de responsables
01:33:09partout, où qu'ils soient, comme le
01:33:11l'a rappelé Benyamin Netanyahou
01:33:13et on voit à quel point
01:33:15ils savent se montrer efficaces
01:33:17au risque d'embraser une partie
01:33:19de ce monde.
01:33:21Retour en France avec cette
01:33:23deuxième semaine de compétition pour les athlètes
01:33:25au JO de Paris 2024.
01:33:27Une compétition marine qui se déroule
01:33:29pour le mieux. Jusque-là, aucun
01:33:31incident majeur n'était notifié.
01:33:33Oui, il faut dire que 30 000 forces de l'ordre sont mobilisées
01:33:35quotidiennement sur le terrain et notamment
01:33:37des gendarmes venus de toute la France.
01:33:39Thibaut Marcheteau a pu suivre une compagnie
01:33:41venue tout droit de Savoie.
01:33:43Pendant toute la période olympique,
01:33:45ces gendarmes savoyards patrouillent
01:33:47aux alentours des sites sensibles.
01:33:49Au total, 72 personnels
01:33:51de cette compagnie ont été dépêchés sur la capitale.
01:33:53Tous sont des volontaires.
01:33:55C'est une chance formidable
01:33:57pour les gens qui ne connaissent pas Paris
01:33:59ou ceux qui connaissent Paris.
01:34:01Travailler au sein de monuments
01:34:03historiques, c'est une chance.
01:34:05Avec cette ambiance de JO,
01:34:07même en faisant une mission sérieuse,
01:34:09on ressent quand même
01:34:11une ambiance sportive
01:34:13et festive.
01:34:15Sécurisation aux alentours des sites olympiques,
01:34:17accueil du public ou encore recherche
01:34:19de colis suspects, les objectifs de cette
01:34:21mission sont nombreux. Au cœur de cette
01:34:23patrouille, cet élève gendarme qui sort
01:34:25tout juste de l'école et qui a le privilège
01:34:27de faire partie du dispositif.
01:34:29C'est ma première mission et en plus
01:34:31pour les Olympiques, donc je réalise
01:34:33un peu la chance que j'ai que notre
01:34:35compagnie était sélectionnée pour partir
01:34:37sur les JOI.
01:34:39Cette compagnie reviendra sur Chambéry à la fin des Jeux Olympiques.
01:34:41Pendant toute cette période,
01:34:43de nombreuses compagnies départementales sont mobilisées
01:34:45pour assurer le bon déroulement
01:34:47de l'événement.
01:34:49Et là aussi, on craignait
01:34:51le pire dans les transports en commun pendant la
01:34:53compétition et bien heureusement,
01:34:55depuis le début des Jeux, métro, RER
01:34:57et trains franciliens n'ont pas
01:34:59connu de fortes perturbations.
01:35:01Des moyens considérables ont été mobilisés
01:35:03pour prendre en charge les voyageurs finalement
01:35:05moins nombreux que prévu. Le point sur la situation
01:35:07avec Charles Pousseau et Dounia Tengour.
01:35:09Des métros
01:35:11à l'heure, des rames moins bondées
01:35:13et des usagers ravis, les transports
01:35:15parisiens font peau neuve en ces Jeux Olympiques
01:35:17pour le plus grand plaisir
01:35:19des voyageurs qui ont même du mal à
01:35:21reconnaître leur transport en commun.
01:35:23J'arrive à me rendre, moi je suis plutôt
01:35:25un bon supporter sur tous les lieux des
01:35:27JOI, en Vallée, Grand Stade de France,
01:35:29ce matin. En tout cas, agréablement
01:35:31surpris, je m'attendais peut-être à un peu
01:35:33plus de monde mais là, c'est royal.
01:35:35Il y a même de la clim, ça sent bon,
01:35:37on ne sait pas trop ce qui se passe.
01:35:39Avec des milliers d'agents déployés et une
01:35:41sécurité renforcée, Ligne 5
01:35:43direction le Club France,
01:35:45les supporters et les usagers sont
01:35:47également très satisfaits du service.
01:35:49Nous, on vient de Champigny-sur-Marne
01:35:51donc on a fait RER, métro, métro.
01:35:53Ça s'est super bien passé, on n'a
01:35:55quasiment pas attendu, il n'y a personne
01:35:57donc c'est super.
01:35:59L'offre de transport a effectivement
01:36:01été améliorée et certaines
01:36:03lignes ont été renforcées.
01:36:07Le photovoltaïque a le vent en poupe,
01:36:09surtout en Haute-Garonne,
01:36:11c'est le département qui autoconsomme
01:36:13le plus. Les particuliers
01:36:15sont très nombreux à produire leur électricité
01:36:17eux-mêmes. En décembre dernier,
01:36:19quasiment 110 000 installations
01:36:21photovoltaïques étaient opérationnelles
01:36:23contre 45 000 fin 2022.
01:36:25Illustration à Tournefeuille avec
01:36:27Jean-Luc Thomas.
01:36:29Depuis trois mois, les propriétaires de cette maison
01:36:31produisent leur électricité dont
01:36:33ils ont besoin. Ceux-là, grâce
01:36:35à 19 panneaux solaires,
01:36:37ils autoconsomment. La facture
01:36:39d'électricité était vraiment très élevée
01:36:41et donc le but c'était
01:36:43d'essayer de voir comment on pouvait baisser
01:36:45la facture d'électricité. Les installations de ce type
01:36:47fleurissent en Haute-Garonne, plus
01:36:4970% en un an.
01:36:51Pour une installation complète, panneaux
01:36:53et batteries, le montant dépasse
01:36:55pourtant les 20 000 euros
01:36:57amortis en dix ans. On a
01:36:59des retours sur investissement
01:37:01qui sont
01:37:03assez rapides,
01:37:05donc c'est vrai que
01:37:07beaucoup de gens l'ont compris et passent
01:37:09le pas de l'autoconsommation.
01:37:11Les propriétaires deviennent aussi
01:37:13plus vertueux. En plus de produire
01:37:15de l'énergie renouvelable,
01:37:17ça rend les propriétaires
01:37:19de ces installations beaucoup plus
01:37:21conscients de leur propre consommation
01:37:23d'électricité. Là, il y a un petit
01:37:25peu de nuages qui viennent d'arriver,
01:37:27donc je suis à presque 3 kilowatts.
01:37:29On consomme 5,6
01:37:31parce qu'on vient
01:37:33de remettre la climatisation
01:37:35de façon temporaire. On essaie justement
01:37:37de juste réduire parce que là, il fait
01:37:39quand même 40 degrés à l'extérieur.
01:37:41Paradoxalement, quand la chaleur est trop forte,
01:37:43la production d'électricité photovoltaïque
01:37:45baisse en moyenne
01:37:47de 1%.
01:37:49Il est 7h, bientôt passé de 45 minutes.
01:37:51Bonjour à tous et bon réveil
01:37:53si vous rêvez avec nous, en compagnie
01:37:55de Marine Sabourin pour l'essentiel de l'actu.
01:38:21Le gouvernement britannique assure que ses émeutiers
01:38:23paieront le prix de leur violence.
01:38:25Et puis Kamala Harris assure
01:38:27de devenir
01:38:29candidate du parti démocrate. Elle a obtenu
01:38:31hier le soutien de plus de la moitié des délégués
01:38:33pour son investiture qu'elle acceptera
01:38:35officiellement lundi. Elle affrontera
01:38:37donc Donald Trump en novembre prochain
01:38:39et puis on apprend que Donald Trump
01:38:41et Kamala Harris vont débattre
01:38:43sur Fox News le 4 septembre prochain.
01:38:45On suivra ça
01:38:47bien évidemment
01:38:49en long, en large et en travers.
01:38:51J'allais dire, on vous en parlait la semaine
01:38:53dernière, l'épidémie de gastroenterite
01:38:55continue de frapper les sentiers du fameux
01:38:57GR20 en Corse.
01:38:59Oui, fort heureusement, aucun cas grave n'a été
01:39:01recensé. Le point sur la situation
01:39:03avec notre correspondante Christina Luzzi.
01:39:09Le norovirus
01:39:11continue de sévir sur le GR20 en Corse.
01:39:13Selon un dernier bilan dressé
01:39:15par l'agence régionale de santé,
01:39:17plus de 300 cas de gastroenterite
01:39:19auraient été recensés à ce jour.
01:39:21Une épidémie qui contraint
01:39:23l'ARS à mettre en place
01:39:25différentes mesures afin d'essayer
01:39:27de casser la chaîne de contamination.
01:39:29Des flacons de gel hydroalcoolique
01:39:31ont été envoyés dans tous les gîtes
01:39:33sur le GR20 et ce week-end,
01:39:35débute une opération de nettoyage
01:39:37choc à la Javel de tous les gîtes.
01:39:39Alors, les épidémies de gastroenterite
01:39:41ne sont pas rares sur le GR20
01:39:43en raison notamment de la promiscuité
01:39:45dans les gîtes, mais celle-ci est
01:39:47beaucoup plus importante puisque le taux d'attaque
01:39:49est de 39%, nous précisait
01:39:51le directeur de cabinet de l'ARS de Corse.
01:39:53Les différentes observations
01:39:55des autorités sanitaires sont plutôt encourageantes
01:39:57puisqu'elles montrent une diminution
01:39:59du nombre de cas ces jours-ci.
01:40:01Toutefois, l'ARS insiste
01:40:03sur la nécessité de rester très vigilant
01:40:05et de continuer à adopter des mesures
01:40:07d'hygiène stricte pour éviter
01:40:09une nouvelle vague de contamination.
01:40:11C'est un week-end
01:40:13assez noir, me semble-t-il,
01:40:15sur les routes, Marine ?
01:40:17Oui, en effet, Bison Futé voit noir dans le sens des départs.
01:40:19Les axes desservants, les régions côtières
01:40:21et frontalières seront fortement fréquentés.
01:40:23Les autoroutes A7, A8,
01:40:25A10 et A75 risquent d'être saturées.
01:40:27Dans le sens des retours,
01:40:29la circulation sera difficile au niveau national
01:40:31et très difficile en Ile-de-France
01:40:33et autour de l'arc méditerranéen.
01:40:35Et puis enfin, la consommation
01:40:37d'alcool, de drogue et de médicaments
01:40:39est la première cause de mortalité
01:40:41sur l'autoroute.
01:40:43C'est le résultat d'une étude de l'ASFA,
01:40:45l'Association des sociétés françaises
01:40:47d'autoroutes. Un chiffre en hausse
01:40:49depuis trois ans. Les automobilistes
01:40:51respectent de moins en moins les distances
01:40:53de sécurité et font preuve
01:40:55d'agressivité. Les détails avec Mathilde Ibanez.
01:40:59Pour la troisième année consécutive,
01:41:01la première cause de mortalité sur les autoroutes françaises
01:41:03est liée à la drogue, l'alcool
01:41:05et la prise de médicaments.
01:41:07Selon le dernier bilan de sécurité routière
01:41:09publié par l'Association des sociétés françaises
01:41:11d'autoroutes, la conduite sous
01:41:13l'influence de ces produits correspond
01:41:15à 31% des accidents mortels
01:41:17en 2023, contre 26%
01:41:19en 2022 et 27,7%
01:41:21en 2021.
01:41:23Aujourd'hui, le problème de sécurité routière
01:41:25en France se concentre, que ce soit
01:41:27sur les autoroutes ou hors autoroute,
01:41:29autour de la problématique de l'alcool,
01:41:31des stupéfiants et aussi
01:41:33du téléphone portable au volant. Il va
01:41:35donc falloir agir sur ces facteurs
01:41:37d'accident. Pourtant,
01:41:39les autoroutes sont considérées comme le réseau
01:41:41le plus sûr. Si elles connaissent une baisse
01:41:43du nombre de tués avec 181
01:41:45décès en 2023, soit moins
01:41:47de 7% par rapport à l'année 2022.
01:41:49La drogue a provoqué
01:41:5119 collisions mortelles, l'alcool
01:41:5314 et le cocktail D2,
01:41:5513 accidents mortels. Je pense que la prévention
01:41:57c'est aussi de l'éducation finalement et de la pédagogie.
01:41:59Donc les messages
01:42:01un peu en drill, en répétition,
01:42:03c'est comme ça que ça doit fonctionner.
01:42:05C'est vrai qu'on en voit moins, c'est une réalité.
01:42:07Ils sont nécessaires, c'est une deuxième réalité.
01:42:09Les accidents liés à la vitesse
01:42:11arrivent quant à eux en deuxième position,
01:42:13suivis de la présence de piétons,
01:42:15de manœuvres dangereuses, d'inattention
01:42:17et de somnolence. Des accidents
01:42:19sous emprise qui, selon l'étude, arrivent
01:42:21à 55% entre 21h et 6h
01:42:23du matin et 43%
01:42:25le week-end.
01:42:27Et on termine avec cette vente aux enchères
01:42:29du casier de Kobe Bryant
01:42:31vendu à 2,9
01:42:33millions de dollars. Le basketteur
01:42:35l'utilisait dans le vestiaire des
01:42:37Los Angeles Lakers avant son
01:42:39décès soudain en 2020. Oui, ce meuble
01:42:41est chargé d'histoire puisqu'il a été
01:42:43témoin de moments historiques,
01:42:45emblématiques dans la carrière du joueur.
01:42:47Son record de 81 points
01:42:49lors d'un match en 2006, notamment
01:42:51encore la célébration du titre NBA
01:42:53en 2010. Allez, on passe au sport.
01:43:03Et on commence forcément
01:43:07avec Teddy Rayner qui a une nouvelle fois écrit
01:43:09l'histoire hier en reportant
01:43:11la médaille d'or des poids lourds au rang judo.
01:43:13Oui, pari réussi pour l'athlète de
01:43:1535 ans qui a affronté hier
01:43:17le Sud-Coréen champion du monde 2024
01:43:19depuis l'Arena Champs
01:43:21de Mars. Il décroche donc son
01:43:23quatrième titre olympique, le troisième
01:43:25en individuel. C'est un truc de
01:43:27malade, a dit Teddy Rayner.
01:43:29Un truc de malade, Mathieu Hoque. Oui, en effet,
01:43:31c'est face au champion du monde, quand même.
01:43:33C'est une vraie performance. On a eu l'impression que
01:43:35sur son dernier mouvement,
01:43:37la personne ne faisait pas plus de 100 kilos,
01:43:39ce qu'il faisait en réalité.
01:43:41C'est notamment une vraie performance.
01:43:43C'est l'un de nos meilleurs sportifs de l'histoire
01:43:45et au panthéon du sport français.
01:43:47Vous avez vibré hier soir.
01:43:49Oui, j'ai vibré. C'était une finale
01:43:51extraordinaire, une journée extraordinaire
01:43:53qui avait débuté péniblement
01:43:55comme souvent avec Teddy Rayner,
01:43:57qui a besoin de se chauffer
01:43:59avant de rentrer véritablement
01:44:01dans sa journée de combat.
01:44:03Il ne faut pas oublier
01:44:05tout le travail. Il a eu cet opposant assez
01:44:07mauvais perdant aussi en quarts de finale.
01:44:09Il a été sanctionné
01:44:11et exclu.
01:44:13Il ne faut pas oublier tout le travail
01:44:15qui est réalisé
01:44:17par Teddy Rayner pour se
01:44:19préparer aux Jeux olympiques. Il est
01:44:21parti de nombreuses fois en stage
01:44:23à l'étranger et je crois qu'il a
01:44:25soulevé du
01:44:27gold, du westbeck,
01:44:29tout ce qui lui passait sous la main.
01:44:31Il a eu l'occasion
01:44:33de s'entraîner
01:44:35durement pendant
01:44:37de longs stages à l'étranger
01:44:39et ça donne le résultat que l'on connaît
01:44:41avec une consécration pour
01:44:43Teddy Rayner et cette troisième médaille d'or
01:44:45sur quatre Olympiades.
01:44:47Un petit mot de BMX, Marine ?
01:44:49Oui, de l'exploit français.
01:44:51Dodé, André et Mailleu s'installent tous les trois
01:44:53sur le podium, un triplé historique
01:44:55pour la France qui n'avait plus connu
01:44:57un tel dénouement depuis 1924.
01:44:59Une belle revanche pour le trio
01:45:01qui avait manqué la finale des Jeux à Tokyo.
01:45:03Un petit mot sur le BMX, Mathieu ?
01:45:05Vous faites du BMX ? Pas du tout.
01:45:07Comme je disais, je suis plutôt sport collectif.
01:45:09Je suis plutôt hand, foot, etc.
01:45:11Ça fait partie des disciplines
01:45:13qu'on ne connaît pas réellement.
01:45:15C'est ce qu'on découvre avec ces Jeux olympiques.
01:45:17On en découvre tout le temps.
01:45:19Chaque Jeux olympiques, il y a une nouvelle discipline
01:45:21qui est mise à l'honneur.
01:45:23Le BMX, en l'occurrence,
01:45:25c'est une discipline que l'on découvre
01:45:27et qui est passionnante à suivre
01:45:29dans des décors assez magnifiques.
01:45:31Et puis, cette victoire
01:45:33qui nous a fait beaucoup rêver,
01:45:35qui nous a fait...
01:45:37Oui, qu'on a beaucoup aimé hier,
01:45:39celle de l'équipe de France contre l'Argentine.
01:45:41On parle bien évidemment de football.
01:45:431-0, ce quart de finale se déroulait à Bordeaux.
01:45:45Les joueurs ont su préserver
01:45:47jusqu'au bout leur avantage au score
01:45:49acquis dès la cinquième minute du jeu
01:45:51grâce à un but de Mateta.
01:45:53Ils affronteront l'Egypte en demi-finale
01:45:55lundi soir à Lyon.
01:45:57En attendant, écoutez la joie des supporters à la fin du match.
01:45:59Incroyable ! L'Argentine, vous êtes où ?
01:46:01Il y a quoi maintenant ?
01:46:03Ah, c'est bon, c'était tendu.
01:46:05Franchement, on a cru qu'ils allaient l'égaliser.
01:46:07Mais...
01:46:09Il n'y a rien à dire.
01:46:11Quand on fait un triplé en BMX,
01:46:13quand les ronds marchands cartonnent,
01:46:15qu'est-ce qu'on peut dire de plus ?
01:46:17Il n'y a rien à dire, tout va bien.
01:46:19C'était très bien, bonne ambiance,
01:46:21stade plein, ça fait plaisir de retrouver
01:46:23le mat' de but rempli comme ça.
01:46:25Un petit peu mauvais perdant également
01:46:27les Argentins à la fin du match.
01:46:29C'est sûr que les Français les ont un petit peu chauffés
01:46:31mais ce n'est pas le tout de chambrer les Français
01:46:33et de faire des chants un petit peu plus que limite
01:46:35racistes complètement.
01:46:37Il faut assumer parfois aussi
01:46:39quand on perd. Les Bleus avaient été très humbles
01:46:41dans leur défaite à la finale de la Coupe du Monde.
01:46:43A leur tour d'être humbles dans la défaite.
01:46:45Cette fois-ci, c'était l'espoir.
01:46:49Programme avec les déménageurs bretons,
01:46:51des déménagements d'exception. On dit
01:46:53chapeau les bretons.
01:46:55Informations sur déménageurs-breton.fr
01:46:57Allez, vous restez bien sur CNews.
01:46:59On revient dans quelques toutes petites minutes.
01:47:01Mathieu Hocq, merci beaucoup d'avoir été
01:47:03avec nous ce matin.
01:47:05Raphaël Stabil, vous restez bien évidemment
01:47:07en notre compagnie. Dans notre prochaine heure,
01:47:09on va évidemment continuer à parler
01:47:11des Jeux Olympiques. Nous serons
01:47:13en liaison avec Charline Picon et Sarah Steyert,
01:47:15médaillée de bronze en voile.
01:47:17C'était hier.
01:47:19Et puis avec Thomas Chirot, également médaillée
01:47:21d'argent en tir à l'arc par équipe.
01:47:23Un sacré programme vous attend
01:47:25dans cette dernière heure d'émission. A tout de suite.
01:47:31Il est bientôt 8h.
01:47:33Bonjour à tous. Merci d'être avec nous
01:47:35dans votre matinal week-end. Dans un instant,
01:47:37votre dernière heure d'émission
01:47:39est le journal de 8h. Mais avant, la météo avec Carine Durand.
01:47:41Rejoindre le mouvement
01:47:43de la rénovation énergétique. La météo
01:47:45avec Groupe Verlaine. Pour devenir franchisée
01:47:47dans les énergies renouvelables.
01:47:49Groupe Verlaine.
01:47:51Et ça y est, Carine, on commence à sortir
01:47:53de cet épisode caniculaire.
01:47:55Oui, ça y est. Plusieurs départements
01:47:57ont été retirés de la vigilance
01:47:59orange. Il en reste encore
01:48:01quelques-uns, mais ça ne va pas durer
01:48:03encore très longtemps. Il reste
01:48:05encore plusieurs départements sur la façade
01:48:07est, du côté de la Méditerranée,
01:48:09la Corse, le Gard,
01:48:11le Var, toujours en vigilance orange.
01:48:13On avait 39 à 40 degrés hier,
01:48:15on aura plutôt autour de 35 voire
01:48:1737 degrés aujourd'hui. Ça baisse un petit peu.
01:48:19Et puis toujours la Seine-et-Marne en vigilance orange
01:48:21pour le risque de crues, car
01:48:23plusieurs cours d'eau ont débordé
01:48:25ces derniers jours. Regardez l'évolution
01:48:27sur nos cartes côté ciel
01:48:29avec ce petit fond, cette petite perturbation
01:48:31qui n'est pas très active sur le nord-ouest
01:48:33du pays. Beaucoup de nuages,
01:48:35très peu de pluie ce matin.
01:48:37Quelques averses sont possibles également
01:48:39sur l'Aquitaine, Midi-Pyrénées
01:48:41également. Et puis toujours
01:48:43un grand et franc soleil sur la Méditerranée
01:48:45mais avec du vent mistral et tramontane
01:48:47qui se lèvent. Attention au risque d'incendie
01:48:49dans cette zone. Au cours
01:48:51de l'après-midi, on retrouve la même perturbation
01:48:53sur le nord-ouest qui s'étale un petit peu.
01:48:55Elle s'intensifie, elle donne cette fois-ci
01:48:57parfois de bonnes averses sur la Bretagne, la Normandie,
01:48:59les Hauts-de-France, en limite du bassin
01:49:01parisien. Et on peut avoir
01:49:03quelques orages qui éclatent du côté
01:49:05des Alpes, sur le Mercantour ou encore
01:49:07sur la Corse, mais vraiment
01:49:09en altitude uniquement. Les températures
01:49:11ont baissé grâce à un flux d'ouest
01:49:13qui s'est mis en place hier
01:49:15après-midi et du coup on respire beaucoup
01:49:17mieux. Sur le nord du pays, 17°C
01:49:19à Paris par exemple, 20°C pour
01:49:21Biarritz et 17°C pour
01:49:23Bourges. Et au cours de l'après-midi,
01:49:25les valeurs sont tout à fait de saison sur la
01:49:27moitié nord, pile dans les moyennes pour
01:49:29Paris, 26°C. 23°C
01:49:31en remontant vers les Hauts-de-France
01:49:33et toujours cette chaleur qui est de moins
01:49:35en moins caniculaire quand même pour le
01:49:37sud-est, mais ça peut encore monter jusqu'à
01:49:3937°C sur le Languedoc-Roussillon.
01:49:41Rejoindre le mouvement
01:49:43de la rénovation énergétique. C'était
01:49:45La Météo avec Groupe Verlaine. Pour devenir
01:49:47franchisée dans les énergies renouvelables.
01:49:49Groupe Verlaine.
01:49:51Il est 8h sur CNews, bienvenue dans
01:49:53votre matinal week-end. Raphaël Stainville est
01:49:55resté avec nous pour cette dernière heure
01:49:57d'émission, nous a rejoint sur ce plateau Amine Elbahi.
01:49:59Bonjour cher Amine,
01:50:01vous êtes juriste également,
01:50:03auteur et marine toujours pour l'actualité.
01:50:05Et justement, à la une aujourd'hui,
01:50:07la délégation française aux JO
01:50:09rentre dans l'histoire. 9 médailles
01:50:11dont 3 en or en une seule journée.
01:50:13Record de 1996
01:50:15égalé. Chapeau aux pilotes
01:50:17de BMX podium, entièrement
01:50:19tricolores hier soir.
01:50:21Et puis la Mama Team
01:50:23sera avec nous dans ce journal.
01:50:25Charline Picon et Sarah Steyart
01:50:27ont décroché le bronze hier
01:50:29en voile. Une journée dont elles se souviendront
01:50:31longtemps sportivement, mais aussi
01:50:33pour une autre bonne raison.
01:50:35On vous en parle dans un instant.
01:50:37L'actualité, c'est la colère
01:50:39également des agriculteurs qui couvent
01:50:41toujours. Exemple dans ce journal avec
01:50:43la filière céréalière. Vous entendrez
01:50:45dans ce journal des professionnels
01:50:47du secteur particulièrement
01:50:49inquiets cet été.
01:50:51Une pluie
01:50:53de médailles s'est donc abattue sur la France.
01:50:55Hier, 9 au total, dont 3 en or.
01:50:57Les bleus ont brillé en
01:50:59BMX, en judo, en natation,
01:51:01en équitation, en voile et d'autres.
01:51:03Oui, hors normes, titre
01:51:05libération avec les photos de nos
01:51:07légendes Teddy Riner et Léon Marchand.
01:51:09Légende, c'est justement l'adjectif
01:51:11utilisé par le journal Aujourd'hui
01:51:13en France pour qualifier les deux sportifs.
01:51:15Enfin, ce vendredi était le jour
01:51:17des gloires pour l'équipe. Retour sur
01:51:19cette journée historique avec Célia Gruyère.
01:51:23Un balayage puissant et une explosion
01:51:25de joie.
01:51:27Teddy Riner
01:51:31a remporté la médaille d'or ce vendredi
01:51:33en judo, trois ans après
01:51:35s'être contenté du bronze au JO de Tokyo.
01:51:37Un troisième sacre olympique.
01:51:39Dans la catégorie des poids lourds,
01:51:41personne n'avait réalisé ce qu'a accompli
01:51:43le judoka français déjà sacré à Londres
01:51:45et à Rio. Plus tard dans la soirée,
01:51:47c'est Léon Marchand qui enflamme
01:51:49la Défense Arena. Il réalise
01:51:51l'exploit de remporter sa quatrième médaille d'or
01:51:53sur le 200 mètres quatre nage.
01:51:57Un record pour un athlète français
01:51:59en une seule édition des JO.
01:52:01Quelques minutes avant, Florent Manaudou
01:52:03avait remporté le bronze sur le 50 mètres
01:52:05nage libre. L'une des plus belles
01:52:07images de la journée reste toutefois
01:52:09celle du triplé tricolore historique
01:52:11signé par les pilotes de BMX Racing.
01:52:13Joris Daudet,
01:52:15Sylvain André et Romain Mailleux
01:52:17raflent toutes les médailles de leur course.
01:52:19Il faut remonter à 1924 au dernier
01:52:21JO de Paris pour trouver la trace
01:52:23d'un tel triplé. A l'époque,
01:52:25c'était en gymnastique. L'équipe de France
01:52:27de saut d'obstacle en équitation,
01:52:29la judocate Romane Dicot ainsi que
01:52:31Sarah Steyrth et Charline Picon en voile
01:52:33ont également participé à cette moisson
01:52:35de médailles en remportant le bronze
01:52:37dans leurs disciplines respectives.
01:52:39Et ça tombe bien, ils sont avec nous
01:52:41ce matin, Charline Picon et Sarah Steyrth.
01:52:43Bonjour à toutes les deux et
01:52:45merci pour vos exploits. Félicitations
01:52:47pour cette belle médaille de bronze
01:52:49en voile en
01:52:5149er FX, si je ne me trompe pas
01:52:53pour être bien précis.
01:52:55Félicitations même à double titre.
01:52:57On va évoquer le côté sportif
01:52:59mais la médaille de bronze
01:53:01forcément et également vos demandes
01:53:03en mariage respectives. Juste après
01:53:05la compétition, racontez-nous ce qui s'est passé.
01:53:09C'est vrai qu'il y a
01:53:11trois ans, nos conjoints au tout début
01:53:13de l'Olympique s'étaient fait un petit pari
01:53:15pour dire
01:53:17que si on avait une médaille, ils nous épouseraient.
01:53:19Je pense qu'à l'instant,
01:53:21ils n'y croyaient pas forcément.
01:53:23Hier, on l'a fait.
01:53:25Ils se sont mis à genoux sur la plage en même temps.
01:53:29Félicitations à double titre
01:53:31à toutes les deux. Vous avez décidé
01:53:33de vous lancer dans cette aventure
01:53:35en 2021. Trois ans seulement.
01:53:37Trois ans plus tard justement.
01:53:39C'est le bronze pour vous.
01:53:41Racontez-nous ces trois années de préparation.
01:53:45Pour ma part,
01:53:47j'avais arrêté après Rio.
01:53:49J'ai eu cinq ans d'arrêt de maternité.
01:53:51Il fallait reprendre
01:53:53le chemin de l'entraînement,
01:53:55retrouver mes marques sur le bateau
01:53:57et les automatismes. Pour Charline,
01:53:59aucune connaissance
01:54:01d'un support dériveur.
01:54:03Elle était sur planche à voile
01:54:05avant. On a eu
01:54:07trois grosses années. On a travaillé
01:54:09fort techniquement pour
01:54:11essayer d'arriver au niveau des étrangères
01:54:13sur ces Jeux. On savait
01:54:15techniquement qu'on était un tout petit peu moins bonne
01:54:17parce qu'elles ont plus dix ans
01:54:19d'expérience ensemble.
01:54:21Ça a été trois années.
01:54:23On a eu des hauts, des bas.
01:54:25On avait
01:54:27toujours conscience de notre potentiel.
01:54:29C'est vrai qu'on a eu
01:54:31des difficultés sur notre chemin.
01:54:33Cette médaille est incroyable.
01:54:35Sarah, vous étiez à la retraite
01:54:37en 2021.
01:54:41Comment Charline vous a convaincue
01:54:43de vous lancer dans cette aventure ?
01:54:47Elle a commencé tôt. Elle a commencé en 2019
01:54:49avec un petit message pour me dire
01:54:51que j'ai lancé un ragot
01:54:53comme quoi on repartait ensemble
01:54:55pour Paris.
01:54:59Le déclic, pour moi, il s'est fait
01:55:01sur les Jeux de Tokyo quand j'ai vu
01:55:03la médaille de Charline.
01:55:05C'était impensable pour moi
01:55:07de ne pas essayer de retourner
01:55:09sur ce chemin-là pour aller essayer
01:55:11d'en décrocher une parce que
01:55:13dans mes trois derniers Jeux olympiques, je n'avais pas réussi.
01:55:15Le déclic s'est fait
01:55:17à ce moment-là et mon conjoint
01:55:19m'a dit banco.
01:55:21On a quand même essayé un peu le support
01:55:23au mois de septembre en 2021, histoire de dire
01:55:25« ça te plaît quand même, Charline ? »
01:55:27Après, on a lancé
01:55:29ce pari fou.
01:55:31Pour vous, Charline,
01:55:33on connaît également vos exploits
01:55:35plutôt en planche à voile.
01:55:37Vous vous êtes dit « je n'en ai pas assez,
01:55:39j'en veux encore un peu plus, un nouveau défi, un nouveau challenge. »
01:55:41Quand on goûte
01:55:43à ce qu'on est en train de vivre,
01:55:45deux jours avant, on se dit
01:55:47« plus jamais, c'est trop dur »
01:55:49et puis au moment où on est médaillée
01:55:51et qu'on vit ses émotions,
01:55:53on se dit « j'aimerais bien y retourner. »
01:55:55Le challenge,
01:55:57je pense qu'il était énorme
01:55:59et j'aime ce genre de challenge.
01:56:01Vous êtes toutes les deux habituées
01:56:03des Jeux olympiques.
01:56:05Quelle est la saveur de cet événement,
01:56:07de ces Jeux olympiques, à la maison,
01:56:09avec la médaille à la clé ?
01:56:11Franchement,
01:56:13tous les jours d'avoir
01:56:15les spectateurs qui étaient là
01:56:17sur la digue pour nous acclamer,
01:56:19c'était juste dingue.
01:56:21On avait la famille, on avait les amis.
01:56:23On a pleuré tous les jours à chaque sortie.
01:56:25Quand on rentrait de nos courses,
01:56:27ils étaient là aussi pour nous accueillir.
01:56:29C'était des perverses sans cela.
01:56:31Moi, je l'ai rarement connue.
01:56:33Jamais connue.
01:56:35C'était dinguerie.
01:56:37C'était vraiment un club de supporters de fou.
01:56:41Vous vous faites appeler la Mama Team, pourquoi ?
01:56:43Deux mamans à bord,
01:56:45c'est facile.
01:56:51Vous êtes encore à Marseille actuellement ?
01:56:53Oui, on va prendre le train.
01:56:55Vous pouvez nous montrer un petit peu ?
01:56:57Là, ce n'est pas joli.
01:56:59Ce n'est pas joli ?
01:57:01C'était juste pour nous faire rêver.
01:57:03On est enfermés dans les studios à Paris,
01:57:05c'était pour nous faire rêver un petit peu.
01:57:07Quelle est la suite ?
01:57:09Oui, effectivement.
01:57:11Quelle est la suite pour vous ?
01:57:13C'est la dernière question.
01:57:15Vous allez profiter un petit peu des JO,
01:57:17aller voir peut-être les collègues
01:57:19ou d'autres épreuves,
01:57:21d'autres disciplines ou vacances.
01:57:23Là, on monte à Paris
01:57:25pour deux jours.
01:57:27Ensuite, je redescends.
01:57:29Ma famille est restée là.
01:57:31J'ai mes petites filles qui ne m'ont pas vu la semaine
01:57:33pour qui elles ont vécu
01:57:35un paquet d'émotions.
01:57:37C'est un peu plus dur.
01:57:39Je redescends demain soir
01:57:41pour passer du temps avec elles
01:57:43et souvenir les autres sportifs voileux
01:57:45qui sont ici à Marseille et qui jouent des médailles.
01:57:47Je crois que Raphaël Stainville
01:57:49a une question à vous poser.
01:57:51C'est-à-dire avoir votre regard de spécialiste.
01:57:53Quels sont les sportifs français
01:57:55dans cette délégation de voile
01:57:57sur lequel on peut miser
01:57:59pour espérer une médaille ?
01:58:03Déjà,
01:58:05aujourd'hui, il y a Hélène
01:58:07qui est quatrième et qui joue une médaille
01:58:09en planche à voile.
01:58:11Ensuite, on a Camille et Jérémy en 4.70.
01:58:13JB Bernas
01:58:15et Louise qui nous étonnent
01:58:17et qui ont fait un super début de compétition.
01:58:19Et puis, on a les deux kitesurfer
01:58:21qui vont finir en beauté.
01:58:23C'est bien noté.
01:58:25On va évidemment suivre ça
01:58:27avec beaucoup d'intérêt.
01:58:29Un petit mot peut-être pour nos voileuses ?
01:58:31Simplement dire effectivement
01:58:33que Charline et Sarah sont la fierté
01:58:35de leur famille et on les félicite.
01:58:37Ce sont aussi la fierté d'un pays tout entier
01:58:39et je tenais sincèrement à le souligner.
01:58:41Peut-être leur poser une question
01:58:43et savoir,
01:58:45notamment pour Charline qui décide
01:58:47de se relancer en 2021,
01:58:49comment se sont passées ces trois années
01:58:51d'effort, trois années d'aventure
01:58:53avant d'aller décrocher la médaille ?
01:58:55C'est clair
01:58:57que c'était l'Olympia de la plus dure.
01:58:59De repartir à zéro
01:59:01quand on a un top niveau
01:59:03de son sport, à ne gérer que des petits
01:59:05détails de la performance.
01:59:07Là, tout était en bas.
01:59:09Il fallait pousser un peu tous les curseurs.
01:59:11Passer de l'individuel au double,
01:59:13notamment sur la communication
01:59:15pour une introvertie, pas facile.
01:59:17On a une grosse sortie
01:59:19de zone de confort et des hauts
01:59:21des bas.
01:59:23Beaucoup de bas et c'est cool que ça se termine
01:59:25par un super haut.
01:59:27Bravo à toutes les deux.
01:59:29Sarah Steyart et Charline Picon,
01:59:31au plaisir de se voir au Club France
01:59:33peut-être si vous êtes à Paris
01:59:35dans les prochains jours.
01:59:37Merci à toutes les deux d'avoir accepté l'invitation
01:59:39ce matin sur CNews.
01:59:41Un petit mot Marine du tableau des médailles ?
01:59:43La France se trouve en deuxième position
01:59:45avec 11 médailles d'or
01:59:47juste derrière la Chine qui en a 13
01:59:49avec désormais 36 médailles.
01:59:51Les Bleus font déjà mieux qu'au jeu de Tokyo
01:59:53où ils en avaient remporté 33.
01:59:55Le reste de l'actualité avec la situation
01:59:57des agriculteurs français qui ne s'améliorent pas
01:59:59franchement après le conflit social
02:00:01l'hiver dernier. On s'en souvient tous
02:00:03ils pensaient avoir été entendus
02:00:05mais c'est encore la désillusion.
02:00:07Aucune avancée, aucune aide depuis plusieurs mois.
02:00:09Les blocages politiques actuels repoussent
02:00:11toutes les interventions de l'Etat.
02:00:13Beaucoup sont désespérés comme les céréaliers
02:00:15au portage dans le Lot-et-Garonne
02:00:17avec Antoine Estève.
02:00:19C'est une colère froide qui anime
02:00:21Arnaud Dalies, une colère contre
02:00:23son époque et contre les politiques
02:00:25qui lui ont promis que les choses changeraient.
02:00:27Mais les dossiers agricoles sont complètement
02:00:29à l'arrêt avec la crise gouvernementale actuelle
02:00:31et les pluies incessantes au printemps
02:00:33ont empêché les maïs de mûrir.
02:00:35C'est très en retard, à l'époque où on est,
02:00:37ils devraient commencer à être
02:00:39pâteux. Là on est
02:00:41au stade laiteux à peine. Ça va se sécher ça.
02:00:43Cette partie là va se sécher
02:00:45et ça va faire comme si elle tombait.
02:00:47Tout ça, ça va être mort. On va récolter
02:00:49humide donc ça veut dire qu'on va avoir
02:00:51un coût de 40 euros
02:00:53supplémentaires à la tonne.
02:00:55Donc 170
02:00:57moins 40, ça va pas faire
02:00:59un chipette. Ce qui reste c'est le prix
02:01:01de revient. La marge de cet agriculteur
02:01:03a complètement disparu.
02:01:05Après les grandes manifestations de l'hiver dernier
02:01:07l'espoir était revenu un peu
02:01:09mais les prix n'ont toujours pas changé.
02:01:11La concurrence des céréales d'Europe de l'Est, beaucoup moins chère
02:01:13est toujours un fardeau pour les paysans
02:01:15français. C'est les nerfs qui parlent.
02:01:17C'est les nerfs, c'est plus le type, c'est les nerfs.
02:01:19Et ça c'est très mauvais.
02:01:21Là on a un gouvernement, on sait pas où on va.
02:01:23Là on va avoir une France morte, à l'arrêt.
02:01:25Et en attendant, il va falloir subir
02:01:27et ça va être très dur à passer.
02:01:29Comme beaucoup d'agriculteurs du Sud-Ouest,
02:01:31Arnaud Daliès est prêt à retourner sur les barrages
02:01:33et à bloquer le pays pour se faire entendre.
02:01:35Il va y avoir le feu dans les campagnes
02:01:37parce que rien n'a été obtenu, tout est en suspens.
02:01:39Si l'État ne fait rien, cet hiver
02:01:41il va y avoir le feu dans les campagnes.
02:01:43Dans les plaines du Lot-et-Garonne,
02:01:45on sait déjà que la récolte sera mauvaise.
02:01:47Les syndicats évoquent une mobilisation paysanne
02:01:49dès la rentrée afin d'obtenir rapidement
02:01:51des allégements de taxes et des aides
02:01:53urgentes pour les céréaliers.
02:01:55Amine Elbaye, un mot peut-être
02:01:57sur ces céréaliers.
02:01:59Il va y avoir le feu dans les campagnes,
02:02:01a dit cet agriculteur dans le reportage.
02:02:03C'est inquiétant ?
02:02:05C'est extrêmement inquiétant.
02:02:07Aujourd'hui, le pouvoir d'achat
02:02:09de nos agriculteurs est en berne.
02:02:11N'oublions pas que ce sont eux qui nourrissent
02:02:13la nation.
02:02:15Les efforts consentis par nos agriculteurs
02:02:17n'ont pas été entendus à l'échelle européenne.
02:02:19On le voit d'abord parce que nos agriculteurs
02:02:21ne sont plus compétitifs,
02:02:23parce qu'ils subissent à coup de normes,
02:02:25notamment du droit de l'Union Européenne,
02:02:27la concurrence, et notamment la concurrence déloyale,
02:02:29mais aussi parce que l'Union Européenne
02:02:31n'a pas pris conscience
02:02:33des enjeux, en particulier
02:02:35concernant
02:02:37la loi EGalim,
02:02:39et en particulier, et c'est ce que demandent
02:02:41nos agriculteurs, la liberté
02:02:43notamment pour les Etats européens
02:02:45d'appliquer un taux de TVA
02:02:47plus compétitif et permettre à nos agriculteurs
02:02:49de pouvoir concurrencer
02:02:51avec ce que font déjà
02:02:53la Chine et les Etats-Unis, c'est-à-dire
02:02:55réinvestir, réinvestir massivement
02:02:57la politique agricole commune.
02:02:59La trêve politique pendant
02:03:01les JO, Raphaël Stainville, oui,
02:03:03mais résultat,
02:03:05conséquence, ce sont autant de dossiers
02:03:07qui sont en suspens pendant ce temps-là.
02:03:09Oui, autant de dossiers qui sont en jachère.
02:03:11On le sait, cette crise
02:03:13que subissent les agriculteurs,
02:03:15c'est une crise existentielle,
02:03:17alors tout ne doit pas,
02:03:19ils ne doivent pas tout attendre
02:03:21de la France, bien au contraire,
02:03:23il y a un certain nombre de choses, quand même, ou d'aides
02:03:25qui devraient pouvoir être libérées
02:03:27de par le gouvernement
02:03:29qui ne l'ont pas encore été
02:03:31intégralement fait, et
02:03:33il faut pouvoir entendre cette
02:03:35détresse, cette détresse qui
02:03:37s'exprime dès à présent
02:03:39et qui menace d'être encore plus
02:03:41grande à la rentrée.
02:03:43L'actualité à l'international avec cette soirée
02:03:45d'émeute à Sunderland au Royaume-Uni,
02:03:47plusieurs centaines de personnes qui se sont
02:03:49réunies après le meurtre de trois
02:03:51fillettes dans une attaque au couteau
02:03:53à Southport, c'était lundi dernier.
02:03:55Trois policiers ont été blessés, huit personnes
02:03:57arrêtées, les autorités
02:03:59s'attendent à une nouvelle journée
02:04:01de tension aujourd'hui.
02:04:03Et puis on en a largement parlé ces derniers jours,
02:04:05la cérémonie d'ouverture des JO
02:04:07qui a fait largement réagir.
02:04:09Certains se sont même sentis offensés.
02:04:11C'est notamment le cas de l'évêque
02:04:13de Nîmes, Monseigneur Nicolas Bouet.
02:04:15Il a donc demandé aux prêtres d'organiser
02:04:17une messe, je cite, de réparation.
02:04:19On va tout de suite retrouver sur place nos
02:04:21journalistes Marie-Lièse Chevalier et Sacha Robin.
02:04:23Bonjour à tous les deux. Marie-Lièse, expliquez-nous
02:04:25l'objectif de cette messe.
02:04:31Oui, bonjour. Alors nous sommes avec Sacha Robin
02:04:33devant la cathédrale de Nîmes où aura lieu à 9h
02:04:35une messe de réparation
02:04:37présidée par Monseigneur Bouet. Alors qu'est-ce qu'une messe
02:04:39de réparation ? C'est une messe spécifique
02:04:41qui répare un acte
02:04:43gravement injurieux envers Dieu.
02:04:45Ces messes sont présidées par les évêques pour montrer
02:04:47que c'est l'ensemble de l'église qui est touchée
02:04:49et non pas seulement une communauté locale.
02:04:51Dans le cas présent, vous l'avez dit, c'est pour réparer
02:04:53l'offense et le scandale
02:04:55provoqué par le tableau de la Seine
02:04:57lors de la cérémonie d'ouverture des JO.
02:04:59Alors concrètement,
02:05:01durant cette messe, il n'y aura pas de signes extérieurs
02:05:03de joie et l'autel sera dépouillé
02:05:05jusqu'à la communion. Après la communion,
02:05:07les signes extérieurs de joie pourront revenir
02:05:09pour montrer que tout est pardonné
02:05:11et que tout a été remis en ordre.
02:05:13Monseigneur Bouet a demandé à l'ensemble
02:05:15des fidèles, où qu'ils soient, de s'unir
02:05:17à cette profession de foi.
02:05:19Marie-Eliès, a-t-on connaissance de messes de réparation
02:05:21dans l'histoire récente de l'église
02:05:23en France ?
02:05:27Oui, il y en a eu plusieurs
02:05:29sur l'ensemble des années
02:05:31mais notamment, il y en a eu une
02:05:33dans la cathédrale de Nice
02:05:35après l'attentat qui était survenu dans la basilique
02:05:37le 29 octobre 2020.
02:05:39Également en 2014, lorsqu'une fémène
02:05:41était entrée dans la cathédrale
02:05:43de Strasbourg et était montée
02:05:45saint nu sur l'autel la veille de la visite
02:05:47du pape François aux institutions européennes.
02:05:49Marie-Eliès Chevalier
02:05:51avec Sacha Robin, merci
02:05:53à tous les deux en direct
02:05:55de Nîmes. 8h15,
02:05:57l'essentiel de l'actu, Marine.
02:06:01Il va falloir être patient
02:06:03si vous prenez la route Bison-Futé-Voix-Noir
02:06:05dans le sens des départs.
02:06:07Les autoroutes A7, A8, A10 et A75
02:06:09risquent d'être saturées dans le sens
02:06:11des retours. La circulation sera
02:06:13difficile au niveau national et très
02:06:15difficile en Ile-de-France.
02:06:17Face aux menaces de l'Iran contre l'Etat
02:06:19les Etats-Unis annoncent le déploiement
02:06:21de davantage de navires de guerre et d'avions
02:06:23de combat pour protéger leurs troupes et leurs alliés
02:06:25israéliens. Le dispositif militaire
02:06:27américain vise également à préparer toutes les éventualités
02:06:29dit le Pentagone dans un communiqué.
02:06:31Le Pentagone qui annule
02:06:33l'accord de peine négocié pour le Cerveau
02:06:35du 11 septembre, l'accord qui permettait
02:06:37à Khalid Cheikh Mohamed d'éviter un procès
02:06:39où il encourait la peine de mort, avait choqué
02:06:41beaucoup de proches de victimes. La révocation
02:06:43est également effective pour ses deux
02:06:45co-accusés.
02:06:47Qui dit sortie, qui dit été,
02:06:49dit sortie en mer pour les
02:06:51plus chanceux d'entre vous
02:06:53et pour des vacances en toute sécurité.
02:06:55La section des affaires maritimes multiplie les contrôles.
02:06:57Car les règles ne sont pas toujours connues et respectées.
02:06:59Illustration dans le bassin d'Arcachon avec
02:07:01Antoine et Steve.
02:07:03C'est une action coordonnée des affaires maritimes
02:07:05et de la gendarmerie au large d'Arcachon.
02:07:07Navigation dangereuse, excès de vitesse
02:07:09et surtout contrôle des équipements
02:07:11obligatoires. La plupart des plaisanciers ne sont
02:07:13pas complètement en règles. Ces trois jeunes
02:07:15femmes ont un extincteur périmé.
02:07:17En 2020, c'est très important
02:07:19quand vous partez en mer de contrôler
02:07:21le matériel que vous avez à bord.
02:07:23Les plaisancières reconnaissent leur imprudence.
02:07:25Il peut y avoir des incendies de moteur
02:07:27ou de bateau. On est bien contents
02:07:29d'avoir un extincteur qui marche au moment où il faut.
02:07:31Donc absolument.
02:07:33C'est dommage que ça tombe sur ma pomme, mais c'est pas grave.
02:07:35Cette fois, ce sera juste un avertissement
02:07:37avec l'obligation de changer l'extincteur.
02:07:39Je n'ai pas souvenir
02:07:41qu'une personne ne se soit pas régularisée.
02:07:43Si la régularisation n'est pas faite au bout des
02:07:45dix jours, la procédure continue.
02:07:47Les infractions sont sanctionnées
02:07:49par de lourdes amendes de plusieurs centaines
02:07:51d'euros et des retraits de permis.
02:07:53C'est indispensable, certes, d'être équipé
02:07:55comme il faut, mais une fois qu'on est sur l'eau,
02:07:57c'est le respect des autres usagers,
02:07:59c'est le respect des règles de vitesse,
02:08:01le respect des zones de navigation, des zones
02:08:03d'interdiction. Ces plaisanciers en promenade
02:08:05au large du Cap-Ferret nous expliquent
02:08:07qu'ils redoutent la navigation en plein été.
02:08:09Trop de monde, trop de dangers.
02:08:11Il y a beaucoup de monde sur l'eau, surtout aujourd'hui,
02:08:13pendant les vacances. Moi, je ne vais pas vite.
02:08:15Le problème, c'est qu'il y a beaucoup
02:08:17de gens qui ne savent pas naviguer et qui vont vite.
02:08:19Un peu plus loin, les affaires maritimes contrôlent
02:08:21de jeunes à jetski.
02:08:23Si vous pouvez me montrer votre carte de moniteur.
02:08:25Le moniteur nous confie
02:08:27qu'il a parfois du mal à faire respecter les règles.
02:08:29Pour certaines personnes, c'est plus facile
02:08:31de comprendre. Pour d'autres, c'est un petit peu plus compliqué.
02:08:33Ils respectent moins. C'est pour ça que nous, on s'arrête,
02:08:35on leur explique tranquillement et qu'après,
02:08:37ça va mieux. Les services de secours en mer
02:08:39sont intervenus plus de 300 fois dans ce secteur
02:08:41l'an dernier. L'imprudence des plaisanciers
02:08:43est à l'origine d'une très grande majorité
02:08:45des situations de détresse.
02:08:47Et puis, on vous parle de cette
02:08:49expérience pour le moins inédite
02:08:51ce matin. Un voyage aller-retour
02:08:53sur Mars, mais pour de faux.
02:08:55Une expérience qui vient de s'achever à Houston,
02:08:57aux Etats-Unis.
02:08:594 personnes ont accepté de relever le défi
02:09:01pendant plus d'un an. L'objectif était de comprendre
02:09:03les conséquences de l'isolement
02:09:05sur notre santé. Le voyage avec
02:09:07Guilhem Lafage.
02:09:09Objectif Mars pour la NASA.
02:09:11En immersion totale pendant
02:09:13378 jours, une petite
02:09:15équipe a pu expérimenter la vie dans des conditions
02:09:17similaires à celles que l'on pourrait retrouver
02:09:19sur Mars, avec ses avantages
02:09:21et ses inconvénients.
02:09:23On s'est un peu ennuyés,
02:09:25ce qui est probablement très réaliste
02:09:27pour un voyage dans l'espace, en particulier
02:09:29pour un voyage spatial long comme vers
02:09:31Mars. Je pense que l'ennui
02:09:33fait également partie de nos emplois normaux.
02:09:35Une reconstitution
02:09:37de l'espace martien, un faux
02:09:39espace extérieur. Dans leur
02:09:41160 mètres carrés, les 4 cobayes
02:09:43ont expérimenté différents tâches qu'ils pourraient
02:09:45reproduire sur la planète rouge.
02:09:47Mais concrètement, pourquoi aller sur Mars ?
02:09:49Parce que
02:09:51c'est possible. Parce que
02:09:53l'espace peut nous unir et faire ressortir
02:09:55le meilleur de nous-mêmes.
02:09:57Parce que c'est une étape décisive
02:09:59que les terriens franchiront
02:10:01pour ouvrir la voie au siècle à venir.
02:10:05Décrocher Mars, c'est donc possible,
02:10:07mais pas avant 2040. En attendant,
02:10:09gardons les pieds sur Terre.
02:10:11Prochaine expérience prévue pour l'année 2025.
02:10:15Oui, alors,
02:10:17les pieds sur Terre, pas forcément, parce qu'on va
02:10:19continuer de rêver un petit peu.
02:10:21On reparle des Jeux Olympiques avec vous.
02:10:23Céline Géraud, bonjour chère Céline.
02:10:25On a plaisir de vous entendre sur Europe 1,
02:10:27évidemment. Et vous êtes également
02:10:29ancienne judoka.
02:10:31On va parler avec vous du bilan de cette
02:10:33délégation française de judo.
02:10:35Et forcément,
02:10:37l'excellence, j'allais dire,
02:10:39l'historique performance de Teddy Riner
02:10:41hier, qui devient le judoka
02:10:43le plus titré de l'histoire des JO.
02:10:45C'est en fait un petit peu comme si l'histoire
02:10:47était déjà écrite
02:10:49d'avance avec ces images
02:10:51de Teddy Riner qui allume la femme olympique
02:10:53il y a quasiment tout pile une semaine.
02:10:55Et une semaine plus tard, il est,
02:10:57ça y est, médaillé olympique, médaillé d'or.
02:10:59Oui, c'est vrai, vous avez raison.
02:11:01Clarisse Agbenienou, il y a trois ans,
02:11:03portait le drapeau et elle avait décroché l'or.
02:11:05Cette fois-ci, c'est Teddy Riner
02:11:07qui a allumé la masque et qui décroche
02:11:09ce troisième titre qui le fait
02:11:11montrer encore un peu plus dans la légende.
02:11:13Vous dites que c'était écrit à l'avance.
02:11:15Je mets un petit bémol à ça si vous le voulez bien
02:11:17parce que quand même, ça a été très dur pour Teddy.
02:11:19Il a eu un démarrage poussif.
02:11:21Il l'a dit lui-même. Au début, c'était difficile
02:11:23de se mettre dedans. Mais c'est un judoka
02:11:25qui a 35 ans.
02:11:27C'est sa cinquième olympiade.
02:11:29Imaginez, ça fait 20 ans qu'il est sur les tatamis
02:11:31au plus haut niveau. C'est héroïque.
02:11:33Et face à lui, il a quand même des golgottes.
02:11:35Il a affronté des judokas qui...
02:11:37Il faisait 141 kilos le matin
02:11:39sur la balance. Ça vous paraît beaucoup.
02:11:41Mais je peux vous assurer qu'il y avait des mastards
02:11:43sur le tatami
02:11:45qui étaient bien plus lourds que lui.
02:11:47Le japonais faisait 171 kilos.
02:11:49Mais bien porté. Sur 2,02 m,
02:11:51ça passe vraiment. Et ensuite,
02:11:53il est monté en puissance, Teddy.
02:11:55Il a trouvé la clé. Il s'est ménagé.
02:11:57Et il a sorti deux attaques puissantes
02:11:59et la dernière en finale
02:12:01qui est un hypo absolument majestueux sur Araigoshi.
02:12:03Ce qui est génial pour le judo
02:12:05parce qu'on se souvient qu'à Rio,
02:12:07en finale, il avait gagné par le jeu des pénalités.
02:12:09Et il avait laissé une image
02:12:11un peu mitigée
02:12:13de sa surpuissance alors que là, c'est vraiment judo.
02:12:15Et c'est vraiment une victoire éclatante.
02:12:17Jusque-là, le judo français,
02:12:19c'est neuf médailles olympiques.
02:12:21C'est-à-dire un quart
02:12:23de toutes les médailles de la délégation
02:12:25française aux JO. C'est énorme.
02:12:27Aujourd'hui, il y a les épreuves mixtes
02:12:29par équipe. On ne s'interdit pas de rêver.
02:12:31Absolument. Là, on est...
02:12:33Franchement, on est favoris. Je vous rappelle
02:12:35qu'on a gagné il y a trois ans au Japon
02:12:37en battant les Japonais en finale, ce qui était pour eux
02:12:39une claque suprême. Ils veulent leur revanche,
02:12:41les Japonais, d'autant qu'ils n'ont pas été excellents
02:12:43comme à l'habitude en individuel.
02:12:45Donc, ils vont être surmotivés pour aller décrocher ce titre.
02:12:47Évidemment, nos Français, notamment
02:12:49ceux qui sont passés un peu à côté, si on peut dire,
02:12:51Clarisse, ceux qui sont médaille de bronze,
02:12:53évidemment, veulent
02:12:55vraiment être puissants dans cette compétition
02:12:57par équipe et ça va être quelque chose de dingo.
02:12:59La France va affronter le vainqueur du match qui se joue
02:13:01en ce moment entre la Mongolie et Israël.
02:13:03Et ce sera aux alentours de 9h30.
02:13:05Mais on peut décemment, évidemment, croire que la France
02:13:07va repartir avec 10 médailles, ce qui était l'objectif
02:13:09annoncé du président de la Fédération
02:13:11française de judo. Donc, on est
02:13:13en ordre de marche, même si
02:13:15les filles, le bilan est mitigé. Mais ce qui est sûr,
02:13:17c'est qu'il y a quelque chose qui s'est passé et que l'avantage
02:13:19de jouer à la maison a joué
02:13:21un vrai rôle, c'est sûr.
02:13:23Alors, justement, puisque vous évoquez
02:13:25le bilan des filles, effectivement,
02:13:276 médailles, c'est déjà
02:13:29très bien. 6 médailles de bronze, néanmoins,
02:13:31le président de la Fédération française
02:13:33de judo s'est exprimé hier.
02:13:35Il a été assez clair. Je ne vais pas
02:13:37vous dire que je suis content de l'équipe féminine.
02:13:39Forcément, je suis très déçu. On va avoir
02:13:41des explications avec les entraîneurs.
02:13:43Ça va chauffer un petit peu ?
02:13:45Alors, chauffer, je ne sais pas si c'est le mot.
02:13:47La question, c'est qu'il va y avoir une vraie remise en question.
02:13:49Effectivement, il y a 5 filles
02:13:51en demi-finale. Aucune
02:13:53n'arrive en finale. Donc, il y a un souci sur
02:13:55le dernier step à franchir.
02:13:57Alors, est-ce que c'est un problème psychologique ? Est-ce que c'est un
02:13:59problème technique ? Est-ce que c'est un problème de préparation physique ?
02:14:01Ça, évidemment, ça va être décortiqué,
02:14:03analysé. Stéphane Nomis, le président
02:14:05de la Fédération, avait pris le sujet pour les garçons
02:14:07parce que les garçons, depuis 1996,
02:14:09les E96 à l'Atlanta, c'est la
02:14:11première fois que les garçons font
02:14:13un meilleur résultat sur le plan arithmétique
02:14:15si on regarde les médailles d'or et les médailles
02:14:17de bronze. Meilleur
02:14:19que les filles. Donc, c'est quand même
02:14:21quelque chose d'assez historique pour le judo
02:14:23français. Ce qui est sûr, c'est qu'il va y avoir peut-être
02:14:25de nouveaux entraîneurs, de nouvelles énergies,
02:14:27une remise à plat de tous les sujets pour repartir
02:14:29de l'avant. Et, comme il le dit lui-même,
02:14:31on a la meilleure équipe de tous les temps
02:14:33chez les filles. Ce n'est pas normal qu'on n'ait aucune fille sur
02:14:35le podium tout en haut.
02:14:37Céline Géraud, merci beaucoup d'avoir été avec nous
02:14:39ce matin. Je vous laisse
02:14:41rejoindre l'arène à Champs-de-Mars, me
02:14:43semble-t-il, pour suivre la compétition.
02:14:45Et forcément,
02:14:47on va forcément suivre les épreuves
02:14:49mixtes par équipe
02:14:51aujourd'hui sur CNews. Merci beaucoup,
02:14:53chère Céline, et à très vite.
02:14:55Ils s'arrachent, en tout cas,
02:14:57sur les sites de seconde main.
02:14:59Il s'agit des vêtements des bénévoles des Jeux
02:15:01olympiques. Racontez-nous Marine.
02:15:03Oui, ils sont dessinés par Décathlon. La panoplie
02:15:05de 12 articles a été remise il y a
02:15:07quelques mois aux bénévoles.
02:15:09Il faut compter jusqu'à 250 euros
02:15:11pour un bob, 150 pour
02:15:13un pantalon. Alors vous, soyez-vous prêt
02:15:15à débourser une telle somme pour ces pièces qui sont
02:15:17déjà collecteurs ? Guillaume Lafage et Audrey
02:15:19Berteau vous ont posé la question. Regardez.
02:15:21Des vêtements
02:15:23qui valent de l'or.
02:15:25Une semaine après le début des Jeux,
02:15:27des volontaires mettent en vente leurs tenues
02:15:29offertes par l'organisation des JO.
02:15:3145 000 bénévoles l'ont reçue.
02:15:33Elles comportent 4 t-shirts,
02:15:352 pantalons, un coupe-vent,
02:15:37des chaussettes, des chaussures
02:15:39et surtout un bob.
02:15:41Ce dernier se revend jusqu'à 250 euros
02:15:43sur les plateformes de revente de vêtements.
02:15:45Un prix qui peut surprendre.
02:15:47Je sais effectivement que ça peut se
02:15:49revendre jusqu'à 900 euros la tenue
02:15:51complète et que les gens profitent
02:15:53de cette opportunité.
02:15:55Personnellement, je ne trouve pas ça correct.
02:15:57Ils ont raison, mais je n'achèterais pas pour ce prix-là.
02:15:59Et ce n'est pas un cas isolé.
02:16:01Tous les produits de l'équipement fourni aux volontaires
02:16:03sont concernés. Le maillot,
02:16:05par exemple, est revendu entre 100 et
02:16:07150 euros. Comptez 30 euros
02:16:09pour les chaussettes, 50 euros
02:16:11pour le gilet ou encore 100 euros
02:16:13pour un tour de coup Paris 2024.
02:16:15Certains, au contraire,
02:16:17ne sont pas étonnés par ces prix.
02:16:19Ils ont eu droit à ces équipements
02:16:21parce qu'ils donnent de leur temps, ce qui est vraiment bien.
02:16:23Après,
02:16:25personne ne leur a dit qu'ils devaient les garder.
02:16:27C'est un peu l'offre et la demande. Vu que l'événement
02:16:29est un peu unique, forcément, c'est des pièces presque
02:16:31de collection, j'ai envie de dire, donc ça ne me semble pas
02:16:33aberrant. Face à ce succès,
02:16:35l'enseigne sportive française pourrait
02:16:37songer à les commercialiser.
02:16:39Le port de ses uniformes est obligatoire
02:16:41pendant la mission, mais il reste strictement
02:16:43interdit en dehors.
02:16:45Allez, amenez
02:16:47vous à Paris. Raphaël Stainville, vous restez bien
02:16:49avec nous autour de cette table. Marine, également,
02:16:51je vous garde à mes côtés. Vous aussi, derrière
02:16:53votre écran. On revient
02:16:55tout de suite sur CNews.
02:17:01Allez, de retour
02:17:03sur CNews. Il est 8h30.
02:17:05Soyez les bienvenus dans votre matinal week-end.
02:17:07À la une de l'actualité, on vous parle
02:17:09de cette tentative de braquage à Marseille.
02:17:11Un homme armé d'un fusil de chasse qui a tenté
02:17:13de s'en prendre un buraliste
02:17:15accompagné de son fils.
02:17:17Le gérant du bar tabac a réussi
02:17:19à neutraliser l'agresseur.
02:17:21Reportage à suivre.
02:17:23La situation au Proche-Orient et les craintes
02:17:25d'un embrasement de la région.
02:17:27Paris appelle les ressortissants français
02:17:29à quitter le pays au plus tôt.
02:17:31Une escalade militaire entre l'Iran et Israël
02:17:33est éliminante. On tente d'y voir plus clair dans un instant.
02:17:37Et puis, forcément, on va parler de notre délégation
02:17:39tricolore et des résultats de nos athlètes.
02:17:41Nous serons avec Thomas Chirot,
02:17:43médaillé d'argent par équipe.
02:17:45Et pourquoi pas rêver un peu plus
02:17:47avec l'épreuve individuelle.
02:17:49Demain, on en parle dans un instant avec vous.
02:17:51Thomas Chirot, à tout de suite.
02:17:55Mais d'abord, cette violente agression de buralistes
02:17:57à Marseille. Ils ont été victimes
02:17:59d'une tentative de braquage à main armée.
02:18:01C'était mercredi.
02:18:03L'agresseur s'est présenté avec un fusil de chasse.
02:18:05Le gérant et son fils ont réussi à le faire fuir
02:18:07mais ils restent évidemment sous le choc.
02:18:09Les détails avec Camille Joly et Dounia Tengour.
02:18:11Une scène
02:18:13d'apparence banale.
02:18:15Une fourgonnette qui s'arrête tout près d'un bar tabac
02:18:17dans un quartier aisé de la ville de Marseille.
02:18:19Mais très vite,
02:18:21un individu entièrement masqué,
02:18:23muni d'un casque sur les oreilles,
02:18:25sort du véhicule et surprend le gérant.
02:18:27Il avait
02:18:29un sac dont il tenait
02:18:31une bandoulière.
02:18:33La deuxième pendait.
02:18:35Et au milieu, il y avait un fusil à canon scié.
02:18:37Fusil de chasse.
02:18:39Il avait le fusil dans sa main
02:18:41afin de rentrer pour braquer ou tirer.
02:18:43Malgré la peur,
02:18:45le père et le fils parviennent néanmoins
02:18:47à désarmer l'assaillant
02:18:49avec l'aide d'un client.
02:18:51Mon fils est arrivé deux secondes après.
02:18:53On l'a écrasé. On a repris l'arme.
02:18:55Il a tiré entre deux.
02:18:57Il a tiré dans la main de mon fils.
02:18:59Mon fils a un trou de 3 cm dans la main.
02:19:01Mon fils s'est pris la chevrotine dans le visage.
02:19:03L'agresseur a fini par prendre la fuite
02:19:05sans le moindre butin.
02:19:07Pour le porte-parole du syndicat Alliance Police,
02:19:09le phénomène reste toutefois marginal.
02:19:11On a, c'est vrai, pas mal de vols à main armée
02:19:13qui ont eu lieu avec des armes
02:19:15mais elles sont assez peu utilisées
02:19:17voire très rarement utilisées.
02:19:19C'est quand même extrêmement choquant
02:19:21de voir qu'un individu
02:19:23qui va dans un tabac
02:19:25pour faire un hold-up à l'ancienne
02:19:27est capable aujourd'hui
02:19:29d'utiliser son arme à feu.
02:19:31Pour l'heure, l'auteur des faits
02:19:33n'a pas été retrouvé.
02:19:35La fenêtre a été ouverte.
02:19:37Aminé Elbahi,
02:19:39c'est vrai qu'il y a 30 000 forces de l'ordre
02:19:41qui sont mobilisées pour les Jeux Olympiques
02:19:43pour sécuriser principalement Paris
02:19:45et l'Île-de-France. Pendant ce temps,
02:19:47ce sont des forces de l'ordre qui ne sont pas
02:19:49forcément mobilisées ailleurs
02:19:51mais force est de constater
02:19:53qu'on en a besoin ailleurs sur le territoire
02:19:55notamment à Marseille.
02:19:57Oui bien sûr, c'est l'occasion de démontrer
02:19:59que la réalité
02:20:01de l'insécurité
02:20:03est constante et que
02:20:05le déploiement sécuritaire à Paris
02:20:07ne doit pas permettre de détourner
02:20:09les yeux sur ce
02:20:11qui se passe dans un certain nombre de quartiers.
02:20:13Et à Marseille,
02:20:15les jours passent et rien ne change.
02:20:17Je reprendrai d'ailleurs
02:20:19le chiffre de la préfète de police
02:20:21de Marseille qui, lors d'une conférence
02:20:23de presse en janvier 2024,
02:20:25aux côtés du procureur de la République,
02:20:27nous disait effectivement que face
02:20:29aux faits de violence, face au cambriolage,
02:20:31face aux agressions
02:20:33envers les personnes, face aux atteintes
02:20:35aux biens, les étrangers
02:20:37sont responsables de 67%
02:20:39de la délinquance à Marseille.
02:20:41En réalité,
02:20:43le vrai maître mot à Marseille
02:20:45c'est qu'il y a effectivement
02:20:47une explosion de la violence,
02:20:49c'est vrai, une explosion
02:20:51des vols et des cambriolages, c'est vrai,
02:20:53mais aussi une surreprésentation de l'immigration
02:20:55incontrôlée dans l'explosion
02:20:57de la violence à Marseille.
02:20:59J'ai entendu,
02:21:01en janvier 2024, les engagements pris
02:21:03par la préfète de police, aujourd'hui,
02:21:05l'heure n'est plus seulement à l'action, mais au bilan.
02:21:07Le bilan, c'est que rien n'a changé
02:21:09et qu'à un moment donné, les responsables
02:21:11politiques, ceux qui ont été élus,
02:21:13ceux qui ont été nommés ou désignés,
02:21:15doivent rendre des comptes aux Français.
02:21:17Oui, hier,
02:21:19on a eu l'occasion
02:21:21d'entendre Gérald Darmanin se féliciter
02:21:23des bons chiffres
02:21:25que Paris, notamment
02:21:27pendant cette période olympique,
02:21:29a enregistré du point de vue
02:21:31de la sécurité.
02:21:33C'est vrai qu'un certain nombre
02:21:35d'autres territoires, en revanche,
02:21:37continuent à pâtir de cette
02:21:39insécurité galopante
02:21:41et au premier plan,
02:21:43la cité phocéenne qui,
02:21:45jour après jour,
02:21:47nous habitue malheureusement
02:21:49à une violence assez
02:21:51exacerbée,
02:21:53ce braquage en plein jour
02:21:55commis, il est vrai,
02:21:57par un bras cassé,
02:21:59en est la dernière illustration.
02:22:01La tension qui monte
02:22:03au Moyen-Orient avec le quai d'Orsay
02:22:05qui appelle ses ressortissants
02:22:07de passage en Iran à quitter le pays
02:22:09au plus tôt en raison du risque
02:22:11aggravé d'escalade militaire entre Israël
02:22:13et Téhéran, Marine. Une décision qui survient
02:22:15après l'élimination d'un chef du Hamas
02:22:17en Iran attribué à Israël.
02:22:19Le point sur la situation avec Marie-Victoire Dieudonné.
02:22:21Le quai d'Orsay
02:22:23tire la sonnette d'alarme.
02:22:25En raison du risque aggravé d'escalade militaire
02:22:27dans la région, les Français de passage
02:22:29qui se trouveraient encore en Iran
02:22:31sont invités à en partir au plus tôt.
02:22:33La mort du chef militaire du Hezbollah,
02:22:35celle du chef politique du Hamas,
02:22:37ravive les craintes d'une extension
02:22:39de la guerre à l'ensemble du Moyen-Orient.
02:22:41Pour cette spécialiste
02:22:43de l'Iran, ces assassinats sont avant tout
02:22:45des claques monumentales
02:22:47pour le régime des Mollahs qui se veut inébranlable.
02:22:49Le ton est donc offensif,
02:22:51le risque d'escalade réel.
02:22:53Il n'y a pas une réunion
02:22:55avec le guide suprême où on n'entend pas
02:22:57scander mort à Israël.
02:22:59Donc leur but c'est la destruction d'Israël.
02:23:01Et le but d'Israël
02:23:03c'est de se protéger.
02:23:05Et s'il faut pour cela passer
02:23:07par une offensive démesurée,
02:23:09démesurée,
02:23:11ils le font.
02:23:13Pour Sarah Doraghi, l'alerte du quai d'Orsay
02:23:15prend aussi en compte les procédés de l'Iran.
02:23:17Le système même
02:23:19d'un pays comme l'Iran
02:23:21et voilà,
02:23:23on a un sac de monnaie d'échange.
02:23:25On va prendre
02:23:27des gens de nationalité
02:23:29qui nous intéressent et on va les prendre
02:23:31en otage et on attend.
02:23:33Si l'otage est français, la France va dire
02:23:35mais nous on est bloqués, on ne peut pas intervenir, on est des otages là-bas.
02:23:37De son côté, le Qatar,
02:23:39principal intermédiaire entre le Hamas et Israël,
02:23:41s'interroge sur le
02:23:43devenir des négociations.
02:23:45Allez, retour en France
02:23:47avec les Jeux Olympiques.
02:23:49On va tout de suite retrouver Thomas Chirault.
02:23:51Bonjour cher Thomas.
02:23:53Vous êtes médaille d'argent en tir à l'arc
02:23:55par équipe. Déjà, bravo,
02:23:57félicitations, vous nous avez fait rêver
02:23:59vous aussi avec
02:24:01l'équipe. Défaite face à la Corée du Sud
02:24:03en finale. J'imagine que
02:24:05vous êtes heureux, satisfait de cette médaille
02:24:07d'argent ?
02:24:09Bonjour à tous, oui, on est très très
02:24:11heureux de cette médaille d'argent.
02:24:13Comme on l'a dit plusieurs fois,
02:24:15on a remporté cette médaille d'argent,
02:24:17qui est ici autour de mon cou,
02:24:19et on n'a pas perdu cette finale, parce que
02:24:21sincèrement, face à une équipe de Corée qui n'a pas
02:24:23laissé de porte, on a été chercher
02:24:25un match au-dessus de notre niveau pour
02:24:27essayer de rivaliser avec eux. On a attendu
02:24:29les opportunités, mais il n'y en a pas eu.
02:24:31On est vraiment très très fiers du parcours
02:24:33qu'on a effectué ce lundi dernier
02:24:35pour remporter cette belle médaille
02:24:37d'argent. A ce niveau-là,
02:24:39qu'est-ce qui fait la différence ?
02:24:41C'est
02:24:43beaucoup beaucoup de préparation.
02:24:45On a tiré jusqu'à 600 flèches
02:24:47par jour cette année pour préparer cet événement.
02:24:49Donc, ça fait
02:24:51des longues plages horaires tous les jours,
02:24:53de 8h jusqu'à 18h à peu près.
02:24:55C'est, voilà, pour arriver
02:24:57le jour prêt
02:24:59et avoir automatisé un geste
02:25:01qui peut être efficient
02:25:03en toutes circonstances, et notamment
02:25:05dans ces grands moments
02:25:07de stress qu'est
02:25:09les matchs en arène aux Jeux Olympiques.
02:25:11Thomas Chirot, demain rendez-vous à
02:25:139h30 pour votre huitième
02:25:15de finale de l'épreuve individuelle.
02:25:17C'est quoi votre objectif ?
02:25:19L'objectif, comme je
02:25:21l'ai depuis le début, c'est de prendre les matchs
02:25:23les uns à la suite des autres,
02:25:25de donner le meilleur de moi et de voir où
02:25:27ça peut me mener. Ça va très très vite au tir
02:25:29à l'arc. Il n'y a pas de réelle tête
02:25:31de série, on va dire, surtout en individuel.
02:25:33Tout le monde peut battre tout le monde, c'est les Jeux Olympiques.
02:25:35En plus, je suis chez moi, donc pourquoi pas moi ?
02:25:37Parce que vous êtes
02:25:39parisien, Thomas, c'est ça ?
02:25:41Je suis à l'INSEP,
02:25:43je m'entraîne tous les jours à l'INSEP depuis 8 ans maintenant,
02:25:45et sinon
02:25:47je suis originaire de Picardie.
02:25:49Baptiste Hadis, également
02:25:51et toujours en lice, en individuel,
02:25:53peut-être un mot sur votre
02:25:55coéquipier de 17 ans ? Vous étiez à ses côtés
02:25:57pour la médaille d'argent en équipe ?
02:25:59Oui,
02:26:01c'est vrai qu'on a un collectif plutôt
02:26:03hétérogène en termes d'âge avec
02:26:05Baptiste et Jean-Charles, on a presque 10 ans
02:26:07d'écart à chaque fois,
02:26:09mais c'est une richesse qu'on a supplémentaire
02:26:11au sein de cette équipe, puisqu'on
02:26:13peut se servir du meilleur de chacun
02:26:15pour l'apporter au collectif,
02:26:17et il en résulte une très belle
02:26:19médaille d'argent. Je pense que
02:26:21Baptiste a aussi toutes ses chances en individuel,
02:26:23c'est un petit prodige
02:26:25de son âge,
02:26:27et qu'il profite à fond de cette
02:26:29expérience, qu'il aille le plus loin possible,
02:26:31et qu'il prépare l'avenir,
02:26:33parce que l'avenir, il en a un.
02:26:35Jeudi, vous avez gagné votre 16ème
02:26:37de finale, demain, dimanche,
02:26:39ce sera votre 8ème,
02:26:41ça ressemble à quoi la vie de Thomas Chirot
02:26:43entre chaque tour ?
02:26:45C'est
02:26:47le temps qu'il faut gérer, parce qu'au tir à l'arc,
02:26:49on a une compétition qui est très étalée dans
02:26:51le temps, on a fait nos qualifications, si je ne me trompe pas,
02:26:53jeudi dernier, là on est samedi,
02:26:55donc pour donner une idée,
02:26:57on a eu la journée de match par équipe le lundi,
02:26:59j'ai eu mon match individuel dans la foulée
02:27:01le mardi, et là depuis mardi,
02:27:03je vais à l'entraînement chaque jour pour préparer
02:27:05dimanche, mais entre deux,
02:27:07il n'y a pas eu de compétition,
02:27:09donc il faut réussir à rester concentré jusqu'au bout,
02:27:11à jouer
02:27:13avec ces moments d'attente aussi
02:27:15qui ne sont pas forcément évidents,
02:27:17et se tenir prêt pour le bon moment.
02:27:19Comment on gère le stress,
02:27:21justement, ou peut-être pas forcément
02:27:23le stress, mais j'allais dire
02:27:25l'excitation d'une telle compétition
02:27:27à la maison, quel est votre
02:27:29programme pour cela ?
02:27:31C'est vrai que là, d'avoir eu quelques jours
02:27:33un peu plus off, ça m'a permis de me remettre
02:27:35des deux jours très très intenses
02:27:37de l'individuel et de l'équipe,
02:27:39ça m'a permis de souffler, de refaire des entraînements
02:27:41relâchés on va dire, parce que les matins de compétition
02:27:43forcément, on a
02:27:45la pression qui monte un petit peu,
02:27:47donc on est un peu plus crispé, etc.
02:27:49dans notre tir, et c'est des choses sur lesquelles
02:27:51il faut travailler, et là
02:27:53la pression va doucement commencer à remonter
02:27:55jusqu'à demain matin, et jusqu'à ce
02:27:57que j'ai mon arc en main en fait, dès que j'ai mon arc en main
02:27:59tout va mieux, et
02:28:01voilà, sinon le matin, j'ai la boule au ventre
02:28:03etc. je ne me sens pas très bien,
02:28:05mais dès que j'ai mon arc en main et que je peux
02:28:07commencer à tirer des flèches, là tout s'hibère
02:28:09et c'est là que je peux commencer
02:28:11à jouer le grand jeu.
02:28:13Thomas Chirot, comment vous est venue
02:28:15l'idée de faire du tir
02:28:17à l'arc, c'est pas une discipline
02:28:19très populaire
02:28:21en tout cas, il n'y a pas énormément de
02:28:23licenciés, c'est très spectaculaire,
02:28:25comment vous êtes
02:28:27venu à devenir archer ?
02:28:29Alors personnellement,
02:28:31j'ai commencé le tir à l'arc
02:28:33lorsque j'étais au collège, vers l'âge
02:28:35de 11 ans, et c'est vrai que
02:28:37c'est un sport vers lequel on ne se dirige pas forcément
02:28:39parce que c'est un peu méconnu du grand public, même
02:28:41si ces dernières années, ça se développe un peu
02:28:43de plus en plus, grâce notamment au
02:28:45cinéma, où il y a pas mal de héros avec
02:28:47des arcs etc., donc ça crée des vocations
02:28:49chez les jeunes, mais moi
02:28:51ça a été vraiment l'amour de
02:28:53un amour, directement.
02:28:55Je suis tombé amoureux de ce sport
02:28:57parce que j'ai tout de suite aimé cette
02:28:59sensation qu'on a lorsqu'on
02:29:01libère la flèche et qu'on la voit s'envoler
02:29:03vers le centre de la cible.
02:29:05C'est un moment un peu hors du temps
02:29:07parce qu'en même temps, on vient
02:29:09de libérer la flèche, elle est en vol et on ne peut plus
02:29:11avoir d'impact sur elle, et donc il faut qu'on ait
02:29:13mis tout en place avant pour qu'elle
02:29:15aille le plus proche du centre de la cible
02:29:17et c'est vraiment cette sensation de
02:29:19décoche de la flèche dans les doigts et de sentir
02:29:21qu'elle part au milieu de la cible qui m'a
02:29:23qui m'a comblé.
02:29:25C'est passionnant d'écouter Thomas Chirot
02:29:27qui parle avec passion. Une toute petite
02:29:29question, la vitesse
02:29:31de la flèche au moment où elle part
02:29:33de l'arc ?
02:29:35C'est très impressionnant, je pense qu'on ne se rend pas compte
02:29:37donc on tire à 70 mètres
02:29:39et la flèche, dès qu'elle sort de notre arc, elle part à environ
02:29:41200 km heure, donc c'est très
02:29:43très rapide et en moins de
02:29:45deux secondes, elle arrive à 70 mètres.
02:29:47Raphaël, vous avez une question ?
02:29:49Félicitations Thomas pour cette médaille
02:29:51d'argent. L'une des
02:29:53particularités de ces Jeux Olympiques
02:29:55c'est le décor
02:29:57dans lequel ont lieu un certain nombre d'épreuves
02:29:59à commencer par le tir à l'arc
02:30:01d'avoir en arrière-plan
02:30:03le Dôme des Invalides. Est-ce que ça change
02:30:05d'avoir
02:30:07ce monument ou ces monuments
02:30:09en arrière-plan ?
02:30:11Quelles sont les impressions pour un
02:30:13athlète d'évoluer
02:30:15dans un environnement aussi
02:30:17prestigieux ?
02:30:19C'est une chance incroyable qu'on a au tir à l'arc
02:30:21d'avoir un des plus beaux sites des Jeux Olympiques.
02:30:23On se rend compte
02:30:25de la chance qu'on a d'avoir tous ces beaux monuments de Paris
02:30:27autour de nous, autour de notre pas de tir
02:30:29et je pense que là où
02:30:31c'est le plus important, c'est pour le public qui
02:30:33se déplace pour voir ce beau
02:30:35spectacle. Ils peuvent profiter en même temps
02:30:37d'un beau moment de sport mais aussi en prendre plein
02:30:39les yeux en étant au cœur de Paris
02:30:41et sincèrement
02:30:43en étant monté dans les tribunes, on profite
02:30:45vraiment de tout ce qu'il y a autour
02:30:47et en même temps du chaud.
02:30:49C'est vraiment des moments incroyables.
02:30:51Après nous, sur le pas de tir, l'idée c'est de
02:30:53rester concentré sur nous et notre cible
02:30:55donc c'est de faire abstraction de tout ce qu'il y a autour
02:30:57même le bruit, le sol qui tremble quand les gens
02:30:59tapent des pieds pour nous encourager
02:31:01et toutes ces choses, on doit faire abstraction
02:31:03et donc on ne profite pas
02:31:05réellement sur le moment de
02:31:07tout ce qu'il y a autour mais en tout cas
02:31:09le public est là, il est très chaud
02:31:11et il a du spectacle pour lui.
02:31:13Amine, peut-être un petit mot
02:31:15pour Thomas Chirot ?
02:31:17Féliciter Thomas bien sûr
02:31:19et lui poser une question, c'est que pour l'arriver jusque là
02:31:21il a fallu en durée
02:31:23j'ai entendu que vous étiez à l'INSEP, alors parfois un peu
02:31:25isolé, il y a eu des coups de mou.
02:31:27Qui vous a été d'une précieuse
02:31:29aide, qui vous a été utile pour l'arriver jusque là ?
02:31:33C'est un peu compliqué
02:31:35parce qu'il y a tellement de monde forcément
02:31:37ma carrière ça fait
02:31:39plus de dix ans qu'elle est lancée
02:31:41plus de dix ans que je m'entraîne tous les jours
02:31:43donc il y a forcément eu du monde qui est passé
02:31:45pour m'apporter même ne serait-ce qu'une petite
02:31:47pierre pour construire
02:31:49mon arrivée jusqu'à cette belle médaille
02:31:51et
02:31:53je pense à mon arrivée à l'INSEP
02:31:55en 2016 où Marc Dallenbach
02:31:57qui était l'entraîneur national
02:31:59à ce moment là m'a enseigné vraiment beaucoup de choses
02:32:01il m'a fait passer du
02:32:03junior très bon au junior
02:32:05qui intègre l'équipe de France Senior
02:32:07donc je pense que ça a été une transition
02:32:09importante dans ma carrière
02:32:11et derrière ma première participation aux Jeux Olympiques
02:32:13de Tokyo ça a été aussi une chance
02:32:15incroyable
02:32:17j'ai pas eu les résultats que je souhaitais
02:32:19mais j'ai pu prendre marque
02:32:21de ce que c'était réellement les Jeux Olympiques
02:32:23et que ce ne soit pas seulement un rêve
02:32:25et aujourd'hui ça m'a permis d'arriver prêt sur ces Jeux de Paris
02:32:27pour aller chercher
02:32:29une super médaille et je suis très fier
02:32:31du parcours que j'ai effectué
02:32:33Thomas Chirot, merci beaucoup d'avoir
02:32:35accepté notre invitation ce matin
02:32:37on vous laisse aller vous entraîner
02:32:39peut-être vous reposer un petit peu l'esprit
02:32:41sans vouloir vous mettre la pression
02:32:43ramenez-nous une petite médaille, ça nous fera extrêmement plaisir
02:32:45quoi qu'il en soit votre parcours est déjà exceptionnel
02:32:47merci beaucoup Thomas Chirot
02:32:49d'avoir été avec nous ce matin
02:32:518h45, l'essentiel de l'actu Marine
02:32:576 départements du Sud-Est sont maintenus en vigilance
02:32:59orange canicule, les températures
02:33:01amorcent toutefois, une baisse près de la Méditerranée
02:33:03et en Corse les autorités appellent
02:33:05la plus grande vigilance
02:33:07soirée d'émeut hier au Royaume-Uni
02:33:09des manifestants s'étaient réunis après l'attaque au couteau
02:33:11survenue lundi à Southport
02:33:13où trois fillettes ont perdu la vie
02:33:15hier ce sont trois policiers qui ont été blessés
02:33:17le gouvernement britannique assure que ces émeutiers
02:33:19paieront le prix de leur violence
02:33:21et puis Kamala Harris
02:33:23assurée de devenir candidate du Parti
02:33:25démocrate, elle a obtenu hier le soutien
02:33:27depuis la moitié des délégués pour son investiture
02:33:29qu'elle acceptera officiellement lundi
02:33:31Kamala Harris débattra le 4 septembre
02:33:33prochain dans un mois
02:33:35avec Donald Trump sur Fox News
02:33:37annonce l'ex-président américain
02:33:39Allez, deuxième semaine de compétition
02:33:41donc pour les athlètes aux JO de Paris
02:33:432024, une compétition qui se déroule
02:33:45pour le mieux jusque là
02:33:47Oui, il faut dire que 30 000
02:33:49forces de l'ordre sont mobilisées quotidiennement
02:33:51sur le terrain et notamment des gendarmes
02:33:53venus de toute la France
02:33:55Thibaut Marcheteau a pu suivre une compagnie
02:33:57venue tout droit de Savoie, regardez
02:33:59Pendant toute la période olympique
02:34:01ces gendarmes savoyards patrouillent aux alentours
02:34:03des sites sensibles, au total
02:34:0572 personnels de cette compagnie
02:34:07ont été dépêchés sur la capitale
02:34:09tous sont des volontaires
02:34:11C'est une chance formidable
02:34:13pour les gens qui ne connaissent pas Paris
02:34:15ou ceux qui connaissent Paris
02:34:17travailler au sein de monuments historiques
02:34:19c'est une chance
02:34:21avec cette ambiance de JO
02:34:23même en faisant une mission sérieuse
02:34:25on ressent quand même une ambiance
02:34:27sportive et festive
02:34:29Sécurisation aux alentours
02:34:31des sites olympiques, accueil du public
02:34:33ou encore recherche de colis suspects
02:34:35les objectifs de cette mission sont nombreux
02:34:37au coeur de cette patrouille
02:34:39cet élève gendarme qui sort tout juste de l'école
02:34:41et qui a le privilège
02:34:43de faire partie du dispositif
02:34:45C'est ma première mission et en plus pour les jeux olympiques
02:34:47donc je réalise un peu la chance que j'ai
02:34:49que notre compagnie a été sélectionnée
02:34:51pour partir sur les JOI
02:34:53Cette compagnie reviendra sur Chambéry
02:34:55à la fin des jeux olympiques
02:34:57Pendant toute cette période
02:34:59de nombreuses compagnies départementales sont mobilisées
02:35:01pour assurer le bon déroulement de l'événement
02:35:03Et pendant ces JO
02:35:05on craignait le pire
02:35:07pour les transports en commun pendant la compétition
02:35:09mais là aussi depuis le début
02:35:11des jeux olympiques
02:35:13les métros, les RER et les trains franciliens
02:35:15n'ont pas connu de fortes perturbations
02:35:17et c'est tant mieux
02:35:19Oui des moyens considérables ont été mis en place
02:35:21pour prendre en charge les voyageurs
02:35:23moins nombreux que prévu
02:35:26Des métros à l'heure
02:35:28des rames moins bondées
02:35:30et des usagers ravis
02:35:32les transports parisiens font peau neuve
02:35:34en ces jeux olympiques
02:35:36pour le plus grand plaisir des voyageurs
02:35:38qui ont même du mal à reconnaître leurs transports en commun
02:35:40J'arrive à me rendre
02:35:42un bon supporter sur tous les lieux
02:35:44des JO
02:35:46En tout cas agréablement surpris
02:35:48On m'attendait peut-être à un peu plus de monde
02:35:50mais là c'est rien
02:35:52Il y a même de la clim
02:35:54ça sent bon
02:35:56Avec des milliers d'agents déployés
02:35:58et une sécurité renforcée
02:36:00Ligne 5, direction le Club France
02:36:02les supporters et les usagers
02:36:04sont également très satisfaits du service
02:36:06On vient de Champigny-sur-Marne
02:36:08donc on a fait RER, métro, métro
02:36:10Ça s'est super bien passé
02:36:12on n'a quasiment pas attendu
02:36:14il n'y a personne donc c'est super
02:36:16Pour ces JO, l'offre de transport
02:36:18a effectivement été améliorée
02:36:20et certaines lignes ont été renforcées
02:36:24Les sports tout de suite
02:36:26Votre programme
02:36:28avec les déménageurs bretons
02:36:30des déménagements d'exception
02:36:32on dit chapeau les bretons
02:36:34informations sur déménageurs-breton.fr
02:36:36Les sports avec Teddy Riner
02:36:38qui a une nouvelle fois écrit l'histoire hier
02:36:40en remportant la médaille d'or des poids lourds
02:36:42en judo forcément
02:36:44Paris réussit pour l'athlète de 35 ans
02:36:46qui affrontait hier le Sud-Coréen champion du monde 2024
02:36:48depuis l'aréna Champs-de-Mars
02:36:50Il décroche donc son 4ème titre olympique
02:36:52le 3ème en individuel
02:36:54c'est un truc de malade
02:36:56dit Teddy Riner
02:36:58Un truc de malade également
02:37:00et Raphaël Stainville sera d'accord avec moi
02:37:02l'exploit français en BMX
02:37:04Oui l'exploit français avec Dodé, André et Maïeu
02:37:06qui s'installent tous les 3 sur le podium
02:37:08un triplé historique pour la France
02:37:10qui n'avait plus connu un tel dénouement depuis 1924
02:37:12une belle revanche pour le trio
02:37:14qui avait manqué la finale des jeux à Tokyo
02:37:16Alors je disais ça parce que Raphaël Stainville
02:37:18était un petit peu vexé tout à l'heure
02:37:20que je ne lui ai pas demandé son avis sur le BMX
02:37:22alors vous avez vibré
02:37:24podium entièrement tricolore
02:37:26Il y a une image extraordinaire
02:37:28c'est qu'à l'arrivée de la course
02:37:30Joris Dodé n'a pas célébré sa victoire
02:37:32il a attendu de s'assurer
02:37:34que ses deux coéquipiers
02:37:36aient franchi 2ème et 3ème
02:37:38la ligne d'arrivée pour célébrer sa victoire
02:37:40c'est vraiment le symbole
02:37:42de cette ambiance
02:37:44qui règne au sein de cette délégation française
02:37:46et plus particulièrement dans cette équipe de BMX
02:37:48Absolument du foot
02:37:50et cette victoire qui a fait plaisir
02:37:52à énormément de monde hier soir
02:37:54l'équipe de France qui s'est imposée 1-0 face à l'Argentine
02:37:56Oui on va écouter
02:37:58la joie des supporters
02:38:00qui étaient à bord de regarder
02:38:02Incroyable l'Argentine
02:38:04vous êtes où ? Il y a quoi maintenant ?
02:38:06Ah c'est bon c'était tendu
02:38:08franchement on a cru qu'ils allaient l'égaliser
02:38:10Mais on a dévié
02:38:12Il n'y a rien à dire
02:38:14quand on fait un triplé en BMX
02:38:16en marchant et carton
02:38:18Qu'est-ce qu'on peut dire de plus ?
02:38:20Il n'y a rien à dire, tout va bien
02:38:22Allez France ! Allez Bleu !
02:38:24C'était très bien, bonne ambiance
02:38:26ça fait plaisir de retrouver le mat'mut rempli
02:38:28Et un mot du programme du jour Marine
02:38:30Oui en cyclisme, Julien Alaphilippe
02:38:32fait partie des favoris de la course en ligne
02:38:34elle escrime après leur doublé en simple
02:38:36Manon Apiti Brunet et Sarah Balzer
02:38:38tenteront de glaner l'or en sabre par équipe
02:38:40Au judo, l'équipe de France
02:38:42emmenée par Teddy Riner tentera
02:38:44d'obtenir son titre par équipe acquis à Tokyo
02:38:46Enfin, le nageur Maxime Grousset
02:38:48deuxième temps des demi-finales
02:38:50sur 100 m papillon briguera une médaille
02:39:02Et voilà qui conclut notre matinale
02:39:04Merci beaucoup Marine
02:39:06pour cet été en votre compagnie
02:39:08Ce ne sera pas vous demain forcément
02:39:10Ce sera Mathieu Devese à votre place
02:39:12Raphaël Stainville, merci beaucoup
02:39:14d'être venu ce matin
02:39:16Amine Elbahi également
02:39:18Merci de votre fidélité
02:39:20Moi je vous dis
02:39:22à demain matin