Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h
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00:00:005h55 sur CNews, bienvenue dans votre matinale, on est ravi de vous accueillir jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse sur ce plateau avec bien sûr Marine Sabourin qui m'accompagne, bonjour Marine.
00:00:11Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:13J'ai également Régis Le Saumier à ma droite, bonjour Régis.
00:00:15Bonjour Anthony.
00:00:16On va décrypter avec vous notamment l'actualité internationale.
00:00:19Et Éric Derry de Matten qui fait son retour.
00:00:21Bonjour Éric.
00:00:22Bonjour Anthony.
00:00:23Pour parler d'économie.
00:00:24Bonjour à tout le monde.
00:00:25Ce sera vos chroniques écho tout à l'heure à 6h20, 7h20, 7h40 également.
00:00:30Voici tout de suite l'éphéméride de votre lundi 19 août, c'est avec Alexandra Martinez.
00:00:35Chers amis, bonjour.
00:00:43Le sein que nous fêtons aujourd'hui, c'est un Jean Eude, né dans un village bien connu des amateurs de mots croisés, le village de Ries, R-I en deux lettres, situé en Normandie.
00:00:55Nous sommes au tout début du XVIe siècle.
00:00:58C'est une période difficile pour l'Église qui affronte la réforme protestante et qui applique alors les grandes mesures du Concile de Trente.
00:01:06Jean Eude, qui a choisi de devenir prêtre, est catastrophé par l'état d'abandon du bac lerger de l'époque.
00:01:13Il voit des prêtres ignorants, des églises abandonnées, des superstitions qui se diffusent.
00:01:19Un jour, de manière mystérieuse, il reçoit une triple mission, bâtir des séminaires, prendre soin des prostituées et lutter contre le gensénisme.
00:01:30Sans tarder, il se met à la tâche.
00:01:33Il fonde pour les prêtres la Congrégation de Jésus et Marie, à laquelle il attache six séminaires.
00:01:40Pour protéger les prostituées, il crée la Fondation Notre-Dame de Charité.
00:01:45Contre les gensénistes, il propage la dévotion au cœur sacré de Jésus et Marie.
00:01:51Ce prédicateur hors normes s'éteint en 1680, à l'âge de 79 ans.
00:01:58Et je vous laisse avec cette prière que l'on doit à Saint Jean Eude.
00:02:02« Je suis tout à toi, Seigneur Jésus, je suis tout à toi, ô Notre-Dame. »
00:02:07C'est tout pour aujourd'hui.
00:02:09À demain, chers amis.
00:02:11Ciao !
00:02:15Avant de lui dire adieu, Alain Delon est décédé ce week-end à l'âge de 88 ans.
00:02:20Légende du cinéma français, magnétique, fascinant.
00:02:23Le dernier samouraï titre en cœur, le Figaro et le Parisien, ce matin.
00:02:27La mort d'un monstre sacré, selon West France.
00:02:30C'est une page du septième arc qui se tourne.
00:02:32Et vous, que retenez-vous d'Alain Delon ?
00:02:34C'est le moment de lui rendre hommage.
00:02:36Je vous propose de scanner le QR code qui s'affiche, d'enregistrer vos réponses.
00:02:39Et on les diffusera, bien entendu, dans le courant de cette émission.
00:02:42Voici tout de suite, avant de poursuivre, la météo de votre lundi avec Karine Durand.
00:03:07Et on a manifestement un petit problème avec la météo.
00:03:10Donc la météo de votre lundi 19 août, c'est tout de suite avec Karine Durand.
00:03:16Préparez-vous à une journée agréable ce lundi.
00:03:18Mais avec des températures beaucoup plus basses qu'on a connues ces derniers jours.
00:03:23Avec 14 degrés à Paris le matin.
00:03:25Une petite fraîcheur, surtout le nord-ouest, 13 degrés du côté de Brest.
00:03:29Et encore 21 degrés pour Nice et pour Cannes.
00:03:31Pour l'après-midi, les valeurs sont à peine de saison.
00:03:35On est même légèrement en dessous des moyennes de saison en ce qui concerne la moitié nord.
00:03:3924 sur Paris, 21 en direction de Brest.
00:03:42Alors toujours de la chaleur quand même pour le sud-est.
00:03:44Mais de la chaleur tout à fait classique.
00:03:46Une trentaine de degrés sur le pourtour méditerranéen.
00:03:50Côté ciel, c'est une belle journée.
00:03:52Avec du soleil, avec le retour de l'anticyclone qui s'étale sur le pays.
00:03:55Mais comme souvent avec l'anticyclone, on a quelques brumes brouillardes sur les côtes de la Manche.
00:03:59Encore quelques nuages vers les Alpes.
00:04:01Parfois deux, trois averses qui circulent de ce côté-là.
00:04:03Et puis attention au Mistral et à la Tramontane qui se lèvent et qui se renforcent au cours de la matinée.
00:04:08Pour l'après-midi, il n'y a pas de grands changements.
00:04:10On a quand même des nuages qui arrivent par la pointe bretonne.
00:04:13Encore ce temps un petit peu instable du côté des Alpes, de la Corse.
00:04:16Avec peut-être une averse, un orage c'est possible.
00:04:18Le vent Mistral et Tramontane faiblit un peu.
00:04:21Mais grande prudence car il y a toujours ce risque élevé d'incendie sur les départements du pourtour méditerranéen.
00:04:27Pour la suite, on va se préparer à une semaine mitigée mais en tout cas pas très chaude.
00:04:31Pas caniculaire avec le passage fréquent de perturbations au nord-ouest du pays.
00:04:36Des températures qui rebaissent en milieu de semaine.
00:04:38On aura une bonne fraîcheur le matin.
00:04:40Les températures de l'après-midi remontent en fin de semaine.
00:04:42Et globalement un ciel ensoleillé pour votre jeudi avant un week-end qui s'annonce très perturbé.
00:04:48Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:04:50C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:04:52Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:04:55Groupe Verlaine.
00:04:575h59 sur CNews.
00:04:59Comment lui dire adieu ?
00:05:00Alain Delon est décédé ce week-end à l'âge de 88 ans.
00:05:03Légende du cinéma français.
00:05:05C'est une page du 7ème art qui se tourne.
00:05:07C'est une page de la vie de beaucoup de français également.
00:05:09Et notamment ceux qui habitent Douchy dans le Loiret.
00:05:11C'est là que vivait l'acteur.
00:05:13Nous sommes sur place ce matin avec Goderic Bey.
00:05:15Où depuis 24h, les hommages sont nombreux.
00:05:17Et on sera avec Marc Brincourt également.
00:05:19Ancien rédacteur en chef photo de Paris Match.
00:05:21Il est urgent de prendre son temps.
00:05:24Emmanuel Macron joue la montre.
00:05:26Il ne devrait pas y avoir de nouveau Premier ministre avant la semaine prochaine.
00:05:29Le chef de l'Etat va consulter ce vendredi les groupes parlementaires et les chefs de partis.
00:05:33On va même recevoir Lucie Castel, la candidate de la gauche.
00:05:35Marine Le Pen dénonce un coup de force.
00:05:38La France dans l'attente d'un nouveau gouvernement.
00:05:41Et surtout les chefs d'entreprise.
00:05:43Que redoutent-ils ? Quels sont les sujets qui les font frémir ?
00:05:45Eric de Ridmaten nous dira tout dans la chronique éco ce matin.
00:05:49Et puis aux Etats-Unis.
00:05:51Kamala Harris vient d'arriver à Chicago.
00:05:53Où débute aujourd'hui la convention démocrate sous haute sécurité.
00:05:5650 000 militants sont attendus pour soutenir celle qui doit affronter Donald Trump à l'élection présidentielle.
00:06:01L'atmosphère est euphorique.
00:06:03La candidate démocrate remonte petit à petit dans les sondages.
00:06:06C'est ce que nous dira notre correspondante Elisabeth Guedel qui est sur place.
00:06:14Mais tout d'abord le village de Douchy dans le Loiret pleure.
00:06:17La légende du cinéma français Alain Delon.
00:06:19L'acteur s'est éteint dans sa propriété dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 88 ans.
00:06:23On va retrouver sur place nos envoyés spéciaux Goderic B et Pierre Mko.
00:06:27Bonjour à tous les deux.
00:06:28Goderic, comme on peut le voir derrière vous, il y a eu de nombreux hommages ces dernières heures.
00:06:36Oui tout à fait. Nous nous trouvons devant le portail de la propriété d'Alain Delon.
00:06:40Il y a, c'est sûr, il est encore très tôt, mais il y a beaucoup d'hommages qui ont été déposés devant sa grille.
00:06:47De nombreux bouquets de fleurs, des roses, des portraits, des dessins, des photographies d'Alain Delon
00:06:54avec d'autres stars comme Jean-Paul Belmondo, mais aussi Johnny Hallyday.
00:06:59Il y a des bougies, des petites cartes.
00:07:01On sent que l'émotion est encore très vive dans ce petit village du Loiret, Douchy.
00:07:08Un village de 1300 habitants où il y a de nombreux proches, des amis, des gens qui avaient déjà rencontré Alain Delon.
00:07:15Mais aussi de parfaits inconnus sont venus rendre un dernier hommage à ce géant du cinéma français.
00:07:22Hier, il y avait de nombreux gendarmes qui encadraient la propriété d'Alain Delon pour sécuriser la zone.
00:07:28Cette nuit, une camionnette de gendarmerie a passé la nuit.
00:07:33Évidemment, il y aura au cours de la journée, au fur et à mesure que les gens viendront déposer des hommages,
00:07:41de plus en plus de présence de la gendarmerie pour organiser un petit peu ce dernier hommage.
00:07:47Et toutes ces personnes qui viennent dire une dernière prière, un petit mot,
00:07:53aussi se retrouver entre fans et commémorer ce géant du cinéma français
00:07:58qui emmène avec lui une page de l'histoire du cinéma français.
00:08:05Goderic Bey en direct de Douchy dans le Loiret avec les images de Pierre Emco derrière la caméra.
00:08:11Vous parliez d'un monstre du cinéma français, d'une légende.
00:08:13Effectivement, il totalise à lui seul plus de 136 millions de spectateurs.
00:08:18Alain Delon a marqué le cinéma français avec pas moins de 90 films.
00:08:22Oui, de policiers à tueurs à gage, en passant par Boxer.
00:08:25Quel est le film qui vous a le plus marqué ? On voit cela avec Félix Pérolaz.
00:08:30La légende du cinéma Alain Delon s'est éteinte, laissant derrière lui un grand nombre de films cultissimes.
00:08:36La piscine, Monsieur Klein, Rocco et ses frères ou encore le samouraï avec près de 90 films.
00:08:43Difficile de choisir un préféré. Et pourtant, l'un d'entre eux semble sortir du lot.
00:08:48La piscine.
00:08:49Alors là, la scène sur la piscine.
00:08:51Le plus qui m'a touché, il y avait la piscine.
00:08:54La piscine.
00:08:59Ne bouge pas, j'y vais.
00:09:00Non, reste là, laisse sonner.
00:09:01Sorti en 1969, le duo avec Romy Schneider a marqué les esprits.
00:09:09Madame, on vous demande au téléphone.
00:09:12Mais certains retiendront d'autres rôles de l'acteur.
00:09:15Le samouraï.
00:09:16Le samouraï.
00:09:17Le guépard.
00:09:18Je n'ai jamais autant marché de ma vie. La marche de nuit vers J. Bilros.
00:09:23On n'a pas l'impression qu'il jouait, ce mec-là. C'est ça son truc.
00:09:26C'est qu'il ne donnait pas l'impression de jouer, il donnait l'impression d'être.
00:09:29Des films qui sont à jamais gravés dans l'histoire du cinéma.
00:09:36Alors, Régis Le Sommier, quel est le rôle d'Alain Delon qui vous a le plus marqué ?
00:09:39Quel film ?
00:09:40Moi, le rôle le plus éblouissant, je trouve, c'est Plein Soleil.
00:09:44Plein Soleil où vraiment sa beauté resplendit.
00:09:48C'est quelqu'un avec Maurice René, Marie Laforêt.
00:09:51Un film de René Clément qui d'ailleurs a été rejoué il n'y a pas longtemps,
00:09:56en 1999, avec le talentueux M. Ripley.
00:09:59C'est la même histoire qui a lieu en Italie.
00:10:02Mais Delon est solaire dans ce film.
00:10:05Je pense que c'est vraiment un des films où éclate sa beauté
00:10:08parce que c'était le plus bel homme du monde.
00:10:10Alors évidemment, il y a les rôles, il y a tous ces films qui ont été cités.
00:10:14Mais je pense que celui-là, il a une place particulière, en tout cas pour moi.
00:10:17Qu'est-ce que vous retenez sinon globalement d'Alain Delon ?
00:10:20Je retiens qu'il y avait les acteurs français.
00:10:23Il y en a eu des extrêmement talentueux.
00:10:25On peut évoquer Deventura, Belmondo, etc.
00:10:28Mais il y avait Delon qui était à part.
00:10:30On avait l'impression quelque part qu'il était tellement à part qu'il ne pouvait pas mourir.
00:10:34Là, il meurt.
00:10:35Alors on dit tout à coup, oui, c'est une époque qui s'achève.
00:10:39Et c'est triste.
00:10:41Et on regarde un peu notre société.
00:10:42On se regarde tous.
00:10:44Parce qu'il y avait chez Delon, au-delà de l'immense acteur, il parlait aux gens.
00:10:50Il parlait à la fois à l'homme de la rue.
00:10:53Il parlait au grand.
00:10:55Il parlait à tout le monde.
00:10:56Et il avait une dimension qui était...
00:10:59C'était un français universel.
00:11:01On dit qu'il est considéré comme un demi-dieu au Japon.
00:11:05Il n'y a pas qu'au Japon.
00:11:07Il y a un peu partout dans le monde.
00:11:08Mais il y a cette touche française qu'il avait chevillée au corps.
00:11:13Et je pense que ça, ça restera.
00:11:15Et qu'il a fait partie de l'histoire de notre pays.
00:11:18Au-delà d'être simplement un acteur.
00:11:20Et la presse française dit adieu au grand mythe du cinéma français.
00:11:24Le dernier samouraï titre le Figaro.
00:11:26Et aujourd'hui en France, hommage au thriller mythique sorti en 1967
00:11:30où Alain Delon incarne un tueur à gages.
00:11:33L'équipe consacre deux pages à l'icône Alain Delon
00:11:37sous le charme des champions.
00:11:38Oui, et Ouest France salue le monstre sacré Alain Delon.
00:11:41Alain Delon aux côtés de Romy Schneider dans le quotidien Var Matin.
00:11:45Tous les deux immortels.
00:11:46Enfin, l'opinion adresse un clin d'oeil à l'acteur
00:11:49via son édito consacré à Emmanuel Macron
00:11:51avec ses faux airs de guépard.
00:11:53Et puis je vous pose la question ce matin.
00:11:55Que retenez-vous, vous, chez vous d'Alain Delon ?
00:11:58C'est le moment de lui rendre hommage sur ces news si vous le souhaitez.
00:12:00Je vous propose de scanner le QR code qui s'affiche à l'écran.
00:12:03Vous enregistrez vos réponses.
00:12:04Et on les diffusera bien entendu dans le courant de l'émission.
00:12:08Allez, autre sujet à présent, la politique
00:12:10qui reprend peu à peu ses droits dans le pays.
00:12:12Quel Premier ministre pour la France ?
00:12:14Emmanuel Macron ne tranchera pas avant la dernière semaine d'août.
00:12:17La semaine prochaine, il doit consulter les forces politiques ce vendredi à l'Elysée.
00:12:21Ce sont donc les présidents des groupes parlementaires
00:12:23et les chefs de parti qui seront présents.
00:12:25Avec une exception pour le nouveau Front populaire
00:12:27puisque Lucie Castex a été conviée par le chef de l'État.
00:12:30Une décision fustigée par Marine Le Pen sur le réseau social X.
00:12:34Elle n'est ni députée, ni chef de parti, ni présidente de groupe.
00:12:37Elle est imposée par la coalition minoritaire du NFP.
00:12:40C'est une décision qui s'apparente à un coup de force, dit-elle.
00:12:44Et la France insoumise qui menace de son côté
00:12:47d'engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron
00:12:50pour son refus de prendre acte du résultat des législatives.
00:12:53Du mois de juillet, le chef de l'État avait écarté l'hypothèse
00:12:56de nommer Lucie Castex candidate du Nouveau Front populaire
00:12:59comme chef du gouvernement.
00:13:00Une initiative des insoumis qui a suscité de très nombreuses critiques.
00:13:04Le PS s'est désolidarisé de cette proposition.
00:13:06Retour sur les faits avec Charles Pousseau et Sarah Fenzary.
00:13:10Emmanuel Macron destitué ? Il semblerait que non.
00:13:13Samedi soir, alors que la France insoumise allume la mèche
00:13:17et menace Emmanuel Macron de destitution, accusant le président
00:13:21de ne pas tenir compte du résultat politique des élections législatives
00:13:25à l'approche de la nomination du nouveau Premier ministre,
00:13:28les autres groupes de gauche se désolidarisent.
00:13:31Le PS d'abord avec Olivier Faure.
00:13:33Cette tribune n'est signée que par les dirigeants de LFI.
00:13:36Elle n'engage que leur mouvement, la réponse à une nomination
00:13:39d'un Premier ministre qui ne serait pas conforme
00:13:41à la tradition républicaine et la censure.
00:13:43Suite à ce tweet, les autres partis de gauche n'ont pas hésité
00:13:46eux aussi à désavouer.
00:13:48Marine Tondelier s'est, elle, exprimée à l'AFP.
00:13:51L'entêtement d'Emmanuel Macron qui continue à revendiquer
00:13:54qu'il ne changera pas de cap est inquiétant.
00:13:56Chacun y réagit à sa manière.
00:13:58Pour ce qui est des écologistes, nous consacrons toute notre énergie
00:14:02à ce que Lucie Castex soit nommée dans les plus brefs délais.
00:14:05Même son de cloche pour le parti communiste
00:14:07qui pointe du doigt leurs collègues.
00:14:09La France insoumise choisit de se lancer dans la présidentielle
00:14:12dès maintenant, c'est leur choix.
00:14:14Pour nous, ce n'est pas la priorité.
00:14:16Avant d'envisager une nouvelle présidentielle,
00:14:18faisons respecter le résultat des législatives.
00:14:20Emmanuel Macron a convié les présidents des groupes parlementaires
00:14:23et les chefs de partis à une série d'échanges le 23 août.
00:14:28Et pour le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:14:32il y a urgence pour la gauche française de se séparer
00:14:34des insoumis qui ne veulent que la chianer.
00:14:37Une déclaration qui n'a pas manqué de faire réagir Jean-Luc Mélenchon
00:14:40qui a fustigé hier soir le déchaînement des porte-voix macronistes.
00:14:44Choisir une procédure constitutionnelle pour agir
00:14:46n'est jamais une voie par nature vouée au désordre ou au chaos,
00:14:49a-t-il publié sur son blog.
00:14:51On va évoquer à présent la situation au Proche-Orient.
00:14:54Les négociations pour une trêve à Gaza et une libération des otages israéliens
00:14:57sont pour l'instant bloquées.
00:14:59Les discussions entamées la semaine dernière
00:15:01n'ont pas abouti à un accord pour le moment.
00:15:03Le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken,
00:15:05sort aujourd'hui en Israël pour échanger avec Benyamin Netanyahou
00:15:10et on en parle avec vous, Régis Le Sommier.
00:15:12On a Joe Biden qui a jugé hier soir qu'une trêve était toujours possible.
00:15:16Les Etats-Unis ne lâchent rien, dit-il.
00:15:19Ils ont raison d'y croire encore aujourd'hui ?
00:15:21Les Etats-Unis ne lâchent rien depuis pas mal de temps.
00:15:24Maintenant, ce qu'on voit...
00:15:26C'est la neuvième fois qu'Anthony Blinken sort en surplace.
00:15:28Oui, il fait des marathons diplomatiques.
00:15:30D'ailleurs, en général, quand il va sur place,
00:15:32il n'en reste pas simplement en Israël.
00:15:36Il va en Égypte, il va au Qatar.
00:15:38Il essaie justement à chaque fois de voir par quel biais il peut influer
00:15:44et par quel biais les Etats-Unis peuvent pousser à cette fameuse négociation
00:15:48qui se heurte clairement aux opérations militaires et de TSAHAL d'un côté
00:15:53et à l'intransigeance du Hamas qui, lui, voudrait que ce même TSAHAL
00:15:58sorte finalement que le préalable à toute négociation
00:16:01soit le départ de TSAHAL de Gaza.
00:16:04C'est donc là-dessus où il n'y a pas d'accord possible
00:16:08et en attendant, il faut le constater,
00:16:10les otages restent aux mains du Hamas
00:16:13et la population continue à souffrir atrocement.
00:16:16Allez, on va partir aux Etats-Unis à présent.
00:16:18La convention des démocrates débute aujourd'hui à Chicago.
00:16:21Pour quatre jours, plus de 50 000 militants y sont attendus, Marine.
00:16:24L'objectif pour le parti ?
00:16:26Afficher un message d'unité.
00:16:28Plusieurs ténors démocrates sont attendus sur place
00:16:30où on va retrouver notre correspondante Elisabeth Guedel.
00:16:33Elisabeth, Kamala Harris remonte petit à petit dans les sondages face à Donald Trump.
00:16:40Et oui, Donald Trump ne va pas respecter une tradition aux Etats-Unis
00:16:43de mettre en sourdine sa campagne pendant la convention démocrate
00:16:46comme les démocrates l'ont fait le mois dernier lors de la convention républicaine.
00:16:50L'ancien président et son colistier, J.D. Evans, se rendront dans plusieurs Etats-clés.
00:16:55Vous savez, c'est Swingstate qui seront décisifs en novembre,
00:16:58comme la Pennsylvanie, le Michigan ou encore l'Arizona.
00:17:01Le candidat républicain ne veut pas laisser le terrain médiatico-politique à sa rivale.
00:17:06Selon les sondages, en effet, Kamala Harris a rattrapé le retard accusé par Joe Biden
00:17:11quand il était encore candidat.
00:17:13Elle devance même de 3 à 6 points Donald Trump dans les sondages nationaux.
00:17:18Alors, des sondages à prendre avec précaution.
00:17:20Ça reste serré à plus de deux mois et demi du scrutin présidentiel.
00:17:24Mais des sondages qui ont de quoi inquiéter le camp républicain.
00:17:27Donc, Donald Trump, après avoir beaucoup critiqué Kamala Harris ces dernières semaines,
00:17:32va se concentrer sur les sujets difficiles pour les démocrates.
00:17:36Le pouvoir d'achat des Américains qui ne ressentent pas au quotidien
00:17:39la bonne santé économique de leur pays.
00:17:41Ou encore la question de l'immigration clandestine.
00:17:44Ou encore celle de la sécurité.
00:17:47Kamala Harris va devoir expliquer son programme.
00:17:50C'est très flou encore pour le moment.
00:17:52C'est ce qu'attendent notamment les électeurs indécis.
00:17:55C'est eux qui pencheront certainement la balance le 5 novembre prochain.
00:17:59Ils écouteront attentivement le discours de la candidate le jeudi
00:18:04quand elle acceptera la nomination officiellement.
00:18:06Elisabeth Guédel en direct de Chicago aux Etats-Unis.
00:18:10Merci à vous.
00:18:11Des dizaines de manifestants pro-palestiniens se sont déjà réunis à proximité de la convention.
00:18:17Un rassemblement qui s'est déroulé dans le calme, Marine.
00:18:19D'autres manifestations plus importantes pourraient être organisées dans les prochains jours
00:18:23pour mettre la pression sur le parti démocrate.
00:18:25Selon les médias américains, les manifestants pro-palestiniens
00:18:28réclament que Kamala Harris défende un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza
00:18:32ainsi que l'interruption de l'aide militaire des Etats-Unis à Israël.
00:18:35Et on finit ce journal avec du sport.
00:18:50Et en première journée de Ligue 1 de football, Rennes a dominé Lyon.
00:18:54Oui, c'était tiers.
00:18:55Les Bretons sont sortis vainqueurs de ce premier match de leur saison
00:18:59avec le joli score de 3 buts à 0.
00:19:01Si le classement vient de débuter, les Rennes peuvent savourer leur dernière place du podium de Ligue 1.
00:19:06L'Olympique lyonnais est relégué à la 17ème place.
00:19:09Les deux premiers buts ont été inscrits au cœur de la première période à deux minutes d'intervalle.
00:19:13Mais il a fallu attendre le début du temps additionnel
00:19:15pour que Rennes finisse le travail en inscrivant un troisième but face au Lyonnais.
00:19:29Alain Delon et Paris Match.
00:19:31C'est plus de 50 couvertures et tout autant d'interviews.
00:19:34Alors en coulisses, on s'active pour préparer un hommage à la hauteur de la légende.
00:19:38Et on en parle ce matin avec Marc Brincourt, ancien rédacteur en chef photo de Paris Match.
00:19:42A tout de suite.
00:19:466h15 sur CNews, le rappel de l'actualité Marine Sabourin.
00:19:55Gérald Darmanin attendu dans l'Hérault.
00:19:57Ce midi, le département est frappé par deux incendies.
00:20:00Au moins 300 hectares ont été ravagés par les flammes.
00:20:03Des dizaines d'habitants ont été évacués.
00:20:06A Paris, l'homme qui avait proféré des insultes antisémites dans le métro doit être jugé aujourd'hui.
00:20:11Le suspect avait agressé verbalement un homme portant une kippa.
00:20:14L'auteur des faits, activement recherché, a finalement été interpellé vendredi.
00:20:18Et puis en Russie, l'offensive ukrainienne se poursuit.
00:20:21Kiev affirme avoir détruit un deuxième pont stratégique dans la région de Kursk.
00:20:25L'armée russe assure de son côté poursuivre sa poussée dans l'Est ukrainien en direction de Povkrovsk.
00:20:35La presse française et internationale rend hommage à Alain Delon.
00:20:40Le dernier samouraï titre le Figaro et le Parisien.
00:20:43La mort d'un monstre sacré selon West France.
00:20:46Et cette semaine, Paris Match va consacrer un numéro spécial à Alain Delon.
00:20:51Et on en parle avec vous, Marc Brincourt.
00:20:53Merci d'être avec nous aujourd'hui.
00:20:55Vous êtes ancien rédacteur en chef photo de Paris Match.
00:20:58Et en fait, pour ceux qui ne le savent pas, entre Alain Delon et Paris Match, il y a une véritable histoire.
00:21:03Il a fait quoi ? Une cinquantaine de couvertures Alain Delon ?
00:21:0652 couvertures.
00:21:07Et tout autant d'interviews, j'imagine.
00:21:10Dès le début de sa carrière ?
00:21:12Dès le début de sa carrière.
00:21:13Sa première couverture, il n'était pas seul.
00:21:16Il posait avec Romy Schneider.
00:21:19Le couple de légendes.
00:21:21Le couple de légendes, mais qui était à ce moment-là plus connu que lui.
00:21:25Mais il y avait cette histoire d'amour qui était née entre les deux.
00:21:29Et donc sa première couverture, oui, ils étaient tous les deux.
00:21:33Et puis pendant 52 couvertures, on a raconté sa vie.
00:21:38Il y a beaucoup de stars qui sont nés un peu avec nous.
00:21:43Il y avait une relation de confiance entre Paris Match et Alain Delon, justement ?
00:21:46Il y avait une relation de confiance. J'en faisais partie.
00:21:49J'ai eu une relation de complicité.
00:21:52Je n'étais pas ami avec Alain Delon, mais il y avait une complicité professionnelle
00:21:56qui s'était instaurée entre lui et moi pendant 15 ans.
00:21:59Et ça a donné lieu... Il y a eu des hauts, il y a eu des bas,
00:22:03parce que c'était Alain Delon.
00:22:05Mais il y a eu beaucoup de hauts.
00:22:08Et la dernière fois que je l'ai eu au téléphone, d'ailleurs, c'était à Noël dernier.
00:22:12J'étais très surpris parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de ces nouvelles.
00:22:16J'ai compris pourquoi après, avec l'histoire de cette femme,
00:22:20de cette compagne japonaise qui faisait un peu blocus.
00:22:24Anthony Delon nous avait éclairés sur ce point.
00:22:28Et un dimanche, mon téléphone sonne.
00:22:33C'était un numéro masqué.
00:22:35C'est son assistante qui était à Douchy auprès de lui qui dit
00:22:39« Marc, je te passe, M. Delon ».
00:22:41Et là, j'ai eu cette voix très, très, très fatiguée,
00:22:45mais en me disant « Mon Marc, je te souhaite un bon Noël, prends soin de toi ».
00:22:52Vous m'avez quand même dit qu'il y a eu des hauts et des bas dans vos relations professionnelles.
00:22:57Parce que ce que j'ai cru entendre est juste.
00:23:01Il avait une propension à appeler aussi les titres de presse et les journalistes
00:23:05quand on parlait de lui à ce moment-là et dire ce qu'il pensait aussi des unes qui étaient faites.
00:23:09Oui, il était là-dessus.
00:23:12Quand il était content, il était content, mais quand il n'était pas content, il disait aussi.
00:23:16C'est ça.
00:23:17Moi, ça a commencé très mal, d'ailleurs, parce qu'on faisait une couverture avec lui et Benoît Pelford.
00:23:22C'était la sortie d'Astérix.
00:23:24Ils étaient tous les deux habillés, l'un en César et l'autre en légionnaire.
00:23:29On était en studio et tout ça.
00:23:31Moi, on m'avait envoyé pour voir si tout se passait bien.
00:23:34J'avais le service photo à l'époque avec Guillaume Clavier.
00:23:37À un moment donné, il y avait Catherine Chouab, notre journaliste, qui était en train de faire une interview.
00:23:42C'était après la séance photo.
00:23:44Je rentre dans la salle de maquillage où il était en train de donner une interview.
00:23:49J'avais quelque chose à dire très important à Catherine.
00:23:52Il me regarde et dit « Qu'est-ce qu'il veut, lui, là ? »
00:23:54Je lui dis « D'accord. Bonjour l'accueil. »
00:23:57Je lui dis « Non, ne vous inquiétez pas, j'ai juste un mot à dire à Catherine. »
00:24:01La semaine d'après, il y a le bouclage, le montage de la couverture.
00:24:04Il aimait bien venir au bouclage.
00:24:06Il aimait bien s'imprégner de l'ambiance du bouclage, de comment ça se passait.
00:24:10Pas du tout pour vérifier, pas du tout pour faire enlever quoi que ce soit, mais il aimait bien être là.
00:24:14Ça se passait toujours vers 11 heures du soir.
00:24:16Vers 11 heures, il se pointe.
00:24:19Je le vois et ça m'emmerdait d'avoir eu ce contact avec lui.
00:24:23En plus, j'étais un fan.
00:24:26En plus, j'avais la chance de bien connaître aussi Jean-Paul Belmondo.
00:24:31Je me suis mis derrière mon ordinateur.
00:24:34J'ai sorti toutes les couvertures qu'il a faites pour le match.
00:24:39À l'époque, il en avait 45.
00:24:41Je les ai mis sur un format A3, un peu ce qu'on voit à l'écran.
00:24:45Je les ai imprimées.
00:24:47Je me suis pointé.
00:24:49Il était avec le directeur de match à l'époque, qui était un jeune star.
00:24:52Il était en train de parler.
00:24:53Moi, j'attendais.
00:24:54J'étais dans la réception de son bureau.
00:24:56Là, il sort, il me voit, il me reconnaît.
00:24:58Je vois un oeil noir.
00:25:00Il m'a regardé.
00:25:01J'ai dit, je ne vais pas vous agresser.
00:25:03J'ai juste quelque chose à vous montrer, à vous donner.
00:25:05J'ouvre la chemise avec toutes les couvertures.
00:25:08Là, il m'a fait du delon.
00:25:10Là, il a commencé à me dire, c'est le plus beau cadeau qu'on m'a fait, toujours léger.
00:25:15Par contre, il me dit, la même chose.
00:25:17Je veux la même chose, en 2 mètres sur 3, collé.
00:25:20Et vous me faites livrer ça.
00:25:21J'ai dit, il n'y a pas de problème.
00:25:23La semaine d'après, il avait son tirage.
00:25:24Et là, a commencé une sorte d'amitié professionnelle.
00:25:29Cette relation entre Paris Match et Alain Delon va s'achever cette semaine
00:25:36avec ce numéro spécial que vous êtes en train de préparer en ce moment.
00:25:40Racontez-nous un petit peu.
00:25:41Qu'est-ce que vous avez trouvé dans ce numéro ?
00:25:43Il y a tout. Il y a 68 pages.
00:25:46C'est-à-dire que Match offre aux fans, aux gens qui sont les fans,
00:25:51ceux qui sont fanates de cet extraordinaire comédien, acteur, comme il disait.
00:25:59On va leur offrir, pour pas cher finalement, un beau livre photo.
00:26:0460 balles avec les plus belles photos sur Delon.
00:26:07Et avec des témoignages forts.
00:26:11Un très beau témoignage de Boégytte Bardot qui a fait une lettre un peu officielle.
00:26:14On a réussi à avoir quelque chose vraiment à nous
00:26:17par rapport à ce qu'il a vécu chez Boégytte Bardot
00:26:22pour une tournée de la piscine.
00:26:23Parce qu'il a habité chez Boégytte à la Madrague pendant le tournage.
00:26:27Tout ça, on va le raconter.
00:26:28Il y a plein de choses.
00:26:29Il y a toutes ces photos.
00:26:30Et on remonte le temps.
00:26:31On remonte jusqu'à ce qu'il s'est passé hier.
00:26:35Et ça sort quel jour ?
00:26:37Mardi à Paris et en banlieue.
00:26:42Et mercredi dans le reste de la France, on pourra le retrouver.
00:26:44On va continuer à parler d'Alain Delon avec vous dans quelques minutes.
00:26:47Vous restez avec nous jusqu'à 7h.
00:26:49Tout d'abord, on va marquer une courte pause.
00:26:51On parlera d'économie dans un instant.
00:26:52La chronique éco.
00:26:53Quels sont ces sujets qui font frémir les chefs d'entreprise
00:26:57à l'approche de la nomination d'un nouveau Premier ministre et d'un gouvernement ?
00:27:00C'est Éric Derry de Matten qui va nous dire tout ça dans un instant.
00:27:03À tout de suite, Éric.
00:27:086h23 sur CNews.
00:27:10La chronique éco avec Éric Derry de Matten.
00:27:12Bonjour Éric.
00:27:13On va parler avec vous de ces sujets qui font frémir les chefs d'entreprise.
00:27:16Car vendredi prochain, Emmanuel Macron va recevoir les chefs de parti et de groupe parlementaires.
00:27:20Avec à la clé, la semaine prochaine probablement, un Premier ministre qui sera désigné.
00:27:25Vous nous dites que les patrons redoutent le pire.
00:27:27Le pire, c'est quoi quand on est chef d'entreprise ?
00:27:29C'est l'alourdissement de la fiscalité.
00:27:31C'est ça.
00:27:32Et puis il y a aussi l'impôt sur la fortune.
00:27:33Comme le propose le nouveau Front populaire de gauche.
00:27:37C'est Mme Castet qui en a parlé.
00:27:39Le retour de l'ISF, c'est vraiment un épouvantail.
00:27:42Parce que ça ferait fuir tous ceux qui entreprennent et qui créent de la richesse en France.
00:27:47Vous savez, taxer les fortunes, ça n'a jamais sauvé un pays, disait-on aux patronats avant les vacances.
00:27:52Surtout qu'on n'oublie pas qu'il y a 3 200 milliards de dettes.
00:27:55Et ce n'est sûrement pas l'ISF qui contribuera à réduire cette dette.
00:27:58La France en plus détient un record aujourd'hui de prélèvements obligatoires.
00:28:02Si vous regardez les chiffres de l'OCDE, vous avez en France un prélèvement obligatoire qui correspond à 44,8% de la richesse que crée le pays.
00:28:11Ça ne vous dit peut-être rien, mais dans la zone euro, en moyenne, c'est 39%.
00:28:15On est déjà très très haut.
00:28:16Est-ce qu'il faut encore taxer davantage ?
00:28:18Ce serait une pure folie, disent les chefs d'entreprise.
00:28:21Et d'ailleurs, vous savez, juste avant les vacances, il y avait cette réunion du patronat.
00:28:25Et tous disaient que l'État ferait mieux de réduire ses dépenses courantes.
00:28:29Ferait mieux d'avoir un budget austère pour au moins résoudre les problèmes de financement de toutes les dépenses françaises.
00:28:37C'est quand même mieux que de financer ses dépenses ou ses nouvelles dépenses par l'impôt.
00:28:40Eric, est-ce qu'il y a également une crainte sur les salaires ?
00:28:42Alors oui, c'est le deuxième épouvantail.
00:28:44Et là, les craintes sur les salaires, c'est le SMIC.
00:28:47Un SMIC à 1 600 euros net, comme le propose le Front populaire, c'est 3 000 euros à débourser pour un patron.
00:28:54C'est énorme et donc impossible à financer parce que notre productivité est vraiment très mauvaise en France.
00:29:00Vous savez qu'elle n'a toujours pas remonté la pente.
00:29:03On est toujours avant les chiffres du Covid.
00:29:06C'est très mauvais, selon la Banque de France.
00:29:08Cette productivité a perdu 8,5 % depuis le Covid.
00:29:12On n'est toujours pas remonté.
00:29:13On parle en plus de revenir à la retraite à 62 ans, travailler 32 heures par semaine.
00:29:18Franchement, les patrons, là, ils s'inquiètent gravement.
00:29:21Et vous nous dites que les conséquences seraient terribles pour la France.
00:29:23Alors, les conséquences, oui, parce que d'abord, il y a l'image.
00:29:25Est-ce qu'on peut penser que les investisseurs étrangers conserveraient le cap qui avait été fixé ?
00:29:31Rappelez-vous, à Versailles, il y a plein de patrons qui avaient dit on va investir en France.
00:29:35Emmanuel Macron, l'homme du pro-business, les attendait avec impatience.
00:29:39Il y a ça. Il y a aussi l'emploi, le plein emploi.
00:29:42Tout le monde espérait qu'on allait enfin arriver à 5 % de chômeurs, entre guillemets, si l'on peut dire.
00:29:47Est-ce qu'on y renonce ?
00:29:48Voilà, ce sont les craintes des chefs d'entreprise.
00:29:50Et puis, si la machine se grippe, ce n'est quand même pas le moment.
00:29:53Vous savez qu'on est actuellement sous une procédure de déficit excessif
00:29:56et que Bruxelles nous regarde avec des yeux très inquiets.
00:29:58Et que faut-il faire, selon vous, Éric ?
00:30:00L'idée, c'est peut-être d'avoir un Premier ministre, un technicien,
00:30:03et puis un homme qui a une fibre économique, pour une fois.
00:30:06C'est vrai qu'on parle du patron de Renault, l'ancien patron de Michelin,
00:30:10le patron de Renault, Jean-Dominique Sénard.
00:30:12On parle aussi du maire de La Boule, Franck Louvrier.
00:30:15Bon, ça, ce sont des suggestions.
00:30:17Est-ce que l'on entend confirmer le JDD ce week-end ?
00:30:19En tout cas, une personnalité qui ne serait pas politique.
00:30:22Qu'est-ce qui va se passer comme priorité, en tout cas pour les chefs d'entreprise ?
00:30:26Eh bien, c'est de se dire, surtout, ne pas détruire en quelques semaines
00:30:29ce qui a été mis, ce qui a demandé sept ans à être construit.
00:30:33Éric Deray, de Matenne, pour la chronique Éco.
00:30:35Avec qui, tout à l'heure, à 7h20 ?
00:30:37On parlera du businessman qui était à Alain Delon,
00:30:40la marque Alain Delon, et ce qu'elle rapporte à tout à l'heure.
00:30:43Éric, voici tout de suite la météo des plages.
00:30:47Météo des plages avec BDR.fr
00:30:49L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:30:52L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:30:56Le soleil fait son grand retour sur toutes les plages de France,
00:31:00même si sa venue est progressive.
00:31:0221 degrés dans l'eau pour le Touquet, un indice suivé de 6,
00:31:06en direction de Noirmoutier, quelques nuages, 23 degrés sur terre,
00:31:1020 degrés dans l'eau, un indice suivé de 7,
00:31:13en direction du Sud-Ouest, Arcachon, plein soleil,
00:31:1627 degrés sur terre, 23 degrés dans l'eau, un indice suivé de 7.
00:31:21Des températures toujours très agréables, estivales,
00:31:24parfois un peu trop, à Valrasse, 34 degrés sur terre,
00:31:27plein soleil, 24 degrés dans l'eau, un indice suivé de 8.
00:31:31Et sur la Côte d'Azur, le soleil règne également à Cannes,
00:31:3530 degrés sur terre, 27 degrés dans l'eau, un indice suivé de 7.
00:31:39La météo des plages avec BDR.fr
00:31:42L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:31:45L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:31:48Et tout de suite, votre météo du jour avec Karine Durand.
00:31:52Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:31:55La météo avec Groupe Verlaine.
00:31:57Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:32:00Groupe Verlaine.
00:32:01Préparez-vous à une journée agréable ce lundi,
00:32:04mais avec des températures beaucoup plus basses
00:32:06qu'on a connues ces derniers jours,
00:32:09avec 14 degrés à Paris le matin.
00:32:11Une petite fraîcheur, surtout le nord-ouest,
00:32:1313 degrés du côté de Brest,
00:32:15et encore 21 degrés pour Nice et pour Cannes.
00:32:17Pour l'après-midi, les valeurs sont à peine de saison.
00:32:20On est même légèrement en dessous des moyennes de saison
00:32:23en ce qui concerne la moitié nord, 24 sur Paris,
00:32:2621 en direction de Brest.
00:32:28Alors toujours de la chaleur quand même pour le sud-est,
00:32:30mais de la chaleur tout à fait classique,
00:32:32une trentaine de degrés sur le pourtour méditerranéen.
00:32:35Côté ciel, c'est une belle journée, avec du soleil.
00:32:38Avec le retour de l'anticyclone qui s'étale sur le pays,
00:32:40mais comme souvent avec l'anticyclone,
00:32:42on a quelques brumes brouillardes sur les côtes de la Manche,
00:32:44encore quelques nuages vers les Alpes,
00:32:46parfois 2-3 averses qui circulent de ce côté-là.
00:32:48Et puis attention au Mistral et à la Tramontane
00:32:50qui se lèvent et qui se renforcent au cours de la matinée.
00:32:53Pour l'après-midi, il n'y a pas de grands changements.
00:32:56On a quand même des nuages qui arrivent par la pointe bretonne,
00:32:58encore ce temps un petit peu instable du côté des Alpes,
00:33:00de la Corse, avec peut-être une averse, un orage, c'est possible.
00:33:03Le vent Mistral et Tramontane faiblit un peu,
00:33:06mais grande prudence car il y a toujours ce risque élevé d'incendie
00:33:10sur les départements du pourtour méditerranéen.
00:33:13Pour la suite, on va se préparer à une semaine mitigée,
00:33:16mais en tout cas pas très chaude, pas caniculaire,
00:33:18avec le passage fréquent de perturbations au nord-ouest du pays,
00:33:21des températures qui rebaissent en milieu de semaine.
00:33:23On aura une bonne fraîcheur le matin.
00:33:25Les températures de l'après-midi remontent en fin de semaine
00:33:28et globalement un ciel ensoleillé pour votre jeudi
00:33:30avant un week-end qui s'annonce très perturbé.
00:33:34Rénovation énergétique, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:33:38Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables, Groupe Verlaine.
00:33:42Bon réveil à tous si vous nous rejoignez dans votre matinale sur CNews.
00:33:46Lundi 19 août, je suis avec Marine Sabourin,
00:33:49Marc Brincourt également nous accompagne,
00:33:51ancien rédacteur en chef photo de Paris Match,
00:33:53pour parler évidemment d'Alain Delon,
00:33:56Éric Derry de Matten pour la chronique Éco,
00:33:58Régis Le Sommier pour commenter toute l'actualité,
00:34:00et notamment l'actualité internationale.
00:34:02Voici les titres de votre journal.
00:34:03À la une, il est l'ancien directeur de la police aux frontières
00:34:06et il tire la sonnette d'alarme ce matin.
00:34:08Fernand Gontier témoigne dans une note de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie.
00:34:12L'immigration illégale, dit-il, subie et massive, devient ingérable.
00:34:16La police aux frontières aujourd'hui n'a pas les moyens d'exercer ses missions.
00:34:19Les moyens humains, matériels, juridiques, on vous explique tout dans ce journal.
00:34:23Le dernier samouraï titre en chœur le Figaro et le Parisien.
00:34:27La mort d'un monstre sacré selon West France.
00:34:29Alain Delon, l'acteur de légendes, magnétique, fascinant,
00:34:32s'est éteint ce week-end à l'âge de 88 ans.
00:34:35La presse française et internationale lui rend hommage, Martin, ce matin.
00:34:38Et on en parle avec Marc Rincourt sur ce plateau.
00:34:41Le coup de com' raté de la France insoumise
00:34:44qui menace Emmanuel Macron d'une procédure de destitution.
00:34:47Ses partenaires du Nouveau Front Populaire se désolidarisent.
00:34:50Jean-Luc Mélenchon persiste et signe.
00:34:52On vous explique tout dans ce journal.
00:34:54Et on en parlera également dans l'édito politique d'Humbert Anglaise.
00:34:58Les négociations pour un cessez-le-feu qui reste très tendu au Proche-Orient.
00:35:02Benyamin Netanyahou et le Hamas renvoient la responsabilité de l'échec des discussions.
00:35:06C'est dans ce contexte que le secrétaire d'Etat américain arrive en Israël.
00:35:09Aujourd'hui, on sera en direct dans cette matinale avec Lisbeth Kemoun,
00:35:13notre correspondante en Israël.
00:35:16La France est-elle prête à affronter une épidémie de mpox, la variole du singe ?
00:35:20Le gouvernement a placé le système de santé en état de vigilance maximale face au virus.
00:35:25Pour l'heure, aucun cas n'a été recensé dans l'Hexagone.
00:35:32Face à la crise migratoire, la France manque cruellement de moyens.
00:35:35L'ancien directeur de la police aux frontières tire la sonnette d'alarme
00:35:38dans l'observatoire de l'immigration et de la démographie.
00:35:41Pas assez d'effectifs et de matériel, manque de coopération entre les différents services.
00:35:45Fernand Gontier pointe du doigt de nombreuses défaillances.
00:35:48Alors pour un meilleur contrôle des flux migratoires,
00:35:50l'ancien chef de la PAF formule plusieurs propositions.
00:35:53Parmi elles, un recours massif à la reconnaissance faciale
00:35:56ou la mise en place d'un haut commandement des frontières sous l'autorité du ministère de l'Intérieur.
00:36:00Le détail avec Audrey Berthoud.
00:36:04Un diagnostic sans appel.
00:36:06Dans une note, l'ancien directeur de la police aux frontières souligne
00:36:10la difficulté d'exercer un contrôle efficace aux frontières françaises et européennes.
00:36:15La PAF rencontre des difficultés croissantes de recrutement,
00:36:19notamment à cause de la complexité de la procédure.
00:36:22Conclusion, sur le littoral nord, les aéroports parisiens ou encore la frontière franco-italienne,
00:36:28le nombre de policiers est insuffisant.
00:36:30Par ailleurs, la formation de ces effectifs s'est détériorée selon l'ex-haut fonctionnaire.
00:36:36Pour pallier le manque de personnel, la PAF a recruté des agents, formés en seulement 15 jours.
00:36:42Les frontières extérieures à Schengen, sont-elles touchées par un manque de coopération ?
00:36:46Pour ce qui est des frontières intérieures,
00:36:48certains outils sont exclusivement utilisés dans les aéroports et les ports,
00:36:52alors que les frontières terrestres représentent 90% de l'immigration clandestine.
00:36:57Enfin, l'ancien directeur de la PAF conclut en précisant
00:37:01que l'immigration illégale subie et massive devient ingérable,
00:37:05dangereuse et déstabilisante pour les démocraties et nos modes de vie.
00:37:10C'est à la Une de l'actualité ce matin.
00:37:12La mort d'Alain Delon, le village de Douchy dans le Loiret,
00:37:15pleure la légende du cinéma français, l'acteur qui s'est éteint dans sa propriété
00:37:19dans la nuit de samedi à dimanche, à l'âge de 88 ans.
00:37:22A l'entrée du domaine, ses voisins saluent un homme formidable,
00:37:25des nombreuses gerbes de fleurs ont été déposées pour lui rendre hommage.
00:37:29Reportage de Pierre-Emko et Mathilde Ibanez avec le récit de Félix Pérolaz.
00:37:34Là où s'est éteint Alain Delon, les fleurs jonchent la grille de la résidence.
00:37:39Des cartes avec inscrit « Merci » pour la légende qui a fait vibrer le cinéma français.
00:37:44Devant la résidence de l'acteur, l'heure est à l'hommage.
00:37:47C'est un hommage, c'est une peine, c'est toute une génération,
00:37:52comme il le disait souvent, il n'y a plus que moi, il est le dernier.
00:37:56C'était pour se recueillir, pour mettre une fleur, déposer une fleur en hommage à Alain Delon.
00:38:02Parmi les personnes rassemblées, des résidents de la commune,
00:38:06mais également des personnes qui ont connu Alain Delon, des souvenirs plein la tête.
00:38:10C'est un monsieur qui était humble, qui vous recevait comme tout le monde pouvait recevoir.
00:38:16Sa compagne qui était Mireille Dark, c'était une femme admirable.
00:38:21Nous étions trois apprentis à cette époque-là dans l'entreprise
00:38:25et on était toujours un petit peu à se batailler pour aller travailler chez Alain Delon.
00:38:29Donc des bons souvenirs.
00:38:31Moi je me rappelle, on ne rentrait pas par l'entrée principale qui est dans mon dos,
00:38:35on passait sur le côté, il y avait le gardien qui venait nous ouvrir,
00:38:39on voyait tous ces chiens qui couraient, c'est des souvenirs.
00:38:42La petite commune de Douchy-Montcorbon restera à jamais marquée par Alain Delon.
00:38:50Alors Marc Brincourt, je le rappelle, vous êtes ancien rédacteur en chef photo de Paris Match,
00:38:54vous avez bien connu Alain Delon, vous êtes même allé dans sa demeure à Douchy.
00:38:59Oui, oui, j'ai eu cet honneur.
00:39:01On n'est pas si nombreux que ça dans le milieu à pénétrer ces fameuses grilles qu'on vient de voir.
00:39:07Ça s'est fait en deux fois.
00:39:08Il y a eu une première fois un jour, au début de nos relations,
00:39:12il m'a dit je suppose que c'est toi qui vas t'occuper de mon dossier sur quand je serai mort.
00:39:18Il parlait souvent de ça.
00:39:20Je lui ai dit oui, il y a des chances parce qu'à l'époque, j'étais un peu spécialisé dans ce genre de dossier
00:39:26où il fallait plonger dans les archives et faire des grands dossiers comme ça.
00:39:31Il me dit je vais te tester, je vais voir.
00:39:34Qu'est-ce que vous allez titrer à ton avis ?
00:39:37Je me dis je ne veux pas prendre de risques.
00:39:40Quand on voit la presse ce matin, je dis le samouraï est mort.
00:39:44Pas mal, pas mal, pas mal.
00:39:46Mais moi je préférerais mort d'un samouraï.
00:39:50J'ai dit bon ben pourquoi pas.
00:39:52Puis là, d'un coup, j'ai une petite lumière qui s'est allumée.
00:39:54J'ai dit écoutez, vous ne savez pas que je vous voyais, je vous propose quelque chose.
00:39:57Si vous voulez, le numéro de votre mort, on le fait ensemble.
00:40:01Il me dit oui.
00:40:04J'amène toutes les photos dans des caisses et tout ça.
00:40:08Si vous voulez, je viens chez vous à Douchy.
00:40:11C'est inédit ça, comme démarche.
00:40:14Personne ne fait jamais ça.
00:40:16Je lui ai dit pourquoi pas.
00:40:17Avec Delon, oui.
00:40:19Il a une qualité sympa.
00:40:21Il m'a dit ça serait formidable.
00:40:23Quand j'ai dit que j'étais prêt à venir à Douchy, non ce n'est pas la peine.
00:40:27On a pu parler.
00:40:29On a préparé ce numéro, ce hors série.
00:40:31J'ai dit j'aimerais bien faire quelque chose avec l'histoire des chiens.
00:40:35La place tellement importante qu'ont les animaux et surtout les chiens pour Alain.
00:40:40Il a toujours dit qu'il n'a confiance qu'aux chiens.
00:40:44Les chiens ne trichent pas.
00:40:46Ils sont fidèles.
00:40:47Il était très attaché à ça.
00:40:49Il me dit viens à Douchy.
00:40:51J'ai le diplôme.
00:40:53Je suis venu avec à l'époque Catherine Taboui et notre photographe Vlada Krasini-Vekova.
00:41:00On a passé une journée à Douchy.
00:41:03On est arrivé.
00:41:04Il avait 42 fièvres.
00:41:05Il a fait comme il fait quand il est janvier.
00:41:08Dès que la voiture, on a franchi les grilles.
00:41:10Il y a toute une allée.
00:41:11On arrive devant la maison.
00:41:12Il sort.
00:41:13Il nous attendait debout avec son écharpe le ciel.
00:41:17Je voyais bien que ça n'allait pas fort.
00:41:19Il nous dit je suis mal foutu, j'ai 42 fièvres.
00:41:21Je lui dis qu'il y a d'autres soucis.
00:41:23On peut revenir.
00:41:25Non, je suis là.
00:41:28C'est bon.
00:41:29On est resté la journée avec lui.
00:41:32On a déjeuné avec lui dans le village de Douchy à côté.
00:41:35Il nous a fait découvrir Douchy.
00:41:39Là, on a vu un homme seul.
00:41:42C'est quand même une propriété au milieu de 55 hectares de bois.
00:41:47Là, j'ai vu un homme seul.
00:41:49Il n'y avait personne.
00:41:50Il y avait juste une dame qui s'occupait de l'intendance.
00:41:55On est rentré dans ce grand salon où il y a le billard.
00:42:01Il me disait qu'avant, il y avait les enfants.
00:42:04Ça jouait, ça bougeait.
00:42:05Maintenant, je suis seul.
00:42:07J'en ai rien à foutre.
00:42:09Je suis seul.
00:42:10Très étonnant.
00:42:11Après, on a continué la visite.
00:42:13Là, c'est là.
00:42:14Je voyais une petite maison à côté de la grande maison.
00:42:19On rentre dans cette maison.
00:42:21On rentre dans une pièce.
00:42:23On voit un lit impressionnant au cuir noir.
00:42:27C'est le lit que j'ai acheté avec mon premier cachet de cinéma.
00:42:31C'est là, quand je serai mort.
00:42:33Il parlait souvent de ça.
00:42:35Quand je serai mort, on me transportera là.
00:42:37On me mettra sur ce lit.
00:42:39Il veut être enterré sur place.
00:42:41Il veut être enterré sur place.
00:42:43Après cette petite maison, il y a la chapelle.
00:42:45Là, c'est incroyable.
00:42:47Là, il y a la chapelle.
00:42:49Il y a des emplacements.
00:42:51Les rectangles sont dessinés sur 10 cm de profondeur.
00:42:55S'ils veulent, la famille peut aussi s'entendre.
00:42:58Là, il y a sa place à lui qui est derrière l'hôtel,
00:43:01tout près du mur.
00:43:03Qu'est-ce qu'il y a derrière le mur, à l'extérieur ?
00:43:06Il y a la tombe de ses 3 chiens favoris.
00:43:08Il veut être au plus près d'eux,
00:43:10parmi les plus de 40 tombes de chiens qu'il y a autour.
00:43:13Douchy, vous êtes allé à Marc Brincourt,
00:43:15qui sera la dernière demeure d'Alain Delon.
00:43:18Normalement.
00:43:20Selon son souhait, en tout cas.
00:43:22Une pluie d'hommages qui est rendue dans le monde entier.
00:43:24Regardez, au Royaume-Uni,
00:43:26la BBC parle d'un géant du cinéma français.
00:43:28Le New York Times qualifie Alain Delon
00:43:30d'homme intense aux multiples casquettes.
00:43:33Même constat en Italie,
00:43:34où Le Quotidien en Republica évoque
00:43:36les mille visages d'une étoile.
00:43:38Enfin, en Espagne, elle paye titre Alain Delon,
00:43:40icône du cinéma européen
00:43:42pour son talent et son pouvoir de séduction.
00:43:44Et la question que je vous pose aujourd'hui,
00:43:46que retenez-vous d'Alain Delon ?
00:43:48Je vous propose de scanner le QR code
00:43:50qui va s'afficher à l'écran.
00:43:52Vous enregistrez vos réponses
00:43:54et on les diffuse dans le courant de cette émission.
00:43:56C'est le moment pour vous de lui rendre hommage,
00:43:58si vous le souhaitez.
00:43:59A Paris, l'homme qui avait proféré
00:44:01des insultes antisémites dans le métro
00:44:03doit être jugé aujourd'hui.
00:44:04Le suspect avait agressé verbalement
00:44:06un homme, une famille,
00:44:08dont l'homme, le mari portait une kippa,
00:44:10dans la direction d'une passagère
00:44:12qui filmait la scène.
00:44:13La vidéo avait été largement relayée
00:44:15sur les réseaux sociaux.
00:44:16L'auteur des faits activement recherchés
00:44:18a finalement été interpellé ce vendredi.
00:44:20Et puis le ministre de la Santé
00:44:22s'attend à des cas sporadiques
00:44:24de mpox, la variole du singe.
00:44:26Le gouvernement a placé le système de santé
00:44:28en état de vigilance maximale face au virus.
00:44:30Pour l'heure, aucun cas n'a été recensé
00:44:32dans l'hexagone, mais faut-il s'inquiéter ?
00:44:34On voit cela avec Charles Pousseau et Sarah Fenzary.
00:44:37Il y a de fortes chances
00:44:39que des cas sporadiques arrivent en France.
00:44:41Ce sont les mots du ministre délégué
00:44:43à la Santé à propos
00:44:45de la variole du singe.
00:44:47Devant la propagation rapide de cette nouvelle
00:44:49souche plus létale du virus,
00:44:51l'OMS a déclenché
00:44:53son plus haut niveau d'alerte.
00:44:55L'Europe devrait-elle connaître
00:44:57plus de cas importés dans les prochains jours ?
00:44:59Le Premier ministre démissionnaire
00:45:01Gabriel Attal a annoncé le placement
00:45:03du système de santé en état
00:45:05de vigilance maximale.
00:45:07Selon le professeur Bruno Mégarban,
00:45:09le pays est préparé.
00:45:11On a déjà fait face
00:45:13à une épidémie avec
00:45:15un virus
00:45:17relativement semblable
00:45:19de Mbox. On connaît
00:45:21la population la plus
00:45:23à risque d'être contaminée
00:45:25et on dispose
00:45:27d'une vaccination efficace.
00:45:29Transmis majoritairement
00:45:31lors d'un rapport sexuel, le clade 1B
00:45:33peut aussi se transmettre par contact
00:45:35de peau à peau avec des lésions
00:45:37cutanées ou décroutes.
00:45:39En cas de contamination,
00:45:41plusieurs gestes sont à adopter.
00:45:43Lorsqu'une personne présente
00:45:45des lésions cutanées,
00:45:47elle doit être isolée
00:45:49strictement pendant 21 jours.
00:45:51Les autorités vont avertir
00:45:53toutes les personnes qui ont voyagé
00:45:55dans les zones touchées au départ
00:45:57et à l'arrivée de chaque vol.
00:45:59Aux Etats-Unis,
00:46:01la convention démocrate
00:46:03débute aujourd'hui à Chicago pour 4 jours.
00:46:05Plus de 50 000 militants y sont attendus
00:46:07pour célébrer l'investiture de Kamala Harris.
00:46:09Un événement placé sous haute sécurité.
00:46:11Quelques 2500 policiers locaux
00:46:13épaulés par des centaines de renforts
00:46:15seront mobilisés parmi les principales
00:46:17menaces, le risque d'attentat
00:46:19et des manifestations violentes.
00:46:21Et on en parle avec Régis, le sommier sur ce plateau.
00:46:23Régis, il y a le discours très attendu
00:46:25surtout de Kamala Harris
00:46:27et on espère des clarifications
00:46:29sur le programme finalement.
00:46:31Oui parce qu'hier d'abord il y a eu
00:46:33pour la première fois Kamala Harris
00:46:35a présenté son plan économique
00:46:37et tout de suite évidemment
00:46:39les républicains lui sont tombés dessus
00:46:41en disant que c'était
00:46:43un contrôle. Vous savez en ce moment
00:46:45les Etats-Unis commencent à être
00:46:47face à une inflation qu'on ne peut plus
00:46:49vraiment cacher et Kamala Harris
00:46:51a commencé à proposer
00:46:53une mesure de contrôle des prix.
00:46:55Les républicains ont dit ça y est c'est du communisme
00:46:57on voit tout de suite d'ailleurs
00:46:59Kamala Harris
00:47:01habillée avec un béret, une étoile rouge
00:47:03etc. La propagande
00:47:05républicaine marche à fond
00:47:07et il va falloir parce que
00:47:09les économistes aux Etats-Unis ne sont pas
00:47:11excessivement convaincus
00:47:13par ce plan proposé par Kamala Harris
00:47:15elle a aussi
00:47:17un galop d'essai à réussir
00:47:19en termes de
00:47:21jusqu'à présent vous savez elle a passé
00:47:234 ans derrière
00:47:25le président Joe Biden. On l'a
00:47:27très peu vu. C'est quelqu'un qui n'a
00:47:29pas profité justement de ces 4 ans
00:47:31pour se faire une stature naturelle
00:47:33de celle qui allait succéder
00:47:35à Joe Biden et si elle succède
00:47:37à Joe Biden c'est un peu un accident
00:47:39c'est à cause de la sénilité
00:47:41du personnage, du fait qu'on ne pouvait
00:47:43pas le garder comme candidat et là
00:47:45il va falloir. Sénilité supposée
00:47:47supposée
00:47:49On n'a pas le dossier médical précis
00:47:51mais du coup c'est pour ça que je dis
00:47:53la fatigue certaine
00:47:55disons factique certaine
00:47:57qui a poussé d'ailleurs
00:47:59ses corrés légionnaires démocrates
00:48:01à lui indiquer la sortie
00:48:03puisque ce sont eux qui
00:48:05l'ont forcé
00:48:07quelque part
00:48:09à lâcher l'affaire
00:48:11avec Kamala Harris pour le moment
00:48:13il y a en effet des sondages
00:48:15qui sont à la hausse pour elle
00:48:17attention aussi aux sondages
00:48:19au niveau national elle semble compétitive
00:48:21avec Donald Trump mais quand on regarde ce qu'on appelle
00:48:23les battlegrounds, les états pivots
00:48:25les 10 états dans lesquels
00:48:27l'élection américaine va se jouer
00:48:29et bien là ce n'est pas gagné du tout
00:48:31et là il va falloir convaincre
00:48:33l'électeur, là il va falloir convaincre
00:48:35aussi l'électeur indépendant
00:48:37celui qui va se mobiliser ou pas
00:48:39pour soutenir Kamala Harris
00:48:41c'est 50-50
00:48:43vraiment là pour le moment
00:48:45on est dans un flou et là en effet
00:48:47il semblait un retard que Joe Biden
00:48:49avait accumulé
00:48:51maintenant
00:48:53il faut qu'elle s'émancipe, il faut qu'on la
00:48:55voit réellement et qu'on voit que c'est une
00:48:57personne vraie, je vous dis
00:48:59petit raté hier avec ce plan
00:49:01économique et attention parce qu'aux
00:49:03Etats-Unis, l'élection elle se joue sur
00:49:05l'économie, elle se joue pas sur l'international
00:49:07elle se joue pas sur tout un tas
00:49:09de facteurs qui nous nous paraissent
00:49:11ultra importants, c'est
00:49:13la vie des américains, c'est la vie quotidienne
00:49:15c'est la vie quotidienne qui décidera l'élection
00:49:17L'analyse de Régis Le Sommier, tout de suite
00:49:19l'espoir pour finir
00:49:31Ecoutez Cyclisme
00:49:33Marine, c'est la polonaise Katarina
00:49:35Niewiadoma qui remporte le tour de France Femme
00:49:37Une victoire sur le fil avec seulement
00:49:394 petites secondes d'avance
00:49:41sur demi-Vol Ring, victorieuse de la
00:49:43dernière étape au sommet de l'Alpe d'Huez
00:49:45après la Flèche Wallonne au printemps
00:49:47c'est le deuxième grand succès de la
00:49:49polonaise cette saison chez les françaises
00:49:51Evita Musique termine au
00:49:53pied du podium à la 4ème place
00:50:07Négociations toujours tendues au Proche-Orient
00:50:09Benjamin Netanyahou et le Hamas se renvoient
00:50:11à la responsabilité de l'échec des discussions
00:50:13et c'est dans ce contexte que le secrétaire
00:50:15d'Etat américain arrive en Israël aujourd'hui
00:50:17on en parle dans un instant avec notre correspondante
00:50:19en Israël, Lise Benkemouna, tout de suite Lise
00:50:256h47
00:50:27oui sur CNews, le rappel de l'actualité, Marine Sabourin
00:50:31Jean-Luc Mélenchon persiste
00:50:33et signe après la menace d'engager
00:50:35une procédure de destitution à l'encontre
00:50:37d'Emmanuel Macron. L'Insoumis fustige
00:50:39sur son blog le déchaînement des porte-voix
00:50:41macronistes. Choisir une procédure
00:50:43constitutionnelle pour agir n'est jamais
00:50:45une voie par nature vouée au désordre ou au chaos
00:50:47et puis la convention des
00:50:49démocrates débute aujourd'hui à Chicago
00:50:51pour 4 jours, plus de 50 000
00:50:53militants y sont attendus, un événement
00:50:55placé sous haute sécurité parmi
00:50:57les principales menaces, le risque d'attentat
00:50:59et des manifestations violentes
00:51:03Les discussions toujours
00:51:05très compliquées au Proche-Orient après
00:51:07un jour de pourparler en fin de semaine à Doha
00:51:09au Qatar, Benyamin Netanyahou et le
00:51:11Hamas renvoient la responsabilité
00:51:13de l'échec
00:51:15et c'est dans ce contexte que le secrétaire d'Etat
00:51:17américain arrive en Israël, aujourd'hui on en parle
00:51:19avec vous Lise Benkemoun, vous êtes notre
00:51:21correspondante en Israël
00:51:23Lise pour commencer, que se reprochent
00:51:25les différentes parties, quels sont les points
00:51:27d'achoppement de ces discussions ?
00:51:29Alors, bonjour à tous, il y en a
00:51:316, c'est tout de même beaucoup, l'organisation
00:51:33terroriste IER a officiellement
00:51:35rejeté la proposition d'accord
00:51:37sur les otages qui avaient été soumises par
00:51:39les Etats-Unis, les 2 premiers
00:51:41points d'achoppement, c'est le refus d'un
00:51:43cessez-le-feu permanent et le retrait
00:51:45complet de Tsahal, de Gaza
00:51:47À vrai dire, ça n'est pas une surprise
00:51:49c'est toujours la même chose
00:51:51Ensuite, il y a 3 autres points
00:51:53stratégiques sur lesquels le Hamas
00:51:55refuse la demande israélienne
00:51:57c'est celle de maintenir le contrôle
00:51:59sur des points comme le corridor de
00:52:01Net-Zarim, au centre de la bande de Gaza
00:52:03pour empêcher les terroristes
00:52:05de pouvoir passer du nord au sud
00:52:07c'est le passage de Rafah avec
00:52:09l'Egypte et la contrebande
00:52:11d'armes qui avait lieu depuis des années là-bas
00:52:13et le couloir
00:52:15de Philadelphie qui est
00:52:17au même endroit. Donc, reste
00:52:19en plus de cela, 2 autres
00:52:21points de désaccord, Israël veut
00:52:23absolument recevoir la liste des
00:52:2533 otages, morts ou vivants
00:52:27qui pourraient être libérés lors de la première
00:52:29phase de l'accord et Benjamin Netanyahou
00:52:31a indiqué qu'il voulait garantir
00:52:33qu'un maximum d'otages vivants
00:52:35soient libérés dans cette première
00:52:37phase. Jusqu'à maintenant, le Hamas refuse
00:52:39de fournir cette liste
00:52:41ou même de garantir qu'il s'agira
00:52:43de 33 otages vivants
00:52:45Le dernier point principal
00:52:47de désaccord, c'est la liste
00:52:49des prisonniers libérés en échange
00:52:51des otages et la possibilité
00:52:53pour Israël de disposer
00:52:55d'un droit de veto sur un certain
00:52:57nombre de noms ou d'en
00:52:59exiler une partie à l'étranger
00:53:01Le Hamas veut qu'Israël renonce
00:53:03à ce droit de veto. Israël a
00:53:05assoupli sa position en exigeant
00:53:07un veto moins important sur le nombre
00:53:09de prisonniers en échange de
00:53:11l'augmentation du nombre d'otages vivants qui
00:53:13seraient libérés. Mais pour l'instant, ça ne
00:53:15suffit pas à créer les conditions
00:53:17d'un accord sur ce sujet
00:53:19et c'est vrai que
00:53:21Anthony Blinken, le secrétaire d'état américain
00:53:23est arrivé hier soir en Israël
00:53:25Il fait un dernier blitz
00:53:27sur la situation diplomatique dans la région
00:53:29pour finaliser un accord
00:53:31Justement, le président Joe Biden a jugé
00:53:33hier soir qu'une trêve était toujours
00:53:35possible. Les Etats-Unis ne lâchent rien
00:53:37dit-il. Est-ce qu'ils ont
00:53:39raison d'y croire encore ?
00:53:41Alors oui, parce qu'en fait
00:53:43il y a une urgence des deux côtés
00:53:45Il y a une urgence du côté israélien
00:53:47parce que la pression pour la libération
00:53:49des otages et notamment la pression intérieure
00:53:51sur le Premier ministre et son équipe
00:53:53est très importante. Et du côté du Hamas
00:53:55il y a une pression militaire énorme
00:53:57de Tsahal qui est en train
00:53:59de nettoyer Gaza
00:54:01ses souterrains
00:54:03et même si le Hamas a encore
00:54:05beaucoup d'hommes et peut encore en trouver
00:54:07énormément, il commence à être
00:54:09à court d'armes et ses souterrains
00:54:11ont été bien
00:54:13endommagés par Tsahal
00:54:15donc il y a aussi de leur côté un vœu
00:54:17de se réarmer
00:54:19et c'est clair et net dans ses principaux
00:54:21points d'achoppement sur le cessez-le-feu
00:54:23et la libération des otages
00:54:25on voit bien que tout ce qui intéresse
00:54:27vraiment le Hamas c'est de continuer
00:54:29à contrôler le centre
00:54:31de la bande de Gaza et de récupérer
00:54:33petit à petit, dès que Tsahal sera
00:54:35parti, en fait
00:54:37de récupérer des forces pour pouvoir se réarmer
00:54:39et repartir au combat et bien entendu
00:54:41c'est aussi pour ça qu'Israël
00:54:43en refuse
00:54:45et le Hamas a même l'intention de s'emparer de la
00:54:47Judée Samarie
00:54:49comme en témoignent les dernières frappes
00:54:51de Tsahal et les derniers conflits qui ont eu lieu
00:54:53notamment à Tubas
00:54:55et à Jenin, à long terme
00:54:57le Hamas a pour objectif même
00:54:59de prendre le contrôle de l'autorité
00:55:01palestinienne pour pouvoir continuer
00:55:03d'avoir la main
00:55:05mise sur Gaza et c'est évidemment
00:55:07ça qui se joue
00:55:09donc un optimisme prudent
00:55:11parce qu'il y a une urgence
00:55:13des deux côtés de faire changer la situation
00:55:15mais pour l'instant encore
00:55:17six points tout de même de désaccord
00:55:19qui sont assez importants
00:55:21Le point sur la situation au Proche-Orient
00:55:23avec vous Lisbeth Kemoun, notre correspondante en Israël
00:55:25merci beaucoup pour ces explications
00:55:27vous restez avec nous sur ces news
00:55:29on revient en France dans un instant, parler de politique
00:55:31avec Imbert Anglaise
00:55:33l'édito d'Imbert Anglaise dans quelques instants
00:55:35nous allons parler de la procédure de destitution
00:55:37que la France Insoumise entend lancer
00:55:39contre Emmanuel Macron, à tout de suite
00:55:456h53, l'édito politique
00:55:47d'Imbert Anglaise, journaliste au JDD
00:55:49bonjour Imbert et merci d'être avec nous
00:55:51la France Insoumise présentait hier
00:55:53sa nouvelle arme fracassante
00:55:55pour faire céder Emmanuel Macron la destitution
00:55:57Oui, dans un texte
00:55:59publié par la Tribune Dimanche hier
00:56:01les responsables de la France Insoumise jugent
00:56:03que le refus d'Emmanuel Macron de nommer un premier ministre
00:56:05issu du nouveau Front Populaire
00:56:07est un coup de force institutionnel
00:56:09du Président de la République
00:56:11il menace d'actionner une sorte d'arme nucléaire
00:56:13constitutionnelle, l'article 68
00:56:15alors le coup politique
00:56:17a été en partie éclipsé par la mort d'Alain Delon
00:56:19un ultime pied de nez
00:56:21posthume à cette gauche qui n'était pas
00:56:23franchement sa tasse de thé
00:56:25se sont réjouis quelques voix sarcastiques
00:56:27mais de toute façon
00:56:29l'initiative avait été tuée dans l'oeuf
00:56:31en particulier par Olivier Faure
00:56:33l'allié du Parti Socialiste
00:56:35au sein du nouveau Front Populaire
00:56:37qu'il a jugé impraticable
00:56:39et l'initiative avait aussi subi une attaque
00:56:41une salve d'attaque même
00:56:43au poids lourd de la Macronie
00:56:45Mais quel est déjà cet article 68
00:56:47de la Constitution ? Est-ce que
00:56:49cette procédure aurait eu des chances d'aboutir ou pas ?
00:56:51Alors non, pas vraiment
00:56:53l'article 68 de la Constitution
00:56:55dispose que le Président de la République
00:56:57peut être destitué en cas de
00:56:59manquement à ses devoirs manifestement
00:57:01incompatibles avec l'exercice de son mandat
00:57:03des manquements qui concernent
00:57:05son comportement politique mais aussi privé
00:57:07à condition que ses actes
00:57:09aient porté atteinte à la dignité de sa fonction
00:57:11Mais alors le processus est compliqué
00:57:13il faut d'abord convaincre l'Assemblée nationale
00:57:15et le Sénat de se constituer en haute cour
00:57:17ça passe par la validation du bureau
00:57:19de l'Assemblée, ce qui était possible
00:57:21puisque le nouveau Front Populaire dispose d'une courte majorité
00:57:23puis ça passe par
00:57:25la commission des lois
00:57:27que deux tiers des députés l'adoptent
00:57:29et alors si la France Insoumise pouvait
00:57:31déposer seule cette résolution
00:57:33à l'Assemblée, puisqu'il faut un dixième des députés
00:57:35et elle les a à elle seule
00:57:37ensuite pour avoir les deux tiers de tous les parlementaires
00:57:39parce qu'il faut aussi répéter le même processus
00:57:41au Sénat, ça paraissait totalement illusoire
00:57:43La France Insoumise a-t-elle
00:57:45eu raison de lancer cette idée ?
00:57:47Eh bien, Jean-Luc Mélenchon
00:57:49dans une note de blog publiée hier soir
00:57:51a réagi en défendant son
00:57:53bec et ongles, son biftec
00:57:55si l'on peut dire, puisqu'il a rappelé que
00:57:57les Républicains avaient eux-mêmes lancé cette initiative
00:57:59à la suite des révélations
00:58:01contre François Hollande dans le livre de Gérard Davet
00:58:03et Fabrice Lhomme il y a quelques années
00:58:05et évidemment elle n'avait pas abouti
00:58:07mais ils ont le droit de la lancer
00:58:09on peut se moquer du côté chimérique de cette initiative
00:58:11mais après tout, elle est rendue possible
00:58:13par la Constitution
00:58:15et il est assez culotté pour ceux qui la balayent d'un revers de main
00:58:17de se réfugier derrière cette Constitution
00:58:19qui, dans sa lettre ou dans son esprit
00:58:21les interprète à géométrie variable
00:58:23chacun voit midi à sa porte
00:58:25on peut considérer qu'Emmanuel Macron
00:58:27tord lui aussi l'esprit des institutions
00:58:29en s'arc-boutant derrière la Constitution
00:58:31c'est comme pour la majorité relative
00:58:33chacun est pris dans ses contradictions
00:58:35ils ont tour à tour assuré
00:58:37qu'on pouvait gouverner avec une majorité relative
00:58:39puis qu'on ne pouvait pas
00:58:41en miroir être macroniste
00:58:43et l'alliance des partis de gauche
00:58:45mais plus profondément, ça nous interroge sur nos institutions
00:58:47par exemple sur la définition
00:58:49de manquement à ses devoirs
00:58:51qui avait été précisée
00:58:53par la révision constitutionnelle de 2008
00:58:55sous Nicolas Sarkozy
00:58:57mais cette précision n'avait finalement rien à ranger
00:58:59selon le constitutionnaliste
00:59:01Benjamin Morel
00:59:03l'article 68 était rédigé de manière délibérément floue
00:59:05pour que son interprétation soit laissée
00:59:07non pas aux constitutionnalistes
00:59:09mais aux parlementaires
00:59:11qui auraient à en juger
00:59:13il ajoutait que cela pose également
00:59:15la question de savoir ce qu'il serait possible de faire
00:59:17si un président décidait sur le très long terme
00:59:19de ne pas nommer de gouvernement
00:59:21alors que les majorités requises par l'article 68
00:59:23sont plus importantes
00:59:25que celles qui sont nécessaires
00:59:27pour réviser la Constitution
00:59:29alors la Vème République a des institutions fortes
00:59:31dont les excès étaient en fait tempérés
00:59:33par la pratique
00:59:35en particulier celle du général de Gaulle
00:59:37mais elle a disparu depuis longtemps
00:59:39dès l'acceptation de la cohabitation
00:59:41disent certains
00:59:43et donc il est logique finalement que la crise politique
00:59:45et des germes de crise de régime
00:59:47s'entremêlent et se manifestent
00:59:49dans de telles initiatives
00:59:51qui sont condamnées d'avance à une impasse
00:59:53c'était l'édito politique
00:59:55d'Humbert Anglaise, journaliste au JDD
00:59:57voici tout de suite votre météo du jour
00:59:59Marine Durand
01:00:01Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
01:00:03la météo avec Groupe Verlaine
01:00:05pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables
01:00:07Groupe Verlaine
01:00:09Préparez-vous à une journée agréable
01:00:11ce lundi mais avec des températures
01:00:13beaucoup plus basses qu'on a connues
01:00:15ces derniers jours
01:00:17avec 14 degrés à Paris
01:00:19le matin, une petite fraîcheur
01:00:21surtout le nord-ouest 13 degrés du côté de Brest
01:00:23et encore 21 degrés pour Nice
01:00:25et pour Cannes pour l'après-midi
01:00:27les valeurs sont à peine de saison
01:00:29on est même légèrement en dessous des moyennes de saison
01:00:31en ce qui concerne la moitié nord
01:00:3324 sur Paris
01:00:3521 en direction de Brest
01:00:37toujours de la chaleur quand même pour le sud-est
01:00:39mais de la chaleur tout à fait classique
01:00:41une trentaine de degrés sur le pourtour méditerranéen
01:00:43côté ciel
01:00:45c'est une belle journée avec du soleil
01:00:47avec le retour de l'anticyclone
01:00:49qui s'étale sur le pays mais comme souvent avec l'anticyclone
01:00:51on a quelques brumes brouillard sur les côtes de la Manche
01:00:53encore quelques nuages vers les Alpes
01:00:55parfois 2-3 averses qui circulent de ce côté-là
01:00:57et puis attention au Mistral et à la Tramontane
01:00:59qui se lèvent et qui se renforcent au cours de la matinée
01:01:01pour l'après-midi
01:01:03il n'y a pas de grand changement
01:01:05on a quand même des nuages qui arrivent par la pointe bretonne
01:01:07encore ce temps un petit peu instable
01:01:09du côté des Alpes, de la Corse
01:01:11avec peut-être une averse, un orage c'est possible
01:01:13le vent Mistral et Tramontane faiblit un peu
01:01:15mais grande prudence car il y a toujours ce risque
01:01:17élevé d'incendie
01:01:19sur les départements du pourtour méditerranéen
01:01:21pour la suite
01:01:23On se prépare à une semaine mitigée
01:01:25mais en tout cas pas très chaude, pas caniculaire
01:01:27avec le passage fréquent de perturbations
01:01:29au nord-ouest du pays
01:01:31des températures qui rebaissent en milieu de semaine
01:01:33on aura une bonne fraîcheur le matin
01:01:35les températures de l'après-midi remontent en fin de semaine
01:01:37et globalement un ciel ensoleillé
01:01:39pour votre jeudi avant un week-end qui s'annonce
01:01:41très perturbé
01:01:43Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
01:01:45c'était La Météo avec Groupe Verlaine
01:01:47pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables
01:01:49Groupe Verlaine
01:01:516h59
01:01:53quasiment 7h
01:01:55Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent sur CNews
01:01:57Dans votre matinale, je suis ce matin avec Marine Sabourin
01:01:59pour toute l'actualité
01:02:01Fabien Lequeuvre qui m'accompagne pour parler
01:02:03d'Alain Delon évidemment
01:02:05lui rendre hommage
01:02:07Imbert Anglaise, notre éditorialiste politique
01:02:09éditorialiste éco aussi qui nous accompagne
01:02:11qui est de retour de vacances
01:02:13Eric de Ridematen et Paul-Antoine, politologue
01:02:15pour parler de toute l'actualité politique
01:02:17Voici tout de suite les titres de votre journal
01:02:197h à la une, comment lui dire adieu
01:02:21Alain Delon décédé ce week-end
01:02:23à l'âge de 88 ans, légende du cinéma français
01:02:25c'est une page du 7ème art qui se tourne
01:02:27une page de la vie de beaucoup de français également
01:02:29et notamment de ceux qui habitent Douchy
01:02:31dans le Loiret, c'est là que vivait l'acteur
01:02:33Nous sommes ce matin sur place avec Goderic Bey
01:02:35Depuis 24h, les hommages sont nombreux
01:02:37et on en parle sur ce plateau bien sûr
01:02:39avec Fabien Lequeuvre
01:02:41Alain Delon
01:02:43qui était un acteur de légende
01:02:45s'est aussi illustré par ses qualités d'homme d'affaires
01:02:47et là on en parlera avec Eric de Ridematen
01:02:49qui nous présentera le Delon businessman
01:02:51ce sera dans sa chronique éco
01:02:53à 7h20
01:02:55Il est urgent de prendre son temps
01:02:57Emmanuel Macron joue la montre, il ne devrait pas y avoir
01:02:59de nouveau Premier Ministre avant la semaine prochaine
01:03:01Le chef de l'Etat va consulter ce vendredi
01:03:03les groupes parlementaires et les chefs de partis
01:03:05Il va même recevoir Lucie Castel
01:03:07la candidate de la gauche à Matignon
01:03:09Marine Le Pen dénonce un coup de force
01:03:11Et puis aux Etats-Unis
01:03:13Kamala Harris vient d'arriver à Chicago
01:03:15débute aujourd'hui la convention démocrate
01:03:17sous haute sécurité
01:03:1950 000 militants attendus pour soutenir
01:03:21celle qui doit affronter Donald Trump
01:03:23l'atmosphère est euphorique
01:03:25la candidate démocrate remonte petit à petit dans les sondages
01:03:27c'est ce que nous dira notre correspondante Elisabeth Guedel
01:03:33Le village de Douchy
01:03:35dans le Loiret pleure
01:03:37la légende du cinéma français Alain Delon
01:03:39L'acteur s'est éteint dans sa propriété dans la nuit de samedi à dimanche
01:03:41il avait 88 ans
01:03:43nous avons retrouvé sur place nos envoyés spéciaux
01:03:45Goderic B et Pierre Emco
01:03:47comme on peut le voir derrière vous
01:03:49il y a eu beaucoup d'hommages ces dernières heures
01:03:55Oui tout à fait l'émotion est vive depuis hier
01:03:57Marine comme vous le disiez
01:03:59il y a de nombreuses fleurs qui ont été
01:04:01accrochées à cette grille
01:04:03de la propriété d'Alain Delon
01:04:05à Douchy dans le Loiret
01:04:07il y a également de nombreux bouquets
01:04:09mais pas que, il y a des films
01:04:11des DVD, des cassettes qui rappellent
01:04:13l'oeuvre titanesque
01:04:15l'oeuvre filmographique d'Alain Delon
01:04:17mais il y a également des photos d'amis
01:04:19comme vous pouvez le voir
01:04:21Alain Delon c'était une amitié aussi
01:04:23avec les légendes de sa génération
01:04:25comme Jean-Paul Belmondo
01:04:27mais aussi Johnny Hallyday
01:04:29en tout cas hier de nombreuses
01:04:31personnes venues
01:04:33de loin mais aussi venues de ce petit
01:04:35village de Douchy
01:04:37où je le rappelle il y a 1300
01:04:39habitants, hier beaucoup de riverains
01:04:41venaient se recueillir ici
01:04:43échanger avec les autres admirateurs
01:04:45d'Alain Delon sur une vieille
01:04:47anecdote, un souvenir
01:04:49ce moment où ils ont croisé au cours de
01:04:51il y a 10 ans les yeux bleus
01:04:53perçant d'Alain Delon
01:04:55ou alors dans un café le jour où il leur a
01:04:57signé un autographe ou ils ont eu
01:04:59ce petit moment d'échange, de discussion
01:05:01voilà c'est une...
01:05:03les habitants de Douchy décrivaient
01:05:05Alain Delon comme un voisin
01:05:07discret mais tout de même présent
01:05:09dans la communauté, en tout cas une chose est sûre
01:05:11c'est que les hommages vont se poursuivre
01:05:13tout au cours de la journée
01:05:15Godéric Bey en direct de Douchy
01:05:17dans le Loiret avec les images
01:05:19de Pierre Emco derrière la caméra, merci
01:05:21à tous les deux, Fabien Lecoeuvre on va
01:05:23continuer à parler avec vous d'Alain Delon
01:05:25Alain Delon à qui les gens viennent
01:05:27dire au revoir mais finalement c'est pas seulement à Alain Delon
01:05:29qu'on vient dire au revoir aujourd'hui, c'est à toute une
01:05:31époque finalement. Vous avez raison Anthony parce que
01:05:33on pleure évidemment la disparition d'Alain Delon
01:05:35mais on pleure aussi une France, une certaine
01:05:37France à mon sens, vous savez Alain Delon
01:05:39appartient à un siècle, on glorifiait
01:05:41la beauté. D'ailleurs tous les témoignages
01:05:43qui sont faits depuis hier
01:05:45sur toutes les antennes
01:05:47que ce soit des anonymes tout simplement de la rue
01:05:49ou que ce soit des personnalités de son
01:05:51temps ou de notre époque même
01:05:53tout le monde reconnaît, il y a toujours la
01:05:55beauté, il y a toujours le charme
01:05:57la séduction, on salue
01:05:59à chaque fois son visage, on salue cette
01:06:01incroyable... et ça c'est très
01:06:03important parce que c'est ce qu'on glorifiait
01:06:05au siècle dernier, ce qui est totalement presque interdit
01:06:07en 2025
01:06:09c'est-à-dire que la beauté
01:06:11en 2025 elle est presque incompatible
01:06:13avec le talent, c'est ça qui est intéressant
01:06:15et c'est ça que finalement les Français
01:06:17pleurent aujourd'hui aussi, c'est toute une
01:06:19époque, l'époque d'hier
01:06:21On n'a plus le droit à nos
01:06:23icônes comme on avait le droit avant
01:06:25à ces icônes-là, c'est-à-dire des icônes de papier
01:06:27glacé qui étaient belles, aussi belles que talentueuses
01:06:29Oui qui vendaient du papier, qui vendaient évidemment
01:06:31de la fiche, qui vendaient
01:06:33un système, une beauté, un charisme
01:06:35et Delon est vraiment issu de cette
01:06:37époque comme une bardo d'ailleurs, on le sait
01:06:39et aujourd'hui c'est presque un gros mot
01:06:41c'est ça qui est intéressant
01:06:43d'expliquer, même si on n'ose pas le dire
01:06:45aujourd'hui, mais regardez tous les témoignages
01:06:47qui sont faits depuis 48 heures
01:06:49on sent cette espèce de dévotion
01:06:51et tout le monde salue, même la presse internationale
01:06:53salue ce visage, cette beauté, ce sourire
01:06:55ce charme
01:06:57et moi je me souviens pour avoir approché quelques fois
01:06:59Delon et
01:07:01toutes les femmes ne restaient pas
01:07:03insensibles à ce charme, à cette masculinité
01:07:05qu'on dénonce presque
01:07:07aujourd'hui, puisqu'on est dans cette époque
01:07:09et qui a longtemps été un modèle
01:07:11mais bien sûr parce qu'on dénonce aujourd'hui finalement toute une époque
01:07:13on va dire
01:07:15là aujourd'hui on veut déconstruire les hommes
01:07:17Delon vient d'une époque où justement
01:07:19la masculinité séduisait
01:07:21les femmes en très grand nombre
01:07:23et je me souviens
01:07:25j'ai toujours eu, la dernière fois
01:07:27j'ai parlé avec lui, j'étais dans une soirée à l'Elysée
01:07:29à la salle des fêtes de l'Elysée
01:07:31je crois que c'est la photo qui s'affiche
01:07:33il voulait que je reste absolument
01:07:35à ses côtés parce qu'il voulait savoir
01:07:37qui était telle ou telle personne de la soirée
01:07:39alors il me dit c'est qui, alors je faisais l'affiche sur tout le monde
01:07:41vous me connaissez, je disais celle-là
01:07:43la fait si, celle-là la fait si, celle-là je sais pas
01:07:45le meilleur interlocuteur possible en soirée
01:07:47et alors il adorait parce que
01:07:49il arrivait dans cette soirée, il connaissait très peu de gens
01:07:51tout le monde savait qui il était évidemment
01:07:53mais lui il avait besoin de savoir qui était qui avant d'engager la conversation
01:07:55et c'est comme ça qu'on a passé une heure et quart
01:07:57à lui parler à l'oreille, ce qui est quand même hallucinant
01:07:59mais ça existe
01:08:01l'homme qui parlait à l'oreille d'Alain Delon
01:08:03c'est pas bien le coeuvre
01:08:05c'est intéressant parce qu'il a fait cette curiosité
01:08:07tout l'intéressait dans la vie
01:08:09c'est pour ça que c'était un mec extraordinaire
01:08:11c'est-à-dire qu'il était passionné d'art
01:08:13il pouvait vous parler pendant deux heures d'art
01:08:15il pouvait vous parler de peinture
01:08:17il pouvait vous parler évidemment de cinéma
01:08:19mais si peu finalement en tout cas
01:08:21d'histoire, de littérature
01:08:23c'est un autodidacte
01:08:25même lui il est devenu acteur par accident
01:08:27un peu comme Johnny qui a fait un remplacement d'un chanteur malade
01:08:29en 1960
01:08:31lui c'est un peu ça, il était là, une femme
01:08:33on oublie de parler d'elle dans toutes les femmes qui ont été importantes dans sa vie
01:08:35c'est Brigitte Aubert
01:08:37grande actrice dont le nom a complètement disparu
01:08:39aujourd'hui malheureusement
01:08:41mais c'est elle qui lui a donné sa première chance pour parler à une caméra
01:08:43et après bien sûr Romy Schneider
01:08:45le choisira sur photo
01:08:47vous imaginez, aujourd'hui choisir un acteur sur photo
01:08:49c'est presque un crime
01:08:51c'est presque discriminatoire pour tous les autres
01:08:53et comme quoi la beauté est intervenue
01:08:55très tôt dans sa carrière
01:08:57à partir de 1957
01:08:59Fabien Lecoeuvre, on va continuer à parler tout au long de cette émission
01:09:01d'Alain Delon avec vous
01:09:03vous nous accompagnez jusqu'à 9h
01:09:05je voudrais qu'on s'arrête un moment sur la presse française aujourd'hui
01:09:07qui lui rend hommage
01:09:09au plus grand mythe du cinéma français
01:09:11le dernier samouraï titre
01:09:13en chœur Le Figaro
01:09:15et aujourd'hui en France
01:09:17pour citer ce thriller mythique
01:09:19qui est sorti en 1967
01:09:21où Alain Delon incarne un tueur à gages
01:09:23et puis il y a aussi l'équipe qui consacre deux pages
01:09:25à l'icône Alain Delon
01:09:27sous le charme des champions
01:09:29également West France qui salue le monstre sacré Alain Delon
01:09:31Alain Delon aux côtés de Romy Schneider
01:09:33pour le quotidien Var Matin
01:09:35tous les deux immortels
01:09:37enfin l'opinion adresse un clin d'œil à l'acteur
01:09:39via son édito consacré à Emmanuel Macron
01:09:41avec ses faux airs de guépard
01:09:43et on vous propose de rendre vous aussi hommage
01:09:45à Alain Delon
01:09:47vous scannez le QR code
01:09:49qui s'affiche à l'écran
01:09:51vous enregistrez vos réponses et on les diffusera
01:09:53dans le courant de cette émission
01:09:55allez on va revenir à la politique
01:09:57à présent quel premier ministre pour la France
01:09:59Emmanuel Macron ne tranchera pas
01:10:01avant la semaine prochaine
01:10:03la dernière semaine d'août il doit consulter les forces politiques
01:10:05dès ce vendredi à l'Elysée
01:10:07ce sont donc les présidents des groupes parlementaires
01:10:09et les chefs de partis qui seront présents
01:10:11avec une exception pour le nouveau Front Populaire
01:10:13puisque Lucie Castex a été
01:10:15conviée par le chef de l'état
01:10:17une décision fustigée par Marine Le Pen
01:10:19sur le réseau social X
01:10:21elle n'est ni députée, ni chef de parti, ni présidente de groupe
01:10:23elle est imposée par la coalition
01:10:25minoritaire du NFP
01:10:27c'est une décision qui s'apparente à un coup de force
01:10:29il est urgent
01:10:31de prendre son temps Paul-Antoine
01:10:33il a décidé de donner un cap
01:10:35on n'a pas la réponse pour le premier ministre
01:10:37mais on sait déjà qu'avec ces discussions en fin de semaine
01:10:39en début de semaine prochaine
01:10:41en tout cas dans le courant de la semaine prochaine
01:10:43est-ce qu'il y a pour la fumée blanche un nom
01:10:45et peut-être même derrière un gouvernement ?
01:10:47Non, vous ne vous emballez pas non plus
01:10:49il a décidé que le président de la République
01:10:51va rencontrer les chefs de parti
01:10:53et d'autres personnalités
01:10:55parce qu'Alain Castex n'est pas chef de parti
01:10:57vendredi, ça ne veut pas dire qu'il va nous donner un nom vendredi
01:10:59il va discuter, il va avoir les options
01:11:01je parle de la semaine prochaine
01:11:03oui mais même, ça va prendre un peu de temps quand même
01:11:05ça ne va pas se faire tout de suite
01:11:07et puis attendez, il y a eu une bombe hier
01:11:09qui est tombée
01:11:11évidemment d'Alain Delon, il y a eu une bombe politique
01:11:13avec Monsieur Mélenchon
01:11:15qui veut destituer le président de la République
01:11:17Est-ce que ce n'est pas plutôt un pétard mouillé ça ?
01:11:19C'est un pétard mouillé parce que 30 minutes après
01:11:21on apprend la mort de l'icône
01:11:23français Alain Delon
01:11:25donc oui, malheureusement pour Mélenchon
01:11:27il n'a vraiment pas de chance
01:11:29ce qui l'affaiblit énormément
01:11:31parce qu'on voit toute la gauche, le PCF
01:11:33les Verts, le PS qui disent
01:11:35non, c'est hors de question, on ne va pas soutenir la destitution
01:11:37du président de la République
01:11:39proposé par la France Insoumise
01:11:41donc la France Insoumise, il y a
01:11:43encore 48 heures
01:11:45le NFP partait unis
01:11:47là ils sont déjà en train de se diviser
01:11:49donc vendredi, je ne sais pas sur
01:11:51quel ordre de bataille ils vont arriver devant le président de la République
01:11:53donc pour le moment
01:11:55le temps joue
01:11:57pour le président de la République
01:11:59et pour lui et que pour lui
01:12:01pour aucun autre parti, donc il a juste à attendre
01:12:03un peu, on verra ce que
01:12:05ça va donner, pour le moment il attend
01:12:07il va recevoir les chefs de parti
01:12:09il va recevoir Mme Castet évidemment
01:12:11donc le NFP sera content
01:12:13parce qu'ils ont été écoutés
01:12:15maintenant on verra
01:12:17Il est normal selon vous pour lui de recevoir
01:12:19Lucie Castet à l'Elysée ?
01:12:21Je ne suis pas du tout d'accord avec le tweet de Marine Le Pen
01:12:23déjà le président de la République
01:12:25reçoit qui veut comme acteur politique
01:12:27Mme Castet a été
01:12:29désignée
01:12:31par
01:12:33quasiment un peu moins de 200 députés
01:12:35comme leur choix
01:12:37pour un premier ministre, c'est un peu logique qu'elle soit reçue
01:12:39ça ne me paraît pas
01:12:41illogique
01:12:43je crois que le RN va envoyer
01:12:45Marine Le Pen et Jordan Bardella
01:12:47bon eux ils n'ont même pas de nom à proposer
01:12:49étant donné qu'ils ont perdu les élections
01:12:51la gauche a mis
01:12:53qu'on le veuille ou non, c'est eux qui ont gagné
01:12:55le plus de voix, pas le nombre
01:12:57mais le plus de sièges à l'Assemblée nationale
01:12:59ils proposent un candidat
01:13:01ça me paraît logique que ce candidat soit au moins reçu
01:13:03par le Président de la République
01:13:05que le Président de la République l'écoute
01:13:07c'est aussi son rôle au-dessus de la mêlée
01:13:09en tant qu'arbitre, parce que c'est le rôle
01:13:11du Président de la République dans la Constitution
01:13:13de la Ve République, il va écouter
01:13:15Lucie Castet, après ça ne l'engage à rien
01:13:17vous écoutez qui vous voulez, ça ne vous engage à rien
01:13:19là il est dans son rôle et on verra
01:13:21semaine prochaine s'il prend une décision
01:13:23quelle décision il prend
01:13:25et on attendra la fumée blanche, merci pour cette analyse
01:13:27Paul Antoine, on va partir aux Etats-Unis
01:13:29où il est question de politique également
01:13:31La convention des démocrates débute aujourd'hui à Chicago
01:13:33pour 4 jours, plus de 50 000 militants sont attendus
01:13:35L'objectif pour le parti
01:13:37afficher un message d'unité alors que
01:13:39Kamala Harris rattrape progressivement son retard
01:13:41face à Donald Trump dans les sondages
01:13:43les précisions de notre correspondante Elisabeth Guedel
01:13:47Donald Trump ne suivra pas la tradition
01:13:49aux Etats-Unis de mettre sa campagne en sourdine
01:13:51durant la convention démocrate
01:13:53comme les démocrates l'ont fait le mois dernier
01:13:55lors de la convention républicaine
01:13:57l'ancien Président et son colistier
01:13:59le sujet d'events tiendront des meetings
01:14:01dans plusieurs Etats-clés dont la Pennsylvanie
01:14:03le Michigan ou encore l'Arizona
01:14:05le candidat républicain ne veut pas
01:14:07laisser le terrain politico-médiatique
01:14:09à sa rivale
01:14:11selon les derniers sondages
01:14:13Kamala Harris a rattrapé le retard accusé par Joe Biden
01:14:15quand il était encore candidat
01:14:17elle devance même de 3 à 6 points
01:14:19Donald Trump dans les sondages nationaux
01:14:21alors des sondages à prendre avec précaution
01:14:23ça reste serré
01:14:25à plus de 2 mois et demi du scrutin présidentiel
01:14:27les sondages qui ont de quoi inquiéter
01:14:29le camp républicain
01:14:31après avoir beaucoup critiqué Kamala Harris
01:14:33ces dernières semaines, Donald Trump compte se concentrer
01:14:35sur les sujets difficiles pour les démocrates
01:14:37le pouvoir d'achat des américains
01:14:39qui ne ressentent pas au quotidien
01:14:41la bonne santé économique de leur pays
01:14:43l'immigration clandestine ou encore
01:14:45les questions de sécurité
01:14:47Kamala Harris devra expliquer son programme
01:14:49qui reste flou pour le moment
01:14:51c'est ce qu'attendent les électeurs indécis
01:14:53eux qui pourraient faire la différence
01:14:55le 5 novembre dans les urnes
01:14:57ils écouteront attentivement
01:14:59le discours de Kamala Harris jeudi
01:15:01quand elle acceptera officiellement
01:15:03la nomination démocrate
01:15:05des dizaines de manifestants pro-palestiniens
01:15:07se sont déjà réunis à proximité
01:15:09de cette convention, un rassemblement
01:15:11qui s'est déroulé dans le calme
01:15:13d'autres manifestations plus importantes pourraient être organisées
01:15:15dans les prochains jours pour mettre la pression
01:15:17sur le parti démocrate
01:15:19selon les médias américains, les manifestants pro-palestiniens
01:15:21réclament que Kamala Harris défend un cessez-le-feu
01:15:23immédiat et permanent à Gaza
01:15:25ainsi que l'interruption de l'aide militaire
01:15:27des Etats-Unis à Israël
01:15:29Dans le reste de l'actualité
01:15:31alors que les tensions entre la Chine et les Philippines
01:15:33se sont intensifiées ces derniers mois
01:15:35deux navires philippins sont entrés en collision avec des bateaux chinois
01:15:37d'un
01:15:39disputé dans
01:15:41ils sont rentrés mais pardon je vais y arriver
01:15:43en effet c'est près d'un récit
01:15:45disputé en mer de Chine méridionale
01:15:47les deux pays se rejettent mutuellement
01:15:49la responsabilité de l'incident
01:15:51des manoeuvres illégales et agressives de la part de Pékin
01:15:53Allez on finit avec
01:15:55les sports à présent
01:16:07Retrouvez votre programme avec
01:16:09Original, le nouveau parfum à la coste
01:16:11Allez les sports
01:16:13à présent Marine on va parler
01:16:15de la journée de ligue 1 de football
01:16:17Rennes a dominé Lyon
01:16:19Hier les bretons sont sortis
01:16:21vainqueurs de ce premier match
01:16:23de la saison sur un score-fleuve
01:16:25de 3 buts à 0
01:16:27Les rennais terminent la journée à la 3ème place
01:16:29anecdotique en ce début de championnat
01:16:31L'Olympique Lyonnais est 17ème et voit déjà
01:16:33les fantômes de la saison passée ressurgir
01:16:35Rennes a vite pris le marge en première période
01:16:37grâce à deux buts inscrits en deux minutes
01:16:39Les bretons clôturent leur succès
01:16:41en fin de match grâce à un but de la recrue
01:16:43danoise Henrik Meister
01:16:49C'était votre programme
01:16:51avec Original
01:16:53le nouveau parfum à la coste
01:16:55L'ancien directeur
01:16:57de la police aux frontières tire
01:16:59la sonnette d'alarme ce matin dans une note
01:17:01de l'observatoire de l'immigration et de la démographie
01:17:03publiée aujourd'hui. Il nous dit que l'immigration
01:17:05illégale subie et massive devient ingérable
01:17:07que la police aux frontières aujourd'hui
01:17:09n'a pas les moyens d'exercer ses missions
01:17:11Fernand Gontier est
01:17:13avec nous dans un instant, juste après la pause
01:17:15A tout de suite
01:17:197h16 sur CNews, le rappel de l'actualité
01:17:21Marine Sabourin
01:17:49Il est l'ancien directeur
01:17:51de la police aux frontières
01:17:53et il tire la sonnette d'alarme ce matin
01:17:55Fernand Gontier est avec nous
01:17:57Bonjour Fernand Gontier
01:17:59Vous êtes l'ancien directeur
01:18:01de cette police aux frontières
01:18:03et dans une note de l'observatoire de l'immigration
01:18:05et de la démographie qui est publiée aujourd'hui
01:18:07vous nous dites que l'immigration illégale
01:18:09subie et massive devient ingérable
01:18:11et notamment parce que la police
01:18:13aux frontières aujourd'hui n'a pas les moyens
01:18:15d'exercer ses missions
01:18:17Je voudrais essayer de tout comprendre avec vous
01:18:19que vous nous expliquiez tout ça
01:18:21Le premier point, il concerne notamment
01:18:23les effectifs et les moyens techniques
01:18:25de la police aux frontières
01:18:27Oui, bonjour à tous
01:18:29Ce que je voulais dire dans cette
01:18:31note
01:18:33c'est qu'en fait, aujourd'hui
01:18:35contrôler les frontières
01:18:37reste un défi, d'abord
01:18:39technologique et bien évidemment au regard des
01:18:413000 km de frontières terrestres
01:18:43qui contournent
01:18:45notre pays
01:18:47Il faut savoir, je rappelle tout de suite que
01:18:4990% de l'immigration clandestine
01:18:51vient de pays membres de
01:18:53l'espace Schengen, c'est-à-dire
01:18:55l'Italie
01:18:57à titre principal et puis l'Espagne
01:18:59Donc ce sont des frontières
01:19:01communautaires sur lesquelles
01:19:03il est vrai que nous avons des moyens
01:19:05assez limités
01:19:07même si dans les Alpes-Maritimes
01:19:09par exemple, il y a un dispositif renforcé
01:19:11il est
01:19:13aujourd'hui très compliqué
01:19:15avec des moyens humains limités
01:19:17de contrôler toutes ces frontières
01:19:19Donc il y a à la fois une question
01:19:21d'effectifs, bien sûr, mais il y a aussi
01:19:23une question de technologie. Aujourd'hui
01:19:25les moyens humains sont essentiellement
01:19:27consacrés à la détection
01:19:29et nous n'avons
01:19:31pas suffisamment investi
01:19:33sur des technologies, sur
01:19:35l'intelligence artificielle par exemple
01:19:37et qui permettrait de détecter
01:19:39des individus qui franchissent
01:19:41nos frontières. Je pense en particulier
01:19:43aux moyens aériens
01:19:45mais aussi terrestres pour
01:19:47détecter des personnes qui se représentent
01:19:49dans des camions.
01:19:51Donc aujourd'hui les technologies
01:19:53existent et
01:19:55la plupart du temps d'ailleurs
01:19:57ces technologies
01:19:59sont confrontées à des difficultés
01:20:01d'emploi juridiques
01:20:03Je prends pour exemple
01:20:05l'arrêt du Conseil d'État de juillet
01:20:07qui a considéré
01:20:09que l'observation
01:20:11et la captation d'images
01:20:13au moyen de caméras installées
01:20:15dans des drones par exemple
01:20:17était illégale
01:20:19pour
01:20:21surveiller les entrées de migrants
01:20:23à la frontière franco-espagnole
01:20:25Donc on a beau avoir des technologies
01:20:27encore faut-il pouvoir les employer
01:20:29Et il y a aussi un manque
01:20:31de coopération vous nous dites
01:20:33entre les différents services en France
01:20:35mais pas seulement, aussi avec Frontex
01:20:39Alors oui, ça c'est un deuxième aspect
01:20:41j'allais dire peut-être d'une insuffisance
01:20:43d'un axe de travail que je propose
01:20:45parce que je fais des propositions
01:20:47évidemment aujourd'hui je peux m'exprimer
01:20:49un peu plus librement qu'auparavant
01:20:51Ce qu'il me semble au niveau national
01:20:53c'est que nous avons un problème
01:20:55de coordination. Nous avons
01:20:57de nombreux services qui d'ailleurs
01:20:59je le rappelle s'investissent à fond
01:21:01et très bien dans leur travail
01:21:03et nous avons un problème de coordination
01:21:05interministérielle
01:21:07Il n'y a pas d'autorité
01:21:09de haute autorité du contrôle
01:21:11des frontières en France
01:21:13Cela n'existe pas
01:21:15Il y a une coordination organisée
01:21:17sous l'autorité des préfets dans les départements
01:21:19mais nous n'avons pas au niveau
01:21:21interministériel de coordination
01:21:23de l'ensemble des services
01:21:25qui concourent au contrôle
01:21:27des frontières
01:21:29Il n'y a pas d'autorité
01:21:31pour les migrations irrégulières
01:21:33d'avoir cette coordination
01:21:35sous l'autorité du Premier ministre
01:21:37ou du Président de la République
01:21:39comme nous l'avons d'ailleurs en matière
01:21:41de lutte antiterroriste
01:21:43En matière de lutte antiterroriste
01:21:45il y a une coordination au niveau du chef de l'Etat
01:21:47et une coordination opérationnelle
01:21:49par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure
01:21:51Je propose la même chose
01:21:53c'est-à-dire d'avoir un chef de file
01:21:55qui soit par exemple la police aux frontières
01:21:57qui aujourd'hui exerce ce rôle
01:21:59dans des conditions un peu difficiles
01:22:01sans avoir véritablement
01:22:03l'autorité
01:22:05sur l'ensemble des services intervenants
01:22:07que ce soit de gendarmerie
01:22:09de douane ou d'autres services
01:22:11Il faut cette coordination
01:22:13Nous gagnerions
01:22:15en efficacité
01:22:17à travailler davantage
01:22:19ensemble à la fois
01:22:21sur les frontières intérieures et aussi
01:22:23sur les frontières extérieures
01:22:25Là par exemple, vous diffusez des images
01:22:27sur le franchissement
01:22:29des migrants
01:22:31sur la Manche
01:22:33C'est un vrai sujet
01:22:35Nous n'avons pas assez de coordination
01:22:37entre les moyens maritimes et les moyens terrestres
01:22:39Ce sont des services qui se parlent
01:22:41très peu
01:22:43Voilà des axes d'amélioration
01:22:45que nous devons mettre en avant
01:22:47Dernière question, rapidement
01:22:49Est-ce qu'on a des obstacles juridiques
01:22:51à l'exercice de la mission des gardes frontières ?
01:22:53Est-ce que vous avez des exemples concrets
01:22:55d'obstacles juridiques
01:22:57qui leur sont posés ?
01:22:59C'est une très bonne question
01:23:01Je crois qu'au-delà
01:23:03des moyens humains et matériels
01:23:05il nous faut des outils juridiques
01:23:07Ces outils juridiques
01:23:09font défaut
01:23:11sur les frontières
01:23:13intra-chiliennes
01:23:15Par exemple
01:23:17un arrêt du Conseil d'Etat
01:23:19nous a également interdit
01:23:21la possibilité de refuser
01:23:23l'entrée clandestine sur les frontières
01:23:25intérieures terrestres
01:23:27même si le gouvernement a décidé
01:23:29français a décidé
01:23:31de rétablir ces contrôles frontières intérieures
01:23:33Donc nous avons de véritables
01:23:35handicaps
01:23:37à empêcher l'entrée
01:23:39sur notre territoire pour des raisons juridiques
01:23:41Et ce n'est pas le pacte
01:23:43migratoire européen qui va changer grand chose
01:23:45puisque une directive
01:23:47européenne de 2008
01:23:49s'oppose effectivement
01:23:51au refus d'entrée
01:23:53des clandestins sur les frontières
01:23:55intérieures. Donc il y a
01:23:57véritablement, il faut rebâtir
01:23:59tout un cadre juridique
01:24:01et organisationnel
01:24:03pour les gardes frontières
01:24:05Donc il y a beaucoup de travail
01:24:07à organiser dans notre pays sur ce sujet
01:24:09Merci à vous Fernand Gontier, ex-directeur
01:24:11de la police aux frontières
01:24:13On retrouve votre analyse dans cette note
01:24:15publiée à partir d'aujourd'hui dans l'Observatoire
01:24:17de l'immigration et de la démographie
01:24:19Merci d'avoir accepté notre invitation ce matin
01:24:21sur CNews. La chronique éco
01:24:23dans un instant avec Eric de Ridematen
01:24:29Tout de suite la chronique éco d'Eric de Ridematen
01:24:31Avec vous Eric, on va reparler d'Alain Delon
01:24:33de ses nombreux business car l'homme
01:24:35de cinéma était aussi un homme d'affaires
01:24:37Oui, ce n'était pas du cinéma
01:24:39le business avec Alain Delon
01:24:41Il avait du flair, il avait du nez
01:24:43si l'on peut dire. Et d'ailleurs
01:24:45il y a un excellent reportage
01:24:47qui a été diffusé toujours sur la plateforme
01:24:49Canal+, j'apprends par exemple
01:24:51que dès 1963, Alain Delon
01:24:53il était tout jeune, il avait 28 ans
01:24:55il rêvait de faire mélodie en sous-sol
01:24:57et donc Henri Verneuil
01:24:59lui a dit non, les producteurs ne veulent pas
01:25:01de toi, c'est un peu un problème, ils ne veulent pas de toi
01:25:03alors il lui a dit mais par contre tu peux aller
01:25:05négocier ton cachet ou négocier
01:25:07des droits à l'étranger. Delon est allé
01:25:09voir les producteurs, il a dit écoutez je ne veux pas me faire payer
01:25:11en revanche je prends les droits
01:25:13sur le Japon, à l'époque
01:25:15personne ne s'intéressait au Japon et donc
01:25:17pour lui c'était un pactole bien sûr
01:25:19et ça lui a ouvert les portes de ce pays extraordinaire
01:25:21Oui le Japon c'est son pays de prédilection
01:25:23Oui bien sûr, vous savez
01:25:25quand il y a le samouraï, quand il y a plein soleil
01:25:27ce sont tous les symboles du Japon
01:25:29alors ça fait tilt si l'on peut dire
01:25:31donc ça a marché bien sûr, ça lui a ouvert ce marché
01:25:33et puis il a créé
01:25:35Adèle, Adèle comme Alain Delon
01:25:37qu'est-ce qu'il a fait ? Et bien il s'est
01:25:39mis à faire du business en commercialisant
01:25:41du champagne, du cognac
01:25:43à son nom, des cigarettes,
01:25:45des montres et sa société aussi
01:25:47a produit ses propres films, il en a produit
01:25:4927 dont Borsalino
01:25:51mais aussi tous les films, vous savez
01:25:53des années 80, 3 hommes à
01:25:55abattre pour la peau d'un flic
01:25:57c'est ce que Alain Delon appelait
01:25:59mon cinéma, vous vous souvenez de cette phrase
01:26:01j'aime mon cinéma avant tout, il y a eu
01:26:03la peau d'un flic, alors finalement
01:26:05ça lui a ouvert aussi
01:26:07une sacrée fortune, certains ont
01:26:09parlé de 300 millions d'euros de fortune
01:26:11mais bon c'est un peu exagéré
01:26:13alors j'ai regardé le magazine Capital
01:26:15là Capital dit entre 50
01:26:17et 150 millions
01:26:19parce qu'aussi Delon il avait des normes
01:26:21cachées, vous savez que
01:26:23Horace Térix il a eu 1 million
01:26:25200 000 euros de cachets
01:26:27et déjà dans les années 60
01:26:29chaque film lui remportait 1 million de francs
01:26:31alors j'ai traduit ce que vous représenterez
01:26:33aujourd'hui 1 million de francs, ça ferait
01:26:351 million 300 000 euros, vous vous rendez compte
01:26:37en 1969 un film
01:26:39comme Le clan des Siciliens
01:26:41et je rappelle qu'il a fait
01:26:4389 films, donc vous imaginez
01:26:45l'argent amassé avec mérite
01:26:47bien sûr précisons le
01:26:49mais vous nous dites qu'il réinvestissait tout son
01:26:51argent, alors oui à l'immobilier bien entendu
01:26:53il y avait les chevaux de course, il y avait les
01:26:55vins, il y avait les tableaux, il y avait les bronzes
01:26:57en fait il allait beaucoup dans les enchères
01:26:59mais il revendait aussi ses oeuvres
01:27:01parfois le double de ce qu'il les avait payées
01:27:03donc vous voyez l'homme d'affaires était extraordinaire
01:27:05vraiment il y avait ce flair et
01:27:07on peut dire que c'était pas un renard, c'était pas non plus
01:27:09le loup de Wall Street mais
01:27:11un guépard si l'on peut dire
01:27:13alors si vous voulez aujourd'hui
01:27:15cette fortune elle crée des querelles parce que
01:27:17on le sait bien, rappelez-vous Anouchka sa fille
01:27:19était montée au créneau
01:27:21il y a peu de temps, c'était je crois me souvenir en février
01:27:23dernier, il y a eu des articles, des interviews
01:27:25elle parlait d'une ambiance malsaine
01:27:27autour de cet héritage avec
01:27:29les deux frères bien sûr, pourquoi ?
01:27:31parce qu'elle voulait emmener son père en Suisse
01:27:33en Suisse, pourquoi la Suisse ?
01:27:35et bien je termine par là
01:27:37parce qu'Alain Delon était citoyen suisse
01:27:39depuis 1999
01:27:41et que là-bas les droits de succession
01:27:43sont quand même plus avantageux qu'en France
01:27:45mais je pense que la législation
01:27:47française va s'imposer
01:27:49sur l'héritage d'Alain Delon parce qu'il est
01:27:51décédé en France et que là c'est la loi française
01:27:53qui s'applique. Alain Delon
01:27:55le businessman par Éric de Ridematen
01:27:57voici tout de suite la météo des plages
01:28:03L'agence Bédéor vous propose l'achat de pièces d'or
01:28:05et lingots d'or. L'agence Bédéor
01:28:07partenaire de votre nouvelle épargne
01:28:09Le soleil fait son
01:28:11grand retour sur toutes les plages
01:28:13de France, même si sa venue
01:28:15est progressive. 21 degrés
01:28:17dans l'eau pour le Touquet, un indice suivi
01:28:19de 6 en direction de
01:28:21Noirmoutier, quelques nuages
01:28:2323 degrés sur terre, 20 degrés
01:28:25dans l'eau, un indice suivi de 7
01:28:27en direction du Sud-Ouest
01:28:29Arcachon plein soleil, 27
01:28:31degrés sur terre, 23 degrés
01:28:33dans l'eau, un indice suivi de 7
01:28:35des températures toujours très
01:28:37agréables, estivales, parfois un peu
01:28:39trop, à Valras, 34 degrés
01:28:41sur terre, plein soleil, 24
01:28:43degrés dans l'eau, un indice suivi
01:28:45de 8 et sur la Côte d'Azur
01:28:47le soleil règne également à Cannes
01:28:4930 degrés sur terre, 27
01:28:51degrés dans l'eau, un indice suivi de 7
01:29:02La météo de votre lundi
01:29:0419 août, c'est tout de suite avec
01:29:06Karine Durand
01:29:08Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
01:29:10La météo avec Groupe Verlaine
01:29:12Pour devenir franchisée dans les énergies
01:29:14renouvelables. Groupe Verlaine
01:29:16Préparez-vous à une journée agréable
01:29:18ce lundi, mais avec des températures
01:29:20beaucoup plus basses qu'on a connues
01:29:22ces derniers jours
01:29:24avec 14 degrés à Paris
01:29:26le matin, une petite fraîcheur, surtout le nord-ouest
01:29:2813 degrés du côté de Brest
01:29:30et encore 21 degrés pour Nice
01:29:32et pour Cannes. Pour l'après-midi
01:29:34les valeurs sont à peine de saison
01:29:36on est même légèrement en dessous des moyennes de saison
01:29:38en ce qui concerne la moitié nord
01:29:4024 sur Paris, 21
01:29:42en direction de Brest. Alors toujours de la
01:29:44chaleur quand même pour le sud-est
01:29:46mais de la chaleur tout à fait classique
01:29:48une trentaine de degrés sur le pourtour
01:29:50méditerranéen. Côté ciel
01:29:52c'est une belle journée, avec du soleil
01:29:54avec le retour de l'anticyclone qui s'étale
01:29:56sur le pays, mais comme souvent avec l'anticyclone
01:29:58le brune-brouillard sur les côtes de la Manche
01:30:00encore quelques nuages vers les Alpes
01:30:02parfois 2-3 averses qui circulent de ce côté-là
01:30:04et puis attention au Mistral et à la Tramontane
01:30:06qui se lèvent et qui se renforcent au cours
01:30:08de la matinée. Pour l'après-midi
01:30:10il n'y a pas de grands changements, on a quand même
01:30:12des nuages qui arrivent par la pointe bretonne
01:30:14encore ce temps un petit peu instable du côté des Alpes
01:30:16de la Corse, avec peut-être une averse
01:30:18un orage c'est possible. Le vent
01:30:20Mistral et Tramontane faiblit un peu
01:30:22mais grande prudence car il y a toujours ce risque
01:30:24élevé d'incendie sur les départements
01:30:26du pourtour méditerranéen
01:30:28Pour la suite, on va se préparer
01:30:30à une semaine mitigée mais en tout cas
01:30:32pas très chaude, pas caniculaire
01:30:34avec le passage fréquent de perturbations au nord-ouest
01:30:36du pays, des températures
01:30:38qui rebaissent en milieu de semaine, on aura une bonne fraîcheur
01:30:40le matin, les températures de l'après-midi
01:30:42remontent en fin de semaine et globalement
01:30:44un ciel ensoleillé pour votre jeudi
01:30:46avant un week-end qui s'annonce très perturbé.
01:30:57Bon réveil à tous
01:30:59si vous nous rejoignez sur CNews, voici tout de suite
01:31:01les titres de votre journal de 7h30 à la une
01:31:03Le coup de com' raté de la France insoumise
01:31:05qui menace Emmanuel Macron d'une procédure
01:31:07de destitution. Ses partenaires
01:31:09du Nouveau Front Populaire se désolidarisent
01:31:11Jean-Luc Mélenchon persiste et signe
01:31:13On vous explique tout dans ce journal
01:31:15On en parlera avec l'analyste politique
01:31:17Paul Antoine sur ce plateau
01:31:19Le dernier samouraï titre en coeur
01:31:21Le Figaro et le Parisien
01:31:23La mort d'un monstre sacré selon West France
01:31:25Alain Delon, l'acteur de légendes
01:31:27magnétique, fascinant
01:31:29est décédé ce week-end à l'âge de 88 ans
01:31:31La presse française et internationale lui rendent hommage
01:31:33ce matin. On va en parler
01:31:35notamment avec Fabien Lecoeuvre sur ce plateau
01:31:39Anthony Blinken, le représentant américain
01:31:41demande à Israël et au Hamas de ne pas faire
01:31:43dérailler les efforts pour une trêve
01:31:45à Gaza. Le chef de la diplomatie
01:31:47américaine est en ce moment
01:31:49en déplacement en Israël
01:31:51Cette déclaration qui intervient alors que
01:31:53les négociations pour un cessez-le-feu restent
01:31:55très tendues au Proche-Orient
01:31:57On en parle là aussi dans cette édition
01:31:59Et puis la France est-elle prête à affronter
01:32:01une épidémie de Mpox, la variole du singe
01:32:03Le gouvernement a placé le système de santé
01:32:05en état de vigilance maximale face au virus
01:32:07Pour l'heure, aucun cas
01:32:09n'a été recensé dans l'Hexagone
01:32:15On commence tout d'abord avec la France insoumise
01:32:17qui menace d'engager une procédure de destitution
01:32:19contre Emmanuel Macron
01:32:21Emmanuel Macron refuse de prendre acte du résultat
01:32:23des législatives en juillet
01:32:25Le chef de l'Etat avait écarté fin juillet
01:32:27l'hypothèse de nommer Lucie Castex, candidate
01:32:29du Nouveau Front Populaire, comme chef du gouvernement
01:32:31Une initiative des insoumis qui a suscité
01:32:33de très nombreuses critiques
01:32:35Le PS s'est désolidarisé de cette proposition
01:32:37Retour sur les faits avec Charles Poustot et Audrey Berthoud
01:32:41Emmanuel Macron destitué ?
01:32:43Il semblerait que non
01:32:45Samedi soir, alors que la France insoumise
01:32:47allume la mèche et menace Emmanuel Macron
01:32:49et la constitution accusant le président
01:32:51de ne pas tenir compte du résultat politique
01:32:53des élections législatives
01:32:55à l'approche de la nomination
01:32:57du nouveau premier ministre
01:32:59les autres groupes de gauche se désolidarisent
01:33:01Le PS d'abord avec Olivier Faure
01:33:03Cette tribune n'est signée que par
01:33:05les dirigeants de LFI
01:33:07Elle n'engage que leur mouvement, la réponse
01:33:09à une nomination d'un premier ministre
01:33:11qui ne serait pas conforme à la tradition républicaine
01:33:13et la censure
01:33:15Les autres partis de gauche n'ont pas hésité
01:33:17aussi à désavouer
01:33:19Marine Tondelier s'est-elle exprimée à l'AFP
01:33:21L'entêtement d'Emmanuel Macron
01:33:23qui continue à revendiquer qu'il ne changera pas
01:33:25de cap est inquiétant
01:33:27Chacun y réagit à sa manière
01:33:29Pour ce qui est des écologistes, nous consacrons
01:33:31toute notre énergie à ce que
01:33:33Lucie Castet soit nommée dans les plus brefs délais
01:33:35Même son de cloche pour le parti communiste
01:33:37qui pointe du doigt leurs collègues
01:33:39La France insoumise choisit de se lancer
01:33:41dans la présidentielle dès maintenant
01:33:43C'est leur choix. Pour nous, ce n'est pas la priorité
01:33:45Avant d'envisager une nouvelle présidentielle
01:33:47faisons respecter le résultat des législatives
01:33:49Emmanuel Macron a convié les présidents
01:33:51des groupes parlementaires
01:33:53et les chefs de partis
01:33:55à une série d'échanges le 23 août
01:33:57Et puis Gérald Darmanin
01:33:59selon qui il y a urgence
01:34:01pour la gauche française de se séparer
01:34:03des insoumis qui ne veulent que la chienlit
01:34:05Une déclaration qui n'a pas manqué
01:34:07de faire réagir Jean-Luc Mélenchon
01:34:09qui a fustigé hier soir le déchaînement
01:34:11des porte-voix macronistes
01:34:13Le fait de choisir une procédure constitutionnelle
01:34:15pour agir n'est jamais une voix par nature
01:34:17vouée au désordre ou au chaos
01:34:19a-t-il publié sur son blog
01:34:21C'est quand même un gros coup de com'
01:34:23qu'a tenté de faire la France insoumise
01:34:25mais c'est plutôt un pétard mouillé
01:34:27C'est un coup de com' qu'ils ont essayé
01:34:29et qu'ils ont loupé, ça c'est pas de leur faute
01:34:31hier par la mort d'Alain Delon évidemment
01:34:33Mais pas que
01:34:35Ça n'a pas emporté l'adhésion du reste du Nouveau Front Populaire
01:34:37On est bien d'accord
01:34:39Mais en fait la France insoumise
01:34:41est au centre du débat
01:34:43et ils doivent être au centre du débat jusqu'au 23
01:34:45Donc là ils ont essayé avec encore un artifice
01:34:47et on voit que globalement ils ne réussissent pas
01:34:49et ils ne réussissent pas doublement
01:34:51parce qu'en fait même dans leur camp
01:34:53leurs alliés, que ce soit les écologistes
01:34:55l'EPS ou le Parti Communiste Français
01:34:57ne les suivent pas
01:34:59Ça c'est la première chose
01:35:01Deuxième chose, il y a un problème
01:35:03qui est constitutionnel dès le départ
01:35:05c'est-à-dire que faire ça sur le Président de la République
01:35:07c'est déjà arrivé
01:35:09c'était le groupe Les Républicains
01:35:11qui est quand même le groupe un peu conservateur
01:35:13et qui normalement est assez respectueux de tout ça
01:35:15qui avait fait ça contre François Hollande
01:35:17après qu'il ait fait son livre Un Président ne devrait pas dire ça
01:35:19où il l'expliquait notamment avoir
01:35:21fait des homicides
01:35:23sur certaines personnes
01:35:27Cette procédure de destitution
01:35:29avait déjà d'ailleurs été refusée
01:35:31par l'Assemblée Nationale et elle est extrêmement technique
01:35:33C'est l'article 68 de la Constitution
01:35:35et en fait ce que la France insoumise
01:35:37oublie c'est que vous avez déjà besoin
01:35:39de la majorité, pas que de l'Assemblée Nationale
01:35:41mais des deux chambres, donc vous avez les 577 députés
01:35:43sauf que le problème
01:35:45c'est que personne n'a la majorité
01:35:47sinon il n'y aurait pas ces débats-là, on aurait un Premier Ministre
01:35:49première chose, et deuxième chose
01:35:51il vous faut la majorité du Sénat, vous avez 348 sénateurs
01:35:53or il y a un petit problème, c'est que la France insoumise
01:35:55n'a aucun sénateur
01:35:57donc la gauche évidemment a des sénateurs
01:35:59mais la France insoumise n'en a aucun
01:36:01et on voit bien que la gauche ne soutient pas la France insoumise là-dessus
01:36:03donc en fait on voit bien que dès le début
01:36:05M. Mélenchon
01:36:07voulait vraiment faire un coup de com'
01:36:09je pense pour tirer jusqu'au 23
01:36:11mais globalement il n'en a
01:36:13dans les faits pas la possibilité
01:36:15et dans le fond
01:36:17et dans la forme en fait il n'en a pas la possibilité
01:36:19donc c'est sûr que ça ne va pas aller plus loin
01:36:21maintenant il est clairement en train de détruire
01:36:23son camp avant le 23
01:36:25et comme je vous le disais tout à l'heure
01:36:27en fait le temps joue pour Emmanuel Macron
01:36:29qui a juste à attendre, la gauche est en train de s'effondrer
01:36:31la gauche est en train de se
01:36:33désunir complètement
01:36:35on parle aujourd'hui d'un nouveau front populaire
01:36:37qui fait à peu près 200 sièges
01:36:39est-ce qu'il fera encore 200 sièges vendredi ?
01:36:41ça, personne ne peut le dire
01:36:43et voilà pour l'analyse de Paul Antoine sur ce plateau
01:36:45la France qui pleure, son monstre sacré
01:36:47du cinéma, Alain Delon qui s'est éteint
01:36:49à l'âge de 88 ans dans la nuit de samedi à dimanche
01:36:51Au cinéma du Luxor à Paris
01:36:53le Guépard sorti en 1963
01:36:55est en ce moment à l'affiche
01:36:57une occasion supplémentaire pour
01:36:59ses fans de se remémorer la qualité de jeu
01:37:01de l'acteur, le commentaire de Félix Pérolaz
01:37:0561 ans après sa sortie
01:37:07le film Le Guépard
01:37:09est toujours à l'affiche
01:37:11au cinéma le Luxor à Paris
01:37:13le film a été programmé 3 fois cette semaine
01:37:15les films d'Alain Delon
01:37:17perdurent pour le plus grand plaisir
01:37:19des cinéphiles
01:37:21c'était pour moi une légende à l'instar des Gabin
01:37:23à l'instar des Ventura ou des Belmondo
01:37:25c'était ces grands acteurs là qui étaient bien plus que des acteurs
01:37:27qui étaient des vrais stars
01:37:29du cinéma français
01:37:31c'était vraiment un très grand acteur
01:37:33qui a multiplié les rôles
01:37:35qui était admirable dans Monsieur Klein
01:37:37qui est très bon dans le Samouraï
01:37:39pour moi c'est l'homme
01:37:41le plus beau
01:37:43avant tout
01:37:45le plus séduisant, le plus extraordinaire
01:37:47que j'ai jamais vu au cinéma
01:37:49la légende du cinéma français
01:37:51est décédée ce dimanche
01:37:53à l'âge de 88 ans
01:37:55le film Le Guépard
01:37:57restera un de ces rôles gravés
01:37:59dans sa filmographie
01:38:01et une pluie d'hommages
01:38:03lui est rendue dans le monde entier
01:38:05regardez au Royaume-Uni, la BBC parle d'un géant
01:38:07du cinéma français
01:38:09le New York Times qualifie Alain Delon
01:38:11d'homme intense aux multiples casquettes
01:38:13même constat en Italie
01:38:15où le quotidien Republica évoque les mille visages
01:38:17d'une étoile, enfin en Espagne
01:38:19a le pays titre Alain Delon
01:38:21icône du cinéma européen pour son talent
01:38:23et son pouvoir de séduction
01:38:25dans le reste de l'actualité
01:38:27à Paris, l'homme qui avait proféré des insultes antisémites
01:38:29dans le métro doit être jugé aujourd'hui
01:38:31le suspect avait agressé
01:38:33verbalement une famille dont le père
01:38:35portait une kippa, il avait également
01:38:37craché en direction d'une passagère
01:38:39qui filmait la scène et qui avait pris la défense de cette famille
01:38:41la vidéo avait été largement
01:38:43relayée sur les réseaux sociaux
01:38:45l'auteur des faits activement recherché a finalement été
01:38:47interpellé vendredi dernier
01:38:49et puis le ministre de la Santé
01:38:51s'attend à des cas sporadiques de Mpox
01:38:53la variole du singe
01:38:55le gouvernement a placé le système de santé en état de vigilance
01:38:57maximale face au virus
01:38:59pour l'heure aucun cas n'a été recensé
01:39:01dans l'hexagone mais faut-il s'inquiéter
01:39:03on voit cela avec Charles Pousseau et Sarah Fenzary
01:39:07il y a de fortes chances que des
01:39:09cas sporadiques arrivent en France
01:39:11ce sont les mots du ministre délégué à la santé
01:39:13à propos de la variole du singe
01:39:15devant la propagation
01:39:17rapide de cette nouvelle souche
01:39:19plus létale du virus
01:39:21le ministère mondial de la santé a déclenché
01:39:23son plus haut niveau d'alerte
01:39:25l'Europe devrait-elle connaître plus de cas
01:39:27importés dans les prochains jours
01:39:29le premier ministre démissionnaire Gabriel Attal
01:39:31a annoncé le placement du système
01:39:33de santé en état de vigilance
01:39:35maximale
01:39:37selon le professeur Bruno Mégarban
01:39:39le pays est préparé
01:39:41on a déjà fait face à une épidémie
01:39:43avec un virus
01:39:45relativement
01:39:47semblable de Mpox
01:39:49on connaît
01:39:51la population la plus à risque
01:39:53d'être contaminée
01:39:55et on dispose
01:39:57d'une vaccination efficace
01:39:59transmis majoritairement lors d'un rapport
01:40:01sexuel, le clade 1b peut aussi
01:40:03se transmettre par contact de peau à peau
01:40:05avec des lésions cutanées
01:40:07ou des croûtes, en cas de contamination
01:40:09plusieurs gestes sont à adopter
01:40:11lorsqu'une personne
01:40:13présente des lésions cutanées
01:40:15à être isolée
01:40:17très strictement
01:40:19pendant 21 jours
01:40:21les autorités vont avertir
01:40:23toutes les personnes qui ont voyagé
01:40:25dans les zones touchées
01:40:27au départ et à l'arrivée de chaque vol
01:40:29et puis aux Etats-Unis
01:40:31la convention des démocrates
01:40:33débute aujourd'hui pour 4 jours
01:40:35plus de 50 000 militants y sont attendus
01:40:37un événement placé sous haute sécurité
01:40:39quelques 2500 policiers locaux
01:40:41épaulés par des centaines de renforts
01:40:43seront mobilisés parmi les principales
01:40:45menaces à anticiper pour les forces de police
01:40:47américaines
01:40:51c'est une convention démocrate
01:40:53qui s'annonce très sécurisée
01:40:55selon les chiffres avancés par le parti
01:40:57de Kamala Harris
01:40:59ce sont près de 50 000 personnes
01:41:01qui sont attendues au United Center de Chicago
01:41:03le dispositif de sécurité
01:41:05sera composé de près de 2500
01:41:07policiers locaux
01:41:09accompagnés de renforts
01:41:11venus d'autres Etats
01:41:13pour les forces de police américaines
01:41:15les risques d'attentats
01:41:17les manifestations violentes
01:41:19liées à la guerre au Proche-Orient
01:41:21ou encore les actes d'individus isolés
01:41:23le responsable de la police de Chicago
01:41:25Larry Snelling
01:41:27veut se montrer ferme
01:41:29ce que nous ne tolérerons pas
01:41:31c'est de vandaliser notre ville
01:41:33ce que nous ne tolérerons pas
01:41:35c'est la violence
01:41:37selon les médias locaux
01:41:39des rassemblements et des protestations
01:41:41près de 25 000 manifestants
01:41:43pourraient se rassembler à l'extérieur
01:41:45du United Center de Chicago
01:41:47d'ailleurs des dizaines
01:41:49de manifestants pro-palestiniens
01:41:51se sont déjà réunis à proximité de la convention
01:41:53pour le moment le rassemblement s'est déroulé dans le calme
01:41:55d'autres manifestations plus importantes
01:41:57pourraient être organisées dans les prochains jours
01:41:59pour mettre la pression sur le parti démocrate
01:42:01selon les médias américains
01:42:03les manifestants pro-palestiniens
01:42:05réclament que Kamala Harris défend un cessez-le-feu immédiat
01:42:07et permanent à Gaza
01:42:09ainsi que l'interruption de l'aide militaire
01:42:11des Etats-Unis à Israël
01:42:13A l'approche des Jeux Paralympiques
01:42:15de Paris qui débutent le 26 juillet
01:42:17la capitale est-elle prête
01:42:19à accueillir les personnes en situation
01:42:21de handicap ? La question est posée
01:42:23Le quotidien est loin d'être facile
01:42:25pour les personnes à mobilité réduite
01:42:27il y a beaucoup de progrès à faire
01:42:29notamment dans les transports en commun
01:42:31Kylian Salé
01:42:33Traverser un passage piéton
01:42:35ou même prendre le bus
01:42:37tout est plus compliqué
01:42:39Là c'est pas évident
01:42:41parce que normalement il devrait y avoir un dénivelé
01:42:43de 8-10 centimètres
01:42:45Une fois à l'intérieur du bus
01:42:47cet ingénieur de 55 ans
01:42:49doit se dépêcher de valider son titre de transport
01:42:51Quand il y a de l'affluence c'est un peu compliqué
01:42:53parce que
01:42:55le chauffeur repart
01:42:57dès qu'il a replié la rampe
01:42:59donc il faut arriver à
01:43:01valider son titre de transport
01:43:03pour gagner l'espace
01:43:05Pour les personnes malvoyantes
01:43:09le quotidien est tout aussi compliqué
01:43:11même si des feux sonores
01:43:13indiquent quand il faut traverser
01:43:19Sabine et son mari
01:43:21doivent également prendre en compte les cyclistes
01:43:23Les vélos c'est pas du tout une mobilité
01:43:25douce
01:43:27c'est très bien
01:43:29mais tant que les cyclistes
01:43:31ne respecteront pas le code de la rousse
01:43:33c'est pas doux, c'est violent
01:43:35c'est une mobilité violente
01:43:37Le métro est encore difficile d'accès
01:43:39aux personnes à mobilité réduite
01:43:41sur les 16 lignes du métro parisien
01:43:436 ne sont pas encore sonorisées
01:43:45seule la ligne 14 est entièrement accessible
01:43:47à tous les handicaps
01:43:49Tout au long de cette matinale
01:43:51on évoque les différentes facettes d'Alain Delon
01:43:53avec Fabien Lecoeuf dans quelques instants
01:43:55on fera un focus sur sa carrière cinématographique
01:43:57et puis avec Jérôme Béglé
01:43:59éditorialiste politique
01:44:01des opinions politiques d'Alain Delon
01:44:03il ne les a jamais vraiment cachées
01:44:05on l'imagine plutôt de droite
01:44:07vous allez nous dire est-ce que c'est une légende
01:44:09ou c'est véritablement ses convictions
01:44:11on en parle juste après la pause
01:44:13à tout de suite
01:44:17Comment lui dire adieu
01:44:19Alain Delon est décédé ce week-end
01:44:21à l'âge de 88 ans, légende du cinéma français
01:44:23le dernier samouraï
01:44:25titre le Figaro et le Parisien
01:44:27en chœur ce matin
01:44:29un monstre sacré selon West France
01:44:31une page du 7ème art qui se tourne
01:44:33une page de la vie de beaucoup de français
01:44:35d'ailleurs on vous a posé la question ce matin
01:44:37qu'est-ce que vous retenez d'Alain Delon
01:44:39vous avez scanné le QR code pour répondre à cette question
01:44:41je vous propose d'écouter l'une de vos réponses
01:44:43un très grand acteur
01:44:45qui était un pilier du cinéma français
01:44:47il avait du charisme
01:44:49il avait du franc-parler
01:44:51c'était un très bon homme
01:44:53il a une partie de ma vie
01:44:55j'ai vu quelques films de lui
01:44:57mais celui que j'ai préféré c'est Jules César
01:44:59dans Astérite, j'ai trouvé ça génial
01:45:01et puis
01:45:03mes condolences à la famille
01:45:05Alain Delon
01:45:07acteur de légende, magnétique
01:45:09fascinant, 89 films
01:45:11à son compteur
01:45:13peut-être une quinzaine
01:45:15de succès qui ont véritablement marqué
01:45:17l'histoire du cinéma
01:45:19Fabien Lequeuve, qu'est-ce que vous vous retenez d'Alain Delon
01:45:21moi je retiens d'Alain Delon
01:45:23un grand homme déjà
01:45:25surtout avec une culture
01:45:27générale exceptionnelle
01:45:29quel que soit le sujet qui le passionnait
01:45:31que ce soit la boxe, le sport en général
01:45:33que ce soit le cinéma, la chanson
01:45:35ou les ventes aux enchères
01:45:37parce que c'est un grand passionné d'art
01:45:39et moi la première fois que j'ai vu Alain Delon au téléphone
01:45:41c'était parce que j'intervenais sur une vente
01:45:43aux enchères en tant qu'expert
01:45:45notamment sur la succession de Marcel Serdant
01:45:47et Marcel Serdant avait fasciné
01:45:49l'enfance d'Alain Delon
01:45:51Marcel Serdant qui était mort
01:45:53dans un tragique accident d'avion
01:45:55en octobre 1949, célèbre boxeur
01:45:57qui avait remporté tous les championnats en son temps
01:45:59et on vendait tous ses trophées
01:46:01aux enchères
01:46:03et il y avait un trophée que voulait acheter Alain Delon, un bronze
01:46:05qui avait été
01:46:07quelqu'un avait pris l'empreinte de son poing
01:46:09et Delon voulait acheter
01:46:11l'empreinte de son poing
01:46:13mais il voulait connaître tous les détails
01:46:15de cet objet qu'il voulait posséder
01:46:17et alors il m'avait posé la question
01:46:19et moi j'avais refait ce qu'on appelle la traçabilité
01:46:21en tant qu'expert
01:46:23de cette empreinte du poing
01:46:25de Marcel Serdant, célèbre dans le monde entier évidemment
01:46:27je lui avais raconté quel était le fondeur
01:46:29celui qui a pris l'empreinte
01:46:31et surtout il voulait savoir dans quelles mains
01:46:33ce bronze était passé
01:46:35ça le passionnait, il connaissait la carrière
01:46:37de Serdant par cœur, évidemment c'était lié à son enfance
01:46:39et il était
01:46:41soulagé, il l'a acheté de manière anonyme
01:46:43comme beaucoup souvent
01:46:45parce que si vous dites qu'il y a Alain Delon qui veut l'acheter, les prix montent évidemment
01:46:47de par ses moyens
01:46:49financiers pour acheter un objet
01:46:51qu'il passionnait
01:46:53donc il a récupéré finalement dans cette enchère
01:46:55il s'est battu avec un Américain, avec un Allemand
01:46:57beaucoup voulaient acheter le poing de Marcel Serdant
01:46:59c'est lui qui l'a emporté, mais quand on parlait avec lui
01:47:01à chaque fois j'ai eu l'occasion
01:47:03il était très cultivé en peinture, très cultivé en armes
01:47:05Joss Randall lui avait offert par exemple
01:47:07le fameux fusil coupé
01:47:09dans le feuilleton au nom de la loi par exemple
01:47:11tout ça avait été vendu en 2014 entre autres
01:47:13les vins, il avait une culture
01:47:15exceptionnelle bien sûr en matière de vins
01:47:17donc moi ce que je retiens c'est surtout
01:47:19la culture qu'il avait cet homme au-delà
01:47:21de son métier du cinéma et des passions
01:47:23qu'il pouvait avoir à côté
01:47:25et ça c'est intéressant parce qu'on en parle peu
01:47:27finalement de cet homme cultivé
01:47:29en matière de musique également
01:47:31et alors je disais tout à l'heure
01:47:3389 films, peut-être
01:47:35une quinzaine de succès majeurs
01:47:37qui ont marqué l'histoire du cinéma
01:47:39et paradoxalement
01:47:41pas tant de récompenses que ça
01:47:43oui parce que boudé par une intelligentsia
01:47:45on la connait c'est-à-dire
01:47:47que Danny Boon a eu le même problème
01:47:49un jour, trop populaire en fait
01:47:51oui des gens qui ont fait des succès au cinéma
01:47:53mais considérables qui n'ont pas forcément
01:47:55eu les récompenses qu'ils méritaient
01:47:57parce que l'académie des Césars
01:47:59l'académie des Victoires de la Musique
01:48:01ne reconnaît pas forcément
01:48:03les plus grands artistes français populaires
01:48:05parce que c'est comme ça, parce qu'il y a une réflexion
01:48:07il y a une manière, si vous n'avez pas la carte
01:48:09comme disait très justement Pascal Praud
01:48:11d'ailleurs, si on n'a pas la carte
01:48:13on ne peut pas recevoir sa récompense au nom
01:48:15c'est comme ça
01:48:17les gens sont habitués finalement en France
01:48:19que ces académies
01:48:21ou ces comités des Victoires
01:48:23ne remettent pas aux artistes
01:48:25les trophées mérités en tout cas
01:48:27d'ailleurs en 2019
01:48:29quand il a eu cette palme d'honneur
01:48:31il était extrêmement ému à ce moment-là
01:48:33il l'a enfin accepté en tout cas
01:48:35parce qu'il arrivait à l'automne
01:48:37de sa vie évidemment
01:48:39et puis il faut saluer, moi si je dois retenir encore une chose
01:48:41c'est l'immense acteur qu'il a été
01:48:43et je veux pour croire en matière de chansons
01:48:45n'oubliez pas qu'en
01:48:47au printemps 1973
01:48:49Alain Delon donne la réplique à Dalida
01:48:51dans un succès qui s'appelle Paroles Paroles
01:48:53ils en vendront quand même, rien qu'en France
01:48:55500 000 exemplaires
01:48:57500 000 c'est le résultat d'un disque d'or à l'époque
01:48:59aujourd'hui le disque d'or c'est 50 000
01:49:01à l'époque c'était 500 000
01:49:03et bien quand il est arrivé au studio d'enregistrement
01:49:05c'est une chanson que lui avait conseillé d'ailleurs
01:49:07Orlando, le frère de Dalida, d'enregistrer
01:49:09quand Alain Delon est appelé
01:49:11par Dalida pour lui donner la réplique
01:49:13on est dans une époque où les artistes enregistraient beaucoup de duos
01:49:15Stone et Chardin, Shell Heringo, Johnny et Sylvie
01:49:17et Dalida
01:49:19Alain Delon
01:49:21il a eu besoin d'une prise
01:49:23pour enregistrer
01:49:25Alain Delon, la première
01:49:27était la bonne, si vous écoutez bien la chanson
01:49:29c'est à dire qu'il n'est pas
01:49:31acteur, il joue
01:49:33d'une manière comme il aurait pu parler
01:49:35à une femme dans la vie
01:49:37la chanson a été un vrai grand premier succès
01:49:39parce que
01:49:41la force de Delon, l'émo
01:49:43cette masculinité qu'il a mis dans la réplique
01:49:45pour donner cette réplique
01:49:47justement à Dalida
01:49:49a ému bien sûr au delà de nos frontières
01:49:51parce que je crois qu'il y a plus de 2 500 000 exemplaires
01:49:53qui sont vendus dans d'autres pays que la France
01:49:55allez merci Fabien Lecoeur
01:49:57on va continuer à parler d'Alain Delon
01:49:59avec vous tout au long de cette émission
01:50:01jusqu'à 9h ce matin
01:50:03on en parlera dans un instant avec Jérôme Béglé
01:50:05sur l'économie avec Éric Derry
01:50:07la chronique éco avec vous
01:50:09Éric ce matin on parle de ces sujets qui font frémir
01:50:11les chefs d'entreprise car
01:50:13vendredi prochain Emmanuel Macron va recevoir
01:50:15les chefs de parti, les chefs des groupes
01:50:17parlementaires avec à la clé peut-être
01:50:19la nomination d'un premier ministre
01:50:21pas avant la semaine prochaine, vous nous dites
01:50:23les patrons redoutent le pire. Ils redoutent le pire
01:50:25surtout quand on leur parle de fiscalité
01:50:27l'instabilité fiscale, voilà l'épouvantail
01:50:29pour les chefs d'entreprise, ils en parlaient d'ailleurs
01:50:31lors de la réunion du mois de juin au Patronat
01:50:33parce qu'aussi il y a ce fameux
01:50:35impôt sur la fortune, l'ISF
01:50:37qui pourrait faire son retour comme le promet
01:50:39Madame Castet
01:50:41alors vraiment le nouveau Front Populaire
01:50:43c'est vrai, fait peur aux chefs d'entreprise
01:50:45parce que de toute façon vous savez
01:50:47c'est pas l'impôt sur la fortune qui sauvera
01:50:49les finances de l'État, c'est ce que
01:50:51dit le Patronat au mois de juin
01:50:53surtout quand on a 3200 milliards de dettes
01:50:55aujourd'hui en fait il y a aussi la question
01:50:57des prélèvements obligatoires qui concernent d'ailleurs tout le monde
01:50:59les particuliers, vous et moi
01:51:01vous savez en France on est à 44,8%
01:51:03de prélèvements par rapport
01:51:05bien sûr à la richesse que l'on crée par rapport au PIB
01:51:0744,8 c'est le chiffre
01:51:09de l'OCDE, quand on regarde la moyenne
01:51:11en zone euro on est à 39%
01:51:13donc déjà c'est considérable
01:51:15tout le monde le dit, le gouvernement, le futur
01:51:17gouvernement ferait mieux de réduire
01:51:19ses dépenses et préparer un budget
01:51:21d'austérité plutôt que
01:51:23de financer des dépenses nouvelles par l'impôt
01:51:25Et il y a des craintes aussi sur les salaires
01:51:27Et oui, vous savez quand on parle du
01:51:29SMIC à 1600 euros net
01:51:31pour un chef d'entreprise c'est pratiquement 3000 euros
01:51:33qu'il faut sortir de la caisse
01:51:35au moment où la productivité
01:51:37est en déclin, c'est ça le gros problème
01:51:39vous regardez les chiffres de la Banque
01:51:41de France, et bien on se rend compte que
01:51:43la France n'a toujours pas remonté la pente
01:51:45depuis le Covid, on a perdu 8,5%
01:51:47en termes de productivité
01:51:49depuis 2019, alors est-ce qu'il faut
01:51:51aller encore plus loin concernant
01:51:53les salaires, surtout quand on vous parle d'une retraite
01:51:55à 62 ans et en plus
01:51:57peut-être de travailler
01:51:5932 heures. Et vous nous dites que les conséquences seraient
01:52:01terribles pour la France. Terribles, pourquoi ?
01:52:03Parce que vous savez, l'image du
01:52:05pays, Emmanuel Macron
01:52:07l'homme du pro-business a fait venir des
01:52:09chefs d'entreprise à Versailles, vous vous souvenez avant
01:52:11l'été, il y a des milliards qui sont
01:52:13investis, qui devront être investis
01:52:15si la gauche arrive avec ce
01:52:17programme, et bien c'est vrai que là ça va faire
01:52:19mal, de même l'emploi, est-ce que
01:52:21les chefs d'entreprise vont vouloir continuer
01:52:23d'embaucher, il le disait d'ailleurs au patronat,
01:52:25non, on gèle pour l'instant les
01:52:27projets d'embauche, donc ça veut dire qu'on renonce finalement
01:52:29au plein emploi voulu par
01:52:31le gouvernement actuel des missionnaires.
01:52:33De toute façon, vous savez, c'est pas compliqué,
01:52:35c'est l'entreprise qui crée l'activité, c'est
01:52:37elle qui crée la richesse. N'oublions pas
01:52:39non plus que Bruxelles actuellement a mis la France
01:52:41sous déficit excessif, ça veut dire
01:52:43qu'il y a menace de sanctions à terme,
01:52:45c'est pas le moment d'alourdir la barque.
01:52:47Alors que faut-il faire ?
01:52:48Que faut-il faire ? Peut-être avoir
01:52:50des gens de bon sens, des gens qui
01:52:52d'abord dépendent déjà aux finances publiques
01:52:54plutôt que d'augmenter les impôts, ça veut dire
01:52:56des économies, ça veut dire aussi peut-être des gens
01:52:58qui ont dirigé des entreprises. On parle
01:53:00par exemple du patron de Renault,
01:53:02Jean-Dominique Sénard, qui était l'ancien patron
01:53:04de Michelin. On parle aussi
01:53:06de M. Franck Louvrier, qui est
01:53:08l'actuel maire de Labeau. Bon, ça ce sont
01:53:10des noms qui ont été diffusés par
01:53:12le journal du dimanche ce week-end. En tout cas,
01:53:14une personnalité non politique
01:53:16qui serait pro-business, avec
01:53:18la priorité, des priorités, c'est
01:53:20de ne pas détruire en quelques semaines
01:53:22ce qui a été construit en sept ans.
01:53:24Merci Éric Derry
01:53:26de Matten pour la chronique
01:53:28éco. Dans un instant,
01:53:30l'édito politique de Jérôme Béglé.
01:53:32On va continuer à parler d'Alain Delon.
01:53:34Alain Delon qui n'a jamais caché ses
01:53:36opinions politiques. On l'imagine plutôt de droite.
01:53:38Est-ce une légende ou sa profonde
01:53:40conviction ? Vous nous direz tout dans quelques minutes.
01:53:46Alain Delon, il en est évidemment
01:53:48en question ce matin et même dans l'édito
01:53:50politique de Jérôme Béglé.
01:53:52Jérôme, Alain Delon n'a jamais
01:53:54caché ses opinions politiques. On l'imagine
01:53:56plutôt de droite. Est-ce que c'est une légende
01:53:58ou est-ce que c'était vraiment sa profonde conviction ?
01:54:00En 2013, à la question quel personnage aimeriez-vous
01:54:02ressusciter, Alain Delon avait répondu sans hésiter
01:54:04le général de Gaulle.
01:54:06L'acteur s'est toujours revendiqué comme un hyper
01:54:08gaulliste, au point d'avoir acquis en décembre
01:54:101970, c'est-à-dire un mois après la mort
01:54:12du général, le fameux manuscrit du
01:54:14texte de l'affiche à tous les français
01:54:16que le général de Gaulle avait fait placardé sur les murs
01:54:18de Londres en juin 1940
01:54:20et de l'offrir immédiatement à l'institut
01:54:22Charles de Gaulle. Delon apportera
01:54:24ensuite son soutien public à
01:54:26Valérie Scardestin aux présidentielles de 1974
01:54:28et 1981, à Raymond
01:54:30Barre en 1988.
01:54:32Plus tard, Nicolas Sarkozy, François Fillon,
01:54:34Jean-Marie Le Pen, Valérie Pécresse
01:54:36purent compter sur ses faveurs publiques
01:54:38à la veille d'élection. On trouve même des
01:54:40prises de position d'Alain Delon en faveur d'Alain Juppé,
01:54:42de Christine Boutin ou pour soutenir
01:54:44tenez-vous bien Alain Carignan ou
01:54:46Michel Noir qui étaient des figures montantes du RPR
01:54:48quand ils auront été condamnés par la justice
01:54:50à la fin des années 90 et au début des années 2000.
01:54:52En 2017, lors du
01:54:54second tour de la présidentielle qui voit Emmanuel Macron
01:54:56opposer Marine Le Pen
01:54:58pardon, il n'ira pas se déplacer pour
01:55:00voter. Au fil des déclarations,
01:55:02on comprend que Delon cherche une figure politique
01:55:04qui incarne l'autorité, qui épouse
01:55:06l'histoire, qui soit à la hauteur de la France,
01:55:08France qu'il plaçait très très haut. En juin
01:55:102021, l'occasion de l'une de ses dernières
01:55:12interviews, il a lâché « Oui, je suis toujours de droite ».
01:55:14Donc pour vous, pas vraiment de doute à priori,
01:55:16il est de droite. Alors, sauf qu'avec
01:55:18Alain Delon, les choses ne sont pas toujours très simples.
01:55:20En 1986, c'est Jacques Lang
01:55:22qui alors n'est plus ministre de la culture
01:55:24qui lui remet les insignes de commandeur
01:55:26dans l'ordre des Arts et Lettres.
01:55:28Cinq ans plus tard, il reçoit
01:55:30la Légion d'honneur des mains de François Mitterrand
01:55:32et à cette occasion, les deux hommes auront
01:55:34manifesté une vraie complicité, une admiration
01:55:36réciproque et Alain Delon racontera qu'il a
01:55:38été souvent invité à déjeuner ou à parler en tête-à-tête
01:55:40avec François Mitterrand. Dans les nombreuses
01:55:42prises de position de l'acteur, on peut aussi noter
01:55:44lors des élections municipales de 2014
01:55:46son soutien à la candidate socialiste Anne Hidalgo
01:55:48à Paris. J'ai relevé également
01:55:50au début de l'année 2000 qu'il avait apporté
01:55:52son soutien à Jean-Christophe Mitterrand qui est le fils
01:55:54de François Mitterrand ainsi qu'à
01:55:56l'épouse de celui-ci lorsque
01:55:58Jean-Christophe a fait un petit séjour en prison
01:56:00à la Santé. Alors artistiquement,
01:56:02c'est aussi plus compliqué que ça, Delon
01:56:04a tourné pour Lucchino Visconti qui était quand même
01:56:06un réalisateur italien très proche du Parti
01:56:08communiste italien. Il a soutenu
01:56:10financièrement le film Monsieur Klein
01:56:12dans lequel évidemment il a joué, réalisé
01:56:14par Joseph Lozet, qui avait été banni d'Hollywood
01:56:16pour ses sympathies communistes, enfin supposées
01:56:18si on était en pleine période du McCarthy's.
01:56:20Plus près de nous, en 2019,
01:56:22dans une interview donnée à Paris Match, il n'a absolument
01:56:24pas caché l'interview qu'il portait à Joe Biden
01:56:26et le mépris dans lequel il tenait
01:56:28Donald Trump. Je le cite
01:56:30« J'ai une passion pour Biden. J'adore ce qu'il est,
01:56:32ce qu'il a fait, ce qu'il a vécu,
01:56:34cette vie dure qu'il a traversée. Trump, c'est
01:56:36un con, un mauvais acteur, qu'il aille sur son
01:56:38golf et qu'il n'emmerde plus le monde. Quand
01:56:40Biden viendra à Paris en voyage officiel en France,
01:56:42vous m'appelez, et dès qu'il y aura
01:56:44une visite d'Etat, j'y serai. » Le président
01:56:46américain a effectué le 8 juin
01:56:48sa unique et
01:56:50seule visite d'Etat en France, mais
01:56:52déjà malade, Alain Delon n'a pas pu rencontrer le président
01:56:54américain, ni assister à ce fameux
01:56:56dîner d'Etat. L'inclassable
01:56:58Alain Delon, même politiquement, comme quoi.
01:57:00Plutôt à droite, mais...
01:57:02Avec des nuances,
01:57:04quelques subtilités. En tout cas, il n'aime pas Trump.
01:57:06En tout cas, il n'aime pas... Oui, ça, c'est très clair.
01:57:08Manifestement. Merci Jérôme Béglé
01:57:10pour votre édito. Voici tout de suite la météo
01:57:12du jour.
01:57:14Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:57:16La météo avec Groupe Verlaine.
01:57:18Pour devenir franchisé dans les énergies
01:57:20renouvelables. Groupe Verlaine.
01:57:22Préparez-vous à une journée
01:57:24agréable ce lundi, mais avec des températures
01:57:26beaucoup plus basses qu'on a connues
01:57:28ces derniers
01:57:30jours, avec 14 degrés à Paris
01:57:32le matin. Une petite fraîcheur, surtout le
01:57:34nord-ouest, 13 degrés du côté de
01:57:36Brest, et encore 21 degrés pour Nice
01:57:38et pour Cannes. Pour l'après-midi,
01:57:40les valeurs sont à peine de saison.
01:57:42On est même légèrement en dessous des moyennes
01:57:44de saison en ce qui concerne la moitié nord.
01:57:4624 sur Paris, 21
01:57:48en direction de Brest. Alors toujours de la
01:57:50chaleur quand même, pour le sud-est, mais de la
01:57:52chaleur tout à fait classique, une trentaine
01:57:54de degrés sur le pourtour
01:57:56méditerranéen. Côté ciel,
01:57:58c'est une belle journée, avec du soleil,
01:58:00avec le retour de l'anticyclone qui s'étale
01:58:02sur le pays. Mais comme souvent avec l'anticyclone, on a
01:58:04quelques brunes-brouillard sur les côtes de la Manche,
01:58:06encore quelques nuages vers les Alpes,
01:58:08parfois 2-3 averses qui circulent de ce côté-là.
01:58:10Et puis attention au Mistral et à la Tramontane
01:58:12qui se lèvent et qui se renforcent au cours
01:58:14de la matinée. Pour l'après-midi,
01:58:16il n'y a pas de grands changements, on a quand même
01:58:18des nuages qui arrivent par la pointe bretonne,
01:58:20encore ce temps un petit peu instable du côté
01:58:22des Alpes de la Corse, avec peut-être
01:58:24une averse, un orage, c'est possible. Le vent
01:58:26Mistral et Tramontane faiblit un peu,
01:58:28mais grande prudence car il y a toujours ce risque
01:58:30élevé d'incendie sur les départements
01:58:32du pourtour méditerranéen.
01:58:34Pour la suite, on va se préparer
01:58:36à une semaine mitigée, mais en tout cas
01:58:38pas très chaude, pas caniculaire, avec
01:58:40le passage fréquent de perturbations au nord-ouest
01:58:42du pays, des températures
01:58:44qui rebaissent en milieu de semaine, on aura une bonne fraîcheur
01:58:46le matin, les températures de l'après-midi
01:58:48remontent en fin de semaine, et globalement
01:58:50un ciel ensoleillé pour votre jeudi
01:58:52avant un week-end qui s'annonce très perturbé.
01:59:00Bon
01:59:04réveil sur ces news, très heureux de vous accueillir,
01:59:06on est encore ensemble jusqu'à 9h, avec Marine
01:59:08Sabourin, avec Fabien Lecoeuf puisqu'on va
01:59:10largement parler d'Alain Delon ce matin
01:59:12et lui rendre hommage sur ce plateau, Eric
01:59:14Deride-Matin aussi qui nous parle du businessman
01:59:16Alain Delon, et Amaury
01:59:18Brelet, avec qui on va parler d'autre chose que d'Alain
01:59:20Delon puisque l'actu se poursuit
01:59:22bien évidemment. Voici les titres de
01:59:24votre journal. A la une, comment lui dire
01:59:26adieu à Alain Delon, décédé ce
01:59:28week-end, donc à l'âge de 88 ans, légende du
01:59:30cinéma français, une page du septième art
01:59:32qui se tourne, une page de la vie de beaucoup
01:59:34de français, et notamment de ceux qui habitent
01:59:36Douchy dans le Loiret, puisque c'est là que vivait l'acteur.
01:59:38Nous serons sur place dans un instant avec
01:59:40Godéric Bey, où depuis 24h,
01:59:42les hommages sont nombreux.
01:59:44Il est urgent de prendre son temps,
01:59:46Emmanuel Macron qui joue la montre, il ne devrait
01:59:48pas y avoir de nouveau Premier ministre avant
01:59:50la semaine prochaine, le chef de l'Etat va consulter
01:59:52ce vendredi les groupes parlementaires et les
01:59:54chefs de parti, il va même recevoir Lucie Castel,
01:59:56candidate de la gauche pour Matignon.
01:59:58Marine Le Pen dénonce un coup de force,
02:00:00on en parle sur ce plateau.
02:00:02Vous vous rappelez de cet homme qui avait proféré
02:00:04des insultes antisémites dans le métro parisien
02:00:06il y a quelques jours, filmé
02:00:08par une usagère du métro, une jeune
02:00:10femme, et bien cet homme a été interpellé vendredi
02:00:12dernier, il doit être jugé aujourd'hui.
02:00:14On en parlera notamment avec
02:00:16Amaury Brelet, journaliste à Valeurs Actuelles.
02:00:18Et puis au Proche-Orient,
02:00:20Tony Blinken demande à Israël et au Hamas
02:00:22de ne pas faire dérailler les efforts pour une
02:00:24trêve à Gaza, le chef de la diplomatie américaine
02:00:26est aujourd'hui en déplacement
02:00:28en Israël, il a déclaré que c'était
02:00:30peut-être la dernière chance pour qu'une trêve
02:00:32soit négociée à Gaza,
02:00:34déclaration qui intervient, alors que
02:00:36les négociations pour un cessez-le-feu restent
02:00:38très tendues.
02:00:43Le village de Douchy, dans le Loiret,
02:00:45pleure la légende du cinéma français Alain Delon.
02:00:47L'acteur s'est éteint dans sa
02:00:49propriété dans la nuit de samedi à dimanche, à l'âge de
02:00:5188 ans. Et on va retrouver sur place
02:00:53nos envoyés spéciaux Goderic B et Pierre Emko,
02:00:55bonjour à tous les deux. Goderic, comme on peut le voir
02:00:57derrière vous, il y a eu de nombreux
02:00:59hommages ces dernières heures.
02:01:03Oui, tout à fait, l'émotion est encore vive
02:01:05aujourd'hui, alors comme vous le
02:01:07disiez, on voit de nombreux hommages,
02:01:09des bouquets de fleurs,
02:01:11des roses qui ont été accrochées sur la grille
02:01:13de cette résidence d'Alain Delon,
02:01:15mais il n'y a pas uniquement que des
02:01:17fleurs, vous pouvez voir des cassettes
02:01:19vidéo, rappelant la titanesque
02:01:21filmographie
02:01:23d'Alain Delon, mais il y a aussi des photos
02:01:25d'amis, puisque Alain Delon, c'était
02:01:27une génération qui a
02:01:29marqué la culture française,
02:01:31comme Johnny Hallyday,
02:01:33comme Jean-Paul Belmondo.
02:01:35Alors Alain Delon, évidemment, c'était
02:01:37quelqu'un d'habitué au tapis rouge,
02:01:39mais c'était aussi un habitant de Douchy,
02:01:41dans le Loiret, et c'était
02:01:43un voisin pas comme les autres,
02:01:45du moins c'est ce que les riverains
02:01:47nous expliquaient hier,
02:01:49lorsqu'il venait rendre hommage, ils ont
02:01:51beaucoup échangé sur leurs souvenirs,
02:01:53sur ce moment où il y a 10 ans
02:01:55ils ont croisé Alain Delon,
02:01:57ils ont échangé quelques paroles avec lui,
02:01:59ou lorsque
02:02:01il signait des autographes sur le
02:02:03bord d'une table, d'un café, ou dans un
02:02:05restaurant, voilà, beaucoup de souvenirs
02:02:07et d'émotions pour les habitants
02:02:09de Douchy, ils expliquent
02:02:11que c'était un voisin discret,
02:02:13mais tout de même impliqué
02:02:15dans la communauté,
02:02:17dans ce village, en tout cas,
02:02:19une chose est sûre, c'est que les hommages vont se poursuivre
02:02:21tout au cours de la journée.
02:02:23Goderic Bey, en direct de
02:02:25Douchy, dans le Loiret,
02:02:27avec les images de Pierre Emco, qui est derrière
02:02:29la caméra, il totalise
02:02:31à lui seul, Alain Delon, plus de 136
02:02:33millions de spectateurs.
02:02:35Alain Delon a marqué le cinéma français
02:02:37avec 89 films.
02:02:39De policiers à tueurs à gage, en passant par
02:02:41Boxer, quel est le film qui vous a le plus
02:02:43marqué ? On voit cela avec Félix Pérolaz.
02:02:46La légende du cinéma Alain Delon
02:02:48s'est éteinte, laissant derrière lui
02:02:50un grand nombre de films cultissimes.
02:02:52La piscine, Monsieur Klein,
02:02:54Rocco et ses frères, ou encore
02:02:56le samouraï, avec près de
02:02:5890 films, difficile de choisir
02:03:00un préféré. Et pourtant,
02:03:02l'un d'entre eux semble sortir du lot.
02:03:04La piscine.
02:03:06Alors là, la scène sur la piscine.
02:03:08Plus il m'a touché, il y avait la piscine.
02:03:10La piscine.
02:03:16Sorti en 1969,
02:03:18le duo avec
02:03:20Romy Schneider a marqué les esprits.
02:03:27Mais certains
02:03:29retiendront d'autres rôles de l'acteur.
02:03:31Le samouraï.
02:03:33Le guépard.
02:03:39On n'a pas l'impression qu'il jouait, ce mec-là.
02:03:41C'est ça son truc.
02:03:43Il ne donnait pas l'impression de jouer.
02:03:45Il donnait l'impression d'être.
02:03:47Des films qui sont à jamais gravés dans l'histoire du cinéma.
02:03:53Alors, autour de la table, c'est quoi votre film préféré d'Alain Delon ?
02:03:55Rocco et ses frères de Visconti.
02:03:57Moi, c'était le clan des Siciliens,
02:03:59parce que vous aviez Lino Ventura, Alain Delon,
02:04:01Jean Gabin, on n'a jamais fait mieux.
02:04:03Ça retait. Alain Delon, c'est vraiment
02:04:05extraordinaire, il faut le voir. En plus, la musique des
02:04:07humoricones a mourir de bonheur.
02:04:09Et Fabien Lequeuvre ? L'homme pressé.
02:04:111977, personne n'en parle.
02:04:13Il était sorti d'ailleurs, curieusement,
02:04:15le film est sorti
02:04:17le 16 août 1977.
02:04:19Et c'est un peu
02:04:21sa vie, parce que c'est un homme qui passe son temps
02:04:23dans ce film à acheter des oeuvres d'art, à les revendre
02:04:25et à la fin, l'oeuvre qu'il veut acquérir,
02:04:27il ne peut pas l'avoir puisqu'il meurt.
02:04:29Il meurt juste avant au marteau
02:04:31quand on dit que c'est à lui et il meurt.
02:04:33Donc je trouve que c'est un film très...
02:04:35En même temps,
02:04:37c'était un peu sa vie. Parce qu'il a passé son
02:04:39temps à acheter beaucoup d'oeuvres d'art dans toute son existence.
02:04:41Oui, on en parlait tout à l'heure. Je voudrais aussi qu'on parle
02:04:43un petit peu de sa personnalité.
02:04:45Une personnalité clivante, avec
02:04:47un franc-parler, avec
02:04:49aussi un égo, quand même.
02:04:51Delon avait une parole publique, indiscutablement.
02:04:53Au-delà de ses propres rôles dans ses films,
02:04:55c'est un garçon qui s'exprimait longuement
02:04:57et souvent à travers des publications,
02:04:59à travers des interviews en télévision,
02:05:01etc. Et ça soulevait toujours un peu derrière
02:05:03une forme de polémique, car une partie
02:05:05de la France ne partageait pas forcément ses opinions.
02:05:07Et lui n'hésitait pas,
02:05:09finalement, à les provoquer et à dire ce qu'il pensait,
02:05:11tout simplement. Donc,
02:05:13c'est vrai que c'était toujours un peu délicat.
02:05:15Tout le monde redoutait son entourage,
02:05:17redoutait toujours un peu ce qu'il allait dire sur tel ou tel
02:05:19positionnement de la société,
02:05:21de l'existence.
02:05:23Et puis, c'est vrai qu'on a vu ce
02:05:25changement d'époque entre les années 2000 et les années
02:05:272025. Et on voit
02:05:29bien le changement qui ne convenait
02:05:31pas toujours aux hommes
02:05:33de sa génération, évidemment. Lui,
02:05:35quand il entendait
02:05:37Sandrine Rousseau dire qu'il faut déconstruire les hommes,
02:05:39il ne comprenait pas. Mais d'ailleurs, comme Sardou, il ne comprend
02:05:41pas du tout plus. Donc, ils appartiennent
02:05:43à un autre siècle, quelque part.
02:05:45Et cela
02:05:47soulevait, en tout cas, beaucoup, beaucoup
02:05:49de polémiques
02:05:51auprès des Français, évidemment, même si la
02:05:53grande, grande majorité est silencieuse. On ne lui donne
02:05:55pas souvent la parole.
02:05:57Alain Delon, par Fabien Lequeuvre, sur ce plateau.
02:05:59On va continuer tout au long de l'émission
02:06:01d'en parler. La presse française qui dit
02:06:03donc adieu au grand mythe du cinéma français.
02:06:05Le dernier samouraï, titre
02:06:07Le Figaro, est aujourd'hui en France.
02:06:09Hommage au thriller médiatique mythique
02:06:11sorti en 1967
02:06:13où Alain Delon
02:06:15incarne un tueur à gages. L'équipe qui
02:06:17consacre aussi deux pages à l'icône
02:06:19Alain Delon, sous le charme
02:06:21des champions. Ouest France salue
02:06:23le monstre sacré Alain Delon.
02:06:25Alain Delon, aux côtés de Romy Schneider, pour le
02:06:27quotidien voir matin, tous les deux
02:06:29immortels. Enfin, l'opinion adresse un clin d'oeil
02:06:31à l'acteur, via son édito consacré à Emmanuel Macron
02:06:33avec ses faux airs de guépard.
02:06:35Et puis, n'hésitez pas, puisqu'on rend
02:06:37hommage à Alain Delon ce matin.
02:06:39Je vous ai posé la question tout à l'heure. Qu'est-ce que vous retenez
02:06:41de cet acteur de légende ?
02:06:43Scannez le QR code qui s'affiche
02:06:45à l'écran. Vous enregistrez vos réponses. On les diffusera.
02:06:47On se fera un plaisir de les diffuser dans le courant
02:06:49de l'émission. Quel
02:06:51premier ministre pour la France ? Et oui, il faut
02:06:53bien revenir à la politique, c'est un peu brut.
02:06:55Mais c'est la question qui se pose en ce moment et qui
02:06:57se posera surtout la semaine prochaine. Emmanuel Macron
02:06:59se donne encore du temps et ne tranchera pas.
02:07:01Avant la dernière semaine d'août, le chef
02:07:03de l'État doit consulter les présidents
02:07:05des groupes parlementaires et les chefs de parti ce vendredi.
02:07:07Oui, avec une exception pour le nouveau
02:07:09front populaire, puisque Lucie Castex
02:07:11a été conviée par le chef de l'État.
02:07:13Une décision fustigée par Marine
02:07:15Le Pen sur le réseau social X.
02:07:17Elle n'est ni députée, ni chef de parti,
02:07:19ni présidente de groupe. Elle est imposée
02:07:21par la coalition minoritaire du NFP.
02:07:23C'est une décision qui s'apparente à un coup de force,
02:07:25dit-elle.
02:07:27À Paris, l'homme qui avait proféré des insultes
02:07:29antisémites dans le métro doit être jugé
02:07:31aujourd'hui. Le suspect avait
02:07:33agressé verbalement une famille dont le père portait
02:07:35une kippa. Il avait également craché
02:07:37en direction d'une passagère qui filmait
02:07:39la scène. Oui, la vidéo avait été largement
02:07:41relayée sur les réseaux sociaux.
02:07:43L'auteur des faits, activement recherché,
02:07:45a finalement été interpellé vendredi dernier.
02:07:47Amaury Brelet, je voudrais qu'on en parle
02:07:49avec vous de cette affaire.
02:07:51L'homme va être donc jugé
02:07:53en comparution immédiate. Il faut que la
02:07:55sanction soit forte. C'est un signal qu'il faut
02:07:57impérativement donner aujourd'hui ? Oui, absolument.
02:07:59D'abord, se féliciter de l'efficacité des
02:08:01forces de police qui ont identifié
02:08:03et interpellé cet individu en quelques
02:08:05jours seulement. Et en effet, il faut que
02:08:07la justice soit à la hauteur
02:08:09en déclarant
02:08:11une peine exemplaire
02:08:13pour qu'un signal fort soit adressé à tous ceux
02:08:15qui seraient tentés en France de s'en prendre,
02:08:17de menacer ou d'agresser des Juifs.
02:08:19Je rappelle les chiffres, plus 1000%
02:08:21d'augmentation d'actes antisémites, selon
02:08:23les chiffres depuis le pogrom du 7 octobre
02:08:25et depuis le début de l'année, un nombre
02:08:27d'actes antisémites qui a été
02:08:29mutilé par trois, selon les
02:08:31statistiques officielles. 887 exactement
02:08:33au premier semestre de cette année ?
02:08:35Selon le ministère de l'Intérieur. En effet,
02:08:37à la fois que la justice soit au rendez-vous,
02:08:39que la prise de conscience soit
02:08:41globale aussi, qu'elle soit prise
02:08:43en compte par tous les Français, à commencer par
02:08:45Emmanuel Macron, dont je rappelle qu'il n'était pas
02:08:47présent lors de cette manifestation, malheureusement,
02:08:49contre l'antisémitisme. C'était une faute
02:08:51politique. Et donc cette prise de conscience,
02:08:53elle doit être globale. Le peuple français
02:08:55doit lutter
02:08:57ensemble contre cet antisémitisme.
02:08:59Il faut aussi une prise de conscience à l'école.
02:09:01Il faut rééduquer, malheureusement,
02:09:03les jeunes Français qui,
02:09:05aujourd'hui, sont manipulés
02:09:07sur les réseaux sociaux, ou pire encore, par
02:09:09cette extrême-gauche politique qui ne
02:09:11cesse depuis des années d'instrumentaliser
02:09:13le conflit israélo-palestinien en France
02:09:15et de jeter de l'huile
02:09:17sur le feu antisémite.
02:09:19On va partir du côté des Etats-Unis
02:09:21à présent. La Convention des Démocrates
02:09:23qui débute aujourd'hui à Chicago
02:09:25pour 4 jours. Plus de 50 000 militants
02:09:27y sont attendus. L'objectif pour le parti
02:09:29afficher un message d'unité, alors que
02:09:31Kamala Harris rattrape progressivement
02:09:33Donald Trump dans les sondages. Les précisions
02:09:35de notre correspondante Elisabeth Guédel.
02:09:37Donald Trump
02:09:39ne suivra pas la tradition aux Etats-Unis
02:09:41de mettre sa campagne en sourdine durant la
02:09:43Convention démocrate, comme les démocrates l'ont fait
02:09:45le mois dernier, lors de la convention
02:09:47républicaine. L'ancien président
02:09:49et son colistier, Jed Evans,
02:09:51tiendront des meetings dans plusieurs Etats-clés
02:09:53dont la Pennsylvanie, le
02:09:55Michigan ou encore l'Arizona.
02:09:57Le candidat républicain ne veut pas
02:09:59laisser le terrain politico-médiatique
02:10:01à sa rivale. Selon les derniers sondages,
02:10:03Kamala Harris a rattrapé le retard
02:10:05accusé par Joe Biden quand il était
02:10:07encore candidat. Elle devance
02:10:09même de 3 à 6 points Donald Trump
02:10:11dans les sondages nationaux. Alors des sondages
02:10:13à prendre avec précaution,
02:10:15ça reste serré à plus de 2 mois et demi
02:10:17du scrutin présidentiel, mais des sondages qui ont
02:10:19de quoi inquiéter le camp républicain.
02:10:21Après avoir beaucoup
02:10:23critiqué Kamala Harris ces dernières semaines,
02:10:25Donald Trump compte se concentrer sur les sujets
02:10:27difficiles pour les démocrates.
02:10:29Le pouvoir d'achat des Américains qui ne ressentent pas
02:10:31au quotidien la bonne santé
02:10:33économique de leur pays, l'immigration
02:10:35clandestine ou encore les questions de sécurité.
02:10:37Kamala Harris devra
02:10:39expliquer son programme qui reste
02:10:41flou pour le moment. C'est ce qu'attendent
02:10:43les électeurs indécis, eux
02:10:45qui pourraient faire la différence le 5 novembre
02:10:47dans les urnes. Ils écouteront
02:10:49attentivement le discours
02:10:51de Kamala Harris jeudi quand elle
02:10:53acceptera officiellement la nomination
02:10:55démocrate.
02:10:57Dans le reste de l'actualité, alors que les tensions
02:10:59entre la Chine et les Philippines se sont
02:11:01intensifiées ces derniers mois,
02:11:03deux navires philippins sont entrés en collision
02:11:05avec des bateaux chinois près d'un récif disputé
02:11:07en mer de Chine méridionale. Les deux
02:11:09pays se rejettent mutuellement la responsabilité
02:11:11de l'incident. Mani dénonce
02:11:13des manoeuvres illégales et agressives
02:11:15de la part de Pékin.
02:11:17Dans l'Hérault, l'incendie de Frontignan
02:11:19est fixé après avoir ravagé au moins
02:11:21350 hectares de
02:11:23Pined. Il s'était déclaré hier
02:11:25après-midi. Les pompiers mobilisés restent
02:11:27toutefois vigilants. Il y a toujours de
02:11:29nombreux points chauds et les risques de reprise sont
02:11:31assez importants. Gérald Darmanin
02:11:33est attendu sur place
02:11:35ce midi.
02:11:37Alors que les hôpitaux souffrent d'un manque
02:11:39de soignants, plus de 1500 postes
02:11:41d'internes sont supprimés à la rentrée.
02:11:43Une réduction qui s'explique par la
02:11:45baisse du nombre de candidats au concours.
02:11:47Les étudiants dénoncent des conditions d'accès
02:11:49trop difficiles. Dans une pétition,
02:11:51ils demandent au gouvernement
02:11:53de rouvrir des places. Les précisions de Charles Pousseau.
02:11:55Ils représentent
02:11:57parfois jusqu'à 40%
02:11:59de l'effectif d'un hôpital. Le nombre de
02:12:01postes d'internes va drastiquement diminuer.
02:12:031510 postes en moins par rapport
02:12:05à l'année dernière. Certaines spécialisations
02:12:07comme la chirurgie plastique perdent la moitié
02:12:09de ces postes. Moins 18%
02:12:11pour l'ophtalmologie et la médecine générale.
02:12:13Une décision que le gouvernement explique
02:12:15par une diminution des candidatures.
02:12:17Il y a eu une réforme de l'internat
02:12:19pour la sixième année
02:12:21de médecine. Et les 1500
02:12:23postes qui manquent à l'appel,
02:12:25ce n'est pas parce qu'il y a eu une baisse
02:12:27du nombre d'étudiants en médecine,
02:12:29c'est qu'il y en a 1500 pratiquement
02:12:31qui ne se sont pas présentés au concours
02:12:33ou qui ont sciemment planté
02:12:35leur examen. Face à un examen
02:12:37et des conditions d'accès plus compliquées, le nombre de candidats
02:12:39a donc baissé. Mais selon Pierre-Jean
02:12:41Ternamian, le gouvernement n'aurait jamais
02:12:43dû supprimer ces postes. Pour moi, ça reste
02:12:45une folie. Si vous voulez,
02:12:47on est déjà sous tension
02:12:49sur la...
02:12:51Essayer de trouver un médecin traitant,
02:12:53c'est le parcours du combattant. Et supprimer
02:12:551500 postes,
02:12:57ça va avoir un effet délétère
02:12:59sur un système de santé qui est à bout de souffle.
02:13:01Pour faire entendre leur mécontentement,
02:13:03les étudiants ont lancé une pétition sur Internet
02:13:05pour rouvrir des postes. Elle a pour le moment
02:13:07réuni plus de 11 000 signatures.
02:13:09Allez, on va parler
02:13:11sport pour finir ce journal.
02:13:13En première journée de Ligue 1 de football, Rennes
02:13:15a dominé Lyon. Oui, c'était hier. Les Bretons
02:13:17sont sortis vainqueurs de ce premier match
02:13:19de la saison sur un score-fleuve
02:13:21de 3 buts à 0. Les Rennes
02:13:23terminent la journée à la 3ème place.
02:13:25Anecdotique, en ce début de championnat,
02:13:27l'Olympique lyonnais est 17ème et voit déjà
02:13:29les fantômes de la saison passée ressurgir.
02:13:31Rennes a vite pris le large en première
02:13:33période grâce à 2 buts inscrits en 2 minutes.
02:13:35Les Bretons clôturent leur succès
02:13:37en fin de match grâce à un but de la recrue
02:13:39danoise Henrique Meister.
02:13:41Et puis côté cyclisme, c'est
02:13:43la Polonaise Katarina
02:13:45Niewiadoma qui remporte le tour de France
02:13:47femmes. Comment vous prononcez le nom ?
02:13:49Niewiadoma, parfait.
02:13:51Elle se félicite elle-même.
02:13:53C'est une victoire sur le fil
02:13:55avec seulement 4 petites secondes
02:13:57d'avance sur demi-vollering, victorieuse de la
02:13:59dernière étape au sommet de l'Alpe d'Huez
02:14:01après la Flèche Wallonne au
02:14:03printemps. C'est le deuxième grand succès
02:14:05de la Polonaise cette saison chez les Françaises.
02:14:07Evita Music termine au pied du podium
02:14:09à la 4ème place.
02:14:11Applaudissements
02:14:13Et voilà
02:14:15pour les sports. Vous restez avec
02:14:17nous sur ces news. On marque une courte
02:14:19pause. Dans un instant, on va évoquer la
02:14:21situation au Proche-Orient. Anthony Blinken,
02:14:23leur représentant américain,
02:14:25demande à Israël et au Hamas de ne pas
02:14:27faire dérailler les efforts pour une
02:14:29trêve à Gaza, le chef de la diplomatie
02:14:31américaine qui vient d'arriver en Israël.
02:14:33On en parle dans un instant avec Maxime Pérez,
02:14:35ancien correspondant au Proche-Orient et spécialiste
02:14:37des questions de défense. A tout de suite.
02:14:43De retour dans votre
02:14:45matinale. Anthony Blinken, leur représentant
02:14:47américain, demande à Israël et au Hamas
02:14:49de ne pas faire dérailler les efforts
02:14:51pour une trêve à Gaza, le chef de la
02:14:53diplomatie américaine qui a tenu ses mots lors de
02:14:55sa rencontre avec le président israélien Isaac Herzog
02:14:57alors qu'il est actuellement
02:14:59en déplacement en Israël.
02:15:01Anthony Blinken qui a également déclaré que les
02:15:03négociations en cours sont peut-être la dernière chance
02:15:05pour une trêve à Gaza
02:15:07car à ce stade, les discussions qui ont été
02:15:09entamées la semaine dernière
02:15:11n'ont pas abouti à un accord
02:15:13concret. On en parle avec vous, Maxime Pérez.
02:15:15Bonjour et merci d'être avec nous. Vous êtes ancien
02:15:17correspondant au Proche-Orient.
02:15:19Vous êtes également spécialiste
02:15:21des questions de défense. Pour commencer,
02:15:23est-ce que se reprochent les différentes
02:15:25parties qu'elles ont été les points d'achoppement
02:15:27dans ces derniers jours ?
02:15:29Écoutez,
02:15:31si l'on se fie
02:15:33au communiqué publié hier soir
02:15:35par le Hamas, très officiel,
02:15:37l'organisation islamiste
02:15:39accuse très clairement les médiateurs
02:15:41égyptiens, qataris et américains
02:15:43d'avoir pris faite écause
02:15:45pour Benyamin Netanyahou
02:15:47en reprenant notamment un certain nombre
02:15:49de conditions
02:15:51du premier ministre israélien
02:15:53dans l'ébauche d'accords qui a été présenté
02:15:55vendredi soir à l'issue du premier
02:15:57ronde de négociations qui s'est tenue
02:15:59au Qatar-Adoha.
02:16:01Le point d'achoppement principal
02:16:03c'est le maintien
02:16:05du contrôle sécuritaire israélien
02:16:07le long de la frontière
02:16:09entre Gaza et l'Egypte.
02:16:11Benyamin Netanyahou ne souhaite pas
02:16:13que l'armée s'en retire
02:16:15alors que le Hamas
02:16:17exige le retrait
02:16:19de l'armée israélienne de sa zone
02:16:21qui est une zone extrêmement importante
02:16:23pour lui. Depuis des années c'est là que le Hamas
02:16:25fait passer armes et combattants
02:16:27c'est un véritable poumon économique
02:16:29qui garantit son pouvoir
02:16:31la survie de son
02:16:33pouvoir politique et militaire
02:16:35dans l'enclave palestinienne.
02:16:37A ce sujet, il y a eu des tensions
02:16:39au sein de la délégation
02:16:41israélienne depuis hier soir
02:16:43avec un certain nombre de crispations
02:16:45qui opposent Benyamin Netanyahou
02:16:47aux membres de ses services
02:16:49de renseignement qui lui
02:16:51demandent d'être plus souple
02:16:53sur ses positions
02:16:55parce que l'équation est la suivante
02:16:57s'il n'y a pas d'accord
02:16:59du propre aveu du Mossad et du Chabac
02:17:01les deux principales agences de renseignement israéliens
02:17:03ce sera vraisemblablement
02:17:05une guerre régionale qui éclatera
02:17:07dans les prochains jours.
02:17:09Anthony Blinken, le secrétaire d'état américain
02:17:11est en ce moment à Tel Aviv
02:17:13il a demandé à Israël et au Hamas
02:17:15d'ailleurs de ne pas faire dérailler
02:17:17les efforts pour une trêve à Gaza
02:17:19le président américain Joe Biden
02:17:21hier soir a jugé qu'une trêve était toujours possible
02:17:23et que les Etats-Unis ne lâchaient rien
02:17:25est-ce qu'ils ont raison d'y croire encore ?
02:17:31Les américains jouent leur
02:17:33batout évidemment, c'est leur crédibilité
02:17:35qui est en jeu sur la scène diplomatique
02:17:37internationale
02:17:39ils ont
02:17:41envoyé le chef
02:17:43de la CIA à Doha
02:17:45qui va poursuivre les discussions
02:17:47au Caire dans les prochaines heures
02:17:49Anthony Blinken, le secrétaire d'état américain
02:17:51en est à sa septième, neuvième
02:17:53visite dans la région
02:17:55depuis le 7 octobre
02:17:57il y a évidemment en toile de fond
02:17:59également la perspective
02:18:01des élections américaines en novembre
02:18:03pour le camp démocrate en particulier
02:18:05donc on peut estimer qu'un échec
02:18:07de la diplomatie américaine
02:18:09pourrait impacter peut-être en quelque sorte
02:18:11Kamala Harris
02:18:13qui s'apprête peut-être
02:18:15à succéder à Joe Biden
02:18:17et que dire de la perspective
02:18:19d'un conflit régional
02:18:21qui quelque part viendrait
02:18:23marquer l'échec
02:18:25américain dans la région
02:18:27même si les Etats-Unis évidemment
02:18:29sont en retrait depuis un certain nombre
02:18:31d'années, mais il faut s'attendre
02:18:33à de très fortes pressions américaines
02:18:35dans les prochaines heures, y compris
02:18:37sur le gouvernement israélien
02:18:39et on a vu Anthony Blinken
02:18:41à son arrivée hier soir
02:18:43à Tel Aviv dire très clairement aux Israéliens
02:18:45l'heure est venue
02:18:47de trouver un accord
02:18:49et il faut arrêter avec
02:18:51les excuses et les prétextes
02:18:53et je pense que ce message est destiné en particulier
02:18:55à Benjamin Netanyahou
02:18:57Les Etats-Unis et Israël ont
02:18:59passé un accord de vente d'armes à hauteur
02:19:01je crois de 20 milliards
02:19:03de dollars, corrigez-moi
02:19:05si je me trompe, mais c'est là aussi
02:19:07le signe du lien
02:19:09indéfectible qui unit Israël
02:19:11aux Etats-Unis
02:19:13Oui, contrairement
02:19:15à ce qui a pu être dit ces derniers mois
02:19:17et c'est vrai qu'il y a eu des crises
02:19:19entre l'administration américaine
02:19:21et le gouvernement de Benjamin Netanyahou
02:19:23notamment sur la conduite de la guerre
02:19:25à Gaza, sur la nécessité
02:19:27de parvenir à cesser le feu rapidement
02:19:29et bien le soutien militaire
02:19:31américain ne s'est jamais
02:19:33démenti malgré un certain nombre
02:19:35retard dans la livraison
02:19:37notamment d'armes lourdes mais évidemment
02:19:39ce contrat de 20 milliards
02:19:41de dollars, il marque
02:19:43un engagement américain sur le long terme
02:19:45ce sont des équipements
02:19:47des avions de chasse F-15
02:19:49des obus d'artillerie
02:19:51des missiles lourds qui
02:19:53seront acheminés seulement à partir
02:19:55de 2026
02:19:57sur plusieurs années
02:19:59donc ça prouve que l'engagement
02:20:01américain, cette sacro-sainte
02:20:03alliance entre les Etats-Unis
02:20:05est toujours forte, ce qui ne veut pas dire
02:20:07que la diplomatie
02:20:09américaine n'est pas active et qu'elle
02:20:11ne cherche pas à arriver à une position
02:20:13d'équilibre dans la région et surtout
02:20:15à stabiliser le Moyen-Orient
02:20:17parce que les Américains ont conscience
02:20:19qu'une guerre dans la région
02:20:21peut aussi mettre en difficulté
02:20:23les troupes américaines qui sont stationnées
02:20:25dans le Golfe
02:20:27il y en a également en Méditerranée
02:20:29et les Américains pour l'instant
02:20:31ne souhaitent pas cet embrasement
02:20:33Merci infiniment Maxime Perez
02:20:35ancien correspondant au Proche-Orient
02:20:37spécialiste des questions de défense
02:20:39merci pour votre éclairage ce matin
02:20:41sur CNews, vous restez avec nous
02:20:43on va marquer une courte pause dans un instant
02:20:45un nouveau journal
02:20:47on va évidemment parler de ses adieux
02:20:49à Alain Delon, l'ultime au revoir
02:20:51décédé ce week-end à l'âge
02:20:53de 88 ans, la légende du cinéma français
02:20:55le dernier samouraï
02:20:57titre le Figaro et le Parisien
02:20:59la mort d'un monstre sacré selon Ouest France
02:21:01on est ce matin du côté de Douchy
02:21:03le village où il vivait
02:21:05dans le Loiret
02:21:07Douchy qui pleure, la légende du cinéma français
02:21:09on sera avec notre journaliste
02:21:11dont je tente de me rappeler le nom
02:21:13qui est sur place
02:21:15Godéric Bey, merci Marine
02:21:17à tout de suite Godéric, à tout de suite Pierre-Emco qui l'accompagne
02:21:25ça veut dire que là ils sont en train de faire l'inventaire
02:21:27ouais
02:21:29et voilà tout de suite la météo du jour
02:21:31avec Karine Durand
02:21:33préparez-vous à une journée agréable
02:21:35ce lundi mais avec des températures
02:21:37beaucoup plus basses qu'on a connues
02:21:39ces derniers jours
02:21:41avec 14 degrés à Paris le matin
02:21:43une petite fraîcheur, surtout le nord-ouest
02:21:4513 degrés du côté de Brest
02:21:47et encore 21 degrés pour Nice et pour Cannes
02:21:49pour l'après-midi
02:21:51les valeurs sont à peine de saison
02:21:53on est même légèrement en dessous des moyennes de saison
02:21:55en ce qui concerne la moitié nord
02:21:5724 sur Paris, 21 en direction de Brest
02:21:59alors toujours de la chaleur quand même
02:22:01pour le sud-est
02:22:03mais de la chaleur tout à fait classique
02:22:05une trentaine de degrés sur le pourtour méditerranéen
02:22:07côté ciel
02:22:09c'est une belle journée avec du soleil
02:22:11avec le retour de l'anticyclone qui s'étale sur le pays
02:22:13mais comme souvent avec l'anticyclone
02:22:15on a quelques brumes brouillard sur les côtes de la Manche
02:22:17encore quelques nuages vers les Alpes
02:22:19parfois 2-3 averses qui circulent de ce côté-là
02:22:21et puis attention au Mistral et à la Tramontane
02:22:23qui se lèvent et qui se renforcent au cours de la matinée
02:22:25pour l'après-midi
02:22:27il n'y a pas de grands changements
02:22:29on a quand même des nuages qui arrivent par la pointe bretonne
02:22:31encore ce temps un petit peu instable du côté des Alpes
02:22:33de la Corse avec peut-être une averse
02:22:35un orage c'est possible
02:22:37le vent Mistral et Tramontane faiblit un peu
02:22:39mais grande prudence car il y a toujours ce risque élevé
02:22:41d'incendie sur les départements
02:22:43du pourtour méditerranéen
02:22:45pour la suite on va se préparer
02:22:47à une semaine mitigée mais en tout cas pas très chaude
02:22:49pas caniculaire
02:22:51des passages fréquents de perturbations au nord-ouest du pays
02:22:53des températures qui rebaissent en milieu de semaine
02:22:55on aura une bonne fraîcheur le matin
02:22:57les températures de l'après-midi remontent en fin de semaine
02:22:59et globalement un ciel ensoleillé
02:23:01pour votre jeudi
02:23:03avant un week-end qui s'annonce très perturbé
02:23:07A la une de votre journal
02:23:098h29 sur CNews
02:23:11il est l'ancien directeur de la police aux frontières
02:23:13et tire la sonnette d'alarme ce matin
02:23:15Fernand Gontier témoigne
02:23:17dans une note de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie
02:23:19l'immigration illégale
02:23:21subie et massive devient ingérable
02:23:23la police aux frontières aujourd'hui n'a pas les moyens
02:23:25d'exercer ses missions, les moyens humains, matériels,
02:23:27juridiques, on vous explique tout dans ce journal
02:23:29avec Nicolas Pouvomonti
02:23:31directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie
02:23:33il est notre invité dans un instant
02:23:35le coup comme raté
02:23:37de la France Insoumise qui menace
02:23:39Emmanuel Macron d'une procédure de destitution
02:23:41ses partenaires du Nouveau Front Populaire
02:23:43se désolidarisent, Jean-Luc Mélenchon
02:23:45lui persiste et signe, on vous explique tout
02:23:47dans ce journal
02:23:49le dernier samouraï titre en cœur
02:23:51le Figaro et le Parisien
02:23:53la mort d'un monstre sacré selon West France
02:23:55Alain Delon, l'acteur de légendes magnétiques
02:23:57fascinant est mort ce week-end à l'âge de 88 ans
02:23:59la presse française et internationale
02:24:01lui rend hommage ce matin
02:24:03et on en parle avec Fabien Lequeuvre
02:24:05spécialiste de la chanson française
02:24:07notamment, et pas que, j'ai envie de dire
02:24:09la France est prête à affronter une épidémie de Mpox
02:24:11la variole du singe, le gouvernement a placé
02:24:13le système de santé en état de vigilance
02:24:15maximale face au virus
02:24:17pour l'heure, aucun cas n'a été recensé dans l'hexagone
02:24:19Alain Delon
02:24:21qui était aussi
02:24:23un très bon acteur
02:24:25mais il s'est illustré par ses qualités d'homme d'affaires
02:24:27et là, c'est Eric de Ridematen
02:24:29qui intervient sur ce plateau pour en parler
02:24:31il nous présentera le Delon businessman
02:24:37face à la crise migratoire
02:24:39la France manque cruellement de moyens
02:24:41l'ancien directeur de la police aux frontières
02:24:43tire la sonnette d'alarme dans une note
02:24:45de l'observatoire de l'immigration et de la démographie
02:24:47pas assez d'effectifs
02:24:49et de matériel, manque de coopération
02:24:51entre les différents services
02:24:53Fernand Gontier pointe du doigt de nombreuses défaillances
02:24:55et ce matin pour en parler, nous sommes avec
02:24:57Nicolas Pouvremonti qui est justement
02:24:59le directeur de l'observatoire de l'immigration
02:25:01et de la démographie qui publie cette note
02:25:03merci d'être avec nous Nicolas Pouvremonti
02:25:07on va essayer de comprendre avec vous
02:25:09pourquoi la police aux frontières
02:25:11manque d'efficacité aujourd'hui
02:25:13on va tout reprendre dans l'ordre
02:25:15le premier point concerne les effectifs
02:25:17et les moyens techniques
02:25:19absolument
02:25:21face à la pression de l'immigration irrégulière
02:25:23qui se fait de plus en plus pressante ces dernières années
02:25:25il est clair que pour reprendre l'expression
02:25:27de Fernand Gontier dans la note que vous citez
02:25:29la situation de nos moyens
02:25:31de contrôle est très dégradée
02:25:33elle l'est à au moins trois titres
02:25:35d'abord au titre des effectifs
02:25:37dans son rapport publié en début d'année
02:25:39la cour des comptes nous expliquait que
02:25:41lorsque ces magistrats s'étaient déplacés
02:25:43à la frontière entre les Alpes-Maritimes et l'Italie
02:25:45il y avait en tout et pour tout 60 agents
02:25:47dont 20 policiers pour contrôler
02:25:49117 km de frontières
02:25:51on sait qu'il y a beaucoup de traversés d'immigrés clandestins
02:25:53à Menton, dans la vallée de la Roya, etc
02:25:55une situation très dégradée sur le plan
02:25:57de la procédure également
02:25:59on met des bâtons dans les roues de la police aux frontières
02:26:01et également des douanes car sur certains points de passage frontaliers
02:26:03ce sont les douanes qui font ce genre de contrôle
02:26:05je pense à la décision du Conseil d'Etat
02:26:07qui a été rendue en février et qui a fortement
02:26:09limité ce qu'on appelle le dispositif
02:26:11de refus d'entrée aux frontières françaises
02:26:13qui permettait de manière très simple de dire à quelqu'un
02:26:15qui est en situation irrégulière dans l'espace Schengen
02:26:17non vous ne rentrez pas en France
02:26:19on a rajouté tout un tas de leviers de complexité
02:26:21sur cette procédure qui marchait plutôt bien
02:26:23et enfin troisième degré de dégradation
02:26:25la qualité des contrôles
02:26:27d'abord par le recrutement
02:26:29d'agents contractuels formés en 15 jours
02:26:31qui sont plein de bonne volonté mais qui enfin
02:26:33n'ont ni les compétences ni l'autorité de policier aux frontières
02:26:35par exemple pour réaliser des contrôles aux aéroports
02:26:37et puis aussi qualité dégradée
02:26:39parce qu'aujourd'hui on empêche
02:26:41la police aux frontières d'utiliser tous les moyens
02:26:43techniques à sa disposition
02:26:45qui permettraient un contrôle efficace
02:26:47on le sait le Conseil d'Etat a fortement limité l'usage des drones
02:26:49pour les contrôles frontaliers
02:26:51on pourrait recourir demain à l'intelligence artificielle
02:26:53on pourrait recourir à tout un tas de détecteurs
02:26:55de mouvements suspects
02:26:57dans les zones de rivières etc.
02:26:59donc aujourd'hui toutes les entraves qui sont mises à la police aux frontières
02:27:01nuisent très gravement à l'efficacité de son travail
02:27:03Il y a aussi un manque de coopération
02:27:05entre les différents services
02:27:07et même avec Frontex ?
02:27:09Absolument, on a aujourd'hui
02:27:11un paysage du contrôle aux frontières
02:27:13en France qui est très dégradé
02:27:15j'évoque la police aux frontières car c'est l'autorité
02:27:17de référence en la matière
02:27:19mais ça n'est pas le chef de file
02:27:21il y a plusieurs services qui jouent un rôle là-dedans
02:27:23j'évoquais les douanes qui au niveau national
02:27:25jouent un rôle dans le contrôle des marchandises
02:27:27mais qui sur les points de passage frontaliers à faible trafic
02:27:29jouent aussi un rôle de lutte contre l'immigration clandestine
02:27:31on pourrait évoquer la DCIS
02:27:33qui est une direction de coopération
02:27:35avec les pays de départ qui envoient des agents
02:27:37dans les aéroports pour essayer d'identifier
02:27:39les situations à risque d'immigration clandestine
02:27:41aujourd'hui il y a un gros enjeu de coordination
02:27:43ou plutôt de manque de coordination
02:27:45à ce stade de ces services
02:27:47c'est pour ça que Fernand Gontier dans cette note
02:27:49suggère l'idée de la création d'un haut commandement aux frontières
02:27:51intégré à vocation interministérielle
02:27:53avec un chef de file clair
02:27:55et une autorité politique claire qui doit correspondre
02:27:57à la priorité politique mise sur ce sujet
02:27:59Et vous me disiez il y a aussi des obstacles juridiques
02:28:01à l'exercice de leur mission
02:28:03vous avez d'autres exemples
02:28:05concrets des difficultés finalement
02:28:07que rencontre quotidiennement cette police aux frontières ?
02:28:09Bien sûr
02:28:11en fait la police aux frontières aujourd'hui
02:28:13au-delà de la question des moyens opérationnels
02:28:15et de coordination que j'évoquais à l'instant
02:28:17elle évolue dans un cadre juridique qui est globalement
02:28:19très contraint, ça tient d'abord
02:28:21et avant tout à l'état actuel du droit européen
02:28:23notamment l'état du droit de Schengen
02:28:25qui fait que la libre circulation
02:28:27dans la zone Schengen vaut non seulement
02:28:29pour les citoyens européens mais aussi
02:28:31pour les ressortissants extra-européens
02:28:33c'est-à-dire que le droit de Schengen interdit
02:28:35par principe tout contrôle aux frontières
02:28:37dites intérieures, donc les frontières intérieures
02:28:39c'est entre différents états membres
02:28:41quelle que soit la nationalité
02:28:43c'est une situation qui est suspendue à titre provisoire
02:28:45depuis 2015, d'où le fait que la PAF peut refaire
02:28:47des contrôles en Italie par exemple, mais enfin c'est un provisoire
02:28:49qui dure, mais l'une des difficultés
02:28:51c'est que même dans le caractère provisoire
02:28:53de ces mesures-là
02:28:55la PAF est très contrainte
02:28:57j'évoquais la décision de février
02:28:59du conseil d'état
02:29:01aujourd'hui au lieu de simplement dire
02:29:03à un clandestin qui passe à la frontière franco-italienne
02:29:05non vous ne pouvez pas être là, on vous remet dans une cabinette
02:29:07et on vous ramène en Italie, on est obligé
02:29:09de prendre sa demande, on est obligé de l'emmener dans un centre
02:29:11pour prendre sa déclaration
02:29:13de le placer en rétention
02:29:15potentiellement ensuite de le libérer
02:29:17donc en fait au lieu d'avoir des agents
02:29:19de la police aux frontières qui font ce qu'ils sont censés faire
02:29:21au premier chef, c'est-à-dire
02:29:23empêcher les franchissements irréguliers
02:29:25des frontières françaises
02:29:27on leur fait faire de la patrase, de la logistique
02:29:29du gardiennage si je puis dire
02:29:31et ça correspond très précisément à ce que
02:29:33Fernand Gontier évoque quand il qualifie nos frontières
02:29:35intérieures, donc avec d'autres pays
02:29:37de l'Union Européenne
02:29:39de frontières molles, c'est-à-dire que c'est des frontières qui n'en sont plus vraiment
02:29:41et où les moyens d'action normaux et légitimes
02:29:43du contrôle aux frontières sont aujourd'hui complètement entravés
02:29:45Et le pacte asile et immigration
02:29:47qui était voté au niveau européen
02:29:49n'a porté aucune piste d'amélioration de la situation ?
02:29:51Sur ce sujet
02:29:53il n'en apporte pas, là où il apporte
02:29:55des pistes intéressantes
02:29:57c'est notamment sur la situation aux frontières extérieures
02:29:59c'est-à-dire celles qui séparent l'Union Européenne
02:30:01de pays tiers qui ne sont pas membres de l'Union Européenne
02:30:03sur les modèles de traitement
02:30:05des demandeurs d'asile aux frontières de l'Union
02:30:07sur un certain nombre de coopérations
02:30:09renforcées, mais enfin ce pacte
02:30:11asile et migration ne résout rien de la situation
02:30:13à nos frontières intérieures, entre la France et l'Italie
02:30:15entre la France et l'Espagne par exemple
02:30:17il emporte aussi
02:30:19une logique qui consiste à
02:30:21considérer que finalement
02:30:23tout ce que peut faire l'Union Européenne c'est gérer
02:30:25tant bien que mal l'augmentation de l'immigration
02:30:27et notamment des demandes d'asile qui sont
02:30:29un pourvoyeur d'immigration clandestine
02:30:31Or, il y a une question majeure
02:30:33qui se pose aujourd'hui, le nombre de demandes d'asile dans l'Union
02:30:35a été multiplié par 3 en 10 ans
02:30:37c'est ce prémice-là qu'il faudrait réinterroger
02:30:39plutôt que de considérer que le rôle de l'Union Européenne
02:30:41consiste finalement à faire en sorte que
02:30:43ça se passe le moins mal possible dans une situation
02:30:45qui est vouée à poser des problèmes politiques
02:30:47et sociaux
02:30:49Merci beaucoup Nicolas Pouvre-Monti, je le rappelle vous êtes
02:30:51directeur de l'Observatoire de l'Immigration
02:30:53et de la Démographie, merci pour votre explication
02:30:55dans ce journal, on continue à en parler avec vous
02:30:57Amaury Brelet, journaliste et rédacteur
02:30:59en chef à Valeurs Actuelles
02:31:01Frédéric Gontier, l'ex-directeur de la PAF
02:31:03de la Police aux Frontières qui témoigne
02:31:05dans cette note, dit une phrase
02:31:07il nous dit que l'immigration illégale subie et massive
02:31:09devient ingérable, dangereuse et déstabilisante
02:31:11pour les démocraties et nos modes de vie, les frontières
02:31:13permettent ainsi de protéger l'intérêt général
02:31:15face à des intérêts individuels étrangers
02:31:17je voulais vous faire commenter justement cette phrase
02:31:19il confirme un constat que nous faisons
02:31:21déjà depuis des années
02:31:23et le pire c'est qu'il confirme que la France
02:31:25finalement organise sa propre impuissance
02:31:27et il n'est pas le premier à le dire
02:31:29en effet il souligne ce manque
02:31:31de moyens, ce manque de coopération
02:31:33entre services et puis ces failles juridiques
02:31:35mais avant lui, rappelez-vous, l'ancien patron
02:31:37de Frontex, l'agence
02:31:39de garde-côte de l'Union Européenne
02:31:41Fabrice Leggeri l'avait déjà dit
02:31:43et dénoncé il y a plusieurs mois
02:31:45avant de devenir eurodéputé
02:31:47RN. D'autres rapports
02:31:49parlementaires aussi l'ont souligné
02:31:51cette absence de coopération entre services où des données
02:31:53ne sont même pas transmises entre
02:31:55police et gendarmerie par exemple
02:31:57ou quand les empreintes des migrants ne sont même pas
02:31:59relevées alors qu'elles devraient l'être
02:32:01comme d'ailleurs le précisent les textes
02:32:03donc on organise l'impuissance
02:32:05aux frontières, il y a évidemment un manque
02:32:07un sous-effectif massif
02:32:09à la fois à la frontière italienne
02:32:11là où passe la majorité des migrants mais aussi
02:32:13à la frontière espagnole
02:32:15et en effet ça a été très bien rappelé
02:32:17non seulement la loi immigration
02:32:19votée par le parlement français et détricotée
02:32:21en grande majorité par le conseil
02:32:23constitutionnel et le pacte asie
02:32:25d'immigration adopté à l'échelle 1
02:32:27de l'Union Européenne ne feront rien pour indiquer
02:32:29cette immigration massive
02:32:31à contrôler. A l'analyse d'Amaury
02:32:33Breul et ses nouvelles violences en marge des
02:32:35férias de Dax, un homme de 25 ans
02:32:37entre la vie et la mort après une altercation
02:32:39la victime a été rouée de coup samedi matin
02:32:41par un groupe d'hommes. Un suspect âgé de 20 ans
02:32:43et inconnu de la justice a été interpellé
02:32:45peu après les faits, le parquet a requis
02:32:47sa mise en examen pour violences aggravées
02:32:49et son placement en détention provisoire
02:32:513 autres personnes ont été légèrement blessées
02:32:53au cours de ces violences
02:32:55Et puis direction le village
02:32:57de Douchy dans le Loiret
02:32:59qui pleure la légende du cinéma français
02:33:01à Alain Delon, l'acteur s'est éteint dans sa propriété
02:33:03dans la nuit de samedi à dimanche
02:33:05à l'âge de 88 ans. A l'entrée du domaine
02:33:07ses voisins saluent un homme formidable
02:33:09de nombreuses gerbes de fleurs ont été
02:33:11déposées pour lui rendre hommage
02:33:13reportage de Pierre Mkoé, Mathilde Ibanez
02:33:15avec le récit de Félix Pérolaz
02:33:17Là où s'est éteint Alain Delon
02:33:19les fleurs jonchent la grille
02:33:21de la résidence. Des cartes
02:33:23avec inscrit merci pour la légende
02:33:25qui a fait vibrer le cinéma français
02:33:27devant la résidence de l'acteur
02:33:29leur est à l'hommage
02:33:31C'est un hommage, c'est une peine
02:33:33c'est toute une génération
02:33:35comme il le disait souvent, il n'y a plus que moi
02:33:37il est le dernier
02:33:39C'était pour se recueillir
02:33:41pour mettre une fleur
02:33:43déposer une fleur en hommage
02:33:45à Alain Delon
02:33:47Parmi les personnes rassemblées, des résidents de la commune
02:33:49mais également des personnes qui ont connu
02:33:51Alain Delon, des souvenirs
02:33:53plein la tête. C'est un monsieur qui était
02:33:55humble, qui vous recevait comme
02:33:57tout le monde pouvait recevoir
02:33:59sa compagne qui était
02:34:01Mireille Dark
02:34:03C'est un homme admirable
02:34:05Nous étions trois apprentis à cette époque-là
02:34:07dans l'entreprise et on était
02:34:09toujours un petit peu à se batailler
02:34:11pour aller travailler chez Alain Delon
02:34:13donc des bons souvenirs. Moi je me rappelle
02:34:15on ne rentrait pas par l'entrée principale
02:34:17qui est dans mon dos
02:34:19on passait sur le côté et il y avait
02:34:21le gardien qui venait nous ouvrir
02:34:23on voyait tous ces chiens qui couraient
02:34:25c'est des souvenirs
02:34:27La petite commune de Douchy-Montcorbon
02:34:29restera à jamais marquée par Alain Delon
02:34:33Fabien Lequeuvre, puisqu'on rend hommage
02:34:35à Alain Delon ce matin
02:34:37vous aviez envie de souligner sa fidélité
02:34:39en amitié. Oui parce que tous les témoignages
02:34:41nous l'ont prouvé depuis maintenant un peu plus
02:34:43de 24 heures, c'est-à-dire qu'on soit Dalida
02:34:45qu'on soit Jean-Paul Belmondo, qu'on soit
02:34:47une célèbre éditrice comme Lisboël par exemple
02:34:49ou qu'on soit tout simplement son
02:34:51ami d'enfance
02:34:53qui était Norbert Sahada, ami d'enfance
02:34:55et producteur évidemment
02:34:57qui à chaque fois
02:34:59Delon répondait présent à tous ces gens
02:35:01dès qu'ils avaient besoin de lui
02:35:03etc. Et notamment, j'en veux pour preuve
02:35:05encore avec Norbert Sahada qui me disait
02:35:07encore hier, il maintient ce fameux spectacle
02:35:09qu'il avait en projet avec Alain Delon pour le
02:35:118 novembre prochain, jour de son anniversaire
02:35:13et qui devait
02:35:15célébrer au palais des congrès en jouant avec un symphonique
02:35:17toutes les grandes musiques de films
02:35:19d'Alain Delon, parce que ce qu'il faut rappeler quand même c'est que dans
02:35:21les films d'Alain Delon, il y a des très
02:35:23très grandes musiques qui ont accompagné
02:35:25en tout cas, c'était ce qu'on disait
02:35:27la bande originale un peu de la vie des français
02:35:29et bien Norbert Sahada
02:35:31qui est ce célèbre producteur
02:35:33avec un accord familial, évidemment
02:35:35il maintient ce spectacle du 8 novembre
02:35:37hélas, il aurait aimé qu'Alain soit encore
02:35:39parmi nous, mais c'est comme ça, la vie en a
02:35:41décidé autrement et il a décidé tout simplement
02:35:43de maintenir les choses
02:35:45pour la mémoire et le souvenir d'un
02:35:47immense acteur, peut-être le plus grand que la France ait eu
02:35:49depuis de très nombreuses années
02:35:51Alors, peut-être d'autres
02:35:53anecdotes sur Alain Delon
02:35:55mais il était, vous parliez d'amitié
02:35:57il était au départ le rival de Jean-Paul Belmondo
02:35:59une rivalité qui s'est
02:36:01transformée en amitié
02:36:03Oui, mais une rivalité qui a commencé avec un
02:36:05au milieu de cette amitié
02:36:07démarrante, il y a eu ce litige
02:36:09très important au moment du film
02:36:11Borsalino, une histoire de nom sur une affiche
02:36:13vous savez qu'Alain Delon était un célèbre
02:36:15producteur, comme nous l'a rappelé d'ailleurs Eric
02:36:17et c'est lui qui a produit entre autres
02:36:19le film Borsalino
02:36:21et donc quand vous produisez un film
02:36:23le titre de l'affiche c'est
02:36:25Alain Delon présente, puisque vous êtes le producteur
02:36:27mais comme il était aussi acteur
02:36:29avec Jean-Paul Belmondo, donc il avait
02:36:31deux fois son nom sur l'affiche
02:36:33or, quand ils ont signé le contrat avec
02:36:35Jean-Paul Belmondo
02:36:37Belmondo avait demandé qu'il y ait
02:36:39le nom sur l'affiche des deux
02:36:41c'est-à-dire Delon et Belmondo à la même taille
02:36:43et pas un autre nom
02:36:45pas deux fois son nom
02:36:47Delon avait dit d'accord, mais seulement quand ils ont sorti l'affiche
02:36:49Delon a dit Alain Delon présente
02:36:51et on voyait le nom Delon et Belmondo
02:36:53ça n'a pas plu à Belmondo
02:36:55ils se sont tachés gravement
02:36:57et puis après le temps les a réconciliés
02:36:59parce qu'ils avaient trop de choses qui les rassemblaient finalement
02:37:01cette amitié, cette fidélité, cette dualité
02:37:03je crois qu'ils ont fait huit films ensemble
02:37:05absolument et puis je pense que
02:37:07c'était les mêmes finalement
02:37:09avec des différences évidemment
02:37:11et puis passionnés de boxe tous les deux bien sûr
02:37:13mais ça avait été ce Borsalino
02:37:15il a fallu bien les séparer
02:37:17définitivement et puis je pense que les gens
02:37:19autour d'eux leur ont dit
02:37:21il y a eu ces coutumes du cinéma
02:37:23et qu'il fallait respecter finalement quand vous êtes producteur
02:37:25vous pouvez avoir, et acteur
02:37:27deux fois votre nom sur une affiche
02:37:29même si une convention avait été par ailleurs signée secrètement
02:37:31Alors qu'est-ce que vous
02:37:33cher téléspectateur vous retenez d'Alain Delon
02:37:35on vous pose la question depuis ce matin
02:37:37je vous propose désormais d'écouter vos réponses
02:37:39C'était la première fois que maman
02:37:41avait été au cinéma pour voir La Piscine
02:37:45et elle a été subjuguée par Alain Delon
02:37:47et ça a été contaminant
02:37:49pour toute sa famille
02:37:51et on l'a suivi depuis le départ
02:37:53moi j'étais très jeune
02:37:55mais je me suis dit
02:37:57mon dieu mais quelle beauté
02:37:59mais pas que ça
02:38:01mais quel acteur
02:38:03mais quel acteur
02:38:05un acteur qu'on ne sait plus
02:38:07un très grand acteur
02:38:09c'était un pilier du cinéma français
02:38:11il avait du charisme, il avait du franc parler
02:38:13c'était un très bon homme
02:38:15il a partie de ma vie
02:38:17j'ai vu quelques films de lui
02:38:19mais celui que j'ai préféré c'est quand même
02:38:21Jules César dans Astérite
02:38:23j'ai trouvé ça génial
02:38:25et puis toutes mes condolences à la famille
02:38:29On va reparler
02:38:31d'Alain Delon avec vous Eric de Riedmaten
02:38:33de ses nombreux business
02:38:35car l'homme de cinéma était aussi
02:38:37un homme d'affaires
02:38:39C'était un homme qui a du flair
02:38:41il avait du nez comme on dit
02:38:43ça a commencé il était tout jeune
02:38:45c'était le tournage du film
02:38:47de la mise en production
02:38:49de Melody au sous-sol
02:38:51Henri Verneuil lui dit
02:38:53on ne peut pas te choisir
02:38:55les producteurs ne veulent pas
02:38:57je te conseille d'aller voir les producteurs
02:38:59de discuter avec eux
02:39:01comment tu peux t'arranger
02:39:03il a répondu
02:39:05je renonce à mon cachet
02:39:07je ferai Melody en sous-sol gratuitement
02:39:09mais je vais prendre les droits sur le Japon
02:39:11c'est un pays qui le fascinait déjà à l'époque
02:39:13mais surtout il a eu du nez
02:39:15personne ne s'en occupait en 1963
02:39:17personne ne s'y intéressait
02:39:19c'était peu de temps après la guerre
02:39:2145
02:39:23ça a été pour lui des portes ouvertes
02:39:25vers le pactole
02:39:27parce que le gros business allait être au Japon
02:39:29le Japon c'était son pays de prédilection
02:39:31oui avec des symboles
02:39:33le samouraï par exemple
02:39:35le soleil c'est l'emblème du Japon
02:39:37c'est vrai qu'il a fait beaucoup d'argent
02:39:39il a créé sa société très rapidement
02:39:41Adèle pour produire
02:39:43notamment du cognac, des cigarettes, des montres
02:39:45ça c'est une chose
02:39:47et puis sa propre maison de production
02:39:49comme le rappelait Fabien
02:39:51Adide, ça veut dire Alain Delon
02:39:53International Distribution
02:39:55basé à Genève
02:39:57et là il a produit ses propres films
02:39:59les plus connus bien sûr
02:40:01il y en a eu 27 au total
02:40:03et aussi et surtout ceux des années 80
02:40:05parce que vous savez il n'aimait plus le cinéma du moment
02:40:07donc il voulait son propre cinéma
02:40:09et c'est là qu'on a vu par exemple
02:40:11pour la peau d'un flic, 3 hommes à abattre
02:40:13et comme il était producteur, il a gagné beaucoup d'argent
02:40:15certains disaient qu'il avait une fortune de 300 millions d'euros
02:40:17c'est trop
02:40:19disent certains experts, c'était plutôt entre
02:40:2150 et 150 millions
02:40:23la fourchette est large, en tout cas c'est le chiffre que donne Capital
02:40:25il ne faut pas oublier qu'il avait des gros cachets
02:40:27pour Astérix, 1 million 200 mille euros
02:40:29mais dès les années 60
02:40:31c'était 1 million de francs
02:40:33ce qui touchait comme cachet
02:40:35alors j'ai regardé ce que ça faisait, 1 million de francs en 1969
02:40:37par exemple à l'époque du clan des Siciliens
02:40:39ça fait aujourd'hui 1 million 300 mille euros
02:40:41pour chaque film et il en a fait 89
02:40:43d'où sa fortune
02:40:45et vous nous dites qu'il réinvestissait tout son argent
02:40:47beaucoup, dans l'immobilier, dans les chevaux
02:40:49dans les voitures, dans les vins
02:40:51dans les bronzes, énormément
02:40:53les tableaux, alors effectivement il participait beaucoup
02:40:55aux enchères mais il revendait aussi
02:40:57ses oeuvres, Maître Poulain en parlait
02:40:59souvent, Maître Cornet de Saint-Cyr
02:41:01que j'avais rencontré souvent m'en parlait
02:41:03et bien il les revendait le double de ce qu'il avait payé
02:41:05donc bascule et ça faisait de l'argent
02:41:07alors tout cet argent mérité
02:41:09bien entendu, crée aujourd'hui
02:41:11des querelles familiales, je vais rappeler
02:41:13ce qui s'est passé au mois de février dernier
02:41:15Anouchka, sa fille chérie
02:41:17comme il le disait, parlait d'une ambiance
02:41:19malsaine, elle voulait d'ailleurs que son père
02:41:21revienne vivre en Suisse
02:41:23pour des raisons médicales disait-elle
02:41:25mais certains ont dit non non c'est pour des raisons
02:41:27financières, pourquoi ?
02:41:29parce que Alain Delon était devenu
02:41:31suisse et oui il était citoyen
02:41:33suisse depuis 1999
02:41:35et la société de production de films dont je parlais
02:41:37Hadid est basée en Suisse
02:41:39donc ce matin je lisais le journal
02:41:41Le Temps, le journal suisse
02:41:43et bien ils disent vraiment aujourd'hui ouvertement que la question
02:41:45de l'imposition de la succession
02:41:47va vraiment se poser, donc là il y a
02:41:49une sacrée histoire un peu à la Johnny
02:41:51à l'idée qui va se poser mais
02:41:53il faut préciser quand même qu'Alain Delon était déjà
02:41:55sous curatel renforcé c'est-à-dire
02:41:57sous protection des juristes
02:41:59sous conseil, sous assistance
02:42:01depuis quelque temps je crois
02:42:03à Fabien, le 29 janvier
02:42:05cette année, la différence entre
02:42:07une curatel et une tutelle, la curatel c'est que Delon
02:42:09pouvait signer aux côtés de quelqu'un d'échec
02:42:11par exemple mais alors que la tutelle
02:42:13on en a retiré totalement votre signature
02:42:15il n'y a plus que le tuteur qui signe en fait
02:42:17voilà pour expliquer un peu à ceux qui nous regardent
02:42:19Alain Delon, le businessman
02:42:21on en parle ce matin avec Eric Deray
02:42:23de Matten sur ce plateau, Alain Delon
02:42:25l'icône de papier glacé aussi, Alain Delon
02:42:27et Paris Match c'est plus de 50 couvertures
02:42:29et tout autant d'interviews
02:42:31alors en coulisses, chez Paris Match
02:42:33encore aujourd'hui on s'active pour préparer un hommage
02:42:35à la hauteur de la légende
02:42:37le magazine publiera à partir de demain
02:42:39une soixantaine de pages consacrées à Alain Delon
02:42:41sa carrière, ses amours
02:42:43et ses amis, CNews a pu assister au préparatif
02:42:45de cette édition spéciale
02:42:47le reportage d'Antoine Durand et Dounia Tengour
02:42:53Dans la rédaction du célèbre magazine
02:42:55Paris Match, l'image de la légende
02:42:57Alain Delon est partout
02:42:59réunis à l'occasion de sa disparition
02:43:01les journalistes se remémorent
02:43:03les unes mythiques
02:43:05sur ces photos, l'icône du cinéma français
02:43:07aux côtés des femmes qu'il a aimées
02:43:09Nathalie Delon ou encore
02:43:11Mireille Dark mais aussi
02:43:13des souvenirs avec d'autres monstres
02:43:15sacrés du cinéma tels que Jean-Paul Belmondo
02:43:17et Lino Ventura
02:43:19Paris Match célèbre aujourd'hui
02:43:21une page de son histoire
02:43:23Alain Delon pour Match c'est plus de 50 couvertures
02:43:25à 9h, toute la rédaction est venue ici
02:43:27ou en visio
02:43:29parce que c'est un peu les vacances
02:43:31et on a fabriqué
02:43:3362 pages je crois
02:43:35uniquement
02:43:37à la gloire et retraçant
02:43:39la vie, la carrière, les amours
02:43:41et tutti quanti d'Alain Delon
02:43:43Pour Jérôme Béglé, directeur de la publication
02:43:45l'histoire de Paris Match est
02:43:47intimement liée à celle d'Alain Delon
02:43:49mais aussi à celle qui a été l'ami fidèle
02:43:51de l'acteur Brigitte Bardot
02:43:53l'occasion pour le magazine
02:43:55de lui donner la parole
02:43:57Brigitte Bardot et Alain Delon étaient vraiment
02:43:59les enfants de Paris Match
02:44:01ils ont fait des dizaines de couvertures tous les deux
02:44:03ils ont très peu travaillé ensemble
02:44:05mais ils se connaissent très bien
02:44:07et ce sont les deux monstres sacrés du cinéma français
02:44:09des années 50-60 à aujourd'hui
02:44:11qu'Alain Delon meurt, tout de suite
02:44:13on a pensé à Brigitte Bardot
02:44:15et si Brigitte Bardot était morte
02:44:17on aurait immédiatement pensé à Alain Delon
02:44:19Le numéro spécial qui lui est consacré
02:44:21à être imprimé à 600 000 exemplaires
02:44:25Alain Delon, après le businessman
02:44:27après l'icône de la presse écrite
02:44:29et des magazines, on va parler
02:44:31maintenant de l'animal politique
02:44:33en quelque sorte, avec vous
02:44:35Imbert Anglaise, journaliste au JDD
02:44:37Le Delon politique était peut-être un petit peu moins saillant
02:44:39ces dernières années, mais sa mort annoncée hier
02:44:41a mis en lumière à quel point il était profondément
02:44:43un homme de droite
02:44:45Oui, en tout cas le ton des réactions politiques
02:44:47l'a illustré hier à droite
02:44:49une incarnation de la France qui s'éteignait
02:44:51on rendait hommage à l'homme
02:44:53autant qu'à l'immense acteur, tandis qu'à gauche
02:44:55on saluait plus sobrement la légende du cinéma
02:44:57quand on n'était pas, pour certains
02:44:59un peu gêné aux entournures et donc
02:45:01plus réservé dans l'hommage
02:45:03on passera sur certains silences ou certaines dissonances
02:45:05qui ne méritent pas qu'on s'y arrête
02:45:07En fait Alain Delon était trop grand pour être
02:45:09étroitement partisan, c'était d'abord
02:45:11un tempérament indépendant, rétif à l'embrigadement
02:45:13à la fois rebelle et attaché
02:45:15à l'ordre et à la continuité des choses
02:45:17profondément conservateur
02:45:19il rappelait volontiers tout ce qu'il devait à l'armée
02:45:21il s'était engagé, avait servi en Indochine
02:45:23où était née sa vieille amitié
02:45:25avec Jean-Marie Le Pen
02:45:27Alors une amitié qu'il n'a jamais reniée
02:45:29même s'il a plutôt soutenu d'autres personnalités politiques
02:45:31Oui, il a toujours assumé
02:45:33cette fidélité en amitié dont vous parliez
02:45:35Fabien, à l'homme
02:45:37à l'homme Jean-Marie Le Pen parce que politiquement
02:45:39il ne lui a jamais apporté formellement son soutien
02:45:41et l'amitié est plus forte que les
02:45:43allégeances partisanes, c'est d'ailleurs
02:45:45un trait qu'on retrouve plus facilement à droite
02:45:47qu'à gauche. En fait Alain Delon était
02:45:49resté orphelin du plus grand à ses yeux
02:45:51le général de Gaulle évidemment
02:45:53à qui il avait écrit une courte lettre en 1969
02:45:55quand le général quittait le pouvoir
02:45:57désavoué par un référendum
02:45:59il lui écrivait ce soir devant l'inconscience
02:46:01et l'ingratitude de plus de la moitié d'un peuple
02:46:03je ressens avec effroi
02:46:05un sentiment de honte qui me brise le cœur
02:46:07je tenais à vous le dire
02:46:09Alain Delon n'était pas sectaire, en témoigne
02:46:11l'éclectisme des personnalités qu'il a soutenues
02:46:13que rappelait Jérôme Béglé tout à l'heure à 7h50
02:46:15il n'était pas sectaire non plus
02:46:17sur le plan des idées puisqu'il avait produit des films
02:46:19qui allaient à l'encontre des siennes
02:46:21comme « Deux hommes dans la ville » qui est un réquisitoire
02:46:23contre la peine de mort
02:46:25Que peut-on voir de politique aujourd'hui
02:46:27dans la mort d'Alain Delon ?
02:46:29Alors on peut noter que ses obsèques ont lieu dans l'intimité
02:46:31il ne voulait pas d'hommage national
02:46:33mais bon pas sûr qu'il aurait aimé qu'on y voit
02:46:35un message politique particulier
02:46:37en fait on peut sans doute se contenter
02:46:39plutôt de mesurer avec son départ
02:46:41dans l'évolution d'un monde qu'il attristait
02:46:43dans un entretien houleux accordé à Télérama
02:46:45il avait déclaré il y a quelques années
02:46:47le cinéma
02:46:49c'est juste le reflet de la vie qui va
02:46:51la société évolue, pas lui
02:46:53il suit
02:46:55et sa mort signe la fin d'un monde, celui où un grand acteur
02:46:57pouvait être de droite, où une star française
02:46:59absolue avait un rayonnement international
02:47:01incontesté et fédéré
02:47:03l'ensemble du pays qui n'aura plus
02:47:05sans doute désormais que des icônes segmentées
02:47:07et sans doute Alain Delon avait-il
02:47:09une conscience diffuse de cette évolution
02:47:11qui ajoutait à sa mélancolie
02:47:13salut l'artiste
02:47:15et merci pour ce bel édito
02:47:17Imbert Anglaise, journaliste
02:47:19au JDD, on arrive à la fin de cette émission
02:47:21avec Fabien Lequeuvre, vous
02:47:23Imbert Anglaise, Eric Derryde-Mathenne
02:47:25Amaury Brelet et bien sûr Marine Sabourin
02:47:27voilà pour le modeste hommage qu'on aura pu rendre
02:47:29à Alain Delon
02:47:31on continue bien évidemment tout au long de la journée
02:47:33sur l'antenne de CNews
02:47:35et dans un instant très probablement
02:47:37à travers l'heure des pros
02:47:39c'est Thierry Cabane qui est aux manettes
02:47:41à tout de suite sur CNews