• il y a 3 mois
Charlotte d’Ornellas, journaliste, était invitée ce jeudi 12 septembre de Face à l’info sur CNEWS. Elle est revenue sur la situation, tendue, en Nouvelle-Calédonie : «Il se passe en Nouvelle-Calédonie des choses qui feraient la Une non-stop si elles se passaient en métropole.»

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Transcription
00:00Il se passe honnêtement des choses depuis plusieurs mois, alors on en avait parlé, vous l'avez dit, au mois de mai, mais qui ferait la une non-stop de l'actualité si c'était en métropole.
00:11Or il se trouve qu'aujourd'hui encore, peut-être, la Nouvelle-Calédonie est une partie de la France.
00:17Donc c'est absolument stupéfiant d'avoir ce qu'il se passe aujourd'hui là-bas.
00:21La date du 24 septembre, vous l'avez dit, elle n'est pas du tout anodine. En Nouvelle-Calédonie, c'est un jour férié, le 24 septembre, puisqu'en 1853, c'est le jour officiellement où la France prend possession de la Nouvelle-Calédonie.
00:34Et dans la foulée des émeutes qui ont éclaté, donc c'était le 13 mai dernier, on s'en souvient pour des raisons, vous savez, de corps électoral et de questions institutionnelles sur lesquelles on ne va pas revenir maintenant,
00:44le président de l'Union calédonienne, qui est un des partis indépendantistes radicaux en Nouvelle-Calédonie, avait fait un discours, vraiment dans la foulée du début des émeutes, dans lequel il annonçait cette déclaration unilatérale d'indépendance.
00:57Alors à l'époque, ça avait été considéré comme une provocation au milieu de toutes les provocations, il y en a qui étaient urgentes sur le terrain, notamment des provocations sécuritaires, enfin des affrontements sécuritaires très forts.
01:08Ça a un peu disparu dans les débats ces derniers mois, et depuis un mois, il y a un énorme regain sur cette déclaration unilatérale d'indépendance, notamment dans les discours, et qui fait craindre, en effet, le retour notamment de la violence à une partie de la population.

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