Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h
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00:00:006 heures sur CNews, bon réveil à tous si vous nous rejoignez, voici les titres de
00:00:05votre journal.
00:00:06Une jeune médecin généraliste traumatisée à Marseille dans le quartier Nord, elle a
00:00:10été violemment agressée dans son nouveau cabinet pour un refus de prescription, elle
00:00:13ne sait pas si elle va revenir travailler sur place, le phénomène est récurrent selon
00:00:17ses collègues, ils réclament plus de fermeté de la part de la justice, on commentera notamment
00:00:22cette affaire avec Amaury Brelet sur ce plateau.
00:00:24L'émotion est encore très forte ce matin dans la commune de Moelinville, située près
00:00:29de la base militaire de Saint-Dizier, après la mort de deux pilotes de Rafale ce mercredi
00:00:33où nous sommes rendus sur place.
00:00:35Un premier cas de mpox découvert en Suède, c'est le premier cas en Europe de ce variant
00:00:41au plus contagieux et potentiellement létal, l'OMS alerte sur le risque de cas importés
00:00:45sur notre continent, d'autres sont susceptibles d'être détectés, faut-il s'inquiéter
00:00:49ici en France ? On vous dit tout dans ce journal.
00:00:52Trois mois après le début des émeutes, la Nouvelle-Calédonie, toujours dans l'impasse,
00:00:56l'appel s'enfonce dans les violences et la crise économique, une onzième personne
00:01:00est décédée, une autre grièvement blessée, on en parle avec Sonia Baques, présidente
00:01:04de la province sud de Nouvelle-Calédonie, à 6h15.
00:01:07Et puis avec Juliette Sadat sur ce plateau, on évoquera le prix du gasoil, il continue
00:01:12de reculer avec la baisse du cours du pétrole, on espère toutefois qu'avec le contexte
00:01:16géopolitique explosif, la tendance ne va pas s'inverser, elle nous dira tout dans
00:01:20quelques minutes.
00:01:21Tout d'abord, cette nouvelle agression d'une médecin généraliste à Marseille a raison,
00:01:29un refus de délivrer à ces deux agresseurs une ordonnance destinée à une tierce personne
00:01:33qui était absente au moment de la consultation.
00:01:35Frappée, mordu, la praticienne s'est vue prescrire quatre jours d'ITT à portée
00:01:39plainte.
00:01:40Le directeur du cabinet où elle travaille a témoigné au micro de Tony Pitaro, écoutez.
00:01:45Le cabinet est exceptionnellement fermé suite à l'agression civique et violente
00:01:51Ce cabinet médical du 15e arrondissement de Marseille est fermé jusqu'à dimanche.
00:01:58En cause, la violente agression d'une jeune médecin par deux patientes, ici sur cette
00:02:03photo.
00:02:04Le motif, avoir refusé de délivrer une ordonnance pour une troisième personne qui n'était
00:02:09pas présente lors de cette consultation.
00:02:11Une ultra-violence dénoncée par le directeur du cabinet médical.
00:02:15Elle venait avec la certitude de repartir avec l'ordonnance, quel que soit le prix,
00:02:21et donc ils lui ont sauté dessus, ils se sont acharnés sur elle, et ils l'ont frappée,
00:02:25mordu, griffée, tiré les cheveux, enfin bref, ils se sont acharnés sur elle, il n'y avait
00:02:30plus personne au cabinet.
00:02:31Elle a des hématomes, des griffures, une trace bien ronde de morsure sur la peau.
00:02:36Sous le choc, la jeune femme n'ose plus retourner travailler.
00:02:39Son état de santé m'ennuie, et ce qui m'ennuie en deuxième lieu, c'est est-ce qu'elle va
00:02:44continuer ou pas, mais en plus dans ces quartiers, il y a encore moins de médecins, il est très
00:02:48difficile de trouver un spécialiste, le peu de généralistes qui étaient là, qui partent
00:02:52à la retraite, ne sont pas remplacés.
00:02:53La jeune médecin a porté plainte et s'est vue prescrire quatre jours d'ITT.
00:02:57Un rassemblement citoyen est prévu jeudi 22 août pour interpeller les autorités.
00:03:01Un rassemblement pour soutenir cette jeune médecin est prévu jeudi prochain, le 22
00:03:06août, à 18h devant son cabinet, à Avenue de la Viste, dans le 15e arrondissement de
00:03:10Marseille.
00:03:11Et c'est la question du jour que je vous pose ce matin.
00:03:13Faut-il punir plus sévèrement ceux qui agressent des médecins ? Vous scannez le QR code qui
00:03:17s'affiche à l'écran, vous enregistrez vos réponses et on les diffusera dans le courant
00:03:21de l'émission.
00:03:22Une question que je retourne ce matin à Maury Brelais, est-ce qu'il faut punir plus sévèrement
00:03:26ceux qui agressent des médecins, éventuellement créer un délit d'outrage, sachant que ce
00:03:29genre de phénomène est récurrent ? Les médecins le dénoncent souvent, surtout dans les quartiers
00:03:33difficiles.
00:03:34Oui, il faut absolument réprimer davantage tous ceux qui s'attaquent aux figures d'autorité,
00:03:38qu'il s'agisse des médecins, des maires ou des policiers.
00:03:40Concernant les médecins, les agressions ont augmenté de 23% en 2022 selon les derniers
00:03:45chiffres disponibles et le rapport de l'Observatoire de la sécurité des médecins, ça fait 1244
00:03:50déclarations de violence en 2022 contre seulement 798 dix ans plus tôt.
00:03:55Et on parlait de cette impunité, souvenez-vous de ce médecin de 80 ans, médecin généraliste
00:03:59qui avait été violemment tabassé à Nice en août dernier, son agresseur a été condamné
00:04:04en février à seulement six mois de prison avec sursis.
00:04:08On comprend bien que l'impunité ne fait qu'encourager la récidive et le résultat
00:04:12c'est évidemment la population locale, en l'occurrence dans les quartiers nord dont
00:04:17on sait la difficulté qui est la leur, qui en pâtit puisque les médecins en effet font
00:04:22le choix face aux violences, soit de prendre leur retraite pour les plus âgés, soit de
00:04:25quitter les lieux pour les plus jeunes.
00:04:27Des insultes antisémites proférées dans le métro de Paris, Hitler avait raison répète
00:04:31un homme envers un usager qui portait une kippa, une scène filmée par une jeune femme
00:04:35d'une vingtaine d'années qui est d'ailleurs la seule à réagir dans la rame.
00:04:38Elle a d'ailleurs décidé de porter plainte, l'auteur de ces propos est actuellement recherché,
00:04:42les faits avec Dounia Tengour.
00:04:44Vous faites les crimes que tu demandes, vous faites les crimes qu'on voit, Hitler a raison.
00:04:51Des propos à caractère antisémite proférés en plein milieu d'une rame du métro parisien.
00:04:57Vous vous faites des mal en moi.
00:04:59La scène s'est déroulée ce mercredi dans la ligne 9 devant des usagers interloqués,
00:05:04un homme s'en prend directement à un père de famille portant une kippa en l'invectivant.
00:05:10Devant ce flot d'injures et de propos antisémites, une jeune femme finit par réagir et le filme
00:05:18avant d'être elle aussi prise à partie.
00:05:20Crache, crache, moi je vais aller porter plainte contre toi, ok ? Ouais c'est ça, vas-y, sors
00:05:26du métro.
00:05:27A la suite de cette agression, la passagère a porté plainte, son avocat, Maître Avner
00:05:32Oukane revient sur la réaction de sa cliente.
00:05:35Pour elle, l'injustice dont faisait l'objet cette famille, c'était pas normal et il fallait
00:05:42réagir, il fallait intervenir et c'est ce qu'elle a fait, c'est le courage qu'elle a eu.
00:05:45Il n'y a personne dans le métro, personne dans la rame, personne, personne, personne
00:05:49qui va intervenir.
00:05:50On le voit dans la vidéo, il lui crache dessus, c'est déjà une forme de violence, mais c'est
00:05:54vrai qu'elle a pris son courage à deux mains et je ne suis pas certain que beaucoup de
00:05:58personnes auraient eu cette attitude, cet adulte exemplaire.
00:06:02La préfecture de police a annoncé avoir signalé les faits à la procureure de la République
00:06:07de Paris.
00:06:08L'auteur des propos a caractère antisémite et quant à lui toujours recherché.
00:06:12Et on rappelle l'explosion intolérable des actes antisémites en France, 1676 cas en
00:06:202023, l'an dernier, une année record depuis des décennies déjà, ça a été multiplié
00:06:26par quatre et les cas ont explosé notamment depuis le 7 octobre dernier.
00:06:30On recense déjà en 2024, au premier semestre, 887 cas d'actes antisémites.
00:06:36Vive émotion à Mouélin, à présent près de la base de Saint-Dizier, après la mort
00:06:40de deux pilotes dans une collision entre deux rafales.
00:06:42Il s'appelait Sébastien Mabir et Mathis Laurence, un capitaine et un lieutenant de l'armée de l'air.
00:06:47Sur place, les habitants ont du mal à cacher leur peine, tous espéraient une fin heureuse.
00:06:51Leurs témoignages sont recueillis par Fabrice Elsner.
00:06:53Le récit est signé Chloé Tarka.
00:06:56Dans la commune de Mouélin, l'émotion est à son comble.
00:07:00A l'entrée du village, une gerbe de fleurs a été déposée en hommage au capitaine et
00:07:04lieutenant de l'armée de l'air, décédé dans le crash.
00:07:07Dans les rues, les habitants ont du mal à s'en remettre.
00:07:10Ça nous a un peu choqués parce qu'on est habitués depuis longtemps à les voir et
00:07:15que c'est quand même dans notre quotidien et que ça nous fait quand même quelque chose
00:07:20même si on ne les connaît pas personnellement.
00:07:21On a été émus tous puisque ce sont quelque part des voisins et on est un peu rythmés
00:07:27au quotidien par le bruit des rafales qui passent dans la région.
00:07:31Un drame difficile à accepter pour le maire du village alors que la commune vit au rythme
00:07:36des rafales.
00:07:37Vraiment une immense tristesse, c'est tout ce qu'on peut dire et puis on pense aux familles.
00:07:43Alors qu'ils étaient activement recherchés, c'est plein d'espoir que certains habitants
00:07:47attendaient une issue heureuse.
00:07:49J'espérais que les deux autres pilotes soient vivants et puis qu'on les retrouve.
00:07:51Mais voilà quoi, j'ai vu le résultat ce matin et c'est triste, très triste.
00:07:58Pour être honnête, je pleurais pour les familles et puis on voit les pilotes, enfin tous les
00:08:02militaires qui viennent chez Didier au bar et ça fait mal au cœur.
00:08:07Nous sommes partis à la rencontre de Didier.
00:08:10Alors que sa clientèle se compose à 65% de membres de la base aérienne, la nouvelle
00:08:15est difficile.
00:08:16C'était des clients, je les connaissais sans plus mais on se côtoyait comme ça de
00:08:20temps en temps, on se croisait, ça fait mal au cœur.
00:08:23On n'imagine pas que ça peut arriver, mais la preuve que si, c'est l'entraînement,
00:08:27on ne peut pas faire autrement.
00:08:29Le ministre des missionnaires des armées Sébastien Lecornu s'est rendu hier sur place.
00:08:34Les enquêtes sont en cours pour déterminer les causes de cet accident.
00:08:37Un cas de mpox anciennement appelé variole du singe détecté en Suède, c'est une première
00:08:44en dehors du continent africain.
00:08:45L'Organisation mondiale de la santé indique que d'autres cas pourraient être détectés
00:08:49très prochainement en Europe.
00:08:50Avec ce nouveau variant, plus contagieux et potentiellement létal, faut-il s'inquiéter
00:08:55en France ? On voit cela avec Briac Japiot.
00:08:57L'Europe devrait connaître plus de cas de variole du singe dans les prochains jours.
00:09:02Voilà ce qu'a annoncé hier l'Organisation mondiale de la santé.
00:09:05Depuis mercredi, le plus haut niveau d'alerte sanitaire a été déclenché.
00:09:08Mais pour la première fois, le variant s'invite hors d'Afrique.
00:09:11C'est en Suède qu'une personne a été diagnostiquée comme porteuse du virus.
00:09:16La personne touchée a été infectée lors d'un séjour dans une région d'Afrique
00:09:20où sévit une importante épidémie.
00:09:22Plus contagieux et dangereux, ce variant était jusqu'ici uniquement présent en Afrique.
00:09:27Il suscite désormais l'inquiétude des autorités sanitaires internationales.
00:09:31Là, on sait qu'il est plus contagieux, on sait que des gens peuvent se contaminer,
00:09:35ramener ce virus et générer des cas secondaires.
00:09:37Comme il est plus contagieux, la probabilité que ces cas secondaires apparaissent est plus
00:09:41grande encore qu'avec le variant précédent.
00:09:44On a l'impression que la contagiosité par contact est plus grande et peut toucher
00:09:49des couples hétérosexuels et plus largement des enfants dans une fratrie.
00:09:54Donc on est sur quelque chose de plus inquiétant, ce qui justifie cette alerte mondiale.
00:10:00En France, la variole du singe n'a jamais causé la mort de personne.
00:10:03Des vaccins efficaces existent, mais ils manquent cruellement en Afrique.
00:10:06En 2022, la Haute Autorité de Santé avait déjà recommandé une vaccination préventive
00:10:11aux personnes à risque.
00:10:13On va parler à présent de la situation aux Proches-Orients, les Etats-Unis.
00:10:17On saluait hier soir le début prometteur des discussions à Doha entrevue d'une trêve
00:10:20dans la bande de Gaza.
00:10:21Les pourparlers doivent encore se poursuivre aujourd'hui, toujours en présence des services
00:10:26de renseignement américains et israéliens, mais sans le Hamas.
00:10:30Washington parle certes d'un début prometteur, mais souligne qu'il y a encore beaucoup
00:10:33de travail.
00:10:34On en parle ce matin avec le général Bruno Clermont, notre consultant en défense.
00:10:37Bonjour et merci d'être avec nous, général.
00:10:39En cas d'échec des négociations, est-ce que cela peut accélérer l'escalade selon
00:10:43vous ?
00:10:44Écoutez, c'est la crainte de toutes les parties prenantes.
00:10:48Il ne faut pas oublier que ce plan de paix des Américains, il est sur la table depuis
00:10:52maintenant de nombreuses semaines, compte tenu de la dégradation de la situation dans
00:10:57la bande de Gaza, des tensions dans la région, mais il est antérieur à deux événements
00:11:01majeurs qui rentrent dans l'équation.
00:11:04C'est l'élimination des deux responsables, un du Hezbollah et un du Hamas à Beyrouth
00:11:11et à Tehran qui a pu augmenter la tension.
00:11:14Et puis c'est l'élection, le choix, la désignation à la tête du Hamas, du plus
00:11:20sanguinaire des représentants du Hamas, qui est Yassine Ouar, qui est le grand négociateur
00:11:25et qui est actuellement dans des souterrains, quelque part dans la bande de Gaza.
00:11:29Donc ça rappelle quand même qu'on peut lier les négociations actuelles à un éventuel
00:11:36embrasement, mais s'il y a une forte activité diplomatique en ce moment dans la région,
00:11:41avec la question de lien entre les négociations et la riposte, elle n'est pas évidente.
00:11:47Le succès des négociations doit être double, c'est-à-dire qu'il doit entraîner un accord
00:11:52tel qu'il était prévu avant que les tensions n'éclatent, mais également il doit résoudre
00:11:56la question des tensions et éviter un embrasement.
00:11:58Général Bruno Clermont, quelles options sont possibles en cas d'échec des négociations ?
00:12:05En cas d'échec des négociations, on retombe dans ce scénario un peu catastrophe qui est
00:12:10la résultante de ces dix mois de conflit, mais également des dernières tensions avec
00:12:14les éliminations que j'ai évoquées.
00:12:15Donc ça peut aller de l'attaque préventive, toutes les options sont possibles, une gamme
00:12:19extrêmement large, c'est ça qui est un peu compliqué dans la préparation des opérations,
00:12:23de l'attaque préventive des Israéliens, qui voudrait anticiper une riposte des Israéliens,
00:12:28à une riposte simultanée et coordonnée de l'ensemble des acteurs qui menacent Israël,
00:12:33c'est-à-dire l'Iran et tous ses proxys, le Hezbollah au sud, le Hezbollah au nord,
00:12:39les Houthis au sud et les milices pro-iraniennes qui sont en Irak et en Syrie qui sont à l'est.
00:12:47Donc il faut noter que du côté d'Israël, actuellement, l'inquiétude viendrait des
00:12:51menaces d'action commando de la force radouane, qui est la force spéciale du Hezbollah qui
00:12:59pourrait mener des missions de sabotage et d'entraînement au nord d'Israël qui entraînent
00:13:02un durcissement de la protection de la frontière, et puis on a eu deux réunions importantes
00:13:07dans le domaine militaire qui se sont tenues il y a quelques heures, la première c'est
00:13:11une réunion à la Maison-Blanche où Joe Biden a réuni tous ses grands subordonnés politiques
00:13:15et militaires pour évoquer les différentes options militaires dans la région, et la
00:13:19même type de réunion s'est également tenue dans un lieu inconnu entre l'Iran et
00:13:24tous ses proxys et toutes ses milices et groupes qui pourraient lancer une offensive simultanée
00:13:29contre Israël pour étudier différents types de ripostes.
00:13:32Donc ce qu'on peut dire c'est que personne ne veut de l'embrasement, ça je pense que
00:13:35c'est évident que ce soit les Etats-Unis et même l'Iran et tous les acteurs de la
00:13:40région mais par contre on s'y prépare comme si cet embrasement était devenu inévitable.
00:13:46L'analyse du général Bruno Clermont que l'on retrouve tout au long de cette matinale.
00:13:50Merci à vous Général.
00:13:51Donald Trump assure qu'il apportera tout son soutien à Israël en cas de victoire
00:13:55à l'élection présidentielle américaine en novembre prochain.
00:13:58Il l'a annoncé lors d'un événement consacré à la lutte contre l'antisémitisme dans le New Jersey.
00:14:03On l'écoute.
00:14:04Lorsque je reviendrai dans le bureau Oval, je soutiendrai le droit d'Israël à gagner
00:14:10sa guerre contre le terrorisme.
00:14:11Ils doivent avoir le droit de remporter la guerre.
00:14:16Et j'apporterai à Israël le soutien dont il a besoin pour gagner.
00:14:21Mais je veux qu'il gagne rapidement.
00:14:22Ne serait-ce pas bien s'il pouvait gagner rapidement ? Et nous devons les laisser gagner
00:14:26rapidement.
00:14:27Allez on va parler sport à présent.
00:14:29Détendez-vous devant la chronique sport avec la Halle au Sommeil, spécialiste de la litterie
00:14:36française et des canapés pour tous les budgets.
00:14:38Ce drame qui frappe actuellement le rugby français alors que l'équipe de France participait
00:14:44à un tournoi international en Afrique du Sud.
00:14:47Mehdi Narjissi, joueur U18 des Bleus, a disparu en mer alors qu'il se baignait avec d'autres
00:14:52coéquipiers.
00:14:53C'était le 7 août dernier.
00:14:54La fédération française de rugby a affirmé interrompre temporairement toute mission d'encadrement
00:14:58de l'ensemble du staff dans un communiqué.
00:15:00Les recherches sont toujours en cours pour retrouver le jeune joueur du stade toulousain.
00:15:04Son club a d'ailleurs ouvert une cagnotte pour soutenir sa famille.
00:15:07C'était la chronique sport avec la Halle au Sommeil, spécialiste de la litterie française
00:15:15et des canapés pour tous les budgets.
00:15:16Trois mois après le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, les violences se poursuivent.
00:15:22L'archipel semble toujours dans l'impasse.
00:15:24On en parle dans un instant avec Sonia Baques qui est mon invitée présidente de la province
00:15:28sud de Nouvelle-Calédonie.
00:15:29A tout de suite.
00:15:306h16 sur CNews.
00:15:35Bon réveil à tous.
00:15:36On va rejoindre tout de suite le rappel de l'actualité Marine Sabourin.
00:15:38A Paris, un homme a été mis en examen et placé en détention provisoire hier.
00:15:46Il est soupçonné d'avoir tué une femme de 21 ans bénévole aux Jeux Olympiques.
00:15:49Elle avait été retrouvée morte dans un appartement du 18e arrondissement.
00:15:54En Russie, l'Ukraine revendique de nouvelles avancées dans la région de Kursk.
00:15:58Kiev affirme avoir pris le contrôle de 82 localités.
00:16:01Volodymyr Zelensky déclare que des centaines de soldats russes ont été faits prisonniers
00:16:06depuis le début de cette incursion.
00:16:07Et puis Donald Trump veut que le prononcé de sa peine soit repoussé après l'élection
00:16:11présidentielle américaine de novembre.
00:16:13Elle est normalement prévue mi-septembre.
00:16:16Il avait été reconnu coupable de 34 délits de falsification de documents comptables destinés
00:16:20à cacher, juste avant sa victoire en 2016, un paiement de 130 000 dollars à une actrice
00:16:25de film pornographique.
00:16:26Le SMIC à 1600 euros est un engagement de campagne et nous le ferons.
00:16:34C'est ce qu'affirme Lucie Castet, la candidate du NFP du Nouveau Front Populaire à Matignon
00:16:39sur le réseau social XIR.
00:16:40Dès les premiers jours à Matignon, nous échangerons avec les partenaires sociaux
00:16:44sur les modalités de sa mise en œuvre, dit-elle.
00:16:46Or, dans un entretien aux Parisiens quelques jours plus tôt, Lucie Castet semblait moins
00:16:50préremptoire quant à la mise en œuvre de cet engagement, évoquant seulement des horizons.
00:16:54Et on en parle sur ce plateau avec Imber Anglaise, bonjour Imber, journaliste au JDD.
00:17:00C'est une drôle de semaine pour Lucie Castet qui a tenté de reprendre la main quelque part.
00:17:04Oui, au risque d'apparaître un peu obstinée, un peu forceuse, elle a repris son tour de
00:17:08piste en s'affichant plus ouverte à des compromis tactiques mais aussi programmatiques,
00:17:13quitte à être parfois un peu erratique comme sur la hausse du SMIC.
00:17:16Mais elle est toujours ferme sur le fond et déterminée à être nommée par Emmanuel Macron à Matignon.
00:17:21On pourrait dire en fait qu'elle joue à chat perché avec le président de la République.
00:17:25Chacun d'eux se sait intouchable.
00:17:27Lucie Castet parce qu'elle agite le procès en déni de démocratie, Emmanuel Macron parce
00:17:32que la Constitution le rend inamovible et chacun d'eux campe dans une position d'attente
00:17:36à la fois légitime et un peu déconnectée.
00:17:39Légitime pour Lucie Castet qui a beau jeu d'invoquer qu'elle est la candidate du parti
00:17:43politique arrivée en tête aux élections législatives mais déconnectée parce qu'elle
00:17:47minimise le fait qu'elle n'a pas de majorité, même relative, suffisante pour éviter d'être censurée.
00:17:52Légitime aussi pour Emmanuel Macron, il est après tout dans ce rôle en disant qu'il
00:17:56n'est pas question de nommer à Matignon quelqu'un qui ne pourra pas gouverner mais
00:18:00aussi déconnectée parce qu'il ne peut pas indéfiniment ignorer les suffrages des
00:18:03Français en attendant ou en nommant même une coalition centriste.
00:18:07Ce tour de piste est donc sans issue pour Lucie Castet ?
00:18:11Oui et non, avec Emmanuel Macron il ne faut jamais dire jamais, on ne peut pas exclure
00:18:14qu'il se décide finalement à la nommer.
00:18:16Mais ça paraît quand même très compliqué pour Lucie Castet parce que même dans son
00:18:20propre camp, à gauche, beaucoup l'utilisent comme un levier de pression sur Emmanuel Macron
00:18:24mais ne croient déjà plus sérieusement à cette candidature à Matignon.
00:18:28Elle est en fait aussi instrumentalisée dans les rapports internes entre forces de gauche
00:18:32comme l'ont raconté mes collègues Victor Isaac-Hannes et Christophe Biette dans le
00:18:35JDD dimanche dernier.
00:18:36Pour la plupart, les forces de gauche jouent en fait déjà l'étape d'après, expliquait-il,
00:18:41notamment dans le positionnement vis-à-vis de l'incontournable Jean-Luc Mélenchon
00:18:46qu'il tente soit de mettre en orbite pour ses troupes, soit de s'en émanciper pour
00:18:50ses alliés.
00:18:51Donc à gauche, pour Lucie Castet, on ne sait pas encore quel sera son sort une fois scellée
00:18:55mais pour tous, l'été meurtrier n'est pas terminé.
00:18:57C'était l'édito politique d'Humbert Anglais ce matin sur CNews.
00:19:02On vous retrouve évidemment tout au long de cette matinale.
00:19:05On va parler de la situation en Nouvelle-Calédonie.
00:19:08Nouvelle flambée de violence sur l'archipel.
00:19:11Un homme est mort, tué par un tir de gendarme.
00:19:13Les forces de l'ordre intervenaient pour dégager un axe bloqué par une vingtaine d'individus.
00:19:16Oui, c'est à ce moment-là que des gendarmes ont été violemment pris à partie, visés
00:19:20par des tirs d'armes à feu.
00:19:21L'archipel dénombre 11 décès depuis le début des émeutes en mai dernier.
00:19:25Ecoutez un des habitants sur place.
00:19:26La situation actuelle est toujours relativement instable, même si globalement les choses
00:19:35se sont calmées.
00:19:36Cette semaine, le 13 août, la CCAT a décidé de commémorer le 13, trois mois après le
00:19:47début des émeutes.
00:19:49Il y a eu de nouveaux affrontements, de nouveaux blocages sur les routes de Nouvelle-Calédonie,
00:19:56avec des caillassages de véhicules, des barrages filtrants.
00:20:01A priori, sur une commune de la Côte-Est, à Thiau, il y a eu un barrage un peu plus
00:20:10dur et lorsque les forces de l'ordre ont voulu le libérer, il y a eu des tirs d'armes
00:20:17à feu et une riposte des gendarmes.
00:20:20Il y a eu un mort et un blessé grave.
00:20:22Au Royaume-Uni, dix jours après les émeutes, la ville de Rotterdam est toujours sous le
00:20:26choc.
00:20:27C'est ici qu'une grande partie des violences ont eu lieu.
00:20:29L'hôtel où logé des demandeurs d'asile visés par les émeutiers est toujours barricadé.
00:20:34Dans cette ville de plus de 250 000 habitants, la contestation contre la politique migratoire
00:20:39du gouvernement reste toujours très vive.
00:20:41Dounia Tengour et Juliette Sadat.
00:20:45Ces images datent du 4 août dernier.
00:20:48Des manifestants anti-immigration rassemblés devant un hôtel où logent des demandeurs
00:20:53d'asile.
00:20:54Des manifestants violents qui n'ont pas hésité à brutaliser les policiers.
00:20:58Une dizaine de jours plus tard, les traces de violences sont encore visibles.
00:21:04Vitres cassées, portes condamnées, les habitants aux alentours sont toujours sidérés.
00:21:09C'était bien pire que ce à quoi on s'attendait.
00:21:14C'était terrifiant.
00:21:15Quand ils ont enflammé les poubelles pour les pousser dans la pièce où se trouvaient
00:21:21des personnes, quelles étaient leurs intentions ? Ce n'est pas une manifestation, c'est une
00:21:28tentative de brûler un bâtiment avec des gens à l'intérieur.
00:21:31Pourtant, ces manifestants se défendent d'être racistes mais dénoncent un ras-le-bol face
00:21:36à l'immigration, confirmée par Caroline, couturière à Rotterdam.
00:21:40Personne ne veut écouter leurs plaintes parce qu'ils sont considérés comme racistes.
00:21:45Si vous dites quoi que ce soit, vous êtes considérés comme racistes.
00:21:47Je pense qu'ils sont en colère quand ils voient les avantages que les migrants obtiennent
00:21:53et que eux n'obtiennent pas.
00:21:55Ceux qui travaillent, qui contribuent au système, c'est injuste.
00:21:58Ils ont agi comme ça car ils ne veulent plus d'eux ici.
00:22:00On a déjà du mal à s'occuper des nôtres, on manque d'argent ici.
00:22:04On a un peu d'argent ici.
00:22:06A la suite de ces émeutes, les premières condamnations sont tombées, allant jusqu'à
00:22:10trois ans de prison ferme.
00:22:14Allez, on marque une très courte pause, dans un instant on sera avec Juliette Sadat pour
00:22:17évoquer le prix du gazoil, il continue de reculer avec la baisse des cours du pétrole.
00:22:21Ça pourrait ne pas durer, si la situation géopolitique s'enflamme, elle nous dira
00:22:25tout dans un instant, à tout de suite.
00:22:266h24 sur CNews, si vous êtes en vacances et que vous êtes sur les routes, cette nouvelle
00:22:35vous fera peut-être du bien.
00:22:37Les tarifs du gazol à la pompe continuent de reculer et on en parle avec vous Juliette
00:22:41Sadat.
00:22:421,66 euros le litre en moyenne, un prix au plus bas depuis plus d'un an.
00:22:47Et oui, c'est la bonne nouvelle pour les automobilistes.
00:22:50Le ministère de la Transition écologique a publié le prix moyen au litre des différents
00:22:55carburants et vous l'avez dit, 1,66 euros pour le gazol.
00:22:59Pour qu'on se rende compte, le prix clignotait encore à 1,79 euros le litre mi-avril.
00:23:05Pour un plein de 50 litres, ça équivaut à une économie de 6,50 euros.
00:23:09Donc ce n'est pas négligeable pour le porte-monnaie.
00:23:12Bien sûr, ce prix peut varier d'une station à l'autre, parce que comme toujours, les
00:23:17stations de supermarchés peuvent afficher des prix bas records.
00:23:21Quelques exemples des pompes les moins chères de France, l'intermarché de Nillon dans
00:23:25la Drôme par exemple, qui affiche 1,55 euros le litre.
00:23:28Le Super U de Pouzoges en Vendée, 1,57 euros, ou encore le Leclerc de Carvignac dans le
00:23:34Morbihan, même prix, 1,57 euros le litre de gazol.
00:23:38Et même dans les stations-services sur les autoroutes, où on retrouve parfois des prix
00:23:43complètement fous, le gazol est repassé sous la barre symbolique des 2 euros et ça,
00:23:48c'est un soulagement.
00:23:49C'est bien, on a même les adresses des bons plans.
00:23:51Et ça, c'est dû à la baisse du prix du baril de pétrole, qui elle-même est due
00:23:55à plusieurs facteurs.
00:23:56Mais attention, la situation pourrait ne pas durer.
00:23:58Effectivement, plusieurs explications à cette baisse du prix du baril.
00:24:02D'abord, la fin de la saison de la conduite aux Etats-Unis.
00:24:05Vous savez, cette période où les familles américaines prennent massivement la route
00:24:10pour partir en vacances d'été, mais aussi les inquiétudes autour de la croissance chinoise.
00:24:15Alors, ces prix bas peuvent-ils se maintenir ?
00:24:18Rien n'est moins sûr, il ne faut quand même pas oublier la situation du côté du Moyen-Orient,
00:24:22qui est extrêmement tendue.
00:24:24Francis Pouce, le président des distributeurs de carburant, le rappelle dans Le Parisien.
00:24:29En cas d'attaque de l'Iran sur Israël, le cours du baril pourrait s'enflammer.
00:24:34Pour information, après l'attaque du 11 septembre 2001, le prix du baril avait pris
00:24:41plusieurs dizaines de dollars en une seule journée.
00:24:45Vous l'avez compris, l'incertitude est grande.
00:24:48Pour l'instant, les prix baissent.
00:24:50Mais pour combien de temps ?
00:24:51Ça dépendra de cette situation géopolitique, si elle se stabilise ou non.
00:24:55Donc, on verra.
00:24:56LangueLéco de Juliette Sadat, merci beaucoup.
00:24:58On vous retrouve tout au long de la matinale.
00:25:00On poursuit avec la météo des plages.
00:25:03La météo des plages avec BDOR.fr.
00:25:05L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:25:08L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:25:12Bienvenue dans votre météo des plages.
00:25:14C'est une journée nuageuse avec des averses dans le nord de la France.
00:25:18Il fera 20 degrés au Touquet, avec la même température dans l'eau et un indice UV de 2.
00:25:23Un peu plus bas, le ciel sera gris.
00:25:25Il fera 22 degrés à La Bôle avec une température de l'eau à 19 degrés.
00:25:29Dans le sud-ouest, le temps sera plus ensoleillé.
00:25:32À Arcachon, il fera 27 degrés avec un indice UV à 8.
00:25:36Dans le golfe du Lion, des nuages et des averses, 24 degrés dans l'eau argelesse avec un indice UV de 7.
00:25:43Sur la côte d'Azur, des nuages accompagnés d'averses, 27 degrés dans l'eau avec un indice UV de 8.
00:25:49À Ajaccio, à Cannes, il fera 29 degrés dans l'eau avec un indice UV de 7.
00:25:55La météo des plages avec BDOR.fr
00:25:57L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:26:00L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:26:04Et on poursuit avec votre météo du jour, vendredi 16 août avec Karine Durand.
00:26:08Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:26:11La météo avec Groupe Verlaine.
00:26:13Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:26:16Groupe Verlaine.
00:26:18De violents orages ont touché le sud hier Karine et le risque persiste aujourd'hui.
00:26:22Oui, encore des orages en prévision pour cette journée.
00:26:26Et regardez justement ce qui s'est passé hier avec ce beau nuage.
00:26:29C'est un arcus, un nuage rouleau qui se présente à l'avant des orages.
00:26:34En général, c'est associé à de très fortes précipitations.
00:26:37Du vent soudain à 100 km à l'heure.
00:26:39Parfois de la grêle.
00:26:40On a eu une situation assez chaotique de ce côté-là.
00:26:43Vers les Saintes-Maries-de-la-Mer dans les Bouches-du-Rhône.
00:26:45Et sur une grande partie du sud-est.
00:26:47Alors attention, aujourd'hui on a encore quelques orages.
00:26:49Mais à priori moins violents que ce qu'on a eu au cours des dernières heures.
00:26:52Mais il y a toujours ce risque orageux qui est présent sur la côte méditerranéenne.
00:26:56Sur la Corse qui va s'étaler un petit peu plus au cours des heures suivantes.
00:27:00Et puis cette perturbation qu'on retrouve sur les côtes de la Manche à la mer du Nord.
00:27:03Cette perturbation aussi qui va gagner du terrain au cours des prochaines heures.
00:27:06Regardez le programme de l'après-midi.
00:27:08Justement avec ces orages qu'on retrouve cette fois-ci en direction de la vallée du Rhône.
00:27:12En direction du massif central aussi.
00:27:15Encore un risque de grêle.
00:27:16Soyez prudents si vous campez, si vous randonnez.
00:27:18Il y a un risque de dégâts.
00:27:20Et puis cette perturbation pluvieuse avec les pluies qui s'intensifient d'ailleurs sur les côtes de la Manche.
00:27:24Et qui va gagner le bassin parisien en fin d'après-midi.
00:27:27Début de soirée avec de bonnes pluies.
00:27:29Prévoyez le parapluie.
00:27:30Les températures sont en baisse.
00:27:32Ce matin, on est à peu près dans les moyennes de saison quand même.
00:27:3518 degrés à Paris.
00:27:3624 pour Nice et pour Cannes.
00:27:3814 pour Bourges.
00:27:39Mais regardez, au cours de l'après-midi, les valeurs restent estivales.
00:27:42Mais elles sont en nette baisse par rapport au jour précédent.
00:27:4527 à Paris, c'est à peu près dans les moyennes de saison.
00:27:4725 seulement pour Biarritz.
00:27:48On descend en dessous des normales.
00:27:5030 degrés avec de l'air chaud qui résiste un petit peu du côté de l'Alsace.
00:27:54Et pour la suite, un temps perturbé pour votre week-end samedi.
00:27:57Ce sera vraiment une journée très pluvieuse sur quasiment l'ensemble du pays
00:28:01avec cette même perturbation qui s'étale, ces orages qui éclatent en montagne.
00:28:05Dimanche sera bien plus agréable et lundi encore plus.
00:28:09Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:28:11C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:28:13Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:28:16Groupe Verlaine.
00:28:186h30, excellent réveil à tous ceux qui nous rejoignent ce matin sur CNews.
00:28:21Voici les titres de votre journal.
00:28:23A la une, l'inquiétude porte de la chapelle à Paris.
00:28:25Avec la fin des JO, les habitants craignent le retour des toxicomanes et de la délinquance
00:28:29dans un quartier qui est déjà l'un des plus pauvres de la capitale.
00:28:32Vous les entendrez dans ce journal.
00:28:34Et on en parlera également sur ce plateau avec Amaury Brelet.
00:28:37Depuis plusieurs semaines, les fusillades sont quasi quotidiennes à Grenoble.
00:28:41Le procureur de la République parle d'une guerre des gangs intense autour du trafic de drogue.
00:28:45Les habitants des quartiers concernés se sentent en danger et pour cause,
00:28:48depuis les Jeux Olympiques, il y a moins de police pour assurer la sécurité sur place.
00:28:53Cette vidéo qui a choqué tout le pays ces dernières 24h.
00:28:57Un individu qui s'en prend, sans aucune raison, à une famille juive dans le métro parisien.
00:29:01Insulte à caractère antisémite, menace.
00:29:04Une femme finit par réagir et filmer la scène avec beaucoup de courage.
00:29:08Nous serons à 6h45 avec son avocat, Maître Avner Doukan.
00:29:14Et puis l'Ukraine revendique de nouvelles avancées en Russie dans la région de Kursk.
00:29:17Plus de 2100km² de territoire et 82 localités prises, selon le commandant de l'armée ukrainienne.
00:29:23On essaiera d'y voir plus clair sur les objectifs de Kiev avec le général Bruno Clermont.
00:29:31Mais tout d'abord à Paris.
00:29:33Les habitants autour de la porte de la Chapagne craignent un retour brutal à la réalité après les Jeux Olympiques.
00:29:38Le quartier, l'un des plus pauvres de la capitale, s'est métamorphosé pendant la compétition.
00:29:42Les toxicomanes et délinquants avaient disparu avec le renfort des forces de l'ordre.
00:29:46Mais les riverains doutent que cela dure dans le temps.
00:29:49Ecoutez leurs inquiétudes au micro de Sacha Robin avec le récit de Noemi Hardy et Juliette Sadat.
00:29:55Porte de la Chapelle, redoutée par les riverains pour sa colline du Krak,
00:29:59pendant les JO a connu une période presque irréelle.
00:30:02Avec l'aréna à proximité, la présence de touristes et des forces de l'ordre était appréciée.
00:30:08C'était la sécurité énorme, je voyais des policiers portugais, italiens, même britanniques.
00:30:13Du coup, c'était vraiment ultra différent et encore maintenant, c'était assez spécial.
00:30:18Pour ce vendeur travaillant dans le quartier, cette parenthèse enchantée était plus qu'attendue.
00:30:24J'ai compris que l'Etat est capable, si l'Etat veut que les choses changent,
00:30:29ils sont capables, ils ont tous les moyens, ils ont des policiers compétents
00:30:32qui peuvent rendre la ville vraiment propre.
00:30:35Alors après ces dernières semaines, le retour à la réalité inquiète.
00:30:39Dès qu'il n'y a pas la police, ils viennent et même nous, dans le magasin, ils nous fatiguent.
00:30:43Et parfois, c'est la bagarre, moi j'ai dû me bagarrer avec plusieurs gens ici,
00:30:47parce qu'ils prennent des trucs, ils cassent, ils tombent sur nos caissières,
00:30:52ils insultent directement leur mère.
00:30:55Mais pourtant, s'il y a la police, ils n'osent même pas venir par là en fait.
00:30:59Pour rappel, 5200 sans-abris ont été déplacés en amont des JO vers des centres d'accueil en région.
00:31:07Amaury Brelais, c'est le dur retour à la réalité pour les parisiens,
00:31:11c'est d'autant plus frustrant qu'on s'est rendu compte finalement
00:31:13que lorsqu'il y avait une volonté politique, on pouvait améliorer le quotidien des gens.
00:31:16Oui, le climat d'insécurité et la délinquance dans le nord de Paris
00:31:20et près de la porte de la chapelle, il a chuté évidemment du fait de la présence massive
00:31:24et dissuasive de policiers dans les rues,
00:31:27mais aussi du fait d'un choix politique qui a été fait depuis plus d'un an,
00:31:31de chasser tous les migrants, les SDF et autres craqueux, ces fameux toxicomanes de la capitale,
00:31:38qui ont été envoyés, plus de 5000 qui ont été envoyés soit en région parisienne,
00:31:43soit plus loin en province, notamment à Orléans.
00:31:47On se rappelle du maire qui avait, il y a quelques mois,
00:31:49dénoncé l'arrivée massive de plusieurs centaines de migrants en provenance de la capitale.
00:31:53Souvent des édiles d'ailleurs qui subissent ce choix totalement omnipotent de l'État
00:31:58dans leur dos, sans leur avis.
00:32:00Et donc il est évident que la parenthèse enchantée qui se refermera pour tout le monde à la rentrée,
00:32:05elle se refermera aussi pour les habitants du nord de Paris.
00:32:09Merci Amaury Brelet.
00:32:11On va parler de Grenoble qui est le théâtre en ce moment d'une guerre des gangs intense.
00:32:15C'est ce qu'affirme le parquet après une nouvelle fusillade survenue dans la nuit de mercredi à jeudi.
00:32:19Un homme d'une vingtaine d'années a été blessé par des tirs d'armes à feu.
00:32:22Place Saint-Bruno, c'est l'un des principaux points de deal de la ville.
00:32:26Les fusillades sont devenues quasi quotidiennes dans l'agglomération.
00:32:29Lundi, quatre hommes ont été blessés par une rafale de tirs en lieu grenobloise.
00:32:34Retour sur une semaine noire en Isère avec Thibaut Marcheteau et Sarah Varny.
00:32:39C'est une véritable guerre des gangs qui sévit actuellement dans l'agglomération grenobloise.
00:32:44Ces deux dernières semaines, sept fusillades ont été décomptées comme le montre cette carte.
00:32:48La dernière en date s'est déroulée dans le quartier de Saint-Bruno,
00:32:51dans la nuit de mercredi à jeudi, faisant un blessé par balle.
00:32:55C'est un quartier dans lequel les habitants se sentent délaissés.
00:32:58Quand on y va, on sait qu'éventuellement, si on appelle les forces de l'ordre,
00:33:01on n'est pas sûrs qu'ils soient en mesure d'y entrer.
00:33:04Parce qu'il y a certains quartiers à Grenoble qui sont barricadés
00:33:08et les forces de l'ordre sont dans l'incapacité d'y entrer.
00:33:11C'est le cas notamment à Saint-Bruno et ça, on le regrette forcément.
00:33:16On le regrette parce qu'on est abandonnés.
00:33:18Une guerre des territoires ultra-violente causée vraisemblablement par le narcotrafic
00:33:22que reconnaît le procureur de la République.
00:33:24Une guerre des gangs intenses avec des fusillades quasi quotidiennes
00:33:27sévit depuis quelques semaines dans l'agglomération grenobloise.
00:33:31En première ligne, les forces de l'ordre,
00:33:33ce membre d'un syndicat de police dénonce un manque riant d'effectifs.
00:33:37Les services de police sur Paris et pour assurer la sécurité de tous les JO.
00:33:41Ils se sont très bien passés et j'en félicite encore mes collègues.
00:33:45Mais en priorisant les effectifs, que ce soit en renfort ou les sorties d'école
00:33:49ou les renforts depuis un an et demi, deux ans,
00:33:51on a mis en charge tous les départements et toutes les villes et notamment Grenoble
00:33:55où on se retrouve avec moins de 115 policiers sur l'agglomération grenobloise
00:33:58et avec moins de 115 policiers, ça en fait des patrouilles.
00:34:01Depuis le début de l'année, trois personnes sont mortes par balle
00:34:04lors de règlements de comptes sur fonds de trafic de drogue dans l'agglomération grenobloise.
00:34:10On en vient à cette offensive inédite de l'Ukraine en Russie.
00:34:13L'Ukraine qui affirme avoir repris désormais le contrôle de 82 localités
00:34:17dans la région de Koursk.
00:34:18On en parle avec le général Bruno Clermont, notre consultant de défense dans ce journal.
00:34:22Général Bruno Clermont, où est-ce qu'on en est de cette offensive militaire ukrainienne
00:34:27dans la région de Koursk ?
00:34:29Une offensive qui a été vraiment une surprise totale, à la fois pour les Russes évidemment
00:34:34mais aussi pour les Américains et pour l'ensemble des Occidentaux,
00:34:37ce qui est effectivement la première fois que l'Ukraine reprend l'initiative
00:34:42dans cette guerre sur laquelle elle était, sur la défensive.
00:34:45On en est au dixième jour de cette opération et les informations sont toujours difficiles à obtenir.
00:34:51C'est la guerre, c'est normal, chacun cache son jeu.
00:34:54Il y a une communication du ministère des armées ukrainiennes qui précise
00:34:58qu'on pense que dix mille hommes à peu près sont engagés dans cette opération.
00:35:02Donc c'est une opération d'envergure.
00:35:04Le chef d'état-major de l'armée ukrainienne a déclaré que les forces ukrainiennes
00:35:08s'étaient engagées à 35 kilomètres à l'intérieur de la poche de la région de Koursk en Russie
00:35:15et contrôlaient plus de 1000 kilomètres carrés de territoire ainsi que 82 localités,
00:35:20dont une ville importante qui est la ville de Suja qui fait 5000 habitants.
00:35:25Par contre côté russe, il semble que la réponse tarde toujours à arriver.
00:35:31C'est surtout une réponse à base de tirs de missiles et de drones
00:35:36qui essaient de harceler les positions ukrainiennes.
00:35:40Un autre élément important de la situation,
00:35:42c'est qu'il y a de plus en plus d'évacuations de civils de la zone.
00:35:46130 000 personnes sont en cours d'évacuation, ont été évacuées côté russe dans la région de Koursk,
00:35:51mais également de très nombreuses évacuations côté ukrainien dans la région de Sumy
00:35:55qui est la ville qui est en face de la région de Koursk en Ukraine
00:35:59qui est soumise à des bombardements aériens de la part des Russes
00:36:02parce qu'elle est probablement le centre, le hub logistique
00:36:05à partir duquel sont alimentées les forces ukrainiennes dans la région de Koursk.
00:36:09Et à 7h30 avec vous Général Bruno Clermont,
00:36:12on essaiera d'y voir plus clair sur les objectifs précis de l'Ukraine
00:36:14avec cette incursion inédite.
00:36:16Merci à vous et je vous dis à tout à l'heure Général.
00:36:19On va parler de la situation en France, en Nouvelle-Calédonie.
00:36:22Trois mois après le début des émeutes,
00:36:24la Nouvelle-Calédonie toujours dans l'impasse,
00:36:26l'archipel qui s'enfonce dans les violences et la crise économique.
00:36:28Une onzième personne est décédée et une autre grièvement blessée.
00:36:32On en parle ce matin avec Sonia Bakkez.
00:36:34Merci d'être avec nous Sonia Bakkez.
00:36:35Vous êtes la présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie.
00:36:39Tout d'abord, est-ce que vous pouvez nous parler des circonstances
00:36:41de la mort de cette onzième personne ?
00:36:44Oui, bonjour. Merci de continuer à parler de la Nouvelle-Calédonie.
00:36:47La personne est décédée par un tir de riposte des forces de l'ordre
00:36:52puisque les forces de l'ordre ont été prises à partie.
00:36:55Un gendarme est défiguré par des jets de pierre.
00:36:58Ils attaquent avec des fusils, parfois avec des armes lourdes.
00:37:02En tout cas, ce sont des tirs à balles réelles auxquels font face
00:37:05les forces de l'ordre qui ont riposté et qui malheureusement
00:37:08ont tué un des émeutiers.
00:37:10La situation en Nouvelle-Calédonie n'a pas été au cœur de l'actualité
00:37:13ces dernières semaines et notamment avec les Jeux olympiques.
00:37:16Mais pour que nos téléspectateurs comprennent bien ce matin
00:37:18ce qui se passe sur ce territoire, les violences, les tensions,
00:37:22elles n'ont jamais vraiment disparu depuis trois mois ?
00:37:25Non, ça fait 100 jours, ça fera 100 jours vendredi dernier
00:37:29qu'on a encore 15 000 personnes qui sont prises en otage
00:37:33par une tribu qui bloque les accès.
00:37:36On a un certain nombre d'endroits sur lesquels on a des menaces,
00:37:39des insultes, toujours à caractère raciste.
00:37:42L'objectif étant de faire partir le plus de Blancs possible
00:37:46de Nouvelle-Calédonie pour les insurgés,
00:37:48qu'il affiche très clairement.
00:37:49Il y a eu encore un communiqué de la CCAT,
00:37:52qui est l'organisme qui a mis en place l'insurrection et les exactions,
00:37:56aujourd'hui, qui appelle à continuer la lutte.
00:37:59Donc on est dans une difficulté de sécurité,
00:38:02mais qui se règle malgré tout petit à petit
00:38:04avec des poches de violence qui restent.
00:38:07Mais on rentre dans une phase de crise économique et sociale très lourde.
00:38:11On a aujourd'hui 40% de la population qui est au chômage
00:38:15ou au chômage partiel, alors qu'on était à moins de 10% de chômeurs
00:38:18en Nouvelle-Calédonie.
00:38:20On a énormément de médecins qui sont partis.
00:38:22On a aujourd'hui des gens qui meurent
00:38:25avec des chiffres de plus en plus importants
00:38:28parce qu'ils ne peuvent pas être soignés.
00:38:30On a des collectivités locales qui étaient en situation
00:38:33pas trop mauvaise financièrement,
00:38:35qui aujourd'hui sont en cessation de paiement,
00:38:37pour certaines dans un mois, pour certaines dans deux mois,
00:38:40qui donc ne peuvent plus payer les subventions
00:38:43aux associations à caractère social.
00:38:45On est dans une situation qui s'enfonce malheureusement
00:38:50et on espère avoir des réponses rapidement.
00:38:52C'est vrai que le fait de ne pas avoir de gouvernement
00:38:54ne nous aide pas.
00:38:56Je rappelle ce chiffre impressionnant
00:38:58concernant les dégâts à cause des pillages,
00:39:00des destructions, des incendies.
00:39:022,2 milliards d'euros, c'est ce que j'ai pu lire ce matin.
00:39:04J'imagine que vous me confirmez ce chiffre.
00:39:06Des conséquences économiques terribles,
00:39:08et vous le disiez, avec des conséquences derrière
00:39:10qui seront sociales très bientôt.
00:39:12Oui, parce qu'au-delà des dégâts directs,
00:39:14on n'a plus de recettes fiscales,
00:39:16on a notre propre fiscalité en Nouvelle-Calédonie.
00:39:18Évidemment, les gens qui ont leur entreprise
00:39:20qui a été détruite, ou celles qui étaient clientes
00:39:22de ces entreprises, ne génèrent plus d'argent,
00:39:24donc ne génèrent plus de recettes fiscales.
00:39:26Les collectivités n'ont plus d'argent
00:39:28qui rentre, tout simplement.
00:39:30Finalement, c'est le crash à très court terme,
00:39:35en dehors même de la question des dégâts
00:39:37qui, pour une grande partie, vont être pris en charge
00:39:39par les assurances, qui forcément prennent du temps.
00:39:41Mais en attendant, il n'y a plus rien
00:39:43qui rentre dans les caisses.
00:39:45Aujourd'hui, la sécurité sociale n'est plus remboursée.
00:39:48Il n'y a plus de bons alimentaires,
00:39:50il n'y a plus de système social, déjà.
00:39:52Petit à petit, ce sont les associations
00:39:54qui sont plus financées,
00:39:56les organismes parapublics
00:39:58qui sont plus financés,
00:40:00et les soignants à l'hôpital
00:40:02qui ont été extrêmement maltraités
00:40:04parce que victimes d'insultes, de menaces,
00:40:06d'agressions pendant plusieurs semaines
00:40:08qui quittent la Nouvelle-Calédonie
00:40:10et qui, malheureusement, ne sont pas remplacés.
00:40:12Merci beaucoup, Sonia Baques, d'avoir accepté
00:40:14notre invitation ce matin sur CNews.
00:40:17Et évidemment, on continue sur CNews
00:40:19à parler de la situation
00:40:21sur ce territoire français
00:40:23de l'autre bout du monde.
00:40:25Vous restez avec nous, on parle de sport tout de suite.
00:40:37Ce drame français qui touche actuellement
00:40:39le monde du rugby, alors que l'équipe de France
00:40:41participait à un tournoi international
00:40:43en Afrique du Sud, Mehdi Nargissi,
00:40:46a disparu en mer. Il se baignait avec d'autres
00:40:48coéquipiers le 7 août dernier.
00:40:50La Fédération française de rugby a affirmé
00:40:52interrompre temporairement toute mission
00:40:54d'encadrement de l'ensemble du staff.
00:40:56Les recherches sont toujours en cours
00:40:58pour retrouver le jeune joueur du Stade Toulousain.
00:41:00Son club a d'ailleurs ouvert une cagnotte
00:41:02pour soutenir sa famille.
00:41:15Cette vidéo qui a choqué tout le pays
00:41:17ces dernières 24 heures. Un individu qui s'en prend
00:41:19sans aucune raison à une famille juive dans le métro.
00:41:21Une jeune femme a filmé la scène.
00:41:23Elle s'est interposée pour défendre
00:41:25cette famille et nous serons avec son avocat
00:41:27Maître Avner Ducamp
00:41:29qui nous parle ce matin, qui va nous
00:41:31expliquer ce qui s'est passé exactement.
00:41:33A tout de suite sur CNews.
00:41:386h44 sur CNews, le rappel de l'actualité
00:41:40avec Marine Sabourin.
00:41:46Le soutien de Donald Trump à Israël
00:41:48lors d'un événement consacré à l'antisémitisme
00:41:50dans le New Jersey.
00:41:52L'ex-président américain a assuré qu'il aiderait
00:41:54les théébreux à gagner sa guerre contre le Hamas
00:41:56s'il était réélu en novembre prochain.
00:41:58Au Qatar, les bourgs parlés
00:42:00en vue d'une trêve à Gaza et d'une libération
00:42:02des otages israéliens retenus dans la bande de Gaza
00:42:04doivent se poursuivre aujourd'hui.
00:42:06Les Etats-Unis saluent un début prometteur
00:42:08même s'il reste beaucoup d'obstacles.
00:42:10Et puis l'Organisation mondiale de la santé
00:42:12alerte des cas de mpox,
00:42:14la variole du singe, sont susceptibles
00:42:16d'être détectées prochainement en Europe.
00:42:18Un premier cas a été recensé en Suède.
00:42:20L'organisation a déclenché son plus haut
00:42:22niveau d'alerte ce mercredi.
00:42:28Je vous parlais donc de cette vidéo
00:42:30qui a choqué tout le pays ces dernières 24h.
00:42:32Un individu qui s'en prend sans aucune raison
00:42:34à une famille juive dans le métro.
00:42:36Insulte à caractère antisémite, menace.
00:42:38Cette agression se déroule sur la ligne 9
00:42:40du métro parisien.
00:42:42Je vous propose de regarder un extrait
00:42:44de cette séquence.
00:43:02Un commentaire avec vous
00:43:04Amaury Brelet, journaliste à Valeurs Actuelles.
00:43:06L'explosion de l'antisémitisme en France.
00:43:08Je le disais tout à l'heure,
00:43:10176 cas en 2023.
00:43:12C'est un record.
00:43:14Cela a explosé à partir de la fin de l'année,
00:43:16à partir du 7 octobre dernier.
00:43:18Oui, ces images sont absolument effroyables
00:43:20et témoignent de la banalisation
00:43:22du discours antisémite
00:43:24dans l'espace public.
00:43:26Malheureusement, en effet, depuis le 7 octobre
00:43:28avec plus de 1000% d'augmentation
00:43:30d'actes antisémites selon le CRIF
00:43:32et depuis le début de l'année
00:43:34des actes antisémites qui ont été
00:43:36multipliés par 3 selon les chiffres officiels
00:43:38du ministère de l'Intérieur.
00:43:40C'est en effet la libération de la parole
00:43:42d'un antisémitisme
00:43:44totalement décomplexé.
00:43:46On a vu cette agression à Paris.
00:43:48Il y a quelques jours, c'était une agression
00:43:50dans le tramway à Montpellier.
00:43:52Il y a encore une semaine, c'était un rabbin à Paris
00:43:54à quelques mètres de la rue des Rosiers
00:43:56plus de 42 ans après l'attentat antisémite
00:43:58qui a été menacé de mort
00:44:00par un homme armé d'un cutter.
00:44:02Il faut quand même souligner
00:44:04dans le cas présent à Paris, le courage
00:44:06de cette jeune femme qui s'est interposée seule
00:44:08dans la rame face à l'indifférence
00:44:10face à la peur.
00:44:12Justement, on va en parler avec
00:44:14Maître Avener Ducamp. Bonjour et merci d'être avec nous ce matin.
00:44:16Vous êtes l'avocat de cette jeune femme
00:44:18qui a filmé la vidéo et qui s'est
00:44:20courageusement interposée
00:44:22dans cette affaire pour défendre
00:44:24la famille agressée. Est-ce qu'elle vous a raconté
00:44:26ce qui s'est passé en elle, ce qui l'a poussé à réagir
00:44:28à ce moment-là ? Je rappelle qu'elle a été la seule
00:44:30dans cette rame de métro à réagir.
00:44:32Bonjour à tous.
00:44:34Oui, alors c'est exactement ça.
00:44:36Elle a été la seule à réagir.
00:44:38Ce n'était pas la plus âgée,
00:44:40ce n'était pas non plus la plus jeune, mais
00:44:42elle a 24-25 ans et c'est la seule
00:44:44qui va justement s'interposer face à cet homme
00:44:46qui est en train
00:44:48d'agresser finalement une famille
00:44:50de juifs qu'il va reconnaître
00:44:52puisque l'homme porte la kippa.
00:44:54Et en réalité,
00:44:56lorsqu'elle
00:44:58prend la parole, ce qu'elle
00:45:00m'explique, c'est que les mots sortent d'eux-mêmes.
00:45:02Qu'il y a un tel sentiment
00:45:04d'injustice en elle,
00:45:06de voir cette situation,
00:45:08de voir que personne ne bouge,
00:45:10de voir que personne finalement
00:45:12ne va prendre la défense
00:45:14de cette famille-là,
00:45:16et bien c'est elle qui va
00:45:18d'elle-même, les mots vont sortir tout seul,
00:45:20c'est exactement ces mots, les mots vont sortir
00:45:22tout seul et elle va avoir ce sursous
00:45:24citoyen qui va faire qu'elle
00:45:26va se sentir obligée, obligée
00:45:28de répondre, obligée de s'interposer
00:45:30et obligée d'agir.
00:45:32Mais ça va même, j'ai envie de dire, au-delà de ça,
00:45:34parce qu'il y a, vous le dites, ce sursous citoyen,
00:45:36cette réaction presque épidermique
00:45:38face à cette agression antisémite,
00:45:40elle réagit à ce moment-là et elle filme
00:45:42la scène, mais elle va au-delà, puisqu'elle porte
00:45:44plainte, elle aurait pu simplement transmettre
00:45:46la vidéo, laisser cette famille porter plainte, elle décide
00:45:48elle-même de porter plainte, donc il y a une démarche
00:45:50véritablement engagée de lutte contre
00:45:52l'antisémitisme affiché.
00:45:56C'est exactement ça, c'est exactement ça
00:45:58que les faits se produisent
00:46:00à 10h40 le matin
00:46:02et
00:46:04elle va déposer plainte dans l'après-midi
00:46:06même, elle attend pas,
00:46:08elle va déposer plainte
00:46:10et oui, en effet,
00:46:12elle a cette volonté de lutte contre l'antisémitisme
00:46:14elle a la volonté aussi
00:46:16de ne pas laisser faire,
00:46:18de ne pas laisser passer ce genre d'acte, ce type
00:46:20d'acte, et elle décide
00:46:22de faire tout ce qu'elle peut faire
00:46:24en tout cas, pour faire en sorte que
00:46:26cette personne-là, cette personne qu'on voit dans la vidéo
00:46:28cet individu, soit jugé
00:46:30soit jugé devant une
00:46:32juridiction correctionnelle.
00:46:34Les chiffres de l'antisémitisme sont aujourd'hui
00:46:36effroyables en France, je disais en 2023
00:46:38plus de 1600 cas, quasiment
00:46:401700 cas, c'est une
00:46:42multiplication par 4 par rapport à l'année précédente
00:46:44un record depuis des décennies
00:46:46comment on l'explique, au-delà
00:46:48de l'attaque du 7 octobre qui a été
00:46:50comme une boîte de pandore pour la libération de la parole
00:46:52antisémite dans le pays, comment on explique concrètement
00:46:54cette explosion des actes antisémites ?
00:46:58Écoutez,
00:47:00je ne sais pas si je suis le plus
00:47:02à même d'expliquer pourquoi il y a autant
00:47:04d'actes antisémites et pourquoi les actes antisémites
00:47:06ont explosé en France
00:47:08ce que je peux vous dire c'est que
00:47:10en qualité d'avocat de l'OGE
00:47:12c'est vrai que malheureusement
00:47:14on est confronté tous les jours à de nouveaux
00:47:16dossiers, tous les jours à de nouvelles affaires
00:47:18tous les jours à des faits
00:47:20de plus en plus graves, de plus en plus
00:47:22à une parole de plus en plus décomplexée
00:47:24et la difficulté est ce qu'il y a
00:47:26je ne saurais pas vous l'expliquer
00:47:28mais est-ce qu'il n'y a pas une difficulté
00:47:30par certains politiques qui justement
00:47:32par certaines paroles
00:47:34vont permettre la décomplexion
00:47:36d'actes antisémites
00:47:38qui vont permettre justement
00:47:40que la parole en fait
00:47:42qu'on puisse parler comme ça dans le métro
00:47:44sans honte, d'insulter des gens
00:47:46en raison de leur ethnie, en raison de leur religion
00:47:48en raison de leur race
00:47:50je ne saurais pas l'expliquer mais c'est vrai que depuis le 7 octobre
00:47:52il y a eu une explosion
00:47:54de ce type d'actes
00:47:56et on le voit cet individu là dans le métro
00:47:58il reproche à la famille
00:48:00c'est à dire ces 3 personnes
00:48:04qui sont là pour prendre leur
00:48:06ils sont dans la rame de métro
00:48:08ils sont là pour faire leur voyage
00:48:10ils n'ont rien demandé à personne, comme n'importe quelle autre personne
00:48:12dans ce métro, ils n'ont rien demandé à personne
00:48:14et cet homme là va directement
00:48:16les agresser, alors il va les insulter
00:48:18mais en plus de les insulter
00:48:20il va à un moment donné, je ne sais pas si vous l'entendez dans la vidéo
00:48:22mais il va leur reprocher carrément
00:48:24l'intégralité du conflit
00:48:26israélo-hamas
00:48:28par des propos extrêmement virulents
00:48:30et il va terminer en disant
00:48:32Hitler aurait dû finir le travail, Hitler aurait dû
00:48:34tuer tous les joudens
00:48:38c'est aberrant
00:48:42et vous êtes l'avocat je le rappelle
00:48:44de cette jeune femme qui a été la seule à réagir
00:48:46dans la rame, à s'interposer
00:48:48courageusement et à filmer cette
00:48:50séquence qui a ensuite porté plainte
00:48:52merci d'avoir accepté de témoigner
00:48:54sur notre antenne Maître Avener Dukan
00:48:56merci beaucoup d'être avec nous
00:48:58ce matin, on va marquer une courte pause
00:49:00sur ces news, dans un instant
00:49:02Emmanuel Macron a commémoré hier
00:49:04les 80 ans du débarquement de Provence
00:49:06et on va
00:49:08s'arrêter là dessus avec
00:49:10Amber Anglais, journaliste au JDD
00:49:12dans son édito politique dans quelques instants
00:49:166h54
00:49:18sur ces news
00:49:20c'est l'heure de l'édito politique
00:49:22d'Amber Anglais sur ces news, journaliste
00:49:24au JDD, on va parler avec vous
00:49:26d'Emmanuel Macron, il a commémoré hier
00:49:28les 80 ans du débarquement de Provence
00:49:30et vous vous êtes arrêté Amber
00:49:32sur une phrase de son discours en particulier
00:49:34oui, Anthony et Emmanuel Macron
00:49:36le Président de la République a livré un bon discours
00:49:38assez court, émouvant
00:49:40et au-dessus d'une phrase il a déclaré que
00:49:42je cite, tous ceux qui se reconnaissent comme français
00:49:44ont vocation à être ensemble
00:49:46alors c'est une phrase politique
00:49:48et on le sait tous, il n'y a pas meilleur terrain
00:49:50pour passer des messages politiques que
00:49:52ce qui est déclaré apolitique et rassembleur
00:49:54comme le sport, on l'a vu récemment
00:49:56mais aussi les commémorations dont Emmanuel Macron
00:49:58est si friand. Alors politique peut-être
00:50:00mais qui semble incontestable
00:50:02oui, c'est une phrase qui semble
00:50:04ne pas se prêter à la
00:50:06contestation mais quand on s'y arrête elle pose
00:50:08quand même quelques questions, d'abord
00:50:10si tous ceux qui se reconnaissent comme français
00:50:12ont vocation à être ensemble
00:50:14on peut se demander si c'est réversible
00:50:16parce que ceux qui ne se reconnaissent pas comme français
00:50:18ou pas d'abord comme français ou pas seulement
00:50:20comme français, ont-ils vocation
00:50:22à être ensemble, ça fait écho au débat
00:50:24qu'il y a eu sur la double nationalité, sur le droit
00:50:26du sol, l'acquisition de la nationalité, etc.
00:50:28Et puis si on prend la phrase complète
00:50:30elle était précédée d'une condition
00:50:32c'était, lorsqu'il s'agit de
00:50:34défendre l'intérêt vital de la nation
00:50:36tous ceux qui se reconnaissent comme français ont vocation
00:50:38à être ensemble. Alors on peut se demander s'il y a
00:50:40une exception d'urgence vitale de la nation
00:50:42ou bien si c'est une vision valable
00:50:44en temps ordinaire.
00:50:46Et s'il suffit de se reconnaître français
00:50:48en temps normal, on peut s'interroger sur la
00:50:50conception de la nation que cette vision
00:50:52d'Emmanuel Macron esquisse au présent
00:50:54si c'est nécessaire pour être
00:50:56ensemble, on peut s'accorder là-dessus
00:50:58c'est nécessaire, mais est-ce suffisant ?
00:51:00Que voulez-vous dire exactement ?
00:51:02En France où l'Etat a précédé et fait
00:51:04la nation, on s'est beaucoup interrogé
00:51:06sur cette question épineuse, qu'est-ce qu'une nation ?
00:51:08Et une réponse célèbre a été donnée
00:51:10par l'historien Ernest Renan dans une
00:51:12conférence célèbre aussi à la Sorbonne
00:51:14en 1882, la nation c'est
00:51:16un plébiscite de tous les jours.
00:51:18Alors on pourrait dire que la phrase d'Emmanuel Macron s'inscrit
00:51:20dans cette vision. Seulement
00:51:22on a trop souvent réduit facilement
00:51:24Renan à cette définition d'une nation
00:51:26au présent, parce qu'en réalité
00:51:28pour lui la nation s'inscrivait aussi
00:51:30dans un héritage, un passé.
00:51:32Mathieu Bocoté qui avait été spectateur de CNews
00:51:34connaisse bien, était brillamment revenu dans le Figaro
00:51:36l'été dernier sur Ernest Renan
00:51:38et la façon dont il était cité de façon
00:51:40parfois partielle, voire
00:51:42partielle. Car pour Renan
00:51:44je cite, une nation est une grande
00:51:46solidarité constituée par le sentiment
00:51:48des sacrifices qu'on a fait et de ceux qu'on est
00:51:50disposés à faire encore. Elle suppose
00:51:52un passé, elle se résume
00:51:54pourtant dans le présent par un
00:51:56fait tangible, le consentement, le désir
00:51:58clairement exprimé de continuer
00:52:00la vie commune. On reprend
00:52:02donc facilement la partie plébiscite de tous
00:52:04les jours, mais on oublie que cette volonté
00:52:06d'être ensemble, cette envie de présent n'est
00:52:08pas hors sol et vient se greffer sur
00:52:10un passé. Vous sous-entendez qu'Emmanuel
00:52:12Macron oublie le passé qui définit aussi
00:52:14une nation finalement ? Non, il serait incongru
00:52:16de lui reprocher au lendemain
00:52:18d'une commémoration historique
00:52:20et il est aussi normal dans ce rôle
00:52:22qu'il tisse des liens entre le passé et le présent
00:52:24mais on peut tout de même relever que
00:52:26cette formule est finalement un peu
00:52:28équivoque ou en tout cas peut-être
00:52:30un peu incomplète et on imaginerait
00:52:32bien le général de Gaulle presque lui lancer
00:52:34en conclusion, ah non
00:52:36c'est un peu court jeune homme.
00:52:38L'édito politique
00:52:40d'Humbert Anglaise, journaliste au JDD à 6h50
00:52:42sur CNews, on vous retrouve évidemment
00:52:44tout au long de cette matinale.
00:52:46Voici tout de suite la météo du jour avec Carine Durand.
00:52:50Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
00:52:52la météo avec Groupe Verlaine
00:52:54pour devenir franchisée dans les énergies
00:52:56renouvelables. Groupe Verlaine.
00:52:58Il faut se préparer
00:53:00au retour des averses Carine
00:53:02aujourd'hui. Oui, des averses, des
00:53:04orages mais juste avant, regardez ce qui s'est passé
00:53:06en Espagne du côté des Baléares, de
00:53:08Minorques au cours des dernières heures
00:53:10avec des inondations absolument catastrophiques
00:53:12on a eu une dépression
00:53:14qui s'est formée, qu'on retrouve en général plus
00:53:16à l'automne, et bien là elle était là un petit peu
00:53:18en avance, ça donnait lieu à de violents orages
00:53:20200 mm de pluie en l'espace
00:53:22d'une journée, d'où ces inondations
00:53:24gigantesques et tout cela est peut-être en lien
00:53:26avec la température extrêmement
00:53:28élevée de la mer Méditerranée
00:53:30qui influence la météo. Et regardez ce qui se passe
00:53:32en France justement, on a aussi quelques orages
00:53:34après les orages de la nuit, on en a
00:53:36encore ce matin en Méditerranée
00:53:38sur la Corse notamment, ils vont avoir tendance à se
00:53:40décaler de plus en plus, donc attention
00:53:42ils vont gagner d'autres régions et puis on a aussi
00:53:44cette perturbation qu'on retrouve
00:53:46sur le nord-ouest du pays avec des pluies
00:53:48qui vont aussi se renforcer de ce côté-là
00:53:50L'évolution pour les prochaines heures
00:53:52avec donc cette perturbation cet après-midi
00:53:54qu'on retrouve de plus en plus vers
00:53:56le bassin parisien en fin d'après-midi
00:53:58mais aussi vers les Hauts-de-France, ces orages
00:54:00qui englobent cette fois-ci la vallée du Rhône
00:54:02le massif central, tout le
00:54:04pourtour méditerranéen et localement on peut avoir
00:54:06de la grêle et de fortes rafales de vent
00:54:08donc prudence si vous campez ou si vous randonnez
00:54:10dans cette zone. Les températures
00:54:12ce matin sont de saison globalement
00:54:1418 degrés pour Paris, 24 degrés pour Nice
00:54:16et pour Cannes, 14 pour Bourges
00:54:18c'est le minimum et au cours de l'après-midi
00:54:20les valeurs sont à peu près dans les normales
00:54:22pour la moitié nord, 27 degrés
00:54:24pour le bassin parisien, 20 degrés
00:54:26pour la pointe bretonne, un maximum de 32
00:54:28pour Ajaccio en Corse
00:54:30Rejoindre le mouvement de la
00:54:32rénovation énergétique, c'était La Météo
00:54:34avec Groupe Verlaine, pour devenir
00:54:36franchisé dans les énergies renouvelables
00:54:38Groupe Verlaine
00:54:40Excellent, réveil à tous si vous nous rejoignez
00:54:42sur CNews, il est 7h pile, on est
00:54:44ensemble jusqu'à 9h pour de
00:54:46l'info, de l'analyse avec toute mon équipe
00:54:48autour de la table, j'ai Marine Sabourin,
00:54:50J'ai Humbert Anglaise, journaliste au JDD,
00:54:52Julie Durand pour La Météo, Juliette Sadat pour L'Anglais
00:54:54Cause ce matin avec nous, et Jérémy Stobbes
00:54:56Bonjour
00:54:58Directeur adjoint de la rédaction du magazine
00:55:00Causeur, merci d'être avec nous, on va commenter
00:55:02l'actualité politique notamment
00:55:04Voici tout de suite les titres de votre journal
00:55:06de 7h à la une, une jeune médecin généraliste
00:55:08traumatisée à Marseille, dans les quartiers
00:55:10nord, elle a été violemment agressée
00:55:12dans son nouveau cabinet pour un refus de prescription
00:55:14elle ne sait pas si elle va revenir travailler
00:55:16sur place, le phénomène est récurrent
00:55:18selon ses collègues, il réclame plus de fermeté
00:55:20de la part de la justice, on en parle dans un instant
00:55:22avec Jérémy Stobbes
00:55:24L'émotion est encore très forte ce matin
00:55:26dans la commune de Muelen, située
00:55:28près de la base militaire de Saint-Dizier
00:55:30après la mort de deux pilotes de Rafale ce mercredi
00:55:32nous nous sommes rendus sur place
00:55:34Un premier cas de mpox découvert
00:55:36en Suède, c'est le premier cas en Europe de ce variant
00:55:38plus contagieux et potentiellement létal
00:55:40l'OMS alerte sur le risque
00:55:42de cas importés sur notre continent
00:55:44d'autres sont susceptibles d'être détectés
00:55:46dans les prochains jours et les prochaines semaines
00:55:48pour ne pas s'inquiéter ici en France
00:55:50on vous dit tout dans ce journal
00:55:54Mais tout d'abord cette nouvelle
00:55:56agression d'une médecin généraliste
00:55:58à Marseille, la raison, un refus
00:56:00de délivrer à ces deux agresseurs
00:56:02une ordonnance destinée à une tierce personne
00:56:04absente au moment de la consultation
00:56:06Frappée, mordu, la praticienne
00:56:08s'est vue prescrire quatre jours
00:56:10d'ITT et a porté plainte
00:56:12le directeur du cabinet où elle travaille
00:56:14témoigne au micro de Tony Pitarro, écoutez
00:56:16Le cabinet est exceptionnellement
00:56:18fermé suite à l'agression civique
00:56:20et violente du médecin
00:56:22en cas d'urgence composée le 15
00:56:24Ce cabinet médical du 15ème arrondissement
00:56:26de Marseille est fermé
00:56:28jusqu'à dimanche, en cause
00:56:30la violente agression d'une jeune médecin
00:56:32par deux patientes, ici sur cette photo
00:56:34le motif, avoir
00:56:36refusé de délivrer une ordonnance
00:56:38pour une troisième personne qui n'était pas
00:56:40présente lors de cette consultation
00:56:42une ultra-violence dénoncée par le
00:56:44directeur du cabinet médical
00:56:46Elle venait avec la certitude
00:56:48de repartir avec l'ordonnance
00:56:50quel que soit le prix
00:56:52et donc ils lui ont sauté dessus, ils sont acharnés
00:56:54sur elle, et ils l'ont frappée
00:56:56mordu, griffé
00:56:58tiré les cheveux, enfin bref, ils sont acharnés
00:57:00sur elle, il n'y avait plus personne au cabinet
00:57:02elle a des hématomes, des griffures
00:57:04une trace bien ronde de morsure
00:57:06sur la peau. Sous le choc, la jeune
00:57:08femme n'ose plus retourner travailler
00:57:10Son état de santé m'ennuie, et ce qui m'ennuie
00:57:12en deuxième lieu, c'est
00:57:14est-ce qu'elle va continuer ou pas
00:57:16mais en plus dans ces quartiers, il y a encore moins de médecins
00:57:18il est très difficile de trouver un spécialiste
00:57:20le peu de généralistes qui étaient là
00:57:22qui partent à la retraite ne sont pas remplacés
00:57:24La jeune médecin a porté plainte et s'est vu
00:57:26prescrire 4 jours d'ITT
00:57:28Un rassemblement citoyen est prévu jeudi 22 août
00:57:30pour interpeller les autorités
00:57:32Voilà, un rassemblement
00:57:34qui aura lieu donc jeudi 22 août
00:57:36à 18h, et la question
00:57:38du jour qu'on vous a posé ce matin, faut-il
00:57:40punir plus sévèrement ceux qui agressent
00:57:42des médecins ? Certains d'entre eux
00:57:44réclament par exemple la création d'un
00:57:46délit d'outrage, je vous propose de scanner le QR code
00:57:48qui s'affiche à l'écran, vous enregistrez vos réponses
00:57:50et on les diffusera dans le courant
00:57:52de l'émission, on va en parler avec Jérémy Stubbs
00:57:54Je vous retourne la question justement, est-ce qu'il faut
00:57:56punir plus sévèrement ceux qui agressent
00:57:58des médecins ?
00:58:00Certainement, les médecins sont dans la même
00:58:02situation que les policiers
00:58:04et ce sont
00:58:06des gens qui essaient de
00:58:08secourir les autres
00:58:10donc c'est encore plus tragique
00:58:12et inacceptable
00:58:14mais en fait un délit d'outrage
00:58:16l'Assemblée
00:58:18était en train de
00:58:20légiférer là-dessus
00:58:22elle devait produire
00:58:24quelque chose sauf que tout a été
00:58:26interrompu par la dissolution
00:58:28donc dès qu'il y a
00:58:30quelque chose qui ressemble à une
00:58:32Assemblée nationale qui fonctionne
00:58:34il faut que cette
00:58:36Assemblée se penche justement
00:58:38sur cette question parce qu'on
00:58:40ne peut pas perdre du temps comme ça
00:58:42Effectivement, vous avez raison, bien d'autres sujets aussi
00:58:44pour lesquels les Français veulent voir
00:58:46leur quotidien évoluer et pour l'instant
00:58:48le travail parlementaire est arrêté
00:58:50comme celui du gouvernement
00:58:52On va parler de la France endeuillée après la mort
00:58:54de deux militaires de l'armée de l'air, tués
00:58:56lors d'une collision entre deux rafales, ils s'appelaient
00:58:58Sébastien Labire et Mathis Lawrence
00:59:00un capitaine et un lieutenant, leurs proches
00:59:02parlent d'hommes dévoués pour leur métier
00:59:04Sébastien Labire, au commande de l'un
00:59:06des avions de chasse, était pilote depuis 2013
00:59:08il était aimé et apprécié
00:59:10de tout, son frère s'était exprimé
00:59:12chez nos confrères de RTL, on l'écoute
00:59:14Dans une discussion
00:59:16à jour avec mon père, ils se sont
00:59:18retrouvés tous les deux et mon frère
00:59:20a dit
00:59:22j'ai vu qu'il y avait un concours pour
00:59:24entrer militaire et bien
00:59:26ça va me canaliser, j'ai besoin
00:59:28de
00:59:30ce cycle-là
00:59:32de cet environnement-là
00:59:34pour grandir et m'épanouir
00:59:36et il l'avait tout de suite compris à 16 ans
00:59:38et ensuite
00:59:40il a eu une carrière
00:59:42exemplaire et remarquable
00:59:44dans le milieu des
00:59:46pilotes de chasse, il a été macaronné
00:59:48rapidement
00:59:50il a eu les éloges
00:59:52militaires à ce moment-là puisqu'il était major
00:59:54de promotion, c'est quelqu'un
00:59:56qui était fait pour ça et il donnait
00:59:58vraiment énormément
01:00:00de passion dans tout ce qu'il faisait
01:00:02et le rafale
01:00:04pour lui, c'était son bijou
01:00:06Et vous verrez dans le courant de
01:00:08cette émotion, une ville
01:00:10une commune en Deuillet, la commune de Mouelin
01:00:12qui est justement près de la base de Saint-Dizier
01:00:14beaucoup d'émotions ce matin
01:00:16dans cette commune. Cet appel a témoin
01:00:18du tréport en Normandie
01:00:20une grande croix de pierre du XVIIe siècle
01:00:22a été détruite dans la nuit du 14 au 15 août
01:00:24dans le centre-ville, la municipalité
01:00:26appelle toute personne ayant entendu
01:00:28ou vu ces faits à se rapprocher des services
01:00:30de la mairie ou de gendarmerie. L'édifice
01:00:32qui trône au milieu de la place Charles de Gaulle a été
01:00:34retrouvé scindé en deux. Elle avait fait
01:00:36l'objet d'une sérieuse rénovation et d'une
01:00:38mise en valeur en 2009. Une plainte a été
01:00:40déposée.
01:00:42Dans le reste de l'actualité, un cas
01:00:44de mpox, ex
01:00:46nouveau nom de la variole du singe
01:00:48détectée en Suède. C'est une première en dehors
01:00:50du continent africain. L'Organisation Mondiale
01:00:52de la Santé indique que d'autres cas pourraient être
01:00:54détectés prochainement en Europe.
01:00:56Avec ce nouveau variant plus contagieux
01:00:58et potentiellement létal, faut-il
01:01:00s'inquiéter en France ? On voit cela avec
01:01:02Briac Japiot.
01:01:04L'Europe devrait connaître plus de cas de variole
01:01:06du singe dans les prochains jours. Voilà ce
01:01:08qu'a annoncé hier l'Organisation Mondiale
01:01:10de la Santé. Depuis mercredi, le plus haut
01:01:12niveau d'alerte sanitaire a été déclenché.
01:01:14Mais pour la première fois, le variant s'invite
01:01:16hors d'Afrique. C'est en Suède qu'une
01:01:18personne a été diagnostiquée comme porteuse
01:01:20du virus. La personne
01:01:22touchée a été infectée lors d'un séjour
01:01:24dans une région d'Afrique où s'évite
01:01:26une importante épidémie.
01:01:28Plus contagieux et dangereux, ce variant
01:01:30était jusqu'ici uniquement présent en Afrique.
01:01:32Il suscite désormais l'inquiétude
01:01:34des autorités sanitaires internationales.
01:01:36Là, on sait qu'il est plus contagieux,
01:01:38on sait que des gens peuvent se contaminer,
01:01:40ramener ce virus et générer des cas secondaires.
01:01:42Comme il est plus contagieux,
01:01:44la probabilité que ces cas secondaires
01:01:46apparaissent est plus grande encore qu'avec
01:01:48le variant précédent. Là, on a l'impression
01:01:50que la contagiosité par contact
01:01:52est plus grande et peut toucher
01:01:54des couples hétérosexuels
01:01:56et plus largement des enfants
01:01:58dans une fratrie. Donc, on est sur quelque
01:02:00chose de plus inquiétant,
01:02:02ce qui justifie cette alerte mondiale.
01:02:04En France, la variole
01:02:06du singe n'a jamais causé la mort de personne.
01:02:08Des vaccins efficaces existent,
01:02:10mais ils manquent cruellement en Afrique.
01:02:12En 2022, la Haute Autorité de Santé
01:02:14avait déjà recommandé une vaccination
01:02:16préventive aux personnes à risque.
01:02:18Si vous vous inquiétez encore,
01:02:20tout à l'heure à 8h, on sera avec un
01:02:22virologue qui nous expliquera tout sur ce
01:02:24M-POX. On va parler politique.
01:02:26Le SMIC à 1600 euros est un engagement
01:02:28de campagne et nous le ferons, c'est ce qu'affirme Lucie Castet,
01:02:30la candidate du Nouveau Front Populaire
01:02:32à Matignon sur les réseaux sociaux.
01:02:34Dès les premiers jours à Matignon, nous échangerons
01:02:36avec les partenaires sociaux sur les modalités
01:02:38de sa mise en œuvre, dit-elle.
01:02:40Or, dans un entretien aux Parisiens
01:02:42quelques jours plus tôt, Lucie Castet semblait
01:02:44moins préremptoire quant à la mise en œuvre
01:02:46de cet engagement évoquant seulement des horizons.
01:02:48Et on en parle avec vous, Imbert Anglaise
01:02:50journaliste au JDD. C'est une drôle de semaine pour
01:02:52Lucie Castet qui a tenté de reprendre
01:02:54comme elle pouvait la main sur la situation.
01:02:56Oui, au risque d'apparaître un peu obstinée,
01:02:58un peu forceuse même, elle a repris
01:03:00son tour de piste en s'affichant plus ouverte
01:03:02à des compromis tactiques et
01:03:04programmatiques, parfois de façon un peu
01:03:06erratique comme sur la hausse du SMIC,
01:03:08on en parlait à l'instant, mais toujours
01:03:10ferme sur le fond et déterminée à
01:03:12se faire nommer à Matignon.
01:03:14On pourrait dire qu'elle joue à un drôle de jeu,
01:03:16de chat perché avec Emmanuel Macron.
01:03:18Chacun d'eux se sait intouchable,
01:03:20Lucie Castet parce qu'elle agite le procès de
01:03:22déni en démocratie, Emmanuel Macron
01:03:24parce que la Constitution le rend inamovible.
01:03:26Et chacun d'eux campe
01:03:28dans une position d'attente à la fois légitime
01:03:30et un peu déconnectée.
01:03:32Légitime pour Lucie Castet qui a beau jeu
01:03:34d'invoquer qu'elle est la candidate du Parti politique
01:03:36arrivée en tête des législatives
01:03:38évidemment, et déconnectée parce qu'elle
01:03:40minimise le fait qu'elle n'aura pas de majorité
01:03:42même relative suffisante pour
01:03:44éviter d'être censurée.
01:03:46La position d'Emmanuel Macron est
01:03:48elle aussi légitime, il est après tout
01:03:50dans son rôle en disant qu'il n'est pas question
01:03:52de nommer à Matignon quelqu'un qui ne pourrait pas
01:03:54gouverner, mais aussi déconnectée parce
01:03:56qu'il ne peut pas indéfiniment ignorer
01:03:58les suffrages des Français en attendant
01:04:00ou alors en nommant une coalition centriste.
01:04:02Ce tour de piste est donc sans issue pour Lucie Castet ?
01:04:04Pas vraiment, avec
01:04:06Emmanuel Macron on ne peut jamais dire jamais
01:04:08donc on ne sait pas quel sera
01:04:10son sort finalement, mais ça paraît quand même compliqué
01:04:12pour Lucie Castet parce que même dans son
01:04:14propre camp à gauche, beaucoup
01:04:16l'utilisent comme un levier de pression sur
01:04:18Emmanuel Macron évidemment, mais
01:04:20ne croient déjà plus
01:04:22sérieusement à cette candidature
01:04:24à Matignon, et en fait elle est déjà aussi
01:04:26instrumentalisée par les différentes
01:04:28forces de gauche dans leur rapport entre elles,
01:04:30comme l'ont raconté mes collègues Victor Isaac, Anne et Christophe
01:04:32Biette dans le JDD dimanche dernier.
01:04:34Pour la plupart, les parties de gauche jouent
01:04:36l'étape d'après, notamment dans le positionnement
01:04:38vis-à-vis de l'incontournable Jean-Luc Mélenchon
01:04:40soit qu'ils veuillent le mettre en orbite
01:04:42soit pour ses alliés qu'ils veuillent s'en émanciper.
01:04:44Alors à gauche,
01:04:46pour Lucie Castet, on ne sait pas encore
01:04:48quel sera son sort une fois scellée,
01:04:50mais pour le moment, l'été meurtrier n'est pas terminé.
01:04:52C'était le papier politique
01:04:54de Hubert Imbert,
01:04:56anglais journaliste au JDD.
01:04:58On va poursuivre avec les sports à présent.
01:05:10Et Marine, ce week-end, c'est le retour de la Ligue 1.
01:05:12Oui, la saison commence dès ce soir
01:05:14avec un affrontement entre le PSG
01:05:16tenant du titre et le Havre.
01:05:18Si peu de joueurs changent de club cette année,
01:05:20le mercato des entraîneurs, en revanche, était
01:05:22plus important que d'habitude.
01:05:247 clubs sur les 18 de Ligue 1 changent de coach.
01:05:26On voit cela avec Paul Jorgel.
01:05:30Si le mercato a été calme sur les terrains,
01:05:32il a été agité sur les bancs de Ligue 1.
01:05:34Sur 18 clubs, 7 ont décidé de changer
01:05:36d'entraîneur à l'aube de cette nouvelle saison de championnat.
01:05:38C'est l'un des plus gros transferts.
01:05:40Roberto Dezerbi, le tacticien italien
01:05:42en provenance de Brighton, a parafait
01:05:44un contrat de 3 ans avec l'Olympique de Marseille.
01:05:46Son principal objectif sera de qualifier
01:05:48le club fosséen pour la Ligue des Champions
01:05:50la saison prochaine.
01:05:56Il a quitté le Nord pour la Côte d'Azur.
01:05:58Franquez a fait ses adieux à Lens après cette année
01:06:00passer du côté de Bollard direction
01:06:02l'OGC Nice où il a signé un contrat de 3 ans.
01:06:04Coup de l'opération 2 millions d'euros.
01:06:06Une très belle page s'est tournée
01:06:08me concernant que je n'oublie pas.
01:06:10Je suis à fond maintenant
01:06:12dans cette nouvelle aventure
01:06:14parce que ça reste une aventure.
01:06:16Il l'a remplacé
01:06:18sur le banc l'Ansois, Will Steele
01:06:20est le nouvel entraîneur du RC Lens.
01:06:22Le Belge britannique avait quitté Reims
01:06:24en fin de saison dernière. Il aura la lourde tâche
01:06:26de faire aussi bien que son prédécesseur.
01:06:28Mes réseaux sociaux ont encore
01:06:30explosé après l'annonce.
01:06:32Je suis très content d'être là
01:06:34et merci à vous tous.
01:06:36Lille ne pouvait retenir son entraîneur
01:06:38Paolo Fonseca après l'offre reçue par
01:06:40le Milan AC. Pour le remplacer, la solution
01:06:42Bruno Genesio libre de tout contrat
01:06:44a été trouvée. Libéré par Rennes l'an passé
01:06:46il s'est engagé avec le LOSC pour 2 ans.
01:06:48Très heureux d'arriver
01:06:50au LOSC, d'avoir un accueil
01:06:52extraordinaire de la part de tous les gens
01:06:54du club. Orphelin depuis
01:06:56le départ de Will Steele, le stade de Reims
01:06:58a engagé Lucas Elsner en provenance du Havre
01:07:00pour lui succéder. Les dirigeants
01:07:02du club doyen ont misé sur Didier Digard.
01:07:06Enfin, Liam Rosenior,
01:07:08ancien entraîneur d'Ulcity en 2e division
01:07:10anglaise, a remplacé Patrick Vieira à Strasbourg.
01:07:16C'était la chronique sport
01:07:18avec la Allo Sommeil, spécialiste
01:07:20de la litterie française et des canapés
01:07:22pour tous les budgets.
01:07:24Les Etats-Unis ont salué
01:07:26hier soir les débuts prometteurs des
01:07:28discussions à Doha en vue d'une trêve dans
01:07:30le camp de Gaza. Les pourparlers doivent se poursuivre
01:07:32encore aujourd'hui. On en parle dans
01:07:34un instant avec Lise Benkemoun,
01:07:36notre correspondante en Israël. A tout de suite, Lise.
01:07:427h14, bon réveil à tous
01:07:44si vous nous rejoignez sur CNews. Le rappel de l'actualité,
01:07:46Marine Sabourin.
01:07:50À Paris, un homme a été mis en examen et placé
01:07:52en détention provisoire ce jeudi.
01:07:54Il est soupçonné d'avoir tué une femme
01:07:56de 21 ans, bénévole aux Jeux Olympiques.
01:07:58Elle avait été retrouvée morte
01:08:00dans un appartement du 18ème arrondissement.
01:08:02En Russie,
01:08:04l'Ukraine revendique de nouvelles avancées
01:08:06dans la région de Kursk. Kiev affirme
01:08:08avoir pris le contrôle de 82 localités.
01:08:10Volodymyr Zelensky déclare
01:08:12que des centaines de soldats russes
01:08:14ont été faits prisonniers.
01:08:16Et puis Donald Trump veut que le prononcé de sa peine
01:08:18soit repoussé après l'élection présidentielle
01:08:20américaine de novembre. Elle est normalement
01:08:22prévue mi-septembre. Il avait été reconnu
01:08:24coupable de 34 délits de falsification
01:08:26de documents comptables
01:08:28destinés à cacher juste avant sa victoire en 2016
01:08:30un paiement de 130 000 dollars
01:08:32à une actrice de film pornographique.
01:08:36Les Etats-Unis qui ont salué
01:08:38hier un début prometteur
01:08:40pour ces discussions à Doha en vue
01:08:42d'une trêve dans la bande de Gazal et pour parler
01:08:44doivent encore se poursuivre aujourd'hui, toujours en présence
01:08:46des services de renseignement américains
01:08:48et israéliens, mais
01:08:50sans le groupe terroriste du Hamas.
01:08:52Et nous sommes avec Liz Benkemoen ce matin.
01:08:54Bonjour Liz, vous êtes notre correspondante
01:08:56en Israël.
01:08:58Les Etats-Unis parlent certes
01:09:00d'un début prometteur mais ils soulignent
01:09:02qu'il y a encore beaucoup de travail.
01:09:04Bonjour à tous. Alors oui c'est vrai
01:09:06peu de choses ont fuité sur ce
01:09:08premier jour de négociation
01:09:10à Doha et c'est tant mieux
01:09:12car dans ce genre de situation le secret
01:09:14est essentiel jusqu'à la signature
01:09:16d'un éventuel accord.
01:09:18C'est vrai que cette première journée elle a été jugée
01:09:20constructive par des sources américaines
01:09:22proches des négociateurs
01:09:24et la simple décision de poursuivre
01:09:26les discussions aujourd'hui
01:09:28témoigne tout de même de la volonté
01:09:30commune de parvenir à un accord.
01:09:32Alors vous le disiez Anthony, le Hamas
01:09:34n'était pas présent
01:09:36et a tenu à rappeler de nouveau
01:09:38hier que selon lui, tout accord
01:09:40devait déboucher sur un retrait complet
01:09:42des troupes israéliennes de Gaza.
01:09:44C'est Hassan Badram qui est un
01:09:46membre du bureau politique du Hamas
01:09:48qui a déclaré hier que le groupe palestinien
01:09:50considérait que toute négociation
01:09:52devait être basée sur
01:09:54ce qui avait été convenu précédemment
01:09:56et dans sa déclaration
01:09:58il a réaffirmé
01:10:00qu'il fallait donc le cesser le feu
01:10:02complet, le retrait total des forces
01:10:04israéliennes de Gaza,
01:10:06la libération des otages contre les prisonniers
01:10:08palestiniens et le retour
01:10:10des Palestiniens déplacés.
01:10:12En attendant le Hamas a tout de même poursuivi
01:10:14hier sa guerre psychologique contre Israël
01:10:16l'organisation terroriste a publié
01:10:18des photos de la dépouille
01:10:20d'un otage. Vous vous rappelez
01:10:22il y avait seulement deux jours
01:10:24l'organisation terroriste avait
01:10:26annoncé qu'elle avait tué un otage
01:10:28et blessé deux autres, une information
01:10:30que Sahal n'avait pas pu
01:10:32confirmer. Dans les
01:10:34photos qui ont été publiées hier,
01:10:36Sahal a immédiatement affirmé
01:10:38et précisé qu'il s'agissait d'un otage
01:10:40qui avait déjà été assassiné
01:10:42par le Hamas, dont le corps avait été
01:10:44rapatrié en Israël et dont la famille
01:10:46était prévenue
01:10:48déjà depuis le mois de novembre
01:10:50dernier, mais tout ça c'est tout de même
01:10:52une tension très compliquée à vivre
01:10:54pour les Israéliens.
01:10:56Et justement, je rappelle ce chiffre
01:10:58et si vous me le confirmez, 115 otages
01:11:00toujours aux mains du Hamas.
01:11:02Les familles d'otages, comment vivent-elles
01:11:04ces négociations en ce moment ?
01:11:06Alors c'est effectivement très très difficile.
01:11:08Il y a un document confidentiel de l'armée
01:11:10qui a été révélé hier
01:11:12qui montre une situation absolument alarmante
01:11:14pour les otages toujours détenus à Gaza.
01:11:16C'est le général Nitzan Alon
01:11:18qui se trouve actuellement
01:11:20à Doha, qui avait présenté ce rapport
01:11:22au Premier ministre juste avant
01:11:24de partir au Qatar.
01:11:26Un document qui met en garde contre une menace
01:11:28croissante pour la vie des otages
01:11:30qui parle d'un manque d'hygiène,
01:11:32de pas de médicaments,
01:11:34de moins en moins d'oxygène qui passe
01:11:36dans les tunnels souterrains, du fait que
01:11:38plus le temps passe, le danger augmente
01:11:40pour leur vie.
01:11:42Et donc ça c'est extrêmement difficile
01:11:44pour ces familles d'otages qui hier
01:11:46ont organisé une marche de la
01:11:48dernière chance à Tel Aviv pour réclamer
01:11:50de nouveau un accord.
01:11:52Ils étaient des centaines de
01:11:54sympathisants rassemblés dans les rues
01:11:56de Tel Aviv. Ils ont exigé
01:11:58que les négociateurs envoyés à Doha
01:12:00reviennent en Israël
01:12:02avec un accord.
01:12:04L'un des Yotam Cohen
01:12:06dont le frère Nimrod est toujours
01:12:08otage à Gaza a pris la parole
01:12:10et il a clairement crié
01:12:12ne retournez pas en Israël
01:12:14si vous n'avez pas signé un accord.
01:12:16C'est très compliqué et on sent
01:12:18vraiment qu'ils sont à bout.
01:12:20En parallèle de ces négociations
01:12:22les Etats-Unis
01:12:24affirment que la menace iranienne
01:12:26reste toujours imminente pour le moment.
01:12:28Oui, l'Iran pourrait
01:12:30attaquer Israël dans les jours qui viennent
01:12:32c'est ce qu'a déclaré John Kirby
01:12:34le conseiller en communication de la Maison Blanche
01:12:36et ça sans avertissement.
01:12:38Donc l'attention est toujours palpable
01:12:40ici en Israël
01:12:42mais l'effort diplomatique
01:12:44se poursuit et se poursuivra
01:12:46dans la région. Aussi bien
01:12:48de la part des Américains bien sûr
01:12:50Washington a envoyé des messages
01:12:52à l'Iran par l'intermédiaire
01:12:54de tierces parties
01:12:56mais également la diplomatie
01:12:58occidentale qui tente de calmer
01:13:00le jeu. Le ministre des Affaires étrangères
01:13:02français Stéphane Séjourné
01:13:04et son homologue britannique
01:13:06David Lamy seront tous les deux
01:13:08en Israël aujourd'hui et seront reçus
01:13:10par le chef de la diplomatie israélienne
01:13:12Israël Katz. Il va discuter
01:13:14avec eux des négociations sur les otages
01:13:16mais aussi de la réponse iranienne
01:13:18il va leur demander d'imposer
01:13:20des sanctions sévères à Téhéran
01:13:22face à ces programmes nucléaires
01:13:24de missiles balistiques et de drones
01:13:26et il va également leur demander
01:13:28de déclarer les gardiens de la révolution
01:13:30comme organisation terroriste
01:13:32ça c'est le point de vue israélien
01:13:34Stéphane Séjourné qui était déjà
01:13:36hier à Beyrouth, vous le savez peut-être
01:13:38qui a rappelé qu'un
01:13:40cessez-le-feu à Gaza était nécessaire
01:13:42dans la région et qu'il était là
01:13:44pour porter un message simple
01:13:46de désescalade, message
01:13:48qu'il va évidemment porter également
01:13:50aujourd'hui. Tout le monde a
01:13:52conscience ici que les heures et les jours
01:13:54à venir peuvent définir
01:13:56l'avenir du Moyen-Orient
01:13:58la seule bonne nouvelle si j'ose dire
01:14:00c'est qu'une source proche du Hezbollah
01:14:02a déclaré que le mouvement terroriste
01:14:04libanais envisageait de ne pas lancer
01:14:06ses représailles contre Israël
01:14:08pendant les négociations en cours
01:14:10au Qatar, c'est déjà pas mal
01:14:12selon cette source le Hezbollah ne veut pas
01:14:14être responsable de la perturbation
01:14:16d'un éventuel accord
01:14:18ça ne veut pas dire qu'on est soulagé
01:14:20en Israël mais on espère
01:14:22effectivement que la désescalade va
01:14:24pouvoir se poursuivre
01:14:26Lisbeth Kemoun merci infiniment
01:14:28vous êtes notre correspondante en Israël avec qui on
01:14:30suit scrupuleusement chaque matin l'évolution de la
01:14:32situation au Proche-Orient
01:14:34restez avec nous dans un instant sur ces news
01:14:36on va vous parler du dernier classement de Shanghai
01:14:38le top 1000 des meilleures universités
01:14:40du monde entier et où quelques facultés
01:14:42françaises progressent encore cette année
01:14:44on voit ça dans un instant avec Juliette Sadat
01:14:46sur ce plateau
01:14:507h23
01:14:52avec vous Juliette Sadat on va parler
01:14:54des universités françaises
01:14:56elles avaient déjà bien performé en 2023
01:14:58elles gagnent du terrain
01:15:00dans le fameux classement de Shanghai qui répertorie
01:15:02les meilleures universités du monde entier
01:15:043 fac françaises sont dans le top 50
01:15:06oui d'ailleurs regardons
01:15:08d'abord rapidement le top 10
01:15:10de ce classement alors sans surprise
01:15:12les universités anglo-saxonnes
01:15:14restent en position de
01:15:16leader avec Harvard, Stanford
01:15:18et le MIT en tête
01:15:20un classement qui reste inchangé
01:15:22depuis des années
01:15:24mais les universités françaises
01:15:26progressent si on était habitué
01:15:28à des rangs plutôt inférieurs
01:15:303 universités sont montées en puissance
01:15:32cette année à la 12ème place
01:15:34du classement en 2024
01:15:36l'université Paris-Saclay qui regroupe
01:15:38plusieurs écoles, Centrale-Supélec
01:15:40et Agro-Paris-Tec
01:15:42Paris-Saclay qui a gagné 3 places
01:15:44par rapport à l'année dernière
01:15:46une progression saluée par Emmanuel Macron
01:15:48sur X, regardez il a tweeté
01:15:50jamais une université française n'avait été
01:15:52si bien classée dans le prestigieux
01:15:54classement de Shanghai
01:15:5612ème au monde
01:15:58le président qui précise que ce n'est pas
01:16:00la seule à progresser et en effet
01:16:02plus bas dans le classement, dans le top 50
01:16:04Paris-Sciences et Lettres
01:16:06qui regroupent entre autres
01:16:08Dauphine, Lémine ou encore l'ENS
01:16:10arrivent à la 33ème place
01:16:12la Sorbonne grimpe aussi au 41ème rang
01:16:14tout ça fait que la France
01:16:16est le 7ème pays le mieux classé
01:16:18dans le top 100 derrière l'Allemagne
01:16:20la Suisse, l'Australie, le Royaume-Uni
01:16:22la Chine et les Etats-Unis
01:16:24Alors la France progresse en partie
01:16:26parce qu'elle a réussi à s'adapter aux critères
01:16:28pris en compte dans ce classement
01:16:30Exactement, regardons-les ces critères
01:16:32parmi eux le nombre de prix Nobel
01:16:34et de médailles Fields
01:16:36parmi les étudiants diplômés et les professeurs
01:16:38le nombre de chercheurs les plus cités
01:16:40dans leur discipline et dans les revues
01:16:42scientifiques, etc, des critères
01:16:44qui sont, vous l'avez compris, principalement
01:16:46fondés sur la recherche
01:16:48et l'excellence plutôt que sur la qualité
01:16:50des formations en elles-mêmes
01:16:52l'insertion professionnelle
01:16:54des diplômés, etc, et ça
01:16:56ça a longtemps été reproché
01:16:58au palmarès comme l'explique
01:17:00dans le Figaro Fabien Elouard
01:17:02professeur de sociologie à l'université
01:17:04de Lille, lors des premières publications
01:17:06du classement au début
01:17:08des années 2000, le classement était
01:17:10perçu comme négatif par la France puisque nous
01:17:12en étions complètement absents
01:17:14mais il a été le déclencheur de plusieurs
01:17:16politiques en la matière
01:17:18et effectivement, il a fallu s'adapter
01:17:20et la stratégie adoptée
01:17:22a été de regrouper plusieurs
01:17:24écoles pour ainsi former
01:17:26des groupes, le groupe Paris-Saclay
01:17:28le groupe Paris-Sciences
01:17:30et Lettres pour bien
01:17:32peser davantage dans le
01:17:34nombre de prix de citations dans les revues
01:17:36scientifiques, etc, une stratégie qui
01:17:38semble payante puisque la France continue
01:17:40de grappiller quelques places d'année en année
01:17:42L'excellence universitaire
01:17:44française qui progresse selon Juliette
01:17:46sa date, merci beaucoup, voici tout de suite
01:17:48la météo des plages sur CNews
01:17:50La météo des plages avec BDOR.fr
01:17:52L'agence BDOR vous propose
01:17:54l'achat de pièces d'or et lingots d'or
01:17:56L'agence BDOR, partenaire de votre
01:17:58nouvelle épargne
01:18:00Bienvenue dans votre météo des plages
01:18:02c'est une journée nuageuse avec des
01:18:04averses dans le nord de la France
01:18:06il fera 20° au Touquet avec
01:18:08la même température dans l'eau et un
01:18:10indice UV de 2, un peu plus bas
01:18:12le ciel sera gris, il fera 22°
01:18:14à la Bôle avec une température
01:18:16de l'eau à 19°, dans le sud-ouest
01:18:18le temps sera plus ensoleillé
01:18:20à Arcachon, il fera 27°
01:18:22avec un indice UV à 8
01:18:24dans le golfe du Lyon, des nuages
01:18:26et des averses, 24°
01:18:28dans l'eau argelesse avec un indice
01:18:30UV de 7, sur la côte d'Azur
01:18:32des nuages accompagnés d'averses
01:18:3427° dans l'eau avec un indice
01:18:36UV de 8, à Ajaccio
01:18:38à Cannes, il fera 29° dans l'eau
01:18:40avec un indice UV de 7
01:18:42La météo des plages avec BDOR.fr
01:18:44L'agence BDOR vous propose l'achat
01:18:46de pièces d'or et lingots d'or
01:18:48L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne
01:18:52Vendredi 16 août, votre météo du jour
01:18:54c'est tout de suite avec Karine Durand
01:18:56Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
01:18:58La météo avec Groupe Verlaine
01:19:00Pour devenir franchisée dans les énergies
01:19:02renouvelables. Groupe Verlaine
01:19:04La météo avec
01:19:06une nouvelle perturbation qui va
01:19:08apporter de bonnes quantités de pluie sur la
01:19:10moitié nord Karine
01:19:12Oui, des pluies supplémentaires alors que les sols
01:19:14sont déjà gorgés d'eau. Regardez
01:19:16cette carte qui vient de sortir pour le mois d'août
01:19:18c'est la carte des nappes phréatiques
01:19:20on voit que les niveaux sont haut à très haut
01:19:22en bleu et bleu foncé sur quasiment tout le pays
01:19:24ça veut dire qu'on est excédentaire
01:19:26dans nos réserves en eau souterraine
01:19:28en verre. Ce sont les niveaux qui sont conformes aux moyennes
01:19:30Il y a quand même des zones qui souffrent de sécheresse
01:19:32au niveau des nappes. C'est encore le Languedoc
01:19:34au Roussillon, la Corse ou encore
01:19:36le sud de l'Alsace où les niveaux restent
01:19:38très bas dans ces zones là
01:19:40Mais il y a encore de la pluie qui va arriver, on va le voir
01:19:42justement sur nos cartes avec
01:19:44des conditions bien pluieuses sur la
01:19:46Bretagne, Normandie, les Hauts-de-France. Des pluies
01:19:48qui vont s'intensifier en plus d'heure en heure
01:19:50et se décaler aussi vers le bassin parisien
01:19:52et vers l'ouest. Et on a encore des orages
01:19:54après les orages violents de la soirée et de la nuit
01:19:56sur le sud. Attention, quelques averses orageuses
01:19:58peuvent encore éclater ce matin sur le pourtour
01:20:00méditerranéen au cours de l'après-midi
01:20:02Ces orages vont se décaler aussi
01:20:04vers le massif central, vers la vallée du Rhône
01:20:06Ils peuvent être plus violents aussi en cours d'après-midi
01:20:08On peut avoir de la grêle, de fortes rafales de vent
01:20:10Le riz va s'estomper par contre en fin d'après-midi
01:20:12début de soirée. Et puis la perturbation du
01:20:14nord-ouest continue son chemin. Elle va
01:20:16aborder le bassin parisien en fin d'après-midi
01:20:18début de soirée. Les températures
01:20:20sont en baisse mais elles sont à peu près de saison
01:20:22ce matin. 18 degrés pour Paris
01:20:2414 degrés, petite fraîcheur à Bourges
01:20:2624 degrés pour Nice et pour Cannes. Et au cours
01:20:28de l'après-midi, les valeurs sont estivales partout
01:20:30mais elles sont en baisse par rapport à ce qu'on a connu
01:20:32ces derniers jours. On est à peine dans les moyennes de saison
01:20:3630 degrés en remontant vers Lille. Toujours un petit
01:20:38peu de chaleur pour le sud-est mais pas des températures
01:20:40caniculaires pour autant. 32 degrés
01:20:42pour le sud de la Corse à Ajaccio
01:20:44Les prochains jours, préparez-vous un week-end humide
01:20:46orageux et beaucoup plus frais. C'est le cas
01:20:48samedi surtout, avec cette perturbation
01:20:50bien pluvieuse. C'est la même qu'aujourd'hui qui se décale
01:20:52vers le bassin parisien, vers le sud-ouest
01:20:54vers la région grand-est. Des pluies qui s'intensifient
01:20:56au cours de la journée. Toujours
01:20:58un risque orageux pour les Alpes
01:21:00et la Corse. Dimanche, une journée plus agréable
01:21:02avec quelques orages à l'est. Et lundi
01:21:04une journée a priori ensoleillée. Et regardez
01:21:06les températures. Les températures restent
01:21:08à peu près de saison.
01:21:10Rejoindre le mouvement de la
01:21:12rénovation énergétique. C'était La Météo
01:21:14avec Groupe Verlaine. Pour devenir
01:21:16franchisée dans les énergies renouvelables.
01:21:18Groupe Verlaine.
01:21:207h29 sur CNews avec toute
01:21:22l'équipe de La Matinale, Marine
01:21:24Sabourin, Humbert Anglaise, Jérôme
01:21:26Béglé qui nous a rejoint sur ce plateau pour son
01:21:28édito à 7h50, Karine Durand
01:21:30bien entendu, Juliette Sadat pour
01:21:32l'écho et Jérémie Stoeff pour commenter
01:21:34l'actualité avec nous. On parlera
01:21:36d'ailleurs dans quelques minutes de l'actualité britannique.
01:21:38Ça vous concerne un petit
01:21:40peu. Voici les titres de votre journal
01:21:42de 7h30. A la une, l'inquiétude
01:21:44porte de la chapelle à Paris avec
01:21:46la fin des JO. Les habitants craignent
01:21:48le retour des toxicomanes et de la délinquance dans un
01:21:50quartier qui est déjà l'un des plus pauvres de la capitale.
01:21:52Vous les entendrez dans ce journal.
01:21:54Depuis plusieurs semaines, les fusillades
01:21:56sont quasi quotidiennes à Grenoble. Le procureur
01:21:58de la République parle d'une guerre des gangs
01:22:00et de l'intense autour du trafic de drogue.
01:22:02Les habitants des quartiers concernés se sentent en danger
01:22:04et pour cause, depuis les JO, il y a moins
01:22:06de police pour assurer la sécurité.
01:22:08Pour en parler, nous serons à 7h40 avec
01:22:10Brice Gageant, secrétaire départemental
01:22:12du syndicat de police Unité.
01:22:14L'Ukraine revendique de nouvelles avancées
01:22:16en Russie dans la région de Kursk.
01:22:18Plus de 1100 km2
01:22:20de territoire et 82 localités
01:22:22prises selon le commandant de l'armée ukrainienne.
01:22:24On essaiera d'y voir plus clair sur les objectifs
01:22:26de Kiev avec le général Bruno Clermont.
01:22:28Et puis avec Juliette Sadat,
01:22:30on évoquera le prix du gasoil.
01:22:32Il continue de reculer avec la baisse du
01:22:34cours du pétrole. On espère toutefois qu'avec
01:22:36le contexte géopolitique explosif,
01:22:38la tendance ne va pas s'inverser.
01:22:40Juliette Sadat qui nous dira tout
01:22:42dans quelques minutes.
01:22:46Mais tout d'abord à Paris, les habitants de la
01:22:48Porte de la Chabelle craignent un retour brutal
01:22:50à la réalité après les jeux olympiques.
01:22:52Le quartier, qui est l'un des plus profs de la capitale,
01:22:54s'est métamorphosé pendant la compétition.
01:22:56Les toxicomanes et délinquants avaient
01:22:58disparu avec le renfort des forces de l'ordre
01:23:00sur place. Mais les riverains doutent que cela
01:23:02dure dans le temps. Écoutez leurs inquiétudes
01:23:04au micro de Sacha Robin avec le récit
01:23:06de Sarah Varney.
01:23:08Porte de la Chapelle,
01:23:10redoutée par les riverains pour sa
01:23:12colline du Crac. Mais pendant les jeux
01:23:14olympiques, le quartier a connu une période
01:23:16presque irréelle. Avec l'aréna
01:23:18à proximité, la présence de
01:23:20touristes et forces de l'ordre était appréciée.
01:23:22C'était la sécurité énorme. Je voyais des
01:23:24policiers portugais, italiens,
01:23:26même britanniques. Du coup, c'était
01:23:28vraiment ultra différent.
01:23:30Et encore maintenant, c'était
01:23:32assez spécial. Pour ce vendeur
01:23:34travaillant dans le quartier, cette parenthèse
01:23:36enchantée était plus qu'attendue.
01:23:38J'ai compris que l'Etat
01:23:40est capable. Si l'Etat veut
01:23:42que les choses changent, ils sont capables.
01:23:44Ils ont tous les moyens. Ils ont des policiers compétents
01:23:46qui peuvent rendre la ville
01:23:48vraiment propre. Alors, après
01:23:50ces dernières semaines, le retour à la réalité
01:23:52inquiète. Avec la fin des
01:23:54géants, on a déjà vu certains craquettes qui étaient revenus.
01:23:56Mais dès qu'il n'y a pas la police, ils viennent
01:23:58et même nous, dans le magasin, ils nous fatiguent.
01:24:00Et parfois, c'est la bagarre.
01:24:02Moi, j'ai dû me bagarrer avec plusieurs gens ici
01:24:04parce qu'ils prennent des trucs,
01:24:06ils cassent. Ils tombent sur nos
01:24:08caissières. Ils les insultent
01:24:10directement à leur mère.
01:24:12Mais pourtant, s'il y a la police,
01:24:14ils n'osent même pas venir par là, en fait.
01:24:16Pour rappel, 5200
01:24:18sans-abri ont été déplacés
01:24:20en amont des Jeux vers des centres
01:24:22d'accueil en région.
01:24:24Évidemment, l'État sera-t-il capable
01:24:26d'assurer la sécurité des Parisiens,
01:24:28notamment au-delà des Jeux olympiques ? C'est évidemment
01:24:30une question qui se pose. Mais la question du jour,
01:24:32elle concerne cette jeune médecin généraliste
01:24:34traumatisée à Marseille dans les quartiers nord.
01:24:36Elle a été violemment agressée dans son nouveau cabinet
01:24:38pour un refus de prescription. Ce type
01:24:40d'agression est récurrent. Alors, je vous pose
01:24:42la question. Faut-il punir plus sévèrement
01:24:44ceux qui agressent des médecins ?
01:24:46Certains d'entre eux réclament aujourd'hui la création
01:24:48d'un délit d'outrage. Je vous propose de scanner
01:24:50le QR code qui s'affiche à l'écran. Vous enregistrez
01:24:52vos réponses et on les écoutera
01:24:54dans le courant de cette émission.
01:24:56Désormais, la vie voit
01:24:58émotion à Amoélin, près de
01:25:00la base de Saint-Dizier, après la mort de deux
01:25:02pilotes dans une collision entre deux rafales.
01:25:04Ils s'appelaient Sébastien Mabir et Mathis
01:25:06Lawrence, un capitaine et
01:25:08un lieutenant de l'armée de l'air. Sur place,
01:25:10les habitants ont du mal à cacher leur peine.
01:25:12Tous espéraient une fin heureuse. Leurs témoignages
01:25:14sont recueillis par Fabrice Elsner.
01:25:16Le récit est signé Chloé Tarka.
01:25:18Dans la commune
01:25:20de Moeslin, l'émotion est à son
01:25:22comble. A l'entrée du village,
01:25:24une gerbe de fleurs a été déposée en hommage
01:25:26au capitaine et lieutenant de l'armée
01:25:28de l'air, décédé dans le crash.
01:25:30Dans les rues, les habitants ont du
01:25:32mal à s'en remettre.
01:25:34Ça nous a un peu choqués parce qu'on est habitués
01:25:36depuis longtemps à les voir et
01:25:38que c'est quand même dans notre quotidien
01:25:40et que ça nous fait
01:25:42quand même quelque chose, même si on ne les connaît pas personnellement.
01:25:44On a été émus tous puisque
01:25:46ce sont quelque part des voisins
01:25:48et on est un peu rythmés
01:25:50au quotidien par le bruit des
01:25:52rafales qui passent dans la région.
01:25:54Un drame difficile à accepter
01:25:56pour le maire du village alors que la
01:25:58commune vit au rythme des rafales.
01:26:00Vraiment une immense tristesse.
01:26:02C'est tout ce qu'on peut dire
01:26:04et puis on pense aux familles.
01:26:06Alors qu'ils étaient activement recherchés,
01:26:08c'est plein d'espoir que certains habitants
01:26:10attendaient une issue heureuse.
01:26:12J'espérais que les deux autres pilotes soient vivants
01:26:14et qu'on les retrouve.
01:26:16J'ai vu le résultat ce matin et
01:26:18c'est triste, très triste.
01:26:20Pour être honnête, je pleurais
01:26:22pour les familles.
01:26:24On voit les pilotes, tous les militaires
01:26:26qui viennent chez Didier, au bar
01:26:28et ça fait mal au cœur.
01:26:30Nous sommes partis à la rencontre de Didier.
01:26:32Alors que sa clientèle
01:26:34se compose à 65% de membres
01:26:36de la base aérienne,
01:26:38la nouvelle est difficile.
01:26:40Je les connaissais sans plus
01:26:42mais on se côtoyait de temps en temps,
01:26:44on se croisait, ça fait mal au cœur.
01:26:46On n'imagine pas que ça peut arriver
01:26:48mais la preuve que si, c'est l'entraînement.
01:26:50On ne peut pas faire autrement.
01:26:52Le ministre des missionnaires des armées,
01:26:54Sébastien Lecornu, s'est rendu hier sur place.
01:26:56Les enquêtes sont en cours
01:26:58pour déterminer les causes de cet accident.
01:27:02Et puis en Russie,
01:27:04l'Ukraine affirme avoir pris le contrôle
01:27:06de 82 localités dans la région de Kours.
01:27:08On va en parler tout de suite avec le général Bruno Clermont,
01:27:10notre consultant défense.
01:27:12Bonjour à nouveau général.
01:27:14Où en est-on de cette offensive militaire
01:27:16ukrainienne inédite dans la région de Kours ?
01:27:18Alors inédite
01:27:20et puis une offensive surprise,
01:27:22elle a surpris tout le monde.
01:27:24Les Occidentaux, les Russes évidemment
01:27:26mais également les Américains qui ne s'attendaient pas
01:27:28à ce que les Ukrainiens passent la frontière.
01:27:30On en est au dixième jour de cette offensive.
01:27:32On sait, il y a des choses officielles,
01:27:34des choses non officielles.
01:27:36Donc il y a à peu près dix mille hommes engagés
01:27:38à la fois sur le terrain
01:27:40mais également en logistique dans les arrières.
01:27:42Le chef d'état-major de l'armée ukrainienne
01:27:44a annoncé effectivement
01:27:46que les forces ukrainiennes étaient rentrées à 35 kilomètres
01:27:48à l'intérieur de cette région
01:27:50dite oblase de Kours
01:27:52et qu'elle est contrôlée
01:27:54à plus de 1000 kilomètres carrés, 82 localités
01:27:56dont une ville importante qui s'appelle
01:27:58Souja et qui compte
01:28:005000 habitants.
01:28:02Ce qu'on sait également
01:28:04ou en tout cas ce qu'on commence à voir
01:28:06c'est que la Russie a du mal à organiser sa réponse.
01:28:08La réponse est basée essentiellement
01:28:10avec des tirs de missiles à longue distance
01:28:12et des drones qui essaient de freiner
01:28:14l'avancée de l'armée ukrainienne
01:28:16qui progresse lentement
01:28:18mais qui continue à progresser.
01:28:20On sait également qu'il y a de nombreuses
01:28:22évacuations d'habitants
01:28:24dans la région, si bien du côté russe
01:28:26dans la région de Kours
01:28:28que 130 000 habitants ont été évacués
01:28:30des zones de combat et repoussés
01:28:32mais également du côté ukrainien
01:28:34où les russes bombardent des environs
01:28:36de la ville de Soumi.
01:28:38C'est une ville qui est en face de la région de Kours
01:28:40et c'est à partir de Soumi que se forme
01:28:42la logistique qui va alimenter
01:28:44les unités qui sont actuellement dans l'offensive
01:28:46à l'intérieur de la Russie.
01:28:48Une situation militaire un peu confuse
01:28:50dans laquelle pour l'instant
01:28:52les ukrainiens continuent à progresser
01:28:54et les russes ont toujours du mal
01:28:56à repousser cette attaque.
01:28:58Est-ce qu'on commence à y voir un peu plus clair
01:29:00les objectifs de l'Ukraine ?
01:29:02Alors ça vraiment c'est la question complexe
01:29:04et je ne pense pas que les grands mondes
01:29:06sont capables de répondre à 100% à cette question.
01:29:08Moi j'ai tendance à écouter
01:29:10ce que disent les officiels ukrainiens
01:29:12parce qu'ils communiquent, c'est une opération
01:29:14de communication. Pour moi c'est une opération
01:29:16essentiellement politique, il y a des buts militaires
01:29:18mais on voit bien qu'on parle actuellement
01:29:20beaucoup de l'Ukraine, ce qui n'était pas le cas.
01:29:22Je pense qu'il est important pour Zelensky qu'on parle de l'Ukraine,
01:29:24il a besoin du soutien des actions.
01:29:26Qu'est-ce qu'il nous dit ? D'abord qu'il a voulu porter la guerre en Russie.
01:29:28Ce que les Américains ne voulaient pas,
01:29:30il a fait et on voit qu'aujourd'hui les Américains
01:29:32sont obligés de le soutenir dans cette démarche
01:29:34qui n'est plus une guerre défensive mais qui est devenue
01:29:36une forme de guerre offensive à but défensif.
01:29:38Ensuite, il a mis en évidence
01:29:40les capacités militaires de l'Ukraine
01:29:42qui étaient plutôt sur le repoussoir, aujourd'hui
01:29:44elles montent des capacités offensives,
01:29:46des capacités qui font honneur
01:29:48aux forces ukrainiennes et puis
01:29:50c'est également, il a dit le président Zelensky,
01:29:52c'est bon pour le moral des troupes et on peut dire
01:29:54de notre côté, c'est mauvais pour le moral des troupes russes également.
01:29:56Donc de ce point de vue là,
01:29:58on voit les effets, il y a un porte-parole,
01:30:00une déclaration du porte-parole qui a été confirmée
01:30:02par le conseiller politique de Zelensky,
01:30:04c'est qu'il a dit que l'Ukraine n'a pas
01:30:06l'intention d'occuper le territoire russe.
01:30:08Pas l'intention d'occuper, le but c'est pas d'envoyer la Russie,
01:30:10le but c'est probablement
01:30:12des buts politiques et psychologiques
01:30:14en vue des négociations
01:30:16qui ont commencé avec les Russes
01:30:18et ça fonctionne puisque
01:30:20le soutien des Ukrainiens augmente,
01:30:22les Américains promettent un nouvel paquet d'aides
01:30:24et les Allemands viennent de promettre
01:30:26également une aide importante
01:30:28et la question des Mirages 2035
01:30:30livrés par la France est en train de progresser
01:30:32lentement, mais sûrement.
01:30:34L'analyse du général Bruno Clermont,
01:30:36notre consultant défense, merci à vous.
01:30:38Les Etats-Unis qui ont salué hier soir
01:30:40le début prometteur des discussions à Doha
01:30:42en vue d'une trêve à la Gaza,
01:30:44les pourparlers doivent encore se poursuivre aujourd'hui Marine.
01:30:46Toujours en présence des services
01:30:48de renseignement américains et israéliens
01:30:50mais sans le Hamas, Washington
01:30:52parle certes d'un début prometteur
01:30:54mais souligne qu'il y a encore beaucoup de travail.
01:30:56Et puis de son côté, Donald Trump assure
01:30:58qu'il apportera tout son soutien à Israël
01:31:00en cas de victoire à l'élection présidentielle
01:31:02américaine en novembre prochain.
01:31:04Il l'a annoncé lors d'un événement consacré
01:31:06à la lutte contre l'antisémitisme
01:31:08dans le New Jersey, on l'écoute.
01:31:12Lorsque je reviendrai dans le bureau Oval,
01:31:14je soutiendrai le droit d'Israël à gagner
01:31:16sa guerre contre le terrorisme.
01:31:18Ils doivent avoir le droit de remporter la guerre.
01:31:22Et j'apporterai à Israël
01:31:24le soutien dont il a besoin pour gagner.
01:31:26Mais je veux qu'il gagne rapidement.
01:31:28Ne serait-ce pas bien s'il pouvait gagner rapidement ?
01:31:30Et nous devons les laisser gagner rapidement.
01:31:32Et voilà un sujet
01:31:34qui va vous intéresser Jérémy Stubbs.
01:31:36Au Royaume-Uni, 10 jours après les émeutes,
01:31:38la ville de Rotterdam est toujours sous le choc.
01:31:40C'est ici qu'une grande partie des violences ont eu lieu.
01:31:42L'hôtel où logeaient des demandeurs d'asile
01:31:44visés par les émeutiers est toujours barricadé.
01:31:46Dans cette ville de plus de 250 000 habitants,
01:31:48la contestation contre la politique migratoire
01:31:50du gouvernement reste toujours très vive.
01:31:52Lounia Tengour et Juliette Sadat.
01:31:58Ces images datent du 4 août dernier.
01:32:00Des manifestants anti-immigration
01:32:02rassemblés devant un hôtel
01:32:04où loge des demandeurs d'asile.
01:32:06Des manifestants violents
01:32:08qui n'ont pas hésité à brutaliser les policiers.
01:32:12Une dizaine de jours plus tard,
01:32:14les traces de violence sont encore visibles.
01:32:16Vitres cassées, portes condamnées,
01:32:18les habitants aux alentours
01:32:20sont toujours sidérés.
01:32:24C'était bien pire que ce à quoi on s'attendait.
01:32:26C'était terrifiant.
01:32:30Quand ils ont enflammé les poubelles
01:32:32pour les pousser dans la pièce
01:32:34où se trouvaient des personnes,
01:32:36quelles étaient leurs intentions ?
01:32:38Ce n'est pas une manifestation,
01:32:40c'est une tentative de brûler un bâtiment
01:32:42avec des gens à l'intérieur.
01:32:44Pourtant, ces manifestants se défendent
01:32:46d'un ras-le-bol face à l'immigration
01:32:48confirmé par Caroline,
01:32:50couturière à Rotterdam.
01:32:54Personne ne veut écouter leurs plaintes
01:32:56parce qu'ils sont considérés comme racistes.
01:32:58Si vous dites quoi que ce soit,
01:33:00vous êtes considérés comme racistes.
01:33:02Je pense qu'ils sont en colère
01:33:04quand ils voient les avantages
01:33:06que les migrants obtiennent
01:33:08et que eux n'obtiennent pas.
01:33:10Ceux qui travaillent,
01:33:12qui contribuent au système,
01:33:14et d'autres ont manque d'argent ici.
01:33:18A la suite de ces émeutes,
01:33:20les premières condamnations sont tombées,
01:33:22allant jusqu'à trois ans de prison ferme.
01:33:26Quand on écoute ce reportage,
01:33:28on se dit qu'il y avait finalement
01:33:30une colère sourde au Royaume-Uni
01:33:32qui montait que les autorités,
01:33:34que les gouvernements successifs n'ont pas su voir.
01:33:36Oui, c'est exactement ça.
01:33:38D'abord, on a les témoignages
01:33:40de résidents à Rotterdam
01:33:42qui disent qu'ils n'ont rien à voir
01:33:44avec les violences qui ont été commises,
01:33:46mais ils ont souligné
01:33:48les problèmes d'ordre public
01:33:50et de sécurité
01:33:52soulevés par la présence de cet hôtel,
01:33:54de ces migrants qui jouent au foot
01:33:56jusqu'au milieu de la nuit,
01:33:58dans la rue,
01:34:00qui sont souvent agressifs
01:34:02avec les résidents.
01:34:04On comprend cette colère-là,
01:34:06mais aussi la colère contre le déni
01:34:08parce qu'il y a,
01:34:10on vient de l'entendre,
01:34:12un déni du problème.
01:34:14Personne ne veut écouter ça.
01:34:16Et ce déni, il remonte loin
01:34:18parce que Rotterdam a été
01:34:20la scène de ce qu'on appelle
01:34:22des « grooming gangs ».
01:34:24Ce sont des bandes qui,
01:34:26pendant des années et des années,
01:34:28des hommes d'ascendance
01:34:30pakistanaise
01:34:32ont violé,
01:34:34torturé,
01:34:36on ne sait même pas combien,
01:34:38peut-être plus de 2000
01:34:40jeunes filles mineures.
01:34:42Et pendant tout ce temps-là,
01:34:44ces bandes ont pu opérer
01:34:46parce que les autorités
01:34:48niaient le problème
01:34:50de peur d'être traité
01:34:52de raciste.
01:34:54Donc le problème continue. Dernier point,
01:34:56apparemment une bonne nouvelle,
01:34:58le gouvernement travailliste va fermer
01:35:00tous ces hôtels.
01:35:02Malheureusement, pour les remplacer,
01:35:04il va
01:35:06trouver
01:35:08des logements vides un peu partout
01:35:10dans le pays pour
01:35:12disséminer les migrants
01:35:14ailleurs.
01:35:16Donc le problème, c'est un peu comme
01:35:18la drogue
01:35:20à Paris. Le problème a été déplacé
01:35:22pendant un certain temps,
01:35:24mais il restera là.
01:35:26L'analyse de Jérémie Stubbs,
01:35:28je le rappelle, vous êtes directeur adjoint de la rédaction de Causeur.
01:35:30Merci à vous. Vous restez
01:35:32avec nous sur ces news. Dans un instant,
01:35:34on va parler de Grenoble qui connaît actuellement
01:35:36une guerre des gangs intense avec
01:35:38des fusillades quasi quotidiennes.
01:35:40On en parle avec Brice Gageant, secrétaire
01:35:42départemental du syndicat
01:35:44de police unité. A tout de suite.
01:35:50A la suite d'une violente agression d'une médecin
01:35:52généraliste à Marseille, dans les
01:35:54quartiers nord, parce qu'elle avait refusé
01:35:56une prescription, je vous ai posé
01:35:58la question ce matin, faut-il punir plus sévèrement
01:36:00ceux qui agressent des médecins ?
01:36:02Certains d'entre eux, certains médecins, réclament
01:36:04la création d'un délit d'outrage. Je vous propose
01:36:06d'écouter vos réponses.
01:36:08Punir, oui, il faut punir.
01:36:10Il n'y a pas à discuter autrement.
01:36:12Il faut aussi que les magistrats,
01:36:14les procureurs, les avocats se mettent
01:36:16en place les uns les autres et punir
01:36:18ces gens qui agressent. Je n'arrive pas
01:36:20à comprendre. Les médecins, oui, c'est très malheureux.
01:36:22C'est encore des gens qui sont là
01:36:24pour sauver des vies et
01:36:26soigner les gens. En plus, on les agresse.
01:36:28Je reviens là-dessus. Les pompiers,
01:36:30les professeurs et même les gens
01:36:32dans la rue, il faut être très sévère, il faut les punir
01:36:34ces gens-là. Il faut mettre une loi.
01:36:36Oui, je pense qu'il faut effectivement punir
01:36:38plus sévèrement ceux qui s'en prennent aux médecins.
01:36:40Mais de façon générale,
01:36:42il faut punir très sévèrement
01:36:44ceux qui s'en prennent
01:36:46aux personnes qui exercent des réelles
01:36:48vocations à travers leur
01:36:50métier au service des autres.
01:36:52Il n'y a pas lieu d'agresser un médecin qui met sa vie entre parenthèses
01:36:54pour faire des années d'études et être
01:36:56au service des autres parce qu'on
01:36:58n'a pas satisfaction
01:37:00d'une demande qui
01:37:02n'est pas crédible.
01:37:04On vous parle également ce matin
01:37:06de Grenoble qui connaît une guerre des gangs
01:37:08intense autour du trafic de drogue.
01:37:10Ce sont les mots du procureur après une nouvelle fusillade
01:37:12qui s'est produite dans la nuit de
01:37:14mercredi à jeudi, qui a fait un blessé.
01:37:16On en parle ce matin avec Brice Gageant.
01:37:18Bonjour, vous êtes secrétaire
01:37:20départementale du syndicat Unité.
01:37:22Merci d'être avec nous pour témoigner ce matin.
01:37:24Racontez-nous tout d'abord que se passe-t-il en ce moment
01:37:26à Grenoble ? Les fusillades, dit le procureur,
01:37:28sont quasi quotidiennes.
01:37:30Bonjour, effectivement.
01:37:32Malheureusement, il n'y a rien de nouveau
01:37:34à Grenoble depuis le début de l'année.
01:37:36Depuis des années, nous avons régulièrement
01:37:38des tentatives de meurtre, de reprise de terrain
01:37:40sur fond de stupéfiants,
01:37:42sur fond de violences urbaines.
01:37:44Actuellement, nous avons une recrudescence
01:37:46de faits qui s'enchaîne.
01:37:48La dernière semaine des Jeux olympiques,
01:37:50nous avons eu quasiment
01:37:52tous les jours une tentative d'assassinat
01:37:54avec des blessés graves à chaque fois
01:37:56jusqu'à encore hier
01:37:58où les faits s'enchaînent inlassablement.
01:38:00Alors justement, vous parlez des Jeux olympiques.
01:38:02Vous faites, vous, le lien
01:38:04avec ces Jeux olympiques.
01:38:06C'est parce qu'on a mobilisé des forces de l'ordre
01:38:08pour la compétition que la délinquance
01:38:10s'est aggravée, s'est accrue
01:38:12dans l'agglomération de Grenoble ?
01:38:14Il n'y a pas de lien direct
01:38:16avec le déplacement des forces de police
01:38:18pour les vagues de renforce ou les JO.
01:38:20Par contre, une chose est sûre,
01:38:22c'est que nous sommes en déficit grave
01:38:24d'effectifs sur le département
01:38:26et que le fait que nous ayons
01:38:28des collègues déplacés sur Paris
01:38:30avec des collègues maintenus à 100%
01:38:32lors de la période estivale
01:38:34pour pallier l'absence des autres
01:38:36ça indique
01:38:38qu'au niveau de la charge de travail
01:38:40c'est beaucoup plus difficile de gérer
01:38:42un enchaînement de faits comme des tentatives de meurtre.
01:38:44Certains habitants nous disent
01:38:46qu'on peut se prendre une balle perdue
01:38:48à un arrêt de bus dans certains quartiers
01:38:50que même dans certains de ces quartiers
01:38:52les policiers ne peuvent pas entrer.
01:38:54Vous confirmez ou pas ?
01:38:56Alors, qu'on puisse se prendre une balle perdue
01:38:58vu la récurrence des faits
01:39:00je pense que ça va devenir de plus en plus
01:39:02ça va devenir effectif
01:39:04et ça devient extrêmement risqué.
01:39:06Par contre, je vous confirme une chose,
01:39:08les policiers grenoblois rentrent dans tous les quartiers
01:39:10de l'agglomération.
01:39:12Comment on explique cette guerre des gangs
01:39:14dont parle le procureur ?
01:39:16Pourquoi cette flambée de violence soudaine
01:39:18entre les groupes de délinquants ?
01:39:22En fait, c'est un peu les aléas
01:39:24de la vie criminelle.
01:39:26On peut avoir des personnes qui sortent de prison
01:39:28qui veulent reprendre leurs biens
01:39:30d'autres équipes qui montent
01:39:32qui veulent s'installer sur un point de deal
01:39:34ou autre chose de manière stratégique
01:39:36simplement pour pouvoir pratiquer leur commerce
01:39:38mais en l'occurrence, là on parle de gangs
01:39:40mais il faut remettre un peu les choses pour ce qu'elles sont
01:39:42ce sont des gamins.
01:39:44Donc certes des gangs, des individus armés
01:39:46des criminalités structurées
01:39:48sur le département depuis toujours
01:39:50ça ce sont des gangs, ça c'est une mafia
01:39:52mais par contre là en l'occurrence
01:39:54sur les faits que nous avons depuis
01:39:56plus d'une semaine voire dix jours
01:39:58ce sont des gamins qui se tirent entre eux.
01:40:00Et la conséquence de tout ça, il faut
01:40:02prendre quelle mesure de toute urgence selon vous ?
01:40:04Toute urgence déjà d'une,
01:40:06des effectifs. Nous arrivons au seuil
01:40:08de pouvoir fonctionner.
01:40:10Il nous faut à tout prix des effectifs.
01:40:12M. Darmanin est venu nous voir droit dans les yeux
01:40:14il a affirmé qu'on aurait des effectifs avant la fin de l'année
01:40:16vu le contexte politique
01:40:18j'espère que cette promesse va être tenue
01:40:20mais il va falloir aller beaucoup plus loin
01:40:22et rapidement avoir également une réflexion
01:40:24de profondeur sur l'investigation
01:40:26qui est en crise pour pouvoir d'un côté
01:40:28avoir de l'opérationnel avec des effectifs
01:40:30sur le terrain et une réflexion sur l'investigation
01:40:32pour rechercher simplement
01:40:34et une unique chose, l'efficacité.
01:40:36Au niveau, au vu du niveau
01:40:38de la fatigue des policiers, du peu de vacances
01:40:40qu'ils ont eu ou qu'ils vont avoir
01:40:42la situation, j'imagine, n'est pas prête
01:40:44de s'améliorer ?
01:40:46La situation, elle dépend pas de nous
01:40:48comme je vous dis, on a vraiment besoin d'effectifs
01:40:50et quand je vous dis ça, c'est que
01:40:52c'est urgent, les policiers sont rincés
01:40:54là, comme vous le dites, on parle
01:40:56des JO avec des vacances supprimées
01:40:58mais rappelons-nous la chronologie des faits
01:41:00depuis 5-6 ans, entre les crises
01:41:02des gilets jaunes, les émeutes,
01:41:04la crise sanitaire et tout le reste, les actes terroristes
01:41:06nous enchaînons inlassablement
01:41:08des tâches qui nous prennent un temps fou
01:41:10et dans le même temps, nous perdons
01:41:12continuellement des effectifs
01:41:14donc à un moment, le point de rupture va être atteint
01:41:16Merci infiniment, Brice Gageant
01:41:18vous êtes secrétaire départemental
01:41:20du syndicat de police Unité
01:41:22vous avez réagi à ces propos du procureur
01:41:24de Grenoble, qui parle de
01:41:26guerre des gangs intenses et de fusillades quasi-quotidiennes
01:41:28vous nous faites confirmer effectivement
01:41:30que la situation est terrible
01:41:32dans l'agglomération de Grenoble, merci infiniment d'avoir
01:41:34témoigné ce matin sur notre antenne
01:41:36on va parler économie à présent
01:41:38avec Juliette Sadat sur ce plateau
01:41:40Juliette, pour
01:41:42ceux qui sont éventuellement en vacances
01:41:44ou qui sont sur la route, une bonne nouvelle
01:41:46qui fera peut-être du bien aux familles
01:41:48les tarifs du gazole à la pompe
01:41:50continuent de reculer, 1,66 €
01:41:52le litre en moyenne
01:41:54un prix au plus bas depuis un an, vous nous dites
01:41:56Oui, c'est ça, c'est la bonne nouvelle pour les
01:41:58automobilistes, le ministère de la Transition
01:42:00écologique a publié le
01:42:02prix moyen au litre des différents
01:42:04carburants et vous l'avez dit
01:42:061,66 € pour le gazole
01:42:08alors pour qu'on se rende compte, le prix
01:42:10est encore à 1,79 €
01:42:12le litre à la mi-avril
01:42:14donc pour un plein de 50 litres
01:42:16ça équivaut à une économie quand même de 6,50 €
01:42:18c'est pas négligeable
01:42:20pour le porte-monnaie, alors bien sûr
01:42:22ces prix peuvent varier d'une station-service
01:42:24à une autre parce qu'on le sait
01:42:26les stations proposées par les
01:42:28supermarchés peuvent afficher
01:42:30des prix bas records
01:42:32quelques exemples des pompes les moins chères de France
01:42:34l'intermarché de Nillon dans la Drôme
01:42:36avec 1,55 € le litre
01:42:38le Super U de Pouzoges
01:42:40en Vendée, 1,57 €
01:42:42ou encore le Leclerc de Kervignac dans le Morbihan
01:42:44même prix, 1,57 €
01:42:46le gazole, et même dans les stations-services
01:42:48sur les autoroutes
01:42:50où l'on retrouve souvent des prix assez
01:42:52ahurissants, le gazole est repassé
01:42:54sous la barre symbolique des 2 €
01:42:56et ça c'est un soulagement
01:42:58Tout ça c'est dû à la baisse du prix du baril
01:43:00de pétrole qui est elle-même liée
01:43:02à plusieurs facteurs, enfin la situation
01:43:04pourrait ne pas durer
01:43:06plusieurs explications à la baisse
01:43:08du prix du baril de pétrole
01:43:10d'abord la fin de la saison de la conduite
01:43:12aux Etats-Unis, vous savez cette période
01:43:14où les familles américaines prennent massivement
01:43:16la route pour partir en vacances
01:43:18d'été
01:43:20mais aussi les inquiétudes autour de la croissance
01:43:22chinoise, alors ces prix bas
01:43:24peuvent-ils se maintenir
01:43:26rien n'est moins sûr, il faut quand même regarder du côté
01:43:28du Moyen-Orient où la situation
01:43:30géopolitique est extrêmement
01:43:32tendue, comme l'explique
01:43:34Francis Pouce, président des distributeurs
01:43:36de carburants, il le rappelle dans
01:43:38Le Parisien, en cas d'attaque de l'Iran
01:43:40sur Israël, le cours du baril
01:43:42pourrait s'enflammer, pour rappel
01:43:44après les attentats
01:43:46du 11 septembre 2001
01:43:48le prix du baril de pétrole avait pris
01:43:50des dizaines de dollars
01:43:52en une seule journée, donc vous l'avez
01:43:54compris, tout ça va
01:43:56dépendre de la situation
01:43:58là-bas l'incertitude est très
01:44:00grande, ça dépendra de la stabilisation
01:44:02ou pas de la situation
01:44:04au Moyen-Orient. Langue l'écho
01:44:06avec Juliette Sadat sur CNews, merci
01:44:08à vous, dans un instant, l'édito
01:44:10politique de Jérôme Béglé qui nous
01:44:12accompagne, Jérôme toujours pas de gouvernement
01:44:14et oui, Emmanuel Macron
01:44:16va-t-il mettre fin à ce suspense
01:44:18bientôt ? Je vous poserai la question juste après la pub
01:44:20à tout de suite
01:44:24Vous n'en pouviez plus d'attendre l'édito
01:44:26politique de Jérôme Béglé, il est là avec
01:44:28nous, depuis les élections législatives du 7
01:44:30juillet, on attend Jérôme la nomination
01:44:32d'un Premier Ministre, nous sommes
01:44:34le 16 août, rien ne s'est passé
01:44:36quand est-ce qu'Emmanuel Macron
01:44:38va-t-il mettre fin à ce suspense ?
01:44:40Si vous guettez la couleur de la fumée
01:44:42prenez votre mal en patience, il va falloir attendre
01:44:44au moins encore une semaine avant d'être fixé
01:44:46et il ne vous aura pas échappé que
01:44:48finalement tout le monde trouve
01:44:50son intérêt à ce long entre-deux
01:44:52ceux qui avaient prédit des Jeux Olympiques
01:44:54catastrophiques et ont besoin de se faire oublier
01:44:56ceux qui au contraire sont les artisans de cette réussite
01:44:58comme Jean Castex, Gérald Darmanin, Hidalgo
01:45:00Valérie Pécresse ou Emmanuel
01:45:02Macron lui-même et quelques autres
01:45:04avancent discrètement et lentement leurs pions
01:45:06et puis en fait l'absence d'un gouvernement
01:45:08actif s'est-il fait sentir jusqu'ici ?
01:45:10Pas vraiment, notre
01:45:12administration est suffisamment bien organisée et puissante
01:45:14pour fonctionner quoi qu'il advienne
01:45:16un exemple en 2010-2011
01:45:18la Belgique a connu un gouvernement
01:45:20intérimaire qui a duré 589 jours
01:45:2210 ans plus tard
01:45:24toujours en Belgique, il a fallu 16 mois
01:45:26je dis bien 16 mois entre les élections législatives
01:45:28et la formation d'un gouvernement
01:45:30de coalition qui rassembla
01:45:32à l'époque 4 familles politiques
01:45:34ce cas de figure est plus facile dans un pays
01:45:36fédéral que dans un vieil Etat centralisé
01:45:38comme le nôtre, mais justement car ça pourrait être
01:45:40l'occasion de mettre sur la table un projet
01:45:42de régionalisation et de redistribution
01:45:44des cartes au sein des collectivités
01:45:46locales, il y a une très large
01:45:48majorité transpartisane
01:45:50qui est favorable pour accorder
01:45:52une plus grande autonomie aux départements et
01:45:54aux régions. Et puis, Anthony, entendez-vous
01:45:56les français réclamer
01:45:58à corps et à cri un nouveau premier ministre
01:46:00un nouveau ministre de l'intérieur
01:46:02un nouveau secrétaire d'Etat aux anciens compatents
01:46:04pas moi en tout cas. Bref, cette vacance
01:46:06ministérielle n'a pas fait que des malheureux
01:46:08et il n'y a donc aucune urgence à y remédier
01:46:10urgentement. Oui mais les français sont un petit peu
01:46:12en vacances, y a-t-il une date butoir à laquelle le président
01:46:14doit se conformer, une obligation
01:46:16constitutionnelle à laquelle il ne peut
01:46:18s'extraire. Alors, si aucune
01:46:20session parlementaire extraordinaire n'est ouverte
01:46:22d'ici là, la session parlementaire
01:46:24ordinaire doit s'ouvrir au plus tard
01:46:26le 1er octobre
01:46:28c'est ce qu'exige en tout cas la constitution
01:46:30et le 1er octobre c'était également la date
01:46:32échéance, l'échéance pour le dépôt
01:46:34d'un projet de loi de finances pour 2025
01:46:36qui sera d'ailleurs le plus grand défi du gouvernement
01:46:38donc finalement, institutionnellement
01:46:40rien de presse. Le vrai rendez-vous c'est donc le budget
01:46:42mais 16,5
01:46:44milliards d'euros ont été déjà bloqués
01:46:46afin de ne pas faire déraper les déficits
01:46:48donc au cas où
01:46:50au pire, le budget de 2025
01:46:52n'est pas voté à la fin de l'année, il existe
01:46:54diverses dispositions qui permettent de
01:46:56débloquer pendant quelques mois
01:46:58des crédits nécessaires pour que l'Etat tourne
01:47:00pour que les fonctionnaires soient payés, pour que
01:47:02les retraités du public
01:47:04touchent leur pension, bref pour que tout se passe
01:47:06bien. Par temps calme, on s'aperçoit
01:47:08donc qu'un gouvernement qui expédie des affaires courantes
01:47:10n'est finalement pas une contrainte. En revanche
01:47:12il faut voter l'état d'urgence ou une loi
01:47:14urgente ou l'envoi des troupes en théâtre extérieur
01:47:16par exemple, évidemment là ça sera
01:47:18un peu plus problématique. L'absence
01:47:20d'un gouvernement se fera immédiatement sentir.
01:47:22Emmanuel Macron peut
01:47:24donc encore prendre quelques temps
01:47:26avant de se décider. En plus la pression n'est pas
01:47:28très forte et à l'heure où l'on parle, aucun
01:47:30nom ne fait vraiment consensus.
01:47:32Garder son pouvoir de nomination
01:47:34c'est aussi rester le maître du jeu
01:47:36et le maître des horloges. Il en sera
01:47:38tout autrement lorsqu'il aura nommé enfin
01:47:40un locataire à Matignon.
01:47:42L'édito politique de Jérôme Béglé.
01:47:44Merci à vous Jérôme. Voici tout de suite la météo du jour
01:47:46avec Karine Durand.
01:47:48Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:47:50La météo avec Groupe Verlaine.
01:47:52Pour devenir franchisée dans
01:47:54les énergies renouvelables. Groupe Verlaine.
01:47:58La météo avec ces orages dans le sud, Karine.
01:48:00Oui, des orages qui ont été
01:48:02violents ces dernières heures. La soirée dernière
01:48:04regardez cette image impressionnante.
01:48:06C'est un arcus, un nuage
01:48:08rouleau qui se présente à l'avant du nuage
01:48:10d'orage. En général, lorsqu'on voit
01:48:12un arcus, ça veut dire qu'on a de fortes
01:48:14précipitations, du vent violent, voire
01:48:16même de la grêle qui va arriver. C'est ce qu'on a
01:48:18eu justement au Sainte-Marie-de-la-Mer
01:48:20hier. Attention aujourd'hui, encore
01:48:22un risque orageux. Regardez l'évolution
01:48:24pour les prochaines heures sur nos
01:48:26cartes météo avec ces orages qui peuvent
01:48:28éclater le long du pourtour méditerranéen en Corse
01:48:30ce matin, également en Corse.
01:48:32En remontant vers le nord, on a une nouvelle
01:48:34perturbation pluvieuse
01:48:36avec des pluies qui s'intensifient sur la Bretagne
01:48:38et la Normandie. Les Hauts-de-France, cette perturbation
01:48:40va s'étaler d'heure en heure sur les
01:48:42autres régions. Au cours de l'après-midi, justement,
01:48:44on retrouve cette perturbation avec de plus en
01:48:46plus de pluies, de plus en plus actives, en
01:48:48direction du bassin parisien pour la fin d'après-midi
01:48:50début de soirée. En direction des Hauts-de-France
01:48:52également. Et puis attention aux orages
01:48:54si vous êtes en vacances du côté de la vallée du
01:48:56Rhône, du massif central, de la
01:48:58Provence, de la Méditerranée, car les orages
01:49:00peuvent être localement forts avec un
01:49:02risque assez présent de grêle au
01:49:04cours de l'après-midi. Ça va se calmer en
01:49:06fin de soirée. Les températures, elles, sont
01:49:08globalement de saison. 18 degrés à
01:49:10Paris, 18 également pour Strasbourg. Le minimum
01:49:12c'est 14 à Bourges. Au cours de
01:49:14l'après-midi, on retrouve des températures
01:49:16estivales mais il y a quand même une nette baisse.
01:49:18Température classique de saison pour Paris
01:49:2027 degrés. Un peu fraîche à Brest
01:49:2220 degrés. Encore un petit peu de
01:49:24chaleur mais de la chaleur classique pour la Corse
01:49:2632 degrés à Ajaccio et 30
01:49:28pour Nice et pour Cannes. Et pour la
01:49:30suite, préparez-vous à un week-end humide
01:49:32surtout la journée de samedi avec cette même
01:49:34situation, celle de ce vendredi qui s'étale
01:49:36avec de plus en plus de pluies qui vont
01:49:38gorger d'eau les sols une fois de
01:49:40plus du nord-ouest et puis quelques
01:49:42orages encore sur les massifs. Dimanche sera
01:49:44bien plus agréable qu'au samedi avec davantage de soleil
01:49:46quelques orages à l'est et lundi
01:49:48une journée sous le soleil avec toujours des
01:49:50températures dans les normales.
01:49:52Rejoindre le mouvement de la
01:49:54rénovation énergétique. C'était La Météo
01:49:56avec Groupe Verlaine. Pour devenir franchisé
01:49:58dans les énergies renouvelables. Groupe
01:50:00Verlaine.
01:50:027h59, bonjour et bon réveil à
01:50:04tous dans votre matinal. Si vous nous rejoignez, on est
01:50:06encore ensemble jusqu'à 9h pour de
01:50:08l'info et de l'analyse avec toute mon équipe
01:50:10autour de la table. Marine Sabourin qui m'accompagne
01:50:12Humbert Anglaise, journaliste
01:50:14au JDD pour ses éditos
01:50:16Paul-Antoine nous a rejoint
01:50:18bonjour, politologue pour décrypter
01:50:20l'actualité politique également. Juliette
01:50:22Sadate pour L'Angléco, journaliste
01:50:24SC News et nous a rejoint
01:50:26également sur ce plateau Christian
01:50:28Bréchot, bonjour, virologue pour
01:50:30évoquer la variole du singe dont le nouveau
01:50:32nom est aujourd'hui Mpox. On en
01:50:34parlera dans quelques minutes.
01:50:36A la une de votre journal de 8h,
01:50:38une jeune médecin généraliste
01:50:40traumatisée à Marseille dans les quartiers nord.
01:50:42Elle a été violemment agressée dans son nouveau cabinet
01:50:44pour un refus de prescription. Elle ne sait pas
01:50:46si elle va revenir travailler sur place. Le phénomène
01:50:48est récurrent selon ses collègues. Il
01:50:50réclame plus de fermeté de la part de la justice.
01:50:52On en parle dans un instant.
01:50:54Cette vidéo qui a choqué tout
01:50:56le pays ces dernières 24h. Un individu
01:50:58qui s'en prend sans aucune raison
01:51:00à une famille juive dans le métro parisien.
01:51:02Insulte à caractère antisémite, menace.
01:51:04Une femme finit par réagir et filmer la scène
01:51:06avec beaucoup de courage.
01:51:08Les Etats-Unis ont salué hier soir
01:51:10le début prometteur des discussions à Doha
01:51:12en vue d'une trêve dans la banque de Gaza. Les pourparlers
01:51:14doivent encore se poursuivre aujourd'hui.
01:51:16Toujours en présence des services de renseignement américains
01:51:18et israéliens mais sans le groupe terroriste du
01:51:20Hamas. Et on en parle dans ce journal
01:51:22avec le général Bruno Clermont.
01:51:24Et puis un premier cas de Mpox
01:51:26ouvert en Suède. C'est le premier
01:51:28cas en Europe de ce variant plus contagieux
01:51:30et potentiellement létal. L'OMS alerte
01:51:32sur le risque de cas importés sur notre
01:51:34continent. Faut-il s'en inquiéter ?
01:51:36Justement, on en parle avec Christian
01:51:38Bréchot, virologue dans ce journal.
01:51:40Et puis trois mois
01:51:42après le début des émeutes, la nouvelle Calédonie
01:51:44toujours dans l'impasse. On en parlera
01:51:46là aussi avec
01:51:48Sonia Bakassé. Mes invités, une onzième
01:51:50personne est décédée sur place, une autre grièvement
01:51:52blessée. L'archipel qui s'enfonce dans les violences
01:51:54et la crise économique.
01:51:58Cette nouvelle agression d'un médecin
01:52:00généraliste à Marseille. Une femme
01:52:02l'a raison. Un refus de délivrer à
01:52:04ces deux agresseurs une ordonnance destinée à une
01:52:06tierce personne qui était absente au moment
01:52:08de la consultation. Frappée, mordu,
01:52:10la praticienne s'est vue prescrire quatre jours
01:52:12d'ITT à porte et plainte.
01:52:14L'un de ses collègues témoigne au micro de
01:52:16Tony Pitarou.
01:52:18Le cabinet est exceptionnellement
01:52:20fermé suite à l'agression civique et violente
01:52:22d'un jeune médecin en cas d'urgence
01:52:24composée le 15. Ce cabinet médical
01:52:26du 15ème arrondissement de Marseille
01:52:28est fermé jusqu'à dimanche.
01:52:30En cause, la violente agression
01:52:32d'une jeune médecin par deux patientes
01:52:34ici sur cette photo.
01:52:36Le motif, avoir refusé de délivrer
01:52:38une ordonnance pour une troisième
01:52:40personne qui n'était pas présente lors de
01:52:42cette consultation. Une ultra-violence
01:52:44dénoncée par le directeur du
01:52:46cabinet médical. Parce qu'elle venait
01:52:48avec la certitude de repartir avec
01:52:50son ordonnance,
01:52:52quel que soit le prix, et donc ils lui ont sauté
01:52:54dessus et ils se sont acharnés sur elle.
01:52:56Et ils l'ont frappé,
01:52:58mordu, griffé, tiré les cheveux.
01:53:00Enfin bref, ils se sont acharnés sur elle, il n'y avait plus
01:53:02personne au cabinet. Elle a des hématomes,
01:53:04des griffures, une trace bien ronde
01:53:06de morsure sur la peau.
01:53:08Sous le choc, la jeune femme n'ose plus
01:53:10retourner travailler. Son état de santé m'ennuie
01:53:12et ce qui m'ennuie en deuxième
01:53:14lieu, c'est est-ce qu'elle
01:53:16va continuer ou pas. Mais en plus
01:53:18on s'est cassé, il y a encore moins de médecins.
01:53:20Il est très difficile de trouver un spécialiste.
01:53:22Le peu de généralistes qui étaient là, qui partent à la retraite,
01:53:24ne sont pas remplacés. La jeune médecin
01:53:26a porté plainte et s'est vue prescrire
01:53:28quatre jours d'ITT. Un rassemblement
01:53:30citoyen est prévu jeudi 22 août
01:53:32pour interpeller les autorités.
01:53:34C'est la question du jour. Faut-il
01:53:36punir plus sévèrement ceux qui agressent
01:53:38des médecins ? Certains d'entre eux réclament la création
01:53:40d'un délit d'outrage. Je vous pose la question.
01:53:42Vous pouvez scanner ce QR code qui s'affiche
01:53:44à l'écran, enregistrez vos réponses et on les diffuse
01:53:46dans le courant de l'émission. Une question que je retourne
01:53:48à Paul-Antoine. Faut-il punir plus sévèrement
01:53:50ceux qui agressent des médecins aujourd'hui ?
01:53:52Je dirais qu'il faut punir plus sévèrement les gens
01:53:54qui agressent. Il y a
01:53:56plusieurs choses qui me gênent un peu dans cette affaire.
01:53:58C'est déjà l'âge des gens
01:54:00qui ont agressé ce médecin.
01:54:02On parle d'une jeune femme de 24 ans
01:54:04et d'une de 14 ans. C'est les
01:54:06informations qui sortent.
01:54:08C'est quand même extrêmement jeune pour
01:54:10agresser un médecin. La raison,
01:54:12tout simplement, il voulait une ordonnance
01:54:14pour quelqu'un qui n'était pas là. C'est logique qu'un médecin
01:54:16ne peut pas donner une ordonnance d'un malade
01:54:18qu'il n'a pas vu. C'est la
01:54:20logique même. Malgré ça, elle se fait
01:54:22agresser.
01:54:24C'est pas que
01:54:26les médecins sont plus importants que nous, mais ils ont
01:54:28quand même un rôle qui est de
01:54:30nous défendre, de nous protéger.
01:54:32On va parler de la variole du singe.
01:54:34C'est eux qui vont nous protéger. C'est le personnel soignant.
01:54:36On est, nous, la société
01:54:38incapable de les protéger. C'est extrêmement grave.
01:54:40C'est un symbole, comme toujours,
01:54:42qu'on envoie, qui est extrêmement grave.
01:54:44On va avoir besoin d'eux dans quelques jours.
01:54:46On verra ce qui sera dit quelques mois.
01:54:48On a eu besoin d'eux pendant le Covid. On les applaudissait.
01:54:50Maintenant, ils se font agresser.
01:54:52On va tourner la page, circuler. Il n'y a rien à voir.
01:54:54C'est quand même assez
01:54:56choquant et ça en dit long
01:54:58sur la société. Malheureusement,
01:55:00quand il n'y aura plus de médecins dans les quartiers nord de Marseille,
01:55:02les habitants vont en pâtir
01:55:04et on aura des
01:55:06hommes politiques qui nous diront « ah bah oui, c'est terrible,
01:55:08mais ne vous inquiétez pas, on va
01:55:10dépenser de l'argent, on va faire quelque chose ». Mais non, c'est toujours pareil.
01:55:12Ramener la sécurité, laisser les gens
01:55:14vivre et naturellement,
01:55:16les médecins viendront. Quand ils pourront vivre en paix,
01:55:18c'est quand même fou de se dire que
01:55:20on se fait agresser sur son lieu de travail.
01:55:22Et encore plus fou
01:55:24quand son travail, c'est justement de
01:55:26protéger et d'assister
01:55:28les gens. On pourrait dire effectivement la même chose
01:55:30des pompiers ou des policiers. Et c'est évidemment
01:55:32la même chose des pompiers, etc.
01:55:34Et tous les guichets de services publics où les gens se font
01:55:36régulièrement agresser, c'est le cas aussi dans les
01:55:38hôpitaux. Des Français qu'on a
01:55:40également du mal à protéger, ce sont les Juifs de France.
01:55:42Des insultes antisémites proférées
01:55:44dans le métro de Paris. « Hitler
01:55:46avait raison », répète un homme envers un usager
01:55:48qui portait une kippa, une scène terrible
01:55:50filmée par une jeune femme d'une vingtaine d'années,
01:55:52la seule d'ailleurs à réagir dans la rame.
01:55:54Oui, elle a décidé de porter plainte. L'auteur
01:55:56de ses propos est actuellement recherché. Les faits
01:55:58avec Dunia Tengour.
01:56:00Vous faites les crimes que vous mentez.
01:56:02Vous faites les crimes qu'on voit.
01:56:04Hitler est la meilleure chose.
01:56:06Des propos à caractère antisémite
01:56:08proférés en plein milieu
01:56:10d'une rame du métro parisien.
01:56:12Vous faites des mal au monde.
01:56:14La scène s'est déroulée ce mercredi
01:56:16dans la ligne 9 devant des
01:56:18usagers interloqués.
01:56:20Un homme s'en prend directement
01:56:22à un père de famille portant une
01:56:24kippa en l'invectivant.
01:56:26Il faut que je vous casse dans la gueule.
01:56:28Devant ce flot d'injures et de propos
01:56:30antisémites, une jeune femme finit
01:56:32par réagir et le film, avant
01:56:34d'être, elle aussi, prise à partie.
01:56:42A la suite de cette agression,
01:56:44la passagère a porté plainte.
01:56:46Son avocat, Maître Avner Doukan,
01:56:48revient sur la réaction de sa cliente.
01:56:50Pour elle, l'injustice
01:56:52dont faisait l'objet
01:56:54cette famille, c'était
01:56:56pas normal. Il fallait réagir.
01:56:58Il fallait intervenir. C'est ce qu'elle a fait. C'est le courage
01:57:00qu'elle a eu. Il n'y a personne dans le métro.
01:57:02Personne, personne, personne
01:57:04qui va intervenir. On le voit dans la vidéo.
01:57:06Il lui crache dessus. C'est déjà une forme
01:57:08de violence. Mais c'est vrai qu'elle
01:57:10a pris son courage à deux mains.
01:57:12Je ne suis pas certain que beaucoup
01:57:14de personnes auraient eu cette attitude
01:57:16exemplaire. La préfecture
01:57:18de police a annoncé avoir signalé
01:57:20les faits à la procureure de la
01:57:22République de Paris, l'auteur
01:57:24des propos à caractère antisémite
01:57:26et, quant à lui, toujours recherché.
01:57:28Je tiens à souligner le courage
01:57:30de cette jeune femme qui a été la seule à
01:57:32réagir et à filmer la scène et à porter plainte
01:57:34par la suite. Je tiens à rappeler aussi
01:57:36l'augmentation des chiffres
01:57:38des actes antisémites dans notre pays.
01:57:401676 actes antisémites l'an dernier.
01:57:42En 2023, un chiffre qui a été
01:57:44multiplié par 4 par rapport à l'année
01:57:46précédente. Un chiffre record par rapport
01:57:48aux dernières décennies. Encore
01:57:50887 actes antisémites en France
01:57:52au premier semestre 2024.
01:57:54Voilà pour ces chiffres qui
01:57:56explosent et notamment depuis le
01:57:587 octobre dernier, depuis les attaques
01:58:00du groupe terroriste du Hamas en
01:58:02Israël. La France, endeuillée
01:58:04après la mort de deux militaires de l'armée de l'air
01:58:06tués lors d'une collision entre deux rafales.
01:58:08Ils s'appelaient Sébastien Labir et Matisse
01:58:10Laurence, un capitaine et un lieutenant.
01:58:12Leurs proches parlent d'hommes dévoués
01:58:14pour leur métier. Sébastien
01:58:16Labir, aux commandes de l'un des avions de chasse,
01:58:18était pilote depuis 2013. Il était
01:58:20aimé et apprécié de tous.
01:58:22Son frère s'est exprimé chez nos confrères de RTL.
01:58:24On l'écoute.
01:58:26Dans une discussion un jour avec mon père,
01:58:28ils se sont retrouvés tous les deux
01:58:30et mon frère a dit
01:58:32« Papa, j'ai vu qu'il y avait un concours
01:58:34pour rentrer militaire,
01:58:36ça va me canaliser,
01:58:38j'ai besoin
01:58:40de ce cycle-là,
01:58:42de cet environnement-là
01:58:44pour grandir et m'épanouir. »
01:58:46Il l'avait tout de suite compris à 16 ans.
01:58:48Et ensuite,
01:58:50il a eu une carrière
01:58:52exemplaire et remarquable
01:58:54dans le milieu
01:58:56des pilotes de chasse. Il a été
01:58:58macaronné rapidement.
01:59:00Il a eu
01:59:02les éloges militaires à ce moment-là, puisqu'il était
01:59:04major de promotion. C'est quelqu'un
01:59:06qui était fait pour ça et
01:59:08il donnait vraiment énormément
01:59:10de passion
01:59:12dans tout ce qu'il faisait.
01:59:14Et le rafale, pour lui, c'était
01:59:16son bijou.
01:59:18Et puis cet appel a témoin de la commune
01:59:20du Tréport, en Normandie.
01:59:22La grande croix de pierre du XVIIe siècle
01:59:24a été détruite dans la nuit du 14 au 15 août
01:59:26dans le centre-ville. La municipalité
01:59:28appelle toute personne ayant entendu
01:59:30ou vu ses faits à se rapprocher des services
01:59:32de la mairie ou de la gendarmerie.
01:59:34L'édifice qui trône au milieu de la place Charles de Gaulle
01:59:36a été retrouvé scindé en deux.
01:59:38La croix avait fait l'objet d'une sérieuse rénovation
01:59:40et d'une mise en valeur en 2009. Une plainte a été
01:59:42déposée.
01:59:44La situation au Proche-Orient, à présent.
01:59:46Les Etats-Unis ont salué hier soir
01:59:48le début prometteur des discussions à Doha en vue
01:59:50d'un rêve dans la bande de Gaza. Les pourparlers
01:59:52doivent encore se poursuivre aujourd'hui.
01:59:54Toujours en présence des services de renseignement
01:59:56américains et israéliens, mais sans
01:59:58le Hamas. Washington parle certes
02:00:00d'un début prometteur, mais souligne qu'il y a encore
02:00:02beaucoup de travail. Le décryptage avec
02:00:04le général Bruno Clermont dans ce journal.
02:00:06Notre consultant défense. Bonjour à nouveau
02:00:08général Bruno Clermont. En cas d'échec des
02:00:10négociations, est-ce que cela peut accélérer
02:00:12l'escalade militaire ?
02:00:14Évidemment, c'est la crainte
02:00:16principale. Ces négociations
02:00:18interviennent dans un environnement
02:00:20qui n'est pas celui dans lequel elles ont commencé.
02:00:22Elles ont commencé, le plan proposé par
02:00:24Biden, il date du début du mois de juillet.
02:00:26Or, il s'est passé depuis
02:00:28deux événements importants.
02:00:30Le premier, c'est l'élimination
02:00:32par Israël
02:00:34de deux responsables, un du Hezbollah
02:00:36et un du Hamas à Beyrouth
02:00:38et à Téhéran. Et le deuxième, c'est
02:00:40l'élection d'Yaya Sinwar à la tête
02:00:42du Hamas, on peut dire du sanguinaire
02:00:44Yaya Sinwar, dont la négociation
02:00:46a vraiment les priorités.
02:00:48C'est dans ce contexte-là que se déroulent ces négociations,
02:00:50que pour l'instant, le Hamas semble boudé,
02:00:52c'est tactique, ce n'est pas terminé,
02:00:54la journée n'est pas finie,
02:00:56mais on se rend compte que la diplomatie en ce moment est en train de s'activer
02:00:58dans la région, avec des ministres
02:01:00d'affaires étrangères qui téléphonent, qui se déplacent
02:01:02pour dissocier l'échec des négociations
02:01:04d'un éventuel riposte
02:01:06ou d'embrasement dans la région.
02:01:08C'est vrai qu'un succès des négociations, ça
02:01:10neutraliserait les ripostes. Un échec
02:01:12des négociations, maintenant la question se pose
02:01:14comment faire pour, dans ce contexte,
02:01:16éviter une escalade et un embrasement.
02:01:18– Général Bruno Clermont, quelles sont
02:01:20les options militaires possibles
02:01:22en cas d'échec des négociations ?
02:01:24– Elles sont très très larges en réalité,
02:01:26ça va de l'attaque
02:01:28préventive d'Israël, qui pourrait décider
02:01:30de frapper avant qu'on les frappe,
02:01:32à mon avis j'écarte cette option, elle est très risquée
02:01:34politiquement, à une riposte, ce que les
02:01:36Américains ont appelée une riposte conséquente
02:01:38de la part
02:01:40de l'Iran
02:01:42et de ses amis, c'est-à-dire une frappe de l'Iran
02:01:44qui serait simultanée avec une frappe
02:01:46du Hezbollah, des Houthis dans le Sud
02:01:48et des milices pro-iraniennes
02:01:50qui sont en Irak et en Syrie,
02:01:52c'est cette catastrophe qui nécessiterait
02:01:54une intervention défensive de la part
02:01:56des Occidentaux, comme ça s'est fait lors de la
02:01:58frappe majeure du 13 avril, c'est possible
02:02:00une fois, c'est plus compliqué plusieurs fois.
02:02:02On peut noter quand même deux points intéressants, c'est que
02:02:04d'abord, Israël a décidé de renforcer
02:02:06sa frontière nord avec le Hezbollah,
02:02:08de crainte d'attaques commentaux
02:02:10de la force
02:02:12El-Rouadan, qui est la force spéciale du Hezbollah
02:02:14qui pourrait mener des opérations de sabotage
02:02:16ou des enlèvements dans le nord d'Israël
02:02:18et également deux réunions importantes,
02:02:20une à Washington autour du président Biden
02:02:22où toutes les options militaires ont été évoquées
02:02:24et une dans un lieu inconnu
02:02:26dans lequel l'Iran et ses amis
02:02:28ont également étudié un certain nombre de ripostes.
02:02:30Donc on peut dire qu'à présent, personne
02:02:32ne voudrait d'un embrasement, tout le monde
02:02:34veut l'éviter, mais
02:02:36l'embrasement peut se produire
02:02:38malgré le fait que chacun
02:02:40veuille éviter cet embrasement
02:02:42compte tenu des tensions actuelles dans la région.
02:02:44Merci à vous, Général,
02:02:46pour cette analyse.
02:02:48On revient en France, en Nouvelle-Calédonie,
02:02:50l'archipel qui s'enfonce dans les violences
02:02:52et la crise économique. Une onzième personne
02:02:54est décédée hier et une autre grièvement blessée.
02:02:56Trois mois après le début des émeutes,
02:02:58la situation reste toujours très tendue.
02:03:00Écoutez, Sonia Baques, président de la
02:03:02province sud de l'archipel, elle était notre invitée
02:03:04à 6h30.
02:03:06On a encore 15 000 personnes
02:03:08qui sont prises en otage
02:03:10par une tribu qui bloque
02:03:12les accès. On a un certain nombre d'endroits
02:03:14sur lesquels on a des menaces,
02:03:16des insultes, toujours
02:03:18à caractère raciste, l'objectif étant
02:03:20de faire partir le plus
02:03:22de Blancs possibles de Nouvelle-Calédonie
02:03:24pour les insurgés, qu'il affiche
02:03:26très clairement. Il y a eu encore un communiqué
02:03:28de la CCAT, qui est l'organisme
02:03:30qui a mis en place l'insurrection
02:03:32et les exactions, aujourd'hui
02:03:34qui appelle à continuer la lutte.
02:03:36Donc on est dans une difficulté
02:03:38de sécurité, mais qui se règle
02:03:40malgré tout, petit à petit, avec des poches
02:03:42de violences qui restent.
02:03:44Mais on rentre dans une phase de crise
02:03:46économique et sociale
02:03:48très lourde.
02:03:50On va parler
02:03:52des universités
02:03:54avec Juliette Sadat, pardonnez-moi.
02:03:56On va parler du classement de Shanghai,
02:03:58le top 1000 des universités
02:04:00les mieux classées au monde, et on apprend que
02:04:02la France s'améliore, Juliette, dans ce classement.
02:04:04Effectivement, je vous propose de regarder d'abord
02:04:06le top 5 de ce
02:04:08classement. Sans surprise, les universités
02:04:10anglo-saxonnes restent
02:04:12en position de leader, avec
02:04:14Harvard, Stanford et
02:04:16le MIT en tête. Un classement
02:04:18qui ne change pas depuis
02:04:20des années, mais les universités
02:04:22françaises progressent.
02:04:24En effet, si on était habitué au rang
02:04:26un petit peu plus bas depuis quelques temps.
02:04:28Trois universités sont montées
02:04:30en puissance en 2024.
02:04:32A la douzième place du classement
02:04:34cette année, l'université Paris-Saclay
02:04:36qui regroupe, vous savez, plusieurs
02:04:38écoles, dont Centrale Supélec
02:04:40et Agro-Paris Tech. Entre autres, Paris-Saclay
02:04:42qui a gagné trois
02:04:44places depuis l'année dernière.
02:04:46Une progression qui a été saluée
02:04:48par le président de la République, Emmanuel Macron,
02:04:50sur X. Regardez, il a tweeté
02:04:52« Jamais une université française n'avait
02:04:54été si bien classée dans le prestigieux
02:04:56classement de Shanghai.
02:04:58Douzième au monde. »
02:05:00Le président qui précise que
02:05:02ce n'est pas la seule école à
02:05:04progresser. Effectivement, plus bas
02:05:06dans le classement, dans le top 50. Cette fois,
02:05:08Paris-Sciences et Lettres
02:05:10qui regroupent entre autres Dauphine, Lémine
02:05:12ou encore l'ENS arrivent
02:05:14à la 33ème place. La Sorbonne
02:05:16grimpe aussi au 41ème rang. Tout ça
02:05:18fait que la France est le 7ème
02:05:20pays le mieux classé du top 100
02:05:22derrière l'Allemagne, la Suisse,
02:05:24l'Australie, le Royaume-Uni et bien
02:05:26sûr la Chine et les Etats-Unis.
02:05:28Et la France progresse en partie car elle a
02:05:30su s'adapter aux critères pris en compte par ce classement.
02:05:32Exactement. Justement, regardons-les,
02:05:34ces critères, parmi eux le nombre de prix
02:05:36Nobel et de médailles FILS parmi les
02:05:38étudiants diplômés et les professeurs,
02:05:40le nombre de chercheurs les plus
02:05:42cités dans leur discipline et qui
02:05:44publient le plus de revues scientifiques,
02:05:46des critères, vous le comprenez,
02:05:48principalement fondés sur la recherche
02:05:50et l'excellence plutôt que sur
02:05:52la qualité en elle-même des formations,
02:05:54sur l'insertion professionnelle
02:05:56des diplômés, etc.
02:05:58Et ça, ça a longtemps été
02:06:00reproché à ce palmarès,
02:06:02comme l'explique dans le Figaro
02:06:04Fabien Elouard, professeur de sociologie
02:06:06à l'Université de Lille,
02:06:08lors des premières publications
02:06:10au début des années 2000, le classement
02:06:12était perçu comme négatif par
02:06:14la France puisque nous en étions
02:06:16absents, mais il a été le déclencheur de
02:06:18plusieurs politiques en la matière
02:06:20et effectivement pour les établissements français
02:06:22il a fallu s'adapter, donc
02:06:24la stratégie a été de regrouper
02:06:26plusieurs écoles afin de former
02:06:28des groupes, je vous en parlais,
02:06:30le groupe Paris-Saclay, le groupe
02:06:32Paris-Sciences et Lettres pour peser
02:06:34davantage dans le nombre de prix
02:06:36de citations dans les revues scientifiques,
02:06:38une stratégie qui semble
02:06:40fonctionner puisque la France continue
02:06:42de grappiller quelques places d'année en année.
02:06:44Merci à vous Juliette Sadat, journaliste
02:06:46CNews. Dans un instant,
02:06:48cette question doiteront craindre
02:06:50le fameux Mpox, nouveau nom
02:06:52de la variole du singe, on en parle dans un instant
02:06:54avec Christian Embrecho,
02:06:56virologue, qui est avec nous sur ce plateau,
02:06:58professeur à l'université de Sud-Floride
02:07:00aux Etats-Unis et ancien directeur de l'institut
02:07:02Pasteur. A tout de suite.
02:07:08C'est à la une de l'actualité, un premier cas
02:07:10de Mpox, nouveau nom de la variole
02:07:12du singe, découvert en Suède.
02:07:14C'est le premier cas en Europe de ce variant,
02:07:16plus contagieux et potentiellement létal.
02:07:18L'OMS alerte sur le risque de cas
02:07:20importés sur le continent.
02:07:22D'autres sont susceptibles, dit-elle, d'être détectés
02:07:24dans les prochains jours ou les prochaines
02:07:26semaines. Pour en parler, nous sommes
02:07:28sur ce plateau avec le virologue Christian
02:07:30Embrecho. Bonjour et merci
02:07:32d'être venu ce matin nous accompagner.
02:07:34Peut-être nous rassurer, on va voir ça.
02:07:36Vous êtes professeur à l'université de
02:07:38Sud-Floride également aux Etats-Unis, ancien directeur
02:07:40de l'institut Pasteur. Forcément, quand on
02:07:42entend tout ça, il y a de quoi paniquer.
02:07:44Je voudrais qu'on reprenne tout depuis le début
02:07:46avec vous. Tout d'abord, c'est quoi
02:07:48le mpox, qu'on appelait avant la variole
02:07:50du singe et quels sont les symptômes ?
02:07:52Alors, effectivement,
02:07:54le mpox, c'est un virus
02:07:56qui est très proche de la variole humaine
02:07:58mais qui n'est vraiment pas du tout
02:08:00le même, qui a été découvert
02:08:02dans les années 1958 à partir
02:08:04du singe, d'où son nom, mais qui
02:08:06est transmis par plusieurs animaux,
02:08:08en particulier des écureuils
02:08:10de brousse, un certain nombre d'animaux.
02:08:12C'est un virus
02:08:14qui donne le plus souvent
02:08:16une maladie qui n'est pas grave
02:08:18mais qui se manifeste. D'ailleurs, vous avez une photo
02:08:20qui est très démonstrative par des
02:08:22vésicules. Elle n'est pas rassurante, effectivement.
02:08:24Oui, elle est un peu.
02:08:26Donc, avec ces vésicules qui, dans certains cas,
02:08:28peuvent donner des abcès, etc.
02:08:30Globalement, le plus souvent, c'est une maladie
02:08:32qui est limitée, qui est bénigne,
02:08:34mais il y a des cas mortels.
02:08:36Le virus a réellement
02:08:38commencé à augmenter dans les années 2022.
02:08:40À cette époque, il y avait une
02:08:42propagation importante en Amérique du Nord,
02:08:44en Europe. Il y avait eu environ
02:08:46100 000 cas répertoriés.
02:08:48Pour vous donner une idée, il y avait eu
02:08:50quand même 150 décès.
02:08:52Donc, il y a une mortalité rare
02:08:54dans des populations
02:08:56qui sont fragiles
02:08:58par leur système immunitaire.
02:09:00Mais globalement, le problème, c'est la
02:09:02diffusion. Et là,
02:09:04ce à quoi on assiste actuellement,
02:09:06à partir de la République démocratique du Congo,
02:09:08c'est au fait qu'il y a une des
02:09:10souches, qu'on appelle la souche 1, qui a évolué,
02:09:12qui a une transmission qui
02:09:14semble plus forte, même s'il y a beaucoup de choses
02:09:16qu'on ne connaît pas, à la fois
02:09:18des animaux à l'homme,
02:09:20entre les humains,
02:09:22par des transmissions par la peau,
02:09:24dans les familles, mais aussi
02:09:26par voie sexuelle. Et,
02:09:28effectivement, pour vous donner un ordre d'idée,
02:09:30dans la République démocratique du Congo,
02:09:32depuis début 2024, on a environ
02:09:3416 000 cas et
02:09:36environ 550 décès.
02:09:38Et cette épidémie se diffuse en Afrique
02:09:40de façon très importante actuellement.
02:09:42Donc ça, c'est le côté un peu, je dirais,
02:09:44inquiétant. Et on observe,
02:09:46mais c'était attendu, un premier
02:09:48cas en Suède, il y aura d'autres
02:09:50cas en Europe, en Amérique du Nord,
02:09:52ça c'est sûr. Maintenant, il n'y a aucune
02:09:54raison de paniquer, parce que, premièrement...
02:09:56Ça se soigne ou pas ? Ça se soigne.
02:09:58D'abord, il y a un vaccin. Il y a un vaccin
02:10:00efficace, qu'on connaît depuis
02:10:02plusieurs années, avec une société
02:10:04bavarienne nordique, qui a déjà annoncé
02:10:06d'ailleurs, qu'elle pouvait délivrer
02:10:08jusqu'à 10 millions de doses, d'ici
02:10:10la fin de l'année, début 2025.
02:10:12Les Etats-Unis ont déjà fait
02:10:14don de 50 000 doses
02:10:16hier, à la République démocratique
02:10:18du Congo. Donc, on a un vaccin
02:10:20qui peut être utilisé à titre préventif
02:10:22dans certaines populations,
02:10:24partenaire sexuelle.
02:10:26Qui marche, malgré ce nouveau
02:10:28variant qu'on évoque en ce moment. Oui, absolument.
02:10:30Oui, c'est évidemment très important.
02:10:32Et donc, qu'on peut donner à titre
02:10:34préventif dans certaines populations,
02:10:36également à des gens qui ont été exposés
02:10:38au virus, jusqu'à 4 jours
02:10:40après l'exposition, et on peut même
02:10:42jusqu'à 14 jours.
02:10:44Il y a des antiviraux, mais qui sont
02:10:46réservés à des formes graves. Donc, on
02:10:48n'est pas du tout démunis. Ce qui est important
02:10:50dans cette affaire, et je trouve que c'est très
02:10:52positif que l'OMS ait réagi
02:10:54de façon rapide, c'est d'avoir
02:10:56effectivement, c'est d'avertir
02:10:58que les gens soient informés. Et c'est ce que
02:11:00vous faites ce matin, et c'est très bien.
02:11:02Ensuite, les mesures... Oui, parce que ça nous rassure,
02:11:04que vous soyez là sur ce plateau, ça nous rassure
02:11:06quand même un peu. On se dit, voilà, on ne va pas repartir
02:11:08sur une pandémie comme on a connu. On a un peu été
02:11:10traumatisés par ce qui s'est passé. Mais bien sûr,
02:11:12et si je veux être un peu
02:11:14de manière cynique,
02:11:16c'est bien qu'on ait été un peu traumatisés,
02:11:18parce qu'on vit avec des maladies
02:11:20infectieuses. Il y a des virus en Afrique,
02:11:22les virus, ils ne connaissent
02:11:24pas les frontières. Quand
02:11:26on a des épidémies qui se diffusent
02:11:28en Afrique, ou en Asie, ou dans d'autres
02:11:30continents, eh bien, il y a toujours
02:11:32un risque de diffusion
02:11:34chez nous. Et puis, indépendamment de ça,
02:11:36en Afrique, il faut protéger les populations.
02:11:38Ça, c'est le côté, je dirais, un petit
02:11:40peu inquiétant. Le côté positif,
02:11:42c'est qu'on apprend de plus en plus
02:11:44à contrôler les choses. Et là, encore
02:11:46une fois, on a une maladie qui est assez
02:11:48spectaculaire. Effectivement, quand on voit
02:11:50les lésions sur la peau, il y a
02:11:52une épidémie indiscutable. L'OMS
02:11:54a raison de tirer la sonnette
02:11:56d'alarme. On a des vaccins,
02:11:58on a potentiellement des traitements.
02:12:00Moi, je suis également, aux Etats-Unis,
02:12:02coordonnateur du Global Virus Network,
02:12:04qui est un réseau de 70 centres
02:12:06de recherche dans le monde, qui travaillent
02:12:08dessus. L'OMS travaille dessus,
02:12:10l'Institut Pasteur, différentes
02:12:12organisations. Moi, je ne suis pas
02:12:14réellement inquiet. Je pense qu'on va voir, dans les jours
02:12:16qui viennent, d'autres cas apparaître.
02:12:18Oui, voilà. Vous nous dites, il y aura d'autres
02:12:20cas en Europe. C'est logique. Peut-être même en France.
02:12:22Oui, je pense. Mais il ne faut pas paniquer.
02:12:24Voilà. Je pense que personne
02:12:26ne doit donner trop de certitudes
02:12:28parce qu'il faut être très humble et toujours
02:12:30dire que, voilà,
02:12:32on doit attendre. On doit être préparé.
02:12:34En fait, c'est surtout ça. On doit être
02:12:36préparé. Et en
02:12:38étant préparé, on a pour cette épidémie
02:12:40d'emblée, ça, c'est une
02:12:42différence, par exemple, avec le Covid,
02:12:44on a d'emblée les outils
02:12:46pour contenir
02:12:48cette épidémie. Eh bien, Professeur
02:12:50Christian Bréchot, nous voilà rassurés ce matin.
02:12:52Merci d'avoir accepté notre invitation
02:12:54sur CNews. Et je le rappelle, vous êtes professeur
02:12:56à l'Université de Sud-Floride aux Etats-Unis
02:12:58et ancien directeur de l'Institut
02:13:00Pasteur. Merci infiniment d'avoir accepté notre invitation
02:13:02sur CNews. Merci à vous.
02:13:04On va parler politique maintenant avec
02:13:06Imbert Anglaise, journaliste au JDD.
02:13:08J'ai hâte que la cohabitation commence. C'est ce qu'affirme
02:13:10Lucie Castex, la candidate du Nouveau Front Populaire
02:13:12dans une interview à retrouver dans le
02:13:14journal La Marseillaise. Lucie Castex qui se dit
02:13:16prête à assurer les fonctions de
02:13:18Premier ministre dès que possible.
02:13:20Parmi l'une des premières mesures qu'elle souhaite mettre
02:13:22en place, le SMIC Marine à 1600 euros.
02:13:24C'est un engagement de campagne
02:13:26et nous le ferons, dit-elle sur X,
02:13:28dès les premiers jours à Matignon. Nous échangerons avec
02:13:30les partenaires sociaux sur les modalités
02:13:32de sa mise en œuvre. Or, dans un entretien au
02:13:34Parisien quelques jours plus tôt, Lucie Castex
02:13:36semblait moins préremptoire quant à la mise en œuvre
02:13:38de cet engagement, évoquant seulement
02:13:40des horizons. Imbert, c'est une drôle
02:13:42deux semaines pour Lucie Castex qui a tenté quelque part
02:13:44de reprendre la main. Oui, au risque
02:13:46d'apparaître un peu obstinée, un peu
02:13:48forceuse même, elle a repris son tour de piste
02:13:50en s'affichant plus ouverte à des compromis
02:13:52tactiques et programmatiques,
02:13:54parfois de façon un peu erratique
02:13:56comme sur la hausse du SMIC, mais toujours
02:13:58ferme sur le fond et déterminée à être
02:14:00nommée par Emmanuel Macron à Matignon.
02:14:02On pourrait dire qu'elle joue à chat perché
02:14:04avec le Président de la République, puisque chacun d'eux
02:14:06se sait intouchable. Et Lucie
02:14:08Castex, parce qu'elle agite le procès en déni
02:14:10de démocratie, Emmanuel Macron
02:14:12parce que la Constitution le rend inamovible.
02:14:14Et chacun d'eux campe sur
02:14:16une position d'attente à la fois légitime
02:14:18et déconnectée. Légitime
02:14:20pour Lucie Castex qui a beau jeu d'invoquer
02:14:22qu'elle est la candidate du Parti politique
02:14:24à arriver en tête des élections législatives
02:14:26et déconnectée parce qu'elle minimise
02:14:28le fait qu'elle n'a pas de majorité, même
02:14:30relative, suffisante pour éviter
02:14:32d'être censurée immédiatement.
02:14:34C'est aussi une position légitime pour Emmanuel Macron
02:14:36puisqu'il est après tout dans son rôle en disant
02:14:38qu'il n'est pas question de nommer à Matignon
02:14:40quelqu'un qui ne pourra pas gouverner,
02:14:42mais c'est aussi un peu déconnecté parce qu'il ne peut pas
02:14:44indéfiniment ignorer les suffrages des Français
02:14:46en attendant ou en nommant
02:14:48une coalition centriste.
02:14:50– Ce tour de piste est donc
02:14:52sans issue pour Lucie Castex ?
02:14:54– Pas vraiment avec Emmanuel Macron,
02:14:56il ne faut jamais dire jamais, mais en tout cas, ça ne paraît pas gagné,
02:14:58ça paraît compliqué pour Lucie Castex
02:15:00même dans son propre camp
02:15:02parce qu'à gauche, beaucoup l'utilisent comme
02:15:04un levier de pression sur Emmanuel Macron
02:15:06mais ne croient déjà plus sérieusement
02:15:08à cette candidature à Matignon.
02:15:10En fait, elle est aussi instrumentalisée
02:15:12par les rapports entre les forces de la gauche
02:15:14comme l'ont raconté mes excellents collègues
02:15:16Victor Isaac, Anne et Christophe Viette
02:15:18dans le JDD dimanche dernier.
02:15:20Pour la plupart, les parties de gauche jouent
02:15:22l'étape d'après, notamment dans le positionnement
02:15:24vis-à-vis de l'incontournable Jean-Luc Mélenchon
02:15:26que ses troupes veulent mettre en orbite
02:15:28tandis que ses alliés veulent s'émanciper.
02:15:30Alors, le sort de Lucie Castex
02:15:32n'est pas encore tout à fait scellé,
02:15:34mais à gauche, l'été meurtrier n'est pas terminé.
02:15:36– L'analyse politique d'Imber Anglaise,
02:15:38journaliste au JDD.
02:15:40Vous restez avec nous dans un instant
02:15:42le docteur Saïd Ouichou sera avec nous
02:15:44pour parler de cette jeune médecin
02:15:46violemment agressée dans un cabinet médical
02:15:48du 15ème arrondissement de Marseille
02:15:50dans les quartiers nord.
02:15:52Le docteur Saïd Ouichou qui est collaborateur
02:15:54de cette jeune médecin agressée.
02:15:56À tout de suite.
02:15:58La météo de votre vendredi avec vous,
02:16:00Karine Durand.
02:16:02Karine, place à un temps perturbé
02:16:04avec de la pluie, des orages
02:16:06et une baisse des températures.
02:16:08– Oui, c'est le cas pour les prochaines heures
02:16:10pour ce qui s'est passé en Espagne
02:16:12du côté des baléares de Minorque hier
02:16:14avec ces inondations catastrophiques
02:16:16sur Minorque.
02:16:18Il est tombé 200 mm de précipitation
02:16:20en une seule journée.
02:16:22On a eu une dépression qu'on retrouve
02:16:24en général typiquement à l'automne
02:16:26sauf que là c'était en plein été,
02:16:28une dépression très virulente
02:16:30avec des orages en dessous
02:16:32probablement liés à la chaleur
02:16:34de l'eau de Méditerranée
02:16:36qui influence justement la météo.
02:16:38C'est ce qui s'est passé ce matin en Corse également.
02:16:40Au cours des prochaines heures
02:16:42on verra également arriver cette perturbation
02:16:44sur la Manche, la mer du Nord
02:16:46avec des pluies qui vont se renforcer de plus en plus.
02:16:48Et au cours de l'après-midi,
02:16:50on retrouve déjà ces orages au sud
02:16:52qui s'étalent vers le nord des Alpes
02:16:54vers également l'Anc de Croussillon,
02:16:56le massif central.
02:16:58Attention, en dessous on peut avoir de la grêle,
02:17:00de fortes rafales de vent,
02:17:02donc un risque pour ceux qui campent
02:17:04ou encore qui randonnent si vous êtes en vacances.
02:17:06Elle va gagner le bassin parisien
02:17:08au cours de la fin d'après-midi et de la soirée
02:17:10avec des pluies de plus en plus fortes.
02:17:12Les températures, elles, sont
02:17:14globalement de saison ce matin.
02:17:1618 degrés à Paris, 24 degrés c'est le maximum
02:17:18ce matin à Nice et à Cannes.
02:17:20Et au cours de l'après-midi,
02:17:22les températures sont dans les normales.
02:17:24Sur Paris par exemple, 27 degrés,
02:17:2623 en remontant vers les Hauts-de-France,
02:17:2820 degrés pour la Pointe-Bretonne,
02:17:3028 à Bourges et un maximum de 32
02:17:32pour Ajaccio en Corse.
02:17:34C'était Votre Météo
02:17:36avec Karine Durand. Il est 8h29
02:17:38sur CNews. On est ravis de vous accueillir
02:17:40dans votre matinale. Si vous vous réveillez,
02:17:42c'est la dernière ligne droite. Voici les titres
02:17:44de votre journal. A la une, l'inquiétude
02:17:46porte de la chapelle à Paris. Avec la fin
02:17:48des Jeux Olympiques, les habitants craignent le retour
02:17:50des toxicomanes et de la délinquance dans un quartier
02:17:52qui est déjà l'un des plus pauvres de la capitale.
02:17:54Vous les entendrez dans ce journal.
02:17:56Cette vidéo qui a choqué
02:17:58tout le pays ces dernières 24 heures.
02:18:00Un individu qui s'en prend sans aucune raison
02:18:02dans le métro parisien, insulte
02:18:04à caractère antisémite, menace.
02:18:06Une femme finit par réagir et filmer
02:18:08la scène avec beaucoup de courage. On en parlera
02:18:10avec Elie Korchia, président du consistoire
02:18:12central israélite de France et avocat.
02:18:14Merci d'être avec nous ce matin.
02:18:16L'émotion est encore très forte dans la
02:18:18commune de Mouelin, ville située
02:18:20près de la base militaire de Saint-Dizier. Après la mort
02:18:22de deux pilotes de Rafale ce mercredi,
02:18:24nous nous sommes rendus sur place.
02:18:26Et puis l'Ukraine qui revendique de nouvelles
02:18:28avancées en Russie dans la région de Kursk.
02:18:30Plus de 1100 kilomètres carrés de territoire
02:18:32et 82 localités prises
02:18:34selon le commandant de l'armée ukrainienne.
02:18:36On essaiera d'y voir bien sûr plus clair
02:18:38sur les objectifs de Kiev avec le général Bruno Clermont.
02:18:44On commence tout d'abord avec les habitants
02:18:46de la Porte de la Chapelle à Paris qui craignent
02:18:48un retour brutal à la réalité après
02:18:50les Jeux Olympiques. Le quartier est l'un des plus pauvres
02:18:52de la capitale. Il s'est métamorphosé pourtant
02:18:54pendant la compétition. Les toxicomanes
02:18:56et délinquants avaient disparu avec
02:18:58les renforts des forces de police
02:19:00sur place. Mais les riverains doutent que cela
02:19:02dure seulement un temps. Écoutez leurs inquiétudes
02:19:04au micro de Sacha Roubin avec le récit
02:19:06de Sarah Varny.
02:19:08Porte de la Chapelle,
02:19:10redoutée par les riverains pour sa
02:19:12colline du Krak. Mais pendant les Jeux
02:19:14Olympiques, le quartier a connu une
02:19:16période presque irréelle. Avec l'aréna
02:19:18à proximité, la présence
02:19:20de touristes et forces de l'ordre étaient appréciées.
02:19:22C'était la sécurité énorme. Je voyais
02:19:24des policiers portugais, italiens,
02:19:26britanniques. Du coup, c'était
02:19:28vraiment ultra différent.
02:19:30Et encore maintenant, c'était
02:19:32assez spécial. Pour ce vendeur
02:19:34travaillant dans le quartier, cette parenthèse
02:19:36enchantée était plus qu'attendue.
02:19:38J'ai compris que l'Etat
02:19:40est capable. Si l'Etat veut
02:19:42que les choses changent, ils sont capables.
02:19:44Ils ont tous les moyens. Ils ont des policiers compétents
02:19:46qui peuvent rendre la ville
02:19:48vraiment propre. Alors, après
02:19:50ces dernières semaines, le retour à la réalité
02:19:52inquiète. Avec la fin des Jeux,
02:19:54on a déjà vu certains craquettes qui étaient revenus.
02:19:56Mais dès qu'il n'y a pas la police, ils viennent
02:19:58et même nous, dans le magasin, ils nous fatiguent.
02:20:00Et parfois, c'est la bagarre.
02:20:02Moi, j'ai dû me bagarrer avec plusieurs gens ici
02:20:04parce qu'ils prennent des trucs,
02:20:06ils cassent. Ils tombent sur nos
02:20:08caissières. Ils les insultent
02:20:10directement à leur mère.
02:20:12Mais pourtant, s'il y a la police,
02:20:14ils n'osent même pas venir par là, en fait.
02:20:16Pour rappel, 5200
02:20:18sans-abris ont été déplacés
02:20:20en amont des Jeux vers des centres
02:20:22d'accueil en région.
02:20:24Paul-Antoine, il ne faut pas se faire
02:20:26d'illusions sur la situation
02:20:28comme on a pu le voir d'ores et déjà
02:20:30sur le champ de Mars avec le retour
02:20:32des vendeurs à la sauvette. Il faut s'attendre à un retour
02:20:34de la délinquance et de la toxicomanie
02:20:36éventuellement dans plein de quartiers de Paris
02:20:38aujourd'hui. Malheureusement, oui.
02:20:40Après la pause enchantée des JO,
02:20:42retour à la réalité et retour au Paris
02:20:44que tous les Parisiens connaissent.
02:20:46En réalité, moi, je l'ai toujours dit,
02:20:48je pensais que les JO allaient être une catastrophe.
02:20:50J'ai fait mon mea culpa, je me suis trompé
02:20:52et j'en suis ravi, qu'on soit bien d'accord.
02:20:54On a été nombreux dans votre situation, je ne vous jette pas la pierre.
02:20:56Ils ne sont pas nombreux à faire
02:20:58leur mea culpa, mais on est bien d'accord.
02:21:00En revanche, ça nous prouve que le gouvernement
02:21:02sait ce qu'il faut faire.
02:21:04Le ministre démissionnaire Gérald Darmanin,
02:21:06il faut le reconnaître là-dessus, a été très bon.
02:21:08Il a augmenté la présence policière
02:21:10et ils ont fait partir
02:21:12les problèmes. Donc, on sait ce qu'il faut faire
02:21:14pour que Paris soit en sécurité.
02:21:16Maintenant, il y a un autre problème, c'est qu'il faut bien comprendre
02:21:18que ces gens-là avaient été envoyés
02:21:20de force, d'ailleurs, dans d'autres mairies,
02:21:22dans d'autres localités
02:21:24en banlieue parisienne et même parfois un peu plus loin.
02:21:26On se souvient du maire d'Orléans qui, un matin,
02:21:28s'était réveillé avec des toxicomanes
02:21:30qui étaient arrivés aussi et des SDF
02:21:32venant de Paris. Et forcément, on peut comprendre
02:21:34aussi que ces localités aient envie
02:21:36de récupérer leur calme.
02:21:38Donc, c'est une situation un peu compliquée
02:21:40et ça prouve encore une fois qu'on peut délocaliser
02:21:42les problèmes, mais les problèmes reviennent.
02:21:44Il faut vraiment traiter le problème à la base
02:21:46et là, c'est un problème de trafic de drogue
02:21:48qui est un double problème. Il y a le trafic de drogue
02:21:50qui fait que c'est un business.
02:21:52Donc, il y a des gens qui protègent
02:21:54ce business parce qu'il y a
02:21:56beaucoup d'argent, etc.
02:21:58Et il y a aussi les consommateurs
02:22:00et là, on parle de drogue très dure
02:22:02et des consommateurs qui, du coup, à force d'utiliser
02:22:04cette drogue, ont des problèmes psychiatriques
02:22:06et qui, du coup, restent dans le quartier,
02:22:08embêtent les riverains et c'est ce que
02:22:10un commerçant disait.
02:22:12En fait, ils reviennent,
02:22:14ça n'a pas posé problème, ça pose déjà problème.
02:22:16Malheureusement, il n'y a rien de nouveau.
02:22:18C'est triste. On a eu une belle parenthèse.
02:22:20Et pour finir,
02:22:22moi, ce qui me gêne un peu, c'est que
02:22:24les touristes ont le droit à un pari de carte postale.
02:22:26Très bien, tant mieux pour eux.
02:22:28Le ticket de métro est augmenté pour eux quand même.
02:22:30On en profite. Mais nous, les Parisiens
02:22:32qui payons nos impôts, qui habitons ici,
02:22:34on n'a pas le droit d'avoir la sécurité que les touristes
02:22:36ont eues pendant deux semaines. C'est un peu triste.
02:22:38Le regard de Paul-Antoine
02:22:40sur cette actualité. On va vous parler
02:22:42d'une jeune médecin violemment agressée
02:22:44dans un cabinet médical du 15ème arrondissement
02:22:46de Marseille, dans les quartiers nord.
02:22:48Elle avait simplement refusé de prescrire
02:22:50une ordonnance à une tierce personne qui n'était pas
02:22:52au rendez-vous. Et on en parle
02:22:54ce matin avec le docteur Saïd Ouishou. Bonjour docteur.
02:22:56Merci d'être avec nous. Vous êtes vous-même
02:22:58le collaborateur de cette jeune médecin
02:23:00agressée. Est-ce que vous pouvez tout d'abord
02:23:02nous raconter précisément ce qui s'est passé ?
02:23:04En fait,
02:23:06la situation, c'est qu'en fin
02:23:08de journée, il y avait deux personnes
02:23:10qui ont demandé au médecin
02:23:12d'être reçue.
02:23:14Elle a bien voulu les recevoir puisque
02:23:16déjà, c'était la fin de la journée.
02:23:18Pendant cette consultation, elles ont demandé
02:23:20une ordonnance pour une personne qui était chez elle
02:23:22qui ne veut pas se déplacer.
02:23:24Elle a essayé de leur expliquer que ce n'était pas possible,
02:23:26qu'il fallait quand même
02:23:28qu'elle examine la patiente,
02:23:30qu'elle prenne connaissance de son état de santé.
02:23:32Elles ont insisté
02:23:34et là-dessus, quand elle a vraiment
02:23:36été catégorique,
02:23:38ils sont attachés sur elle.
02:23:40Elle a frappé, griffé, mordre.
02:23:42Ça a été un énorme calvaire
02:23:44pour ma collègue.
02:23:46Et dans quel état est votre collègue
02:23:48aujourd'hui ? Je parle d'état psychologique.
02:23:50Aujourd'hui,
02:23:52elle est complètement traumatisée
02:23:54par cet événement.
02:23:56Quand on est médecin, on ne s'attend pas
02:23:58à ce qu'on se fasse frapper dans son cabinet
02:24:00pendant son exercice par des patients
02:24:02qu'on reçoit pour les soigner.
02:24:04On est là pour apporter des soins
02:24:06pour se battre.
02:24:08Elle est complètement traumatisée.
02:24:10Elle ne sait pas encore s'elle va reprendre
02:24:12son travail. Elle a suspendu son activité
02:24:14toute la semaine. Elle n'est même pas sûre
02:24:16de reprendre son activité au sein
02:24:18du centre médical.
02:24:20Ce type d'agression, c'est de plus en plus fréquent.
02:24:22Je crois que vous avez déjà connu ça, vous, par ailleurs.
02:24:28Pardon, je crois que la communication
02:24:30n'a pas été... J'ai pas entendu votre question.
02:24:32Je répète ma question, docteur.
02:24:34Je me demandais si ce type d'agression
02:24:36était de plus en plus fréquent.
02:24:38Il me semblait avoir lu que c'était des choses
02:24:40qui vous étaient déjà arrivées par ailleurs.
02:24:42Ça m'est arrivé. Personnellement,
02:24:44il y a deux ans, ça a été violent.
02:24:46J'ai décidé de quitter le cabinet
02:24:48où j'exerçais depuis une quinzaine d'années.
02:24:50C'est de plus en plus fréquent.
02:24:52Le passage à l'acte devient une banalité.
02:24:56Les agresseurs n'ont pas
02:24:58de scrupules à frapper,
02:25:00à passer à l'acte.
02:25:02Ça devient de plus en plus fréquent
02:25:04et de plus en plus violent.
02:25:06Ça touche des métiers qui, jusque-là, étaient respectés.
02:25:08La violence existe dans notre société.
02:25:10Elle est de plus en plus fréquente.
02:25:12Mais ça touche vraiment toutes les professions,
02:25:14y compris les soignants.
02:25:16Comment vous l'expliquez, ça, vous ?
02:25:18Vous venez en aide à la population, à la soignant.
02:25:20Je ne sais pas.
02:25:22Moi, je constate ce qui se passe.
02:25:24Forcément, il y a quelque part
02:25:26une certaine frustration de la population.
02:25:28L'émotion déborde dès qu'on refuse
02:25:30de répondre à leurs attentes.
02:25:32Le nom du médecin n'est pas un nom punitif.
02:25:34Nous, quand on dit non,
02:25:36c'est pour la sécurité du patient.
02:25:38Donc, eux, ils le prennent différemment.
02:25:40Ils le prennent comme une opposition,
02:25:42comme si on se mettait contre eux.
02:25:44Il n'existe aucun médecin qui se met contre son patient.
02:25:46Ça n'existe pas.
02:25:48On soigne tout le monde.
02:25:50On fait notre métier pour apporter des soins.
02:25:52Mais ce n'est pas compris
02:25:54par certaines populations.
02:25:56Moi, je travaille dans le quartier Nord.
02:25:58La population est magnifique.
02:26:00Ils sont respectueux, reconnaissants.
02:26:02Il existe malheureusement
02:26:04quelques éléments vraiment perturbateurs.
02:26:06Toutes ces incidents,
02:26:08ces personnes sont à l'origine
02:26:10justement de ces incidents.
02:26:12Mais ça vous oblige toutefois
02:26:14à sécuriser votre cabinet, je crois savoir.
02:26:16Bien sûr.
02:26:18Après mon déménagement,
02:26:20j'ai équipé le cabinet de caméra
02:26:22d'une fermeture de porte
02:26:24où les patients doivent sonner
02:26:26avant d'entrer.
02:26:28Mais ces personnes se présentaient bien,
02:26:30normalement, naturellement.
02:26:32Elles ne présentaient a priori aucun danger.
02:26:34Elles ont été accueillies au sein du cabinet.
02:26:36Mais c'est une fois
02:26:38qu'on n'a pas répondu à leur demande
02:26:40que les choses ont dégénéré.
02:26:42Mais elles ne présentaient pas de signes d'agressivité
02:26:44en arrivant au cabinet.
02:26:46Mais bien sûr, malheureusement,
02:26:48nous sommes contraints de nous adapter
02:26:50à cette situation d'insécurité,
02:26:52à cette situation de violence.
02:26:54Ce n'est pas normal.
02:26:56Ce n'est pas à nous, aux médecins, aux citoyens
02:26:58ou aux soignants, de s'adapter à cette situation.
02:27:00Il faut des mesures concrètes.
02:27:02Justement, Dr Seydouis, je vous propose
02:27:04d'écouter la réponse des téléspectateurs
02:27:06à qui j'ai posé une question ce matin
02:27:08sur ce sujet. Faut-il punir plus sévèrement
02:27:10ceux qui agressent les médecins ?
02:27:12Je vous l'ai fait écouter. Vous nous donnez-vous
02:27:14votre réponse là-dessus juste après ?
02:27:16Punir, oui, il faut punir.
02:27:18Il n'y a pas à discuter autrement.
02:27:20Il faut aussi que les magistrats, les procureurs,
02:27:22les avocats se mettent en place
02:27:24les uns les autres et punir ces gens
02:27:26qui agressent. Je n'arrive pas à comprendre.
02:27:28Les médecins, oui, c'est très malheureux.
02:27:30C'est encore des gens qui sont là pour
02:27:32sauver des vies et soigner les gens.
02:27:34En plus, on les agresse.
02:27:36Je reviens là-dessus. Les pompiers, les professeurs
02:27:38et même les gens dans la rue,
02:27:40il faut être très sévère, il faut les punir.
02:27:42Il faut mettre une loi.
02:27:44Oui, je pense qu'il faut effectivement punir
02:27:46plus sévèrement ceux qui s'en prennent aux médecins.
02:27:48De façon générale,
02:27:50il faut punir très sévèrement
02:27:52ceux qui s'en prennent
02:27:54aux personnes qui exercent des réelles
02:27:56vocations à travers leur métier
02:27:58au service des autres. Il n'y a pas lieu
02:28:00d'agresser un médecin qui met sa vie entre parenthèses
02:28:02pour faire des années d'études et être
02:28:04au service des autres parce qu'on
02:28:06n'a pas satisfaction
02:28:08d'une demande qui, effectivement,
02:28:10n'est pas crédible.
02:28:12Je vous pose la question, docteur, est-ce qu'il faut
02:28:14punir plus sévèrement ceux qui
02:28:16s'en prennent de manière générale aux soignants ?
02:28:18D'abord,
02:28:20j'ai envie de dire, il faut tout simplement
02:28:22les punir parce que, moi, j'ai porté
02:28:24plainte plusieurs fois. A chaque fois, c'était classé sans suite.
02:28:26Aujourd'hui,
02:28:28il faudrait que cette loi
02:28:30du délit d'outrage
02:28:32arrive à son bout. Il faut l'appliquer à tous
02:28:34les soignants sans exception.
02:28:36L'agression d'un médecin doit être
02:28:38un élément très grave
02:28:40et je demande une chose,
02:28:42ce serait, par exemple, d'interpeller
02:28:44immédiatement tout agresseur de soignants
02:28:46alors que là, pendant que je vous parle,
02:28:48ma collègue,
02:28:50elle a mal, elle souffre, elle n'est pas bien
02:28:52et pendant ce temps-là, l'agresseur,
02:28:54il est tranquille à la maison et continue à vivre
02:28:56normalement comme si de rien n'était. C'est inadmissible.
02:28:58Inadmissible de tolérer
02:29:00qu'on n'interpelle pas
02:29:02immédiatement tout agresseur de soignants.
02:29:04Et on entend votre indignation
02:29:06ce matin, docteur Saïd Ouichou.
02:29:08Merci d'avoir accepté de témoigner
02:29:10sur notre antenne dans la matinale de CNews.
02:29:12On va parler de cette vive émotion
02:29:14à Moélin, désormais, près de la base de Saint-Dizier.
02:29:16Après la mort de deux pilotes dans une collision
02:29:18entre deux rafales, ils s'appelaient
02:29:20Sébastien Mabir et Mathis Lawrence,
02:29:22un capitaine et un lieutenant de l'armée de l'air.
02:29:24Sur place, les habitants ont du mal
02:29:26à cacher leur peine. Tous espéraient une fin heureuse.
02:29:28Leurs témoignages sont recueillis par
02:29:30Fabrice Elsner. Le récit est signé Cloé Tarka.
02:29:32Dans la commune
02:29:34de Moélin, l'émotion est à son
02:29:36comble. A l'entrée du village,
02:29:38une gerbe de fleurs a été déposée en
02:29:40hommage aux capitaines et lieutenants
02:29:42de l'armée de l'air décédés dans le crash.
02:29:44Dans les rues, les habitants ont
02:29:46du mal à s'en remettre.
02:29:48Ça nous a un peu choqués parce qu'on est habitués
02:29:50depuis longtemps à les voir
02:29:52et que c'est quand même dans notre quotidien
02:29:54et que ça nous fait
02:29:56quand même quelque chose, même si on ne les connaît pas personnellement.
02:29:58On a été émus tous puisque ce sont
02:30:00quelque part des voisins
02:30:02et on est un peu rythmés
02:30:04au quotidien par le bruit des
02:30:06rafales qui passent dans la région.
02:30:08Un drame difficile à accepter
02:30:10pour le maire du village alors que la commune
02:30:12vit au rythme des rafales.
02:30:14C'est vraiment une immense tristesse.
02:30:16C'est tout ce qu'on peut dire
02:30:18et puis on pense aux familles.
02:30:20Alors qu'ils étaient activement recherchés,
02:30:22c'est plein d'espoir que certains habitants
02:30:24attendaient une issue heureuse.
02:30:26J'espérais que les deux autres pilotes soient vivants et qu'on les retrouve.
02:30:28Mais voilà,
02:30:30j'ai vu le résultat ce matin et
02:30:32c'est triste,
02:30:34très triste. Pour être honnête, je pleurais
02:30:36pour les familles et puis
02:30:38on voit les pilotes, tous les militaires
02:30:40qui viennent chez Didier, au bar
02:30:42et ça fait mal au cœur.
02:30:44Nous sommes partis à la rencontre de Didier.
02:30:46Alors que sa clientèle
02:30:48se compose à 65% de membres
02:30:50de la base aérienne, la nouvelle
02:30:52est difficile.
02:30:54C'était des clients, je les connaissais sans plus
02:30:56mais on se côtoyait comme ça de temps en temps,
02:30:58on se croisait, ça fait mal au cœur.
02:31:00On n'imagine pas que ça peut arriver mais la preuve que si,
02:31:02c'est l'entraînement,
02:31:04on ne peut pas faire autrement.
02:31:06Le ministre des missionnaires des armées, Sébastien Lecornu,
02:31:08s'est rendu hier sur place.
02:31:10Les enquêtes sont en cours pour déterminer
02:31:12les causes de cet accident.
02:31:14On vous parle également
02:31:16ce matin de cette vidéo qui a choqué
02:31:18tout le pays ces dernières 24 heures.
02:31:20Un individu qui s'en prend sans aucune raison
02:31:22à une famille juive dans le métro.
02:31:24Insulte à caractère antisémite,
02:31:26menace. Cette agression se déroule sur la ligne 9
02:31:28du métro parisien. Une femme
02:31:30finit par réagir, filmer la scène
02:31:32tout en demandant à l'agresseur de partir.
02:31:34Elle est d'ailleurs la seule à réagir
02:31:36dans cette rame avec beaucoup de courage.
02:31:38Je vous propose de regarder un extrait de la vidéo.
02:31:54Elie Korchia, bonjour. Vous êtes président
02:31:56du consistoire central israélite de France
02:31:58et avocat.
02:32:00Quelle est votre réaction quand vous voyez cette vidéo ?
02:32:02Elle est double. D'abord,
02:32:04des propos qui sont particulièrement choquants.
02:32:06Comme vous l'avez dit, on est dans la ligne
02:32:08du métro. On est en pleine journée.
02:32:10On a un couple avec un enfant
02:32:12qui est assis tout à fait
02:32:14normalement et qui se trouve agressé
02:32:16par cette personne
02:32:18qui commence à proférer des insultes.
02:32:20On voit ici un extrait, mais tout y passe.
02:32:22Hitler, Youpin,
02:32:24vraiment
02:32:26les poncifs les plus abjects.
02:32:28On est sur l'antisémitisme
02:32:30et on a cette jeune femme
02:32:32et c'est ça qu'il faut saluer ce matin.
02:32:34Ce sursaut citoyen, cette femme
02:32:36qui, alors que beaucoup baissent les yeux
02:32:38et regardent leurs chaussures dans la rame de métro
02:32:40pour ne pas leur jeter la pierre.
02:32:42On sait très bien que souvent les gens
02:32:44ne savent pas comment réagir face à quelqu'un
02:32:46jeune, plutôt menaçant.
02:32:48Donc, effectivement,
02:32:50ils ne bougent pas, ils ne réagissent pas.
02:32:52Et ce qu'il faut saluer,
02:32:54c'est le courage, c'est la réaction
02:32:56de cette jeune femme qui prend son téléphone portable
02:32:58comme une arme de dissuasion,
02:33:00qui le filme
02:33:02et qui se met à lui dire, maintenant ça suffit.
02:33:04Alors qu'il est en train de cracher
02:33:06d'une façon particulièrement ordurière
02:33:08qui accompagne ses propos.
02:33:10Et finalement, la réaction de cette femme
02:33:12a fait en sorte qu'il puisse partir.
02:33:14Donc, ce que j'espère
02:33:16d'abord, en premier point,
02:33:18c'est qu'il puisse être arrêté,
02:33:20qu'il puisse être interpellé.
02:33:22Je ne doute pas, connaissant les réactions
02:33:24et la célérité du préfet de police
02:33:26Laurent Nunez, qui a fait une déclaration
02:33:28d'hier soir, et du ministère de l'Intérieur,
02:33:30que cette personne va être
02:33:32arrêtée, et puis ensuite, il faudra qu'elle soit condamnée.
02:33:34Parce que ce qu'on ne peut pas accepter,
02:33:36c'est ce type de propos,
02:33:38il n'y a pas de signaux faibles en matière d'antisémitisme.
02:33:40Chaque acte, quel qu'il soit,
02:33:42et celui-là est assez révélateur,
02:33:44doit entraîner
02:33:46une interpellation, une sanction
02:33:48et une condamnation.
02:33:50Et malheureusement, Elie Korshia,
02:33:52qu'est-ce que cette vidéo dit de notre pays aujourd'hui ?
02:33:54D'abord, malheureusement, on sait très bien
02:33:56que dans le métro parisien,
02:33:58il y a souvent eu des
02:34:00actes comme ceux-là, avec des interpellations.
02:34:02On a vu aussi des femmes, rappelez-vous,
02:34:04qui avaient été agressées
02:34:06dans le métro.
02:34:08Les propos antisémites,
02:34:10des actions sexistes et des agressions, on en a connu.
02:34:12Ce qu'il faut, c'est qu'à chaque acte,
02:34:14malheureusement, et on sait qu'on est dans une période
02:34:16où l'antisémitisme
02:34:18s'accroît,
02:34:20l'antisionisme avec la situation au Proche-Orient
02:34:22fait que certains se servent de cet antisionisme
02:34:24aujourd'hui comme terreau principal
02:34:26de l'antisémitisme. Ce qu'il faut,
02:34:28on sait qu'on est dans une période difficile,
02:34:30que ce soit avec des propos injurieux,
02:34:32que ce soit avec des agressions, il faut que
02:34:34le sursaut citoyen se fasse et que
02:34:36chaque acte entraîne une interpellation
02:34:38et que les gens réagissent.
02:34:40Et s'il y a une chose qui rassure
02:34:42dans cette vidéo, c'est d'avoir vu cette jeune femme.
02:34:44Ce qui est le principal dans cette vidéo,
02:34:46c'est quoi ? Ce n'est pas tant le comportement
02:34:48d'un agresseur, on l'a vu,
02:34:50qui agresse violemment et prend
02:34:52un parti avec ses insultes et ses injures,
02:34:54ce couple avec cet enfant
02:34:56de confession juive. Ce qui est important,
02:34:58c'est la réaction. Et moi, ce que j'espère,
02:35:00c'est qu'on aura le maximum de réaction aussi de la base.
02:35:02Parce qu'on sait qu'au niveau du suivi,
02:35:04on voit des condamnations aujourd'hui qui sont
02:35:06plus fortes qu'auparavant, qui sont plus rapides
02:35:08qu'auparavant. Donc il faut que ça continue,
02:35:10évidemment, pour que des personnes
02:35:12arrêtent de se comporter comme cela.
02:35:14Au gré des actes antisémites,
02:35:16malheureusement, on a toujours les mêmes paroles
02:35:18de nos dirigeants, plus jamais ça, la main de l'État
02:35:20ne faiblira pas. On entend beaucoup ces mots.
02:35:22À chaque agression terrible
02:35:24qui peuvent se produire dans notre
02:35:26pays, vous avez le sentiment que c'est
02:35:28le cas, que l'État est à côté
02:35:30de la communauté juive de France ?
02:35:32Oui, très clairement. Je vois le comportement
02:35:34des responsables,
02:35:36que ce soit au ministère de l'Intérieur,
02:35:38avec lesquels nous sommes vraiment en contact
02:35:40quotidiennement. Je vois aussi
02:35:42les réactions au niveau de la préfecture de police.
02:35:44D'ailleurs, dans les différentes préfectures
02:35:46à travers la France, mais en ce qui concerne
02:35:48Paris, avec le préfet de police de Paris et ses services,
02:35:50je vois des réactions qui sont rapides,
02:35:52qui sont fortes. Maintenant, le phénomène,
02:35:54il est là. Le ministre de l'Intérieur, avec qui nous
02:35:56étions il y a huit jours, lors de la
02:35:58commémoration de l'attentat de la rue des Rosiers, le 9 août,
02:36:00c'était il y a une semaine, jour pour
02:36:02jour, a fait savoir que nous avions
02:36:04887 actes antisémites
02:36:06au premier semestre, c'est-à-dire trois fois plus
02:36:08qu'auparavant. Donc évidemment,
02:36:10le phénomène, il est là, mais la prise de
02:36:12conscience, et c'est ça qui pour moi est très important,
02:36:14s'il y a un aspect positif, c'est que la prise
02:36:16de conscience, elle est là. On n'est plus dans le déni.
02:36:18Il y a une vingtaine d'années, rappelez-vous, on était
02:36:20dans le déni de cet antisémitisme
02:36:22qui commençait à se
02:36:24renouveler d'une façon gravissime.
02:36:26On n'est plus dans le déni. Il y a une prise de conscience.
02:36:28Maintenant, ce qu'il faut, c'est que
02:36:30la prévention soit à la hauteur,
02:36:32la répression et les arrestations soient à la hauteur,
02:36:34et surtout, ce qui n'était pas le cas encore il y a
02:36:36quelques années, mais on sent quand même une démarche
02:36:38plus forte à ce sujet que la
02:36:40judiciarisation soit à la hauteur. Parce que quand on a
02:36:42un sentiment d'impunité, on
02:36:44continue à agir avec ce sentiment
02:36:46d'impunité et avec ses propos ou
02:36:48ses actes antisémites. Une dernière question, quelles sont
02:36:50les sources de l'antisémitisme dans le pays ?
02:36:52Parce que j'imagine que, effectivement, si les actes
02:36:54ont explosé depuis le 7 octobre dernier,
02:36:56on l'a vu plus de 1000% très rapidement
02:36:58dans les mois qui ont suivi,
02:37:00l'antisémitisme n'est pas né le 7 octobre
02:37:02dernier dans le pays, malheureusement. Non, et d'ailleurs
02:37:04dans les propos de cette personne,
02:37:06les propos abjects qu'il a tenus,
02:37:08on voit bien les deux tenants
02:37:10de l'antisémitisme. Hitler
02:37:12avait raison, Hitler n'a pas fini le
02:37:14travail, vous êtes des youpins,
02:37:16il faut tuer les juifs, donc ça c'est vraiment l'antisémitisme
02:37:18qu'on a connu, ne serait-ce
02:37:20que pendant la seconde guerre mondiale, puisqu'on est en train de
02:37:22commémorer les 80 ans de la libération,
02:37:24donc on a connu ça. Et puis
02:37:26vous avez ce terreau,
02:37:28vous faites des crimes contre l'humanité,
02:37:30vous les juifs, et donc là c'est l'assimilation, évidemment,
02:37:32de cette guerre provoquée par le
02:37:347 octobre, cette guerre que mène Israël aujourd'hui contre
02:37:36la masse à Gaza, et c'est
02:37:38ce terreau de l'antisionisme
02:37:40qui nourrit malheureusement aujourd'hui en 2024
02:37:42principalement l'antisémitisme contemporain
02:37:44dans notre pays, mais aussi dans d'autres pays
02:37:46à travers le monde, et c'est ce fléau-là
02:37:48qu'il faut aussi combattre avec force.
02:37:50Et merci Élie Korchia, je le rappelle, vous êtes président
02:37:52du consistoire central israélite
02:37:54de France, et avocat, merci d'avoir accepté
02:37:56témoigner ce matin sur notre antenne.
02:37:58On va finir avec l'Ukraine,
02:38:00désormais, qui affirme avoir pris le contrôle
02:38:02de 82 localités dans la région de
02:38:04Koursk en Russie, et on en parle
02:38:06avec le général Bruno Clermont, notre consultant
02:38:08défense général. Où en est-on
02:38:10de cette offensive militaire ukrainienne
02:38:12inédite dans la région de Koursk en Russie ?
02:38:14C'est la deuxième
02:38:16semaine, c'est le dixième
02:38:18jour d'une offensive qui a vraiment
02:38:20été surprise, elle a surpris tout le monde,
02:38:22les Russes évidemment, mais
02:38:24aussi les Américains, qui sont le soutien principal
02:38:26des Ukrainiens.
02:38:28Il y a des choses officielles que l'on connaît,
02:38:30puis des choses un peu moins officielles.
02:38:32On comprend qu'il y a à peu près 10 000 hommes engagés
02:38:34sur le terrain, plusieurs brigades,
02:38:36dont une partie assure les arrières, la logistique,
02:38:38depuis l'Ukraine. Le chef d'état-major
02:38:40de l'armée ukrainienne a
02:38:42fait une dédéclaration, il a annoncé effectivement
02:38:44que 82 localités avaient été
02:38:46passées sous contrôle, que
02:38:48plus de 1 000 km² de terrain,
02:38:50ce qui quand même doit être considérable, ça fait
02:38:52un carré de 30 sur 40 km,
02:38:54ça commence à être une partie de terrain importante
02:38:56qui a été passée sous contrôle de l'armée ukrainienne,
02:38:58avec une ville importante qui s'appelle
02:39:00Souja, de 5 000 habitants.
02:39:02On sait également qu'on comprend que
02:39:04l'armée russe a commencé à répondre,
02:39:06mais que la réponse est finalement assez limitée,
02:39:08avec des missiles tirés à longue distance
02:39:10et des drones qui essaient de freiner
02:39:12la progression des Ukrainiens,
02:39:14qui continuent à avancer sur un certain nombre d'axes.
02:39:16Et puis on sait également
02:39:18qu'il y a un grand
02:39:20mouvement de population déplacée,
02:39:22avec plus de 130 000
02:39:24déplacés dans la région de Kours,
02:39:26que des Russes, qui remontent vers le nord,
02:39:28et il y a également des déplacements
02:39:30qui commencent à se produire dans la région de Belgorod,
02:39:32qui est plus au sud, et puis également
02:39:34en Ukraine, autour de Sumy, qui est la ville
02:39:36qui est en face de la zone
02:39:38de Koursk, de la région de Koursk,
02:39:40et c'est dans cette ville que part la logistique
02:39:42ukrainienne, la destination de cette opération,
02:39:44et elle est actuellement bombardée par
02:39:46l'aviation russe, donc il y a des mouvements de population
02:39:48pour débarquer une partie de cette région également.
02:39:50Donc voilà, il y a beaucoup d'éléments qu'on connaît,
02:39:52beaucoup d'éléments qu'on ne connaît pas, mais en tout cas
02:39:54l'opération se poursuit, et l'opération
02:39:56pourrait durer quelque temps.
02:39:58Général, est-ce qu'on commence à y voir un petit peu
02:40:00plus clair sur les objectifs de l'Ukraine ou pas ?
02:40:02C'est vraiment la question la plus
02:40:04difficile. Il y a des éléments
02:40:06malgré tout de communication de la part des
02:40:08Ukrainiens, qui commencent à nous éclairer,
02:40:10surtout en réponse à l'inquiétude des Américains,
02:40:12qui se sont ralliés de
02:40:14bon gré mal gré, en quelque sorte, à
02:40:16cette offensive ukrainienne
02:40:18qui a fait basculer la guerre dans la Russie,
02:40:20ce que les Américains ne souhaitaient pas,
02:40:22ils souhaitaient que la guerre soit limitée à l'intérieur de l'Ukraine,
02:40:24on l'a vu, même s'il y avait des attaques aériennes
02:40:26de la part des Ukrainiens en Russie.
02:40:28Qu'est-ce que nous dit le Président Zelensky ? Il nous dit que le but c'est de porter
02:40:30la guerre en Russie, de montrer aux
02:40:32Russes ce que c'est que les souffrances de la guerre,
02:40:34et effectivement les Russes le constatent, avec
02:40:36les déplacements de population, et éventuellement obligés,
02:40:38Poutine a bombardé ses propres
02:40:40villes, on n'en est pas encore là, mais c'est pas
02:40:42impossible. C'est également mettre en évidence
02:40:44les capacités militaires de l'Ukraine, qui étaient plutôt
02:40:46sur la défensive, qui sont en difficulté
02:40:48sur l'ensemble du front. L'armée ukrainienne
02:40:50a réussi une opération complexe, une opération
02:40:52avec un monde de moyens
02:40:54importants, différents moyens,
02:40:56montrer qu'elle était une armée efficace,
02:40:58remonter le moral du pays.
02:41:00Au bout de 900 jours de guerre, effectivement, ça a
02:41:02boosté le moral des Ukrainiens. Évidemment, ça a
02:41:04affaibli le moral des Russes, et ça a
02:41:06déstabilisé le système de Poutine,
02:41:08qui est un système militaire dans lequel
02:41:10l'inertie est omniprésente.
02:41:12Et puis, également,
02:41:14je pense que c'est plutôt
02:41:16le but principal, c'est d'installer un
02:41:18rapport de force en vue des négociations
02:41:20et on va commencer un rapport de force dans trois domaines.
02:41:22En vue des négociations,
02:41:24d'abord un rapport de force militaire, rappelez que
02:41:26l'Ukraine a des capacités de nuisance vis-à-vis de la Russie.
02:41:28Ensuite, c'est échanger du terrain.
02:41:301 000 kilomètres, 2 000 kilomètres, on va voir jusqu'où ils vont aller.
02:41:32Ils ne vont pas saisir les 11 millions de kilomètres carrés
02:41:34de la Russie, ce n'est pas le but. Mais échanger du terrain
02:41:36et puis échanger des prisonniers. Il y a déjà plusieurs
02:41:38dizaines de prisonniers, dont beaucoup c'est de jeunes conscrits
02:41:40et dont l'échange aura beaucoup
02:41:42de valeur dans les négociations
02:41:44qui vont avenir. Voilà où on en est.
02:41:46On peut dire que du côté des Américains,
02:41:48la stratégie ukrainienne fonctionne. Ils se sont ralliés
02:41:50à cette offensive dans les lignes russes
02:41:52et ils annoncent un nouveau
02:41:54paquet d'aides à destination de l'Ukraine
02:41:56ainsi que les Allemands, un paquet d'aides important.
02:41:58Et en ce qui concerne la France,
02:42:00le dossier des Mirages 2015
02:42:02à destination de l'Ukraine semble
02:42:04progresser lentement mais efficacement.
02:42:06L'analyse du général Bruno Clermont
02:42:08pour achever cette émission.
02:42:10Merci infiniment, général. On arrive
02:42:12donc à la fin de notre programme. Le temps pour moi de remercier
02:42:14Marine Sabourin pour cette semaine d'informations,
02:42:16Humbert Anglais, journaliste au JDD,
02:42:18Juliette Sadat pour l'angle éco
02:42:20et Paul Antoine pour l'aspect politique.
02:42:22Merci infiniment à tous les quatre.
02:42:24Restez avec nous sur CNews. L'info se poursuit
02:42:26dans quelques minutes. L'heure des pros, Elodie Huchard
02:42:28et moi je vous retrouve à 11h
02:42:30pour Midi News. A tout à l'heure.