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00:00:00Allez, bientôt 6h sur CNews, bon réveil à vous si vous venez tout juste de nous rejoindre.
00:00:06Voici le sommaire de votre matinale.
00:00:08Il y a un nouveau week-end sous haute tension au Royaume-Uni.
00:00:10La colère et l'inquiétude montent chez les Britanniques, même si une accalmie a été observée ces derniers jours.
00:00:15La justice qui s'est montrée très ferme avec les émeutiers, mais également ceux qui attisent la haine en ligne,
00:00:20avaient donc des peines de prison fermes qui ont été prononcées pour certains.
00:00:23Nous ferons un point complet sur la situation avec notre correspondant à Londres, Olivier Weber, dès le début de ce journal.
00:00:29La campagne présidentielle aux Etats-Unis qui avance et les deux candidats s'envoient des pics par un meeting interposé,
00:00:34en attendant bien sûr le grand débat qui doit les opposer le 10 septembre prochain.
00:00:38Et en attendant, le candidat démocrate a le vent en poupe.
00:00:41Il semble y avoir clairement une dynamique importante autour de la candidature de Kamala Harris.
00:00:46On en parlera avec notre correspondante à New York, Elisabeth Guédel.
00:00:50Et puis les Jeux Olympiques, bien sûr, on en parlera.
00:00:52Et l'unité nationale retrouvée, le drapeau français qui est omniprésent depuis le début de l'événement.
00:00:57Une fierté française retrouvée et dix citoyens unis sous ce très beau drapeau tricolore.
00:01:02Notre reportage dans les rues de la capitale, dans ce journal de 6 heures sur CNews.
00:01:09Quelle est donc une de votre journal après les émeutes qui ont secoué le Royaume-Uni,
00:01:12la colère et l'inquiétude de certains Britanniques, Mathieu ?
00:01:14Oui, direction Rotterdam, c'est dans le nord du Royaume-Uni.
00:01:17La ville a donc été le théâtre de manifestations importantes, des manifestations anti-migrants.
00:01:22Un hôtel qui héberge des demandeurs d'asile a notamment été saccagé.
00:01:26Les autorités sont donc sur le qui-vive. Un reportage de Noemi Hardy et Thibault Marcheteau.
00:01:32Dans les rues de Rotterdam, l'ambiance paraît calme.
00:01:36Pourtant, de violents affrontements se sont produits le week-end dernier.
00:01:40Des centaines de manifestants anti-immigration ont attaqué un hôtel d'hébergement pour migrants.
00:01:45Ils ont brisé des vitres, déclenché un feu et crié des slogans virulents.
00:01:49La ville se voit partagée. Beaucoup condamnent cette utilisation de la violence.
00:01:58Ils disent que c'est une manifestation pacifique, mais quand on regarde ce qu'il s'est passé dans l'hôtel,
00:02:04ils ont tenté d'y mettre le feu, de chasser des personnes en dehors de la ville.
00:02:07Ça sonne un peu barbare.
00:02:09Je trouve que c'est irrespectueux, choquant et ça ne devrait pas arriver.
00:02:15Il n'y a aucune excuse pour ce qu'il s'est passé. Ce n'est pas bien, non ?
00:02:19Par peur de représailles, ceux qui ne sont pas de cet avis ne souhaitent pas s'exprimer face caméra,
00:02:24ou uniquement s'ils sont floutés.
00:02:28Je trouve qu'il y a trop de migrants qui viennent dans notre pays.
00:02:35C'est pas que je ne veux pas qu'ils viennent, mais si cela continue, c'est nous qui serons en minorité.
00:02:41Le roi qui ne s'était pas encore exprimé a dénoncé ce vendredi les violences d'un petit nombre.
00:02:46Il appelle au respect et à la compréhension mutuelle.
00:02:51J'accueille Mathieu Ho, qui est secrétaire général le millénaire et qui vient tout juste de nous rejoindre.
00:02:55La circulation est un peu compliquée.
00:02:56Il y a le marathon. Tous les quais sont bloqués.
00:03:00On imagine que la circulation va être extrêmement compliquée. On s'y attend d'ailleurs ce week-end.
00:03:04Je voudrais qu'on revienne sur ce qui se passe au Royaume-Uni depuis plus d'une semaine maintenant,
00:03:08des émeutes extrêmement violentes qu'on a pu constater ces derniers jours.
00:03:11Cela fait même plus d'une semaine que ça a commencé.
00:03:13Une réaction de Bernard Cohen à date par rapport à ce qui se passe ?
00:03:16On voit que les Britanniques sont très inquiets face à la situation actuelle et je pense qu'ils ont raison de l'être.
00:03:21Bien sûr qu'ils ont raison d'être. Ils ont déjà raison d'être inquiets sur leur sécurité intérieure
00:03:26puisque ce qu'on a vécu est à l'origine une réaction face à un drame humain,
00:03:33c'est-à-dire l'assassinat de trois jeunes femmes, trois jeunes filles même.
00:03:37Donc comment ne pas être ému et ne pas être révolté face à ce type d'actes qui sont injustes
00:03:43et qu'on peut comprendre bien entendu l'émotion de l'ensemble de la population anglaise.
00:03:48Et puis aussi il y a une réalité, c'est une paupérisation de plus en plus forte des ouvriers et de la middle class anglaise
00:03:56qui attendait beaucoup du Brexit, qui sont également déçus en matière économique.
00:04:01Il y a une paupérisation durable économique, sociale et une dégringolade dans un certain nombre de niveaux de vie.
00:04:09Et donc aujourd'hui l'arrivée du gouvernement travailliste était là pour apporter tout de suite une sorte de bouffée d'oxygène.
00:04:17Il est un peu facile de laisser porter et peser à l'extrême droite ce type de manifestation.
00:04:24Certainement les violences organisées, elles sont liées à une partie de Hooligans,
00:04:28mais pas que. On voit dans les manifestations beaucoup ici d'immigrés intégrés du Commonwealth
00:04:34qui ne sont pas d'accord avec cette situation-là.
00:04:36Il ne faut pas confondre les immigrés intégrés au Royaume-Uni et les migrants
00:04:41qui aujourd'hui sont le sujet de beaucoup de rébellions au Royaume-Uni.
00:04:46En tout cas Bernard Cohen, l'extrême droite est accusée d'être à l'origine de ces manifestations qui ont commencé, vous le disiez.
00:04:51Il n'y a pas que l'extrême droite dans les manifestations contre les migrants.
00:04:55Il y a aussi une population qui vient du Commonwealth, de petits artisans, de petits commerçants,
00:05:00de petits ouvriers qui viennent de l'ensemble du Commonwealth
00:05:05et qui n'acceptent pas que les migrants soient mieux accueillis qu'eux ou vivent mieux aujourd'hui au Royaume-Uni.
00:05:10Tu n'as aucune réaction peut-être par rapport à ce qui se passe depuis plusieurs jours au Royaume-Uni
00:05:15et cette inquiétude grandissante de la population sur place qui s'attend à de nouvelles manifestations
00:05:19dans les jours, dans les semaines à venir et qui attendent de voir comment ça se passe
00:05:24même si encore une fois la situation semble se calmer.
00:05:27Oui, alors on pourrait voir émerger un mouvement populaire un peu plus global
00:05:33de ce que nous on observe de la situation au Royaume-Uni.
00:05:36Un mouvement populaire qui s'appuie en fait, comme vous venez de le rappeler,
00:05:39sur réellement les causes et les aspirations du peuple britannique,
00:05:43notamment sur deux sujets au aminima, le sujet lié aux flux migratoires et le sujet lié à la crise économique.
00:05:49Sur la question des flux migratoires, le peuple britannique comme les peuples européens
00:05:56en ont marre de subir l'immigration. Ils veulent désormais la choisir.
00:05:59Le motif du Brexit, en 2015, lorsque l'on regarde les enquêtes qualitatives,
00:06:0447% des Britanniques avaient voté pour le Brexit pour réguler les flux migratoires.
00:06:10Or en 2015, il y avait 500 000 entrées au Royaume-Uni. Aujourd'hui, il y en a plus d'un million.
00:06:16Donc la problématique que posent les Britanniques à l'égard des conservateurs,
00:06:22mais également des travaillistes, c'est la question de l'impuissance publique.
00:06:26Donc pour réguler les flux migratoires, ça c'est le premier sujet.
00:06:29Et le deuxième sujet, il est d'ordre économique et effectivement, le bilan des dernières années,
00:06:35notamment le bilan de Rishi Sunak et surtout de Listerus, en termes de gestion économique, n'a pas été bon.
00:06:42L'inflation au Royaume-Uni est très élevée. Elle a été, sous Listerus, montée à plus de 40%, me semble-t-il,
00:06:49avec notamment une crise sur le carburant majeure qui pourrait justement donner naissance à des mouvements sociaux
00:06:56de plus grande ampleur, notamment que nous on a pu voir avec la question des gilets jaunes.
00:07:01Et donc, ils pourraient se poser ce genre de choses au Royaume-Uni.
00:07:04Pour parler de la situation au Royaume-Uni, nous sommes en liaison avec notre correspondant sur place à Londres, Olivier Weber.
00:07:10Bonjour Olivier, merci d'être avec nous en direct ce matin dans la matinale week-end de CNews.
00:07:14Ma première question, elle est simple. Quelle est la situation sur place ce matin, plus d'une semaine après le début de ces émeutes qui ont touché le Royaume-Uni ?
00:07:25Alors, un calme précaire règne ici dans le pays. Pas d'explosion de violence depuis plusieurs jours, depuis mardi environ,
00:07:33malgré quelques incidents résiduels, notamment en Irlande du Nord.
00:07:38Mais la police reste en état d'alerte, c'est ce qu'a demandé le Premier ministre Kirsten Stammer, pas de complaisance.
00:07:44Et donc, 6000 agents anti-émeutes supplémentaires sont toujours mobilisés aux quatre coins du pays.
00:07:50Ils surveilleront d'éventuels rassemblements de militants anti-migration, des contre-manifestations également.
00:07:58Il ne faut pas que ces deux groupes-là se rencontrent.
00:08:00Et puis, il faudra surveiller notamment les hooligans du championnat de division de D2 de football qui recommence ce week-end.
00:08:07En plus, il fait chaud, il va faire très chaud ce week-end et ça c'est plutôt propice aux émeutes.
00:08:12Donc, vigilance maximum de la police.
00:08:15Je voudrais également qu'on revienne avec vous sur la justice britannique qui s'est montrée extrêmement ferme.
00:08:20Alors, après les casseurs, la justice a servamment condamné ceux qui ont attisé la haine en ligne.
00:08:25Avec des peines de prison ferme, Olivier, est-ce que cette situation, la fermeté de cette justice britannique est inédite, tout simplement ?
00:08:35Alors, cette fermeté, on l'avait déjà vue lors des précédentes émeutes les plus graves il y a une dizaine d'années.
00:08:41Et déjà, Kirsten Stammer, le Premier ministre actuel, était le procureur général.
00:08:45Mais ce qu'on n'a jamais vu, c'est des gens condamnés pour de la haine en ligne.
00:08:49Il faut bien savoir que le gouvernement compte beaucoup sur ces peines sévères pour dissuader de nouveaux heurts.
00:08:54Et donc, vous avez par exemple, hier, des gens qui ont posté sur Facebook ou sur le réseau X,
00:09:00qui ne sont jamais sortis de chez eux, mais qui ont appelé à brûler des hôtels accueillant des demandeurs d'asile,
00:09:06qui copent de peine de 2 à 3 ans de prison, juste pour des appels en ligne.
00:09:12Et ça, c'est absolument inédit.
00:09:14Et puis alors, les condamnations continuent de pleuvoir pour tous ces émeutiers qui avaient attaqué des mosquées,
00:09:20attaqué des policiers, brûlé des commerces, brûlé des hôtels pour migrants.
00:09:25Ils se retrouvent devant le juge, un peu éberlués.
00:09:28Ils se disent désolés, mais leur vie bascule d'un instant à l'autre, avec des peines de prison, souvent de 2 à 3 ans.
00:09:36Pauline, toute dernière question.
00:09:38Le roi Charles III, qui est sorti de sa réserve pour appeler à l'unité,
00:09:42il était resté particulièrement silencieux ces derniers jours, du moins depuis le début de ces émeutes qui ont touché le Royaume-Uni.
00:09:51Oui, le roi Charles observe sa réserve.
00:09:53Normalement, il n'est pas censé se mêler de questions politiques.
00:09:56Mais là, vu la gravité de la situation, et bien hier soir, le roi, après avoir parlé au premier ministre Kirstammer,
00:10:02a lancé un appel public à l'unité du pays.
00:10:05Il a dénoncé la violence d'un petit nombre, mais également félicité la police pour son travail
00:10:11et félicité l'esprit de communauté de la population en général pour contrer les violences.
00:10:18Donc un message unificateur du roi qui est tout à fait exceptionnel dans une situation pareille.
00:10:23Par exemple, il y a 13 ans, pour les émeutes, la reine Elisabeth n'avait jamais commenté les émeutes.
00:10:27Cette fois-ci, le roi lance cet appel à l'unité.
00:10:32Je crois que c'est un moment important ici dans l'histoire du pays.
00:10:35Merci beaucoup Olivier Weber d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale.
00:10:39Olivier Weber, notre correspondant à Londres, merci et bonne journée à vous.
00:10:43Une réaction peut-être en plateau sur cette fermeté de la justice britannique ?
00:10:48Déjà peut-être sur le message du roi qui est assez exceptionnel,
00:10:51mais c'est un roi aussi moderne par rapport à la reine Elisabeth.
00:10:55Il a toujours été impliqué dans nos sociétés.
00:10:57C'est un roi sociétal, même si ce n'est pas son rôle d'intervenir dans la vie publique britannique.
00:11:02Son rôle, c'est d'assurer et de garantir l'union et le ciment de l'ensemble des Britanniques.
00:11:07Je lis bien sur le sol britannique, mais aussi au-delà du Commonwealth.
00:11:12C'est un signal de générosité dans une période extrêmement troublée.
00:11:16Ce qui est important là, vous l'avez dit à l'instant, c'est la réaction extrêmement rapide
00:11:21à la fois des forces de police pour le maintien de l'ordre et aussi de la justice,
00:11:25pour pouvoir condamner, y compris sur les réseaux sociaux, ce qui est extrêmement difficile,
00:11:31ceux qui appellent à la haine, au désordre et tout simplement à l'incendie,
00:11:35voire à des meurtres de populations migrantes.
00:11:38C'est assez nouveau.
00:11:40Ce qui prouve la capacité de réactivité et de réaction d'un État quand on veut le faire.
00:11:46On aimerait que ce soit aussi le cas chez nous sur ce type de mouvement.
00:11:50Une réactivité extrêmement rapide de la part de la justice britannique.
00:11:54Le Royaume-Uni se distingue de la France sur un point historique par rapport au maintien de l'ordre
00:11:59c'est qu'ils ont eu pendant des années le mouvement IRA, au nord de l'Irlande,
00:12:07en Irlande du Nord, excusez-moi.
00:12:09Ils ont eu cette problématique-là à gérer.
00:12:12La réponse à la fois policière, en termes de doctrine policière de maintien de l'ordre,
00:12:20et la réponse pénale est plus efficace qu'elle ne l'est en France.
00:12:25J'entends beaucoup de gens qui font le parallèle entre les émeutes au Royaume-Uni actuelle
00:12:31et celle qu'on a eue en France il y a...
00:12:33La mort de Naël, on s'en souvient tous.
00:12:35Après Naël, en été 2023.
00:12:37Il y a une distinction qui est majeure à opérer.
00:12:39C'est qu'en 2023, chez nous, 50% des émeutiers sont mineurs.
00:12:45La réponse pénale prend de fait beaucoup plus de temps.
00:12:51On ne peut pas tirer d'enseignement de la réponse policière et pénale au Royaume-Uni en France.
00:12:59Il y a une singularité française avec le profil de nos émeutiers,
00:13:04qui sont des profils mineurs, radicalisés et ultra violents.
00:13:08On avance dans ce journal de 6h.
00:13:10On va parler de l'immigration irrégulière qui est en nette baisse à la frontière franco-italienne.
00:13:14Gérald Darmanin s'en a d'ailleurs félicité, Mathieu.
00:13:16Oui, tout à fait.
00:13:17Le ministre démissionnaire de l'Intérieur a donc publié un message sur les réseaux sociaux,
00:13:21dans les Alpes-Maritimes comme sur l'ensemble du territoire.
00:13:24Les efforts pays pour faire respecter nos frontières baissent de 22%,
00:13:27donc des franchissements irréguliers cet été.
00:13:30Les forces de l'ordre ne font pas qu'assurer la sécurité des Jeux Olympiques.
00:13:33Fin de citation.
00:13:35Le premier flic de France met en valeur le travail des forces de l'ordre pendant les Jeux Olympiques.
00:13:41Les policiers qui sont restés mobilisés à la frontière franco-italienne
00:13:44et qui permettent donc cette baisse de 22% de franchissements irréguliers.
00:13:47Non, mais on ne peut pas faire le procès à Gérald Darmanin
00:13:51d'essayer de faire un effort pour lutter contre l'immigration,
00:13:55même s'il n'est pas allé au bout de ce qu'il voulait faire à travers la loi immigration
00:13:59qui a été un peu allégée des grands principes que nous attendions tous.
00:14:04Ça reste pour moi, et je le dis sans flagornerie, un bon ministre de l'Intérieur.
00:14:09Il aurait pu mieux faire s'il avait plus de moyens.
00:14:12Si aussi l'ensemble de la classe politique avait plus de courage,
00:14:16ça n'a pas été le cas sur ce dossier-là.
00:14:18Ça reste aujourd'hui l'une des principales préoccupations des Français,
00:14:21de stabilité aussi de notre pays.
00:14:23Et on voit bien où peuvent conduire un malentendu,
00:14:26comme ça se passe au Royaume-Uni, sur ce type de manifestation.
00:14:29Les Français aujourd'hui, ça a été bien dit par Mathieu,
00:14:32ont envie, comme d'autres, d'une immigration choisie
00:14:35et non pas d'une immigration imposée.
00:14:37Mathieu Hocq, une réaction sur ce tweet de Gérald Darmanin
00:14:41qui se félicite de 22% des franchissements irréguliers.
00:14:44Quand on reprend le parcours politique de Gérald Darmanin,
00:14:47on voit qu'il s'inspire de celui de Nicolas Sarkozy
00:14:50lorsqu'il était à la tête du ministère de l'Intérieur, notamment en 2004.
00:14:54Et ce que joue Gérald Darmanin, en ce cas c'est un secret de polichinelle,
00:14:58c'est l'après Emmanuel Macron.
00:15:00Et donc la question qui se pose pour lui, c'est comment aujourd'hui
00:15:04incarner l'après Macron, sans Emmanuel Macron, mais avec Gérald Darmanin.
00:15:08Et donc il esquisse, en quelque sorte, une philosophie politique
00:15:12et il cherche à dégager un bilan.
00:15:15Aujourd'hui, il est ministre de l'Intérieur démissionnaire,
00:15:18donc il est privé de parole politique.
00:15:20Ce qui lui reste donc à jouer, c'est deux choses.
00:15:23Un, assurer son dernier mandat en tant que ministre de l'Intérieur démissionnaire,
00:15:28c'est-à-dire gérer les Jeux Olympiques,
00:15:30donc faire en sorte que la cérémonie d'ouverture se passe bien, ça a été le cas.
00:15:33C'est un pari réussi pour l'instant pour Gérald Darmanin.
00:15:35Qu'il n'y ait pas eu d'attentat à l'encontre de la délégation israélienne
00:15:38ou dans les stades.
00:15:39Il y a quand même cette épreuve de marathon qui reste sous très haute tension,
00:15:41on en parlera bien sûr plus tard, mais le bilan est plutôt positif
00:15:44pour le ministre démissionnaire de l'Intérieur.
00:15:46Pas d'attentat à prévoir.
00:15:48Et puis un Paris sécurisé avec justement les touristes qui sont satisfaits
00:15:53de la sécurité dans la ville de Paris et plus globalement en France.
00:15:56Donc sur ces points-là, il a réussi.
00:15:58Le sujet qui va se poser ensuite, c'est comment il va pouvoir justement
00:16:02sur les électorats que lui cible, c'est-à-dire les classes populaires
00:16:05et les classes moyennes, en étant lui en désaccord avec la Macronie
00:16:08qui considère aujourd'hui que...
00:16:11Lui considère que la Macronie s'est coupée des classes populaires
00:16:14et des classes moyennes et qu'il faut les récupérer.
00:16:16Et donc il a besoin de résultats pour cela.
00:16:17Et c'est pour cela qu'il a, un, géré les Jeux Olympiques
00:16:19et deux, justement, montré son bilan de la sécurité,
00:16:22notamment sur la régulation des flux migratoires.
00:16:24Il est 16h16, très exactement sur CNews.
00:16:27On part du rappel des titres avec Mathieu Devese.
00:16:32Les Jeux Olympiques devraient renforcer la croissance française.
00:16:35La Banque de France anticipe une hausse significative du PIB
00:16:38au troisième trimestre.
00:16:40Le produit intérieur brut pourrait progresser jusqu'à près de 0,5%
00:16:44malgré ce climat d'incertitude politique.
00:16:48La Russie envoie des renforts pour repousser l'incursion ukrainienne.
00:16:52Les combats ont fait rage hier et ce, pour la quatrième journée consécutive.
00:16:55C'est dans la région russe de Kourst.
00:16:57Les forces ukrainiennes ont lancé une offensive d'ampleur,
00:17:00poussant Moscou à y envoyer chars et canons en renfort.
00:17:05Merci beaucoup Mathieu Devese pour ce rappel des titres.
00:17:07Le prochain point sur l'actualité avec vous à 6h45 et non à 16h45.
00:17:11Excusez-moi pour cette petite erreur du matin.
00:17:14On poursuit cette matinale week-end.
00:17:16On va parler de l'élection présidentielle aux Etats-Unis et Kamala Harris
00:17:20et Donald Trump qui s'affronteront par meeting interposé ce vendredi, Mathieu.
00:17:23Ce sera lors de deux événements de campagne dans l'ouest du pays.
00:17:27Les deux candidats à la Maison-Blanche débattront ensuite dans un mois exactement.
00:17:31Ce sera le 10 septembre sur la chaîne ABC.
00:17:34Les précisions de notre correspondante Elisabeth Guédel.
00:17:38Donald Trump assure ne pas avoir changé de stratégie
00:17:41depuis que Kamala Harris a remplacé Joe Biden sur le ticket démocrate.
00:17:44Mais les derniers sondages ont de quoi l'inquiéter.
00:17:47Les deux candidats sont désormais au coude-à-coude au niveau national.
00:17:50La vice-présidente est même légèrement en tête dans certains Etats-clés
00:17:53comme la Pennsylvanie, le Michigan, le Wisconsin.
00:17:56Des Etats où elle s'est rendue cette semaine avec son colistier Tim Walz.
00:18:00Kamala Harris a donné un nouveau souffle à la campagne démocrate,
00:18:03créé une nouvelle dynamique.
00:18:05Plus d'un million 300 000 électeurs se sont inscrits pour assister au meeting
00:18:09depuis qu'elle est la candidate, rapporte le Washington Post.
00:18:12Elle a aussi donné un coup de jeune à 78 ans.
00:18:15L'ancien président est devenu le candidat le plus âgé
00:18:18de l'histoire politique des Etats-Unis.
00:18:21Donald Trump a tenu une conférence de presse jeudi
00:18:24pour tenter de reprendre la main, d'occuper le terrain médiatique.
00:18:27Il a promis de multiplier les meetings dans deux semaines
00:18:31après la convention démocrate.
00:18:33En attendant, son équipe de campagne assure
00:18:35qu'il s'occupe d'une priorité, collecter de l'argent.
00:18:38Alors qu'il devançait largement Joe Biden côté levée de fonds,
00:18:42il est maintenant distancé par Kamala Harris
00:18:45qui a reçu 310 millions de dollars de dons le mois dernier,
00:18:49deux fois plus que le candidat républicain.
00:18:52Cette campagne présidentielle américaine,
00:18:55on va bien sûr la commenter en plateau.
00:18:57Monsieur, ça y est, on rentre dans le vif du sujet.
00:18:59On est à quelques mois maintenant de ce scrutin très attendu
00:19:03et ça y est, ça commence à se tendre, on s'y attendait.
00:19:06Tout à fait.
00:19:07Je dirais qu'on arrive au début de la fin.
00:19:10Je vais prendre deux exemples.
00:19:12Je pense que dans un premier temps, effectivement,
00:19:14l'attention, et c'est toujours comme ça aux Etats-Unis,
00:19:17lorsqu'il y a une convention,
00:19:19que ce soit la convention républicaine en début d'été
00:19:22et la convention démocrate qui aura lieu du coup le 19 août,
00:19:26il y a une attention médiatique portée sur le candidat démocrate
00:19:29et donc les sondages sont meilleurs.
00:19:31C'est quelque chose qui est assez naturel aux Etats-Unis.
00:19:34Ce qu'il faut regarder au niveau des sondages,
00:19:36de toute façon, ce n'est pas le vote populaire.
00:19:38Le vote populaire, il est en général acquis aux démocrates
00:19:41puisque vous avez dans certains Etats comme la Californie,
00:19:44un score important, un nombre de votants important.
00:19:47On appelle les Etats-clés avec les grands électeurs.
00:19:49Exactement.
00:19:50Parce que, pour rappeler pour les téléspectateurs,
00:19:52l'élection présidentielle américaine se joue sur des Etats-clés
00:19:55puisque les Américains élisent des grands électeurs.
00:19:57Et donc, il faut regarder les performances électorales
00:19:59des démocrates sur les Etats-clés.
00:20:01Or aujourd'hui, ce qu'on voyait, c'est que tous les sondages
00:20:03étaient très mauvais pour Joe Biden et pour Kamala Harris
00:20:05sur au moins trois Etats-clés qui sont nécessaires
00:20:07pour les démocrates, la Pennsylvanie, le Michigan
00:20:09et le Wisconsin parce que ce sont des Etats qui sont marqués
00:20:12par ce qu'on appelle la working class blanche
00:20:14qui vote largement plus pour Donald Trump
00:20:17que pour un candidat démocrate.
00:20:19Joe Biden, lui, était au départ le seul démocrate
00:20:22qui était en capacité de pouvoir séduire ces électeurs-là
00:20:25parce que, d'une part, il est originaire de la Pennsylvanie
00:20:27et, d'autre part, il a initié un programme,
00:20:31une politique économique protectionniste de l'IRA,
00:20:35donc l'Inflation Reduction Act pro-industrie,
00:20:37qui sert ces personnes-là.
00:20:40Et donc, il était le meilleur candidat démocrate pour cela.
00:20:43Kamala Harris, aujourd'hui, ce que l'on voit,
00:20:45c'est qu'elle a des meilleurs sondages.
00:20:46Donc, ça interroge sur cette question.
00:20:49Pourquoi est-elle aujourd'hui meilleure que Joe Biden ?
00:20:52Et la réponse que nous avons, c'est peut-être
00:20:54qu'aujourd'hui, l'élection américaine va se jouer,
00:20:56non pas sur un duel Biden-Trump, évidemment,
00:20:59mais sur un duel entre l'administration Trump,
00:21:01le bilan de son administration, et le bilan
00:21:03de l'administration de Biden, incarné par Kamala Harris.
00:21:05Et donc, la question qui va se poser, c'est
00:21:07est-ce que Kamala Harris peut porter le bilan de Joe Biden ?
00:21:10Bernard Cohenada, on peut dire quand même
00:21:12qu'il y a une vraie dynamique de Kamala Harris
00:21:14depuis l'abandon de Joe Biden à cette course à la Maison-Blanche.
00:21:19Bien entendu, mais comment pouvait-il en être autrement
00:21:22après l'effet un peu poussif de Biden ces derniers mois ?
00:21:27L'attentat raté contre Donald Trump,
00:21:31l'avait mis à un moment avec le vent en poupe.
00:21:34On disait que si Biden était resté,
00:21:36que l'élection était déjà pliée au mois de juillet.
00:21:40Ce n'est pas le cas aujourd'hui.
00:21:41Il y a une redynamisation de la vie économique,
00:21:44américaine et politique.
00:21:45C'est toujours le cas.
00:21:46Les derniers mois, ça a été dit à l'instant,
00:21:48sont beaucoup plus dynamiques.
00:21:50D'ailleurs, vous voyez les levées de fonds.
00:21:51Quand vous entendez 310 millions de dollars,
00:21:53imaginez si nos partis politiques avaient ça
00:21:55en euros en France, ils seraient très contents.
00:21:57Ce n'est pas le cas, fort heureusement.
00:21:59Et il y a quand même aussi une volonté, ça a été dit,
00:22:02de voir quel camp va garantir le bon fonctionnement
00:22:08de l'administration fédérale américaine.
00:22:10C'est ça aujourd'hui, parce qu'il y a eu
00:22:11beaucoup de contestations sur la gestion
00:22:13un peu lapidaire et forte de l'administration américaine
00:22:17par Donald Trump.
00:22:18Les démocrates sont un peu particuliers.
00:22:20Je vous rappelle qu'aux États-Unis,
00:22:21ce qui est un peu différent de chez nous,
00:22:23quand un président de la République vient,
00:22:25il vient aussi avec son administration.
00:22:26Ça s'appelle le spoils system.
00:22:28C'est-à-dire que l'ensemble des grands responsables
00:22:30des administrations, les directeurs,
00:22:32les chefs de services, les secrétaires, etc.,
00:22:35les grands secrétaires, les préfets s'en vont
00:22:40et ils sont remplacés par d'autres candidats,
00:22:42y compris les ambassadeurs.
00:22:43C'est comme ça que ça se passe.
00:22:44C'est une tradition.
00:22:45Une équipe vient, elle reprend la main.
00:22:49Quand elle perd, elle perd la main.
00:22:50On change son personnel politique et administratif.
00:22:53Ce n'est pas le cas chez nous.
00:22:54Maintenant, la difficulté, j'en terminerai là,
00:22:56c'est de savoir est-ce que Donald Trump va réussir
00:22:58à gagner des voix sur un électorat un peu plus,
00:23:01j'allais dire, libéral et moins clivant.
00:23:06Jusqu'à présent, il a fait le plein de ses voix
00:23:08un peu radicales.
00:23:10Il faut qu'il s'ouvre s'il veut gagner dans les États-clés.
00:23:13Voilà, une obligation s'il veut gagner.
00:23:14Allez, retour en France,
00:23:15où des centaines de vélos en libre-service
00:23:17ont été volés dans la ville de Bordeaux, Mathieu.
00:23:19En quelques mois seulement,
00:23:20le préjudice est estimé à plusieurs milliers d'euros.
00:23:23Le 10 avril dernier,
00:23:24donc plus de 2000 vélos neufs, classiques, électriques
00:23:27avaient été mis en circulation dans toute la ville.
00:23:30Un reportage de Jérôme Rampenoux.
00:23:33À Bordeaux, les nouveaux vélos en partage
00:23:35sont victimes de leur succès.
00:23:37Ce n'est pas qu'il en manque dans les stations de location,
00:23:40mais certains disparaissent.
00:23:42On a observé depuis le lancement du 10 avril,
00:23:44c'est un certain nombre de vélos
00:23:45qui ne reviennent pas aux stations malheureusement.
00:23:47En dégradant le mobilier,
00:23:48il y a certaines techniques qui permettent
00:23:50de retirer les vélos.
00:23:51On a déjà retrouvé plusieurs centaines de vélos
00:23:53mais il y en a encore un certain nombre
00:23:55qui ne sont pas encore revenus
00:23:56et qu'on continue de chercher.
00:23:58Pour les usagers, ces nouveaux vélos
00:23:59sont nettement plus agréables à utiliser,
00:24:01ce qui les rend malheureusement aussi
00:24:03beaucoup plus désirables pour les voleurs.
00:24:05Ceux-là, ils sont plus légers que les anciens,
00:24:07donc je peux comprendre qu'ils puissent attirer
00:24:09un peu l'œil de certains.
00:24:11C'est tellement pratique de pouvoir se déplacer simplement.
00:24:14On peut comprendre que certaines personnes
00:24:16n'aient pas envie de s'acquitter d'une redevance pour le faire.
00:24:19C'est malheureux.
00:24:21Des systèmes de protection sont mis en place
00:24:23aux stations et sur les vélos.
00:24:25Et le personnel est aussi mobilisé sur le terrain
00:24:27pour les retrouver.
00:24:28Ils sont localisables en partie,
00:24:30oui et non, je ne vais pas donner tous les trucs,
00:24:32mais c'est surtout du repérage visuel
00:24:35au bout d'un moment,
00:24:36puisqu'on a beaucoup de personnel
00:24:38qui se baladent en ville
00:24:39et qui peut les remettre dans les stations.
00:24:41On a également mobilisé la police municipale
00:24:43qui est au fait de ce sujet-là
00:24:44et qui nous accompagne sur ce phénomène.
00:24:46À terme, l'objectif, c'est de déployer
00:24:482000 de ces nouveaux vélos dans la métropole
00:24:50en espérant limiter leur disparition.
00:24:55On va bien sûr parler des Jeux Olympiques
00:24:57et on approche de la fin.
00:24:58Ça y est, à grands pas avec les épreuves de marathon
00:25:00qui vont se dérouler d'ailleurs ce week-end.
00:25:02Mais on va parler d'autre chose,
00:25:03on va parler du drapeau tricolore
00:25:05qui est brandi fièrement par des milliers de supporters
00:25:07lors de ces JO depuis le début de l'événement, Mathieu.
00:25:10Oui, dans les mains des spectateurs
00:25:11ou alors tout simplement sur le balcon des Parisiens,
00:25:13le drapeau français est un symbole et une fierté.
00:25:16Avec la mascotte des JO,
00:25:17il est devenu un incontournable.
00:25:19Une incontournable illustration
00:25:20avec ce sujet d'Alice Sommerer et Audrey Legray.
00:25:26Des drapeaux tricolores fièrement brandis dans les stades
00:25:28et accrochés sur les immeubles.
00:25:30Ce drapeau représente la fierté nationale
00:25:32mais aussi la joie de recevoir cet événement mondial
00:25:34qui réunit les petits et les grands.
00:25:36Dans les stades, on voit les couleurs, ça fait joli.
00:25:39C'est l'occasion de le montrer.
00:25:40C'est l'occasion de le montrer, oui.
00:25:41La fierté, je suis heureuse de voir aussi
00:25:43autant de gens fiers de son pays,
00:25:45de voir tout le monde réuni pour la fête.
00:25:48En métro aussi, tout le monde se sourit
00:25:49parce qu'on a les drapeaux français.
00:25:51Même les autres pays, on sait qu'on va tous aux JO,
00:25:54qu'on est tous réunis pour une chose.
00:25:56C'est hyper cool de voir tout le monde comme ça.
00:25:58Je suis trop fière parce que je le montre avec mon drapeau.
00:26:03A l'occasion des Jeux,
00:26:04il fait l'unanimité dans les stades et les fan zones.
00:26:06Ici, pas de règlement de compte
00:26:08mais plutôt l'enthousiasme collectif
00:26:10passe aux victoires de nos champions tricolores.
00:26:12Ça rassemble en effet pas mal de monde
00:26:14et je pense que ça apaise aussi pas mal l'esprit.
00:26:16Il y a un collectif qui se soude
00:26:18donc c'est un esprit qui en effet se ressent partout.
00:26:21Donc c'est super.
00:26:22Ce sentiment patriotique se traduit aussi
00:26:24par le nombre de Français assistants aux épreuves olympiques.
00:26:27Selon l'Office de tourisme de Paris,
00:26:29sur les 15,1 millions de visiteurs,
00:26:3113,9 sont français.
00:26:33De quoi mettre à l'honneur la France et ses couleurs.
00:26:37C'est des images qui font plaisir à voir.
00:26:39C'est une fierté nationale qui est retrouvée
00:26:41grâce à ces JO de Paris.
00:26:43Bien entendu, mais comment ne pas aimer son drapeau
00:26:45lorsqu'on est français ?
00:26:46Ça me semble tellement évident.
00:26:48Et la Marseillaise, ça fait partie
00:26:50de nos valeurs, de notre histoire
00:26:52et aussi de notre espoir pour demain.
00:26:54Donc moi ce que je peux que me réjouir
00:26:56c'est qu'y compris les étrangers
00:26:58qui sont pendant les JO
00:27:00arborent les couleurs bleu, blanc, rouge
00:27:02qui sont quand même les couleurs de la révolution française,
00:27:04des droits de l'homme mais aussi
00:27:06tout simplement de nos valeurs
00:27:08et nos principes républicains.
00:27:10C'est aussi ce drapeau des Lumières.
00:27:12Ne l'oublions pas.
00:27:14Cette façon de respecter l'autre.
00:27:16Moi je préfère
00:27:18que l'on brandisse le drapeau bleu, blanc, rouge
00:27:20que le drapeau du Hamas.
00:27:22Ça me semble beaucoup plus conforme à mes valeurs
00:27:24et à ma pensée.
00:27:26Et puis je trouve que cette réussite-là
00:27:28et celle de la France est non seulement pour nous,
00:27:30ça a été bien dit, mais aussi à l'étranger.
00:27:32Vous savez, la France a rayonné depuis des siècles
00:27:34parce qu'elle était la France
00:27:36de la République, notamment aux Etats-Unis
00:27:38mais aussi de la tolérance.
00:27:40Et aujourd'hui, ce que l'on a besoin,
00:27:42c'est de montrer qu'on est non seulement patriote,
00:27:44qu'on aime son pays, mais qu'on aime nos valeurs.
00:27:46Je pense qu'on n'a jamais vu autant de drapeaux français
00:27:48dans les rues de Paris.
00:27:50Non, mais dans les stades, il y en a toujours.
00:27:52Il y en a lors de la Coupe du Monde, il y en avait,
00:27:54il y a eu des finales, on se souvient,
00:27:56mais cet engouement autour de ce drapeau tricolore
00:27:58pendant ces Jeux Olympiques, je pense que c'est des images
00:28:00qu'on n'avait jamais vues.
00:28:02Allez, il est déjà l'heure de marquer une très courte page
00:28:04de publicité et bon réveil, surtout si vous nous rejoignez
00:28:06ce matin dans la matinale week-end.
00:28:10Les jeunes de quartier dans un centre de loisirs.
00:28:12C'est une initiative assez rare
00:28:14qu'on voulait vous montrer ce matin.
00:28:16Tant pour vous d'aller chercher un bon petit café.
00:28:18On se retrouve dans deux minutes. A tout de suite.
00:28:24Et je ne vous ai pas menti, la pub était très courte.
00:28:26En voilà déjà sur le plateau de la matinale week-end.
00:28:28Merci à vous si vous nous rejoignez ce matin à 6h30.
00:28:30Installez-vous confortablement.
00:28:32Voici le sommaire de votre journal de 6h30.
00:28:34Et nous vous emmènerons, dès le début de ce journal à Nantes,
00:28:36des policiers en cadre des jeunes de quartier
00:28:38dans un centre de loisirs.
00:28:40L'objectif, c'est de prévenir la délinquance
00:28:42et surtout de renouer le lien entre les forces de l'ordre
00:28:44et la jeunesse.
00:28:46Vous reverrez notre reportage dans un instant.
00:28:48La fin des Jeux Olympiques approche
00:28:50déjà avec une épreuve de marathon sous très haute tension.
00:28:52Ce week-end, 10 000 policiers et gendarmes
00:28:54sont mobilisés pour sécuriser ces épreuves
00:28:56avec bien sûr une attention particulière
00:28:58pour la protection des athlètes israéliens.
00:29:0042 kilomètres 195,
00:29:02un parcours très long bien sûr
00:29:04et un véritable défi sécuritaire
00:29:06pour les forces de l'ordre.
00:29:08Nous évoquons également l'impuissance
00:29:10des éleveurs rouvins face à la fièvre catarale,
00:29:12une maladie mortelle pour les moutons
00:29:14qui laissent les éleveurs impuissants.
00:29:16Une campagne de vaccination sera lancée
00:29:18dès ce lundi, alors dans cette situation
00:29:20extrêmement inquiétante.
00:29:22Et bien, comment l'État peut-il intervenir ?
00:29:24Notre reportage dans l'Ariège,
00:29:26dans ce journal de 6h30 sur CNews.
00:29:30Et donc, elle a eu cette belle initiative à Nantes
00:29:32où des policiers accueillent des jeunes de quartier.
00:29:34L'ambiance est décontractée
00:29:36et de nombreuses activités sont donc proposées
00:29:38à ces jeunes en difficulté.
00:29:40Objectif, prévenir la délinquance
00:29:42et réconcilier les adolescents
00:29:44avec leurs études et avec les policiers également.
00:29:46Un reportage de Mickaël Chailloux.
00:29:48C'est un centre de loisirs un peu particulier
00:29:50puisque trois fonctionnaires de police
00:29:52encadrent ici une quinzaine de jeunes
00:29:54des quartiers de Nantes.
00:29:56Au programme, une activité voile
00:29:58pour ces ados qui, pour certains,
00:30:00ont appris à nager grâce à ces policiers.
00:30:02Déjà, j'aurais pu se traîner dehors.
00:30:04J'aurais peut-être pu me faire engrainer
00:30:06par d'autres personnes dans la rue ou quoi.
00:30:08J'aurais pas pu découvrir de nouvelles personnes,
00:30:10faire de nouvelles activités ou quoi.
00:30:12Moi, mes amis pensent que c'est de la perte de temps
00:30:14et que ça sert à rien de faire ça avec des policiers.
00:30:16Tu leur dis quoi ?
00:30:18Moi, je leur dis qu'au lieu de parler,
00:30:20il faut venir tester.
00:30:22Après, vous allez voir si c'est bien.
00:30:24Mais si vous aimez pas, je vous force pas.
00:30:26Bien sûr, ici, on met l'accent sur la discipline.
00:30:28Aucun faux pas n'est toléré.
00:30:30Pour ces adolescents,
00:30:32c'est souvent le seul lieu
00:30:34qui leur est ouvert durant l'été.
00:30:36On est vraiment sur la prévention de la délinquance.
00:30:38C'est justement éviter que ces jeunes
00:30:40tombent dans la délinquance
00:30:42et puis après passer dans des endroits
00:30:44où on sait bien que ça sera très compliqué
00:30:46de pouvoir les récupérer.
00:30:48C'est vraiment travailler en amont.
00:30:50Comment est-ce qu'on occupe ces jeunes ?
00:30:52C'est le vrai rôle de la police nationale
00:30:54d'aller les chercher et de travailler avec ces jeunes.
00:30:56Il existe une trentaine de CLJ en France
00:30:58gérées par la police,
00:31:00ouvertes toute l'année pour accueillir des adolescents
00:31:02des quartiers.
00:31:04A Nantes, ces dernières années,
00:31:06deux jeunes qui ont fréquenté le CLJ
00:31:08sont devenus policiers.
00:31:10Mathieu, on le voit dans ce reportage,
00:31:12la police n'est finalement pas que là pour faire de la répression.
00:31:14Elle est aussi dans une mission de prévention
00:31:16ainsi que de protection.
00:31:18Pour cela, on vient de le voir, elle a besoin d'être au contact
00:31:20de la population, au contact des jeunes.
00:31:22Oui, les habitants des quartiers populaires
00:31:24et des quartiers prioritaires
00:31:26de la politique de la ville ne redoutent pas
00:31:28le changement, ils ne redoutent pas la police,
00:31:30ils l'attendent avec impatience. Pourquoi ? Parce que
00:31:32justement, lorsque l'on voit, je vais prendre un exemple
00:31:34très concret, en 2023,
00:31:36les émeutes de 2023, de l'été dernier,
00:31:38après les émeutes de 2005,
00:31:40on avait eu une sorte de culture
00:31:42de repentance à l'égard
00:31:44des habitants
00:31:46de ces quartiers-là. On a dit
00:31:48après les émeutes de 2005,
00:31:50on n'a pas assez fait en termes de politique de la ville,
00:31:52ce qui était faux, et donc
00:31:54on va vous redonner de l'argent, on va réinvestir
00:31:56dans les services publics,
00:31:58on va redonner, on va refaire du social,
00:32:00etc. Résultat, on a dépensé
00:32:02plus de 40 milliards d'euros
00:32:04en 10 ans de politique de la ville,
00:32:06pour des résultats qui ont été médiocres
00:32:08et qui ont conduit justement aux émeutes de 2023.
00:32:10Aux émeutes de 2023,
00:32:12et votre chaîne l'a fait également,
00:32:14lorsque vous interrogez les habitants des quartiers populaires,
00:32:16on ne veut plus de cette politique-là, on ne veut plus du social,
00:32:18on ne veut plus de l'assistanat, on veut une politique
00:32:20de mérite, de travail,
00:32:22et effectivement un pacte républicain
00:32:24avec une sécurité renforcée,
00:32:26et on a besoin de la police pour cela.
00:32:28Et donc effectivement, toutes les initiatives qui vont dans ce sens-là,
00:32:30celle-là en est une, me paraissent aller
00:32:32dans le bon sens.
00:32:34C'est une belle image,
00:32:36moi je l'ai vécue quand j'étais jeune,
00:32:38dans un quartier de Paris
00:32:40où le centre de football,
00:32:42le club de sport de football
00:32:44était animé par des policiers de l'arrondissement,
00:32:46moi je trouve que c'est un
00:32:48beau message, c'est un message
00:32:50de passerelle, c'est un message de tolérance,
00:32:52d'intégration, c'est aussi un message
00:32:54de valorisation et de connaissance
00:32:56de l'autre. Il manque juste
00:32:58un petit problème, c'est qu'il faut des moyens, et là moi
00:33:00j'appelle les communes, parce que
00:33:02ce que font ces policiers, y compris
00:33:04dans un centre de municipalité,
00:33:06n'est possible que si les municipalités
00:33:08ont des moyens à mettre sur ce
00:33:10type d'action. Donc c'est ça
00:33:12aussi qu'il faut dire, mettons des moyens sur
00:33:14ce type de manifestation, ouvrons le sport
00:33:16aux autres, parce que les jeunes, non seulement
00:33:18reconnaissent la police, comprennent
00:33:20que la police n'est pas uniquement là pour les gêner,
00:33:22elle est aussi là pour faire en sorte
00:33:24qu'ils vivent bien ensemble entre jeunes.
00:33:26Et on les sent volontaires ces jeunes de quartier, ils sont contents
00:33:28d'être là, ils sont heureux d'être là, bien sûr.
00:33:30Et ils sont dans un environnement professionnel,
00:33:32sécurisé, et en plus, ils partagent
00:33:34nos valeurs, c'est-à-dire les valeurs de respect de l'autre.
00:33:36Je suis tout à fait d'accord avec ce qui vient d'être dit,
00:33:38et j'ajouterai un point, c'est qu'il faut justement
00:33:40pointer la responsabilité
00:33:42des responsables politiques
00:33:44justement, en matière de sécurité,
00:33:46et notamment des maires. 85%
00:33:48des Français vivent dans une ville
00:33:50où il y a une police municipale, c'est-à-dire
00:33:52où le maire de la ville est en charge
00:33:54d'une partie de la sécurité. Et donc,
00:33:56il faut arrêter, notamment certaines
00:33:58municipalités, principalement de gauche,
00:34:00et le cas de Nantes
00:34:02est un exemple criant, il faut
00:34:04arrêter que ces maires-là se défaussent
00:34:06de leurs responsabilités en
00:34:08accusant toujours le ministre de l'Intérieur
00:34:10et l'administration nationale en disant
00:34:12la police nationale ne fait rien et ce n'est pas
00:34:14la faute de la délinquance. Si la délinquance
00:34:16c'est aussi la faute de ces gens-là, parce qu'il faut
00:34:18leur appeler à Nantes spécifiquement,
00:34:20notamment les téléspectateurs
00:34:22qui viennent de Nantes. En 2010, Nantes
00:34:24était jugée comme étant la ville la plus agréable.
00:34:26C'était la ville préférée des Français
00:34:28en 2010 dans toutes les enquêtes d'opinion.
00:34:30Or, aujourd'hui, depuis 15 ans,
00:34:32la ville s'est amochie,
00:34:34elle est devenue une véritable
00:34:36gangrène en termes d'insécurité
00:34:38et tous les Nantais vous le diront,
00:34:40la ville est invivable aujourd'hui
00:34:42et il y a de plus en plus de jeunes qui quittent cette ville-là
00:34:44parce qu'elle est devenue invivable.
00:34:46Il faut pointer du doigt la responsabilité
00:34:48de certains politiques.
00:34:50Le policier dans le reportage, c'est très jeune
00:34:52qu'il faut faire de la prévention
00:34:54avant que ces jeunes ne puissent tomber
00:34:56dans la délinquance.
00:34:58Surtout qu'aujourd'hui, vous le savez,
00:35:00le problème de la réponse pénale
00:35:02c'est qu'on a des délinquants
00:35:04de plus en plus jeunes
00:35:06parce qu'ils sont pénalement irresponsables.
00:35:08Il faut accompagner les jeunes
00:35:10vers le haut,
00:35:12vers une autre façon de penser,
00:35:14ne pas être dépendant des gangs,
00:35:16des réseaux, voir qu'il y a
00:35:18une autre façon de vivre en société.
00:35:20Je le redis, le respect de l'autorité,
00:35:22la façon aussi de mieux s'intégrer
00:35:24dans un quartier.
00:35:26Il y a des policiers qui font ça, mais il y a aussi des pompiers
00:35:28qui font ça. Je vous rappelle qu'il y en a beaucoup,
00:35:30y compris dans les piscines, dans les bassins mobiles
00:35:32qui s'occupent de là. Il y a aussi
00:35:34des responsables de services de santé.
00:35:36Tout ça fait partie aujourd'hui de ceux
00:35:38qui sont parfois dans les quartiers malvenus.
00:35:40On voit bien que ça marche, il faut que ça continue.
00:35:42C'est vrai que ça fait plaisir de voir ces images
00:35:44parce que c'est souvent les jeunes contre les forces de l'ordre.
00:35:46Et dans le reportage qu'on vient de voir,
00:35:48c'est les jeunes avec les forces
00:35:50de l'ordre. C'est des images
00:35:52qu'on ne montre pas assez.
00:35:54Moi qui étais directeur de
00:35:56colonies de vacances pour payer mes études
00:35:58à un moment de ma vie.
00:36:00Je le vis, je l'ai vécu
00:36:02avec des jeunes des quartiers,
00:36:04y compris sous la tente
00:36:06dans des endroits où on avait plein de moustiques.
00:36:08Pour vous dire que tout simplement,
00:36:10ça, on voit bien,
00:36:12c'est aussi une façon de donner un espoir
00:36:14et faire connaître des sports et des vacances
00:36:16à ceux qui n'en ont pas les moyens.
00:36:18C'est une façon de faire société.
00:36:20C'est une façon aussi de montrer
00:36:22que grâce aux municipalités,
00:36:24grâce aux bénévolats,
00:36:26aux dynamistes des forces de l'ordre
00:36:28et des forces de pompiers,
00:36:30il a une capacité aussi de faire connaître
00:36:32autre chose qu'une cage d'escalier.
00:36:34On voulait vous montrer cette séquence
00:36:36ce matin dans la matinale.
00:36:38La garde républicaine qui continue
00:36:40de mettre l'ambiance dans la capitale.
00:36:42C'est le moins qu'on puisse dire.
00:36:44Oui, des concerts sont improvisés un peu partout
00:36:46dans les rues de Paris et même dans le métro.
00:36:48Pour le plus grand bonheur,
00:36:50vous allez le voir, des voyageurs
00:36:52après le duo avec Aya Nakamura.
00:36:54Regardez ce morceau de Lady Gaga
00:36:56joué dans un wagon de la ligne 12.
00:36:58Musique.
00:37:04Musique.
00:37:06Musique.
00:37:08Musique.
00:37:10Musique.
00:37:12Musique.
00:37:14Musique.
00:37:16Musique.
00:37:18Musique.
00:37:20Musique.
00:37:22Musique.
00:37:24Musique.
00:37:26Musique.
00:37:28Bernard Koanada, le titre de la chanson ?
00:37:30Ah non, alors là je suis très mauvais.
00:37:32J'ai failli la voir,
00:37:34mais là je ne l'ai pas.
00:37:36Non, parce que je sais que Mathieu Devesse
00:37:38vous a soufflé la réponse.
00:37:40Just Dance de Lady Gaga.
00:37:42C'est des belles images,
00:37:44merveilleuses qu'on peut voir dans le métro parisien.
00:37:46La garde républicaine qui anime
00:37:48ses rames dans la capitale.
00:37:50La garde républicaine,
00:37:52c'est toujours un feu d'artifice.
00:37:54Que ce soit à cheval
00:37:56ou à pied, regardez
00:37:58ses uniformes, regardez ses joueurs,
00:38:00regardez ses sons.
00:38:02C'est quand même merveilleux.
00:38:04C'est toujours plein d'émotions pour les enfants,
00:38:06les adultes,
00:38:08les plus âgés, y compris les touristes.
00:38:10On parlait du drapeau tout à l'heure,
00:38:12mais la garde républicaine,
00:38:14c'est aussi notre fer de lance
00:38:16avec les légionnaires de notre armée,
00:38:18y compris les musiciens qui sont des grands musiciens.
00:38:20Ne croyons pas que ce sont des petits musiciens.
00:38:22Ils travaillent pendant des heures.
00:38:24Ce sont de vrais musiciens
00:38:26et ils viennent aussi à l'armée
00:38:28et ils sont musiciens à la garde républicaine.
00:38:30Moi, je suis fan de cet orchestre.
00:38:32Je suis d'accord
00:38:34avec ce qui vient d'être dit.
00:38:36Je trouve que la garde républicaine a été aussi
00:38:38l'un des héros de cette cérémonie d'ouverture.
00:38:40J'ai trouvé, à titre personnel,
00:38:42ce featuring d'une certaine façon,
00:38:44pour ne pas aller en bon franglais,
00:38:46ce featuring entre Ayanna Kamoura
00:38:48et la garde républicaine plutôt réussi,
00:38:50très réussi sur la forme.
00:38:52Elle a été critiquée par certains.
00:38:54C'était pas mon cas.
00:38:56Sur cette image-là, je la trouve très bien.
00:38:58On poursuit ce journal.
00:39:00Pas de répit, par contre, pour les policiers
00:39:02face au risque d'attaque au couteau,
00:39:04qui sont malheureusement très nombreux sur le territoire.
00:39:06Les forces de l'ordre restent sur le qui-vive.
00:39:08A Bordeaux, notamment, un policier a ouvert le feu
00:39:10hier sur un homme menaçant armé d'un couteau.
00:39:12Ce dernier, âgé d'une quarantaine d'années,
00:39:14avait volé l'arme quelques minutes auparavant
00:39:16dans une épicerie.
00:39:18Le policier a tiré à quatre reprises
00:39:20et l'homme est mort des suites de ses blessures.
00:39:22On va parler à présent
00:39:24des épreuves de Marathon Olympique
00:39:26qui vont se tenir ce week-end
00:39:28dans la capitale des épreuves.
00:39:30La plus vieille épreuve des Jeux Olympiques
00:39:32vient donc clôturer cette quinzaine.
00:39:34Riche en émotions, départ à 8h aujourd'hui pour les hommes.
00:39:36Ce sera demain pour les femmes
00:39:38et un nouveau défi sécuritaire.
00:39:4010 000 policiers et gendarmes chargés,
00:39:42vous le voyez donc, de sécuriser les épreuves.
00:39:44On fait le point avec Noémie Hardy et Audrey Legray.
00:39:46Traverser les plus beaux monuments de Paris
00:39:48pour atteindre Versailles
00:39:50et revenir vers les Invalides.
00:39:52Un parcours de marathon inédit
00:39:54qui nécessite un dispositif de sécurité bien rodé.
00:39:56Gérald Darmanin l'a annoncé,
00:39:5830 000 policiers et gendarmes
00:40:00sont toujours mobilisés.
00:40:02Parmi eux, 10 000 se chargeront
00:40:04de la sécurisation des marathons.
00:40:06Trois épreuves sont attendues ce week-end,
00:40:08celui des hommes et des amateurs le samedi
00:40:10et le marathon féminin se tiendra dimanche matin.
00:40:12Pour les forces de l'ordre,
00:40:14il s'agit de la dernière grande étape
00:40:16avant la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques.
00:40:20Mes collègues vont commencer
00:40:22dès demain à 4h du matin.
00:40:24Les journées vont être encore une fois harassantes,
00:40:26extrêmement longues.
00:40:28Mes collègues sont sereins, déterminés
00:40:30et vont faire preuve de vigilance
00:40:32parce que de toute façon, l'attention est toujours présente.
00:40:34Elle le sera, je le répète,
00:40:36jusqu'à la clôture des Paralympiques.
00:40:38D'importantes perturbations sont à prendre en compte.
00:40:40La majorité du parcours
00:40:42a été placée en zone rouge.
00:40:44Il sera interdit d'y accéder en voiture
00:40:46ou autre véhicule motorisé.
00:40:49Les Jeux Olympiques sont globalement bien passés.
00:40:51Pas d'incidents majeurs
00:40:53s'est produit pendant ces deux semaines.
00:40:55Mais une dernière épreuve,
00:40:57Mathieu, sous très haute tension.
00:40:59On vient de le voir, 10 000 policiers-gendarmes
00:41:01seront mobilisés, 42 km 195.
00:41:03C'est extrêmement compliqué.
00:41:05On imagine un nouveau défi sécuritaire
00:41:07énorme pour les policiers.
00:41:09C'est effectivement le dernier défi sécuritaire
00:41:11pour l'organisation de ces Jeux Olympiques.
00:41:13Après la cérémonie d'ouverture,
00:41:15c'était en termes de dispositifs policiers
00:41:17qu'on a sécurisé, même si
00:41:19les pouvoirs publics ont l'habitude
00:41:21de sécuriser le marathon de Paris.
00:41:23Là, en l'occurrence, on est sur un contexte
00:41:25particulier des Jeux Olympiques.
00:41:27La réponse policière doit être massifiée.
00:41:31Un tiers des effectifs de police
00:41:33sont dédiés à la sécuration du marathon
00:41:35pour les effectifs de police
00:41:37qui sont en Ile-de-France.
00:41:39Avec cette problématique de sécuriser
00:41:41à la fois la ville de Paris
00:41:43et les autres départements
00:41:46va se dérouler cette épreuve.
00:41:48Je pense qu'on peut être assez serein
00:41:50dans la mesure où, jusqu'à présent,
00:41:52le défi sécuritaire a été une réussite
00:41:54par l'intermédiaire du ministère de l'Intérieur.
00:41:58Il y aura une vigilance particulière
00:42:00lors de ces 42 km 195
00:42:02sur les athlètes israéliens
00:42:04qui vont participer à cette épreuve.
00:42:06Il semble qu'il y en a quatre
00:42:08du côté des hommes, deux du côté des femmes.
00:42:10Une sécurité qui a été renforcée,
00:42:12une quinzaine sous très haute tension
00:42:14pour les athlètes israéliens.
00:42:16C'est une épreuve à haut risque.
00:42:18Bien entendu, mais si on vient
00:42:20à un moment sur les athlètes israéliens,
00:42:22il faut rendre hommage à la qualité
00:42:24du dispositif qui a été mis à présent
00:42:26par le ministère de l'Intérieur,
00:42:28rendre hommage aux forces de l'ordre.
00:42:30C'est elles qui font le boulot,
00:42:32il ne faut pas l'oublier,
00:42:34pour que tout se passe bien.
00:42:36On espère que ces deux dernières
00:42:38journées vont bien se passer.
00:42:40Ce sont, vous l'avez dit,
00:42:42les Marathons de Paris.
00:42:44Ce n'est pas un marathon des Jeux olympiques.
00:42:46On est sous les projecteurs.
00:42:48Il faut vraiment que ça se passe bien.
00:42:50Il y a des difficultés.
00:42:52C'est vrai que ça met aussi des contraintes
00:42:54pour les Parisiens.
00:42:56Ce matin, il faut le reconnaître,
00:42:58on a eu du mal à venir.
00:43:00On m'a dit en préparation
00:43:02de ne pas dire le Marathon de Paris
00:43:04parce que le marathon traverse plusieurs villes.
00:43:06C'est vrai que le grand marathon
00:43:08habituel, c'est le Marathon de Paris.
00:43:10Il y a des menaces
00:43:12terroristes. C'est pour ça qu'il faut
00:43:14être extrêmement vigilant.
00:43:16Si on peut le reconnaître,
00:43:18on a quelques désagréments
00:43:20de mobilité pour les Parisiens et les
00:43:22Franciliens sur trois départements.
00:43:24Ça vaut le coup
00:43:26de ne pas sortir quelques heures
00:43:28pour pouvoir se sécuriser et rendre hommage à nouveau.
00:43:30On l'a dit avec Mathieu,
00:43:32à l'ensemble des forces de l'ordre
00:43:34et aussi des forces de sécurité,
00:43:36parce qu'il y a aussi des militaires
00:43:38qui, sur le parcours, sont là
00:43:40pour veiller à ce qu'il n'y ait pas
00:43:42d'agression, d'attaque
00:43:44et non plus de blocage.
00:43:46Sur 42 kilomètres 195,
00:43:48les forces de l'ordre, les autorités
00:43:50craignent l'intervention d'un déséquilibré
00:43:52peut-être avec un couteau. C'est extrêmement
00:43:54difficile de sécuriser 42 kilomètres
00:43:56195 de course.
00:43:58Bien sûr. Et surtout, c'est la menace
00:44:00qu'il y a. Avec une menace terroriste
00:44:02et une alerte maximale, bien sûr.
00:44:04Une menace qui n'est plus organisée en réseau
00:44:06comme pouvait être le cas
00:44:08des réseaux terroristes islamistes en France
00:44:10qui ont frappé, notamment, jusqu'en 2015.
00:44:12Désormais, la menace,
00:44:14c'est ce que Gilles Quépel appelle le djihadisme
00:44:16d'atmosphère, est une menace qui est diffuse
00:44:18et qui est justement
00:44:20avec des passages, des natures
00:44:22de passages à l'acte qui diffèrent selon les individus
00:44:24qui sont donc difficiles à appréhender
00:44:26pour les forces de sécurité et notamment
00:44:28pour nos forces de renseignement.
00:44:30L'enjeu qui va se jouer, du coup,
00:44:32c'est de lutter contre ce fléau
00:44:34et véritablement ce fléau des attaques
00:44:36au couteau puisqu'on a
00:44:38de plus en plus d'attaques au couteau aujourd'hui dans notre
00:44:40pays et donc la
00:44:42problématique va être de
00:44:44sécuriser 42 km
00:44:46de route avec les
00:44:48attaques au couteau.
00:44:50On poursuit, actualité internationale et l'ONU
00:44:52qui met en garde contre des attaques terroristes
00:44:54en Europe, Mathieu. Oui, l'organisation
00:44:56s'inquiète notamment du renforcement
00:44:58de la branche afghane, donc,
00:45:00du groupe Etat islamique. Elle a considérablement
00:45:02accru son efficacité et représente
00:45:04aujourd'hui la plus grande menace
00:45:06terroriste extérieure pour l'Europe.
00:45:08Donia Tengour.
00:45:10Dans plusieurs
00:45:12rapports publiés récemment,
00:45:14l'ONU tire la sonnette d'alarme concernant
00:45:16la branche afghane de l'Etat islamique,
00:45:18l'EIK, soupçonné d'être
00:45:20derrière l'attentat de Moscou en mars
00:45:22dernier. L'Organisation des Nations
00:45:24Unies met en évidence une menace
00:45:26réelle pour l'Europe.
00:45:28La menace posée par l'Etat
00:45:30islamique du Khorassan a entraîné
00:45:32une augmentation des niveaux de menaces en Europe.
00:45:34Le groupe est considéré comme la
00:45:36plus grande menace terroriste extérieure
00:45:38pour le continent. Basé initialement
00:45:40en Asie centrale, l'Etat
00:45:42islamique au Khorassan grossit ses
00:45:44rangs en recrutant notamment des
00:45:46djihadistes russophones. Il y a en Europe
00:45:48des milliers et des milliers de réfugiés
00:45:50tchétchènes, ou de soi-disant réfugiés
00:45:52tchétchènes. Alors, bien entendu, tous ne sont
00:45:54pas des terroristes, mais c'est en priorité
00:45:56dans les rangs
00:45:58de cette diaspora tchétchène que
00:46:00l'Etat islamique au Khorassan recrute
00:46:02en Europe. Les coups de filet contre
00:46:04cette branche de l'Etat islamique se sont
00:46:06multipliés dernièrement en Europe.
00:46:08Il y a eu depuis maintenant plus d'un
00:46:10an plusieurs réseaux de
00:46:12leïcas qui ont été démantelés
00:46:14en Europe de l'Ouest.
00:46:16Le dernier, c'est il y a quelques jours,
00:46:18c'est en fin de semaine dernière à Vienne
00:46:20où la police viennoise et les
00:46:22services viennois ont empêché un attentat
00:46:24contre un concert de Taylor Swift.
00:46:26Donc c'est un groupe qui est très présent en Europe,
00:46:28qui est très agressif et qui ne
00:46:30cache pas sa volonté de réussir
00:46:32un attentat massif en Europe, comme
00:46:34c'était le cas Moscou en mars. L'ONU
00:46:36a demandé à ses Etats membres de s'unir
00:46:38pour empêcher l'Afghanistan
00:46:40de redevenir un foyer de terrorisme.
00:46:42Madame Koyanada,
00:46:44d'une branche de l'Etat islamique
00:46:46au port de l'Europe, comment est-ce qu'on
00:46:48se prémunit de cette menace-là ?
00:46:50Déjà avec du renseignement, avec des
00:46:52arrestations, avec
00:46:54une Europe unie en matière
00:46:56de sécurité, ça c'est important. Ce qui est
00:46:58aussi grave, c'est que
00:47:00on voit bien que depuis un certain nombre d'années, cette
00:47:02menace de l'Etat islamique
00:47:04sur nos valeurs
00:47:06occidentales est présente
00:47:08chaque jour, à chaque moment et chaque mois.
00:47:10C'est ça qu'il faut dire. C'est-à-dire
00:47:12qu'il n'y a pas une volonté de lever la garde
00:47:14et nous, nous devons faire attention.
00:47:16Moi, je suis surpris et même
00:47:18révolté quand j'entends
00:47:20des courants politiques sur notre pays
00:47:22qui
00:47:24jettent la pierre sur les forces de l'ordre,
00:47:26sur les forces de police et qui veulent mettre moins de moyens
00:47:28sur ce type
00:47:30de services, qui sont indispensables
00:47:32aujourd'hui, dans lesquels on a une guerre,
00:47:34une guerre de valeurs, une guerre
00:47:36aussi pour notre sécurité.
00:47:38Et s'il n'y a pas, au moins en Europe,
00:47:40un minimum de coopération
00:47:42policière sur ce type
00:47:44d'intervention, on a du mal.
00:47:46Donc, n'oublions pas que
00:47:48non seulement pendant la période des Eaux Olympiques,
00:47:50mais tout au long de l'année, il y a une volonté
00:47:52d'un certain nombre de groupuscules
00:47:54armées, financées par des puissances étrangères
00:47:56qui veulent déstabiliser non seulement
00:47:58la France, mais aussi l'ensemble des pays européens.
00:48:00Tu évoques une branche
00:48:02de l'État islamique au port de l'Europe.
00:48:04La situation, l'alerte
00:48:06maximale en France,
00:48:08c'est très inquiétant de voir ce reportage.
00:48:10Effectivement, il y a un enjeu à la fois extérieur
00:48:12et intérieur. Sur l'enjeu, je vais commencer sur l'enjeu intérieur.
00:48:14L'enjeu intérieur, c'est que
00:48:16cet État islamique aujourd'hui qui, aux portes
00:48:18de la Russie, parce que c'est de ça dont il s'agit,
00:48:20prospère sur
00:48:22les peuples
00:48:24musulmans caucasiens, et
00:48:26notamment le peuple tchétchène, dont on a une filière
00:48:28terroriste qui s'est
00:48:30structurée aujourd'hui en France, qui est peut-être
00:48:32d'ailleurs la dernière filière. Tout à l'heure,
00:48:34je disais qu'on a de moins en moins de filières terroristes
00:48:36en France parce qu'elles ont été pour
00:48:38grande partie démantelées après 2015.
00:48:40Celle qui reste aujourd'hui,
00:48:42celle qui s'est structurée, c'est la filière
00:48:44tchétchène. Et c'est aujourd'hui eux
00:48:46qui ont assassiné Dominique Bernard.
00:48:48C'est aussi eux qui ont fait
00:48:50les derniers attentats, notamment, je pense, un attentat
00:48:52à Saint-Étienne récemment. Donc, ça,
00:48:54c'est le problème intérieur. Ensuite,
00:48:56comment on se prémunit de cela ?
00:48:58Eh bien, il faut aller chercher
00:49:00un consensus au sein du Conseil de sécurité
00:49:02de l'ONU. C'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui,
00:49:04il faut décréter la lutte contre l'islamisme
00:49:06comme étant la priorité
00:49:08de l'ensemble des pays du Conseil de sécurité.
00:49:10Pourquoi du Conseil de sécurité et pas
00:49:12uniquement des pays
00:49:14occidentaux ? Parce qu'en fait, en réalité,
00:49:16on a tous les cinq, France,
00:49:18Royaume-Uni, États-Unis, Russie
00:49:20et Chine, intérêt à lutter
00:49:22contre l'État islamique et contre
00:49:24cette hydrie islamique, puisque
00:49:26nous avons été, dans les pays occidentaux,
00:49:28frappés à plusieurs reprises par
00:49:30l'islamisme radical, mais également
00:49:32la Russie récemment avec les attentats de Moscou,
00:49:34mais également la Chine
00:49:36avec, justement, les attentats dans
00:49:38la province du Xi Jinping. Donc, effectivement,
00:49:40c'est quelque chose qui est
00:49:42consensus aujourd'hui.
00:49:44On en vient à ce drame qui s'est produit au Brésil.
00:49:46Un avion de ligne qui s'est égrasé, c'était hier
00:49:48à São Paulo, Mathieu. Le bilan est terrible.
00:49:50Au moins 61 personnes sont mortes.
00:49:52Le président Lula a décrété trois jours
00:49:54de deuil national après, je cite,
00:49:56le tragique accident dont les causes
00:49:58ne sont pas encore définies.
00:50:02Autre grand titre de l'actualité
00:50:04ce matin, les éleveurs qui ne cachent pas leur inquiétude
00:50:06après un troisième foyer de fièvre catarale
00:50:08aux vignes qui a été confirmé.
00:50:10Une maladie mortelle pour les moutons
00:50:12mais pas transmissible à l'être humain.
00:50:14Dans ce contexte, le ministère de l'Agriculture
00:50:16a donc décidé d'avancer de deux jours
00:50:18la campagne de vaccination.
00:50:20Elle commencera dès lundi.
00:50:22Les explications de Mathilde Ibanez.
00:50:24Vous voyez la langue, elle s'étouffe.
00:50:26Regardez comment ils ont le nez
00:50:28frit.
00:50:30C'est devenu une situation inquiétante pour ces agriculteurs.
00:50:32Chaque matin,
00:50:34le même rituel s'ordide.
00:50:36Le matin, on arrive, on compte.
00:50:38Ce matin, il y en avait trois.
00:50:40Hier, les carisseurs, elle en a pris onze.
00:50:42Avant-hier, elle en a pris dix.
00:50:44Depuis l'annonce du premier cas de fièvre catarale aux vignes,
00:50:46de sérotype 3,
00:50:48autrement dit la maladie de la langue bleue,
00:50:50cet éleveur voit la quasi-totalité
00:50:52de ces bêtes contaminées par la maladie.
00:50:54Souvent mortelles pour les moutons.
00:51:00Ils ont des croûtes.
00:51:02On doit avoir, je pense,
00:51:04actuellement 80% du troupeau qui est malade.
00:51:06On a perdu
00:51:08énormément de bêtes.
00:51:10Pour l'instant, c'est aux environnées 50.
00:51:12Face à la propagation rapide
00:51:14qui se transmet par des moucherons et moustiques,
00:51:16cet éleveur est désemparé.
00:51:18Nous, on est impuissants.
00:51:20On ne sait pas quoi faire.
00:51:24Personne a la solution
00:51:26et a le bon remède,
00:51:28je pense.
00:51:30On cherche à droite et à gauche
00:51:32à savoir ce qu'il faudrait faire.
00:51:34On n'a pas de réponse.
00:51:36Une campagne de vaccination volontaire
00:51:38et gratuite annoncée lundi
00:51:40par le ministère de l'Agriculture sera lancée ce 12 août.
00:51:42Ce sont plus de 4 millions
00:51:44de doses qui seront alors mises
00:51:46à disposition des éleveurs
00:51:48dans les 8 départements les plus susceptibles
00:51:50d'être touchés.
00:51:52Il est 6h53,
00:51:54très exactement sur CNews,
00:51:56c'est l'heure de votre chronique sport dans la matinale.
00:52:04Allez les Bleus,
00:52:06nouvelle chance de médaille pour les Français.
00:52:08Aujourd'hui à suivre notamment les Bleus
00:52:10du volley, du basket et du handball.
00:52:12Des finales en athlétisme également à suivre.
00:52:14On va faire un point complet sur cette belle journée
00:52:16qui attend les Français.
00:52:18C'est signé Grégoire Allain ce matin.
00:52:20Avant-dernière journée de ces Jeux Olympiques
00:52:22pour la délégation tricolore.
00:52:24Elle sera rythmée par les sports collectifs
00:52:26puisque comme à Tokyo il y a 3 ans,
00:52:28les filles du handball, les garçons du basket
00:52:30et ceux du volley sont en finale
00:52:32et ça démarra dès 13h
00:52:34avec la bande d'Ervin Engapet
00:52:36qui tentera de s'offrir une deuxième médaille d'or consécutive.
00:52:38Ce sera face à la Pologne
00:52:40et même objectif pour les filles du handball
00:52:42qui défieront leurs meilleurs ennemis
00:52:44norvégiennes à partir de 15h.
00:52:46Le défi sera en revanche peut-être un petit peu différent
00:52:48pour les hommes de Vincent Collet
00:52:50qui défieront l'armada américaine
00:52:52contre qui il s'était incliné
00:52:54à Tokyo il y a 3 ans
00:52:56et puis sur la piste du Stade de France.
00:52:58Derniers espoirs pour l'athlétisme tricolore
00:53:00avec Sirena Samba Mayela
00:53:02sur 100m et un tout petit peu plus tôt
00:53:04Gabriel Tual sur 800m
00:53:06lui qui est champion d'Europe
00:53:08et qui disputera à Paris sa deuxième finale olympique.
00:53:10Et on finit ce journal des sports
00:53:12avec des images étonnantes
00:53:14un surfeur sur la Seine
00:53:16il s'agit bien sûr du français champion olympique
00:53:18Kaoli Vast, médaille d'or
00:53:20il y a quelques jours à Tahiti
00:53:22il a profité de son retour en métropole pour surfer sur la Seine
00:53:24dans le sillage d'un bateau
00:53:26il a dompté les timides flots
00:53:28avec sa médaille autour du cou
00:53:30le sourire d'un conquérant
00:53:32et les points levés
00:53:34ça s'appelle du barefoot
00:53:36je le fais figurez-vous
00:53:38on a de la chance
00:53:40on veut une vidéo, on veut une preuve
00:53:42mais pas sur la Seine
00:53:46on surfe sur la vague du bateau
00:53:48il faut un bateau à moteur qui fait une vague
00:53:50et c'est ça, on surfe sur la vague du bateau
00:53:52c'est merveilleux
00:53:54mais pour la Seine je vais attendre un petit peu
00:53:56c'est sur cette belle image
00:53:58que se termine cette chronique ce soir
00:54:00je ne le fais pas aussi bien non plus
00:54:02c'était votre programme avec les déménageurs bretons
00:54:04des déménagements d'exception
00:54:06on dit chapeau les bretons
00:54:08informations sur déménageurs-breton.fr
00:54:10allez il est l'heure de marquer
00:54:12une très courte page de publicité
00:54:14dans cette matinale week-end, vous restez bien avec nous
00:54:16et nous reviendrons en deuxième partie
00:54:18de cette matinale sur ce nouveau week-end sous très haute tension
00:54:20bien sûr au Royaume-Uni, la colère et l'inquiétude
00:54:22qui montent chez les britanniques
00:54:24au long de toutes ces informations
00:54:26juste après une très courte page de publicité
00:54:28merci d'être avec nous et de vous réveiller
00:54:30avec nous, je vous dis à tout de suite sur CNews
00:54:34Très bon, réveil à tous
00:54:36si vous nous rejoignez à 6h57
00:54:38très exactement dans la matinale week-end de CNews
00:54:40juste avant votre journal de 7h
00:54:42on fait un point sur la météo des plages
00:54:44qui va vous intéresser bien sûr si vous avez la chance
00:54:46d'être en vacances
00:54:48La météo des plages avec BDR.fr
00:54:50L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or
00:54:52L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne
00:54:56Place à présent à votre météo des plages
00:54:58où les conditions météo s'améliorent
00:55:00près des côtes de la Manche
00:55:02avec localement 24 degrés à Deauville ou encore à Grandville
00:55:04avec en prime le retour d'un temps beaucoup plus ensoleillé
00:55:06Sur la façade ouest, un ciel légèrement voilé
00:55:0825 degrés en moyenne à Quibon
00:55:10ou encore pour les sables d'Olonne
00:55:12et dans l'eau vous aurez localement entre 18 et 20 degrés
00:55:14En allant vers le sud-ouest, attention
00:55:16il va faire très chaud, notamment à Arcachon
00:55:18vous aurez localement 37 degrés
00:55:20et 30 degrés à Lacanau et un temps très ensoleillé
00:55:22Autour du golfe du Lyon
00:55:24les températures s'annoncent également caniculaires
00:55:2636 degrés à Valras, 35 degrés à Palavas
00:55:28pas un seul nuage à l'horizon
00:55:30et dans l'eau vous aurez localement jusqu'à 25 degrés
00:55:32à Sanary
00:55:34Entre la Côte d'Azur et la Corse, en moyenne entre 32 et 34 degrés
00:55:36cet après-midi, plein soleil
00:55:38et dans l'eau vous aurez localement jusqu'à 27 degrés
00:55:40sous le soleil d'Ajaccio
00:55:42La météo des plages avec BDR.fr
00:55:44L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or
00:55:46L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne
00:55:48L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne
00:55:50L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne
00:55:52Allez on fait un point complet à présent sur la météo avec Karine Durand
00:55:54Allez on fait un point complet à présent sur la météo avec Karine Durand
00:55:56Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
00:55:58La météo avec Groupe Verlaine
00:56:00Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables
00:56:02Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables
00:56:04Groupe Verlaine
00:56:06La météo avec vous Karine Durand
00:56:08et un épisode caniculaire qui débute aujourd'hui
00:56:10sur la moitié sud du territoire
00:56:12Oui, 16 départements placés en vigilance orange
00:56:14le pourtour méditerranéen
00:56:16avec par exemple les Pyrènes orientales
00:56:18ou encore l'Hérault mais aussi
00:56:20la vallée du Rhône jusque sur
00:56:22l'Ain et puis la Corse
00:56:24avec des valeurs très élevées de jour
00:56:26comme de nuit. Les nuits sont étouffantes
00:56:2825 à 27 degrés en fin de nuit
00:56:30d'où cette alerte canicule
00:56:32une canicule qui va être vraiment intense
00:56:34dimanche, lundi mais très courte
00:56:36puisque dès mardi ce sera la fin de cet épisode
00:56:38caniculaire mais grande prudence
00:56:40quand même. Alors regardez justement l'évolution
00:56:42de la chaleur qui remonte
00:56:44progressivement ce samedi
00:56:46elle remonte sur les trois quarts du pays
00:56:48et ce dimanche cette chaleur on va la retrouver essentiellement
00:56:50à l'est, elle remonte en direction
00:56:52du sud-est et puis un petit peu plus tard
00:56:54aussi sur le bassin parisien
00:56:56qui sera concerné par des valeurs très élevées
00:56:58aussi. L'évolution pour les prochaines heures
00:57:00cette fois-ci avec des conditions
00:57:02très ensoleillées absolument partout, quelques nuages
00:57:04passagers sur la moitié nord
00:57:06pas de conséquences, pas d'averse du tout
00:57:08parfois quelques brumes brouillardes le long des côtes de la Manche
00:57:10ou encore sur le sud de la
00:57:12Bretagne et puis un ciel parfaitement dégagé
00:57:14sur toute la moitié sud. Au cours de l'après-midi
00:57:16pas de grands changements à noter
00:57:18un petit risque orageux très localisé
00:57:20du côté des Pyrénées ou encore
00:57:22parfois des Alpes du sud et le ciel
00:57:24est dégagé absolument partout
00:57:26il n'y a aucune goutte de pluie
00:57:28aujourd'hui en dehors des quelques
00:57:30orages en montagne. Les températures donc élevées
00:57:32ce matin des valeurs tropicales sur le
00:57:34sud-est jusqu'à 26 degrés en fin
00:57:36de nuit pour Nice
00:57:3817 pour le bassin parisien au cours
00:57:40de l'après-midi. Les températures sont
00:57:42évidemment caniculaires en particulier
00:57:44du côté du sud-ouest 36 degrés mais
00:57:46localement on pourra peut-être monter à 38 voire
00:57:4840 degrés sur cette zone aujourd'hui
00:57:5030 degrés prévus à Paris et 32 à Bourges
00:57:54Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
00:57:56c'était La Météo avec Groupe Verlaine
00:57:58pour devenir franchisé dans les énergies
00:58:00renouvelables. Groupe Verlaine
00:58:02Allez, il est à 7h sur CNews
00:58:04excellent réveil. Si vous nous rejoignez
00:58:06ce matin à 7h, Amine Elbaï
00:58:08Oui, juriste et auteur nous a rejoints
00:58:10sur le pateau de la matinale week-end
00:58:12Bonjour, tout va bien ? Oui très bien
00:58:14Pas de problème de circulation pour arriver ? Ça a été
00:58:16Vous étiez à l'heure en tout cas, c'est ça qui compte
00:58:18Merci d'être là ce matin
00:58:20Voici les titres de votre journal de 7h
00:58:22dans la matinale week-end
00:58:24Et un nouveau week-end sous très haute tension au Royaume-Uni
00:58:26La colère et l'inquiétude montent chez les Britanniques
00:58:28même si une accalmie a été observée ces
00:58:30derniers jours. La justice s'est montrée
00:58:32très ferme avec les émeutiers mais également
00:58:34ceux qui attisent la haine en ligne
00:58:36Vous verrez des peines de prison ferme qui ont été
00:58:38prononcées pour certains. Nous ferons
00:58:40le point sur la situation dans ce journal
00:58:42La campagne présidentielle aux Etats-Unis
00:58:44qui avance les deux candidats s'envoie des piques
00:58:46par meeting interposé en attendant bien sûr
00:58:48le grand débat qui doit opposer les candidats
00:58:50le 10 septembre prochain
00:58:52Et puis en attendant, la candidate démocrate
00:58:54a le vent en poupe. Il semble y avoir clairement
00:58:56une dynamique importante autour de cette candidature
00:58:58de Kamala Harris
00:59:00Les Jeux Olympiques, bien sûr, nous en parlerons
00:59:02dans ce journal de 7h, un ciment pour l'unité nationale
00:59:04et le drapeau français
00:59:06qui est omniprésent depuis le début de cet événement
00:59:08une fierté française bien sûr retrouvée
00:59:10et des citoyens unis sous ce beau drapeau
00:59:12tricolore. Notre reportage dans
00:59:14les rues de la capitale, vous le verrez
00:59:16c'est toutes ces belles images dans ce journal de 7h
00:59:18sur CNews
00:59:22Il y a la haine donc après les émeutes qui ont secoué
00:59:24le Royaume-Uni, la colère et l'inquiétude qui montent
00:59:26chez certains britanniques Mathieu. Oui, direction
00:59:28Rotterdam, c'est dans le nord du Royaume-Uni
00:59:30la ville qui a donc été le théâtre de
00:59:32manifestations anti-immigrants
00:59:34un hôtel qui héberge des demandeurs
00:59:36d'asile a été saccagé, les autorités
00:59:38donc sont sur le qui-vive. Un reportage
00:59:40de Noemi Hardy avec Thibault Marcheteau
00:59:42Dans les rues
00:59:44de Rotterdam, l'ambiance paraît calme
00:59:48Pourtant, de violents affrontements
00:59:50se sont produits le week-end dernier
00:59:52des centaines de manifestants anti-immigration
00:59:54ont attaqué un hôtel d'hébergement pour
00:59:56migrants. Ils ont brisé des vitres
00:59:58déclenché un feu et crié des
01:00:00slogans virulents
01:00:04La ville se voit
01:00:06partagée, beaucoup condamnent
01:00:08cette utilisation de la violence
01:00:10Ils disent que c'est
01:00:12une manifestation pacifique mais quand on regarde
01:00:14ce qu'il s'est passé dans l'hôtel, ils ont
01:00:16tenté d'y mettre le feu, de chasser des personnes
01:00:18en dehors de la ville, ça sonne un peu barbare
01:00:22Je trouve que c'est irrespectueux, choquant
01:00:24et ça ne devrait pas arriver
01:00:26Il n'y a aucune excuse
01:00:28pour ce qu'il s'est passé
01:00:30Ce n'est pas bien, non ?
01:00:32Par peur de représailles, ceux qui ne sont pas
01:00:34de cet avis ne souhaitent pas s'exprimer face caméra
01:00:36ou uniquement s'ils sont floutés
01:00:40Je trouve qu'il y a trop de migrants
01:00:42qui viennent dans notre pays
01:00:46C'est pas que je ne veux pas
01:00:48qu'ils viennent mais si cela continue
01:00:50c'est nous qui serons en minorité
01:00:52Le roi qui ne s'était pas encore
01:00:54exprimé a dénoncé ce vendredi
01:00:56les violences d'un petit nombre
01:00:58Il appelle au respect et à la compréhension mutuelle
01:01:02On va en parler de cette situation au Royaume-Uni
01:01:04avec notre correspondant qui est sur place
01:01:06à Londres, Olivier Weber
01:01:08Olivier, bonjour, après plus d'une semaine d'émeute
01:01:10ma question est simple
01:01:12Quelle est la situation ce matin sur place
01:01:14au Royaume-Uni ?
01:01:18La police reste en état d'alerte
01:01:20surtout pas de complaisance
01:01:22C'était le message du Premier ministre
01:01:24Keir Stammer aux forces de l'ordre
01:01:266 000 agents supplémentaires
01:01:28toujours mobilisés aux quatre coins du pays
01:01:30pour éviter de nouveaux heurts
01:01:32de nouveaux rassemblements anti-migrants
01:01:34pour surveiller également
01:01:36les contre-manifestations anti-racisme
01:01:38et puis surveillance particulière
01:01:40de la reprise du championnat de football
01:01:42de deuxième division car il y a souvent
01:01:44un recoupement entre les groupuscules
01:01:46d'ultra-droite et les groupes
01:01:48de hooligans
01:01:50Ma prochaine question
01:01:52La justice britannique
01:01:54qui s'est montrée très ferme
01:01:56après les casseurs, la justice a sévèrement
01:01:58condamné ceux qui ont attisé la haine en ligne
01:02:00avec, je disais, des peines de prison ferme
01:02:02c'est une première, Olivier, cette fermeté
01:02:04de la justice britannique
01:02:06face à cette haine en ligne
01:02:10Oui, ce qui est surtout nouveau
01:02:12c'est ces condamnations de la prison ferme
01:02:14pour des gens qui n'étaient même pas
01:02:16sortis mais qui publiaient des
01:02:18messages, des incitations à la violence
01:02:20sur les réseaux sociaux
01:02:22le plus frappant c'est ce jeune homme
01:02:24de 26 ans, un père de 3 enfants
01:02:26qui publiait sur le réseau X
01:02:28des appels à brûler
01:02:30des hôtels
01:02:32logeant des demandeurs d'asile
01:02:34et bien il vient découper de 3 ans
01:02:36de prison
01:02:38au total c'est plus de 700 arrestations
01:02:40qui ont été effectuées, plus de 300
01:02:42inculpations déjà et on attend encore
01:02:44des centaines d'autres arrestations
01:02:46une justice qui se veut dissuasive
01:02:48car c'est véritablement
01:02:50le tissu social du pays
01:02:52qui était en train de se déchirer
01:02:54donc une
01:02:56justice qui est
01:02:58à la fois expéditive
01:03:00et exemplaire
01:03:02Merci beaucoup Olivier Weber pour toutes ces précisions
01:03:04Olivier Weber en direct de Londres
01:03:06notre correspondant pour CNews
01:03:08merci beaucoup et bonne journée à vous
01:03:10Amine Elbaïe, j'aimerais avoir votre réaction
01:03:12sur ce qui se passe en ce moment au Royaume-Uni
01:03:14et la fermeté de la justice britannique
01:03:16qui a l'air de très bien fonctionner puisque les émeutes
01:03:18se sont calmées ces derniers jours
01:03:20Oui enfin que ce soit ici ou là-bas
01:03:22évidemment qu'il faut condamner
01:03:24toute forme de violence envers
01:03:26les forces de l'ordre
01:03:28le schéma du maintien de l'ordre au Royaume-Uni
01:03:30n'est absolument pas comparable
01:03:32avec les outils sécuritaires
01:03:34dont nous disposons en France
01:03:36et évidemment que
01:03:38les dérives
01:03:40issues des extrêmes de tous bords doivent être
01:03:42annoncées mais nous ne pouvons pas
01:03:44laisser dire aussi ce matin
01:03:46que l'ensemble
01:03:48des anglais seraient d'extrême droite
01:03:50ou racistes, il y a aussi une partie
01:03:52du peuple britannique qui
01:03:54s'est joint à un cri
01:03:56un cri d'alerte, le cri
01:03:58d'alerte d'un peuple
01:04:00inquiet, un peuple qui ne veut pas
01:04:02disparaître, un peuple inquiet face à la montée
01:04:04de l'immigration incontrôlée
01:04:06au Royaume-Uni bien sûr mais aussi
01:04:08de manière plus large en Europe
01:04:10et aujourd'hui
01:04:12la France doit regarder
01:04:14cette crise et elle doit
01:04:16tirer les conséquences politiques
01:04:18de cette crise sociétale qui frappe
01:04:20le Royaume-Uni. La France
01:04:22comme une bonne partie des grands pays
01:04:24européens est marquée
01:04:26notamment par l'effondrement
01:04:28l'effondrement de la natalité
01:04:30à raison de
01:04:32l'absence d'une politique familiale
01:04:34définie et à mes yeux
01:04:36ce n'est pas tant la submersion migratoire
01:04:38que l'effondrement de la natalité
01:04:40qui risque d'aggraver
01:04:42ce sentiment de décadence
01:04:44de l'Occident.
01:04:46Aujourd'hui si nous devons
01:04:48tirer les conséquences de cette crise
01:04:50c'est d'abord en Européens
01:04:52en se responsabilisant et aussi
01:04:54tirer les conséquences de cette crise
01:04:56c'est responsabiliser les Etats
01:04:58et les nations d'Europe, c'est notamment
01:05:00par exemple discuter de la libre
01:05:02circulation des frontières
01:05:04renégocier les accords Schengen
01:05:06revoir aussi avec nos partenaires
01:05:08britanniques les accords du Touquet
01:05:10je vous rappelle que ce sont les policiers français
01:05:12qui assurent la sécurité de la frontière
01:05:14britannique puisque la frontière
01:05:16anglaise elle n'est pas à Douvres
01:05:18elle se trouve à Calais, tous les matins, tous les soirs
01:05:20ce sont les CRS
01:05:22qui sont mobilisés sur place
01:05:24pour éviter
01:05:26des naufrages dans la Manche
01:05:28pour éviter que des
01:05:30embarcations de fortune, que des familles
01:05:32soient exploitées par ce marché
01:05:34de la misère humaine
01:05:36Mathieu Hoque, une réaction sur
01:05:38cette fermeté de la justice britannique qui porte
01:05:40ses fruits ces derniers jours
01:05:42avec une première condamnation je le disais
01:05:44pour attiser la haine en ligne
01:05:46avec des peines de prison fermes encore une fois
01:05:48Oui parce que la justice britannique
01:05:50ça a été dit, la justice britannique fonctionne
01:05:52différemment de notre système judiciaire
01:05:54aujourd'hui et notamment pour ce qui est
01:05:56de la question du maintien de l'ordre face
01:05:58aux émeutes, la tradition britannique
01:06:00l'histoire britannique est très différente
01:06:02avec la question notamment de l'Irlande du Nord
01:06:04qui fait qu'ils ont des précédents
01:06:06historiques que nous, nous n'avons pas en termes
01:06:08de doctrine de maintien de l'ordre, notamment en cas
01:06:10d'émeute, ça c'est l'élément
01:06:12qui me paraît être le plus important pour
01:06:14pouvoir expliquer pourquoi la justice
01:06:16britannique aujourd'hui est beaucoup
01:06:18plus répressive
01:06:20à très court terme
01:06:22par rapport à la justice française, l'autre
01:06:24élément quand même c'est que lorsque l'on fait
01:06:26une sorte de comparaison entre les émeutes
01:06:28de 2023 de l'été dernier et
01:06:30les émeutes que vit le Royaume-Uni
01:06:32qui ne sont pour moi pas du tout de la même nature puisque
01:06:34dans le premier cas chez nous
01:06:36on n'a pas de motif politique, on est sur
01:06:38un motif spontané après
01:06:40un fait divers, qui est donc la mort
01:06:42de Nahel après un refus d'obtempérer
01:06:44là on est sur un motif qui est
01:06:46politique, qui est effectivement
01:06:48après un fait
01:06:50divers, il y a quand même un motif
01:06:52politique qui est justement la crainte de
01:06:54disparition, où moi je parlerais plutôt de
01:06:56la volonté des
01:06:58britanniques de vouloir reprendre le contrôle
01:07:00sur la politique migratoire, et donc effectivement
01:07:02ça me paraît être deux choses qui sont différentes qui
01:07:04expliquent pourquoi la France et le Royaume-Uni sont dans une
01:07:06situation différente en face aux autres.
01:07:08Vous la comprenez quand même cette inquiétude de certains britanniques
01:07:10parce que certains parlaient de guerre civile au début
01:07:12on a vu des images extrêmement impressionnantes d'affrontements
01:07:14entre les manifestants et les forces de l'ordre
01:07:16que ce soit les manifestants anti-migrants ou de l'autre côté
01:07:18les manifestations anti-racistes
01:07:20c'est comme ça qu'ils les appellent
01:07:22est-ce que vous comprenez aujourd'hui cette
01:07:24inquiétude forte chez certains britanniques
01:07:26est-ce qu'il y a eu une accalmie observée ces derniers jours sur place ?
01:07:28L'accalmie elle semble pour l'instant
01:07:30temporaire, s'il n'y avait pas eu
01:07:32la capacité de la police d'avoir une réaction
01:07:34rapide, parce que ça aussi il faut le dire
01:07:36la police britannique qui est
01:07:38tout de suite intervenue et qui intervient pour
01:07:40attraper et mettre
01:07:42pour l'instant
01:07:46dans les geôles britanniques
01:07:48les auteurs de ces attentats
01:07:50racistes, parce qu'ils sont racistes
01:07:52ces attentats-là, bien entendu
01:07:54de par l'intervention rapide de la justice
01:07:56qui vient aussi condamner
01:07:58fermement ceux qui ont commis ce type d'attentats
01:08:00ça c'est le premier point, le deuxième point c'est
01:08:02une inquiétude pour le peuple britannique
01:08:04que ce type de manifestation perdure
01:08:06dans un pays, et on l'a
01:08:08rappelé à l'instant par Amine et par
01:08:10Mathieu, qui vit un drame
01:08:12social, c'est-à-dire une difficulté
01:08:14économique depuis le Brexit avec
01:08:16une déstabilisation de l'ensemble
01:08:18des strates sociales
01:08:20de la vie
01:08:22sociale et économique du pays
01:08:24donc on a un vrai enjeu, c'est pour ça
01:08:26que le gouvernement de
01:08:28Kirsteiner a été élu, nous ne l'oublions pas
01:08:30c'est pour inverser cette tendance
01:08:32redonner une dynamique économique
01:08:34redonner du pouvoir d'achat aux
01:08:36populations, ça n'empêche
01:08:38pas qu'on a des
01:08:40années de vie en
01:08:42communauté, un irénisme
01:08:44multiculturel
01:08:46qui a aujourd'hui pris fin et qui
01:08:48doit prendre fin parce que ça ne
01:08:50fonctionne pas, et ce que l'on
01:08:52peut voir, c'est que ce type de
01:08:54moyen de dispositif de
01:08:56vie en silo ne peut pas correspondre
01:08:58à ce que nous voulons, nous, chez nous
01:09:00alors que certains voudraient nous imposer ce type
01:09:02de fonctionnement. Dernière réaction, après on avance, allez-y.
01:09:04Simplement, d'une manière
01:09:06plus globale, notre rapport à l'immigration
01:09:08va changer
01:09:10il va changer, c'est un fait
01:09:12puisque dans 50 ans,
01:09:14l'Europe va passer de 500 millions à
01:09:16450 millions d'habitants, l'Europe va perdre
01:09:1850 millions d'habitants, et
01:09:20par la même occasion, le
01:09:22continent africain va passer de 1,2
01:09:24à 2,4 milliards
01:09:26d'habitants, le continent africain va doubler
01:09:28sa population, donc
01:09:30que vous le vouliez ou non, l'immigration
01:09:32s'imposera à nous, et
01:09:34si, en Européen, nous ne sommes pas
01:09:36capables d'anticiper ces
01:09:38crises, ces défis migratoires,
01:09:40ce défi démographique
01:09:42et surtout, l'enjeu
01:09:44et la nécessité absolue de définir
01:09:46dès maintenant une politique familiale,
01:09:48alors oui, la vocation, l'âme
01:09:50de la nation, mais aussi
01:09:52l'esprit européen
01:09:54est amené, en tout cas, à s'évaporer.
01:09:56Allez, on poursuit
01:09:58ce journal avec l'immigration
01:10:00irrégulière qui est en nette baisse à la
01:10:02frontière, Franco-italienne et Gérald Darmanin
01:10:04sont d'ailleurs félicités sur son compte
01:10:06xMathieu. Effectivement, le ministre démissionnaire
01:10:08de l'Intérieur, qui a donc publié ce message
01:10:10sur ses réseaux sociaux, dans les Alpes
01:10:12maritimes, comme sur l'ensemble du territoire,
01:10:14les efforts payés pour faire respecter
01:10:16nos frontières baissent de 22%
01:10:18des franchissements irréguliers cet été,
01:10:20les forces de l'ordre ne font pas
01:10:22qu'assurer la sécurité des Jeux olympiques.
01:10:24Fin de citation. Mathieu, que le
01:10:26ministre démissionnaire de l'Intérieur
01:10:28mette en avant le travail des forces
01:10:30de l'ordre et les résultats positifs
01:10:32de ces derniers jours, avec
01:10:3422% des franchissements irréguliers en moins.
01:10:36Gérald Darmanin prépare la suite
01:10:38et donc, effectivement, son objectif
01:10:40c'est de démontrer d'une part
01:10:42la nécessité de son maintien
01:10:44en tant que ministre de l'Intérieur démissionnaire,
01:10:46assurer la sécurité des Jeux olympiques,
01:10:48mais également assurer la sécurité des Français
01:10:50d'un point de vue général. Et donc,
01:10:52à ce titre-là, il est en charge
01:10:54du contrôle des flux migratoires
01:10:56de ce qui rentre en France
01:10:58aujourd'hui. Et puis, le deuxième élément, c'est ensuite
01:11:00après, comment il va pouvoir capitaliser politiquement
01:11:02sur les résultats qu'il met
01:11:04en avant. La réalité,
01:11:06en réalité, sur la politique
01:11:08migratoire, les Français jugent
01:11:10sévèrement l'action d'Emmanuel Macron.
01:11:12Ils jugent sévèrement l'action
01:11:14de Gérald Darmanin en matière de
01:11:16lutte contre l'immigration, même si ce dernier
01:11:18a tenté des choses.
01:11:20On ne peut pas lui reprocher un manque
01:11:22de courage, un manque de volonté.
01:11:24Il en a fait une de ses priorités.
01:11:26Mais en revanche, quand on regarde les chiffres
01:11:28de l'immigration, de la politique migratoire, notamment
01:11:30en France, on est à
01:11:32des chiffres qui ne sont pas bons du tout.
01:11:34On est encore à 200 000 aujourd'hui
01:11:36de soldes migratoires. C'est beaucoup trop par rapport
01:11:38à ce que veulent les Français. Et donc, effectivement,
01:11:40les Français vont juger
01:11:42politiquement Gérald Darmanin à travers ce
01:11:44prisme de la question des éducations, de la question
01:11:46migratoire, avec un autre élément quand même sur la question
01:11:48migratoire, parce que là, il parle
01:11:50des gens qui rentrent, et c'est la question
01:11:52de qui sort aujourd'hui dans notre pays.
01:11:54Et aujourd'hui, les OQTF
01:11:56ne sont pas, malheureusement, suffisamment
01:11:58appliqués. On est à moins de 10%.
01:12:00Il est 7h15, tout pile, sur CNews,
01:12:02lors du rappel des titres de l'actualité avec
01:12:04Mathieu Devesse ce matin.
01:12:06Les Jeux olympiques
01:12:08devraient renforcer la croissance
01:12:10française. La Banque de France indique
01:12:12anticiper une hausse significative du PIB
01:12:14au troisième trimestre. Le produit
01:12:16intérieur brut pourrait progresser donc
01:12:18jusqu'à près de 0,5%
01:12:20et ce, malgré le climat d'incertitude
01:12:22politique. La Russie
01:12:24envoie des renforts pour repousser
01:12:26l'incursion ukrainienne. Les combats ont fait
01:12:28rage hier pour la quatrième journée consécutive.
01:12:30C'était dans la région russe de Kursk.
01:12:32Les forces ukrainiennes ont lancé une offensive d'ampleur
01:12:34poussant Moscou à y envoyer
01:12:36chars et canons en renfort.
01:12:38Merci Mathieu pour ce rappel
01:12:40des titres de l'actualité. Prochain rappel
01:12:42dans une demi-heure, comme d'habitude dans cette
01:12:44matinale week-end. La course à la
01:12:46Maison Blanche, bien sûr grand titre de l'actualité
01:12:48ce matin aux Etats-Unis. Donc Kamala Harris
01:12:50et Donald Trump s'affronteront par meeting
01:12:52interposé ce vendredi, Mathieu. Ce sera
01:12:54lors de deux événements de campagne dans
01:12:56l'ouest du pays. Les deux candidats à la Maison Blanche
01:12:58débattront ensuite. Ce sera dans un mois
01:13:00tout pile, alors que la dynamique
01:13:02semble porter Kamala Harris. Les précisions
01:13:04de notre correspondante Elisabeth Guedel.
01:13:06Donald Trump assure
01:13:08ne pas avoir changé de stratégie
01:13:10depuis que Kamala Harris a remplacé Joe Biden
01:13:12sur le ticket démocrate. Mais les
01:13:14derniers sondages ont de quoi l'inquiéter.
01:13:16Les deux candidats sont désormais au coude-à-coude
01:13:18au niveau national. La vice-présidente
01:13:20est même légèrement en tête dans certains
01:13:22Etats-clés comme la Pennsylvanie,
01:13:24le Michigan, le Wisconsin, des Etats
01:13:26où elle s'est rendue cette semaine avec
01:13:28son colistier Tim Walz. Kamala
01:13:30Harris a donné un nouveau souffle à la
01:13:32campagne démocrate, créé une nouvelle dynamique.
01:13:34Plus d'un million trois cent mille
01:13:36électeurs se sont inscrits pour assister
01:13:38au meeting depuis qu'elle est la candidate, rapporte
01:13:40le Washington Post. Elle a aussi
01:13:42donné un coup de jeûne. A 78
01:13:44ans, l'ancien président
01:13:46est devenu le candidat le plus âgé
01:13:48de l'histoire politique des Etats-Unis.
01:13:50Donald Trump a tenu
01:13:52une conférence de presse jeudi pour tenter
01:13:54de reprendre la main, d'occuper le terrain
01:13:56médiatique. Il a promis de multiplier
01:13:58les meetings dans deux semaines
01:14:00après la convention démocrate.
01:14:02En attendant, son équipe de campagne
01:14:04assure qu'il s'occupe d'une priorité,
01:14:06collecter de l'argent. Alors
01:14:08qu'il devançait largement
01:14:10de Joe Biden côté levée de fonds,
01:14:12il est maintenant distancé par
01:14:14Kamala Harris qui a reçu 310
01:14:16millions de dollars de dons
01:14:18le mois dernier, deux fois plus
01:14:20que le candidat républicain.
01:14:22On va parler sur ce
01:14:24plateau de cette course à la Maison Blanche aux Etats-Unis.
01:14:26Amine Elbaye, on ne vous a pas encore
01:14:28entendu puisque vous venez d'arriver sur ce sujet.
01:14:30On sent une vraie dynamique quand même
01:14:32en ce moment. Kamala Harris ?
01:14:34Écoutez, l'entrée dans la course
01:14:36de Kamala Harris a presque fait
01:14:38oublier la tentative
01:14:40d'assassinat
01:14:42du président Donald Trump.
01:14:44Je note
01:14:46un moment extrêmement important dans la campagne.
01:14:48C'est le débat. Le débat
01:14:50de campagne présidentielle qui aura lieu
01:14:52le 10 septembre prochain
01:14:54sur la chaîne ABC. Est-ce qu'officiel
01:14:56les deux parties se sont accordées pour cette date ?
01:14:58Les deux parties se sont accordées sur cette date.
01:15:00Ça a été une volonté de Kamala Harris de fixer
01:15:02le débat sur ABC.
01:15:04D'abord parce que...
01:15:06Donald Trump voulait Fox News.
01:15:08Et puis
01:15:10le terrain de note c'était NBC.
01:15:12Je ne pense pas
01:15:14que ce débat soit à l'avantage
01:15:16de Kamala Harris. Parce que
01:15:18lorsque vous parlez à vos
01:15:20téléspectateurs ou en tout cas
01:15:22aux militants en terrain conquis,
01:15:24vous n'allez pas au-delà
01:15:26des frontières et de ce que l'on attend
01:15:28d'un président
01:15:30des États-Unis.
01:15:32Je suis assez
01:15:34stupéfait, en tout cas ce matin,
01:15:36du refus de
01:15:38Kamala Harris d'aller débattre
01:15:40notamment sur Fox News où on sait que
01:15:42sur cette chaîne, la liberté
01:15:44d'expression est d'autant plus
01:15:46garantie.
01:15:48Et que les attentes
01:15:50en tout cas des Américains et notamment
01:15:52à l'Amérique des Oubliés sont d'autant
01:15:54plus fortes. On verra ce que ça va donner du côté de Kamala Harris.
01:15:56On sait que Donald Trump est
01:15:58assez bon dans cet exercice de débat.
01:16:00On l'a vu ces dernières années.
01:16:02Même très bon et qu'il maîtrise les sujets
01:16:04et qu'il maîtrise la forme.
01:16:06L'envergure et puis le passé
01:16:08d'un ancien président
01:16:10des États-Unis. Une expérience qu'il a déjà
01:16:12que Kamala Harris n'a pas. Absolument.
01:16:14Mathieu, vous vouliez réagir. On est là
01:16:16aux États-Unis face à un match des bilans.
01:16:18Entre l'administration de Donald Trump
01:16:202016-2020
01:16:22et de l'administration de Joe Biden incarnée
01:16:24par Kamala Harris. La question qui va
01:16:26se poser pour Kamala Harris,
01:16:28les sondages sont positifs parce qu'aujourd'hui il y a
01:16:30un élan lié à la convention des démocrates.
01:16:32La question qui va se poser c'est est-ce qu'elle
01:16:34va réussir à incarner ce bilan de Joe Biden
01:16:36qui est un bilan qui n'est pas si négatif que ça
01:16:38notamment sur les questions économiques
01:16:40comme je le disais tout à l'heure sur la politique industrielle
01:16:42notamment il y a des résultats qui sont bons
01:16:44mais la réalité c'est qu'aujourd'hui les Américains
01:16:46trouvent que le bilan de Joe Biden n'est pas bon
01:16:48notamment sur deux sujets clés. L'économie
01:16:50ce qui est paradoxal puisque
01:16:52les résultats ne sont pas si mauvais que ça
01:16:54mais les Américains jugent à 55%
01:16:56que Joe Biden était un mauvais président d'un point de vue économique
01:16:58et surtout ils jugent que le bilan
01:17:00de Donald Trump sur les questions économiques était meilleur
01:17:02que celui de Joe Biden
01:17:04ça c'est le premier point. Et puis le deuxième point
01:17:06c'est sur la politique migratoire
01:17:08puisque effectivement le bilan de Joe Biden
01:17:10Kamala Harris qui vient d'ailleurs de l'attaquer. C'était hier
01:17:12il me semble dans l'Arizona en disant
01:17:14il en parle mais il ne fera jamais rien
01:17:16c'est comme le mur du Mexique
01:17:20La difficulté c'est que les Américains pensent
01:17:22estiment à tort ou à raison mais ils estiment
01:17:24que Donald Trump a un meilleur bilan
01:17:26en matière de politique migratoire
01:17:28notamment vis-à-vis de cet accord avec le Mexique
01:17:30par rapport au mur que Joe Biden
01:17:32où aujourd'hui il y a quand même je crois
01:17:34100 000 migrants
01:17:36qui montent aux Etats-Unis
01:17:38par mois
01:17:40donc c'est quand même quelque chose de très important
01:17:42et ça c'est un bilan qui est au crédit
01:17:44de Joe Biden et donc de Kamala Harris
01:17:46On va revenir en France
01:17:48à présent 7h20 sur CNews, très bon réveil
01:17:50si vous nous rejoignez
01:17:52On va parler des JO, il est brandi fièrement
01:17:54par des milliers de supporters lors de ses Jeux Olympiques
01:17:56on parle bien sûr du drapeau français
01:17:58qui est omniprésent dans les rues de la capitale
01:18:00Oui, dans les mains des spectateurs
01:18:02ou alors tout simplement sur le balcon des Parisiens
01:18:04le drapeau français est un symbole
01:18:06et une fierté avec la mascotte des JO
01:18:08il est devenu tout simplement
01:18:10une incontournable illustration avec ce sujet
01:18:12d'Alice Sommerer et Audrey Legray
01:18:16Des drapeaux tricolores fièrement
01:18:18brandis dans les stades et accrochés sur les immeubles
01:18:20ce drapeau représente la fierté nationale
01:18:22mais aussi la joie de recevoir
01:18:24cet événement mondial qui réunit les petits et les grands
01:18:26Dans les stades on voit les couleurs
01:18:28ça fait joli
01:18:30C'est l'occasion de le montrer
01:18:32La fierté, je suis heureuse de voir aussi autant de gens
01:18:34fiers de son pays
01:18:36de voir tout le monde réuni
01:18:38On se sourit pour la fête
01:18:40On a les drapeaux français
01:18:42Même les autres pays, on sait qu'on va tous aux JO
01:18:44qu'on est tous réunis pour une chose ou l'autre
01:18:46C'est hyper cool de voir tout le monde comme ça
01:18:48Je suis trop fière
01:18:50parce que je le montre avec mon drapeau
01:18:54A l'occasion des Jeux, il fait l'unanimité
01:18:56dans les stades et les fan zones
01:18:58Ici, pas de règlement de pompes
01:19:00mais plutôt l'enthousiasme collectif passe aux victoires
01:19:02de nos champions tricolores
01:19:04Ça rassemble en effet pas mal de monde
01:19:06Il y a un collectif qui se soude
01:19:08C'est un esprit qui se ressent partout
01:19:10donc c'est super
01:19:12Ce sentiment patriotique
01:19:14se traduit aussi par le nombre de français
01:19:16assistants aux épreuves olympiques
01:19:18Selon l'Office de Tourisme de Paris
01:19:20sur les 15,1 millions de visiteurs
01:19:2213,9 sont français
01:19:24De quoi mettre à l'honneur la France et ses couleurs
01:19:28Amine Elbaye, on n'a jamais vu autant de drapeaux français
01:19:30dans les rues de la capitale
01:19:32que pendant ces JO
01:19:34à tous les événements sportifs qui ont marqué notre pays
01:19:36Cet engouement autour du drapeau tricolore
01:19:38c'est des belles images et ça fait plaisir
01:19:40Ça fait plaisir et ça prend un sens particulier
01:19:42Je partage moi ce matin
01:19:44ce sentiment patriotique
01:19:46la fierté aussi de voir nos athlètes
01:19:48concourir sous nos couleurs
01:19:50avec le bleu et le rouge
01:19:52les couleurs de la ville de Paris
01:19:54tourner vers l'histoire d'air nos morts
01:19:56Moi je pense que nos athlètes
01:19:58aujourd'hui nous réconcilient
01:20:00on avait besoin de ces moments
01:20:02on les réconcilie d'abord
01:20:04avec les épreuves
01:20:06des JO
01:20:08mais aussi à travers le profil
01:20:10et la diversité des profils
01:20:12nous avons parmi nos athlètes
01:20:14cette France colorée
01:20:16cette France métissée
01:20:18nous avons des enfants issus des quartiers populaires
01:20:20nous avons toutes les couches sociales
01:20:22qui sont représentées parmi nos athlètes
01:20:24et on le voit
01:20:26on voit cette ferveur
01:20:28on voit aussi cette communion
01:20:30avec les touristes étrangers
01:20:32fiers de notre drapeau
01:20:34fiers de découvrir aussi
01:20:36ce qu'est la culture française
01:20:38et fiers de découvrir
01:20:40cette alliance
01:20:42entre notre drapeau, entre notre patrimoine
01:20:44entre la beauté
01:20:46de ce qu'incarne la ville de Paris
01:20:48et évidemment tous les succès
01:20:50que peuvent nous apporter les athlètes
01:20:52Moi ce matin je suis assez fier
01:20:54d'être français et fier de voir
01:20:56le drapeau français flotter
01:20:58devant les bâtiments de la ville de Paris
01:21:00et puis toutes ces images dans la meilleure
01:21:02des ambiances possibles
01:21:04il n'y a aucun incident, il ne se passe rien
01:21:06il n'y a que des scènes de joie et on peut s'en réjouir
01:21:08enfin vu le dispositif sécuritaire déployé
01:21:10malgré les 35 000 policiers
01:21:12ce qui est énorme bien sûr
01:21:14on salue d'ailleurs le travail formidable
01:21:16qu'ont fait les forces de l'ordre pendant cette quinzaine
01:21:18qui se terminera demain
01:21:20on va parler de toute autre chose
01:21:22de la nuit des étoiles avec
01:21:24Michel Chevalet, notre journaliste scientifique
01:21:26qui est en liaison avec nous
01:21:28vous allez vous faire rêver ce matin
01:21:30à 7h24, est-ce que Michel est avec nous ?
01:21:32Est-ce qu'on a la chance d'avoir
01:21:34Michel que je vois apparaître à l'antenne
01:21:36on a beaucoup de chance, merci Michel d'être dans
01:21:38la matinale CNews ce matin
01:21:40Michel je vous le disais, faites-nous rêver
01:21:42depuis hier et jusqu'à demain
01:21:44on peut donc observer des dizaines d'étoiles filantes
01:21:46chaque heure, qu'est-ce qui se passe ?
01:21:48expliquez-nous ce phénomène, on n'y connait rien
01:21:50ici sur le pateau de la matinale
01:21:52ça se passe tous les ans
01:21:54à cette époque de l'année, qu'est-ce qui se passe
01:21:56à ce moment-là ? La Terre tourne autour du soleil
01:21:58très vite, 100 000 km à l'heure
01:22:00et à un moment, elle coupe
01:22:02un nuage de poussière
01:22:04que nous laisse une ancienne
01:22:06comète Swift-Turtle
01:22:08elle a laissé derrière un panache
01:22:10de plusieurs millions de kilomètres de poussière
01:22:12et la Terre a coupé
01:22:14ce nuage de poussière
01:22:16et les poussières ce sont des petits grains
01:22:18c'est de la farine, du millimètre
01:22:20jusqu'au grain de café, mais seulement ces petits grains
01:22:22quand ils vont frotter sur l'atmosphère
01:22:24vu la vitesse de la Terre, ils vont brûler
01:22:26en haute atmosphère et ça vous donne
01:22:28ce qu'on appelle des étoiles filantes
01:22:30et comme c'est un nuage de poussière
01:22:32il n'y a pas une, deux, trois, mais
01:22:34il y en a à peu près 40, 50, 60
01:22:36à l'heure, c'est donc
01:22:38le magnifique spectacle, alors vous les observez
01:22:40à la campagne
01:22:42loin de la lumière des villes
01:22:44surtout loin de la poussière
01:22:46et vous levez les yeux vers le nord
01:22:48nord-est, mais assez
01:22:50bas sur l'horizon
01:22:52et c'est là que semble jaillir, vu la constellation
01:22:54de Percé, semble jaillir
01:22:56cette pluie d'étoiles filantes
01:22:58d'où le nom des Percéides
01:23:00c'est un très beau spectacle. Donc si j'ai bien compris
01:23:02si j'ouvre la fenêtre de ma chambre, je n'observerai pas
01:23:04d'étoiles filantes dans les prochains jours
01:23:06Ah j'ai peut-être une chance quand même
01:23:08C'est nord-nord-nord-est
01:23:10bien sûr, ça ne se peut pas le changer
01:23:12c'est la rentabilité, ça ne se peut pas le changer
01:23:14mais surtout, il ne faut pas être gêné
01:23:16par des arbres ou des immeubles
01:23:18et puis deuxièmement, pourquoi on l'a choisi ?
01:23:20Il y a beaucoup de conditions, ça paraît assez compliqué
01:23:22mais on peut en voir quand même
01:23:24Le mieux c'est la campagne
01:23:26vous éloignez des villes
01:23:28comme vous pouvez évidemment, mais c'est un beau spectacle
01:23:30On ira tous faire un tour à la campagne
01:23:32merci beaucoup Michel Chevalet d'avoir été dans la vaccinale
01:23:34de CNews ce matin, pour parler donc
01:23:36de la nuit des étoiles, personne n'a vu d'étoiles filantes
01:23:38ces derniers jours autour du plateau ? Non mais on a des étoiles
01:23:40plein les yeux avec les médailles de nos partenaires
01:23:42C'est une très belle réponse, c'est la réponse de tout le monde
01:23:44J'aimerais
01:23:46pouvoir voir une étoile filante et réaliser un vœu
01:23:48Peut-être un jour
01:23:50Peut-être ce soir
01:23:52J'espère
01:23:54Peut-être demain soir, vous avez jusqu'à demain soir en tout cas
01:23:56donc les chances sont encore de notre côté
01:23:58Il est l'heure de marquer une très courte page de publicité dans cette
01:24:00matinale week-end
01:24:02et dans le journal de 7h30, nous vous emmènerons
01:24:04à Nantes, puisque des policiers
01:24:06encadrent des jeunes de quartier, ça se passe dans un centre de loisirs
01:24:08Vous verrez notre reportage
01:24:10donc dans un instant
01:24:12vous restez avec nous, un deuxième
01:24:14ou un troisième café, et on se retrouve sur le plateau
01:24:16de la matinale, à tout de suite
01:24:20J'ai changé de place pour l'arrivée
01:24:22Allez, de retour déjà dans cette matinale
01:24:24week-end pour votre journal de 7h30, Aminé Lebec
01:24:26qui a changé de place
01:24:28Absolument, je suis passé de la gauche du plateau à la droite du plateau
01:24:30N'y voyez aucune interprétation politique
01:24:32Vous vous sentez bien ici aussi ? Très bien
01:24:34Ça va bien se passer, on y va, let's go
01:24:36Et nous vous emmènerons dès le début de ce journal de 7h
01:24:38à Nantes, puisque des policiers encadrent des jeunes
01:24:40de quartier, ça se passe dans un centre de loisirs
01:24:42L'objectif est de prévenir la délinquance
01:24:44et surtout renouer le lien entre les forces de l'ordre
01:24:46et la jeunesse
01:24:48Vous verrez ce reportage dans ce journal de 7h30
01:24:50sur CNews
01:24:52La fin des JO approche avec une épreuve de marathon
01:24:54sous haute tension
01:24:5610 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour sécuriser
01:24:58ces épreuves, avec bien sûr une attention
01:25:00particulière pour la protection des athlètes israéliens
01:25:02Un parcours de 42 kilomètres
01:25:04195, très long donc
01:25:06et un véritable défi sécuritaire
01:25:08pour les forces de l'ordre, une nouvelle fois
01:25:10L'impuissance des éleveurs au vin
01:25:12face à la fièvre catarale, une maladie mortelle
01:25:14pour les moutons qui laissent les éleveurs impuissants
01:25:16Une campagne de vaccination
01:25:18sera lancée dès lundi, alors cette situation
01:25:20qui est très inquiétante
01:25:22Comment l'Etat peut-il intervenir, c'est la question
01:25:24que nous se poserons, reportage
01:25:26dans l'Ariège, dans ce journal de 7h30
01:25:30Et on commence donc ce journal
01:25:32avec cette belle initiative à Nantes
01:25:34où des policiers accueillent des jeunes de quartier
01:25:36et ça se passe dans un centre de loisirs, Mathieu
01:25:38C'est décontracté et de nombreuses activités
01:25:40sont donc proposées à ces jeunes en difficulté
01:25:42Objectif, prévenir la délinquance
01:25:44et réconcilier donc ces adolescents
01:25:46avec leurs études mais également
01:25:48avec la police, un reportage de
01:25:50Mickaël Chailloux
01:25:52C'est un centre de loisirs un peu particulier
01:25:54puisque trois fonctionnaires de police
01:25:56encadrent ici une quinzaine
01:25:58de jeunes des quartiers de Nantes
01:26:00Au programme, une activité voile
01:26:02pour ces ados qui, pour certains
01:26:04ont appris à nager grâce
01:26:06à ces policiers
01:26:30Bien sûr, ici, on met l'accent sur la discipline
01:26:32aucun faux pas n'est toléré
01:26:34Pour ces adolescents, c'est souvent
01:26:36le seul lieu qui leur est ouvert
01:26:38Nous, on est vraiment sur la prévention de la délinquance
01:26:40C'est justement
01:26:42éviter que ces jeunes
01:26:44tombent dans la délinquance
01:26:46et passer dans des endroits où on sait bien
01:26:48que ce sera très compliqué de pouvoir les récupérer
01:26:50C'est vraiment travailler en amont
01:26:52Comment est-ce qu'on occupe ces jeunes ?
01:26:54C'est le vrai rôle de la police nationale d'aller les chercher
01:26:56et de travailler avec ces jeunes
01:26:58Il existe une trentaine de CLJ
01:27:00en France, gérées par la police
01:27:02C'est un centre ouvert toute l'année
01:27:04pour accueillir des adolescents des quartiers
01:27:06A Nantes, ces dernières années
01:27:08deux jeunes qui ont fréquenté le CLJ
01:27:10sont devenus policiers
01:27:12Amine Elbaye, on va en parler
01:27:14avec vous de ce beau reportage
01:27:16qu'on vient de voir à l'antenne
01:27:18La police n'est pas là que pour faire
01:27:20de la répression, elle est aussi dans une mission
01:27:22de prévention et de protection
01:27:24et pour cela, on vient de le voir, elle a besoin
01:27:26d'être proche de ces jeunes de quartier
01:27:28dès le plus jeune âge
01:27:30Qu'est-ce que vous voyez par ce reportage
01:27:32et par ces images ?
01:27:34Très sincèrement, je suis issu d'un quartier populaire
01:27:36D'abord, je suis assez heureux
01:27:38de voir des enfants pouvoir quitter
01:27:40leur environnement et leur quartier populaire
01:27:42C'est peut-être pour certains d'entre eux, leur seul voyage de l'année
01:27:44parce que
01:27:46certains connaissent aussi
01:27:48la misère humaine, la détresse sociale
01:27:50et il y en a dans les quartiers populaires
01:27:52Il y a des jeunes enfants méritants, je crois que ces enfants le sont
01:27:54et on l'entend d'ailleurs à travers
01:27:56leur message de reconnaissance
01:27:58vers les forces de l'ordre
01:28:00et évidemment, saluer les policiers
01:28:02saluer aussi les gendarmes, saluer toutes celles et ceux
01:28:04qui portent l'uniforme de la République
01:28:06qui font la fierté nationale, la fierté
01:28:08de notre pays
01:28:10et qui se sont inscrits aussi dans une démarche
01:28:12de prévention
01:28:14Quand on entend au quotidien des slogans
01:28:16honteux, la police assassine
01:28:18la police tue, quel message
01:28:20on renvoie dans les quartiers populaires
01:28:22à ces jeunes enfants ?
01:28:24Là, les policiers se sont inscrits dans une démarche
01:28:26unique, c'est-à-dire qu'ils ont vraiment
01:28:28par leurs actes, par leur dévouement
01:28:30par leur bravoure, ils ont
01:28:32porté aussi ce contre-discours
01:28:34et j'espère
01:28:36que leur témoignage pourra aussi
01:28:38susciter demain de nouvelles vocations
01:28:40et rappelons aussi, et c'est extrêmement
01:28:42important, que
01:28:44la police de la République est composée
01:28:46aussi de cette diversité
01:28:48et de toutes les couches
01:28:50sociales de la société
01:28:52du petit-fils d'ouvrier au fils de cadre
01:28:54et c'est ça aussi qui doit nous unir
01:28:56et nous réconcilier. Et Amine, ce qui fait aussi
01:28:58plaisir dans ce reportage, c'est qu'on voit souvent
01:29:00malheureusement ces jeunes de quartier
01:29:02contre les forces de l'ordre. Là, on voit ces jeunes
01:29:04de quartier avec les forces
01:29:06de l'ordre. Avec les forces de l'ordre, bien sûr
01:29:08mais c'est aussi une occasion
01:29:10pour faire de la prévention auprès d'un
01:29:12public mineur. Rappelons que la délinquance
01:29:14explose chez les mineurs
01:29:16et la meilleure façon aussi
01:29:18de lutter contre
01:29:20ce fléau, c'est aussi de rendre
01:29:22ces enfants, dès le plus jeune âge, acteurs
01:29:24acteurs de leur propre citoyenneté
01:29:26acteurs aussi de leur
01:29:28propre démarche pour
01:29:30aussi relayer
01:29:32ces beaux messages de la République. Mais j'ai
01:29:34comme l'impression ce matin qu'on
01:29:36demande à nos policiers de faire
01:29:38le travail que l'éducation nationale ne fait
01:29:40plus, ne fait pas. Soit parce
01:29:42qu'elle a été déshabillée, soit parce qu'elle a été
01:29:44démantelée, soit parce que nos professeurs n'ont pas les moyens
01:29:46En tout cas, ce qui est certain, c'est que
01:29:48cette belle communion doit être soulignée
01:29:50renforcée, déployée, multipliée
01:29:52et encouragée.
01:29:54C'est un beau message
01:29:56d'intégration
01:29:58c'est un beau message
01:30:00de vivre ensemble, c'est un beau message
01:30:02de faire société, c'est une façon
01:30:04aussi d'apprendre aux jeunes
01:30:06une façon de
01:30:08vivre ensemble, notamment sur
01:30:10une activité sportive
01:30:12et cette activité sportive, elle n'est pas
01:30:14anodine, c'est-à-dire s'entraider
01:30:16les uns les autres sur un bateau
01:30:18On sent que ces jeunes, ils en ont besoin
01:30:20c'est leur seule vacance de l'année
01:30:22c'est leur seule activité de l'année
01:30:24on les voit avec le sourire, on les voit ravis d'être là
01:30:26on a entendu le témoignage de ces quelques jeunes dans ce reportage
01:30:28C'est aussi l'occasion de sortir
01:30:30de leur cage d'escalier, de leur univers
01:30:32qui n'est pas un univers toujours
01:30:34très joyeux, et c'est une façon
01:30:36également de montrer
01:30:38que les forces de l'ordre qui représentent la sécurité
01:30:40ne sont pas uniquement là pour
01:30:42la répression, et c'est ça aussi le message
01:30:44qu'il faut faire passer, de l'accompagnement
01:30:46C'est du devoir citoyen
01:30:48parce que
01:30:50à la fois les jeunes apprennent une discipline
01:30:52et les forces de l'ordre apprennent aussi
01:30:54à nouveaux contacts vis-à-vis des jeunes
01:30:56qu'ils ont toujours eus, parce qu'ils forment
01:30:58ils ont l'habitude de former des jeunes, y compris
01:31:00des jeunes militaires
01:31:02ou des jeunes tout simplement appelés
01:31:04Donc tout ça, c'est appelé à des missions
01:31:06de sécurité. Moi je trouve ça
01:31:08extrêmement positif, j'aimerais
01:31:10simplement que plus de municipalités
01:31:12mettent des moyens, parce que tout cela n'est
01:31:14possible qu'avec
01:31:16le détachement des policiers
01:31:18de leur corps d'origine et de leur
01:31:20activité, quand ils ne font pas
01:31:22sur leurs vacances, parce que certains le font
01:31:24sur leur période de 20 ans
01:31:26exactement, de mettre des moyens
01:31:28des moyens non seulement en personnel
01:31:30des moyens pour ce type d'animation
01:31:32en plus souvent il y a du déjeuner
01:31:34une capacité de passer
01:31:36un moment convivial ensemble, ça il faut le dire
01:31:38et ça a été bien dit par Amine, c'est une façon
01:31:40de sortir ceux qui sont dans
01:31:42les quartiers, moi aussi j'ai vécu dans un quartier
01:31:44ceux qui sont dans les quartiers
01:31:46de voir ensemble. Ces jeunes-là n'ont pas
01:31:48l'habitude de faire du sport, ces gens-là
01:31:50n'ont pas l'habitude d'aller sur des bateaux
01:31:52et croyez-moi, apprendre
01:31:54à diriger un dériveur
01:31:56on est 5, 6, 4, 5
01:31:58dans un bateau, ça permet
01:32:00aussi de souder, quel que soit
01:32:02le pays d'où on vient, quel que soit
01:32:04l'origine d'où l'on est
01:32:06sur une problématique commune, sur un
01:32:08enjeu commun, c'est se protéger
01:32:10les uns avec les autres.
01:32:12Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce beau reportage
01:32:14que nous vous diffusons depuis le début de cette
01:32:16matinale week-end sur CNews, on voulait
01:32:18aussi vous montrer cette belle séquence
01:32:20la garde républicaine qui continue
01:32:22de mettre l'ambiance dans la capitale et ça fait plaisir
01:32:24à voir. Des concerts sont improvisés
01:32:26un peu partout dans les rues de la capitale
01:32:28et même dans le métro, vous allez le voir
01:32:30pour le plus grand bonheur des voyageurs
01:32:32après le duo avec Aya Nakamura
01:32:34regardez ce morceau de Lady Gaga
01:32:36il a été joué dans un wagon de la ligne
01:32:3812, allez musique !
01:33:08Amine Elbaïe, un petit quiz
01:33:10est-ce que vous avez le titre
01:33:12de cette chanson ?
01:33:14Absolument pas, pas ce matin.
01:33:16Un petit indice ?
01:33:18Just Dance, allez !
01:33:20Très bien !
01:33:22Je l'ai dit à mon voisin tout à l'heure
01:33:24Je sais que Bertrand Dekers qui vient de nous rejoindre
01:33:26j'ai été assez ému par l'arrivée
01:33:28de Vincent Dekers, à vrai dire
01:33:30de Bertrand Dekers
01:33:32et on est fiers d'accueillir
01:33:34et d'accueillir ce matin sur le pateau de la matinale
01:33:36Bertrand Dekers, merci d'être là
01:33:38Bertrand et d'avoir répondu à notre invitation
01:33:40on va parler avec vous, bien sûr notre chroniqueur
01:33:42royal du roi Charles III
01:33:44qui s'est exprimé hier soir après plus d'une semaine
01:33:46de silence bien sûr sur ce qui se passe en ce moment
01:33:48au Royaume-Uni et des images qu'on a tous vues
01:33:50un silence qui lui a d'ailleurs été reproché
01:33:52par une partie de la population ces derniers jours Bertrand
01:33:54Absolument, donc les républicains
01:33:56qui officient sous la bannière
01:33:58anti-république
01:34:00anti-monarchie république pardon
01:34:02montaient au créneau en effet depuis quelques jours
01:34:04et nous disaient, dans un pays
01:34:06qui est en proie à la violence
01:34:08dans un pays où souffle un vent
01:34:10de contestation incroyable et où l'extrême droite
01:34:12est vraiment en train de prendre le pouvoir
01:34:14en quelque sorte, vous voyez
01:34:16la famille royale ne sert à rien
01:34:18elle ne prend pas la parole
01:34:20elle vit enfermée dans son château
01:34:22ils sont actuellement à Balmoral en Écosse
01:34:24pour leurs traditionnelles vacances en effet
01:34:26donc il y a eu un vent de contestation qui a soufflé
01:34:28et il faut dire que normalement
01:34:30Buckingham qui ne réagit pas dans ces cas-là
01:34:32parce que je rappelle ici que justement
01:34:34le rôle du roi c'est d'être au-dessus
01:34:36des partis politiques
01:34:38c'est d'être un peu l'arbitre de tout cela
01:34:40le roi règne, il ne gouverne pas
01:34:42alors que normalement je vous disais Buckingham
01:34:44ne répond pas, et bien là en effet hier
01:34:46il y a eu une réponse dans laquelle le palais nous dit
01:34:48que le roi a passé différents appels
01:34:50téléphoniques, notamment en très long
01:34:52entretien avec le premier ministre
01:34:54chose qui n'est pas dans le cadre de leur réunion hebdomadaire
01:34:56vous savez qui a lieu le mercredi
01:34:58j'en parle régulièrement dans mes chroniques royales
01:35:00là c'était
01:35:02une conversation beaucoup plus longue
01:35:04qui a porté uniquement sur les altercations
01:35:06qu'il y a eu et dans lesquelles il a remercié
01:35:08dans le fond les services d'urgence et les services de police
01:35:10une prise de parole tardive donc on vient de le dire
01:35:12mais une prise de parole tout de même du roi Charles III
01:35:14et c'est quelque chose d'ailleurs qui différencie
01:35:16de ses prédécesseurs qui eux conservaient une vraie
01:35:18réserve par rapport à la vie politique
01:35:20qui se passe sur place. Absolument, si on regarde
01:35:22Élisabeth II, c'est rare
01:35:24on sait un sac allocution
01:35:26Élisabeth II, sac discours en 70 ans
01:35:28de règne. Je vous le disais, le but de la famille royale
01:35:30n'est pas du tout de prendre position
01:35:32de faire de la politique. On se souvient
01:35:34qu'en 1966 à Aberfan
01:35:36il y avait eu une catastrophe minière
01:35:38un terrine s'était effondré, 150 personnes
01:35:40avaient été tuées. Élisabeth II avait mis très très longtemps
01:35:42justement à réagir
01:35:44considérant que ce n'était pas de cet ordre là
01:35:46vous savez nous ce qu'on avait très peur, spécialistes royaux
01:35:48avec Charles, c'était justement qu'ils n'interagissent
01:35:50trop. Lorsqu'il était prince
01:35:52de Galles, il ne cessait de donner son avis
01:35:54surtout sur l'agriculture, sur l'architecture
01:35:56il écrivait même aux ministres
01:35:58en disant vous n'auriez pas dû proposer tel projet
01:36:00et bien on voit justement un peu que la fonction
01:36:02fait l'homme et que là pour l'instant
01:36:04il est vraiment rentré dans son rôle de roi
01:36:06il tente d'être impassible
01:36:08même si on sait profondément que ça le heurte
01:36:10il est très humaniste Charles III. Lorsqu'il voit ça
01:36:12dans son royaume, ça doit l'atterrer profondément
01:36:14Bertrand, très rapidement comment va
01:36:16le roi Charles III aujourd'hui ?
01:36:18Physiquement ça a l'air d'aller vraiment mieux en tout cas
01:36:20puisqu'il ne cesse de reprendre ses activités
01:36:22cette semaine encore il inaugurait une nouvelle ligne de chemin de fer
01:36:24donc voilà, on ne cesse de le voir
01:36:26maintenant c'est un roi quand même qui est affaibli
01:36:28c'est un roi qui va avoir 76 ans
01:36:30c'est un roi qui a le cancer et c'est une famille royale
01:36:32qui a été un petit peu bouleversée aussi
01:36:34Kate Middleton aussi, on le rappelle
01:36:36la princesse de Galles, elle aussi
01:36:38est subie actuellement pour un cancer
01:36:40donc c'est vrai que la famille royale est fragilisée
01:36:42la princesse Anna était
01:36:44allègrement présente lors de ses gilots
01:36:46ici à Paris, on l'a vu beaucoup
01:36:48le roi avait délégué à sa soeur, sa seule soeur
01:36:50qui l'aime tant d'ailleurs le fait de représenter
01:36:52la famille royale aujourd'hui
01:36:54Justement on va parler en longueur de ces jeux olympiques dans la matinale
01:36:56merci beaucoup Bertrand Descartes d'être venu sur le plateau
01:36:58de la matinale ce matin, je vous dis à bientôt
01:37:00avec grand plaisir
01:37:02on va en parler donc je vous le disais de ces jeux olympiques
01:37:04et les épreuves de marathon qui se tiennent
01:37:06ce week-end à partir de ce matin
01:37:08à 8h, la plus vieille épreuve des JO
01:37:10vient clôturer cette quinzaine donc très riche en émotions
01:37:12départ à 8h aujourd'hui pour les hommes
01:37:14départ demain pour les femmes
01:37:16et un nouveau défi bien sûr sécuritaire
01:37:18avec 10 000 policiers et gendarmes qui seront chargés
01:37:20de sécuriser ces épreuves
01:37:22on va faire un point avec Noémie Hardy ainsi qu'Audrey Legray
01:37:24et on commence ce reportage juste après
01:37:28Traverser les plus beaux monuments de Paris
01:37:30pour atteindre Versailles et revenir
01:37:32vers les Invalides, un parcours de marathon
01:37:34inédit qui nécessite un dispositif
01:37:36de sécurité bien rodé
01:37:38Gérald Darmanin l'a annoncé
01:37:4030 000 policiers et gendarmes sont
01:37:42toujours mobilisés, parmi eux
01:37:4410 000 se chargeront de la sécurisation
01:37:46des marathons. Trois épreuves
01:37:48sont attendues ce week-end
01:37:50celui des hommes et des amateurs le samedi
01:37:52et le marathon féminin se tiendra
01:37:54dimanche matin. Pour les forces de l'ordre
01:37:56il s'agit de la dernière grande étape
01:37:58avant la cérémonie de clôture des JO
01:38:00Mes collègues vont commencer
01:38:02dès demain à 4h du matin
01:38:04les journées vont être encore une fois harassantes
01:38:06extrêmement longues
01:38:08mes collègues sont sereins, mes collègues sont déterminés
01:38:10ils vont faire preuve de vigilance parce que
01:38:12de toute façon l'attention
01:38:14est toujours présente, elle le sera
01:38:16je le répète, jusqu'à la clôture
01:38:18des Paralympiques. D'importantes perturbations
01:38:20sont à prendre en compte, la majorité
01:38:22du parcours a été placé en zone rouge
01:38:24il sera interdit d'y accéder
01:38:26en voiture ou autre véhicule motorisé
01:38:30Ces JO se sont globalement
01:38:32très bien passées avec une très forte mobilisation
01:38:34des forces de l'ordre, ils étaient 35 000
01:38:36dans la capitale, ainsi que 18 000
01:38:38militaires également pour sécuriser toutes ces épreuves
01:38:40des JO. C'est un dernier
01:38:42grand défi pour les forces de l'ordre
01:38:44ce marathon des JO
01:38:4642,195 kilomètres
01:38:48c'est un parcours extrêmement difficile
01:38:50pour eux à gérer
01:38:52ce long parcours, c'est un défi sécuritaire
01:38:54Amine Elbaye. C'est un défi sécuritaire
01:38:56évidemment, n'oublions pas que 40% de nos athlètes
01:38:58qui concourent aux JO
01:39:00sont aussi militaires
01:39:02et il y aura effectivement des militaires
01:39:04qui vont courir ce matin
01:39:06je tiens effectivement à les saluer
01:39:08un défi de sécurité
01:39:10hors normes
01:39:12mais si vous voulez
01:39:14je ne suis pas
01:39:16surpris, et je ne suis pas
01:39:18non plus inquiet. 44% des athlètes français
01:39:20me dit Laura dans l'oreillette
01:39:2244% des athlètes français sont effectivement
01:39:24militaires, certains sont
01:39:26gendarmes, d'autres militaires, il y a aussi
01:39:28des policiers qui participent à ces épreuves
01:39:30des JO
01:39:32mais s'agissant du dispositif sécuritaire
01:39:34déployé
01:39:36je ne suis pas inquiet
01:39:38pour la sécurité des athlètes
01:39:40ni pour la sécurité des touristes ou des parisiens
01:39:42je suis un petit peu plus inquiet
01:39:44ce matin pour les territoires
01:39:46pour les territoires qui ont vu
01:39:48leurs effectifs de police diminuer
01:39:50pour renforcer la capitale
01:39:52ce qui était un peu une obligation
01:39:54finalement pour le gouvernement
01:39:56et pour le défi sécuritaire énorme
01:39:58qui se profilait. On était obligé de rapatrier
01:40:00malheureusement
01:40:02des policiers de province, c'est vrai
01:40:04mais beaucoup ont été dégardés, c'est le cas par exemple à la frontière italienne
01:40:06à Menton, on l'a vu
01:40:08les effectifs sont restés intacts
01:40:10on n'a rapatrié personne dans la capitale
01:40:12nous le devons effectivement
01:40:14et vous l'avez très bien rappelé, à nos touristes
01:40:16aux touristes étrangers
01:40:18et au monde entier qui nous regardent
01:40:20mais par la même occasion
01:40:22j'entendais cette semaine
01:40:24l'appel du maire d'Orléans
01:40:26qu'est-ce qu'il nous disait le maire d'Orléans ?
01:40:28Monsieur Grouard, il nous disait
01:40:30vous avez disséminé
01:40:32l'immigration dans les campagnes
01:40:34et dans les villes
01:40:36est-ce qu'il a fallu libérer des places
01:40:38au titre de l'hébergement d'urgence
01:40:40à Paris pour accueillir toute l'organisation
01:40:42des Jeux Olympiques ?
01:40:44Le véritable problème
01:40:46c'est que vous avez aujourd'hui des territoires
01:40:48qui sont exposés
01:40:50à la violence et parfois même
01:40:52à l'insécurité et qui ont
01:40:54moins d'effectifs
01:40:56et c'est même l'ensemble du territoire qui est concerné par cette insécurité
01:40:58ça concerne un certain nombre de quartiers populaires
01:41:00mais moi, issu de Roubaix ce matin
01:41:02je peux vous dire qu'à Roubaix
01:41:04les Français doivent choisir chaque soir
01:41:06entre intervenir sur ce cambriolage
01:41:08ou intervenir pour protéger
01:41:10cette femme victime des coups de son bras
01:41:12par manque d'effectifs évidemment
01:41:14parfois les appels au 17 peuvent sonner
01:41:16un peu plus longuement et surtout
01:41:18il faut évidemment prioriser
01:41:20pour assurer la sécurité
01:41:22des Français
01:41:24donc ce qu'il faut c'est que nos territoires
01:41:26soient évidemment renforcés
01:41:28en termes d'effectifs et on le voit
01:41:30plus on met d'argent
01:41:32alors on s'éloigne du sujet
01:41:34mais c'est la démonstration
01:41:36comme à l'instar du dispositif sécuritaire
01:41:38déployé à Paris que plus on met d'agents
01:41:40plus on met d'effectifs, plus on met de bleu
01:41:42finalement sur le terrain, plus
01:41:44on peut effectivement assurer la sécurité
01:41:46des Français. N'oublions pas la France
01:41:48des territoires qui souffre.
01:41:50Je voudrais qu'on revienne sur la sécurité
01:41:52de ce marathon et une sécurité
01:41:54qui s'est particulièrement renforcée
01:41:56pour les athlètes israéliens. Je crois qu'ils sont 4 coureurs
01:41:58du côté des hommes, 2 du côté des femmes
01:42:00ils ont été extrêmement protégés
01:42:02durant cette quinzaine, une quinzaine
01:42:04sauts de tension pour les athlètes israéliens
01:42:06et on espère bien sûr
01:42:08que cette dernière épreuve se passera
01:42:10du mieux possible avec encore une fois je le rappelle
01:42:1210 000 policiers et gendarmes qui seront mobilisés
01:42:14pour veiller au bon déroulement de cette
01:42:16dernière épreuve des JO. Il y a 3 épreuves
01:42:183 épreuves, elle vient de le rappeler, avec le
01:42:20marathon pour tous qui se déroulera dans la nuit
01:42:22et c'est ça qu'il faut rappeler, il y a quand même 3 épreuves
01:42:24une épreuve ce matin
01:42:26en ce moment, à partir d'huit heures
01:42:28une épreuve ce soir, le marathon pour tous
01:42:30qui va faire le même parcours
01:42:323 départements, Paris,
01:42:34les Hauts-de-Seine, les Yvelines, ne l'oublions pas
01:42:36et puis demain, le marathon
01:42:38féminin, donc on voit bien qu'il y a
01:42:40comment dirais-je, 3 épreuves
01:42:42donc 3 occasions d'attentat, 3 occasions
01:42:44d'agression sur un
01:42:46parcours qui fait 42
01:42:48kilomètres 195, ne l'oublions pas
01:42:50dans des zones boisées, dans des
01:42:52zones urbaines, une mobilisation
01:42:54des forces de l'or, des forces sentinelles
01:42:56de l'ensemble des forces de sécurité dans les
01:42:58territoires parisiens et franciliens
01:43:00un vrai enjeu alors
01:43:02qu'aujourd'hui, on nous annonce
01:43:04un risque d'attentat, c'est ça qu'il faut dire
01:43:06avec une alerte maximale
01:43:08sur l'ensemble du territoire français
01:43:10et ce matin pour venir
01:43:12en studio, nous avons pu mesurer
01:43:14d'ores et déjà, dès 4h du matin
01:43:16qu'un certain nombre de rues étaient neutralisées
01:43:18avec des véhicules de police
01:43:20des véhicules militaires, donc on voit
01:43:22bien qu'il y a un vrai enjeu de sécurité
01:43:24c'est aussi, il faut le rappeler,
01:43:26une belle épreuve
01:43:28l'épreuve, vous l'avez dit tout à l'heure
01:43:30le marathon, c'est la plus ancienne des épreuves
01:43:32celle qui a permis tout simplement
01:43:34de créer un petit peu les Jeux Olympiques
01:43:36cette fameuse victoire de marathon
01:43:38où il a fallu apporter, comment dirais-je
01:43:40l'information et la flamme
01:43:42et puis ne l'oublions pas
01:43:44aussi un sport
01:43:46qui est partagé par le plus grand nombre parce que pour
01:43:48courir, il faut être en bonne santé, il faut avoir des chaussures
01:43:50ça n'a pas besoin tout simplement
01:43:52d'autres équipements, c'est
01:43:54une façon aussi de mettre en avant le sport pour tous
01:43:56et la capacité de se dépasser
01:43:58J'en profite juste pour vous dire, chers
01:44:00téléspectateurs, soyez au rendez-vous à 8h30
01:44:02puisque je recevrai Yael Arad qui est
01:44:04présidente du comité olympique israélien
01:44:06et qui reviendra bien sûr sur le déroulé
01:44:08de ces Jeux Olympiques pour la délégation
01:44:10israélienne, donc à 8h30
01:44:12en direct sur notre antenne
01:44:14on poursuit ce journal de 7h30
01:44:16il est bientôt 7h50 sur
01:44:18CNews et les éleveurs qui ne cachent pas leur inquiétude
01:44:20après un troisième foyer de fièvre
01:44:22catarale qui a été confirmé
01:44:24Mathieu. Oui, une maladie mortelle pour les moutons
01:44:26mais pas transmissible à l'être humain
01:44:28et dans ce contexte, le ministère de l'Agriculture
01:44:30a décidé tout simplement d'avancer
01:44:32de deux jours, donc la campagne de vaccination
01:44:34elle commencera dès lundi
01:44:36les explications de Mathilde Ibanez
01:44:38Vous voyez la langue
01:44:40elle s'étouffe, regardez
01:44:42comment elle a le nez frit
01:44:44C'est devenu une situation inquiétante
01:44:46pour ces agriculteurs, chaque
01:44:48matin, le même rituel sordide
01:44:50Le matin on arrive, on compte
01:44:52on compte les mortes, ce matin il y en avait 3
01:44:54hier les carisseurs en ont pris 11
01:44:56avant-hier ils en ont pris 10
01:44:58Depuis l'annonce du premier cas de fièvre
01:45:00cataralovine, de sérotype 3
01:45:02autrement dit la maladie de la langue bleue
01:45:04cet éleveur voit la quasi
01:45:06totalité de ces bêtes contaminées
01:45:08par la maladie, souvent mortelles
01:45:10pour les moutons
01:45:12Ils ont des croûtes
01:45:14On doit avoir je pense
01:45:16actuellement 80% du troupeau
01:45:18qui est malade
01:45:20on a perdu énormément de bêtes
01:45:22pour l'instant c'est aux environnées 50
01:45:24Face à la propagation rapide
01:45:26qui se transmet par des moucherons
01:45:28et moustiques, cet éleveur
01:45:30est désemparé
01:45:32Nous on est impuissants
01:45:34on ne sait pas quoi faire
01:45:36et personne a la solution
01:45:38et on ne peut pas
01:45:40à la solution
01:45:42et à le bon remède je pense
01:45:44puisque on cherche à droite et à gauche
01:45:46à savoir ce qu'il faudrait faire
01:45:48et on n'a pas de réponse
01:45:50Une campagne de vaccination
01:45:52volontaire et gratuite annoncée
01:45:54lundi par le ministère de l'agriculture
01:45:56sera lancée ce 12 août
01:45:58ce sont plus de 4 millions de doses
01:46:00qui seront alors mises à disposition des éleveurs
01:46:02dans les 8 départements
01:46:04les plus susceptibles d'être touchés
01:46:06Amine Albaïs
01:46:08c'est une situation dramatique
01:46:10pour ces éleveurs, 80% du troupeau
01:46:12qui est malade, les éleveurs sont impuissants
01:46:14forcément c'est une situation dramatique
01:46:16Bien sûr, d'abord une inquiétude
01:46:18surtout pour les animaux
01:46:20je partage moi aussi cette fibre
01:46:22peut-être cette sensibilité
01:46:24particulière
01:46:26pour les animaux
01:46:28mais la réponse de l'état
01:46:30me semble parfaitement adaptée
01:46:324 millions de doses
01:46:34déployées
01:46:36pour assurer évidemment nos agriculteurs
01:46:38qui ont quand même été particulièrement
01:46:40marqués cette année
01:46:42marqués par les crises
01:46:44marqués par la mobilisation
01:46:46et le cri de nos agriculteurs
01:46:48résonne encore en nous
01:46:50lorsqu'on parle ce matin
01:46:52de la situation des éleveurs
01:46:58je pense que 8 départements
01:47:00ont été effectivement identifiés
01:47:02ce matin par les services
01:47:04de l'état
01:47:06j'ai peur que cela soit peut-être
01:47:08insuffisant
01:47:10puisque nous n'avons pas que 8 départements
01:47:12concernés par
01:47:14les éleveurs d'Auvin
01:47:16c'est peut-être une première réponse
01:47:18mais il faudra être très vigilant
01:47:20sur la situation
01:47:24seulement un point qui permet
01:47:26malgré tout ce matin de nous rassurer
01:47:28c'est qu'il n'y a pas de risque de contamination
01:47:30ou d'impact sur la santé humaine
01:47:34il est l'heure de votre chronique sport
01:47:367h53 sur CNews
01:47:38merci d'être avec nous
01:47:48il y a de l'ambiance
01:47:50sur le plateau de la matinale ce matin
01:47:52et malheureusement ce n'est pas un sourire
01:47:54puisque c'est une déception pour les bleus
01:47:56en football, cher Mathieu
01:47:58l'équipe de France qui s'est inclinée hier soir
01:48:00contre l'Espagne, 5 buts à 3
01:48:02dans un match à rebondissement mené 3-1
01:48:04les bleus de Thierry Henry
01:48:06sont revenus de nulle part pour arracher une prolongation
01:48:08avant donc de craquer
01:48:10et de s'incliner, ils doivent se contenter
01:48:12tout de même de la médaille d'argent
01:48:14déjà pas mal
01:48:16petite médaille d'argent pour l'équipe de France
01:48:18on la prend par les baskets à présent
01:48:20et les françaises qui sont en finale, un superbe exploit
01:48:22de l'équipe de France qui écarte la Belgique
01:48:24en demi-finale, un succès
01:48:26la victoire finale, 81 à 75
01:48:28elles raffronteront et ça sera
01:48:30très compliqué, les Etats-Unis
01:48:32comme leur homologue masculin
01:48:34des matchs à suivre ce dimanche
01:48:36et on termine ce journal
01:48:38des sports avec des images pour le moins étonnantes
01:48:40un surfeur sur la scène
01:48:42oui, vous avez bien entendu, il s'agit du
01:48:44français champion olympique
01:48:46Kaoli Vast, médaille d'or, il y a
01:48:48quelques jours à Tahiti, il a profité de son retour
01:48:50en métropole pour surfer donc
01:48:52sur la scène et dans le sillage d'un bateau
01:48:54vous le voyez, il a dompté les timides flots
01:48:56du fleuve parisien avec sa médaille
01:48:58autour du cou, le sourire d'un conquérant
01:49:00et les points levés
01:49:02et on attend toujours l'image
01:49:04on compte sur vous
01:49:06je vous le rappellerai
01:49:08bien entendu, mais c'est un beau champion
01:49:10c'est absolument une très belle image
01:49:12et une belle médaille en plus
01:49:14bien sûr, une très belle image et une très belle médaille, vous faites bien de le dire
01:49:16il est l'heure de marquer une très courte page de pub
01:49:18sur CNews, on se retrouve
01:49:20dans un instant, donc après une très courte
01:49:22page de pub, je vous le disais, et nous reviendrons
01:49:24sur ce nouveau week-end sous haute tension
01:49:26au Royaume-Uni, puisque la colère et l'inquiétude
01:49:28montent chez certains britanniques
01:49:30on en parle donc sur le plateau de la matinale
01:49:32week-end, merci d'être avec nous ce matin
01:49:34merci de vous réveiller avec nous
01:49:36et on est très heureux de vous accueillir sur ce beau plateau
01:49:38à tout de suite
01:49:52si vous venez tout juste de nous rejoindre sur CNews
01:49:54et on commence avec
01:49:56la météo des plages
01:50:08Place à présent à votre météo des plages
01:50:10où les conditions météo s'améliorent près des côtes de la Manche
01:50:12avec localement 24 degrés à Deauville
01:50:14ou encore à Grandville, avec en prime le retour
01:50:16d'un temps beaucoup plus ensoleillé
01:50:18sur la façade ouest, un ciel légèrement voilé
01:50:2025 degrés en moyenne à Quibon
01:50:22ou encore pour les Sables d'Olonne, et dans l'eau vous aurez localement
01:50:24entre 18 et 20 degrés
01:50:26en allant vers le sud-ouest, attention, il va faire très chaud
01:50:28notamment à Arcachon, vous aurez localement
01:50:3037 degrés, vous aurez 30 degrés à Lacanau
01:50:32et un temps très ensoleillé
01:50:34autour du Golfe du Lion, les températures
01:50:36s'annoncent également caniculaires, 36 degrés à Valras
01:50:3835 degrés à Palavas, pas un seul nuage
01:50:40à l'horizon, et dans l'eau vous aurez
01:50:42localement jusqu'à 25 degrés à Sanary
01:50:44entre la Côte d'Azur et la Corse
01:50:46en moyenne entre 32 et 34 degrés cet après-midi
01:50:48plein soleil et dans l'eau
01:50:50vous aurez localement jusqu'à 27 degrés
01:50:52sous le soleil d'Ajaccio
01:50:54La météo des plages avec BDR.fr
01:50:56L'agence BDR vous propose l'achat
01:50:58de pièces d'or et lingots d'or
01:51:00L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne
01:51:02Allez actuellement
01:51:04on fait un point complet sur la météo
01:51:06avec Karine Durand qui nous a rejoint au plateau
01:51:08Rejoindre le mouvement de la
01:51:10rénovation énergétique, la météo
01:51:12avec Groupe Verlaine, pour devenir franchisée
01:51:14dans les énergies renouvelables
01:51:16Groupe Verlaine
01:51:18La météo avec vous Karine Durand et un épisode
01:51:20caniculaire qui commence aujourd'hui
01:51:22dans la partie sud du territoire, c'est ce que vous nous dites
01:51:24Oui, 16 départements placés
01:51:26en vigilance orange par Météo France
01:51:28tout le pourtour méditerranéen
01:51:30comme les Pyrénées-Orientales, l'Aude ou encore l'Hérault
01:51:32Cette vigilance remonte jusque sur
01:51:34la vallée du Rhône, jusque sur l'Ain
01:51:36notamment, elle concerne aussi
01:51:38la Corse, attention cette canicule est intense
01:51:40mais elle est courte, entre dimanche et lundi
01:51:42ce seront les deux jours les plus chauds
01:51:44vigilance avec les températures de la nuit
01:51:46qui vont être étouffantes sur la moitié sud
01:51:4825 à 27 degrés
01:51:50possibles en ce qui concerne les minimales
01:51:52du sud-est, des pics à plus de
01:51:5440 degrés, voire peut-être même 42 degrés
01:51:56localement pour le sud-ouest
01:51:58Regardez justement les causes qui ont mené
01:52:00à cette remontée de chaleur, c'est ce jet stream
01:52:02le courant de haute altitude qui circule
01:52:04très au nord, au dessus de la France
01:52:06et du coup il permet à l'air chaud
01:52:08de remonter justement en direction
01:52:10de notre pays, voilà pourquoi on se retrouve avec
01:52:12des valeurs aussi extrêmes du côté de l'Espagne
01:52:14mais aussi du sud-ouest
01:52:16au cours de ce samedi
01:52:18Alors l'évolution sur nos cartes pour les prochaines
01:52:20heures avec ce ciel ensoleillé absolument
01:52:22partout, on a juste quelques nuages qui
01:52:24circulent sur la moitié nord mais aucune conséquence
01:52:26il n'y a pas d'averse, au cours de l'après-midi
01:52:28c'est globalement la même chose
01:52:30un temps très estival avec un petit risque orageux
01:52:32pour les Pyrénées, pour les Alpes du sud
01:52:34très localisé en général
01:52:36il s'agira d'une simple averse avec parfois
01:52:38un coup de tonnerre, les températures sont donc
01:52:40très élevées ce matin sur le sud-est
01:52:42avec 26 degrés pour Nice et pour Cannes
01:52:44tôt ce matin, 17 à Paris
01:52:46on respire un petit peu plus sur le
01:52:48nord-ouest et au cours de l'après-midi
01:52:50et donc les températures remontent absolument partout
01:52:52elles se situent au-dessus des moyennes
01:52:54sur l'ensemble du pays, 30 degrés à Paris
01:52:56jusqu'à 36 dans les grandes villes du sud-ouest
01:52:58mais localement on peut passer au-dessus
01:53:0038 voire 40 c'est possible
01:53:0232 degrés pour Nice et Cannes
01:53:04Rejoindre le mouvement de la
01:53:06rénovation énergétique, c'était La Météo
01:53:08avec Groupe Verlaine, pour devenir franchisée
01:53:10dans les énergies renouvelables
01:53:12Groupe Verlaine
01:53:14Elle est la dernière heure déjà de cet
01:53:16matinale week-end et voici les titres
01:53:18de votre JT de 8h donc
01:53:20Un nouveau week-end sous hautes tensions au Royaume-Uni
01:53:22la colère et l'inquiétude montent chez les Britanniques
01:53:24même si une accalmie a été observée
01:53:26ces derniers jours, la justice qui s'est montrée
01:53:28ferme avec les émeutiers mais également ceux qui
01:53:30attisent la haine en ligne, avec vous le verrez
01:53:32des premières condamnations de prison ferme
01:53:34pour certains, nous en parlerons donc
01:53:36en détail dès le début de ce jour-là de 8h
01:53:38L'actualité également marquée par
01:53:40la campagne présidentielle aux Etats-Unis qui avance
01:53:42et les deux candidats qui s'envoient des piques par
01:53:44meeting interposé, en attendant bien sûr
01:53:46le grand débat qui doit opposer les deux candidats
01:53:48ça se déroulera le 10 septembre prochain
01:53:50et puis en attendant la candidate démocrate
01:53:52à le vent en poupe, il semble y avoir clairement une dynamique
01:53:54importante autour de la candidature
01:53:56de Kamala Harris, on en parlera avec notre
01:53:58correspondante à New York, Elisabeth Guédel
01:54:00Et puis les Jeux Olympiques
01:54:02un ciment pour l'unité nationale, le drapeau
01:54:04français qui est omniprésent depuis le début
01:54:06de cet événement, une fierté française retrouvée
01:54:08et des citoyens unis sous ce
01:54:10très beau drapeau tricolore
01:54:12reportage dans les rues de la capitale
01:54:14vous verrez toutes les belles images dans ce journal de
01:54:168h
01:54:18Je vais quand même dire bonjour à
01:54:20Nathan Dever, écrivain, qui nous a rejoint à la forme
01:54:22Nathan, tout va bien ?
01:54:24Grande forme pour cette dernière heure !
01:54:26Forme marathonienne ! Pas de difficulté pour arriver
01:54:28sur le plateau de la matinale ? Si, un petit peu
01:54:30mais c'est pas grave. Ca commence mais c'est pas grave
01:54:32Vous êtes à l'heure pour le journal de 8h et c'est ce qui compte
01:54:34Et on commence ce journal de 8h
01:54:36après les émeutes qui ont secoué le Royaume-Uni
01:54:38la colère ainsi que l'inquiétude de
01:54:40certains britanniques, Mathieu. Oui, direction
01:54:42Rotterdam, c'est dans le nord du Royaume-Uni et cette
01:54:44ville qui a donc été le théâtre de manifestations
01:54:46anti-migrants, un hôtel qui héberge
01:54:48des demandeurs d'asile, a été
01:54:50saccagé, les autorités sont donc
01:54:52sur le qui-vive. Thibaut Marcheteau est notre
01:54:54envoyé spécial. Ici à
01:54:56Rotterdam, une ville au centre de l'Angleterre, le débat
01:54:58de l'immigration est encore
01:55:00dans toutes les discussions, notamment
01:55:02parce qu'un centre d'hébergement a été
01:55:04saccagé la semaine dernière par des
01:55:06manifestants anti-immigration
01:55:08Ces images ont fait le tour
01:55:10du pays et ont ému
01:55:12ou en tout cas interpellé de
01:55:14nombreuses personnes ici. J'ai pu discuter
01:55:16avec certaines personnes, je vous propose de les
01:55:18écouter.
01:55:20Ils disent que c'est une manifestation
01:55:22pacifique mais quand on regarde ce qu'il s'est
01:55:24passé dans l'hôtel, ils ont tenté d'y mettre
01:55:26le feu, de chasser des personnes en dehors de la
01:55:28ville, ça sonne un peu barbare.
01:55:34Je trouve qu'il y a trop de migrants qui viennent dans
01:55:36notre pays.
01:55:38Je trouve que c'est irrespectueux, choquant
01:55:40et ça ne devrait pas arriver.
01:55:42Vous le voyez, les habitants de Rotterdam
01:55:44ont des avis divergents quant à ce débat
01:55:46de l'immigration, en tout cas la plupart
01:55:48pensent que ce n'est pas la violence qui résoudra
01:55:50tous les problèmes. J'ai pu discuter
01:55:52avec des personnes qui ont participé à ces
01:55:54manifestations qui ont dégénéré
01:55:56eux m'ont affirmé ne pas avoir participé directement
01:55:58à ces violences, ils voulaient manifester leur
01:56:00mécontentement quant à la politique anglaise
01:56:02sur l'immigration mais
01:56:04ils ne souhaitent pas participer à de nouvelles
01:56:06manifestations parce que selon eux
01:56:08la sanction pénale que promet le gouvernement
01:56:10pour toutes les personnes qui participeraient
01:56:12à ces manifestations est tellement forte
01:56:14qu'ils préfèrent rester chez eux et
01:56:16ne pas ressortir dans la rue
01:56:18pour manifester ce mécontentement.
01:56:20En tout cas de nouvelles manifestations sont
01:56:22attendues ce samedi matin ici en Angleterre.
01:56:24Alors on va en parler bien sûr
01:56:26de ces sanctions pénales très fermes
01:56:28de la part de la justice britannique. Nathan Devers,
01:56:30je voulais avoir votre réaction sur
01:56:32ce qui se passe en ce moment au Royaume-Uni. On a observé
01:56:34une accalmie ces derniers jours bien sûr
01:56:36mais ce n'est pas pour autant que les autorités ne restent pas
01:56:38en état d'alerte avant ce week-end
01:56:40où tout peut encore se passer sur place.
01:56:42Oui tout à fait. Ce qui se passe au Royaume-Uni
01:56:44est vraiment un
01:56:46cas d'école de la manière dont la
01:56:48démocratie aujourd'hui est menacée
01:56:50de l'intérieur, de décomposition.
01:56:52Vous avez initialement un drame,
01:56:54un drame qui est terrible, personne ne le nie,
01:56:56à savoir un criminel qui
01:56:58poignarde des enfants,
01:57:00c'est absolument horrible.
01:57:02Face à cette indignation-là,
01:57:04un drame de cette nature
01:57:06appelle naturellement une indignation
01:57:08métaphysique, se dire comment le mal
01:57:10est-il possible, comment un individu
01:57:12peut-il commettre de telles monstruosités
01:57:14gratuitement, etc.
01:57:16Mais l'indignation morale
01:57:18a très vite fait l'objet de récupérations
01:57:20politiques, avec des gens, des groupuscules
01:57:22organisées, et puis la fièvre des réseaux
01:57:24qui ont repéré
01:57:26une information qui les intéressait, à savoir
01:57:28que le père de ce monsieur était d'origine
01:57:30je crois rwandaise, qui ont fait une obsession
01:57:32raciste là-dessus.
01:57:34En tout cas ce qui a été relayé sur les réseaux sociaux.
01:57:36Exactement. Sans confirmation de toutes ces informations sur le profil du sujet.
01:57:38Exactement, voilà. Donc c'est la petite
01:57:40information relayée, manipulée
01:57:42avec des obsessions racistes
01:57:44de telle sorte qu'on puisse
01:57:46allumer, si vous voulez, des incendies
01:57:48de haine dans une société
01:57:50avec des mosquées qui se retrouvent attaquées
01:57:52des centres d'asile qui se retrouvent attaqués, des personnes
01:57:54noires qui se retrouvent également
01:57:56insultées, attaquées, lynchées
01:57:58en manifestation. Tout ça est extrêmement
01:58:00choquant. Et je suis choqué de ceux qui disent
01:58:02que derrière il y a une colère qui serait légitime.
01:58:04Non. Quand vous avez des meutes racistes
01:58:06des meutes barbares, pour le coup
01:58:08là il y a de la barbarie aussi
01:58:10qui commettent ces actes
01:58:12en toute impunité dans leur tête
01:58:14non, il n'y a pas de colère légitime
01:58:16derrière et ça n'a rien à voir avec le fait qu'on peut organiser
01:58:18un débat sur l'insécurité
01:58:20sur le fait migratoire, ça n'a absolument
01:58:22rien à voir et je pense que le Premier ministre anglais
01:58:24a parfaitement raison, face à
01:58:26cette situation, d'être d'une fermeté
01:58:28d'acier. Justement, on va en parler de cette
01:58:30justice britannique qui est très ferme depuis le début
01:58:32de ces émeutes. Je rappelle les chiffres que nous
01:58:34a communiqués Olivier Bernard, correspondant sur Place
01:58:36à Londres, à 7h30. Près de 700
01:58:38personnes ont été arrêtées, 300 personnes
01:58:40ont été inculpées et la justice
01:58:42a déjà délivré des dizaines de condamnations
01:58:44et puis je voulais revenir sur
01:58:46la justice qui a sévèrement condamné ceux qui
01:58:48ont attisé la haine en ligne avec des
01:58:50peines de prison fermes
01:58:52Nathan Devers, ce qui n'est dit
01:58:54au Royaume-Uni, ce qui se passe. Le gouvernement britannique
01:58:56est extrêmement ferme, extrêmement
01:58:58stricte, au vu des images qu'on a observées
01:59:00il y a quelques jours maintenant sur Place.
01:59:02Oui, exactement. Alors, sur la haine en ligne
01:59:04il faut toujours,
01:59:06même si je me réjouis d'une
01:59:08réaction ferme, mais il faut toujours
01:59:10faire très très attention à ce
01:59:12qu'on a le droit de dire et ce qu'on n'a pas le droit
01:59:14de dire. Ce que je veux dire par là, c'est que
01:59:16qu'il n'y ait évidemment pas d'insulte raciste
01:59:18c'est une chose,
01:59:20pas d'attaque ad hominem, pas de diffamation, etc.
01:59:22Mais que quand on punit des gens
01:59:24pour ce qu'ils ont écrit, quand bien même
01:59:26ce qu'ils ont écrit est absolument abominable,
01:59:28on utilise des outils
01:59:30si vous voulez, ce sont des zones très
01:59:32très sensibles que de savoir ce qu'on
01:59:34peut contrôler en matière de
01:59:36parole publique. Vous voulez dire que beaucoup de personnes
01:59:38pourraient finalement être condamnées pour une haine en ligne ?
01:59:40Exactement,
01:59:42et que c'est tout un paradoxe
01:59:44qui est très important en philosophie politique, c'est
01:59:46est-ce que la démocratie doit se montrer
01:59:48tolérante envers les intolérants ?
01:59:50Est-ce que quand il y a des paroles
01:59:52dangereuses, factueuses,
01:59:54racistes, haineuses,
01:59:56qui grandissent dans une société, dès lors que
01:59:58l'État se met à dire nous vous interdisons
02:00:00de dire cela, d'abord vous créez aussi
02:00:02des martyrs, j'ai vu que ces gens-là
02:00:04sont en train aujourd'hui de dire regardez on nous met en prison
02:00:06pour notre liberté d'expression,
02:00:08c'est bien la preuve qu'on doit dire un peu la vérité
02:00:10et qu'on doit gêner le pouvoir, il peut y avoir cet aspect
02:00:12contre-productif, et deuxièmement
02:00:14c'est qu'encore une fois en démocratie
02:00:16il faut faire vraiment très très attention
02:00:18à ce contrôle-là
02:00:20de la censure, je pense que
02:00:22l'idéal c'est quand
02:00:24vous n'avez même pas besoin
02:00:26d'en arriver à ce genre de choses parce que le débat
02:00:28public est d'un niveau où
02:00:30les propos abominables
02:00:32et dangereux ne peuvent pas être
02:00:34prononcés parce que c'est tout simplement inaudible.
02:00:36La politique le permet.
02:00:38Autre grand thème de l'actualité ce matin
02:00:40c'est bien sûr cette course à la Maison-Blanche
02:00:42aux Etats-Unis, Kamala Harris et Donald Trump
02:00:44qui s'affronteront par un meeting interposé
02:00:46ce vendredi Mathieu. Ce sera alors de deux
02:00:48événements de campagne dans l'ouest du pays
02:00:50les deux candidats à la Maison-Blanche
02:00:52débattront ensuite, ce sera dans un mois
02:00:54tout pile, alors que la dynamique
02:00:56aujourd'hui semble porter Kamala Harris.
02:00:58Les précisions de notre correspondante
02:01:00Elisabeth Guédel.
02:01:02Donald Trump assure ne pas avoir changé
02:01:04de stratégie depuis que Kamala Harris
02:01:06a remplacé Joe Biden sur le ticket démocrate
02:01:08mais les derniers sondages ont de
02:01:10quoi l'inquiéter, les deux candidats
02:01:12sont désormais au coude à coude au niveau national
02:01:14la vice-présidente est même légèrement
02:01:16en tête dans certains états clés comme
02:01:18la Pennsylvanie, le Michigan, le Wisconsin
02:01:20des états où elle s'est rendue cette semaine
02:01:22avec son colistier Tim Walz.
02:01:24Kamala Harris a donné un nouveau souffle
02:01:26à la campagne démocrate,
02:01:28créé une nouvelle dynamique, plus d'un million
02:01:30300 000 électeurs se sont
02:01:32inscrits pour assister au meeting depuis qu'elle
02:01:34est la candidate, rapporte le Washington Post.
02:01:36Elle a aussi donné un coup de jeûne
02:01:38à 78 ans, l'ancien
02:01:40président est devenu le candidat
02:01:42le plus âgé de l'histoire politique
02:01:44des Etats-Unis. Donald Trump
02:01:46a tenu une conférence de presse jeudi
02:01:48pour tenter de reprendre la main,
02:01:50d'occuper le terrain médiatique, il a promis
02:01:52de multiplier les meetings
02:01:54dans deux semaines après la convention
02:01:56démocrate, en attendant
02:01:58son équipe de campagne assure qu'il s'occupe
02:02:00d'une priorité, collecter de l'argent
02:02:02alors qu'il devançait
02:02:04largement Joe Biden côté levée
02:02:06de fonds, il est maintenant distancé
02:02:08par Kamala Harris qui a
02:02:10reçu 310 millions de
02:02:12dollars de dons le mois dernier,
02:02:14deux fois plus que le candidat républicain.
02:02:16Il est 8h10
02:02:18sur CNews et nous sommes en direct avec
02:02:20Randy Gallos qui est président des Républicains
02:02:22Overseas France. Bonjour monsieur et merci
02:02:24beaucoup d'avoir répondu à notre invitation
02:02:26ce matin dans la matinale week-end.
02:02:28Alors ça faisait plusieurs jours que l'on
02:02:30n'avait pas entendu Donald Trump qui a
02:02:32pris la parole, c'était lors d'une conférence de presse depuis
02:02:34sa résidence de Mar-a-Lago, c'était en Floride.
02:02:36Donald Trump qui on peut le dire
02:02:38depuis quelques jours est en difficulté face
02:02:40à la dynamique de l'autre côté de Kamala
02:02:42Harris, il dénonce
02:02:44Donald Trump une politique d'insécurité
02:02:46du côté du parti démocrate, une politique
02:02:48dangereuse selon lui.
02:02:50Donald Trump qui s'est montré très
02:02:52offensif lors de cette prise de parole.
02:02:54C'est
02:02:56normal, c'est offensif
02:02:58si aussi la stratégie
02:03:00face aux démocrates
02:03:02et aussi le fait que
02:03:04Mme Harris ne veut
02:03:06pas sortir de son récit, elle a
02:03:08son zone de confort,
02:03:10elle ne veut pas débattre en dehors
02:03:12de la chaîne ABC
02:03:14et c'est là où
02:03:16tout a été
02:03:18préparé, organisé alors
02:03:20qu'elle ne veut pas faire
02:03:22des débats sur d'autres chaînes
02:03:24et ça démontre bien
02:03:26ses difficultés à vouloir être
02:03:28spontanée et c'est ça
02:03:30la grande difficulté de Mme Harris,
02:03:32elle a répondu à une question depuis
02:03:34deux semaines, trois semaines, elle ne répond pas
02:03:36aux médias spontanément. Ils ont peur
02:03:38qu'elle dise des petites
02:03:40bêtises parce qu'elle ne peut pas
02:03:42non plus être claire
02:03:44vis-à-vis de son public, elle doit
02:03:46toujours utiliser ses téléprompteurs
02:03:48pour répondre à des questions.
02:03:50Aujourd'hui, elle est face à une situation
02:03:52où elle doit faire très attention
02:03:54à ce qu'on fait et j'estime aussi
02:03:56qu'il y a son
02:03:58vice-président futur candidat
02:04:00et aussi il y a pas mal de questions auxquelles
02:04:02répondre, il y a pas mal de polémiques
02:04:04qu'on doit faire face aujourd'hui
02:04:06au niveau de son travail
02:04:08au sein de l'armée
02:04:10et il y avait des questions aussi
02:04:12sur ça et aussi
02:04:14les différentes problématiques par rapport
02:04:16à l'immigration, la criminalité
02:04:18etc. Donc aujourd'hui
02:04:20on est tout à fait à l'aise, on est tout à fait
02:04:22serein. Les
02:04:24démocrates
02:04:26essayent de donner cette
02:04:28idée qu'il y a un nouvel souffle
02:04:30nous, on est tranquille
02:04:32on avance, nous avons
02:04:34un cap et on va suivre les choses.
02:04:36On voit que ces derniers
02:04:38jours, voire ces dernières semaines, la
02:04:40tendance s'est inversée tout de même dans les sondages. On voit
02:04:42qu'il y a quand même une réelle dynamique depuis le
02:04:44retrait de Joe Biden. Du côté de
02:04:46Kamala Harris, Donald Trump
02:04:48il joue très gros lors de ce débat du 10 septembre
02:04:50et on le sait très à l'aise finalement
02:04:52dans cet exercice. Moi j'ai certains
02:04:54sondages qui disent le contraire
02:04:56et donc
02:04:58ça dépend de quel sondage
02:05:00vous parlez. Il y a deux jours on a parlé
02:05:02de ABC, encore
02:05:04c'est une chaîne qui
02:05:06est pro-démocrate et ils ont
02:05:08aussi, ça dépend qui
02:05:10ou quel sondage vous utilisez. Aujourd'hui
02:05:12on a un
02:05:14avancé confortable
02:05:16dans des États-clés
02:05:18et là même
02:05:20M. Fetterman était passé
02:05:22à la télé pour le Pennsylvania et même
02:05:24lui estime qu'il y aura une grande difficulté
02:05:26pour la candidate démocrate
02:05:28au Pennsylvania. Donc vous savez
02:05:30aujourd'hui on est
02:05:32on va avancer, on va
02:05:34faire notre campagne et
02:05:36Mme Harris fait tout, profite
02:05:38des médias pour donner un nouvel
02:05:40souffle à sa campagne mais
02:05:42il y a une sérénité chez les républicains.
02:05:44Nous avançons, nous savons
02:05:46que les candidats
02:05:48étaient d'extrême gauche,
02:05:50les Américains le savent, il y a l'inflation
02:05:52et les Américains le savent
02:05:54et il y a aussi toute la
02:05:56crashe boursière, on a les
02:05:58problèmes géopolitiques,
02:06:00on comprend tout à fait bien, on
02:06:02est dans une période économique extrêmement
02:06:04difficile. C'est le facteur numéro un
02:06:06et il faut le rappeler, c'est ça ce qui
02:06:08fait voter ou non
02:06:10les gens en faveur d'un candidat
02:06:12aujourd'hui Mme Harris
02:06:14est liée au bilan
02:06:16économique et géopolitique
02:06:18de M. Biden, elle fait
02:06:20partie de ce régime, donc
02:06:22elle va assumer les conséquences
02:06:24de ses actes et nous sommes tout à fait
02:06:26tranquilles et on voit dans quel sens l'économie
02:06:28va. Randy Halos, restez bien en direct
02:06:30avec nous, j'aimerais juste, les
02:06:32invités qui sont en plateau avec moi ce matin
02:06:34voulaient réagir. On a
02:06:36quand même le sentiment effectivement que
02:06:38la sortie de Joe Biden
02:06:40rebat un certain nombre de
02:06:42cartes et que Mme Harris, même si
02:06:44elle est pas à l'aise sur un certain nombre de dossiers,
02:06:46reprend une dynamique qui s'était
02:06:48essoufflée. On voit bien
02:06:50bien entendu que le camp républicain
02:06:52est soudé derrière son candidat
02:06:54et que les deux problèmes de
02:06:56Kamala Harris, ça va être d'avoir un discours
02:06:58clair sur l'immigration
02:07:00et sur la difficulté
02:07:02aussi d'un certain nombre d'Américains
02:07:04en matière de
02:07:06pouvoir d'achat et de
02:07:08développement social, il est là.
02:07:10Mais dire qu'aujourd'hui tout va
02:07:12très bien, c'est un peu difficile.
02:07:14Moi je crois qu'il reste bien entendu
02:07:16capacité pour Donald Trump
02:07:18à ouvrir et tenir un autre discours
02:07:20un peu moins, j'allais dire
02:07:22radical vis-à-vis
02:07:24d'un certain nombre de publics pour
02:07:26pouvoir gagner des voix dans un certain nombre d'états
02:07:28clés. C'est ça aujourd'hui qui est important.
02:07:30La dynamique
02:07:32qu'on a connue, qui a
02:07:34suivi la tentative d'attentat
02:07:36ou l'attentat loupé fort heureusement
02:07:38contre lui-même,
02:07:40c'est
02:07:42un peu essoufflé. Ça reste
02:07:44quand même, il faut le reconnaître, un grand débatteur
02:07:46quelqu'un qui sait
02:07:48comment dirais-je, parler face à des médias
02:07:50qui est sans doute plus à l'aise
02:07:52en face-à-face face à Kamala
02:07:54Harris, mais aujourd'hui on ne peut pas
02:07:56dire qu'il est le vainqueur
02:07:58sûr de la prochaine élection.
02:08:00Il reste beaucoup de route,
02:08:02beaucoup de temps d'ici le mois de novembre
02:08:04et on verra sa capacité
02:08:06à rassembler. C'est ça aujourd'hui qu'on attend nous.
02:08:08Une question que j'aimerais juste vous poser
02:08:10Randy Yalos, quelques jours
02:08:12seulement après l'abandon de
02:08:14Joe Biden et donc l'arrivée de Kamala Harris dans cette
02:08:16campagne, Donald Trump disait c'est une bonne
02:08:18nouvelle pour moi puisque Kamala Harris est
02:08:20beaucoup plus facile à battre que
02:08:22Joe Biden. Est-ce qu'il pensait vraiment
02:08:24Donald Trump lorsqu'il a énoncé cette phrase ?
02:08:26Aujourd'hui on voit qu'il y a un
02:08:28vrai match entre les deux candidatures
02:08:30de chaque côté.
02:08:32J'estime que non. Moi, il faut
02:08:34savoir que Monsieur Biden, pourquoi
02:08:36il était préféré à l'époque
02:08:38par Obama et
02:08:40Madame
02:08:42d'autres membres de l'équipe
02:08:44démocrate, parce qu'il a
02:08:46une certaine aisance pour être proche du
02:08:48peuple. Madame Harris a une grande
02:08:50difficulté, elle manque d'authenticité,
02:08:52spontanéité et c'est ça
02:08:54son grand problème et c'est ça
02:08:56ce qui s'est posé. Elle était derrière,
02:08:58elle n'a même pas survécu les
02:09:00primaires en 2020.
02:09:02Il ne faut pas oublier dans quelles positions
02:09:04elle s'est mise. Elle a traité Monsieur Biden
02:09:06de raciste, excuse-moi, il faut
02:09:08le bien rappeler, qu'elle a traité
02:09:10Monsieur Biden d'un raciste
02:09:12pendant leur débat démocrate.
02:09:14Elle n'a même pas survécu aux primaires, qu'elle a tellement
02:09:16mal débattu. Elle est
02:09:18difficultée en tant qu'orateur. Deuxième,
02:09:20elle manque d'authenticité. Monsieur Biden
02:09:22a cette authenticité par rapport
02:09:24et cette spontanéité vis-à-vis des Américains.
02:09:26Maintenant, il subit un
02:09:28déclin cognitif qui, depuis un certain
02:09:30nombre d'années, ça a beaucoup affecté
02:09:32sa performance. Mais en tant que
02:09:34personnage, Madame Harris n'a pas
02:09:36cette capacité en tant
02:09:38que leader. Et c'est vraiment
02:09:40ce qui pose un gros problème pour
02:09:42les démocrates. Ils vont essayer de mettre ça en scène
02:09:44mais ils vont être face à ces propres
02:09:46défauts de personnalité
02:09:48qu'elles ne peuvent pas cacher. Et c'est ça ce que
02:09:50je pense en tant que leader. Les Américains vont
02:09:52le voir très rapidement.
02:09:54Merci beaucoup, Randy Yalos, d'avoir été avec nous
02:09:56ce matin dans la matinale de CNews. Vous êtes donc président
02:09:58des Républicains Overseas France.
02:10:00Merci d'avoir répondu à notre invitation. Juste
02:10:02avant le rappel des titres de Mathieu Devey, je voudrais préciser
02:10:04que ça me paraît très important de le faire ce matin.
02:10:06Pour être tout à fait transparent avec vous,
02:10:08chers téléspectateurs, nous avons donc contacté plusieurs
02:10:10représentants du Parti démocrate.
02:10:12Et pour le moment, personne n'a répondu
02:10:14à nos sollicitations. Je pensais donc que c'était
02:10:16très important de vous le dire. Puisque vous le savez,
02:10:18CNews respecte toujours l'équité
02:10:20du temps de parole de chaque parti.
02:10:22Quelque chose qui nous tient à cœur et qui est extrêmement
02:10:24important pour nous. Il est 8h18
02:10:26sur CNews lors du rappel des titres
02:10:28de l'actualité avec Mathieu Devey. Mathieu.
02:10:32Les Jeux Olympiques devraient
02:10:34renforcer la croissance française.
02:10:36La Banque de France indique anticiper
02:10:38une hausse significative du PIB au
02:10:40troisième trimestre. Le produit intérieur
02:10:42brut pourrait progresser donc jusqu'à
02:10:44près de 0,5% malgré
02:10:46ce climat d'incertitude politique.
02:10:48La Russie envoie
02:10:50des renforts pour repousser
02:10:52l'incursion ukrainienne. Les combats en
02:10:54ferrage hier et ce pour la quatrième journée
02:10:56consécutive. C'était dans la région russe
02:10:58de Kurs que les forces ukrainiennes ont lancé
02:11:00une offensive d'ampleur, poussant
02:11:02Moscou à y envoyer chars et canons
02:11:04en renfort.
02:11:08Merci beaucoup Mathieu Devey pour ce rappel
02:11:10des titres de l'actualité.
02:11:12Actualité en France à présent à 8h18
02:11:14sur CNews. Des centaines de vélos en libre
02:11:16service ont été volés dans la ville de Bordeaux, Mathieu.
02:11:18Oui, en quelques mois seulement. Le préjudice
02:11:20est estimé à plusieurs milliers d'euros.
02:11:22Le 10 avril dernier, donc plus de 2000 vélos
02:11:24neufs, classiques et électriques
02:11:26avaient été mis en circulation dans
02:11:28toute la ville. Un reportage signé
02:11:30Jérôme Rampenoux.
02:11:32A Bordeaux, les nouveaux vélos
02:11:34en partage sont victimes de leur succès.
02:11:36Ce n'est pas qu'il en manque
02:11:38dans les stations de location, mais
02:11:40certains disparaissent. On a observé
02:11:42depuis le lancement du 10 avril, c'est un certain
02:11:44nombre de vélos qui ne reviennent pas aux stations
02:11:46malheureusement. En dégradant le mobilier,
02:11:48il y a certaines techniques qui permettent
02:11:50de retirer les vélos. On a déjà retrouvé
02:11:52plusieurs centaines de vélos, mais il y en a
02:11:54encore un certain nombre qui ne sont pas
02:11:56encore revenus et qu'on continue de chercher.
02:11:58Pour les usagers, ces nouveaux vélos sont nettement
02:12:00plus agréables à utiliser, ce qui les
02:12:02rend malheureusement aussi beaucoup plus
02:12:04désirables pour les voleurs.
02:12:06Ceux-là, ils sont plus légers que les anciens,
02:12:08donc je peux comprendre qu'ils puissent attirer
02:12:10un peu l'œil de certains.
02:12:12C'est tellement pratique de pouvoir se déplacer
02:12:14simplement. On peut comprendre
02:12:16que certaines personnes n'aient pas envie de s'acquitter
02:12:18d'une redevance pour le faire.
02:12:20C'est malheureux.
02:12:21Des systèmes de protection sont mis en place
02:12:23aux stations et sur les vélos.
02:12:25Le personnel est aussi mobilisé sur le terrain
02:12:27pour les retrouver.
02:12:28Ils sont localisables en partie,
02:12:30je ne vais pas donner tous les trucs,
02:12:32mais c'est surtout du repérage
02:12:34visuel au bout d'un moment,
02:12:36puisqu'on a beaucoup de personnel
02:12:38qui se baladent en ville et qui peut les remettre
02:12:40dans les stations. On a également mobilisé
02:12:42la police municipale qui est au fait de ce sujet-là
02:12:44et qui nous accompagne sur ce phénomène.
02:12:46À terme, l'objectif, c'est de déployer
02:12:482000 de ces nouveaux vélos dans la métropole
02:12:50en espérant limiter
02:12:52leur disparition.
02:12:54Allez, on va parler des Jeux Olympiques
02:12:56à présent. Il est brondi fièrement
02:12:58par des milliers de supporters depuis le début
02:13:00de ces JO. On parle bien sûr du drapeau français
02:13:02qui est omniprésent dans les rues de la capitale.
02:13:04Dans les mains des spectateurs ou alors tout simplement
02:13:06sur le balcon des Parisiens, le drapeau français
02:13:08est un symbole et une fierté.
02:13:10Avec la mascotte des JO, il est devenu
02:13:12même un incontournable
02:13:14illustration avec ce sujet d'Alice Sommerer
02:13:16et Audrey Legray.
02:13:20Des drapeaux tricolores fièrement
02:13:22brandis dans les stades et accrochés sur les immeubles.
02:13:24Ce drapeau représente la fierté nationale
02:13:26mais aussi la joie de recevoir cet événement
02:13:28mondial qui réunit les petits et les grands.
02:13:30Dans les stades, on voit les couleurs,
02:13:32ça fait joli. C'est l'occasion de le montrer.
02:13:34C'est l'occasion de le montrer, oui.
02:13:36La fierté, je suis heureuse de voir aussi autant de gens
02:13:38fiers de son pays,
02:13:40de voir tout le monde réuni pour la fête.
02:13:42Au métro aussi, tout le monde se sourit
02:13:44parce qu'on a les drapeaux français.
02:13:46Même les autres pays, on sait qu'on va tous aux JO,
02:13:48qu'on est tous réunis pour une chose ou l'autre.
02:13:50C'est hyper cool de voir tout le monde comme ça.
02:13:52Je suis trop fière parce que je le montre
02:13:54avec mon drapeau.
02:13:58A l'occasion des Jeux, il fait l'unanimité
02:14:00dans les stades et les fan zones.
02:14:02Ici, pas de règlement de compte mais plutôt
02:14:04l'enthousiasme collectif passe aux victoires
02:14:06de nos champions tricolores.
02:14:08Je pense que ça apaise aussi pas mal l'esprit
02:14:10et il y a un collectif qui se soude
02:14:12donc c'est un esprit
02:14:14qui en effet se ressent partout,
02:14:16donc c'est super.
02:14:18Ce sentiment patriotique se traduit aussi par le nombre
02:14:20de Français assistants aux épreuves olympiques.
02:14:22Selon l'Office de tourisme de Paris,
02:14:24sur les 15,1 millions de visiteurs,
02:14:2613,9 sont français.
02:14:28De quoi mettre à l'honneur la France et ses couleurs.
02:14:32On va en parler de ces belles images,
02:14:34elles sont rares, elles font plaisir de voir
02:14:36dans les rues de la capitale, des jeunes, des moins jeunes,
02:14:38tout le monde sous le drapeau tricolore,
02:14:40c'est le mot d'ordre.
02:14:42Exactement, et il y a un rayonnement
02:14:44de la France qui est
02:14:46vraiment une très belle surprise.
02:14:48On a entendu tellement de gens nous dire
02:14:50que ça allait mal se passer,
02:14:52que ça allait être ennuyeux.
02:14:54On disait que ça allait mal se passer,
02:14:56personne n'était vraiment très confiant à l'approche de ces Jeux olympiques.
02:14:58En tout cas, beaucoup de gens ne l'étaient pas,
02:15:00beaucoup de gens imaginaient
02:15:02qu'on allait vers le pire,
02:15:04et en fait, ça a été le contraire.
02:15:06Ça a été juste après cette période un peu complexe
02:15:08des élections législatives,
02:15:10cette cérémonie d'ouverture
02:15:12qui a été un moment de grâce,
02:15:14ce qui se passe depuis deux semaines, un moment de grâce également,
02:15:16et Paris qui rayonne dans le monde entier.
02:15:18Non seulement les touristes qui sont là en ce moment,
02:15:20mais c'est le monde entier
02:15:22qui est émerveillé par notre capacité
02:15:24à montrer de la joie, à montrer de l'accueil,
02:15:26à montrer de la beauté,
02:15:28à montrer un sens de la fête
02:15:30qui est absolument formidable,
02:15:32il faut s'en réjouir.
02:15:34Et on ressent aussi un sentiment de fierté d'avoir accueilli ces Jeux olympiques à Paris,
02:15:36de la part des Français,
02:15:38on voit cet engouement quotidien.
02:15:40Exactement, et ça c'est extrêmement beau,
02:15:42et il faut voir aussi une chose,
02:15:44c'est que la fierté qui a lieu,
02:15:46vous avez parlé du drapeau,
02:15:48on a montré la France vraiment
02:15:50dans toutes ses dimensions.
02:15:52On a montré évidemment
02:15:54l'aspect qui était attendu, c'est-à-dire
02:15:56célébrer le patrimoine, célébrer le drapeau,
02:15:58célébrer nos sportifs, etc.
02:16:00Et dans cette cérémonie, nous avons aussi,
02:16:02et depuis d'ailleurs deux semaines,
02:16:04nous célébrons aussi en France
02:16:06un projet politique,
02:16:08un rapport à la liberté.
02:16:10Et je pense que nous sommes véritablement regardés dans le monde,
02:16:12beaucoup de pays qui se disent
02:16:14quel pays intéressant ce pays-là,
02:16:16qui est précisément capable de nous dire
02:16:18je suis un grand pays, j'ai une très grande histoire,
02:16:20mais ce qui me rend encore plus grand,
02:16:22c'est ma capacité de me dépasser, d'accueillir les autres,
02:16:24de me projeter dans l'avenir.
02:16:26Et je pense que ça comptera pour les prochaines années,
02:16:28c'est un symbole, mais c'est un symbole qui est très puissant.
02:16:30Vous faites bien de le dire, on n'a pas montré
02:16:32de très belles images ces derniers temps en France,
02:16:34et là, ça permet de montrer
02:16:36la beauté de notre pays, et ça fait du bien.
02:16:38Oui, ça fait du bien,
02:16:40et c'est l'honneur de notre pays. Moi, je voudrais juste rebondir
02:16:42sur le beau message
02:16:44de Teddy Riner face à
02:16:46son concurrent japonais,
02:16:48où il a reconnu
02:16:50la noblesse
02:16:52du perdant.
02:16:54Et ça, c'est l'honneur de la France aussi, de reconnaître
02:16:56que ce qui nous unit aujourd'hui,
02:16:58c'est bien entendu notre drapeau, c'est la réussite
02:17:00de ces Jeux inclusifs dans une ville,
02:17:02et non pas dans un stade ou dans des stades,
02:17:04c'est ça aussi qu'il faudrait. Ça s'est bien passé.
02:17:06Pourquoi ? Parce qu'on a mobilisé
02:17:08les forces de l'ordre, parce que
02:17:10les Français, dans les sites
02:17:12olympiques et au-delà, ont joué le jeu
02:17:14de la solidarité.
02:17:16Certains aussi,
02:17:18dans la vie économique, ne sont pas partis en vacances
02:17:20pour pouvoir être là, d'autres ont décalé des vacances
02:17:22en matière de l'administration,
02:17:24c'est le cas pour les forces de l'ordre.
02:17:26Tout cela, ça fait ce qui fait société,
02:17:28ce qui fait drapeau. Et moi, je suis heureux
02:17:30de voir que des jeunes arborent
02:17:32les couleurs de la France. Ce n'est pas toujours
02:17:34ce qu'on entend dans les banlieues, ce n'est pas toujours
02:17:36ce qu'on attend ici ou là.
02:17:38Et c'est ça aujourd'hui qui fait montrer cette capacité,
02:17:40à travers un moment
02:17:42suspendu, de pouvoir avoir
02:17:44tout simplement une valorisation
02:17:46de notre histoire
02:17:48et de nos valeurs.
02:17:50Merci beaucoup Bernard Cohenade pour ces dernières
02:17:52précisions. Vous restez bien avec nous
02:17:54sur CNews, on marque une très courte page
02:17:56de publicité. Vous avez remarqué, elles sont très courtes
02:17:58nos pubs, donc vous ne bougez pas, vous restez avec nous
02:18:00sur la matinale week-end.
02:18:02Et on reçoit juste après Yael Harad
02:18:04qui est présidente du comité olympique israélien
02:18:06et qui reviendra bien sûr sur le déroulé
02:18:08de ces Jeux olympiques pour la délégation israélienne.
02:18:10A tout de suite sur CNews.
02:18:16De retour sur le plateau de la matinale week-end pour la dernière
02:18:18partie déjà, ça passe vite ce matin.
02:18:20Et voici les titres de votre journal
02:18:22de 8h30 sur CNews.
02:18:24Nous vous emmènerons dès le début de ce journal à Nantes
02:18:26puisque des policiers encadrent des jeunes de quartier
02:18:28dans un centre de loisirs.
02:18:30L'objectif est de prévenir la délinquance et surtout
02:18:32de renouer le lien entre les forces de l'ordre
02:18:34et la jeunesse. Vous verrez ce beau reportage
02:18:36dans un instant.
02:18:38La fin des JO approche avec une épreuve
02:18:40de marathon sous très haute sécurité.
02:18:4210 000 policiers et gendarmes sont mobilisés
02:18:44pour sécuriser ces épreuves.
02:18:46Avec une attention particulière pour la protection
02:18:48des athlètes israéliens.
02:18:50Yael Harad qui est présidente du comité olympique israélien
02:18:52sera avec nous en plateau
02:18:54dans un instant.
02:18:56Et puis l'impuissance des éleveurs au vin
02:18:58face à la fièvre catarale,
02:19:00une maladie mortelle pour les moutons qui laissent les éleveurs impuissants.
02:19:02Une campagne de vaccination sera lancée
02:19:04dès lundi alors dans cette situation
02:19:06extrêmement inquiétante.
02:19:08Comment l'État peut-il intervenir ?
02:19:10Reportage dans l'Ariège à la fin de ce journal
02:19:12de 8h30.
02:19:14Et à la une donc
02:19:16cette belle initiative à Nantes
02:19:18où des policiers accueillent des jeunes de quartier.
02:19:20Ça se passe dans un centre de loisirs Mathieu.
02:19:22Oui, l'ambiance est décontractée
02:19:24et de nombreuses activités sont donc proposées
02:19:26à ces jeunes en difficulté.
02:19:28Objectif, prévenir la délinquance
02:19:30et réconcilier ces adolescents
02:19:32avec leurs études et aussi avec les policiers.
02:19:34Un reportage de Michael Chailloux.
02:19:36C'est un centre de loisirs
02:19:38un peu particulier puisque
02:19:40trois fonctionnaires de police
02:19:42encadrent ici une quinzaine
02:19:44de jeunes des quartiers de Nantes.
02:19:46Au programme, une activité voile
02:19:48pour ces ados qui pour certains
02:19:50ont appris à nager grâce à ces policiers.
02:19:52Déjà, j'aurais pu se traîner dehors
02:19:54j'aurais peut-être pu me faire
02:19:56engrainer par d'autres personnes dans la rue
02:19:58ou quoi. J'aurais pas pu découvrir
02:20:00de nouvelles personnes, faire de nouvelles activités ou quoi.
02:20:02Moi, mes amis pensent que c'est de la perte de temps
02:20:04et que ça sert à rien de faire ça
02:20:06avec des policiers.
02:20:08Tu leur dis quoi ?
02:20:10Au lieu de parler, il faut venir tester
02:20:12et après vous allez voir si c'est bien
02:20:14mais si vous aimez pas, je vous force pas.
02:20:16Bien sûr, ici, on met l'accent sur la discipline
02:20:18aucun faux pas n'est toléré.
02:20:20Pour ces adolescents, c'est souvent le seul
02:20:22lieu qui leur est ouvert durant l'été.
02:20:24Nous, on est vraiment sur la prévention de la délinquance.
02:20:26Voilà, j'ai envie de vous dire
02:20:28c'est justement éviter que ces jeunes
02:20:30tombent dans la délinquance et puis
02:20:32passer dans des endroits où après on sait bien
02:20:34que ça sera très compliqué de pouvoir les récupérer.
02:20:36C'est vraiment travailler en amont
02:20:38comment est-ce qu'on occupe ces jeunes.
02:20:40C'est le vrai rôle de la police nationale d'aller les chercher
02:20:42et de travailler avec ces jeunes.
02:20:44Il existe une trentaine de CLJ en France
02:20:46gérées par la police
02:20:48ouvertes toute l'année pour accueillir
02:20:50des adolescents des quartiers.
02:20:52A Nantes, ces dernières années,
02:20:54deux jeunes qui ont fréquenté le CLJ
02:20:56sont devenus policiers.
02:20:58Alors, on vient de le voir sur ces belles images
02:21:00de Nathan Dever, la police n'est pas
02:21:02là que pour faire de la répression finalement.
02:21:04Elle est aussi dans une mission de prévention
02:21:06et de protection et pour cela
02:21:08elle a donc besoin d'être au contact de ces jeunes
02:21:10qui sont très satisfaits de cette
02:21:12très belle expérience.
02:21:14Oui, exactement, et je pense que c'est ce qu'on est en train
02:21:16de découvrir ces jours-ci.
02:21:18On le voit de toutes les manières
02:21:20prenons l'exemple dans la ville
02:21:22de Paris, il y a une présence policière
02:21:24qui est extrêmement importante
02:21:26et c'est très
02:21:28intéressant d'observer deux choses.
02:21:30Premièrement, qu'il y a moins d'insécurité, ce qui est logique
02:21:32et deuxièmement que globalement ça se passe
02:21:34en très bonne entente.
02:21:36Il y a une forme de complicité
02:21:38dans les rapports quotidiens
02:21:40entre la police, la population, les Parisiens,
02:21:42les touristes, les travailleurs, etc.
02:21:44Et avec même quelque chose d'intéressant
02:21:46c'est une certaine forme de souplesse
02:21:48par rapport aux règles. On s'est beaucoup plaint
02:21:50du fait qu'on avait
02:21:52quadrillé un peu la ville,
02:21:54qu'on avait mis des QR codes, des barrières de partout,
02:21:56des routes fermées, etc.
02:21:58On observe aussi quand même
02:22:00que globalement
02:22:02la police les applique avec beaucoup
02:22:04de compréhension pour
02:22:06les gens qui travaillent
02:22:08et qui sont un petit peu bloqués
02:22:10dans leurs déplacements
02:22:12et c'est intéressant. En effet, je pense que toute
02:22:14la réflexion qu'on peut avoir
02:22:16notamment en se comparant à nos voisins
02:22:18européens dans la manière dont
02:22:20est organisée la police et ses rapports
02:22:22avec la population, c'est précisément ça.
02:22:24Pensez l'idée que la police, elle n'est pas
02:22:26là uniquement pour la surveillance,
02:22:28pour la répression, pour arrêter des gens, etc.
02:22:30Mais une police, ce qu'on appelait avant,
02:22:32une police de proximité, ça veut dire une police
02:22:34qui est aussi là pour incarner
02:22:36quelque chose qui est vraiment une présence
02:22:38sécurisante.
02:22:40Amine Elbaïs, c'est un sujet qui vous tient
02:22:42à cœur, cette police au contact de ces
02:22:44enfants de quartier ? Oui, bien sûr, c'est une police
02:22:46présente au cœur
02:22:48des quartiers populaires, une police qui
02:22:50permet aussi à des enfants de quitter
02:22:52un temps leur environnement,
02:22:54de découvrir aussi
02:22:56de nouvelles vocations, des nouvelles
02:22:58vocations professionnelles. Je voudrais
02:23:00simplement vous rappeler une chose, c'est que
02:23:02la police est représentative
02:23:04de toutes les couches de la société.
02:23:06Et
02:23:08vous dire aussi à quel point je suis
02:23:10assez touché au quotidien
02:23:12du témoignage de ces policiers qui sont pas seulement
02:23:14engagés dans leur mission de service public,
02:23:16mais aussi engagés dans
02:23:18des syndicats, engagés dans des
02:23:20associations pour promouvoir les valeurs de la
02:23:22République à travers leur vocation
02:23:24professionnelle. Je pense à ces beaux visages
02:23:26de la République, à Reda Belladj,
02:23:28qui a régulièrement l'habitude ici,
02:23:30sur ce plateau, de venir témoigner et
02:23:32défendre les intérêts des policiers, à Linda Kebab,
02:23:34bien sûr, aussi à Abdoulaye Kanté.
02:23:36Tous ces beaux visages, ces
02:23:38profils qu'on appelle aussi la diversité
02:23:40au sein même du service public,
02:23:42qui ont un pied en France et
02:23:44qui apportent aussi à travers
02:23:46leur engagement professionnel une
02:23:48variété, une autre sensibilité,
02:23:50une autre voix, un autre regard.
02:23:52Ce sont ces policiers-là qui ont
02:23:54tant de choses à partager avec les
02:23:56enfants des quartiers populaires. Je le rappelais
02:23:58en début d'émission, les enfants pour qui
02:24:00ce serait peut-être, pour eux, le seul voyage
02:24:02de l'année, qui aussi
02:24:04connaissent une forme
02:24:06de détresse, une détresse humaine et sociale.
02:24:08Et rappeler que ces
02:24:10enfants seront peut-être demain le porteur de
02:24:12ces messages. Et le meilleur exemple, le
02:24:14meilleur contre-discours face au discours de haine
02:24:16qui sont portés aujourd'hui par l'extrême-gauche
02:24:18au slogan de la police tue,
02:24:20la police assassinée, ben voilà.
02:24:22Ce sont ces jeunes qui, demain, seront peut-être des
02:24:24citoyens de demain et qui permettront aussi
02:24:26de contre-carrer ces discours malsains.
02:24:28Et on voit cette satisfaction, cette
02:24:30fierté de ces jeunes. On a entendu ces beaux témoignages,
02:24:32ces témoignages touchants. Comme
02:24:34le disait Amine Nathan, c'est peut-être
02:24:36la seule période
02:24:38de l'année où ils peuvent profiter
02:24:40et faire des activités, et ces activités
02:24:42au contact des forces de l'ordre. Oui,
02:24:44exactement. Et je suis tout à fait
02:24:46d'accord avec ce que vous avez dit.
02:24:48Ce qu'il faut essayer de penser, notamment
02:24:50quand on parle de l'enfance,
02:24:52l'enfance, c'est tout le projet républicain,
02:24:54c'est ça. C'est que l'enfance,
02:24:56naturellement, est inégalitaire.
02:24:58Chacun grandit dans une famille différente qu'il n'a
02:25:00pas choisie, avec des positions sociales différentes,
02:25:02avec des héritages différents, économiques
02:25:04mais surtout culturels, des héritages
02:25:06d'habitus. Le moment des
02:25:08vacances est un moment aussi où
02:25:10l'inégalité se reflète
02:25:12et se révèle de manière très, très
02:25:14criante, et notamment
02:25:16chez les enfants, entre ceux qui ont la chance
02:25:18de pouvoir partir à l'autre bout du monde avec leurs parents,
02:25:20ceux qui restent, etc. Et dans
02:25:22cette logique, la mission
02:25:24même d'une société et de la République,
02:25:26c'est d'essayer de lutter
02:25:28contre cet état de fait
02:25:30pour instaurer une égalité,
02:25:32ce qu'on appelle une égalité des chances. Alors évidemment,
02:25:34l'égalité des chances, c'est toujours un peu
02:25:36une utopie, c'est toujours un peu un idéal,
02:25:38on ne l'atteint jamais complètement. Mais
02:25:40en tout cas, tout ce qui relève dans la vie
02:25:42sociale, d'institutions qui
02:25:44permettent de faire en sorte de
02:25:46limiter cet écart et de
02:25:48détruire ou de
02:25:50supprimer cette inégalité de fait,
02:25:52c'est précisément ce à quoi nous
02:25:54tenons le plus quand on est français
02:25:56et quand on est républicain.
02:25:58On voulait vous montrer également cette très belle image qu'on vous montre
02:26:00depuis le début de cette matinale,
02:26:02la garde républicaine qui continue de
02:26:04mettre l'ambiance dans la capitale, Mathieu.
02:26:06Des concerts sont improvisés un peu
02:26:08partout d'ailleurs dans les rues de la capitale,
02:26:10et même et même dans le métro.
02:26:12Pour le plus grand bonheur des voyageurs, après le duo
02:26:14avec Aya Nakamura,
02:26:16regardez ce morceau de Lady Gaga,
02:26:18joué dans un wagon de la ligne 12.
02:26:20Musique !
02:26:44Musique !
02:26:46Musique !
02:26:48Musique !
02:26:50Musique !
02:26:52Amine, vous avez retenu le nom de la chanson ?
02:26:54Just Dance !
02:26:56Vous l'aviez ? Non, je ne l'avais pas.
02:26:58Au moins, vous êtes honnête.
02:27:00C'est pour ça qu'on vous aime, Nathan.
02:27:02Cependant, pas de répit pour les policiers
02:27:04face au risque d'attaque au couteau qui, bien sûr,
02:27:06se multiplie sur le territoire.
02:27:08Les forces de l'ordre restent sur le qui-vive.
02:27:10À Bordeaux, un policier a ouvert le feu hier
02:27:12menaçant armé d'un couteau.
02:27:14Ce dernier, âgé d'une quarantaine d'années,
02:27:16avait volé l'arme quelques minutes auparavant.
02:27:18C'était dans une épicerie.
02:27:20Le policier a donc tiré à quatre reprises
02:27:22et l'homme est mort des suites de ses blessures.
02:27:24Les épreuves du marathon olympique
02:27:26qui tiennent ce week-end et qui ont commencé d'ailleurs
02:27:28il y a une demi-heure tout pile ce matin
02:27:30pour l'épreuve des hommes, il s'agit de la plus vieille épreuve
02:27:32des JO qui vient clôturer cette quinzaine
02:27:34extrêmement riche en émotions, Mathieu.
02:27:36Coup d'envoi du marathon a été donné il y a une heure
02:27:38pour les hommes et ce sera demain pour les femmes
02:27:40et un nouveau défi sécuritaire
02:27:4210 000 policiers et gendarmes
02:27:44chargés de sécuriser les épreuves.
02:27:46On le voit avec ce sujet de la rédaction.
02:27:48Traverser les plus beaux monuments
02:27:50de Paris pour atteindre Versailles
02:27:52et revenir vers les Invalides
02:27:54un parcours de marathon inédit
02:27:56qui nécessite un dispositif de sécurité
02:27:58bien rodé. Gérald Darmanin
02:28:00l'a annoncé, 30 000 policiers
02:28:02et gendarmes sont toujours mobilisés
02:28:04parmi eux, 10 000 se chargeront
02:28:06de la sécurisation des marathons.
02:28:08Trois épreuves sont attendues ce week-end
02:28:10celui des hommes et des amateurs le samedi
02:28:12et le marathon féminin se tiendra
02:28:14dimanche matin.
02:28:16Pour les forces de l'ordre, il s'agit de la dernière
02:28:18grande étape avant la cérémonie de clôture
02:28:20des JO.
02:28:22Mes collègues vont commencer dès demain à 4h du matin
02:28:24les journées vont être encore une fois
02:28:26harassantes, extrêmement longues
02:28:28mes collègues sont sereins,
02:28:30mes collègues sont déterminés, ils vont faire preuve de vigilance
02:28:32parce que de toute façon
02:28:34l'attention est toujours présente
02:28:36et elle le fera, je le répète, jusqu'à
02:28:38la clôture des Paralympiques.
02:28:40D'importantes perturbations sont à prendre en compte
02:28:42la majorité du parcours a été placée
02:28:44en zone rouge, il sera interdit
02:28:46d'y accéder en voiture ou
02:28:48autre véhicule motorisé.
02:28:50Et on va parler ce matin
02:28:52de la sécurité des athlètes israéliens avec vous
02:28:54Yael Arad, vous êtes présidente du comité
02:28:56olympique israélien et je vous remercie beaucoup d'avoir
02:28:58accepté notre invitation.
02:29:00Bonjour,
02:29:02merci beaucoup de m'accueillir.
02:29:04On approche donc de la fin de ces Jeux Olympiques
02:29:06la fin d'une caserne sous tension pour
02:29:08la délégation israélienne. Avec une
02:29:10dernière épreuve, celle du marathon de
02:29:12CGO, donc 6 athlètes israéliens
02:29:14doivent participer, 4 du côté
02:29:16des hommes, 2 du côté des femmes.
02:29:18Est-ce que vous avez une crainte particulière
02:29:20pour cette dernière épreuve ?
02:29:22Eh bien tout d'abord,
02:29:24sachez que j'arrive de l'hôtel de ville
02:29:26où le départ a été donné.
02:29:28où le départ a été donné.
02:29:30Je dois dire que c'est une
02:29:32excellente opportunité qui est
02:29:34offerte aux athlètes, aux marathoniens,
02:29:36aux marathoniennes de main, toute
02:29:38cette foule qui pourra parcourir la ville,
02:29:40voir les monuments.
02:29:42Je crois vraiment que c'est un marathon
02:29:44magnifique et le parcours
02:29:46est splendide. Donc ça, ça a été formidable
02:29:48de les voir partir.
02:29:50En ce qui nous concerne, vous savez,
02:29:52nous sommes venus
02:29:54dans une situation très tendue
02:29:56depuis le 7 octobre 2023.
02:29:58Les Israéliens et Israéliennes, bien entendu,
02:30:00vivent un deuil profond
02:30:02après cette attaque atroce.
02:30:04Mais nous savons également
02:30:06qu'il y a encore des menaces qui pèsent sur nous.
02:30:08Mais pour la délégation israélienne,
02:30:10il allait sans dire que nous devions
02:30:12venir avec une équipe fournie,
02:30:14avec une grande délégation,
02:30:16avec une envie de concourir,
02:30:18une envie de participer
02:30:20à ce plus bel événement au monde.
02:30:22Bien entendu, en respectant
02:30:24les valeurs olympiques, dans un esprit
02:30:26israélien aussi.
02:30:28Et vraiment, nous sommes ravis
02:30:30d'être ici. Nous nous sentons en sécurité,
02:30:32en toute sécurité.
02:30:34Et nous nous réjouissons de voir que nos athlètes
02:30:36ont la possibilité de performer.
02:30:38Et c'est vrai que ce matin,
02:30:40nous avons trois athlètes,
02:30:42trois marathoniens israéliens
02:30:44et un qui concourt
02:30:46au sein de l'équipe des réfugiés. Nous sommes ravis
02:30:48de les soutenir. Vous avez déjà plus ou moins répondu
02:30:50à cette question, mais comment est-ce que vous avez vécu l'ambiance
02:30:52de ces Jeux olympiques de Paris pendant cette quinzaine ?
02:30:54Est-ce que vous avez été accueillis
02:30:56comme il se doit en France ?
02:31:02Comment est-ce que vous avez vécu
02:31:04l'ambiance de l'atmosphère ici ?
02:31:08Oui, c'est vrai que je crois que nous sommes
02:31:10plus que bienvenus ici à Paris.
02:31:12Nous nous sentons tout à fait accueillis,
02:31:14bien accueillis par le gouvernement,
02:31:16par le ministère des Sports,
02:31:18par le ministère de l'Intérieur également,
02:31:20qui a tout fait
02:31:22pour que nous nous sentions les bienvenus.
02:31:24Mais nous avons aussi été accueillis
02:31:26par la foule, par le peuple.
02:31:28Partout où nos athlètes se rendent,
02:31:30à 99%,
02:31:32ils vivent une ambiance qui est extraordinaire,
02:31:34qui est très accueillante. Moi-même,
02:31:36partout où je me rends, que ce soit
02:31:38avec les chauffeurs, avec la foule,
02:31:40on me demande les pins d'Israël.
02:31:42Et je dois dire que c'est
02:31:44vraiment une grande célébration,
02:31:46une célébration du monde,
02:31:48où l'on crée des passerelles entre les peuples,
02:31:50entre les nations. Et oui, nous nous sentons très bien.
02:31:52D'une manière générale,
02:31:54quels sont les retours de vos athlètes ?
02:31:56Est-ce qu'ils se sont sentis ? Parce que c'est très important,
02:31:58en sécurité, on sait qu'il y avait une sécurité particulière
02:32:00autour des athlètes israéliens.
02:32:02Est-ce que, vous m'avez dit,
02:32:04vous avez l'impression d'avoir été accueillis
02:32:06dans d'excellentes conditions.
02:32:08C'est ce que vous ont partagé. Vos athlètes,
02:32:10ils sont 88, je crois, à avoir participé
02:32:12à ces Jeux Olympiques de Paris.
02:32:14Oui, exactement.
02:32:16Nous sommes venus ici
02:32:18avec une équipe de football, par exemple,
02:32:20pour la première fois depuis 48 ans.
02:32:22Et puis, bien d'autres athlètes,
02:32:2470 athlètes dans 15
02:32:26disciplines différentes.
02:32:28Et les athlètes se sentent très bien.
02:32:30Ils se sentent les bienvenus. Je ne sais pas
02:32:32si vous l'avez vu hier, il y a eu la gymnastique
02:32:34rythmique et sportive. Il y a
02:32:36plein d'Israéliens et d'Israéliennes qui étaient
02:32:38dans la foule avec leurs drapeaux.
02:32:40Et je crois que l'ambiance, vraiment, à Paris,
02:32:42elle est excellente. Le comité organisateur,
02:32:44peut-être que les gens
02:32:46qui vivent à Paris, les Parisiens,
02:32:48les Parisiennes, s'étaient posé des questions
02:32:50qu'il y aurait trop de monde, qu'il y aurait trop de touristes.
02:32:52Mais vous savez, pour nous,
02:32:54pour les athlètes qui viennent du monde entier
02:32:56et pour les athlètes israéliens et israéliennes
02:32:58en particulier, nous nous sentons
02:33:00très bien. Et on le voit dans
02:33:02les rues, les athlètes,
02:33:04les forces de l'ordre,
02:33:06la police. J'ai l'impression
02:33:08que l'ambiance est vraiment très bonne.
02:33:10On se sent aussi très en sécurité
02:33:12car il y a une forte présence des forces
02:33:14de l'ordre. Pour la délégation
02:33:16israélienne, il y a des mesures de sécurité
02:33:18particulières. Et oui,
02:33:20tout va bien pour nous. Il reste encore deux jours.
02:33:22Justement,
02:33:24je veux revenir sur ce contexte
02:33:26actuel au Proche-Orient,
02:33:28extrêmement tendu. On imagine
02:33:30qu'il était peut-être difficile pour les athlètes
02:33:32israéliens de faire abstraction de ce qui
02:33:34se passe en ce moment en Israël
02:33:36et dans les pays du Proche-Orient.
02:33:38Est-ce que la préparation, déjà,
02:33:40a pu être correcte pour les athlètes israéliens
02:33:42après cette attaque terroriste du 7 octobre ?
02:33:46Eh bien,
02:33:48en premier lieu, bien entendu,
02:33:50nous venons ici et nous ne pouvons
02:33:52pas oublier. Vous savez, nous avons
02:33:54voyagé ici à Paris
02:33:56et nous avons dans nos cœurs les 115
02:33:58otages qui sont encore à Gaza.
02:34:00Nous prions afin qu'ils puissent
02:34:02retrouver leur domicile très bientôt.
02:34:04Il est juste impossible
02:34:06de faire abstraction
02:34:08du fait que cela fait 300 jours
02:34:10que nos otages sont là-bas.
02:34:12Des hommes, des femmes, des jeunes,
02:34:14des enfants, des personnes plus âgées.
02:34:16Donc, bien entendu, quand nos athlètes sont
02:34:18venus ici à Paris, ils l'ont fait
02:34:20dans un certain état d'esprit.
02:34:22L'état d'esprit, c'était de porter la joie
02:34:24au peuple israélien qui vit
02:34:26un deuil à l'heure actuelle.
02:34:28Et c'est vrai que ce n'est pas facile
02:34:30d'être israélien ou israélienne en ce moment.
02:34:32Notre préparation, maintenant ? Eh bien,
02:34:34au départ, la préparation, elle a été difficile
02:34:36parce que les premières semaines,
02:34:38eh bien, il y avait des tirs de missiles
02:34:40qui attaquaient Tel Aviv,
02:34:42qui attaquaient également d'autres villes,
02:34:44vers le sud, vers le nord du pays également.
02:34:46Et en tout état de cause,
02:34:48c'est difficile à l'heure actuelle
02:34:50de se sentir en sécurité
02:34:52chez nous. Mais nous avons pris
02:34:54la décision que nous consentirions
02:34:56tous les efforts nécessaires
02:34:58pour permettre à nos athlètes
02:35:00de se préparer, de se qualifier,
02:35:02parce que, bien entendu, la majorité
02:35:04des qualifications, nous le savons,
02:35:06elles surviennent lors de l'année
02:35:08olympique. Et vous savez, il faut
02:35:10beaucoup de résilience mentale
02:35:12pour vraiment avoir cette capacité
02:35:14de vivre une vie en parallèle.
02:35:16C'est-à-dire que, d'une part,
02:35:18eh bien, on rencontre
02:35:20toutes ces difficultés, ces problèmes
02:35:22dans notre pays, avec notre peuple,
02:35:24les personnes blessées, il y a la guerre
02:35:26qui est en cours. Une grande partie
02:35:28du nord, eh bien,
02:35:30dans le nord du pays, pardon, les individus
02:35:32ne peuvent pas vivre chez eux, ils doivent
02:35:34se déplacer vers le centre du pays.
02:35:36Mais d'autre part, nous savions également que
02:35:38si nous nous préparions bien et que nous venions
02:35:40ici avec une équipe solide, nous pourrions
02:35:42inspirer le peuple d'Israël.
02:35:44Donc, nous avons fait tous les efforts
02:35:46nécessaires et je me réjouis que nous ayons été
02:35:48créés au succès. Très rapidement, c'était
02:35:50important pour les athlètes israéliens et
02:35:52plus généralement pour la population israélienne
02:35:54que vos athlètes participent
02:35:56à ces Jeux olympiques.
02:35:58Oui, tout à fait,
02:36:00de participer,
02:36:02de montrer
02:36:04l'état d'esprit qui est le nôtre,
02:36:06d'amener le drapeau israélien
02:36:08ici. Nous avons remporté six médailles
02:36:10jusqu'à aujourd'hui, six médailles.
02:36:12C'est le record pour Israël
02:36:14et
02:36:16nous sommes très fiers
02:36:18et bien entendu, nous
02:36:20regardons encore ce qui va se passer en gymnastique,
02:36:22rythmique et sportive aujourd'hui. Il y a le marathon,
02:36:24les hommes, les femmes
02:36:26et vraiment, j'aimerais adresser mes remerciements
02:36:28au peuple français
02:36:30pour ce festival qui a été
02:36:32célébré ici. Merci beaucoup. Yael Arad,
02:36:34vous êtes présidente du comité olympique israélien,
02:36:36je le rappelle et je vous remercie vraiment d'être
02:36:38venue sur le plateau de la matinale ce matin.
02:36:40Merci à vous.
02:36:42Merci à vous. On poursuit
02:36:44nous ce journal de 8h40,
02:36:46il est 8h48 sur CNews si vous nous rejoignez
02:36:48et on change totalement de sujet
02:36:50ce matin. Les éleveurs qui ne cachent pas
02:36:52leur inquiétude après un troisième foyer de frèves
02:36:54cataractes aux vignes qui a été confirmé.
02:36:56Une maladie mortelle pour les moutons mais pas
02:36:58transmissible à l'être humain. Et dans ce
02:37:00contexte, le ministère de l'Agriculture a décidé
02:37:02d'avancer de deux jours la campagne de vaccination.
02:37:04Elle commencera donc dès lundi
02:37:06les explications signées Mathilde Ibanez.
02:37:08On en parle juste après en plateau.
02:37:10Vous voyez la langue, elle s'étouffe.
02:37:12Regardez comment elle a le nez
02:37:14pris. C'est devenu une situation
02:37:16inquiétante pour ces agriculteurs.
02:37:18Chaque matin, le
02:37:20même rituel s'ordide. Le matin
02:37:22on arrive, on compte. On compte les mortes.
02:37:24Ce matin, il y en avait trois.
02:37:26Hier, les carisseurs, elle en a pris 11. Avant-hier,
02:37:28elle en a pris 10. Depuis l'annonce
02:37:30du premier cas de fièvre catarhalovine,
02:37:32de sérotype 3, autrement
02:37:34dit la maladie de la langue bleue,
02:37:36cet éleveur voit la quasi-totalité
02:37:38de ces bêtes contaminées par la maladie.
02:37:40Souvent mortelles pour les moutons.
02:37:42Vous voyez ?
02:37:46Elles ont des croûtes.
02:37:48On doit avoir, je pense,
02:37:50actuellement 80% du troupeau qui est
02:37:52malade. On a
02:37:54perdu énormément de bêtes.
02:37:56Pour l'instant, c'est aux amiraux des 50.
02:37:58Face à la propagation rapide
02:38:00qui se transmet par des moucherons et moustiques,
02:38:02cet éleveur est désemparé.
02:38:04Nous, on est impuissants.
02:38:06On ne sait pas quoi faire.
02:38:10Personne a la solution
02:38:12et a le bon remède,
02:38:14je pense.
02:38:16On cherche à droite et à gauche
02:38:18à savoir ce qu'il faudrait faire.
02:38:20On n'a pas de réponse.
02:38:22Une campagne de vaccination volontaire
02:38:24et gratuite annoncée lundi par le
02:38:26ministère de l'Agriculture sera lancée ce
02:38:2812 août. Ce sont plus de 4 millions
02:38:30de doses qui seront alors mises
02:38:32à disposition des éleveurs dans
02:38:34les 8 départements les plus susceptibles
02:38:36d'être touchés.
02:38:38Allez, à 8h50
02:38:40sur CNews, c'est l'heure de votre
02:38:42chronique sport, juste avant la météo de Karine Durand.
02:38:44Votre programme avec
02:38:46les déménageurs bretons, des déménagements
02:38:48d'exception, on dit chapeau les bretons.
02:38:50Informations sur déménageurs-breton.fr
02:38:52La chronique sport,
02:38:54c'est avec vous, Mathieu Devez,
02:38:56il est 8h50 sur CNews.
02:38:58France-Etats-Unis, c'est l'affiche de rêve
02:39:00de la finale du basket des Jeux Olympiques.
02:39:02L'équipe de France qui a donc réalisé
02:39:04un exploit monumental en éliminant
02:39:06l'Allemagne championne du monde en
02:39:08demi-finale. Il faudra réaliser un nouvel exploit ce soir
02:39:10à Bercy, face aux stars américaines.
02:39:12On voit ça avec Grégoire Allain.
02:39:14Il n'existe pas
02:39:16de défi plus compliqué à relever dans le
02:39:18basket mondial que de battre les Etats-Unis
02:39:20en finale des Jeux Olympiques.
02:39:22Eux acquillent seul un titre à échapper depuis celui
02:39:24conquis par la Dream Team
02:39:26lors des Jeux de Barcelone en 1992.
02:39:28Et c'est pourtant à cela que seront
02:39:30confrontés les partenaires de Victor Wembanyama ce soir
02:39:32à 21h30. Les hommes de Vincent Collet,
02:39:34ils avaient commencé assez timidement
02:39:36leur compétition avant de battre le Canada
02:39:38en quart de finale. Puis l'Allemagne championne
02:39:40du monde en titre en demi-finale.
02:39:42France-Etats-Unis, c'était déjà l'affiche
02:39:44de la finale des Jeux Olympiques il y a
02:39:463 ans à Tokyo. Les américains l'avaient
02:39:48sorti de 5 petits points. Mais les français,
02:39:50ils avaient battu cette même équipe
02:39:52quelques jours avant en match de poule.
02:39:54Un souvenir sur lequel pourront s'appuyer
02:39:56déjà quelques joueurs présents à l'époque
02:39:58comme Evan Fournier, Gershon Yabou-Sélé
02:40:00ou encore Rudy Gobert.
02:40:02Et on finit
02:40:04avec ces images étonnantes.
02:40:06Un surfeur sur la scène. Alors c'est assez
02:40:08rare. Il s'agit du français champion
02:40:10olympique Kaoli Vast. Médaille d'or
02:40:12il y a quelques jours à Tahiti.
02:40:14Il a profité de son retour en métropole pour surfer
02:40:16sur la scène. Vous voyez ces belles images.
02:40:18Dans le sillage d'un bateau, il a dompté
02:40:20les timides flots du fleuve parisien
02:40:22avec sa médaille autour du cou.
02:40:24Le sourire d'un conquérant et les points levés.
02:40:26Belle image, l'attendez-vous ?
02:40:28Très belle image. Décidément, on fait tout sur cette scène.
02:40:30Vous savez où surfer ?
02:40:32A votre avis ? Demain matin,
02:40:34je surferai en direct.
02:40:36On vous met un micro et on y va.
02:40:38C'était votre chronique sport
02:40:40sur CNews.
02:40:46On dit chapeau les bretons.
02:40:48Information sur desménageurs-breton.fr
02:40:50Et c'est déjà la fin.
02:40:52Cette matinale week-end, merci à vous
02:40:54chers téléspectateurs de nous avoir suivis.
02:40:56Merci infiniment Mathieu Devesse d'avoir
02:40:58été là pendant les 3 heures de JT.
02:41:00On se voit demain.
02:41:02C'est gentil.
02:41:04Amine Elbaye, merci beaucoup d'avoir
02:41:06été là. Et merci à Nathan Devers
02:41:08également d'avoir fait partie de cette matinale week-end.
02:41:10Je passe la main à Thierry Cabane
02:41:12tout de suite pour l'heure des pros.
02:41:14Je vous souhaite une très belle journée
02:41:16sur notre antenne et d'excellentes vacances.
02:41:18Si vous avez la chance d'y être, profitez du beau temps.
02:41:20On met la crème solaire, c'est très important.
02:41:22Il va faire très chaud dans le sud de la France.
02:41:24Salut !

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