Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h
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00:00:00Il est 6h, bienvenue dans la matinale de CNews, à la une de l'actualité, les militants républicains plus que jamais soudés autour de Donald Trump.
00:00:09L'ancien président américain est arrivé cette nuit à Milwaukee pour la convention républicaine où il sera officiellement désigné comme candidat du parti.
00:00:16On rejoindra Elisabeth Guedel, notre correspondante sur place.
00:00:20Après le choc, place à l'enquête. Est-ce qu'il y a eu une faille des services secrets ? Est-ce que la sécurité du meeting de Donald Trump était sous-évaluée ?
00:00:29Régis Lesaumier et Harold Diman avec nous pour en parler.
00:00:33En sport, les Espagnols sont champions d'Europe pour la quatrième fois. C'est un record. Ils ont dominé l'Angleterre hier soir à Berlin de buse à un.
00:00:41Et la chronique éco, bien sûr, on reviendra sur la réaction des milieux financiers après la tentative d'assassinat de Donald Trump.
00:00:48Eric de Ritmaten, vous nous direz que selon eux, c'est la victoire assurée de Donald Trump à la prochaine présidentielle. A tout de suite, Eric.
00:00:55Donald Trump est arrivé cette nuit à Milwaukee pour la convention républicaine. L'ancien président américain a été accueilli par des militants qui l'attendaient avec impatience, Mathieu.
00:01:05Et malgré la tentative d'assassinat dont il a été victime, la campagne présidentielle semble suivre son cours avec un Donald Trump plus fort et plus soutenu que jamais. Le récit de Marine Sabourin.
00:01:18Ils espéraient apercevoir Donald Trump descendre de son avion. Ces soutiens qui sont arrivés en nombre à Milwaukee pour assister à la convention républicaine.
00:01:29Ce qui s'est passé est une honte, une honte absolue. Nous reprenons notre pays en main et tout tourne autour de Trump maintenant.
00:01:48Dans le même temps, une veillée en l'honneur de Donald Trump était organisée. Un moment de recueillement la gloire de l'ex-chef d'Etat américain qui a frôlé la mort à quelques mille mètres près et qui pourrait aujourd'hui être érigé au rang de héros national par ses partisans.
00:02:03J'étais à l'aéroport samedi lorsque cela s'est produit et lorsque j'étais à la porte d'embarquement, tout le monde était en colère.
00:02:11Tout d'abord, les gens doivent être attentifs car beaucoup de personnes sont des électeurs silencieux. Ils se contentent de sortir et de voter et ne savent rien de qui que ce soit.
00:02:21J'espère donc que les gens apprendront car il s'agit du plus grand vote de l'histoire de notre pays.
00:02:25Jeudi, Donald Trump doit être officiellement investi candidat républicain face à Joe Biden. A cette occasion, sa sécurité sera évidemment renforcée.
00:02:36Régis Le Sommier avec nous. On vient de le voir, Donald Trump est arrivé cette nuit à Milwaukee pour la convention républicaine. Donald Trump, plus fort que jamais.
00:02:45Plus fort que jamais parce que d'abord, la différence avec son concurrent Joe Biden n'a jamais été aussi grande.
00:02:55On a vu un Donald Trump, non seulement victime d'attentat. Cela faisait 43 ans qu'il n'y avait pas eu une tentative d'attentat contre un président américain ou un ancien président.
00:03:07C'est le côté spectaculaire de ce qui s'est passé. Cette image qui va rester dans l'histoire. Le fait que Donald Trump s'est immédiatement montré combatif a tendu le point.
00:03:19S'il était sorti, je dirais, avec les secrets de service sur lui en catimini, on aurait dit oui, tentative d'assassinat, etc.
00:03:27Mais là, il y a cette image du personnage qui se lève, qui résiste immédiatement.
00:03:35Et le contraste avec Joe Biden, hésitant, toujours chancelant, faisant gaffe sur gaffe, n'étant pas capable, on l'a vu, de tenir un débat contre le même Donald Trump, n'a jamais été aussi important.
00:03:48Donc, au niveau, dans l'esprit des Américains, il n'y a pas de doute, Joe Biden, c'est quelqu'un qui doit prendre sa retraite, qui s'accroche bec et ongles à cette présidence et à cette réélection.
00:04:00Et Donald Trump a un boulevard incroyable devant lui depuis ce qui s'est passé, d'un malheur ou d'un presque malheur, puisqu'il aurait pu mourir.
00:04:08Il va évidemment en faire un élément d'une force inouïe dans la campagne.
00:04:13Ça, c'est jamais vu. D'abord, il y a déjà eu beaucoup de présidents américains qui ont été assassinés ou qui ont subi des tentatives pendant les campagnes électorales.
00:04:23D'ailleurs, le frère Robert Kennedy aussi, qui avait été assassiné pendant une campagne.
00:04:28Donc, ça arrive. Mais si vous voulez que quelque chose, un show pareil arrive, ça va propulser Donald Trump qui, évidemment, aujourd'hui, peut parler d'unité, peut parler de sérénité.
00:04:40On a vu, ses discours changent complètement. Il a dit que le discours qu'il avait préparé pour la convention, il l'avait refait, que c'était un discours d'unité qu'il allait prononcer.
00:04:53Donc là, il peut déjà se poser comme rassembleur. La campagne est encore longue, il reste trois mois.
00:04:59Mais je ne vois pas ce qui pourrait aujourd'hui changer d'une manière pareille le sort des urnes en novembre.
00:05:08En même temps, une campagne électorale aux États-Unis, on ne peut jamais savoir jusqu'à la dernière minute.
00:05:14Il y a encore quelques temps avant le scrutin. Et celui qui parle d'unité, c'est aussi Joe Biden qui a pris une nouvelle fois la parole cette nuit.
00:05:21Et il appelle au calme, Mathieu.
00:05:23Tout à fait. Il demande notamment de faire baisser la température. La politique n'est pas un champ de bataille meurtrier, ce sont ses mots.
00:05:30Il s'est adressé solennellement aux Américains depuis le bureau Oval à la Maison-Blanche. Écoutez.
00:05:35À l'approche des élections, nous sommes tous confrontés à une période de test. Plus les enjeux sont élevés, plus les passions sont ferventes.
00:05:42Il incombe donc à chacun d'entre nous de veiller à ce que nos convictions, aussi fortes soient-elles, ne sombrent jamais dans la violence.
00:05:51Harold, on voit que Joe Biden essaye de reprendre la main après cet événement.
00:05:55Oui, alors, il a fait ce discours, mais malheureusement, il s'est encore emmêlé les pinceaux en disant la manière dont on règle nos problèmes aux États-Unis, c'est devant les urnes.
00:06:10Mais en anglais, il a mélangé le mot urne et le mot bataille. Il a dit « the battle box, the battle box » au lieu de « the ballot box, the ballot box ».
00:06:20Donc déjà, il recommence encore une fois les gaffes verbales. Et bien sûr, il essaye de couvrir un peu le service secret qui a failli, qui a échoué.
00:06:35C'est sans doute le plus grand échec du service secret, selon presque tous les journaux sérieux des États-Unis.
00:06:43Et voilà, il essaye de faire contre mauvaise fortune bon cœur et dire « nous allons enquêter, nous allons assurer la sécurité de chacun et nous, les Américains, nous ne sommes pas comme ça ».
00:06:58Donc lui aussi, il parle d'unité, mais c'est la deuxième fois qu'il parle dans la même journée et il réussit à faire encore une gaffe.
00:07:07Régis, rapidement, est-ce qu'il peut tenir longtemps en tant que candidat démocrate, Joe Biden ?
00:07:12Je pense que lui, il le souhaite. Maintenant, dans son entourage, il y a eu quand même des voix qui se sont fait entendre, comme quoi il fallait penser.
00:07:20Surtout, l'élément fondamental, ça a été ce débat catastrophique contre Donald Trump, où là, brusquement, une partie de l'establishment démocrate a pris conscience que ce candidat n'était pas le bon.
00:07:32Et quelque part, il fallait faire quelque chose. Maintenant, Joe Biden a assuré qu'il était capable de conduire sa campagne et c'est lui qui doit se retirer.
00:07:41Je pense qu'il y a eu des pressions qui ont été faites, y compris des pressions familiales. Maintenant, Joe Biden a décidé, Beck et Hung, de continuer.
00:07:48Et ça, les démocrates sont quelque part coincés. Ils ne peuvent pas changer si Joe Biden décide d'y aller.
00:07:55Et le vrai problème, ça va être, est-ce que son état mental va décliner ? Est-ce qu'il va être capable ?
00:08:04Parce que, vous savez, Joe Biden et les GAF, ce n'est pas quelque chose qui date d'hier. Il faut voir d'abord que c'est quelqu'un qui est coutumier du fait, qui, dans sa carrière, en a fait beaucoup.
00:08:13Maintenant, là, il y a clairement une accélération du déclin, une accélération qui aurait pu être notée il y a plusieurs mois.
00:08:23Mais comme, face à Trump, il fallait donner le change, on n'a pas voulu voir.
00:08:31Beaucoup de médias, d'ailleurs, emportent une responsabilité dans le fait que les GAF de Joe Biden n'étaient pas trop commentés.
00:08:40On faisait en sorte de dire, bon, voilà, c'est le président des États-Unis.
00:08:44Puis, de toute façon, derrière lui, il y a tout un système qui permet à la démocratie américaine de tenir.
00:08:51Là, non, le spectacle qui a été donné, et encore une fois, je le répète, par rapport à ce qui s'est passé avec la tentative d'assassinat, ce n'est pas possible.
00:09:00Ils ne pourront pas gagner en novembre comme ça, et encore plus si ça empire.
00:09:05Alors, concernant cette tentative d'assassinat, l'enquête se poursuit ce matin pour comprendre ce qu'il s'est passé.
00:09:11Est-ce qu'il y a eu une faille des services secrets ? C'est la question que tout le monde se pose ce matin.
00:09:15Oui, car le tireur a pu monter sur le toit d'un immeuble situé à seulement une centaine de mètres des tribunes sans être, bien sûr, appréhendé.
00:09:23Alors, comment l'expliquer ? On fait le point avec ce sujet de Célia Gruyère.
00:09:28La tentative d'assassinat de Donald Trump pose de nombreuses questions, surtout sur la sécurité.
00:09:35Y a-t-il eu des failles ? Avant ce genre d'événements aux Etats-Unis, une équipe est chargée de sécuriser le lieu,
00:09:41une étape qui passe notamment par le repérage de points en hauteur autour de la scène.
00:09:46Ces points-là, ils sont marqués, ils sont contrôlés, validés et gardés,
00:09:50ou quand ils ne le sont pas, on met en alerte des équipes de contre-sniping qui vont justement en permanence surveiller ces points.
00:09:58Un point quasi unique à 160 mètres, à 200 mètres, qui n'ait pas été fait, c'est invraisemblable.
00:10:05Je ne comprends pas comment ce service a pu commettre une telle erreur.
00:10:10Une faille de la sécurité extrêmement importante qui s'explique notamment par l'organisation même de ce type d'événements.
00:10:17Dans ce type de meeting, on va plus privilégier le chaud que la sécurité.
00:10:23Et en général, ces meetings sont organisés par des partis politiques, par des sympathisants, par des bénévoles
00:10:30qui ne sont pas forcément des professionnels de l'événementiel et qui vont laisser ce qu'on appelle des failles dans le dispositif, ce qui s'est produit.
00:10:39Lors d'une prise de parole, Joe Biden a expliqué avoir demandé au service secret de renforcer au besoin la sécurité de Donald Trump.
00:10:47Et dans le reste de l'actualité, regardez ces images.
00:10:51C'est un logement d'une résidence Crous à Paris.
00:10:54Ce sont des élèves gardiens de la paix mobilisés pour les JO qui sont censés vivre dedans.
00:10:58Et les images sont sidérantes, Mathieu.
00:11:00Oui, effectivement, c'est totalement insalubre.
00:11:02On voit des insectes partout, un frigo dans un état lamentable.
00:11:05Jean-Christophe Couville est secrétaire national du syndicat de police Unité.
00:11:09Il dénonce des conditions de logement indignes. On l'écoute.
00:11:13Ils sont arrivés au Crous avec leur formateur.
00:11:15Et quand ils ont ouvert les portes, ils sont rentrés dans les chambres.
00:11:18Ils ont vu ce que vous voyez à l'écran et à l'image.
00:11:20Des scènes désolantes, ignobles, un mépris total pour ces personnes-là.
00:11:25Et donc, forcément, nous, en tant que syndicat, on a fait des bons.
00:11:28On est monté au créneau.
00:11:29Un plombier s'est déplacé et des services de nettoyage.
00:11:33Mais en fait, ce qu'on déplore, c'est qu'il aurait dû avoir une visite avant.
00:11:37Une visite de l'académie de police qui n'a pas eu lieu.
00:11:39On avait proposé, nous, en tant que syndicat, même, de les accompagner.
00:11:42Et ça a été repoussé.
00:11:44Voilà, on ne sait pas trop pourquoi.
00:11:46En gros, il faut faire confiance.
00:11:47On voit bien qu'on ne peut pas trop faire confiance non plus.
00:11:49Donc, imaginez, pour des élèves gardiens de la paix,
00:11:51premier contact avec leur employeur.
00:11:53Ils ont encore 43 ans de police à faire.
00:11:55Je peux vous dire qu'ils ont compris dans quoi ils mettaient les pieds, malheureusement.
00:11:58Voilà Jean-Christophe Couville qui sera notre invité à 7h40
00:12:02dans la matinale.
00:12:03Mais tout de suite, c'est le journal des sports.
00:12:24Et on commence ce journal des sports avec du football.
00:12:26Mathieu, les Espagnols sont champions d'Europe
00:12:28après leur succès hier soir contre l'Angleterre.
00:12:30Et oui, c'est leur quatrième titre continental.
00:12:32Et c'est un record victoire logique pour l'équipe la plus séduisante de la compétition.
00:12:37Ouverture du score signé Williams.
00:12:39Les Anglais qui égalisent à 20 minutes seulement de la fin
00:12:42grâce à une belle frappe.
00:12:43Vous allez la voir cette frappe de Palmer.
00:12:45Et c'est finalement l'Espagnol Oyarzabal qui donne le titre
00:12:49donc à l'Espagne à la 86e minute de jeu.
00:12:51L'Espagne est donc bien de retour au sommet, Chana.
00:12:54Et décidément, c'est un week-end victorieux pour les Espagnols
00:12:57après la victoire de Carlos Alcaraz également.
00:12:59Et oui, Carlos Alcaraz, il a 21 ans seulement
00:13:02et il n'a laissé aucune chance à Novak Djokovic en finale de Wimbledon.
00:13:06Une victoire 3-7 à 0.
00:13:08C'est son deuxième titre d'affilée sur le gazon londonien.
00:13:11Lui qui a déjà remporté Roland-Garros cette année.
00:13:14On écoute le prodige espagnol, c'était après sa victoire.
00:13:29C'était la chronique sport avec la Halle au Sommeil.
00:13:32On est à la fin du week-end.
00:13:34C'est la fin du week-end.
00:13:36C'est la fin du week-end.
00:13:38C'est la fin du week-end.
00:13:40C'est la fin du week-end.
00:13:42C'est la fin du week-end.
00:13:44C'est la fin du week-end.
00:13:46C'est la fin du week-end.
00:13:48C'est la fin du week-end.
00:13:50C'est la fin du week-end.
00:13:52C'est la fin du week-end.
00:13:54C'est la fin du week-end.
00:13:56C'est la fin du week-end.
00:13:58On suit le programme et la tragédie ensemble.
00:14:10Il est 6h14, vous êtes dans la Matinale de CNews.
00:14:12Donald Trump arrivé à Milwaukee cette nuit
00:14:14pour la convention République.
00:14:16On rejoindra dans un instant notre correspondante
00:14:18aux États-Unis.
00:14:20Elizabeth Gueydala, tout de suite dont elle a la place.
00:14:28Bonjour à tous, bienvenue dans la matinale de CNews, on va rejoindre notre correspondante aux Etats-Unis Elisabeth Guedel dans un instant,
00:14:35mais tout d'abord c'est le Point Info avec Mathieu Dewez.
00:14:4122 départements ont été placés en vigilance orange pour des risques d'orage.
00:14:45Le nord-est du pays est concerné, notamment les Vosges, la Moselle, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin.
00:14:50Des orages forts accompagnés de grêle, d'intenses précipitations et d'une activité électrique importante.
00:14:56L'enquête se poursuit pour connaître notamment les motivations du tireur aux Etats-Unis.
00:15:01L'homme de 20 ans a été neutralisé, ses tirs ont fait un mort et deux blessés graves parmi les spectateurs.
00:15:06Le FBI a confirmé hier que le tireur avait agi seul et évoque un potentiel acte de terrorisme intérieur.
00:15:16Merci beaucoup Mathieu.
00:15:17Donald Trump est arrivé à Milwaukee pour la convention républicaine.
00:15:21On rejoint tout de suite notre correspondante aux Etats-Unis sur place, Elisabeth Guedel.
00:15:25Bonjour Elisabeth.
00:15:26Déjà, racontez-nous, quelle est l'ambiance sur place ?
00:15:31C'est vrai que l'épicentre politique est désormais déplacé à Milwaukee,
00:15:36cette ville profondément démocrate du Wisconsin qui va donc accueillir pendant quatre jours la Grand-Messe des Républicains.
00:15:43Une ville qui va vivre un petit peu à des rythmes différents.
00:15:46Il y aura d'abord ce qui va se passer à l'intérieur du périmètre de sécurité, du centre de convention que vous voyez derrière moi.
00:15:53Là, un centre complètement transformé en forteresse,
00:15:57qui va accueillir ses milliers de délégués et aussi tous ces journalistes qui vont couvrir l'événement.
00:16:04Donc ce sera une grande fête pour tous ces délégués républicains avec des activités, des discours, des grandes personnalités du parti.
00:16:13Et puis à l'extérieur de ce périmètre qui est très délimité,
00:16:16vous pouvez voir peut-être qu'il y a une grande grille derrière moi de deux mètres de haut,
00:16:19tout autour de ce périmètre de sécurité.
00:16:22À l'extérieur, les habitants vont vivre un autre rythme, notamment aussi dans les restaurants, dans les pubs,
00:16:28où ils vont accueillir des délégués des partis privés qui vont se retrouver.
00:16:33Là encore, il y aura une vie à l'intérieur et à l'extérieur,
00:16:36mais avec une vraie coupure entre les deux, ces grandes barrières de sécurité
00:16:41où il sera très difficile de rentrer et de sortir de ce périmètre de sécurité.
00:16:47Elisabeth, justement, vous parliez de sécurité.
00:16:49Après la tentative d'assassinat contre Donald Trump, la sécurité a-t-elle été renforcée ?
00:16:56Écoutez, on sent évidemment une très grande présence des forces de l'ordre.
00:17:01Traditionnellement, les conventions sont des moments très surveillés avec un grand dispositif de sécurité,
00:17:07mais c'est vrai que là, c'est un dispositif particulièrement important.
00:17:11On a discuté avec différents niveaux de forces de l'ordre.
00:17:14Il y a la police locale, il y a des forces venues d'autres pays,
00:17:17d'autres États voisins du Wisconsin pour porter main-forte,
00:17:21et puis il y a évidemment ces agents du Secret Service très présents.
00:17:25Et donc là, ils me disent « non, non, on n'a rien changé, c'était comme d'habitude ».
00:17:28Évidemment, ils ne vont pas donner plus de détails.
00:17:31À l'extérieur, on sent aussi beaucoup plus de présence policière
00:17:34que d'habitude dans une convention traditionnelle.
00:17:37On sent qu'il y a ce poids de la sécurité.
00:17:40Ça a certainement changé depuis la tentative d'assassinat de Donald Trump.
00:17:44En tout cas, c'est très difficile, encore une fois, de passer tout ce périmètre de sécurité
00:17:49sans les multiples accréditations.
00:17:51On passe des portiques de sécurité.
00:17:53Et ces agents du Secret Service, de protection des personnalités,
00:17:57évidemment protection de l'ancien président américain Donald Trump,
00:18:01qui ne vous laissent vraiment pas rentrer si vous n'êtes pas accrédité comme il faut
00:18:06et vous passez dans les endroits où il y a des petites entrées
00:18:10pour rentrer dans ce périmètre de centre de convention.
00:18:13Rapidement, Elisabeth, Joe Biden a repris la parole cette nuit.
00:18:17Il appelle un retour à la sérénité dans cette campagne.
00:18:22Oui, c'est rare qu'il parle autant.
00:18:24Mais depuis la tentative d'assassinat visant Donald Trump,
00:18:27c'est vrai qu'il s'est adressé plusieurs fois aux Américains
00:18:29pour tenter d'apaiser les esprits, d'appeler au calme et à l'unité.
00:18:33Le ton de ces prochains jours, c'est Donald Trump qui va le donner,
00:18:37non seulement parce que c'est sa semaine,
00:18:39il va être investi officiellement, le candidat du parti.
00:18:42Il s'est beaucoup investi dans l'organisation de cette convention.
00:18:45Mais évidemment, depuis cette tentative d'assassinat,
00:18:48tout le monde écoute ce qu'il dit.
00:18:50Tous les yeux sont rivés, les oreilles sont rivées,
00:18:53vers l'ancien président et le candidat républicain.
00:18:56Donc il a les cartes en main.
00:18:58Traditionnellement, quand c'est la convention d'un parti,
00:19:00l'autre parti met un peu en sourdine sa campagne.
00:19:02Mais là, on le sent, c'est particulièrement sensible Donald Trump
00:19:05qui compte appeler à l'unité durant cette convention
00:19:08où il sera beaucoup question du courage et de la résilience
00:19:12de l'ancien président américain.
00:19:14Merci beaucoup Elisabeth.
00:19:15Elisabeth avec Fanny Chauvin.
00:19:18Dans un instant, on va se retrouver avec Eric de Riquematen.
00:19:21C'est la chronique éco.
00:19:22On parlera de l'impact de l'attentat de Donald Trump sur les marchés.
00:19:26A tout de suite Eric.
00:19:27A tout de suite.
00:19:31La chronique éco avec Eric de Riquematen.
00:19:35Eric, on va revenir sur la tentative d'assassinat contre Donald Trump.
00:19:38Vous nous dites que les milieux financiers ont réagi tout de suite.
00:19:41Ils ont réagi immédiatement parce que vous savez finalement,
00:19:44Trump, ils sont pratiquement sûrs qu'il gagnera les élections présidentielles.
00:19:48C'est le poulain des milieux financiers.
00:19:50Vous savez, Trump, c'est le pro-business, celui qui a toujours soutenu les crypto-monnaies,
00:19:54le fameux Bitcoin.
00:19:55D'ailleurs hier, cette monnaie s'est envolée.
00:19:57Elle a gagné 3000 dollars d'un coup.
00:19:59Vous vous rendez compte ?
00:20:00Pour atteindre 60 000 dollars en cotation.
00:20:02Mais ce n'est pas un peu spéculatif, Eric ?
00:20:04Si, bien sûr.
00:20:05Mais vous savez, Trump, de toute façon, c'est la spéculation.
00:20:07On mise, on investit et puis on récupère sa mise puissance 10.
00:20:10C'est ça aussi les crypto-monnaies.
00:20:12L'argent est roi, l'argent est facile.
00:20:13Ce n'est pas pour rien que le 25 juillet prochain,
00:20:16Trump sera à la convention mondiale des crypto-monnaies.
00:20:20Ça se passe à Nashville, Tennessee.
00:20:22Tout le monde l'attend dans son programme Make America Great Again.
00:20:26Eh bien, c'était quoi ?
00:20:27On faisait mention des crypto-monnaies.
00:20:29D'ailleurs, le Bitcoin doit se développer aux Etats-Unis,
00:20:32a dit Donald Trump, au contraire des démocrates
00:20:34qui se méfient de cette monnaie ultra-spéculative.
00:20:37Pour vous donner une idée de cette spéculation incroyable,
00:20:40la crypto-monnaie valait 30 000 dollars en 2023.
00:20:43Elle a doublé en un an.
00:20:46Et plusieurs analystes financiers tapent sur une hausse du dollar.
00:20:49Mais quel rapport ?
00:20:50Parce que si vous voulez, le dollar,
00:20:52ça correspond un peu à l'activité des Etats-Unis et à l'étranger.
00:20:56Et comme Donald Trump veut renforcer toujours plus les droits de douane,
00:20:59eh bien, le dollar va devenir cette monnaie refuge,
00:21:02cette monnaie qui va continuer de monter.
00:21:04Donc là, c'est presque une sécurité pour ceux qui investiront à l'étranger.
00:21:08C'est vrai qu'aussi, Trump s'est toujours un peu méfié au début du Bitcoin.
00:21:12Maintenant, il estime que dollar et Bitcoin peuvent cohabiter très bien.
00:21:15Donc, le dollar va s'imposer.
00:21:17Et puis surtout, l'agence Bloomberg rappelle que le mandat Trump
00:21:21a permis à la bourse de New York de gagner 55% entre 2016 et 2030.
00:21:26Vous vous rendez compte ? 55%.
00:21:28Ça prouve bien que Trump, c'est vraiment un booster de business.
00:21:32Merci beaucoup Eric de Ritmaten.
00:21:33Très clair.
00:21:34Dans un instant, c'est la météo des plages.
00:21:38La météo des plages avec BDOR.fr
00:21:40L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:21:43L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:21:47Votre météo des plages avec un ciel très perturbé sur les plages du nord-ouest
00:21:52avec 17 degrés dans l'eau.
00:21:53Au Touquet, un indice UV de 5 sous les nuages.
00:21:57Le sud de la Bretagne ou encore les Pays de la Loire avec là aussi des averses,
00:22:00parfois des orages.
00:22:01Grande prudence, 18 degrés dans l'eau à Noirmoutier, un indice UV de 6.
00:22:06En descendant vers le sud-ouest, quelques averses possibles également.
00:22:10Un indice UV de 7 à Saint-Jean-de-Luz avec une température de 23 degrés dans l'eau.
00:22:15Pour le golfe du Lyon, 28 degrés sur terre à Valras.
00:22:1820 degrés dans l'eau, un indice UV de 7.
00:22:21Et nous terminons avec la côte d'Azur et l'île de beauté.
00:22:25Plein soleil, 30 degrés en type sur terre, 25 degrés dans l'eau.
00:22:29La météo des plages avec BDOR.fr
00:22:31L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:22:34L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:22:38Et maintenant, place à la météo de Karine Durand.
00:22:50La France est une véritable exception européenne en ce moment.
00:22:53Elle se trouve encore sous une bulle de fraîcheur avec des températures sous les moyennes de saison,
00:22:58surtout sur la moitié nord, tandis qu'il y a des conditions caniculaires en Europe de l'Est,
00:23:03notamment du côté de la Roumanie et de la Bulgarie.
00:23:06Mais la situation en France va évoluer en fin de semaine, justement.
00:23:10Regardez l'évolution pour les prochaines heures avec des conditions assez nuageuses,
00:23:14mais un temps calme et sec sur la moitié nord.
00:23:16Il n'y a plus d'averse pour les festivités du 14 juillet.
00:23:19Des nuages quand même bien présents sur les Hauts-de-France, le bassin parisien,
00:23:22ou encore la région Grand Est.
00:23:24Et encore de superbes conditions dégagées sur le Sud-Est, les bords de la Méditerranée et la Corse en particulier.
00:23:31Les températures remontent, elles gagnent 1 à 2 degrés supplémentaires par rapport à hier.
00:23:35On est dans les moyennes de saison, tout simplement.
00:23:3825 degrés à Paris, 23 pour les Hauts-de-France jusqu'à 26 en Alsace
00:23:42et plus de 30 degrés entre le Sud-Ouest et la côte méditerranéenne.
00:23:46La journée de lundi sera marquée à nouveau par des conditions un petit peu plus fraîches
00:23:49et surtout beaucoup plus humides, avec le retour des averses, des orages,
00:23:53le matin sur l'Ouest, l'après-midi sur l'Île-de-France, les Hauts-de-France
00:23:57et un petit peu plus tard dans la soirée sur l'Est.
00:23:59Attention également aux violents orages qui vont éclater entre les Pyrénées,
00:24:03les régions centrales et la région Grand-Est.
00:24:06Il peut y avoir de fortes pluies en dessous, mais aussi de la grêle
00:24:09et encore une fois, la Méditerranée bénéficie des meilleures conditions.
00:24:15Mathieu, nous avons plusieurs départements en vigilance orange ce matin.
00:24:1822 départements, Chana, pour être tout à fait précis.
00:24:20Ils ont été placés donc en vigilance orange pour des risques d'orages.
00:24:23Le nord-est du pays, vous le voyez, est concerné,
00:24:26notamment les Vosges, la Moselle, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin.
00:24:29Des orages forts accompagnés de grêles, d'intenses précipitations
00:24:32et d'une activité électrique importante.
00:24:36Jamais le soleil n'a autant brillé, c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:24:39Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie.
00:24:42Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:24:45Bonjour à tous, il est bientôt 6h30.
00:24:47Vous êtes dans la matinale de CNews avec toute l'équipe de La Matinale.
00:24:51À la ligne de l'actualité, la photo de Donald Trump,
00:24:54point levé, visage ensanglanté, a fait le tour du monde.
00:24:58Une photo historique qui marque un tournant dans la campagne présidentielle américaine.
00:25:02Harold Imane et Régis Le Sommier sont avec nous.
00:25:06En France, la tension monte déjà au sein du Nouveau Front Populaire.
00:25:10La coalition de gauche peine à se mettre d'accord sur un nom de Premier ministre.
00:25:14La communiste Huguette Bellot avait été proposée,
00:25:17mais le Parti Socialiste s'y oppose.
00:25:20La chronique éco. Eric, vous nous parlerez d'une nouvelle voiture présidentielle.
00:25:26Le rafale. J'en perds mes mots. Emmanuel Macron l'a testée hier.
00:25:29On y revient à 7h20.
00:25:33Et puis, est-ce que Donald Trump est un homme chanceux ?
00:25:36C'est la question que je poserai à Régis Le Sommier.
00:25:39On verra que ce n'est pas la première fois que l'ancien président américain
00:25:42arrive à sortir vainqueur d'une situation compliquée.
00:25:46C'est une photo qui est immédiatement entrée dans l'histoire.
00:25:50Donald Trump, le point levé, l'oreille ensanglantée.
00:25:53Elle a fait le tour du monde et le tour des réseaux sociaux, Mathieu.
00:25:56Et oui, sachez que des T-shirts sont déjà en vente avec cette fameuse photo
00:26:00Donald Trump en héros. C'est donc une photo symbolique
00:26:03qui marque un tournant dans la campagne présidentielle des Etats-Unis.
00:26:06Marie-Victoire Dudonné.
00:26:08Donald Trump, encore ensanglanté, mais le point levé.
00:26:12L'image est déjà iconique.
00:26:15Jacques Vitte est photographe au sein de l'agence de presse CIPA.
00:26:18Il nous détaille une composition pyramidale, exceptionnelle.
00:26:21On a Donald Trump, le visage en sang, le drapeau américain derrière,
00:26:27le secret de service autour de lui.
00:26:30Et la photo, elle est prise en dessous, donc ça donne encore plus d'effet.
00:26:33Il tousse des tâches, il sort du cadre.
00:26:36Vraiment, c'est une photo, on peut difficilement faire mieux.
00:26:39Martyr et miraculé, Donald Trump incarne ici la résilience du peuple américain.
00:26:44C'est vraiment, je dirais, le lion blessé.
00:26:48Il a le sang, il lève le poing, le lion blessé qui repart au combat tout de suite.
00:26:53C'est une photo symbolique qui est énorme.
00:26:56Le geste s'imprime dans la presse, mais aussi dans les esprits.
00:26:59Et pour beaucoup d'électeurs, la tentative d'assassinat raté
00:27:02se transforme en un véritable triomphe.
00:27:05Vous êtes sûr que demain, vous allez trouver des t-shirts avec cette image,
00:27:09des mugs et tout, tout sera là, parce que tout est là.
00:27:13Il va falloir connaître un avantage à Trump pour la suite de l'élection.
00:27:18Face à un Joe Biden affaibli politiquement et physiquement,
00:27:21ce 13 juillet restera comme un jour décisif de la campagne présidentielle.
00:27:27Régis Le Saumier, ça fera partie des grands clichés de l'histoire.
00:27:30Oui, au même titre que la photo de la tentative d'assassinat contre Ronald Reagan,
00:27:36on se souvient, celle contre le pape, où on voit le pape reculer comme ça,
00:27:40ça commence à lui aussi m'acculer de sang.
00:27:44Là, Donald Trump, le visage d'habitude glorieux, là, bariolé de sang,
00:27:48c'est quelque chose qui va rester, évidemment.
00:27:50C'est un cliché incroyable.
00:27:51Mais ce qu'il faut expliquer, c'est que c'est un cliché qui a été pris dans l'action.
00:27:56C'est-à-dire que les photographes qui couvrent ces meetings,
00:28:01qui couvrent ces hommes politiques, connaissent par cœur le candidat.
00:28:05Parfois, ils s'appellent par leur prénom.
00:28:07Ils sont souvent situés très près du candidat pour pouvoir faire le cliché
00:28:11qui va être en une du New York Times, en une du Washington Post le lendemain,
00:28:15surtout pour les agences filaires comme AP.
00:28:17Et là, en l'occurrence, ce photographe se trouve juste à ce moment-là,
00:28:23en contrebas, et il va pouvoir faire cette photo avec le drapeau américain derrière
00:28:28qui donne tout le sens et toute la force de Trump.
00:28:32C'est-à-dire, Trump se bat pour l'Amérique.
00:28:34Tous les symboles sont là.
00:28:36Il y a les secrets de service, mais il y a surtout cette volonté de se redresser de Trump.
00:28:40Et la photo, évidemment, est incroyable.
00:28:42Après, on peut dire, oui, elle va servir à la communication de Trump.
00:28:46Oui, certes, mais elle a été prise sur le vif.
00:28:48C'est une photo absolument naturelle.
00:28:50Et c'est un des grands, grands clichés qui resteront dans l'histoire.
00:28:53Harold Diman, pour revenir sur l'enquête, la grosse polémique ce matin,
00:28:57elle est autour du service secret et surtout des failles du service secret hier.
00:29:01Oui, les failles étaient visibles.
00:29:03Déjà, le seul fait qu'il ait pu y avoir cet attentat est une faille monstre.
00:29:09Et la curiosité dans tout cela, c'est qu'à un moment donné,
00:29:15il y avait une accusation venant du camp républicain,
00:29:19pas du tout de Trump personnellement,
00:29:22qui disait qu'ils avaient averti le service secret,
00:29:27qui est l'agence de protection des gardes du corps du président,
00:29:33des ex-présidents et des présidentiables.
00:29:35C'est leur grand boulot, ça.
00:29:37Et on leur avait demandé d'augmenter la sécurité.
00:29:43Et apparemment, ils ne l'ont pas fait.
00:29:45La réponse de l'agence elle-même, c'est nous avons augmenté la sécurité.
00:29:51Et le président Biden lui-même a dit hier soir,
00:29:56la sécurité avait été augmentée et j'ai ordonné qu'on l'augmente encore.
00:30:01Donc, il y a un scandale.
00:30:04C'est-à-dire, comment ne sont-ils pas capables de protéger les présidentiables ?
00:30:10Et ça, ça s'inscrit dans une espèce de portrait plus grand,
00:30:16dans lequel Donald Trump a toujours détesté le FBI et les agences fédérales,
00:30:21lorsqu'il pensait que ces agences jouaient contre lui.
00:30:25Donc, on verra comment ça se dénouera dans les jours à venir.
00:30:29Merci beaucoup, Harold.
00:30:30Retour en France.
00:30:31Les premiers désaccords apparaissent au sein du nouveau front populaire.
00:30:35Le consensus autour d'un Premier ministre se fait attendre.
00:30:38La candidature de la communiste Huguette Bellot semble bloquée par le PS.
00:30:42Alors, la coalition de gauche peut-elle trouver un accord ?
00:30:45On voit ça avec ce sujet de Solène Boulan.
00:30:48Retour à la case départ.
00:30:50Après une semaine de pourparlers entre les partis du nouveau front populaire,
00:30:54personne ne s'est accordé pour valider le nom d'Huguette Bellot,
00:30:58présidente de Région La Réunion, au poste de Première ministre,
00:31:01laquelle a annoncé décliner l'offre, faute d'accord sur sa candidature.
00:31:06Je prends acte qu'elle ne fait pas l'objet d'un consensus
00:31:09entre toutes les composantes du nouveau front populaire
00:31:12et notamment qu'elle n'est pas soutenue par le parti socialiste.
00:31:15Dans ces conditions et soucieuses d'un accord rapide au sein du NFP,
00:31:19j'ai décidé de décliner sans plus attendre l'offre qui m'a été faite.
00:31:23Les tensions se multiplient au sein du nouveau front populaire.
00:31:26Le PS est accusé de blocage par la France Insoumise,
00:31:29notamment par la députée Clémence Guettet,
00:31:32dont le nom circule également pour Matignon.
00:31:34Huguette Bellot est une dirigeante politique qui a une vie de combat.
00:31:37Elle est présidente de Région La Réunion, féministe, antiraciste.
00:31:41Honte à ceux qui tentent de la salir, le blocage du PS est incompréhensible.
00:31:46Même son de cloche du côté du parti communiste et de Fabien Roussel,
00:31:49auprès duquel Huguette Bellot a siégé pendant 23 ans à l'Assemblée.
00:31:53Je demande une réunion au chef de parti au plus vite
00:31:56pour sortir par le haut de la situation de blocage actuel.
00:31:59Il faut arrêter le double langage et les ambiguïtés.
00:32:02Chacun doit faire preuve de sérieux et de responsabilité,
00:32:04sans intention dissimulée.
00:32:06De son côté, Emmanuel Macron entend temporiser
00:32:09dans l'espoir de réunir une coalition alternative,
00:32:12alors que la nouvelle législature doit débuter le 18 juillet à l'Assemblée.
00:32:17Pour le défilé du 14 juillet, Emmanuel Macron est à bord d'une nouvelle voiture,
00:32:21une nouvelle voiture présidentielle,
00:32:23et elle a le nom d'un avion, le Rafale.
00:32:25Le Renault Rafale, vous vous rendez compte,
00:32:27c'est le nom de la nouvelle voiture présidentielle.
00:32:30Mais alors, vous savez que chez Dassault,
00:32:32on a tiqué parce que le Rafale, c'est un avion de chasse,
00:32:34et on apprend en fait que Renault, tout simplement dans les années 30,
00:32:38avait créé un système aérien, aéronautique,
00:32:41qui s'appelait le Rafale, c'était un peu les premiers avions,
00:32:44et donc ils sont détenteurs de ce nom, le Rafale.
00:32:47D'ailleurs, je vous précise que cette voiture, je dis bien,
00:32:50cette voiture a été présentée au Salon du Bourget,
00:32:52et je vous le précise aussi, elle ne vole pas.
00:32:54Alors, elle va devenir donc la voiture officielle d'Emmanuel Macron,
00:32:58aux côtés de la 5008 Peugeot et de la DS7 de Stellantis.
00:33:02Mais, petit problème quand même, Chana,
00:33:05cette voiture n'est pas construite en France.
00:33:07Et là, c'est une brèche dans le 100% made in France que veut l'Elysée.
00:33:11On sait bien que la France se bat pour la France.
00:33:13Eh bien non. Alors, il y a eu dérogation,
00:33:15de même que, alors la voiture, je précise, est assemblée en Espagne,
00:33:18mais il y a aussi une dérogation sur le fait qu'elle n'est pas électrique.
00:33:21Elle est hybride rechargeable.
00:33:23Mais bon, ça a passé, c'est une voiture finalement
00:33:25qui va aider aussi Renault à se relancer,
00:33:28parce qu'il fallait vraiment un modèle très très haut de gamme,
00:33:30que n'avait pas Renault jusque-là.
00:33:32Et donc, c'est une belle vitrine pour la marque.
00:33:34Alors Eric, ce choix pour Renault, aura-t-il un impact sur les ventes ?
00:33:38Non, parce que si vous voulez voiture présidentielle,
00:33:40à part la DS, vous savez, du Général de Gaulle,
00:33:42qui a été la voiture la plus populaire de France et d'Europe,
00:33:44et à part la R25, la Renault 25 de François Mitterrand,
00:33:47les autres modèles n'ont pas un impact direct.
00:33:50Ce sont des voitures qui sont souvent en petite série.
00:33:52Là justement, la DS 7 de Stellantis,
00:33:55elle s'est vendue à quelques milliers d'exemplaires.
00:33:57Donc on va dire qu'il n'y a pas d'impact, c'est vraiment pour la vitrine.
00:33:59Je termine par un point.
00:34:01Chana, on va dire qu'Emmanuel Macron a trouvé sa nouvelle voiture,
00:34:04mais il n'a pas trouvé son Premier ministre pour l'instant.
00:34:06Ah oui, c'est vrai.
00:34:07Alors reste à savoir maintenant...
00:34:08Comme de priorité.
00:34:09Pour qui Emmanuel Macron va rouler ?
00:34:11C'est la question qu'on peut se poser.
00:34:13Merci Eric.
00:34:14Allez tout de suite, on enchaîne sur les sports.
00:34:17Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:34:19Installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:34:22exploitant leur commerce.
00:34:23Groupe Verlaine.pro
00:34:26Détendez-vous devant la chronique sport avec la Halle au Sommeil.
00:34:29Spécialiste de la litterie française et des canapés pour tous les budgets.
00:34:33Le journal des sports et on va parler du Tour de France.
00:34:36Mathieu, les jours se suivent et se ressemblent.
00:34:38Effectivement.
00:34:39Nouvelle victoire de Tadej Pogacar.
00:34:41C'était dans les Pyrénées.
00:34:42Le maillot jaune marque les esprits.
00:34:43Il est l'immense favori.
00:34:45Le Slovène s'est imposé en solitaire au plateau de Bey.
00:34:48Et aujourd'hui, c'est jour de repos pour les coureurs.
00:34:56C'était la chronique sport avec la Halle au Sommeil.
00:34:58Spécialiste de la litterie française et des canapés pour tous les budgets.
00:35:02Jamais le soleil n'a autant brillé.
00:35:04C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:35:06Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie.
00:35:08Groupe Verlaine. Le climat de confiance.
00:35:11Donald Trump arrive à la convention républicaine plus fort que jamais.
00:35:16Hier, l'ancien président des Etats-Unis a creusé un peu plus le fossé entre lui et Joe Biden.
00:35:21Face au héros Trump qui se relève.
00:35:24Le point levé après une fusillade.
00:35:26Le président américain a de plus en plus de mal à faire illusion
00:35:29entre moments embarrassants et lapsus en série.
00:35:32Mais alors est-ce que selon vous, Donald Trump a signé sa victoire ?
00:35:36Et est-ce que Joe Biden doit se retirer ?
00:35:38Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre réponse.
00:35:43Et nous, on se retrouve dans un instant.
00:35:45On rejoindra Claude Moniquet qui nous apportera son expertise
00:35:49concernant l'enquête qui se poursuit.
00:35:56On rejoint Claude Moniquet dans un instant pour parler de l'enquête
00:35:59qui se poursuit aux Etats-Unis après la tentative d'assassinat de Donald Trump.
00:36:03Mais tout d'abord, c'est le Point Info avec Mathieu Dewez.
00:36:06Et à la une, Joe Biden appelle à l'unité de la nation
00:36:12après la tentative d'assassinat de Donald Trump.
00:36:14Le président américain s'est exprimé depuis Washington.
00:36:17Il assure qu'il n'y a pas de place en Amérique pour ce type de violence.
00:36:20Et de son côté, Donald Trump reste déterminé à poursuivre sa campagne.
00:36:24Je ne peux pas permettre à un tireur ou à un assassin potentiel
00:36:28d'imposer un changement de programme.
00:36:31Des images saisissantes.
00:36:33Un logement d'une résidence Crousse à Paris.
00:36:35Ce sont des élèves gardiens de la paix mobilisés pour les JO qui doivent y loger.
00:36:39C'est totalement insalubre.
00:36:41On voit des insectes partout et un frigo dans un état lamentable.
00:36:44Enfin, en football, les Espagnols sont champions d'Europe
00:36:47après leur succès hier soir contre l'Angleterre.
00:36:49Leur quatrième titre continental et c'est un record.
00:36:52Victoire logique pour l'équipe la plus séduisante de la compétition.
00:36:56Ouverture du score signée Williams.
00:36:58Les Anglais égalisent à 20 minutes de la fin grâce à une belle frappe de Palmer.
00:37:02Et c'est Oyarzabal qui donne le titre aux Espagnols à la 86e minute de jeu.
00:37:06L'Espagne est bien de retour au sommet.
00:37:09Alors qu'on voit le dernier but espagnol.
00:37:15Claude Moniquet est en direct avec nous.
00:37:17Claude Moniquet spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:37:20Claude, bonjour.
00:37:21Deux enquêtes ont été ouvertes après la tentative d'assassinat contre Donald Trump.
00:37:26Dites-nous comment, d'abord, elles vont se dérouler à partir de maintenant ?
00:37:30Bonjour Chana.
00:37:31Oui, effectivement, on a deux enquêtes qui ont commencé en fait, je dirais,
00:37:36probablement vers 7h30 ou 8h, samedi soir, dès la tentative d'assassinat.
00:37:47Ce qui est essentiel pour le moment, c'est que le tueur a été identifié.
00:37:52C'est de déterminer s'il a une affiliation politique et s'il est lié à un groupe extrémiste.
00:38:01Ce qui apparaît d'ores et déjà apparemment, et ça c'est très important,
00:38:04le FBI écarte le fait qu'il puisse être atteint d'une maladie mentale.
00:38:09Donc il était responsable de ses actes.
00:38:11Donc il doit y avoir un mobile, une motivation à son acte et il peine à la trouver.
00:38:19Il y a quelques éléments, cela étant, qui pourraient les aider.
00:38:23Entre autres le fait, bien sûr, l'exploitation de sa téléphonie, de l'informatique,
00:38:28des messages qu'il aurait échangés avec certains contacts sur des messageries cryptées.
00:38:35Et puis aussi des expertises techniques.
00:38:37Par exemple, on a retrouvé des explosifs dans sa voiture et à son domicile,
00:38:45avec d'ailleurs des versions contradictoires.
00:38:47Le FBI hier parlait, pour la voiture en tout cas, d'explosifs installés par des spécialistes.
00:38:54La police d'État de Pennsylvanie, il y a quelques heures,
00:39:02évoquait elle des explosifs rudimentaires.
00:39:04Donc il faudrait quand même se mettre d'accord.
00:39:06Mais si ces explosifs ont été neutralisés et donc peuvent être exploités
00:39:12et ont peut-être une signature des empreintes digitales, une manière de fabriquer, etc.,
00:39:17qui pourrait conduire à des complices.
00:39:19Et ça, pour le moment, c'est essentiel puisque c'est ça aussi qui permettra
00:39:23de connaître le mobile exact du tireur.
00:39:27Claude, je voudrais qu'on s'intéresse un instant sur l'arme utilisée par ce tireur.
00:39:32C'est un AR-15, une arme semi-automatique achetée vraisemblablement
00:39:36par un membre de la famille de cet homme.
00:39:38Ce n'est pas un fusil complètement anodin parce qu'il a été utilisé
00:39:42dans plusieurs tueries de masse depuis le début des années 2000 aux États-Unis.
00:39:46Oui, tout à fait. Alors là aussi, il y a des versions contradictoires.
00:39:50On parle d'un AR-15 ou d'un AR-556.
00:39:53En fait, globalement, c'est la même arme.
00:39:55Elle n'est pas toujours fabriquée par le même fabricant.
00:39:59Il y a des rugueurs, il y a des colt.
00:40:01Mais c'est globalement la même arme.
00:40:03C'est une arme qui est très utilisée par les chasseurs et par les tireurs sportifs aux États-Unis
00:40:07et qui, effectivement, a été impliquée dans à peu près la moitié
00:40:12des dix tueries de masse les plus importantes aux États-Unis ces dernières années,
00:40:17entre autres celles de l'école de Sandy Hook qui avait fait 26 morts en décembre 2012,
00:40:23Parkland High School 17 morts en février 2018
00:40:26ou plus récemment le centre commercial de Boulder qui avait fait 14 morts en mars 2021.
00:40:35C'est une arme qui n'est pas la plus utilisée dans les tueries de masse,
00:40:42mais elle est quand même présente de manière significative.
00:40:45Une chose importante sur la circulation des armes aux États-Unis,
00:40:52c'est qu'il y a 300 millions d'armes en circulation aux États-Unis
00:40:57qui sont aux mains de personnes privées.
00:41:00Entre ces 300 millions, 24 millions, donc un peu moins de 10%, sont des armes de type AR-15.
00:41:07Dernière question, Claude Moniquet, on en parlait tout à l'heure avec Harold Iman.
00:41:11La question que tout le monde se pose ce matin, c'est est-ce qu'il y a eu une faille du service secret
00:41:16ou est-ce que tout simplement ce type d'attaque est impossible à prévoir ?
00:41:20Beaucoup d'attaques sont impossibles à prévoir, sauf si on a effectivement du renseignement.
00:41:27En l'occurrence, ce renseignement n'aurait peut-être pas servi à grand-chose,
00:41:30parce qu'on s'est beaucoup posé ces deux derniers jours la question de savoir
00:41:34si l'enquête préliminaire qui est faite avant l'organisation de cet événement avait été bien menée.
00:41:40Et il apparaît en fait que l'individu n'apparaissait sur aucune liste d'FBI et n'était pas connu.
00:41:46Donc le renseignement, qu'il ait été bien ou mal fait, n'aurait pas vraiment changé la donne.
00:41:50En revanche, sur le terrain, il y a eu une multiplication d'erreurs.
00:41:55D'abord, bien entendu, cet immeuble d'où le tireur a agi était le point O le plus facile,
00:42:03le plus évident à utiliser pour quelqu'un qui aurait visé Donald Trump ce jour-là.
00:42:09Et il est quand même frappant dans ce cadre de constater qu'il n'y avait pas sur le toit
00:42:14de tireurs d'élite du secret de service, alors qu'il y en avait derrière,
00:42:19sur les hangars qui sont derrière Donald Trump.
00:42:22Deuxième point, on nous dit que des gens de la police d'État de Pennsylvanie
00:42:28étaient présents dans le bâtiment.
00:42:30À ce moment-là, comment le tireur a-t-il pu entrer dans le bâtiment et monter sur le toit ?
00:42:37Troisième erreur, il y a eu une série de plusieurs personnes qui ont témoigné
00:42:43d'avoir averti la police dans les 10 minutes précédant les tirs.
00:42:48Certains avaient vu un individu suspect se promener hors du périmètre et aller vers le bâtiment.
00:42:55D'autres l'avaient vu grimper sur le toit avec un fusil.
00:42:58D'autres l'avaient vu passer de toit en toit.
00:43:00Et la police a mis des minutes et plusieurs minutes à réagir et à vérifier ces faits.
00:43:05Et enfin, dernier point, il a pu tirer plusieurs balles dans une séquence
00:43:12qui a duré à peu près 15 à 17 secondes.
00:43:14Et là, le FBI s'étonne qu'il n'ait pas été neutralisé dès le premier tir
00:43:19par les tireurs d'élite du Secret Service.
00:43:23D'autant plus qu'on voit clairement sur les images que l'un d'eux,
00:43:26qui était positionné sur le toit du hangar derrière Donald Trump,
00:43:30dans les tout derniers moments avant le tir, avait repéré le tireur,
00:43:33puisqu'on le voit bouger son fusil.
00:43:35Mais il mettra 15 à 17 secondes à réagir.
00:43:38Et enfin, bien sûr, il y a des manquements de matériel.
00:43:41Claude Moniquet, on est pris par le temps, malheureusement.
00:43:43Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:43:48Merci infiniment d'avoir été avec nous dans la matinale.
00:43:50On se retrouve dans quelques instants.
00:43:52Il est 6h51 et je poserai une question à Régis Le Sommier.
00:43:55Est-ce que Donald Trump est un homme chanceux ?
00:43:57Réponse dans un instant.
00:44:04Il est 6h55, c'est l'heure de l'édito avec Régis Le Sommier.
00:44:07Cette question que je vous pose ce matin, Régis,
00:44:09est-ce que Donald Trump est un homme chanceux ?
00:44:11Parce que même en étant victime d'une tentative d'attentat,
00:44:14Donald Trump arrive à tirer profit de la situation
00:44:17et sort très clairement vainqueur de cette séquence.
00:44:19Donald Trump, c'est un mix de chance, en effet.
00:44:22Et vous savez, un personnage dans l'histoire que Trump admire
00:44:25et qui le fascine, il n'y en a pas beaucoup,
00:44:27le personnage français, c'est Napoléon.
00:44:29Et vous savez, Napoléon, quand on lui demandait,
00:44:31quand on lui présentait un officier, on lui disait,
00:44:33voilà, il a toutes les qualités, et comment ?
00:44:37Et Napoléon répondait, oui, fort bien, mais a-t-il de la chance ?
00:44:41Et Donald Trump, il a beaucoup de chance, oui.
00:44:43Il a beaucoup de chance.
00:44:45Son élection, d'ailleurs, tiens, je ne dis pas du miracle,
00:44:47parce qu'il y a une stratégie électorale aussi derrière.
00:44:50Il y a quelque chose de... C'est un personnage pugnace.
00:44:53Mais c'est un personnage qui, à chaque étape de sa vie,
00:44:56a su se réinventer, a su comment faire face à la fatalité.
00:45:01Vous savez, quand il...
00:45:03Quand il... Le côté businessman qu'on détaillait tout à l'heure,
00:45:07eh bien, Donald Trump, dans les années 90,
00:45:09c'est un milliardaire parmi d'autres.
00:45:11Il n'est pas, d'ailleurs, le super businessman
00:45:13qui veut laisser entendre.
00:45:15C'est la rencontre avec un producteur britannique
00:45:17qui s'appelle Mark Burnett,
00:45:19qui va créer le show The Apprentice,
00:45:22dont on se souvient, le fameux You're Fired,
00:45:24qui va donner à Donald Trump l'idée
00:45:26qu'il peut gouverner les États-Unis comme une entreprise.
00:45:28Alors, pour les Français, c'est une hérésie,
00:45:30mais pour les Américains, qui gouvernent les États-Unis
00:45:32comme une entreprise, c'est quelque chose de très bien.
00:45:34Son élection, elle est incroyable.
00:45:36Il va l'emporter sur les terres démocrates, en fait.
00:45:40Et d'ailleurs, là où il a été atteint par un tireur,
00:45:43c'est la Pennsylvanie.
00:45:45Là, aujourd'hui, la convention a lieu dans le Wisconsin.
00:45:47C'est deux États-clés qui lui ont permis
00:45:49d'emporter la victoire en 2016.
00:45:51Et il l'a emporté. Je vous donne cette anecdote
00:45:53parce qu'on n'a pas beaucoup de temps.
00:45:55Il était... Tout le monde pensait,
00:45:57même pendant la soirée électorale,
00:45:59il était dans sa Trump Tower à New York.
00:46:01Son staff avait commencé à plier bagage.
00:46:03Les États tombaient les uns après les autres
00:46:05pour Hillary Clinton. Et vous aviez Donald Trump
00:46:07avec sa canette de coca-lite, parce qu'il ne boit pas d'alcool,
00:46:09il ne boit que du coca-lite, qui regardait...
00:46:11Je crois quand même que c'est des Percy et Sprite pour les marques.
00:46:13Oui, évidemment, pardon. Mais c'est son nom.
00:46:15C'est sa boisson.
00:46:17Et il regardait la télé et il disait
00:46:19« It ain't over yet ».
00:46:21Et tout son staff avait commencé...
00:46:23Ce qui veut dire que ce n'est pas encore fini.
00:46:25Il faut attendre. Ce n'est pas fini.
00:46:27Et au bout de la nuit, il a gagné l'élection.
00:46:29Donc il y a le côté détermination,
00:46:31il y a le côté chance. Et je rajouterais que pour ces procès,
00:46:33également, l'affaire de l'attaque du Capitole,
00:46:35le 6 janvier,
00:46:37il a réussi à y échapper parce qu'il a
00:46:39suscité, évidemment, la contestation
00:46:41de l'élection. Il a dit que l'élection avait été volée,
00:46:43etc. Une partie de ses partisans
00:46:45ont attaqué le Capitole
00:46:47et lui, au dernier moment,
00:46:49a dit « il faut rentrer
00:46:51chez vous ». Et donc, il a
00:46:53échappé, il est passé à travers les mailles du filet.
00:46:55Il a été accusé de plein de choses.
00:46:57Il y a encore quatre procès qui sont en cours
00:46:59dans lesquels Donald Trump est impliqué.
00:47:01Mais à chaque fois, il s'en tire. Et ça, c'est quand même
00:47:03le gros capital chance.
00:47:05Donc Donald Trump est un homme chanceux. C'est la conclusion.
00:47:07Merci beaucoup, Régis Le Sommier. Dans un instant,
00:47:09c'est la météo avec Karine Durand.
00:47:21La France est une véritable exception
00:47:23européenne en ce moment. Elle se trouve
00:47:25encore sous une bulle de fraîcheur
00:47:27avec des températures sous les moyennes de saison,
00:47:29surtout sur la moitié nord,
00:47:31tandis qu'il y a des conditions caniculaires
00:47:33en Europe de l'Est, notamment du côté
00:47:35de la Roumanie et de la Bulgarie.
00:47:37Mais la situation en France va évoluer
00:47:39en fin de semaine, justement.
00:47:41Regardez l'évolution pour les prochaines
00:47:43heures avec des conditions assez nuageuses
00:47:45mais un temps calme et sec sur la moitié nord.
00:47:47Il n'y a plus d'averse pour les festivités
00:47:49du 14 juillet. Des nuages quand même
00:47:51bien présents sur les Hauts-de-France, le bassin parisien
00:47:53ou encore la région Grand Est.
00:47:55Et encore de superbes conditions dégagées
00:47:57sur le sud-est, les bords de la
00:47:59Méditerranée et la Corse en particulier.
00:48:01Les températures remontent,
00:48:03elles gagnent 1 à 2 degrés supplémentaires
00:48:05par rapport à hier. On est dans
00:48:07les moyennes de saison, tout simplement.
00:48:0925 degrés à Paris, 23 pour les Hauts-de-France
00:48:11jusqu'à 26 en Alsace
00:48:13et plus de 30 degrés entre le sud-ouest
00:48:15et la côte méditerranéenne.
00:48:17La journée de lundi sera marquée à nouveau
00:48:19par des conditions un petit peu plus fraîches et surtout
00:48:21plus humides avec le retour des averses,
00:48:23des orages le matin sur l'ouest,
00:48:25l'après-midi sur l'Île-de-France,
00:48:27les Hauts-de-France et un petit peu plus tard dans la soirée
00:48:29sur l'Est. Attention également
00:48:31aux violents orages qui vont éclater
00:48:33entre les Pyrénées, les régions centrales
00:48:35et la région Grand Est. Il peut y avoir
00:48:37de fortes pluies en dessous mais aussi
00:48:39de la grêle et encore une fois, la Méditerranée
00:48:41bénéficie des meilleures conditions.
00:48:43Jamais le soleil n'a autant
00:48:45brillé, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:48:47Installateur de panneaux photovoltaïques
00:48:49garantie à vie. Groupe Verlaine,
00:48:51le climat de confiance.
00:48:53Il est 7h, bienvenue dans la matinale
00:48:55de CNews. Donald Trump
00:48:57arrive à la convention républicaine
00:48:59plus fort que jamais hier.
00:49:01L'ancien président des Etats-Unis a creusé
00:49:03un peu plus le fossé entre lui
00:49:05et Joe Biden face aux héros
00:49:07Trump qui se relèvent, le point
00:49:09levé après une fusillade. Le président américain
00:49:11a de plus en plus de mal
00:49:13à faire illusion entre
00:49:15moments embarrassants et lapsus
00:49:17en série. Est-ce que selon vous, Donald Trump
00:49:19a signé sa victoire hier
00:49:21et est-ce que Joe Biden doit se retirer
00:49:23comme tous les matins ? Vous flashez
00:49:25le QR code et vous enregistrez
00:49:27votre réponse. Dans le reste
00:49:29de l'actualité, les militants républicains
00:49:31plus que jamais soudés
00:49:33autour de Donald Trump. L'ancien président
00:49:35américain est arrivé cette nuit à
00:49:37Milwaukee où il sera officiellement
00:49:39désigné comme candidat
00:49:41des républicains.
00:49:43Après le choc, place à l'enquête.
00:49:45Est-ce qu'il y a eu une faille du service
00:49:47secret ? Est-ce que la sécurité du meeting de
00:49:49Donald Trump était sous-évaluée ?
00:49:51Régis Le Sommier et Harold Diman sont
00:49:53avec nous.
00:49:55La flamme olympique est arrivée en grande pompe
00:49:57à Paris pendant le défilé du 14 juillet.
00:49:59On est à deux semaines des JO.
00:50:01On parlera des axes franciliens
00:50:03réservés à certains véhicules à partir de ce
00:50:05matin pour l'événement. Attention
00:50:07aux amendes.
00:50:11Je le disais, Donald Trump est arrivé cette nuit
00:50:13à Milwaukee pour la convention républicaine.
00:50:15L'ancien président américain qui a été accueilli
00:50:17par des militants qui l'attendaient
00:50:19avec impatience, Mathieu.
00:50:21Et oui, malgré la tentative d'assassinat
00:50:23dont il a été victime, la campagne
00:50:25présidentielle, elle, semble bien
00:50:27suivre son cours avec un Donald Trump
00:50:29plus fort et plus soutenu
00:50:31que jamais. Le récit de Marine Sabourin.
00:50:35Ils espéraient apercevoir
00:50:37Donald Trump descendre de son avion.
00:50:39Ses soutiens
00:50:41qui sont arrivés en nombre à Milwaukee
00:50:43pour assister à la convention républicaine.
00:50:45Ce qui s'est passé
00:50:47est une honte, une honte absolue.
00:50:49Nous reprenons notre pays en main
00:50:51et tout tourne autour de Trump
00:50:53maintenant.
00:51:05Dans le même temps, une veillée en l'honneur
00:51:07de Donald Trump était organisée.
00:51:09Un moment de recueillement
00:51:11la gloire de l'ex-chef d'Etat américain
00:51:13qui a frôlé la mort à quelques mille mètres
00:51:15près et qui pourrait aujourd'hui
00:51:17être érigé au rang de héros national
00:51:19par ses partisans.
00:51:21J'étais à l'aéroport samedi
00:51:23lorsque cela s'est produit
00:51:25et lorsque j'étais à la porte d'embarquement
00:51:27tout le monde était en colère.
00:51:29Tout d'abord,
00:51:31les gens doivent être attentifs car
00:51:33beaucoup de personnes sont des électeurs silencieux.
00:51:35Ils se contentent de sortir et de voter
00:51:37contre qui que ce soit.
00:51:39J'espère que les gens apprendront car il s'agit du plus grand vote
00:51:41de l'histoire de notre pays.
00:51:43Jeudi, Donald Trump doit être officiellement
00:51:45investi candidat républicain
00:51:47face à Joe Biden.
00:51:49A cette occasion, sa sécurité sera évidemment
00:51:51renforcée.
00:51:55Harold Eman, c'est une semaine clé
00:51:57qui s'ouvre avec la convention républicaine.
00:51:59Comment ça va se dérouler cette semaine ?
00:52:01Aujourd'hui, les délégués,
00:52:03qui sont 2400,
00:52:05qui ont été élus pendant les primaires,
00:52:07vont voter pour
00:52:09Donald Trump.
00:52:11Mais celui-ci n'acceptera
00:52:13que jeudi
00:52:15dans un grand discours.
00:52:17Entre maintenant et jeudi,
00:52:19beaucoup de choses vont se passer,
00:52:21notamment
00:52:23le choix de vice-président.
00:52:25Et normalement,
00:52:27ça se fait le mercredi.
00:52:29Donc, il y a
00:52:31énormément de sessions
00:52:33qui se succèdent lors de
00:52:35cette convention.
00:52:37Vous avez tous les secteurs du Parti
00:52:39républicain qui prennent la parole.
00:52:41On voit toutes sortes de motions.
00:52:43Tout le monde se fait connaître.
00:52:45Les cartes de visite se
00:52:47distribuent par dizaines de milliers.
00:52:49Et c'est comme une grosse fiesta
00:52:51qui soude le Parti.
00:52:53Et voilà, tout ça, ça va aller
00:52:55dans un arc vers jeudi.
00:52:57Et on aura
00:52:59le discours final. En attendant,
00:53:01deux fils vont parler, Eric
00:53:03et Donald Jr.
00:53:05Et leurs épouses et fiancées
00:53:07à eux aussi. Mais Melania
00:53:09ne parlera pas et Ivanka,
00:53:11sa fille, ne parlera pas.
00:53:13Merci beaucoup Harold. Cette tentative d'assassinat
00:53:15a évidemment choqué partout aux Etats-Unis.
00:53:17Mais pas que. Nous avons rencontré des touristes américains
00:53:19à Paris, Mathieu.
00:53:21Et c'est évidemment la sidération.
00:53:23Nos équipes ont même appris la nouvelle
00:53:25à certains. Et vous allez voir leur réaction
00:53:27dans ce reportage de Fabrice Elsner
00:53:29Sur le parvis du Trocadéro,
00:53:31ce dimanche matin, les touristes américains
00:53:33sont encore sous le choc.
00:53:35La veille, un assaillant de 20 ans
00:53:37a tenté d'assassiner l'ex-président
00:53:39Donald Trump.
00:53:41C'est un choc, mais je ne suis vraiment pas
00:53:43surpris parce qu'avec
00:53:45toutes les armes qui circulent aux Etats-Unis...
00:53:47Je n'arrive pas à croire
00:53:49que quelqu'un lui ait tiré dessus.
00:53:51Non, à vrai dire, si, bien sûr que
00:53:53j'y crois, c'est possible.
00:53:55Je pense que la fusillade pourrait influencer
00:53:57le déroulement de la campagne électorale.
00:53:59Jean, étudiante américaine
00:54:01en vacances à Paris depuis quelques jours,
00:54:03découvre les images de l'attaque.
00:54:05Ce qui m'attriste le plus
00:54:07en Amérique actuellement,
00:54:09c'est cette opposition radicale
00:54:11des opinions des partis politiques
00:54:13et des modes de pensée.
00:54:15C'est triste de voir
00:54:17que cette situation a pu inciter
00:54:19quelqu'un à commettre un tel acte.
00:54:21J'étais tellement choqué de voir
00:54:23que ça existe parmi nous
00:54:25d'avoir cette envie
00:54:27de tuer des gens,
00:54:29d'assassiner des gens comme ça.
00:54:31Un acte qui, pour certains,
00:54:33confirme le rôle majeur de l'ancien président
00:54:35dans la sphère politique américaine.
00:54:37Je suis une pro-Trump
00:54:39et je soutiens sa candidature pour 2024.
00:54:41Voir que quelqu'un était prêt à lui ôter la vie
00:54:43nous montre l'ampleur du défi
00:54:45qu'il attend pour les quatre prochaines années.
00:54:47Malgré cette tentative
00:54:49d'assassinat,
00:54:51Donald Trump n'entend pas modifier son agenda politique.
00:54:53Le candidat, en lice pour la présidentielle
00:54:55du 5 novembre prochain,
00:54:57a décidé de poursuivre ses meetings de campagne.
00:54:59Retour en France.
00:55:01On est à deux semaines des Jeux olympiques.
00:55:03Et attention si vous êtes automobiliste francilien
00:55:05puisque les voies olympiques
00:55:07entrent en vigueur aujourd'hui, Mathieu.
00:55:09Ce sont les voies où il y a tout simplement écrit
00:55:11« JO 2024 » et notamment sur le périphérique parisien.
00:55:13Concrètement,
00:55:15qui a le droit de circuler sur ces voies
00:55:17et quels sont les axes impactés ?
00:55:19Éléments de réponse avec Dunia Tengour.
00:55:21185 kilomètres
00:55:23de voies réservées pour les Jeux olympiques
00:55:25et paralympiques en Ile-de-France.
00:55:27C'est désormais officiel.
00:55:29Une disposition mise en place
00:55:31pour une circulation facilitée
00:55:33et sans embouteillage lors des JO.
00:55:35Mais tout le monde ne peut pas emprunter ces axes.
00:55:37Sont concernés les véhicules
00:55:39accrédités par le comité d'organisation
00:55:41des Jeux. Autres bénéficiaires,
00:55:43les transports en commun public,
00:55:45les taxis, les véhicules de secours
00:55:47ou encore les transports des personnes
00:55:49à mobilité réduite.
00:55:51Objectif visé,
00:55:53pas plus de 30 minutes de trajet
00:55:55entre deux sites de compétition.
00:55:57Parmi les axes concernés,
00:55:59une partie de l'A1, une partie de l'A13
00:56:01ou encore deux tiers par le nord du boulevard
00:56:03périphérique entre les portes de Sèvres
00:56:05et de Bercy.
00:56:07Les véhicules non autorisés qui circuleraient
00:56:09sur ces voies réservées encourent une amende
00:56:11de 135 euros.
00:56:13La verbalisation se fera soit par des agents
00:56:15ou par caméras de vidéosurveillance.
00:56:17Alors attention Eric Dorek-Mathenne
00:56:19parce que vous êtes à Scooter
00:56:21mais vous êtes aussi concerné, vous ne pouvez pas rouler sur ces voies.
00:56:23Si vous utilisez ces voies
00:56:25et c'est valable aussi pour les voies de bus, je le précise
00:56:27et donc là l'amende
00:56:29on filme votre deux roues
00:56:31et vous recevez l'amende. Alors après vous pouvez exiger l'image
00:56:33pour vérifier.
00:56:35Si vous ne la recevez pas, là effectivement
00:56:37ça devient litigé.
00:56:39Merci beaucoup Eric et justement
00:56:41on va parler de football dans un instant.
00:56:47On commence ce journal des sports
00:56:49avec la victoire des Espagnols
00:56:51qui sont devenus champions d'Europe
00:56:53après leur succès hier soir face à l'Angleterre
00:56:55Mathieu.
00:56:57Tout à fait et c'est leur quatrième titre continental
00:56:59déjà et c'est un record.
00:57:01Victoire logique pour l'équipe la plus séduisante
00:57:03de la compétition.
00:57:05Ouverture du tournoi
00:57:07pour l'équipe la plus séduisante
00:57:09de la compétition.
00:57:11C'est la victoire de l'équipe la plus séduisante
00:57:13de la compétition.
00:57:15Ouverture du score signé Williams
00:57:17et les Anglais qui vont égaliser
00:57:19à 20 minutes seulement de la fin
00:57:21grâce à une belle frappe, très belle frappe
00:57:23de Palmer.
00:57:25Et c'est finalement Oyarzabal pour les Espagnols
00:57:27qui donne le titre à l'Espagne à la 86ème
00:57:29minute de jeu.
00:57:31L'Espagne est donc bien de retour au sommet
00:57:33alors que vous voyez le dernier but espagnol
00:57:35qui offre la victoire de Buzyn.
00:57:37Autre victoire espagnole ce week-end
00:57:39celle de Carlos Alcaraz Mathieu.
00:57:41Oui il a 21 ans seulement et n'a laissé tout simplement
00:57:43aucune chance à Novak Djokovic
00:57:45en finale de Wimbledon.
00:57:47Une victoire 3-7-0, c'est son deuxième titre
00:57:49d'affilé sur le gazon londonien.
00:57:51Lui qui a déjà remporté Roland-Garros
00:57:53cette année. On écoute Novak Djokovic
00:57:55qui reconnaît la supériorité
00:57:57de son adversaire.
00:58:13...
00:58:33Il est 7h10, vous êtes toujours en direct
00:58:35sur la matinale de CNews.
00:58:37On se retrouve dans un instant avec mon invité
00:58:39Oleg Khodzev, professeur d'histoire
00:58:41américaine à l'American University
00:58:43of Paris pour évidemment parler
00:58:45de cette tentative d'assassinat
00:58:47sur Donald Trump.
00:58:49A tout de suite.
00:58:53Il est 7h13, tout de suite c'est
00:58:55le Point Info avec Mathieu Dewez.
00:58:57...
00:58:5922 départements
00:59:01sont en vigilance orange pour des risques
00:59:03d'orage. Le nord-est du pays est concerné
00:59:05notamment les Vosges, la Moselle, le Haut-Rhin
00:59:07et le Bas-Rhin. Des orages forts
00:59:09accompagnés de grêles, d'intenses précipitations
00:59:11et d'une activité électrique importante.
00:59:13L'enquête se poursuit
00:59:15pour connaître notamment les motivations
00:59:17du tireur qui a tiré sur Donald Trump.
00:59:19L'homme de 20 ans a été neutralisé.
00:59:21Ses tirs ont fait un mort et deux blessés
00:59:23graves parmi les spectateurs. Le FBI
00:59:25a confirmé hier que le tireur
00:59:27avait agi seul et évoque un potentiel
00:59:29acte de terrorisme intérieur.
00:59:31Attention si vous êtes automobiliste
00:59:33francilien, les voies olympiques
00:59:35entrent en vigueur aujourd'hui. Au total
00:59:37185 kilomètres sont concernés.
00:59:39Alors pour faire simple, il s'agit de voies
00:59:41réservées aux véhicules accrédités,
00:59:43aux véhicules de secours, aux transports en commun
00:59:45et aux taxis.
00:59:47Merci beaucoup Mathieu.
00:59:49On est en direct avec Oleg
00:59:51Kobsnev, professeur d'histoire américaine
00:59:53et russe à l'American University of
00:59:55Paris. Bonjour, merci
00:59:57d'être avec nous. Tout d'abord
00:59:59on va évidemment revenir sur la tentative
01:00:01d'assassinat de Donald Trump et je voudrais qu'on revoie
01:00:03cette fameuse photo qui a fait
01:00:05le tour du monde. Vous qui êtes professeur
01:00:07vous pouvez d'ores et déjà, je le pense
01:00:09sans prendre de risque, ajouter à cette photo
01:00:11à vos cours. Qu'est-ce qu'elle vous inspire
01:00:13cette photo ?
01:00:15Bien avant tout
01:00:17elle inspire
01:00:19un sentiment
01:00:21esthétique. Elle est
01:00:23excellente cette photo, très bien composée
01:00:25excellente lumière
01:00:27il y a toute une dynamique
01:00:29et évidemment Trump
01:00:31apparaît héroïque mais surtout
01:00:33l'effet que cela fait
01:00:35c'est le contraste entre
01:00:37Trump et Biden
01:00:39Biden si frêle
01:00:41et je n'ose pas aller plus
01:00:43loin, Trump si
01:00:45dynamique qui se
01:00:47relève aussitôt après
01:00:49cette jetée à terre
01:00:51et qui
01:00:53sent peur alors qu'il y a peut-être
01:00:55d'autres tireurs
01:00:57prend
01:00:59quelques secondes et demande
01:01:01à ses gardes du corps de ne pas
01:01:03aussitôt l'emmener
01:01:05pour qu'il puisse
01:01:07lever le poing et
01:01:09montrer qu'il est
01:01:11vivant
01:01:13que malgré
01:01:15une petite blessure
01:01:17ça ne lui fait
01:01:19pas peur et voilà il lève
01:01:21le poing. Alors hier soir
01:01:23sur ce même plateau j'avais
01:01:25dit, moi ça me rappelait
01:01:27la photo de
01:01:29Boris Yeltsin en 1991
01:01:31en août 1991
01:01:33sur son tank
01:01:35ça a fait énormément de bons
01:01:37énormément de bien à Trump
01:01:39ça le fait apparaître presque comme un champion
01:01:41de la démocratie alors que
01:01:43son image était quand même
01:01:45très alourdie par
01:01:47les accusations de populisme
01:01:49de fascisme
01:01:53et d'autres
01:01:55qualificatifs. Mais c'est
01:01:57vrai que Donald Trump arrive
01:01:59à se sortir de cette image de victime
01:02:01de victime de tentative
01:02:03d'assassiné et sort en fait comme un
01:02:05héros de cette séquence
01:02:07et forcément ça contraste avec, vous l'avez
01:02:09dit, l'image de Joe Biden qui a
01:02:11de plus en plus de mal à faire illusion
01:02:13ça va forcément l'affaiblir
01:02:15le président américain ?
01:02:17Le président actuel, oui
01:02:19bien sûr que ça va l'affaiblir
01:02:21et
01:02:23là vous avez dit que
01:02:25Trump n'était pas victime
01:02:27si, il est victime aussi
01:02:29il est victime et c'est une victime qui s'en sort
01:02:31qui s'en sort bien
01:02:33et en fait
01:02:35ça va également attirer
01:02:37énormément de sympathie
01:02:39c'est-à-dire là on voit beaucoup, il y a du dynamisme
01:02:41il y a quelque chose de
01:02:43presque héroïque dans
01:02:45ces images, dans ces vidéos également
01:02:47vous voyez c'est pas seulement le point levé
01:02:49c'est le
01:02:51point
01:02:53qui est lancé
01:02:55comme ça en l'air
01:02:57mais en même temps il y a le sang
01:02:59il y a le sang sur la joue
01:03:01il est victime, donc ça va lui attirer
01:03:03énormément de votes de sympathie
01:03:05Oui, Oleg
01:03:07comme vous êtes resté avec nous, Régis Saussemire
01:03:09vous vouliez réagir ? Non, je voulais réagir parce que dans cette
01:03:11composition, dans cette photo, elle parle
01:03:13aux américains peut-être moins à nous
01:03:15dans le sens qu'elle ressemble à la photo d'Iwo Jima
01:03:17la fameuse photo des marines en train de
01:03:19planter le drapeau sur
01:03:21l'atoll volcanique
01:03:23à la fin de la seconde guerre mondiale
01:03:25c'est vraiment l'image de la victoire
01:03:27contre le Japon, et là on a un Donald Trump
01:03:29qui par le hasard
01:03:31semble tenir ce drapeau
01:03:33ce point, et il y a ce drapeau immédiatement
01:03:35juste à côté, et effectivement
01:03:37pour les américains, vous savez, c'est une image
01:03:39très célèbre, d'ailleurs il y a des monuments, il y a même
01:03:41des statues qui sont faites à partir de
01:03:43cet effort collectif
01:03:45pour planter le drapeau, et là
01:03:47c'est un peu Donald Trump qui fait un effort
01:03:49ressurgir
01:03:51après avoir été mis à terre
01:03:53donc psychologiquement, il y a un
01:03:55impact incroyable et un impact
01:03:57particulièrement intime
01:03:59vis-à-vis de la population américaine à cause
01:04:01de ces clichés.
01:04:02Oleg Kobznev, plus largement
01:04:04qu'est-ce que cette tentative d'assassinat
01:04:06dit du climat de cette campagne présidentielle
01:04:08américaine ?
01:04:10Bien sûr, les tensions
01:04:12extrêmes, mais il faut
01:04:14dire aussi
01:04:16que malgré le fait
01:04:18que nous avons
01:04:20une campagne où
01:04:22tout le monde est très divisé, où
01:04:24il y a des tensions
01:04:26entre les politiciens, mais également
01:04:28parmi la population
01:04:30ce n'est pas
01:04:32complètement nouveau
01:04:34les pistoleros
01:04:36les excités de la gâchette
01:04:38ça fait partie aussi de la
01:04:40culture américaine, et
01:04:42tôt ou tard vous allez avoir
01:04:44des incidents de ce type, il y a
01:04:46pratiquement un président
01:04:48sur deux ou un président sur
01:04:50trois sur lequel on a
01:04:52essayé de tirer
01:04:54et on a réussi plusieurs fois
01:04:56pas mal de fois comparé
01:04:58à l'histoire de France
01:05:00le taux de réussite
01:05:02des attentats
01:05:04contre les présidents
01:05:06américains sont extrêmement élevés
01:05:08ça fait partie de
01:05:10cette mystique des armes
01:05:12à feu, et apparemment
01:05:14après le t-shirt que portait
01:05:16le tireur
01:05:18j'ai oublié le nom exact
01:05:22j'ai oublié le nom
01:05:24de leur...
01:05:26ils portaient
01:05:28ce
01:05:30t-shirt
01:05:32c'est tout à fait typique
01:05:34donc les présidents
01:05:36vont être victimes
01:05:38de ces tirs, comme il faut le dire
01:05:40il n'y a pas si longtemps
01:05:42il y a pratiquement un attentat par jour
01:05:44contre des enfants des écoles
01:05:46alors il y a les enfants des écoles
01:05:48il y a les présidents, il y en a d'autres
01:05:50les victimes
01:05:52d'armes à feu sont extrêmement
01:05:54nombreuses parce que
01:05:56vous avez une énorme population
01:05:58de gens armés
01:06:00et psychologiquement fragiles
01:06:02qui ne sont pas des fous furieux
01:06:04mais qui sont psychologiquement
01:06:06fragiles, parfois
01:06:08suicidaires et qui veulent
01:06:10marquer leur passage
01:06:12dans l'histoire, ils veulent rester
01:06:14dans les journaux et dans
01:06:16les livres d'histoire
01:06:18alors c'est la meilleure manière
01:06:20de se faire connaître, de montrer qu'on
01:06:22existe, même si on va mourir
01:06:24tout de suite après
01:06:26c'est de se faire un carton
01:06:28sur un président, et malheureusement
01:06:30ça fait partie de la culture américaine
01:06:32et de l'histoire américaine
01:06:36bien qu'effectivement il y ait
01:06:38des tensions absolument
01:06:40qu'on n'a pas vues
01:06:42depuis peut-être la guerre civile américaine
01:06:44au cours de cette
01:06:46campagne présidentielle
01:06:48Merci beaucoup Oleg Kobsnev, je rappelle
01:06:50vous êtes professeur d'histoire américaine et russe
01:06:52à l'American University of Paris
01:06:54merci d'avoir été avec nous
01:06:56nous on se retrouve dans un instant
01:06:58pour la chronique éco, vous allez nous parler
01:07:00Éric de Ritmaten de vin
01:07:02à consommer avec modération évidemment
01:07:04on se retrouve tout de suite
01:07:08Il est 7h24, vous êtes bien en direct
01:07:10sur la matinale de CNews et tout de suite
01:07:12c'est la chronique éco avec vous
01:07:14Éric de Ritmaten, vous nous dites
01:07:16ce matin que la crise s'installe dans le
01:07:18secteur vinicole et que l'on ne sait plus
01:07:20quoi faire du vin français Éric
01:07:22Oui c'est vrai, c'est une crise qui ne date pas d'hier
01:07:24mais ce qui a changé Chana
01:07:26et ce qui accélère d'ailleurs le marasme
01:07:28de cette profession, c'est que la politique
01:07:30d'arrachage dont on parle depuis des années ne fonctionne pas
01:07:32ou elle fonctionne mal
01:07:34alors c'est une étude qui vient de paraître
01:07:36et qui nous dit qu'en France
01:07:38on aurait trop de vignobles, trop de raisins
01:07:40et trop de vin
01:07:42Mais pourquoi on ne les vend pas à l'exportation ?
01:07:44C'est vrai, vous avez raison, ce qui se vend en fait
01:07:46à l'étranger ce sont les grands crus
01:07:48ce sont les grands vins, ils se vendent cher et bien
01:07:50d'ailleurs ils contribuent à améliorer
01:07:52la balance commerciale française
01:07:54au même titre que le cognac et le champagne
01:07:56le problème c'est plutôt le vin
01:07:58milieu de gamme ou même bas de gamme
01:08:00et là il se vend mal
01:08:02parce qu'il est concurrencé par les vins californiens
01:08:04par les vins sud-africains
01:08:06surtout aussi par les vins italiens et espagnols
01:08:08et puis vous avez les droits de douane
01:08:10qui sont de plus en plus élevés avec la Chine
01:08:12vous savez il y a cette fameuse
01:08:14menace des chinois
01:08:16de créer des droits de douane sur nos vins
01:08:18et nos spiritueux en rétorsion
01:08:20de la taxe que les européens
01:08:22veulent appliquer sur les voitures électriques
01:08:24et donc tout ça ça bloque
01:08:26les petits vins, les vins bon marché, les vins de base
01:08:28Et du coup on encourage l'arrachage des vines françaises
01:08:30Et oui, donc les viticulteurs
01:08:32on leur a dit on va vous donner 6000 euros
01:08:34l'hectare pour arracher vos vignes
01:08:36d'ailleurs il y a un deuxième guichet qui vient d'être
01:08:38ouvert dans le Bordelais en Gironde mais ça fonctionne pas
01:08:40donc quand on regarde les
01:08:42vignobles français, on aurait 100 000
01:08:44hectares de trop, alors 100 000 hectares vous allez me dire
01:08:46c'est quoi, c'est 13% du vignoble
01:08:48qu'il faudrait supprimer, 13%
01:08:50et quand vous êtes vigneron de père en fils
01:08:52franchement c'est impossible
01:08:54à faire, ça fait pas plaisir, ça fait mal au coeur
01:08:56alors on le recommande de
01:08:58changer de culture mais qu'est-ce qu'on peut faire à la place
01:09:00du raisin, pourquoi pas des oliviers
01:09:02ben voilà, les oliviers ce serait une solution
01:09:04en plus ça demande moins d'eau et vous savez
01:09:06que les écologistes, ils sont contre les bassines
01:09:08ces fameux réservoirs d'eau
01:09:10et là, eh bien, comme il n'y a pas besoin
01:09:12beaucoup d'eau pour les oliviers, peut-être que c'est
01:09:14la solution à venir, surtout dans le sud-ouest
01:09:16donc ils y pensent. Merci beaucoup Eric
01:09:18tout de suite, c'est la météo des plages
01:09:30Votre météo des plages
01:09:32avec un ciel très perturbé sur les plages
01:09:34du nord-ouest avec 17 degrés
01:09:36dans l'eau, au Touquet un indice UV
01:09:38de 5 sous les nuages
01:09:40le sud de la Bretagne ou encore les Pays de la Loire
01:09:42avec là aussi des averses, parfois
01:09:44des orages, grande prudence
01:09:4618 degrés dans l'eau à Noirmoutier
01:09:48un indice UV de 6, en descendant
01:09:50vers le sud-ouest, quelques averses
01:09:52possibles également, un indice UV
01:09:54de 7 à Saint-Jean-de-Luz
01:09:56avec une température de 23 degrés
01:09:58dans l'eau pour le golfe du Lyon
01:10:0028 degrés sur terre à Valras
01:10:0220 degrés dans l'eau, un indice UV
01:10:04de 7 et nous terminons avec
01:10:06la côte d'Azur et l'île de beauté
01:10:08plein soleil, 30 degrés
01:10:10en type sur terre, 25 degrés dans l'eau
01:10:12La météo des plages avec BDR.fr
01:10:14L'agence BDR vous propose l'achat
01:10:16de pièces d'or et lingots d'or
01:10:18L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne
01:10:20Et tout de suite
01:10:22la météo de Karine Durand
01:10:24Jamais le soleil n'a autant brillé, la météo
01:10:26des groupes Verlaine, installateurs de panneaux photovoltaïques
01:10:28garantis à vie. Groupe Verlaine
01:10:30le climat de confiance
01:10:32La France est une véritable
01:10:34exception européenne en ce moment
01:10:36Elle se trouve encore sous une bulle
01:10:38de fraîcheur avec des températures sous
01:10:40les moyennes de saison, surtout sur la
01:10:42moitié nord, tandis qu'il y a des conditions
01:10:44caniculaires en Europe de l'Est, notamment
01:10:46du côté de la Roumanie et de la Bulgarie
01:10:48Mais la situation en France va évoluer
01:10:50en fin de semaine
01:10:52justement. Regardez l'évolution
01:10:54sur les prochaines heures avec des conditions
01:10:56assez nuageuses mais un temps calme et sec
01:10:58sur la moitié nord. Il n'y a plus d'averse
01:11:00pour les festivités du 4 juillet
01:11:02des nuages quand même bien présents sur les Hauts-de-France
01:11:04le bassin parisien ou encore la région
01:11:06Grand Est et encore de superbes conditions
01:11:08dégagées sur le Sud-Est
01:11:10les bords de la Méditerranée et la Corse
01:11:12en particulier. Les températures
01:11:14remontent, elles gagnent 1 à 2 degrés
01:11:16supplémentaires par rapport à hier
01:11:18on est dans les moyennes de saison, tout simplement
01:11:2025 degrés à Paris, 23
01:11:22pour les Hauts-de-France jusqu'à 26
01:11:24en Alsace et plus de 30 degrés
01:11:26entre le Sud-Ouest et la côte méditerranéenne
01:11:28La journée de lundi sera marquée
01:11:30à nouveau par des conditions un petit peu plus fraîches
01:11:32et surtout beaucoup plus humides avec le retour
01:11:34des averses, des orages le matin
01:11:36sur l'Ouest, l'après-midi sur l'Île-de-France
01:11:38les Hauts-de-France et un petit peu plus tard
01:11:40dans la soirée sur l'Est
01:11:42Attention également aux violents orages
01:11:44qui vont éclater entre les Pyrénées
01:11:46les régions centrales et la région Grand Est
01:11:48il peut y avoir de fortes pluies en dessous
01:11:50mais aussi de la grêle et encore une fois
01:11:52la Méditerranée bénéficie
01:11:54des meilleures conditions
01:11:56Jamais le soleil n'a autant brillé, c'était la météo
01:11:58avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux
01:12:00photovoltaïques garantis à vie
01:12:02Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:12:04Bonjour à tous
01:12:06pour ceux qui nous rejoignent, il est bientôt
01:12:087h30, vous êtes dans la matinale de
01:12:10CNews, à la une la photo de
01:12:12Donald Trump, point levé et visage ensanglanté
01:12:14a fait le tour du monde, une photo
01:12:16historique qui marque un tournant
01:12:18de la campagne présidentielle américaine
01:12:20Harold Eamon et Régis Le Sommier sont avec nous
01:12:22En France, la tension
01:12:24monte déjà au sein du nouveau fonds
01:12:26populaire, la coalition de gauche peine à se mettre
01:12:28d'accord sur un nom de premier ministre
01:12:30la communiste Huguette Bello avait été proposée
01:12:32mais le parti socialiste s'y oppose
01:12:36Et puis est-ce que Donald Trump est un homme chanceux ?
01:12:38C'est la question que je poserai à
01:12:40Régis Le Sommier à 7h50
01:12:42on verra que ce n'est pas la première fois que l'ancien président américain
01:12:44arrive à sortir vainqueur d'une
01:12:46situation au départ compliquée
01:12:50Et je le disais, c'est une photo qui
01:12:52est immédiatement entrée dans
01:12:54l'histoire, Donald Trump, le point
01:12:56levé, l'oreille ensanglanté
01:12:58elle a fait le tour du monde et le tour des réseaux sociaux Mathieu
01:13:00Oui et des t-shirts avec cette
01:13:02fameuse photo sont donc déjà
01:13:04en vente sur internet, Donald Trump
01:13:06en héros, c'est une photo symbolique
01:13:08qui marque un tournant dans la campagne
01:13:10des élections américaines, Marie-Victoire du Donnez
01:13:12Donald Trump
01:13:14encore ensanglanté, mais le
01:13:16point levé, l'image
01:13:18est déjà iconique, Jacques Vitte
01:13:20est photographe au sein de l'agence de presse
01:13:22CIPA, il nous détaille une composition
01:13:24pyramidale, exceptionnelle
01:13:26On a Donald Trump
01:13:28le visage en sang
01:13:30le drapeau américain derrière
01:13:32le secret de service autour de lui
01:13:34et la photo elle est prise en dessous
01:13:36donc ça donne encore plus d'effet
01:13:38il tout se détache, il sort du cadre
01:13:40c'est vraiment, c'est une photo
01:13:42on peut difficilement faire mieux
01:13:44martyr et miraculé
01:13:46Donald Trump incarne ici la résilience
01:13:48du peuple américain
01:13:50c'est vraiment le lion
01:13:52blessé, il a le sang
01:13:54il lève le poing
01:13:56le lion blessé qui repart au combat tout de suite
01:13:58c'est une photo symbolique
01:14:00qui est énorme
01:14:02le geste s'imprime dans la presse, mais aussi dans les esprits
01:14:04et pour beaucoup d'électeurs
01:14:06la tentative d'assassinat raté
01:14:08se transforme en un véritable triomphe
01:14:10il faut être sûr que demain
01:14:12vous allez trouver des t-shirts avec cette image
01:14:14des mugs et tout
01:14:16tout sera là, parce que tout est là
01:14:18il va falloir connaître un avantage
01:14:20à Trump pour la suite de l'élection
01:14:22Face à un Joe Biden affaibli
01:14:24politiquement et physiquement
01:14:26ce 13 juillet restera comme un jour décisif
01:14:28de la campagne présidentielle
01:14:32Régis Lesaumier, Donald Trump est arrivé
01:14:34dès cette nuit à Milwaukee pour la convention républicaine
01:14:36une arrivée plus fort que jamais
01:14:38plus fort que jamais
01:14:40parce que jamais l'écart avec son concurrent
01:14:42Joe Biden, le président actuellement
01:14:44en poste, avait été aussi important
01:14:46là on a un
01:14:48si seulement Donald Trump était sorti
01:14:50de ce meeting
01:14:52en ayant été touché, mais à terre
01:14:54mais là il s'est redressé
01:14:56il a brandi le point, il y a le drapeau américain
01:14:58tout est là
01:15:00et à côté de ça, le contraste est terrible
01:15:02avec un Joe Biden dont on se souvient
01:15:04qu'il avait du mal à sortir
01:15:06de la salle pendant le débat, qu'il avait besoin
01:15:08de sa femme pour l'escorter et qui a
01:15:10confondu récemment Volodymyr Zelensky
01:15:12avec Vladimir Poutine
01:15:14et Kamala Harris avec Donald Trump
01:15:16donc là vraiment l'écart est terrible
01:15:18et d'ailleurs c'est la question que je vous pose ce matin
01:15:20avec le QR code du jour
01:15:22est-ce que selon vous Donald Trump a signé sa victoire
01:15:24hier et est-ce que Joe Biden
01:15:26doit se retirer pour flasher le QR code
01:15:28et vous enregistrez votre réponse
01:15:30on vous entendra dans un instant
01:15:32retour en France avec les premiers
01:15:34accords qui apparaissent au sein du Nouveau Front Populaire
01:15:36le consensus autour
01:15:38d'un Premier Ministre se fait attendre
01:15:40oui la candidature de la communiste Huguette Bellot
01:15:42donc semble bloquée
01:15:44par le PS, la coalition de gauche
01:15:46peut-elle trouver un accord ? On voit ça
01:15:48avec Solène Boulan
01:15:50retour à la case départ
01:15:52après une semaine de pourparlers
01:15:54entre les partis du Nouveau Front Populaire
01:15:56personne ne s'est accordé
01:15:58pour valider le nom d'Huguette Bellot
01:16:00présidente de Région La Réunion
01:16:02le poste de Premier Ministre
01:16:04laquelle a annoncé décliner l'offre
01:16:06faute d'accord sur sa candidature
01:16:08je prends acte qu'elle ne fait pas l'objet
01:16:10d'un consensus entre toutes les composantes
01:16:12du Nouveau Front Populaire
01:16:14et notamment qu'elle n'est pas soutenue par le Parti Socialiste
01:16:16dans ces conditions
01:16:18et soucieuses d'un accord rapide
01:16:20au sein du NFP, j'ai décidé
01:16:22de décliner sans plus attendre
01:16:24l'offre qui m'a été faite
01:16:26les tensions se multiplient au sein du Nouveau Front Populaire
01:16:28le PS est accusé de blocage
01:16:30par la France Insoumise
01:16:32notamment par la députée Clémence Guettet
01:16:34dont le nom circule également pour Matignon
01:16:36Huguette Bellot est une dirigeante politique
01:16:38qui a une vie de combat
01:16:40elle est présidente de Région La Réunion
01:16:42féministe, antiraciste
01:16:44honte à ceux qui tentent de la salir
01:16:46le blocage du PS est incompréhensible
01:16:48même son de cloche du côté du Parti Communiste
01:16:50et de Fabien Roussel
01:16:52auprès duquel Huguette Bellot a siégé pendant 23 ans
01:16:54à l'Assemblée
01:16:56je demande une réunion au chef de parti au plus vite
01:16:58il faut sortir par le haut de la situation de blocage actuel
01:17:00il faut arrêter le double langage
01:17:02et les ambiguïtés
01:17:04chacun doit faire preuve de sérieux et de responsabilité
01:17:06sans intention dissimulée
01:17:08de son côté, Emmanuel Macron
01:17:10entend temporiser dans l'espoir de réunir
01:17:12une coalition alternative
01:17:14alors que la nouvelle législature doit débuter
01:17:16le 18 juillet à l'Assemblée
01:17:18il est 7h34
01:17:20on se retrouve dans un instant
01:17:22avec Jean-Christophe Kouvis
01:17:24secrétaire national du syndicat de police Unité
01:17:26bonjour Jean-Christophe
01:17:28on va parler de ces images sidérantes que vous avez publiées
01:17:30avec votre syndicat
01:17:32d'une résidence Crous
01:17:34qui est censée accueillir
01:17:36des étudiants mais aussi des élèves
01:17:38gardiens de la paix
01:17:40des résidences complètement insalubres
01:17:42on en parle dans un instant
01:17:46il est 7h38
01:17:48vous êtes en direct sur CNews
01:17:50et tout de suite c'est le Point Info avec Mathieu Devese
01:17:52Joe Biden
01:17:54appelle à l'unité de la nation
01:17:56après la tentative d'assassinat de Donald Trump
01:17:58le président américain s'est exprimé
01:18:00depuis Washington
01:18:02il assure qu'il n'y a pas de place en Amérique pour ce type de violence
01:18:04et de son côté Donald Trump
01:18:06reste déterminé à poursuivre sa campagne
01:18:08je ne peux pas permettre
01:18:10à un tireur ou à un assassin potentiel
01:18:12d'imposer un changement de programme
01:18:14fin de citation
01:18:16en football les Espagnols sont champions
01:18:18d'Europe après leur succès hier soir
01:18:20en Angleterre, leur quatrième titre continental
01:18:22et c'est un record
01:18:24victoire logique pour l'équipe la plus séduisante
01:18:26de la compétition, ouverture du score signé
01:18:28Williams, les Anglais égalisent à 20 minutes
01:18:30de la fin grâce à une belle frappe
01:18:32de Palmer et c'est Oyarzabal
01:18:34qui donne le titre aux Espagnols
01:18:36à la 86e minute de jeu, l'Espagne
01:18:38est donc bien de retour au sommet
01:18:44merci beaucoup Mathieu
01:18:46on vous diffuse ces images sidérantes
01:18:48de la matinale, celle d'une résidence
01:18:50crousse, complètement insalubre
01:18:52c'est le syndicat de police unité
01:18:54qui a dévoilé ces images, parce que si de base
01:18:56ces résidences hébergent des étudiants
01:18:58cet été, pendant les Jeux Olympiques, elles sont destinées
01:19:00entre autres à des élèves gardiens de la paix
01:19:02et leurs formateurs, on est en direct avec
01:19:04Jean-Christophe Couville, secrétaire national
01:19:06du syndicat de police unité
01:19:08bonjour Jean-Christophe, merci d'être en direct
01:19:10avec nous, déjà expliquez-nous
01:19:12quel est l'état de ces logements
01:19:14oui bonjour
01:19:16écoutez, quelle réaction
01:19:18quand les élèves gardiens de la paix
01:19:20qui sont des élèves en formation
01:19:22sont mobilisés
01:19:24pour les Jeux Olympiques avec leurs formateurs
01:19:26donc c'est l'académie de police qui gère ça
01:19:28et qui les envoient sur Paris
01:19:30et quand nos collègues commencent à prendre
01:19:32les chambres et à rentrer
01:19:34dans les lieux, ils découvrent
01:19:36ce que vous voyez à l'image, ce qui est
01:19:38scandaleux, donc nous
01:19:40on se pose la question déjà, c'est de savoir comment
01:19:42nos étudiants français sont logés aussi
01:19:44alors c'est pas la réalité de tous les coups
01:19:46mais c'est quand même scandaleux
01:19:48aujourd'hui on attend de notre employeur
01:19:50l'état, qui nous demande nous
01:19:52d'être présent tout cet été
01:19:54et d'avoir un sursaut de travail
01:19:56nous aussi nous sommes exigeants
01:19:58et quand on vient pour travailler
01:20:00encore une fois et être au service
01:20:02des français, on attend aussi que nos élèves
01:20:04gardiens de la paix soient logés
01:20:06dans des locaux dignes
01:20:08donc on est intervenu très rapidement
01:20:10et heureusement on a trouvé de l'écho
01:20:12dans notre coeur de métier
01:20:14avec une unité de coordination des grands événements
01:20:16qui a été créée et qui a tout de suite réagi
01:20:18et qui a envoyé un plombier
01:20:20qui a fait désinfecter les locaux
01:20:22donc ça attire quand même le regard
01:20:24je suis content que le grand public découvre ça aussi
01:20:26parce que ça pose aussi une question
01:20:28c'est que font les syndicats étudiants d'habitude
01:20:30à part former des politiciens, bloquer
01:20:32des lycées, voilà
01:20:34ça me pose des questions
01:20:36le syndicalisme c'est ça
01:20:38c'est de s'occuper
01:20:40des conditions de travail des gens
01:20:42mais c'est aussi de s'occuper de nos étudiants
01:20:44leurs conditions d'études et de la logistique
01:20:46alors vous disiez
01:20:48que vous êtes exigeant mais vous n'êtes pas exigeant
01:20:50c'est juste la moindre des choses finalement
01:20:52d'être logé dans un endroit
01:20:54propre et pas dans l'état
01:20:56qu'on voit sur ces images
01:20:58alors vous avez saisi l'académie de police
01:21:00il n'y a pas eu de visite dans ces logements
01:21:02au préalable avant d'envoyer
01:21:04ces policiers, on peut parler de dysfonctionnement ?
01:21:06écoute
01:21:08on ne peut pas parler de dysfonctionnement général
01:21:10parce qu'il y a aussi des services
01:21:12qui ont compris l'enjeu
01:21:14on peut parler des fois de suffisance
01:21:16c'est à dire que quand nous en amont
01:21:18on dit voilà ça serait quand même bien que les syndicats
01:21:20même on élargit vous voyez
01:21:22puissent visiter les locaux où vont être
01:21:24logés nos collègues parce que nous on a une certaine
01:21:26habitude aussi, on a aussi des collègues CRS
01:21:28qui ont l'habitude d'être
01:21:30projetés et voilà
01:21:32la logistique c'est hyper important
01:21:34quand vous êtes loin de votre famille
01:21:36et en fait on nous a refusé ce droit en disant non
01:21:38ne vous inquiétez pas on s'est géré, on va gérer tout ça
01:21:40et puis on se rend compte effectivement
01:21:42qu'il n'y a pas eu de prévisite
01:21:44donc on fait confiance à d'autres administrations
01:21:46mais encore une fois je ne sais pas
01:21:48c'est du bon sens et aujourd'hui on manque de bon sens
01:21:50dans cette société. Et combien de logements
01:21:52sont concernés ?
01:21:54Dans le site Poissonnières il y avait entre
01:21:5615 et 20 logements qui étaient concernés
01:21:58alors imaginez un petit peu
01:22:00vous êtes encore une fois loin de votre famille
01:22:02vous voyagez sur trois semaines et puis vous découvrez
01:22:04cet endroit avec je vous dis
01:22:06des choses ignobles, des cafards
01:22:08des crottes de souris
01:22:10franchement moi je suis content
01:22:12je vous dis encore une fois que le grand public découvre
01:22:14un petit peu l'état dans lequel nos étudiants
01:22:16et aussi les policiers des fois sont nus
01:22:18Oui c'est hallucinant parce que
01:22:20vous venez de le dire ces logements
01:22:22CRUS de base sont pour les étudiants
01:22:24je voudrais qu'on revienne là dessus parce que ça dit
01:22:26aussi quelque chose des conditions de logement
01:22:28de nos étudiants en France
01:22:30Bah oui, encore une fois
01:22:32les étudiants il faut
01:22:34prendre ça comme l'avenir de la France en fait
01:22:36on investit sur des citoyens
01:22:38pour que plus tard justement
01:22:40ils soient intégrés, ils tirent notre
01:22:42pays vers le haut et en fait voilà comment on considère
01:22:44donc parce que ce qu'on a vu là
01:22:46la semaine dernière c'était pas un fait
01:22:48nouveau, ça fait longtemps que ça doit être existé
01:22:50on n'arrive pas en une semaine dans des locaux désaffectés
01:22:52c'est pas possible, donc en fait
01:22:54encore une fois c'est peut-être pas la totalité
01:22:56des CRUS et heureusement il y a aussi des personnels
01:22:58et des personnes qui sont
01:23:00qui savent manager j'allais dire, mais voilà
01:23:02ça interpelle et ça interpelle sur ces conditions là
01:23:04il a fallu que ça, un syndicat de police
01:23:06qui mette ça au grand public
01:23:08pour peut-être maintenant attirer le focus
01:23:10et l'attention des pouvoirs publics
01:23:12sur l'avenir de nos enfants et sur
01:23:14justement la façon dont on loge nos étudiants
01:23:16qui je répète c'est l'avenir du pays
01:23:18c'est un investissement sur plus tard
01:23:20sur des cerveaux entre guillemets
01:23:22et c'est ce qu'il faut retenir
01:23:24en fait de cette histoire
01:23:26Merci beaucoup Jean-Christophe Kouvis
01:23:28secrétaire national du syndicat de police
01:23:30Unité merci d'avoir été avec nous
01:23:32c'est l'heure de la chronique éco avec vous
01:23:34Eric de Ritmaten
01:23:36on va revenir sur la tentative d'assassinat
01:23:38contre Donald Trump et vous nous dites que les
01:23:40milieux financiers ont réagi immédiatement
01:23:42Oui parce que c'est la victoire assurée de Trump
01:23:44donc eux ils voient le candidat pro-business
01:23:46ils voient le candidat de l'argent
01:23:48celui qui a toujours soutenu les crypto-monnaies
01:23:50d'ailleurs quand vous regardez le bitcoin
01:23:52et bien il s'est envolé
01:23:543 000 dollars d'un coup pour atteindre
01:23:5660 000 dollars
01:23:58C'est pas un peu spéculatif Eric ?
01:24:00Oui mais Trump c'est la spéculation à tout va
01:24:02on investit, on récupère sa mise
01:24:04de puissance 10, c'est ça aussi
01:24:06les cryptos, les cryptos c'est l'argent roi
01:24:08l'argent facile, c'est pas pour rien d'ailleurs
01:24:10que le 25 juillet prochain
01:24:12Donald Trump sera où ?
01:24:14à la convention mondiale des crypto-monnaies
01:24:16et ce qui est fantastique c'est qu'il y a encore
01:24:18quelques années, il n'y croyait pas
01:24:20dans les crypto-monnaies Donald Trump
01:24:22il pensait que ça allait concurrencer le dollar
01:24:24et bien ça a complètement changé, pourquoi ça a changé ?
01:24:26parce qu'il accepte aujourd'hui les dons
01:24:28vous vous rendez compte en bitcoin
01:24:30c'est pour ça, et puis les grands patrons
01:24:32l'adorent comme le patron de Tesla
01:24:34et puis il ne faut pas oublier
01:24:36que le bitcoin il est utilisé
01:24:38aujourd'hui par 50 millions de personnes dans le monde
01:24:40donc c'est devenu une vraie valeur
01:24:42et en fin de compte Trump estime
01:24:44que ça peut concurrencer le dollar mais que ça doit se faire
01:24:46aux Etats-Unis, le développement du bitcoin
01:24:48doit se faire aux Etats-Unis
01:24:50ce sont les crypto-monnaies aussi en général
01:24:52et plusieurs analyses financières
01:24:54tablent sur une hausse du dollar également
01:24:56quel rapport ?
01:24:58le rapport c'est que le dollar restera la monnaie mondiale
01:25:00c'est ce que dit d'ailleurs
01:25:02AFTX Global Market
01:25:04et puis parce que vous allez avoir le renforcement des droits de douane
01:25:06si Trump est élu
01:25:08donc qu'est-ce qui se passera ?
01:25:10le marché américain sera toujours plus protégé
01:25:12donc ça va être l'America Great Again
01:25:14bien entendu Make America Great Again
01:25:16et donc c'est donc le dollar qui va être
01:25:18aujourd'hui la monnaie reine avec le bitcoin
01:25:20je termine par une chose
01:25:22c'est que l'agence Bloomberg a donné un chiffre
01:25:24très intéressant vendredi
01:25:26sous le mandat Trump
01:25:28la bourse de New York a gagné
01:25:3055% vous le voyez vraiment
01:25:32Trump c'est le booster
01:25:34de business
01:25:36merci beaucoup Eric de Ritmaten
01:25:38Donald Trump arrive donc à la convention républicaine
01:25:40plus fort que jamais
01:25:42hier l'ancien président des Etats-Unis
01:25:44a creusé un peu plus le fossé
01:25:46entre lui et Joe Biden face aux héros
01:25:48Trump qui se relève, le point levé
01:25:50après une fusillade
01:25:52le président américain a de plus en plus de mal à faire illusion
01:25:54alors est-ce que selon vous
01:25:56Donald Trump a signé sa victoire
01:25:58et est-ce que Joe Biden doit se retirer
01:26:00vous avez flashé le QR code
01:26:02et voici vos réponses
01:26:04c'est sûr qu'il a marqué un point
01:26:06d'ailleurs le point levé c'était bien pour ça
01:26:08et connaissant les américains
01:26:10pour l'amour de leur héros
01:26:12ça va lui servir
01:26:14et le point levé
01:26:16voulait dire beaucoup de choses
01:26:18Trump a pris une grande option
01:26:20tous les fidèles de Trump
01:26:22et aujourd'hui tout le monde se prête à dire
01:26:24qu'il a échappé une seule fois à un attentat
01:26:26mais il peut en avoir un deuxième
01:26:28mais il ne sera jamais à l'abri maintenant
01:26:30mais aujourd'hui il y a un vrai mouvement
01:26:32il y a un vrai raz-de-marée Trump aux Etats-Unis
01:26:34ça c'est évident et encore plus avec ce qui s'est passé hier
01:26:36une chose est sûre c'est que Donald Trump
01:26:38a signé une victoire symbolique
01:26:40on le voit là ensanglanté
01:26:42le point levé, le drapeau américain
01:26:44qui plane derrière lui
01:26:46ça marque les esprits
01:26:48il n'a peur de rien, il se tient debout
01:26:50il est prêt à en découdre pour les présidentielles
01:26:52irrépressible
01:26:54Donald Trump marque des points
01:26:56il n'a peur de rien, tout le monde n'a qu'à bien se tenir
01:26:58voilà le message qu'il envoie
01:27:00et ça, ça va marquer les esprits
01:27:02pendant un bon moment
01:27:04Harold Eymann ce téléspectateur
01:27:06nous disait à l'instant
01:27:08il a apporté une victoire symbolique
01:27:10est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
01:27:12Oui, symbolique, mais ensuite
01:27:14il faut la transformer en victoire
01:27:16en voix
01:27:18donc en suffrage
01:27:20donc il y a encore du chemin à faire
01:27:22les perceptions
01:27:24pendant une élection américaine
01:27:26changent assez facilement
01:27:28et c'est vraiment
01:27:30dans les trois dernières semaines
01:27:32de ligne droite qu'on est fixé
01:27:34donc c'est un mood
01:27:36très très positif
01:27:38pour Donald Trump
01:27:40et à juste titre, on lui a tiré dessus
01:27:42c'est quand même complètement aberrant
01:27:44immoral
01:27:46et illégal
01:27:48et criminel
01:27:50mais je veux dire
01:27:52c'est un moment qui lui est un peu offert
01:27:54malgré lui
01:27:56sur un plateau d'argent
01:27:58mais après il y aura d'autres épreuves
01:28:00d'autres épreuves, toutes sortes de choses peuvent se passer
01:28:02donc bien sûr qu'on va voir
01:28:04cette photo jusqu'à
01:28:06la dernière seconde du scrutin
01:28:08mais ça ne veut pas dire
01:28:10qu'il n'y aura pas d'autres influences
01:28:12toutes aussi grosses
01:28:14et les deux candidats n'ont pas encore tiré
01:28:16leur grosse artillerie l'un sur l'autre
01:28:18typiquement ça vient dans les dernières
01:28:20deux semaines, il commence à sortir
01:28:22les scandales
01:28:24et tout ce qui sent mauvais
01:28:26Donc ça c'est pour ce qui nous attend
01:28:28et Régis Le Sommier, vous vouliez réagir également ?
01:28:30Moi je dirais que
01:28:32c'est le début du scandale
01:28:34on a eu pas mal de choses déjà avec Donald Trump
01:28:36donc ça va être quand même difficile d'en trouver d'autres
01:28:38Non je dirais que c'est le début de
01:28:40Donald Trump saison 2
01:28:42dans la perspective hollywoodienne
01:28:44qu'adorent les Américains
01:28:46Donald Trump c'est le personnage qui a
01:28:48bravé la chance
01:28:50la pugnacité, qui s'est fait élire
01:28:52qui ensuite a échoué
01:28:54et tombé aux oubliettes
01:28:56et remonté
01:28:58et ça les Américains adorent ça
01:29:00Clinton, on l'appelait le comeback kid
01:29:02le gars qui revient
01:29:04pourquoi ? Parce qu'à un moment il était
01:29:06un peu en déshérence
01:29:08et il est revenu, il s'est fait élire
01:29:10Donald Trump, le pari c'est de se faire
01:29:12réélire une deuxième fois
01:29:14les Américains aiment rien moins
01:29:16qu'un personnage qui chute et qui se redresse
01:29:18et là dans la même séquence
01:29:20on a le personnage qui chute, qui est victime
01:29:22d'un assassinat, qui se redresse
01:29:24avec le point tendu, on est dans la scénographie
01:29:26hollywoodienne parfaite
01:29:28merci beaucoup Régis Le Sommier
01:29:30on se retrouve dans un instant puisque je vous poserai cette question
01:29:32est-ce que Donald Trump est un homme chanceux ?
01:29:34ça c'est encore autre chose
01:29:36on se retrouve dans un instant pour y répondre, à tout de suite
01:29:42Régis Le Sommier, je vais vous poser cette question
01:29:44est-ce que Donald Trump est un homme chanceux ?
01:29:46parce que même en étant victime
01:29:48d'une tentative d'assassinat
01:29:50Donald Trump arrive à tirer profit de la situation
01:29:52et sort même très clairement
01:29:54vainqueur de la séquence
01:29:56en journalisme on dit
01:29:58l'absence de chance c'est une faute professionnelle
01:30:00pour Donald Trump c'est un peu vrai aussi
01:30:02dans le business il a toujours été chanceux
01:30:04ça n'a pas toujours été
01:30:06un extraordinaire milliardaire
01:30:08dans les années 90
01:30:10il était un parmi d'autres
01:30:12il a été plusieurs fois en faillite
01:30:14ses entreprises ont été en faillite
01:30:16mais il s'est toujours redressé, il a toujours cru à sa bonne étoile
01:30:18et le fait de croire à sa bonne étoile
01:30:20ça suscite la chance
01:30:22et il l'a toujours eu
01:30:24l'élection de 2016
01:30:26est à la fois la convergence
01:30:28d'une stratégie électorale bien ficelée
01:30:30qui travaille d'ailleurs l'électorat démocrate
01:30:32blanc abandonné par Hillary Clinton
01:30:34qui va faire confiance à Donald Trump
01:30:36tout est laissé pour compte de la mondialisation
01:30:38là Donald Trump devient le milliardaire
01:30:40des pauvres et il se fait
01:30:42élire comme ça
01:30:44et ce n'était pas gagné d'avance au dernier moment
01:30:46il a fallu attendre
01:30:48vous savez aux Etats-Unis on est habitué
01:30:50aux longues nuits électorales
01:30:52mais celle qui a consacré Donald Trump
01:30:54au petit matin seulement
01:30:56a été absolument incroyable
01:30:58et donc Donald Trump a eu cette chance
01:31:00alors que plus personne, même dans son staff, n'y croyait
01:31:02autour de lui. Au niveau de ses procès
01:31:04c'est pareil, il a quatre procès
01:31:06il s'en sort toujours, aux Etats-Unis
01:31:08on sait qu'on peut être élu président
01:31:10tout en étant, même en étant en prison
01:31:12donc finalement
01:31:14ces affaires vont lui
01:31:16mais la chance qu'il a eu c'est que la Cour suprême
01:31:18est venue à son secours par deux fois
01:31:20c'est des juges qu'il a lui-même nommés
01:31:22en partie
01:31:24pendant qu'il était au pouvoir
01:31:26donc il a travaillé le terrain aussi
01:31:28mais ça se retourne en sa faveur
01:31:30à chaque fois il défie
01:31:32le sort, on le dit à terre
01:31:34on le dit terminé, il ne l'est pas
01:31:36et là il a failli être assassiné
01:31:38ça s'est passé à un centimètre près
01:31:40la balle est passée sur son oreille
01:31:42il l'a blessé mais il n'est pas mort
01:31:44et il se redresse et il tend le poing
01:31:46voilà, on est reparti sur une séquence
01:31:48et Donald Trump a de bonnes chances
01:31:50la séquence du feuilleton Trump qui continue
01:31:52du feuilleton Trump que les américains découvrent
01:31:54avec horreur cette fois-ci
01:31:56et puis ils vont se positionner
01:31:58et on verra parce que comme le disait Harold Eman tout à l'heure
01:32:00attention, novembre il y a trois mois
01:32:02c'est encore énorme
01:32:04autant il peut se passer beaucoup de choses
01:32:06merci beaucoup Régis Le Sommier
01:32:08dans un instant c'est La Météo avec Karine Durand
01:32:18La France est une véritable exception européenne
01:32:22en ce moment elle se trouve encore
01:32:24sous une bulle de fraîcheur
01:32:26avec des températures sous les moyennes de saison
01:32:28surtout sur la moitié nord
01:32:30tandis qu'il y a des conditions caniculaires en Europe de l'Est
01:32:32notamment du côté de la Roumanie
01:32:34et de la Bulgarie
01:32:36mais la situation en France va évoluer
01:32:38en fin de semaine justement
01:32:40regardez l'évolution pour les prochaines heures
01:32:42avec des conditions assez nuageuses
01:32:44mais un temps calme et sec sur la moitié nord
01:32:46il n'y a plus d'adverses pour les festivités du 14 juillet
01:32:48des nuages quand même bien présents
01:32:50sur les Hauts-de-France, le bassin parisien
01:32:52ou encore la région Grand Est
01:32:54et encore de superbes conditions dégagées
01:32:56sur le Sud-Est, les bords de la Méditerranée
01:32:58et la Corse en particulier
01:33:00les températures remontent
01:33:02elles gagnent 1 à 2 degrés supplémentaires
01:33:04par rapport à hier, on est dans les moyennes de saison
01:33:06tout simplement 25 degrés à Paris
01:33:0823 pour les Hauts-de-France
01:33:10jusqu'à 26 en Alsace
01:33:12et plus de 30 degrés entre le Sud-Ouest
01:33:14et la côte méditerranéenne
01:33:16la journée de lundi sera marquée à nouveau
01:33:18par des conditions un petit peu plus fraîches et surtout
01:33:20beaucoup plus humides avec le retour des averses
01:33:22des orages le matin sur l'Ouest
01:33:24l'après-midi sur l'Ile-de-France
01:33:26les Hauts-de-France et un petit peu plus tard dans la soirée
01:33:28sur l'Est. Attention également
01:33:30aux violents orages qui vont éclater
01:33:32entre les Pyrénées, les régions centrales
01:33:34et la région Grand Est, il peut y avoir
01:33:36de fortes pluies en dessous mais aussi
01:33:38de la grêle et encore une fois la Méditerranée
01:33:40bénéficie des meilleures conditions
01:33:4422 départements pour être tout à fait précis
01:33:46ont donc été placés en vigilance orange
01:33:48et ce pour des risques d'orages
01:33:50le Nord-Est du pays est concerné
01:33:52notamment les Vosges, la Moselle
01:33:54le Haut-Rhin et le Bas-Rhin
01:33:56des orages forts accompagnés de grêles
01:33:58d'intenses précipitations
01:34:00et d'une activité électrique importante
01:34:02Jamais le soleil n'a autant brillé
01:34:04c'était la météo avec Groupe Verlaine
01:34:06installateur de panneaux photovoltaïques
01:34:08garantie à vie. Groupe Verlaine
01:34:10le climat de confiance
01:34:1257
01:34:14vous êtes en direct de la matinale de CNews
01:34:16bienvenue pour ceux qui nous rejoignent
01:34:18Donald Trump arrive à la convention républicaine
01:34:20plus fort que jamais
01:34:22hier l'ancien président des Etats-Unis a creusé
01:34:24un peu plus le fossé
01:34:26entre lui et Joe Biden face aux héros
01:34:28Trump qui se relève le point
01:34:30levé après une fusillade
01:34:32le président américain a de plus en plus de mal à faire
01:34:34illusion entre moments embarrassants
01:34:36et lapsus en série. Alors est-ce que selon vous
01:34:38Donald Trump a signé sa victoire
01:34:40et est-ce que Joe Biden doit se retirer
01:34:42vous flashez le QR code
01:34:44et vous enregistrez une vidéo qu'on diffusera
01:34:46à 8h30
01:34:48Les militants républicains plus que jamais soudés
01:34:50autour de Donald Trump
01:34:52l'ancien président américain qui est donc arrivé cette nuit
01:34:54à Milwaukee où il sera officiellement
01:34:56désigné comme candidat
01:34:58du parti. Et puis après
01:35:00le choc, place à l'enquête
01:35:02est-ce qu'il y a eu une faille des services de sécurité
01:35:04est-ce que les services du meeting
01:35:06de Donald Trump étaient sous-évalués
01:35:08on posera la question à Harold Iman
01:35:10et puis la flamme olympique
01:35:12est arrivée en grande pompe à Paris
01:35:14pendant le défilé du 14 juillet
01:35:16on est à deux semaines des JO
01:35:18on parlera également des axes franciliens
01:35:20réservés à certains véhicules à partir de ce matin
01:35:22pour l'événement, attention aux amendes
01:35:26Je le disais, Donald Trump est arrivé cette nuit
01:35:28à Milwaukee pour la convention républicaine
01:35:30l'ancien président américain
01:35:32a été accueilli par des militants
01:35:34qui l'attendaient avec impatience Mathieu
01:35:36malgré la tentative d'assassinat
01:35:38dont il a été victime, la campagne présidentielle
01:35:40elle semble bien suivre son cours
01:35:42avec un Donald Trump plus fort
01:35:44et plus soutenu que jamais
01:35:46le récit est signé Marine Sabourin
01:35:48Ils espéraient
01:35:50apercevoir Donald Trump
01:35:52descendre de son avion
01:35:54ces soutiens qui sont
01:35:56arrivés en nombre à Milwaukee pour assister
01:35:58à la convention républicaine
01:36:00ce qui s'est passé est une honte
01:36:02une honte absolue
01:36:04Prenons notre pays en main
01:36:06et tout tourne autour de Trump maintenant
01:36:18Dans le même temps
01:36:20une veillée en l'honneur de Donald Trump
01:36:22était organisée
01:36:24un moment de recueillement la gloire de l'ex-chef d'état
01:36:26américain qui a frôlé la mort
01:36:28à quelques mille mètres près
01:36:30et qui pourrait aujourd'hui être érigé au rang de
01:36:32héros national par ses partisans
01:36:34J'étais à l'aéroport samedi
01:36:36lorsque cela s'est produit
01:36:38et lorsque j'étais à la porte d'embarquement
01:36:40tout le monde était en colère
01:36:44Tout d'abord les gens doivent être attentifs
01:36:46car beaucoup de personnes sont des électeurs silencieux
01:36:48ils se contentent de sortir et de voter
01:36:50et ne savent rien de qui que ce soit
01:36:52j'espère donc que les gens apprendront
01:36:54car il s'agit du plus grand vote de l'histoire de notre pays
01:36:56Jeudi
01:36:58Donald Trump doit être officiellement investi
01:37:00dans un candidat républicain face à Joe Biden
01:37:02à cette occasion sa sécurité sera
01:37:04évidemment renforcée
01:37:08Nouvelle prise de parole
01:37:10de Joe Biden cette nuit
01:37:12le président américain a appelé une nouvelle fois au calme
01:37:14Il demande notamment de faire
01:37:16baisser la température, la politique n'est pas
01:37:18un champ de bataille meurtrier
01:37:20ce sont ses mots, il s'est adressé solennellement
01:37:22aux américains depuis le bureau Oval
01:37:24à la Maison Blanche, écoutez
01:37:26A l'approche des élections nous sommes tous
01:37:28confrontés à une période de test
01:37:30plus les enjeux sont élevés plus les passions sont
01:37:32ferventes, il incombe donc
01:37:34à chacun d'entre nous de veiller à ce que nos convictions
01:37:36aussi fortes soient-elles
01:37:38ne sombrent jamais dans la violence
01:37:42Régis Le Sommier on ne voit pas bien
01:37:44comment les démocrates vont pouvoir s'en sortir
01:37:46Non là on est vraiment dans le piège
01:37:48comment Joe Biden
01:37:50accumule bourde sur bourde
01:37:54les preuves de
01:37:56vulnérabilité dans son comportement
01:37:58sont quasi quotidiens
01:38:00Harold a expliqué tout à l'heure
01:38:02qu'il confond encore des choses hier
01:38:04même dans son annonce
01:38:06son discours après l'assassinat
01:38:08sa réaction à l'assassinat de Donald Trump
01:38:10il y avait des couacs
01:38:12le problème du parti démocrate c'est qu'il faut
01:38:14que Joe Biden décide de lui-même
01:38:16de se retirer, donc ça c'est le premier
01:38:18point et c'est loin d'être garanti
01:38:20puisqu'il a dit non qu'il n'allait pas se retirer
01:38:22ensuite qui pour le remplacer
01:38:24on regarde l'état des lieux
01:38:26et qui
01:38:28l'état des personnes au parti démocrate
01:38:30on s'aperçoit que le parti démocrate
01:38:32est un parti dont
01:38:34l'infrastructure, la direction
01:38:36finalement est très aussi
01:38:38c'est des personnes
01:38:40très âgées, on a Michelle O'Connell
01:38:42qui est le leader de la
01:38:44minorité démocrate au Sénat, il a 82 ans
01:38:46Nancy Pelosi on a 84
01:38:48même Hillary Clinton a 77
01:38:50donc si vous voulez
01:38:52Barack Obama ne peut pas
01:38:54redevenir président puisqu'il y a déjà été
01:38:56deux fois, on a évoqué
01:38:58Michelle Obama mais le veut-elle
01:39:00pourrait-elle se présenter
01:39:02comme ça au déboté à trois mois
01:39:04du scrutin, donc les
01:39:06démocrates sont dans un piège
01:39:08qui se sont tendus
01:39:10eux-mêmes, ils disaient de regarder
01:39:12finalement
01:39:14et peut-être de prendre des mesures et des décisions
01:39:16vis-à-vis de la santé de Joe Biden bien avant
01:39:18on a longtemps négligé
01:39:20et je pense que les médias aussi ont une part
01:39:22de responsabilité, cette
01:39:24clairvoyance vis-à-vis de ce qui se passait
01:39:26autour de
01:39:28la santé mentale du président américain
01:39:30et aujourd'hui ils sont
01:39:32piégés
01:39:34vont-ils trouver une solution, c'est pas sûr
01:39:36d'habitude vous savez les démocrates
01:39:38comme les républicains aux Etats-Unis
01:39:40parfois ils sont capables de faire sortir
01:39:42un gouverneur comme Bill Clinton
01:39:44à une époque, Barack Obama à une autre
01:39:46pour le moment on ne voit personne venir
01:39:48il peut encore se passer des choses d'ici
01:39:50le mois de novembre. Et le parti est très divisé
01:39:52aussi entre son extrême gauche qui est très
01:39:54virulente et il y a des
01:39:56grosses divisions au parti démocrate
01:39:58L'enquête se poursuit pour comprendre
01:40:00ce qu'il s'est passé, est-ce qu'il y a
01:40:02eu une faille du service de sécurité
01:40:04c'est la question que tout le monde se pose ce matin Mathieu
01:40:06Oui avec ce tireur qui a donc pu monter
01:40:08sur le toit d'un immeuble situé à seulement
01:40:10une centaine de mètres des tribunes
01:40:12et sans être appréhendé bien sûr
01:40:14alors comment l'expliquer, on fait le point avec ce sujet de
01:40:16Célia Gruyère
01:40:20La tentative d'assassinat de Donald Trump
01:40:22pose de nombreuses questions
01:40:24surtout sur la sécurité, y a-t-il eu
01:40:26des failles ? Avant ce genre d'événements
01:40:28aux Etats-Unis, une équipe est chargée
01:40:30de sécuriser le lieu, une étape
01:40:32qui passe notamment par le repérage
01:40:34de points en hauteur autour de la scène
01:40:36Ces points là ils sont marqués
01:40:38ils sont contrôlés, validés et gardés
01:40:40ou quand ils ne le sont pas on met en alerte
01:40:42des équipes de contre
01:40:44sniping qui vont justement en permanence
01:40:46surveiller ces points
01:40:48Un point
01:40:50quasi unique à 160 mètres
01:40:52à 200 mètres qui n'ait pas été fait
01:40:54c'est invraisemblable, je ne comprends pas
01:40:56comment ce service
01:40:58a pu commettre une telle erreur
01:41:00Une faille de la sécurité
01:41:02extrêmement importante qui s'explique
01:41:04notamment par l'organisation même
01:41:06de ce type d'événements
01:41:08Dans ce type de meeting on va plus
01:41:10privilégier le show
01:41:12que la sécurité
01:41:14et en général ces meetings sont organisés
01:41:16par des partis politiques
01:41:18par des sympathisants, par des bénévoles
01:41:20qui ne sont pas forcément
01:41:22des professionnels de l'événementiel
01:41:24et qui vont laisser
01:41:26ce qu'on appelle des failles dans le dispositif
01:41:28ce qui s'est produit
01:41:30Lors d'une prise de parole, Joe Biden a expliqué
01:41:32avoir demandé au service secret
01:41:34de renforcer au besoin la sécurité
01:41:36de Donald Trump
01:41:38En France les réactions politiques se sont
01:41:40enchaînées, la quasi-totalité dénonce
01:41:42cette tentative d'assassinat et exprime leur soutien
01:41:44à Donald Trump, Mathieu, j'ai bien dit
01:41:46la quasi-totalité
01:41:48Oui parce qu'à gauche, notamment dans certains cas
01:41:50il y avait un peu moins de compassion
01:41:52pour l'ancien président américain
01:41:54On voit ça avec ce sujet de Marine Sabourin
01:41:56Un drame pour nos démocraties
01:41:58ce sont les mots du président
01:42:00Emmanuel Macron après la tentative
01:42:02d'assassinat contre Donald Trump
01:42:04Même constat pour Marine Le Pen
01:42:06Pour qui cette attaque symbolise
01:42:08la violence qui sape nos démocraties
01:42:10Une violence également condamnée
01:42:12par les Verts via leur porte-parole
01:42:14qui effectue un parallèle avec le climat actuel
01:42:16en France, ciblant le rassemblement
01:42:18national et reconquête
01:42:20Ce qui se passe aux Etats-Unis, ce n'est pas juste aux Etats-Unis
01:42:22Il y a une flambée de violence, une flambée de tensions
01:42:24dans nos sociétés qui peuvent arriver au pire
01:42:26Je le dis parce qu'en France
01:42:28certains partis attisent la haine, attisent
01:42:30les tensions, ils veulent une France qui vive
01:42:32face à face et pas une France
01:42:34qui vive côte à côte
01:42:36Je pense à l'extrême droite, ils veulent une France
01:42:38qui se dévisage et pas une France qui s'envisage
01:42:40Pas d'indignation pour Sébastien Delogu
01:42:42député insoumis, fraîchement réélu
01:42:44qui qualifie cette attaque de
01:42:46dinguerie sur X, un message rapidement supprimé
01:42:48Enfin Nathalie Arthaud
01:42:50porte-parole de lutte ouvrière
01:42:52attaque frontalement les dirigeants internationaux
01:42:54évoquant la situation à Gaza
01:42:56J'entends la condamnation unanime
01:42:58de la violence par tous les dirigeants de la planète
01:43:00La violence les choque moins
01:43:02quand c'est eux et leurs amis qui l'exercent
01:43:04de missiles et de bombes sur des populations civiles
01:43:06Une prise de parole largement critiquée
01:43:08sur les réseaux sociaux
01:43:10Et puis tout autre chose
01:43:12la flamme olympique poursuit aujourd'hui
01:43:14sa traversée de Paris
01:43:16si vous avez suivi l'édition spéciale du 14 juillet
01:43:18hier sur CNews, vous savez qu'elle est arrivée
01:43:20dans la capitale à la fin
01:43:22du défilé, c'est Thierry Henry qui a été désigné
01:43:24comme le premier porteur de la flamme Mathieu
01:43:26Tout à fait, après avoir traversé presque
01:43:28toute la capitale, c'est Yannick Noah
01:43:30qui a eu l'honneur d'allumer le chaudron olympique à l'hôtel de Ville
01:43:32hier soir où la flamme a passé la nuit
01:43:34elle reprendra la route à 8h15
01:43:36quelle heure il est ? 8h07, allez dans quelques minutes
01:43:38depuis l'aréna Porte de la Chapelle
01:43:40direction l'Arc de Triomphe en passant par
01:43:42le Sacré-Coeur et le Moulin Rouge
01:43:44et elle terminera sa course par un concert Place de la République
01:43:46Chana. Tout de suite c'est la grande interview
01:43:48de Florian Tardif sur CNews et Europe 1
01:43:50qui reçoit Manon Aubry ce matin
01:43:58C'est la grande interview de Florian Tardif
01:44:00en direct sur CNews et Europe 1
01:44:02Bonjour Florian, ce matin vous recevez Manon Aubry
01:44:04députée européenne de la France Insoumise
01:44:06Bonjour Manon Aubry, ravie de vous recevoir
01:44:08sur l'antenne de CNews et d'Europe 1
01:44:10vous êtes députée européenne de la France Insoumise
01:44:12sachez ce matin qu'il vous dit merci
01:44:14Qui ?
01:44:16Emmanuel Macron, car sa force aujourd'hui
01:44:18finalement est peut-être la faiblesse
01:44:20de ses adversaires qui n'arrivent pas
01:44:22à s'unir pour lui opposer
01:44:24ce matin une résistance
01:44:26Je pense que la plus grande faiblesse d'Emmanuel Macron
01:44:28en réalité c'est le résultat du scrutin
01:44:30il y a à peine une semaine
01:44:32puisque vous parlez de force
01:44:34Emmanuel Macron essaie de passer en force
01:44:36contre le résultat du scrutin
01:44:38il y a désormais une semaine
01:44:40le nouveau Front Populaire est arrivé en tête
01:44:42je sais et on aura le temps
01:44:44de parler après
01:44:46de la désignation du Premier Ministre
01:44:48mais le nouveau Front Populaire est arrivé en tête
01:44:50avec plus de 190 sièges à l'Assemblée Nationale
01:44:52il revient donc
01:44:54très logiquement au nouveau Front Populaire
01:44:56le soin de former un nouveau gouvernement
01:44:58mais vous avez un Emmanuel Macron
01:45:00qui dans un coup de force
01:45:02antidémocratique sans précédent
01:45:04dans l'histoire de la Vème République
01:45:06veut effacer le résultat de ce scrutin
01:45:08et refuse de nommer un gouvernement
01:45:10et un Premier Ministre issu du nouveau Front Populaire
01:45:12Mais vous n'avez pas de Premier Ministre
01:45:14Vous savez la première chose à faire normalement
01:45:16quand vous perdez une élection, ce que je le redis, Emmanuel Macron a
01:45:18perdu, quand vous perdez une élection
01:45:20Et vous avez gagné ?
01:45:22Oui on a gagné, on n'a pas de majorité absolue mais on a une majorité relative
01:45:24et on est arrivé en premier
01:45:26donc soit Emmanuel Macron est très mauvais en mathématiques
01:45:28soit il est dans un déni de réalité
01:45:30soit peut-être les deux
01:45:32mais normalement ce qu'il aurait dû faire c'est appeler
01:45:34les chefs de parti du nouveau Front Populaire
01:45:36et leur dire voilà j'accepte
01:45:38ma défaite et je vais nommer un gouvernement
01:45:40issu du nouveau Front Populaire
01:45:42Vous voyez comment on va demander après
01:45:44aux électrices et aux électeurs de se mobiliser
01:45:46d'aller voter, on a eu quand même
01:45:48un taux de participation record depuis 1981
01:45:50et demain
01:45:52et il faut tout à fait le saluer
01:45:54et c'est un réveil civique dans notre société
01:45:56et demain on va dire aux gens
01:45:58vous avez voté mais le résultat des urnes
01:46:00n'est pas pris en compte pour la formation
01:46:02du gouvernement. Vous voyez que
01:46:04à travers cela, c'est pas
01:46:06un mépris seulement pour les électeurs
01:46:08du nouveau Front Populaire, c'est un mépris pour la
01:46:10démocratie, raison pour laquelle
01:46:12ce matin je suis très inquiète
01:46:14très inquiète face à ce coup de force
01:46:16très inquiète sur ce que cela veut dire
01:46:18demain pour la mobilisation
01:46:20des électeurs et très inquiète aussi
01:46:22pour l'espoir qui a été soulevé par des millions
01:46:24de gens qui se sont dit enfin on va bloquer les prix
01:46:26des produits de première nécessité, on va abroger
01:46:28On va en parler de votre programme
01:46:30Mais que dites-vous ce matin à vos électeurs
01:46:32justement, il y avait un nom qui circulait
01:46:34ce week-end, celui d'Huguette Bellot
01:46:36qui est à la tête du Conseil Régional de la Réunion
01:46:38qui a été députée pendant une vingtaine
01:46:40d'années et finalement ça ne sera pas
01:46:42elle qui sera proposée en tant que
01:46:44Premier Ministre. Qu'est-ce qui a fait capoter
01:46:46finalement ces discussions ?
01:46:48Huguette Bellot, vous l'avez dit, c'est la présidente
01:46:50de la région Réunion
01:46:52elle a été députée plus d'une vingtaine
01:46:54d'années à l'Assemblée Nationale dans le groupe
01:46:56GDR et à la tête de la Réunion
01:46:58région qu'elle a reprise à la droite
01:47:00elle est à la tête d'une coalition dans laquelle se trouvent
01:47:02notamment les socialistes
01:47:04et ce qui préfigure
01:47:06un petit peu ce qu'est maintenant le nouveau
01:47:08Front Populaire et puis Huguette Bellot
01:47:10c'est aussi une grande dame, ça aurait été la première
01:47:12fois qu'une Première Ministre issue des Outre-mer
01:47:14racisée, une femme
01:47:16qui est à la pointe du combat féministe
01:47:18antiraciste, aurait été
01:47:20Première Ministre et je crois aurait appliqué avec
01:47:22beaucoup de vigueur
01:47:24et beaucoup de fermeté le programme du nouveau
01:47:26Front Populaire. Très bien mais vous ne répondez pas à la question
01:47:28est-ce qu'il y a un problème avec les socialistes notamment ?
01:47:30Elle n'est pas forcément connue du grand public et je pense
01:47:32et je veux dire à quel point pour nous, pour
01:47:34moi, elle aurait été
01:47:36une Première Ministre qui fait honneur à ce
01:47:38programme du nouveau Front Populaire. Pourquoi
01:47:40ça a chopé ? Cette proposition elle a été
01:47:42faite par le communiste
01:47:44Fabien Roussel pour dénouer
01:47:46le blocage entre d'un côté les Insoumis
01:47:48Donc vous reconnaissez un blocage ?
01:47:50Oui il y a un blocage. Il y a un blocage parce que
01:47:52le Parti Socialiste qui n'est pas la
01:47:54formation politique qui est arrivée en tête
01:47:56au sein du nouveau Front Populaire
01:47:58revendique le poste de Premier Ministre
01:48:00alors qu'Olivier Faure avait dit très clairement que
01:48:02le Premier Ministre serait issu des rangs
01:48:04du groupe qui est arrivé le premier au
01:48:06sein du nouveau Front Populaire qui est la France Insoumise
01:48:08En toute logique on a proposé y compris
01:48:10plusieurs noms. Le Parti Socialiste
01:48:12l'a refusé. Dont acte
01:48:14nous avons dit que
01:48:16nous avons accueilli, nous accueillons
01:48:18avec beaucoup de bienveillance
01:48:20et de manière positive la candidature du
01:48:22Gaet-Belleau quand elle a été posée sur la table
01:48:24et je crois que
01:48:26je n'ai pas vraiment compris pour être honnête
01:48:28les raisons pour lesquelles
01:48:30Olivier Faure et le Parti Socialiste ont
01:48:32refusé la proposition du Gaet-Belleau
01:48:34si ce n'est l'obsession à vouloir
01:48:36à tout prix vouloir
01:48:38Olivier Faure comme Premier
01:48:40Ministre en cela
01:48:42quelque part contournant les propres
01:48:44règles qui avaient été fixées par
01:48:46le Parti Socialiste et je vous le
01:48:48dis je le regrette parce que je pense
01:48:50ce matin ces millions d'électrices
01:48:52et d'électeurs qui ont voté pour le nouveau Front Populaire
01:48:54avec beaucoup d'attente
01:48:56beaucoup d'espoir
01:48:58et qui se disent mais ce matin
01:49:00là est-ce que vous êtes à la hauteur
01:49:02de la confiance que l'on a mise
01:49:04Vous estimez que, vous êtes toujours sur
01:49:06ces news de l'Europe 1 en direct, est-ce que
01:49:08vous estimez qu'aujourd'hui
01:49:10le nouveau Front Populaire n'est pas à la hauteur
01:49:12justement de ces millions
01:49:14d'électeurs qui ont voté pour vous
01:49:16pour lesquels vous avez peut-être suscité
01:49:18un espoir ? Je comprends l'impatience
01:49:20des électrices et des électeurs
01:49:22je veux leur dire que l'on a tout fait
01:49:24Fondrine Rousseau, l'une de vos collègues
01:49:26estime qu'elle a honte de ce qui se passe
01:49:28de l'image que vous renvoyez ce matin
01:49:30J'irai pas jusque là parce que vous savez
01:49:32les négociateurs ont passé des heures entières
01:49:34à négocier et dans d'autres
01:49:36pays, souvent ça prend des mois de former
01:49:38une coalition. Nous n'avons pas ces mois-là
01:49:40en France, dans le cas de la France
01:49:42Donc il y aura un Premier Ministre quand ?
01:49:44Le plus rapidement possible. Vous n'avez pas de date ?
01:49:46Je pense qu'il faut changer de méthode
01:49:48Je pense qu'il faut changer de méthode. Il y a une date
01:49:50qui a été fixée dans le paysage
01:49:52par le Président de la République
01:49:54qui est le 18 juillet, qui est la date
01:49:56à l'Assemblée Nationale à laquelle sera élu
01:49:58le Président ou la Présidente de l'Assemblée Nationale
01:50:00Il y a une manœuvre de la part
01:50:02du Président de la République pour
01:50:04contourner le résultat des urnes et former
01:50:06une nouvelle coalition et effacer
01:50:08quelque part le fait que le Nouveau Front Populaire
01:50:10Mais vous lui donnez du temps ce matin ?
01:50:12Non, je ne lui donne pas du temps. Je propose
01:50:14d'y aller par un autre bout
01:50:16d'y aller par le bout
01:50:18de la Présidence de l'Assemblée Nationale
01:50:20Si jeudi, nous arrivons à élire
01:50:22un Président ou une Présidente de l'Assemblée Nationale
01:50:24issue du Nouveau Front Populaire
01:50:26alors Emmanuel Macron n'aura
01:50:28d'autre choix que de
01:50:30nommer un Premier Ministre
01:50:32du Nouveau Front Populaire et alors ces
01:50:34quelques jours supplémentaires nous permettront
01:50:36de donner une suite positive au Nouveau Front Populaire
01:50:38Voilà l'objectif que nous devons
01:50:40nous donner collectivement. Un candidat
01:50:42ou une candidate en commun pour le Nouveau Front
01:50:44Populaire, pour la Présidence de l'Assemblée Nationale
01:50:46Je le dis d'ores et déjà
01:50:48il ne doit pas forcément être
01:50:50issu des rangs de la France Insoumise
01:50:52mais nous disons que quoi qu'il arrive
01:50:54il nous faut un candidat ou une candidate
01:50:56commun parce que je veux le dire avec
01:50:58beaucoup de vigueur. Vous savez ce qui se trame
01:51:00dans les coulisses de l'Assemblée Nationale ? Vous avez
01:51:02entendu parler Yael Brown-Pivet, la Présidente
01:51:04sortante de l'Assemblée Nationale
01:51:06qui magouille littéralement
01:51:08en coulisses
01:51:10avec le Rassemblement National
01:51:12avec Sébastien Chenu qui est
01:51:14issu du Rassemblement National
01:51:16pour se distribuer les postes
01:51:18Oui mais il magouille en coulisses pour se
01:51:20distribuer les postes. Un accord entre
01:51:22le Rassemblement National
01:51:24Non, nous ne magouillons pas puisque nous avons
01:51:26un programme commun
01:51:28au Nouveau Front Populaire. Est-ce que les
01:51:30macronistes ont un programme commun avec
01:51:32l'extrême droite et le Rassemblement National ?
01:51:34Je pose la question ce matin à
01:51:36votre antenne et je demande si
01:51:38le résultat des urnes jeudi
01:51:40sera un accord entre
01:51:42Yael Brown-Pivet et Sébastien Chenu
01:51:44pour se distribuer le poste de président à l'Assemblée Nationale
01:51:46et vice-président. Je dis aux électrices et aux électeurs
01:51:48que nous ne participerons pas à ces
01:51:50magouilles et que le résultat des urnes
01:51:52c'est que le bloc du Nouveau Front Populaire
01:51:54est le premier bloc de l'Assemblée Nationale
01:51:56Nous devons avoir la présidence de l'Assemblée Nationale
01:51:58ce qui nous permettra de former un gouvernement
01:52:00du Nouveau Front Populaire et enfin
01:52:02changer la vie de millions de gens
01:52:04qui suffoquent alors que l'été commence.
01:52:06Manon Aubry, députée européenne de la France Insoumise
01:52:08toujours en direct depuis Europe 1
01:52:10et CNews
01:52:12Quel est le nom de cette présidente
01:52:14ou de ce président de l'Assemblée Nationale
01:52:16que vous allez proposer ?
01:52:18Nous devrons avoir des discussions
01:52:20Je souhaite qu'on les ait
01:52:22le plus rapidement possible, dès ce matin
01:52:24Non, il n'y a pas de nom qui circule
01:52:26à cette heure-ci
01:52:28J'ai confiance sur le fait qu'on puisse se mettre
01:52:30d'accord. J'ai confiance sur le fait
01:52:32que ça permette de dénouer
01:52:34les blocages suivants, notamment sur
01:52:36le poste de Premier ministre
01:52:38et en y allant de cette manière-là
01:52:40par méthode et par étapes, et les étapes
01:52:42qui nous sont fixées par le calendrier parlementaire
01:52:44alors on pourra donner un horizon positif.
01:52:46J'imagine que vous avez suivi, Manon Aubry,
01:52:48l'actualité internationale. Le président américain
01:52:50Donald Trump a été victime ce week-end
01:52:52d'une tentative d'assassinat. Joe Biden
01:52:54a condamné la violence politique
01:52:56vu ce qui se passe dans notre pays, l'état
01:52:58du débat politique. Est-ce que vous ne craignez
01:53:00pas finalement qu'une telle chose ne se
01:53:02produise également en France ?
01:53:04D'abord, ce sont évidemment des images
01:53:06choquantes. Donald Trump
01:53:08a été touché, mais il y a
01:53:10aussi eu un mort, et c'est d'abord
01:53:12à la famille de
01:53:14cette personne que je veux penser ce matin
01:53:16Ensuite, pour en revenir à votre
01:53:18question, j'espère que
01:53:20ce climat de tensions et de violences
01:53:22ne sera pas aussi fort en France, déjà pour
01:53:24une simple raison. Est-ce qu'il ne l'est pas déjà ?
01:53:26Lorsque l'on voit la stratégie, par exemple, de la conflictualité
01:53:28prônée par Jean-Luc Mélenchon
01:53:30est-ce qu'il n'y a pas déjà
01:53:32au sein du débat public ?
01:53:34Vous êtes à deux doigts de dire que la France insoumise serait responsable
01:53:36d'un coup de feu aux Etats-Unis. Pas du tout.
01:53:38Ce n'est pas du tout ce que je suis en train de dire.
01:53:40Je pense que vous caricaturez, mais non, sur
01:53:42l'état du débat en politique
01:53:44dans notre pays. On parlait de ce qui s'est passé
01:53:46aux Etats-Unis, et en 30 secondes
01:53:48vous êtes arrivé à est-ce que la France
01:53:50insoumise ne serait pas responsable du niveau
01:53:52de conflictualité. Donc ce sont deux pays différents,
01:53:54ça ne nous a pas échappé. C'est ce que je rappelais
01:53:56dans ma question. Aux Etats-Unis, il y a
01:53:58plus d'armes qui circulent que le nombre
01:54:00d'habitants. Ce n'est pas le cas en France, pour une simple
01:54:02et bonne raison, c'est que le port d'armes est régulé.
01:54:04Et heureusement, vous le faites bien de le dire,
01:54:06puisqu'il y a quand même quelques personnes qui prônent
01:54:08la légalisation du port d'armes,
01:54:10ce qui, je pense, serait extrêmement dangereux.
01:54:12Je pense que c'est des choses qu'on a entendues
01:54:14dans le débat public, j'y suis très favorable.
01:54:16Très défavorablement opposé.
01:54:18Je pense que c'est des choses que vous entendez
01:54:20dans le débat public. Donc moi,
01:54:22j'y suis opposée, et vous voyez que
01:54:24le contexte n'est évidemment pas le même
01:54:26en France et aux Etats-Unis. Pour autant,
01:54:28la violence dans le débat public,
01:54:30elle existe, vous en êtes
01:54:32la cible en tant que journaliste, on en est la cible
01:54:34en tant que responsable politique.
01:54:36Vous avez certainement vu
01:54:38cette liste de menaces qui a été
01:54:40dressée par
01:54:42des activistes d'extrême droite,
01:54:44pas plus tard que la semaine dernière, avec des journalistes
01:54:46qui en sont la cible. Je crois que les termes
01:54:48exacts qui étaient utilisés, c'est une liste de gens
01:54:50qui sont candidats à des
01:54:52balles dans la nuque. Donc ce sont
01:54:54des choses extrêmement graves. Je ne
01:54:56compte pas le nombre de fois où j'ai reçu
01:54:58des menaces, y compris chez moi.
01:55:00Et je pense que cette violence
01:55:02dans le monde politique
01:55:04traduit quelque part un échec.
01:55:06Est-ce que vous appelez à apéger d'une certaine manière
01:55:08le débat en France, lorsque l'on voit
01:55:10parfois, excusez-moi, les outrances
01:55:12d'une partie des membres
01:55:14de votre camp ? Vous voyez, de nouveau, vous faites l'amalgame
01:55:16entre deux choses qui sont différentes. Je ne fais pas d'amalgame,
01:55:18je pose des questions, c'est mon rôle.
01:55:20Elles peuvent être orientées, vos questions, mais vous avez le droit, et moi
01:55:22j'ai le droit de les déconstruire. Tout à fait. Il y a d'une part
01:55:24la violence physique,
01:55:26les menaces qui peuvent être exercées, je le redis,
01:55:28de nouveau à l'encontre de journalistes,
01:55:30de responsables politiques, et il y a d'autre part
01:55:32la conflictualité politique
01:55:34qui est finalement
01:55:36l'expression de désaccords politiques.
01:55:38On ne peut pas nier le fait que
01:55:40dans notre pays, il y ait un désaccord
01:55:42mais aussi une colère
01:55:44forte vis-à-vis du pouvoir.
01:55:46Une colère quand on a un taux de pauvreté
01:55:48qui est sans équivalence avec plus de 10 millions
01:55:50de personnes sous le seuil de pauvreté.
01:55:52Il y a une colère forte qui s'est exprimée à l'occasion des gilets jaunes,
01:55:54à l'occasion des mobilisations contre la réforme
01:55:56des retraites, et cette colère qu'elle trouve
01:55:58une expression politique,
01:56:00je pense, de vous à moi, que c'est une bonne chose.
01:56:02Je vais même plus loin. Je pense que
01:56:04la démocratie doit être l'expression
01:56:06des désaccords
01:56:08politiques pour éviter qu'une
01:56:10forme de violence s'exprime autrement.
01:56:12Et peut-être, c'est là l'échec de la démocratie
01:56:14à l'heure actuelle. C'est son incapacité
01:56:16à traduire
01:56:18des désaccords, et on le voit
01:56:20encore à l'heure actuelle avec ce déni
01:56:22démocratique à l'Assemblée nationale
01:56:24de la part du président de la République.
01:56:26On revient à l'Assemblée nationale. Emmanuel Macron
01:56:28devrait vraisemblablement accepter la démission
01:56:30de Gabriel Attal.
01:56:32Une partie du gouvernement actuel, démissionnaire,
01:56:34pourrait siéger
01:56:36l'Assemblée nationale à partir du 18 juillet.
01:56:38Est-ce que ce n'est pas une intrusion de l'exécutif
01:56:40dans le législatif, et inversement ?
01:56:42C'est pour le moins une situation assez
01:56:44ubuesque d'avoir des ministres
01:56:46qui
01:56:48prennent encore des décisions en tant que
01:56:50ministres, et dans le même temps, siègent à l'Assemblée nationale.
01:56:52Donc c'est en effet un mélange entre
01:56:54l'exécutif et le législatif.
01:56:56Et normalement, dans notre Constitution,
01:56:58les pouvoirs sont séparés.
01:57:00C'est une situation ubuesque qui traduit
01:57:02la volonté du président de la République
01:57:04de s'accaparer de tous les pouvoirs.
01:57:06Moi, j'ai le sentiment, avec Emmanuel Macron, pour être honnête,
01:57:08d'avoir un enfant
01:57:10qui a son jouet, qui est cassé,
01:57:12et qui essaie de continuer
01:57:14à jouer avec. Mais sauf que la France n'est pas
01:57:16un jeu, Emmanuel Macron. On ne joue pas
01:57:18avec l'avenir des Françaises
01:57:20et des Français, et que maintenant, je pense
01:57:22qu'il va falloir revenir à la raison. Je veux d'ailleurs
01:57:24saluer la mobilisation
01:57:26lancée par un certain nombre de centrales,
01:57:28syndicales, pour rappeler le président
01:57:30de la République à respecter le verdict
01:57:32des urnes. Je ne lui demande ni plus ni moins
01:57:34que cela, et ça aura une séquence
01:57:36très directe. Ca veut dire que, enfin,
01:57:38le gouvernement de Gabriel Attal s'en ira
01:57:40parce qu'ils ont perdu les élections.
01:57:42S'ils avaient gagné, bien entendu qu'ils pourraient rester
01:57:44en poste, mais c'est un fait. Ils ont perdu.
01:57:46Ils ne peuvent pas rester de force.
01:57:48Et donc, à Emmanuel Macron, je lui dis
01:57:50très sincèrement, arrêtez de
01:57:52jouer avec l'avenir du pays.
01:57:54Votre jouet est certes
01:57:56cassé, mais malheureusement,
01:57:58c'est la réalité de ce que les Françaises et les Français
01:58:00ont exprimé. Sur votre programme, vous proposez
01:58:02l'abrogation de la réforme des retraites. Est-ce que vous serez
01:58:04prêts à accepter les voix du
01:58:06Rassemblement national au Parlement pour
01:58:08abroger cette réforme, si nécessaire ?
01:58:10Il y a plusieurs manières d'abroger cette
01:58:12réforme des retraites. C'est possible de le faire
01:58:14au moins en grande partie par
01:58:16décret, et auquel cas, il n'y aurait pas
01:58:18besoin de passer
01:58:20par l'Assemblée nationale. Mais
01:58:22de manière générale, sur ce sujet comme sur d'autres sujets,
01:58:24bien entendu qu'il faut construire
01:58:26des majorités à l'Assemblée nationale.
01:58:28Sur chaque projet que nous allons faire, que ce soit
01:58:30le blocage des prix des produits de première
01:58:32nécessité, que ce soit l'augmentation
01:58:34des salaires, que ce
01:58:36soit davantage de planifications
01:58:38écologiques,
01:58:40bref, aussi
01:58:42la question de la rentrée scolaire, faire en sorte que la rentrée
01:58:44soit vraiment gratuite pour des
01:58:46millions de familles qui se retrouvent à avoir
01:58:48une tonne de frais à l'occasion de la rentrée.
01:58:50Sur tous ces sujets, nous irons à l'Assemblée nationale,
01:58:52nous proposons des projets de loi
01:58:54et charge au macroniste,
01:58:56à l'extrême droite, de se positionner et de dire
01:58:58s'ils sont pour ou contre. Et j'ai envie de dire
01:59:00que ce sera le moment où les masques
01:59:02tomberont et nous verrons s'il y a des
01:59:04majorités à l'Assemblée nationale. Mais ce dont je suis sûr
01:59:06c'est qu'il y a des majorités dans le pays
01:59:08pour mieux redistribuer les richesses,
01:59:10pour faire en sorte de soulager des millions
01:59:12de Françaises et de Français
01:59:14qui seront soulagés. Il peut y avoir des majorités
01:59:16de projets, texte par texte,
01:59:18avec le Rassemblement national,
01:59:20avec la droite... Depuis le début,
01:59:22nous avons dit que nous irons
01:59:24devant l'Assemblée nationale avec le projet
01:59:26du nouveau Front populaire. Nous ne les prendrons pas
01:59:28en traite et nous leur dirons que, en toute
01:59:30hypothèse, le rétablissement de l'impôt de
01:59:32solidarité sur la fortune pour que les plus riches contribuent
01:59:34davantage que les plus pauvres,
01:59:36l'abrogation de la réforme des retraites,
01:59:38l'augmentation des salaires, nous les soumettrons
01:59:40à l'Assemblée nationale et charge
01:59:42à chacune et à chacun en son âme et conscience
01:59:44de voter pour ou contre. Et j'ai envie de dire
01:59:46que, finalement, ce sera
01:59:48la grande clarté.
01:59:50Et je suis sûre que la pression populaire
01:59:52qui pourra s'exercer dans le pays en fonction
01:59:54et en faveur de cette meilleure redistribution
01:59:56des richesses aura aussi une incidence à l'Assemblée nationale
01:59:58et que ce programme sera très populaire.
02:00:00Le mot de la fin, Manon Brice, que vous souhaitez
02:00:02abroger la circulaire, interdisant le port
02:00:04de la veillée à l'école. Cela a été proposé par
02:00:06un député de votre camp. En un mot.
02:00:08Écoutez, nous avons... Oui, non.
02:00:10Nous avons toujours dit que nous étions
02:00:12en faveur de cette abrogation. Maintenant,
02:00:14je ne suis pas sûre que ce soit la première des priorités,
02:00:16si vous voulez mon avis. Je pense que la première des priorités
02:00:18est d'abord de répondre à l'urgence sociale
02:00:20et c'est ce à quoi nous nous attaquerons
02:00:22en premier lieu, si nous arrivons au gouvernement
02:00:24dans les jours qui viennent. Vous voyez,
02:00:26mon si veut quand même dire quelque chose. Cela veut dire
02:00:28qu'aujourd'hui, dans un pays où on gagne les élections,
02:00:30on n'est pas sûr d'arriver au pouvoir.
02:00:32C'est quand même assez ubuesque
02:00:34qu'on arrive dans cette situation. Et donc, c'est
02:00:36je, aujourd'hui, le message principal
02:00:38auprès du Président de la République.
02:00:40Descendez de votre tour de ré. Regardez ce que les Françaises
02:00:42et les Français vous ont dit dimanche dernier.
02:00:44Merci beaucoup, Manon Brice. Merci à vous.
02:00:46Merci Florian Tardif
02:00:48et merci à votre invité
02:00:50Manon Aubry.
02:00:52Il est 8h30.
02:00:54C'est la matinale de CNews
02:00:56et je suis toujours avec Mathieu Devesse
02:00:58pour les journaux, avec Harold Hyman
02:01:00et avec Eric de Ritmaten.
02:01:02A la une, ce matin, les militants
02:01:04républicains, plus que jamais, soudés
02:01:06autour de Donald Trump. L'ancien président
02:01:08américain est arrivé cette nuit
02:01:10à Milwaukee pour la convention
02:01:12républicaine où il sera officiellement désigné
02:01:14comme candidat du parti.
02:01:16Nous serons dans un instant avec Nicolas Conquer,
02:01:18porte-parole républicain overseas
02:01:20France.
02:01:22Après le choc, place à l'enquête.
02:01:24Est-ce qu'il y a eu une faille
02:01:26des services secrets ? Est-ce que la sécurité
02:01:28du meeting de Donald Trump était sous-évaluée ?
02:01:30Réponse avec Harold Hyman
02:01:32dans un instant.
02:01:34Et puis, la flamme olympique est arrivée
02:01:36en grande pompe à Paris pendant le défilé du
02:01:3814 juillet. On est à deux semaines
02:01:40des Jeux olympiques. On parlera également
02:01:42des axes franciliens réservés à
02:01:44certains véhicules à partir de ce matin.
02:01:46Pour l'événement, attention aux amendes.
02:01:50Je le disais, Donald Trump
02:01:52est arrivé cette nuit à Milwaukee pour
02:01:54la convention républicaine. L'ancien
02:01:56président américain qui a été accueilli
02:01:58par des militants qui l'attendaient avec impatience.
02:02:00Oui, et malgré la tentative d'assassinat
02:02:02dont il a été victime, la campagne
02:02:04présidentielle, elle, semble bien
02:02:06suivre son cours avec un Donald Trump plus
02:02:08fort et plus soutenu que jamais.
02:02:10Le récit est signé Marine Sabourin.
02:02:14Ils espéraient apercevoir
02:02:16Donald Trump descendre de son avion.
02:02:18Ses soutiens
02:02:20qui sont arrivés en nombre à Milwaukee
02:02:22pour assister à la convention républicaine.
02:02:24Ce qui s'est passé
02:02:26est une honte, une honte absolue.
02:02:28Nous reprenons notre pays en main
02:02:30et tout tourne autour de Trump
02:02:32maintenant.
02:02:40Dans le même temps, une veillée
02:02:42en l'honneur de Donald Trump
02:02:44était organisée.
02:02:46Un moment de recueillement
02:02:48la gloire de l'ex-chef d'état américain
02:02:50qui a frôlé la mort à quelques mille mètres
02:02:52près et qui pourrait aujourd'hui
02:02:54être érigé au rang de héros national
02:02:56par ses partisans.
02:02:58J'étais à l'aéroport
02:03:00samedi lorsque cela s'est produit
02:03:02et lorsque j'étais à la porte d'embarquement
02:03:04tout le monde était en colère.
02:03:06Tout d'abord,
02:03:08les gens doivent être attentifs
02:03:10car beaucoup de personnes sont des électeurs silencieux.
02:03:12Ils se contentent de sortir et de voter
02:03:14et ne savent rien de qui que ce soit.
02:03:16J'espère donc que les gens apprendront
02:03:18car il s'agit du plus grand vote de l'histoire de notre pays.
02:03:20Jeudi,
02:03:22Donald Trump doit être officiellement investi
02:03:24candidat républicain face à Joe Biden.
02:03:26A cette occasion,
02:03:28sa sécurité sera évidemment renforcée.
02:03:32Nicolas Conquer nous a rejoint.
02:03:34Bonjour.
02:03:36Vous êtes porte-parole républicaine
02:03:38Overseas France.
02:03:40Je voudrais avoir votre sentiment
02:03:42quand vous avez vu les images d'hier
02:03:44et ce qui est arrivé à Donald Trump.
02:03:46Qu'est-ce que vous avez ressenti ?
02:03:48On est vraiment affecté,
02:03:50même nous dans notre chair,
02:03:52on se dit comment c'est possible.
02:03:54On savait qu'il y avait ce climat-là
02:03:56mais on est atterré et choqué de voir ces images.
02:03:58Mais à la fois, on est porté par l'espoir
02:04:00de Donald Trump qui se lève le point levé
02:04:02de la population américaine
02:04:04en vue de redresser ce pays.
02:04:06Rien ne l'arrête.
02:04:08C'est un véritable animal politique
02:04:10qui ne fait pas ça par opportunisme
02:04:12mais pour rassurer la foule autour de lui.
02:04:14Cette image, c'est celle de quelqu'un
02:04:16qui est miraculée.
02:04:18Elle est iconique, dirait-on.
02:04:20D'habitude, c'est plutôt des gens qui décèdent
02:04:22qui ont ce genre de photo un peu iconique.
02:04:24Mais là, il montre qu'il a peut-être trompé la mort.
02:04:26Il reste très humble dans ses communications.
02:04:28Il n'est pas du tout à faire de la surenchère.
02:04:30Il est là de manière très sereine
02:04:32et en galvanisant ses troupes, cette convention républicaine
02:04:34qui s'ouvre aujourd'hui dans le Wisconsin.
02:04:36Et justement, Donald Trump est déjà arrivé sur place
02:04:38plus fort et plus soutenu que jamais.
02:04:40Absolument.
02:04:42L'enjeu, pour gagner une élection présidentielle,
02:04:44il faut arriver à unifier le parti,
02:04:46ce que lui a réussi à faire,
02:04:48et même étendre ce soutien sur des franges
02:04:50qui lui étaient un peu hostiles.
02:04:52Là, il se fait adouber, introniser
02:04:54comme étant le candidat officiel.
02:04:56Il va également faire l'annonce de son choix
02:04:58qui va vraiment conditionner un petit peu
02:05:00l'image qu'on va donner à cette campagne,
02:05:02mais aussi l'avenir qu'on prépare pour le parti républicain.
02:05:04Donald Trump a déjà effectué un mandat.
02:05:06Il ne peut en faire qu'un second.
02:05:08Le vice-président qu'il va choisir
02:05:10marquera un petit peu l'avenir
02:05:12de la politique américaine.
02:05:14Nicolas Conquer, est-ce que vous êtes en colère
02:05:16contre le service secret ce matin ?
02:05:18Donald Trump est l'une des personnalités
02:05:20les plus protégées des États-Unis.
02:05:22On se demande comment ça a pu arriver.
02:05:24Comment est-ce qu'un enfant de 20 ans
02:05:26ou un irresponsable de 20 ans
02:05:28a pu s'introduire sur un toit
02:05:30qui était vraiment un lieu chaud
02:05:32dans un dispositif qui est censé
02:05:34effectivement être sous haute sécurité
02:05:36alors qu'il y a eu des différents signalements,
02:05:38il y a eu des graves manquements.
02:05:40Il y aura une enquête qui sera diligentée.
02:05:42En tout cas, une enquête indépendante
02:05:44diligentée par l'administration Biden,
02:05:46mais également une commission menée
02:05:48par les Républicains pour identifier
02:05:50les responsabilités et les failles
02:05:52et s'assurer que la sécurité de tout candidat
02:05:54mais également de tout opposant,
02:05:56donc candidat à l'élection présidentielle,
02:05:58puisse être assurée dans la campagne.
02:06:00Nicolas Conquer, on parlait à l'instant,
02:06:02c'est vraiment la polémique du jour,
02:06:04c'est vraiment les failles de sécurité
02:06:06du service secret.
02:06:08Oui, voyons d'ailleurs la une
02:06:10du Wall Street Journal.
02:06:12Cette histoire du service secret
02:06:14qui est une agence, ce n'est pas
02:06:16les services secrets, c'est quelque chose
02:06:18qui s'appelle le service secret,
02:06:20eh bien, il est sous la...
02:06:22Enfin, il est remis en question
02:06:24par beaucoup de gens,
02:06:26déjà du côté républicain.
02:06:28Donald Trump a toujours eu
02:06:30une mauvaise relation
02:06:32avec les chefs des agences fédérales
02:06:34qui étaient en place.
02:06:36Il a renvoyé
02:06:38le chef du FBI,
02:06:40Comey, quand il est arrivé.
02:06:42Et maintenant,
02:06:44vous savez, le service secret
02:06:46qui n'arrive pas à le protéger.
02:06:48Donc, qu'est-ce
02:06:50qu'a été
02:06:52la réaction de Joe Biden ?
02:06:54C'est de dire que
02:06:56l'agence avait toute sa
02:06:58confiance et qu'il lui
02:07:00demandait à l'agence d'accroître
02:07:02la sécurité. Donc, s'il faut
02:07:04accroître la sécurité, ça veut dire
02:07:06qu'elle n'était pas suffisante avant.
02:07:08Donc, on est déjà dans la polémique.
02:07:10Et, bien sûr,
02:07:12Donald Trump a remercié
02:07:14les agents. Les agents, individuellement,
02:07:16ne sont pas vraiment en cause,
02:07:18mais l'organisation et la personne
02:07:20qui est à la tête du service secret,
02:07:22c'est une dame, Kim Jutel,
02:07:24et elle avait
02:07:26protégé Joe Biden
02:07:28lorsqu'il était vice-président. Et il l'a
02:07:30choisi à cause de ça.
02:07:32Donc, voilà, il y a un vrai problème
02:07:34et une faille dans la raquette
02:07:36gigantesque.
02:07:38Et c'est quelque chose
02:07:40que, malheureusement,
02:07:42pour Joe Biden, il doit
02:07:44résoudre en même temps qu'il a
02:07:46d'autres problèmes. Et donc, ça lui
02:07:48en fait un de plus.
02:07:50Nicolas Conquer, selon certains républicains,
02:07:52les démocrates ont leur part de responsabilité
02:07:54dans cette attaque à force de
02:07:56diaboliser Donald Trump. Est-ce que vous partagez cet avis ?
02:07:58Joe Biden s'est
02:08:00exprimé cette nuit depuis la Maison Blanche,
02:08:02depuis le bureau West Wing,
02:08:04et dans lequel il a appelé à l'unité
02:08:06à chercher à cette désescalade.
02:08:08Il a dit que cet attentat était un peu
02:08:10inapproprié. Donc, moi, j'ai trouvé que cette communication
02:08:12n'était pas ajustée.
02:08:14On a vraiment manqué de revenir
02:08:16sur ce qui a pu générer ce climat. Je vous rappelle
02:08:18juste la généalogie, la genèse.
02:08:20Le 27 juin, il y a un débat Biden-Trump
02:08:22au cours duquel, devant 51 millions de personnes,
02:08:24de téléspectateurs, Biden dit
02:08:26que Donald Trump est un dictateur,
02:08:28un périlé à la nation. Et ça, ça vient suivre
02:08:30toute une rhétorique qui était très violente
02:08:32et qui ne peut que chauffer à blanc
02:08:34des militants ou des gens qui sont un peu désespérés
02:08:36et potentiellement les pousser à l'acte. Donc,
02:08:38il y aurait eu nécessairement un aveu,
02:08:40une reconnaissance
02:08:42de cette diatribe
02:08:44vraiment véhémente et de revenir dessus
02:08:46et de présenter des excuses pour des mensonges
02:08:48qui ont été proférées et qui auraient pu aboutir
02:08:50au décès de Donald Trump.
02:08:52Alors, cette tentative d'assassinat a choqué
02:08:54partout aux Etats-Unis, mais pas que.
02:08:56On a rencontré des touristes américains à Paris, Mathieu.
02:08:58Et c'est évidemment, on le comprend, la sidération.
02:09:00Nos équipes ont même appris la nouvelle.
02:09:02À certains, vous allez voir
02:09:04leur réaction dans ce reportage de Fabrice
02:09:06Elsner et Sharon Camara.
02:09:08Sur le parvis du Trocadéro, ce dimanche
02:09:10matin, les touristes américains
02:09:12sont encore sous le choc.
02:09:14La veille, un assaillant de 20 ans
02:09:16a tenté d'assassiner l'ex-président
02:09:18Donald Trump.
02:09:20C'est un choc, mais je ne suis vraiment pas surpris
02:09:22parce qu'avec toutes les armes
02:09:24qui circulent aux Etats-Unis...
02:09:26Je n'arrive pas à croire
02:09:28que quelqu'un lui ait tiré dessus.
02:09:30Non, à vrai dire, si, bien sûr que j'y crois.
02:09:32C'est possible.
02:09:34Je pense que la fusillade pourrait influencer
02:09:36le déroulement de la campagne électorale.
02:09:38Jean, étudiante américaine
02:09:40en vacances à Paris depuis quelques jours,
02:09:42découvre les images de l'attaque.
02:09:46Ce qui m'attriste le plus en Amérique
02:09:48actuellement, c'est cette opposition radicale
02:09:50des opinions des partis politiques
02:09:52et des modes de pensée.
02:09:54C'est triste de voir
02:09:56que cette situation a pu inciter
02:09:58quelqu'un à commettre un tel acte.
02:10:00J'étais tellement choqué de voir
02:10:02que ça existe parmi nous
02:10:04d'avoir cette envie
02:10:06de tuer des gens,
02:10:08d'assassiner des gens comme ça.
02:10:10Un acte qui, pour certains, confirme
02:10:12le rôle majeur de l'ancien président
02:10:14dans la sphère politique américaine.
02:10:16Je suis une pro-Trump
02:10:18et je soutiens sa candidature pour 2024.
02:10:20Voir que quelqu'un était prêt à lui ôter la vie
02:10:22nous montre l'ampleur du défi
02:10:24qu'il attend pour les quatre prochaines années.
02:10:28Malgré cette tentative d'assassinat,
02:10:30Donald Trump n'entend pas modifier son agenda politique.
02:10:32Le candidat, en lice
02:10:34pour la présidentielle du 5 novembre prochain,
02:10:36a décidé de poursuivre ses meetings de campagne.
02:10:40C'était la question que je vous posais ce matin.
02:10:42Est-ce que, selon vous,
02:10:44Donald Trump a signé sa victoire
02:10:46et est-ce que Joe Biden doit se retirer ?
02:10:48Vous avez flashé le QR code et voici vos réponses.
02:10:50On peut dire que c'est quand même
02:10:52quelque chose de fort qui vient de lever,
02:10:54puisque ça peut aussi inciter
02:10:56les gens à voter pour lui.
02:10:58C'est un homme qui a les pieds sur terre
02:11:00et je pense que sa réaction est rapide, réfléchie.
02:11:02Je pense que c'est quelqu'un
02:11:04qui tire debout, je viens de le montrer.
02:11:06Quoi qu'il arrive, ça montre une Amérique
02:11:08qui peut être très forte avec Donald Trump
02:11:10et inciter les gens à voter pour lui.
02:11:12Alors moi, je pense à mon humble avis
02:11:14que Donald Trump
02:11:16avait déjà des chances,
02:11:18de fortes chances de l'emporter,
02:11:20mais avec ce qui s'est passé hier,
02:11:22avec cet incident dramatique
02:11:24qui aurait pu lui coûter la vie,
02:11:26je pense que les chances
02:11:28ont multiplié énormément
02:11:30pour pouvoir l'emporter
02:11:32d'ici les élections.
02:11:34Une chose est sûre,
02:11:36c'est que Donald Trump a signé
02:11:38une victoire symbolique,
02:11:40on le voit là ensanglanté,
02:11:42le point levé, le drapeau américain
02:11:44qui plane derrière lui,
02:11:46ça marque les esprits,
02:11:48il n'a peur de rien,
02:11:50il se tient debout,
02:11:52il est prêt à en découdre
02:11:54pour les présidentielles,
02:11:56irrépressible,
02:11:58et ça, ça va marquer les esprits
02:12:00pendant un bon moment.
02:12:02Nicolas Conquer, vous avez entendu
02:12:04ce téléspectateur qui dit que
02:12:06Donald Trump a gagné une victoire symbolique,
02:12:08est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
02:12:10On a déjà eu des précédents dans l'histoire,
02:12:12Ronald Reagan lui-même avait fait l'objet
02:12:14d'une tentative d'assassinat,
02:12:16ça a vraiment boosté sa cote de popularité,
02:12:18aujourd'hui on est dans un contexte
02:12:20un peu différent,
02:12:22Donald Trump était déjà donné à ses favoris
02:12:24notamment dans les états swing states,
02:12:26ça leur renforce dans sa détermination,
02:12:28il n'est pas là à dire
02:12:30je vais retourner faire du golf,
02:12:32il reprend campagne,
02:12:34et même un jour avant sur son programme.
02:12:36Je ne veux pas tomber dans une certaine forme
02:12:38de triomphalisme, il y a une campagne
02:12:40qui va se mener, mais effectivement
02:12:42l'objectif va non seulement être d'aller
02:12:44à la conquête de la Maison Blanche,
02:12:46mais de s'assurer qu'on reprend le Sénat
02:12:48et la Chambre des représentants.
02:12:50Vous parliez de cette photo qui est immédiatement
02:12:52entrée dans l'histoire,
02:12:54c'est cette photo qui dessert
02:12:56Joe Biden, qui est au milieu de beaucoup de polémiques
02:12:58notamment sur son âge,
02:13:00mais c'est vrai qu'on a du mal à voir
02:13:02comment les démocrates vont pouvoir se sortir
02:13:04de cette situation, même avec un départ
02:13:06de Joe Biden.
02:13:08Le premier concerné,
02:13:10Joe Biden, ne l'envisage pas,
02:13:12il aurait peut-être pu saisir cette opportunité,
02:13:14mais ce n'est pas la question.
02:13:16Aujourd'hui, c'est de voir comment ils vont pouvoir
02:13:18mener campagne dans cet état de grâce
02:13:20qui est censé entourer Donald Trump.
02:13:22Peut-être, on l'a déjà vu, ils ont arrêté
02:13:24toutes les publicités négatives qui ont cours
02:13:26dans la campagne aux Etats-Unis,
02:13:28mais c'est vraiment de voir les attaques
02:13:30et les angles de campagne
02:13:32qui vont être donnés. C'est vraiment quelque chose
02:13:34de délicat, sur lequel il peut chercher à jouer à l'unité
02:13:36si je devais les conseiller, de s'efforcer
02:13:38d'appeler à cette union,
02:13:40de la même manière que Donald Trump a changé de registre
02:13:42et c'est moins sur des attaques un peu
02:13:44véhémentes, mais vraiment un appel à l'unité
02:13:46dans lequel je pense qu'il révèle
02:13:48un nouveau visage, une nouvelle
02:13:50nuit politique qui sera
02:13:52matérialisée par cet événement tragique.
02:13:54Harold Eban, il peut tenir encore longtemps,
02:13:56Joe Biden ?
02:13:58C'est les démocrates qui décideront
02:14:00à leur convention, mais
02:14:02comme à chaque fois qu'il parle,
02:14:04il fait pratiquement
02:14:06une bourre, un cafouillage.
02:14:08Hier même, depuis
02:14:10son allocution solennelle
02:14:12à la Maison Blanche, il a confondu
02:14:14les urnes,
02:14:16le mot urne avec le mot bataille.
02:14:18Il a dit, nous réglons
02:14:20nos problèmes dans le
02:14:22battle box, au lieu de dire
02:14:24ballot box.
02:14:26Et il l'a répété, en plus.
02:14:28Donc, c'est manifeste
02:14:30qu'il a un problème
02:14:32au moins verbal.
02:14:34Et donc, ça ne
02:14:36va pas s'arranger
02:14:38et donc les démocrates
02:14:40commencent à paniquer
02:14:42et ils ont jusqu'à la convention
02:14:44pour le réparer, mais ils peuvent
02:14:46avec la convention, si elle est utilisée
02:14:48savamment,
02:14:50rétablir la situation, parce que c'est une
02:14:52plateforme de publicité,
02:14:54de notoriété et d'attention
02:14:56nationale énorme
02:14:58que cette convention. Alors là,
02:15:00les républicains vont faire leur convention
02:15:02et là, c'est vraiment
02:15:04au pic de leur
02:15:06aura,
02:15:08avec cet incident déplorable.
02:15:10La convention des démocrates
02:15:12aura lieu quand ?
02:15:14Le 6 août à Chicago.
02:15:16Et là, tout peut changer, parce que
02:15:18il suffit que Biden se retire
02:15:20et tous les délégués changent
02:15:22et choisissent quelqu'un d'autre.
02:15:24Merci beaucoup Harold Diman.
02:15:26En France, les premiers désaccords
02:15:28apparaissent déjà au sein du
02:15:30Nouveau Front Populaire. Le consensus autour
02:15:32d'un Premier ministre se fait attendre
02:15:34à gauche. Oui, la candidature de la
02:15:36communiste Huguette Bellot semble
02:15:38bloquée par le Parti Socialiste.
02:15:40La coalition de gauche peut-elle trouver
02:15:42un accord ? On voit ça avec Solène Boulan.
02:15:44Retour
02:15:46à la case départ. Après une
02:15:48semaine de pourparlers entre les partis du
02:15:50Nouveau Front Populaire, personne ne
02:15:52s'est accordée pour valider le nom d'Huguette
02:15:54Bellot, présidente de Région La Réunion
02:15:56au poste de Première Ministre,
02:15:58laquelle a annoncé décliner l'offre
02:16:00faute d'accord sur sa candidature.
02:16:02Je prends acte qu'elle ne fait pas l'objet
02:16:04d'un consensus entre toutes
02:16:06les composantes du Nouveau Front Populaire
02:16:08et notamment qu'elle n'est pas soutenue
02:16:10par le Parti Socialiste. Dans ces conditions
02:16:12et soucieuses d'un accord rapide
02:16:14au sein du NFP,
02:16:16j'ai décidé de décliner sans plus attendre
02:16:18l'offre qui m'a été faite.
02:16:20Les tensions se multiplient au sein du Nouveau Front
02:16:22Populaire. Le PS est accusé
02:16:24de blocage par la France Insoumise,
02:16:26notamment par la députée Clémence
02:16:28Guettet, dont le nom circule également
02:16:30pour Matignon. Huguette Bellot est une
02:16:32dirigeante politique qui a une vie de combat.
02:16:34Elle est présidente de Région La Réunion,
02:16:36féministe, antiraciste.
02:16:38Honte à ceux qui tentent de la salir,
02:16:40le blocage du PS est incompréhensible.
02:16:42Même son de cloche du côté
02:16:44du Parti Communiste et de Fabien Roussel,
02:16:46auprès duquel Huguette Bellot a siégé
02:16:48pendant 23 ans à l'Assemblée.
02:16:50Je demande une réunion au chef de parti
02:16:52au plus vite pour sortir par le haut de la situation
02:16:54de blocage actuel. Il faut arrêter
02:16:56le double langage et les ambiguïtés.
02:16:58Chacun doit faire preuve de sérieux
02:17:00et de responsabilité sans intention
02:17:02dissimulée. De son côté,
02:17:04Emmanuel Macron entend temporiser dans
02:17:06l'espoir de réunir une coalition alternative
02:17:08alors que la nouvelle législature
02:17:10doit débuter le 18 juillet à l'Assemblée.
02:17:12Attention,
02:17:14si vous êtes automobiliste,
02:17:16Francilien, les voies olympiques
02:17:18entrent en vigueur aujourd'hui, Mathieu.
02:17:20Ce sont ces voies où il y est écrit
02:17:22Paris 2024 et notamment sur
02:17:24le périphérique parisien. Concrètement,
02:17:26qui a le droit de circuler sur ces voies
02:17:28et quels sont les axes impactés ?
02:17:30Les détails avec Dunia Tengu.
02:17:32185 km de voies
02:17:34réservées pour les Jeux olympiques
02:17:36et paralympiques en Ile-de-France.
02:17:38C'est désormais officiel, une disposition
02:17:40mise en place pour une circulation
02:17:42facilitée et sans embouteillage
02:17:44lors des JO. Mais tout le monde ne peut pas
02:17:46emprunter ces axes. Sont concernés
02:17:48les véhicules accrédités
02:17:50par le comité d'organisation des Jeux,
02:17:52autres bénéficiaires, les transports
02:17:54en commun public, les taxis,
02:17:56les véhicules de secours
02:17:58ou encore les transports des personnes
02:18:00à mobilité réduite. Objectif
02:18:02visé, pas plus de 30 minutes
02:18:04de trajet entre deux sites de compétition.
02:18:06Parmi les axes concernés,
02:18:08une partie de la 1, une partie
02:18:10de la 13 ou encore deux tiers
02:18:12par le nord du boulevard périphérique,
02:18:14entre les portes de Sèvres et de Bercy.
02:18:16Les véhicules non autorisés
02:18:18qui circuleraient sur ces voies réservées
02:18:20encourt une amende de 135 euros.
02:18:22La verbalisation se fera
02:18:24soit par des agents ou par caméra
02:18:26de vidéosurveillance.
02:18:28Et on termine ce journal avec
02:18:30de belles images, puisqu'après le fameux
02:18:32défilé militaire du 14 juillet,
02:18:34le célèbre feu d'artifice, Mathieu.
02:18:36À Paris, il a donc débuté aux alentours
02:18:38de 23h, après l'arrivée
02:18:40de la flamme olympique à l'hôtel de ville.
02:18:42La tour Eiffel, séparée
02:18:44de ses plus belles couleurs, arborant
02:18:46les symboles olympiques et paralympiques,
02:18:48pour cette édition particulière,
02:18:50à quelques jours de la cérémonie d'ouverture
02:18:52des JO de Paris 2024.
02:18:54La santé tout de suite, la santé sans notre
02:18:56chère Brigitte Miot, qu'on retrouvera
02:18:58certains ne vous inquiétez pas, mais en attendant,
02:19:00on va parler des JO qui demandent une grande
02:19:02organisation, et notamment de la part des hôpitaux.
02:19:04Oui, l'assistance publique hôpitaux
02:19:06de Paris se veut rassurante.
02:19:08Environ 15 millions de personnes sont attendues
02:19:10dans la capitale sur cette période.
02:19:12Certains auront besoin de soins, les hôpitaux
02:19:14anticipent, et les équipes renforcées,
02:19:16on va le voir avec ce sujet de Célia Gruyère.
02:19:18À l'approche des JO,
02:19:20les hôpitaux ont dû anticiper.
02:19:22Premier point rassurant,
02:19:24les établissements seront bien accessibles
02:19:26malgré les restrictions de circulation.
02:19:28L'ensemble des services de soins
02:19:30seront assurés et accessibles
02:19:32pendant l'été.
02:19:34Les hôpitaux pourront être accessibles
02:19:36sans passe-jeu,
02:19:38malgré
02:19:40quelques restrictions ponctuelles
02:19:42en raison des preuves sur route
02:19:44à certains hôpitaux.
02:19:46Les services à domicile seront
02:19:48aussi accessibles, parce que
02:19:50les professionnels responsables
02:19:52ont eu leur disposition pour accéder
02:19:54à l'ensemble du périmètre parisien.
02:19:56Face à cette affluence de visiteurs,
02:19:58certaines équipes seront renforcées.
02:20:00L'offre de lits également
02:20:02sera supérieure d'environ 10%
02:20:04par rapport à un été normal dans les hôpitaux
02:20:06franciliens les plus exposés.
02:20:08Les services de soins critiques, d'urgence,
02:20:10de pneumatologie, ont prévu
02:20:12de maintenir
02:20:14la totalité de leurs capacitaires
02:20:16ouverts au cas où.
02:20:18Ainsi, environ
02:20:2080 services de la PHP
02:20:22sur les 800 disponibles
02:20:24auront tout leur lit ouvert
02:20:26avec un personnel
02:20:28qui a renoncé à prendre des vacances
02:20:30pour pouvoir subvenir
02:20:32aux besoins et renforcer
02:20:34les équipes en place.
02:20:36Les renforts seront surtout apportés aux soins
02:20:38non programmés et sur certaines filières
02:20:40spécifiques comme la santé mentale
02:20:42et la périnatalité.
02:20:44Il est 8h50, c'est la fin de cette
02:20:46matinale. Merci de nous avoir suivis.
02:20:48J'étais ravie de vous accueillir avec mon équipe.
02:20:50Mathieu Devez à Haldimand
02:20:52et Eric de Ritmatten. Merci Nicolas Conquer
02:20:54d'être venu nous expliquer
02:20:56et nous commenter cette actualité
02:20:58aux Etats-Unis. On se retrouve demain matin
02:21:00pour la matinale. En attendant,
02:21:02c'est l'heure des pros avec Eliott Deval.