La Matinale Été (Émission du 17/07/2024)

  • il y a 2 mois
Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

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00:00:00Bienvenue dans la matinale de CNews, il est 6h, à la une de l'actualité des surveillants pénitentiaires agressés par un détenu islamiste.
00:00:09Il a crié à la haque barre avant de blesser l'un d'eux avec un tesson de bouteille.
00:00:13Le suspect a été condamné à la perpétuité pour son implication dans les attentats de janvier 2015.
00:00:18Claude Moniquet sera en direct avec nous à 6h15.
00:00:21Gabriel Attal appelle à aller au-delà des clivages politiques.
00:00:27Avec à peine sa démission acceptée, le Premier ministre démissionnaire enfile sa casquette de chef de groupe à l'Assemblée.
00:00:32On l'entendra dans ce journal.
00:00:34Et puis c'est le grand jour, celui du grand plongeon.
00:00:37Anne Hidalgo se baignera ce matin dans la Seine.
00:00:39Comme promis, la maire de Paris sera accompagnée de Tony Estanguet et du préfet d'Île-de-France.
00:00:46Il a réalisé son rêve, Kylian Mbappé a été présenté hier aux supporters madrilènes.
00:00:51Le français a été acclamé par pas moins de 80 000 personnes au stade Santiago Bernabéu.
00:00:57Et puis la chronique éco, vous avez les chiffres du premier bilan de l'été, Eric.
00:01:02Et ils ne sont pas bons, on en parle à 6h20.
00:01:08Je vous le disais dans les titres, des surveillants pénitentiaires agressés par un détenu islamiste dans la prison de Lens, dans l'Aisne.
00:01:15Le suspect s'appelle Ali Rizapolat.
00:01:17Il a été condamné à la perpétuité pour son implication dans les attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et Nipper Kacher.
00:01:25Et oui, c'est notamment un proche d'Amedi Koulibaly.
00:01:28Le parquet national antiterroriste s'est donc saisi de l'enquête.
00:01:31Les informations de Noémie Schultz du service police-justice de CNews.
00:01:35Les faits se sont produits tôt le matin au moment de l'ouverture de la cellule.
00:01:39Trois surveillants pénitentiaires sont alors présents.
00:01:41Ali Rizapolat attaque l'un d'eux avec un tesson de bouteille en criant « Allah Akbar ».
00:01:46Il est rapidement maîtrisé par les deux autres agents et son acte n'occasionne heureusement qu'une légère blessure au bras du surveillant,
00:01:53qui a d'ailleurs très rapidement pu reprendre le travail.
00:01:56Le détenu, qui était déjà à l'isolement, a été placé en quartier disciplinaire.
00:02:00Et le parquet national antiterroriste a annoncé l'ouverture d'une enquête pour tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique
00:02:08en relation avec une entreprise terroriste et en état de récidive.
00:02:12Récidive car Ali Rizapolat est bien connu de la justice antiterroriste.
00:02:16Il a été condamné à la prison à perpétuité à sortie d'une période de sûreté de 20 ans pour complicité dans les attentats de janvier 2015
00:02:23qui avaient visé Charlie Hebdo et l'hypercachère.
00:02:25Ce proche d'Amedi Koulibaly a notamment fourni un sac d'armes à son ami.
00:02:30Lors de ses procès, cet accusé au tempérament éruptif avait clamé son innocence,
00:02:35assurant n'avoir jamais rien su des projets terroristes de Koulibaly.
00:02:39Il n'avait pas convaincu les magistrats qui avaient souligné son extrême dangerosité.
00:02:45Merci Monsieur le Président pour votre confiance.
00:02:48Ce sont les mots de Gabrielle Attal hier soir dans un message sur X.
00:02:51C'est en fait une réponse à un tweet d'Emmanuel Macron qui quelques minutes plus tôt le remerciait
00:02:55d'avoir fait avancer le pays dans un moment décisif.
00:02:59Gabrielle Cluzel avec nous.
00:03:00Gabrielle, est-ce que ce n'est pas un peu trop ?
00:03:02On sait que la relation entre les deux hommes était assez tendue avant la démission de Gabrielle Attal.
00:03:06Oui, c'est mignon, c'est touchant, mais c'est un peu surjoué.
00:03:09Parce que, et la presse évidemment l'a commenté abondamment,
00:03:14les relations entre Gabrielle Attal et Emmanuel Macron jusqu'à ces derniers jours étaient très tendues.
00:03:19On se souvient que Gabrielle Attal, quand Emmanuel Macron lui a annoncé la dissolution de l'Assemblée,
00:03:25est tombée de l'armoire.
00:03:27Ce sont les mots qu'on avait pu lire dans la presse.
00:03:30Donc, on disait même que les relations étaient glaciales.
00:03:34Et puis, Gabrielle Attal voulait jouer sa partition, sa propre partition,
00:03:37en se disant que ce n'était plus celle d'Emmanuel Macron,
00:03:39voire qu'il allait se griller, si vous me permettez cette expression triviale,
00:03:43s'il restait accroché à Emmanuel Macron.
00:03:45Donc, entre les deux, ce n'était pas la franche entente.
00:03:47On dirait un peu un couple sur le point de divorcer,
00:03:52qui fait bonne figure le jour de la fête de l'école.
00:03:55Merci beaucoup, Gabrielle.
00:03:56On va entendre Gabrielle Attal dans un instant.
00:03:58Oui, à peine sa démission acceptée, l'ancien Premier ministre a donc enfilé son costume,
00:04:02son nouveau costume de président du groupe Renaissance à l'Assemblée.
00:04:06Et il a notamment appelé la classe politique à dépasser l'éclivage.
00:04:10Écoutez-le, c'était hier soir chez nos confrères de TF1.
00:04:13Moi, je souhaite qu'on puisse travailler avec des personnes issues de la droite républicaine,
00:04:16avec des personnes issues de la gauche sociale démocrate.
00:04:20Vous savez, les Français, quand l'essentiel est en jeu, ils dépassent l'éclivage.
00:04:24On l'a vu au moment de cette élection, on l'a vu dans leur vote.
00:04:26Ce qu'ils ont fait dans leur vote, on doit le faire au Parlement.
00:04:30Hier, en Conseil des ministres, Emmanuel Macron a estimé
00:04:33qu'il était encore possible de gouverner avec la droite.
00:04:36Il parle de créer une coalition majoritaire ou un large pacte législatif, Gabrielle Cluzel.
00:04:42Pourtant, les Républicains ont été très clairs.
00:04:44Ils l'ont dit à plusieurs reprises, ils ne veulent pas d'alliance,
00:04:46en tout cas pas avec le président de la République.
00:04:48Oui, parce que la droite républicaine est sur une ligne de crête.
00:04:51À ce stade, ce n'est même plus une ligne de crête, c'est le fil d'un funambule,
00:04:54l'air étant tutu avec une ombrelle.
00:04:57Ils craignent de tomber, de se faire dévorer à sa gauche par le macronisme
00:05:02et à sa droite par le RN.
00:05:03Cette ligne de crête, elle porte un nom, c'est le pacte législatif.
00:05:07Ils l'ont défini, ce pacte, ses trois axes,
00:05:11l'autorité, la réindustrialisation et les services publics de proximité.
00:05:14La droite veut montrer qu'elle est responsable, qu'elle veut aider à débloquer le pays.
00:05:18Néanmoins, elle ne veut pas s'allier à Emmanuel Macron par une coalition.
00:05:26Maintenant que sa démission a été acceptée,
00:05:28Gabriel Attal ne sera chargé que des affaires courantes
00:05:31jusqu'à la nomination de son successeur à Matignon.
00:05:33Oui, et concrètement, ça veut dire quoi ?
00:05:35Que peut-il faire ? Que ne peut-il pas faire ?
00:05:38On fait le point avec ce sujet de Félix Perolaz.
00:05:41Les affaires courantes, un terme juridique qui n'est pas présent dans la Constitution.
00:05:45Il permettrait d'assurer le fonctionnement minimal de l'État.
00:05:48Donc l'idée, c'est d'assurer une continuité administrative de la vie de la nation,
00:05:54mais de ne pas prendre des mesures politiques phares, importantes,
00:05:59en tant qu'elle n'engagerait que le gouvernement qui lui est démissionnaire.
00:06:03Et puisque il est démissionnaire, il n'est plus responsable.
00:06:06Le gouvernement se charge également des affaires urgentes,
00:06:08comme en cas de menaces terroristes ou de catastrophes naturelles.
00:06:12Même si le gouvernement est démissionnaire,
00:06:14même s'il expédie les affaires courantes,
00:06:17il peut agir dès lors qu'il y a urgence,
00:06:19y compris pour prendre des actes forts politiquement,
00:06:23comme un décret déclarant l'état d'urgence.
00:06:26Situation exceptionnelle, les ministres élus députés
00:06:29pourront également siéger à l'Assemblée nationale.
00:06:31Une place cruciale pour l'élection à la présidence du Palais Bourbon jeudi,
00:06:35puis à l'attribution des postes stratégiques, vendredi et samedi.
00:06:38Ils peuvent même postuler à des postes clés, ce qui est un peu bizarre,
00:06:42puisqu'ils peuvent être ministre et président de commission, par exemple,
00:06:45ce qui est très bizarre sur la séparation des pouvoirs,
00:06:48mais c'est le cas, c'est une possibilité.
00:06:50Un gouvernement démissionnaire qui s'occupera des affaires courantes
00:06:54en attente d'un nouveau Premier ministre.
00:06:57Et on en parlera plus en longueur à 7h40 avec Julien Boudon,
00:07:00professeur de droit public à l'université Paris-Saclay.
00:07:04Aux Etats-Unis, Joe Biden veut débarrasser son pays des armes de guerre,
00:07:09il l'a dit hier pendant un meeting à Las Vegas.
00:07:10Oui, le président américain a pris l'exemple de l'AR-15,
00:07:13on le sait, c'est cette arme qui a été utilisée
00:07:16lors de la tentative d'assassinat contre Donald Trump.
00:07:19Écoutez Joe Biden.
00:07:21Vous voulez vous opposer à la violence en Amérique ?
00:07:24Alors aidez-moi à débarrasser les rues de l'Amérique de ces armes de guerre.
00:07:30Un AR-15 a été utilisé dans les tirs contre Donald Trump,
00:07:34tout comme c'est une arme d'assaut qui a tué tant d'autres personnes,
00:07:37y compris des enfants.
00:07:40Il est temps de les supprimer, je l'ai fait une fois et je le referai.
00:07:45Je vous le disais dans les titres, c'est le grand jour,
00:07:48Anne Hidalgo va plonger dans la Seine ce matin,
00:07:50le saut est attendu entre 9h et 10h.
00:07:53Éric, en attendant, va revenir sur le prix de ce plongeon.
00:07:57Pour avoir une Seine plus saine, c'est le cas de le dire,
00:07:59il a fallu débourser plus d'un milliard d'euros.
00:08:02Oui, un milliard 400 millions précisément,
00:08:05alors de quoi faire boire la tasse au budget de la ville de Paris
00:08:09parce que c'est vraiment le contribuable qui va payer.
00:08:11Alors il s'agit en fait d'un immense réservoir
00:08:13qui a été construit près de la gare d'Austerlitz, géant.
00:08:16Le but c'est quoi ? C'est d'autoriser la baignade dans la Seine.
00:08:19En fait, on ne pouvait plus se baigner dans la Seine depuis 1923,
00:08:22un siècle précisément.
00:08:24Je vous donne tout de suite l'équivalent,
00:08:26un milliard 4, on aurait pu faire quoi avec ?
00:08:28J'ai regardé, on aurait pu construire 5 hôpitaux
00:08:31de 450 lits avec 9 blocs opératoires.
00:08:34Je me suis basé sur l'hôpital de Saclay,
00:08:36qui est l'un des plus modernes actuellement en France,
00:08:38donc près de Paris, il a été inauguré en mai dernier.
00:08:40On aurait pu aussi investir dans des unités de soins palliatifs
00:08:43puisqu'on manque de lits en France.
00:08:45Même Emmanuel Macron avait dit qu'il fallait
00:08:474000 lits supplémentaires.
00:08:49Bon, voilà, ça aurait coûté un milliard 4.
00:08:51Restons-en là, ça c'est le comparatif.
00:08:53Maintenant, ce qui est bien, c'est qu'on veut assainir la Seine,
00:08:56mais le problème c'est que ces immenses réservoirs,
00:08:59il y en a plusieurs dont un qui fait 50 000 m3,
00:09:02doit contenir les eaux de ruissellement.
00:09:04C'est-à-dire, lorsqu'il pleut, si vous voulez,
00:09:07tous les affluents, tous les égouts,
00:09:09si l'on peut dire, plus ou moins filtrés,
00:09:11rejettent quand même dans la Seine,
00:09:13pardon, il est encore 6h du matin,
00:09:15des matières fécales, des bactéries,
00:09:17donc des risques de contamination grave.
00:09:19Et donc c'est pour ça que ces réservoirs
00:09:21doivent capter toutes ces eaux qui sont mal saines
00:09:24et à terme, on pourra se baigner dans la Seine.
00:09:26Alors j'ai retenu qu'il y aurait, dès l'an prochain,
00:09:2832 sites possibles rendus à la baignade
00:09:31dans la Seine, dans la Marne.
00:09:33Donc tout à l'heure, si tout va bien,
00:09:35Annie Delgaud se plongera dans cette eau
00:09:38qui reste encore en point d'interrogation.
00:09:41Mais enfin disons, espérons pour elle
00:09:43qu'elle n'attrapera pas de maladie
00:09:45parce que j'ai regardé qu'on pouvait quand même
00:09:47attraper des maladies graves, contamination,
00:09:49parce qu'il y a la maladie du rat
00:09:51qui existe dans la Seine,
00:09:53il y a des entérocoques qui peuvent causer
00:09:55des infections urinaires ou des septicémies,
00:09:57ça c'est ce que j'ai regardé
00:09:59sur une revue scientifique.
00:10:01Espérons que ce sera bien sain
00:10:03et que la Seine sera saine.
00:10:05Alors justement, on reviendra sur cet aspect
00:10:07sanitaire que vous venez d'évoquer
00:10:09par l'expert international sur les espèces invasives.
00:10:11On va avoir une image sympathique
00:10:13pour fermer ce journal.
00:10:15Mathieu, si vous passez des vacances
00:10:17affrontignantes dans l'héros,
00:10:19il est possible que vous croisiez des dromadaires
00:10:21sur la plage ?
00:10:23Effectivement, deux dromadaires,
00:10:25la ville a mobilisé deux dromadaires,
00:10:27leur nom, Lily et Touareg.
00:10:29Regardez comme ils sont beaux,
00:10:31vous pouvez les voir un samedi sur deux,
00:10:33ils sont équipés de sacs,
00:10:35des sacs dans lesquels les touristes
00:10:37peuvent s'inscrire.
00:10:39C'est pour sensibiliser les vacanciers
00:10:41au ramassage des déchets, c'est original.
00:10:43Les chameaux qui bossent.
00:10:45Décidément, c'est le jour des jeux de mots
00:10:47pour vous Eric.
00:10:49Allez tout de suite les sports.
00:11:07C'est officiel, Mathieu Kylian Mbappé
00:11:09est donc joueur au Real Madrid.
00:11:11Et oui, c'était son rêve de gosse,
00:11:13le joueur français qui a donc été acclamé
00:11:15hier par pas moins de 80 000 supporters
00:11:17au stade, prestigieux stade
00:11:19Santiago Bernabeu.
00:11:21Il a ensuite signé son contrat de 5 ans
00:11:23avec le Real Madrid.
00:11:25Retour sur cette journée avec Paul Jorget.
00:11:27Le premier jour
00:11:29du reste de sa vie.
00:11:31Kiki, le petit garçon
00:11:33de Bondy, a réalisé son rêve.
00:11:35Une entrée majestueuse
00:11:37dans la galaxie Real Madrid.
00:11:39A la table
00:11:41des plus grands.
00:11:43Le coeur
00:11:45à plein régime.
00:11:47Visite médicale au quai,
00:11:49une journée à 100 à l'heure,
00:11:51aux mille émotions
00:11:53et aux innombrables tenues.
00:11:55Civil, puis costume cravate
00:11:57pour la signature.
00:11:59Tout ça pour l'aboutissement,
00:12:01le Graal, revêtir
00:12:03le mythique maillot blanc
00:12:05numéro 9.
00:12:0712h46, ça y est,
00:12:09Kylian Mbappé
00:12:11est un joueur du Real Madrid.
00:12:331,
00:12:352,
00:12:373,
00:12:39à la Madrid !
00:13:03Restez bien avec nous,
00:13:05on sera connecté avec
00:13:07Claude Monniquet,
00:13:09juste après la pub.
00:13:11Claude Monniquet, spécialiste
00:13:13des questions de terrorisme
00:13:15et de renseignement.
00:13:17Claude reviendra sur ses
00:13:19surveillants pénitentiaires
00:13:21qui ont été attaqués hier
00:13:23par un détenu radicalisé.
00:13:25A tout de suite.
00:13:27Il est 6h16,
00:13:29bienvenue si vous nous rejoignez.
00:13:31On en sait plus
00:13:33sur le profil de l'assaillant
00:13:35de la gare de l'Est,
00:13:37ce Congolais de 40 ans,
00:13:39déjà auteur d'un meurtre
00:13:41il y a 6 ans, a été admis
00:13:43en soins psychiatriques hier,
00:13:45peu de temps après le début
00:13:47de sa garde à vue.
00:13:49L'enquête ouverte a été
00:13:51requalifiée en tentative d'assassinat,
00:13:53ce qui sous-entend que l'acte
00:13:55était prémédité.
00:13:57C'est une autre affaire
00:13:59à raison de l'origine,
00:14:01le joueur français a tenu des propos racistes
00:14:03dans une vidéo publiée puis supprimée
00:14:05sur les réseaux sociaux.
00:14:07Cela s'est également passé pendant la tournée des Bleus
00:14:09en Argentine. Enfin, pour être tout à fait précis,
00:14:11son club de Toulon a annoncé
00:14:13l'ouverture d'une enquête interne.
00:14:17Merci Mathieu. Des surveillants pénitentiaires
00:14:19ont été attaqués hier par un détenu
00:14:21radicalisé à la prison de
00:14:23Lens dans l'Aisne. Le parquet national
00:14:25antiterroriste a été saisi pour tentative
00:14:27d'assassinat. Ce détenu
00:14:29n'est pas n'importe lequel, il s'agit
00:14:31d'Alireza Polat, franco-turc, condamné
00:14:33à la perpétuité pour son implication dans les
00:14:35attentats de janvier 2015.
00:14:37On est en direct avec Claude Moniquet,
00:14:39spécialiste des questions de terrorisme et de
00:14:41renseignements. Bonjour Claude.
00:14:43Déjà, que peut-on dire du profil de
00:14:45l'auteur des faits ?
00:14:47Bonjour Chana. Alors, Alireza
00:14:49Polat, c'est un garçon,
00:14:51enfin un homme, qui a une quarantaine d'années
00:14:53aujourd'hui, qui a grandi
00:14:55dans les Seines. C'est là qu'il a rencontré
00:14:57tout gamin qu'il avait rencontré
00:14:59à Medi-Koulibaly, le preneur d'otages
00:15:01de l'Hypercacher. Et c'est un
00:15:03homme qui a eu essentiellement une carrière
00:15:05de petit délinquant, connu pour des
00:15:07feux de vol et de trafic
00:15:09de stupéfiants, de consommation de stupéfiants.
00:15:11Et puis en 2014, il bascule, il commence
00:15:13à se radicaliser, il pense à partir en Syrie
00:15:15et il a été l'un
00:15:17des pourvoyeurs d'armes
00:15:19certainement de Koulibaly, probablement
00:15:21aussi des frères Kouachi, qui avaient
00:15:23commis la tuerie de
00:15:25la rédaction de Charlie Hebdo.
00:15:27Il a toujours nié toute radicalisation,
00:15:29mais il a quand même été condamné à 30 ans de prison
00:15:31au premier instant. Et puis il peine
00:15:33alourdi en octobre 2022
00:15:35avec perpétuité et 20 ans de sûreté
00:15:37où on a estimé qu'il était à la fois radicalisé
00:15:39et extrêmement dangereux.
00:15:41Alors Claude, une fois en prison, comment
00:15:43les détenus radicalisés sont surveillés ?
00:15:45Ce ne sont pas des détenus comme
00:15:47les autres ? Est-ce qu'il y a un traitement particulier ?
00:15:49Alors ça, c'est
00:15:51une question qui occupe le ministère de la Justice
00:15:53et l'administration pénitentiaire
00:15:55et les services d'enseignement intérieur depuis
00:15:57des années. On a eu jusqu'à
00:15:591000 détenus radicalisés,
00:16:01terroristes ou
00:16:03droits communs en train
00:16:05de se radicaliser en prison.
00:16:07Aujourd'hui, il y en a à peu près 400
00:16:09et on est dans le ni-ni
00:16:11en fait. C'est ni les
00:16:13concentrés, ni les
00:16:15isolés. On ne sait pas très bien.
00:16:17Il existe des quartiers spécialisés
00:16:19qui sont à la fois, pour certains,
00:16:21des quartiers d'évaluation où on va voir
00:16:23si ces gens, pendant quatre mois, on observe
00:16:25ces gens, on va voir s'ils sont vraiment dangereux,
00:16:27quel est leur état d'esprit, ce qu'on peut faire avec eux en prison.
00:16:29Et puis des quartiers de prise en charge
00:16:31qui sont destinés à les détentions
00:16:33longues, mais
00:16:35qui sont très lourds.
00:16:37Il faut des surveillants,
00:16:39bien entendu, il faut des psychologues,
00:16:41il faut des éducateurs, il faut des conseillers d'orientation
00:16:43pour ceux qui sont appelés, destinés
00:16:45à sortir dans
00:16:47un délai relativement bref.
00:16:49Donc c'est une structure lourde qui fait qu'on ne peut pas avoir
00:16:51plus de 10 à 12 détenus
00:16:53radicalisés,
00:16:55terroristes, des TIS, comme on dit,
00:16:57dans le même centre
00:16:59de détention. Et en plus,
00:17:01ça correspond quasiment
00:17:03à leur détention, correspond quasiment
00:17:05à des conditions d'isolement. C'est très lourd
00:17:07pour eux, c'est très lourd pour le personnel
00:17:09pénitentiaire. Mais ils sont aussi
00:17:11dangereux pour les détenus qui ne sont
00:17:13pas radicalisés, justement parce qu'ils risquent de
00:17:15radicaliser les autres quand ils sont mélangés
00:17:17avec d'autres détenus.
00:17:19Absolument, oui. Donc on a les TIS,
00:17:21les terroristes islamistes,
00:17:23et on a, et l'administration,
00:17:25une deuxième catégorie qui sont
00:17:27les DCSR,
00:17:29les détenus de droits communs susceptibles de radicalisation.
00:17:31Et effectivement, on ne peut pas les mélanger.
00:17:33C'est une partie, effectivement,
00:17:35du problème. C'est pour ça qu'on avait
00:17:37pensé à un moment tous les regrouper dans
00:17:39quelques prisons. Mais à ce moment-là,
00:17:41on comprend bien des concentrations
00:17:43qui peuvent virer à la bombe ou à retardement,
00:17:45et si on les disperse avec les autres détenus,
00:17:47il y a un risque de radicalisation.
00:17:49Ce qu'il faut dire aussi, et ce qui est
00:17:51très étonnant dans cette affaire de
00:17:53la prison de Lens, c'est que dans les conditions
00:17:55de détention, par exemple,
00:17:57les bouteilles en verre,
00:17:59on comprend pourquoi, sont interdites.
00:18:01Or ce sont des tessons de bouteilles qui ont
00:18:03servi à l'agression d'hier matin,
00:18:05et on ne comprend pas très bien, l'administration
00:18:07devrait s'expliquer, comment ces
00:18:09bouteilles de verre ont pu
00:18:11se trouver entre les mains d'un détenu radicalisé.
00:18:13Mais vous voyez, c'est une question
00:18:15vraiment très compliquée, qui est en débat
00:18:17constant, qui fait aussi l'objet d'échanges
00:18:19constants, entre d'une part le Renseignement
00:18:21Intérieur, et d'autre part le Service National
00:18:23du Renseignement Pénitentiaire,
00:18:25le SNRP, qui depuis quelques années,
00:18:27a la main principalement
00:18:29sur la gestion de ces détenus radicalisés.
00:18:31Merci beaucoup Claude, on sent quand même
00:18:33qu'on est dans une impasse avec ces
00:18:35détenus radicalisés. Merci beaucoup d'avoir
00:18:37été avec nous ce matin.
00:18:39Dans un instant, c'est La Chronique Éco.
00:18:41Éric, vous avez les premiers chiffres,
00:18:43les premiers bilans de l'été,
00:18:45et ils ne sont pas bons. A tout de suite.
00:18:51La Chronique Éco avec vous, Éric
00:18:53de Rythmaten. L'été a très mal démarré
00:18:55pour les professionnels du tourisme, et vous nous
00:18:57dites que la pluie, le vent, le froid
00:18:59contribuent au mauvais climat général, c'est ça ?
00:19:01Ah oui, c'est vraiment un parallèle que l'on peut faire
00:19:03entre la météo, celle de Loïc Roosevald,
00:19:05et le climat économique.
00:19:07C'est vraiment pareil. C'est étonnant de voir
00:19:09que cette année 2024 est aussi
00:19:11négative avec tous ces clignotants
00:19:13qui se sont mis au rouge en même temps.
00:19:15Si on regarde le tourisme par exemple,
00:19:17c'est vraiment le mois de juillet le plus mauvais depuis
00:19:1920 ans. Voilà ce qui se dit chez les
00:19:21professionnels. Vous avez la météo qui est
00:19:23très mauvaise, surtout au nord, avec le gris
00:19:25qui domine. Et puis le climat général
00:19:27qui n'est pas bon. Vous avez eu les élections
00:19:29législatives, vous avez eu cette dissolution
00:19:31qui a surpris tout le monde.
00:19:33Les tours opérateurs ont été surpris, ils le disent.
00:19:35Et puis surtout, ça casse le moral.
00:19:37Vous avez des prix qui ont
00:19:39augmenté partout dans les loisirs.
00:19:41Ça bloque l'envie de partir, me disait hier
00:19:43Jean-Pierre Chedal, qui est l'un
00:19:45des présidents de tous les syndicats
00:19:47restaurateurs hôteliers. Et les professionnels
00:19:49qui voient eux, leur trésorerie
00:19:51plonger, c'est ça le plus gros problème.
00:19:53Si je comprends bien, les prix ont augmenté alors que
00:19:55le pouvoir d'achat a baissé. Oui, c'est clair.
00:19:57On n'ose pas vraiment le dire en France, mais
00:19:59les billets d'avion ont vraiment fortement
00:20:01augmenté. C'est ce que dit la DGAC.
00:20:03Si vous regardez les prix
00:20:05des moyens courriers vers l'Europe,
00:20:07au début de l'année, ils ont augmenté de
00:20:0916,6%
00:20:11et cela ne s'arrange pas pour l'été. Les vols
00:20:13intérieurs ont pris 23%
00:20:15au premier trimestre. Vous vous rendez compte ?
00:20:17Les voyages en train, on le voit bien, le TGV
00:20:19est de plus en plus cher. La SNCF
00:20:21a beau dire que les prix sont stables, que ça ne bouge pas,
00:20:23c'est faux. Quand on regarde l'autorité
00:20:25de régulation des transports, ces
00:20:27chiffres sont là et disent bien que l'an
00:20:29dernier, les prix de TGV, des tarifs
00:20:31de billets de TGV ont augmenté de 7%
00:20:33et depuis le début de l'année,
00:20:35ça se ressent quand vous voulez faire une réservation.
00:20:37Une fois qu'on a dit tout ça, comment ça
00:20:39se passe pour les vacances, Eric ? Est-ce qu'il faut se serrer la ceinture ?
00:20:41Pire que cela, Chana,
00:20:43parce qu'on part moins cette année. Pour le moment
00:20:45en tout cas, le mois de juillet est
00:20:47exécrable à tout point de vue. L'été est
00:20:49pourri, mais on peut dire que nous aussi,
00:20:51on nous a pourris la vie, il faut bien le reconnaître
00:20:53avec tout ce qui se passe. Si on regarde un peu dans
00:20:55le détail, le syndicat pro-tourisme
00:20:57chute de réservation pour l'instant,
00:20:5914% par rapport à l'an dernier dans les agences.
00:21:01Pour les campings et les gîtes, ils ont de
00:21:03gros problèmes, ils sont loin d'être remplis.
00:21:05Les Jeux Olympiques n'arrangent pas grand-chose.
00:21:07On espérait avoir énormément de monde,
00:21:09finalement les touristes étrangers viennent
00:21:11moins nombreux que prévu, c'est ce que dit l'Office de Tourisme
00:21:13de Paris. Il parle d'une chute sévère
00:21:15de fréquentation, 14% quand même
00:21:17de touristes étrangers en moins.
00:21:19Comme me le disait Jean-Pierre Chedat, le membre du
00:21:21grouvement Hôtel-Restaurant de France,
00:21:23le climat économique est très négatif,
00:21:25il rejoint maintenant le climat
00:21:27météo, il y a quand même un espoir,
00:21:29c'est que le mois d'août s'arrange, s'améliore,
00:21:31mais ça Loïc Grosval nous le dira tout à l'heure.
00:21:33En tout cas pour l'instant, tout ça n'est pas bon
00:21:35pour le moral.
00:21:37Merci beaucoup Eric, on espère en tout cas pour les professionnels du secteur
00:21:39effectivement que la météo s'améliorera
00:21:41pour eux tout de suite justement,
00:21:43c'est la météo des plages.
00:21:45La météo des plages avec BDOR.fr
00:21:47L'agence BDOR vous propose l'achat de
00:21:49pièces d'or et lingots d'or. L'agence BDOR,
00:21:51partenaire de votre nouvelle épargne.
00:21:53Bienvenue dans votre météo des plages.
00:21:55Le temps s'améliore sur la côte
00:21:57nord-ouest du pays. Quelques nuages
00:21:59sont à prévoir, mais les températures
00:22:01se réchauffent. 23 degrés à Grandville
00:22:03et 20 au Touquet.
00:22:05Sur la côte ouest, le soleil est au rendez-vous,
00:22:07comptez 23 degrés à Quiberon
00:22:09et 21 au sable d'Olonne.
00:22:11L'indice UV est à 7 à La Baule
00:22:13et l'eau à 18 degrés.
00:22:15Dans le sud-ouest, le soleil également avec
00:22:17quelques nuages et des températures estivales
00:22:19allant jusqu'à 31 degrés à Arcachon.
00:22:21Plein sud, aucun nuage à l'horizon,
00:22:2330 degrés à Argelès et 33 à Valras.
00:22:25Une eau qui atteint les 24 degrés
00:22:27à Sanary-sur-Mer.
00:22:29L'indice UV est à 9, n'oubliez pas
00:22:31la crème solaire. Même chose sur la côte d'Azur,
00:22:3330 degrés à Antibes, 32 à
00:22:35Hyères et plein soleil. Une eau à 25 degrés
00:22:37à Ajaccio.
00:22:39La météo des plages avec BDOR.fr
00:22:41L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or
00:22:43et lingots d'or. L'agence BDOR, partenaire
00:22:45de votre nouvelle épargne.
00:22:47Et tout de suite, c'est la météo de Loïc Rousseval.
00:22:49Jamais le soleil n'a autant brillé.
00:22:51La météo avec Groupe Verlaine.
00:22:53Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis
00:22:55à vie. Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:57Alors Loïc,
00:22:59il va le faire plus chaud aujourd'hui.
00:23:01Oui Mathieu, c'est le retour d'un temps sec et chaud
00:23:03avec une France coupée en deux parties
00:23:05aujourd'hui. Ce matin, des passages nuageux
00:23:07fréquents sur la moitié nord mais sans conséquence.
00:23:09Quelques rares averses très localisées.
00:23:11Sinon, un soleil voilé au sud,
00:23:13un temps lumineux, quelques nuages bas.
00:23:15Vous voyez les triangles et un peu de mistral
00:23:17et Tramontane. Pas de grands changements
00:23:19au fil des heures. Toujours ces nuages
00:23:21sur le nord, sans conséquence.
00:23:23Il y aura quelques rares averses très localisées
00:23:25sur un bon quart nord-est
00:23:27mais aussi en se rapprochant des Alpes frontalières.
00:23:29Vous remarquez toujours ce soleil au sud
00:23:31et à l'image de la matinée,
00:23:33encore un ciel complètement dégagé, bleu pour les Corses.
00:23:35Vent entre Corse et continent,
00:23:37flux d'ouest, ça va souffler modérément jusqu'à
00:23:3950 km par heure.
00:23:41Les températures matinales sont en baisse
00:23:43mais dans l'ensemble, ça reste doux.
00:23:45Minimale comprise entre 11 et 23 degrés.
00:23:4716 à Paris, 15 à Strasbourg,
00:23:49même température à la Rochelle.
00:23:5123 de la douceur pour les Alpes-Maritimes.
00:23:53Ensuite les maximales qui vont commencer
00:23:55à grimper pratiquement partout.
00:23:57La chaleur qui reviendra progressivement
00:23:59comme promis, on le disait.
00:24:01Maxi-comprise entre 21 et 34 degrés.
00:24:0334 dans les rues de Marseille par exemple.
00:24:05Bon début de matinée à tous.
00:24:07Jamais le soleil n'a autant brillé,
00:24:09c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:24:11Installateur de panneaux photovoltaïques,
00:24:13garantie à vie. Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:24:15Il est 6h30, bienvenue dans La Matinale.
00:24:17Si vous nous rejoignez tout de suite,
00:24:19les titres, le profil de l'assaillant
00:24:21de la gare de l'Est se précise.
00:24:23Sa garde à vue a été levée pour qu'il soit
00:24:25mis en soins psychiatriques.
00:24:27On sera en direct à 6h45 avec le père
00:24:29de Sandrine, tué par balle en 1998.
00:24:31Le tueur de sa fille
00:24:33a été jugé irresponsable pénalement.
00:24:35J-1
00:24:37avant le vote pour la présidence
00:24:39de l'Assemblée Nationale.
00:24:41Le Nouveau Front Populaire ne veut aucun poste
00:24:43clé pour le RN et ses alliés.
00:24:45Vous entendrez la réponse de Jordane Bardella.
00:24:47Même les stations balnéaires
00:24:49n'échappent pas aux incivilités.
00:24:51En Gironde, un maire tape au portefeuille
00:24:53pour que la petite délinquance ne s'installe pas.
00:24:55Reportage à suivre.
00:24:57Et l'édito politique avec cette question.
00:24:59Pourquoi LR, ou plutôt la droite républicaine,
00:25:01est-elle sur une ligne de crête ?
00:25:03Réponse avec vous, Gabrielle Cluzel,
00:25:05à 6h50.
00:25:07On n'en sait plus sur le profil
00:25:09de l'assaillant de la gare de l'Est.
00:25:11Ce Congolais de 40 ans,
00:25:13déjà auteur d'un meurtre il y a 6 ans,
00:25:15a été admis en soins psychiatriques hier.
00:25:17Peu de temps après le début de sa garde à vue.
00:25:19L'enquête ouverte a donc été requalifiée
00:25:21en tentative d'assassinat,
00:25:23ce qui sous-entend que l'acte était prémédité.
00:25:25On revient sur le parcours de l'assaillant
00:25:27avec ce sujet d'Audrey Bertheau.
00:25:29Ouverte pour tentative de meurtre,
00:25:31l'enquête a été requalifiée
00:25:33en tentative d'assassinat.
00:25:35Un passage à l'acte prémédité
00:25:37pour Christian Y.
00:25:39C'est un homme âgé de 40 ans et né au Congo.
00:25:41Naturalisé français en 2006,
00:25:43il est suspecté d'avoir attaqué au couteau
00:25:45un militaire de l'opération Sentinelle,
00:25:47gare de l'Est.
00:25:49Un individu qui était déjà passé à l'acte
00:25:51il y a 6 ans.
00:25:53En 2018, il poignarde à mort
00:25:55un jeune homme de 22 ans
00:25:57à la station Châtelet-Léal à Paris.
00:25:59Déclaré irresponsable pénalement
00:26:01en 2020 du fait de ses troubles psychiatriques.
00:26:03La justice estime alors
00:26:05que son discernement
00:26:07était aboli au moment des faits.
00:26:09Il avait été reconnu coupable
00:26:11matériellement des faits
00:26:13mais irresponsable pénalement
00:26:15et donc il a échappé
00:26:17à la justice.
00:26:19Il a été interné psychiatriquement
00:26:21et puis il échappe à la justice en fait.
00:26:23Il suffit que quelques temps plus tard,
00:26:25quelques années plus tard,
00:26:27quelques fois moins,
00:26:29deux experts psychiatres concluent
00:26:31à ce qu'il va mieux et qu'il peut retrouver
00:26:33sa liberté en société
00:26:35et qu'il se retrouve en liberté.
00:26:37En 2022, 270 déclarations
00:26:39d'irresponsabilité pénale ont été recensées.
00:26:41Un chiffre infime
00:26:43par rapport au nombre d'affaires
00:26:45traitées par la justice chaque année.
00:26:47On a plus de 24 heures après les faits
00:26:49c'est toujours l'incompréhension.
00:26:51On ne comprend pas ce que faisait
00:26:53cet homme dangereux en liberté
00:26:556 ans après avoir tué un jeune homme.
00:26:57On sera en direct à 6h45
00:26:59avec Christian Stavosky
00:27:01c'est le père de Sandrine
00:27:03un homme jugé irresponsable pénalement
00:27:05et président de l'association
00:27:07Delphine Sandrine.
00:27:09Une église victime de tags
00:27:11anti-chrétien à Paris, ça s'est passé dans l'église
00:27:13Notre-Dame du Travail dans le 14e arrondissement.
00:27:15Tout à fait et en plus
00:27:17des tags, des statues ont été dégradées
00:27:19et des portes détruites.
00:27:21Le vicaire de la paroisse nous décrit
00:27:23ce qu'il a découvert et évoque l'acte
00:27:25d'un détraqué. Écoutez.
00:27:27On le vit comme une agression et c'est difficile
00:27:29mais au début on est très choqués
00:27:31puis
00:27:33on s'est demandé si c'était vraiment
00:27:35de l'hostilité très construite
00:27:37et très organisée
00:27:39puis finalement là on est
00:27:41un tout petit peu rassurés
00:27:43de voir que ça ressemble vraiment
00:27:45à l'acte d'un détraqué
00:27:47qui a des intentions
00:27:49anti-religieuses chrétiennes
00:27:51c'est sûr. Cet acte
00:27:53sur la statue de la Vierge Marie
00:27:55les accusations sur l'église
00:27:57qui doit brûler. L'église c'est
00:27:59des militants.
00:28:01Voilà. Donc c'est quelque chose de très
00:28:03on voit qu'il n'y a pas de cohérence intellectuelle dans tout ça.
00:28:05Des surveillants pénitentiaires
00:28:07agressés par un détenu radicalisé
00:28:09dans la prison de Lens. Le parquet
00:28:11national antiterroriste a été saisi
00:28:13pour tentative d'assassinat. Ce détenu
00:28:15s'appelle Ali Rizapollat, franco-turc
00:28:17condamné à la perpétuité il y a deux ans
00:28:19pour son implication dans les attentats
00:28:21islamistes de janvier 2015.
00:28:23Il a attaqué ses surveillants
00:28:25à coup de tesson de bouteille en crilant
00:28:27à la Hague Barre. On sait que les détenus
00:28:29radicalisés sont dangereux pour
00:28:31les autres. On voit bien que même en prison
00:28:33ils mettent des vies en danger. Alors est-ce que la sanction
00:28:35est assez sévère ? Est-ce qu'il faut encore
00:28:37renforcer leurs surveillances et pourquoi pas
00:28:39créer des centres spécialisés pour qu'ils
00:28:41puissent leur peine isolée des autres ?
00:28:43Je vous pose la question ce matin. Vous flashez
00:28:45le QR code et on entendra vos réponses
00:28:47plus tard dans la matinale.
00:28:49La politique. Le Nouveau Front
00:28:51Populaire adresse une lettre au président
00:28:53de groupe du camp présidentiel
00:28:55et de la droite républicaine. Dans cette lettre
00:28:57l'alliance de gauche appelle à
00:28:59n'accorder aucun poste clé au RN
00:29:01ni à ses alliés à l'Assemblée Nationale.
00:29:03Et selon le NFP ce serait donc une manière
00:29:05selon eux d'entendre le peuple français
00:29:07un peuple français qui s'est
00:29:09mobilisé pour faire barrage au Rassemblement National
00:29:11le second tour des législatives.
00:29:13Jordan Bardella a répondu. Il dénonce
00:29:15un refus des urnes de la part de la gauche.
00:29:17On l'écoute.
00:29:19Les électeurs du Rassemblement National,
00:29:21on en parle comme si c'était un virus, on parle de cordon
00:29:23sanitaire. Ce ne sont pas des électeurs
00:29:25de seconde zone.
00:29:27Ce ne sont pas des citoyens de seconde zone.
00:29:29Et moi je souhaite que le règlement intérieur
00:29:31de l'Assemblée Nationale, que les principes
00:29:33même de la démocratie française
00:29:35puissent être respectés parce qu'il est parfaitement
00:29:37normal, légitime,
00:29:39naturel. Que le mouvement politique
00:29:41que je préside, qui a
00:29:43réuni plus de 10 millions
00:29:45de voix lors du second tour des élections législatives,
00:29:47c'est-à-dire trois fois plus qu'il y a deux ans
00:29:49en 2022, puisse être représenté
00:29:51dans des postes à responsabilité
00:29:53à l'Assemblée Nationale. Si mes opposants
00:29:55et mes adversaires refusent le résultat
00:29:57des urnes et refusent
00:29:59de fonctionner
00:30:01de la manière dont on fonctionne normalement
00:30:03en démocratie, alors nous pourrions en être
00:30:05exclus. Gabriel Cluzel,
00:30:07ce que dit Jordan Bardella est vrai. Le RN est
00:30:09arrivé en tête du second tour des législatives
00:30:11en termes de nombre de voix, j'entends.
00:30:13Est-ce que la proposition du NFP n'est pas
00:30:15antidémocratique ? Oui, 10 millions
00:30:17rappelons les électeurs, comparé aux
00:30:197 millions qu'a rassemblés le Nouveau Front Populaire.
00:30:21En fait, le Nouveau Front Populaire ne s'entend
00:30:23sur rien, sauf sur, enfin on l'a vu
00:30:25ces derniers jours, sauf sur un point, il faut absolument
00:30:27faire barrage, enfin continuer de faire barrage
00:30:29au RN, s'agissant des postes
00:30:31prestigieux de l'Assemblée Nationale.
00:30:33Alors, ils ont donc fait appel, vous l'avez dit,
00:30:35un appel en ce sens dans un communiqué
00:30:37vers la Macronie et la droite républicaine,
00:30:39leurs collègues, si j'ose dire, du
00:30:41barrage républicain. Pourtant,
00:30:43Dieu sait s'ils poussent des cris d'orfraie,
00:30:45accusent les autres de bafouer la démocratie,
00:30:47menacent de marcher sur Matignon
00:30:49et de tout bloquer quand ils sont laissés
00:30:51de côté. Et
00:30:53au vu du nombre d'électeurs
00:30:55cumulés, on l'a dit, ils
00:30:57devraient, en toute logique, trouver encore
00:30:59plus injustes et encore moins démocrates
00:31:01d'exclure le RN.
00:31:03Alors, c'est tout le contraire, mais il faut comprendre l'état d'esprit
00:31:05du Nouveau Front Populaire.
00:31:07Il n'y de démocratie que de gauche.
00:31:09Démocratie de gauche, c'est même un pléonasme.
00:31:11Et la démocratie
00:31:13ne peut pas être convoquée pour défendre
00:31:15le RN, parce que le RN,
00:31:17pour eux, c'est le diable.
00:31:19Et on ne laisse pas arriver le diable au pouvoir,
00:31:21même s'il a été élu. Si on suit
00:31:23la logique, les électeurs du RN n'ont pas
00:31:25voté, ils ont été envoûtés.
00:31:27Il faut les exorciser, pas les écouter.
00:31:29Et ils s'accrochent du reste
00:31:31à cette diabolisation, comme la Bernique
00:31:33à son rocher, car elle est leur élément de cohésion
00:31:35négative, encore une fois.
00:31:37Leur seule convergence en l'ERN,
00:31:39tout cela volerait en éclats.
00:31:41On le voit bien, à leur impossibilité de se mettre d'accord
00:31:43sur le nom d'un Premier ministre,
00:31:45et aux invectifs qu'ils échangent. Un souvenir
00:31:47de punaise de lit,
00:31:49pas très sympathique.
00:31:51Au Nouveau Front Populaire, les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
00:31:53Les stations balnéaires
00:31:55n'échappent pas aux incivilités, c'est notamment
00:31:57le cas à Arcachon, en Gironde.
00:31:59Oui, le maire de la ville, qui ne souhaite pas
00:32:01laisser la petite délinquance s'installer,
00:32:03on le comprend, alors il a décidé d'agir.
00:32:05Et vous allez le voir, il n'y est pas allé
00:32:07de main morte. Par exemple, si vous vous
00:32:09baladez torse nu en ville,
00:32:11vous risquez 150 euros d'amende.
00:32:13Un reportage d'Antoine Esteve.
00:32:15Dans les stations balnéaires,
00:32:17comme Arcachon, les incivilités
00:32:19du quotidien sont un fléau pour les municipalités.
00:32:21Ici, une quarantaine de policiers
00:32:23municipaux patrouillent dans les rues,
00:32:25où la petite délinquance est omniprésente.
00:32:27Les jets de canettes,
00:32:29mégots, les déjections canines,
00:32:31on a un gros panel d'infractions
00:32:33sur lequel on a aussi, nous, la possibilité
00:32:35de pouvoir verbaliser. L'interdiction
00:32:37la plus remarquée cet été concerne la déambulation
00:32:39torse nu dans la ville. La mairie
00:32:41affiche la couleur sur ces grands panneaux.
00:32:43Dans un premier temps, on va plutôt les prévenir,
00:32:45faire un rôle de prévention et ensuite
00:32:47passer à la répression avec une amende qui va aller
00:32:49jusqu'à 150 euros. Pour le maire,
00:32:51lutter localement contre les petits actes
00:32:53délictueux, c'est un enjeu de société.
00:32:55Quand on se comporte mal comme ça, se promener
00:32:57torse nu, jeter son mégot,
00:32:59jeter son papier,
00:33:01faire du bruit la nuit, ça peut
00:33:03déceler une forme de délinquance à venir
00:33:05que l'on veut absolument éviter
00:33:07en sanctionnant le mauvais comportement.
00:33:09Une majorité des habitants et des touristes
00:33:11estiment que ces mesures sont utiles.
00:33:13Mais quelle grâce, torse nu, là !
00:33:15Les femmes aussi vont se mettre torse nu, etc.
00:33:17Non, c'est contre.
00:33:19Enfin, un minimum de respiration.
00:33:21Moi, je suis en costume et tout. Et c'est normal.
00:33:23On se met torse nu chez nous, à la piscine,
00:33:25à la plage, mais pas dans les rues. Et surtout pas
00:33:27dans les magasins. C'est mieux de plutôt
00:33:29voir les gens torse nu.
00:33:31C'est une ville, quand même, Arcachon.
00:33:33Torse nu à la plage, c'est bien. En ville,
00:33:35c'est autre chose.
00:33:37Pour d'autres, la tenue, ou plutôt l'absence de tenue,
00:33:39c'est la liberté de chacun.
00:33:41Ça ne s'explique pas. Les gens, ils se mettent comme ils ont.
00:33:43C'est tout.
00:33:45Dernière interdiction en date,
00:33:47celle de fumer sur les plages d'Arcachon.
00:33:49Et pour repérer encore plus efficacement
00:33:51toutes ces incivilités, la police municipale
00:33:53s'appuie sur un réseau de 45 caméras
00:33:55très haute définition qui scrutent
00:33:57les faits et gestes, 24h sur 24.
00:34:01Voilà de quoi perdre l'envie de se balader
00:34:03à Arcachon. Tout de suite, c'est le Journal des Sports.
00:34:23Et on commence ce Journal des Sports avec du Tour de France.
00:34:25Oui, la troisième victoire déjà
00:34:27pour Jasper Philipsen dans cette édition.
00:34:29Hier, le coureur belge a remporté
00:34:31la 16e étape dont l'arrivée s'effectuait
00:34:33à Nîmes. Le coureur de 26 ans
00:34:35a dominé ses rivaux à l'issue
00:34:37d'un sprint parfaitement maîtrisé.
00:34:39Vous le voyez, il prend la tête
00:34:41et qui va s'imposer au finish.
00:34:43Ce succès lui permet de se relancer dans la course
00:34:45au maillot vert. Enfin, sachez
00:34:47que Tadej Pogacar reste maillot jaune
00:34:49et aujourd'hui, première étape dans les Alpes.
00:34:51Et on enchaîne avec du basket, Mathieu.
00:34:53Et l'équipe de France, donc, prétendant
00:34:55à la médaille d'or, on l'espère en tout cas
00:34:57aux Jeux Olympiques avec Rudi Gobert
00:34:59et surtout, surtout, Victor
00:35:01Wenbanyama que vous voyez à l'écran.
00:35:03Les deux joueurs font office de pièces maîtresses
00:35:05dans la stratégie des bleus.
00:35:07Portrait signé Raphaël Redon.
00:35:11C'était la chronique sport avec
00:35:13la Allo Sommeil, spécialiste
00:35:15de la litterie française et des canapés pour tous
00:35:17les budgets. Jamais le soleil n'a autant
00:35:19brillé ? C'était votre programme avec
00:35:21Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:35:23garantis à vie. Groupe Verlaine, le
00:35:25climat de confiance.
00:35:27Viens avec nous, on sera dans un instant en direct
00:35:29avec Christian Stavoski, père de Sandrine
00:35:31tuée par un homme jugé irresponsable
00:35:33pénalement et président de l'association
00:35:35Delphine Sandrine. Vous êtes déjà
00:35:37connecté, à tout de suite.
00:35:39Bonjour.
00:35:41Il est 6h45
00:35:43tout de suite, le Point Info avec
00:35:45Mathieu Dewez.
00:35:49Des surveillants pénitentiaires agressés par
00:35:51un détenu islamiste dans la prison de Lens
00:35:53et dans l'Aisne. Le suspect s'appelle
00:35:55Ali Rizapolat. Il a été condamné
00:35:57à la perpétuité pour son implication
00:35:59dans les attentats de janvier 2015
00:36:01contre Charlie Hebdo et Lipercacher.
00:36:03C'est notamment un proche d'Amedi Koulibaly.
00:36:05Le parquet national antiterroriste
00:36:07s'est saisi de l'enquête.
00:36:09C'est le grand jour pour Anne Hidalgo.
00:36:11La maire de Paris se baignera dans la Seine ce matin.
00:36:13Ce sera entre 9h et 10h
00:36:15au niveau du pont Marie. Anne Hidalgo sera
00:36:17en compagnie de Tony Estanguet et du préfet
00:36:19de la région Île-de-France, Marc Guillaume.
00:36:21La qualité de l'eau a encore été
00:36:23récemment pointée du doigt à moins de
00:36:2510 jours désormais des Jeux Olympiques.
00:36:27Merci Mathieu.
00:36:29L'agression au couteau d'un militaire
00:36:31à la gare de l'Est a relancé
00:36:33le débat autour de l'irresponsabilité pénale
00:36:35et du manque de moyens en psychiatrie.
00:36:37On est en direct avec Christian Stavoski,
00:36:39président de l'association
00:36:41Delphine Sandrine. Merci infiniment
00:36:43d'être avec nous ce matin.
00:36:45Le 14 août 1998,
00:36:47votre fille Sandrine a été
00:36:49tuée d'une balle dans la tête
00:36:51dans le salon de coiffure où elle travaillait.
00:36:53Elle n'avait que 17 ans.
00:36:55Sa patronne a également été
00:36:57abattue ce jour-là. L'auteur des faits est
00:36:59un retraité de 78 ans.
00:37:01Il a été déclaré pénalement
00:37:03irresponsable, ce qui veut dire qu'il n'a pas
00:37:05été jugé. Ma première question
00:37:07est, qu'est devenu cet homme ?
00:37:09Est-ce qu'il a été interné ?
00:37:11Bonjour. La première chose,
00:37:13ce n'est pas sa patronne qui a été
00:37:15tuée, c'est la propriétaire des locaux.
00:37:17Sa patronne a été comblessée
00:37:19à la chambre. Bon, ce n'est pas grave.
00:37:21Oui,
00:37:23donc, il a
00:37:25bénéficié de l'irresponsabilité pénale,
00:37:27chose que je ne connaissais pas
00:37:29et qui, à l'époque, en 1998,
00:37:31se terminait
00:37:33simplement par un papier que
00:37:35vous receviez qui s'appelle
00:37:37« Non lieu », en disant qu'il n'y avait pas
00:37:39de suite à donner à cette affaire. Voilà.
00:37:41Voilà comment se passait l'irresponsabilité
00:37:43pénale à l'époque.
00:37:45Bien sûr, je n'ai pas
00:37:47accepté cette situation.
00:37:49Et,
00:37:51ayant fait ma propre enquête, je m'aperçois que
00:37:53les faits
00:37:55auraient pu être évités, puisque
00:37:57l'homme était connu pour se promener
00:37:59avec un fusil dans la commune.
00:38:01L'homme était connu pour avoir eu déjà
00:38:03des violences avec son propre fils.
00:38:05Le médecin
00:38:07allait le voir, il avait le fusil
00:38:09au pied du lit, sans cartouche.
00:38:11Et en plus,
00:38:13son fils,
00:38:15qui était le premier adjoint de la commune,
00:38:17première déclaration qu'il fait, c'est « Très franchement,
00:38:19on s'attendait à un drame ». Alors,
00:38:21quand on s'attend à un drame,
00:38:23au moins, on prend les précautions.
00:38:25Ils auraient pu lui retirer l'arme
00:38:27et lui retirer
00:38:29les balles, ce qui aurait peut-être
00:38:31permis d'avoir une chance
00:38:33de survivre à ma fille, si ça avait été
00:38:35une attaque, malheureusement,
00:38:37comme c'est arrivé dernièrement, au couteau.
00:38:41Ceci,
00:38:43en bien d'autres cas, montre une chose,
00:38:45c'est qu'il faut une procédure.
00:38:47Il faut une procédure pour avoir
00:38:49tous les éléments et pour
00:38:51comprendre. Parce que nous, on a été privés
00:38:53de procédure, il a fallu que je fasse ma propre
00:38:55enquête et que je dépose deux plaintes
00:38:57en constitution de parti civil
00:38:59en payant une caution auprès du tribunal.
00:39:01On est le seul cas de
00:39:03crime de sang où il faut payer une caution
00:39:05auprès du tribunal pour pouvoir
00:39:07avoir le droit à la justice
00:39:09et encore la justice si on vous
00:39:11accepte la plainte. Donc, il faut
00:39:13une procédure, une vraie procédure.
00:39:15Et car elle n'existe pas, car
00:39:17dès qu'il y a une responsabilité pénale,
00:39:19tout s'arrête. C'est pas moi qui le dis,
00:39:21c'est le rapport burgelin qui a été
00:39:23fait en 2005 par des magistrats,
00:39:25par des policiers, etc.,
00:39:27qui ont dit que dès qu'il y a une responsabilité pénale,
00:39:29on arrête toute enquête
00:39:31et qu'il fallait continuer
00:39:33ces enquêtes. – Alors, justement,
00:39:35Christian Stavosky, vous l'avez dit,
00:39:37depuis la mort de votre fille, vous vous battez
00:39:39pour faire évoluer la loi.
00:39:41Qu'est-ce que vous réclamez concrètement ?
00:39:43Qu'est-ce qui doit changer ?
00:39:45– Alors, déjà, ce qui doit changer,
00:39:47c'est…
00:39:49Pour changer la loi, il faut d'abord
00:39:51changer l'expertise psychiatrique.
00:39:54Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui,
00:39:56l'expertise psychiatrique repose
00:39:58sur deux choses pour nous priver de justice,
00:40:00sur l'abolition ou l'altération
00:40:02du discernement.
00:40:04Le problème, c'est qu'aucun psychiatre
00:40:06n'a pas d'accord, la preuve,
00:40:08puisqu'il y a 90% de procédures contradictoires.
00:40:10Et, si vous voulez,
00:40:12même des psychiatres eux-mêmes
00:40:14qui font des expertises
00:40:16disent qu'il y a une zone
00:40:18d'indétermination entre l'abolition
00:40:20et l'altération.
00:40:22Ces mêmes psychiatres qui écrivent ça
00:40:24dans des rapports pour les facultés
00:40:26font des expertises psychiatriques
00:40:28et disent qu'il y a l'abolition et l'altération.
00:40:30Et deuxièmement, le problème des experts,
00:40:32il n'y a pas d'experts,
00:40:34il n'y a pas d'information d'experts,
00:40:36il n'y a pas d'outils communs,
00:40:38il n'y a pas d'études en criminologie,
00:40:40chacun fait de la façon qu'il veut,
00:40:42donc il n'y a pas de similitude
00:40:44entre la façon de procéder
00:40:46d'un expert et d'un autre.
00:40:48Donc, bien sûr,
00:40:50on arrive à des contradictions
00:40:52dans tous les procédures.
00:40:54Du reste,
00:40:56le docteur Bouchard
00:40:58n'a pas d'experts,
00:41:00il n'y a pas d'outils communs,
00:41:02du reste, le docteur Bouchard
00:41:04a fait une proposition,
00:41:06une proposition
00:41:08de regrouper
00:41:10psychologues et psychiatres
00:41:12et d'avoir une vraie formation
00:41:14avec un suivi,
00:41:16une formation judiciaire aussi,
00:41:18d'avoir un suivi,
00:41:20car aujourd'hui, on s'inscrit simplement
00:41:22pour être expert psychiatre sur un dossier.
00:41:24La preuve en est, c'est qu'à Bordeaux,
00:41:26vous avez une dame
00:41:28qui a été expert psychiatre
00:41:30auprès des tribunaux pendant 4 ans,
00:41:32qui a fait 400 procédures
00:41:34et au bout des 400 procédures,
00:41:36on s'est aperçu qu'elle n'était ni médecin,
00:41:38ni psychiatre, ni rien de tout ça.
00:41:40Elle s'était fait des faux documents
00:41:42qu'elle avait fournis au tribunal
00:41:44et elle était inscrite auprès du tribunal
00:41:46comme expert psychiatre.
00:41:48Voilà, le premier problème,
00:41:50c'est de résoudre le problème de la psychiatrie.
00:41:52Après, ce qu'il faut, c'est donc,
00:41:54comme je vous dis, une vraie procédure.
00:41:56Il faut changer l'article 121 du Code pénal
00:41:58et ne plus dire qu'il est pénalement irresponsable.
00:42:00Il est pénalement responsable,
00:42:02mais inapte
00:42:04à une sanction pénale traditionnelle.
00:42:06Il faut qu'il y ait cette procédure.
00:42:08Cette procédure serait suivie
00:42:10par le psychiatre.
00:42:12Le psychiatre aurait donc tous les éléments
00:42:14pour pouvoir juger l'état
00:42:16et à la fin de la procédure,
00:42:18il admettrait un avis
00:42:20pour la peine
00:42:22ou les soins
00:42:24qu'il faudrait donner à cet homme.
00:42:26Après, si vous voulez,
00:42:28il faut qu'il y ait
00:42:30un suivi de ces gens-là.
00:42:32Parce qu'actuellement, il y a la loi Dati.
00:42:34On vous dit qu'on a un procès. Non.
00:42:36On a un débat d'experts. On n'a pas un procès.
00:42:38On a un débat d'experts.
00:42:40Il n'y a pas de témoins. Il n'y a pas de rien.
00:42:42Il n'y a que des experts
00:42:44qui vont dire, oui, il est malade.
00:42:46Non, il n'est pas malade.
00:42:48Et on va trancher qu'il est malade,
00:42:50qu'il a l'abolition
00:42:52du discernement.
00:42:54Donc, il faut qu'il y ait
00:42:56cette procédure
00:42:58et il faut
00:43:00qu'il y ait un suivi.
00:43:02C'est-à-dire que nous, ce qu'on doit...
00:43:04Merci beaucoup. Je suis désolée
00:43:06de vous couper, Christian Stavoski.
00:43:08On est pris par le temps, mais c'est tout simplement
00:43:10hallucinant ce que vous nous racontez,
00:43:12que des décisions aussi importantes soient prises
00:43:14avec aussi peu de contrôle.
00:43:16J'espère sincèrement que votre appel
00:43:18sera entendu. En tout cas, nous, on vous a
00:43:20entendu sur ces news. Merci beaucoup d'avoir été
00:43:22avec nous tout de suite
00:43:24dans un instant. La politique,
00:43:26pourquoi les Républicains, ou plutôt la droite républicaine
00:43:28est-elle sur une ligne de crête ?
00:43:30C'est la question que je vous poserai à Gabrielle Cluzel.
00:43:36L'édito politique, pourquoi
00:43:38LR, ou plutôt la droite républicaine,
00:43:40est-elle sur une ligne de crête ? C'est la question
00:43:42que je vous pose ce matin à Gabrielle Cluzel.
00:43:44Oui, donc à ce stade, ce n'est plus une ligne de crête,
00:43:46c'est le fil d'un funambule.
00:43:48LR est ce funambule en tutu,
00:43:50avec une ombrelle qui craint de tomber à tout instant
00:43:52et de se faire dévorer en tombant
00:43:54à gauche par le macronisme, en tombant
00:43:56à droite par l'URN.
00:43:58Cette ligne de crête, ce fil, ça s'appelle
00:44:00pacte législatif. C'est le mot
00:44:02qu'elle a trouvé.
00:44:04Ce pacte législatif, nous expliquons...
00:44:06Je ne sais plus s'il faut dire LR ou droite républicaine.
00:44:08Je reste un peu entre les deux pour que
00:44:10nos téléspectateurs comprennent.
00:44:12Il a été défini par LR
00:44:14ou par la droite républicaine autour de trois axes.
00:44:16L'autorité, la déréindustrialisation
00:44:18et les services publics de proximité.
00:44:20La droite veut montrer qu'elle est responsable,
00:44:22qu'elle ne veut sortir le pays d'une situation
00:44:24de blocage dans lequel il est.
00:44:26En même temps, elle refuse la coalition de gouvernement
00:44:28qu'Emmanuel Macron appelle de ses voeux.
00:44:30Pourquoi ?
00:44:32Cette coalition que lui propose Emmanuel Macron
00:44:34sur un plateau, ce serait le baiser de la mort,
00:44:36la tunique de Nessus, le cadeau empoisonné.
00:44:38D'ailleurs, ça a déjà été fait,
00:44:40ce pacte d'action pour les Français
00:44:42que Attal propose.
00:44:44Je le cite, il a proposé ça hier
00:44:46à la droite républicaine, à la gauche sociale-démocrate.
00:44:48Dans les faits,
00:44:50il a déjà eu lieu, de façon individuelle
00:44:52et non collective,
00:44:54avec, pour la partie droite, Gérald Darmanin,
00:44:56Bruno Le Maire, Catherine Vautrin,
00:44:58Rachida Dati, Sébastien Lecornu
00:45:00et d'autres. Pour les résultats que l'on sait,
00:45:02les intéressés se sont faits
00:45:04globalement phagocyter.
00:45:06Et ça serait compromettre les chances de 2027 ?
00:45:08Et oui, parce que ce serait montrer qu'entre
00:45:10le macronisme LR, il y a une différence
00:45:12de degré et pas de nature.
00:45:14Ce serait obérer pour 2027
00:45:16la chance pour un Laurent Wauquiez
00:45:18de faire figure d'opposition
00:45:20face au président sortant. Vous savez, Laurent Wauquiez,
00:45:22c'est celui dont on dit depuis des années presque
00:45:24qu'il va sortir du bois.
00:45:26Et lui, sa sortie du bois, ce sera réellement
00:45:28pour 2027, pense-t-on.
00:45:30Et donc, ça accréditerait cette présomption
00:45:32d'insincérité que fait
00:45:34peser le RN sur leurs épaules.
00:45:36L'accusation d'être une fausse droite,
00:45:38vous savez, c'est l'expression de Marion Maréchal.
00:45:40Les électeurs du RN
00:45:42en veulent à LR
00:45:44de ne pas avoir emboîté le pas de Ciotti
00:45:46et en droite la plus bête du monde
00:45:48selon la formule consacrée,
00:45:50d'avoir refusé l'union que la gauche
00:45:52a su faire. Et de fait,
00:45:54faisons un peu d'arithmétique, si on met
00:45:56bout à bout tous les députés étiquetés
00:45:58de droite, 143 RN, 46 LR,
00:46:0014 divers droite, ça fait 203
00:46:02députés, soit plus que les 193
00:46:04si je rajoute les 183
00:46:06NFP au 10
00:46:08divers gauche. Faut être un peu scientifique ce matin.
00:46:10Toute la gauche réunie.
00:46:12Donc en fait, le leitmotiv
00:46:14de RN se trouve résumé
00:46:16dans un refrain de France Gall,
00:46:18une chanson de 1981,
00:46:20c'était l'année de l'accession au pouvoir
00:46:22transmittant, c'était pas fast pour la droite,
00:46:24« Prouve que tu existes ».
00:46:26Et ce n'est pas si simple,
00:46:28coincé entre le marteau du macronisme
00:46:30et l'enclure du lupénisme,
00:46:32mais à ne pas vouloir choisir,
00:46:34il risque le sort de l'âne de Buridan
00:46:36et on dit déjà qu'à titre individuel, Xavier Bertrand
00:46:38pourrait être intéressé
00:46:40quand même pour diriger un gouvernement d'union.
00:46:42Xavier Bertrand qui a voté communiste
00:46:44aujourd'hui à droite, tout est possible.
00:46:46Merci beaucoup Gabrielle Cluzel.
00:46:48Tout de suite, c'est La Météo de Lorie Crousval.
00:46:50Jamais le soleil n'a autant brillé,
00:46:52la météo avec Groupe Verlaine.
00:46:54Installateur de panneaux photovoltaïques,
00:46:56garantie à vie. Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:47:00Loic, ça y est, la situation s'améliore dans tout le pays.
00:47:02Oui, bonjour Mathieu, bonjour à tous.
00:47:04Place à l'amélioration, effectivement.
00:47:06Une France coupée en deux parties,
00:47:08avec des nuages ce matin localement sur la moitié nord,
00:47:10bas, quelques rares gouttes de pluie très localisées,
00:47:12un soleil simplement volé au sud,
00:47:14quelques nuages bas localement,
00:47:16vous voyez les triangles, et un peu de Mistral
00:47:18et de Tramontane.
00:47:20Cet après-midi, peu de changements,
00:47:22pratiquement la même configuration,
00:47:24des nuages parfois par moment,
00:47:26une alternance de nuages et d'éclaircies,
00:47:28de rares averses localisées sur un bon quart nord-est,
00:47:30et toujours du soleil au sud,
00:47:32la tempête de ciel bleu encore pour les Corses.
00:47:34Les températures locales sont en baisse,
00:47:36mais ça reste doux, mini-comprise entre 11 et 23 degrés,
00:47:38de la douceur pour les Alpes-Maritimes,
00:47:4023, et les maximales en hausse,
00:47:42effectivement, la chaleur qui revient
00:47:44doucement, mais sûrement, jusqu'à 34 degrés
00:47:46annoncés dans les rues de Marseille,
00:47:4827 à Paris, mais aussi à Tours.
00:47:50Bon réveil, bonne journée.
00:47:52Jamais le soleil n'a autant brillé,
00:47:54c'était la météo avec Groupe Verlaine,
00:47:56installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie.
00:47:58Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:48:00Il est 7h02,
00:48:02un peu en retard tout de suite,
00:48:04le début du journal des surveillants pénitentiaires
00:48:06agressés par un détenu islamiste
00:48:08dans la prison de Lens.
00:48:10Le suspect s'appelle Ali Rizapolat,
00:48:12il a été condamné à la perpétuité pour son implication
00:48:14dans les attentats de janvier 2015
00:48:16contre Charlie Hebdo et l'Hypercacher.
00:48:18Oui, c'est notamment un proche d'Amedi Koulibaly.
00:48:20Le parquet national antitéoriste
00:48:22s'est saisi de l'enquête.
00:48:24Les informations de Noémie Schultz.
00:48:26Les faits se sont produits
00:48:28tôt le matin au moment de l'ouverture de la cellule.
00:48:30Trois surveillants pénitentiaires sont alors présents.
00:48:32Ali Rizapolat attaque l'un d'eux
00:48:34avec un tesson de bouteille en criant
00:48:36« Allah Akbar ».
00:48:38Il est rapidement maîtrisé par les deux autres agents
00:48:40et son acte n'occasionne heureusement qu'une légère blessure
00:48:42au bras du surveillant
00:48:44qui a d'ailleurs très rapidement pu reprendre
00:48:46le travail.
00:48:48Le détenu, qui était déjà à l'isolement,
00:48:50a été placé en quartier disciplinaire
00:48:52et le parquet national antiterroriste a annoncé
00:48:54l'ouverture d'une enquête pour tentative
00:48:56d'assassinat sur personne dépositaire
00:48:58d'une autorité publique en relation avec une entreprise
00:49:00terroriste et en état
00:49:02de récidive.
00:49:04Car Ali Rizapolat est bien connu de la justice
00:49:06antiterroriste. Il a été condamné à la prison
00:49:08à perpétuité à sortie d'une période de sûreté
00:49:10de 20 ans pour complicité
00:49:12dans les attentats de janvier 2015
00:49:14qui avaient visé Charlie Hebdo et l'Hypercacher.
00:49:16Ce proche d'Amedi Koulibaly
00:49:18a notamment fourni un sac
00:49:20d'armes à son ami. Lors de
00:49:22ces procès, cet accusé au tempérament
00:49:24éruptif avait clamé son innocence
00:49:26assurant n'avoir jamais rien
00:49:28su des projets terroristes d'Amedi Koulibaly.
00:49:30Il n'avait pas convaincu
00:49:32les magistrats qui avaient souligné son
00:49:34extrême dangerosité.
00:49:36C'est l'objet de la question que je vous
00:49:38pose ce matin. Est-ce que la
00:49:40sanction est assez sévère pour les
00:49:42détenus radicalisés ? Est-ce qu'il faut
00:49:44encore renforcer leur surveillance ?
00:49:46Et pourquoi pas créer des centres spécialisés
00:49:48pour qu'ils purgent leur peine isolée des autres ?
00:49:50Vous flashez le QR code et on vous entendra
00:49:52dans la matinale.
00:49:54Merci Monsieur le Président pour votre
00:49:56confiance. Cessons les mots de
00:49:58Gabriel Attal hier soir dans un message
00:50:00sur X. C'est en fait une réponse à un tweet
00:50:02d'Emmanuel Macron qui quelques
00:50:04minutes plus tôt le remerciait, je cite,
00:50:06d'avoir fait avancer le pays dans
00:50:08un moment décisif. Et à peine sa
00:50:10démission acceptée, l'ancien Premier
00:50:12ministre a enfilé son nouveau costume,
00:50:14celui de président du groupe Renaissance
00:50:16à l'Assemblée et il a appelé la classe
00:50:18politique à dépasser les clivages.
00:50:20On l'écoute, c'était hier soir sur TF1.
00:50:22Je souhaite qu'on puisse travailler avec
00:50:24des personnes issues de la droite républicaine, avec des
00:50:26personnes issues de la gauche sociale
00:50:28démocrate. Vous savez, les Français,
00:50:30quand l'essentiel est en jeu, ils dépassent
00:50:32les clivages. On l'a vu au moment de cette élection,
00:50:34on l'a vu dans leur vote. Ce qu'ils ont fait
00:50:36dans leur vote, on doit le faire au Parlement.
00:50:38Alors maintenant que sa démission
00:50:40a été acceptée, Gabriel Attal ne sera
00:50:42chargé que des affaires courantes
00:50:44jusqu'à la nomination de son successeur à Matignon.
00:50:46Oui mais concrètement, ça veut dire quoi ?
00:50:48Que peut-il faire ? Que ne peut-il pas faire ?
00:50:50On fait le point avec ce sujet de Félix Perolas.
00:50:52Les affaires courantes,
00:50:54un terme juridique qui n'est
00:50:56pas présent dans la Constitution.
00:50:58Il permettrait d'assurer le fonctionnement
00:51:00minimal de l'État. Donc l'idée,
00:51:02c'est d'assurer une continuité administrative
00:51:04de la vie de la nation,
00:51:06mais de ne pas
00:51:08prendre des mesures politiques
00:51:10phares, importantes,
00:51:12en tant qu'elles n'engageraient que le gouvernement
00:51:14qui lui est démissionnaire,
00:51:16et puisque il est démissionnaire, il n'est plus responsable.
00:51:18Le gouvernement se charge également
00:51:20des affaires urgentes, comme en cas de menaces
00:51:22terroristes ou de catastrophes naturelles.
00:51:24Même si le gouvernement
00:51:26est démissionnaire, même s'il expédie
00:51:28les affaires courantes, il peut
00:51:30agir dès lors qu'il y a urgence,
00:51:32y compris pour prendre des actes
00:51:34forts politiquement,
00:51:36comme un décret déclarant l'état d'urgence.
00:51:38Situation exceptionnelle,
00:51:40les ministres élus députés pourront également
00:51:42siéger à l'Assemblée nationale.
00:51:44Une place cruciale pour l'élection à la présidence
00:51:46du palais Bourbon jeudi, puis à l'attribution
00:51:48des postes stratégiques, vendredi
00:51:50et samedi. Ils peuvent même
00:51:52postuler à des postes clés, ce qui est un peu bizarre
00:51:54puisqu'ils peuvent être ministre et président
00:51:56de commission par exemple,
00:51:58ce qui est très bizarre sur la séparation
00:52:00des pouvoirs, mais c'est le cas, c'est une
00:52:02possibilité. Un gouvernement démissionnaire
00:52:04qui s'occupera des affaires courantes
00:52:06en attente d'un nouveau Premier ministre.
00:52:10Le Nouveau Front Populaire adresse
00:52:12une lettre au président de groupe du camp présidentiel
00:52:14et de la droite républicaine.
00:52:16Dans cette lettre, l'alliance de gauche appelle
00:52:18à n'accorder aucun poste clé
00:52:20au RN ni à ses alliés à l'Assemblée nationale.
00:52:22Et selon le NFP,
00:52:24le Nouveau Front Populaire, ce serait
00:52:26selon eux donc une manière d'entendre
00:52:28le peuple français, le peuple français
00:52:30qui s'est mobilisé pour faire barrage au Rassemblement
00:52:32national au second tour des élections législatives
00:52:34et Jordan Bardella a répondu
00:52:36qu'il dénonce un refus des urnes
00:52:38de la part de la gauche. On l'écoute.
00:52:40Les électeurs du Rassemblement national,
00:52:42on en parle comme si c'était un virus,
00:52:44on parle de cordon sanitaire,
00:52:46ce ne sont pas des électeurs de seconde zone.
00:52:48Ce ne sont pas des citoyens de seconde zone.
00:52:50Et moi je souhaite que le règlement
00:52:52intérieur de l'Assemblée nationale,
00:52:54que les principes même de la démocratie française
00:52:56puissent être respectés parce qu'il est
00:52:58parfaitement normal, légitime,
00:53:00naturel, que le mouvement
00:53:02politique que je préside,
00:53:04qui a réuni plus de 10 millions
00:53:06de voix lors du second tour des élections
00:53:08législatives, c'est-à-dire trois fois plus qu'il y a
00:53:10deux ans en 2022, puisse être
00:53:12représenté dans des postes à responsabilité
00:53:14à l'Assemblée nationale. Si mes opposants
00:53:16et mes adversaires refusent
00:53:18le résultat des urnes et refusent
00:53:20de fonctionner
00:53:22de la manière dont on fonctionne normalement
00:53:24en démocratie, alors nous pourrions
00:53:26en être exclus.
00:53:28Ce que dit Jordan Bardella est vrai,
00:53:30le RN est arrivé en tête
00:53:32du second tour législatif en nombre de voix,
00:53:34j'entends. Alors est-ce que la proposition
00:53:36du nouveau Front populaire est antidémocratique ?
00:53:38Vous avez raison, en nombre
00:53:40de voix absolues, ils sont arrivés en tête,
00:53:42et puis il faut revenir à la genèse
00:53:44de ces élections législatives.
00:53:46S'il y a eu dissolution, c'est après
00:53:48la vague Rassemblement
00:53:50national des Européennes. Donc il serait
00:53:52quand même assez étrange
00:53:54qu'après ce barrage
00:53:56républicain du deuxième tour des
00:53:58législatives, on fasse maintenant un barrage
00:54:00dans les institutions.
00:54:02Le nouveau Front populaire, il est d'accord sur un point,
00:54:04c'est son sujet de cohésion négative,
00:54:06c'est de faire barrage
00:54:08au RN partout,
00:54:10Urbi et Torbi si j'ose dire,
00:54:12et donc ils font appel à tous
00:54:14ceux qui ont participé
00:54:16à ce barrage avec eux, c'est-à-dire
00:54:18la droite dite républicaine
00:54:20et les macronistes. Mais c'est quand même très curieux
00:54:22de les voir pousser des cris d'orfraie
00:54:24dès lors qu'on essaie
00:54:26de les mettre, eux, de côté.
00:54:28Ils disent qu'ils sont prêts à marcher
00:54:30sur Matignon, à tout bloquer.
00:54:32On se souvient de Sophie Binet qui était prête
00:54:34à faire le supplétif de ce nouveau
00:54:36Front populaire, mais en revanche
00:54:38rien de tout cela quand il
00:54:40s'agit de faire respecter le résultat des urnes
00:54:42concernant le RN.
00:54:44C'est parce que dans l'esprit du nouveau Front
00:54:46populaire, démocratie de gauche
00:54:48c'est un pléonasme, ça ne s'applique
00:54:50pas à l'endroit du RN
00:54:52qui est pour eux le diable.
00:54:54On n'aide pas le diable, même par la démocratie
00:54:56à arriver au pouvoir.
00:54:58Les électeurs n'ont pas voté, ils ont été
00:55:00envoûtés, il faut les exorciser,
00:55:02on ne peut pas les écouter.
00:55:04Ils s'accrochent à cette diabolisation comme une
00:55:06bernique à son rocher, parce que c'est leur
00:55:08moyen, leur lit,
00:55:10leur moyen de s'entendre.
00:55:12C'est ce qu'on disait tout à l'heure pour le nouveau Front populaire,
00:55:14les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
00:55:16C'est le deux poids, deux mesures, c'est devenu un mode
00:55:18de fonctionnement général.
00:55:20Fabien Galtier considère toujours Oscar
00:55:22Gégou et Hugo Auradou comme
00:55:24des pépites, ce sont ces mots. Dans un
00:55:26entretien à Midi Olympique, le sélectionneur
00:55:28du 15 de France a réagi sur
00:55:30l'affaire à des deux rugbymans. Oui, je ne parle
00:55:32pas d'Auradou et de Gégou à
00:55:34l'imparfait, ce sont donc les mots du sélectionneur.
00:55:36Les deux joueurs sont toujours incarcérés.
00:55:38À Mendoza, c'est en Argentine
00:55:40pour viols aggravés et le président
00:55:42de la Fédération Française de Rugby a également
00:55:44pris la parole, on l'écoute.
00:55:46Il y a un cadre, il y a un cadre
00:55:48extrêmement précis qui est celui
00:55:50qui existe depuis des années, qui est fondé
00:55:52sur l'autonomie et la responsabilisation.
00:55:54Et ce cadre
00:55:56n'a pas été respecté par les joueurs.
00:55:58Et donc le cadre prévoit
00:56:00qu'ils puissent sortir
00:56:02en groupe
00:56:04avec des joueurs
00:56:06un peu plus seniors
00:56:08qui sont chargés de prévoir des taxis
00:56:10et de faire rentrer tout le monde en même temps,
00:56:12ce qui a été fait par Baptiste Sorin.
00:56:14Et il y a un certain nombre de joueurs qui ont décidé de ne pas respecter le cadre.
00:56:16Le cadre prévoit qu'ils peuvent
00:56:18sortir en groupe avec des joueurs seniors.
00:56:20Certains ne l'ont pas respecté.
00:56:22Je trouve ça un petit peu étonnant comme explication
00:56:24sans parler de l'affaire parce que l'enquête est en cours.
00:56:26Ce ne sont pas des enfants, ils sont tous majeurs.
00:56:28Donc voilà, étonnante
00:56:30explication du président
00:56:32de la Fédération française de rugby.
00:56:34Tout de suite les sports.
00:56:52Ça y est, Kylian Mbappé
00:56:54est officiellement joueur au Real Madrid.
00:56:56Et oui Shana, c'était d'ailleurs son rêve de gosse,
00:56:58le français, qui a été acclamé par 80 000 personnes
00:57:00rien que ça au stade Santiago Bernabeu.
00:57:02Il a ensuite signé son contrat
00:57:04de 5 ans avec le Real Madrid.
00:57:06Retour sur cette journée historique
00:57:08avec Paul Jorgel.
00:57:10Le premier jour
00:57:12du reste de sa vie.
00:57:14Kiki,
00:57:16le petit garçon de Bondy, a réalisé
00:57:18son rêve.
00:57:20Une entrée majestueuse
00:57:22dans la galaxie Real Madrid.
00:57:24A la table,
00:57:26des plus grands.
00:57:28Le cœur
00:57:30à plein régime. Visite médicale
00:57:32ok, une journée à 100
00:57:34à l'heure, aux mille émotions
00:57:36et aux innombrables tenues.
00:57:38Civil, puis costume
00:57:40cravate pour la signature.
00:57:42Tout ça pour l'aboutissement.
00:57:44Le Graal,
00:57:46revêtir le mythique maillot blanc
00:57:48numéro 9.
00:57:50En 1946, ça y est,
00:57:52Kylian Mbappé
00:57:54est un joueur du Real Madrid.
00:57:56Aujourd'hui, nous accueillons
00:57:58Kylian Mbappé.
00:58:201, 2, 3,
00:58:22à la Madrid !
00:58:50C'est le grand jour.
00:58:52Anne Hidalgo va plonger dans la Seine ce matin.
00:58:54Ça y est, c'est aujourd'hui.
00:58:56On va voir que c'est un plongeon qui a coûté
00:58:58plus d'un milliard d'euros avec vous, Eric.
00:59:00C'est juste après la pub.
00:59:04Il est 7h16. Bienvenue dans La Matinale.
00:59:06Si vous nous rejoignez, tout de suite, c'est le Point Info.
00:59:08Avec vous, Mathieu Devese.
00:59:12C'est une autre affaire qui secoue
00:59:14le rugby français. Melvin Jaminet
00:59:16est visé par une enquête pour menace de mort
00:59:18à Toulon de l'origine. Le joueur français a tenu
00:59:20des propos racistes dans une vidéo
00:59:22publiée puis supprimée sur les réseaux sociaux.
00:59:24Cela s'est également passé
00:59:26dans la tournée des Bleus en Argentine.
00:59:28Son club de Toulon a annoncé
00:59:30l'ouverture d'une enquête interne.
00:59:32Human Rights Watch
00:59:34dénonce des centaines de crimes de guerre
00:59:36par des groupes armés palestiniens à Gaza
00:59:38lors du 7 octobre en Israël.
00:59:40L'ONG publie aujourd'hui un rapport.
00:59:42Attaques contre des civils, meurtres de prisonniers,
00:59:44traitements cruels et unimains,
00:59:46sexuels et sexistes.
00:59:48C'est l'une des études les plus fouillées sur cette attaque
00:59:50qui a déclenché la guerre en cours à Gaza.
00:59:52Les feux de forêt reprennent
00:59:54cet été. Le Var est en vigilance incendie,
00:59:56notamment le Massif des Morts
00:59:58et le Mont-Toulonnet. L'accès aux deux massifs
01:00:00forestiers est interdit depuis hier
01:00:02à cause du risque très sévère d'incendie.
01:00:04Une carte est publiée tous les jours
01:00:06pour le lendemain pour donner des informations
01:00:08aux habitants.
01:00:10Ça fait des semaines que vous l'attendez.
01:00:12C'est aujourd'hui
01:00:14qu'Anne Hidalgo va plonger dans la Seine
01:00:16après avoir repoussé des semaines
01:00:18et des semaines et des semaines. C'est ce matin.
01:00:20Entre 9h et 10h. On va revenir
01:00:22avec vous, Eric, sur ce que ça a coûté.
01:00:24C'est quand même un plongeon à plus
01:00:26d'un milliard d'euros. Enorme !
01:00:28Plus d'un milliard d'euros. Un milliard quatre cents millions
01:00:30précisément. De quoi faire
01:00:32boire la tasse, si l'on peut dire,
01:00:34au budget de la ville de Paris
01:00:36qui est déjà quand même assez plombée.
01:00:38C'était important pour les JO parce que
01:00:40figurez-vous qu'on ne s'est pas baigné dans la Seine
01:00:42depuis 1923. Plus de 100 ans.
01:00:44C'était depuis interdit.
01:00:46Parce que la Seine, le problème,
01:00:48c'est que quand vous avez les eaux
01:00:50pluviales qui se déversent dans la Seine,
01:00:52elles transportent des matières fécales.
01:00:54J'ai vu une revue scientifique.
01:00:56Repères de bactéries, risque de
01:00:58contamination, ça charrie
01:01:00des matières fécales. Il y a la maladie du rat.
01:01:02Antérocoques qui peuvent causer des
01:01:04infections urinaires et des septicémies.
01:01:06Voilà ce qu'était la Seine.
01:01:08On a construit un énorme bassin
01:01:10en béton. Ce n'est pas très écolo.
01:01:1250 000 mètres cubes
01:01:14qui vont pouvoir contenir ces eaux
01:01:16de ruissellement. Annie Dalgo,
01:01:18comme l'a fait précédemment Mme Oudéa
01:01:20Castera, la ministre des Sports,
01:01:22va pouvoir plonger tout à l'heure dans la Seine en espérant
01:01:24qu'elle n'attrapera pas de maladie.
01:01:26Avec cet argent, 1,4 milliard,
01:01:28qu'est-ce qu'on aurait pu faire à votre avis ?
01:01:30Construire 5 hôpitaux
01:01:32de 450 lits avec 9 blocs
01:01:34opératoires. J'ai pris la référence
01:01:36de l'hôpital de Saclay qui est l'un des plus
01:01:38grands en France actuellement. Il a été inauguré en mai dernier.
01:01:40On aurait pu aussi investir dans des unités
01:01:42de soins palliatifs.
01:01:444 000 lits sont nécessaires aujourd'hui, avait dit
01:01:46Emmanuel Macron. Bon, voilà.
01:01:48Là, on construit le futur avec ces réservoirs.
01:01:50La Seine sera peut-être plus saine.
01:01:52Et d'ailleurs, l'an prochain, il y aura 32 sites
01:01:54possibles pour se baigner dans la Seine
01:01:56et dans la Marne. Donc, c'est en bonne voie.
01:01:58C'est plutôt bon pour le futur.
01:02:00Il faut le voir du côté positif.
01:02:02Et on abordera l'aspect sanitaire
01:02:04de la Seine avec notre invité à 8h30
01:02:06docteur Romain Lasseur, expert international
01:02:08sur les espèces invasives.
01:02:10Et puis, cette image rigolote qu'on voulait
01:02:12vous montrer avec l'équipe de La Matinale.
01:02:14Si vous passez des vacances à Frontignan
01:02:16dans l'héros, il est possible que vous croisiez
01:02:18des dromadaires sur la plage. Oui, vous m'avez bien
01:02:20entendu. Alors, ils ne se sont pas
01:02:22perdus. Ne vous inquiétez pas. Ils sont là pour
01:02:24sensibiliser les vacanciers au ramassage
01:02:26des déchets. Expliquez-nous, Mathieu.
01:02:28Effectivement, la ville a donc mobilisé
01:02:30deux dromadaires. Leurs noms, Lily
01:02:32et Touareg. Regardez comme ils sont beaux.
01:02:34Vous pouvez les voir un samedi sur deux.
01:02:36Ils sont équipés de sacs.
01:02:38Des sacs dans lesquels les touristes
01:02:40peuvent donc jeter leurs détritus.
01:02:42C'est mignon, ces petits dromadaires
01:02:44sur la plage. J'ai l'impression que ce sont
01:02:46eux qui vont bosser, si l'on peut dire.
01:02:48Merci, Eric.
01:02:50Et on vous rejoint dans un instant
01:02:52juste après la pub pour votre chronique
01:02:54éco. La France, rappelée alors
01:02:56par le FMI. On en parle dans un instant.
01:03:05La chronique éco avec vous, Eric
01:03:07de Rythmathènes. Alors que la France se cherche
01:03:09un gouvernement et que nos finances publiques
01:03:11sont en déroute, le FMI rappelle
01:03:13alors notre pays. Est-ce que c'est grave, Eric ?
01:03:15Oui, c'est grave parce que la France ne dispose
01:03:17plus d'aucune marge de manœuvre en cas
01:03:19de possible coup dur, si l'on peut dire.
01:03:21Coup dur, ce serait une nouvelle pandémie
01:03:23ou ce serait un quoi qu'il en coûte
01:03:25avec une crise énergétique. Alors,
01:03:27le FMI, il faut bien voir que c'est
01:03:29l'autorité suprême. C'est
01:03:31lui qui scrute la bonne gestion
01:03:33de notre pays. Et quand le FMI,
01:03:35Fonds Monétaire International, vous rappelle à l'ordre,
01:03:37c'est un petit peu comme si
01:03:39le directeur de l'école vous convoquait
01:03:41dans son bureau. Là, c'est vraiment grave.
01:03:43C'est d'autant plus grave que Bruxelles, déjà,
01:03:45nous a mis hier sous procédure
01:03:47de déficit excessif.
01:03:49Ça veut dire que ça y est, on est
01:03:51un cancre, on est un mauvais élève
01:03:53et ça nous oblige à corriger
01:03:55le tir de manière urgente.
01:03:57Et que peut faire le FMI ?
01:03:59Si vous voulez, le FMI, il veille à la
01:04:01mobilité monétaire, du système monétaire.
01:04:03Il y a quand même plus de 190 pays
01:04:05dans le monde. Et il s'assure surtout
01:04:07que le pays respecte ses objectifs.
01:04:09Or, pour la France, ça fait maintenant des années
01:04:11qu'on nous dit d'avoir un déficit
01:04:13de 3% maximum
01:04:15de notre richesse
01:04:17créée chaque année. 3% du PIB.
01:04:19On en est loin. Donc ça veut dire qu'il faut
01:04:21maintenant des réformes économiques.
01:04:23Il faut des politiques d'austérité.
01:04:25Voilà les termes utilisés par le FMI.
01:04:27Et quand le FMI vous dit ça,
01:04:29il l'impose sous condition.
01:04:31Ça veut dire quoi ? Ça veut dire ce qu'il avait fait
01:04:33pour l'Irlande en 2008,
01:04:35lors de la crise économique là-bas.
01:04:37Mais à la clé, il y a des sacrifices
01:04:39à réaliser. Ça veut dire que
01:04:41quand le FMI intervient, ça peut faire
01:04:43mal dans le pays qui est concerné.
01:04:45Et si le FMI en vient à se rappeler à l'ordre, c'est que
01:04:47l'heure est grave, Éric ? Oui, l'heure est grave parce que
01:04:49quand on s'appelle France, on est une puissance
01:04:51mondiale. Et quand vous lisez
01:04:53dans les journaux, quand les pays étrangers
01:04:55voient qu'on vous parle de
01:04:57d'imposition, de surtaxation
01:04:59des entreprises, de confiscation
01:05:01possible du patrimoine,
01:05:03franchement, ça fait désordre. En tout cas,
01:05:05ce que proposent certains programmes, c'est vraiment
01:05:07très inquiétant. Et là, le FMI
01:05:09se pose des questions. Où va la France ?
01:05:11C'est un peu, en résumé, ce qu'ils se demandent.
01:05:13En plus de ça, vous avez un État qui a été
01:05:15mal géré. C'est ce que disait hier la Cour des comptes.
01:05:17Et pour ne rien arranger, la Banque de France,
01:05:19oui, son gouverneur
01:05:21François Villeroy de Gallaux
01:05:23a dit hier que la France
01:05:25continuait d'emprunter. Elle dépense
01:05:27trop. Voilà ce que dit le gouverneur de la
01:05:29Banque de France. Nous sommes une cigale,
01:05:31la France. On achète trop
01:05:33et on consomme plus que ce que
01:05:35nous produisons. Alors tout cela
01:05:37se sait à l'étranger, tout cela se voit.
01:05:39C'est pourquoi le FMI demande maintenant
01:05:41à la France de corriger très vite
01:05:43le tir. Et c'est finalement peut-être une
01:05:45bonne chose. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire
01:05:47que tous ceux qui vont nous diriger
01:05:49demain doivent réformer
01:05:51la France, doivent renoncer à toutes ces
01:05:53promesses coûteuses qui pourraient nous plonger
01:05:55dans le chaos. En fait, pour résumer,
01:05:57c'est un appel. C'est un peu comme si
01:05:59le FMI disait France,
01:06:01ressaisis-toi, un peu de
01:06:03sérieux, s'il te plaît.
01:06:05Merci beaucoup Eric. Eric de Ritmaten.
01:06:07Tout de suite, c'est la météo des plages.
01:06:23Les nuages sont à prévoir, mais les températures
01:06:25se réchauffent. 23 degrés à
01:06:27Grandville et 20 au Touquet.
01:06:29Sur la côte ouest, le soleil est au rendez-vous
01:06:31compté 23 degrés à Quiberon
01:06:33et 21 au sable d'Olonne.
01:06:35L'indice UV est à 7 à La Baule
01:06:37et l'eau à 18 degrés.
01:06:39Dans le sud-ouest, le soleil également avec
01:06:41quelques nuages et des températures estivales
01:06:43allant jusqu'à 31 degrés à Arcachon.
01:06:45Plein sud, aucun nuage à l'horizon,
01:06:4730 degrés à Argelès et 33
01:06:49à Valrasse. Une eau qui atteint les 24
01:06:51degrés à Sanary-sur-Mer.
01:06:53Attention, l'indice UV est à 9, n'oubliez
01:06:55pas la crème solaire. Même chose sur la côte
01:06:57d'Azur, 30 degrés à Antibes, 32
01:06:59à Hyères et plein soleil. Une eau à 25
01:07:01degrés à Ajaccio.
01:07:03La météo des plages avec BDOR.fr.
01:07:05L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or
01:07:07et lingots d'or. L'agence BDOR, partenaire
01:07:09de votre nouvelle épargne.
01:07:11Et tout de suite, c'est la météo avec Loïc Rousval.
01:07:15La météo avec
01:07:17Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
01:07:19garantie à vie. Groupe Verlaine,
01:07:21le climat de confiance.
01:07:23Ça y est Loïc, il va faire plus chaud.
01:07:25Oui Mathieu, le retour d'un temps sec
01:07:27est chaud. Avec une France coupée en
01:07:29deux parties pour aujourd'hui. Ce matin,
01:07:31nous avons quelques passages nuageux localement
01:07:33bas, sinon du soleil
01:07:35sur la moitié nord. Un soleil simplement volé
01:07:37des nuages en altitude au sud.
01:07:39Quelques grisailles localisées, vous voyez les
01:07:41triangles et un peu de mistral.
01:07:43Et Tramontane, peu de changements pour cet
01:07:45après-midi. Clairement, toujours ces passages
01:07:47nuageux sur le nord, quelques rares gouttes
01:07:49de pluie, des averses localement
01:07:51sur un bon quart nord-est, du soleil
01:07:53au sud et encore la tempête de ciel bleu
01:07:55à l'image de la matinée pour
01:07:57les Corses, Mistral et Tramontane de nouveau
01:07:59dans leur domaine. Les températures
01:08:01sont douces dans l'ensemble.
01:08:03Ça baisse un peu, mais des minimales comprises
01:08:05entre 11 et 23 degrés.
01:08:07C'est ce que nous avons observé au réveil.
01:08:0916 dans Paris, 15 à Strasbourg.
01:08:11L'après-midi, ça va grimper.
01:08:13La chaleur qui s'installe, doucement mais sûrement.
01:08:15Ça revient, déjà plus de 30 degrés sur le
01:08:17pourtour méditerranéen. 32 par exemple
01:08:19pour Montpellier, même chose à Perpignan.
01:08:2134 dans Marseille, 27 à Paris.
01:08:23La tendance, ça va durer ?
01:08:25Eh bien oui, retour d'un temps sec
01:08:27et chaud pour les jours à venir. Mais forcément,
01:08:29après la chaleur, ça va tourner
01:08:31à l'orage. Comme vous pouvez le voir,
01:08:33les températures resteront au-dessus des 30 degrés
01:08:35le plus souvent, en moyenne, sur le territoire.
01:08:37Très bon début de matinée à tous.
01:08:39Jamais le soleil n'a autant brillé,
01:08:41c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:08:43L'installateur de panneaux photovoltaïques
01:08:45garantit la vie. Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:08:47Il est bientôt 7h30.
01:08:49Bienvenue dans La Matinale. Si vous nous rejoignez
01:08:51à la Une ce matin, le profil
01:08:53de l'assaillant de la gare de l'Est se précise.
01:08:55Sa garde à vue a été levée
01:08:57pour qu'il soit mis en soins psychiatriques.
01:08:59L'enquête a été requalifiée en tentative
01:09:01d'assassinat, ce qui veut dire
01:09:03qu'il a prémédité son acte.
01:09:05Gabriel Attal appelle à aller
01:09:07au-delà des clivages politiques.
01:09:09A peine sa démission acceptée, l'ancien Premier
01:09:11ministre enfile sa casquette de chef
01:09:13de groupe à l'Assemblée. On l'entendra
01:09:15dans ce journal. Et puis l'édito politique
01:09:17avec cette question. Pourquoi
01:09:19LR, ou plutôt la droite républicaine, est-elle
01:09:21sur une ligne de crête ? Réponse avec
01:09:23vous Gabriel Cluzel à 7h50.
01:09:25Et puis ce chiffre
01:09:27400, c'est le nombre de verbalisations
01:09:29déjà enregistrées depuis
01:09:31lundi en trois jours sur les voies olympiques
01:09:33réservées. On vous en parlait dans La Matinale.
01:09:35Les automobilistes sont surpris
01:09:37et n'étaient pas tous au courant de cette interdiction.
01:09:41On n'en sait donc plus sur le profil
01:09:43de l'assaillant de la gare de l'Est.
01:09:45Ce Congolais de 40 ans, déjà auteur
01:09:47d'un meurtre il y a six ans, a été
01:09:49admis en soins psychiatriques hier,
01:09:51peu de temps après le début de sa guerre d'avis.
01:09:53Oui, l'enquête ouverte a donc été requalifiée
01:09:55en tentative d'assassinat, ce qui
01:09:57sous-entend qu'il a prémédité son geste.
01:09:59On revient sur ce parcours avec
01:10:01le sujet d'Audrey Bertheau.
01:10:03Ouverte pour tentative de meurtre,
01:10:05l'enquête a été requalifiée
01:10:07en tentative d'assassinat.
01:10:09Un passage à l'acte, prémédité
01:10:11pour Christian Y.
01:10:13Cet homme, âgé de 40 ans et né au Congo,
01:10:15naturalisé français en 2006,
01:10:17il est suspecté d'avoir
01:10:19attaqué au couteau un militaire
01:10:21de l'opération Sentinelle, gare de l'Est.
01:10:23Un individu
01:10:25qui était déjà passé à l'acte il y a six ans.
01:10:27En 2018,
01:10:29il poignarde à mort un jeune homme de 22 ans
01:10:31à la station Châtelet-Léal, à Paris.
01:10:33Déclaré irresponsable
01:10:35pénalement en 2020
01:10:37du fait de ses troubles psychiatriques.
01:10:39La justice estime alors
01:10:41que son discernement était aboli
01:10:43au moment des faits.
01:10:45Il avait été reconnu coupable
01:10:47matériellement des faits mais
01:10:49irresponsable pénalement
01:10:51et donc il a échappé à la justice.
01:10:53Il a été interné psychiatriquement
01:10:55et puis il échappe
01:10:57à la justice en fait. Il suffit
01:10:59que quelques temps plus tard, quelques années plus tard
01:11:01et quelques fois moins,
01:11:03deux experts psychiatres concluent
01:11:05qu'il va mieux et qu'il peut retrouver
01:11:07sa liberté en société
01:11:09pour qu'il se retrouve en liberté.
01:11:11En 2022, 270
01:11:13déclarations d'irresponsabilité pénale
01:11:15ont été recensées.
01:11:17Un chiffre infime par rapport au nombre
01:11:19d'affaires traitées par la justice chaque année.
01:11:21C'est toujours l'incompréhension.
01:11:23Plus de 24 heures après les faits,
01:11:25on ne comprend toujours pas pourquoi cet homme
01:11:27était en liberté six ans seulement
01:11:29après avoir commis un meurtre.
01:11:31Une église victime de tags
01:11:33anti-chrétien à Paris.
01:11:35Ça s'est passé dans l'église Notre-Dame du Travail
01:11:37dans le 14e arrondissement.
01:11:39Et en plus des tags, des statues ont été détruites
01:11:41et des portes dégradées.
01:11:43Le vicaire de la paroisse nous décrit ce qu'il a découvert
01:11:45et évoque l'acte d'un détraqué.
01:11:47On l'écoute.
01:11:49On le vit comme une agression et c'est difficile.
01:11:51Au début, on est très choqués.
01:11:55On s'est demandé si c'était vraiment
01:11:57de l'hostilité très construite
01:11:59et très organisée.
01:12:01Finalement, on est un tout petit peu rassurés
01:12:03de voir que ça ressemble vraiment
01:12:05à l'acte d'un détraqué
01:12:09qui a des intentions
01:12:11anti-religieuses chrétiennes.
01:12:13Cet acte sur la statue de la Vierge Marie,
01:12:15les accusations sur l'église
01:12:17qui doit brûler.
01:12:19L'église, c'est le lieu de Satan.
01:12:23On voit qu'il n'y a pas de cohérence intellectuelle
01:12:25dans tout ça.
01:12:27Des surveillants pénitentiaires agressés
01:12:29par un détenu radicalisé
01:12:31dans la prison de Lannes.
01:12:33Le parquet national antiterroriste a été saisi
01:12:35pour tentative d'assassinat.
01:12:37Ce détenu s'appelle Ali Rimapolat
01:12:39franco-turc, condamné à la perpétuité
01:12:41il y a deux ans pour son implication
01:12:43dans les attentats islamistes de janvier
01:12:452015. Il a attaqué ses surveillants
01:12:47à coups de tessons de bouteilles
01:12:49en crilant « Allah akbar ».
01:12:51On sait que les détenus radicalisés sont dangereux
01:12:53pour les autres. On voit bien que même en prison,
01:12:55ils mettent des vies en danger.
01:12:57La sanction est assez sévère.
01:12:59Est-ce qu'il faut encore renforcer
01:13:01leurs surveillances et pourquoi pas créer
01:13:03des centres spécialisés pour qu'ils purgent
01:13:05leurs peines isolées des autres ?
01:13:07C'est la question que je vous pose ce matin.
01:13:09Vous flashez le QR code et on entendra
01:13:11vos réponses juste après la publicité.
01:13:13Merci monsieur le Président
01:13:15pour votre confiance.
01:13:17Ce sont les mots de Gabriel Attal
01:13:19hier soir dans un message sur X.
01:13:21C'est en fait une réponse à un tweet d'Emmanuel Macron
01:13:23qui quelques minutes plus tôt le remerciait
01:13:25d'avoir fait avancer le pays
01:13:27dans un moment décisif.
01:13:29Gabriel Cluzel, c'est pas un peu trop ?
01:13:31On sait que la relation entre les deux hommes
01:13:33était très tendue juste après
01:13:35l'annonce de la dissolution.
01:13:37Vous avez raison, l'affection est un peu surjouée.
01:13:39Ambiance remise des Césars.
01:13:41Et c'est vrai que cela détonne
01:13:43avec ce qui s'est passé ces derniers jours,
01:13:45ce que l'on sait du climat glacial.
01:13:47Ce sont les mots qui ont été utilisés
01:13:49dans les médias entre Emmanuel Macron
01:13:51et Gabriel Attal.
01:13:53C'est vraiment l'expression utilisée
01:13:55quand Emmanuel Macron lui a annoncé
01:13:57la dissolution.
01:13:59Il n'était pas du tout d'accord.
01:14:01C'est lui qui a engagé le Front républicain
01:14:03quand Emmanuel Macron était d'accord
01:14:05pour faire l'expérience de Jordan Bardella
01:14:07en espérant que ça discréditerait
01:14:09l'ORN à l'horizon 2027.
01:14:11Il n'était d'accord sur rien.
01:14:13Gabriel Attal voulait se séparer
01:14:15de l'image d'Emmanuel Macron.
01:14:17C'est vraiment l'image
01:14:19d'un divorce
01:14:21mais d'un divorce qui se passerait bien
01:14:23sur la fin,
01:14:25par consentement mutuel.
01:14:27Alors on fait bonne figure et on se fait des mamours
01:14:29en dernière ligne.
01:14:31Une rupture comme un accord.
01:14:33On va l'écouter justement Gabriel Attal.
01:14:35En effet, l'ancien Premier ministre
01:14:37qui n'a pas tardé pour enfiler son nouveau costume
01:14:39de président du groupe Renaissance
01:14:41à l'Assemblée.
01:14:43Il a notamment appelé la classe politique
01:14:45à dépasser les clivages.
01:14:47On l'écoute, c'était hier soir sur TF1.
01:14:49Avec des personnes issues de la droite républicaine,
01:14:51avec des personnes issues de la gauche sociale-démocrate.
01:14:53Vous savez, les Français,
01:14:55quand l'essentiel est en jeu,
01:14:57ils dépassent les clivages.
01:14:59On l'a vu au moment de cette élection,
01:15:01on l'a vu dans leur vote.
01:15:03Ce qu'ils ont fait dans leur vote,
01:15:05on doit le faire au Parlement.
01:15:07Les radars qui contrôlent la circulation
01:15:09sur les voies olympiques ont déjà sévi.
01:15:11Depuis leur mise en place lundi,
01:15:13on vous en parlait dans la matinale,
01:15:15400 verbalisations ont déjà été enregistrées.
01:15:17Attention si vous vous faites prendre,
01:15:19car l'amende est de 135 euros.
01:15:21Pour les automobilistes qui n'étaient pas au courant,
01:15:23forcément, on l'imagine,
01:15:25c'est la douche froide.
01:15:27Un sujet de Mathilde Ibanez.
01:15:29Depuis la mise en place ce lundi
01:15:31des voies olympiques réservées,
01:15:33les forces de l'ordre ont dressé 400 contraventions
01:15:35selon la préfecture de police.
01:15:37Un dispositif censé fluidifier
01:15:39le transport des athlètes
01:15:41et l'accès aux lieux de compétition
01:15:43pendant les Jeux de Paris.
01:15:45Si on sait que les athlètes arrivent,
01:15:47que les délégations arrivent,
01:15:49et que la fluidité est un enjeu,
01:15:51on peut s'assurer qu'effectivement
01:15:53les athlètes arrivent sur les sites
01:15:55de compétition pour les compétitions
01:15:57dans le temps imparti.
01:15:59Inscrits en gros sur le sol
01:16:01ou encore sur des panneaux,
01:16:03ce sont 185 km de voies
01:16:05qui sont dédiées aux Jeux olympiques.
01:16:07Outre les personnes accréditées
01:16:09par le comité d'organisation des Jeux,
01:16:11certains véhicules peuvent y circuler.
01:16:13On a les transports publics
01:16:15de transports en commun,
01:16:17on a les taxis,
01:16:19et puis les véhicules
01:16:21facilitant le transport
01:16:23des personnes à mobilité réduite.
01:16:25En plus des agents de terrain,
01:16:27la ville dispose d'un réseau de caméras
01:16:29pour permettre des verbalisations
01:16:31d'un montant de 135 euros.
01:16:33Il est 7h37,
01:16:35restez bien avec nous.
01:16:37À 7h40, on sera avec
01:16:39Julien Boudon, professeur de droit public
01:16:41à l'université Paris-Saclay
01:16:43qui est déjà connecté, bonjour.
01:16:45On parlera de Gabriel Attal
01:16:47qui a donc démissionné et qui sera
01:16:49en charge des affaires courantes.
01:16:51Qu'est-ce que ça veut dire très concrètement ?
01:16:53On verra ça avec vous Julien Boudon, à tout de suite.
01:16:57Il est 7h40,
01:16:59bonjour à tous. Des surveillants pénitentiaires
01:17:01agressés par un détenu radicalisé dans la prison
01:17:03de Lens. Le parquet national
01:17:05antiterroriste a été saisi
01:17:07pour tentative d'assassinat.
01:17:09Le détenu s'appelle Ali Riza Polat, franco-turc
01:17:11condamné à la perpétuité pour son
01:17:13implication dans les attentats islamistes de janvier
01:17:152015. Il a attaqué
01:17:17ses surveillants à coups de tessons de bouteilles
01:17:19en criant Allah Akbar. On sait que
01:17:21les détenus radicalisés sont dangereux
01:17:23pour les autres. On voit bien que même en prison
01:17:25ils mettent des vies en danger. Alors est-ce que
01:17:27la sanction est assez sévère ? Est-ce qu'il faut
01:17:29encore renforcer leur surveillance ?
01:17:31Et pourquoi pas créer des centres
01:17:33spécialisés pour qu'ils purgent leurs
01:17:35peines isolées des autres ? C'est la question
01:17:37que je vous ai posée ce matin. Vous avez flashé
01:17:39le QR code, voici vos réponses.
01:17:41Comment c'est possible que
01:17:43il y ait une
01:17:45clémente de certains
01:17:47magistrats
01:17:49de relâcher ?
01:17:51Non, non, vraiment il faut être radical
01:17:53avec ces profils-là.
01:17:55Il y a un gros souci dans les prisons
01:17:57de personnes qui rentrent pour des faits
01:17:59mineurs et qui
01:18:01se retrouvent finalement radicalisées
01:18:03dans les cellules par des personnes
01:18:05ayant été incarcérées pour ces mêmes faits.
01:18:07Donc je pense que créer
01:18:09un centre spécialisé
01:18:11pour les personnes qui sont
01:18:13radicalisées ou étant
01:18:15incarcérées pour apollonithéorisme
01:18:17est une très bonne chose.
01:18:19Moi je pense qu'aujourd'hui
01:18:21il faut être plus sévère. Moi je n'arrive pas à
01:18:23comprendre qu'il y ait encore des détenus
01:18:25comme ça qui arrivent à s'évader,
01:18:27à attaquer des gardiens.
01:18:29On vit dans quel monde ?
01:18:31Je ne comprends pas moi.
01:18:33On vit dans le tiers monde, dit Cyril
01:18:35à l'instant notre téléspectateur.
01:18:37Gabrielle Cluzel, on a un peu l'impression
01:18:39qu'on est dans l'impasse avec ces détenus radicalisés.
01:18:41Il ne faut pas les isoler et en même temps
01:18:43il ne faut pas les mélanger aux autres détenus
01:18:45pour ne pas qu'ils se radicalisent entre eux ?
01:18:47Oui, ces détenus radicalisés c'est un peu
01:18:49la patate chaude du système pénitentiaire.
01:18:51On ne sait pas quoi en faire. On a tout essayé.
01:18:53On a vu que les stages de radicalisation
01:18:55échouent la plupart
01:18:57du temps. C'est vraiment
01:18:59la zone grise
01:19:01de ces détenus.
01:19:03Ça en dit long aussi sur le climat général
01:19:05en prison. C'était son de bouteille.
01:19:07Il y a des véritables interrogations.
01:19:09En principe, les bouteilles en verre sont
01:19:11interdites. Et puis, je vous rappelle
01:19:13que Mohamed Amara est toujours en cavale.
01:19:15Et est-ce que
01:19:17les revendications
01:19:19légitimes du personnel
01:19:21pénitentiaire ont été entendues ?
01:19:23Moi ce qui m'ennuie, et je terminerai par là, c'est qu'à chaque fois
01:19:25qu'il se passe un drame, on dit
01:19:27c'est le temps de l'émotion, ce n'est pas le temps de la polémique.
01:19:29On n'en parlera après Moïne-en-Coin, on n'en parle jamais.
01:19:31Et Mohamed Amara
01:19:33court toujours. Et on assiste
01:19:35aujourd'hui à ce genre d'événement pour un
01:19:37personnel pénitentiaire qui, encore une fois,
01:19:39est en grande souffrance.
01:19:41Un métier de vocation et dont on
01:19:43entend peu les souffrances. Je rappelle que
01:19:45deux agents pénitentiaires avaient été tués pendant l'évasion
01:19:47de Mohamed Amara. Tout de suite, c'est
01:19:49Le Point Info avec Mathieu Devese.
01:19:55Joe Biden souhaite interdire le type d'armes utilisées
01:19:57dans la tentative d'assassinat contre
01:19:59Donald Trump à un AR-15
01:20:01utilisé dans les tirs contre l'ancien président.
01:20:03Il est temps de les supprimer. C'est ce qu'a
01:20:05déclaré le démocrate dans un meeting de campagne
01:20:07à Las Vegas. Il s'agit d'un fusil
01:20:09semi-automatique.
01:20:11C'est le grand jour pour Anne Hidalgo. La maire de Paris
01:20:13se baignera dans la Seine ce matin. Ce sera
01:20:15vers 10h au niveau du Pont-Marie.
01:20:17Anne Hidalgo sera en compagnie de Tony
01:20:19Estanguier et du préfet de la région
01:20:21Île-de-France, Marc Guillaume. La qualité de
01:20:23l'eau a encore été récemment
01:20:25pointée du doigt à moins de 10 jours.
01:20:27Désormais des géos.
01:20:29Notre gouvernement
01:20:31est maintenant un gouvernement démissionnaire.
01:20:33Qu'est-ce que ça veut dire et qu'est-ce que ça
01:20:35implique ? On va faire le point avec vous
01:20:37Julien Boudon. Vous êtes professeur
01:20:39de droit public à l'université
01:20:41Paris-Saclay. Merci beaucoup d'être
01:20:43avec nous. La démission de Gabriel Attal
01:20:45a été acceptée en attendant la nomination
01:20:47de son successeur. Il sera en charge
01:20:49des affaires courantes. Qu'est-ce que ça
01:20:51veut dire très concrètement ?
01:20:53La distinction peut
01:20:55apparaître assez simple,
01:20:57à première vue, entre les affaires courantes et celles
01:20:59qui ne le sont pas. On va dire
01:21:01que les affaires courantes c'est le train-train
01:21:03quotidien de l'Etat. C'est-à-dire l'Etat
01:21:05c'est un énorme paquebot, on ne peut pas
01:21:07décider de l'arrêter du jour au lendemain
01:21:09et il y a tout un ensemble de
01:21:11mesures,
01:21:13d'arrêtés, de circulaires
01:21:15qui sont prises quotidiennement
01:21:17par l'administration pour
01:21:19assurer le bon fonctionnement de l'Etat,
01:21:21la continuité de l'Etat, la continuité
01:21:23des services publics. De l'autre
01:21:25côté, on a ce qu'on pourrait appeler
01:21:27des actes de haute
01:21:29intensité politique qui eux
01:21:31échappent aux affaires courantes.
01:21:33Par exemple, prendre l'initiative
01:21:35d'un budget, prendre l'initiative d'une réforme
01:21:37des retraites, décider d'envoyer
01:21:39au sol des troupes en Ukraine,
01:21:41décider de reconnaître
01:21:43internationalement l'Etat de Palestine.
01:21:45Par exemple, tout ça ce sont des actes
01:21:47qui sont de haute intensité
01:21:49politique et qui échappent aux
01:21:51affaires courantes. J'ajoute une dernière chose,
01:21:53c'est que l'urgence permet
01:21:55d'échapper à cette distinction
01:21:57et s'il y avait une calamité naturelle
01:21:59ou une catastrophe,
01:22:01un attentat
01:22:03dans les jours qui viennent,
01:22:05il n'en reste pas moins que le gouvernement serait armé
01:22:07pour répondre à cette menace au nom
01:22:09de l'urgence. C'est un peu
01:22:11inquiétant ce que vous nous dites, on est à 10 jours
01:22:13des Jeux Olympiques, est-ce que le gouvernement
01:22:15pourra quand même prendre des mesures
01:22:17en cas d'urgence ? Vous parliez de la menace terroriste
01:22:19notamment. Absolument, il n'y a
01:22:21aucune difficulté ici. En cas
01:22:23d'urgence, le gouvernement, et on le comprend
01:22:25bien, il serait impensable que le
01:22:27gouvernement, parce qu'il est démissionnaire
01:22:29en expédition des affaires courantes,
01:22:31ne puisse pas prendre les mesures qui s'imposent.
01:22:33Mais cela veut dire aussi qu'il faut
01:22:35sortir le plus vite possible de cette situation.
01:22:37Dans le passé, elle durait uniquement
01:22:39quelques jours, une semaine, 10 jours maximum.
01:22:41On comprend bien que ça ne peut
01:22:43pas durer très longtemps et qu'il faut impérativement
01:22:45nommer un nouveau gouvernement
01:22:47de plein exercice et ne pas attendre des
01:22:49semaines et des semaines, enjamber les Jeux
01:22:51Olympiques, comme on l'entend souvent.
01:22:53Justement, combien de temps ce gouvernement
01:22:55peut rester en place ? Est-ce qu'il y a une limite ?
01:22:57En réalité, il n'y a pas
01:22:59de limite
01:23:01fixée dans un texte
01:23:03ou dans l'autre. Cela dit,
01:23:05selon une interprétation de
01:23:07l'incompatibilité entre fonction ministérielle
01:23:09et mandat parlementaire,
01:23:11on pourrait tout à fait avancer l'idée sur laquelle
01:23:13les ministres
01:23:15devenus députés
01:23:17ont un mois pour
01:23:19opter entre leur fonction ministérielle
01:23:21et leur mandat parlementaire. Et de ce point
01:23:23de vue-là, le gouvernement de M. Attal
01:23:25ne pourrait pas rester
01:23:27même pour l'expédition de l'affaire courante au-delà
01:23:29du 7 août, c'est-à-dire un mois
01:23:31après l'élection, leur élection comme député
01:23:33le 7 juillet.
01:23:35D'où l'urgence de
01:23:37nommer le plus vite
01:23:39possible un nouveau
01:23:41gouvernement qui, lui, pourra faire face
01:23:43aux tâches internationales
01:23:45et nationales qui s'imposent à lui.
01:23:47Justement, vous venez de l'évoquer, 17
01:23:49ministres ont été élus députés.
01:23:51Il y a le vote pour la présidence à l'Assemblée
01:23:53nationale demain. Est-ce qu'ils
01:23:55pourront siéger et voter
01:23:57à l'Assemblée nationale ?
01:23:59D'après moi, non, car la règle
01:24:01de l'incompatibilité posée à l'article 23
01:24:03de la Constitution empêche
01:24:05d'être en même temps ministre
01:24:07et parlementaire,
01:24:09en l'occurrence député.
01:24:11Je rappelle qu'un ministre
01:24:13démissionnaire qui expédie des affaires courantes
01:24:15reste un ministre. Tous les jours,
01:24:17les ministres iront à leur bureau,
01:24:19iront à leur ministère pour expédier
01:24:21les affaires courantes. Même un gouvernement
01:24:23aux petits pieds reste un gouvernement
01:24:25et de ce point de vue-là, il me semble qu'une lecture
01:24:27un peu rigoureuse de la règle d'incompatibilité
01:24:29devrait interdire à ces
01:24:3117 ministres
01:24:33devenus députés de voter
01:24:35demain pour la présidence de l'Assemblée nationale,
01:24:37de voter vendredi pour tous les autres
01:24:39postes de l'Assemblée nationale, les vice-présidents,
01:24:41les secrétaires, les caisseurs, etc.
01:24:43Merci beaucoup, Julien Boudon.
01:24:45C'est beaucoup plus clair à présent.
01:24:47Vous êtes, je le rappelle, professeur de droit public
01:24:49à l'Université Paris-Saclay.
01:24:51Merci. C'est l'heure de
01:24:53La Chronique Éco avec vous.
01:24:55Éric Derête-Mathenne, l'été a très mal
01:24:57démarré pour les professionnels du tourisme
01:24:59et vous nous dites que la pluie, le vent,
01:25:01le froid contribuent au mauvais climat général.
01:25:03C'est vrai. D'ailleurs, on peut faire le parallèle entre
01:25:05le climat économique et le
01:25:07climat météorologique.
01:25:09C'est étonnant de voir que 2024
01:25:11finalement a vu beaucoup de clignotants
01:25:13passer de l'orange au rouge.
01:25:15Et si vous prenez le tourisme, par exemple,
01:25:17il vit actuellement
01:25:19son mois de juillet le plus mauvais
01:25:21depuis 20 ans. C'est ce que me disait Jean-Pierre Cheddale,
01:25:23le syndicat des restaurateurs et hôteliers,
01:25:25avec à la clé des professionnels
01:25:27qui vraiment ont des problèmes
01:25:29de comptabilité. Et d'ailleurs, on le voit,
01:25:31le nombre de défaillances est en hausse.
01:25:33Et je comprends bien, les prix ont augmenté
01:25:35alors que le pouvoir d'achat a baissé.
01:25:37Oui, c'est vrai Shana. Et regardez, d'ailleurs, le prix
01:25:39des billets d'avion, on le voit tous, ils ont fortement
01:25:41augmenté. La DGAC donnait
01:25:43les prix déjà au début de l'année, plus
01:25:4516,6% par rapport à l'année
01:25:47d'avant. Et au premier trimestre, c'est
01:25:49plus 23% pour les vols
01:25:51intérieurs. Alors, les voyages en train,
01:25:53on pense que les prix ont baissé,
01:25:55comme le dit la SNCF, et bien c'est faux.
01:25:57Quand on regarde vraiment les chiffres de l'autorité
01:25:59de régulation des transports, ils ont augmenté
01:26:01à moins de 7% l'an dernier.
01:26:03Et s'il n'y avait pas les offres spéciales
01:26:05Ouigo, etc., qui permettent de faire une moyenne
01:26:07et de baisser les prix de la SNCF,
01:26:09les tarifs du TGV continuent d'augmenter.
01:26:11Rapidement, Eric, dites-nous, il faut se serrer la ceinture
01:26:13cet été ? Oui, se serrer la ceinture.
01:26:15Et les classes modestes, là, souffrent
01:26:17plus que les autres. Parce que, quand on voit
01:26:19par exemple les chutes de réservation
01:26:21dans les campings, dans les gîtes, ils sont loin
01:26:23de faire le plein, moins 7% par rapport à l'an dernier.
01:26:25Vous avez aussi les Jeux Olympiques,
01:26:27il y a un vrai problème, il y a moins de touristes étrangers
01:26:29qu'on le pensait, 14% de touristes internationaux
01:26:31en moins au mois de juillet,
01:26:33selon les chiffres de l'Office du Tourisme de Paris.
01:26:35Et comme me le disait encore Jean-Pierre Chedal,
01:26:37le climat économique, très négatif,
01:26:39a rejoint le climat météo
01:26:41et tout cela n'est pas bon pour le moral.
01:26:43Merci beaucoup Eric.
01:26:45Tout de suite, la publicité
01:26:47avec, juste après, l'édito politique
01:26:49de Gabriel Cluzel, on s'intéressera
01:26:51au cas des Républicains. A tout de suite.
01:26:55C'est l'heure de l'édito politique
01:26:57avec vous Gabriel Cluzel.
01:26:59Pourquoi LR, ou plutôt la droite républicaine,
01:27:01est-elle sur une ligne de crête ?
01:27:03Oui, à ce stade, on n'appelle plus ça
01:27:05une ligne de crête, mais le fil d'un funambule.
01:27:07Et LR est ce funambule,
01:27:09si vous avez déjà été au cirque,
01:27:11avec un tutu et une embrylle,
01:27:13qui fait très attention, il craint de tomber à tout instant,
01:27:15parce que s'il tombe sur la gauche,
01:27:17eh bien, il est dévoré
01:27:19par les macronistes, et s'il tombe
01:27:21sur sa droite, il est dévoré
01:27:23par le RN. Alors, cette ligne
01:27:25de crête, il lui a donné un nom.
01:27:27La droite républicaine, LR, appelez ça
01:27:29comme vous voulez, a donné un nom, ça s'appelle le pacte
01:27:31législatif. Et ce pacte législatif
01:27:33serait défini autour de trois axes.
01:27:35L'autorité, la réindustrialisation,
01:27:37les services publics, de proximité.
01:27:39Alors, la droite veut montrer
01:27:41qu'elle est responsable. Vous savez, c'est toujours
01:27:43un souci pour la droite, qu'elle veut faire sortir
01:27:45le pays de l'ornière, de la situation
01:27:47de bocage dans lequel il est, mais sans trop
01:27:49se mouiller quand même. Et en même temps,
01:27:51elle refuse la coalition de gouvernement qu'Emmanuel Macron
01:27:53appelle de ses voeux. Pourquoi ?
01:27:55Parce que la coalition qu'Emmanuel Macron, on lui propose
01:27:57sur un plateau, mais c'est un cadeau empoisonné,
01:27:59c'est une tunique de Nessus,
01:28:01c'est le baiser de la mort.
01:28:03D'ailleurs, ça a déjà été fait,
01:28:05ce pacte d'action, je cite Gabriel Attal,
01:28:07je lis ma petite citation pour les Français,
01:28:09qu'Attal propose à la droite républicaine,
01:28:11à la gauche sociale-démocrate.
01:28:13Dans les faits, ce pacte
01:28:15a déjà eu lieu, puisque
01:28:17de façon individuelle et non collective,
01:28:19on a eu, pour la partie droite,
01:28:21Gérald Darmanin, Bruno Le Maire,
01:28:23Catherine Vautrin, Rachida Dati,
01:28:25Sébastien Lecornu, et j'en ai sans doute oublié.
01:28:27Et pour les résultats que l'on sait,
01:28:29les intéressés se sont faits phagocyter.
01:28:31Leur caractère droitier n'est plus qu'un souvenir.
01:28:33Et ce serait compromettre les chances de 2027 ?
01:28:35Oui, parce que ce serait montrer
01:28:37qu'entre le macronisme et l'air,
01:28:39il n'y a plus qu'une différence de degré
01:28:41et pas de nature.
01:28:43C'est obéré pour 2027, la chance pour
01:28:45Laurent Wauquiez de faire figure d'opposition,
01:28:47d'alternance face au président
01:28:49sortant. Et accréditer cette
01:28:51présomption d'insincérité que fait peser
01:28:53le RN sur les épaules
01:28:55de LR. Vous savez, il y a une
01:28:57expression commune qu'a utilisée encore récemment
01:28:59Marion Maréchal, la fausse droite.
01:29:01Et les électeurs du RN, vous savez, en veulent
01:29:03beaucoup, et ils sont quand même nombreux, il y en a 10 millions,
01:29:05au LR de ne pas avoir
01:29:07emboîté le pas de Ciotti.
01:29:09Et ils appellent ça la droite la plus bête
01:29:11du monde, selon la formule consacrée d'avoir
01:29:13refusé l'union que la gauche a
01:29:15faite. Et qu'on voit donc que sur le plan
01:29:17économique, ce n'était pas forcément évident, sur le plan
01:29:19de l'immigration, de la sécurité, par exemple, ça aurait été
01:29:21possible de faire, de trouver
01:29:23des points d'entente. Et de fait, si on met bout
01:29:25à bout tous les députés étiquetés
01:29:27de droite au sens large, 143
01:29:29RN, 46 LR,
01:29:3114 divers droite, j'ai pris ma
01:29:33calculette, ça fait 203 députés,
01:29:35soit plus que les 193
01:29:37si on additionne 189
01:29:39nouveaux fronts populaires, et
01:29:4110 divers gauche,
01:29:43de toute la gauche réunie.
01:29:45Alors le problème de LR, il tient tout entier
01:29:47dans un refrain de France Gall,
01:29:49« prouve que tu existes ».
01:29:51Je ne vais pas chanter, je ne vais pas régner des horaires
01:29:53des téléspectateurs, mais voyez à quoi je fais allusion.
01:29:55Et ce n'est pas si simple,
01:29:57coincé entre le marteau du macronisme
01:29:59et l'enclume du
01:30:01lupénisme. Et le problème, c'est
01:30:03quand même pas vouloir choisir, on risque
01:30:05le sort de l'âne de Buridan. Vous savez, en philosophie,
01:30:07vous l'avez sans doute fait, une mort à la fin
01:30:09de soif et de faim, faute
01:30:11d'avoir choisi son camp. Alors Xavier Bertrand,
01:30:13à titre individuel, va peut-être se lancer, c'est le bruit
01:30:15qui court. Et comme il a déjà dit qu'il était
01:30:17prêt à voter communiste, voire qu'il l'a déjà fait
01:30:19la deuxième législative, pour lui,
01:30:21ce ne sera pas un grand saut, convenons-en.
01:30:23Affaire à suivre tout de suite,
01:30:25c'est La Météo, avec Loïc Rousseval.
01:30:28Jamais le soleil n'a autant brillé,
01:30:30La Météo, avec Groupe Verlaine.
01:30:32Installateur de panneaux photovoltaïques,
01:30:34garantie à vie. Groupe Verlaine, le climat
01:30:36de confiance.
01:30:40Loïc, donc,
01:30:42Gabriel Puzel n'a pas chanté et la situation
01:30:44s'améliore dans tout le pays.
01:30:46Je peux me remercier.
01:30:48Bonjour Mathieu, bonjour à tous.
01:30:50Oui, l'amélioration, effectivement, depuis
01:30:52hier déjà, par exemple dans le Val d'Oise,
01:30:54là nous étions du côté du
01:30:56Renel ou encore de Bréançon.
01:30:58Alors aujourd'hui, une France coupée en deux parties.
01:31:00Quelques passages nuageux sur la moitié nord,
01:31:02sans conséquence, le plus souvent bas,
01:31:04localement, quelques grisailles au sud,
01:31:06vous voyez les triangles, sinon
01:31:08des nuages en altitude, un soleil simplement voilé
01:31:10au sud, un peu de Mistral et Tramontane.
01:31:12Pour cet après-midi, très peu de changements,
01:31:14la même configuration, pratiquement,
01:31:16une alternance de nuages et d'éclaircies
01:31:18sur les régions du nord, du soleil
01:31:20au sud et toujours la tempête de ciel bleu
01:31:22sur la Corse, à l'image du matin.
01:31:24D'ailleurs, le Mistral et la Tramontane continueront
01:31:26de souffler dans leur domaine. Les températures
01:31:28matinales baissent, mais ça reste doux
01:31:30dans l'ensemble. Minimal observé
01:31:32entre 11 et 23 degrés,
01:31:3411 vers Odèse, 23 en Côte d'Azur,
01:31:3616 à Paris, 15 à Strasbourg,
01:31:38des maximales en hausse, donc ça
01:31:40va grimper pratiquement partout.
01:31:42Clairement, la chaleur qui revient, doucement,
01:31:44mais sûrement, 34 annoncée dans les rues de Marseille,
01:31:4627 dans la capitale, même chose
01:31:48à Tours, à Bourges.
01:31:50Un avant-goût du mois d'août, la tendance
01:31:52quand même à long terme, c'est encore loin
01:31:54à prendre avec des pincettes, mais une amélioration
01:31:56des conditions anticycloniques
01:31:58au fil des jours, de la chaleur,
01:32:00et forcément, comme au mois de juillet et au mois d'août,
01:32:02comme souvent, ça devrait tourner à l'orage après
01:32:04la chaleur. Bon réveil, bonne journée.
01:32:06Jamais le soleil n'a autant brillé,
01:32:08c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:32:10Installateurs de panneaux photovoltaïques
01:32:12garantis à vie. Groupe Verlaine, le climat
01:32:14de confiance.
01:32:16Il est bientôt 8h et je suis
01:32:18toujours avec Mathieu Devesse, Gabriel Cluzel
01:32:20et Eric de Ritmaten,
01:32:22des surveillants pénitentiaires
01:32:24agressés par un détenu radicalisé
01:32:26dans la prison de Lens. Le parquet national
01:32:28antiterroriste a été saisi pour
01:32:30tentative d'assassinat.
01:32:32Ce détenu s'appelle Ali Riza
01:32:34Polat, franco-turc, condamné à la
01:32:36perpétuité pour son implication dans les
01:32:38attentats islamistes de janvier 2015.
01:32:40Il a attaqué ses surveillants à coup
01:32:42de tesson de bouteille en criant
01:32:44« Allah Akbar ». On sait que les détenus
01:32:46radicalisés sont dangereux pour les autres. On voit
01:32:48que même en prison, ils mettent
01:32:50les autres en danger. Alors, est-ce que
01:32:52la sanction est assez sévère pour ces détenus ?
01:32:54Est-ce qu'il faut encore renforcer leur surveillance ?
01:32:56Et pourquoi pas créer des centres
01:32:58spécialisés pour qu'ils purgent leur peine
01:33:00isolée des autres ? Est-ce que c'est la solution ?
01:33:02Vous flashez le QR code et on vous entendra
01:33:04dans le journal de 8h30.
01:33:06Et on va faire
01:33:08un point sur les toutes dernières informations
01:33:10dans cette affaire avec Noémie Schultz du
01:33:12service Police Justice de CNews.
01:33:14Les faits se sont
01:33:16produits tôt le matin au moment de l'ouverture
01:33:18de la cellule. Trois surveillants pénitentiaires
01:33:20sont alors présents. Ali Riza
01:33:22Polat attaque l'un d'eux avec un tesson de bouteille
01:33:24en criant « Allah Akbar ».
01:33:26Il est rapidement maîtrisé par les deux autres
01:33:28agents et son acte n'occasionne heureusement
01:33:30qu'une légère blessure au bras
01:33:32du surveillant qui a d'ailleurs
01:33:34très rapidement pu reprendre le travail.
01:33:36Le détenu qui était déjà à l'isolement
01:33:38a été placé en quartier disciplinaire
01:33:40et le parquet national antiterroriste
01:33:42a annoncé l'ouverture d'une enquête
01:33:44pour tentative d'assassinat sur personne
01:33:46dépositaire de l'autorité publique en relation
01:33:48avec une entreprise terroriste
01:33:50et en état de récidive.
01:33:52Récidive car Ali Riza Polat est bien
01:33:54connu de la justice antiterroriste.
01:33:56Il a été condamné à la prison à perpétuité
01:33:58à sortie d'une période de sûreté de 20 ans
01:34:00pour complicité dans les attentats de janvier
01:34:022015 qui avaient visé Charlie Hebdo
01:34:04et l'hypercachère. Ce proche
01:34:06d'Amedy Koulibaly a notamment
01:34:08fourni un sac d'armes à son amie.
01:34:10Lors de ces procès,
01:34:12le président américain accusé au tempérament éruptif
01:34:14avait clamé son innocence, assurant
01:34:16n'avoir jamais rien su des projets
01:34:18terroristes d'Amedy Koulibaly.
01:34:20Il n'avait pas convaincu les magistrats
01:34:22qui avaient souligné son extrême dangerosité.
01:34:26Aux Etats-Unis, Joe Biden veut débarrasser
01:34:28son pays des armes de guerre. Il l'a dit hier
01:34:30pendant un meeting à Las Vegas.
01:34:32Le président américain a pris l'exemple de l'AR-15.
01:34:34On sait que c'est l'arme utilisée
01:34:36pendant la tentative d'assassinat
01:34:38contre Donald Trump.
01:34:40Vous voulez vous opposer
01:34:42à la violence en Amérique ?
01:34:44Alors aidez-moi à débarrasser
01:34:46les rues de l'Amérique
01:34:48de ces armes de guerre.
01:34:50Un AR-15 a été
01:34:52utilisé dans les tirs contre Donald Trump.
01:34:54Tout comme c'est une arme d'assaut
01:34:56qui a tué tant d'autres personnes,
01:34:58y compris des enfants.
01:35:00Il est temps de les supprimer.
01:35:02Je l'ai fait une fois et je le referai.
01:35:06Retour en France avec le saut
01:35:08que vous attendez tous, celui d'Anne Hidalgo.
01:35:10Ça ne va pas tarder, c'est vers 10h.
01:35:12Elle sautera enfin dans la scène
01:35:14et elle a tenu sa promesse, Mathieu.
01:35:16Pour l'occasion, notre journaliste
01:35:18Maxime Lavandier est sur place en direct
01:35:20du 4e arrondissement avec Charles Bagé.
01:35:22Maxime, vous êtes juste à l'endroit
01:35:24où la maire de Paris devrait se jeter
01:35:26à l'eau. Il me semble que c'est entre 9h et 10h.
01:35:32Tout à fait. Bonjour Mathieu. Vous savez,
01:35:34comme dit le proverbe, mieux vaut tard que jamais
01:35:36pour la maire de la ville de Paris,
01:35:38Anne Hidalgo, qui va bien se baigner
01:35:40ici à 9 jours du début
01:35:42des Jeux Olympiques. La maire de la ville
01:35:44qui a pris des cours de natation pour l'occasion
01:35:46se baignera donc ici au niveau du Pont-Marie
01:35:48à quelques mètres seulement de l'hôtel
01:35:50de ville, donc pas très loin
01:35:52de chez elle. Il n'y aura pas beaucoup à faire,
01:35:54beaucoup de chemin. Et une baignade
01:35:56qu'elle n'effectuera pas seule puisqu'elle sera
01:35:58accompagnée par Tony Estanguet,
01:36:00le président du comité d'organisation
01:36:02des Jeux Olympiques, ainsi que le préfet
01:36:04de la région d'Ile-de-France, Marc Guillaume.
01:36:06Un trio qui a été devancé il y a quelques jours,
01:36:08je le rappelle, samedi exactement
01:36:10par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera,
01:36:12qui s'est baignée un peu plus en amont
01:36:14du fleuve au niveau du pont des Invalides.
01:36:16Cet exercice, auquel s'adonne
01:36:18politique et personnalité, est réalisé
01:36:20pour garantir la qualité de l'eau du fleuve
01:36:22où doivent se dérouler plusieurs épreuves
01:36:24de natation. Et selon les
01:36:26dernières analyses effectuées par
01:36:28les autorités locales, la Seine se réconforme
01:36:30à la baignade, ce qui est une bonne nouvelle pour
01:36:32les Parisiens, à qui on leur a promis
01:36:34qu'ils pourraient se baigner dans la Seine d'ici 2025.
01:36:36En tout cas, après plusieurs
01:36:38reports, toutes les conditions sont réunies
01:36:40ici pour que ce plongeon se fasse
01:36:42entre 9h30 et 10h, plutôt même 10h.
01:36:44Il faut savoir que ce plongeon
01:36:46aura quand même coûté la modique somme
01:36:48d'1,4 million d'euros.
01:36:50Merci Maxime, attention à ne pas tomber là,
01:36:52vous êtes très près du bord, ne grillez pas la priorité
01:36:54à Anne Hidalgo, c'est Anne Hidalgo
01:36:56qui plonge ce matin. Alors Maxime
01:36:58Lavandier et Charles Bajet, merci beaucoup.
01:37:00À moins de 10 jours des Jeux
01:37:02Olympiques, les forces étrangères
01:37:04viennent en renfort de la police française.
01:37:06300 agents sont déjà arrivés sur le territoire
01:37:08Mathieu. Oui, nos équipes ont pu les suivre
01:37:10pendant une patrouille. Au total, ils seront
01:37:12près de 2000 policiers étrangers
01:37:14venus de 43 pays.
01:37:16Un sujet de Thibault Marcheteau.
01:37:18Nous avons des policiers coréens avec nous, Thomas.
01:37:20Bonjour.
01:37:22C'est pour te les présenter.
01:37:24Ils sont avec nous pour la mission
01:37:26pendant les Jeux Olympiques.
01:37:28Le renfort est à la présentation pour ces agents
01:37:30sud-coréens qui vont patrouiller avec ces policiers
01:37:32français pendant toute la période
01:37:34olympique. Au total,
01:37:36près de 1800 policiers étrangers
01:37:38seront présents sur le territoire
01:37:40représentant 43 nationalités
01:37:42différentes. Tous les renforts
01:37:44internationaux, tous les policiers qui sont
01:37:46présents sur le ressort
01:37:48de la préfecture de police de Paris
01:37:50et sur l'ensemble du territoire ont tous été
01:37:52sensibilisés,
01:37:54briefés sur les conditions d'emploi,
01:37:56sur les conditions d'utilisation,
01:37:58à la fois d'usage de la force, mais également de contrôle,
01:38:00mais également sur les conditions
01:38:02de visibilité et d'exemplarité.
01:38:04Un atout de poids pour l'accueil des
01:38:06nombreux touristes durant cette période,
01:38:08ce qui rassure ces visiteurs étrangers.
01:38:10J'ai vu
01:38:12que ces policiers venaient de différents pays
01:38:14pour aider la police française. Je trouve cela
01:38:16fantastique.
01:38:22C'est une bonne
01:38:24chose cette coopération avec les
01:38:26autres pays pour aider la France
01:38:28et s'assurer que les Jeux Olympiques
01:38:30qui arrivent très bientôt soient un succès.
01:38:36Ces renforts internationaux
01:38:38devraient rester sur place jusqu'en septembre
01:38:40prochain. Ils seront systématiquement
01:38:42en binôme avec des forces de l'ordre
01:38:44française.
01:38:46Et puis cette image de fin,
01:38:48si vous passez des vacances à Frontignan
01:38:50dans les Roses, il est possible que vous croisiez
01:38:52les dromadaires sur la plage. Oui, vous m'avez bien
01:38:54entendu. Ils ne se sont pas perdus. Ils sont là
01:38:56pour sensibiliser les vacanciers au
01:38:58ramassage de déchets. Racontez-nous, Mathieu.
01:39:00Oui, la ville a donc mobilisé deux
01:39:02dromadaires. Leurs noms, Lily
01:39:04et Touareg. Regardez comme ils sont beaux.
01:39:06Vous pouvez les voir un samedi sur deux.
01:39:08Ils sont équipés de sacs dans lesquels
01:39:10les touristes et les riverains peuvent
01:39:12jeter leurs détritus.
01:39:14Merci beaucoup, Mathieu. Il est l'heure de la
01:39:16grande interview de Florian Tardif
01:39:18qui reçoit dans un instant Arnaud Robinet,
01:39:20maire horizon de Reims. A tout de suite.
01:39:26Il est 8h12, c'est l'heure
01:39:28de la grande interview de Florian Tardif
01:39:30en direct sur CNews et sur Europe 1.
01:39:32Florian, votre invité du jour est Arnaud
01:39:34Robinet, maire horizon de Reims.
01:39:40Bonjour Arnaud Robinet.
01:39:42Vous êtes maire horizon de Reims et
01:39:44président de Reims Métropole.
01:39:46Édouard Philippe a-t-il changé de numéro ?
01:39:48Édouard Philippe a toujours le même
01:39:50numéro. Il est sur le terrain.
01:39:52Il le consulte.
01:39:54On se voit assez régulièrement.
01:39:56Vous savez pourquoi je vous pose cette question ?
01:39:58Car il ne participe plus, j'ai l'impression,
01:40:00aux différentes réunions, peut-être
01:40:02à dessein, me direz-vous, au sein de la majorité
01:40:04sortante, pour tenter justement
01:40:06de dénouer ce nœud politique.
01:40:08Édouard Philippe a son agenda.
01:40:10Aujourd'hui, on parle de majorité, il n'y a plus
01:40:12de majorité. Le président a mis fin à la majorité
01:40:14présidentielle avec ce choix de
01:40:16dissoudre l'Assemblée nationale.
01:40:18Mais je peux vous assurer qu'Édouard Philippe
01:40:20est en contact avec un certain
01:40:22nombre de dirigeants de formation
01:40:24politique. Il l'a dit, il l'a
01:40:26annoncé, notamment le 9 juillet
01:40:28dernier. Il souhaite une
01:40:30coalition de la droite et du centre
01:40:32à l'Assemblée nationale. Est-ce que vous allez
01:40:34présenter un ou une candidate face à
01:40:36Yale Brown Privé au perchoir
01:40:38demain ? Moi je pense qu'il s'est préféré
01:40:40pour Horizon, qui est un certain jeune parti
01:40:42mais qui a un nombre de parlementaires, de
01:40:44sénateurs, de présenter un candidat, notamment
01:40:46au moment du premier tour pour montrer qu'on existe
01:40:48et qu'Horizon est un parti politique
01:40:50de droite qui compte.
01:40:52Naïma Moutchou, ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale
01:40:54sous la précédente législature, ce sera
01:40:56votre candidate ? En tout cas, je l'espère.
01:40:58Elle a été vice-présidente de l'Assemblée nationale
01:41:00sous l'ancienne législature. Vous l'espérez ou c'est acté ?
01:41:02Non, ce n'est pas encore forcément acté. C'est bien sûr
01:41:04le président du groupe
01:41:06Horizon à l'Assemblée nationale, Laurent Marcangeli,
01:41:08qui en aura le choix et qui prendra la décision
01:41:10avec ses collègues députés.
01:41:12Mais ce serait une bonne candidate, en tout cas, pour Horizon.
01:41:14Arnaud Robinet, vous êtes toujours sur
01:41:16CNews et Europe 1. Une autre question,
01:41:18les présidents des groupes du Nouveau Front
01:41:20populaire ont invité, dans une lettre
01:41:22hier, vous l'avez peut-être lu, les autres
01:41:24présidents de groupe à l'Assemblée nationale à participer
01:41:26à une rencontre, je les cite,
01:41:28afin de mettre en place un barrage républicain
01:41:30à l'Assemblée nationale pour empêcher
01:41:32le Rassemblement national d'accéder à ces différents
01:41:34postes clés qui sont décidés
01:41:36à la fin du week-end. Ne tombons pas, encore une fois,
01:41:38dans les pièges de la France insoumise.
01:41:40Je rappelle que le Rassemblement national
01:41:42a rassemblé quasi 11 millions
01:41:44d'électeurs.
01:41:46Donc cela vous choque, cette lettre ?
01:41:48Bien sûr que ça me choque, ça va à l'encontre, je dirais,
01:41:50du fonctionnement de l'Assemblée nationale.
01:41:52C'est antidémocratique.
01:41:54On n'a pas mis
01:41:56un pistolet sur la tempe aux Français
01:41:58pour qu'ils votent pour le Rassemblement national
01:42:00démocratiquement.
01:42:02Des députés ont été élus. Le Rassemblement national
01:42:04a toute légitimité, je le dis
01:42:06clairement, à être représenté au sein
01:42:08des instances de l'Assemblée nationale, comme tout autre
01:42:10parti et formation politique.
01:42:12Ils veulent justement avoir la présidence
01:42:14de la Commission des finances, c'est tout à fait
01:42:16normal, en tant que premier parti
01:42:18d'opposition au sein de l'Assemblée nationale.
01:42:20Après, moi je ne sais pas, n'étant pas parlementaire, n'étant pas
01:42:22je dirais dans les arcanes de l'Assemblée nationale,
01:42:24je ne sais pas quelle commission pourrait avoir le Rassemblement national.
01:42:26En tout cas, ce que je veux dire, c'est que je trouve choquant
01:42:28cette lettre de la France
01:42:30insoumise appelant les formations politiques
01:42:32à faire barrage au Rassemblement
01:42:34national, au sein de l'Assemblée nationale.
01:42:37Arnaud Robinet, hier, le Président de la République
01:42:39a accepté la démission du gouvernement.
01:42:41Ce dernier gérera les affaires courantes
01:42:43jusqu'à nouvel ordre. Cela pourrait
01:42:45durer des semaines, c'est inédit
01:42:47sous la cinquième. Est-ce que cela
01:42:49vous inquiète également ?
01:42:51Alors, dans la période de laquelle nous vivons, cela ne m'inquiète pas.
01:42:53Je trouve ça une forme de stabilité.
01:42:55Certes, les JO vont commencer,
01:42:57il y a... D'avoir des ministres sans réel
01:42:59pouvoir sur leur administration ?
01:43:01Là, si c'est une période temporaire de quelques semaines,
01:43:03c'est une période d'avoir une forme
01:43:05de stabilité avant que... C'est assez long, quelques semaines.
01:43:07Oui, mais quelques semaines. En tout cas, moi, ce que je ne souhaite pas,
01:43:09c'est que ce soit un argument
01:43:11pour ne pas nommer un autre gouvernement.
01:43:13On a un gouvernement
01:43:15qu'on appelle un gouvernement démissionnaire, des ministres
01:43:17qui gèrent le quotidien.
01:43:19C'est une étape transitoire,
01:43:21elle est forcément nécessaire,
01:43:23mais ça ne doit pas être un argument pour ne pas
01:43:25nommer un nouveau gouvernement. Il faut que les choses
01:43:27s'activent et que chacun prenne ses responsabilités.
01:43:29Est-ce que, justement, aujourd'hui,
01:43:31pour débloquer la situation, vous pouvez
01:43:33nous affirmer sur CNE,
01:43:35que vous appelez à une coalition large
01:43:37de la droite et du centre, qui exactement ?
01:43:39Vous savez, moi, je lance un appel
01:43:41au nom des élus locaux et des maires de la droite
01:43:43et du centre. J'ai pu échanger avec un grand
01:43:45nombre de mes collègues ces derniers jours.
01:43:47Qui ?
01:43:49Le maire de Nice, le maire de Toulouse, à titre d'exemple.
01:43:51Et nous appelons
01:43:53les formations politiques de la droite et du centre
01:43:55à prendre leurs responsabilités.
01:43:57C'est un moment inédit, nous nous faisons face
01:43:59à de nombreux défis. Il faut que
01:44:01une partie de Renaissance, Corizon,
01:44:03le MoDem, l'UDI et les Républicains
01:44:05puissent travailler ensemble
01:44:07et s'unir pour proposer une majorité
01:44:09relative à l'Assemblée nationale.
01:44:11Vous savez, il y a un moment, il faut mettre ses égaux de côté.
01:44:13Je crois que là, c'est vraiment l'avenir de la France
01:44:15qui est en jeu. Et quand
01:44:17on se dit homme d'État
01:44:19et qu'on a des ambitions présidentielles,
01:44:21je crois qu'il faut prendre ses responsabilités dans notre tête, dans notre tête, le moment.
01:44:23Donc, lorsque je vous écoute,
01:44:25je comprends, nous comprenons que
01:44:27vous ne souhaitez pas gouverner
01:44:29avec des membres du Nouveau Front Populaire
01:44:31que ce soit des membres
01:44:33potentiellement du Parti Socialiste,
01:44:35d'Europe Écologie Les Verts ou encore du PC.
01:44:37Ils ont été très clairs.
01:44:39Ils sont membres du Front
01:44:41Populaire, même si ce Front Populaire
01:44:43a été une arnaque présentée
01:44:45aux Français. Une arnaque ? Bien évidemment.
01:44:47On voit ce qui se passe aujourd'hui, ils sont incapables
01:44:49de se mettre d'accord. Et d'ailleurs, les Français,
01:44:51de par leur vote, ont montré
01:44:53qu'ils ne voulaient pas du Front Populaire.
01:44:55L'Assemblée, elle est à droite.
01:44:57Le Front Populaire, LFI, c'est plus
01:44:59d'impôts, c'est plus d'insécurité,
01:45:01c'est plus d'immigration. Bref,
01:45:03les Français n'en veulent pas. L'Assemblée,
01:45:05elle est à droite. C'est un gouvernement
01:45:07de droite rassemblant les centristes
01:45:09et la droite modérée qui doit, bien évidemment,
01:45:11avoir cette majorité, certes relative,
01:45:13mais cette majorité à l'Assemblée Nationale.
01:45:15Ce qui se passe à gauche, justement, ça montre, selon vous,
01:45:17leur incapacité à gouverner.
01:45:19Bien évidemment. Comment le Parti Socialiste
01:45:21a pu tomber dans le piège
01:45:23de la France Insoumise ?
01:45:25C'est un véritable piège qui leur a été
01:45:27tendu. Quand on parle,
01:45:29Jean-Luc Mélenchon, d'ailleurs, a été le premier
01:45:31à s'exprimer au soir du second tour
01:45:33des législatives. C'était un symbole,
01:45:35c'était un signe montrant que LFI
01:45:37faisait fi de ses partenaires
01:45:39du Front Populaire. Donc oui,
01:45:41c'est une véritable arnaque qui a été présentée
01:45:43aux Français et les Français, aujourd'hui,
01:45:45en voient la véritable image
01:45:47et je rappelle que si LFI
01:45:49a 75, 79 députés à l'Assemblée Nationale,
01:45:51ils le doivent à ce fameux
01:45:53Front Républicain qui avait été
01:45:55appelé par le Premier Ministre.
01:45:57Une petite dernière question sur
01:45:59cette coalition que vous appelez de vos vœux
01:46:01ce matin. Comment
01:46:03estimez-vous que cette coalition
01:46:05va pouvoir naître
01:46:07dans les prochains jours
01:46:09alors qu'il n'y a pas pu
01:46:11avoir ces dernières années
01:46:13de coalition avec les Républicains ?
01:46:15Qu'est-ce qui a changé ?
01:46:17Ce qui a changé, c'est qu'il n'est pas possible
01:46:19de donner les clés du pouvoir et les clés de Matignon
01:46:21à la gauche et notamment à la France
01:46:23insoumise et à ses partenaires
01:46:25d'aujourd'hui. C'est parce que vous êtes au pied du mur, finalement, ce matin.
01:46:27Je pense que oui, on est au pied du mur,
01:46:29il faut le dire. D'ailleurs, la France est au pied du mur
01:46:31dans de nombreux domaines et il faut que chacun
01:46:33prenne ses responsabilités. Et moi, j'appelle
01:46:35Laurent Wauquiez, j'appelle bien
01:46:37évidemment François Bayrou,
01:46:39j'appelle également l'ensemble des députés
01:46:41de la droite et du centre à prendre
01:46:43leurs responsabilités. D'ailleurs, j'appelle chaque maire de France
01:46:45à aller voir son député
01:46:47pour lui dire et lui faire part de ses exigences,
01:46:49de nos exigences, en disant aujourd'hui
01:46:51la situation est grave. Nous, en tant qu'élus locaux
01:46:53qui sommes en contact direct avec la population,
01:46:55qui connaissons les attentes des Français, nous vous
01:46:57demandons de prendre vos responsabilités
01:46:59et d'aller vers une coalition de la droite
01:47:01et du centre. On parlait d'une France au
01:47:03pied du mur. Notre pays devrait officiellement
01:47:05se retrouver sous le coup d'une
01:47:07procédure européenne pour déficit excessif.
01:47:09Alors, je rappelle, notre pays est
01:47:11endetté à plus de 3 000 milliards d'euros.
01:47:13Est-ce que cela, encore une fois, vous inquiète ?
01:47:15Faut-il instaurer
01:47:17en France une rigueur budgétaire ?
01:47:19Bien évidemment, on ne peut pas continuer
01:47:21comme ça. Alors, certes, il y a eu
01:47:23le contrat de recoute. C'est impopulaire.
01:47:25Mais il faut l'assumer. Mais il faut totalement l'assumer.
01:47:27Encore une fois, c'est prendre ses responsabilités,
01:47:29dire la vérité aux Français,
01:47:31revoir un certain nombre de politiques
01:47:33qui ont été menées depuis des dernières années.
01:47:35Je pense notamment à la politique sociale en France.
01:47:37Je rappelle que le système date de 1945.
01:47:39Il n'a jamais été revu. La société
01:47:41a évolué, vieillissement de la population.
01:47:43Il y a des choses à revoir, mais il est clair
01:47:45qu'il va falloir prendre des mesures
01:47:47si nous voulons pouvoir répondre
01:47:49aux défis de demain.
01:47:51Et à un moment, il va falloir prendre des options,
01:47:53c'est-à-dire faire des choix. Et faire des choix,
01:47:55c'est aussi renoncer.
01:47:57C'est-à-dire prendre des mesures ?
01:47:59Lorsque l'on regarde, la France est championne d'Europe
01:48:01de la pression fiscale. Faut-il
01:48:03augmenter les impôts ou au contraire
01:48:05réduire les aides sociales qui nous coûtent
01:48:07peut-être, comme dirait l'autre, un pognon de dingue ?
01:48:09Je pense qu'il faut revoir la politique
01:48:11sociale et réduire un certain nombre
01:48:13d'aides sociales.
01:48:15Donc, pas d'augmentation d'impôts, réduction des aides sociales ?
01:48:17Pas d'augmentation d'impôts. Vous savez, encore hier, j'étais avec des chefs d'entreprise
01:48:19dans ma ville à Reims,
01:48:21des chefs d'entreprise de PME. On me parle de quoi ?
01:48:23Des charges, des charges et des charges.
01:48:25Eux, ils ne souhaitent qu'à embaucher, ils ne souhaitent
01:48:27qu'à créer de la richesse sur leur territoire.
01:48:29Aujourd'hui, ils sont asphyxiés par les charges
01:48:31comme l'ensemble des Français.
01:48:33Donc, pas question d'augmentation d'impôts,
01:48:35mais il faut, derrière, faire
01:48:37des économies dans le fonctionnement
01:48:39et notamment dans la politique sociale en France
01:48:41qui est extrêmement généreuse.
01:48:43Vous pensez à quoi précisément ?
01:48:45Les APL, d'autres aides sociales ?
01:48:47Non, pas les APL. Vous savez, il y a un moment,
01:48:49aides sociales, oui, mais je pense que, par exemple,
01:48:51la réforme du chômage, ça a été une erreur
01:48:53du Premier ministre d'annoncer
01:48:55le fait que le décret ne serait pas
01:48:57signé. C'était attendu
01:48:59par les forces vives du territoire.
01:49:01Ça a même été promis par Gabriel.
01:49:03Ça a même été promis et il y a eu un gros travail
01:49:05fait par Catherine Vautrin sur le sujet.
01:49:07Je pense qu'il faut reprendre
01:49:09cette réforme le plus vite possible.
01:49:11C'est un exemple parmi tant d'autres.
01:49:13Je ne l'ai pas évoqué au début de cet
01:49:15entretien sur CNews Européen, mais vous êtes à la tête de la
01:49:17Fédération hospitalière également de France.
01:49:19Lundi, un militaire de l'opération Sentinelle,
01:49:21on en a beaucoup parlé, a été agressé
01:49:23au couteau. L'assaillant a été interpellé.
01:49:25Il est aujourd'hui interné en soins
01:49:27psychiatrices et il avait déjà été
01:49:29interné après un meurtre
01:49:31commis en 2018.
01:49:33Que faut-il faire avec ces profils ?
01:49:35Est-ce qu'on le dit assez régulièrement ?
01:49:37La psychiatrie dans notre pays est le
01:49:39parent pauvre. Est-ce qu'il faut augmenter
01:49:41les moyens alloués à la psychiatrie ?
01:49:43La Fédération hospitalière de France alerte depuis
01:49:45plusieurs années sur la situation de la psychiatrie
01:49:47en France. Manque de moyens,
01:49:49manque de personnel et donc une difficulté
01:49:51en termes de ressources humaines.
01:49:53Nous avons fait un nombre de propositions que nous avons remises
01:49:55à la ministre de la Santé et au ministre délégué
01:49:57sur une évolution de la psychiatrie
01:49:59en France. Mais vous savez, ce qui s'est
01:50:01passé à la Gare de l'Est me rappelle malheureusement
01:50:03ce qui s'est passé à Reims il y a un peu plus d'un an
01:50:05au CHU de Reims avec une personne
01:50:07pareille qui était suivie
01:50:09d'un point de vue psychiatrique
01:50:11et qui malheureusement a commis un acte
01:50:13inéductable en tuant une jeune infirmière
01:50:15à Reims. Et cette personne ne sera pas
01:50:17jugée parce qu'elle a été considérée comme
01:50:19irresponsable. Et moi je me mets à la place
01:50:21de la famille que j'ai reçue qui
01:50:23n'arrive pas à faire le deuil
01:50:25du départ de leur jeune
01:50:27maman ou de sa jeune épouse
01:50:29parce qu'il n'y aura pas de jugement.
01:50:31Il faut revoir en tout cas en profondeur
01:50:33la politique psychiatrique en France et les responsabilités
01:50:35des actes commis par ces personnes
01:50:37par ces malades.
01:50:39Il faudrait modifier notre politique pénale, c'est ce que je
01:50:41semble comprendre. Oui, je pense qu'il faut
01:50:43la modifier. On ne peut pas aujourd'hui
01:50:45accepter que des personnes soient dans la rue
01:50:47du fait par des suivis qui
01:50:49ne se font pas également parce que par manque
01:50:51de moyens. Je ne remets pas en cause le travail qui est fait
01:50:53aussi bien par les infirmiers, par les psychiatres
01:50:55qu'ils font avec les moyens qu'ils ont
01:50:57aujourd'hui. Mais là il y a une vraie politique
01:50:59en termes de santé mentale
01:51:01à mener en France. Il faut certes des moyens
01:51:03mais pas uniquement. C'est aussi
01:51:05une réorganisation de l'ensemble
01:51:07de la filière sur le territoire français.
01:51:09Jusqu'à samedi, un vaste mouvement de contestation
01:51:11contre les mégabassines est organisé
01:51:13à Sainte-Sauline et aux alentours.
01:51:15Les renseignements disent, dans une note
01:51:17interne, craindre des troubles
01:51:19violents. Est-ce que vous craignez également
01:51:21la répétition des
01:51:23scénarios d'octobre 2022,
01:51:25de mars 2023, où il y a eu des
01:51:27affrontements importants entre ces manifestants
01:51:29et notamment des forces
01:51:31de l'ordre, des policiers et des gendarmes ?
01:51:33Que faire face à
01:51:35ces individus qui
01:51:37tentent justement de
01:51:39camper sur
01:51:41ces différents projets pour
01:51:43tenter d'éviter
01:51:45qu'ils n'aillent jusqu'au bout ?
01:51:47Rien que la répression, le respect
01:51:49du droit français,
01:51:51bien sûr qu'on redoute
01:51:53tous des actes de violence extrême
01:51:55samedi prochain.
01:51:57Ces éco-terroristes doivent être...
01:51:59Vous reprenez le terme de Gérald Darmanin ?
01:52:01Bien évidemment, ce ne sont pas des écologistes,
01:52:03ce sont des éco-terroristes.
01:52:05Ils doivent être arrêtés, appréhendés
01:52:07et jugés. J'espère une chose,
01:52:09c'est qu'on ne retrouvera pas certains
01:52:11élus nationaux représentants de la République
01:52:13à ce type de manifestation.
01:52:15Je rappelle que Mme Tondelier et qu'un certain nombre
01:52:17de parlementaires LFI étaient présents
01:52:19il y a plusieurs mois aux côtés de ces éco-terroristes.
01:52:21Est-ce que justement
01:52:23la position de
01:52:25ces élus ne participe pas
01:52:27à la légitimation
01:52:29vis-à-vis d'une partie de la population
01:52:31de ce type d'événements,
01:52:33de ces violences vis-à-vis des forces de l'ordre ?
01:52:35Quand on regarde les propos tenus par des parlementaires
01:52:37ou des responsables de la France
01:52:39insoumise... Lesquels ?
01:52:41Jean-Luc Mélenchon, la police tue ? Mélenchon,
01:52:43Boyard et un certain autre,
01:52:45M. Bompard, etc.
01:52:47Bien évidemment qu'ils participent à cette montée
01:52:49de violence en France et à ces actes
01:52:51terroristes. Est-ce que
01:52:53vous regrettez que lorsque Édouard Philippe,
01:52:55justement, on en parlait au tout début de cet entretien sur
01:52:57CNE, était en poste à Matignon, le Conseil
01:52:59constitutionnel ait censuré
01:53:01à l'époque l'interdiction
01:53:03administrative de manifester
01:53:05prévue dans la loi anti-casseurs ?
01:53:07Oui.
01:53:09Qui pourrait permettre potentiellement
01:53:11d'éviter ce type d'action. Bien sûr,
01:53:13il y a un moment où il faut aussi prévenir
01:53:15et c'est dommage
01:53:17que cela n'ait pas été retenu, bien évidemment.
01:53:19Concernant Édouard Philippe,
01:53:21est-ce qu'il prépare 2027,
01:53:23la présidentielle ? En tout cas, nous sommes à ses côtés
01:53:25pour préparer cette échéance.
01:53:27Nous travaillons de façon, enfin,
01:53:29en profondeur avec l'ensemble des équipes sur un programme.
01:53:31Beaucoup de déplacements en terrain,
01:53:33sur le terrain, pour justement aussi
01:53:35sentir ce que ressentent les Français. Enfin, nous le savons
01:53:37au vu du résultat des élections.
01:53:39Et puis derrière, c'est aussi un maillage territorial.
01:53:41Parce que vous savez, ce qui fait
01:53:43aujourd'hui la force politique en France, ce sont
01:53:45aussi les élus locaux, les maires, les conseillers
01:53:47départementaux, les conseillers régionaux.
01:53:49Il y a un maillage territorial qui est à faire,
01:53:51qui est à renforcer.
01:53:53Horizon est le parti des élus locaux,
01:53:55c'est le parti des citoyens et bien évidemment
01:53:57que l'on se prépare pour 2027. Donc, il est candidat
01:53:59officiellement ? Il ne l'a pas dit, le dira
01:54:01le moment venu en tout cas, mais en tout cas
01:54:03il veut mettre son énergie
01:54:05au service de la France. En tout cas,
01:54:07il est prêt, ou il le sera en tout cas
01:54:09prochainement. Vous serez à ses côtés.
01:54:11Est-ce que s'il est élu, alors c'est peut-être
01:54:13de la politique fiction, vous pourriez devenir son premier ministre ?
01:54:15Non, vous savez, moi je suis maire de Reims
01:54:17et président du Grand Reims. Aujourd'hui, moi je ne rentre pas
01:54:19dans la politique fiction. Ce qui m'importe
01:54:21c'est mon territoire, c'est l'avenir de la France
01:54:23et je pense qu'Édouard Philippe est l'homme
01:54:25d'État qui est nécessaire à la France, qui
01:54:27saura remettre de l'ordre dans la rue
01:54:29et de l'ordre dans les comptes. Vous nous dites
01:54:31non, on pourra ressortir l'archive dans 3 ans ?
01:54:33Ressortons l'archive dans 3 ans.
01:54:35Merci beaucoup Arnaud, je rappelle que vous êtes
01:54:37maire Horizon de Reims et président
01:54:39de Reims Métropole. C'était votre
01:54:41grande interview sur Cine Europe.
01:54:43...
01:54:45Il est 8h28,
01:54:47merci à vous Florian Tardif
01:54:49et à votre invitée Arnaud Robinet, maire
01:54:51Horizon de Reims. Je suis toujours avec
01:54:53toute l'équipe de La Matinale,
01:54:55Mathieu Devesse, Gabrielle Cluzel et Éric
01:54:57de Ritmaten. A la une de l'actualité
01:54:59des surveillants pénitentiaires
01:55:01agressés par un détenu islamiste,
01:55:03il a crié à l'Akbar avant
01:55:05de blesser l'un d'eux avec un tesson
01:55:07de bouteille. Le suspect a été
01:55:09condamné à la perpétuité pour son implication
01:55:11dans les attentats de janvier 2015.
01:55:13Le profil
01:55:15de l'assaillant de la gare de l'Est se précise,
01:55:17sa garde à vue a été levée pour qu'il soit
01:55:19admis en soins psychiatriques. L'enquête
01:55:21a été requalifiée en tentative d'assassinat,
01:55:23ce qui veut dire qu'il a prémédité son acte.
01:55:25Et puis c'est
01:55:27le grand jour, celui du grand plongeon.
01:55:29Anne Hidalgo se baignera ce matin dans la
01:55:31Seine. Comme promis, nos journalistes Maxime
01:55:33Lavandier et Charles Bages sont sur place
01:55:35et puis on sera en direct avec le docteur
01:55:37Romain Lasseur. Il nous dira si on peut
01:55:39se baigner dans la Seine sans risque.
01:55:43Et même les stations balnéaires n'échappent pas
01:55:45aux incivilités. En Gironde, un maire
01:55:47tape au portefeuille pour que la petite délinquance
01:55:49ne s'installe pas. Reportage
01:55:51assure.
01:55:53Je vous le disais dans les titres.
01:55:55Des surveillants pénitentiaires agressés par
01:55:57un détenu islamiste dans la prison
01:55:59de Lens. Le suspect s'appelle
01:56:01Aliriza Polat. Il a été condamné
01:56:03à la perpétuité pour son implication
01:56:05dans les attentats de janvier 2015, Mathieu.
01:56:07Et c'est notamment un proche d'Amedi
01:56:09Koulibaly. Le parquet national antiterroriste
01:56:11lui, s'est saisi de l'enquête.
01:56:13Les dernières informations avec Noémie Chousse.
01:56:15Les faits se sont produits
01:56:17tôt le matin au moment de l'ouverture de la
01:56:19cellule. Trois surveillants pénitentiaires sont
01:56:21alors présents. Aliriza Polat
01:56:23attaque l'un d'eux avec un tesson de bouteille
01:56:25en criant Allah Akbar. Il est rapidement
01:56:27maîtrisé par les deux autres agents
01:56:29et son acte n'occasionne heureusement qu'une
01:56:31légère blessure au bras
01:56:33du surveillant qui a d'ailleurs très rapidement
01:56:35pu reprendre le travail. Le détenu
01:56:37qui était déjà à l'isolement a été
01:56:39placé en quartier disciplinaire et le
01:56:41parquet national antiterroriste a annoncé l'ouverture
01:56:43d'une enquête pour tentative
01:56:45d'assassinat sur personne dépositaire de
01:56:47l'autorité publique en relation avec
01:56:49une entreprise terroriste et en état
01:56:51de récidive. Récidive
01:56:53car Aliriza Polat est bien connue de la justice
01:56:55antiterroriste. Il a été condamné
01:56:57à la prison à perpétuité à sortie d'une période
01:56:59de sûreté de 20 ans pour compliciter
01:57:01dans les attentats de janvier 2015
01:57:03qui avait visé Charlie Hebdo et
01:57:05l'hyper cachère. Ce proche d'Amedi
01:57:07Koulibaly a notamment fourni
01:57:09un sac d'armes à son ami. Lors
01:57:11de ses procès, cet accusé au tempérament
01:57:13éruptif avait clamé son
01:57:15innocence, assurant n'avoir jamais
01:57:17rien su des projets terroristes
01:57:19de Koulibaly. Il n'avait pas convaincu
01:57:21les magistrats qui avaient souligné
01:57:23son extrême dangerosité.
01:57:25C'est la question que je vous ai posée
01:57:27ce matin. On sait que les détenus radicalisés
01:57:29sont dangereux pour les autres. On voit bien que même en prison
01:57:31ils mettent des vies en danger.
01:57:33Alors est-ce que la sanction est assez sévère ?
01:57:35Est-ce qu'il faut encore renforcer leur surveillance ?
01:57:37Et pourquoi pas créer des centres spécialisés
01:57:39pour qu'ils purgent leur peine isolée
01:57:41des autres ? Vous avez flashé le QR code.
01:57:43Voilà vos réponses.
01:57:44Comment c'est possible que
01:57:46il y ait une
01:57:48clémence de certains
01:57:50magistrats
01:57:52de relâcher ?
01:57:54Non, non, vraiment il faut être radical avec
01:57:56ces profils-là. Il y a un gros
01:57:58souci dans les prisons
01:58:00de personnes qui rentrent pour des faits
01:58:02mineurs et qui se retrouvent
01:58:04finalement radicalisées dans
01:58:06les cellules par des personnes
01:58:08ayant été incarcérées pour ces mêmes faits.
01:58:10Donc je pense que créer
01:58:12un centre spécialisé
01:58:14pour les personnes qui sont
01:58:16radicalisées ou étant
01:58:18incarcérées pour apologie théorique est une
01:58:20très bonne chose.
01:58:22Je pense qu'aujourd'hui il faut
01:58:24être plus sévère. Je n'arrive pas à comprendre
01:58:26qu'il y ait encore des détenus
01:58:28qui arrivent à s'évader,
01:58:30à attaquer des gardiens.
01:58:32Ils vivent dans quel monde ?
01:58:34Je ne comprends pas.
01:58:36Gabriel Cluzel, on en parlait à 6h15 avec
01:58:38Claude Moniquet. On est un peu dans l'impasse avec ces
01:58:40détenus radicalisés. On ne peut pas les isoler
01:58:42et en même temps on ne peut pas les laisser avec les autres pour pas
01:58:44qu'ils les radicalisent en même temps.
01:58:46De fait, il y a une porosité,
01:58:48il y a un continuum, même dans la
01:58:50nature si j'ose dire,
01:58:52avant même la prison, entre
01:58:54la petite délinquance et la radicalisation
01:58:56islamiste. Alors là, à l'état
01:58:58concentré dans une espèce de boîte de pétri
01:59:00qu'est la prison, c'est évidemment explosif
01:59:02de laisser ces détenus
01:59:04au contact
01:59:06des petits délinquants.
01:59:08On sait que c'est la patate chaude
01:59:10qu'on essaie un peu de mettre sous le tapis parce qu'on n'a pas
01:59:12tellement de solutions.
01:59:14Là en l'occurrence, moi je suis très inquiète
01:59:16pour le personnel pénitentiaire
01:59:18qui n'est pas du tout
01:59:20entendu. Là, ce surveillant
01:59:22a été blessé mais ça aurait pu être
01:59:24beaucoup plus grave. On se souvient des deux morts
01:59:26pendant la...
01:59:28L'évasion de Mohamed Amra.
01:59:30L'évasion, je cherche, c'est le mot de Mohamed Amra.
01:59:32Je crois que c'était vraiment essentiel
01:59:34de s'intéresser à eux,
01:59:36à leurs conditions de travail et tout simplement à leur sécurité.
01:59:38Vous avez raison de le rappeler.
01:59:40Et on en sait plus sur le profil de
01:59:42l'assaillant de la gare de l'Est, ce Congolais
01:59:44de 40 ans, déjà auteur d'un meurtre
01:59:46il y a 6 ans, a été admis en soins
01:59:48psychiatriques hier, peu de temps après le début
01:59:50de sa gare d'Avue, Mathieu.
01:59:52L'enquête a donc été requalifiée en tentative d'assassinat
01:59:54ce qui sous-entend que l'acte
01:59:56était prémédité. On revient
01:59:58sur le parcours de l'assaillant avec Audrey Bertheau.
02:00:00Ouverte pour
02:00:02tentative de meurtre, l'enquête
02:00:04a été requalifiée en tentative
02:00:06d'assassinat. Un passage à l'acte
02:00:08prémédité pour Christian
02:00:10I. Cet homme,
02:00:12âgé de 40 ans et né au Congo,
02:00:14naturalisé français en 2006,
02:00:16il est suspecté d'avoir attaqué
02:00:18au couteau un militaire de l'opération
02:00:20Sentinelle Gare de l'Est.
02:00:22Un individu qui était déjà
02:00:24passé à l'acte il y a 6 ans.
02:00:26En 2018, il poignarde à mort
02:00:28un jeune homme de 22 ans
02:00:30à la station Châtelet-Léal à Paris.
02:00:32Déclaré irresponsable
02:00:34pénalement en 2020 du fait de ses
02:00:36troubles psychiatriques. La justice
02:00:38estime alors que son discernement
02:00:40était aboli au moment des faits.
02:00:42Il avait été reconnu
02:00:44coupable matériellement des faits
02:00:46mais irresponsable
02:00:48pénalement et donc il a échappé
02:00:50à la justice, il a été interné
02:00:52psychiatriquement
02:00:54et puis il échappe à la justice en fait
02:00:56il suffit que quelques temps plus tard
02:00:58quelques années plus tard et quelques fois moins
02:01:00deux experts psychiatres
02:01:02concluent à ce qu'il va mieux
02:01:04et qu'il peut retrouver
02:01:06sa liberté en société pour qu'il se retrouve
02:01:08en liberté. En 2022,
02:01:10270 déclarations d'irresponsabilité
02:01:12pénale ont été recensées.
02:01:14Un chiffre infime
02:01:16par rapport au nombre d'affaires traitées
02:01:18par la justice chaque année.
02:01:20C'est vrai que 24 heures après les faits
02:01:22on ne comprend toujours pas ce que faisait
02:01:24cet individu en liberté.
02:01:26Une église victime de tags
02:01:28antichrétien à Paris, ça s'est passé
02:01:30dans l'église Notre-Dame du Travail dans le 14e
02:01:32arrondissement Mathieu. Et en plus des tags,
02:01:34des statues ont été dégradées et des
02:01:36portes détruites. Le vicaire de la paroisse
02:01:38nous décrit ce qu'il a découvert
02:01:40et évoque l'acte d'un détraqué.
02:01:42On l'écoute.
02:01:44C'est difficile. Au début,
02:01:46on est très choqués.
02:01:48On s'est demandé
02:01:50si c'était vraiment de l'hostilité
02:01:52très construite
02:01:54et très organisée.
02:01:56Finalement, là où on est un tout petit peu
02:01:58rassurés, c'est de voir que
02:02:00ça ressemble vraiment à l'acte
02:02:02d'un détraqué.
02:02:04Qui a des intentions
02:02:06anti-religieuses chrétiennes, c'est sûr.
02:02:08Cet acte sur la statue de la Vierge Marie,
02:02:10les accusations sur l'église
02:02:12qui doit brûler.
02:02:14L'église, c'est le lieu de Satan.
02:02:18On voit qu'il n'y a pas de cohérence
02:02:20intellectuelle dans tout ça.
02:02:22C'est le grand jour, vous l'attendiez
02:02:24tous. Anne Hidalgo va plonger dans la Seine.
02:02:26Ce matin, ça ne devrait pas tarder Mathieu.
02:02:28On va aller sur place.
02:02:29Et oui, rejoindre tout de suite nos journalistes
02:02:31Maxime Lavandier et Charles Bagé.
02:02:33Bonjour messieurs, vous êtes donc en direct du
02:02:35quatrième arrondissement de la capitale,
02:02:37juste à l'endroit où la maire de Paris
02:02:39devrait se jeter à l'eau dans environ une heure,
02:02:41un peu plus.
02:02:45Oui, bonjour Mathieu.
02:02:46Tout à fait, mieux vaut tard que jamais.
02:02:48C'est le proverbe qui pourrait convenir aujourd'hui
02:02:50à Anne Hidalgo, qui va réaliser ce plongeon
02:02:52à neuf jours du début des Jeux Olympiques.
02:02:54La maire de la ville, qui a pris des cours de natation
02:02:56pour l'occasion, se baignera ici,
02:02:58au niveau du pont Marie, à seulement quelques mètres
02:03:00de l'hôtel de ville.
02:03:01Une baignade qu'elle n'effectuera pas seule,
02:03:03puisqu'elle sera accompagnée par
02:03:05Tony Estanguet, le président du comité d'organisation
02:03:07des Jeux Olympiques, mais également
02:03:09du préfet de la région d'Ile-de-France,
02:03:11Marc Guillaume.
02:03:12Un trio qui a été devancé il y a quelques jours,
02:03:14je le rappelle, par la ministre des Sports,
02:03:16Amélie Oudéa-Castera, qui s'est baignée
02:03:18samedi un peu plus en aval du fleuve,
02:03:22vers le pont des Invalides.
02:03:23Cet exercice, auquel ça donne politique
02:03:25et responsable, est réalisé pour garantir
02:03:27la qualité de l'eau du fleuve,
02:03:29où doivent se dérouler ici plusieurs épreuves
02:03:31de natation.
02:03:32Et selon les dernières analyses effectuées
02:03:34par les autorités locales,
02:03:35la Seine serait conforme à une baignade,
02:03:37ce qui est une bonne nouvelle pour les Parisiens,
02:03:39à qui on a promis qu'ils pourraient se baigner
02:03:41d'ici 2025.
02:03:42En tout cas, après plusieurs reports,
02:03:44aujourd'hui, toutes les conditions sont réunies
02:03:46pour que la baignade se fasse vers 10h ce matin,
02:03:48dans à peu près une heure et demie.
02:03:50Et ce plongeon, il aura quand même coûté
02:03:52la maudite somme de 1,4 milliard d'euros.
02:03:54Merci beaucoup, Maxime Lavandier,
02:03:56avec Charles Bajet.
02:03:58La maire de Paris est chanceuse.
02:03:59Je vois qu'il y a de bonnes conditions,
02:04:01météo, il a l'air de faire beau derrière vous,
02:04:03Maxime.
02:04:04En attendant le grand saut, on va s'intéresser
02:04:06à l'espèce sanitaire.
02:04:07Je n'ai pas besoin, je pense, de faire de tour de table
02:04:09pour savoir qui a envie de se baigner dans la Seine.
02:04:11Je pense que personne, finalement.
02:04:13On est en direct avec Romain Lasseur.
02:04:15Vous êtes expert international
02:04:17sur les espèces invasives.
02:04:19Récemment, le feu vert a été donné
02:04:21sur la baignabilité de la Seine.
02:04:24Alors, je vous pose la question.
02:04:26Est-ce qu'aujourd'hui, on peut se baigner
02:04:28dans la Seine sans risque ?
02:04:30Effectivement, c'est une bonne question
02:04:32qu'on peut se poser.
02:04:34Le feu est passé au vert
02:04:36selon le suivi de certains indicateurs,
02:04:38notamment le suivi d'une bactérie
02:04:40dont on a beaucoup parlé dans les journaux
02:04:42qui s'appelle Echerichia coli,
02:04:44ou coliforme.
02:04:46Ce sont des bactéries qui montrent
02:04:48une dégradation de la qualité de l'eau.
02:04:50Le feu est passé au vert il n'y a pas très longtemps,
02:04:52mais en fait, on n'a rien changé
02:04:54notamment à la situation des rongeurs à Paris,
02:04:56notamment des ragondins et du rat
02:04:58en milieu urbain,
02:05:00qui sont deux espèces qui sont connues
02:05:02par une maladie qui s'appelle la leptospirose.
02:05:04Et bizarrement, cette maladie
02:05:06qui se dissémine facilement en milieu aquatique,
02:05:08on n'en a pas beaucoup parlé
02:05:10dans les journaux.
02:05:12C'est un sujet qui a été un peu mis sur le tapis.
02:05:14Or, on a quand même beaucoup de triathlètes
02:05:16qui sont amateurs, qui peuvent être exposés
02:05:18à cette maladie bactérienne,
02:05:20notamment en cas de forte précipitation.
02:05:22Et donc, oui, la Seine
02:05:24est probablement baignable selon les indicateurs
02:05:26qu'on a regardés, mais à notre sens,
02:05:28on n'a pas regardé tous les indicateurs
02:05:30pour dire que la Seine est aujourd'hui vraiment baignable.
02:05:32Vous nous dites qu'on a évalué le critère
02:05:34qui avait le plus de chances de passer au vert,
02:05:36c'est ça ?
02:05:38Très probablement, effectivement,
02:05:40et vous le rappeliez assez justement,
02:05:42c'est plus d'un milliard qui a été dépensé,
02:05:44un milliard quatre qui a été dépensé
02:05:46pour la baignabilité de la Seine
02:05:48selon un critère qui,
02:05:50quand on dilue l'eau ou quand on rend l'eau
02:05:52filtrée ou plus propre,
02:05:54cette bactérie se dilue dans l'eau
02:05:56donc on va vers un seuil de baignabilité
02:05:58de la Seine, sauf qu'on a des bactéries
02:06:00qui peuvent causer des troubles
02:06:02aux baigneurs et notamment aux triathlètes
02:06:04également, qui ne sont pas
02:06:06forcément suivies
02:06:08dans le cadre de ce dossier-là.
02:06:10Donc oui, le feu est passé au vert
02:06:12mais à notre avis, en tout cas
02:06:14l'avis des experts,
02:06:16tout n'a pas forcément été suivi.
02:06:18On a suivi essentiellement ce qui
02:06:20avait de grandes chances de pouvoir passer au vert
02:06:22et ce qui justifiait le fait
02:06:24d'avoir dépensé un milliard quatre pour pouvoir le faire.
02:06:26Si je comprends bien, pour régler
02:06:28la situation, il aurait fallu traiter
02:06:30également le problème des rats à Paris ?
02:06:32Oui, alors effectivement, c'est pas la
02:06:34première fois qu'on le souligne.
02:06:36Les rongeurs se sont accaparés la capitale.
02:06:38On parle beaucoup du rat, notamment
02:06:40du rat brun en milieu urbain, puisque
02:06:42effectivement, lors des dernières
02:06:44grèves des ramasseurs des ordures
02:06:46ménagères, on avait fait un focus sur
02:06:48l'infestation de ces rongeurs
02:06:50dans la ville de Paris, pour lesquels pas grand-chose
02:06:52n'est fait. Il y a aussi une autre espèce de rongeurs
02:06:54que sont les rats gondins, qui ont largement colonisé
02:06:56les berges de
02:06:58la Seine, mais aussi les parcs publics, puisqu'on en voit
02:07:00un petit peu partout maintenant dans les parcs publics parisiens.
02:07:02Dès qu'on a une zone aquatique,
02:07:04on a des rats gondins, et c'est une espèce
02:07:06qui est très connue également pour
02:07:08disséminer cette maladie bactérienne.
02:07:10Donc oui, effectivement, rien
02:07:12n'a été fait sur ce sujet des rats,
02:07:14puisque à chaque fois qu'on a
02:07:16des épisodes de leptospirose, il y a
02:07:18effectivement des précipitations
02:07:20du milieu aquatique, mais également
02:07:22des fortes infestations de rongeurs.
02:07:24Et là, effectivement, c'est un sujet qui a plutôt été mis sous le tapis.
02:07:26Mais Romain Lasseur,
02:07:28je suis peut-être naïve, mais j'imagine que Amélie Oudéa
02:07:30Castera, Annie Dalgo, Tony
02:07:32Estanguet ne se baigneraient pas s'ils savaient
02:07:34qu'ils prenaient des risques. C'est pas juste pour
02:07:36justifier le plus d'un milliard d'euros
02:07:38dépensés pour se baigner dans la Seine.
02:07:40Alors, effectivement,
02:07:42si on part du principe qu'il y a des
02:07:44triathlètes qui prennent des risques et qui contractent la maladie,
02:07:46pourquoi eux n'en prendraient pas ? Et d'ailleurs,
02:07:48la première question qu'on peut se poser, c'est
02:07:50qu'il existe un vaccin en France
02:07:52qui permet de se protéger
02:07:54de l'aleptospirose, non pas ne pas la contracter,
02:07:56mais qui permet effectivement
02:07:58de ne pas développer les symptômes
02:08:00et ne pas être gravement malade de cette maladie.
02:08:02Est-ce que ces figures
02:08:04sont vaccinées ? Est-ce qu'Annie Dalgo
02:08:06est vaccinée contre l'aleptospirose ?
02:08:08C'est un sujet qui n'a pas
02:08:10été abordé.
02:08:12Et puis, est-ce que les triathlètes,
02:08:14en tout cas les athlètes qui vont sauter dans la Seine,
02:08:16le sont également ? Puisqu'on a
02:08:18des fédérations françaises, comme celle
02:08:20du Kanoé par exemple,
02:08:22qui recommandent à ces sportifs, que ce soit des sportifs
02:08:24de haut niveau ou des sportifs amateurs,
02:08:26de se vacciner contre l'aleptospirose.
02:08:28Donc la question qu'on peut se poser, c'est
02:08:30est-ce qu'au préalable de ce plongeon,
02:08:32ces personnalités ont été vaccinées ?
02:08:34Ça c'est une vraie question.
02:08:36Merci beaucoup docteur Romain Lasseur,
02:08:38expert international sur les espèces
02:08:40invasives. Docteur Brigitte Millot,
02:08:42vous êtes avec nous, vous avez écouté le docteur.
02:08:44Si on comprend bien, il ne faut pas boire la tasse.
02:08:46C'est ça, il faut fermer la bouche quand on se baigne.
02:08:48Non mais c'est le plus important pour les
02:08:50écherichia coli.
02:08:52C'est important. Après, des rats,
02:08:54il y en a partout, donc il faudrait qu'on se fasse tous vacciner
02:08:56contre l'aleptospirose.
02:08:58Merci beaucoup Brigitte. On vous retrouve dans un instant
02:09:00pour la chronique santé.
02:09:02Pour d'autres sujets.
02:09:04Les stations balnéaires
02:09:06n'échappent pas aux incivilités, c'est notamment
02:09:08le cas à Arcachon en Gironde.
02:09:10Oui, le maire ne veut pas laisser la petite délinquance
02:09:12s'installer, et on le comprend, alors il a décidé
02:09:14tout simplement d'agir,
02:09:16et il n'y est pas allé de main morte. Par exemple,
02:09:18si vous vous baladez torse nu,
02:09:20vous risquez 150 euros d'amende.
02:09:22Un sujet reportage même d'Antoine Estève.
02:09:24Dans les stations balnéaires
02:09:26comme Arcachon, les incivilités
02:09:28du quotidien sont un fléau pour les municipalités.
02:09:30Ici, une quarantaine de policiers
02:09:32municipaux patrouillent dans les rues
02:09:34où la petite délinquance est omniprésente.
02:09:36Les jets de canettes,
02:09:38mégots, les déjections canines,
02:09:40on a un gros panel d'infractions
02:09:42sur lequel on a aussi, nous, la possibilité
02:09:44de pouvoir verbaliser. L'interdiction la plus remarquée
02:09:46cet été concerne la déambulation
02:09:48torse nu dans la ville. La mairie affiche
02:09:50la couleur sur ces grands panneaux. Dans un premier
02:09:52temps, on va plutôt les prévenir, faire
02:09:54un rôle de prévention, et ensuite passer
02:09:56à la répression avec une amende qui va aller
02:09:58jusqu'à 150 euros. Pour le maire,
02:10:00lutter localement contre les petits actes délictueux,
02:10:02c'est un enjeu de société. Quand on se
02:10:04comporte mal comme ça, se promener
02:10:06torse nu, jeter son mégot,
02:10:08jeter son papier, faire
02:10:10du bruit la nuit, ça peut déceler
02:10:12une forme de délinquance à venir que
02:10:14l'on veut absolument éviter
02:10:16en sanctionnant le mauvais comportement.
02:10:18Une majorité des habitants et des touristes
02:10:20estiment que ces mesures sont utiles.
02:10:22Mais quel droit, on se met torse nu, là ?
02:10:24Les femmes aussi vont se mettre torse nu, etc.
02:10:26Non, c'est contre.
02:10:28Un minimum de respiration. Vous voyez, moi, je suis
02:10:30en costume et tout, et c'est normal.
02:10:32On se met torse nu chez nous, à la piscine, à la plage,
02:10:34mais pas dans les rues, et surtout pas dans les magasins.
02:10:36C'est mieux de plutôt voir les gens
02:10:38torse nu.
02:10:40C'est une ville, quand même, Arcachon.
02:10:42Torse nu à la plage, c'est bien. En ville, c'est autre chose.
02:10:44Pour d'autres, la tenue, ou plutôt
02:10:46l'absence de tenue, c'est la liberté
02:10:48de chacun. Ça s'explique pas. Les gens,
02:10:50ils se mettent comme ils ont.
02:10:52C'est tout.
02:10:54Dernière interdiction en date, celle de fumer
02:10:56sur les plages d'Arcachon. Et pour repérer
02:10:58encore plus efficacement toutes ces incivilités,
02:11:00la police municipale s'appuie sur un réseau
02:11:02de 45 caméras très haute
02:11:04définition qui scrutent les faits et
02:11:06les gestes 24h sur 24.
02:11:08C'est l'heure de la
02:11:10chronique santé du docteur Brigitte
02:11:12Millereux. Bonjour Brigitte, on va rester sur
02:11:14le thème de l'été. Avec vous, aujourd'hui,
02:11:16vous nous éclairez sur quelques idées reçues
02:11:18estivales qui ont la vie dure.
02:11:20Et on commence, c'est un vrai ou faux, on prévient
02:11:22nos téléspectateurs, on commence par
02:11:24les cabines UV préparent la peau
02:11:26au soleil. Vrai ou faux ?
02:11:28Non, non, non et non.
02:11:30On va rappeler qu'il y a
02:11:32deux types d'ultraviolets, les ultraviolets
02:11:34B et les ultraviolets A.
02:11:36Rappelez-vous ultraviolets B
02:11:38comme brûlure et bronzage
02:11:40et ultraviolets A comme
02:11:42allergie et âge. Ce qui
02:11:44veut dire vieillissement.
02:11:46Or, dans les cabines UV,
02:11:48il n'y a pas d'UVB,
02:11:50il n'y a que des UVA. Donc que
02:11:52les ultraviolets qui sont responsables
02:11:54du vieillissement de la peau, non seulement
02:11:56responsables du vieillissement de la peau, mais qui pénètrent
02:11:58en profondeur dans la peau et qui vont
02:12:00en plus être... Les ultraviolets
02:12:02en général sont quand même responsables de
02:12:0480 000 cancers cutanés chaque année.
02:12:06Ce n'est pas juste
02:12:08de l'esthétique et tout ça,
02:12:10c'est quelque chose de lourd.
02:12:12Donc ces UVA, vous allez me dire, mais quand même,
02:12:14j'allais dire les jeunes femmes,
02:12:16il y a des hommes aussi, quand ils sortent, ils ont l'air contents,
02:12:18ils ont une petite couleur, etc.
02:12:20C'est vrai que ça va juste toucher
02:12:22les pigments de mélamine,
02:12:24c'est-à-dire ce qui donne la couleur
02:12:26de la peau, mais seulement les pigments
02:12:28qui sont à la superficie de la peau.
02:12:30Donc ça va donner un bronzage,
02:12:32ce que les dermatologues appellent le bronzage
02:12:34d'un soir. Donc pendant
02:12:3624 à 48 heures, ils auront une petite
02:12:38coloration de la peau, mais rien à voir avec
02:12:40le bronzage des UVB qui, lui,
02:12:42va agir en profondeur de la peau
02:12:44et donc, petit à petit... Le bronzage, c'est quoi ?
02:12:46C'est une réaction de défense contre les
02:12:48ultraviolets. C'est-à-dire qu'en fait,
02:12:50nos cellules en profondeur, les mélanocytes,
02:12:52c'est des espèces de cellules avec des bras
02:12:54comme Shiva, là, ils ont des petits pigments
02:12:56et quand il y a des rayonnements qui arrivent, ils vont
02:12:58libérer des petits pigments qui vont monter dans la peau
02:13:00mais tout ça, ça se fait
02:13:02progressivement et le bronzage,
02:13:04le vrai bronzage des UVB,
02:13:06lui, va durer le temps du
02:13:08renouvellement de la peau, c'est-à-dire 28 jours.
02:13:10Rien à voir avec les UVA qui
02:13:12ne provoquent aucun
02:13:14bronzage. C'est juste une petite coloration
02:13:16de la peau et quand je dis que ça vieillit,
02:13:18vous allez me croire, en image,
02:13:20je vais vous montrer un
02:13:22chauffeur routier qui a conduit son
02:13:24camion pendant 30 ans.
02:13:26Donc, il n'y a que les UVA
02:13:28qui passent par la vitre, les UVB sont arrêtés
02:13:30par les vitres. Regardez,
02:13:32imaginez,
02:13:34je ne veux pas dire que quand vous faites des UVA, vous allez
02:13:36ressembler à ça des deux côtés, mais quand même,
02:13:38quand je vous dis que
02:13:40les UVA sont responsables du vieillissement de la
02:13:42peau, ça ne prépare pas du tout la
02:13:44peau au soleil, c'est un leurre, c'est une
02:13:46arnaque, voilà. Alors toujours
02:13:48sur le thème du bronzage, les crèmes solaires
02:13:50empêchent de bronzer, vrai ou faux ?
02:13:52Complètement faux aussi, toujours
02:13:54pareil. Les crèmes solaires, en fait, il y a deux
02:13:56types de crèmes solaires. Il y a ce qu'on appelle les
02:13:58écrans minéraux, c'est-à-dire ceux qui vont
02:14:00réfléchir, les rayonnements
02:14:02sont un petit peu plus épais que les autres, etc.
02:14:04Et il y a les crèmes solaires chimiques
02:14:06qui vont agir un peu comme un filtre,
02:14:08un peu comme une passoire, donc il y aura
02:14:10une quantité moindre de rayonnements
02:14:12qui vont pénétrer
02:14:14dans la peau. Mais
02:14:16le fait de se crémer, ça évite
02:14:18quand même de passer par la case
02:14:20brûlure, coup de soleil,
02:14:22brûlure pelade. Donc
02:14:24vous allez bronzer
02:14:26plus progressivement,
02:14:28ça durera beaucoup plus longtemps, et ça
02:14:30évitera de passer par cette case qui est quand même
02:14:32pas très jolie quand on pèle de partout.
02:14:34D'ailleurs j'en profite pour dire qu'il ne faut pas arracher les peaux.
02:14:36C'est très tentant.
02:14:38J'avoue que c'est très tentant, mais il ne faut pas le faire.
02:14:40Faut la laisser tomber.
02:14:42Une autre question qui peut intéresser nos téléspectateurs en vacances,
02:14:44il ne faut pas se baigner après avoir
02:14:46mangé, vrai ou faux ? Alors qui n'a pas entendu ça
02:14:48dans sa jeunesse ? On l'a tous dit.
02:14:50Non seulement on l'a entendu, mais on l'a tout dit.
02:14:52Mais on l'a fait, et on l'a répété.
02:14:54On se demande
02:14:56un peu d'où ça sort, parce qu'en fait la digestion,
02:14:58ça dure des heures. Donc si on devait
02:15:00attendre la fin de la digestion, on ne se baignerait
02:15:02jamais. En revanche,
02:15:04ce qu'il y a de vrai, c'est que
02:15:06les hydrocutions existent, il y en a
02:15:08tous les ans. Une hydrocution, ça n'a
02:15:10rien à voir avec le fait d'avoir mangé ou quoi,
02:15:12c'est en fait un choc thermodifférentiel.
02:15:14Une différence de température,
02:15:16c'est là que vous êtes au chaud, vous êtes en train de vous faire bronzer,
02:15:18vous allez bien
02:15:20chaud, chaud, chaud, et l'eau est un peu fraîche,
02:15:22et vous rentrez dans l'eau, et là,
02:15:24pof, choc thermodifférentiel,
02:15:26les vaisseaux ne comprennent pas, ils étaient bien dilatés
02:15:28et tout, et tout à coup, vasoconstriction,
02:15:30et donc là ça peut entraîner des malaises.
02:15:32Donc on va rentrer dans l'eau tout doucement,
02:15:34on va se mouiller la nuque,
02:15:36ça oui, mais on peut très
02:15:38bien aller manger. Donc s'il vous plaît
02:15:40les parents, arrêtez de dire ça à vos enfants,
02:15:42je l'ai dit moi-même, mais il faut arrêter
02:15:44de le dire aux enfants. Alors cette question
02:15:46m'intéresse, les moustiques sont attirés
02:15:48par la lumière, vrai ou faux ? Pas du tout.
02:15:50Non, non, en fait la lumière
02:15:52On dit toujours d'éteindre la lumière pour pas laisser
02:15:54entrer les moustiques. Oui mais
02:15:56vous ne vous êtes jamais fait piquer
02:15:58la nuit ? Ah si. Bah si.
02:16:00Au contraire,
02:16:02ils sont plus tranquilles la nuit.
02:16:04Quand on dit les moustiques, il y a plein de
02:16:06différentes
02:16:08sortes de moustiques, mais d'abord
02:16:10c'est la moustique femelle qui pique,
02:16:12le mâle n'a rien à voir là-dedans,
02:16:14la moustique femelle, elle va piquer
02:16:16pourquoi ? Elle va piquer pour nourrir
02:16:18ses petits, elle se nourrit de sang,
02:16:20elle est hématophage. Alors le problème
02:16:22des moustiques, c'est qu'ils sont attirés, pas
02:16:24par la lumière, mais par
02:16:26les gens, par le gaz carbonique que
02:16:28vous dégagez, par votre microbiote.
02:16:30Donc il va y avoir des gens qui vont attirer
02:16:32les moustiques, d'autres non, on sait
02:16:34aussi qu'ils sont attirés par la chaleur.
02:16:36Donc si vous avez un fiévreux,
02:16:38mettez-vous
02:16:40à côté du fiévreux, c'est lui
02:16:42qui fera piquer, c'est pas vous qui vous
02:16:44ferez piquer. Le problème du moustique, c'est quoi ?
02:16:46C'est qu'il a une petite trompe, il vient vous piquer
02:16:48votre sang, et en fait, il y a un petit anesthésiant
02:16:50dedans, donc vous ne sentez rien, parce que
02:16:52si on le sentait quand il nous pique, on taperait tout de suite.
02:16:54Mais non, là, on ne sent qu'après.
02:16:56Une fois qu'il a injecté toutes ses protéines
02:16:58et tout, là, ils vont vous démanger.
02:17:00Donc ils sont attirés par d'autres choses,
02:17:02mais ce n'est pas la lumière. Arrêtez les soirées
02:17:04dans le noir, vous pouvez allumer
02:17:06la lumière sans aucun problème.
02:17:08Juste d'un mot, parce qu'on est vraiment pris par le temps, Brigitte,
02:17:10est-ce qu'il faut uriner
02:17:12sur une piqûre de méduses ? C'est un mythe qu'on entend partout.
02:17:14Non. Sur une piqûre de méduses,
02:17:16surtout on ne se rince pas à l'eau douce, on se rince
02:17:18à l'eau de mer, sinon les vesicules éclatent
02:17:20et on racle avec un bâton d'esquimeau
02:17:22ou une carte bleue.
02:17:24Merci. Merci beaucoup
02:17:26Brigitte Millot. C'est la fin de cette matinale
02:17:28et je dis au revoir à deux
02:17:30de mes éléments forts de cette matinale.
02:17:32Mathieu Devesse qui nous quitte, c'est un plaisir.
02:17:34Je reviendrai. Avec grand plaisir.
02:17:36Avec grand plaisir, Mathieu et Brigitte Millot,
02:17:38vous partez en vacances. Vous allez nous manquer
02:17:40mais on vous retrouve évidemment à la rentrée
02:17:42dans la matinale. Vous allez sûrement me manquer
02:17:44mais je suis très contente de l'heure.
02:17:46J'imagine, j'imagine. Merci Gabrielle Cusel
02:17:48d'avoir été avec nous et Éric Doric-Mathenne,
02:17:50vous restez. On se retrouve demain.
02:17:52Jusqu'à vendredi.
02:17:54Merci beaucoup et nous
02:17:56on se retrouve demain, là c'est l'heure des pros
02:17:58avec Eliott Deval.