La Matinale Été (Émission du 25/07/2024)

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Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

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00:00:00Il est presque 6h, bienvenue dans La Matinale, si vous nous rejoignez à l'aïne.

00:00:04Ce matin, le mauvais bilan de Lucie Castet à la mairie de Paris.

00:00:07La candidate du Nouveau Front Populaire à Matignon n'a pas brillé.

00:00:10Au poste de conseillère financière d'Anne Hidalgo, réaction de ses opposants à suivre.

00:00:15Une députée de la droite républicaine veut interdire l'élection d'un fichier S.

00:00:19Elle a déposé une proposition de loi en ce sens.

00:00:22Un texte qui fait écho évidemment à l'élection du triple fichier S, l'insoumis Raphaël Arnault.

00:00:29Est-ce qu'il faut des peines automatiques en cas d'agression de policiers ?

00:00:32Trois quarts des Français sont pour.

00:00:34C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.

00:00:39Et puis Joe Biden a enfin pris la parole.

00:00:41Cette nuit, le président américain s'est expliqué sur son retrait de la campagne.

00:00:45On retrouvera notre correspondante aux Etats-Unis, Fanny Chauvin.

00:00:50La chronique éco pour maîtriser sa dette publique.

00:00:52La France va devoir baisser les dépenses et pourquoi pas augmenter les impôts.

00:00:57C'est ce que préconise le conseil d'analyse économique qui dépend des services du Premier ministre.

00:01:01On en parle avec Jean-Baptiste Giraud à 6h20.

00:01:05Mais tout d'abord, le bilan de Lucie Castex à la mairie de Paris est pointé du doigt par ses opposants.

00:01:10Disons que la candidate du Nouveau Front Populaire à Matignon n'aurait pas aidé à faire baisser la dette de la ville.

00:01:16Non, bien au contraire, Chana conseillère budgétaire d'Anne Hidalgo, puis directrice des finances,

00:01:20elle n'a pas empêché non plus la hausse d'impôts.

00:01:23Pourtant, sa spécialité, c'est la fiscalité.

00:01:27A la lecture de son CV, une évidence, Lucie Castex a une spécialité, la fiscalité.

00:01:34Mais son bilan à Paris est jugé calamiteux par certains, notamment par cet élu de l'opposition.

00:01:40C'est les parisiens qui payent plus 62% de taxes foncières en l'espace d'un an,

00:01:45alors qu'Anne Hidalgo avait promis de ne pas augmenter la fiscalité.

00:01:50La dette de la capitale a doublé en 10 ans.

00:01:52Lucie Castex y était conseillère budgétaire d'Anne Hidalgo.

00:01:56Puis depuis octobre 2023, directrice des finances.

00:02:00Pour l'opposition, la haute fonctionnaire n'a jamais alerté sur ses dérives.

00:02:04Au contraire.

00:02:05La gauche nous raconte qu'elle n'est en charge de la direction des finances et des achats que depuis un an.

00:02:11Ceci est faux, puisque cela fait trois ans qu'elle était également conseillère budget finance verte de la maire de Paris.

00:02:20Donc elle porte un bilan financier.

00:02:22Mais d'un revers de la main, la prétendante à Matignon balaie les critiques et s'estime fière de ses projets à très long terme.

00:02:29La dette de la ville de Paris n'a aucune commune mesure avec la dette de l'État français.

00:02:33Il est donc un peu ironique d'entendre des leçons de la part des personnes responsables de la dette de l'État.

00:02:38En cas de nomination par Emmanuel Macron, la haute fonctionnaire serait alors chargée d'appliquer le programme économique du nouveau front populaire.

00:02:46Un programme contesté, tout particulièrement pour son volet fiscal.

00:02:52Une députée de la droite républicaine dépose une proposition de loi pour rendre inéligibles les personnes fichées S.

00:02:59Virginie Dubu Miller met en avant les responsabilités des élus et le fait qu'ils puissent accéder à des documents sensibles.

00:03:06Cette initiative est suite à l'élection de Raphaël Arnaud, député dans le Vaucluse, et triple fiché S.

00:03:12Les détails avec Alice Sommerer.

00:03:14Rendre inéligible sous 24h un candidat fiché S, c'est ce que propose la députée LR.

00:03:20Virginie Dubu Miller.

00:03:22Elle déplore que l'on puisse autoriser des individus jugés dangereux à accéder à des postes à haute responsabilité.

00:03:29Une situation que regrette également le directeur du centre d'études et de recherches universitaires.

00:03:34Ça perturbe le fonctionnement de nos services de renseignement parce que dès lors que quelqu'un est élu, alors qu'il est sous surveillance, on va être obligé d'arrêter la surveillance.

00:03:42Il vaut mieux empêcher que ces personnes qui sont des menaces pour la cohésion nationale, qui sont des menaces pour notre sécurité, soient élues.

00:03:49C'est sans doute une bonne chose.

00:03:52Outre l'accès aux documents confidentiels, Virginie Dubu Miller pointe du doigt l'inégalité entre élus et le reste de la société.

00:03:59Elle explique qu'un agent de sécurité perdra son emploi immédiatement pour des raisons de sûreté à partir du moment où il se trouve fiché S.

00:04:07De même pour les autres secteurs stratégiques concernant la sûreté de l'État.

00:04:11C'est le cas pour les emplois publics participant à l'exercice des missions de souveraineté de l'État, pour les emplois privés ou publics relevant du domaine de la sécurité ou de la défense,

00:04:20ou encore pour les emplois privés ou activités privées réglementées relevant du domaine des jeux, paris et courses.

00:04:27Avec cette proposition, la députée souhaite que les électeurs retrouvent confiance dans leurs représentants.

00:04:34C'est l'objet de la question que je vous pose ce matin. Est-ce que vous êtes d'accord avec cette députée ?

00:04:39Est-ce qu'il faut changer la loi ? Est-ce qu'une personne potentiellement dangereuse et violente peut vraiment être un élu de la République ?

00:04:46Vous flashez le QR code et vous enregistrez vos réponses qu'on écoutera plus tard dans la matinale.

00:04:51Philippe David, je voulais vous demander votre avis sur cette question. Qu'est-ce que vous en pensez ?

00:04:54Alors, les fichés S pour violences, actes de terrorisme, soupçons de terrorisme, etc.

00:04:59Absolument. Mais le problème, c'est qu'on en parle aux policiers. Le fichage S, S comme surveiller, il y a tout et n'importe quoi.

00:05:05Moi, mon fils, a priori, est fiché S parce qu'il est président de club de supporters de football, le Toulouse Football Club.

00:05:11Et en tant que co-président d'un club de supporters, comme les supporters sont considérés comme à surveiller pour les pouvoirs publics,

00:05:17mon fils est très probablement fiché S. Alors qu'il est cadre dans une entreprise, il gagne sa vie, il va très bien, mais il est supporter de foot.

00:05:24Alors, qu'on fasse des choses contre les fichés S, très bien, mais qu'on ne mette pas tout et n'importe quoi dans les fichages S.

00:05:30Et ce que je dis, c'est des syndicats de policiers qui me l'ont dit.

00:05:34Qui me disent, ton fils n'a rien à faire s'il est dans ce type de fichés. Il y est très, très probablement.

00:05:39Parce qu'ils disent, c'est vrai que nous, on a honte de tout ficher. Donc, même les supporters de foot sont fichés.

00:05:44Alors, des supporters de foot qui ont eu des comportements violents, des hooligans, moi, je veux bien qu'on les fiche, j'ai aucun problème.

00:05:49Mais qu'on les fiche tous parce qu'ils sont considérés comme personne à surveiller, je trouve ça dingue.

00:05:55Oui, il faudrait distinguer ceux qui sont réellement un danger pour la société.

00:05:59Evidemment, on n'envoie pas au même tribunal l'assassin et le type qui roule sans permis.

00:06:05Bien sûr. Les Français réclament plus de fermeté en cas d'agression de policiers.

00:06:1175% d'entre eux souhaitent des peines de prison automatiques pour ceux qui les commettent.

00:06:16C'est le résultat de notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JLD.

00:06:21Les précisions d'Aminata Demphal.

00:06:24Une volonté approuvée par une large majorité des sondés.

00:06:28D'après un nouveau sondage CSA, 75% sont favorables aux peines de prison pour les personnes qui commettent une agression sur un fonctionnaire de police.

00:06:36Les 65 ans et plus sont 82% à estimer que les agresseurs de policiers doivent pouvoir être condamnés à des peines de prison dites automatiques.

00:06:45Tandis que ce chiffre tombe à 66% chez les moins de 35 ans.

00:06:49Parmi les 18-24 ans, près de 4 Français sur 10 se disent même défavorables à une telle mesure.

00:06:55Ce qu'on demande, c'est que la sanction soit immédiate.

00:06:58Est-ce que ça doit être un sujet tabou ?

00:07:00Peu importe l'âge, on doit y réfléchir.

00:07:02On doit donner les moyens à la justice de sanctionner lorsqu'on s'en prend bien sûr aux forces de l'ordre.

00:07:06Selon la proximité politique, la presque totalité des électeurs RN ont répondu oui à 97%, suivi par les Républicains à 91%.

00:07:15Les partisans de la majorité E sont d'accord à 78% et les électeurs de gauche à 52%.

00:07:21Mais alors, cette idée est-elle juridiquement réalisable ?

00:07:25C'est impossible juridiquement à instaurer.

00:07:27Ensuite, en termes d'application, ce serait également assez compliqué puisque, comme vous le dites, on a un problème de surpopulation carcérale.

00:07:36Aujourd'hui, l'accent est mis sur le fait qu'on évite que des personnes exécutent des courtes peines d'emprisonnement.

00:07:43Pour que quelqu'un se retrouve automatiquement en prison, encore faudrait-il qu'une peine importante soit prononcée à son encontre.

00:07:49Il y a trois ans, la question avait déjà été posée aux Français à travers un sondage CSA.

00:07:54A l'époque, 82% d'entre eux y avaient répondu favorablement.

00:07:59Restez bien avec nous, à 7h10, je serai avec Rudy Mana, porte-parole Alliance Police, pour parler justement de ce sondage et de la question des peines automatiques en cas d'agression de policiers.

00:08:10La délinquance à Paris et en Ile-de-France est quasiment ramenée à zéro.

00:08:14Alors, ce n'est pas moi qui le dis, c'est Gérald Darmanin qui s'en est félicité hier en marge du match Mali-Israël au Parc des Princes pour les JO.

00:08:21La conséquence d'une présence massive des forces de l'ordre dans la capitale. Je vous propose d'écouter à ce sujet le ministre de l'Intérieur.

00:08:29Je m'en félicite que la délinquance à Paris et en Ile-de-France, monsieur le préfet de police, soit quasiment ramenée à zéro.

00:08:36Évidemment, jamais totalement à zéro. Il y a 14 000 policiers et gendarmes de plus que d'habitude cet été dans les villes de province.

00:08:43Moi, j'y suis attaché étant un élu de province.

00:08:45Et puis surtout, on le doit aux policiers et aux gendarmes parce que 100% des congés ont été refusés aux policiers et aux gendarmes,

00:08:50comme le ministre de l'Intérieur, comme le préfet de police. L'intégralité du ministère de l'Intérieur ne prendra pas de vacances cet été.

00:08:56Et nous devons aux policiers et aux gendarmes le fait d'avoir une belle fête du sport en parfaite sécurité et Paris sans délinquance

00:09:02grâce au sacrifice familial que font les policiers et les gendarmes. Je voulais les remercier.

00:09:05Philippe David, on ne sait pas très bien de quelle période parle le ministre de l'Intérieur.

00:09:10La délinquance quasiment ramenée à zéro à Paris et en Ile-de-France.

00:09:13Rien que la semaine dernière, la liste est longue. La liste des attaques est très longue.

00:09:17Rien que la semaine dernière, un policier poignardé, la personne qui l'a poignardé a battu.

00:09:21Une voiture qui tue une personne en fonçant sur une terrasse pour ne pas faire tous les vols, les agressions, les coups de couteau.

00:09:27Alors c'est sûr que là, il y a tellement de policiers dans Paris que ça doit dissuader les gens.

00:09:32Hier, pour le match Mali-Israël, il y avait un policier pour 50 personnes dans le stade.

00:09:36Donc il est utile de dire que la délinquance a quasi disparu à Paris.

00:09:42Peut-être qu'elle a fortement réduit vu le nombre de policiers, mais sinon on ne vit pas dans le même pays.

00:09:48Là, il y a quand même un léger problème.

00:09:50Parce que Paris, aujourd'hui, c'est une ville qui est devenue, dans certains quartiers,

00:09:53qui n'a plus rien à envier à de très mauvais quartiers américains, voire même brésiliens.

00:09:59Mais on est beaucoup dans la méthode crue en ce moment, vous savez.

00:10:04Tarmanin dit qu'il n'y a plus de délinquance, il n'y a plus de délinquance, il n'y a plus de délinquance.

00:10:07Et au Nouveau Front Populaire, on répète à l'envie, on a gagné, on a gagné, on a gagné, même si on n'a pas gagné.

00:10:12Vous savez, c'est un peu comme dans certaines sectes, il y a des mantras.

00:10:16Je me rappelle, à l'époque, il y avait l'Ari Krishna.

00:10:18Ils étaient sur le quai du métro, il chantait Ari Krishna pendant 2, 3, 4, 5 heures.

00:10:22C'est pareil, c'est on a gagné, on a gagné, on a gagné.

00:10:24Tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien Madame la Marquise.

00:10:29Il suffit de le dire pour le croire.

00:10:31C'est ça, et plus on le répète, ça s'appelle la tautologie.

00:10:34L'art de répéter pour le faire croire aux gens.

00:10:37Merci beaucoup Philippe David.

00:10:38Une sécurité renforcée à Paris qui n'est pas sans conséquences,

00:10:41puisque de nombreux policiers de province ont dû quitter leur lieu de travail pour sécuriser les JO.

00:10:46C'est le cas dans le sud-ouest, sur la plage de Lacanau, avec moins de forces de l'ordre à disposition.

00:10:51L'organisation a dû être revue pour lutter contre la délinquance et les incivilités.

00:10:56Reportage sur place, Antoine et Steve.

00:10:59Sur la plage centrale de Lacanau, les 5 CRS parties à Paris en renfort pour les jeux olympiques sont remplacés par des sauveteurs.

00:11:05Ces maîtres nageurs doivent faire appel à la gendarmerie ou aux forces municipales en cas de problème de sécurité sur la plage.

00:11:10Ils font beaucoup de prévention, donc on va vers les gens, mais ils n'ont pas de pouvoir de police,

00:11:14et quand on n'a pas le t-shirt CRS, c'est un peu plus compliqué de se faire entendre.

00:11:17On est toujours comme en France, on était souvent par des minorités de personnes,

00:11:21donc il faut empêcher de fumer puisque la plage centrale est une plage qui est sans fumeurs,

00:11:26donc il faut empêcher la consommation de ce type effiant et bien sûr respecter les uns et les autres.

00:11:30Et quand on a les CRS, rien que d'avoir le badge et le poste de police ouvert, ça change l'animation de la plage centrale.

00:11:35Le littoral girondin a perdu 40 CRS cet été.

00:11:38Des sauveteurs ont été recrutés.

00:11:40Dans la seule commune de Lacanau, le coût supplémentaire s'élève à 40 000 euros pour des saisonniers qui ne sont pas formés au maintien de l'ordre.

00:11:46Le travail des sauveteurs, c'est avant tout de la prévention.

00:11:48Ils peuvent aussi faire respecter les arrêtés municipaux sur tout ce qui est réglementation en faisant des rappels à la réglementation

00:11:58et ils sont en contact avec d'autres forces de police comme les polices municipales ou les forces de gendarmerie.

00:12:03Les petites stations balnéaires demandent plus de moyens à l'État pour assurer la sécurité de milliers de vacanciers.

00:12:08Quand on a une plage où il y a 30 000 personnes l'été, il est important d'avoir ce pouvoir de police sur la plage.

00:12:12On ne peut pas se substituer à l'État en permanence.

00:12:15On a besoin de ce pouvoir de police sur la plage avec les CRS.

00:12:18Donc on militera dès le mois de septembre pour leur retour l'année prochaine.

00:12:21En France, ce sont plus de 300 CRS qu'il a fallu remplacer sur les côtes cet été.

00:12:25En Nouvelle-Aquitaine, l'an dernier, ils ont porté secours à plus de 1000 nageurs en difficulté

00:12:29mais aussi interpellé 31 délinquants sur les plages et dressé plus de 460 contraventions.

00:12:38Aux États-Unis, un employé d'une station-service vole un ticket gagnant du loto et finit en prison.

00:12:44Qu'est-ce que c'est que cette histoire, Mickaël ?

00:12:45Une histoire rocambolesque qui s'est passée du côté du Tennessee.

00:12:48L'employé avait menti au client. Devant lui, il avait jeté à la poubelle un ticket gagnant d'un million de dollars.

00:12:54Grâce aux images de vidéosurveillance du magasin, la police a réussi à l'interpeller

00:12:58et le client, lui, a récupéré son ticket gagnant.

00:13:01Ça faisait cher, il faut dire, le plein d'essence.

00:13:06On sait que l'essence est très chère, mais quand même.

00:13:09Aux États-Unis, elle n'est pas chère.

00:13:11Elle est moins fichue, en tout cas.

00:13:13Merci beaucoup, Mickaël. Tout de suite, c'est le journal des sports.

00:13:34Entrée réussie dans le tournoi de football des JO pour les Bleus.

00:13:37Oui, les hommes de Thierry Henry se sont imposés hier soir 3 à 0 face aux États-Unis.

00:13:42Une large victoire acquise non sans difficulté.

00:13:45L'équipe de France a dû attendre l'heure de jeu pour s'imposer grâce à des buts de Lacazette, Hollies et Badé.

00:13:50Auparavant, les Américains avaient tout de même touché les poteaux à deux reprises.

00:13:54Prochain match pour les Bleus, ça sera samedi soir face à la Guinée.

00:14:00C'était la chronique sport avec la Halosommeil, spécialiste de la litterie française et des canapés pour tous les budgets.

00:14:06Jamais le soleil n'a autant brillé. C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie.

00:14:12Groupe Verlaine, le climat de confiance.

00:14:15Joe Biden a enfin pris la parole depuis l'annonce de son retrait de la campagne présidentielle américaine.

00:14:21Restez bien avec nous. Dans un instant, on sera avec notre correspondante à New York, Fanny Chauvin, qui est déjà connectée.

00:14:26Bonjour, Fanny, à tout de suite.

00:14:36Voyage privé. L'évasion commence ici.

00:14:55Ecoplus, le barbecue le moins cher de France. Leclerc.

00:15:16Il est 6h15. Tout de suite, c'est le Point Info de Mickael Dos Santos.

00:15:20Une députée de Haute-Savoie veut proposer une loi pour rendre inéligibles les personnes fichées S.

00:15:28Virginie Dubé-Muller met en avant les responsabilités des élus et le fait qu'ils puissent accéder à des documents sensibles.

00:15:34Cette initiative fait suite à l'élection de Raphaël Arnaud, député dans le Vaucluse et triple fiché S.

00:15:39Les recherches de l'homme qui avait tenté d'assassiner Donald Trump lors d'un meeting de campagne le 13 juillet dernier ont été dévoilées.

00:15:46D'après le FBI, Thomas Matthew Crook s'était renseigné sur l'assassinat de l'ancien président américain Kennedy.

00:15:51Selon les premiers éléments de l'enquête, l'auteur des tirs avait également repéré les lieux grâce à un drone.

00:15:57Enfin, Boeing a officiellement empli des coupables pour les crashes aériens survenus en 2018 et 2019 en Indonésie et en Éthiopie.

00:16:04Deux accidents qui avaient fait 346 morts. Un accord a été trouvé avec le département de la justice américaine.

00:16:10Boeing va devoir payer une amende de plus de 243 millions de dollars et s'engager à investir 455 millions de dollars dans des programmes de conformité et de sécurité.

00:16:21C'est votre troisième jour, Michael. Il va falloir faire à ce tingle.

00:16:24Mais le quatrième, le dernier jour, je vais être au point.

00:16:27Allez, on part aux États-Unis. Joe Biden a enfin pris la parole depuis l'annonce de son retrait.

00:16:32Dans une allocution solennelle dans le bureau Oval, le président américain est revenu sur sa décision, Michael.

00:16:38Effectivement, et on rejoint tout de suite notre correspondante à New York, Fanny Chauvin.

00:16:42Fanny, que faut-il retenir de cette intervention de Joe Biden ?

00:16:50Avec ce discours d'une dizaine de minutes, on reste un peu sur sa faim avec des questions en suspens.

00:16:56Joe Biden a soigneusement évité le sujet principal, celui dont tout le monde parle depuis le débat raté, son état de santé.

00:17:05Le président américain, pour le président américain, son état de santé ne fait pas partie des raisons qui a conduit à son retrait.

00:17:13Il explique son choix autrement.

00:17:21La défense de la démocratie, qui est en jeu, me semble plus importante que n'importe quel titre.

00:17:25Je puise de la force et je trouve de la joie à travailler pour le peuple américain.

00:17:29Mais cette tâche sacrée qui consiste à parfaire notre union ne me concerne pas.

00:17:33Il s'agit de vous, de vos familles, de votre avenir. Il s'agit de nous, le peuple.

00:17:38La meilleure façon d'aller de l'avant était de passer le flambeau à une nouvelle génération.

00:17:42C'est le meilleur moyen d'unifier notre nation.

00:17:45Unifier la nation, mais aussi son parti politique.

00:17:48Joe Biden renonce à briguer un second mandat pour unir son camp derrière une candidature pour battre Donald Trump.

00:17:56Il faut rappeler que Joe Biden ne faisait plus consensus.

00:18:00Il a été lâché par des élus de son camp, des ténors de son parti.

00:18:07Il répond poliment et sans rancune apparente.

00:18:10Et salue au passage Kamala Harris.

00:18:12Il la qualifie de partenaire incroyable et de femme expérimentée et forte.

00:18:17Mais Joe Biden ne souhaite pas s'éclipser, s'effacer jusqu'à la fin de son mandat.

00:18:22Il compte sur son parti politique pour unir la nation.

00:18:26Il a été lâché par des élus de son camp, des ténors du parti jusqu'à ce que ça soit devenu intenable.

00:18:32Il répond poliment et sans rancune apparente.

00:18:35Il compte vraiment poursuivre dans la direction qui est la sienne sur plusieurs thèmes,

00:18:40comme les énergies renouvelables ou encore l'accès aux soins.

00:18:43Et surtout, il compte travailler à la résolution du conflit à Gaza.

00:18:48Il ne veut pas transmettre ce dossier à Kamala Harris.

00:18:51C'est un dossier qui divise l'Amérique et son parti.

00:18:54Ça pourrait être préjudiciable pour la candidate en novembre prochain.

00:18:58Fanny, hier soir Donald Trump a également pris la parole.

00:19:01Il était en meeting en Caroline du Nord et il a violemment attaqué Kamala Harris,

00:19:05cette fois sur son engagement pour l'avortement.

00:19:08Il est allé jusqu'à l'accuser de favoriser l'exécution de bébés.

00:19:15Donald Trump est une nouvelle fois en roue libre, sans apporter aucune preuve.

00:19:20Il accuse Kamala Harris de favoriser l'exécution des bébés avec des avortements jusqu'à la naissance et même après.

00:19:29Evidemment, Kamala Harris ne s'est jamais positionnée en faveur d'avortements aussi tardifs.

00:19:35Elle défend seulement le droit à l'IVG. C'est l'un de ses thèmes de prédilection.

00:19:40Elle a même été la première vice-présidente à visiter une clinique où l'avortement est pratiqué.

00:19:45C'était dans le Michigan en mars dernier.

00:19:48Elle était aussi intervenue dans des universités pour expliquer que les républicains,

00:19:54les adversaires limitent le droit à l'avortement état par état depuis la décision de la Cour suprême.

00:20:01Mais ces restrictions vont à l'encontre de la volonté de la majorité des Américains.

00:20:08Et Donald Trump l'a bien compris.

00:20:10Il a mis du temps à se positionner sur ce sujet, ne sachant pas vraiment.

00:20:15Mais il a finalement admis, notamment lors de ce dernier discours, qu'il est opposé à l'avortement.

00:20:21Sauf dans certains cas. Dans le cas d'un inceste, d'un viol ou lorsque la vie de la mère est en danger.

00:20:27Les démocrates souhaitent que l'avortement soit au cœur des débats lors de cette élection.

00:20:33Apparemment, Donald Trump va les y aider.

00:20:36Car c'est un sujet qui mobilise beaucoup les femmes et les jeunes.

00:20:40Et ce sont des électeurs clés pour Kamala Harris en novembre prochain.

00:20:45Merci beaucoup Fanny Chauvin, correspondante CNews aux Etats-Unis.

00:20:49Restez bien avec nous dans un instant.

00:20:51C'est la chronique éco avec Jean-Baptiste Giraud.

00:20:54Pour maîtriser sa dette publique, la France va devoir faire des économies.

00:20:57Pour cela, il faudrait baisser les dépenses et pourquoi pas augmenter les impôts.

00:21:02On en parle après la pub.

00:21:07La chronique éco avec Jean-Baptiste Giraud.

00:21:10Bonjour Jean-Baptiste, merci d'être avec nous.

00:21:13Baisser les dépenses et augmenter les impôts.

00:21:16Il ne s'agit pas du programme des Républicains, ni du nouveau Front populaire,

00:21:19mais de la recommandation publiée hier par le Conseil d'analyse économique

00:21:23qui dépend des services du Premier ministre.

00:21:25Alors pourquoi un tel remède Jean-Baptiste ?

00:21:27Parce que la France est à la fois malade de sa dépense publique et malade de sa dette, c'est normal.

00:21:32Les deux sont intimement liés.

00:21:34Retenez qu'en 2024, notre pays va encore s'endetter à hauteur de 150 milliards.

00:21:40Ça, rappelons-le, c'est la dette nette.

00:21:42C'est ce dont nous avons besoin pour boucler le budget de l'État.

00:21:45Mais en réalité, l'agence France Trésor va devoir emprunter d'ici décembre pas loin de 300 milliards d'euros.

00:21:51Pourquoi ?

00:21:52Parce que pour rembourser nos dettes, nous les faisons rouler.

00:21:56C'est le terme consacré.

00:21:57On dit qu'on fait rouler la dette.

00:21:59Autrement dit, on imprinte à Paul l'argent qui va nous permettre de rembourser Jacques

00:22:03qui nous a prêté de l'argent il y a déjà 5 ou 10 ans.

00:22:06Que le conseil d'analyse économique Chana nous dise qu'il faut baisser les dépenses,

00:22:11je rappelle qu'il dépend du service du Premier ministre, c'est somme toute assez normal.

00:22:15En revanche, ce qui est beaucoup plus surprenant, c'est que ce même conseil préconise d'augmenter les impôts

00:22:21alors même que nous sommes déjà les champions du monde,

00:22:24toute catégorie des prélèvements sociaux et des prélèvements fiscaux.

00:22:27Jean-Baptiste, pour être très concret, le conseil d'analyse économique recommande de baisser un peu,

00:22:32beaucoup ou énormément la dépense publique ?

00:22:35Eh bien, énormément et je dirais même considérablement.

00:22:38Vous savez qu'Emmanuel Macron a promis en arrivant aux affaires en 2017 qu'il referait passer la dépense publique,

00:22:43plutôt le déficit public, sous la barre des 3%.

00:22:46Vous savez, c'est le fameux critère de Maastricht que la France n'a en fait jamais respecté

00:22:50ou quasiment jamais depuis qu'il existe.

00:22:52A tel point que la Commission européenne nous menace encore à nouveau de sanctions

00:22:56pour non-respect de ces fameux critères de convergence dont font partie les 3%.

00:23:01Pourtant, cette année, le déficit public de la France sera encore de 5,1%.

00:23:06L'objectif des 3% a été repoussé à 2027 et est considéré comme très ambitieux.

00:23:11Eh bien, pour le conseil d'analyse économique, 3% de déficit, Chana,

00:23:15ce n'est tout simplement pas possible, ce n'est pas tenable, ce n'est pas envisageable

00:23:19car en restant à 3%, c'est en fait logique, 3% de déficit,

00:23:22on continuerait encore à creuser la dette du pays.

00:23:25Donc, pour le conseil, il faut non seulement avoir pour objectif rapide un déficit de 0%,

00:23:30mais même avoir pour réel objectif un léger excédent budgétaire,

00:23:35c'est-à-dire collecter plus d'impôts qu'on ne le fait de dépenses, de 1% de PIB.

00:23:41Alors, je vous passe les détails parce qu'il est question de dette primaire,

00:23:44la dette primaire c'est celle qui ne comprend pas les intérêts de la dette,

00:23:47mais en tout, tout cela, ça représenterait un effort considérable

00:23:51de 4% de réduction de notre déficit rapporté au PIB.

00:23:56Et combien font ces 4% ?

00:23:59Accrochez-vous, on parle tout simplement de 112 milliards d'euros à trouver.

00:24:04Si je vous dis que le budget de fonctionnement de l'État pour l'année en cours est de 480 milliards d'euros,

00:24:09cela vous permet de calculer facilement que 112 milliards sur 480,

00:24:13ça fait entre 15 et 20% de dépenses de l'État qu'il faudrait couper du jour au lendemain.

00:24:19Sauf que, c'est là que les recommandations du Conseil d'analyse économique sont très surprenantes,

00:24:24et même inquiétantes, elles essayent de nous faire passer des augmentations d'impôts pour des économies.

00:24:29Je vous donne seulement deux exemples.

00:24:31Dans le rapport, les économistes de Matignon proposent de supprimer certaines exonérations de cotisations sociales

00:24:37et de tailler aussi dans le crédit impôt recherche des grandes entreprises.

00:24:40L'objectif, c'est d'économiser 4,5 milliards d'euros.

00:24:44Sauf qu'il ne s'agit pas d'économies de dépenses, puisque je vous ai parlé d'exonération de cotisations sociales

00:24:49ou encore de crédit impôt recherche qu'il faudrait réduire.

00:24:52Et c'est bien une augmentation d'impôts.

00:24:54Un autre exemple qui est encore plus parlant.

00:24:56Vous savez que les Français sont largement opposés aux droits de succession

00:25:00et en demandent même la suppression.

00:25:028 Français sur 10 de mémoire.

00:25:04Eh bien, le Conseil d'analyse économique va exactement dans le sens contraire.

00:25:07Il dit qu'il faut supprimer toutes les exonérations qui baissent sur les systèmes de succession.

00:25:14Et donc, ce serait 9 milliards d'euros de rentrées fiscales supplémentaires théoriques

00:25:19si on supprimait toutes les exonérations sur l'impôt sur la mort.

00:25:23Rappelons-le quand même que cet impôt a été supprimé chez quasiment tous nos voisins européens

00:25:28et évidemment aux Etats-Unis aussi.

00:25:30Merci beaucoup Jean-Baptiste Giraud.

00:25:32C'était votre chronique éco du matin.

00:25:35Tout de suite, c'est la météo des plages.

00:25:49Des nuages en altitude pour le sud de la Bretagne mais un océan proche des 20 degrés.

00:26:01Continuez de vous protéger du soleil même sur la façade atlantique.

00:26:05Quelques entrées maritimes matinales sur le Pays Basque avant un ciel bleu azur.

00:26:10De nouveau des températures estivales pour les derniers juilletistes.

00:26:13La tempête de ciel bleu dans l'extrême sud où la chaleur va persister à l'ombre et à l'abri du vent.

00:26:18Une tramontane modérée devrait encore apporter un peu d'air.

00:26:21Comme le Mistral dans le sud-est.

00:26:23Une grande bleue toujours aussi chaude à plus de 25 degrés en Corse.

00:26:27Méfiance avec cet indice UV fort.

00:26:30La météo des plages avec BDR.fr

00:26:32L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.

00:26:35L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.

00:26:39Et tout de suite, c'est la météo de Loïc Roosevelt.

00:26:41Il est bientôt 6h30.

00:26:43Bienvenue dans la matinale de CNews si vous nous rejoignez.

00:26:46Travail, compagnie et circulation quasi impossibles dans les rues de Paris.

00:26:50Les restrictions de sécurité mises en place pour les JO compliquent la vie des automobilistes.

00:26:54Mais pas que.

00:26:55Vous allez voir que des patients n'arrivent pas à se rendre à l'hôpital.

00:26:58Ce qui est plus problématique.

00:27:00Les forces spéciales se préparent avant la cérémonie d'ouverture de demain.

00:27:03On a pu suivre une brigade cinéphile sur les quais de Seine.

00:27:06Reportage à suivre.

00:27:08Emmanuel Macron mis sous pression par la gauche.

00:27:10Depuis qu'il a balayé la candidature de Lucie Castex,

00:27:13la République est la cible des responsables du nouveau Front populaire.

00:27:16Réaction très offensive, voire menaçante au programme.

00:27:20Et puis fiasco à Saint-Etienne pour le lancement des JO.

00:27:23La rencontre Argentine-Maroc a dû être interrompue pendant deux heures.

00:27:26Des supporters marocains ont envahi le terrain en fin de match.

00:27:29Le récit à suivre.

00:27:31Et puis l'édit aux politiques de 6h50.

00:27:33On parlera des JO olympiques.

00:27:35Mais pas de ceux qui ont commencé hier.

00:27:36Des JO d'hiver de 2030.

00:27:38Ils pourraient se dérouler dans les Alpes françaises.

00:27:40Alors est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise chose ?

00:27:42Je poserai la question à Philippe David avec nous.

00:27:46Je le disais dans les titres.

00:27:47À Paris, les problèmes de circulation dus aux jeux olympiques

00:27:50peuvent avoir de lourdes conséquences.

00:27:52Les mesures de sécurité rendent difficile l'accès à certains hôpitaux.

00:27:56C'est inquiétant, Mickaël.

00:27:57L'hôpital de la Pitié, c'est-à-dire le Pétrière,

00:27:59est l'un de ceux qui est placé en zone rouge,

00:28:01périmètre où un QR code est exigé.

00:28:03Résultat, seuls quelques patients peuvent accéder à l'hôpital.

00:28:07Reportage sur place de Noemi Hardy,

00:28:10Jean Delacoste et Raphaël Lasreg.

00:28:13Se faire soigner s'annonce compliqué avec les jeux olympiques.

00:28:16QR code oblige.

00:28:18Certains patients se voient refuser l'accès en voiture aux hôpitaux.

00:28:21On avait la possibilité d'avoir accès à l'hôpital même avec la voiture.

00:28:25Aujourd'hui, on nous a refusé l'accès en nous précisant

00:28:28que soit on avait un rendez-vous à l'hôpital,

00:28:30soit si on n'avait pas de rendez-vous,

00:28:32même si on vient visiter nos familles,

00:28:34on n'avait pas accès à l'hôpital.

00:28:38Une tâche tout aussi difficile

00:28:40pour les ambulanciers qui transportent des patients.

00:28:42Je dois aller récupérer un patient,

00:28:44je dois le récupérer à 15h30,

00:28:46je ne sais même pas si je vais y arriver

00:28:48parce que je ne sais même pas par où je vais passer.

00:28:50Nous transportons les personnes malades

00:28:52et la maladie ne s'arrête pas pendant les jeux.

00:28:54Donc il devrait tenir plutôt compte de ça,

00:28:57que nous soyons embêtés, que nous soyons même décalés.

00:29:00Le verrouillage de ces zones modifie l'organisation de certains patients.

00:29:04Jadre rend visite à sa mère qui se fait opérer jeudi soir.

00:29:07Elle ne pourra sortir de l'hôpital que samedi.

00:29:10Ce n'est pas des bonnes nouvelles, des choses agréables.

00:29:12On a envie de rentrer chez nous.

00:29:14Et là, ça repousse tout, ça décale tout.

00:29:16C'est vrai que c'est très handicapant moralement,

00:29:19mais aussi physiquement parce que c'est plus fatigant.

00:29:22Une partie de ces restrictions sera levée

00:29:24après la cérémonie d'ouverture.

00:29:26En attendant, les hôpitaux de Paris

00:29:28recommandent d'anticiper les trajets

00:29:30et de prendre les transports en commun.

00:29:33Demain, la situation ne devrait pas s'améliorer

00:29:35puisque c'est le jour de la cérémonie d'ouverture

00:29:37des Jeux olympiques.

00:29:38Une journée très compliquée en prévision

00:29:41pour les automobilistes franciliens.

00:29:43Si vous comptiez prendre votre voiture,

00:29:45un conseil, prenez vos précautions.

00:29:47La préfecture de police prévoit d'ores et déjà

00:29:50une circulation très difficile dans toute la région.

00:29:53Les détails avec Briac Japiot.

00:29:56Oubliez la voiture ce vendredi.

00:29:58Avec la cérémonie d'ouverture des JO,

00:30:00Bison Futé anticipe d'importantes difficultés sur les routes.

00:30:04La circulation sera extrêmement difficile

00:30:06en Ile-de-France vendredi 26 juillet.

00:30:08Prévision revue de rouge à noir.

00:30:10Évitez de circuler en Ile-de-France le vendredi après 10h

00:30:13et voyagez plutôt le dimanche 28 juillet si possible.

00:30:16Des moyens sécuritaires hors normes

00:30:18ont été mis en place dans le centre de la capitale

00:30:20pour l'événement bloquant toute circulation.

00:30:22Des dizaines de milliers de forces de l'ordre

00:30:24seront sur place pour sécuriser la zone

00:30:26et environ 320 000 spectateurs

00:30:28devraient affluer sur les quais de Seine

00:30:30pour assister à la cérémonie.

00:30:31À compter de 13h, aucune circulation automobile

00:30:34ne sera tolérée à l'exception des forces de sécurité

00:30:37et de secours et des urgences.

00:30:39Outre les quais de Seine,

00:30:40le trafic sur les autoroutes A6 et A10

00:30:42sera fortement perturbé dans les deux sens.

00:30:44Pour pallier ces difficultés,

00:30:45les autorités encouragent l'utilisation

00:30:47des transports en commun, des vélos et de la marche à pied.

00:30:50Le réseau de transports en commun sera d'ailleurs renforcé

00:30:53pour l'occasion pour accueillir le flux massif de spectateurs

00:30:56et minimiser l'impact sur les parisiens.

00:30:59Et à 7h40, je serai en direct avec Yves Carrat,

00:31:01porte-parole de Mobilité Club France.

00:31:03On essaiera de vous donner quelques conseils

00:31:05pour la journée de demain sur les routes.

00:31:08Demain, justement, 184 capitaines volontaires

00:31:11seront aux commandes des bateaux sur la Seine

00:31:13pendant la cérémonie d'ouverture.

00:31:14Tous ont fait l'objet d'une formation

00:31:16à l'aide d'un simulateur et ce, en à peine deux semaines.

00:31:19Objectif, se préparer au mieux pour connaître le parcours

00:31:22et ne pas être surpris le jour J.

00:31:25Sujet de Kylian Salé.

00:31:28Sur son écran et les mains sur sa console de pilotage,

00:31:31ce capitaine de bateau se prépare pour la cérémonie d'ouverture.

00:31:34Tous les détails sont sur le simulateur,

00:31:36de la tour Eiffel au gradin.

00:31:38Les capitaines doivent respecter les trajectoires

00:31:40et les temps de passage.

00:31:42Vous avez toujours une dizaine de mètres de retard.

00:31:44Vous pouvez augmenter votre vitesse jusqu'à 9 km.

00:31:46Les examinateurs veillent en temps réel

00:31:48sur les capitaines de bateau.

00:31:50Sur cette version du simulateur, les fautes sont amplifiées.

00:31:53Même si je fais une faute sur la Seine,

00:31:56elle ne va pas être si terrible que ça.

00:31:58Alors que sur le simulateur,

00:32:00elle est tout de suite grave, gravissime.

00:32:03Je vais toucher un pont et tout ça,

00:32:05alors que dans la vraie vie, ça n'arrive pas.

00:32:07La formation dure trois heures,

00:32:09avec un passage également au poste de copilote,

00:32:12avant de plus tard se lancer sur la Seine.

00:32:14Pour essayer d'être le plus proche possible,

00:32:16il faut faire les deux.

00:32:18Il faut être sur la Seine parce que le courant, etc.

00:32:21Vous givez quand vous êtes aux commandes de votre navire,

00:32:24mais d'un autre côté,

00:32:26pour se préparer à ce qu'il va être réellement

00:32:29la parade ce soir-là,

00:32:31le simulateur permet d'apporter les autres éléments.

00:32:34Encore une fois, des éléments de décor à certains endroits,

00:32:36des éléments sonores.

00:32:38Le jour J, les capitaines entreront en scène

00:32:40pour une traversée de 42 minutes.

00:32:42Au total, le spectacle de la cérémonie d'ouverture

00:32:45durera plus de 3h30.

00:32:48RAIDS, GIGN, mais aussi les brigades cinéphiles,

00:32:50toutes les forces de l'ordre spécialisées

00:32:52restent sur le qui-vive.

00:32:54Accompagnés de leur chien renifleur,

00:32:56les maîtres inspectent depuis plusieurs jours

00:32:58tous les bateaux le long des quais de Seine.

00:33:00Un travail minutieux de la part de ces brigades cinéphiles

00:33:03racontées par Félix Pérolaz.

00:33:09Un chien renifleur sécurise la zone.

00:33:14Sur ce bateau, des chiens sont mobilisés

00:33:16pour la sécurisation des Jeux olympiques.

00:33:18On va vérifier que chaque bateau

00:33:20a été sécurisé

00:33:22et on va s'assurer qu'il n'y a aucune charge explosive

00:33:25qui a été placée à l'intérieur des bateaux.

00:33:28Des dizaines de bateaux transporteront

00:33:30des milliers d'athlètes et d'artistes

00:33:32lors du défilé flottant le 26 juillet.

00:33:34Tous, sans exception, doivent être vérifiés.

00:33:37Et on a des équipes de démineurs

00:33:39qui interviendront si les chiens

00:33:41et les EOR auraient détecté

00:33:43un objet qui leur semblerait suspect.

00:33:46Au total, plus d'une trentaine de chiens

00:33:48sont mobilisés pendant 4 jours.

00:33:50Certains proviennent des Émirats arabes unis,

00:33:53d'Autriche et même de Roumanie.

00:33:55Pour le chien, c'est un jeu.

00:33:57Pour lui, le chien est en train de jouer.

00:33:59Il faut qu'il cherche, qu'il trouve.

00:34:01S'il trouve un produit, il sera content.

00:34:04C'est sa récompense.

00:34:06Les autorités ont déclaré

00:34:08que la cérémonie d'ouverture

00:34:10ne faisait l'objet

00:34:12d'aucune menace terroriste particulière.

00:34:15Voilà, on a dit brigade cinéphile, évidemment.

00:34:18Brigade cinophile.

00:34:20C'est pas du tout la même chose.

00:34:22Cinéphile, c'est bien aussi, mais c'est pas bon.

00:34:24Pas dans ce domaine.

00:34:26D'ailleurs, il y a des cinéphiles qui ont du chien.

00:34:28Ça recoupe les deux à la fois.

00:34:30Emmanuel Macron mis sous pression par la gauche.

00:34:34Il faut dire que le président de la République

00:34:36a très vite balayé la candidature

00:34:38Nouveau Front Populaire, Lucie Casté.

00:34:40Une fin de non-recevoir qui a suscité

00:34:42dans les cadres de l'union de la gauche

00:34:44des réactions très offensives, voire menaçantes,

00:34:46se sont succédées à la suite de cette annonce.

00:34:49Le point avec Marie-Victor Dieudonné.

00:34:51Ni condition, ni délai.

00:34:53Pour nommer le Premier ministre,

00:34:55Emmanuel Macron n'a juridiquement aucune contrainte.

00:34:58Les leaders de la gauche ont donc un objectif,

00:35:00faire pression sur l'Elysée.

00:35:02Manuel Bompard engage le rapport de force.

00:35:05J'ai un peu l'impression d'avoir affaire

00:35:07à une sorte de forcené qui est retranché à l'Elysée,

00:35:09qui s'accroche à son pouvoir

00:35:11et qui refuse d'accepter l'idée que les Français

00:35:13ont dit que sa politique était finie.

00:35:15Dans le viseur, la posture d'Emmanuel Macron.

00:35:17Un monarque solitaire pour certains,

00:35:19un enfant capricieux pour d'autres.

00:35:21On dirait mon fils de 5 ans

00:35:23quand il triche au Monopoly Junior.

00:35:25Les enfants font ça,

00:35:27Emmanuel Macron est président de la République,

00:35:29il faut être sérieux.

00:35:31Mais à défaut d'être juridique,

00:35:33la contrainte pourra être politique.

00:35:35Le Premier ministre nommé a tout intérêt à résister,

00:35:37à une motion de censure.

00:35:39Pour le porte-parole NFP-PCF,

00:35:41là n'est pas la question.

00:35:43Chacun sera responsable de l'instabilité

00:35:45qu'il voudra donner au pays.

00:35:47Ils ont perdu les élections,

00:35:49ils doivent partir et nommer ceux qui sont arrivés

00:35:51sur la première marge du podium.

00:35:53Emmanuel Macron attend l'information

00:35:55d'une majorité et semble regarder sur sa droite.

00:35:57Le chef de l'Etat a qualifié

00:35:59le pacte législatif des Républicains

00:36:01de bonne direction.

00:36:03Une députée de la droite républicaine

00:36:05dépose une proposition de loi

00:36:07sur l'élection d'un fichier S

00:36:09comme ça a été le cas pour le député insoumis,

00:36:11Raphaël Arnault, élu dans le Vaucluse.

00:36:13Aujourd'hui, la loi ne l'empêche pas

00:36:15puisque ce fichier n'implique aucune poursuite judiciaire.

00:36:17En revanche, ça signifie que l'individu en question

00:36:19peut représenter une menace pour la sûreté de l'Etat.

00:36:21Est-ce que vous êtes d'accord avec cette députée ?

00:36:23Est-ce qu'il faut changer la loi ?

00:36:25Est-ce qu'une personne potentiellement dangereuse

00:36:27et violente peut vraiment être élue de la République ?

00:36:29Vous flashez le QR code,

00:36:31vous enregistrez votre réponse et on vous entendra

00:36:33dans le journal de 7h30.

00:36:35À Nice, une troisième personne a été interpellée

00:36:37après l'incendie qui a fait sept morts

00:36:39dans le quartier des Moulins.

00:36:41Les membres de cette même famille sont des victimes

00:36:43collatérales d'un règlement de compte

00:36:45lié au trafic de drogue.

00:36:47Dans cette affaire, deux autres individus

00:36:49avaient déjà été mis en examen et placés

00:36:51en détention provisoire.

00:36:53Le point avec notre journaliste polyjustice

00:36:55Noémie Schultz.

00:36:57On savait depuis la conférence de presse du procureur

00:36:59de la République de Nice que trois jeunes hommes

00:37:01dont un mineur de 17 ans étaient toujours

00:37:03souvent recherchés puisque l'enquête a permis

00:37:05de déterminer que cinq personnes

00:37:07ont participé au fait.

00:37:09Deux avaient été interpellés ces derniers jours,

00:37:11mis en examen pour destruction volontaire

00:37:13par incendie en bande organisée

00:37:15ayant entraîné la mort et association

00:37:17de malfaiteurs. Un troisième a donc

00:37:19été arrêté par la police ce mercredi

00:37:21sans que l'on sache précisément

00:37:23le rôle qu'il est soupçonné d'avoir tenu

00:37:25dans l'incendie criminel

00:37:27de la semaine dernière. On le rappelle,

00:37:29trois hommes sont entrés par effraction de nuit

00:37:31dans cet immeuble du quartier des Moulins

00:37:33à Nice et ont mis le feu.

00:37:35Deux autres étaient restés dans une voiture

00:37:37à proximité. Tous ces suspects

00:37:39encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

00:37:41D'éventuels donneurs d'ordre

00:37:43sont également recherchés car le mobile

00:37:45du crime ne semble plus faire de doute.

00:37:47La piste d'un conflit sur fond

00:37:49de trafic de drogue et de guerre, de contrôle

00:37:51d'un point de deal est privilégiée

00:37:53par les enquêteurs.

00:37:55Des faits sans aucun lien avec les victimes.

00:37:57Tout de suite, c'est le journal

00:37:59des sports.

00:38:17Les Jeux olympiques et le début

00:38:19mitigé pour les bleus dans le tournoi

00:38:21de rugby à 7. Malgré la présence

00:38:23de la star Antoine Dupont, l'équipe de France

00:38:25a concédé le nul face aux Etats-Unis.

00:38:2712 à 12. Plus tard

00:38:29dans la journée, dans le deuxième match.

00:38:31Cette fois-ci, les tricolores se sont imposés

00:38:33dans la douleur face à l'Uruguay.

00:38:3519 à 12. Il faudra donc faire

00:38:37beaucoup mieux pour ne pas être éliminé

00:38:39avant même la cérémonie d'ouverture

00:38:41des Jeux olympiques. Les prochaines rencontres

00:38:43sont prévues vendredi à 15h30 face

00:38:45au Fidji et le quart de finale, lui, aura lieu

00:38:47à 20h.

00:38:48Philippe David, vous êtes un amateur de rugby.

00:38:50Comment a été ce match ? Vous avez regardé, j'imagine.

00:38:52J'ai pas vu le premier parce que je venais

00:38:54sur CNews.

00:38:56Par contre, j'ai vu le second.

00:38:58J'ai quand même à dire une chose. L'essai

00:39:00égalisateur de l'Uruguay, mais pour moi,

00:39:02il y a eu une passe en avant. Alors déjà, moi,

00:39:04j'ai crié devant la télé.

00:39:06Je ne comprends pas, je ne sais pas s'il y a la vidéo

00:39:08ou pas au rugby à 7 pour les Jeux olympiques

00:39:10parce que pour moi, il y a eu une passe clairement en avant.

00:39:12Au rugby à 15,

00:39:14on aurait regardé deux fois, trois fois, dix fois.

00:39:16Parfois, c'est même un peu long. Mais là,

00:39:18je me pose des questions. Alors, on a gagné. C'est un peu

00:39:20laborieux au départ, mais je pense

00:39:22que Toto Dupont

00:39:24va nous faire des miracles et

00:39:26venger ce qu'on n'a pas eu

00:39:28en octobre. Ça me fait mal au ventre

00:39:30d'en reparler. En octobre dernier,

00:39:32le France Springbok, j'en suis toujours parmi.

00:39:34Avec le 15 de France,

00:39:36parce qu'il faut préciser qu'Antoine Dupont, effectivement,

00:39:38est la star du 15 de France et qu'elle joue

00:39:40cette fois-ci avec l'équipe

00:39:42à 7. C'est ça. C'est assez particulier.

00:39:44Mais quand on voit les matchs à 7, c'est complètement

00:39:46faux parce que c'est la taille d'un terrain de 15.

00:39:48Mais ils sont à 7, deux fois

00:39:507 minutes. Mais les types, ils sont

00:39:52carpettes à deux minutes

00:39:54de la fin. C'est complètement délirant

00:39:56comme effort physique.

00:39:58C'est impressionnant.

00:40:00Merci beaucoup, messieurs, pour ce point complet

00:40:02sur le rugby.

00:40:04C'était la chronique sport

00:40:06avec la Halle au Sommeil,

00:40:08spécialiste de la litterie française

00:40:10et des canapés pour tous les budgets.

00:40:12Jamais le soleil n'a autant brillé. C'était votre

00:40:14programme avec Groupe Verlaine, installateur

00:40:16de panneaux photovoltaïques garantis à vie.

00:40:18Groupe Verlaine, le climat de confiance.

00:40:20Restez bien avec nous.

00:40:22Après la pub, on va parler de football.

00:40:24Cette fois-ci, ce fiasco à Saint-Etienne

00:40:26pendant le match Argentine-Maroc.

00:40:28A tout de suite.

00:40:30Il est 6h45.

00:40:32Bienvenue sur CNews. Si vous nous rejoignez tout de suite,

00:40:34c'est le Point Info avec Michael Dos Santos.

00:40:38Les Français réclament

00:40:40plus de fermeté lors d'agressions de policiers.

00:40:42Selon notre dernier sondage CSA,

00:40:44pour CNews, Europe 1 et le JDD,

00:40:46ils sont 75%

00:40:48à souhaiter des peines de prison automatiques

00:40:50pour ceux qui les commettent.

00:40:52Benyamin Netanyahou en visite officielle

00:40:54aux Etats-Unis. Hier, le Premier ministre israélien

00:40:56était face au congrès américain Washington.

00:40:58A cette occasion, il a appelé les Etats-Unis

00:41:00et Israël à rester unis

00:41:02face à l'Iran pour faire face à son axe

00:41:04de la terreur.

00:41:08A Saint-Etienne, au stade Geoffroy Guichard,

00:41:10le début des Jeux olympiques a viré au fiasco.

00:41:12Lors de la rencontre de football Argentine-Maroc,

00:41:14les supporters marocains

00:41:16ont envahi la pelouse

00:41:18suite à une égalisation des Argentins

00:41:20dans les toutes dernières secondes.

00:41:22L'arbitre a dû interrompre le match

00:41:24avant de revenir deux heures plus tard

00:41:26pour annuler le but des Sud-Américains.

00:41:28Sujet de Félix Pérolaz

00:41:30et Maxime Lavandier.

00:41:32Des policiers mobilisés aux abords de la pelouse

00:41:34et un match qui se termine

00:41:36dans le désordre et la confusion.

00:41:38Mené de buzin pendant une grande partie

00:41:40de la rencontre, l'Argentine égalise

00:41:42à la 16e minute du temps additionnel.

00:41:44Les joueurs Argentins sont alors la cible

00:41:46de supporters marocains dont une vingtaine

00:41:48envahissent le terrain.

00:41:50L'arbitre décide alors d'interrompre le match

00:41:52qui ne reprendra que deux heures plus tard.

00:41:54Des pétards ont été jetés

00:41:56et il n'appartient pas au ministère de l'Intérieur

00:41:58de savoir si on reprend ou pas le match.

00:42:00Il a été décidé pour les quelques minutes qui restaient

00:42:02de reprendre le match.

00:42:04Au retour du vestiaire, le match reprend dans un stade vide.

00:42:06Le public a été évacué.

00:42:08Mais avant d'entamer les trois dernières minutes

00:42:10du match, l'arbitre consulte

00:42:12l'assistance vidéo et annule

00:42:14le but argentin pour une position

00:42:16de hors-jeu. Le match se finit

00:42:18alors par une victoire du Maroc.

00:42:20Malgré un scénario surréaliste,

00:42:22aucun blessé n'est à déplorer

00:42:24suite à ces incidents.

00:42:26Philippe David, c'est toujours dommage quand ça se termine

00:42:28comme ça. Ça rappelle le France-Algérie

00:42:30du 6 octobre 2001, de

00:42:32sinistres mémoires. Alors il y a

00:42:34Antonio Guterres, le secrétaire

00:42:36général de l'ONU, qui a appelé à une trêve

00:42:38olympique sur les conflits. Ce serait bien

00:42:40que les crétins fassent une trêve olympique

00:42:42eux aussi. Ça leur éviterait

00:42:44d'envahir les terrains de football ou d'autres choses.

00:42:46Restez bien avec nous, Philippe David, puisque dans

00:42:48un instant, c'est l'heure de votre édito.

00:42:50On parlera des Jeux olympiques, mais pas de

00:42:52ceux qui ont commencé hier, dont on vient de parler.

00:42:54Les Jeux olympiques d'hiver de 2030.

00:42:56A tout de suite. C'est l'heure de l'édito

00:42:58politique de Philippe David.

00:43:00Philippe, ce matin, vous allez nous parler des Jeux olympiques,

00:43:02mais pas de ceux qui ont commencé hier,

00:43:04en attendant la cérémonie d'ouverture de

00:43:06demain soir. Oui, Chana, c'est des

00:43:08Jeux olympiques d'hiver 2030 dont je vais vous parler,

00:43:10ce qui, vu mon propos,

00:43:12risque malgré tout de me faire traiter

00:43:14de peine à jouir par Anne Hidalgo,

00:43:16qui en avait déjà ras la casquette

00:43:18il y a deux mois de ceux qui osaient blasphémer

00:43:20en faisant part de leur réserve

00:43:22sur les JO de Paris. Blasphémer,

00:43:24vous y allez fort. Non, car on a l'impression

00:43:26que si on ne dit pas « amène » à tout,

00:43:28on est littéralement infrustré de la vie,

00:43:30y compris si on parle du coût des Jeux,

00:43:32car, comme dit un proverbe, c'est à la fin

00:43:34du bal qu'on paye les musiciens. Et donc

00:43:36avez-vous à redire sur l'organisation

00:43:38par la France des Jeux olympiques

00:43:40d'hiver 2030 qui a été annoncée hier ?

00:43:42Beaucoup de choses, à commencer

00:43:44par le fait que cette organisation des JO

00:43:46se fera après que l'État

00:43:48français ait apporté toutes les garanties

00:43:50financières pour cette organisation.

00:43:52C'est un peu facile de refiler

00:43:54le bébé à un gouvernement dont

00:43:56on ne sait même pas s'il existera au mois d'octobre

00:43:58date butoir pour apporter ces garanties

00:44:00au Comité international olympique.

00:44:02Mais la France est un grand pays, elle pourra

00:44:04apporter toutes les garanties demandées

00:44:06sans aucun problème, non ? Oui, alors la France est un grand pays,

00:44:08soit, mais un pays en faillite, c'est pas moi

00:44:10qui le dis, c'est François Fillon

00:44:12qui en connaissait un rayon, il était Premier ministre,

00:44:14qui le déclarait en 2007.

00:44:1617 ans plus tard, la situation

00:44:18financière de la France s'est-elle améliorée ?

00:44:20Absolument pas, c'est même

00:44:22pire que jamais. La dette dépasse

00:44:24les 3 100 milliards, officielle,

00:44:26parce qu'on n'a pas tout mis dedans, notamment les retraites des fonctionnaires,

00:44:285,5% du PIB

00:44:30cette année en déficit public,

00:44:32et certaines rumeurs parlent de

00:44:34crises financières à venir, vu l'état

00:44:36de nos comptes publics, d'où une question

00:44:38essentielle à se poser, est-ce que

00:44:40l'organisation des Jeux olympiques d'hiver

00:44:422030 était une priorité,

00:44:44vu l'état financier de notre pays ? Oui, mais l'organisation

00:44:46d'un tel événement fait monter

00:44:48le prestige d'un pays, sa visibilité dans le monde

00:44:50entier ? Soit, mais les Jeux olympiques

00:44:52d'hiver ne sont pas un événement planétaire

00:44:54comme les Jeux olympiques d'été, en clair.

00:44:56C'est un événement qui touche avant tout

00:44:58les pays de l'hémisphère nord, les pays froids,

00:45:00les pays qui ont des montagnes, ce qui est loin

00:45:02de faire une majorité de pays dans le monde.

00:45:04De plus, les coûts des infrastructures sont

00:45:06très élevés pour des équipements

00:45:08qui seront au mieux sous-utilisés,

00:45:10au pire qui tomberont à l'abandon

00:45:12vu la confidentialité

00:45:14du nombre de licenciés. Combien

00:45:16de personnes utiliseront la piste de bobsleg

00:45:18ou le tremplin de saut ? Un nombre infinitésimal.

00:45:20Et le jeune breton qui

00:45:22craquera pour un de ces sports ne pourra pas

00:45:24les pratiquer, sauf à déménager.

00:45:26Bon, c'est pas faux, mais la France est un grand pays de sports

00:45:28d'hiver et de glace. Soit, mais pourquoi

00:45:30la France a-t-elle gagné cette organisation

00:45:32des JO 2030 ?

00:45:34Parce qu'elle était la seule en lice, la Suède et la Suisse

00:45:36ayant finalement décidé de jeter

00:45:38l'éponge. Finalement, à vaincre sans péril,

00:45:40on triomphe sans gloire. Six ans après

00:45:42les JO de Paris, dont on ne connaît pas encore

00:45:44le montant de la facture, est-ce bien

00:45:46raisonnable de se lancer dans une nouvelle organisation

00:45:48très onéreuse ? Oui, mais Emmanuel Macron

00:45:50a appelé hier, après l'obtention

00:45:52des JO d'hiver 2030,

00:45:54à réinventer la montagne. Soit, mais

00:45:56réinventer la montagne en provêtant

00:45:58les JO d'hiver les plus écologiques de l'histoire,

00:46:00c'est un peu dur en même temps, mais c'est vrai

00:46:02que c'est la marque de fabrique du macronisme.

00:46:04La montagne qui a des millions d'années est

00:46:06naturellement écologique en elle-même.

00:46:08En revanche, le fait de vouloir organiser

00:46:10des JO hyper écologiques

00:46:12risque de faire flamber le coût

00:46:14de ceux-ci, la construction étant

00:46:16beaucoup plus chère. Enfin, pour arriver à

00:46:18faire des JO d'hiver rentables en France,

00:46:20les organiser dans les Alpes est une grossière erreur.

00:46:22Mais alors où, Philippe ? Dans les Pyrénées.

00:46:24Mais il y a probablement

00:46:26un problème d'enneigement et d'infrastructure

00:46:28et le problème, du coup, restera le même.

00:46:30Probablement, mais pour arriver à la quadrature

00:46:32du cercle de JO écologiques et qui ne coûte pas

00:46:34trop cher, il faudrait être

00:46:36un miracle et Lourdes se trouve dans les Pyrénées

00:46:38et pas dans les Alpes. Merci beaucoup

00:46:40Philippe David, c'était votre édito politique.

00:46:42Tout de suite, c'est la météo de Loïc Roussval.

00:46:44Il est bientôt 7h.

00:46:46Bienvenue dans la matinale de CNews.

00:46:48Si vous nous rejoignez, je suis toujours avec

00:46:50Michael Dos Santos, Loïc Roussval

00:46:52et Philippe David. Bienvenue à

00:46:54tous. Une députée de la droite

00:46:56républicaine dépose une proposition

00:46:58de loi pour interdire l'élection d'un fichier

00:47:00S, comme ça a été le cas pour le député insoumis

00:47:02Raphaël Arnault, élu dans le Vaucluse.

00:47:04Aujourd'hui, la loi ne l'empêche pas

00:47:06puisque ce fichier n'implique aucune poursuite

00:47:08judiciaire. En revanche, ça signifie que

00:47:10l'individu en question peut représenter

00:47:12une menace pour la sûreté de l'État.

00:47:14Est-ce que vous êtes d'accord avec cette députée ?

00:47:16Est-ce qu'il faut changer la loi ?

00:47:18Est-ce qu'une personne potentiellement dangereuse et violente

00:47:20peut vraiment être élu de la République ?

00:47:22Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre réponse

00:47:24et on vous entendra dans le

00:47:26journal.

00:47:28Cet autre titre, est-ce qu'il faut des peines

00:47:30automatiques en cas d'agression de policiers ?

00:47:32Trois quarts des Français sont pour, c'est ce que révèle

00:47:34notre dernier sondage CSA pour

00:47:36CNews Europe 1 et le JDD.

00:47:38De plus en plus de touristes sont

00:47:40victimes de délinquance en France en période

00:47:42de Jeux Olympiques. Ces actes inquiètent.

00:47:44Le détail dans notre journal.

00:47:46Et puis en Ile-de-France,

00:47:48la galère dans les transports continue.

00:47:50Les restrictions liées au géo mènent la vie dure

00:47:52aux usagers. Vous allez voir que l'accès aux

00:47:54gares est devenu très compliqué.

00:47:58Mais je le disais, une députée de la droite républicaine

00:48:00dépose une proposition de loi pour

00:48:02rendre inéligibles les personnes fichées S.

00:48:04Virginie Duby-Müller met en avant

00:48:06les responsabilités des élus et le fait

00:48:08qu'ils puissent accéder à des documents

00:48:10sensibles. Cette initiative fait suite

00:48:12à l'élection de Raphaël Arnaud,

00:48:14député dans le Vaucluse, et

00:48:16qui propose de rendre inéligibles fichés S.

00:48:18Les détails avec Alice Sommeret.

00:48:20Rendre inéligible sous 24 heures un candidat fiché S,

00:48:22c'est ce que propose la députée LR

00:48:24Virginie Duby-Müller.

00:48:26Elle déplore que l'on puisse

00:48:28autoriser des individus jugés dangereux

00:48:30à accéder à des postes à haute

00:48:32responsabilité. Une situation

00:48:34que regrette également le directeur

00:48:36du centre d'études et de recherches universitaires.

00:48:38Ça perturbe le fonctionnement

00:48:40de nos services de renseignement parce que dès lors que

00:48:42quelqu'un est élu, alors qu'il est sous surveillance,

00:48:44on va être obligé d'arrêter la surveillance.

00:48:46Donc il vaut mieux effectivement empêcher

00:48:48que ces personnes qui sont des

00:48:50menaces pour la cohésion nationale,

00:48:52qui sont des menaces pour notre sécurité, soient élus.

00:48:54C'est sans doute une bonne chose.

00:48:56Outre l'accès aux documents

00:48:58confidentiels, Virginie Duby-Müller

00:49:00pointe du doigt l'inégalité entre

00:49:02élus et le reste de la société.

00:49:04Elle explique qu'un agent de sécurité

00:49:06perdra son emploi immédiatement

00:49:08pour des raisons de sûreté à partir

00:49:10du moment où il se trouve fiché S,

00:49:12de même pour les autres secteurs

00:49:14stratégiques concernant la sûreté de l'Etat.

00:49:16C'est le cas pour les emplois publics

00:49:18participant à l'exercice des missions

00:49:20de souveraineté de l'Etat, pour les emplois

00:49:22privés ou publics relevant du domaine de la

00:49:24sécurité ou de la défense, ou encore

00:49:26pour les emplois privés ou activités

00:49:28privées réglementées relevant du

00:49:30domaine des jeux, paris et courses.

00:49:32Avec cette proposition, la députée

00:49:34souhaite que les électeurs retrouvent

00:49:36confiance dans leurs représentants.

00:49:38La délinquance

00:49:40à Paris et en Ile-de-France est quasiment

00:49:42ramenée à zéro, c'est pas moi qui le dis,

00:49:44c'est Gérald Darmanin, il s'en est d'ailleurs félicité

00:49:46hier soir en marge de Mali-Israël au Parc des Princes

00:49:48pour les JO. La conséquence d'une présence

00:49:50massive des forces de l'ordre dans la capitale,

00:49:52je vous propose d'écouter

00:49:54le ministre de l'Intérieur.

00:49:56Je félicite que la délinquance à Paris

00:49:58et en Ile-de-France, monsieur le préfet de police,

00:50:00soit quasiment ramenée à zéro,

00:50:02évidemment jamais totalement à zéro.

00:50:04Il y a 14 000 policiers et gendarmes,

00:50:06de plus que d'habitude cet été,

00:50:08dans les villes de province, moi j'y suis attaché

00:50:10étant un élu de province, et puis surtout

00:50:12on le doit aux policiers et aux gendarmes,

00:50:14parce que 100% des congés ont été refusés aux policiers

00:50:16et aux gendarmes, comme le ministre de l'Intérieur,

00:50:18comme le préfet de police, l'intégralité du

00:50:20ministère de l'Intérieur ne prendra pas de vacances

00:50:22cet été, et nous devons aux policiers

00:50:24et aux gendarmes le fait d'avoir une belle fête du sport

00:50:26en parfaite sécurité et Paris sans délinquance,

00:50:28grâce au sacrifice familial que font les policiers

00:50:30et les gendarmes, et je veux les remercier.

00:50:32Philippe David, la délinquance quasiment ramenée

00:50:34à zéro, c'est bien, mais ce n'est pas flagrant pour l'instant.

00:50:36Surtout qu'on entend qu'il y a beaucoup de touristes

00:50:38qui se font agresser, alors je sais qu'il y a

00:50:40quelques temps le garde des Sceaux avait dit qu'il y avait

00:50:42pire que l'insécurité, c'était le sentiment

00:50:44d'insécurité, je crois que les

00:50:46touristes qui se font voler leur portefeuille ou agresser

00:50:48doivent juste avoir un sentiment d'agression,

00:50:50non, si on en croit le ministre de l'Intérieur.

00:50:52Alors justement, Philippe David, vous me faites la transition,

00:50:54regardez, alors qu'on attend des millions

00:50:56de visiteurs pour les Jeux Olympiques,

00:50:58une tendance inquiète, les autorités de plus en plus

00:51:00de touristes sont ciblées par les délinquants

00:51:02et parfois même par des criminels.

00:51:04L'an dernier, la France était une nouvelle fois la destination

00:51:06préférée des touristes avec plus de 100 millions

00:51:08de visiteurs, alors quels sont les actes

00:51:10dont ils sont le plus victimes ? Réponse

00:51:12avec notre journaliste à Polyjustice

00:51:14Célia Barotte. L'an dernier,

00:51:1627 200 personnes domiciliées

00:51:18à l'étranger ont été victimes

00:51:20de vols sans violence, c'est 5%

00:51:22de plus qu'en 2022, selon le dernier

00:51:24rapport du service statistique

00:51:26ministériel de la Sécurité Intérieure.

00:51:28La progression la plus

00:51:30significative concerne les coups

00:51:32et blessures volontaires. Les services de police

00:51:34et de gendarmerie ont enregistré

00:51:361200 victimes, c'est deux fois

00:51:38plus qu'en 2016. Même constat

00:51:40pour les escroqueries et fraudes aux moyens

00:51:42de paiement, plus 10% en moyenne

00:51:44par an. En ce qui concerne

00:51:46les violences sexuelles, on constate

00:51:48une augmentation de 8% en sept ans.

00:51:50Dans le détail, en toute logique,

00:51:52c'est pendant l'été qu'il y a le plus de victimes.

00:51:54Alors, quelles sont aussi les

00:51:56zones concernées ? Là encore, ce sont

00:51:58les départements touristiques, Paris,

00:52:00les littoraux et les Alpes.

00:52:02Enfin, les personnes les plus touchées

00:52:04viennent des pays frontaliers avec la France,

00:52:06la Belgique, la Suisse et l'Allemagne.

00:52:08Des chiffres qui seront peut-être

00:52:10en baisse cet été en raison du nombre

00:52:12important de forces de l'ordre déployées

00:52:14dans le cadre des Jeux Olympiques.

00:52:16Vous l'avez peut-être remarqué

00:52:18depuis plusieurs semaines, quitter ou

00:52:20rejoindre les gares parisiennes s'avère être

00:52:22un vrai casse-tête, voire un parcours du combattant.

00:52:24Une galère liée au périmètre de sécurité

00:52:26mise en place dans le cadre

00:52:28des Jeux Olympiques. Fabrice Esner

00:52:30et Thibaut Marcheteau se sont rendus hier

00:52:32à Gare de Lyon, à Paris,

00:52:34où, vous allez le voir, les voyageurs ne cachent

00:52:36pas leur exaspération.

00:52:38Ce chauffeur VTC souhaitait déposer

00:52:40sa cliente à la gare,

00:52:42mais à cause de ce barrage, il a dû arrêter

00:52:44sa course avant sa destination.

00:52:46Il va donc falloir finir à pied.

00:52:48On est obligés de descendre pour aller

00:52:50à la gare de Lyon. Comme j'ai un train à 18h10,

00:52:52j'espère que je ne vais pas le rater, c'est surtout ça.

00:52:54La raison, le repérage par les athlètes

00:52:56d'une épreuve de cyclisme pour les Jeux Olympiques.

00:52:58Ce qui a le don d'exaspérer

00:53:00ce chauffeur de taxi.

00:53:02C'est catastrophique, regardez.

00:53:04Je dépose des gens, on est là

00:53:06en plein milieu de la route, c'est incroyable.

00:53:08Du côté des voyageurs qui souhaitaient

00:53:10quitter ou rejoindre les gares de Lyon ou d'Austerlitz,

00:53:12c'est un véritable chemin de croix.

00:53:14On ne peut pas traverser les ponts,

00:53:16les bus ne traversent pas,

00:53:18les combinaisons

00:53:20dans les métros sont compliquées,

00:53:22je suis chargé,

00:53:24je ne peux pas monter ou descendre les escaliers.

00:53:26Ça fait une bonne heure qu'on attend,

00:53:28on attend à Hubert depuis bien 45 minutes,

00:53:30je pense, parce que ça ne roule pas trop,

00:53:32c'est bloqué ou je ne sais pas.

00:53:34Tandis que certains préfèrent le prendre

00:53:36avec le sourire.

00:53:38Ça fait un peu du sport là.

00:53:40Ah oui, c'est les JO, ça commence par là.

00:53:42Seuls les secours étaient autorisés

00:53:44à rentrer dans le périmètre.

00:53:46Les gendarmes qui tenaient le barrage

00:53:48nous ont assuré faire preuve de tolérance

00:53:50pour les situations d'urgence.

00:53:52Aux Etats-Unis,

00:53:54un employé d'une station-service

00:53:56vole un ticket gagnant de l'auto.

00:53:58Un client est fini en prison.

00:54:00Une histoire complètement folle

00:54:02qui s'est passée dans le Tennessee.

00:54:04L'employé avait menti au client devant lui

00:54:06à la caisse, il avait jeté à la poubelle

00:54:08un ticket gagnant d'un million de dollars.

00:54:10Grâce aux images de vidéosurveillance

00:54:12du magasin, la police a pu l'interpeller

00:54:14et le client a récupéré

00:54:16son ticket gagnant.

00:54:18Effectivement, c'est assez dingue

00:54:20mais il n'a pas du gain, comme on dit.

00:54:22Vous n'auriez jamais fait ça ?

00:54:24Jamais, jamais.

00:54:26C'est dans le Tennessee, il va repartir

00:54:28avec un costume un peu limé aux manches

00:54:30sur la route de Memphis,

00:54:32ça reprend la chanson.

00:54:34Parce qu'il a fini en prison dans la chanson.

00:54:36Merci beaucoup Philippe.

00:54:38David, restez bien avec nous.

00:54:40Dans un instant, c'est le journal des sports.

00:54:42Une entrée réussie dans le tournoi de football

00:54:44des JO pour les Bleus.

00:54:46Les Américains se sont imposés hier soir 3 à 0

00:54:48face aux Etats-Unis à Marseille.

00:54:50Une large victoire, non sans difficulté.

00:54:52L'équipe de France a dû attendre l'heure de jeu

00:54:54pour s'imposer grâce au début de la casette.

00:54:56Hollies est badée.

00:54:58Auparavant, les Américains avaient touché à deux reprises

00:55:00les montants. Prochain match face

00:55:02à la Guinée, ça sera samedi soir.

00:55:06Bienvenue. Si vous nous rejoignez sur CNews,

00:55:08c'est le point info de Michael Dos Santos.

00:55:12Une députée de Haute-Savoie

00:55:14a proposé une loi pour rendre inéligibles

00:55:16les personnes fichées S.

00:55:18Virginie Duby-Müller met en avant les responsabilités

00:55:20des élus et le fait qu'ils puissent accéder

00:55:22à des documents sensibles.

00:55:24Cette initiative fait suite à l'élection de Raphael Arnaud,

00:55:26député dans le Vaucluse, et triple fiché S.

00:55:28Les recherches de l'homme

00:55:30qui avait tenté d'assassiner Donald Trump

00:55:32lors d'un meeting de campagne le 13 juillet dernier

00:55:34ont été dévoilées. D'après le FBI,

00:55:36Thomas Matthew Crooks s'était renseigné

00:55:38sur l'assassinat de l'ancien président américain Kennedy.

00:55:40Selon les premiers éléments de l'enquête,

00:55:42l'auteur des tirs avait également repéré

00:55:44les lieux grâce à un drone.

00:55:48Enfin, Boeing a officiellement plaidé coupable

00:55:50pour les crashs aériens survenus en 2018

00:55:52et 2019 en Indonésie et en Éthiopie.

00:55:54Deux accidents qui avaient fait 346 morts.

00:55:56Un accord a été trouvé

00:55:58avec le département de la justice américaine.

00:56:00Boeing va devoir payer, entre autres,

00:56:02une amende de plus de 243 millions de dollars.

00:56:08Trois quarts des Français se disent

00:56:10favorables à des peines de prison automatiques

00:56:12pour les agresseurs de policiers.

00:56:14C'est ce que révèle notre dernier sondage

00:56:16CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.

00:56:18Pour en parler, Rudy Mana,

00:56:20porte-parole du syndicat de Police Alliance,

00:56:22est avec nous. Bonjour Rudy Mana.

00:56:24Déjà, première question,

00:56:26est-ce que vous êtes d'accord

00:56:28avec ces 75% de Français ?

00:56:30Est-ce qu'il faut des peines de prison automatiques

00:56:32pour les agresseurs de policiers ?

00:56:34Bien sûr, je suis d'accord.

00:56:36Non seulement je suis d'accord,

00:56:38mais on avait proposé, il y a déjà trois ans,

00:56:40avant la campagne des présidentielles,

00:56:42on avait proposé cette idée-là

00:56:44de peine minimum pour les agresseurs de policiers

00:56:46qu'on peut élargir, bien évidemment,

00:56:48aux gendarmes, aux douaniers, aux survivants pénitentiaires,

00:56:50aux infirmières et aux professeurs.

00:56:52Donc, bien évidemment que je suis d'accord avec ça

00:56:54et en plus, je suis très satisfait de voir

00:56:56que trois quarts des Français sont aussi

00:56:58favorables à cette idée-là,

00:57:00mais parce que les Français sont lucides

00:57:02et parce qu'ils voient la situation de notre pays.

00:57:04Et aujourd'hui, ils en ont marre de voir

00:57:0615 000 policiers par an, à savoir 40 par jour,

00:57:08dont 12 subissent, sont blessés

00:57:10sur des violences volontaires

00:57:12par des individus.

00:57:14Ça commence à devenir totalement insupportable

00:57:16et le seul moyen d'enrayer

00:57:18cette dynamique catastrophique,

00:57:20c'est probablement de mettre en place

00:57:22des peines minimum pour les agresseurs de policiers

00:57:24et tout ce que je vous ai dit tout à l'heure.

00:57:26C'est-à-dire que vous touchez le cheveu

00:57:28d'un policier, d'un professeur,

00:57:30vous allez en prison.

00:57:32Combien de temps, Rudi Mana ?

00:57:34Il faudrait partir sur une peine

00:57:36de six mois minimum parce que vous savez qu'aujourd'hui,

00:57:38agresser un policier qui a moins de huit jours d'ITT,

00:57:40c'est trois ans maximum.

00:57:42Et s'il a plus de huit jours d'ITT,

00:57:44d'incapacité totale de travail,

00:57:46c'est cinq ans maximum.

00:57:48Donc puisqu'on donne des peines maximum dans notre code pénal,

00:57:50pourquoi ne donnerons-nous pas

00:57:52des peines minimum quand ce sont

00:57:54des cas graves, à savoir tous ces

00:57:56agents assermentés de l'État

00:57:58qui permettent, je le rappelle quand même au quotidien,

00:58:00de permettre à ce pays

00:58:02de garder l'équilibre ?

00:58:04Parce que sinon, on serait

00:58:06dans un État pitoyable. Et pourtant,

00:58:08il y a toujours des policiers, des professeurs et des infirmières

00:58:10qui permettent à ce pays

00:58:12de continuer à vivre

00:58:14à peu près normalement.

00:58:16Est-ce qu'aujourd'hui, vous avez le sentiment que la justice n'est pas assez

00:58:18sévère avec les individus

00:58:20qui agressent les forces de l'ordre ?

00:58:22Vous savez, c'est difficile

00:58:24à répondre à cette question. Bien sûr

00:58:26qu'on a cette impression-là parce que nous,

00:58:28on est sur la voie publique,

00:58:30on voit ce qui se passe sur la voie publique

00:58:32et parfois quand vous avez un copain à vous

00:58:34ou que vous subissez

00:58:36des violences, par exemple dans des manifestations

00:58:38et que vous voyez,

00:58:40que vous interpellez l'individu

00:58:42et que vous voyez que trois jours plus tard

00:58:44il est dehors et qu'il va être jugé dans

00:58:4614, 16 ou 18 mois,

00:58:48vous n'avez pas l'impression que la justice a fait son travail.

00:58:50Alors bien sûr, on peut dire

00:58:52que la justice manque de places de prison,

00:58:54bien sûr qu'on peut dire plein de choses

00:58:56qui sont débordées sur des

00:58:58milliers d'affaires qu'il y a tous les jours en France

00:59:00peut-être à leurs yeux beaucoup plus graves,

00:59:02mais c'est terrible pour un policier

00:59:04de voir que vous êtes agressé

00:59:06et que cet agresseur qui vous a agressé

00:59:08parce que vous étiez policier

00:59:10ressort quelques heures ou quelques jours

00:59:12après de garde à vue sans sanction pénale

00:59:14directe. Pour la corporation

00:59:16c'est quelque chose qui est difficile

00:59:18à vivre

00:59:20parce que nous, on n'est pas là

00:59:22aussi pour en prendre pelle la gueule.

00:59:24Et il faut se dire les choses, quand vous allez dans les manifestations

00:59:26ces derniers temps,

00:59:28vous en prenez pleine la gueule. Et puis on a cette histoire

00:59:30à Marseille, il y a trois jours,

00:59:32où ce policier adjoint a subi

00:59:34deux coups de poing parce qu'il était policier.

00:59:36Alors qu'il était hors service.

00:59:38Alors qu'il était hors service

00:59:40et bien évidemment pas

00:59:42identifiable du commun des mortels

00:59:44et il avait été identifié par cet individu

00:59:46qu'il avait reconnu

00:59:48et qui du coup lui a porté deux coups de poing

00:59:50uniquement parce qu'il était policier.

00:59:52Alors on le voit bien, les agressions de policiers

00:59:54sont de plus en plus fréquentes. Vous donniez ce chiffre

00:59:56à l'instant, 40 agressions

00:59:58par jour, c'est considérable et parfois

01:00:00ces agressions sont très violentes.

01:00:02Comment vous expliquez cette

01:00:04ultra-violence, la montée de cette ultra-violence

01:00:06contre la police ?

01:00:08Vous savez, avec Allianz, ça fait longtemps

01:00:10qu'on la dénonce et au début quand on l'a dénoncée

01:00:12on passait pour des fascistes.

01:00:14Parce que quand on dit la vérité, en France

01:00:16malheureusement vous passez souvent pour des fascistes.

01:00:18Donc nous on l'a toujours dénoncée,

01:00:20on a toujours fait des propositions qui allaient dans ce sens-là.

01:00:22Alors vous savez, malheureusement

01:00:24pour ces peines minimums, il y a l'individualisation

01:00:26des peines et il faudra

01:00:28peut-être changer quelque chose dans la Constitution

01:00:30ou alors dire

01:00:32au magistrat que vous avez des peines minimums.

01:00:34Si vous ne donnez pas des peines minimums pour les agresseurs

01:00:36de policiers, vous devrez vous expliquer

01:00:38les raisons pour lesquelles vous n'avez pas donné

01:00:40de peines minimums. On vit dans une société

01:00:42qui est d'une violence extrême.

01:00:44Vous en parlez suffisamment sur vos

01:00:46plateaux, nous on le vit au quotidien.

01:00:48Cette société est

01:00:50devenue complètement dingue. On a une

01:00:52violence au quotidien, vous prenez

01:00:54un coup de couteau parce que vous refusez une cigarette,

01:00:56vous prenez un coup de couteau parce que vous

01:00:58avez soi-disant porté un mauvais regard

01:01:00sur l'individu. Cette société est

01:01:02folle, il faut se dire les choses. On a le chiffre

01:01:04de 120 attaques au couteau qui date de 2020.

01:01:06Je suis persuadé qu'aujourd'hui si on refaisait

01:01:08des statistiques, on aurait beaucoup plus

01:01:10d'attaques au couteau tous les jours

01:01:12en France. Donc il faut stopper

01:01:14cette spirale infernale

01:01:16et pour cela je ne vois qu'une

01:01:18seule possibilité, c'est durcir

01:01:20la politique pénale,

01:01:22construire des places de prison qu'on nous a

01:01:24promis depuis de nombreuses années qu'on n'a jamais

01:01:26fait et essayer un peu de mettre en prison

01:01:28ces individus, même si on peut voir parfois

01:01:30que les prisons, c'est plus

01:01:32tout à fait ce que c'était, puisqu'

01:01:34ils font à peu près ce qu'ils veulent en prison

01:01:36aussi aujourd'hui.

01:01:38Est-ce qu'il ne faudrait pas élargir ces peines

01:01:40minimums en cas d'agression de femmes

01:01:42ou d'enfants de policiers, puisqu'on

01:01:44remarque également que les familles des

01:01:46forces de l'ordre sont souvent prises pour cible de plus en plus ?

01:01:48Bien sûr,

01:01:50vous savez, à partir du moment où vous avez

01:01:52été agressé parce que votre époux

01:01:54ou parce que votre papa est policier,

01:01:56il est évident que ça

01:01:58doit rentrer en ligne de compte, parce que

01:02:00votre enfant ou votre épouse,

01:02:02elle n'a pas demandé à être agressée

01:02:04parce que son mari ou son

01:02:06père est policier, c'est absolument

01:02:08scandaleux et bien évidemment que ça toucherait

01:02:10également ce genre de personnes-là

01:02:12parce que c'est insupportable

01:02:14d'être agressé tout simplement

01:02:16parce qu'on est policier, vous vous rendez compte qu'on est en France

01:02:18quand même en 2024 et que

01:02:20parce que vous êtes policier ou parce que vous êtes époux

01:02:22ou enfant de policier, vous vous faites agresser

01:02:24mais je veux dire, on est dans un pays complètement

01:02:26fou aujourd'hui, donc remettons des

01:02:28valeurs, remettons de l'autorité à l'État,

01:02:30parfois j'ai l'impression que c'est un gros

01:02:32mot de dire ça, remettons de l'autorité à l'État

01:02:34vous verrez qu'on vivra beaucoup mieux

01:02:36ensemble et le fameux vivre ensemble

01:02:38que prône tout le monde, vous verrez

01:02:40qu'il sera beaucoup plus agréable

01:02:42pour tous nos concitoyens.

01:02:44Merci beaucoup Rudi Mena, je rappelle que 75%

01:02:46des Français sont d'accord avec ce que

01:02:48vous venez de dire dans notre dernier sondage

01:02:50CSA pour CNews Europe et

01:02:52le JDD, je rappelle que vous êtes porte-parole

01:02:54du syndicat de police

01:02:56Alliance. Merci beaucoup d'avoir été

01:02:58avec nous. Dans un instant, c'est la

01:03:00chronique éco pour maîtriser sa dette publique.

01:03:02La France va devoir faire des économies

01:03:04et pour cela, il faudrait baisser les dépenses

01:03:06et pourquoi pas augmenter les impôts.

01:03:08On en parle dans un instant.

01:03:12La France va devoir faire des économies

01:03:14et pourquoi pas augmenter les impôts.

01:03:38Merci monsieur.

01:03:40Et moi ?

01:04:10On a tous droit au meilleur.

01:04:12Rendez-vous sur énergie.carrefour.fr

01:04:40et une application ultra pratique.

01:04:42Chez Feuvert,

01:04:44le vrai super-pouvoir de nos experts,

01:04:46c'est le pouvoir d'achat.

01:04:48La preuve ? En ce moment, profitez de

01:04:50moins 20% sur le deuxième pneu en coupe.

01:04:52Hasta la vista, l'inflation.

01:04:54Feuvert, le pouvoir

01:04:56de l'expert.

01:05:06Pour ceux qui aiment en avoir toujours plus,

01:05:08rendez-vous sur l'appli Lidl Plus

01:05:10pour retrouver les prix bas de nos prospectus.

01:05:14Allez !

01:05:16Lidl, le vrai prix des bonnes choses.

01:05:24La chronique éco de Jean-Baptiste Giraud.

01:05:26Baisser les dépenses et augmenter les impôts.

01:05:28Il ne s'agit pas du programme des Républicains

01:05:30ni du nouveau front populaire

01:05:32mais de la recommandation publiée hier

01:05:34par le conseil d'analyse économique

01:05:36qui dépend des services du Premier ministre.

01:05:38Pourquoi un tel remède, Jean-Baptiste ?

01:05:42Parce que la France est à la fois

01:05:44malade de sa dépense publique et malade de sa dette.

01:05:46Les deux sont intimement liés.

01:05:48Retenez qu'en 2024,

01:05:50notre pays va encore s'endetter

01:05:52à hauteur de 150 milliards.

01:05:54Ça, rappelons-le, c'est la dette nette.

01:05:56C'est ce dont nous avons besoin

01:05:58pour boucler le budget de l'État.

01:06:00Mais en réalité, l'agence France Trésor

01:06:02va devoir emprunter d'ici décembre

01:06:04800 milliards d'euros. Pourquoi ?

01:06:06Parce que pour rembourser nos dettes,

01:06:08nous les faisons rouler.

01:06:10C'est le terme consacré.

01:06:12On dit qu'on fait rouler la dette.

01:06:14Autrement dit, on emprunte à Paul l'argent

01:06:16qui va nous permettre de rembourser Jacques

01:06:18qui nous a prêté de l'argent il y a déjà 5 ou 10 ans.

01:06:20Donc que le conseil d'analyse économique

01:06:22nous dise qu'il faut baisser les dépenses,

01:06:24je rappelle qu'il dépend du service

01:06:26du Premier ministre,

01:06:28c'est somme toute assez normal.

01:06:30En revanche, ce qui est beaucoup plus surprenant,

01:06:32c'est que le conseil préconise donc

01:06:34d'augmenter les impôts alors même

01:06:36que nous sommes déjà les champions du monde

01:06:38toute catégorie des prélèvements sociaux

01:06:40et des prélèvements fiscaux.

01:06:42Alors Jean-Baptiste, pour être très concret,

01:06:44le conseil d'analyse économique recommande

01:06:46de baisser un peu, beaucoup ou énormément

01:06:48la dépense publique ?

01:06:50Eh bien, énormément et je dirais même considérablement.

01:06:52Vous savez qu'Emmanuel Macron a promis

01:06:54en arrivant aux affaires en 2017

01:06:56qu'il referait passer la dépense publique,

01:06:58plutôt le déficit public, sous la barre des 3%.

01:07:00C'est le fameux critère de Maastricht

01:07:02que la France n'a en fait jamais respecté

01:07:04ou quasiment jamais depuis qu'il existe.

01:07:06A tel point que la commission européenne

01:07:08nous menace encore à nouveau de sanctions

01:07:10pour non-respect de ces fameux critères

01:07:12de convergence dont font partie les 3%.

01:07:14Pourtant, cette année,

01:07:16le déficit public de la France

01:07:18sera encore de 5,1%.

01:07:20L'objectif des 3% a été

01:07:22repoussé à 2027

01:07:24et est considéré comme très ambitieux.

01:07:26Eh bien, pour le conseil d'analyse économique,

01:07:283% de déficit, ça n'est tout simplement

01:07:30pas possible, ce n'est pas tenable,

01:07:32ce n'est pas envisageable, car en restant

01:07:34à 3%, c'est en fait logique, 3% de déficit,

01:07:36on continuerait encore

01:07:38à creuser la dette du pays.

01:07:40Donc, pour le conseil, il faut non seulement avoir

01:07:42pour objectif rapide un déficit de 0%,

01:07:44mais même avoir pour

01:07:46réel objectif

01:07:48un légère excédent budgétaire,

01:07:50c'est-à-dire collecter plus d'impôts

01:07:52qu'on ne le fait de dépenses, de 1%

01:07:54de PIB. Alors, je vous passe les détails

01:07:56parce qu'il est question de dette primaire,

01:07:58la dette primaire, c'est celle qui ne comprend pas

01:08:00les intérêts de la dette, mais en tout,

01:08:02tout cela, ça représenterait un effort

01:08:04considérable de 4%

01:08:06de réduction de notre déficit

01:08:08rapporté au PIB.

01:08:10Et combien font ces 4% ?

01:08:12Mais accrochez-vous,

01:08:14on parle tout simplement de

01:08:16112 milliards d'euros à trouver.

01:08:18Si je vous dis que le budget de fonctionnement de l'État pour l'année

01:08:20en cours est de 480 milliards d'euros,

01:08:22cela vous permet

01:08:24de calculer facilement que 112 milliards sur

01:08:26480, eh bien, ça fait entre 15

01:08:28et 20% de dépenses

01:08:30de l'État qu'il faudrait couper

01:08:32du jour au lendemain. Sauf que,

01:08:34c'est là que les recommandations du Conseil

01:08:36d'analyse économique sont très surprenantes

01:08:38et même inquiétantes.

01:08:40Ils essayent de nous faire passer des augmentations

01:08:42d'impôts pour des économies. Je vous donne

01:08:44seulement deux exemples. Dans le rapport,

01:08:46les économistes de Matignon proposent de supprimer

01:08:48certaines générations de

01:08:50cotisations sociales et de tailler aussi

01:08:52dans le crédit impôt recherche des grandes entreprises.

01:08:54L'objectif, c'est d'économiser

01:08:564,5 milliards d'euros.

01:08:58Sauf qu'il ne s'agit pas d'économies de dépenses

01:09:00puisque je vous ai parlé d'exonération de cotisations

01:09:02sociales ou encore de crédit

01:09:04impôt recherche qu'il faudrait réduire.

01:09:06Et c'est bien une augmentation

01:09:08d'impôts. Un autre exemple qui est encore plus parlant,

01:09:10vous savez que les Français

01:09:12sont largement opposés aux droits

01:09:14de succession et en demandent même la suppression.

01:09:168 Français sur 10 de mémoire.

01:09:18Eh bien, le Conseil d'analyse économique

01:09:20va exactement dans le sens contraire.

01:09:22Il dit qu'il faut supprimer

01:09:24toutes les exonérations

01:09:26qui baissent sur les systèmes de

01:09:28succession et donc ce serait

01:09:309 milliards d'euros de rentrées fiscales

01:09:32supplémentaires théoriques si on supprimait

01:09:34toutes les exonérations

01:09:36sur l'impôt sur la mort. Rappelons-le quand même

01:09:38que cet impôt a été

01:09:40supprimé chez quasiment tous nos voisins

01:09:42européens et évidemment aux Etats-Unis aussi.

01:09:44Merci beaucoup Jean-Baptiste Giraud.

01:09:46Tout de suite, c'est la météo des plages.

01:09:50Après des éclaircies

01:09:52en fin de matinée sur l'ouest de la Manche,

01:09:54des pluies reviendront, que ce soit

01:09:56à Pérouse-Guirec, sur le Cotentin

01:09:58et au Touquet, mais en fin d'après-midi

01:10:00ce jeudi en mer du Nord.

01:10:02Des nuages en altitude pour le sud

01:10:04de la Bretagne mais un océan

01:10:06proche des 20 degrés.

01:10:08Continuez de vous protéger du soleil

01:10:10même sur la façade atlantique.

01:10:12Quelques entrées maritimes

01:10:14matinales sur le Pays Basque

01:10:16avant un ciel bleu azur.

01:10:18De nouveau des températures

01:10:20estivales pour les derniers juilletistes.

01:10:22La tempête de ciel bleu dans l'extrême sud

01:10:24où la chaleur va persister à l'ombre

01:10:26et à l'abri du vent, une tramontane modérée

01:10:28devrait encore apporter un peu d'air.

01:10:30Comme le Mistral dans le sud-est.

01:10:32Une grande bleue toujours aussi chaude

01:10:34à plus de 25 degrés en Corse.

01:10:36Méfiance avec cet indice UV fort.

01:10:48Et tout de suite, c'est la météo

01:10:50de Loïc Roosevelt.

01:10:52Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.

01:10:54La météo avec Groupe Verlaine.

01:10:56Pour devenir franchisée dans les énergies

01:10:58renouvelables. Groupe Verlaine.

01:11:00Loïc,

01:11:02bonne nouvelle pour les vacanciers.

01:11:04Toujours de fortes chaleurs dans le sud de la France.

01:11:06Oui, Michel. Des températures en hausse au sud

01:11:08mais pas seulement. Sur la moitié nord également.

01:11:10Nous allons y revenir dans un court instant

01:11:12mais comme hier ce matin.

01:11:14Des nuages bas, un peu de grisaille vers la Manche

01:11:16dans l'extrême sud-ouest

01:11:18ainsi qu'aux pieds des Pyrénées.

01:11:20Le soleil est simplement volé sur un tiers nord

01:11:22mais une matinée lumineuse

01:11:24y compris sur la région parisienne.

01:11:26Un peu de Mistral et Tramontane dans leur domaine

01:11:28jusqu'à 60 km par heure.

01:11:30Mistral et Tramontane qu'on retrouvera également

01:11:32cet après-midi. Ça va atténuer la sensation

01:11:34de chaleur puisqu'il va faire chaud

01:11:36notamment sur le golfe du Lyon. Les pluies vont gagner

01:11:38les côtes du nord au fil des heures de l'après-midi

01:11:40et en soirée pour la mer du nord

01:11:42notamment ou encore une partie de la Manche.

01:11:44À l'avant, il y aura des nuages en altitude

01:11:46des grisailles parfois tenaces

01:11:48dans l'extrême sud-ouest sur le Pays Basque

01:11:50quelques nuages bas et par évolution

01:11:52d'urne, des averses localisées, orageuses

01:11:54pourraient se déclencher sur les Alpes françaises

01:11:56jusqu'à la montagne Corse

01:11:58ainsi que sur la chaîne pyrénéenne.

01:12:00Douceur matinale, toujours des valeurs minimales

01:12:02au-dessus des 10 degrés largement

01:12:04au-dessus des 20 degrés même dans l'extrême sud

01:12:0623 pour les Pyrénées orientales

01:12:0824 en Côte d'Azur, à Nice

01:12:10à Monaco mais aussi à Grasse

01:12:1217 à Paris, 15 à Lille

01:12:1414 à Brest, même température

01:12:16dans Strasbourg, des maximales en hausse

01:12:18donc 30 degrés à l'ombre prévue

01:12:20dans la capitale, 28 à

01:12:22Strasbourg, 30 également pour Tours

01:12:2432 dans Poitiers, ça commence à chauffer

01:12:26dans les Terres, 36 la maximale

01:12:28dans l'extrême sud.

01:12:30La fin de la semaine, l'instabilité va s'installer

01:12:32du sud-ouest jusqu'au nord-est, parfois

01:12:34à caractère orageux, le soleil reviendra

01:12:36sur l'ensemble des littoraux

01:12:38au fil des jours et les températures seront

01:12:40de nouveau estivales.

01:12:42Je vous souhaite un très bon jeudi et surtout un très bon réveil.

01:12:44Rejoindre le mouvement

01:12:46de la rénovation énergétique, c'était

01:12:48La Météo avec Groupe Verlaine. Pour devenir

01:12:50franchisée dans les énergies renouvelables

01:12:52Groupe Verlaine.

01:12:54Il est 7h30, bienvenue dans la matinale

01:12:56de CNews, si vous nous rejoignez.

01:12:58Circulation quasi impossible

01:13:00dans les rues de Paris, les restrictions de sécurité

01:13:02mises en place pour les JO compliquent

01:13:04la vie des automobilistes mais pas que.

01:13:06Vous allez voir que des patients n'arrivent pas à se rendre

01:13:08à l'hôpital, ce qui est très problématique.

01:13:10Les forces spéciales

01:13:12se préparent avant la cérémonie

01:13:14d'ouverture de demain. On a pu suivre

01:13:16une brigade synophile sur les

01:13:18quais de Seine. Reportage CNews.

01:13:20Et puis Emmanuel Macron

01:13:22mis sous pression par la gauche

01:13:24depuis qu'il a balayé la candidature de

01:13:26Lucie Casté, le président de la République,

01:13:28est la cible des responsables du Nouveau Front Populaire.

01:13:30Réaction très offensive

01:13:32voire menaçante au programme.

01:13:34Et ce fiasco

01:13:36à Saint-Etienne pour le lancement des JO.

01:13:38La rencontre Argentine-Maroc a dû être interrompue

01:13:40pendant deux heures. Des supporters

01:13:42marocains ont envahi le terrain en fin

01:13:44de match. Le récit à suivre.

01:13:46Mais tout d'abord

01:13:48cette toute dernière information communiquée

01:13:50par l'armée israélienne, Michael.

01:13:52Cinq corps d'otages ont été retrouvés lors d'une opération

01:13:54menée à Ken Younes. Parmi les victimes,

01:13:56cinq ressortissants israéliens

01:13:58dont quatre soldats de Tzahal.

01:14:00Ces derniers étaient retenus dans la bande de Gaza

01:14:02depuis les attaques terroristes

01:14:04du Hamas le 7 octobre dernier.

01:14:06Vous voyez leurs photos s'afficher

01:14:08derrière moi, publiées par

01:14:10l'armée israélienne. On y reviendra

01:14:12au cours de cette matinale.

01:14:14A Paris, les problèmes de circulation

01:14:16dues aux Jeux Olympiques peuvent avoir de lourdes

01:14:18conséquences. Les mesures de sécurité

01:14:20rendent difficile l'accès à certains hôpitaux

01:14:22et c'est inquiétant, Michael.

01:14:24L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière

01:14:26est l'un de ceux qui est placé en zone rouge.

01:14:28Un périmètre de sécurité où un QR-Code

01:14:30est exigé. Résultat,

01:14:32seuls quelques patients peuvent y accéder.

01:14:34Reportage sur place de Noémie Hardy,

01:14:36Jean Delacoste et Raphaël Lasreg.

01:14:38Se faire soigner

01:14:40s'annonce compliqué avec les Jeux Olympiques.

01:14:42QR-Code oblige.

01:14:44Certains patients se voient refuser l'accès

01:14:46en voiture aux hôpitaux.

01:14:48On avait la possibilité d'avoir accès à l'hôpital

01:14:50même avec la voiture et aujourd'hui on nous a refusé

01:14:52l'accès en nous précisant

01:14:54que soit on avait un rendez-vous à l'hôpital

01:14:56soit si on n'avait pas de rendez-vous

01:14:58même si on vient visiter nos familles

01:15:00on n'avait pas accès

01:15:02à l'hôpital.

01:15:04Une tâche tout aussi difficile pour les ambulanciers

01:15:06qui transportent des patients.

01:15:08Je dois aller récupérer un patient

01:15:10à 15h30

01:15:12je ne sais même pas si je vais y arriver

01:15:14je ne sais même pas par où je vais passer.

01:15:16Nous transportons les personnes malades

01:15:18et la maladie ne s'arrête pas pendant les Jeux

01:15:20donc ils devraient tenir plutôt compte de ça

01:15:22que nous soyons embêtés

01:15:24que nous soyons même décalés.

01:15:26Le verrouillage de ces zones modifie

01:15:28la situation de certains patients.

01:15:30Jade rend visite à sa mère qui se fait opérer jeudi soir.

01:15:32Elle ne pourra sortir de l'hôpital

01:15:34que samedi.

01:15:36Ce n'est pas des bonnes nouvelles, des choses agréables

01:15:38on a envie de rentrer chez nous

01:15:40et là ça repousse tout, ça décale tout

01:15:42donc c'est vrai que c'est très handicapant moralement

01:15:44mais aussi physiquement

01:15:46parce que c'est plus fatigant du coup.

01:15:48Une partie de ces restrictions sera levée

01:15:50après la cérémonie d'ouverture.

01:15:52En attendant, les hôpitaux de Paris recommandent

01:15:54d'anticiper les trajets

01:15:56et de prendre les transports en commun.

01:15:58On parlera des problèmes de circulation

01:16:00à 7h40 après la publicité

01:16:02avec Yves Cara, porte-parole

01:16:04du mobilité Club France.

01:16:06RAID, GIGN

01:16:08mais aussi les brigades sinophiles

01:16:10toutes les forces de l'ordre spécialisées restent sur le qui-vive.

01:16:12Accompagnées de leur chien Reny Fleur

01:16:14les maîtres respectent depuis plusieurs jours

01:16:16les bateaux le long des quais de Seine

01:16:18un travail minutieux

01:16:20mené par les brigades sinophiles

01:16:22raconté par Félix Pérolase.

01:16:26Un chien Reny Fleur

01:16:28sécurise la zone.

01:16:32Sur ce bateau, des chiens sont mobilisés

01:16:34pour la sécurisation des Jeux Olympiques.

01:16:36On va vérifier que

01:16:38chaque bateau a été sécurisé

01:16:40et on va s'assurer

01:16:42qu'il n'y a aucune charge explosive

01:16:44qui a été placée à l'intérieur des bateaux.

01:16:46Des dizaines de bateaux

01:16:48transporteront des milliers d'athlètes et d'artistes

01:16:50lors du défilé flottant le 26 juillet.

01:16:52Tous, sans exception,

01:16:54doivent être vérifiés.

01:16:56On a des équipes de démineurs qui interviendront

01:16:58si les chiens et les EOR

01:17:00auraient détecté un objet

01:17:02qui leur semblerait suspect.

01:17:04Au total,

01:17:06plus d'une trentaine de chiens sont mobilisés

01:17:08pendant quatre jours.

01:17:10Certains proviennent des Émirats Arabes Unis,

01:17:12d'Autriche et même de Roumanie.

01:17:14Pour le chien, c'est un jeu.

01:17:16Pour lui, le chien est en train de jouer.

01:17:18Il faut qu'il cherche, qu'il trouve.

01:17:20S'il trouve un produit,

01:17:22il sera content.

01:17:24C'est sa récompense.

01:17:26Les autorités ont déclaré que la cérémonie

01:17:28d'ouverture ne faisait l'objet

01:17:30d'aucune menace terroriste particulière.

01:17:34Emmanuel Macron,

01:17:36mis sous pression par la gauche.

01:17:38Il faut dire que le président de la République

01:17:40a très vite balayé la candidature de Lucie Castex.

01:17:42Une fin de non-recevoir qui a suscité

01:17:44la colère des cadres de l'Union de la Gauche.

01:17:46Des réactions très offensives,

01:17:48voire menaçantes, se sont succédées

01:17:50à la suite de cette annonce.

01:17:52Le point avec Marie-Victoire Dieudonné.

01:17:54Ni condition, ni délai.

01:17:56Pour nommer le Premier ministre,

01:17:58Emmanuel Macron n'a juridiquement

01:18:00aucune contrainte.

01:18:02Les leaders de la gauche ont donc un objectif,

01:18:04faire pression sur l'Elysée.

01:18:06Manuel Bompard engage le rapport de force.

01:18:08J'ai un peu l'impression d'avoir affaire

01:18:10à une sorte de forcené qui est retranché

01:18:12à l'Elysée, qui s'accroche à son pouvoir

01:18:14et refuse d'accepter l'idée que les Français

01:18:16ont dit que sa politique était finie.

01:18:18Dans le viseur, la posture d'Emmanuel Macron.

01:18:20Un monarque solitaire pour certains,

01:18:22un enfant capricieux pour d'autres.

01:18:24On dirait mon fils de 5 ans

01:18:26quand il triche au Monopoly Junior.

01:18:28Les enfants font ça,

01:18:30Emmanuel Macron est président de la République,

01:18:32il faut être sérieux.

01:18:34Mais à défaut d'être juridique,

01:18:36la contrainte pourra être politique.

01:18:38Le Premier ministre nommé a tout intérêt

01:18:40à résister à une motion de censure.

01:18:42Mais pour le porte-parole NFP-PCF,

01:18:44là n'est pas la question.

01:18:46Emmanuel Macron est très responsable

01:18:48de l'instabilité qu'il voudra donner au pays.

01:18:50Ils ont perdu les élections,

01:18:52ils doivent partir et nommer

01:18:54ceux qui sont arrivés sur la première marche du podium.

01:18:56Emmanuel Macron attend la formation

01:18:58d'une majorité et semble regarder sur sa droite.

01:19:00Le chef de l'Etat a qualifié

01:19:02le pacte législatif des Républicains

01:19:04de bonne direction.

01:19:06Philippe David, il y a vraiment

01:19:08un rapport de force qui s'est engagé

01:19:10entre Emmanuel Macron et le Nouveau Front Populaire.

01:19:12Oui mais c'est très amusant

01:19:14parce qu'il est toujours au Parti Socialiste.

01:19:16Il y avait François Hollande

01:19:18qui avait fait une phrase qui avait été nominée

01:19:20dans le Prix de l'Humour Politique

01:19:22qui avait dit « Jean-Luc Mélenchon, il a été socialiste

01:19:24et ça, ça le suivra toute sa vie ».

01:19:26Vous me permettez de vous faire une citation de François Mitterrand ?

01:19:28Je vous en prie.

01:19:30On ne pose pas de condition au Président de la République.

01:19:32C'était François Mitterrand en 1986.

01:19:34Alors ce qui était valable pour un Président socialiste

01:19:36en 1986

01:19:38devrait théoriquement être valable

01:19:40pour un Président ex-socialiste

01:19:42en 2024, non ?

01:19:44C'est vrai, vous avez raison.

01:19:46Une députée de la droite républicaine dépose

01:19:48une proposition de loi pour interdire l'élection

01:19:50d'un fichier S, comme ça a été le cas

01:19:52pour le député insoumis Raphaël Arnault, élu dans le Vaucluse.

01:19:54Aujourd'hui, la loi ne l'empêche pas

01:19:56puisque ce fichier n'implique

01:19:58aucune poursuite judiciaire.

01:20:00En revanche, ça signifie que l'individu en question

01:20:02peut représenter une menace

01:20:04pour la sûreté de l'État. Alors est-ce que vous êtes d'accord

01:20:06avec cette députée ? Est-ce qu'il faut changer la loi ?

01:20:08Est-ce qu'une personne potentiellement

01:20:10dangereuse et violente peut vraiment

01:20:12être élue de la République ?

01:20:14C'est la question que je vous pose ce matin. Vous flashez

01:20:16le QR code, vous enregistrez votre réponse

01:20:18et on vous entendra juste

01:20:20après la publicité.

01:20:22À Nice maintenant, une troisième personne

01:20:24a été interpellée après l'incendie qui a fait

01:20:26sept morts dans le quartier des Moulins.

01:20:28Membres d'une même famille, ce sont des victimes collatérales

01:20:30d'un règlement de compte lié au trafic

01:20:32de drogue. Dans cette affaire, deux autres

01:20:34individus avaient déjà été mis en examen

01:20:36et placés en détention provisoire.

01:20:38Le point avec notre journaliste

01:20:40police-justice Noémie Schultz.

01:20:42On savait depuis la conférence de presse du procureur

01:20:44de la République de Nice que trois jeunes hommes

01:20:46dont un mineur de 17 ans étaient toujours

01:20:48activement recherchés puisque l'enquête

01:20:50a permis de déterminer que cinq

01:20:52personnes ont participé au fait.

01:20:54Deux avaient été interpellés

01:20:56ces derniers jours, mis en examen pour

01:20:58destruction volontaire par incendie en bande

01:21:00organisée ayant entraîné la mort

01:21:02et association de malfaiteurs.

01:21:04Un troisième a donc été arrêté par la police

01:21:06ce mercredi sans que l'on sache

01:21:08précisément le rôle qu'il est soupçonné

01:21:10d'avoir tenu dans l'incendie

01:21:12criminel de la semaine dernière. On le rappelle,

01:21:14trois hommes sont entrés par effraction

01:21:16de nuit dans cet immeuble du

01:21:18quartier des Moulins à Nice

01:21:20et ont mis le feu. Deux autres

01:21:22étaient restés dans une voiture à proximité.

01:21:24Tous ces suspects encourent la réclusion criminelle

01:21:26à perpétuité. D'éventuels

01:21:28donneurs d'ordre sont également recherchés

01:21:30car le mobile du crime ne semble

01:21:32plus faire de doute. La piste d'un

01:21:34conflit sur fond de trafic de drogue

01:21:36et de guerre de contrôle d'un point de deal

01:21:38est privilégiée par les enquêteurs.

01:21:40Des faits sans aucun lien

01:21:42avec les victimes.

01:21:44Philippe Davis, c'est vrai qu'on parle beaucoup

01:21:46du trafic de stupéfiants dans ces quartiers

01:21:48mais on parle moins des habitants

01:21:50qui vivent dans ces quartiers. Cette famille,

01:21:52ces sept personnes décédées faisaient partie d'une même

01:21:54famille, elle n'avait rien à voir

01:21:56avec le trafic de drogue. Elle n'avait aucun rapport

01:21:58avec le trafic de drogue. Ces gens-là

01:22:00vivent un enfer, ceux qui habitent

01:22:02dans ces quartiers avec les points de deal

01:22:04en bas de l'immeuble qui servent

01:22:06de checkpoint finalement. C'est-à-dire

01:22:08qu'on a remplacé les checkpoints de la police

01:22:10par les checkpoints des truands

01:22:12et comment voulez-vous

01:22:14rester dans des quartiers pareils ?

01:22:16Vous avez vu l'état de la façade

01:22:18de l'immeuble. Sept morts parce que ces gens-là

01:22:20ne respectent rien. Pour régler

01:22:22leur compte, ils en ont tué sept,

01:22:24ça ne leur pose aucun problème. Ils auraient brûlé

01:22:26tout l'immeuble et en tué 70, ça ne leur

01:22:28poserait aucun problème non plus.

01:22:30Depuis des années, on a acheté la paix sociale

01:22:32dans ces quartiers. Ils ont dit non, il ne faut surtout pas

01:22:34les stigmatiser, il n'y a pas de problème.

01:22:36Circuler, il n'y a rien à voir. On voit le résultat aujourd'hui.

01:22:38Et puis on voit aussi que ces délinquants

01:22:40et ces criminels pour cette affaire

01:22:42sont de plus en plus jeunes. Oui, ils sont de plus en plus

01:22:44jeunes parce que de toute façon,

01:22:46comme les mineurs

01:22:48jouissent d'une quasi impunité

01:22:50pendant...

01:22:52On les incarcère peut-être.

01:22:54J'ai vu le cas, j'en parlais avec un policier.

01:22:56Un jeune arrêté 65

01:22:58fois de mémoire pour coups et blessures,

01:23:00vol avec violence, agression.

01:23:02Il n'avait pas passé une minute en prison.

01:23:04Quand vous entendez Rudy Mana

01:23:06qui raconte à Marseille le coup

01:23:08de ce policier qui se fait frapper parce qu'il

01:23:10est reconnu dans la rue, allez

01:23:12expliquer à un voyou

01:23:14qui a 14-15 ans,

01:23:16qui en est à son

01:23:1830e, 40e, 50e,

01:23:2060e acte délictuel

01:23:22grave, qu'il n'a pas passé en prison.

01:23:24Allez lui expliquer qu'il y a une autorité

01:23:26de l'Etat, voire même une autorité

01:23:28tout court, vous serez très forte.

01:23:30Merci beaucoup Philippe David.

01:23:32Restez bien avec nous. Dans un instant après

01:23:34la publicité, on sera en direct avec

01:23:36Yves Carrat, porte-parole du Mobilité

01:23:38Club France. On parlera des soucis

01:23:40de circulation dans la capitale,

01:23:42la quasi impossibilité de circuler

01:23:44pour les automobilistes, surtout

01:23:46demain pour la cérémonie d'ouverture

01:23:48des Jeux Olympiques. On essaiera de vous donner

01:23:50quelques conseils pour passer

01:23:52une bonne journée, ou circuler du moins. A tout de suite.

01:23:56Il est 7h43,

01:23:58bienvenue dans la matinale de

01:24:00CNews. Une députée de la droite républicaine

01:24:02dépose une proposition de loi pour interdire

01:24:04l'élection d'un fichier S, comme ça a été

01:24:06le cas pour le député insoumis Raphaël Arnault,

01:24:08élu dans le Vaucluse. Aujourd'hui, la loi ne l'empêche pas

01:24:10puisque ce fichier n'implique aucune poursuite

01:24:12judiciaire. En revanche, ça signifie

01:24:14que l'individu en question peut représenter

01:24:16une menace pour la sûreté de l'Etat.

01:24:18Alors, est-ce que vous êtes d'accord avec cette

01:24:20députée ? Est-ce qu'il faut changer la loi

01:24:22selon vous ? Est-ce qu'une personne potentiellement

01:24:24dangereuse et violente peut vraiment être élu

01:24:26de la République ? Vous avez flashé le QR code

01:24:28et voici vos réponses.

01:24:30Il serait donc de bon ton dans le cas où un fichier

01:24:32S se présenterait à une telle responsabilité

01:24:34de faire vérifier par une commission pluraliste

01:24:36si la personne fichière

01:24:38est réellement un danger pour la nation.

01:24:40Éviter que toute action de police ne soit au service de la politique

01:24:42mais bien de la démocratie. Je trouve absolument

01:24:44scandaleux

01:24:46de laisser un député

01:24:48fichier S

01:24:50à l'Assemblée nationale

01:24:52alors que d'autres corps de métier

01:24:54dans l'administration ou dans les agents

01:24:56de sécurité n'auraient même pas

01:24:58le droit de travailler. Oui, bien sûr.

01:25:00Il est évident que les fichiers

01:25:02S n'ont aucune place

01:25:04au sein du Parlement européen ou en tant

01:25:06que députés. C'est totalement aberrant.

01:25:08Il faut y mettre de l'ordre

01:25:10à tout ça parce qu'on ne peut pas continuer

01:25:12dans telles conditions. On devrait

01:25:14imposer l'occasion judiciaire vierge à tous nos élus

01:25:16qu'ils soient parlementaires, sénateurs,

01:25:18ministres ou

01:25:20participants du gouvernement. C'est intolérable

01:25:22qu'un citoyen doit avoir l'occasion

01:25:24judiciaire vierge et pas les élus.

01:25:26Jérôme Béglé nous a rejoint. Bonjour

01:25:28Jérôme. C'est vrai qu'on en parlait avec

01:25:30Philippe David tout à l'heure. Les fichiers

01:25:32S pour certains sont surveillés

01:25:34mais n'ont pas commis de violence

01:25:36ou de dégradation ou que sais-je.

01:25:38Il faudrait simplement

01:25:40interdire l'élection

01:25:42des fichiers S dangereux ?

01:25:44Je crois en tout cas à l'exemplarité des représentants

01:25:46de la nation, de ceux qui nous représentent à

01:25:48l'Assemblée Nationale ou dans d'autres corps.

01:25:50Or, être un fichier S, ça peut être

01:25:52parfois par malentendu mais à ce moment-là une commission

01:25:54pourrait lever ce malentendu, ce fichier S

01:25:56mais je crois qu'un fichier S n'a rien à faire à l'Assemblée Nationale

01:25:58ni dans un conseil départemental, ni dans un

01:26:00conseil régional, ni dans un exécutif

01:26:02qui représente des citoyens.

01:26:04Je suis d'accord mais il faudrait revoir

01:26:06le fichage S parce qu'il y a des gens qui sont fichiers

01:26:08par exemple, je le disais tout à l'heure, comme supporters

01:26:10de football et qui n'ont jamais commis une violence.

01:26:12Et même les policiers disent le fichage

01:26:14S, il y a tout et n'importe quoi

01:26:16mais pour le fichage S des personnes violentes

01:26:18et on en a maintenant une à l'Assemblée Nationale

01:26:20je suis entièrement d'accord avec Jérôme.

01:26:22Merci beaucoup et on entendra de nouvelles réponses

01:26:24dans le journal de 8h30.

01:26:26On change totalement de sujet puisque demain

01:26:28la circulation sera très compliquée en Ile-de-France

01:26:30et il n'y a pas qu'autour de

01:26:32la Seine que ça devrait bloquer. Pour en parler

01:26:34on est en direct avec Yves Carrat, porte-parole

01:26:36du Mobilité Club France.

01:26:38Bonjour Yves Carrat, merci d'être avec nous

01:26:40ce matin. Alors, le meilleur conseil

01:26:42pour nos téléspectateurs serait de laisser

01:26:44la voiture au garage mais certains n'ont pas

01:26:46le choix alors on va essayer de faire un point

01:26:48avec vous. Déjà, à quoi faut-il

01:26:50s'attendre demain en Ile-de-France

01:26:52très concrètement ? Quelles sont les prévisions ?

01:26:54Si vous avez vu

01:26:56le film Le Grand Embouteillage, ce sera

01:26:58ça si vous prenez votre voiture. Vous serez

01:27:00acteur d'un Grand Embouteillage parisien

01:27:02et même francilien parce que ça va

01:27:04bien au-delà de Paris.

01:27:06Je ne suis pas Merlin l'Enchanteur, je n'ai pas de solution miracle

01:27:08il ne faut pas y aller. Il ne faut pas y aller en voiture

01:27:10dans Paris. Demain, vous savez,

01:27:12ça fait un moment que ça dure quand même.

01:27:14Le harcèlement, je dirais, des automobilistes

01:27:16en général, déjà, dans Paris et en Ile-de-France

01:27:18ça fait un moment que ça dure. Pendant la période

01:27:20des JO, bien avant le début, ça a commencé

01:27:22en mai-juin avec l'installation de toutes les structures

01:27:24et ça continuera après

01:27:26même les Jeux Paralympiques avec le démontage.

01:27:28Donc tout ça va être très compliqué pendant très longtemps.

01:27:30Oui, et puis est-ce que ce n'est pas le

01:27:32résultat de la politique de mobilité

01:27:34menée à Paris par Anne Hidalgo

01:27:36même avant les Jeux Olympiques ?

01:27:38Les travaux, les tramways, les pistes cyclables

01:27:40de base, c'est déjà très compliqué de circuler

01:27:42à Paris. Ça ne fait qu'empirer les choses, les Jeux Olympiques.

01:27:44Oui, alors nous,

01:27:46notre philosophie à Mobilité Club France,

01:27:48c'est en ville avec sa voiture aussi.

01:27:50C'est-à-dire qu'on doit pouvoir se rendre dans une ville

01:27:52pas seulement en vélo si on est à 30 km,

01:27:54en transport en commun quand ce n'est pas facile,

01:27:56à pied quand c'est impossible et qu'on est trop loin.

01:27:58Bon ben voilà, on voit que depuis

01:28:00quelques années, dans certaines

01:28:02villes de France, on ne comprend pas

01:28:04que les Français ont besoin de se déplacer en voiture.

01:28:06Alors cette période des JO qui est tout à fait

01:28:08exceptionnelle, renforce

01:28:10ce sentiment, et pas ce sentiment d'ailleurs,

01:28:12cette impossibilité de circuler

01:28:14en voiture. Voilà, demain pendant la cérémonie,

01:28:16ce sera totalement exceptionnel. Les JO, c'est fantastique.

01:28:18Il faut les vivre à fond. Ceux qui peuvent le faire,

01:28:20tant mieux. Mais ceux qui travaillent,

01:28:22qui ont besoin, ne serait-ce que ceux qui travaillent dans la restauration.

01:28:24On a parlé beaucoup des restaurateurs,

01:28:26problème parce qu'ils ont beaucoup moins de clients.

01:28:28Quand vous finissez à minuit, une heure ou deux heures du matin,

01:28:30rentrer en transport en commun, c'est compliqué. Rien

01:28:32pour eux. Voilà, c'est un vrai problème.

01:28:34Et puis la nouveauté des Jeux Olympiques, c'est aussi

01:28:36les voies, les voies olympiques.

01:28:38Une dizaine de jours après leur mise en place, quel est le bilan ?

01:28:40Est-ce qu'il y a plus d'accidents ?

01:28:42C'est vrai qu'on observe parfois des comportements

01:28:44dangereux depuis

01:28:46la mise en place de ces voies.

01:28:48Oui, alors c'est très... Notamment

01:28:50pour les deux roues, c'est très dangereux parce que les gens

01:28:52changent de fil en permanence. Est-ce que je suis sur une voie

01:28:54olympique ou pas ? Donc moi,

01:28:56j'ai beaucoup de retours

01:28:58de personnes, de copains, d'amis, qui me disent, moi,

01:29:00j'ai passé une heure et demie, juste avant,

01:29:02après le Stade de France, avant d'arriver sur le

01:29:04périphérique, vous avez une voie olympique

01:29:06qui passe de droite à gauche puis qui revient à droite.

01:29:08Donc ceux qui ont le droit

01:29:10de l'emprunter changent en permanence, ça bloque tout.

01:29:12Notamment pour les bus.

01:29:14Donc oui, c'est un vrai problème.

01:29:16C'est exceptionnel, tout n'est pas parfait,

01:29:18c'est compliqué les Jeux Olympiques à organiser.

01:29:20On peut comprendre qu'il y ait quelques bugs,

01:29:22mais après, quand ces voies olympiques

01:29:24continueront et seront réservées au covoiturage,

01:29:26là, ça va être un souci.

01:29:28Alors, ce week-end, c'est également un week-end

01:29:30de chasse et croisée pour les grandes

01:29:32vacances, ça risque d'être compliqué

01:29:34également. Est-ce que vous avez un conseil

01:29:36à quelle heure il faut partir, selon vous,

01:29:38pour éviter au mieux les embouteillages ?

01:29:40Le moins possible.

01:29:42Vous savez, les conseils, on se dit, bon, c'est bien,

01:29:44on va partir à 3h du matin, on va être tranquille,

01:29:46vous allez voir, il n'y aura personne sur la route, tout le monde

01:29:48a eu la même idée. Et vous vous retrouvez à la sortie

01:29:50de Paris, en direction de Lyon, par exemple,

01:29:52dans un embouteillage monstre.

01:29:54C'est du vécu à peu près pour tout le monde.

01:29:56Donc, le conseil, c'est de

01:29:58éviter vendredi, samedi, dimanche,

01:30:00tout simplement, de partir, même

01:30:02le jeudi, maintenant, sur les autoroutes,

01:30:04il y a du monde. Il y en a un petit peu, d'ailleurs,

01:30:06tout le temps pendant la semaine, mais oui,

01:30:08situation exceptionnelle, vendredi, samedi, dimanche,

01:30:10pour quitter l'Île-de-France, en Auvergne,

01:30:12en Alpes aussi, ce sera très

01:30:14compliqué. Voilà, c'est le grand chasse

01:30:16et croisée, accentué, en tout cas,

01:30:18dans Paris, pour les problèmes

01:30:20avec les Jeux olympiques. Encore une fois,

01:30:22c'est exceptionnel, c'est bien de les avoir,

01:30:24c'est un gros problème quand on y habite et quand

01:30:26on y vit, mais si après,

01:30:28on avait une situation normale,

01:30:30qu'on puisse circuler normalement avec sa voiture

01:30:32et se garer, aussi, normalement, avec sa voiture

01:30:34dans Paris, ce serait bien. Je rêvais.

01:30:36Mais ça ne va pas dans mon sens.

01:30:38Merci beaucoup, Yves Carrat, d'avoir été

01:30:40avec nous ce matin. Je rappelle que vous êtes

01:30:42porte-parole du Mobilité Club

01:30:44France. Restez bien avec nous,

01:30:46dans un instant, c'est l'édito politique

01:30:48de Jérôme Béglé, à la veille de la cérémonie

01:30:50d'ouverture des JO. Une autre bataille

01:30:52se joue en coulisses, celle des Jeux d'hiver

01:30:54de 2030. La France est favorite,

01:30:56mais ça pourrait coincer. On en parle avec vous

01:30:58après la publicité.

01:31:00L'édito politique

01:31:02de Jérôme Béglé. Les JO

01:31:04débutent demain, mais déjà se joue en coulisses

01:31:06la bataille pour les JO d'hiver

01:31:08de 2030. La France est favorite,

01:31:10mais une Annie Croche, de dernière minute,

01:31:12pourrait rebattre les cartes, Jérôme. Oui, le comité international

01:31:14olympique, le CIO, a attribué, hier,

01:31:16aux Alpes françaises, l'organisation

01:31:18des JO d'hiver de 2030,

01:31:20sous condition, celle de recevoir

01:31:22la garantie de l'Etat, avant le 1er

01:31:24octobre de cette année.

01:31:26C'est justement là que le Bables, c'est

01:31:28Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes,

01:31:30qui a eu l'idée de cette candidature, il y a un peu plus

01:31:32d'un an, et il y a associé très vite Renaud Muselier,

01:31:34le président de Provence-Alpes-Côte

01:31:36d'Azur. Ils ont mené cette offensive

01:31:38en quelques semaines, séduit les instances

01:31:40olympiques avec un dossier solide et complet,

01:31:42au point que celles-ci, les instances

01:31:44olympiques, ont découragé toute autre candidature.

01:31:46Ils ont également

01:31:48mobilisé des entreprises privées,

01:31:50dans l'idée de conclure un partenariat public-privé,

01:31:52avec l'assurance que l'Etat

01:31:54se porterait aux côtés des régions,

01:31:56garant de l'équilibre financé du projet.

01:31:58Alors potentiellement, et au pire,

01:32:00ces éos d'hiver pourraient révéler

01:32:02un déficit de 450 millions d'euros.

01:32:04Là, je vous prends l'hypothèse la plus

01:32:06pessimiste qui puisse exister.

01:32:08Mais hier, l'Etat n'avait pas

01:32:10certifié qu'il prenait en charge ces éventuelles

01:32:12pertes. Alors le CIO s'est contenté de

01:32:14cette phrase un peu si bénigne d'Emmanuel Macron,

01:32:16je vous la cite,

01:32:18« Je veux confirmer mon plein engagement et le plein

01:32:20engagement de la nation française. Je demanderai

01:32:22au prochain Premier ministre d'inclure

01:32:24non seulement ses garanties, mais aussi

01:32:26de porter une loi olympique comme priorité

01:32:28de nouveau gouvernement. Vous pouvez résolument

01:32:30avoir confiance, en moins de nous faire confiance. »

01:32:32Alors, qu'est-ce qui coince, Jérôme ?

01:32:34Alors, avant les élections législatives,

01:32:36tous les documents n'avaient officiellement

01:32:38pas été réunis pour permettre à l'Etat

01:32:40de s'engager. Ça, en tout cas, c'est ce qu'on dit

01:32:42à Matignon et à Bercy.

01:32:44D'autres voix disent que personne n'avait vraiment

01:32:46envie de faire plaisir à Emmanuel Macron et à

01:32:48Laurent Wauquiez. On l'a donc traîné

01:32:50pour mettre par écrit ce que le Président avait annoncé

01:32:52par oral plusieurs mois auparavant.

01:32:54Et désormais, le gouvernement est donc démissionnaire

01:32:56et ne peut, je cite, « qu'expédier les affaires courantes ».

01:32:58À Matignon, on explique

01:33:00qu'engager l'Etat dans une garantie de plusieurs

01:33:02centaines de millions d'euros, ça n'est évidemment

01:33:04pas une affaire courante. Et donc, il faudra

01:33:06attendre le prochain Premier ministre pour le faire.

01:33:08À l'Élysée, on explique plutôt

01:33:10que, puisque le Président et la ministre

01:33:12des Sports s'étaient engagés antérieurement,

01:33:14l'engagement n'est qu'une question de

01:33:16forme et donc une affaire courante. Ça illustre

01:33:18quand même une nouvelle petite

01:33:20guéguerre entre l'Élysée et Matignon.

01:33:22Une de plus, ce n'est pas la plus grave, mais c'est peut-être

01:33:24une des plus parlantes aujourd'hui. Mais imaginez

01:33:26par exemple un gouvernement

01:33:28futur, à l'automne, après les Jeux olympiques,

01:33:30dans lequel s'égeraient des écologistes ou des

01:33:32personnalités beaucoup moins favorables aux JO.

01:33:34Cela remettrait évidemment

01:33:36en question le principe même de l'assignateur de l'État

01:33:38et donc la tenue de l'événement.

01:33:40Alors, pour éviter cela, hier matin encore,

01:33:42le Président a assuré qu'il choisirait

01:33:44un Premier ministre qui serait favorable à cette organisation.

01:33:46Voilà comment une petite signature

01:33:48de pas grand chose, assez

01:33:50banale fidèlement, est en train de devenir

01:33:52une nouvelle crispation politique.

01:33:54Merci beaucoup Jérôme Béglé

01:33:56et soyez là si vous le pouvez à 8h10.

01:33:58C'est la grande interview de Florian Tardif

01:34:00qui reçoit ce matin Julien Audoul, député réélu

01:34:02de Lyon et porte-parole du

01:34:04Rassemblement National. Mais tout de suite,

01:34:06c'est la météo de Loïc Roosevelt.

01:34:08Il est bientôt 8h. Bienvenue dans la matinale

01:34:10de CNews si vous nous rejoignez.

01:34:12Le député de la droite républicaine dépose

01:34:14une proposition de loi pour interdire l'élection

01:34:16d'un fichier S, comme ça a été le cas

01:34:18pour le député insoumis Raphaël Arnault,

01:34:20élu dans le Vaucluse. Aujourd'hui, la loi

01:34:22ne l'empêche pas puisque ce fichier

01:34:24n'implique aucune poursuite judiciaire.

01:34:26En revanche, ça signifie que l'individu en question

01:34:28peut représenter une menace pour

01:34:30la sûreté de l'État. Alors, est-ce que vous êtes d'accord

01:34:32avec cette députée ? Est-ce qu'il faut changer

01:34:34la loi ? Selon vous, est-ce qu'une personne

01:34:36potentiellement dangereuse, potentiellement

01:34:38violente peut vraiment être élue de la République ?

01:34:40Vous flashez le QR code

01:34:42et on entendra vos réponses dans le journal

01:34:44de 8h30. Dans le reste de l'actualité,

01:34:46le mauvais bilan de Lucie Castet

01:34:48à la mairie de Paris. La candidate du nouveau

01:34:50Front populaire à Matignon n'a pas brillé

01:34:52au poste de conseillère financière d'Anne Hidalgo.

01:34:54Réaction de ses opposants

01:34:56à suivre.

01:34:58Est-ce qu'il faut des peines automatiques

01:35:00en cas d'agression de policiers ?

01:35:02Trois quarts des Français sont pour, c'est ce que révèle

01:35:04notre dernier sondage, CSA pour

01:35:06CNews Europe 1 et le JDD.

01:35:08Et puis des milliers de policiers de province

01:35:10ont été mobilisés pour sécuriser les J.O.

01:35:12Résultat, certaines villes manquent d'effectifs.

01:35:14Exemple sur la plage de Lacanau

01:35:16à suivre dans ce journal.

01:35:18Mais tout d'abord, le bilan de Lucie Castet

01:35:20à la mairie de Paris est pointé du doigt

01:35:22par ses opposants. Disons que

01:35:24la candidate du nouveau Front populaire à Matignon

01:35:26n'aurait pas aidé à faire baisser la dette

01:35:28de la ville, Mickaël. Non, bien au contraire.

01:35:30Je suis un conseillère budgétaire d'Anne Hidalgo

01:35:32puis directrice des Finances. Elle n'a pas empêché

01:35:34la hausse des impôts non plus.

01:35:36Pourtant, sa spécialité, c'est bien la fiscalité.

01:35:38Sujet de Marie-Victor Dieudonné.

01:35:40A la lecture de son CV,

01:35:42une évidence,

01:35:44Lucie Castet a une spécialité,

01:35:46la fiscalité.

01:35:48Mais son bilan à Paris est jugé calamiteux

01:35:50par certains, notamment

01:35:52par cet élu de l'opposition.

01:35:54C'est les parisiens qui payent plus 62%

01:35:56de taxes foncières en l'espace

01:35:58d'un an, alors qu'Anne Hidalgo

01:36:00avait promis de ne pas

01:36:02augmenter la fiscalité.

01:36:04La dette de la capitale a doublé en dix ans.

01:36:06Lucie Castet y était conseillère

01:36:08budgétaire d'Anne Hidalgo,

01:36:10puis depuis octobre 2023, directrice

01:36:12des Finances. Pour l'opposition,

01:36:14la haute fonctionnaire n'a jamais

01:36:16alerté sur ses dérives. Au contraire.

01:36:18La gauche nous raconte que

01:36:20elle n'est en charge

01:36:22de la direction des Finances et des Achats que depuis un an.

01:36:24Ceci est faux, puisque cela

01:36:26fait trois ans qu'elle

01:36:28était également conseillère

01:36:30budget finance verte

01:36:32de la maire de Paris.

01:36:34Donc elle porte un bilan financier.

01:36:36Mais d'un revers de la main, la prétendante

01:36:38à Matignon balaie les critiques

01:36:40et s'estime fière de ses projets

01:36:42à très long terme. La dette de la ville

01:36:44de Paris n'a aucune commune mesure avec

01:36:46la dette de l'Etat français. Il est donc

01:36:48un peu ironique d'entendre des leçons de la part

01:36:50des personnes responsables de la dette de l'Etat.

01:36:52En cas de nomination par

01:36:54Emmanuel Macron, la haute fonctionnaire

01:36:56serait alors chargée d'appliquer le

01:36:58programme économique du nouveau Front Populaire.

01:37:00Un programme contesté,

01:37:02tout particulièrement pour son volet

01:37:04fiscal.

01:37:30Avant-hier, je ne connaissais pas Lucie Castex.

01:37:32Je vous rassure, vous n'êtes pas le seul.

01:37:34A priori, oui. C'est ce qu'il y a quand même d'assez fou.

01:37:36Alors quand on a une minorité

01:37:38relative, on ne parle même pas de majorité relative,

01:37:40on essaye de mettre une personne

01:37:42qui a quand même une envergure politique

01:37:44plus importante, plus rassembleuse.

01:37:46Et c'est sûr que quand on

01:37:48voit les comptes de la mairie

01:37:50de Paris, ça me paraît

01:37:52être un peu compliqué de vouloir

01:37:54gérer l'Etat. Alors elle a dit qu'on ne peut pas

01:37:56se moquer des comptes de la mairie de Paris quand on voit

01:37:58les comptes de l'Etat français, soit.

01:38:00Mais bon, quand on est à moins dix mille

01:38:02à la banque, on ne va pas dire

01:38:04que ceux qui sont à moins trois mille sont des bons gestionnaires.

01:38:06Il faut quand même faire attention dans les deux cas de figure.

01:38:08Vous parlez de figures plus fortes,

01:38:10mais ils étaient incapables de se mettre d'accord au nouveau Front Populaire.

01:38:12C'était la seule

01:38:14qu'ils ont trouvée après des semaines.

01:38:16Je vais donner dans le sentimentalisme.

01:38:18Il y a les mariages d'amour et les mariages d'intérêt.

01:38:20Le nouveau Front Populaire,

01:38:22c'était un mariage d'intérêt parce que

01:38:24si l'EPS, les écologistes

01:38:26et les communistes s'y étaient allés de leur côté,

01:38:28ils étaient atomisés

01:38:30dans les urnes et le seul parti de gauche

01:38:32qui aurait eu des élus était

01:38:34la France Insoumise.

01:38:36Là, on quitte la lutte des classes

01:38:38de Marx, on était dans la lutte des places.

01:38:40Donc le but, c'était d'avoir

01:38:42des investitures pour gagner des circonscriptions.

01:38:44Mais on savait qu'ils étaient incapables de gouverner

01:38:46ensemble. Regardez, un mois plus tôt,

01:38:48ils voulaient faire une liste commune

01:38:50aux européennes, mais comme ils n'étaient d'accord

01:38:52sur rien, ils n'ont pas

01:38:54été capables de faire une liste.

01:38:56Aujourd'hui, je fais du

01:38:58programme de maths de cinquième,

01:39:00le plus petit multiple commun,

01:39:02on essaie de trouver quelqu'un,

01:39:04une illustre inconnue ou un illustre inconnu

01:39:06qui sera accepté par tout le monde

01:39:08et on voit que ça ne marche pas.

01:39:10Moi, je m'appellerais Emmanuel Macron, je l'ai dit

01:39:12il y a 15 jours, je nommerais Jean-Luc Mélenchon

01:39:14Premier ministre.

01:39:16Ce serait censuré au bout de 48 heures,

01:39:1872 heures, une semaine et donc

01:39:20ça montrerait qu'ils ont bon répété

01:39:22et qu'ils ont gagné les législatives,

01:39:24ils n'ont aucune majorité au Palais Bourbon.

01:39:26Pas sûr que Jean-Luc Mélenchon soit le choix d'Emmanuel Macron,

01:39:28quoique on verra. Mais ça pourrait être amusant.

01:39:30Ça pourrait être amusant, on aurait des choses à dire

01:39:32sur le plateau de CNews en tout cas.

01:39:34Une députée de la droite républicaine dépose

01:39:36une proposition de loi pour rendre inéligibles

01:39:38les personnes fichées S.

01:39:40Virginie Duby-Müller met en avant les responsabilités

01:39:42des élus et le fait qu'ils puissent accéder à des documents

01:39:44sensibles. Cette initiative

01:39:46fait suite à l'élection de Raphaël Arnault, député

01:39:48dans le Vaucluse et triple fiché S.

01:39:50Les détails avec Alice Sommerer.

01:39:52Inéligible sous 24h,

01:39:54un candidat fiché S,

01:39:56c'est ce que propose la députée LR

01:39:58Virginie Duby-Müller.

01:40:00Elle déplore que l'on puisse autoriser

01:40:02des individus jugés dangereux

01:40:04à accéder à des postes à haute responsabilité.

01:40:06Une situation

01:40:08que regrette également le directeur du

01:40:10centre d'études et de recherches universitaires.

01:40:12Ça perturbe le fonctionnement de nos services

01:40:14de renseignement parce que dès lors que quelqu'un est élu

01:40:16alors qu'il est sous surveillance,

01:40:18on va être obligé d'arrêter la surveillance.

01:40:20Il vaut mieux empêcher que ces personnes

01:40:22qui sont des menaces pour

01:40:24la cohésion nationale,

01:40:26soient élus.

01:40:28C'est sans doute une bonne chose.

01:40:30Outre l'accès aux documents confidentiels,

01:40:32Virginie Duby-Müller

01:40:34pointe du doigt l'inégalité entre élus

01:40:36et le reste de la société.

01:40:38Elle explique qu'un agent de sécurité

01:40:40perdra son emploi immédiatement pour des raisons

01:40:42de sûreté à partir du moment

01:40:44où il se trouve fiché S.

01:40:46Pour les autres secteurs stratégiques

01:40:48concernant la sûreté de l'Etat.

01:40:50C'est le cas pour les emplois publics

01:40:52participant à l'exercice des missions de souveraineté

01:40:54de l'Etat, pour les emplois privés ou publics

01:40:56relevant du domaine de la sécurité

01:40:58ou de la défense, ou encore

01:41:00pour les emplois privés ou activités privées

01:41:02réglementées relevant du domaine des jeux

01:41:04paris et courses.

01:41:06Avec cette proposition, la députée souhaite

01:41:08que les électeurs retrouvent confiance

01:41:10dans leurs représentants.

01:41:12Les français réclament plus

01:41:14de fermeté en cas d'agression de policiers.

01:41:1675% d'entre eux souhaitent

01:41:18des peines de prison automatiques

01:41:20pour ceux qui les commettent.

01:41:22C'est le résultat de notre dernier sondage

01:41:24CSA pour CNews, Europ1 et le JDD.

01:41:26Vous le savez, la sécurité a été

01:41:28renforcée à Paris pour les Jeux Olympiques

01:41:30et ça n'est pas sans conséquence puisque

01:41:32de nombreux policiers de provinces ont dû

01:41:34quitter leur lieu de travail pour sécuriser les JO.

01:41:36C'est le cas dans le sud-ouest,

01:41:38sur la plage de Lacanau, avec moins de forces de l'ordre

01:41:40à disposition. L'organisation a dû être

01:41:42revue pour lutter contre la délinquance

01:41:44et les incivilités.

01:41:46Reportage sur place, Antoine Estève.

01:41:48Sur la plage centrale de Lacanau,

01:41:50les 5 CRS parties à Paris en renfort

01:41:52pour les Jeux Olympiques sont remplacés par des sauveteurs.

01:41:54Ces maîtres nageurs doivent faire appel

01:41:56à la gendarmerie ou aux forces municipales

01:41:58en cas de problème de sécurité sur la plage.

01:42:00Ils font beaucoup de prévention, donc on va vers les gens

01:42:02mais ils n'ont pas de pouvoir de police et

01:42:04quand on n'a pas le t-shirt CRS, c'est un peu plus compliqué

01:42:06de se faire entendre. On est toujours comme en France,

01:42:08on mettait souvent par des minorités

01:42:10de personnes, donc il faut empêcher de fumer

01:42:12puisque la plage centrale est une plage

01:42:14qui est sans fumeurs, mais aussi empêcher

01:42:16la consommation de ce type effiant

01:42:18et bien sûr respecter les uns et les autres

01:42:20et quand on a les CRS, rien que d'avoir le badge

01:42:22et le poste de police ouvert, ça change l'animation

01:42:24de la plage centrale. Le littoral girondin a perdu

01:42:2640 CRS cet été.

01:42:28Des sauveteurs ont été recrutés. Dans la seule

01:42:30commune de Lacanau, le coût supplémentaire s'élève

01:42:32à 40 000 euros pour des saisonniers qui ne sont

01:42:34pas formés au maintien de l'ordre. Le travail

01:42:36des sauveteurs, c'est avant tout de la prévention.

01:42:38Ils peuvent aussi faire respecter

01:42:40les arrêtés municipaux sur

01:42:42tout ce qui est réglementation

01:42:44en faisant des rappels

01:42:46à la réglementation

01:42:48et ils sont en contact avec d'autres forces

01:42:50de police comme les polices municipales ou les forces

01:42:52de gendarmerie. Les petites stations balnéaires

01:42:54demandent plus de moyens à l'État pour assurer

01:42:56la sécurité de milliers de vacanciers.

01:42:58Quand on a une plage où il y a 30 000 personnes

01:43:00l'été, il est important d'avoir ce pouvoir de police

01:43:02sur la plage. On ne peut pas se substituer

01:43:04à l'État en permanence. On a besoin

01:43:06de ce pouvoir de police sur la plage avec les CRS

01:43:08donc on militera dès le mois de septembre

01:43:10pour leur retour l'année prochaine.

01:43:12En France, ce sont plus de 300 CRS qu'il a fallu

01:43:14remplacer sur les côtes cet été. En Nouvelle-Aquitaine

01:43:16l'an dernier, ils ont porté secours à plus de

01:43:181000 nageurs en difficulté mais aussi

01:43:20interpellé 31 délinquants sur les plages

01:43:22et dressé plus de 460

01:43:24contraventions.

01:43:26Cette histoire

01:43:28qu'on voulait vous raconter dans la matinale aux Etats-Unis

01:43:30un employé d'une station de service

01:43:32vole un ticket gagnant de l'auto à un

01:43:34client et finit en prison.

01:43:36Une histoire rocambolesque qui s'est

01:43:38passée dans le Tennessee. L'employé

01:43:40avait menti au client à la caisse

01:43:42devant lui il avait jeté à la poubelle un ticket

01:43:44gagnant d'un million de dollars

01:43:46grâce aux images de vidéosurveillance du

01:43:48magasin. La police a réussi à interpeller

01:43:50le client qui a pu

01:43:52récupérer son ticket gagnant.

01:43:54Tout est bien qui finit bien, du moins pour le client.

01:43:56Belle histoire pour le client, un peu moins

01:43:58pour cet employé de station de service

01:44:00qui vit derrière les barreaux.

01:44:02Merci beaucoup Michael. Restez avec nous

01:44:04dans un instant, c'est la grande interview de

01:44:06Florian Tardif qui reçoit ce matin Julien

01:44:08Audou, le député réélu de Lyon.

01:44:10A tout de suite.

01:44:12C'est l'heure

01:44:14de la grande interview de CNews et Europe 1

01:44:16grande interview de Florian Tardif et ce

01:44:18matin, Florian, vous recevez Julien Audou, le député

01:44:20de Lyon et porte-parole du

01:44:22Rassemblement National.

01:44:32...

01:44:38Bonjour Julien Audou, vous êtes porte-parole du

01:44:40Rassemblement National et député de Lyon.

01:44:42Les Jeux Olympiques ont débuté

01:44:44avant l'ouverture officielle

01:44:46des JO. Plusieurs rencontres hier, parfois

01:44:48émaillées d'incidents comme à Saint-Etienne

01:44:50où le match a été interrompu pendant deux heures

01:44:52pour des vérifications de sécurité après

01:44:54l'envahissement du terrain par une vingtaine de

01:44:56supporters marocains et des jets de bouteilles et gobelets.

01:44:58Quelle est votre analyse de ce qui s'est

01:45:00passé et est-ce que vous redoutez

01:45:02de nouveaux incidents ?

01:45:04C'est un désaveu des

01:45:06propos très optimistes de

01:45:08Gérald Darmanin qui nous disait que la première journée

01:45:10s'était très bien passée.

01:45:12En effet, elle a été

01:45:14perturbée par

01:45:16l'arrêt du match, par

01:45:18des débordements scandaleux, par

01:45:20l'invasion du terrain

01:45:22par des pseudo-supporters

01:45:24qui nous rappellent d'ailleurs un match

01:45:26France-Algérie de 2001 où

01:45:28la Stade de France avait été envahie

01:45:30de supporters algériens,

01:45:32des violences aussi contre les joueurs

01:45:34argentins, donc tout ça

01:45:36évidemment n'est pas pour nous rassurer

01:45:38sur la sécurité

01:45:40autour des compétitions

01:45:42des Jeux Olympiques. Gérald Darmanin a reconnu

01:45:44qu'il y avait eu quelques incidents

01:45:46hier, il a expliqué qu'un point serait fait

01:45:48aujourd'hui. Est-ce que vous croyez en sa sincérité

01:45:50sur l'évolution potentiellement

01:45:52du dispositif pour le renforcer

01:45:54et éviter ce type d'incidents ? Non, je ne crois

01:45:56pas le gouvernement, parce que

01:45:58M. Darmanin qui a fait du mensonge une politique

01:46:00on voit bien d'ailleurs

01:46:02qu'il est dans le déni des chiffres

01:46:04il est aussi dans la censure des faits.

01:46:06Quand M. Darmanin nous dit que

01:46:08la délinquance est ramenée

01:46:10quasiment à un niveau zéro en Ile-de-France

01:46:12et à Paris, alors qu'il y a quelques jours

01:46:14une touriste australienne a été

01:46:16violée par cinq individus de type

01:46:18africain, alors que tous les jours

01:46:20nos compatriotes subissent des agressions,

01:46:22des vols, des viols, alors que

01:46:24les chiffres de la délinquance et de l'insécurité

01:46:26n'ont jamais été aussi hauts dans notre pays.

01:46:28Si on prend juste les violences sexuelles,

01:46:30depuis 2017, c'est les chiffres d'Eurostat,

01:46:32ils ont explosé de 117%.

01:46:34117% d'explosion

01:46:36sur ces violences sexuelles.

01:46:38Donc à un moment donné, il faut que M. Darmanin

01:46:40retrouve la raison et parle

01:46:42le langage de la vérité aux Français.

01:46:44Il y a une situation sécuritaire qui n'est pas

01:46:46tenue, qui est hors de contrôle

01:46:48et il est le principal responsable.

01:46:50Vous dites gouvernement,

01:46:52ça signifie que vous estimez que le gouvernement

01:46:54ment, c'est ce que je comprends ?

01:46:56Depuis longtemps, ça fait très longtemps sur tous les

01:46:58sujets, vous le savez, je pense que les Français

01:47:00ne sont pas dupes, ils ont quantité d'exemples

01:47:02depuis la crise sanitaire jusqu'au

01:47:04chiffre de l'insécurité,

01:47:06la finale de la Ligue des champions en 2022

01:47:08aussi avec les pseudo-supporters

01:47:10anglais. Ce gouvernement

01:47:12qui est dans l'incapacité de résoudre

01:47:14les problèmes des Français, qui est dans

01:47:16l'incompétence crasse sur

01:47:18tous les sujets, fait du mensonge

01:47:20et de la communication du mensonge

01:47:22sa seule politique pour faire écran de fumée

01:47:24et pour montrer qu'il agit.

01:47:26Le résultat est calamiteux, on le voit bien

01:47:28et on l'a vu encore hier.

01:47:30Vous avez depuis deux ans opéré ce que vous appelez dans votre

01:47:32camp la stratégie de la cravate, lui en parlant

01:47:34de Gérald Darmanin, opère la stratégie

01:47:36du sans cravate, c'est un coup de com'

01:47:38pour vous, pour justement

01:47:40estime-t-il montrer qu'il ne souhaite pas

01:47:42faire sécession avec

01:47:44le peuple ?

01:47:46C'est un coup de mépris surtout.

01:47:48M. Darmanin, il veut dire quoi ?

01:47:50Que les Français sont des ploucs ?

01:47:52Il avait déjà dit d'ailleurs que les Français

01:47:54mangeaient avec leurs doigts et buvaient de la bière.

01:47:56Il avait conseillé d'ailleurs à M. Macron

01:47:58de s'entourer de ces Français-là.

01:48:00Les Français, ils s'habillent bien et

01:48:02ils attendent que leurs responsables politiques,

01:48:04ceux qui les représentent à l'Assemblée nationale

01:48:06ou au gouvernement, aussi aient une tenue

01:48:08un comportement qui soit à la hauteur

01:48:10de cette représentation.

01:48:12Le fait d'enlever la cravate pour être plus

01:48:14proche du peuple, c'est du grand n'importe quoi.

01:48:16Et c'est prendre les Français

01:48:18pour des imbéciles, mais ce n'est pas la première fois.

01:48:20Sur la stratégie de la cravate, de la normalisation,

01:48:22de la crédibilisation de votre parti, est-ce que vous reconnaissez

01:48:24aujourd'hui que lors des élections législatives, votre campagne

01:48:26a pu être entachée par le profil

01:48:28de candidat que vous avez vous-même désigné

01:48:30et quel enseignement, aujourd'hui,

01:48:32en tirez-vous sur la suite ?

01:48:34Nous, nous reconnaissons nos erreurs.

01:48:36Marine Le Pen l'a fait, Jordan Bardella

01:48:38l'a fait également.

01:48:40On ne se cache pas derrière des excuses.

01:48:42Il y a eu effectivement des dysfonctionnements

01:48:44et des infestitures de quelques candidats.

01:48:46Encore une fois, c'était quelques candidats

01:48:48sur près de 1 200

01:48:50candidats avec les suppléants.

01:48:52Nous allons y remédier parce que les Français

01:48:54attendent de nous que nous soyons encore plus sérieux,

01:48:56plus performants, plus crédibles

01:48:58pour incarner l'alternance.

01:49:00Nous le devons aux Français, effectivement, ce travail

01:49:02parce que nous, on ne nous pardonne rien.

01:49:04Vous savez, la moindre erreur

01:49:06de notre part fait les gros titres.

01:49:08Quand vous voyez que des fichés S

01:49:10à la France insoumise peuvent être

01:49:12soutenus par ces partis-là,

01:49:14que des antisémites, des homophobes

01:49:16sont encensés par les partis de gauche et d'extrême-gauche

01:49:18et que ça ne crée aucun tumulte

01:49:20et aucune réprobation,

01:49:22on voit bien qu'il y a un deux poids, deux mesures.

01:49:24Vous avez évoqué les fichés S.

01:49:26Une députée de la droite républicaine

01:49:28propose aujourd'hui, justement, de déposer

01:49:30une proposition en loi pour interdire

01:49:32le fait que nous puissions, dans notre pays,

01:49:34élire un fiché S.

01:49:36Vous en pensez quoi ?

01:49:38Quelle hypocrisie de la part des républicains.

01:49:40Est-ce que vous pourriez soutenir cette proposition ?

01:49:42J'aimerais dire un mot sur les républicains.

01:49:44À aucun moment,

01:49:46ils n'ont soutenu la candidate du RN

01:49:48face à Raphaël Arnault,

01:49:50ce triple fiché S d'extrême-gauche.

01:49:52À aucun moment, ils n'ont voulu faire barrage

01:49:54à l'extrême-gauche lors des élections législatives.

01:49:56Et aujourd'hui, ils se drapent

01:49:58de tenue vertueuse

01:50:00sur la responsabilité,

01:50:02sur les valeurs, sur l'autorité

01:50:04pour combattre LFI.

01:50:06Mais tout cela, encore une fois, est de la poudre aux yeux.

01:50:08C'est même de la trahison.

01:50:10Moi, j'aurais aimé que Mme Duby-Muller

01:50:12fasse le choix de l'autorité

01:50:14et des valeurs lors d'un combat des législatives.

01:50:16Au contraire, elle a préféré avoir les voix

01:50:18de la gauche et de l'extrême-gauche.

01:50:20Je pense que les Français, encore une fois,

01:50:22voient bien qui les protège et qui les défend

01:50:24face à une extrême-gauche qui est dangereuse.

01:50:26On voit bien leur comportement, on voit bien leur antisémitisme,

01:50:28la violence qu'ils véhiculent

01:50:30dans le pays.

01:50:32Ce n'est certainement pas Hélaire qui a toujours profité

01:50:34des voix de l'extrême-gauche

01:50:36qui n'a jamais combattu ce parti

01:50:38qu'on va se tourner pour combattre M. Mélenchon.

01:50:40Mais en tout cas, est-ce que vous pourriez

01:50:42potentiellement voter cette proposition de loi

01:50:44dans le cadre d'une niche parlementaire ?

01:50:46Sur le fond, c'est évidemment choquant.

01:50:48Une personnalité qui est

01:50:50une menace pour la sécurité intérieure,

01:50:52qui est très profichée.

01:50:54Moi, je le dis, effectivement,

01:50:56cette personne, pour tout un tas de raisons,

01:50:58ne devrait pas siéger à l'Assemblée nationale,

01:51:00qui est la maison du peuple, qui est la représentation nationale.

01:51:02Vous avez quantité

01:51:04de nos citoyens,

01:51:06compte tenu d'un passé judiciaire

01:51:08qui ne peuvent pas se présenter,

01:51:10et cette personne qui constitue une menace pour la sécurité

01:51:12intérieure, pour la sécurité de son concitoyen,

01:51:14aujourd'hui est représentante du peuple.

01:51:16Il y a évidemment un problème.

01:51:18Vous souhaitez proposer l'abrogation de la réforme des retraites

01:51:20lors de votre niche parlementaire

01:51:22qui aura lieu fin octobre.

01:51:24Cela ne vous poserait aucun problème

01:51:26de pouvoir voter l'abrogation de cette réforme

01:51:28avec les voix du nouveau Front populaire ?

01:51:30Vous savez, nous, on voit déjà

01:51:32l'intérêt des Français.

01:51:34Cela a été une proposition de Marine Le Pen.

01:51:36Nous avons combattu la retraite à 64 ans

01:51:38de M. Macron, parce qu'elle est injuste

01:51:40socialement, inefficace économiquement,

01:51:42et nous attendons, effectivement,

01:51:44que toutes les formations politiques

01:51:46responsables, qui ont à cœur de défendre l'intérêt

01:51:48des Français, puissent se joindre

01:51:50à cette proposition de loi qui sera déposée

01:51:52dans le cadre de notre niche parlementaire.

01:51:54J'explique en deux mots, tous les groupes politiques

01:51:56peuvent déterminer l'ordre du jour

01:51:58de l'Assemblée nationale sur une journée,

01:52:00d'ouvrir le bal des niches parlementaires

01:52:02le 31 octobre prochain.

01:52:04D'où viennent ces voix pour pouvoir abroger

01:52:06cette réforme des retraites ?

01:52:08Nous, contrairement aux autres,

01:52:10nous ne disséquons pas

01:52:12les partis politiques,

01:52:14les groupes politiques qui déposent

01:52:16des amendements, des propositions de loi.

01:52:18Nous regardons l'intérêt de la France et des Français.

01:52:20Et l'intérêt de la France et des Français,

01:52:22c'est effectivement de revenir sur cette réforme injuste.

01:52:24Qu'est-ce que vous pensez de la proposition

01:52:26du nouveau Front populaire de nommer Lucie Casté

01:52:28à Matignon ?

01:52:30Je vois comme une volonté

01:52:32d'imposer une minorité.

01:52:34Le Front populaire est minoritaire

01:52:36à l'Assemblée nationale. Ils ne l'ont pas encore digéré,

01:52:38ils ne l'ont pas encore accepté, mais c'est un fait.

01:52:40190 députés, ça ne fait pas une majorité,

01:52:42donc Mme Casté, comme tous les autres

01:52:44candidats à Matignon

01:52:46de l'extrême gauche, sont

01:52:48nuls et non avenus.

01:52:50Ils n'ont aucune légitimité.

01:52:52Et on voit bien qu'à force

01:52:54d'essayer de se montrer majoritaire

01:52:56et non minoritaire, ils imposent une sorte de tyrannie

01:52:58qui rappelle un petit peu d'ailleurs

01:53:00le coup des bolcheviks en 1917

01:53:02qui était minoritaire,

01:53:04qui ont pris le pouvoir par un coup d'État.

01:53:06On sait comment ça s'est terminé malheureusement.

01:53:08Olivier Faure a adressé un courrier

01:53:10au Conseil d'État pour pointer les actions

01:53:12réglementaires du gouvernement des missionnaires.

01:53:14Comptez-vous faire de même puisque c'est un sujet

01:53:16que vous avez notamment évoqué

01:53:18durant l'entre-deux-tours de ces législatives ?

01:53:20C'est un sujet effectivement

01:53:22qui a interpellé beaucoup de Français.

01:53:24On avait senti

01:53:26qu'il y avait un vent de panique dans le pouvoir

01:53:28qui avait envie de recaser,

01:53:30de nommer

01:53:32ses petits copains à des postes clés

01:53:34dans la perspective d'une arrivée au pouvoir

01:53:36du rassemblement national.

01:53:38Nous, on va surtout

01:53:40travailler pour préparer cette alternance

01:53:42que veulent les Français. On va se concentrer

01:53:44avec nos députés qui sont

01:53:46nombreux et qui constituent encore une fois le premier

01:53:48groupe à l'Assemblée nationale

01:53:50et sans qui rien ne peut se faire.

01:53:52Je tiens à le redire, à l'Assemblée nationale,

01:53:54nous sommes les maîtres des horloges.

01:53:56Nous allons déterminer quels textes peuvent

01:53:58passer et quels textes doivent être

01:54:00repoussés. Nous sommes déterminants

01:54:02quoi qu'en disent les oppositions

01:54:04au Rassemblement national, quoi qu'en disent

01:54:06d'ailleurs ceux qui ont voulu nous exclure

01:54:08du bureau de l'Assemblée nationale.

01:54:10Est-ce que vous jugez que c'était un processus

01:54:12antidémocratique ? Vous avez presque

01:54:14reçu le soutien du président

01:54:16de la République qui s'est exprimé sur cette question

01:54:18il y a deux jours en dénonçant

01:54:20le fait que le Rassemblement national n'avait aucun

01:54:22poste clé au sein de l'AN.

01:54:24C'est un scandale démocratique, il faut bien le dire.

01:54:26C'est 11 millions de Français qui ont

01:54:28été mis de côté. C'est 11 millions de Français

01:54:30qui sont invisibilisés.

01:54:32Et si vous me permettez, je vais faire le parallèle

01:54:34avec la censure qui a frappé

01:54:36C8 dans

01:54:38l'avis de l'ARCOM.

01:54:40C'est des millions de téléspectateurs, des millions de Français

01:54:42qui sont aujourd'hui

01:54:44mis de côté avec cette censure.

01:54:46On leur dit

01:54:48vous n'avez pas le droit de penser ça. On leur dit finalement

01:54:50ce que vous pensez,

01:54:52on va vous punir pour ça. Et je trouve ça

01:54:54extrêmement grave pour notre démocratie qui

01:54:56de plus en plus est défaillante, qui de plus en plus

01:54:58ne respecte pas le pluralisme,

01:55:00ne respecte pas les principes démocratiques

01:55:02qui sont les nôtres. Les 11 millions

01:55:04de Français qui ont choisi le Rassemblement

01:55:06national doivent être représentés,

01:55:08ils doivent avoir la place qu'ils méritent

01:55:10et je considère que C8, qui est la première

01:55:12chaîne de la TNT, qui rassemble

01:55:14des millions de téléspectateurs, doit pouvoir

01:55:16émettre au nom du pluralisme

01:55:18et au nom de la démocratie. On a beaucoup parlé

01:55:20de ce qui se passe au sein du Parlement.

01:55:22Que pensez-vous de ce rapprochement en coulisses entre les élus

01:55:24LR et le camp présidentiel ?

01:55:26Est-ce que vous nous dites ce matin

01:55:28la carpe et le lapin ne font pas d'enfants ?

01:55:30J'en dis que c'est pas nouveau.

01:55:32Les Républicains, en tout cas ce qu'il en reste,

01:55:34ont toujours été la béquille

01:55:36d'Emmanuel Macron. Ils avaient refusé de voter

01:55:38l'émotion de censure. Ils ont toujours été en soutien

01:55:40d'Emmanuel Macron. Ils ont rêvé d'entrer au gouvernement.

01:55:42Certains l'ont déjà fait.

01:55:44Et là, on voit bien que pour

01:55:46un plat de lentilles, pour quelques postes,

01:55:48pour un poste de caisseur,

01:55:50un poste de vice-président de l'Assemblée nationale,

01:55:52pour un pacte législatif,

01:55:54certainement pour des ministres, ils sont prêts à tout.

01:55:56Ils sont prêts à trahir leurs électeurs.

01:55:58Et nous nous disons à tous les électeurs, les Républicains,

01:56:00tous ceux de droite, qui ont à cœur

01:56:02de défendre l'autorité, la sécurité,

01:56:04la lutte contre l'immigration, c'est vers le Rassemblement

01:56:06national qu'il faut se tourner, vers Marine Le Pen

01:56:08et vers Jordan Bardella. On en a beaucoup parlé

01:56:10ces derniers jours. Vous avez saisi le procureur

01:56:12de la République après les propos antisémites

01:56:14des négociations de Thomas Porte, ce dernier,

01:56:16hier, a expliqué que sa position

01:56:18sur ce qui s'était passé ces derniers jours,

01:56:20sur le fait qu'il ne souhaitait pas que la délégation

01:56:22israélienne puisse participer

01:56:24à ces Jeux olympiques, n'avait pas changé.

01:56:26Que lui répondez-vous ce matin sur ces news d'Europe 1 ?

01:56:28Je dis que ces propos sont criminels.

01:56:30Ils sont criminels parce que

01:56:32la délégation israélienne court des risques

01:56:34majeurs pour leur sécurité.

01:56:36Ils sont dans le viseur des

01:56:38islamistes, dans le viseur de tous les

01:56:40islamo-gauchistes. J'ajoute que

01:56:42les propos de Rima Hassan sont aussi criminels.

01:56:44Les menaces qu'elle balance

01:56:46sur les réseaux sociaux, les fatwas

01:56:48qu'elle adresse à tel ou tel,

01:56:50à M. Bellamy, à d'autres.

01:56:52Elle se fait le relais, évidemment,

01:56:54du Hamas. Elle en est le porte-parole

01:56:56au Parlement européen. Il va falloir que ce cirque

01:56:58islamiste s'arrête. Il faut,

01:57:00à mon avis, que la justice frappe

01:57:02et muselle ces gens-là, qui font courir des

01:57:04risques inconsidérés à tous ceux

01:57:06qui soutiennent nos libertés,

01:57:08nos valeurs et l'état d'Israël.

01:57:10Je rappelle que M. Porte

01:57:12ne s'est pas offusqué que

01:57:14l'Iran est une délégation

01:57:16pour les Jeux olympiques.

01:57:18L'Iran qui enferme les femmes, l'Iran qui

01:57:20martyrise les oppositions,

01:57:22que la Corée du Nord aussi participe aux Jeux olympiques.

01:57:24Je vois que ça ne choque pas M. Porte, qui est dans

01:57:26un antisémitisme débridé

01:57:28et, je le dis, LFI

01:57:30est un parti dangereux pour la République

01:57:32et pour la France. À ce moment-là, est-ce que vous estimez, comme

01:57:34certaines personnalités politiques,

01:57:36qui ne sont pas forcément d'ailleurs issues

01:57:38de votre famille politique,

01:57:40qu'il faudrait peut-être penser à

01:57:42dissoudre la France insoumise ?

01:57:44Oui, j'ai entendu M. Estrosi

01:57:46et d'autres.

01:57:48Qu'est-ce qu'il a fait, M. Estrosi, pour lutter

01:57:50contre LFI ? Rien.

01:57:52Il a accepté, comme d'autres,

01:57:54les voix de la France insoumise. Il s'est

01:57:56désisté, comme d'autres, pour faire élire

01:57:58M. Guirault à Roubaix

01:58:00et d'autres candidats, M. Arnaud

01:58:02dans le Vaucluse et tous les

01:58:04candidats les plus nauséabonds qui sont entrés

01:58:06à l'Assemblée nationale.

01:58:08C'est grâce, notamment, à des macronistes,

01:58:10à des LR, qui sont désistés, qui ont

01:58:12créé une grande alliance. Donc, encore une fois,

01:58:14il faut arrêter l'hypocrisie, il faut arrêter

01:58:16de prendre les Français pour des imbéciles

01:58:18et si on veut combattre LFI, c'est

01:58:20d'abord dans les urnes, c'est d'abord

01:58:22avec les élections et c'est d'abord avec des positions

01:58:24extrêmement claires. Merci beaucoup,

01:58:26Julien Audoul, c'était votre grande interview sur C'est nous, Europe 1.

01:58:34Musique

01:58:36Musique

01:58:38Musique

01:58:40Musique

01:58:42Musique

01:58:44Musique

01:58:46Musique

01:58:48Musique

01:58:50Il est bientôt 8h30, bienvenue dans

01:58:52la matinale de C'est nous si vous nous rejoignez,

01:58:54merci Florent Tardif et merci à votre invité

01:58:56Julien Audoul, porte-parole du Rassemblement

01:58:58national et député réélu

01:59:00de Lyon. Moi, je suis toujours avec

01:59:02de la matinale avec Mickaël Dos Santos pour les journaux et avec Philippe David

01:59:06pour toutes les questions politiques et bien au-delà.

01:59:08Même le foot, le rugby et le reste.

01:59:11Vous êtes tout terrain.

01:59:12Allez tout de suite les titres de ce journal.

01:59:14Emmanuel Macron mis sous pression par la gauche depuis qu'il a balayé la candidature de Lucie Castez.

01:59:20Le président de la République est la cible des responsables du nouveau Front Populaire.

01:59:23Réaction très offensive voire menaçante au programme.

01:59:28En Ile-de-France, la galère dans les transports continue.

01:59:31Les restrictions Léo-Géo mènent la vie dure aux usagers.

01:59:34Vous allez voir que l'accès aux gares est devenu très compliqué.

01:59:38Fiasco à Saint-Etienne pour le lancement des Jeux Olympiques.

01:59:41La rencontre Argentine-Maroc a dû être interrompue pendant deux heures.

01:59:45Des supporters marocains ont envahi le terrain en fin de match.

01:59:48Le récit à suivre.

01:59:51Et puis Joe Biden a enfin pris la parole.

01:59:53Cette nuit, le président américain s'est expliqué sur son retrait de la campagne.

01:59:56Les explications de notre correspondante aux Etats-Unis, Fanny Chauvin.

02:00:02Une députée de la droite républicaine dépose une proposition de loi

02:00:06pour rendre inéligibles les personnes fichées S, Michael.

02:00:09Virginie Duby-Muller met en avant les responsabilités des élus

02:00:12et le fait qu'ils puissent accéder à des documents sensibles.

02:00:15Cette initiative fait suite à l'élection de Raphaël Arnaud,

02:00:18député dans le Vaucluse et triple fiché S.

02:00:21Les détails avec Alice Sommerer et Maxime Legay.

02:00:24Rendre inéligible sous 24 heures un candidat fiché S,

02:00:27c'est ce que propose la députée LR.

02:00:30Virginie Duby-Muller.

02:00:32Elle déplore que l'on puisse autoriser des individus jugés dangereux

02:00:35à accéder à des postes à haute responsabilité.

02:00:39Une situation que regrette également le directeur du centre d'études

02:00:42et de recherches universitaires.

02:00:44Ça perturbe le fonctionnement de nos services de renseignement

02:00:46parce que dès lors que quelqu'un est élu, alors qu'il est sous surveillance,

02:00:50on va être obligé d'arrêter la surveillance.

02:00:52Donc il vaut mieux effectivement empêcher que ces personnes

02:00:54qui sont des menaces pour la cohésion nationale,

02:00:57qui sont des menaces pour notre sécurité, soient élues.

02:00:59C'est sans doute une bonne chose.

02:01:02Outre l'accès aux documents confidentiels,

02:01:04Virginie Duby-Muller pointe du doigt l'inégalité

02:01:07entre élus et le reste de la société.

02:01:10Elle explique qu'un agent de sécurité perdra son emploi immédiatement

02:01:13pour des raisons de sûreté à partir du moment où il se trouve fiché S,

02:01:17de même pour les autres secteurs stratégiques concernant la sûreté de l'État.

02:01:22C'est le cas pour les emplois publics

02:01:23participant à l'exercice des missions de souveraineté de l'État,

02:01:26pour les emplois privés ou publics relevant du domaine de la sécurité ou de la défense,

02:01:31ou encore pour les emplois privés ou activités privées réglementées

02:01:34relevant du domaine des jeux, paris et courses.

02:01:38Avec cette proposition, la députée souhaite que les électeurs

02:01:41retrouvent confiance dans leurs représentants.

02:01:45Alors est-ce que vous êtes d'accord avec cette députée ?

02:01:47Est-ce que selon vous, il faut changer la loi ?

02:01:49C'est la question que je vous ai posée ce matin.

02:01:50Est-ce qu'une personne potentiellement dangereuse et violente

02:01:53peut vraiment être élue de la République ?

02:01:55Vous avez flashé le QR code et voici vos réponses.

02:01:58Attention, être fiché S ne veut pas dire être obligatoirement dangereux.

02:02:02Il y a énormément de gens qui sont fichés S,

02:02:04comme des journalistes, et qui ne sont absolument pas dangereux.

02:02:07Maintenant, monsieur Raphaël Arnault, lui, visiblement, il l'est.

02:02:11Ensuite, j'irai beaucoup plus loin, il faut que tous les politiciens,

02:02:14quels qu'ils soient, ou toutes les personnes quelles qu'elles soient,

02:02:16qui ont des casseroles, qui ont été condamnées,

02:02:19que ce soit pour malversation financière ou autre, et qui sont fichés S,

02:02:22ne devraient pas avoir le droit de se présenter à un mandat,

02:02:25quels qu'ils soient.

02:02:27Bien sûr qu'il faut changer la loi

02:02:28pour ne pas avoir des fichés S à la responsabilité.

02:02:33Cette mesure me gêne un petit peu,

02:02:35sachant qu'il y a beaucoup d'abus dans l'attribution des fiches S

02:02:39à certains individus qui, parfois, pour une manifestation,

02:02:42pour la présence dans une zone non autorisée,

02:02:45sont automatiquement taxés de fichés S.

02:02:50Les gens fichés S n'ont pas à être candidats

02:02:57à des postes à responsabilité en France.

02:02:58Ça me paraît relativement évident.

02:03:00Ils ne doivent montrer pas de blanche.

02:03:03Merci infiniment pour vos réponses.

02:03:05Vous avez encore été massivement mobilisés sur cette question

02:03:09ce matin dans La Matinale.

02:03:11Les Français réclament plus de fermeté en cas d'agression de policiers.

02:03:1475 % d'entre eux souhaitent des peines de prison automatiques.

02:03:18Pour ceux qui les commettent, c'est le résultat

02:03:20de notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.

02:03:25Les précisions d'Aminata Demphal.

02:03:27Une volonté approuvée par une large majorité des sondés.

02:03:31D'après un nouveau sondage CSA, 75 % sont favorables aux peines de prison

02:03:36pour les personnes qui commettent une agression sur un fonctionnaire de police.

02:03:39Les 65 ans et plus sont 82 % à estimer que les agresseurs de policiers

02:03:44doivent pouvoir être condamnés à des peines de prison dites automatiques,

02:03:48tandis que ce chiffre tombe à 66 % chez les moins de 35 ans.

02:03:52Parmi les 18-24 ans, près de 4 Français sur 10

02:03:55se disent même défavorables à une telle mesure.

02:03:58Ce qu'on demande, c'est que la sanction soit immédiate.

02:04:01Est-ce que ça doit être un sujet tabou ?

02:04:02Eh bien, peu importe l'âge, on doit y réfléchir.

02:04:04On doit donner les moyens à la justice de sanctionner

02:04:07lorsque l'on s'en prend, bien sûr aux forces de l'ordre.

02:04:09Selon la proximité politique, la presque totalité des électeurs

02:04:12et reines ont répondu oui à 97 %, suivi par les Républicains à 91 %.

02:04:18Les partisans de la majorité, eux, sont d'accord à 78 %

02:04:22et les électeurs de gauche à 52 %.

02:04:24Mais alors, cette idée est-elle juridiquement réalisable ?

02:04:28C'est impossible juridiquement à instaurer.

02:04:30Ensuite, en termes d'application, ce serait également assez compliqué

02:04:33puisque, comme vous le dites, on a un problème de surpopulation carcérale.

02:04:39Aujourd'hui, l'accent est mis sur le fait qu'on évite

02:04:42que des personnes exécutent des courtes peines d'emprisonnement.

02:04:45Donc, pour que quelqu'un se retrouve automatiquement en prison,

02:04:48encore faudrait-il que une peine importante soit prononcée à son encontre.

02:04:52Il y a trois ans, la question avait déjà été posée aux Français

02:04:55à travers un sondage CSA.

02:04:57À l'époque, 82 % d'entre eux y avaient répondu favorablement.

02:05:02Philippe David, on était en direct avec Rudy Mana à 7h10

02:05:05qui nous parlait de, en moyenne, 40 agressions de policiers par jour.

02:05:09C'est considérable.

02:05:10Est-ce que la justice est assez sévère avec ces agresseurs de policiers ?

02:05:14Alors, c'est un tout.

02:05:15Je pense que la justice, globalement, n'est pas assez sévère.

02:05:17Mais Rudy Mana le rappelait, les peines encourues ne sont pas très, très fortes.

02:05:21Moins de huit jours d'ITT et trois ans de prison en peine maximale,

02:05:24plus de huit jours d'ITT, cinq ans.

02:05:27Et les peines maximales, on les a jamais ou presque,

02:05:31sauf à être multi, multi, multi, multi-récidivistes.

02:05:35Vous voyez ce que je veux dire ?

02:05:36Et le problème aussi qu'on a en France,

02:05:38c'est qu'on est le pays qui a le record d'inflation législative,

02:05:41mais le record de lois qui ne sont pas appliquées.

02:05:44Alors, avant de faire des lois, il faudrait bien les appliquer.

02:05:47En revanche, quand on voit ce chiffre, qui est quand même un résultat brejnévien,

02:05:51c'est 82 %, je crois, des Français qui veulent que les...

02:05:54– 75 %. – 75, 75, pardon.

02:05:57Trois Français sur quatre, c'est encore Bug Giscard

02:05:59qui avait écrit deux Français sur trois,

02:06:00qui veulent que les sanctions pour les agressions de policiers...

02:06:04Alors, ça concerne évidemment les gendarmes, les douaniers.

02:06:07Et comme le disait Rounimala, pour les pompiers, etc.,

02:06:11ça devrait être la même chose, le disent,

02:06:13le problème c'est d'avoir le courage politique

02:06:16et deuxièmement de donner des moyens d'appliquer ces nouvelles règles.

02:06:19Mais quand des lois ne sont pas appliquées, ça pose quand même question.

02:06:23– On va parler de la délinquance à Paris et en Ile-de-France,

02:06:26puisqu'elle est quasiment ramenée à zéro.

02:06:28Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le ministre de l'Intérieur,

02:06:30Gérald Darmanin, qui s'en est d'ailleurs félicité hier soir

02:06:33en marche de Mali-Israël au Parc des Princes pour les JO.

02:06:35À la conséquence d'une présence massive des forces de l'ordre dans la capitale,

02:06:39je vous propose d'écouter à ce sujet le ministre de l'Intérieur.

02:06:42– Je m'en félicite que la délinquance à Paris et en Ile-de-France,

02:06:45puisque le préfet de police soit quasiment ramenée à zéro,

02:06:48évidemment jamais totalement à zéro.

02:06:50Il y a 14 000 policiers et gendarmes de plus que d'habitude cet été

02:06:54dans les villes de province, moi j'y suis attaché étant un élu de province,

02:06:58et puis surtout on le doit aux policiers et aux gendarmes,

02:06:59parce que 100% des congés ont été refusés aux policiers et aux gendarmes,

02:07:03comme le ministre de l'Intérieur, comme le préfet de police,

02:07:04l'intégralité du ministère de l'Intérieur ne prendra pas de vacances cet été,

02:07:09et nous devons aux policiers et aux gendarmes le fait d'avoir

02:07:11une belle fête du sport en parfaite sécurité et Paris sans délinquance,

02:07:14grâce au sacrifice familial que font les policiers et les gendarmes,

02:07:16je voulais les remercier.

02:07:18– Alors Philippe David, on ne sait pas bien de quelle période parle le ministre de l'Intérieur,

02:07:21parce que plus de délinquance en Ile-de-France, très bien,

02:07:23on est ravi de cette nouvelle, mais dans les faits ce n'est pas flagrant.

02:07:26– Dans les faits ce n'est pas flagrant, on apprend d'Amaury Brelet,

02:07:28journaliste à Valeurs Actuelles qui vient régulièrement sur CNews,

02:07:31qu'un des directeurs de Coca-Cola qui était dans un grand hôtel parisien

02:07:35s'est fait voler son sac, et là je viens de recevoir,

02:07:38alors les fans de foot le connaissent, Javier Mascherano,

02:07:41l'ancien joueur milieu de terrain notamment du FC Barcelone,

02:07:44de l'équipe d'Argentine, qui se plaint de l'insécurité

02:07:47pour les Jeux Olympiques de Paris, et il dit,

02:07:49on nous a volé durant l'entraînement des bagues, des montres, de tout,

02:07:55alors ça pose quand même question, si même l'équipe d'Argentine,

02:07:58je vois une vidéo, alors je ne peux pas l'écouter comme on est en direct,

02:08:00mais on me l'a envoyé, de Mascherano qui raconte ça,

02:08:04je crois que ce serait bien que Gérald Darmanin revienne vivre sur la planète France.

02:08:10Oui, parce que là on ne sait pas très bien d'où sortent ces statistiques.

02:08:12Oui, parce qu'un des patrons de Coca-Cola, ça fait quand même mauvais genre

02:08:15qu'il se fait voler son sac avec une Rolex dedans,

02:08:19dans un grand hôtel de luxe, je ne cite pas pour ne pas faire de pub,

02:08:22un hôtel, un palace parisien, et là les joueurs argentins

02:08:26qui se sont fait voler des bagues et des montres, c'est quand même fabuleux.

02:08:29Il y avait des athlètes étrangers qui avaient dit qu'ils craignaient

02:08:33même de venir dans la capitale à cause de l'insécurité, donc voilà un exemple.

02:08:37Ils ont mal écouté Eric Dupond-Moretti qui dit que l'insécurité,

02:08:40c'est avant tout un sentiment.

02:08:42L'entraîneur argentin d'ailleurs, qui s'est plaint hier aussi

02:08:45de l'invasion du terrain lors de la rencontre Argentine-Maroc.

02:08:48Oui, donc on va parler plus tard dans ce journal.

02:08:52Leur but égalisateur a été annulé après, donc il avait deux raisons de se plaindre.

02:08:56On va en reparler juste après de ce match,

02:08:58mais d'abord, alors qu'on attend des millions de visiteurs pour les Jeux olympiques,

02:09:01une tendance inquiète particulièrement les autorités.

02:09:04De plus en plus de touristes, justement, sont ciblés par les délinquants

02:09:07et parfois par des criminels.

02:09:08L'an dernier, la France était une nouvelle fois la destination préférée des touristes

02:09:12avec 100 millions de visiteurs.

02:09:13Alors quels sont les actes dont ils sont le plus victimes ?

02:09:16Réponse avec notre journaliste polyjustice Célia Barotte.

02:09:20L'an dernier, 27 200 personnes domiciliées à l'étranger ont été victimes de vols sans violence.

02:09:26C'est 5% de plus qu'en 2022, selon le dernier rapport du service statistique ministériel de la sécurité intérieure.

02:09:33La progression la plus significative concerne les coups et blessures volontaires.

02:09:38Les services de police et de gendarmerie ont enregistré 1 200 victimes.

02:09:42C'est deux fois plus qu'en 2016.

02:09:44Même constat pour les escroqueries et fraudes aux moyens de paiement.

02:09:47Plus 10% en moyenne par an.

02:09:50En ce qui concerne les violences sexuelles, on constate une augmentation de 8% en 7 ans.

02:09:55Dans le détail, en toute logique, c'est pendant l'été qu'il y a le plus de victimes.

02:09:59Alors quelles sont aussi les zones concernées ?

02:10:01Là encore, ce sont les départements touristiques, Paris, les littoraux et les Alpes.

02:10:07Enfin, les personnes les plus touchées viennent des pays frontaliers avec la France, la Belgique, la Suisse et l'Allemagne.

02:10:13Des chiffres qui seront peut-être en baisse cet été en raison du nombre important de forces de l'ordre déployées dans le cadre des Jeux olympiques.

02:10:21Et puis, à l'étranger, Miquel, cette toute dernière information de la nuit communiquée par l'armée israélienne.

02:10:27Cinq corps d'otages ont été retrouvés lors d'une opération à Canyounès.

02:10:30Parmi les victimes, cinq ressortissants israéliens, dont quatre soldats de Tzahal.

02:10:35Ils avaient été tués et enlevés lors des attaques du Hamas le 7 octobre dernier.

02:10:39111 otages restent toujours retenus dans la bande de Gaza.

02:10:43Vous voyez les photos de ces cinq personnes retrouvées par l'armée israélienne.

02:10:48Bizarrement pour eux, je n'entends personne utiliser le mot génocide pour ce qui s'est passé le 7 octobre.

02:10:53Les indignations seraient-elles à géométrie variable ?

02:10:56Pour certaines personnes, en tout cas, peut-être la question se pose effectivement.

02:11:00Joe Biden a enfin pris la parole depuis l'annonce de son retrait, Miquel.

02:11:03Dans une allocution solennelle, dans le bureau Oval, le président américain est revenu sur sa décision,

02:11:09mais n'a pourtant pas évoqué la question de sa santé.

02:11:12Les détails de ce discours avec notre correspondante à New York, Fanny Chauvin.

02:11:17Avec ce discours d'une dizaine de minutes, on reste un peu sur sa faim.

02:11:22Avec des questions en suspens, Joe Biden a soigneusement évité le sujet principal,

02:11:28celui dont tout le monde parle depuis le débat raté, son état de santé.

02:11:32Le président américain, pour le président américain,

02:11:35son état de santé ne fait pas partie des raisons qui a conduit à son retrait.

02:11:41Il explique son choix autrement.

02:11:43La défense de la démocratie, qui est en jeu, me semble plus importante que n'importe quel titre.

02:11:50Je puise de la force et je trouve de la joie à travailler pour le peuple américain.

02:11:54Mais cette tâche sacrée qui consiste à parfaire notre union ne me concerne pas.

02:11:59Il s'agit de vous, de vos familles, de votre avenir.

02:12:02Il s'agit de nous, le peuple.

02:12:04La meilleure façon d'aller de l'avant était de passer le flambeau à une nouvelle génération.

02:12:08C'est le meilleur moyen d'unifier notre nation.

02:12:16Unifier la nation, mais aussi son parti politique.

02:12:19Joe Biden renonce à briguer un second mandat pour unir son camp derrière une candidature pour battre Donald Trump.

02:12:28Il faut rappeler que Joe Biden ne faisait plus consensus.

02:12:32Il a été lâché par des élus de son camp, des ténors du parti, jusqu'à ce que ça soit devenu intenable.

02:12:40Il répond poliment et sans rancune apparente et salue au passage Kamala Harris.

02:12:46Il la qualifie de partenaire incroyable et de femme expérimentée et forte.

02:12:52Mais Joe Biden ne souhaite pas s'éclipser, s'effacer jusqu'à la fin de son mandat.

02:12:57Il compte vraiment poursuivre dans la direction qui est la sienne sur plusieurs thèmes,

02:13:02comme les énergies renouvelables ou encore l'accès aux soins.

02:13:05Et surtout, il compte travailler à la résolution du conflit à Gaza.

02:13:10Il ne veut pas transmettre ce dossier à Kamala Harris, un dossier qui divise l'Amérique et son parti.

02:13:16Ça pourrait être préjudiciable pour la candidate en novembre prochain.

02:13:20Philippe, est-ce que Joe Biden peut rester président jusqu'à la fin de son mandat ?

02:13:24Mais vous êtes sûre qu'il est encore président ?

02:13:27A priori.

02:13:27Parce que quand on voit son état mental se dire qu'il dirige la première puissance mondiale

02:13:32avec plus de 6000 têtes nucléaires, c'est quand même inquiétant.

02:13:34Et c'est doublement inquiétant, je vais faire rajeunir un peu les téléspectateurs.

02:13:40On se souvient à l'époque, quand on voyait Brejnev, Mao Zedong ou Tito,

02:13:44qui étaient complètement moribonds, qui continuaient à diriger leur pays,

02:13:49on se disait mais on ne dirait pas ça dans un pays démocratique,

02:13:52parce que c'était quand même trois dictatures.

02:13:54Et aujourd'hui, de voir que ça se passe dans ce qui est la deuxième plus grande démocratie du monde

02:13:59en population après l'Inde, ça pose quand même franchement question.

02:14:03Retour en France, vous l'avez peut-être remarqué depuis plusieurs semaines,

02:14:06quitter ou rejoindre les gares parisiennes s'avère être un vrai casse-tête,

02:14:10voire un parcours du combattant, Mickaël.

02:14:11Une galère liée aux périmètres de sécurité.

02:14:15C'est une galère mise en place en tout cas dans le cadre des Jeux olympiques.

02:14:18Fabrice Yeltsiner et Thibaut Marcheteau se sont rendus hier à la gare de Lyon à Paris,

02:14:23et vous allez le voir, les voyageurs ne cachent pas leur exaspération.

02:14:27Ce chauffeur VTC souhaitait déposer sa cliente à la gare,

02:14:30mais à cause de ce barrage, il a dû arrêter sa course avant sa destination.

02:14:35Il va donc falloir finir à pied.

02:14:37On est obligé de descendre pour aller à la gare de Lyon.

02:14:39Comme j'ai un train à 18h10, j'espère que je ne vais pas le rater, c'est surtout ça.

02:14:43La raison, le repérage par les athlètes d'une épreuve de cyclisme pour les Jeux olympiques,

02:14:47ce qui a le don d'exaspérer ce chauffeur de taxi.

02:14:50C'est catastrophique.

02:14:51Regardez, je dépose des gens, on est là en plein milieu de la route, c'est incroyable en fait.

02:14:57Du côté des voyageurs qui souhaitaient quitter ou rejoindre les gares de Lyon ou d'Austerlitz,

02:15:01c'est un véritable chemin de croix.

02:15:03On ne peut pas traverser les ponts, les bus ne traversent pas,

02:15:07les combinaisons dans les métros sont compliquées,

02:15:12donc je suis chargé, je ne peux pas monter et descendre les escaliers.

02:15:16Ça fait une bonne heure qu'on attend, on attend un Uber depuis bien 45 minutes je pense,

02:15:20parce que ça ne roule pas trop, c'est bloqué ou je ne sais pas.

02:15:23Tandis que certains préfèrent le prendre avec le sourire.

02:15:26Ça fait un peu du sport là.

02:15:28C'est les JO ?

02:15:28Ah oui, c'est les JO, ça commence par là.

02:15:31Seuls les secours étaient autorisés à rentrer dans le périmètre.

02:15:34Les gendarmes qui tenaient le barrage nous ont assuré faire preuve de tolérance

02:15:38pour les situations d'urgence.

02:15:41On a vu un usager qui voyageait pas léger,

02:15:44c'est le moins qu'on puisse dire avec sa grosse valise qu'on voit derrière dans les écrans.

02:15:48Il va peut-être y avoir une épreuve olympique,

02:15:49le garde d'austérite, le garde de Lyon en voiture,

02:15:51en moins d'une heure, ce serait quand même fabuleux.

02:15:54Alors qu'il y a un pont à traverser, ça intéresse la gage.

02:15:57À Paris, les problèmes de circulation dus aux Jeux olympiques

02:16:00peuvent avoir de lourdes conséquences.

02:16:02C'est plus inquiétant.

02:16:03Les mesures de sécurité rendent difficile l'accès à certains hôpitaux.

02:16:06L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière est l'un de ceux qui est placé en zone rouge,

02:16:09périmètre de sécurité où un QR code est exigé.

02:16:13Résultat, seuls quelques patients peuvent y accéder.

02:16:16Les reportages sur place de Noémie Hardy, Jean Delacoste et Raphaël Lasreg.

02:16:21Se faire soigner s'annonce compliqué avec les Jeux olympiques.

02:16:24QR code oblige, certains patients se voient refuser l'accès en voiture aux hôpitaux.

02:16:29On avait la possibilité d'avoir accès à l'hôpital même avec la voiture

02:16:33et aujourd'hui on nous a refusé l'accès en nous précisant

02:16:36que soit on avait un rendez-vous à l'hôpital, soit si on n'avait pas de rendez-vous,

02:16:40même si on vient visiter nos familles, on n'avait pas accès à l'hôpital.

02:16:46Une tâche tout aussi difficile pour les ambulanciers qui transportent des patients.

02:16:50Je dois aller récupérer un patient, je dois le récupérer à 15h30,

02:16:53je ne sais même pas si je vais y arriver parce que je ne sais même pas par où je vais passer.

02:16:57Nous transportons les personnes malades et la maladie ne s'arrête pas pendant les Jeux.

02:17:02Donc il devrait tenir plutôt compte de ça, que nous soyons embêtés, que nous soyons même décalés.

02:17:07Le verrouillage de ces zones modifie l'organisation de certains patients.

02:17:11Jadre rend visite à sa mère qui se fait opérer jeudi soir.

02:17:15Elle ne pourra sortir de l'hôpital que samedi.

02:17:17Ce n'est pas des bonnes nouvelles, des choses agréables, on a envie de rentrer chez nous.

02:17:21Et là, du coup, ça repousse tout, ça décale tout.

02:17:23Donc c'est vrai que c'est très handicapant moralement,

02:17:26mais aussi physiquement parce que c'est plus fatigant du coup.

02:17:29Une partie de ces restrictions sera levée après la cérémonie d'ouverture.

02:17:33En attendant, les hôpitaux de Paris recommandent d'anticiper les trajets

02:17:37et de prendre les transports en commun.

02:17:40À Saint-Etienne, au stade Geoffroy-Guichard,

02:17:43le début des Jeux olympiques a viré au fiasco, Mickaël.

02:17:45Lors de la rencontre de football Argentine-Maroc,

02:17:48les supporters marocains ont envahi la pelouse

02:17:51suite à l'égalisation des Argentins dans les toutes dernières secondes.

02:17:54L'arbitre a dû interrompre le match avant de revenir deux heures plus tard

02:17:59pour annuler le but des Sud-Américains.

02:18:01Sujet de Félix Pérolaz et Maxime Lavandier.

02:18:04Des policiers mobilisés aux abords de la pelouse

02:18:07et un match qui se termine dans le désordre et la confusion.

02:18:11Mené de buse à un pendant une grande partie de la rencontre,

02:18:14l'Argentine égalise à la 16e minute du temps additionnel.

02:18:17Les joueurs argentins sont alors la cible de supporters marocains

02:18:21dont une vingtaine envahissent le terrain.

02:18:23L'arbitre décide alors d'interrompre le match

02:18:25qui ne reprendra que deux heures plus tard.

02:18:28Des pétards ont été jetés et il n'appartient pas au ministère de l'Intérieur

02:18:31de savoir si on reprend ou pas le match.

02:18:33Il a été décidé pour les quelques milles qui restaient de reprendre le match.

02:18:36Au retour du vestiaire, le match reprend dans un stade vide.

02:18:39Le public a été évacué.

02:18:41Mais avant d'entamer les trois dernières minutes du match,

02:18:44l'arbitre consulte l'assistance vidéo

02:18:47et annule le but argentin pour une position de hors-jeu.

02:18:50Le match se finit alors par une victoire du Maroc.

02:18:53Malgré un scénario surréaliste,

02:18:55aucun blessé n'est à déplorer suite à ces incidents.

02:18:59Philippe, vous êtes un amateur de sport en général,

02:19:02mais aussi de football, c'est regrettable ce genre d'action.

02:19:05Ce n'est pas du tout l'esprit sportif qu'on attend de voir dans les tribunes

02:19:08et sur le terrain.

02:19:09Je me pose la question de savoir si c'est déjà arrivé

02:19:12dans une grande compétition.

02:19:14Alors, je vais compter les Jeux Olympiques dans les grandes compétitions.

02:19:16Un terrain envahi, je ne crois pas.

02:19:18Deux heures d'interruption.

02:19:20Deux heures d'interruption.

02:19:20Il y avait eu une fois, c'était France-Koweït 1982,

02:19:23le Sheikh Koweïti qui était rentré sur le terrain

02:19:26pour faire refuser un but à Alain Giresse,

02:19:28un but qui était magnifique d'ailleurs,

02:19:30parce qu'un supporter avait sifflé dans les tribunes.

02:19:33Il avait dit mes joueurs se sont arrêtés de jouer

02:19:35parce qu'ils ont pensé que c'était l'arbitre qui avait sifflé.

02:19:38L'arbitre avait capitulé.

02:19:39Il s'appelait Monsieur Stoupard.

02:19:40C'était un soviétique et on ne l'a plus jamais revu

02:19:43dans une grande compétition.

02:19:45Mais là, je dois dire que Maroc-Argentine,

02:19:49c'est la rencontre entre des crétins de supporters

02:19:52et des crétins de joueurs qui chantent des chants racistes.

02:19:54Koweït a sifflé d'ailleurs pendant le stade.

02:19:56Donc là, c'était vraiment le cocktail explosif.

02:20:00Si, la dernière fois que ça a été reporté,

02:20:02grande rencontre reportée, c'était au Stade de France.

02:20:04C'était l'Hiver pour le Real Madrid,

02:20:05la finale de la Ligue des Champions reportée.

02:20:07C'est à l'extérieur qu'il y a eu des supporters

02:20:09qui ont essayé de pénétrer dans l'enceinte du stade.

02:20:11Mais ce n'était pas un match international.

02:20:13C'était de Coupe d'Europe, d'Euro ou de...

02:20:17Alors par contre, il y a un autre match qui s'est bien passé

02:20:19pour le coup et c'était l'un des premiers défis sécuritaires

02:20:21de ces Jeux olympiques.

02:20:23Le match de foot Israël-Mali s'est déroulé sans incident majeur,

02:20:26en tout cas hier soir au Parc des Princes.

02:20:27Oui, ici, quelques spectateurs ont brandi des trapeaux palestiniens.

02:20:31Tout s'est déroulé dans le calme en tribune.

02:20:32Une fois le match terminé,

02:20:34les supporters nous ont même offert de belles images de communion.

02:20:37Écoutez quelques-unes de leurs réactions au micro d'Audrey Bertheau.

02:20:41L'ambiance était géniale, très bon enfant,

02:20:45plein de drapeaux mélangés

02:20:46et des supporters très heureux d'être ensemble.

02:20:49Il y avait une trop bonne ambiance, tout le monde était mélangé.

02:20:51Les drapeaux maliens et israéliens à côté.

02:20:53On a passé une trop bonne soirée.

02:20:55Là, cette ambiance derrière, c'est vraiment...

02:20:57Ça fait tellement de bien.

02:20:58C'est un bonheur.

02:20:59C'était un match vraiment plaisant.

02:21:00Il y a eu beaucoup d'ambiance.

02:21:02Les équipes ont très bien joué.

02:21:03Ils ont fait un partout.

02:21:04Donc, on est très contents du match.

02:21:06Franchement, ça s'est super bien passé.

02:21:07Génial.

02:21:08On s'est éclaté.

02:21:09On a mis supporté Israël.

02:21:10On avait des voisins maliens, très sympathiques.

02:21:13Donc voilà.

02:21:13Alors effectivement, il y a eu quelques sifflets pendant les hymnes.

02:21:17Malgré tout ça, il y a quand même eu une très belle ambiance

02:21:19entre les maliens et les israéliens.

02:21:21Et on a quand même passé une très belle soirée.

02:21:24C'est super, Philippe, après toutes les polémiques

02:21:25qu'il y a eu autour de la délégation israélienne,

02:21:28qui n'était soi-disant pas la bienvenue,

02:21:29de voir un match qui se déroule dans le calme

02:21:31et avec des supporters heureux.

02:21:33Mais excusez-moi, c'est ça le football.

02:21:34C'est des supporters maliens intelligents,

02:21:36des supporters israéliens intelligents.

02:21:38Vous voyez, la crétinerie n'est pas partout dans le football.

02:21:40Dieu merci.

02:21:41Je m'en félicite, comme j'aime le football.

02:21:43Miquel Dos Santos aussi, c'est quelqu'un de très bien.

02:21:45Je ne suis pas porloïde.

02:21:46Pareil, vous aussi, vous êtes footeuse ?

02:21:47Je suis plutôt foot-x, moi.

02:21:51Ce n'est pas mal aussi.

02:21:52Ça, par contre, ça s'appelle une contre-attaque fabuleuse.

02:21:55C'est du réalisme à l'italienne.

02:21:57Là, vous m'avez cloué sur place.

02:21:59Et c'est ça le football.

02:22:00C'est ce qu'on aime.

02:22:01Il y avait quand même, faut-il le rappeler,

02:22:031000 policiers,

02:22:05c'est-à-dire un policier pour 50 spectateurs.

02:22:08Ça prouve à quel niveau on est arrivé dans ce pays.

02:22:11Et ça fait très plaisir de voir qu'un match avec Israël

02:22:13se soit bien passé,

02:22:14quand on voit que nos voisins belges ont capitulé

02:22:16pour l'organisation du Israël-Belgique,

02:22:19de la prochaine Ligue des Nations,

02:22:21qui va se jouer à Budapest.

02:22:23Budapest, tout le monde le sait, c'est en Belgique.

02:22:25Mais je ne sais plus si c'est en Flandre ou si c'est en Wallonie.

02:22:27Il faudra m'expliquer.

02:22:28On va justement parler des forces de l'ordre,

02:22:30puisque le RAID, le GIGN,

02:22:31mais aussi les brigades synophiles.

02:22:33Toutes les forces de l'ordre spécialisées

02:22:35sont sur le qui-vive avant la cérémonie d'ouverture de demain.

02:22:37Accompagnées de leurs chiens renifleurs,

02:22:39les maîtres inspectent depuis plusieurs jours

02:22:41tous les bateaux le long des quais de Seine.

02:22:43Un travail minutieux de ces brigades synophiles

02:22:46raconté par Félix Peyrolaz.

02:22:49Allez, on cherche.

02:22:51Un chien renifleur sécurise la zone.

02:22:56Sur ce bateau, des chiens sont mobilisés

02:22:58pour la sécurisation des Jeux olympiques.

02:23:00On va vérifier que chaque bateau a été sécurisé

02:23:05et on va s'assurer qu'il n'y a aucune charge explosive

02:23:07qui a été placée à l'intérieur des bateaux.

02:23:10Des dizaines de bateaux transporteront

02:23:12des milliers d'athlètes et d'artistes

02:23:14lors du défilé flottant le 26 juillet.

02:23:16Tous, sans exception, doivent être vérifiés.

02:23:19Et on a des équipes de démineurs qui interviendront

02:23:22si les chiens et les EOR auraient détecté

02:23:26un objet qui leur semblerait suspect.

02:23:29Au total, plus d'une trentaine de chiens

02:23:31sont mobilisés pendant quatre jours.

02:23:32Certains proviennent des Émirats arabes unis,

02:23:35d'Autriche et même de Roumanie.

02:23:37Pour le chien, c'est un jeu.

02:23:38Donc là, pour lui, le chien est en train de jouer.

02:23:40Donc pour lui, il faut qu'il cherche, il faut qu'il trouve.

02:23:43S'il trouve un produit, il sera content.

02:23:47Donc c'est sa récompense.

02:23:49Les autorités ont déclaré que la cérémonie d'ouverture

02:23:53ne faisait l'objet d'aucune menace terroriste particulière.

02:23:58Et c'est la fin de cette matinale.

02:24:00Merci infiniment de nous avoir suivis.

02:24:01Merci à toute l'équipe.

02:24:02Merci, Mickaël Dos Santos.

02:24:04Demain, c'est la dernière.

02:24:05Demain, c'est la dernière.

02:24:05Dernier réveil.

02:24:06Dernier réveil.

02:24:07Et cette fois-ci, je n'oublierai pas le petit jingle

02:24:09avant les minutes d'info.

02:24:10Demain, c'est la bonne.

02:24:11Loïc Roosevelt, merci beaucoup et à demain.

02:24:13Et merci infiniment, Philippe David, d'avoir été avec nous.

02:24:15C'était un grand plaisir.

02:24:16C'était un plaisir partagé.

02:24:17Se lever tôt pour venir dans une équipe aussi sympa,

02:24:19c'est un bonheur.

02:24:20C'est gentil.

02:24:21Vous êtes le bienvenu quand vous voulez.

02:24:22Avec grand plaisir.

02:24:23Et nous, on se retrouve demain en attendance.

02:24:25C'est l'heure des pros avec Eliott Deval.

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