Avec Mathias Wargon, chef des urgences de l’hôpital Delafontaine, Alain Fontaine, président Association française des maîtres restaurateurs, propriétaire bistrot-restaurant « Le Mesturet », Loïc Guezo, secrétaire général du Clusif, une association française de professionnels de la cybersécurité, Gil Avérous, Maire de Châteauroux (Indre, 43 000 habitants) et Pascal de Lima, économiste de l'innovation
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##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-07-22##
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
00:06Eh oui, les JO, les Jeux Olympiques, c'est sur Sud Radio qui va être une des radios,
00:12LA radio des JO, comme elle est la radio du rugby.
00:16Alors, les Jeux dans tous leurs états avec Joseph Ruiz.
00:19Bonjour Joseph.
00:20Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:21Alors, ces Jeux Olympiques, il faut bien le dire, nous sommes tous partagés, le public
00:25est partagé, les organisateurs sont partagés entre l'enthousiasme qui monte et qui est
00:29là.
00:30On a tous envie que ça marche, on a tous envie que ça réussisse et pourtant, il y
00:33a aussi, on va le voir à nouveau, le mécontentement, la déception, l'incompréhension même sur
00:38le terrain à cause de ces blocages.
00:40Alors bien sûr, l'actualité ce matin, c'est institutionnel mais c'est important, c'est
00:43le Président de la République qui évidemment va soutenir tous ceux, pas que les athlètes
00:47d'ailleurs, que tous ceux qui organisent et qui permettent la réalisation de ces Jeux
00:51Olympiques de Paris 2024, c'était 1924 il y a un siècle, vous imaginez, le Président
00:56de la République ce matin au Village Olympique.
00:58Très bien, mais il y a pas mal de choses qui ne collent pas.
01:00Alors on verra que, évidemment, nous y tenons beaucoup nous à Sud Radio, les JO, ce n'est
01:05pas que Paris, on va aller faire un tour à Châteauroux, mais il y a aussi un coup de
01:08gueule que certains veulent porter, veulent crier ce matin, un coup de gueule, et notamment
01:17du Dr.
01:18Vargon, du Professeur Vargon qui est un grand chirurgien, pardon, un grand urgentiste.
01:22Alors Joseph, dites-nous pourquoi il veut pousser ce coup de gueule ?
01:26Eh bien on va aller chercher les conséquences concrètes finalement sur la vie des Français
01:31de ces Jeux Olympiques, effectivement, où on espère une réussite, mais concrètement
01:36sur le terrain, qu'est-ce que ça donne ? Et on est effectivement en ligne sur Sud Radio
01:40avec Mathias Vargon.
01:41Bonjour.
01:42Bonjour.
01:43Bonjour Docteur.
01:44Alors, je suis urgentiste et Docteur Vargon, pas professeur.
01:48Ah, vous n'êtes pas encore UPPH.
01:49Non, je suis trop vieux, je ne le serai jamais.
01:52Mais ce n'est pas la question, ce n'est pas un coup de gueule, il faut qu'on arrête
01:55de se mystériser tout et n'importe quoi, c'est juste qu'effectivement, on a eu ce
01:59problème d'accès à l'hôpital et de départ de l'hôpital.
02:03Mais expliquez-nous, expliquez-nous de quoi il retourne, parce que là, on ne comprend
02:05rien quand on n'est pas autour de votre hôpital.
02:07Alors juste en rappelant…
02:08Alors, ce n'est pas que l'hôpital, c'est tout le centre de Saint-Denis.
02:11En fait, il y a des bretelles de l'A1 qui arrivent du nord de Paris, du nord de la région
02:19parisienne.
02:20Il y a une bretelle qui arrive et une bretelle qui en repart, et ces bretelles sont voies
02:25olympiques.
02:26Et or, on ne sait pas d'où elles viennent et où elles mènent.
02:29Les bretelles sont voies olympiques et elles sont apparues comme ça sans qu'on ne soit
02:33jamais au courant.
02:34Ça fait quand même plus d'un an qu'on travaille sur l'accessibilité de l'hôpital
02:38et ça, on l'a vu apparaître…
02:39Mais c'est quoi la conséquence pour votre hôpital ? Expliquez-nous, parce qu'on ne
02:42comprend pas votre problème.
02:43Eh bien, le problème, c'est que les personnels sont obligés de faire un énorme détour
02:47puisqu'ils ne peuvent pas arriver à l'hôpital, ils ne peuvent pas en repartir.
02:51Ils font un détour de 30 minutes à une heure, et ceux qui doivent repartir de l'hôpital
02:56vers Paris, il y a une bretelle qui est bloquée aussi, on ne sait pas trop pourquoi non plus,
03:00et ceux-là doivent aussi faire un détour le soir de plus de 30 minutes, c'est quand
03:04même des personnels qui arrivent à 7h du matin et qui en partent à 19h.
03:07Et donc, quand on se lève déjà très, très tôt le matin, c'est un peu embêtant d'avoir
03:13une demi-heure à une heure de détour à faire matin et soir.
03:17Et notre SMUR, c'est-à-dire l'ambulance avec un agent, risque d'être bloquée également.
03:24Ça concerne également tous les habitants de Saint-Denis, c'est un énorme blocage.
03:29Et nous, on a l'impression que ça a paru un peu tardivement, et surtout, on ne comprend
03:33pas bien pourquoi.
03:34Toute la semaine dernière, par exemple, pour retourner sur Paris, je n'ai pas pu prendre
03:39la bretelle habituelle.
03:40Par contre, je prenais la bretelle qui était juste devant le Stade de France, donc c'est
03:44un peu étrange.
03:45On a un peu l'impression qu'il y a eu une erreur et que personne ne va vouloir revenir
03:48dessus.
03:49Oui, alors voilà, c'est ce que vous nous dites sur ce radio, c'est qu'en fait, personne
03:52ne va vouloir revenir dessus.
03:55Est-ce que finalement, vous essayez de trouver une solution avec les autorités compétentes?
03:59Est-ce que vous avez un dialogue pour changer, peut-être réouvrir cette bretelle?
04:04Alors, je sais que la direction, que l'Agence régionale de santé ont eu la préfecture
04:10en contact.
04:11Moi-même, lors d'une grosse conférence sur la santé, sur les problématiques des
04:17personnels de santé avec le préfet de police, monsieur Nunez, j'ai abordé ce problème.
04:24Alors, il y a quelqu'un qui m'a répondu qu'en fait, c'est parce que notamment pour
04:30les deux autres bretelles, c'est des voies olympiques, ce qu'on sait, donc ce n'est
04:34pas où elles mènent.
04:35Et la troisième, c'est parce qu'elles croisaient une voie olympique.
04:38Bon, je n'ai pas été très convaincu puisque le périphérique pour entrer sur l'autoroute
04:421 qui monte vers le Stade de France croise également une voie olympique.
04:46Et on m'a répondu, mais à cet endroit-là, ça n'est plus une voie olympique.
04:49Tout ça a été un peu tiré par les cheveux.
04:51Voilà où on en est.
04:52Mais c'est vrai que le personnel, c'est une charge supplémentaire, alors que les
04:58JO, c'est déjà une grosse charge, non seulement sur notre service, mais sur le reste de l'hôpital
05:02avec des lits ouverts en plus.
05:03Nous, on a deux lignes supplémentaires d'infirmières, de médecins.
05:07Donc, on travaille beaucoup.
05:08Et c'est vrai que ça, c'est arrivé au dernier moment et que ça ne rend pas les gens
05:12particulièrement de bonne humeur.
05:14Alors, justement, les gens, les patients qui vont venir dans votre hôpital, est-ce
05:20que vous avez déjà un peu des retours sur des retards qu'il peut y avoir ?
05:25Est-ce que vous essayez de leur...
05:26Comment vous faites pour leur expliquer ?
05:28Est-ce que ça pose problème aussi pour venir à l'hôpital, pas uniquement pour les salariés ?
05:31Il faut un QR code pour venir à l'hôpital ?
05:35C'est quand même un con.
05:37Non, non.
05:38Il y a des hôpitaux sur lesquels il faut des QR codes dans Paris, mais il n'y a absolument
05:43pas de QR code.
05:44On n'est pas en zone rouge dans notre préfecture, en fait.
05:46Oui, c'est ça.
05:47Et puis, vous avez...
05:49C'est ce que vous notez ce matin sur Sud Radio, c'est...
05:51En fait, on l'a découvert par TikTok.
05:53Vous n'avez pas été prévenu par la préfecture de la fermeture ?
05:56Non, non seulement on n'a pas été prévenu, mais le commissariat de police non plus.
06:00Et puis, sur la bretelle, par exemple, qui est, elle, non pas réservée, mais complètement
06:06fermée avec des plombs en béton, il y avait une pancarte pour indiquer qu'on traversait
06:10une voie olympique.
06:11Donc, on a un peu l'impression qu'est-ce qu'il...
06:14Alors, on va me dire que non, ça, j'en suis sûr, mais moi, je me suis dit, mais ça se
06:18trouve, ils se sont gourés, en fait.
06:20Ils ont confondu les bretelles devant le Stade de France et la piscine avec les bretelles
06:25du centre de Saint-Denis.
06:26Quand on est au centre de Paris, Saint-Denis, ça a l'air très loin.
06:29Bon, c'est juste après le périphérique, mais ça a l'air très loin.
06:32Et on se dit, ah, finalement, c'est la scène de Saint-Denis.
06:35Et d'ailleurs, à chaque fois qu'on nous fait des présentations sur les Jeux olympiques,
06:38ça ne parle que de Paris.
06:3960% des activités olympiques sont en scène Saint-Denis.
06:43Oui, mais bon, docteur, on a beaucoup parlé ici sur Sud Radio, puis on ne va pas se gêner
06:46pour continuer de la scène Saint-Denis, du Val d'Oise, on y reviendra, où se déroulent
06:50aussi, évidemment.
06:51D'abord les Jeux, parce qu'il y a le village olympique où est le président de la République
06:53ce matin.
06:54Est-ce que vos salariés, les soignants, parce que ce que vous nous dites, c'est que les
06:58soignants qui vont nous aider à tenir ces Jeux, eh bien, ils sont mis dans la difficulté,
07:04parce qu'ils ne peuvent pas rejoindre par la bonne voie habituelle leur hôpital.
07:07Est-ce que, au moins, votre ambulance peut passer, à tenter de passer ? Et après tout,
07:11les soignants ne peuvent pas.
07:12Ça dépend des endroits.
07:13Est-ce qu'ils tentent de passer, quand même ?
07:14Alors, notre ambulance de Smur, elle peut passer sur les voies olympiques, mais rentrer
07:19sur l'autoroute A1, elle ne peut pas.
07:22Oui, c'est ça le comble.
07:23En tout cas, c'est plutôt sympa d'être venu, non ? Parce que c'est un coup de gueule,
07:27on l'a compris, on ne l'hystérise pas, mais enfin, c'est une formule tout de même.
07:30On a bien senti que vous étiez déçu.
07:31Mais à force de pousser pour des coups de gueule, pour foutre n'importe quoi à la société.
07:36Ce n'est pas n'importe quoi.
07:37On l'a bien vu avec vous.
07:38En tout cas, on va aller voir du côté de Paris.
07:39Alors maintenant, on revient dans le centre de Paris, où les commerçants et au premier
07:44chef, les restaurateurs, s'alarment, évidemment, de la forte baisse de fréquentation, que ce
07:49soit les zones rouges, les zones bleues, les zones, je ne sais quoi, les zones grises,
07:53on va le voir, liées évidemment aux restrictions, avec ces zones que je viens de citer, de circulation
07:58et de périmètre de sécurité.
07:59Clément Barguin, bonjour.
08:00Bonjour.
08:01Alors Clément, vous êtes reporter à Sud Radio et vous avez réussi à vous infiltrer
08:05sur l'île Saint-Louis, c'est-à-dire évidemment au bord de la Seine, pas loin des endroits
08:11où on va pouvoir assister à cette cérémonie d'ouverture des Jeux vendredi.
08:17Bon, alors qu'est-ce que vous avez constaté ?
08:18Franchement, il faut dire, ce qui est le cœur de Paris est littéralement sous cloche,
08:24barricadé, et c'est un peu non sans rappeler l'ambiance qui régnait ici pendant le confinement.
08:29Pour accéder à l'île de la cité où je me trouve, il faut passer de nombreux points
08:32de contrôle, présenter son QR code, et ça, il y a encore beaucoup de touristes qui ne
08:35semblent pas être au courant.
08:37Et puis, au-delà de ça, il faut dire que l'ambiance n'est pas franchement chaleureuse
08:40pour l'instant, avec ces 44 000 barrières disposées dans tout Paris, ces milliers de
08:45policiers et de gendarmes aux quatre coins des rues, impossible par exemple ici de s'approcher
08:49de Notre-Dame de Paris.
08:51À quatre jours de la cérémonie d'ouverture, le cœur de la capitale ressemble à une ville
08:55morte, et ça, pour les commerçants et restaurateurs que j'ai pu rencontrer, c'est la désillusion
08:58! Certains ont perdu jusqu'à 60% de leur chiffre d'affaires, ils ne font quasiment
09:03aucun couvert.
09:04Pareil pour les magasins, un gérant d'une boutique de souvenirs me confiait avoir 2-3
09:08clients seulement par jour.
09:10Personne ne s'attendait ici à de telles répercussions, eux qui espéraient booster
09:14la fréquentation avec les Jeux Olympiques.
09:16Pour l'instant, on peut dire qu'on est très loin du compte.
09:19Bon, mais vous avez réussi à entrer comment ? Vous avez dû passer derrière ces grillages
09:23là qui organisent les flux de personnes, d'individus sur le site ?
09:29Oui, c'est ça.
09:30Il y a des points de boostage un peu partout.
09:31En fait, il y a tous ces grillages et puis à certains endroits, on peut quand même
09:33accéder avec des forces de l'ordre qui vont là vous demander un QR code pour accéder
09:37à cette zone.
09:38Alors, il y a les commerçants.
09:39Du coup, est-ce qu'ils attendent des compensations financières ? Est-ce qu'elles viennent ? Qu'est-ce
09:42qu'on leur dit ?
09:43Là, c'est la petite musique qui commence à monter.
09:46Ici, en fait, c'est l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie qui s'est
09:49saisi du dossier, qui demande une compensation pour ses pertes, mais cette commission pourrait
09:55avoir lieu seulement en juin 2025.
09:57C'est bien trop tard pour tous les professionnels que j'ai pu rencontrer.
10:00Il faut payer les charges, les loyers, les salaires et avec des trésoreries déjà fragiles,
10:05certains redoutent de ne pas parvenir à joindre les deux bouts.
10:08J'ai notamment discuté avec une restauratrice qui me disait qu'elle envisageait même de
10:11licencier deux de ses salariés.
10:13Alors, il faut le rappeler, ce large périmètre de sécurité le long de la Seine, il doit
10:17être levé après la cérémonie d'ouverture, mais la plupart des professionnels que j'ai
10:22rencontré restent sceptiques et redoutent une saison, il faut le dire, très compliquée,
10:26notamment en raison des accès rendus très difficiles ici, au cœur de Paris.
10:31Oui, merci Clément Barguin.
10:32On va vous retrouver évidemment tout au long des jours qui viennent.
10:35Maintenant, ça y est, on est entrés, parce que dans deux jours, c'est le foot et puis
10:39c'est le rugby à 7 qui va commencer, alors même que la cérémonie elle-même n'aura
10:43pas tout à fait été réalisée.
10:46Donc, l'égio, ça devient très concret dans les heures qui viennent.
10:49Merci Clément Barguin.
10:50On vous retrouve bientôt.
10:51Et on continue avec quoi ?
10:52On continue à parler des restaurateurs, justement, et on va aller directement leur poser la question.
10:57On est avec Alain Fontaine.
10:58Bonjour.
10:59Bonjour.
11:00Vous êtes président de l'Association française des maîtres restaurateurs, propriétaire
11:04du bistrot-restaurant Le Mesturé, vous êtes dans le deuxième à Paris.
11:08Alors expliquez-nous, comment est-ce que vous vivez ces derniers jours au rythme des restrictions
11:12de plus en plus importantes dans Paris ? Est-ce qu'effectivement, pour vous, on a entendu
11:16Clément Barguin qui en parlait, est-ce que c'est une désillusion, une petite désillusion
11:19ou est-ce qu'on en fait un peu trop ?
11:21Alors, comment vous dire ? D'abord, les restaurateurs, nous sommes pour la plupart
11:28fans des Jeux olympiques.
11:30On est très fiers que les Jeux olympiques soient arrivés, soient sur Paris.
11:33On est très fiers de ce qui se prépare parce que je pense que les Jeux olympiques vont
11:38effectivement rentrer dans l'histoire des Jeux olympiques avec la cérémonie d'ouverture
11:42et tout cela.
11:43Et puis, on était préparés, on était préparés, c'est-à-dire réunion avec les mairies, réunion
11:49avec la préfecture.
11:50On connaissait le schéma, d'accord ? Mais par contre, où on est surpris, c'est qu'effectivement,
11:58on ne s'attendait pas à ce qui se passe maintenant.
12:00Qu'est-ce qui se passe maintenant et depuis un mois ? C'est-à-dire que les touristes
12:03lambda ne sont pas venus en raison des Jeux olympiques ou très peu.
12:08C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les taux de fréquentation par rapport au mois de juillet
12:11de l'année dernière dans les hôtels et dans les restaurants sont très en dessous.
12:14Pourquoi ? Parce qu'ils veulent se remplacer dans quelques jours et on croise les doigts,
12:18ça devrait aller, par le tourisme des Jeux olympiques.
12:21Donc, ça, c'est la première des choses.
12:23Deuxième des choses et très importante, c'est que les entreprises ont envoyé tous
12:28leurs collaborateurs, soit en vacances, soit en télétravail.
12:31Donc, on n'a pas cette clientèle-là.
12:33Donc, pas de touristes, pas la clientèle des gens qui travaillent sur Paris.
12:40Et puis, on a effectivement un problème de climat, mais ça, ça n'a rien à voir avec
12:44les Jeux olympiques, plus une instabilité éthique que vous connaissez.
12:48Ça s'accumule.
12:49C'est vrai qu'on est dans un trou d'air considérable.
12:51Après, ce qu'on ne savait pas, et pourtant, avec plein de réunions, c'est que le périmètre
12:57rouge et périmètre bleu, dans lequel je me trouve aussi, mais le périmètre rouge allait
13:00être impacté comme ça, avec des grilles et des barrières partout, avec des grilles
13:06devant les cafés.
13:07C'est-à-dire que vous avez des images du Buest, ça vous donne envie d'aller prendre
13:14un café devant une grille, un peu comme dans un zoo, si vous voulez.
13:18Oui, c'est ça.
13:19Non, ça ne le fait pas.
13:20Donc, si vous voulez, je pense qu'avec la sécurité, c'est comme la santé, on ne joue
13:23pas.
13:24C'est clair.
13:25Les menaces sont là et on est dans des pays au monde où on sait ce que ça veut dire la
13:29menace.
13:30On l'a connu, on l'a vécu.
13:31Bien sûr.
13:32Donc, par contre, est-ce qu'il n'y avait pas d'autres moyens de sécuriser ? Quel est
13:37le niveau de la menace ? Et puis, c'est surtout fluidifié.
13:40Parce que ce que vient de dire votre reporter, tout est vrai.
13:43C'est-à-dire qu'il faut faire la queue pour rentrer avec le pass et les touristes ne sont
13:47pas au courant.
13:48Vous vous êtes préparé, mais pas les touristes.
13:52Nous, commerçants, on était au courant, mais les touristes, apparemment, sont beaucoup
13:55moins au courant.
13:56Donc, évidemment, il va falloir qu'ils soient au courant.
14:00Il va falloir aller très vite.
14:01Et puis, le GHR, Premier syndicat sur Paris, puis l'UMI également, l'Union des métiers
14:06d'industrie hôtelière, doivent faire ce qu'ils ont fait pour le Covid.
14:10On est un peu là-dedans, doivent bouger pour avoir des indemnisations pour ces commerçants
14:17et ces restaurateurs impactés.
14:18Merci, Alain Fontaine.
14:20Je rappelle que vous êtes président de l'Association française des maîtres restaurateurs et vous
14:24êtes le patron du bistrot restaurant Le Mesturé à Paris, dans le deuxième arrondissement.
14:29On espère que vous allez quand même remplir votre salle, vos couverts et votre terrasse.
14:33On se retrouve tout de suite sur Sud Radio pour la suite des jeux dans tous leurs états.
14:37Sud Radio, les jeux dans tous leurs états.
14:45Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
14:48Eh oui, les JO, c'est sur Sud Radio, qui est une des radios des Jeux olympiques, les
14:52Jeux olympiques dans tous leurs états avec Joseph Ruiz.
14:55On l'entendait à l'instant, le restaurateur Alain Fontaine qui disait bah oui, on râle
14:58un peu parce qu'évidemment, nos terrasses sont vides, mais on ne peut pas jouer avec
15:01la sécurité. On sait ce que c'est les problèmes de sécurité et d'attentats dans Paris.
15:06Alors là, on va parler cybersécurité avec vous, Joseph Ruiz, expliquez-nous pourquoi.
15:11On va en parler avec Loïc Guézeau.
15:12Bonjour. Bonjour.
15:15Vous êtes secrétaire général du Clusiv, c'est une association française de professionnels
15:20de la cybersécurité.
15:21On voulait absolument aborder ce sujet parce que la semaine dernière, la panne du côté
15:25de Microsoft a lâché le spectre de l'attaque cyber autour des Jeux olympiques et a
15:31directement impacté les Jeux olympiques.
15:33Donc, on voulait faire un point avec vous et se poser la question.
15:36Quelles sont exactement les menaces, les cyberattaques potentielles sur les Jeux olympiques?
15:43Ces menaces sont très nombreuses.
15:45Effectivement, premièrement, les JO sont une vitrine mondiale.
15:50Donc, tout moyen d'impacter ce bon déroulement est un moyen de se faire connaître.
15:56Donc là, on pense à des attaques sur les infrastructures qui peuvent être menées par
16:00des États, qui font passer des messages en perturbant les JO.
16:03Donc, les infrastructures, le chronométrage des compétitions, la publication des images,
16:10la diffusion en mondiaux vision, les portails d'accès et puis tout ce qui est autour, les
16:15transports et autres infrastructures critiques.
16:18Ça veut dire, Loïc Guézeau, qu'il faudrait, s'il y avait une panne, par exemple, des
16:21chronos, il faudrait retourner au bon vieux chrono à main?
16:25Eh bien, c'est prévu par les JO.
16:27Il y a des procédures manuelles telles que le retour au chronométrage manuel.
16:31Simplement, les records ne seraient pas homologués, les nouveaux records olympiques.
16:35Vous avez parlé justement d'États potentiels qui sont derrière ces cyberattaques.
16:39Qui sont-ils véritablement?
16:40Quels États peuvent menacer les JO et pourquoi?
16:44C'est très difficile à dire.
16:45Les attaques étatiques sont l'attribution et du domaine diplomatique.
16:51Mais on a déjà un peu de retour sur des JO passés, comme par exemple en Corée du Sud,
16:56où là, il est établi qu'il y a eu des attaques attribuées aux services russes qui ont
17:01ciblé notamment la cérémonie d'ouverture et qui ont perturbé le fonctionnement de
17:05différents systèmes pendant la cérémonie d'ouverture.
17:07Et là, il peut y avoir des menaces de la part de l'État russe sur les JO, où on a
17:11vu que les autorités, l'ANSI notamment, se dit plutôt confiante.
17:15L'Agence Nationale de Sécurité Informatique.
17:18Exactement. Est-ce que, de votre côté, vous êtes aussi confiant de ce point de vue là?
17:23L'ANSI, l'Agence Nationale pour la Sécurité des Systèmes d'Information en France,
17:27en charge de la protection des systèmes du gouvernement et de toutes les infrastructures
17:31critiques, a été missionnée également spécifiquement pour la sécurité cyber des
17:36JO.
17:37Le constat qu'elle fait, c'est que la préparation de l'ensemble de l'écosystème est au
17:41meilleur niveau.
17:42Maintenant, c'est comme un match.
17:44Ce n'est pas parce qu'on est très bien préparé que le match va bien se dérouler.
17:47Il va falloir attendre le coup de sifflet de démarrage et voir comment les outils,
17:52les processus et les humains qui sont derrière vont réagir.
17:55Mais on n'a jamais été aussi bien préparé que pour les JO de Paris 2024.
17:59C'est ça, c'est une bonne nouvelle.
18:00Alors, hormis les États, ça peut être qui les acteurs qui peuvent nous menacer?
18:05Est-ce que c'est des groupes aussi de hackers?
18:06Il y a beaucoup de...
18:08Alors, ce n'est pas des hackers, on les appelle plutôt des cybercriminels.
18:11Leur objectif, c'est de gagner de l'argent en faisant des fraudes, par exemple des fraudes
18:17sur les tickets d'entrée aux différentes activités, cérémonies des JO.
18:23Donc, on a vu, par exemple, je travaille pour un éditeur qui s'appelle Proofpoint et on
18:27a vu la mise en place de centaines de sites pirates, factices, qui simulent le look and
18:34feel, l'apparence du site officiel des JO, mais qui sont en fait sous le contrôle d'attaquants
18:39de criminels qui veulent obtenir, par exemple, les détails de vos cartes de paiement pour
18:43réaliser des paiements frauduleux qui ne vous donneront absolument pas de tickets.
18:47Je voulais rappeler qu'il existe un seul site officiel sous contrôle des JO, du comité
18:53des JO, pour les billets, c'est Ticket.paris2024.org.
19:01Merci Loïc Guézeau, vous êtes le secrétaire général de Clusiv, qui est une association
19:06de professionnels de la cybersécurité, on voit que les enjeux en la matière sont très
19:10importants.
19:11Joseph, on revient pour les JO dans tous leurs états avec le journal des jeux olympiques
19:16de Quentin Gérard.
19:18Sud Radio, les jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
19:28Avec Joseph et Quentin Gérard, même pour l'actualité et les coulisses des jeux olympiques
19:35avec ces JO dans tous leurs états.
19:37Alors là, à 12h30, le journal, les infos du jour, Emmanuel Macron d'abord, Quentin
19:41est au village olympique et puis la France vise la cinquième place en termes de médaille
19:46et puis un athlète, Joseph, qui s'en pute un doigt, il s'en pute un doigt pour participer
19:51à l'événement.
19:52J'ai envie d'entendre cette histoire effectivement Thierry.
19:54Quentin, le chef de l'état qui était donc ce matin au village olympique de Saint-Denis.
19:58Il est arrivé vers 10h45, accompagné de Gérald Darmanin, le ministre de l'intérieur,
20:03et d'Amelia Castera, la ministre des sports, le président a ensuite pris la parole.
20:07Nous sommes prêts.
20:08Nous sommes prêts et nous serons prêts tout le long des jeux.
20:11Monsieur le ministre, merci infiniment, parce que vous avez aussi mobilisé, et vous êtes
20:16tous là pour le montrer, des forces de sécurité intérieure comme jamais, pas simplement pour
20:21la cérémonie d'ouverture, mais durant toute cette saison olympique.
20:26Et aux côtés des forces de l'ordre, il a dévoilé la plaque d'augmentation du commissariat
20:30du village olympique, qui servira aussi de caserne pour les pompiers.
20:34C'est le fruit d'un immense travail qui a profondément changé le territoire, en particulier
20:37le département.
20:38On a eu l'occasion ensemble avec vos élus du village olympique, en effet, à Pleyel
20:46et autres, d'inaugurer successivement les infrastructures qui vont rester et constitueront
20:52cet héritage.
20:53Eh bien, c'est le cas aussi de cette base, de ce centre.
20:57Elle a croisé au fond de la sécurité et de l'héritage.
21:00Une caserne des pompiers et un commissariat de police, c'est un village bien français
21:04qui restera bien français après !
21:06Et il doit d'ailleurs ensuite déjeuner avec la délégation française, qui leur feront
21:11visiter la résidence.
21:13Côté médaille, David Lapartien a réaffirmé les objectifs français des Jeux olympiques.
21:18Oui, un but ambitieux répété depuis plusieurs semaines, le président du comité national
21:22olympique et sportif français était ce matin sur France Info.
21:25Notre objectif conjoint entre le CNOSF et l'Etat, c'est d'être dans les cinq premières
21:30nations.
21:31Pour être dans les cinq premières nations, ça fait aux alentours de 70-80 médailles
21:36et une vingtaine de médailles d'or.
21:37C'est bien sûr ce qu'on attend.
21:38Il y aura une certaine euphorie et une certaine ferveur chez les sportifs français.
21:42Il en faudra un s'ils veulent au moins égaler la performance des Jeux d'Atlanta en 1996
21:47avec une cinquième place, en comptant entre autres, selon ses dires, sur la natation,
21:50le judo, le tir à l'arc ou le cyclisme pour atteindre cet objectif.
21:54Et David Lapartien a aussi pris la parole sur la cérémonie de vendredi.
21:57Il se dit confiant mais va scruter avec grande attention la météo.
22:01On n'est pas tout à fait rassuré parce que c'est assez aléatoire, dit-il, il risque
22:04de faire chaud et on annonce aussi quelques gouttes à certains moments.
22:07Et on termine ce journal des sports, Quentin, avec une histoire assez étonnante, celle
22:11d'un athlète qui se fait amputer une phalange pour participer aux Jeux Olympiques.
22:15C'est dingue.
22:16Oui, c'est incroyable.
22:17Jeudi 11 juillet, Matthews Donson, un joueur de hockey sur gazon australien, reçoit un
22:20coup de crosse sur l'annulaire droit.
22:22Soins médicaux l'obligent, il va devoir se faire poser une broche et sera en convalescence
22:26pendant 4 à 6 mois, ce qui lui fera louper les Jeux.
22:29Mais cette hypothèse est impensable pour lui.
22:31Le vice-champion olympique en 2021 choisit donc une solution radicale, se faire amputer
22:36la phalange et s'assurer donc de participer aux JO.
22:40Une décision qui a été saluée par son sélectionneur.
22:43Je ne suis pas sûr que je l'aurais fait, mais lui l'a fait.
22:45Donc c'est super, s'amuse-t-il.
22:46Son coach qui le confirme bien, forcément, dans la liste australienne, Matt Donson, va
22:50donc participer à ses 3e JO et pourra donc jouer dès samedi, date du tournoi de hockey
22:56sur gazon.
22:57Ce sera pour lui, contre l'Argentine.
22:58On va retenir ce nom qui, même s'il n'a pas de médaille, devient historique.
23:03Matt Donson, qui est australien, qui joue au hockey sur gazon et qui donc préfère
23:08se faire amputer de phalange, plutôt qu'être au top du top de sa forme, avec sa batte dans
23:14la main, bien sûr, aux JO de Paris, c'est n'importe quoi.
23:18Je ne sais pas, peut-être que si il se met à Idore, ce ne sera pas n'importe quoi.
23:22Bon, merci à tous les deux, on va filer à Châteauroux, parce que les JO, ce n'est pas
23:28que Paris.
23:29Joseph ?
23:30Oui, on va en parler dans quelques instants.
23:31On recevra Gilles Averrous, le maire de Châteauroux, on va aller dans l'Inde, ville de 43 000
23:37habitants.
23:38Effectivement, on ne le sait pas forcément, mais les JO de Paris, ce sont aussi les JO
23:43de Châteauroux.
23:44On se retrouve tout de suite dans les JO, dans tous leurs états.
23:47On va revenir sur le Châteauroux qui va accueillir les JO olympiques et c'est assez
23:51étonnant.
23:52Ce sera les épreuves de tir.
23:53On revient sur Sud Radio, à tout de suite.
23:55Sud Radio, les jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
24:07Alors, vous le savez, c'est compliqué de ne pas parler de Paris, bien sûr, ou exclusivement
24:11de Paris.
24:12Et pourtant, les jeux, les JO dans ces JO, dans tous leurs états, ce n'est pas que dans
24:16la capitale.
24:17On va filer à Châteauroux avec le maire de Châteauroux, Joseph Ruiz.
24:21Oui, on accueille Gilles Averrous.
24:22Bonjour.
24:23Bonjour.
24:24Vous êtes maire de Châteauroux, ville de l'Inde, 43 000 habitants.
24:28Alors expliquez-nous, comment est-ce possible que les JO olympiques de Paris soient aussi
24:32les JO olympiques de Châteauroux ? Comment Châteauroux est-elle devenue finalement ville
24:36des JO olympiques ?
24:38Alors, le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres.
24:41Et c'est vrai que si dans la candidature initiale de Paris 2024, ce n'était pas Châteauroux
24:46qui était retenu, mais un site qui était situé à la Courneuve, des problèmes techniques,
24:51des problèmes de dépollution du terrain et puis des problèmes d'extension nécessaire
24:54du site qui était trop petit pour accueillir l'ensemble des épreuves a fait que Châteauroux
24:59a été retenu.
25:00Parce qu'à Châteauroux, nous avons le centre national de tir sportif de la Fédération
25:03française de tir, qui est un site ultra moderne, qui est le plus grand et le plus beau d'Europe.
25:07Et donc, naturellement, c'était facile pour Paris 2024 de retenir en plan B Châteauroux.
25:12Donc, M. le maire, c'est le tir, les épreuves qui sont délocalisées, si j'ose dire, à
25:17Châteauroux ou localisées à Châteauroux, c'est le tir ?
25:19Le tir, pistolet, carabine, voilà, la fosse, toute distance confondue, 5 épreuves.
25:26Il y a une spécialité du côté de Châteauroux, de cette épreuve-là, comment ça se fait
25:30qu'il y ait un centre aussi moderne dans votre ville ?
25:33Alors, s'il y a un centre aussi moderne, c'est qu'il y a 7-8 ans, la Fédération française
25:39cherchait à implanter sur le territoire un centre national de tir et cherchait plutôt
25:43un site militaire en reconversion.
25:44Il s'est trouvé que nous, on avait un régiment qui quittait la ville et qui libérait des
25:48emprises sur lesquelles il y avait déjà un petit centre de tir.
25:51Et donc, naturellement, la Fédération a retenu notre site pour y créer son centre national
25:55sur 110 hectares et qui était aux caractéristiques olympiques puisqu'on accueille tous les ans
26:00des championnats de France, d'Europe et du monde en fonction des disciplines de tir
26:04pratiquées.
26:05Est-ce que, monsieur le maire, ça demande vraiment des espaces particuliers, un dispositif
26:09spécial ? Enfin, on ne peut pas s'entraîner au tir n'importe où ?
26:12C'est ça.
26:13Alors, il y a plusieurs types de pratiques du tir.
26:16Il y a du tir en intérieur, du tir à 10 mètres, à 25 mètres, à 50 mètres, mais
26:20aussi du tir extérieur, que ce soit le skit, ce qu'on peut appeler communément le baltrap,
26:25et du tir à longue distance jusqu'à 600 mètres chez nous.
26:28Donc, effectivement, à 600 mètres, vous devez absolument être en extérieur, ce qui
26:31implique quelques nuisances de bruit notamment.
26:33Vous avez le monde entier du tir chez vous, vous avez les athlètes de toutes les délégations
26:38spécialistes du tir dans le monde ?
26:40Exactement, le tir est un des sports les plus pratiqués au monde.
26:44On a 90 nations qui sont représentées à Châteauroux et qui vont l'être jusqu'à
26:48la fin des Jeux paralympiques puisqu'on a la chance d'avoir aussi, on est la seule
26:52ville en dehors de l'Île-de-France à accueillir les Jeux paralympiques.
26:54On imagine que ça a été quand même une grosse organisation.
26:59D'ailleurs, quand est-ce qu'il faut se connecter pour pouvoir regarder les épreuves
27:04de tir du côté de Châteauroux ?
27:05Les épreuves de tir sont les premières aux Jeux olympiques puisque, peut-être que vous
27:11ne le savez pas, Pierre de Coubertin était un tireur et donc, par tradition, le fondateur
27:18des Jeux.
27:19Son sport est le premier.
27:20Ce qui fait que le 27 juillet, le lendemain de la cérémonie d'ouverture, les premières
27:25médailles, or, argent et bronze, seront remises non pas à Paris mais à Châteauroux
27:30puisque ce seront des tireurs qui seront récompensés les premiers.
27:34Donc, à partir de samedi, vous pourrez suivre les épreuves jusqu'au 5 août.
27:39Bon, mais M. le maire, Gilles Leveros, vous êtes le maire de Châteauroux, dites-nous
27:43franchement, vous avez informé vos habitants, ils savent que ça se passe à Châteauroux,
27:47ils en sont fiers, est-ce que la fièvre monte, est-ce qu'ils sont contents de les accueillir
27:51ou est-ce qu'ils sont surpris tout d'un coup ?
27:53Non, non, c'est une opportunité incroyable chez nous, alors surtout qu'on l'a su tardivement
27:56parce qu'on est l'un des derniers sites à avoir été retenus, c'était le 12 juillet
28:002022 exactement, on a eu moins de deux ans pour se préparer mais on s'est fortement
28:04préparés, mobilisés, aujourd'hui on est prêts, on a eu le passage de la flamme olympique
28:07le 27 mai dernier et depuis la ville est aux couleurs de Paris 2024, si vous venez vous
28:13verrez que c'est très festif, on a des spagnons, on a des décorations sur l'essentiel des
28:18bâtiments, il y a le fléchage pour aller sur le site.
28:21Vous êtes à coup sûr quand vous arrivez à Châteauroux, vous êtes sûr qu'il y a
28:24des épreuves olympiques, vous ne pouvez pas passer en dehors de la signalétique, il y
28:27a une vraie serveur populaire d'accueillir ces jeux, c'est une chance inouïe pour une
28:31ville moyenne comme nous que de passer du centre de France, on se situe géographiquement,
28:36au centre du monde dans quelques jours.
28:38C'est joli ça, le centre du monde et le centre de la France, Châteauroux.
28:41Du côté de Paris, il y a quand même quelques habitants qui grognent un petit peu, on a
28:46pu lire dans la presse, notamment du côté de Châteauroux, quelques habitants qui disaient
28:50que c'était quand même un peu plus compliqué aujourd'hui d'atteindre le centre-ville.
28:54Est-ce que vous arrivez à discuter avec les habitants ? Est-ce que les restaurateurs sont
28:59heureux de cette situation avec un peu plus de restrictions ? Comment est-ce que vous
29:02gérez ça ?
29:03Oui, alors contrairement à Paris, nous on n'a pas de périmètre de sécurité dans
29:07le centre-ville, ce qui fait que nos restaurateurs peuvent accueillir leur clientèle comme à
29:12l'accoutumée, avec un peu plus de clientèle que d'habitude, nos hôteliers fonctionnent
29:15totalement.
29:16Effectivement, quand on s'approche du site olympique, il y a une déviation, une départementale
29:20qui est dédiée, qui fait faire un petit détour de cinq kilomètres pour ceux qui
29:23vont travailler de l'autre côté, mais on sait que c'est pour quelques jours et que
29:27le jeu en veut la chandelle, comme on dit, c'est-à-dire que les retombées derrière
29:30et le moment incroyable qu'on va vivre ici justifient bien ces quelques désagréments
29:35de déviation.
29:36Vous êtes en train de dire, monsieur le maire, que finalement c'est nous les Parisiens qui
29:40sommes les plus râleurs et que les gens de Châteauroux, je ne sais pas vraiment d'où
29:43on dit d'ailleurs quand on est citoyen de Châteauroux, les Castel-Roussin, merci
29:47Joseph, sont gaulois, certes, mais ravis et ils râlent un peu moins que nous et ils
29:53prendront leur mal en patience avec la déviation autour du site olympique de tir de Châteauroux.
29:58La leçon est prise pour nous Parisiens, vous avez raison, on râle un peu trop et tant
30:01mieux si l'enthousiasme monte à Châteauroux autour de ces épreuves et on est ravi de
30:06savoir que les premières médailles finalement de ces Jeux Olympiques Paris 2024 seront
30:11remises à partir d'épreuves chez vous à Châteauroux et pas à Paris.
30:15Merci infiniment Gilles Laverousse, maire de Châteauroux dans l'Indre, d'avoir été
30:19notre invité.
30:20Joseph, là on va parler toujours des Jeux bien sûr, mais avec la dimension selente
30:25et trébuchante, de combien ça nous coûte ?
30:26Exactement, on en parle tout de suite.
30:29Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
30:33Les JO, vu d'ailleurs aujourd'hui, c'est toujours la dernière partie de notre émission
30:38des JO dans tous leurs états et aujourd'hui, on va regarder les Jeux Olympiques du point
30:42de vue de notre portefeuille.
30:43Est-ce que oui ou non, les Jeux Olympiques vont permettre à l'économie française de
30:47se relancer en partie, un peu ? Et est-ce que les Jeux Olympiques vont rapporter aussi
30:50de l'argent directement aux Français ? Et pour en parler, on accueille ici en studio
30:54Pascal Delima.
30:55Bonjour.
30:56Bonjour.
30:57Vous êtes économiste de l'innovation, alors on va répondre à cette question.
31:00Au moment de la présentation de la candidature de Paris, comme ville haute, le budget était
31:06environ de 6,8 milliards d'euros et les effets attendus sur l'économie étaient portés
31:11à 10,7 milliards d'euros.
31:13Est-ce que la promesse est tenue ?
31:14Alors, c'est un petit peu compliqué puisqu'à chaque fois, il y a des décalages entre les
31:19estimations au début, enfin avant les Jeux Olympiques et puis évidemment, la vraie vie
31:24après où effectivement, on fait des calculs et puis là, on s'aperçoit qu'en règle
31:29générale, si on regarde l'ensemble des JO de l'histoire, on voit que, on va dire
31:35pour le comité olympique, pour l'organisateur, on est plutôt légèrement à l'équilibre
31:41en général, on va dire et que par conséquent, ce sont les impacts directs liés à l'organisation
31:49du CIO même et puis il y a les impacts indirects sur le PIB français, sur le PIB en général
31:55et c'est là où on a effectivement un effet positif où en règle générale, on arrive
32:00à rattraper quelques dérapages financiers même si on est autour de l'équilibre pour
32:05le CIO, les impacts indirects sur l'économie permettent de rattraper un petit peu les
32:10erreurs d'estimation et donc un petit peu comme la plupart des JO, on va dire, sauf
32:14évidemment Athènes peut-être, Montréal où là, ça a été quand même globalement
32:20assez déficitaire, on va se retrouver un petit peu mieux que l'équilibre.
32:23Alors justement, vous parlez de décalage, il y avait un budget de 6,8 milliards d'euros,
32:29alors à quel point ce décalage existe ? Combien on déborde quoi ?
32:33Tout à fait, alors ça, ça va dépendre, premièrement, il va y avoir la question du
32:39CIO, la CIO a des recettes, la billetterie, ça se compte en termes de 1,3 milliards,
32:44les sponsors, les partenaires, les partenaires privés, les partenaires publics, le merchandising,
32:51tout ça c'est les recettes pour le CIO, il y a ces dépenses de notre côté qui sont
32:55les appels d'offres, les dépenses, les contrats commerciaux avec les entreprises, on estime
33:00en général que d'un côté, on aurait effectivement plutôt 6 milliards, d'un autre côté, 7-8-9
33:06milliards de dépenses, ça c'est les impacts directs, et puis il y a les impacts indirects
33:11sur le tourisme, sur l'hôtellerie, en gros sur l'économie française et sur le PIB,
33:16et donc le solde net va dépendre de quoi ? De l'effet de ces impacts indirects, mais
33:21attention parce qu'on a une donne nouvelle sur ces JO, c'est le PAS, parce qu'effectivement,
33:26si les JO ont un impact positif sur l'hôtellerie en général, le tourisme, etc., pour l'instant
33:32c'est compliqué parce qu'effectivement le PAS apporte une connotation négative.
33:36Qu'est-ce que vous appelez le PAS ? Le PAS pour accéder au QR code, les zones grises,
33:40rouges et bleues.
33:41Tout à fait, et donc là, on a une petite inquiétude quand même.
33:45Ce que vous nous dites c'est que ce n'était pas anticipé finalement, et qu'on ne s'entendrait
33:48pas à ce que cette restriction ait un tel impact sur l'économie et le business local ?
33:53Oui, tout à fait.
33:54On voit des annulations dans les hôtels, on voit des annulations dans les restaurants
33:57assez importants, évidemment dans la limite de nos sécurités, et ce n'était pas prévu.
34:02Parce que normalement, tout ce tissu économique en bénéficie.
34:05Or là, au contraire, justement, le QR code fait que, on va voir, on va compter, mais
34:10bon, grosso modo, ça devrait être autour de 0,1 % du PIB, de stimulation de croissance
34:15pour donner un chiffre concret, autour de l'équilibre pour le CIO et 0,1 % pour le
34:20global.
34:22Paris devrait être légèrement rentable, on sait que Sydney aussi, etc.
34:26Il y a une chance quand même que Paris ne le soit pas.
34:28C'est une possibilité aujourd'hui, quand on est à 0,1 %, c'est une possibilité que
34:33Paris ne soit pas rentable.
34:34Vous l'avez dit, on est sur le fil.
34:36Moi j'anticipe, je suis plutôt optimiste, je vais dire sur une zone un peu plutôt positive.
34:40J'espère qu'on aura quand même aussi tout l'afflux touristique en dehors de la zone
34:45de sécurité.
34:46Pour l'instant, il y a encore des questionnements.
34:50Pardon, mais je voudrais comprendre, pas rentable pour qui ? C'est-à-dire qu'il y a les caisses
34:54privées des restaurateurs, on l'a vu, des taxis qui ont perdu déjà beaucoup à cause
34:58de ces zones qui ne s'étaient pas anticipées, et puis il y a les caisses de l'État, c'est-à-dire
35:01que les caisses des établissements, des infrastructures massives qui ont été créées et qui ont été
35:07construites, et puis il faut les financer, les collectivités locales ont investi beaucoup,
35:11la région, la ville, en province aussi, on l'a vu.
35:15Et puis il y a aussi, tout simplement, les abondements qu'on va devoir faire.
35:20La région Ile-de-France s'annonçait une commission d'indemnisation des commerçants.
35:24Je veux dire, qui serait perdant si jamais il y a déficit ?
35:27Alors, s'il y a déficit, déjà, il y a clairement le retour sur investissement des infrastructures.
35:33On n'est pas du tout dans le cas d'Athènes, par exemple, où là il y a eu une grosse dette
35:36qui a explosé parce que finalement les infrastructures sportives n'ont pas été exploitées.
35:41Il y a eu aussi, voilà, on a minimisé aussi...
35:43Vous voulez dire que nous, on exploitera ?
35:44Nous, on exploitera.
35:45Nous, on ne sera plus proche de Londres.
35:46On a du sport en France.
35:47On a du sport en France, on exploitera les infrastructures.
35:50Il y a quand même, encore, heureusement, un influx touristique qui est prévu, qui
35:54est encore important.
35:55Il tarde à venir, mais je pense qu'il va arriver.
35:58Donc, bénéfice pour la restauration, l'hôtel, les services, et les perdants, bon, les perdants,
36:04ce sont ceux qui sont plutôt à l'intérieur, en fait, de la zone de sécurité, c'est bien
36:08ça le problème.
36:10Pour les structures publiques, vous pensez qu'elles ont été budgétées et ce sera
36:14rentabilisé à terme ?
36:15Oui, je pense que ce sera rentabilisé à terme parce que, voilà, on a cette culture
36:19en France, quand même, qui est celle d'être capable de faire des infrastructures avec
36:22un plan budgétaire qui est cohérent.
36:24Alors, on est d'accord, Pascal Delima, vous êtes économiste, on le rappelle, vous avez
36:28une vision un peu plus optimiste que certains de vos confrères.
36:32Par exemple, l'économiste du sport Jean-François Bourg explique dans La Nouvelle République
36:36que le seul vainqueur des JO, c'est le CIO.
36:39Alors, c'est un petit peu ce que j'essayais de dire au début, mais je voudrais apporter
36:43une nuance à cela.
36:44Le CIO, oui, mais ça va pas être non plus, et jamais le CIO fait pas des...
36:48Le Comité international olympique, c'est le grand organisateur, une puissance mondiale.
36:51Tout à fait.
36:52Qu'on peut résumer un peu avec des recettes comme un club de foot et des dépenses comme
36:55un Etat, on va dire.
36:56J'aime bien cette comparaison.
36:58Et donc, là, le CIO, bon, va gagner, oui, alors est-ce que c'est beaucoup ? Je ne crois
37:02pas.
37:03Je pense que quelques 1 ou 2 ou 3 milliards de suppléments de recettes par rapport aux
37:08dépenses, ce n'est pas non plus énorme.
37:10Je rappelle que 8 milliards, par exemple, c'est 0,4% du PIB, donc ça, c'est un premier
37:15point.
37:16Et puis, pour le reste, il faut voir tout le ruissellement que ça entraîne, c'est-à-dire
37:19que la flux touristique, les hôtels, ça compte aussi, le tourisme, voilà, tous les
37:24services de proximité, les commerces, j'en ai pas parlé, bien évidemment, vont en bénéficier
37:29aussi.
37:30Mais il faut savoir qu'il y a une attractivité très forte quand même sur ces GIO, il y
37:34a la marque GIO Paris 2024 aussi, qui attire beaucoup, les investisseurs étrangers sont
37:39là, moi, je suis plus optimiste.
37:41Mais pour le CIO dont on parle à l'instant, eh bien, qu'est-ce qu'il fait de ses bénéfices,
37:47c'est-à-dire, il les réinvestit dans les GIO suivants, députés ou divers, comment
37:51ça se passe ? C'est géré par qui et comment ?
37:53Alors, tout à fait, ça marche un petit peu comme des… c'est un organisme privé avec
37:59des fonds publics et privés également, et ça fonctionne exactement comme une entreprise,
38:04c'est-à-dire que vous devez effectivement trouver un retour sur investissement et donc
38:07automatiquement, le financement même permis à 96% par le privé va de toute façon générer
38:14cette rentabilité attendue.
38:15Donc, on a une structure type club de football avec merchandising, publicité, droits de
38:20TV, j'en ai pas parlé aussi, qui sont importants, de l'autre côté, des dépenses, et donc
38:24ce sont ces dépenses-là, en collaboration avec les municipalités aussi qui s'endettent,
38:28qui font que le plan budgétaire va être à l'équilibre.
38:29Mais c'est pour ça que, par exemple, les partenaires sont indispensables, parce qu'on
38:33a beaucoup critiqué ici la présence de Coca, par exemple, parce qu'on dit que c'est
38:36contradictoire avec l'esport, au Carrefour ou d'autres, mais en fait, vous dites-nous,
38:40sans ces parrains, sans ces sponsors, le CIO ne pourrait pas équilibrer son budget, c'est ça ?
38:45Les sponsors aussi, entre 3 et 6 milliards, tout à fait, effectivement, on peut équilibrer
38:49le budget aussi avec les partenaires, c'est important aussi, le sponsoring, bien sûr.
38:52Vous avez évoqué un mot important qui sonne un peu creux dans l'oreille de certains Français,
38:58c'est le fameux ruissellement.
38:59Aujourd'hui, les Français n'y croient plus vraiment, à ce ruissellement, est-ce qu'il
39:04va être réel ?
39:05Qu'est-ce qu'on va lécher ?
39:06En combien de temps ?
39:07On va profiter ?
39:08Barcelone a été très rentable, par exemple, je n'ai pas parlé aussi, ça a duré, il
39:11a fallu attendre 20 ans pour voir un ruissellement complet, total, avec la Marina à Barcelone,
39:16qui est utilisée aujourd'hui pour plein d'événements artistiques et sportifs, par
39:21exemple, et effectivement, il y a eu Londres aussi, qui a eu cette capacité à exploiter
39:27des zones un peu délaissées, à faire des infrastructures sportives, et aujourd'hui,
39:30ça fonctionne.
39:31Il n'y a pas d'exemple, à part Athènes, qui est très exceptionnel, à part un petit
39:35peu Montréal, mais là, ça remonte à 1976.
39:38Ce que vous appelez le ruissellement, c'est le fait que tous puissent bénéficier, tous
39:41citoyens pourraient bénéficier de la présence des JO ?
39:44Les services restaurateurs, les loisirs, les services de propriété, tout le monde
39:48en bénéficie sur les années qui suivent.
39:51Pékin, ça a été plus long, ça a pris plusieurs décennies aussi, la France en va
39:58voir, mais il faut être patient.
40:00Et alors, vous parlez en vingtaines d'années, en l'occurrence pour Barcelone, est-ce qu'il
40:06faudra attendre 20 ans pour savoir si les JO de Paris vont être bénéfiques pour les
40:11Français, ou est-ce qu'on a des outils aujourd'hui qui peuvent nous permettre, un peu plus tôt
40:14quand même, de le savoir ? Et qui, surtout, va se poser la question ?
40:18Et en particulier, est-ce qu'il y aura un bénéfice image qui amènera, l'été prochain,
40:23dans un an, dans les deux années qui viennent, des touristes en plus, en ayant redoré, en
40:28quelque sorte, plus que jamais, le blason de la France et de Paris en particulier ?
40:31Alors, c'est ce qu'on espère, c'est ce qu'on espère, bien sûr.
40:34Moi, je crois que oui, si c'est mon opinion, c'est oui, je pense que le facteur image joue
40:39beaucoup, bien évidemment, pour le CIO et pour l'économie française.
40:43Il faut savoir aussi qu'on a des études qui démontrent que, et c'est des facteurs d'attractivité,
40:49la criminalité baisse pendant les JO, on le constate dans tous les Jeux Olympiques,
40:56qu'il y a eu aussi une explosion des mariages, et voilà, pendant cette période-là, et donc
41:02je pense que tout cela, mentalement, joue aussi sur l'économie.
41:05On l'espère !
41:06C'est pas que au village olympique qu'on se rencontre, mais les JO sont un lieu de rencontre
41:11mondial, on l'a vu, et donc la morale de votre interview, Pascal Delima, économiste,
41:15c'est au fond que vous nous dites, si on râle à court terme, parce que tout d'un
41:18coup, là, tout s'est bloqué, et puis que ceux qui espéraient faire des gros chiffres
41:22d'affaires ne le font pas, bon, ben oui, c'est la réalité, mais vous nous dites,
41:25soyez enthousiastes et en tout cas optimistes, ça va venir, ça va venir, ça va venir là,
41:29à court terme, dans les jours qui viennent, et ça viendra dans les mois qui suivront
41:33et l'année prochaine.
41:34Bon, merci en tout cas d'avoir été avec nous, merci Joseph Ruiz pour ses JO.
41:39Avec grand plaisir, et les JO dans tous leurs états, c'est l'instant, l'instant, et
41:44Emmanuel Macron vient d'appeler à une trêve politique et olympique pendant cette période
41:50des JO.
41:51Il est au village olympique en ce moment, on en parlera demain quand on se retrouvera
41:54à partir de midi.
41:55Et alors ça, c'est en direct sur Suedradio, la dernière info qui vient de tomber, merci
41:58Joseph.
41:59On va parler aussi des vraies voix qui reprennent ce soir, à quelle heure ce sera ?
42:05Ce sera à partir de 17h30 et c'est avec Christine Bouillaud qui recevra des athlètes pour parler
42:10des Jeux olympiques.
42:11Donc 17h30, c'est ça ?
42:12Exactement.
42:13Alors 17h30, vous avez bien noté, donc deux rendez-vous, les JO dans tous leurs états,
42:17le matin, c'est de midi à 13h, et puis les vraies voix, 17h30 avec Christine Bouillaud,
42:23notre consœur qu'on aime beaucoup ici à Suedradio, qui démarre les vraies voix.
42:28Merci à tous.
42:29Je voudrais remercier aussi bien sûr Annelie Béguin, Joseph, Thibaut Sadler et Djamel
42:33Abdelhak pour cette matinale 10h13, on se retrouve demain à 10h.
42:37Bonne journée sur Suedradio.