• l’année dernière
Avec Sébastien Fraysse, PDG du Groupe français INDIGO, leader mondial des PARKINGS, et 1er opérateur de parkings souterrains dans la Capitale, Dr Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation à l'hôpital Lariboisière à Paris, Vincent Saulnier, Secrétaire général de l’ANDES (Association Nationale des élus en charge du sport) et maire délégué de Château-Gontier (Mayenne), Gérard Holtz, journaliste sportif, co-auteur avec son fils Julien du livre “Histoire des Jeux : 400 histoires qui ont fait la légende des jeux” (éditions Gründ) et Kévin Veyssière, Professeur en géopolitique du sport, Auteur de “GeopOlympics : Les grandes histoires géopolitiques des JO “

---

Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-07-23##

Category

🗞
News
Transcription
00:00Sud Radio, les jeux dans tous leurs états. Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
00:07Avec Joseph, on essaye de faire de Sud Radio, en effet, et puis Christine Bouillot aussi, le soir, dans les vraies voix des J.I.O.
00:13On essaye de faire de Sud Radio LA radio des J.I.O. avec les coulisses et les actualités, l'actualité chaude des J.I.O.
00:19Alors, elle n'est pas toujours drôle, c'est la polémique, la controverse entre Palestiniens et Israéliens.
00:24Comment va se passer leur cohabitation entre une délégation palestinienne qui demande aux C.I.O. d'exclure les Israéliens
00:30et les Israéliens qui sont H24 sous protection, très surveillés, puisqu'il y a des menaces qui ont été proférées.
00:37Mais enfin, on ira aussi s'intéresser aux histoires insolites des J.I.O. avec un grand monsieur, disons-le, Gérard Rolx,
00:45qui est très respecté dans ce pays, un grand journaliste sportif qu'on est ravi de retrouver en direct,
00:50un grand de la deuxième chaîne de télévision, je dis la deuxième chaîne parce qu'il a connu Antenne 2 et puis France 2 aussi.
00:56Les histoires insolites des J.I.O. ça va nous faire sourire.
00:59Et puis on va se poser une question, tout simplement, qui est celle de savoir comment ça marche, les J.I.O. bien sûr,
01:04et comment ça marche à Paris et en Ile-de-France, alors même que c'est compliqué de se déplacer avec un véhicule particulier.
01:11Comment peut-on encore trouver des places de stationnement souterraines, notamment à Paris et en Ile-de-France ?
01:17Nous recevons ce matin Sébastien Fraisse, bonjour.
01:20Bonjour.
01:21Vous êtes le PDG du groupe français Indigo, c'est le leader mondial des parkings,
01:25premier opérateur de parkings souterrains dans la capitale.
01:28Alors les J.I.O. de Paris, on se dit que des souterrains avec des véhicules, la structure de police a dû flipper.
01:34Comment est-ce que vous avez dû, ça a dû complètement chambouler l'organisation de vos parkings ?
01:40Alors en effet, situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles,
01:43et donc on a un certain nombre de contraintes sur l'ensemble de nos parkings.
01:46Les plus fortes concernant les parcs qui sont situés directement sous les sites où vont se tenir les épreuves,
01:51je pense notamment à l'Esplanade des Invalides, bien sûr, et puis la Place de la Concourde,
01:55dans lesquelles on a dû fermer le parc et les vider.
01:57Alors là, vous avez fait quoi ? Vous avez visé les véhicules qui étaient là en permanence ?
02:01Il y en a quelquefois qui payent pour rester des jours et des jours ?
02:03On a dû prendre contact avec l'ensemble des abonnés de ces parkings,
02:062000 personnes environ, pour leur demander effectivement de déplacer leur véhicule.
02:11Alors, sans être sponsor des Jeux Olympiques, vous avez le titre de supporter à la française de l'organisation des Jeux.
02:18Qu'est-ce que ça veut dire exactement ?
02:20Oui, supporter officiel, effectivement, c'est un statut dont on est très fier.
02:23Ça veut dire simplement qu'on est amené à contribuer à la réussite de cette belle fête,
02:27à la fois en apportant les solutions de stationnement pour les flottes de l'organisation elle-même,
02:32il vaut bien stationner ses véhicules pendant la nuit,
02:35et puis en mettant en ligne des produits de stationnement pour l'ensemble des épreuves,
02:40et l'ensemble des épreuves pour permettre à l'ensemble des futurs spectateurs
02:43de trouver la meilleure formule pour vivre les Jeux de manière sereine et apaisée et, j'allais dire, festive.
02:48Alors, supporter, c'est pas sponsor ?
02:51C'est-à-dire que vous encadrez pas, par exemple, vous ne payez pas une pub avec un champion ?
02:58Non, votre marque est présente, comme supporter, c'est une forme de partenariat avec le CIO ?
03:03Voilà, absolument. Ça veut dire qu'on apporte, j'allais dire, une contribution matérielle,
03:06des solutions de stationnement, notamment, comme je l'indiquais pour l'organisation.
03:09Mais nous ne sommes pas, effectivement, dans le top niveau des sponsors.
03:14Bon, alors, on se pose la question, est-ce que vos abonnés franciliens,
03:17ils vont pouvoir, quand même, se garer ? Comment est-ce que vous allez organiser tout ça ?
03:21Alors, effectivement, ça va être une période relativement chahutée, il ne faut pas se mentir.
03:26Donc, il y a les parcs que j'évoquais qui ont été fermés,
03:29les Invalides, la Concorde, mais également l'école militaire Champs-de-Mars,
03:32pour les raisons que j'ai indiquées, c'est le lieu d'organisation d'épreuves.
03:36Et puis, on aura, pour les autres parkings parisiens, ponctuellement,
03:39des contraintes d'interdiction d'accès, quand, par exemple, va passer la course,
03:43une course cycliste, ou le marathon, voire le triathlon.
03:46Donc, à ces moments-là, on apportera beaucoup de communications,
03:49en essayant d'être le plus clair possible auprès de nos abonnés,
03:52qui vont, de toute façon, être en veille.
03:53Ils en ont besoin.
03:54Ils vont en avoir besoin, ils vont être en veille, parce que tout le monde a bien compris
03:56que, pendant ces 15 jours, rien ne serait comme d'habitude.
03:59Et puis, beaucoup de gens sont partis de Paris.
04:01Et puis, surtout, on se dit, ça ne sert à rien de venir avec un véhicule,
04:04parce qu'on ne pourra pas rouler.
04:05Et puis, on ne pourra pas se garer.
04:07Or, ça, ce n'est pas vrai.
04:08Il y a quand même des places qui restent encore disponibles.
04:09Oui, oui, oui.
04:10On aura, effectivement, beaucoup de places à disposition.
04:12Mais on propose également des formules, pour, encore une fois,
04:16pour que les choses se passent de manière la plus sereine possible,
04:18des formules pour se stationner aux portes de Paris seulement,
04:21pour pouvoir continuer son trajet, ce soit en vélo ou en métro.
04:23Il y a tous ceux qui louent un Airbnb ou une chambre d'hôtel en périphérie,
04:27français, étranger, et qui, pour certains étrangers, louent une voiture.
04:31Là, ils auront des places autour de Paris ?
04:33Ils auront des places autour de Paris.
04:35Le groupe Indigo propose 130 000 places en Île-de-France.
04:38Donc, il y a de quoi faire.
04:39Et on a fait évoluer notre site de commercialisation, Indigo Néo,
04:43en permettant aux spectateurs de rentrer par l'épreuve.
04:46C'est-à-dire, j'assiste tel jour à l'épreuve de natation.
04:48Eh bien, on va vous faire la proposition des meilleurs parkings,
04:51les mieux situés par rapport à la localisation.
04:53Alors, on peut se poser quand même la question,
04:55quel est le véritable lien entre Indigo, leader sur les parkings, et le sport ?
04:59Mais votre marque contribue aussi aux sports amateurs.
05:02Mais de quelle manière, concrètement ?
05:04Oui, effectivement, le sport est très présent chez Indigo.
05:06Alors, déjà, on a un rituel dans le groupe,
05:08c'est que tous les deux ans, nous organisons le Raid Indigo.
05:10C'est pour nos salariés.
05:11Il y a des équipes qui sont envoyées de l'ensemble des pays du groupe.
05:14Alors, qu'est-ce que c'est ?
05:15C'est trois jours de compétition sportive.
05:17Ils font quoi ?
05:18Quelles épreuves ?
05:19Alors, des épreuves de vélo, potentiellement de course à pied,
05:23de natation, de canoë.
05:25Enfin, tout ce qu'on peut trouver, à la fois accessible, mais quand même exigeant.
05:28Et le PDG participe ?
05:30Le PDG devient insupporté, parce qu'il a besoin d'être présent
05:33et d'avoir un maximum de collaborateurs.
05:35Mais l'ensemble de mon comité de direction participe.
05:37Et effectivement, on a des équipes qui nous viennent de Pologne, du Brésil, du Canada.
05:40Donc, c'est formidable.
05:41Alors, vous aidez beaucoup le sport amateur, surtout.
05:43Vous n'êtes pas le sponsor de tel ou tel champion.
05:46Vous êtes dans le foot, si j'ai bien compris.
05:48Rugby, vous parlez de Rugby Santé, à Toulon, par exemple.
05:52Et puis, le cyclisme, c'est quoi Rugby Santé ?
05:54Rugby Santé, c'est une très belle initiative
06:00que nous soutenons à travers la Fondation Indigo,
06:02qui permet de placer le sport comme un élément thérapeutique important
06:08pour des gens malades, qui ont atteint de pathologies,
06:11qui subissent des soins très lourds.
06:14Le sport apparaît comme étant un élément thérapeutique extrêmement important et positif.
06:17Et donc, le Rugby Santé fait partie de ces initiatives.
06:20Vous avez aussi des collaborations sur le football féminin.
06:23Expliquez-nous.
06:24Absolument.
06:25Toujours à travers notre Fondation Indigo,
06:27les projets sont apportés par nos collaborateurs.
06:29Et on a une collaboratrice de Nice,
06:31elle-même ancienne footballeuse,
06:33qui a souhaité que l'on l'accompagne
06:36dans la constitution d'une équipe,
06:38d'une section de football féminin senior à Nice.
06:40Et donc, on a souhaité l'accompagner.
06:42Quel club ?
06:43Le club à Nice, je ne pense pas que ce soit l'OGC Nice,
06:47le plus connu, mais effectivement, un club sur la région de Nice.
06:50Vous, personnellement, ce que vous allez suivre les JO ?
06:53Sébastien Fresse, PDG d'Indigo.
06:55Moi, je vais les suivre à la fois,
06:57j'ai la chance de pouvoir assister à certaines épreuves,
06:59et je serai, dès dimanche soir, spectateur, je l'espère,
07:02de la première médaille d'or de Léon Marchand,
07:04natation, à la Défense Arena.
07:06Donc, vous irez ?
07:07Ah oui, celle de Léon Marchand, de la première médaille d'or.
07:10La première de la série, j'espère.
07:11On espère, il faut en avoir deux ou trois.
07:13Et puis, je continuerai.
07:14Donc, vous serez sur place.
07:15Vous allez à l'Arena.
07:16Absolument, c'est un moment historique.
07:18Ça fait un siècle qu'on attendait ça en France.
07:20En tant que Français francilien,
07:22ce serait dommage de ne pas en profiter.
07:23Vous aimez le foot, vous allez suivre le foot ?
07:25Alors, j'aime beaucoup le foot,
07:27mais j'avoue que ce n'est pas ma priorité sur la période olympique.
07:29Je ne pense pas que le football ait besoin des JO.
07:32On sort de l'euro.
07:33Un peu déçu, d'ailleurs, on ne va pas se mentir.
07:35Non, non, pour moi, les JO,
07:37c'est justement le moment de regarder les sports
07:40qu'on ne voit pas le reste de l'année,
07:42voire pendant quatre ans.
07:43Je prends les scrims, le judo, la natation.
07:45Vous êtes d'accord avec Michel Platini qui dit ça aussi ?
07:48Oui, je suis plutôt d'accord avec ce qu'il dit.
07:50Evidemment, si la France va loin,
07:52comptez sur moi pour regarder les matchs,
07:54et je serai fier si on a la médaille d'or.
07:56Mais voilà, je ne pense pas que ce soit la priorité du football
07:58pendant la période olympique.
07:59On ne sait pas toujours qu'Indigo,
08:01c'est une marque française,
08:02mais qu'en fait, vous êtes leader mondial.
08:04Et on se dit que c'est un métier assez facile,
08:06on gère des parcs, on gère de l'espace.
08:08Non, c'est très technique.
08:09Intelligence artificielle,
08:11aujourd'hui, une difficulté avec les batteries qui prennent feu,
08:14vous avez toute une série de métiers nouveaux,
08:17et surtout, vous êtes présent dans le monde entier.
08:19C'est quoi le leader mondial ?
08:21Vous gérez des parkings où ?
08:23Aujourd'hui, on est dans dix pays,
08:25à la fois en Europe et sur le continent américain.
08:27C'est le Brésil, la Colombie, le Canada,
08:29Luxembourg, l'Espagne, la Suisse, la Belgique,
08:31la Pologne, bien entendu la France en dehors.
08:35C'est une activité à un secteur en pleine évolution,
08:39puisque les villes évoluent, on le voit bien.
08:41Bientôt, il n'y aura plus de parking,
08:43puisqu'il n'y aura plus de voitures.
08:44Ce n'est pas tout à fait comme ça que ça se passe,
08:46même avec les voitures électriques.
08:48Ce qui se passe, c'est que les flottes de véhicules,
08:51la nature, leurs caractéristiques évoluent,
08:53donc on est amené à faire évoluer nos ouvrages.
08:55Pour les véhicules électriques, on en parlait,
08:57les bornes, mais également les vélos.
08:58Les vélos se gardent dans les parkings souterrains,
09:00il faut les accueillir correctement.
09:01C'est bien, parce qu'on se les fait souvent voler.
09:03Pas chez Indigo.
09:05Je ne sais pas, mais on ira le vérifier.
09:07La conclusion de cette interview,
09:09Sébastien Fraisse, PDG du groupe français Indigo,
09:11c'est que vous dites aux gens,
09:13vous pouvez encore venir en Ile-de-France,
09:15voire à Paris, en voiture,
09:17pendant les JO, vous pourrez vous garer.
09:19C'est ça, j'ai bien compris.
09:21A condition de préparer son voyage,
09:23voilà, n'apportez pas de stress inutile,
09:26préparez votre voyage, réservez votre stationnement,
09:29et on vous accueillera avec plaisir.
09:30Merci Sébastien Fraisse d'avoir été l'invité des JO
09:32dans tous leurs états.
09:34On va aller faire un tour sur le village olympique,
09:37notamment, je crois, avec Clément Arion.
09:39Bonjour Clément.
09:40Bonjour, bonjour à tous.
09:42Alors, vous êtes au palais des congrès,
09:44exactement, de Paris,
09:46parce que c'est devenu la grande salle de presse des JO.
09:48On va évoquer avec vous et Joseph Ruiz
09:50la complexité de la couverture médiatique internationale,
09:53qui est évidemment une des plus folles,
09:55une des plus grandes, une des plus belles
09:57que la France ait eu à vivre.
09:59Peut-être avec la visite du pape,
10:01peut-être que c'était un des moments où il y a eu
10:03le plus de journalistes étrangers.
10:04Comment ça se passe ? Expliquez-nous.
10:06Je vous avoue qu'il y a un peu de queue, ce midi,
10:09pour aller récupérer son accréditation,
10:11dispositif exceptionnel pour ces JO.
10:1426 000 journalistes accrédités
10:16et également 8 000 journalistes
10:18comptés comme non-accrédités.
10:2034 000, donc, au total,
10:22pour les événements les plus demandés.
10:24Il n'y a même pas assez de place
10:25pour accueillir tous les journalistes.
10:27C'est le cas notamment pour la cérémonie d'ouverture,
10:29de clôture, et également les finales de natation
10:32et les finales de basket.
10:34Il y a également un dispositif audiovisuel impressionnant
10:37avec la mise en place de l'Olympic Broadcasting Service Centre
10:41qui permet la comptation de 4 000 heures d'images en direct
10:44pour 11 000 heures de diffusion partout dans le monde.
10:47Clément, on entend beaucoup parler des Américains.
10:49Apparemment, ils sont arrivés en nombre.
10:51Le dispositif est impressionnant.
10:53Expliquez-nous ça.
10:55C'est le cas notamment pour la NBC,
10:57la chaîne américaine.
10:59Elle a déboursé 7 milliards de dollars
11:02pour diffuser les jeux olympiques aux Etats-Unis.
11:04C'est énorme.
11:06Elle arrive notamment avec 1 800 employés logés à l'hôtel.
11:10Un plateau installé sur la terrasse du Café de l'Homme,
11:15au Trocadéro.
11:16Je ne sais pas si vous voyez, Joseph et Thierry.
11:18C'est l'une des plus belles vues sur la Tour Eiffel de Paris.
11:20On y va dîner tous les soirs.
11:22Non, je plaisante.
11:23Si vous passez du côté de Bourse,
11:25vous allez voir le club USA
11:27qui prend vraiment tout.
11:29Ils ont mis un affichage extraordinaire.
11:31Certains passeront et se demanderont
11:33s'ils prennent place des lieux.
11:35C'est impressionnant.
11:37Ce sont des clubs de nations,
11:39des clubs France, des clubs USA.
11:41Ce sont des lieux dans le village
11:43pour VIP ou que les gens payent.
11:45Là, ils ont pris possession.
11:47Clément,
11:49l'ambiance qui règne parmi les confrères,
11:51c'est la crainte d'attentat
11:53ou c'est au contraire l'idée que Paris
11:55est une fête comme disait Mingouet ?
11:57Pour l'instant,
11:59j'ai plutôt l'impression que l'heure est à la fête.
12:01Tout le monde discute
12:03entre eux en anglais.
12:05Tout le monde récupère
12:07son petit collier d'accréditation.
12:09L'ambiance est plutôt bon enfant pour le moment.
12:11C'est une bonne nouvelle.
12:13Merci beaucoup Clément Arion.
12:15Merci à vous.
12:27Et Joseph,
12:29on va parler santé
12:31parce que quand même,
12:33il y a une petite épée de démoclèche.
12:35Certains s'inquiètent du retour du Covid.
12:37Le port du masque chirurgical
12:39redevient obligatoire aux urgences
12:41pendant toute la durée des Jeux Olympiques de Paris.
12:43Ce sera jusqu'au 11 août.
12:45Pour en parler, on est à l'antenne avec
12:47docteur Bruno Mégarban. Bonjour.
12:49Vous êtes chef du service de réanimation
12:51à l'hôpital Lariboisière.
12:53Pourquoi avoir pris cette décision ?
12:57Depuis début juin,
12:59nous avons un petit rebond épidémique
13:01de la Covid-19
13:03avec une circulation un peu plus
13:05musclée du virus.
13:07Avec l'approche des Jeux Olympiques,
13:09le brassage de populations venant
13:11d'horizons différents,
13:13il est à craindre qu'il puisse y avoir
13:15une accélération de la circulation du virus.
13:17De fait, à l'hôpital,
13:19il y a des personnes plus fragiles.
13:21Le masque fait partie
13:23des moyens de prévention
13:25et de diffusion des infections virales.
13:27D'ailleurs, pas que la Covid,
13:29mais de l'ensemble des virus, des infections respiratoires.
13:31Vous dites, docteur, au fond,
13:33quelques millions, on n'en attend plus tout à fait
13:3515, mais quand même, quelques millions
13:37de gens
13:39qui viennent à Paris, qui sont français,
13:41qui sont étrangers, au moins 2 millions d'étrangers.
13:43Autant se préparer,
13:45notamment nous les soignants,
13:47en essayant de prévenir
13:49le fait
13:51d'avoir ces virus qui traînent,
13:53de les attraper.
13:55En fait, il faut savoir que le masque n'avait
13:57pas du tout disparu
13:59de l'hôpital, puisqu'il était
14:01toujours présent, mais uniquement
14:03dans les services accueillant des patients
14:05à risque de forme grave,
14:07ou en cas de cluster actif
14:09dans ce service.
14:11Mais aujourd'hui, il est un tout petit peu plus étendu,
14:13notamment aux urgences, qui est la porte d'entrée
14:15de l'hôpital, où des patients peuvent
14:17venir consulter pour des syndromes
14:19infectieux, et évidemment, la Covid,
14:21mais aussi la rougeole, la coqueluche
14:23et les autres infections respiratoires, peuvent être
14:25prévenues, car il est
14:27toujours de mauvais allois
14:29de venir à l'hôpital et d'y attraper
14:31une infection respiratoire.
14:33Par contre, les autorités ne prévoient pas pour le moment
14:35la mise en place d'une bulle sanitaire.
14:37Est-ce que c'est la bonne décision ?
14:39Oui, je crois que
14:41la souche
14:43du SARS-CoV-2 qui circule actuellement
14:45est un descendant d'Omicron,
14:47et ce virus,
14:49ce que l'on appelle le flirt,
14:51n'est pas associé à des formes plus graves de la maladie.
14:53Pas de panique ?
14:55Oui, pas de panique du tout.
14:57On est dans les mêmes conditions que depuis
14:59la circulation d'Omicron. Néanmoins,
15:01les personnes les plus fragiles, les personnes immunodéprimées,
15:03les personnes avec des comorbidités
15:05lourdes, les personnes très âgées,
15:07doivent se protéger, surtout si
15:09elles vont dans un lieu
15:11où il y a
15:13un endroit confiné,
15:15un brassage de population,
15:17à ce moment-là, le masque est le meilleur moyen de prévention.
15:19Merci docteur Megarban d'avoir
15:21apporté cet éclairage sur Sud Radio.
15:23On va changer de sujet, Joseph,
15:25et on va revenir aux collectivités
15:27territoriales.
15:29Vous nous disiez hier, on était à Châteauroux,
15:31qu'évidemment, les jeux, ce n'est pas qu'à Paris,
15:33à Marseille, il y a Châteauroux,
15:35il y a Tahiti, on le sait.
15:37Mais là, les collectivités sont parfois
15:39assez mécontentes parce que certaines d'entre elles
15:41voient leurs crédits qui sont gelés.
15:43Enfin, expliquez-nous cette situation.
15:45Il y a des collectivités locales qui sont finalement
15:47dans l'incompréhension. Le gouvernement sortant
15:49a gelé une partie des crédits des collectivités
15:51permettant de financer des équipements
15:53sportifs et en période de Jeux Olympiques,
15:55ça pose un peu question.
15:57On est avec Vincent Solnier. Bonjour.
15:59Bonjour. Vous êtes secrétaire général
16:01de l'ANDES,
16:03l'Association nationale des élus
16:05en charge du sport et maire délégué
16:07de Château-Gontier, c'est en Mayenne.
16:09On imagine effectivement votre
16:11colère. Est-ce que vous pouvez réexpliquer
16:13de manière concrète, pourquoi
16:15est-ce que vous êtes en colère ?
16:17Notre réseau, en fait,
16:19qui comprend un peu plus
16:21de 8 000 collectivités en France
16:23est très actif
16:25avec près de 200
16:27élus locaux qui siègent dans ce qu'on appelle
16:29les conférences des financeurs qui,
16:31pour faire simple, répartissent les crédits
16:33de l'Agence nationale du sport
16:35dans toutes les régions françaises.
16:37Entre les infrastructures ? Absolument.
16:39Et donc, on attribue un certain nombre
16:41de crédits dans le cadre de différentes enveloppes
16:43au titre de l'emploi ou encore
16:45des équipements structurants type
16:47gymnase, terrain de foot synthétique,
16:49piscine. Du concret ?
16:51Absolument. Et donc, on a eu la
16:53mauvaise surprise à la fin
16:55de juin, ou plutôt au début
16:57de ce mois de juillet, de constater
16:59qu'en fait, il y avait un certain
17:01nombre de crédits qui
17:03devaient être, on va dire,
17:05mobilisés pour financer ces mêmes
17:07équipements ou encore de l'emploi sportif
17:09et en particulier dans les quartiers prioritaires
17:11de la ville, et bien nous nous sommes aperçus
17:13qu'on avait près de 50% des crédits
17:15dédiés par exemple aux équipements
17:17structurants locaux qui avaient été gelés.
17:19Concrètement, ça veut dire par exemple, en Pays-Galoire,
17:21on avait initialement
17:2310 projets d'équipements qui étaient
17:25prévus sur les piscines, rénovation
17:27de gymnases, etc. Et ils sont à l'arrêt ?
17:29Et bien, ils ne sont pas à l'arrêt. Ils passent de 10
17:31à 5 en termes de financement.
17:33On parle de 2 millions d'euros, c'est ça ?
17:35Oui, oui, absolument. On était à 2 200 000 euros
17:37et on tombe à 1 million d'euros.
17:39Mais Vincent Sommier, ça veut dire que les chantiers sont arrêtés,
17:41concrètement ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
17:43Alors, les chantiers ne sont pas arrêtés parce que souvent, en fait,
17:45les collectivités attendent d'avoir
17:47un financement assuré
17:49et stabilisé pour pouvoir les engager.
17:51En revanche, c'est pour ça que nous, on est intervenus
17:53en disant, principe d'alerte,
17:55attention, si on veut s'assurer
17:57que l'héritage des Jeux, encore une fois, nous, on est
17:59ambassadeurs et on croit au grand succès
18:01des Jeux, et ça va passer
18:03cet héritage par la nécessité
18:05de pouvoir accueillir de nouveaux licenciés
18:07dans des équipements, et par conséquent,
18:09ça nécessite d'avoir ces crédits
18:11pour financer ces mêmes équipements.
18:13Après les JO, il va forcément y avoir plus de Français
18:15qui vont vouloir faire du sport, et en fait,
18:17on a l'impression que le gouvernement vous lâche
18:19peut-être au pire moment ?
18:21Vous lui dites quoi au gouvernement ? Vous demandez quoi, finalement,
18:23Vincent Sommier, en conclusion ?
18:25Nous, aujourd'hui, on connaît la détermination
18:27de la ministre, lorsqu'en 2024,
18:29à la loi de finances, elle est allée chercher
18:31300 millions d'euros pour 2024-2026
18:33en faveur des équipements sportifs.
18:35Notre difficulté et notre crainte, aujourd'hui,
18:37c'est qu'on veut des garanties quant au
18:39dégel qui sera assuré
18:41à l'issue de la sortie des Jeux
18:43en septembre prochain, pour qu'on puisse,
18:45justement, accompagner les collectivités
18:47qui permettront ainsi d'avoir
18:49des équipements de qualité,
18:51rénovés, pour accueillir 10 à 15%
18:53de licenciés en plus, partout en France.
18:55Merci Vincent Sommier, maire
18:57délégué de Château-Gonthier en Mayenne
18:59et secrétaire général de cette association
19:01nationale des élus en charge du sport
19:03qui essaye de faire monter en puissance
19:05les infrastructures sportives en France
19:07et qui n'était pas content de voir
19:09leur financement gelé.
19:11Merci d'avoir été avec nous, en direct, dans quelques instants
19:13le journal de Quentin Gérard,
19:15les infos, l'actualité, des JO
19:17sur Sud Radio.
19:19Parlons vrai. Parlons vrai. Sud Radio.
19:21Parlons vrai. Sud Radio.
19:23Sud Radio, les jeux dans tous leurs états.
19:25Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
19:27Et oui, l'actualité
19:29des JO, c'est sur Sud Radio
19:31avec les JO dans tous leurs états
19:33et à 12h30 avec Quentin Gérard.
19:35Bonjour Quentin. Bonjour Thierry, bonjour à tous.
19:37L'actualité des JO, c'est d'abord
19:39l'entrée en lice aujourd'hui de l'équipe de
19:41rugby à 7, avec Antoine Dupont
19:43aux JO, ça c'est demain.
19:45Et puis, les footballeurs masculins
19:47au stade de l'éleodrome, vous allez nous expliquer, ça c'est à Marseille.
19:49Et puis les délégations israéliennes
19:51et palestiniennes, je vous le disais tout à l'heure,
19:53qui sont au centre des attentions.
19:55Mais tout de même, il y a un petit scoop ce matin,
19:57c'est à l'instant une voix charmante qu'on va
19:59entendre immédiatement, avant de
20:01commencer, Quentin, revenir à ces trois infos.
20:03On parle d'elle pour chanter
20:05la cérémonie d'ouverture,
20:07je ne parle pas de Nakamura,
20:09mais de Céline Dion qui est arrivée,
20:11écoutez bien, ce matin à Paris.
20:17Oui, oui, oui, coincidence ou pas,
20:19trois jours avant l'événement,
20:21l'avion de la chanteuse a atterri à Paris-Le Bourget
20:23aux alentours de 11h ce matin,
20:25selon des informations de RTL.
20:27Ils avaient planqué quelqu'un là-bas, mes confrères !
20:29Au Bourget.
20:31Et alors qu'hier, Amélie Oudia Castera, la ministre des Sports,
20:33a laissé planer le suspense quant à sa venue,
20:35en disant ni oui, ni non.
20:37Et Céline Dion aurait même rendez-vous
20:39dès cet après-midi avec la maison de couture Dior
20:41pour un essayage.
20:43Ce serait vraiment une magnifique surprise de savoir
20:45qu'elle se présente et potentiellement chanter
20:47parce qu'on connaît tous ses problèmes de santé.
20:49Retour aux autres infos de la journée,
20:51Quentin, l'équipe de rugby A7
20:53d'Antoine Dupont va ouvrir le bal
20:55pour les Français avec un premier match
20:57contre les Etats-Unis, c'est ça ?
20:59Oui, c'est ça, c'est à suivre dès 16h30 demain
21:01pour une compétition qui va se terminer samedi.
21:03Antoine Dupont était hier au 20h de France 2
21:05pour en parler.
21:07Depuis le début, on savait que le format serait particulier
21:09quand on arriverait au village
21:11et qu'on commencerait trois jours après.
21:13Quand on échange avec les autres disciplines,
21:15ils sont étonnés qu'on commence si tôt
21:17et qu'on finisse si tôt.
21:19Vous vous rendez compte que vous avez une sacrée responsabilité.
21:21Montrez un peu l'exemple,
21:23il faut allumer la mèche.
21:25On espère qu'on donnera une bonne dynamique
21:27pour toutes les équipes de France qui suivront.
21:29C'est évidemment l'objectif de toute l'équipe.
21:31En quatre jours, ça va se jouer.
21:33Ce sera très très rapide avec deux matchs
21:35dès demain à 16h30,
21:37le premier et le second qui sera à 21h
21:39contre l'Uruguay.
21:41On ne va pas participer à la cérémonie d'ouverture vendredi.
21:43Une décision qui a été prise par le groupe
21:45mais vécue comme une petite frustration
21:47pour Antoine Dupont.
21:49On était déçus de ne pas pouvoir y participer
21:51mais au vu de l'enjeu,
21:53il n'y a pas eu de débat.
21:55Bien sûr qu'on était d'accord sur le fait de ne pas y aller.
21:57On la regardera à la télé
21:59et on espère que samedi,
22:01ça nous consolera le résultat.
22:03L'entraîneur Jérôme Darré a défendu cette position.
22:05On ne va pas s'accorder cette pression
22:07en étant à la cérémonie.
22:09On sait que ce jour-là, on sera en phase finale
22:11et que ce sera donc une journée d'optimisation.
22:13Et on attend aussi les footballeurs demain.
22:15Oui, avec une rencontre à Marseille
22:17contre les Etats-Unis à 21h.
22:19Le sélectionneur Thierry Henry a pris la parole hier.
22:21Bien sûr, on a hâte de commencer,
22:23de se retrouver au vélodrome,
22:25surtout de bien commencer, mais encore une fois,
22:27ça ne va pas être facile quand vous regardez les équipes
22:29qui gagnent en général
22:31les Jeux Olympiques,
22:33même si on est à la maison.
22:35La dernière fois qu'une équipe européenne a pu gagner
22:37c'était en 1992 à Barcelone.
22:39Donc on va essayer de changer ça.
22:41Alors ça c'est Thierry Henry.
22:43Vous verrez ce soir avec Christine Bouillaud
22:45entre 17h et 19h
22:47avec les vraies voix des JO.
22:49Il y a une polémique qui a été lancée par Michel Platini.
22:51Est-ce que le foot a sa place aux JO ?
22:53Je n'en dis pas plus, ce sera ce soir
22:55chez Christine Bouillaud.
22:57Thierry Henry a été plutôt lucide sur sa prise de parole
22:59alors que les Américains sont une des équipes
23:01les plus glorieuses de la poule.
23:03Les Bleus joueront ensuite contre la Guinée samedi à Nice
23:05et la Nouvelle-Zélande mardi au Stade de France.
23:07L'objectif sera quand même de faire mieux qu'en 2021
23:09à Tokyo où la France était sortie
23:11dès la phase de poule.
23:13Et les délégations israéliennes et palestiniennes
23:15dans un contexte tendu
23:17sont arrivées et seront scrutées pendant ces Jeux.
23:19Oui, les athlètes israéliens sont eux arrivés
23:21à Paris hier soir et Stéphane Séjourné,
23:23le ministre des Affaires étrangères, les a salués.
23:25Nous assurerons la sécurité
23:27de la délégation israélienne
23:29et nous assurons également
23:31le fait que cette délégation est la bienvenue
23:33en France
23:35pour les Jeux olympiques.
23:37Oui, Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères
23:39qui, évidemment, répondait indirectement
23:41au propos de Thomas Porte, le député.
23:43Ministre démissionnaire d'ailleurs.
23:45La France insoumise
23:47qui disait
23:49il y a quelques jours qu'il était hostile
23:51à la présence des Israéliens.
23:53Et Stéphane Séjourné a ensuite rappelé
23:55que toutes les délégations étaient aussi les bienvenues.
23:57Les palestiniens vont eux se présenter
23:59avec 8 athlètes pendant ces Jeux
24:01Voici Mahboussal, un boxeur qui habite en Cisjordanie.
24:03Je me réveille avec la seule idée
24:05d'arriver aux JO. Au début,
24:07j'ai participé à trois tours de qualifications qui n'ont pas marché.
24:09Mais après avoir reçu l'invitation,
24:11c'est comme si j'avais retrouvé la vie.
24:13Le sportif de 28 ans a reçu
24:15une invitation du Comité international olympique
24:17au nom de l'universalité
24:19pour que tous les pays soient représentés.
24:21Et son premier combat est fixé à dimanche.
24:23Merci, quant à Gérard, pour ces infos.
24:25Ce journal dans les JO,
24:27dans tous les états, on vous retrouve demain.
24:29À la même heure.
24:31Merci à vous.
24:33Gérard Holt, bonjour !
24:35Mais bonjour ! Vous m'entendez bien ?
24:37Ah ouais, on vous entend bien.
24:39Et on vous voit même, vous voyez,
24:41puisque grâce à la visio, vous êtes en direct sur Sud Radio,
24:43même si ce n'est pas de la télé.
24:45Gérard, d'abord, c'est un grand honneur, un grand plaisir
24:47comme confrère de vous recevoir ici,
24:49sur Sud Radio, et pour évoquer avec vous
24:51ces histoires insolites, Joseph.
24:53Eh oui, on va en parler, mais déjà, on sait que vous êtes
24:55un amoureux du sport et des Jeux olympiques.
24:57Est-ce que vous pensez que l'esprit olympique
24:59peut amener un peu de bonheur
25:01dans le cœur des Français en cette période un peu troublée ?
25:03Est-ce que vous y croyez ?
25:05Il faut se référer à l'Antiquité.
25:07C'est vrai que
25:09les fameux Jeux de l'Antiquité,
25:11qui ont duré 12 siècles,
25:13776 avant Jésus-Christ,
25:15394 après Jésus-Christ,
25:17au moins là, on faisait la paix entre les cités.
25:19On posait les armes,
25:21et on transformait les batailles,
25:23les rivalités entre Sparte et Athènes
25:25avec du sport,
25:27avec le lancer de jablon,
25:29le lancer de disque ou la course à pied.
25:31On peut rêver, on doit rêver
25:33aujourd'hui qu'il y ait
25:35des trêves, comme l'a dit le Président Macron,
25:37qu'il y ait des trêves un peu partout et que ça se calme
25:39et qu'on ne pense qu'au sport,
25:41qu'à la fête mondiale que représentent ces Jeux.
25:43C'est une vraie grande fête.
25:45On espère que ça va se passer
25:47comme ça. Gérard Rolth,
25:49on rappelle que vous êtes co-auteur avec votre fils
25:51Julien, d'un livre
25:53qui est sorti, Histoire des Jeux.
25:55C'est 400 histoires qui ont fait la légende
25:57des Jeux Olympiques aux éditions
25:59Ground. Dans ce livre,
26:01vous évoquez notamment des histoires absolument
26:03incroyables mais vraies. Il y a notamment celle
26:05de Dick Williams,
26:07un rescapé du Titanic, c'est ça ?
26:09Oui.
26:11Moi je suis très sensible, d'abord aux histoires
26:13en général, et en plus aux histoires de
26:15résilience. Quand il arrive un
26:17choc psychologique ou physique à quelqu'un
26:19qui tape au fond de la piscine et qui remonte
26:21et qui devient champion olympique.
26:23Sacrée piscine, l'Océan Atlantique !
26:25Sacrée piscine,
26:27l'Océan Atlantique, pour le Titanic !
26:29Alors, en trois mots,
26:31Dick Williams, jeune étudiant,
26:33brillant, très bon tennisman.
26:35Son père lui dit, je t'ai inscrit
26:37à Harvard, viens on va prendre le bateau
26:39et on va en Amérique. Ils vont à
26:41Southampton le 10 avril 1912
26:43et ils perdent le Titanic.
26:4514 avril,
26:47le bateau coule. Avec son père,
26:49ils plongent dans l'eau tous les deux.
26:51Son père, malheureusement, est tué
26:53par la cheminée, mais le destin
26:55c'est que la vague provoquée
26:57par la cheminée qui coule,
26:59pousse le jeune Dick Williams
27:01vers un canot de sauvetage.
27:03Il s'accroche pendant toute la nuit
27:05au canot de sauvetage à l'envers,
27:07les jambes dans l'eau, jusqu'au
27:09petit matin où le Carpatia, le fameux
27:11bateau qui a sauvé 700 personnes,
27:13il le récupère, il le met sur le bateau,
27:15et là il y a un médecin qui lui dit, je vous coupe les jambes,
27:17vous êtes glacé complètement, ça circule plus,
27:19il dit non, non, non, s'il vous plaît,
27:21donnez-moi des couvertures, donnez-moi de l'eau chaude,
27:23donnez-moi des antibiotiques,
27:25si ça existait à l'époque, donnez-moi
27:27des médicaments, sauvez-moi les jambes.
27:29Le médecin dit non, il dit si, s'il vous plaît.
27:31Il l'emmène aux Etats-Unis,
27:33il va pouvoir remarcher,
27:35il va retaper dans une balle de tennis,
27:37il va reprendre le bateau
27:39dans l'autre sens, et en 1924,
27:41il devient champion
27:43olympique en double mix à Paris.
27:45C'est incroyable.
27:47Magnifique histoire.
27:49Il y a d'autres histoires comme ça dans votre livre,
27:51Dick Williams, comme vous dites, qui était champion de tennis
27:53et qui a joué à Paris
27:55dans ces JO de
27:57Paris il y a un siècle.
27:59Et puis on a appris là, je reviens
28:01à aujourd'hui, Gérard Rolls,
28:03le rappeur américain Snoop Dogg
28:05figurera parmi les porteurs
28:07de la flamme olympique vendredi, pendant
28:09la cérémonie.
28:11On peut se demander si c'est pas
28:13bizarre, et puis en même temps, parce qu'il n'est pas un sportif
28:15lui au départ, et puis en même temps,
28:17c'est plutôt la flamme qui nous intéresse.
28:19C'est son histoire, elle, qui rend comme relais ce qu'il voulait évoquer dans le bouquin.
28:21Alors qu'on entend la musique de Snoop Dogg
28:23en même temps.
28:25C'est une drôle d'histoire, la flamme.
28:27Parce que bon, il y a eu, même dans l'Antiquité,
28:29on y revient toujours,
28:31il y avait une vasque,
28:33mais c'était plutôt pour faire cuire
28:35les aliments, et puis c'était aussi le symbole
28:37de l'énergie. OK. Mais les
28:39premiers JO olympiques en Grèce, en 1896,
28:41même à Paris, il n'y avait pas encore de flamme.
28:43En fait, Pierre de Coubertin
28:45écrit aux responsables des jeunes
28:47de Amsterdam, 1928,
28:49en leur disant dans la lettre,
28:51s'il vous plaît, je vous demande
28:53d'entretenir la flamme
28:55de l'olympisme rénové.
28:57Et ça n'a pas été bien traduit.
28:59Quand ils ont reçu la lettre, ils ont dit quoi ?
29:01Entretenir, ça veut dire quoi ? Ça veut dire créer une flamme ?
29:03Créer une vasque ?
29:05Bon, on ne peut pas aller contre
29:07l'esprit de Coubertin, et donc on a créé
29:09la flamme seulement en 1928.
29:11Et puis, malheureusement,
29:13ce sont les nazis qui l'ont
29:15organisée. C'est Goebbels
29:17qui l'a organisée en 1936.
29:19C'est-à-dire, on allume
29:21la flamme à l'Olympie, avec les rayons du soleil,
29:23et puis ensuite, de relais en relais,
29:25on l'amène jusqu'au stade olympique,
29:27porté par des sportifs
29:29en combinaison blanche. C'était tout à fait
29:31dans l'esprit du parti nazi,
29:33le relais, la force, l'énergie,
29:35la pureté. Et malheureusement,
29:37c'est Goebbels qui a inventé le relais.
29:39Oui, mais c'est resté. Et le symbole
29:41le plus fort que la dureté du nazisme,
29:43c'est celle de l'idée
29:45de se passer entre humains
29:47le feu, le feu de l'espoir,
29:49le feu de l'enthousiasme, le feu de la fraternité,
29:51Joseph.
29:53La solidarité, la fraternité, l'énergie.
29:55C'est vrai que le feu représente absolument
29:57ça, absolument la solidarité.
29:59Oui, et parfois, le sport
30:01est utilisé à des fins politiques.
30:03Et alors, ce qui est étonnant,
30:05quand on a aussi préparé
30:07cette interview avec vous, Gérald, c'est que
30:09vous nous avez confié que, oui,
30:11les athlètes des Jeux Olympiques se sont
30:13déjà affrontés dans la scène
30:15pendant d'autres Jeux Olympiques.
30:17Expliquez-nous ça, j'étais assez étonné.
30:19Alors, nous sommes quand même,
30:21il faut le répéter là à trois jours,
30:23nous sommes quand même la troisième, la première
30:25capitale au monde à avoir
30:27trois fois les Jeux Olympiques.
30:291906, 1924, 1916.
30:31Coubertin a fait
30:33un très mauvais coup, d'ailleurs, à Athènes,
30:35parce qu'il ne leur avait pas dit qu'ensuite,
30:37ils voulaient Paris. Les Grecs,
30:39en 1896, pour les premiers Jeux,
30:41pensaient qu'ils allaient les garder pour toujours.
30:45Moi, je suis de Paris, moi, je suis français,
30:47je veux les Jeux. Donc, organisation
30:49à Paris en 1900.
30:511900, 1924. Dans la scène,
30:53en 1900. Alors, les Jeux, déjà, ça a été
30:55un fiasco terrible parce que c'était en même
30:57temps que l'exposition universelle.
30:59Donc, la Tour Eiffel,
31:01l'exposition universelle avec les différents villages
31:03qui venaient de toutes les nations. Ça a duré 5
31:05mois et demi, les Jeux.
31:07On peut se plaindre aujourd'hui.
31:095 mois et demi sur les Jeux. Bon, 5 mois et demi
31:11et tout mélangé. Il y a eu la pêche
31:13à la ligne, il y a eu le tir à la corde,
31:15il y a eu montée de corde,
31:17il y a eu, c'était incroyable,
31:19il y a eu apnée, c'est-à-dire
31:21la plus grande distance à faire sous l'eau.
31:23Et puis, dans la scène, donc on s'est baigné
31:25avec une épreuve incroyable, natation
31:27avec passage de
31:29barque, c'est-à-dire qu'on nageait,
31:31on arrivait sur une barque, il fallait grimper sur la
31:33barque, il fallait redescendre de l'autre côté.
31:35Mais c'est incroyable. On peut avoir aujourd'hui
31:37le skateboard, en fait,
31:39on a déjà eu des sports olympiques incroyables.
31:41Il y a beaucoup de sports olympiques, en fait.
31:43Le croquet. Le croquet.
31:45Le croquet, en 1900,
31:47il y a eu un spectateur à une
31:49des compétitions, un Anglais qui s'était
31:51perdu, le croquet. Et puis alors,
31:53le pire, en 1900, le pire de
31:55tout, c'est là, à chaque fois que j'en parle, ça
31:57m'avait hérissé les poils, c'est le tir
31:59aux pigeons vivants.
32:01En 1900, au bois de Boulogne,
32:03ils ont tiré sur
32:05300 pigeons vivants.
32:07C'était partie des épreuves olympiques.
32:09Imaginez si on rétablissait ça aujourd'hui, le scandale.
32:11Gérard Holtz, en tout cas,
32:13éminent confrère, journaliste
32:15sportif, co-auteur, avec votre
32:17fils, Julien Holtz, du livre
32:19Histoire des Jeux.
32:21400 histoires qui ont fait la
32:23légende des Jeux olympiques aux éditions Grunt.
32:25Merci infiniment d'être venu nous
32:27présenter ces différentes histoires
32:29et d'avoir un peu égayé ces temps
32:31qui, pour l'instant, même si on a un grand
32:33espoir que ce soit beau, avec le rugby,
32:35très vite, dès demain soir, et bien
32:37sûr, vendredi, avec la cérémonie d'ouverture,
32:39on va parler
32:41dans un instant, sécurité et
32:43le conflit israélo-palestinien qui s'est
32:45invité dans ce jeu olympique,
32:47malheureusement. A tout de suite.
32:49Merci Gérard Holtz.
32:55Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
32:57Les coulisses, c'est l'actualité
32:59des JO et nous vous le disions, et bien le
33:01conflit israélo-palestinien
33:03s'est invité aux Jeux olympiques.
33:05Les athlètes israéliens sont
33:07protégés H24 après
33:09les menaces, et puis la Palestine,
33:11la délégation palestinienne, demande
33:13au CIO l'exclusion d'Israël.
33:15Joseph. Effectivement, le comité
33:17olympique palestinien a formellement
33:19demandé au comité international olympique
33:21l'exclusion immédiate d'Israël
33:23des Jeux olympiques de Paris 2024.
33:25Le comité olympique palestinien estime
33:27qu'Israël a violé la trêve
33:29olympique en menant des bombardements sur Gaza
33:31ayant eu pour conséquence des victimes
33:33civiles. Pour en parler, on est avec
33:35Kévin Vessières. Bonjour.
33:37Bonjour. Vous êtes professeur en
33:39géopolitique du sport, auteur de
33:41Geopolympics, les grandes histoires géopolitiques
33:43des JO.
33:45La demande de la Palestine, est-ce que
33:47véritablement, elle arrive tard, est-ce qu'elle peut aboutir ?
33:49Elle a
33:51très peu de chance d'aboutir, cette demande,
33:53puisqu'elle intervient finalement à 3 jours
33:55du début des JO. Vous avez déjà
33:57les athlètes israéliens qui sont sur place
33:59et surtout,
34:01même si la demande du CNO de la Palestine
34:03est légitime, il lui faudrait
34:05toutefois le soutien
34:07de plusieurs comités nationaux olympiques
34:09puisqu'on rappelle qu'en fait le CIO, c'est
34:11206 comités nationaux olympiques
34:13et aussi l'appui de
34:15comités nationaux olympiques de poids pour que
34:17sa demande aboutisse parce que le
34:19CIO, le plus possible, il veut la
34:21neutralité politique de son événement
34:23par rapport aux JO, avec aussi
34:25tout le précédent qu'il y a autour des athlètes
34:27israéliens, donc cette demande
34:29a très peu de chance d'aboutir. On imagine
34:31en plus que logistiquement, ce serait une catastrophe
34:33et extrêmement compliquée à gérer parce que
34:35là, ça y est, ils sont arrivés, les deux délégations
34:37sont arrivées. Combien sont-ils
34:39d'ailleurs, du côté israélien comme du côté
34:41palestinien, Kevin ?
34:43Alors côté israélien, vous avez
34:4588 athlètes
34:47qui sont présents et qui
34:49comme vous l'avez rappelé, sont bénéficiaires
34:51d'un dispositif de sécurité
34:5324h sur 24
34:55de la part des
34:57autorités françaises et aussi des
34:59forces israéliennes. Et du côté
35:01palestinien, vous avez 8 athlètes
35:03qui sont seulement présents parce que
35:05les bombardements israéliens
35:07vis-à-vis de la bande de Gaza ont notamment
35:09fragilisé tout l'écosystème
35:11olympique palestinien, donc vous n'avez que 8 athlètes
35:13qui sont présents, dont un seul qui s'est qualifié
35:15pour les minima olympiques et après
35:17le CEO avait mis en place des conditions
35:19pour permettre à d'autres
35:21athlètes palestiniens de pouvoir participer, donc c'est pour ça
35:23qu'ils sont 8, même si
35:25c'est effectivement un nombre relativement réduit
35:27comparé aux autres éditions où ils étaient
35:29un peu plus par le côté.
35:31La délégation israélienne et Israël
35:33est assez fière de pouvoir
35:35présenter parmi les
35:37champions, en tout cas les sportifs,
35:39de cette délégation, l'un
35:41de ces citoyens qui est à la fois
35:43israélien, certes, mais
35:45à moitié
35:47juif et à moitié musulman,
35:49puisque son père est arabe, si je ne
35:51m'abuse, palestinien
35:53lui-même, et il est citoyen israélien.
35:55Oui,
35:57après je pense qu'il y a la volonté
35:59d'Israël, même si un comité
36:01national olympique était corrélé de toute
36:03autorité gouvernementale, puisque
36:05c'est deux institutions
36:07distinctes, même si parfois il peut y avoir des liens,
36:09mais après l'idée, c'est plutôt
36:11de mettre sur
36:13un second plan
36:15la guerre qu'il y a entre Israël et le Hamas,
36:17et de plutôt promouvoir un message de paix, notamment
36:19vis-à-vis des athlètes, notamment avec
36:21des valeurs, entre guillemets, positives du sport
36:23et avec ce genre de profil
36:25ou aussi d'image. Par
36:27contre, c'est vrai que si en corollaire
36:29vous avez des bombardements
36:31qui continuent sur la bande de Gaza,
36:33en tout cas ça biaisera
36:35le message que veut porter la délégation israélienne
36:37et puis ça peut peut-être
36:39envenimer le débat qu'il y a autour de la participation des athlètes
36:41aux Jeux olympiques de Paris 2024.
36:43L'athlète dont je parlais est
36:45nageur, Joseph.
36:47Exactement, et les athlètes israéliens
36:49qui ont une relation forcément particulière avec les Jeux olympiques
36:51depuis les attentats
36:53à Munich en 1972,
36:55il y avait eu 11 morts, on le rappelle,
36:57Kévin Vessières, vous êtes géopolitologue du sport,
36:59vous évoquez le dispositif
37:01de sécurité, est-ce qu'on sait un peu plus
37:03exactement comment ça va se passer,
37:05vous avez parlé d'une collaboration entre les deux pays,
37:07qui véritablement va s'occuper
37:09de ces athlètes et est-ce qu'il y a
37:11un dispositif vraiment particulier ?
37:13Est-ce qu'ils sont protégés individuellement par exemple ?
37:15Alors après pour
37:17le détail du dispositif
37:19je ne l'ai pas forcément précisément
37:21mais par contre oui, ce qui est sûr
37:23c'est que comparé à d'autres délégations
37:25notamment, c'est vrai que
37:27la délégation israélienne
37:29sera particulièrement suivie
37:31notamment pour les protéger
37:33pour pas que de précédents se reproduisent
37:35vous avez vu qu'il y a eu les Jeux Olympiques de
37:37Munich en 1972 et effectivement c'était
37:39les athlètes israéliens qui avaient
37:41été pris pour cibles par l'organisation terroriste
37:43palestinienne Septembre Noir
37:45pour qu'en réponse
37:47à la guerre des Styros de
37:491967, donc on voit qu'en fait finalement
37:51les athlètes israéliens ça peut être des cibles parce qu'ils sont
37:53vus comme des ambassadeurs, comme
37:55finalement des
37:57portes-drapeaux d'Israël et donc
37:59en gros l'air aussi des actions de leur gouvernement
38:01et c'est pour ça qu'ils seront des cibles
38:03parce qu'ils seront particulièrement visibles
38:05on rappelle que les Jeux Olympiques ça va être un événement
38:07qui a dû entre 4 et 5 milliards de
38:09téléspectateurs, donc c'est aussi un message
38:11c'est aussi un événement
38:13qui est en tout cas
38:15scotché par différentes organisations
38:17pour en tout cas faire passer des messages politiques
38:19soit par les violences, soit par des gestes politiques
38:21Mais Kevin Vessières, est-ce que
38:23symboliquement
38:25les palestiniens, surtout
38:27parce qu'on a bien vu que c'était compliqué pour eux pour s'entraîner
38:29vous venez de nous le rappeler, mais est-ce que
38:31les israéliens et les palestiniens sont là, j'allais dire
38:33pour l'honneur ou est-ce qu'il y a des chances de médailles chez eux
38:35et dans quelle discipline ?
38:37Alors pour la délégation palestinienne
38:39comme je vous l'ai rappelé, il n'y a que la seule athlète
38:41qui se qualifie au niveau des minima olympiques
38:43les 7 autres ont été invités par le CIO
38:45et donc il ne sont que 8
38:47et la Palestine, ils sont participés
38:49comme auteur depuis les Jeux Olympiques
38:511996, d'ailleurs
38:53c'est une situation assez intéressante puisque en fait
38:55la Palestine est présente au sein du CIO en tant que
38:57comité national olympique au même titre que d'autres
38:59états, mais elle n'est pas étamante
39:01notamment de l'ONU, donc on croit que pour la Palestine
39:03c'est quand même un enjeu d'importance, mais ils n'auront pas de chance
39:05de médailles, ils n'en ont pas obtenu pour les Jeux Olympiques
39:07après pour la délégation israélienne
39:09donc une délégation beaucoup plus importante, 88
39:11ils ont notamment obtenu
39:1313 médailles dans le tout dans les Jeux Olympiques
39:15il y aura des chances
39:17notamment dans les épreuves, on va dire
39:19par martial force
39:21comme le judo, et peut-être
39:23qu'ils vont aussi avoir des médailles
39:25en gymnastique comme ils avaient pu en obtenir
39:27notamment aux Jeux Olympiques
39:29de Tokyo
39:31en 2021, par contre
39:33ce sera à voir, mais je ne pense pas que
39:35je n'ai pas vu
39:37le cas où en tout cas il y aurait
39:39d'affrontements entre un athlète palestinien
39:41et israélien, puisque là ça aurait dû
39:43donner lieu ensuite à des commentaires
39:45ou à des actions de part et d'autre.
39:47On en avait parlé avec vous
39:49la semaine dernière, Kevin Vessière aussi
39:51du dossier entre
39:53les russes et les ukrainiens
39:55là cette fois-ci il y a
39:57le dossier israélo-palestinien
39:59le CEO doit faire face, est-ce que
40:01il traite de la question entre les russes
40:03et les ukrainiens de la même manière
40:05que de la question entre les israéliens
40:07et les palestiniens ?
40:09Le CEO
40:11jusqu'à présent, c'est vrai qu'il avait pris
40:13une décision vis-à-vis des athlètes russes depuis
40:15le début de la guerre aussi ukraine en 2022
40:17il a essayé de revenir à une position plus neutre
40:19avec des conditions pour permettre aux athlètes russes
40:21de participer au jeu au Paris 2024
40:23mais sous bannière neutre
40:25notamment pour essayer de dépoliticiser le débat
40:27et pour en tout cas aussi
40:29à la fois revenir à une position un peu plus neutre
40:31politiquement, par contre pour le cas d'Israël-Palestine
40:33le CEO s'est toujours en tout cas
40:35défendu de prendre position
40:37parce que pour lui les deux comités nationaux olympiques
40:39il n'y avait pas de demande d'exclusion
40:41en tout cas ils arrivaient à coexister
40:43or là, comme vous l'avez rappelé
40:45le comité nationaux olympique de la Palestine s'est appelé
40:47de manière officielle à exclure
40:49la délégation israélienne
40:51donc là ils pourront plus
40:53se défendre avec ce
40:55volet là, donc ce sera intéressant
40:57de voir la réaction effectivement du comité
40:59internationaux olympiques
41:01qui peut je pense rappeler peut-être
41:03à une trêve olympique, mais cette trêve olympique
41:05est illusoire parce qu'il n'y a pas que des conflits
41:07qui se passent en Israël-Palestine, il y en a partout dans le monde
41:09et que cette trêve olympique n'est
41:11jamais mise en place
41:13durant les Jeux olympiques, donc en tout cas là le CEO
41:15va devoir reprendre
41:17une position, voir une déclaration
41:19en tout cas politique, mais essayer de manoeuvrer
41:21et d'avoir un jeu d'équilibre pour
41:23ne pas créer de précédent et pour ne pas en tout cas
41:25porter atteinte
41:27que ce soit à la délégation israélienne ou à la délégation
41:29palestinienne.
41:30Compte tenu de l'actualité des JO, vous avez
41:32remarqué, Kévin Nivessière, que
41:34vous allez devenir un abonné
41:36des JO dans tous leurs états de notre émission
41:38merci infiniment à vous, vous êtes
41:40professeur en géopolitique du sport, auteur
41:42de Géopolympics, les grandes histoires
41:44géopolitiques des JO
41:46merci à vous Kévin Nivessière d'avoir apporté
41:48votre éclairage
41:50alors merci Joseph
41:52pour ces JO dans tous ses états
41:54on se retrouve demain à midi
41:56avec Amélie Béguin aussi qui nous a
41:58aidé à préparer cette émission
42:00je fais remercier Djamel Abdelak
42:02et Thibaut Sedler aussi qui ont réalisé
42:04l'émission depuis
42:0610h, donc on se retrouve demain à 10h, n'oubliez pas
42:08votre autre rendez-vous
42:10JO sur Sud Radio tous les jours
42:12c'est avec Christine Bouillaud
42:14de 17h à 19h
42:16les vraies voix des JO
42:18elle est entourée du collectif des champions et championnes
42:20français
42:22et puis ce soir elle reviendra sur Snoop Dogg
42:24on l'a évoqué tout à l'heure, le porteur de la flamme
42:26rappeur, avec une
42:28tradition qui est d'habitude réservée aux sportifs
42:30elle débattra de ce sujet
42:32et puis la polémique

Recommandations