• il y a 4 mois
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Transcription
00:00Bonjour Sylvain Marrière, vous êtes député ensemble pour la République de Paris.
00:05Est-ce que c'est signé ?
00:06Bonjour Florent Trindif. Est-ce que c'est signé ?
00:09Je parle bien évidemment du pacte avec les Républicains.
00:11On discute, on continue à discuter avec l'ensemble des partis.
00:14Il y a une élection importante aujourd'hui qui est l'élection pour le perchoir,
00:18donc la présidence de l'Assemblée nationale.
00:21Une élection importante.
00:23Des discussions sont en cours et continuent.
00:26Vous savez, c'est souvent jusqu'au dernier moment.
00:28Il y a aussi d'autres postes dans les jours qui viennent.
00:31Pour nous, c'est important.
00:32Parfois pour les Français, ça semble assez éloigné.
00:34En réalité, c'est ces postes-là qui nous permettent d'organiser le travail parlementaire.
00:38Donc il y a bien des discussions, des négociations
00:40pour potentiellement élargir ce bloc central avec les Républicains de Laurent Wauquiez ?
00:45Bien sûr.
00:46Très bien.
00:47Vous travaillez avec les LR sur un document de travail, réponse au pacte législatif
00:53qu'ils ont proposé en début de semaine ?
00:55On ne travaille pas avec les LR.
00:56On travaille, nous, sur un document.
00:58Séparément, pour l'instant ?
00:59Séparément.
01:00Mais l'objectif, il est que ce soit séparé.
01:03C'est-à-dire que c'est un travail qu'on a commencé déjà dès la semaine dernière,
01:07la première réunion des députés Renaissance,
01:11de faire en sorte que nous ayons d'abord, un, réaffirmer nos valeurs,
01:15sans quoi nous croyons et ce que nous voulons porter dans un pacte législatif.
01:19Justement, quelles seront les propositions qui seront au sein de ce pacte
01:24que vous êtes toujours en train d'écrire ?
01:26Les principales.
01:27Sur le travail, l'écologie, la sécurité.
01:29Le travail, les finances publiques, la sécurité, l'écologie.
01:33Réaffirmer ce qui est essentiel, ce que sont nos lignes rouges.
01:37Et nous publierons...
01:38Il y a des lignes rouges ?
01:39Bien sûr.
01:40Lesquelles ?
01:41Les finances publiques, par exemple.
01:42Il est essentiel pour nous de ne pas augmenter les impôts.
01:45On l'a toujours dit.
01:46Nous sommes la majorité qui a baissé les impôts depuis sept ans.
01:49Et nous voulons rester sur cette direction.
01:51Nous voulons aussi la sécurité, la souveraineté pour nos concitoyens.
01:55Et donc, nous voulons porter des mesures
01:57qui permettent d'assurer la sécurité au quotidien
01:59et la souveraineté dans les années qui viennent.
02:01Compte tenu, justement, de la situation financière de la France,
02:04je vous écoute, pas de hausse d'impôts, d'accord.
02:06Donc, des baisses de dépenses.
02:08Lesquelles ?
02:09Ce sera ça, les discussions que nous devons avoir avec nos partenaires
02:13dans une future coalition, là où nous devons, bien sûr, économiser.
02:18Il faudra être extrêmement sérieux.
02:20On l'a déjà été.
02:21Bruno Le Maire a déjà supprimé 10 milliards de dépenses,
02:25vous le savez très bien, il y a quelques mois.
02:27Il faudra faire des efforts supplémentaires.
02:30Mais ça, c'est une discussion que nous devons avoir.
02:32L'argent public, c'est l'argent de chacun d'entre nous
02:34qui doit être parfaitement dépensé.
02:36Nous devons, là-dessus, trouver un accord.
02:38Donc, vous allez assumer de réduire les dépenses publiques
02:41dans les prochaines semaines ?
02:42Il nous faut...
02:43Vous savez, depuis sept ans que nous sommes au pouvoir,
02:45on a toujours dit,
02:46nous sommes tous attachés à notre modèle social.
02:48Mais il coûte extrêmement cher.
02:50Un pognon dingue, comme dirait l'autre.
02:52Nous avons décidé, c'est un pacte que nous avons.
02:55C'est les propos du président de la République, le pognon dingue.
02:57Oui, j'ai bien compris.
02:58Mais nous devons travailler tous un peu plus.
03:01C'est pour ça qu'on a fait la réforme des retraites.
03:03C'est pour ça que, pour nous, il est essentiel
03:06qu'on arrive à un chômage le plus bas possible.
03:09Notre objectif est à 5 %,
03:11qui permet de financer notre modèle social.
03:13C'est dans cette politique que nous sommes inscrits depuis sept ans.
03:16Nous voulons absolument qu'on...
03:17Vous allez donc remettre la réforme de l'assurance chômage
03:20suspendue durant ces élections par Gabriel Attal ?
03:23Ce seront des discussions qui auront lieu
03:25avec les partenaires dans une éventuelle coalition, évidemment.
03:28Mais c'est sur la table.
03:29Vous connaissez...
03:31Nous l'avons arrêtée.
03:33Vous connaissez notre point de vue.
03:35Ce n'est pas bloquant pour une discussion dans une coalition,
03:39mais c'est un point fondamental qu'il faudra évidemment régler.
03:42Est-ce que ce pacte sur lequel vous travaillez en ce moment
03:45avec vos députés,
03:46c'est une réponse au pacte législatif de Laurent Wauquiez ?
03:49En fait, ce travail, on l'a déjà évidemment commencé.
03:52C'est un travail assez traditionnel
03:54pour un groupe parlementaire qui se constitue,
03:56de faire en sorte de rappeler
03:58quels sont les points pour lui essentiels
04:00pour nous, les trois années qui viennent
04:02jusqu'aux élections présidentielles,
04:04ce que nous voulons porter, ce que nous sommes
04:06et ce que nous voulons porter.
04:07C'est un travail traditionnel.
04:09Évidemment, il est d'autant plus important à l'heure actuelle
04:11que ce seront les bases de discussion sur une coalition.
04:14Excusez-moi de revenir au pacte de la droite de Laurent Wauquiez.
04:18Est-ce que vous pourriez valider l'ensemble des mesures
04:21proposées par ce dernier ?
04:22L'ensemble, non.
04:23Mais en tout cas, c'est une main tendue
04:25et nous la prenons comme telle.
04:28Donc, discutons.
04:29Discutons avec les LR.
04:31Discutons aussi avec les indépendants.
04:34Il y a beaucoup d'indépendants dans cette Assemblée nationale,
04:37avec le groupe Lyot, avec les socialistes qui souhaitent.
04:41Il nous faut trouver une majorité, une majorité stable
04:43pour les trois prochaines années.
04:44C'est ce que nous demandons.
04:46Probablement pas une majorité absolue,
04:47mais en tout cas une majorité relative stable
04:49qui nous permette de construire des mesures pour les Français
04:52pour ces trois prochaines années.
04:53Sylvain Maillard sur CNE.
04:55Quand Laurent Wauquiez dit, il y a une semaine,
04:57nous ne participerons pas à des coalitions gouvernementales,
05:00je le cite, est-ce que vous le croyez ?
05:02Ou est-ce que c'est du bluff ?
05:03Je n'en sais rien.
05:04On entend plusieurs responsables politiques,
05:07des Républicains ou de la droite républicaine,
05:09dire des choses parfois contradictoires.
05:11Je crois tout simplement qu'il nous faut avancer
05:13dans ce que nous pouvons amener au sein d'une coalition
05:18comme mesure pour les Français.
05:19Au fond, l'organisation pour porter ces mesures
05:23va se faire naturellement.
05:25Pour moi, ce qui est essentiel, c'est qui peut faire quoi
05:28et trouver une majorité relative, j'espère absolument relative,
05:32pour pouvoir porter pendant trois ans
05:34des mesures pour les Français.
05:35Vous avez vu Laurent Wauquiez au téléphone ces derniers jours ?
05:37Non, je l'ai croisé à l'Assemblée nationale.
05:39Est-ce que le président de la République vous a expressément demandé
05:42de former une coalition avec la droite ?
05:44Est-ce que vous estimez que l'Assemblée nationale,
05:46le barycentre de l'Assemblée nationale penche à droite ?
05:49C'est en tout cas le travail de notre nouveau président de groupe,
05:54Gabriel Attal, mais aussi des autres présidents de groupe
05:58Modem et Horizons, Laurent Marcangeli, Marc Fenault,
06:02de construire, de discuter avec nos différents partenaires.
06:05On le fait tous en réalité pour trouver des passerelles,
06:08mais très clairement, ce que nous souhaitons,
06:10c'est une majorité relative, suffisamment stable pour trois ans.
06:15Donc ça va prendre du temps, je l'ai dit sur tous vos plateaux,
06:18comme sur d'autres, ça va prendre du temps,
06:20comme ça prend du temps en Allemagne, en Belgique.
06:22On n'a pas cette culture-là, mais il n'est pas possible de partir
06:25avec une majorité qui serait autour de 200 députés.
06:28Ça ne fonctionnerait pas, le gouvernement serait renversé
06:31au bout de quelques jours.
06:32Juste après ce grand entretien, vous allez vous rendre
06:34à l'Assemblée nationale pour l'élection du président
06:37de l'Assemblée nationale.
06:38Est-ce que vous allez voter sans réfléchir, sans trop réfléchir
06:43pour Yael Brounpivé ?
06:46Oui, c'est pour nous la candidature qui nous semble
06:49la plus pertinente.
06:50D'abord parce qu'elle a l'expérience, ça fait deux ans.
06:53Elle ne fait pas l'unanimité au sein de votre groupe.
06:55Vous savez, personne ne fait jamais une candidature parfaite.
06:58Moi, je vais vous dire, je la soutiens depuis le début
07:01parce que je pense que c'est une très bonne présidente
07:03de l'Assemblée nationale.
07:04Elle a su trouver le bon tempo et j'ai pu, en tant que président
07:08de groupe, voir à quel point elle était aussi facilitante
07:11pour la majorité, bien sûr, et pour les oppositions.
07:13Je crois qu'elle a parfaitement bien travaillé et dire
07:16que pour nous, c'est important que cette présidence,
07:19la présidence de l'Assemblée nationale, c'est un poste
07:21vraiment stratégique qui permet de rester dans le bloc central,
07:24qui permet d'assurer à toutes les minorités,
07:29mais aussi à la future majorité, de pouvoir parfaitement
07:32fonctionner.
07:33C'est une très bonne candidature et nous allons la porter
07:36pendant toute la journée.
07:38N'est-ce pas problématique que des ministres, des missionnaires
07:40puissent siéger à l'Assemblée nationale et voter
07:42pour la présidente de l'Assemblée ou le président ?
07:44Un ministre démissionnaire est un député.
07:48C'est notre constitution qui le fait.
07:51Vos opposants estiment que c'est un coup de canif
07:53porté justement à la séparation des pouvoirs
07:55entre exécutifs et législatifs.
07:57C'est la loi qui fait ça.
07:59C'est vrai, ça a toujours été le cas.
08:01On a plusieurs cas.
08:04Je me rappelle en 1967, on regardait ce cas précis.
08:07On a déjà eu ce fonctionnement.
08:09Les ministres sont démissionnaires.
08:10Ils assurent les tâches courantes,
08:13mais ils sont redevenus députés.
08:15Et donc en redevenant député, évidemment,
08:17ils ont tout le pouvoir de voter, de pouvoir se présenter
08:20et de pouvoir agir en tant que député.
08:22Le Nouveau Front Populaire vous a invités
08:25l'ensemble des groupes, des présidents de groupes
08:28à l'Assemblée nationale à ne pas voter
08:30pour que le Rassemblement national ait différents postes.
08:34Cléon, on a parlé de la présidence de l'Assemblée nationale,
08:37mais on pourrait parler bien évidemment des vice-présidents,
08:39des caisseurs, des secrétaires.
08:41Est-ce que vous estimez aujourd'hui que le Rassemblement national,
08:44compte tenu de son poids politique dans l'hémicycle,
08:47doit avoir certains postes ?
08:49Nous, le groupe Renaissance,
08:51qui est devenu le groupe Ensemble pour la République,
08:53a pris une position très claire,
08:56comme nous l'avions pendant la campagne.
08:58Nous ne voterons pas, ni pour le Rassemblement national,
09:02ni pour la France insoumise,
09:04les candidats qui seraient présentés.
09:06Donc c'est très simple.
09:07Donc s'ils n'ont aucun poste,
09:08ça n'amuse pas forcément problème.
09:10Encore une fois, nous ne mettrons pas nous-mêmes,
09:12ils peuvent se présenter aux élections évidemment,
09:15ne vous inquiétez pas, on a l'habitude,
09:17ils se présentent à toutes, dans tous les postes
09:19et doublonnent à chaque fois.
09:21Mais nous, en tant que députés Ensemble pour la République,
09:24nous ne mettrons aucun bulletin dans l'urne,
09:26ni pour le Rassemblement national, ni pour la France insoumise.
09:28Mais par exemple, pour la présidence de la Commission des finances,
09:31historiquement, c'est le premier groupe d'opposition,
09:33ça devrait être eux ?
09:35Alors, sur la Commission des finances,
09:37vous l'avez tout à fait dit,
09:38ce qui est intéressant, c'est de voir,
09:40et ça c'est assez inédit aussi,
09:42qui va s'inscrire dans la majorité,
09:43qui va s'inscrire dans l'opposition.
09:45Parce qu'à l'heure actuelle,
09:47il n'y a pas de majorité, il n'y a pas d'opposition,
09:49et donc les groupes vont s'inscrire majorité-opposition.
09:52Je vous dis, le nouveau Front populaire
09:54a annoncé s'inscrire dans la majorité.
09:57Nous, nous inscrirons dans la majorité.
09:59Et donc, s'ils s'inscrivent dans la majorité,
10:01de toute façon, ils ne pourront pas être présidés
10:04la Commission des finances,
10:06puisque c'est toujours l'opposition qui l'a...
10:08Oui, pas sûr qu'ils s'inscrivent dans la majorité.
10:10Concernant la situation politique actuelle,
10:12regrettez-vous que la réforme des institutions
10:15plusieurs fois proposée par le président de la République
10:18n'ait jamais vraiment été lancée ?
10:21Écoutez, pour le moment...
10:23Ça prévoyait par exemple une dose de proportionnelle
10:25à l'Assemblée nationale ?
10:26Oui, les discussions entre autres sur la proportionnelle,
10:28évidemment, auront lieu à un moment ou à un autre.
10:30Mais enfin, la priorité...
10:31Ça va revenir assez rapidement ?
10:33Peut-être, peut-être.
10:34Ça fait partie aussi des discussions
10:36qui peuvent être dans une coalition.
10:38Mais enfin, la priorité pour nous, pour les Français,
10:41c'est d'avoir un gouvernement et une majorité
10:43qui puissent gouverner.
10:44Concentrons-nous sur cet objet politique essentiel,
10:48de faire en sorte de trouver une coalition
10:51qui puisse gouverner la France
10:53à partir des semaines qui viennent,
10:55en tout cas après les Jeux olympiques,
10:57et pour trois ans.
10:58Sylvain Maillard, on en a assez peu parlé,
11:00mais avec la décision du président de la République,
11:03il y a également des textes qui ont été, entre guillemets,
11:05dissous durant cette période.
11:07Je parle bien évidemment du texte, par exemple,
11:09sur la fin de vie.
11:10Est-ce qu'il faut le remettre dès la rentrée
11:12à la table des discussions à l'Assemblée nationale ?
11:15Le texte n'est pas dissous, il est suspendu.
11:17Là où on s'est arrêté, c'est un texte, je crois, important.
11:22Est-ce qu'il sera remis à l'ordre du jour ?
11:24C'est le futur gouvernement qui décidera.
11:26Vraiment, encore une fois, la priorité pour nous
11:28est de nous concentrer, de trouver...
11:30Est-ce que vous, vous souhaitez que ce texte
11:32soit remis par le futur gouvernement
11:35à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale ?
11:36Oui, on imagine bien, comme c'était un projet de loi
11:39porté par le gouvernement,
11:41qu'un futur gouvernement présentera probablement
11:44un autre projet de loi.
11:45Donc, vraiment, je crois que la priorité,
11:48à l'heure actuelle, c'est de trouver une coalition
11:50et de former un gouvernement,
11:53probablement après les Jeux olympiques
11:55et Paralympiques, pour faire en sorte
11:58que nous ayons une des politiques publiques
12:00et puis un budget voté, car le budget arrive
12:02rapidement à la rentrée.
12:04Sylvain Maillard sur CNews Europe 1.
12:06Est-ce que la grenade des goupillets
12:07d'Emmanuel Macron n'était pas destinée
12:09à votre camp, au camp présidentiel ?
12:10Je ne dis pas vous, précisément,
12:12mais à la majorité sortante ?
12:15Finalement.
12:16Le président de la République a décidé,
12:17c'est son choix souverain,
12:18de dissoudre l'Assemblée nationale.
12:20On a pris acte.
12:21Vous l'avez pris pour vous ou pas ?
12:23Non, mais c'est toujours une décision,
12:24évidemment, compliquée.
12:26Un petit peu, on a l'impression,
12:28en regardant votre visage,
12:29où vous souriez pour les auditeurs d'Europe 1,
12:31légèrement.
12:32Vous savez que c'est une décision
12:34qui est inattendue et une décision
12:36qui a des impacts extrêmement forts.
12:39Ensuite, c'est le choix souverain
12:40du président de la République.
12:41On s'est soumis aux urnes.
12:43Nous avons une nouvelle Assemblée nationale
12:45avec des députés nouvellement élus.
12:46Maintenant, il faut fonctionner
12:47avec cette Assemblée nationale.
12:48C'est quand même un sujet, pour nous,
12:50la dissolution qui est derrière nous.
12:51Concentrons-nous pour trouver
12:52un gouvernement et une majorité.
12:54Vous évoquiez le budget.
12:55Il faut absolument qu'il y ait
12:57un nouveau gouvernement
12:58avant le budget à l'automne ?
13:00Ce serait compliqué.
13:01Est-ce que le gouvernement
13:02des missionnaires pourrait rester,
13:03nous dit-on, jusqu'à la rentrée ?
13:05Bien sûr.
13:06La rentrée, c'est avant le printemps
13:08et avant le budget.
13:09Il nous semble essentiel d'avoir,
13:11évidemment, un gouvernement
13:12qui porte un budget.
13:13Le budget de la nation,
13:14c'est l'acte le plus important.
13:15Il y a une date limite,
13:16le 15 septembre ?
13:17Le 30 septembre ?
13:18Non, il n'y a aucune date limite.
13:20Évidemment, le plus tôt sera le mieux,
13:22une fois cette période estivale passée,
13:25pour pouvoir trouver un gouvernement
13:27et porter un budget.
13:28Un budget qui sera difficile.
13:29Florian Tardif, ce sera difficile,
13:31ce budget.
13:32Il faudra l'assumer
13:33avec des réductions de dépenses importantes.
13:35Il faudra l'assumer.
13:36En tout cas, ce sera un budget
13:37contraint dans une situation économique
13:39qui est beaucoup plus compliquée
13:41que, parfois, ce qu'on a pu imaginer
13:43ne serait-ce que l'année dernière.
13:45Vous êtes député de Paris.
13:47Les Jeux Olympiques débutent
13:48dans moins d'une semaine,
13:49dans un tout petit peu plus d'une semaine.
13:51Maintenant, tout est prêt ?
13:52C'est bon ? Pas d'inquiétude ?
13:53Tout est prêt.
13:54Les Parisiens vont s'en rendre compte
13:55dès ce matin,
13:56puisqu'il y a des zones d'exclusion
13:57qui ont commencé,
13:58de circulation plus compliquée
14:00dans ce qu'on appelle la zone grise
14:03autour de la Seine.
14:04Ce sera déjà plus compliqué.
14:06Ça devient une réalité.
14:07On le touche partout à Paris.
14:09Ça va être un moment extraordinaire.
14:11Je me réjouis, vraiment, je me réjouis.
14:12La France va être au centre du monde
14:14pendant 15 jours.
14:15Vive les Jeux !
14:16Moment extrêmement fort
14:18et encore plus pour nous, les Parisiens.
14:20Merci beaucoup, Sylvain Maillard.
14:21C'était votre grande interview
14:22sur CNews Europe.

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