• il y a 5 mois
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Transcription
00:00Le repas matin
00:04Bonjour Arnaud Robinet, vous êtes maire horizon de Reims et président de Reims Métropole.
00:09Edouard Philippe a-t-il changé de numéro ?
00:12Edouard Philippe a toujours le même numéro, il est sur le terrain, il le consulte.
00:17On se voit assez régulièrement.
00:19Vous savez pourquoi je vous pose cette question ?
00:21Il ne partit plus, j'ai l'impression,
00:23aux différentes réunions, peut-être à Dessins, me direz-vous,
00:26au sein de la majorité sortante, pour tenter justement de dénouer ce nœud politique ?
00:32Edouard Philippe a son agenda.
00:34Aujourd'hui on parle de majorité, il n'y a plus de majorité.
00:36Le président a mis fin à la majorité présidentielle
00:38avec ce choix de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:42Mais je peux vous assurer qu'Edouard Philippe est en contact
00:44avec un certain nombre de dirigeants de formation politique.
00:48Il l'a dit, il l'a annoncé, notamment le 9 juillet dernier.
00:52Il souhaite une coalition de la droite et du centre à l'Assemblée nationale.
00:56Est-ce que vous allez présenter un ou une candidate
00:58face à Yael Braun-Privé au perchoir demain ?
01:02Moi je pense qu'il est préférable pour Horizon,
01:04qui est un certain jeune parti, mais qui a un nombre de parlementaires,
01:06de sénateurs, de présenter un candidat, notamment au moment du premier tour,
01:10pour montrer qu'on existe et qu'Horizon est un parti politique de droite qui compte.
01:14Naïma Moutchou, ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale,
01:16sous la précédente législature, ce sera votre candidate ?
01:20En tout cas je l'espère, elle a été vice-présidente de l'Assemblée nationale
01:22sous l'ancienne législature.
01:25Non, ce n'est pas encore forcément acté,
01:27c'est bien sûr le président du groupe Horizon à l'Assemblée nationale,
01:31Laurent Marcangeli, qui en aura le choix et qui prendra la décision avec ses collègues députés.
01:35Mais ce serait une bonne candidate en tout cas pour Horizon.
01:39Arnaud Robinet, vous êtes toujours sur CNews et Europe 1.
01:41Une autre question, les présidents des groupes du Nouveau Front Populaire
01:45ont invité, dans une lettre hier, vous l'avez peut-être lu,
01:47les autres présidents de groupe à l'Assemblée nationale
01:49à participer à une rencontre, je les cite,
01:52afin de mettre en place un barrage républicain à l'Assemblée nationale
01:54pour empêcher le RN d'accéder à ses différents postes clés
01:58qui sont décidés à la fin du week-end.
02:00Ne tombons pas, encore une fois, dans les pièges de la France insoumise.
02:04Je rappelle que le RN a rassemblé quasi 11 millions d'électeurs.
02:08Donc cela vous choque, cette lettre ?
02:12Bien sûr que ça me choque, ça va à l'encontre du fonctionnement de l'Assemblée nationale.
02:16C'est antidémocratique,
02:18on n'a pas mis un pistolet sur la tempe aux Français
02:22pour qu'ils votent pour le RN.
02:24Démocratiquement, des députés ont été élus,
02:26le RN a toute légitimité, je le dis clairement,
02:30à être représenté au sein des instances de l'Assemblée nationale,
02:32comme toute autre partie formation politique.
02:34Ils veulent justement avoir la présidence de la Commission des Finances,
02:38c'est tout à fait normal, en tant que premier parti d'opposition au sein de l'Assemblée nationale.
02:42Après, moi je ne sais pas, n'étant pas parlementaire,
02:44n'étant pas, je dirais, dans les arcaines de l'Assemblée nationale,
02:47je ne sais pas quelles commissions pourraient avoir le RN,
02:49mais en tout cas, ce que je veux dire, c'est que je trouve choquant
02:51cette lettre de la France insoumise appelant les formations politiques
02:55à faire barrage au RN, au sein de l'Assemblée nationale,
02:59c'est antidémocratique.
03:01Arnaud Robinet, hier, le président de la République a accepté
03:03la démission du gouvernement,
03:05ce dernier gérera les affaires courantes jusqu'à nouvel ordre,
03:07cela pourrait durer des semaines,
03:09c'est inédit sous la cinquième,
03:11est-ce que cela vous inquiète également ?
03:14Alors, dans la période de laquelle nous vivons, cela ne m'inquiète pas,
03:16je trouve ça une forme de stabilité, certes,
03:18les JO vont commencer,
03:20il y a...
03:22D'avoir des ministres sans réel pouvoir sur leur administration ?
03:24Là, si c'est une période temporaire de quelques semaines,
03:26c'est une période d'avoir une forme de stabilité,
03:28avant que...
03:30C'est assez long, quelques semaines.
03:32Oui, mais quelques semaines, en tout cas, moi ce que je ne souhaite pas,
03:34c'est que ce soit un argument pour ne pas nommer
03:36un autre gouvernement,
03:38qu'on appelle un gouvernement démissionnaire,
03:40des ministres qui gèrent le quotidien,
03:42c'est une étape transitoire,
03:44elle est forcément nécessaire,
03:46mais ça ne doit pas être un argument
03:48pour ne pas nommer un nouveau gouvernement,
03:50il faut que les choses s'activent et que chacun prenne ses responsabilités.
03:52Est-ce que, justement, aujourd'hui,
03:54pour débloquer la situation,
03:56vous pouvez nous affirmer sur CNE,
03:58que vous appelez à une coalition large
04:00de la droite et du centre, qui exactement ?
04:02Vous savez, moi je lance un appel
04:04au nom des élus locaux et des maires de la droite
04:06et du centre, j'ai pu échanger
04:08avec un grand nombre de mes collègues ces derniers jours,
04:11le maire de Nice,
04:13le maire de Toulouse, à titre d'exemple,
04:15et nous appelons les formations politiques
04:17de la droite et du centre à prendre
04:19leurs responsabilités, c'est un moment
04:21inédit, nous se font face à de nombreux
04:23défis, il faut qu'une partie
04:25de Renaissance, Corizon,
04:27le MoDem, l'UDI et les Républicains
04:29puissent travailler ensemble et s'unir
04:31pour proposer une majorité relative
04:33à l'Assemblée nationale.
04:35Vous savez, il y a un moment, il faut mettre ses égaux de côté,
04:37je crois que là, c'est vraiment l'avenir de la France qui est en jeu,
04:40et quand on se dit
04:42homme d'État et qu'on a des ambitions présidentielles,
04:44je crois qu'il faut prendre ses responsabilités
04:46dans un tel moment.
04:48Lorsque je vous écoute, je comprends,
04:50nous comprenons que vous ne souhaitez pas
04:52gouverner avec des membres
04:54du nouveau Front Populaire, que ce soit
04:56des membres potentiellement du
04:58Parti Socialiste, d'Europe Écologie Les Verts
05:00ou encore du PC ?
05:02Ils ont été très clairs, ils sont
05:04membres du Front Populaire,
05:06même si ce Front Populaire a été une arnaque
05:08présentée aux Français.
05:10Bien évidemment, on voit ce qui se passe
05:12aujourd'hui, ils sont incapables de se mettre d'accord
05:14et d'ailleurs les Français,
05:16de par leur vote, ont montré qu'ils ne voulaient pas du Front Populaire.
05:18L'Assemblée, elle est à droite.
05:20Le Front Populaire, LFI,
05:22c'est plus d'impôts, c'est plus
05:24d'insécurité, c'est plus d'immigration,
05:26bref, les Français n'en veulent pas.
05:28L'Assemblée, elle est à droite,
05:30c'est un gouvernement de droite rassemblant
05:32les centristes et la droite modérée
05:34qui doit bien évidemment avoir cette majorité
05:36certes relative, mais cette majorité
05:38à l'Assemblée Nationale.
05:39Ce qui se passe à gauche justement, ça montre, selon vous,
05:41leur incapacité à gouverner ?
05:43Bien évidemment, comment le Parti Socialiste
05:45a pu tomber dans le piège
05:47de la France Insoumise ?
05:49C'est un véritable piège qui leur a été
05:51tendu. Quand on parle,
05:53Jean-Luc Mélenchon, d'ailleurs, a été le premier
05:55à s'exprimer au soir du second tour
05:57des législatives. Ça a été un symbole,
05:59ça a été un signe montrant que LFI
06:01faisait fi de ses partenaires
06:03du Front Populaire. Donc oui,
06:05c'est une véritable arnaque qui a été présentée aux Français
06:07et les Français, aujourd'hui,
06:09en voient la véritable image
06:11et je rappelle que si LFI
06:13a 75 ou 79 députés à l'Assemblée Nationale,
06:15ils le doivent à ce fameux
06:17Front Républicain qui avait été
06:19appelé par le Premier Ministre.
06:21Une petite dernière question sur CNE,
06:23sur cette coalition que vous appelez de vos voeux
06:25ce matin.
06:27Comment estimez-vous que cette coalition
06:29va pouvoir naître
06:31entre guillemets dans les prochains jours
06:33alors qu'il n'y a pas pu
06:35avoir ces dernières années
06:37de coalition avec les Républicains ?
06:39Qu'est-ce qui a changé ?
06:41Ce qui a changé, c'est qu'il n'est pas possible
06:43de donner les clés du pouvoir et les clés de Matignon
06:45à la gauche, et notamment à la France
06:47insoumise et à ses partenaires d'aujourd'hui.
06:49C'est parce que vous êtes au pied du mur, finalement, ce matin.
06:51Je pense que oui, on est au pied du mur,
06:53il faut le dire. D'ailleurs, la France est au pied du mur
06:55dans de nombreux domaines et il faut que chacun
06:57prenne ses responsabilités. Et moi,
06:59j'appelle Laurent Wauquiez, j'appelle
07:01bien évidemment François Bayrou,
07:03j'appelle également l'ensemble des députés
07:05de la droite et du centre à prendre
07:07leurs responsabilités. D'ailleurs, j'appelle chaque maire de France
07:09à aller voir son député
07:11pour lui dire et lui faire part de ses exigences,
07:13de nos exigences, en disant aujourd'hui
07:15la situation est grave. Nous, en tant que locaux
07:17qui sommes en contact direct avec la population,
07:19qui connaissons les attentes des Français, nous vous demandons
07:21de prendre vos responsabilités
07:23et d'aller vers une coalition de la droite
07:25et du centre. On parlait d'une France au pied
07:27du mur. Notre pays devrait officiellement
07:29se retrouver sous le coup d'une procédure
07:31européenne pour déficit excessif.
07:33Alors, je rappelle, notre pays étant
07:35dété à plus de 3 000 milliards d'euros.
07:37Est-ce que cela, encore une fois, vous inquiète ?
07:39Faut-il instaurer
07:41en France une rigueur budgétaire ?
07:43Bien évidemment, on ne peut pas continuer
07:45comme ça. Alors certes, il y a eu...
07:47C'est impopulaire !
07:49Mais il faut l'assumer. Mais il faut totalement l'assumer.
07:51Encore une fois, c'est prendre ses responsabilités,
07:53dire la vérité aux Français,
07:55revoir un certain nombre de politiques
07:57qui ont été menées depuis des dernières années.
07:59Je pense notamment à la politique sociale en France.
08:01Je rappelle que le système date de 1945.
08:03Il n'a jamais été revu. La société a évolué,
08:05vieillissement de la population.
08:07Il y a des choses à revoir. Mais il est clair
08:09qu'il va falloir prendre des mesures
08:11si nous voulons pouvoir répondre
08:13aux défis de demain. Et à un moment,
08:15il va falloir prendre des options, c'est-à-dire
08:17faire des choix. Et faire des choix, c'est aussi
08:19renoncer. C'est-à-dire
08:21prendre des mesures ? Lorsque l'on
08:23regarde la France est championne d'Europe
08:25de la pression fiscale, faut-il
08:27augmenter les impôts ou au contraire
08:29réduire les aides sociales qui nous coûtent
08:31peut-être, comme dirait l'autre, un pognon de dingue ?
08:33Moi, je pense qu'il faut revoir la politique
08:35sociale et réduire un certain nombre
08:37d'aides sociales. Et il y a un travail...
08:39Pas d'augmentation d'impôts, réduction des aides sociales.
08:41Pas d'augmentation d'impôts. Vous savez, encore hier, j'étais avec des chefs d'entreprise
08:43dans ma ville à Reims,
08:45chez l'entreprise de PME. On me parle de quoi ?
08:47Des charges, des charges et des charges.
08:49Eux, ils ne souhaitent qu'à embaucher. Ils ne souhaitent
08:51qu'à créer de la richesse sur leur territoire.
08:53Aujourd'hui, ils sont asphyxiés par les charges
08:55comme l'ensemble des Français.
08:57Donc, pas question d'augmentation d'impôts
08:59mais il faut, derrière, faire
09:01des économies dans le fonctionnement
09:03et notamment dans la politique sociale en France
09:05qui est extrêmement généreuse.
09:07Vous pensez à quoi précisément ?
09:09Les APL ? D'autres aides sociales ?
09:11Non, pas les APL. Vous savez, il y a un moment...
09:13Aides sociales, oui, mais je pense, par exemple, à la réforme
09:15du chômage. Ça a été une erreur du
09:17Premier ministre d'annoncer
09:19le fait que le décret ne serait pas
09:21signé. C'était attendu
09:23par les forces vives du territoire.
09:25Ça a même été promis par Gabriel.
09:27Ça a même été promis. Il y a eu un gros travail fait
09:29par Catherine Botrain sur le sujet.
09:31Je pense qu'il faut reprendre
09:33cette réforme le plus vite possible.
09:35C'est un exemple parmi tant d'autres.
09:37Je ne l'ai pas évoqué au début de cet
09:39entretien sur CNews Europe 1, mais vous êtes à la tête de la
09:41Fédération hospitalière également de France.
09:43Lundi, un militaire de l'opération Sentinel,
09:45on en a beaucoup parlé, a été agressé
09:47au couteau. L'assaillant a été interpellé.
09:49Il est aujourd'hui interné en soins psychiatrices.
09:51Il avait déjà été
09:53interné après un meurtre
09:55commis en 2018.
09:57Que faut-il faire avec ses profils ?
09:59Est-ce qu'on le dit assez régulièrement ?
10:01La psychiatrie dans notre pays est le
10:03parent pauvre. Est-ce qu'il faut augmenter
10:05les moyens alloués à la psychiatrie ?
10:07La Fédération hospitalière de France alerte depuis
10:09plusieurs années sur la situation de la psychiatrie
10:11en France. Manque de moyens,
10:13manque de personnel et donc une difficulté
10:15en termes de ressources humaines. Nous avons
10:17fait un nombre de propositions que nous avons remises
10:19à la ministre de la Santé et au ministre délégué
10:21sur une évolution de la psychiatrie
10:23en France. Mais vous savez, ce qui s'est
10:25passé à la gare de l'Est me rappelle malheureusement
10:27ce qui s'est passé à Reims il y a un peu plus d'un an
10:29au CHU de Reims avec une personne
10:31pareille qui était suivie
10:33d'un point de vue psychiatrique
10:35et qui malheureusement a commis un acte
10:37inéductable en tuant une jeune infirmière
10:39à Reims. Et cette personne ne sera pas
10:41jugée parce qu'elle a été considérée comme
10:43irresponsable. Et moi, je me mets à la place de la
10:45famille que j'ai reçue qui
10:47n'arrive pas à faire le deuil du départ
10:49de leur jeune maman
10:51ou de sa jeune épouse
10:53parce qu'il n'y aura pas de jugement.
10:55Il faut revoir en tout cas en profondeur la politique
10:57psychiatrique en France et les responsabilités
10:59des actes commis par ces personnes
11:01par ces malades.
11:03Il faudrait modifier notre politique pénale, c'est ce que je
11:05semble comprendre. Oui, je pense qu'il faut
11:07la modifier. On ne peut pas aujourd'hui
11:09accepter que des personnes soient dans la rue
11:11du fait par des suivis qui ne
11:13se font pas également parce que par manque
11:15de moyens. Je ne remets pas en cause le travail qui est fait
11:17aussi bien par les infirmiers, par les psychiatres
11:19qu'ils font avec les moyens qu'ils ont
11:21aujourd'hui. Mais là, il y a une vraie politique
11:23en termes de santé mentale
11:25à mener en France. Il faut certes des moyens
11:27mais pas uniquement. C'est aussi
11:29une réorganisation de l'ensemble
11:31de la filière sur le territoire français.
11:33Jusqu'à samedi, un vaste mouvement de
11:35contestation contre les mégabassines est
11:37organisé à Sainte-Sauline et aux alentours.
11:39Les renseignements disent dans une note
11:41interne craindre des troubles
11:43violents. Est-ce que vous craignez également
11:45la répétition des scénarios
11:47d'octobre 2022,
11:49de mars 2023, où il y a eu des
11:51affrontements importants entre ces manifestants
11:53et notamment des forces
11:55de l'ordre, des policiers et des gendarmes ?
11:57Que faire face
11:59à ces individus
12:01qui tentent justement de
12:03camper sur
12:05ces différents projets
12:07pour tenter d'éviter
12:09qu'ils n'aillent jusqu'au bout ?
12:11Rien que la répression, le respect
12:13du droit français,
12:15bien sûr qu'on redoute
12:17tous des actes de violence extrême
12:19samedi prochain,
12:21ces éco-terroristes doivent être...
12:23Vous reprenez le terme de Gérald Darmanin ?
12:25Bien évidemment, ce ne sont pas des écologistes,
12:27ce sont des éco-terroristes. Ils doivent
12:29être arrêtés, appréhendés
12:31et jugés. Et j'espère une chose,
12:33c'est qu'on ne retrouvera pas certains
12:35élus nationaux représentants de la République
12:37à ce type de manifestation.
12:39Je rappelle que Mme Tondelier et qu'un certain nombre
12:41de parlementaires LFI étaient présents
12:43il y a plusieurs mois aux côtés de ces éco-terroristes.
12:45Est-ce que justement
12:47la position de
12:49ces élus ne participe pas
12:51à la légitimation
12:53vis-à-vis d'une partie de la population
12:55de ce type d'événements,
12:57de ces violences vis-à-vis des forces
12:59de l'ordre ? Quand on regarde les propos tenus par des parlementaires
13:01ou des responsables de la France
13:03insoumise... Lesquels ?
13:05Jean-Luc Mélenchon, la police tue ?
13:07Mélenchon, Boyard et un certain autre,
13:09M. Bompard, etc.
13:11Bien évidemment qu'ils participent à cette montée
13:13de violences en France et à ces actes
13:15terroristes.
13:17Est-ce que vous regrettez que lorsque Édouard Philippe,
13:19justement on en parlait au tout début de cet entretien
13:21sur CNews Européen, était en poste à Matignon,
13:23le Conseil constitutionnel est censuré
13:25à l'époque l'interdiction
13:27administrative de manifester
13:29prévue dans la loi anti-casseurs ?
13:31Oui.
13:33Qui pourrait permettre potentiellement
13:35d'éviter ce type d'action.
13:37Bien sûr, il y a un moment, il faut aussi
13:39prévenir et c'est dommage
13:41que cela n'ait pas été retenu, bien évidemment.
13:43Concernant Édouard Philippe,
13:45est-ce qu'il prépare 2027,
13:47la présidentielle ? En tout cas, nous sommes à ses côtés
13:49pour préparer cette échéance.
13:51Nous travaillons de façon,
13:53en profondeur, avec l'ensemble des équipes, sur un programme.
13:55Beaucoup de déplacements en terrain,
13:57sur le terrain, pour aussi sentir
13:59ce que ressentent les Français. Nous le savons
14:01au vu du résultat des élections.
14:03Et puis derrière, c'est aussi un maillage territorial.
14:05Parce que vous savez, ce qui fait
14:07aujourd'hui la force politique en France,
14:09ce sont aussi les élus locaux, les maires,
14:11les conseillers départementaux, les conseillers régionaux.
14:13Il y a un maillage territorial qui est à faire,
14:15qui est à renforcer.
14:17Horizon est le parti des élus locaux,
14:19c'est le parti des citoyens, et bien évidemment
14:21que l'on se prépare pour 2027. Donc il est candidat
14:23officiellement ? Il ne l'a pas dit, le dira
14:25le moment venu, en tout cas.
14:27Il veut mettre son énergie
14:29au service de la France, en tout cas.
14:31Il est prêt, ou il le sera en tout cas,
14:33prochainement. Vous serez à ses côtés ?
14:35Est-ce que s'il est élu, alors c'est peut-être
14:37de la politique fiction, vous pourriez devenir son premier ministre ?
14:39Non, vous savez, moi je suis maire de Reims
14:41et président du Grand Reims. Aujourd'hui, moi je ne rentre pas
14:43dans la politique fiction. Ce qui m'apporte
14:45et mon territoire, c'est l'avenir de la France
14:47et je pense qu'Édouard Philippe est l'homme
14:49d'État qui est nécessaire à la France,
14:51qui saura remettre de l'ordre dans la rue
14:53et de l'ordre dans les comptes. Vous nous dites
14:55non, on pourra ressortir l'archive dans 3 ans ?
14:57Ressortons l'archive dans 3 ans !
14:59Merci beaucoup Arnaud, je rappelle que vous êtes maire
15:01horizon de Reims et président
15:03de Reims Métropole. C'était votre grande
15:05interview sur Cine d'Europe.

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