«La position de LFI abîme la gauche», estime le député PS Jérôme Guedj

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Transcript
00:00Non, mais alors après, vous savez, il y a plein de gens qui peuvent être candidats.
00:02Ce rare candidat de l'alternative,
00:06celui qui pourra organiser ce rassemblement,
00:09qui incarnera, moi en tous les cas venant de la gauche,
00:12une gauche républicaine, écologiste, sociale,
00:14qui à la fois concilie deux exigences,
00:18être fidèle à une gauche qui n'a pas peur d'assumer ses fondamentaux.
00:25Vous pouvez appeler ça une forme de radicalité,
00:27c'est-à-dire de retour aux racines de la gauche,
00:30c'est-à-dire qui assume le partage, le partage des pouvoirs, des richesses,
00:32le partage des savoirs,
00:34qui est pour une réforme du système fiscal,
00:38un soutien à l'ensemble des services publics,
00:42mais en même temps concilier crédibilité,
00:44une forme de solennité, une forme de gauche rassurante,
00:48qui n'excite pas le débat,
00:50qui n'agite pas les passions parfois négatives dans le débat.
00:57Et donc, vous pensez à qui ?
00:59Moi, je l'ai dit, je pense qu'aujourd'hui,
01:02la position de la direction de la France insoumise,
01:05elle abîme la gauche, elle l'empêche d'être désirable.
01:08Mais qu'est-ce que vous attendez pour vous extraire, entre guillemets, de cette gauche ?
01:12Moi, personnellement, j'ai pris la décision
01:16de ne pas avoir le soutien de la France insoumise.
01:18J'ai même eu une candidature face à moi dans l'élection,
01:21soutenue par la France insoumise.
01:22Et le chemin qui se dessine, mais encore une fois, je le dis,
01:25c'est celui de cette, non pas autonomisation,
01:28mais d'affirmation de l'identité des socialistes.
01:30Regardez, il y a quasiment autant de députés socialistes
01:33que de députés insoumis à l'Assemblée nationale.
01:36Et on se tourne de plus en plus vers les socialistes
01:39pour, justement, essayer de dégager des solutions.
01:42Donc, d'abord, on parlera de la présidentielle le moment venu.
01:45Là, il y a d'abord à savoir qui est le prochain Premier ministre.
01:48Il faut qu'on le fasse dans un cadre collectif.
01:50Moi, j'ai défendu de longue date l'idée d'une primaire à gauche
01:54pour permettre de dégager un candidat à l'élection présidentielle.
01:57Et j'ai entendu même Olivier Faure,
01:58lors de la conclusion des universités d'été,
02:00dire que c'est une voie qui est possible.
02:03Et il a dit aussi quelque chose de très intéressant
02:05qui est un peu passé inaperçu.
02:07Il a dit qu'il faudra une candidature commune de la gauche.
02:10Mais si certains veulent partir tout seuls,
02:14veulent nous imposer leur thème, leur style et parfois leurs outrances,
02:18alors les socialistes sont prêts à partir tout seuls.
02:20Et donc, ça, c'est déjà une affirmation du fait
02:23que nous ne serons pas...
02:25Vous savez, on a dit qu'on ne veut pas être les supplétifs d'Emmanuel Macron,
02:30mais il ne faut pas non plus être les suppléants de Jean-Luc Mélenchon,
02:32c'est-à-dire de ceux qui pensent qu'ils peuvent le remplacer
02:35en restant sur cette seule ligne-là.
02:37Non, il y a une singularité socialiste.
02:39Et moi, je souhaite, avec d'autres, pouvoir l'apporter, l'incarner,
02:42parce que je suis d'accord avec vous,
02:44cette gauche républicaine, écologique, sociale,
02:47c'est elle qui peut être le centre de gravité de la gauche
02:49et incarner l'alternance qui sera indispensable au moment venu.

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