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NewsTranscription
00:00Bonjour Annie Gennevard, vous êtes députée du Doubs et secrétaire générale Les Républicains.
00:05Vous confirmez ce matin sur l'antenne d'Europe 1 et de CNews
00:10que vous êtes candidate pour être vice-présidente de l'Assemblée nationale.
00:13Tout à fait.
00:14Pourquoi vous a renoncé hier au perchoir ? Faut-il y voir un accord avec la majorité sortante ?
00:20Eh bien, nous avons constaté qu'il n'y avait aucun accord possible pour que LR parvienne au perchoir.
00:29Donc à partir de là, je me suis concentrée plutôt sur l'objectif d'une vice-présidence.
00:34C'est la raison pour laquelle nous nous sommes en bonne harmonie au sein du groupe réparti les tâches.
00:40Philippe Juvin a concouru pour le perchoir au premier tour et puis moi je suis candidate à l'accès à la vice-présidence.
00:48Mais est-ce que vous confirmez cet accord en coulisses avec la majorité sortante ?
00:52Alors il faut bien comprendre comment les choses fonctionnent.
00:55Oui, il y a discussion toujours entre les groupes politiques de l'Assemblée nationale
01:00pour obtenir des fonctions au sein du bureau de l'Assemblée nationale.
01:04Ça se fait toujours ainsi.
01:06Bon, vous avez pu constater hier que l'élection de Yael Brown-Pivet a été possible
01:11parce que les Républicains ont pris leur responsabilité.
01:14Nous n'allions pas faire élire un communiste à la tête de l'Assemblée nationale.
01:19Malgré tout le respect que j'ai pour l'homme André Chassaigne,
01:22il était évident pour moi, pour nous, pour l'ensemble de notre groupe Les Républicains,
01:27emmené par Laurent Wauquiez, que nous n'allions pas laisser le perchoir à un membre du Nouveau Front populaire.
01:33C'est une stratégie parfaitement assumée.
01:35Parallèlement à ça, nos voix étaient indispensables, c'est vrai.
01:39Et nous avons pesé, nous pesons pour obtenir un certain nombre de responsabilités au sein de l'Assemblée nationale.
01:46Enfin, soyons réalistes, si demain les Républicains disposaient de la présidence de la Commission des finances,
01:53je pense que c'est bien préférable à M. Coquerel de la France insoumise.
01:58Voilà, c'est assumé.
02:00Vous êtes déclaré d'ailleurs hier soir dans l'opposition.
02:02Cela veut dire que vous ne comptez pas entrer au gouvernement
02:06si Emmanuel Macron, par exemple, propose à quelqu'un de la droite républicaine, à présent, d'aller à l'hôtel de Matignon ?
02:13Sur quelle base avons-nous été élus ?
02:15Nous avons été élus dans l'opposition à Emmanuel Macron, dans une droite indépendante.
02:20Cela n'a rien à voir. Nous sommes effectivement un parti d'opposition
02:23et nous allons peser en tant que tel sur les choix qui vont être faits pendant ce combat.
02:29Mais vous pourriez accepter l'hôtel de Matignon pour assumer une sorte de cohabitation à ce moment-là ?
02:33Laurent Wauquiez a été très clair.
02:35Il a dit, nous n'entrons pas au gouvernement, nous ne faisons pas de coalition, nous allons travailler autrement.
02:41La situation que nous connaissons est totalement inédite.
02:44Personne n'a la majorité.
02:46Lorsque le Nouveau Front Populaire pousse des cris d'orfraie en disant
02:49« l'élection nous a été volée », il ne dispose qu'à peine de 200 voix.
02:53Ils ne sont pas majoritaires, pas plus que la Macronie, pas plus que Les Républicains,
02:57pas plus que le Rassemblement National.
02:59C'est une situation inédite qui oblige à travailler différemment.
03:02Nous nous avons dit clairement, nous avons été élus en opposition à Emmanuel Macron,
03:09mais compte tenu de la situation, nous n'entrons pas au gouvernement,
03:13mais nous posons sur la table un pacte législatif.
03:16Mais vous dites ce matin « nous n'entrons pas au gouvernement » pour l'heure.
03:20Je ne l'ai pas dit pour l'heure, j'ai dit « nous n'entrons pas au gouvernement ».
03:24Jusqu'à quand ?
03:25Jusqu'à quand ? Le principe est posé.
03:28Nous n'entrons pas au gouvernement.
03:30Vous ne voulez pas être la béquille, je l'ai compris, du président de la République ?
03:36Il faut revenir aux fondamentaux.
03:38Nous, nous voulons, par tous les moyens que nous aurons à notre disposition,
03:42peser sur les choix politiques.
03:44On sait que notre pays est en attente de mesures fortes en matière de sécurité,
03:49en matière d'autorité, en matière de sérieux budgétaire,
03:56en matière de services publics, la santé, l'école vont mal.
04:00Voilà, c'est sur ces domaines-là qu'on veut peser pour la vie des Français.
04:04Ce ne sont pas les petits arrangements politiciens derrière cuisine.
04:09Donc pas de petites magouilles, comme disent parfois vos opposants politiques à l'Assemblée nationale.
04:14Vous avez justement présenté ce pacte législatif.
04:18Laurent Wauquiez l'a présenté.
04:20C'est sur cette base de travail que vous souhaitez potentiellement discuter
04:24avec des partenaires comme la majorité sortante ou d'autres.
04:28Avec tous les députés raisonnables qui sont conscients que ce qui s'est passé à cette élection
04:33traduit la colère des Français à l'égard des politiques, à qui ils disent
04:37nous avons des problèmes, vous n'avez pas apporté de solution.
04:40Si nous n'entendons pas la colère des Français, qui est légitime, qui est normale,
04:44eh bien c'est là qu'on va au-devant de très très grands désordres.
04:47Donc moi je ne peux pas croire qu'il n'existe pas au sein de l'Assemblée nationale
04:52des députés raisonnables de presque tous les bords, je dis presque tous les bords,
04:56qui veuillent rétablir l'autorité et la sécurité dans notre pays.
05:02Qui ne conviennent pas qu'une immigration hors de contrôle
05:05est un problème pour la cohésion nationale.
05:07Qui ne se rendent pas compte que le désordre budgétaire entraîne une perte de souveraineté,
05:13que le monde agricole est encore au bord de la révolte.
05:16Tout ça, si les députés raisonnables ne l'entendent pas, alors là c'est très grave,
05:21mais nous nous faisons le pari avec ce pacte législatif
05:24que nous pouvons amener à nous pour la discussion.
05:27Après on engage une discussion et on voit comment on peut aboutir à des propositions consenties.
05:33Voilà, c'est le sens du pacte législatif que Laurent Wauquiez a souhaité.
05:38Vous parliez de la colère des Français à l'instant,
05:41vous avez évoqué également l'élection de Yael Brown-Pivet au perchoir hier.
05:46Que peuvent-ils en penser ?
05:48Ils ont été battus lors de ces élections législatives
05:52et pourtant c'est toujours Yael Brown-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale.
05:56Que peuvent penser ce matin vos électeurs et plus largement l'ensemble des Français ?
06:00C'est pour ça que nous avions proposé une alternative,
06:03avec éventuellement ma candidature,
06:06mais aucun des groupes du Bloc présidentiel ne voulait entrer en discussion à ce sujet.
06:12Ce que je voudrais dire, c'est qu'au dernier tour de cette élection,
06:15au fond, on était devant un choix assez binaire,
06:18qui montre bien d'ailleurs la résurgence du clivage gauche-droite et c'est plutôt sain.
06:22C'était soit un président de l'Assemblée nationale
06:25issu du Nouveau Front Populaire en la personne d'André Chassé,
06:28une communiste, soit Yael Brown-Pivet.
06:31Nous, nous avons opté pour un choix clair.
06:34Nous ne voulions pas que le Nouveau Front Populaire obtienne le perchoir.
06:37Nous avons donc soutenu la candidature au dernier tour,
06:40au deuxième et au troisième tour, pour sécuriser la démarche de Yael Brown-Pivet.
06:45C'est parfaitement assumé.
06:47Petite autre question sur cette élection à la présidence de l'Assemblée nationale.
06:50Elle a été élue grâce aux voix, notamment de ministres démissionnaires.
06:54Est-ce que ce n'est pas un déni démocratique ?
06:56Alors, c'est pour le moins une situation baroque.
06:58Ça, je vous le concède.
07:00Ils sont encore un peu en responsabilité.
07:03Ils sont déjà dans l'Assemblée nationale où ils ont été élus effectivement comme députés.
07:08Je pense que s'il y a sans doute une forme d'ambiguïté
07:12dans les textes fondamentaux de la Constitution,
07:17je ne sais vous dire. En tout cas, ça n'a pas été contesté.
07:20Ça veut dire que c'est conforme...
07:23Mais vous souhaitez, par exemple, que ce gouvernement des missionnaires
07:27soit vite remplacé avant l'été ?
07:29Moi, je souhaite qu'on passe les JO.
07:33Et après, on reprend les discussions.
07:35Oui, je pense que d'abord...
07:36En responsabilité.
07:37En responsabilité, je pense qu'il ne faut pas introduire de désordre politique
07:41au moment où on va s'engager dans les JO,
07:43qui est quand même un très beau rendez-vous international et sportif.
07:46Je pense que la sagesse impose qu'on attende un petit peu.
07:49Est-ce que vous êtes un parti de gouvernement ?
07:51Alors, je pense profondément que nous sommes un parti de gouvernement.
07:54Je vais vous dire pourquoi.
07:55Et peut-on être un parti de gouvernement lorsque l'on n'a pas gouverné depuis 2012 ?
07:58Ça rejoint un tout petit peu ma question sur l'hôtel de Matignon
08:01et le fait que vous pourriez représenter une forme de cohabitation
08:04avec le président de la République.
08:05Non, être un parti de gouvernement, ça veut dire en avoir les aptitudes,
08:08les capacités, et nous les avons.
08:10Demain, on nous demanderait de composer un gouvernement.
08:14On a 15 personnes très compétentes à mettre dans les principaux ministères.
08:18Mais être un parti de gouvernement, ça veut dire être en capacité de peser
08:23et d'avoir une majorité avec soi qui permet d'imposer une politique
08:28telle que nous la souhaitons.
08:30Voilà, donc les conditions aujourd'hui ne sont pas remplies.
08:33Mais ce qui fait de LR un parti de gouvernement,
08:36je le crois profondément,
08:39bien que nous soyons écartés des responsabilités depuis maintenant trop longtemps,
08:43c'est le fait que nous n'avons jamais, jamais cessé de travailler.
08:47Et aujourd'hui, vraiment, sur tous les sujets,
08:50on est en capacité de faire des propositions extrêmement précises et opérationnelles.
08:54C'est ça aussi un parti de gouvernement.
08:56Et on l'a bien vu dans cette campagne législative.
08:58Le Rassemblement national, qui a bénéficié d'une vague puissante
09:01et qui est significative, il ne faut pas sous-estimer.
09:04Il faut entendre.
09:05Il faut entendre.
09:06On voit bien qu'il y a eu quand même un certain amateurisme
09:11chez les candidats qu'ils ont désignés.
09:13Moi, je l'ai vu chez moi.
09:15Ce sont des personnes...
09:17Des brebis galeuses.
09:18Ça a été un terme qui a été utilisé, y compris chez eux.
09:20Il y a des gens qui ont eu des comportements en limite.
09:22Et on le sait, on l'a vu.
09:24Condamnables.
09:25Parfois condamnables.
09:26Je pense à cette candidate qui avait une casquette nazie sur la tête.
09:30Ça, c'est absolument inacceptable.
09:32Mais cela étant,
09:36je pense qu'il n'était pas tout à fait...
09:39Il n'était pas au niveau...
09:41Et puis, dans les propositions qui sont faites par le RN,
09:44en matière économique et sociale,
09:46elles se rapprochent souvent de celles de La France Insoumise,
09:48avec lesquelles ils votaient très souvent certaines mesures.
09:52Je pense au RSA, où ils n'ont pas voulu de la contrepartie.
09:57Je pense à plusieurs mesures.
09:59La loi agricole que les agriculteurs attendaient
10:02et le RN a voté contre.
10:04Il y a quand même des positionnements
10:06qui interrogent sur la solidité de leurs convictions.
10:09Il y a deux ans, vous disiez, à propos d'Emmanuel Macron,
10:12l'histoire politique du président de la République
10:14s'est construite sur la trahison et la dissimulation.
10:17Si demain, il propose à la droite républicaine
10:20l'hôtel de Matignon,
10:22de pouvoir former un gouvernement à ses côtés,
10:26est-ce que vous n'avez pas peur, justement,
10:28d'être trahis, qu'il vous utilise ?
10:32Je crois que les responsables de notre famille politique,
10:36que ce soit Laurent Wauquiez,
10:38qui est le nouveau président de notre groupe à l'Assemblée,
10:41que ce soit Bruno Retailleau, son homologue au Sénat,
10:44que ce soit Gérard Larcher,
10:46moi, en tant que secrétaire général,
10:48nous avons été constants dans notre propos de dire
10:52nous avons été élus sur un mandat clair d'indépendance,
10:55d'une droite indépendante.
10:57Parce que ce qui est en jeu aujourd'hui,
11:00et c'est la raison pour laquelle nous n'avons pas suivi
11:02Éric Sotti dans sa folle aventure,
11:04c'est de dire...
11:05Folle aventure ?
11:06Oui, folle aventure.
11:07C'est de dire, la droite doit...
11:10Elle est fragile aujourd'hui,
11:12je n'en dis ce qui ne convient pas,
11:14mais elle doit se reconstruire
11:16parce que demain, lorsqu'Emmanuel Macron sera parti,
11:19aura quitté l'Élysée,
11:21le peuple de droite...
11:22On dit que la France est à droite.
11:23Le peuple de droite va chercher une offre politique.
11:25Si nous, nous ne sommes plus là
11:27pour lui offrir à la fois
11:29une famille politique
11:32dont les valeurs sont fondées sur la liberté,
11:35notamment en matière économique,
11:37et sur l'autorité en matière régalienne
11:40d'ordre et en matière d'immigration,
11:44alors vers qui se tourneront-ils ?
11:46C'est tout l'enjeu des trois années qui viennent,
11:50c'est de renforcer,
11:52c'est de redonner, de réarmer cette droite-là
11:55à laquelle le peuple français peut à nouveau adhérer.
11:58En tout cas, c'est à ce à quoi nous travaillons.
12:00Vous évoquiez à l'instant Éric Ciotti,
12:02où on est la procédure pour exclure Éric Ciotti
12:04du Parti des Républicains.
12:06Je ne vous en dirai pas beaucoup plus.
12:08Ce que je puis vous dire à ce stade,
12:11c'est que nous souhaitons, évidemment,
12:13retrouver la pleine maîtrise de notre formation politique
12:16qui a fait l'objet d'une décision solitaire
12:19qui n'a été débattue au sein d'aucune instance
12:23au mépris de notre organisation démocratique
12:26et qui a suscité la réprobation
12:28de tous les responsables politiques de notre pays.
12:30Vous lui avez repris les clés des locaux du parti ?
12:34Alors, je vois à quelle scène vous faites allusion, effectivement.
12:38Je pense que, que ce soit les auditeurs ou les téléspectateurs,
12:41ils voient également de quoi je parle.
12:43Je suis toujours la secrétaire générale des Républicains.
12:46Je sais qu'Éric Ciotti n'a pas,
12:50en investissant une soixantaine de candidats,
12:54dont il n'est ressorti qu'un petit nombre,
12:57ne les a pas inscrits sous le nom des Républicains,
13:01mais sous le nom de sa propre association.
13:04Donc ce matin, vous espérez reprendre possession
13:09des locaux des Républicains ?
13:11Les locaux, j'y étais encore hier, vous savez.
13:13Je n'en suis pas partie.
13:15Les subventions également des LR, c'est cela
13:18dont il va être question ces prochains mois.
13:20Bien sûr, mais tout ça est en cours.
13:23Je ne peux pas vous en dire bien davantage.
13:25Question d'actualité, la facture des concessions faites
13:29pour éviter des grèves pendant les Jeux olympiques
13:31qui vont débuter d'ici une semaine
13:33devrait dépasser les 500 millions d'euros,
13:36selon nos co-frères de l'opinion.
13:38Que dites-vous ?
13:40Est-ce que c'est une forme de prise d'otage ?
13:44Je dis que c'est un absolu chantage,
13:46que c'est inadmissible,
13:48que là où la nation, pour le coup,
13:50devrait se rassembler autour du monde du sport,
13:54la France doit donner la meilleure image d'elle-même
13:57pour ses Jeux olympiques,
13:59c'est absolument scandaleux d'avoir pris en otage
14:02les Jeux olympiques.
14:04Je trouve que là, il y a une forme de trahison
14:06du mandat syndical.
14:08Qu'on soit dans la revendication, très bien.
14:12Qu'on utilise un événement comme celui-là
14:14pour faire valoir des tractations,
14:20je trouve que ça n'est pas le signe.
14:22Autre question d'actualité,
14:24est-ce que vous êtes inquiète à l'approche
14:26de ces nouvelles manifestations
14:28autour des méga-bassines,
14:30proches bien évidemment de cette ville
14:32que nous connaissons tous maintenant,
14:34celle de Sainte-Sauline,
14:36par rapport aux images d'octobre 2022,
14:39de mars 2023,
14:41et peut-être ce qui se passera ce week-end.
14:43On attend plus de 10 000 manifestants visiblement.
14:45Oui, c'est très grave.
14:47C'est très grave ce qui se passe dans les Deux-Sèvres,
14:49à Sainte-Sauline.
14:51Ce qui s'est passé il y a peu
14:53doit nous inciter
14:55à une très grande vigilance,
14:57une très grande fermeté.
14:59La police a été...
15:01Les forces de l'ordre ont été attaquées
15:03pour blesser, pour tuer.
15:05Est-ce que vous reprenez le terme
15:07d'éco-terroriste, employé par exemple
15:09par Gérald Darmanin ?
15:11Le comportement de certains d'entre eux,
15:13ce ne sont pas seulement de paisibles opposants
15:15qui défendent la biodiversité.
15:17Tout le monde défend la biodiversité,
15:19mais tout le monde n'a pas les mêmes méthodes.
15:21Non, non, ce sont des black blocs
15:23qui viennent pour blesser, pour tuer,
15:25pour faire le coup de force.
15:27C'est insurrectionnel, c'est très grave.
15:29Moi, je pense
15:31que
15:33il faut réprimer ces mouvements
15:35avec la plus grande fermeté.
15:37Moi, j'ai beaucoup d'agriculteurs
15:39en circonscription, je suis très proche des milieux agricoles.
15:41La question de l'eau,
15:43elle est fondamentale.
15:45Est-ce qu'on veut nourrir la population française ?
15:47Et pour ça, il faut pouvoir cultiver,
15:49il faut pouvoir faire pousser les plantes.
15:51Les mégabassines, c'est pas un vol
15:53de l'eau. On ne vole pas l'eau.
15:55Simplement, on permet
15:57à l'agriculture
15:59de faire ce qu'elle doit faire.
16:01Ce pourquoi elle est faite, c'est de nourrir les Français.
16:03Il faut revenir
16:05à certaines évidences de bon sens.
16:07On terminera par
16:09ce bon sens, justement.
16:11Merci beaucoup, Annie Gennevard.
16:13Vous êtes, je le rappelle, députée du Doubs, secrétaire générale
16:15Les Républicains. C'était votre grande interview
16:17sur CNews Europe.