Les Vraies Voix avec Jean Michel Fauvergue, Catherine Euvrard, Aude Amadou
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook :
/ sudradioofficiel
▪️ Instagram :
/ sudradioofficiel
▪️ Twitter :
/ sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix :
• Les Vraies Voix
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-07-16##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook :
/ sudradioofficiel
▪️ Instagram :
/ sudradioofficiel
▪️ Twitter :
/ sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix :
• Les Vraies Voix
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-07-16##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00La tentative d'assassinat dont il a été victime, les marchés de prédiction placent Donald Trump à 71% de l'intention de vote pour les présidentielles américaines.
00:09Tandis que son adversaire Joe Biden a connu une forte baisse.
00:12J.E.B. Pence, que Trump vient de désigner comme colistier, est passé de l'un de ses plus féroces critiques à un allié fidèle.
00:19Il appartient à une tendance plus populiste, étant par exemple fermement opposé à l'avortement et à l'immigration.
00:24Il prône une politique de « America First » qui vise à prioriser les intérêts des États-Unis au détriment des autres nations, y compris l'Ukraine.
00:31La victoire de Trump aux présidentielles signifiera un virage significatif dans la politique intérieure et étrangère américaine.
00:37Ce qui inquiète les marchés européens, notons que M. Zelensky a accepté d'échanger avec la Russie pour la première fois ce matin.
00:44Parlons vrai, chers auditeurs de Sud Radio.
00:47L'homme a très mauvaise presse en France.
00:49Donald Trump essuie une pluie de critiques régulièrement.
00:52Mais même quand il essuie une pluie de balles de fusil, il reste debout.
00:56Son retour à la maison blanche semble inéluctable.
00:59Aussi, nous vous posons la question.
01:01Hashtag élections américaines.
01:02Hashtag J.D. Vance.
01:04La possible réélection de Donald Trump est-elle, un, une catastrophe ?
01:09Deux, un danger ?
01:10Trois, sans conséquence ?
01:12Quatre, une chance ?
01:13Vous répondez ?
01:14Vous, chers auditeurs, vous dites que c'est une chance à 83% sur X.
01:17Vous continuez à voter.
01:18Vous nous appelez pour réagir au 0826 300 300.
01:21Pour en parler, nos trois vrais voix.
01:22Jean-Michel Fauvergue, Catherine Evrard, Aude Amadou.
01:25Et notre invité, Jean-Claude Beaujour.
01:28Jean-Claude Beaujour, bonsoir.
01:29Vous êtes avocat aux Etats-Unis et président du forum transatlantique spécialiste de la vie politique américaine.
01:36Alors, déjà, répondez pour nos auditeurs si vous voulez bien à la question.
01:40Pour vous, est-ce que cette réélection potentielle de Donald Trump est une catastrophe, par exemple, ou une chance pour les Etats-Unis ?
01:46Et pour le monde ?
01:48Une catastrophe pour l'Europe, en tout cas, c'est qu'il y a un vrai risque.
01:53Puisque je venais de dire que l'Amérique telle qu'elle est vue par M. Vance ou bien par M. Trump,
01:59c'est d'abord une Amérique qui pense à ses propres intérêts, même si on pense toujours à ses propres intérêts.
02:04Mais où l'Europe n'est pas une priorité numéro un pour un certain nombre de populistes américains.
02:10Donc ça, c'est une réalité pour nous.
02:12Après, il y a malgré tout des institutions, il y a malgré tout des intérêts.
02:17Vous savez que la politique de défense, je pense à ça dans cette relation transatlantique,
02:21facilite beaucoup l'industrie de l'armement américain.
02:26Donc, forcément, il y a un point d'équilibre qu'ils trouveront.
02:31Donald Trump l'a déjà montré, ça n'est pas non plus un idiot, c'est un homme d'affaires à viser.
02:36Il sait atterrir sur ses pieds, donc je pense qu'il y a un certain nombre de déclarations
02:41qui sont plus ou moins en notre défaveur pendant la campagne.
02:45Mais la réalité le pragmatise, il va reprendre ses droits s'il devait revenir à la Maison Blanche.
02:52Alors, nos trois vrais voix, même chose, un petit tour de table.
02:56Odamadou, ça serait quoi s'il revenait ?
02:59Moi, je rejoins un peu ce que disait Jean-Claude, mais je voudrais juste lui donner un exemple.
03:05C'est-à-dire qu'on pense que si Trump revient au pouvoir, la politique étrangère américaine va changer.
03:10Mais est-ce qu'elle a réellement changé quand c'était Biden ? J'en suis pas sûre.
03:13Parce que si on reprend l'épisode des sous-marins avec l'affaire AUKUS,
03:17moi, j'avais pu échanger avec des sénateurs qui nous ont dit « it's just business ».
03:21Donc, les intérêts de l'Europe, dans tous les cas, ils sont affaiblis dans cette relation entre la Chine et les États-Unis.
03:28Donc, que ce soit Biden ou que ce soit Trump, peut-être que la forme va changer, mais le fonds restera le même, pour ma part.
03:34Catherine Overande ?
03:35Oui, alors moi, ce que je trouve bizarre également, c'est que les marchés financiers n'ont pas l'air de censurer Trump,
03:40éventuellement président de la République.
03:43Quant à notre ami Vance, moi, je me suis un peu plongé sur sa biographie.
03:48C'est pas inintéressant. Il a été dans les commandos de marine.
03:52Il a fait des bonnes études juridiques.
03:56Il est dans le business. Il a eu des échecs, comme Trump d'ailleurs.
04:00Je rappelle qu'avoir des échecs, c'est toujours positif.
04:03Maintenant, effectivement, il y a un truc qui m'énerve, moi, c'est qu'il soit barbu.
04:06Excusez-moi !
04:08Ça, ça ne va rien changer, Catherine.
04:11Jean-Claude Beaujour, vous vouliez dire ?
04:15Non, non, pour une taquinerie, c'est de la discrimination. On va vous poursuivre.
04:20Cher monsieur, dans mon métier, là, j'ai fait couper des barbes.
04:25Mais je vais vous avouer que j'ai des clients qui ne prennent pas de barbu.
04:29Je n'ai jamais compris pourquoi.
04:31Je rebondis sur ce que vous dites, parce que c'est quand même ce monsieur,
04:33un ancien critique de Trump acéré.
04:35Il a dit de lui que ça serait un type qui ne serait jamais pro-Trump.
04:39Il a également qualifié dans le passé le mania d'idiot, de nocif.
04:43Il a même dit de lui qu'il était l'Hitler de l'Amérique.
04:46Jean-Michel Fauvergue, pour un retournement de veste, c'est pas mal quand même.
04:49L'Hitler de l'Amérique ?
04:51Oui, enfin, les retournements de veste, ça prouve qu'il n'y en a pas qu'en France.
04:54C'est la politique !
04:56Ça prouve qu'il n'y en a pas qu'en France.
04:58Oui, après, les carrières, quelquefois, sont plus importantes.
05:02Et puis, sans parler de carrière, il y a ensuite des stratégies et des alliances qui sont nécessaires.
05:09Mais pour répondre à la question,
05:12moi je pense que c'est une chance parce que c'est justement une catastrophe du point de vue européen, je pense.
05:21Et qu'on va être obligé, à un certain moment, on a déjà commencé à le faire quand même,
05:26on va être, au niveau européen, obligé de commencer à se bouger et à le faire en bloc plus uni au niveau européen qu'on ne le faisait auparavant.
05:36Parce que si on a effectivement une baisse de l'aide américaine à l'Ukraine ou une disparition de l'aide américaine à l'Ukraine,
05:42il faudra bien continuer à l'aider, il faudra bien continuer à se structurer aussi.
05:47Là, je pense que pour la défense, mais pour d'autres systèmes aussi,
05:51et en particulier au niveau économique, et pour avoir mieux de se protéger.
05:54Bon, alors, Jean-Claude Beaujour, nous avons une réaction au 0826 300 300 d'un auditeur.
06:00Écoutez ce qu'il dit et on a besoin de votre avis.
06:04Écoutons Richard.
06:06Oui, Richard Toulouse.
06:08Lors de la première élection de Donald Trump, j'étais aux Etats-Unis,
06:12jusqu'à quasiment la fin de la campagne.
06:15Et en fait, comme bon Français, je pensais dur comme fer que M. Trump était quelqu'un d'exécrable, antisocial et pas humain.
06:25Et en fait, lorsque j'ai rencontré des gens, je travaillais dans un milieu qui est un milieu industriel,
06:30avec des gens de tous niveaux.
06:32En fait, j'ai réalisé que Donald Trump, c'est le candidat plutôt des malnotis, des pauvres.
06:41Et je crois qu'on ne comprend pas en France où se situe Trump.
06:46Alors, Jean-Claude Beaujour, réaction ?
06:49Deux choses.
06:52Je pense qu'on juge, ou en tout cas beaucoup ont jugé Donald Trump sur ses déclarations politiques,
07:00non pas sur son savoir-être.
07:02C'est vrai que c'est un homme pas très agréable,
07:05mais c'est surtout sur sa dimension politique qu'il a été jugé,
07:08les prises de position qui ont pu être les siennes.
07:11Moi, je voudrais retourner et vous dire juste une chose sur le deuxième point.
07:14Vous dites, c'est le candidat des pauvres.
07:16Non, non, il ne faut pas se tromper.
07:18Bien sûr, il y a un certain nombre de personnes qui sont des milieux populaires,
07:22mais vous avez énormément de gens qui sont cultivés,
07:26qui sont ce qu'on appelle chez nous des CSP et qui votent Trump.
07:31On ne peut pas être à ce niveau de résultat en se disant qu'il n'y a que,
07:35ce ne sont que les pauvres Américains.
07:37Non, ce sont pour beaucoup des Américains qui considèrent, par exemple,
07:40pour un certain nombre, que l'Amérique est en déclassement,
07:44que l'Amérique, n'oublions pas qu'il y a une lutte entre la Chine et l'Amérique
07:48pour avoir la première place de puissance du monde.
07:51Donc, c'est cela qui se joue dans la tête de beaucoup.
07:54Il y a la question de la réindustrialisation.
07:56Certes, il y a les déserts industriels avec tous les problèmes que cela pose,
08:00mais ce ne sont pas que ceux-là.
08:02C'est aussi une vision de l'Amérique.
08:03C'est aussi une vision religieuse de l'Amérique.
08:06Et là, ce n'est pas qu'une question de pauvreté.
08:09J'ai passé du temps dans l'Utah.
08:13Je peux vous dire que ce ne sont pas des pauvres,
08:16mais en revanche, ce sont des gens qui sont des traditionnalistes.
08:19Je dirais cela comme cela.
08:20Donc, il faut bien garder en tête que ce ne sont pas que des pauvres et des démunis.
08:25C'est une vision de l'Amérique qui s'exprime et qu'on entend comme cela.
08:29Au Damadou, notre auditeur Richard, il dit qu'il a finalement compris
08:33que c'était moins pire que ce qu'il croyait Trump.
08:35Je rappelle tout de même qu'il est anti-avortement, anti-immigration.
08:39Il dit que c'est le sud des Etats-Unis qui l'intéresse avant l'Ukraine.
08:42C'est-à-dire que c'est le mur qu'il est en train d'édifier depuis quelques années
08:46pour empêcher les Mexicains d'accéder au territoire.
08:49Bref, sa concentration est quand même très claire.
08:53Qu'en pensez-vous ?
08:54Ce qui me dérange, c'est qu'on parle en tant que Français.
08:57Et les Américains, on a une culture complètement différente.
09:00Le point de vue sur la société n'est pas du tout le même d'une autre.
09:04C'est vrai que ça peut paraître une chance, pas une chance.
09:07On est quand même mal placés Français alors qu'on a de grosses différences culturelles.
09:12On n'a pas de services publics, c'est un pays qui est entièrement privé.
09:18Donc moi, ça me dérange un peu de poser la question en tant que Français
09:21alors que pour y avoir été souvent, culturellement, c'est pas du tout la même chose.
09:26On n'a pas du tout la même culture que les Américains.
09:28Et en prime, on oublie simplement qu'il y a pratiquement deux parties
09:33puisqu'ils font à eux deux 90%.
09:37Il y a 90% des démocrates qui détestent les républicains
09:43et 90% des républicains qui détestent les démocrates.
09:46Alors de toute façon, c'est assez ingouvernable déjà là-bas.
09:50Mais moi, je suis d'accord tout à fait avec Laure.
09:52Aude, avec Aude.
09:54Oui, mais je sais avec qui je vous comprends.
09:56Oui, moi aussi, j'ai compris.
09:58Marqué dans une dernière émission ici, on m'a appelé Janine pendant toute l'émission,
10:01ça ne m'a pas gêné.
10:03C'était Bilger.
10:04C'est pas vrai, il est comme ça, Philippe Bilger.
10:07Non, non, non, mais je suis d'accord avec vous.
10:09Il faut qu'on arrête de critiquer les Américains
10:11quand on n'a pas ou vécu là-bas ou travaillé pour les Américains
10:14parce qu'il n'y a pas que du mauvais.
10:16Voilà ce que j'ai envie de dire, il n'y a pas que du mauvais.
10:18Jean-Michel Fouvargue, là on parle des Américains,
10:19mais à la base, on parlait de Trump quand même, non ?
10:21Oui, c'est vrai.
10:22Oui, mais il est Américain aussi.
10:24Il paraît.
10:25Oui, oui, non, mais j'entends tout ce qui est dit
10:30et d'ailleurs, je vois que le fait d'avoir le bipartisme
10:34n'apporte pas forcément des solutions aussi.
10:37Donc ça, c'était pour un petit clin d'œil à notre politique nationale aujourd'hui.
10:42Mais moi, il me semble que si on regarde l'histoire des États-Unis,
10:47ça a été une histoire de cycle
10:52où les États-Unis se repliaient sur elles-mêmes,
10:55ensuite voyaient mieux à l'extérieur
11:00et devenaient plus océanistes, etc.
11:04Donc c'est une histoire de cycle
11:06et là, nous avons un candidat qui est sur ce cycle-là
11:11avec des Américains qui d'ailleurs,
11:14le dénominateur commun des Américains,
11:18c'est effectivement America First.
11:21Et on a surtout un Biden qui est très fatigué.
11:23Moi, pour l'avoir rencontré au 80e anniversaire
11:26sur son discours de la Pointe du Hoc, j'ai été choqué.
11:28Est-ce qu'aujourd'hui, Trump est une chance
11:31face à un Biden qui ne veut pas laisser sa place ?
11:33Moi, un homme très fatigué, qui marche très lentement...
11:36On a bien compris, ce n'est pas si simple.
11:380800 26 300 300, vous nous appelez, vous réagissez.
11:41Béranger, vous êtes toujours avec nous ?
11:43Toujours.
11:45Alors Béranger, justement, sur cette image du président du futur,
11:50peut-être président, pardonnez-moi, américain,
11:53Donald Trump, vu de la France,
11:55est-ce que vous pensez qu'effectivement,
11:57on est mal positionné pour donner notre opinion ?
11:59C'est vrai que la culture américaine et française
12:02sont quand même très différentes.
12:04Néanmoins, je rejoins un petit peu ce que disait M. Klobuchar,
12:07qui rejoint lui-même ce que je disais avant,
12:09c'est-à-dire que le bipartisme, ça crée une impasse politique
12:12au bout d'un moment, c'est-à-dire que les citoyens américains
12:14se sentent fermés entre démocrates et républicains alternativement.
12:18On voit bien carrément qu'ils sont coincés comme nous,
12:21nous allons être coincés quand on aura un bloc central
12:24et les oppositions.
12:27C'est cette partie sur Donald Trump spécifiquement.
12:30Pardonnez-moi, allez-y, terminez votre phrase.
12:34Le point positif dans cette histoire,
12:36c'est que M. Trump est quand même un isolationniste.
12:40Donc moi, à mon sens, ça vaut mieux pour l'Europe et pour la France.
12:44Ça n'empêchera pas M. Flink et BlackRock
12:46d'avoir leurs entrées à l'Élysée auprès de M. Macron, malheureusement.
12:49Ça, il faudrait que ça cesse aussi.
12:50Si M. Trump nous entendait, il pouvait faire un petit quelque chose.
12:53Ça nous arrangerait, nous autres Français,
12:56de payer des privés pour donner des conseils
12:59sur les privatisations des retraites, par exemple, ce genre de choses.
13:02Donc voilà, plus le président est isolationniste,
13:06moins il est en expansion militaire et économique à l'extérieur des États-Unis
13:11et mieux ça vaut pour la stabilité et la paix dans le monde.
13:13Merci Bérenger. On est obligés de se quitter.
13:15Restez avec nous. On va continuer le débat.
13:18Jean-Claude Beaujour, tout ça.
13:19Mais on se quitte pour quelques instants,
13:20parce que le Tour de France est en train d'arriver.
13:30C'est la 16e étape.
13:32Gruissant Nîmes, 188 km, 600.
13:35Ça arrive au sprint, Vincent Bartho.
13:38Oui, effectivement, après la traversée des Pyrénées,
13:41l'organisme a énormément souffert.
13:43On a muséardé un petit peu après cette journée de repos,
13:47mais il faut bien se remettre dedans.
13:49Il y a beaucoup d'équipes de sprinters qui sont avides,
13:52effectivement, d'une dernière explication.
13:54Alors que là, on a vu une chute du maillot vert,
13:56Binyam Girmay, qui a chuté tout à l'heure un petit peu dans les derniers kilomètres.
14:00Les Uno-X sont en train d'amener pour leur leader, Alexander Christophe.
14:04Il y a aussi Woodvan North et surtout Van Der Poel
14:07qui est en train d'amener pour eux.
14:09Jasper Philipsen, qui est-ce qu'il va les gagner ?
14:11Jasper Philipsen est en train de prendre beaucoup de mètres d'avance,
14:15pour l'instant, avec un retour sur son côté.
14:18Non, Jasper Philipsen qui va signer,
14:21je pense, si je me rappelle bien, si ma mémoire est bonne,
14:24sa quatrième ou troisième victoire sur ce Tour de France.
14:27Voilà, victoire de Philipsen devant Philbault.
14:31C'est donc, effectivement, le point chaud du jour.
14:34C'est la chute du maillot vert, Binyam Girmay,
14:37qui avait pas mal de points d'avance.
14:39Merci.
14:40Oui, Vincent, oui.
14:42Oui, il y a eu une petite chute parce qu'en fait,
14:44c'est vrai qu'il y avait un peu de rond-point dans le dernier kilomètre.
14:47Il suffit qu'il y ait un coureur qui glisse
14:49pour justement emmener quelques coureurs.
14:51Malheureusement, Binyam Girmay est tombé,
14:54mais sans gravité, il faut le rappeler.
14:55Merci.
14:56Allez, on vous rappelle la question de notre débat du jour.
14:58La possible réélection de Donald Trump est-elle pour vous
15:01une catastrophe, un danger sans conséquence ou une chance ?
15:05Vous répondez au 0800 26 300 300 et sur X.
15:17Alors, pour continuer cet échange justement,
15:20on va s'intéresser un petit peu à la personnalité de J.D. Vance aussi,
15:24qui a 39 ans, qui est un ancien militaire,
15:27qui est un auteur à succès, qui est sénateur maintenant
15:30et qui a un petit peu ce que le rêve américain
15:33nous donne comme vision du possible, n'est-ce pas ?
15:37Jean-Claude Beaujour.
15:39Oui, c'est aussi un juriste.
15:41Il a fait ses études à la prestigieuse Université de Yale.
15:45Il est aussi marié à une Américaine d'origine indienne,
15:48une avocate californienne.
15:50C'est intéressant parce que ça montre un peu
15:53toute la palette chez les Républicains.
15:57Parce que, voyez-vous, on a dit que
15:59l'un des points centraux de la campagne des Républicains,
16:02c'est faisons attention à ce qui se passe au sud des États-Unis,
16:05c'est-à-dire aux frontières.
16:07Donc, attention à l'immigration.
16:09Mais en même temps, il est capable de dire
16:11oui, mais moi je ne suis pas contre la présence
16:15des Américains les plus divers.
16:17Je ne suis pas raciste, comme on veut le dire.
16:19La question a été posée à un certain nombre d'Américains
16:22hier à la convention.
16:23La preuve, c'est que sa femme est d'origine indienne.
16:27Mais ce que je ne veux pas, c'est qu'il y ait,
16:30c'est ce que disent un certain nombre de Républicains,
16:33c'est qu'on a des gens qui viennent déstabiliser
16:35notre structure sociale.
16:36Donc, on voit bien qu'il y a une ligne politique
16:39qui est très claire.
16:41C'est l'Amérique telle qu'elle existe,
16:43et aujourd'hui,
16:45et c'est ce besoin de se retrouver
16:47sur cette histoire américaine.
16:50C'est ça la personnalité de J.D. Vance.
16:55Pour le mot de la fin, Jean-Claude Beaujour,
16:56ce que vous nous dites, c'est qu'en fait,
16:58être isolationniste, ça ne veut pas dire être raciste.
17:01En tout cas, moi je vous dis,
17:04ce n'est pas ma traduction,
17:06mais c'est exactement ce que disent
17:08un certain nombre de Républicains,
17:10c'est qu'ils veulent de cette Amérique
17:12où ils ont la foi.
17:14Vous savez, quand on a regardé hier à la convention,
17:18il y avait une des gouverneurs
17:20qui intervenait avec,
17:22mais ça peut ou pas choquer.
17:24Ce qui est intéressant, elle l'a fait à dessein,
17:26elle portait très ostensiblement
17:29sa croix sur son vêtement.
17:32C'est un marqueur du parti républicain
17:35tel qu'il existe aujourd'hui.
17:37Ce n'est plus le parti républicain d'antan.
17:39Je voudrais aussi préciser,
17:41par rapport à ce qui a été dit,
17:43le bipartisme.
17:45La grosse différence aujourd'hui,
17:47c'est qu'effectivement le parti républicain
17:49est devenu beaucoup plus populiste
17:51qu'il ne l'était,
17:52et c'est le parti démocrate
17:53qui a récupéré un certain nombre de thèses
17:55qui étaient défendues anciennement par le parti républicain.
17:58Merci Jean-Claude Beaujour.
17:59Je rappelle que vous êtes avocat aux Etats-Unis,
18:01président du Forum Transatlantique,
18:03la spécialiste de la vie politique américaine.
18:05Merci d'avoir participé à ce débat.