SMART PATRIMOINE - Placements : que faire avant l'été ?

  • il y a 2 mois
L'incertitude politique et la période estivale influencent les placements des particuliers. Malgré des records atteints en Bourse, les inquiétudes se concentrent sur les niveaux de valorisation. Pour les professionnels, aucun scénario catastrophe n'est en vue, mais il est crucial d'être plus sélectif dans ses choix d'investissements, en privilégiant une perspective internationale.

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00:00Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine. Nous allons tenter de comprendre ensemble quelle gestion de ces placements financiers adoptés cet été et pour la fin de l'année dans un contexte d'incertitude.
00:15Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir deux experts du sujet sur le plateau de Smart Patrimoine. Nous avons le plaisir de recevoir tout d'abord Axelle Pinon. Bonjour Axelle Pinon.
00:22Bonjour.
00:23Vous êtes Portfolio Advisor chez Carmignac et nous avons le plaisir d'accueillir également Vincent Danis, président de Savignan. Bonjour Vincent Danis.
00:29Bonjour.
00:30Bienvenue à tous les deux. Merci d'être avec nous pour cette émission dédiée à l'incertitude et aux vacances quelque part, à l'incertitude et à la période estivale.
00:39On a des incertitudes politiques que ce soit en France ou sur les élections présidentielles aux Etats-Unis. On en parlera peut-être également. On en parlait juste avant l'émission.
00:48Une incertitude qui peut venir de Chine également. Et puis une incertitude économique bien sûr sur les stratégies de Banque Centrale, sur un marché de l'immobilier en France qui a du mal peut-être à retrouver des couleurs.
01:00Et aussi évidemment sur les marchés boursiers. Une incertitude vis-à-vis de la résistance des entreprises ou des économies que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis.
01:09Le décor est rapidement posé. Puis je vais me retourner vers vous Axelle Pinon avant de rentrer un petit peu plus dans le détail des sujets.
01:16Comment est-ce qu'en tant que Portfolio Advisor chez Carmignac vous abordez cette deuxième partie d'année alors qu'on est à peine entré dans la période estivale en France ?
01:24On a effectivement eu ces élections législatives anticipées qu'on n'avait pas forcément anticipées. Justement comment est-ce que vous abordez ces mois de juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre ?
01:34Alors effectivement beaucoup d'incertitudes politiques, géopolitiques sur le front des politiques monétaires avec la Réserve fédérale, la Banque Centrale européenne qui vont se réunir d'ici la fin du mois de juillet.
01:46Puis la saison des résultats qui va démarrer et qui arrive avec des anticipations assez élevées de la part du consensus aux Etats-Unis et en Europe. Donc un potentiel risque de déception.
01:58Alors après tout n'est pas noir non plus quand on regarde le contexte macroéconomique. Il y a encore quelques mois on imaginait que c'était impossible de retourner vers la cible d'inflation sans passer par la case récession.
02:10Puis au final maintenant c'est un scénario qui est assez exclu pour les prochains mois. La récession ne fait plus partie des scénarios principaux qu'on peut imaginer.
02:18Donc on a une croissance économique qui décélère mais graduellement. Une inflation qui retourne vers sa cible, graduellement elle aussi. Et donc des politiques monétaires qui sont là en soutien, en cas de besoin et donc un assouplissement qui est à venir.
02:32Avec quand même deux réalités différentes que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe. On a une économie qui résiste un peu plus aux Etats-Unis que ce qu'on peut voir en Europe à l'heure actuelle.
02:39Voilà en Europe on a eu cinq trimestres de stagnation, de baisse même de l'économie. Là on rentre plutôt dans une petite parenthèse enchantée où ça va un petit peu mieux.
02:49Ça reste très médiocre mais voilà on n'a pas de scénario catastrophe et c'est ça qu'il faut retenir.
02:54Mais dans ce contexte peut-être la principale zone d'inquiétude pour nous c'est le niveau de valorisation.
03:00C'est vrai quand on regarde les principaux indices boursiers on est à des plus hauts historiques. C'est vrai sur beaucoup de valeurs aux Etats-Unis on a atteint des plus hauts historiques sur l'ensemble des GAFA.
03:09Oui sur les 7 magnifiques, 6 ou 7 on ne sait pas.
03:12Donc là on a quelques incertitudes à venir parce que beaucoup de bonnes nouvelles sont déjà intégrées dans les cours. Donc le réservoir de bonnes nouvelles à venir commence à s'amoindrir.
03:23Aux Etats-Unis comme en Europe ?
03:26Aux Etats-Unis comme en Europe.
03:28C'est-à-dire que quand les valeurs fonctionnent on se demande si elles ne sont pas survalorisées et si elles ne laissent pas à la traîne un marché de small et mid cap qui a un peu plus de mal à s'en tirer.
03:37Il y a eu on le sait une vraie polarisation avec un petit nombre de gagnants et le reste du marché qui a moins bien marché.
03:44Mais ce qu'on voit c'est quand on regarde les anticipations de croissance des bénéfices que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis elles sont assez élevées pour les prochains mois ou même pour l'année à venir sur une année glissante.
03:53Alors qu'on parlait tout à l'heure de cette décélération graduelle de l'économie.
03:56Donc c'est assez dur de croire qu'en même temps toutes les entreprises cycliques pourraient rebondir à un moment où la croissance elle ralentit.
04:03On a cette dichotomie qui entre en jeu.
04:05Donc ça veut dire énormément de sélectivité.
04:07La gestion des risques risque de devenir plus importante que ça n'a été le cas pour les derniers mois.
04:13Mais des choses très intéressantes à faire on pourra en reparler que ce soit sur les actions surtout avec un angle international pour diversifier un petit peu ce risque dont on parlait tout à l'heure.
04:21Et également sur les obligations.
04:23Sur les obligations on va avoir une préférence à prêter aux entreprises plutôt qu'au gouvernement parce qu'on voit les déficits exploser que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis.
04:35Et qui ont été mis à l'ordre du jour là avec ces élections législatives.
04:37Exactement.
04:39Et donc là où sur les entreprises il y a eu un effort de désendettement un peu plus important qui a été fait au cours des dernières années.
04:45Donc beaucoup plus d'opportunités sur ce front là.
04:47Vincent Denis.
04:49Beaucoup d'incertitudes soulevées.
04:51Quand on était investisseur particulier il y a 6 mois on lisait la presse financière et on avait l'impression que la boussole c'était stratégie des banques centrales, stratégie des banques centrales.
05:01Tout dépendra des stratégies des banques centrales.
05:03Ça donnera le la sur l'économie.
05:05Aujourd'hui qu'est-ce qu'on regarde quand on accompagne des particuliers avertis ou non dans leurs investissements ?
05:11Alors on va toujours rester attentif aux taux et à l'évolution des taux.
05:15Mais quand on est épargnant en France il s'est produit des éléments perturbateurs sur les taux qui n'avaient rien à voir avec les mouvements de la BCE.
05:21Donc on doit en tenir compte parce que ça reste un peu comme la météo des vacances, le baromètre à partir duquel tous les placements vont pouvoir se placer.
05:31On regarde l'emprunt d'Etat français à 10 ans et on se dit quelle est la prime de risque qui apparaît dans les autres actifs par rapport à ce baromètre.
05:39Après le rôle du conseiller en gestion de patrimoine, ça va être comme d'habitude de jouer le caméléon par rapport au degré de risque que chaque épargnant souhaite prendre.
05:49Et là, selon que l'on est face à des gens prudents ou à des gens plutôt dynamiques et opportunistes, on va avoir toute une panoplie de solutions à proposer.
05:57Pour les plus prudents, on reste dans un contexte 2024-2025 où grâce aux assureurs avec les fonds en euros bonussés,
06:05on a une solution pour dormir tranquille probablement jusqu'en janvier 2026 avec des rendements embarqués qui peuvent aller de 3,5 à 4,70 selon les assureurs et en n'ayant a priori pas beaucoup d'émotions entre temps.
06:17L'écartement des spreads, alors même si effectivement le niveau de la dette française est revenu sur son niveau initial et c'est finalement ailleurs et notamment en Allemagne que le spread s'est écarté.
06:27Mais c'est une source d'inquiétude pour les investisseurs français, pour le fonds euro ?
06:33Pour le fonds en euros, non puisqu'aujourd'hui, de mon point de vue, la performance du fonds en euros vient essentiellement des efforts qu'ont décidés de faire les assureurs en puisant dans leurs réserves passives.
06:43Donc même si la performance court terme a bien sûr joué un rôle, c'est plutôt cette générosité-là qu'il va falloir apprécier et mesurer.
06:50En revanche, les écarts de spread, les tensions sur les taux alors que la BCE baisse et que les taux français montent, sur d'autres classes d'actifs comme l'immobilier de rendement par exemple,
06:59ça va présenter des risques, notamment dans les évaluations de milieu d'année où on va probablement assister à une nouvelle baisse de valorisation sur l'ensemble des actifs de rendement du fait de ce pincement de la prime de risque qui va être constaté au 30 juin.
07:13Donc l'incertitude sur l'immobilier qu'on constate quand même depuis un an maintenant, ce que vous dites c'est restons prudents sur cette classe d'actifs ou en tout cas sur l'immobilier de rendement.
07:21Et sur l'immobilier que l'on a déjà engrangé, il ne faut pas s'attendre à des miracles parce que les expertises vont probablement être homogènes pour tout le monde.
07:28– Après je crois que vous avez vu une table ronde il n'y a pas longtemps sur ce sujet avec Guy Martier et Jérémy Chor.
07:33– Bien sûr, qui nous parlaient du cycle de l'immobilier, les cycles longs de l'immobilier bien sûr.
07:37– Et on voit qu'il y a un marché à deux vitesses avec des SCPI nouvelles qui ayant l'avantage de collecter peuvent investir dans d'excellentes conditions.
07:45Donc là pour un épargnant qui n'est pas pressé et qui ne va pas pendant deux mois regarder ce qui se passe jour après jour,
07:51s'il est sur un horizon de 8 à 10 ans, il va probablement réaliser de très bonnes affaires.
07:55Après si on est beaucoup plus dynamique et opportuniste, il va probablement aussi y avoir des belles occasions à saisir durant cet été.
08:02On voit depuis un an que les fonds structurés présentent un réel attrait pour beaucoup d'épargnants,
08:07mais c'est souvent parce qu'il y a des pics de volatilité et quand il y a des pics de volatilité,
08:11si on est attentif on peut prendre des photographies, des points de constatation initiaux
08:15qui seront des bons points d'entrée pour le structuré qui est tarifé.
08:19Avant de repasser la parole à Axel Pinon, le risque politique, qu'il soit en France, en Europe ou aux Etats-Unis,
08:25d'ailleurs est-ce qu'on parle de risque, est-ce qu'on parle d'incertitude, ça ensuite chacun a sa définition,
08:29est-ce qu'on l'intègre dans les placements qu'on réalise à mi-année 2024 ?
08:34Oui puisqu'il y a tout un tas d'éléments qui vont faire qu'on aura des gens plus ou moins inquiets.
08:39On a eu une vague d'intérêt pour l'assurance vie luxembourgeoise qu'on ne s'attendait pas à avoir sur les trois dernières semaines
08:46et qui est venue vraiment des épargnants, qui n'est pas venue de notre part en alerte.
08:51Donc on voit bien qu'il y a des craintes.
08:55Globalement on est dans un pays où les gens trouvent, quel que soit le niveau d'impôt qu'ils payent,
08:59qu'ils en payent trop et qu'ils se porteraient mieux s'ils pouvaient en payer moins.
09:02Donc là la phase d'incertitude, si en plus elle est accompagnée d'effets d'annonce,
09:07on peut avoir une phase d'attentisme.
09:10Donc dans ces cas-là, de mon point de vue, n'ayant pas de boule de cristal,
09:13il faut simplement rester les pieds sur terre et se dire qu'il y a déjà tout un tas de dispositions que l'on peut prendre.
09:19Par exemple se doter des enveloppes fiscales dont on ne disposerait pas tant qu'elles existent
09:24et en se disant que s'il n'y a pas de rétroactivité, elles pourront au pire ne servir à rien
09:29mais au mieux se révéler diablement utiles s'il y avait une évolution par la suite.
09:32– Axel Pinon, on tourne cette émission entre le début et la mi-juillet.
09:39Il y a beaucoup de choses qui nous attendent, vous nous l'avez dit tout à l'heure.
09:42Est-ce que c'est le moment de réaliser des arbitrages ?
09:45Est-ce qu'il faut garder la tête froide parce qu'on est sur les marchés financiers
09:49et que les marchés financiers c'est du long terme quand même pour un certain nombre d'épargnants ?
09:52Comment est-ce qu'on aborde la période ?
09:54– C'est ça, c'est toujours une question d'horizon de temps quand on investit dans les marchés
09:58et avoir un bon point d'entrée c'est quand même la chose la plus difficile à faire.
10:02Donc c'est toujours investir de manière graduelle, surtout quand on parle des investissements actions.
10:07Dans les actions, il y a encore de belles histoires devant nous.
10:10Il y a eu des belles histoires sur les derniers mois mais il y en a encore beaucoup à venir.
10:14Ce que je disais tout à l'heure, investir avec un angle international c'est intéressant
10:18parce qu'on le voit, les risques qui sont aussi bien en Europe, aux États-Unis et en Chine
10:21et peut-être même ailleurs, il y a la géopolitique qui rentre en jeu aussi.
10:24– Ça veut dire aller sur ces trois régions-là par exemple, aller sur les émergeants un peu plus ?
10:28– Diversifier, on a des grands thèmes qui ont beaucoup marché,
10:30on a beaucoup parlé de l'intelligence artificielle.
10:32Ce qui est intéressant c'est diversifier des avoirs qu'on peut avoir dans Nvidia,
10:36il n'y a pas que Nvidia dans l'intelligence artificielle
10:38et aller ailleurs dans la chaîne de valeur.
10:40Il y a des très grandes entreprises fournisseurs clés pour Nvidia
10:44que ce soit à Taïwan, en Corée du Sud, qui n'affichent pas les mêmes multiples de valorisation.
10:49Donc voilà, on va diversifier les grands gagnants, diversifier de manière géographique
10:53et puis il y a des moyens de couverture.
10:55La volatilité a été extrêmement basse au cours des derniers mois.
10:58Mettre en place des couvertures via des options sur les derniers mois a été assez facile, peu onéreux.
11:04Et donc pour des fonds de gestion active, ça a été des moyens très intéressants
11:06pour se préparer pour des mois un petit peu plus turbulents.
11:09– Avant de passer la parole à Vincent Dany, c'est une question que je vous poserai aussi dans un instant.
11:13Faut-il oublier les obligations à mi-année 2024 ?
11:15Ou au contraire, ça reste un moyen de trouver du rendement aujourd'hui ?
11:21– Ce que je disais tout à l'heure, c'est que sur les obligations d'entreprise,
11:24il y a encore des choses très intéressantes à faire.
11:26On a encore des rendements qui sont très attractifs
11:28et encore plus si on les met au regard de ce qu'on a pu connaître il y a encore quelques années.
11:32– Bien sûr.
11:33– Dans des fonds à échéance, ça permet d'avoir de la bonne visibilité du rendement jusqu'à échéance.
11:39Donc voilà, c'est des rendements qui sont encore très attractifs
11:43malgré le succès que ça a eu sur les derniers mois.
11:46Donc non, le crédit, on est encore très positif.
11:48On est payé pour attendre avec un portage élevé et des rendements attractifs.
11:52– Vincent Dany, qu'est-ce qu'on fait à mi-année ?
11:54Est-ce que, du coup, les obligations restent quand même, effectivement,
11:59ces obligations qui sont revenues un peu sur le devant de la scène depuis un an ?
12:05– À l'été 2023, on avait organisé une grande migration estivale
12:09pour sortir de l'immobilier de rendement et aller vers les obligataires datés,
12:13et notamment chez Carmignac d'ailleurs.
12:15– D'accord.
12:16– Ce sera un petit peu moins le cas à l'été 2024,
12:19même si les fonds obligataires restent attractifs,
12:21simplement parce qu'on a vu apparaître ces bonus sur fonds en euros
12:25qui deviennent en tout cas un complément possible ou une alternative
12:29en ayant à la fois un taux de rendement embarqué
12:32qui n'est pas si éloigné en tout cas de l'investment grade
12:34et en ayant une garantie en capital en complément.
12:36– Mais sachant que le bonus ne durera pas éternellement, donc…
12:39– On est sur du 18 mois, on est jusqu'à janvier 2026.
12:42– D'accord.
12:43– Et au-delà, il faudra probablement faire autre chose,
12:45c'est-à-dire qu'un des vrais attraits des fonds obligataires datés,
12:48c'est peut-être de nous embarquer jusqu'à l'échéance 2029,
12:51en ayant des rendements embarqués qui, a priori,
12:54si les titres ont bien été sélectionnés, tiendront leurs promesses.
12:57Après, pour les gens qui veulent absolument rester tranquilles cet été,
13:00il y a un actif dont on n'a pas encore parlé mais que nous on aime bien…
13:02– Et qu'on peut mentionner en 30 secondes.
13:04– C'est que quel que soit le locataire de Matignon,
13:06les arbres vont continuer à pousser 3% par an
13:09et nous on aime bien les groupements forestiers
13:11dans lesquels on a cette croissance de 2 à 3%
13:13et on a en plus une réduction d'impôts à l'entrée.
13:15– Croissance de 2 à 3% dans les forêts ?
13:18– L'arbre pousse de 2 à 3% par an.
13:20– Mais la performance du fonds…
13:22– Ça peut dépendre du dérèglement climatique mais pas du locataire de Matignon.
13:25– Mais la performance des fonds, des groupements forestiers
13:28sont généralement plus de 1% plutôt que de 2 à 3%, non ?
13:30– Non, en fait, aujourd'hui, la performance est supérieure
13:32parce qu'on a assisté à une vive revalorisation des hectares de forêt
13:36qui, au départ, étaient notoirement sous-évalués
13:39et qui n'ont pas encore complètement terminé leur rattrapage.
13:41Donc, les perspectives sur les prochaines années,
13:44c'est plutôt d'aller compléter ce rendement qui reste faible
13:47dans un univers de taux qui monte ou qui est relativement élevé
13:50mais avec une plus-value peut-être à la clé.
13:53– Eh bien, merci pour cette ouverture.
13:55Merci beaucoup Vincent Danis, présidente Savignan.
13:57Merci Axel Pinon, portfolio advisor chez Carmignac.
14:00Merci à tous les deux.
14:01Et quand à nous, on se retrouve tout de suite dans l'œil du CGP.

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