• il y a 5 mois
Richard Werly, Juan José Dorado, Birgit Holzer, Anna Kowalska, John Henley, Sylvain Kahn refont la France. Au programme :
- Front populaire : c'est reparti comme en 1936 ?
- Dissolution : le moment de vérité ?
- LR : à droite toute ?
- Et l'Europe dans tout ca ?
- L'image dans la France dans le monde
Regardez Ils refont la France avec Anaïs Bouton du 14 juin 2024

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Transcription
00:00:00Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans Il refond la France, vous le savez c'est
00:00:12tous les vendredis soir et c'est l'actualité française vue par nos bien-aimés correspondants
00:00:17de la presse étrangère et ce soir une édition spéciale, nous allons évidemment revenir
00:00:23sur cette folle semaine, la France face à son destin.
00:00:28Et c'est le rassemblement national emmené par Jordan Bardella qui arrive en thèse ce soir.
00:00:33Je dissous donc l'Assemblée nationale.
00:00:35La seule chose qui importe à mes yeux c'est que le rassemblement national ne gagne pas
00:00:41ces élections législatives et ne gouverne pas ce pays.
00:00:43Toutes les forces républicaines patriotes du pays doivent se rassembler pour faire barrage
00:00:49au pire du pire de voir l'extrême gauche remporter cette élection législative.
00:00:55Voilà, alors ce soir avec nous pour commenter cette actualité française absolument vertigineuse.
00:01:02Anna Kowalska.
00:01:03Non, non, dans le micro Anna, si vous pouvez.
00:01:05Oui, Anna Kowalska.
00:01:06Remontez-le, remontez-le.
00:01:07Anna Kowalska, Jenny Karka, Télévisi Polski, Pologne.
00:01:11Juan José Dorado, périodiste espagnol, buenas tardes.
00:01:14Richard Verli du quotidien suisse Blic, bonsoir.
00:01:17Birgit Holzer, je suis journaliste allemande, bonjour.
00:01:21Allez, au programme ce soir, on va parler tout de suite de ce front populaire.
00:01:28Est-ce que c'est reparti comment ? 36 jusqu'à 20h.
00:01:34Ils refont la France sur RTL.
00:01:37Nous l'avons fait, nous avons réussi à nous mettre d'accord.
00:01:41Unité, unité criait les gens de gauche.
00:01:49Un accord historique aujourd'hui les réunit, réunit toute la gauche française.
00:01:55Même le NPA a rejoint l'accord.
00:01:58Richard, c'est historique.
00:01:59Oui, c'est bien joué.
00:02:01Franchement, c'est bien joué et à l'évidence Emmanuel Macron ne s'y attendait pas.
00:02:05Il croyait que ça n'aurait pas lieu et il misait sur les divisions de la gauche.
00:02:08Il pensait peut-être que du côté de Raphaël Glucksmann, sa main tendue serait bien accueillie.
00:02:13C'est raté.
00:02:15Là, la gauche fait preuve d'un réel pragmatisme.
00:02:18Un pragmatisme qui bien sûr est électoral, il faut le dire.
00:02:21Mais c'est quand même le but de l'histoire.
00:02:22C'est de présenter des candidats uniques dans les 577 circonscriptions des élections législatives.
00:02:28Est-ce que ça tiendra ensuite sur la base du programme qu'on peut lire ?
00:02:32Ça paraît jouable.
00:02:34Après, est-ce que ça tiendra en fonction des personnalités ?
00:02:36C'est une autre histoire.
00:02:38Mais on peut quand même noter qu'on est en train de voir et on y est habitué.
00:02:41Dans certains moments, Jean-Luc Mélenchon se réinvente.
00:02:44Et là, il s'est réinventé en papa tranquille de l'union de la gauche.
00:02:48Et quelquefois, ça a marché.
00:02:51Il faut s'en féliciter pour le débat démocratique.
00:02:54Après, le grand risque, c'est évidemment bloc contre bloc dans la future Assemblée Nationale.
00:02:58Mais pour l'instant, on n'en est pas encore là.
00:03:00Selon l'accord de principe qui a été accepté par l'ensemble des partis de gauche,
00:03:03LFIP présentera un candidat dans 229 circonscriptions aux législatives.
00:03:08C'est-à-dire un peu moins que la dernière fois où ils étaient 329.
00:03:12175 pour le PS, 92 pour les Verts et 50 pour le PC.
00:03:18Aujourd'hui, les membres de ce nouveau Front Populaire ont fait des annonces.
00:03:25L'une des premières mesures que nous prendrons, c'est d'annuler cette nouvelle réforme de l'assurance-chômage.
00:03:30Nous arriverons et nous abrangerons cette réforme des retraites.
00:03:33Nous déciderons de mesures de blocage des prix sur l'alimentation et sur l'énergie.
00:03:39Nous porterons le SMIC à 1600 euros net.
00:03:43C'est le grand soir, Juan Rosé Dorado. Qu'est-ce que vous en pensez de ce programme ?
00:03:48Vous savez, tout à l'heure, la question était est-ce que c'est un nouveau pas ?
00:03:56En fait, c'est une grande faillite. Je ne suis pas du tout d'accord avec Richard quand il parle du Front Populaire
00:04:02parce qu'ils ont créé cette union historique quand ils ont créé la NUPES.
00:04:07On savait tous que c'était juste pour les législatifs.
00:04:10Et on a vu ce qui s'est passé au bout de deux semaines après les législatifs.
00:04:13Là, ça va être exactement pareil.
00:04:16Et vous venez de le rappeler, 229 candidats de la France Insoumise.
00:04:20Au mieux, ils seront 229 députés.
00:04:25Donc, ça serait, s'il y avait une victoire de la gauche, à eux, de nommer un premier ministre.
00:04:31Pas aux socialistes, pas à M. Glusman.
00:04:34Ça serait certainement, allez, peut-être M. Mélenchon qui se met un tout petit peu en retrait.
00:04:42Ce qui est vrai, c'est qu'effectivement, je suis d'accord avec Richard sur le fait que personne ne s'attendait
00:04:48à qu'ils soient capables dans les 24 heures de se mettre d'accord pour aller ensemble.
00:04:53On sent que pour Raphaël Glusman, ça n'a pas été simple.
00:04:56Et ce n'est pas du tout simple.
00:04:59Quoique, je pense qu'il a dû se ressoudre à accepter, tout simplement,
00:05:03parce que je crois que dans ses calculs, il s'est dit aussi,
00:05:06peut-être que la figure qui pourrait être premier ministre, parce qu'elle est la plus consensuelle, c'est moi.
00:05:13Même si, c'est vrai, c'est un homme de l'Europe.
00:05:15Lui, il était candidat pour l'Europe. Il n'était pas candidat pour être premier ministre.
00:05:19Donc, je pense qu'en fait, on va vers une espèce de faillite après cette annonce des dissolutions,
00:05:27parce que la droite, elle n'existe pratiquement plus,
00:05:29parce que l'extrême droite va vraiment amener des centaines de députés à l'Assemblée nationale.
00:05:38C'est ce que disait Jean-Daniel Lévy de Harris Interactive,
00:05:40qui est notre partenaire tout à l'heure chez Vincent Parizeau.
00:05:42Il a dit que pour l'instant, toutes les projections, c'était le RN.
00:05:46Alors, il peut y avoir un changement, parce que sur trois semaines, d'ici les élections publiques,
00:05:50il peut se passer tout et n'importe quoi.
00:05:52Il faut juste ce qui s'est rappelé avec M. Fillon, dix jours avant l'élection présidentielle,
00:05:59ce qui s'est passé à un autre niveau avec DSK, avant l'élection aussi,
00:06:05qu'il soit désigné comme candidat du Parti socialiste,
00:06:08alors qu'on était le candidat putatif de tout le monde.
00:06:11Donc, il peut se passer des choses.
00:06:12Mais sincèrement, que ce soit l'extrême droite, que ce soit le Front populaire,
00:06:18ça va être très compliqué pour la France dans les prochaines semaines, dans les prochains mois.
00:06:22Le Front populaire en Espagne, en 1936, nous a amené la guerre civile.
00:06:27Merci, Rwanda Osé. Merci infiniment.
00:06:29On en parle tout de suite sur RTL. Allez, une petite pause.
00:06:34RTL. Remaking France. Avec Anaïs Bouton.
00:06:39Avec Volvo Car France, saisissons l'occasion de tout savoir sur le nouveau Volvo EX30.
00:06:45Et accueillons tout de suite sur RTL Yves Pasquet-Dévingue, président de Volvo Car France.
00:06:49Bonjour Yves. Bonjour Isabelle.
00:06:51Yves, Volvo a lancé dernièrement son tout nouveau modèle,
00:06:54marquant ainsi son retour sur le segment des petites voitures.
00:06:57Quelles sont les caractéristiques de ce nouveau Volvo EX30 ?
00:07:00Volvo est une marque d'origine suédoise.
00:07:02L'EX30 est une nouvelle citadine qui est le parfait reflet de l'ADN de notre marque
00:07:08et surtout un concentré de ce qui se fait de mieux chez Volvo, notamment en matière de sécurité.
00:07:12L'EX30 est un véhicule 100% électrique.
00:07:15Il donne la ligne stratégique de la marque, à savoir de bientôt produire plus que des véhicules 100% électriques.
00:07:20Pourquoi le Volvo EX30 marque-t-il une nouvelle étape au sein de la marque Volvo ?
00:07:24L'objectif était de créer la voiture avec l'impact, l'empreinte carbone la plus faible possible de la marque.
00:07:30Et ceci dès sa conception, en utilisant des matériaux aussi bien recyclables que recyclés.
00:07:35Et ceci, bien entendu, sans toucher ni au design ni à la sécurité.
00:07:39Modèle déjà multi-récompensé, comment se positionne-t-il par rapport à votre cible premium ?
00:07:43Le EX30 a déjà glané dans le monde entier une vingtaine de prix,
00:07:47notamment autour du design, du style et de l'aménagement intérieur.
00:07:50Mais ce dont nous sommes le plus fiers, c'est son prix accessible
00:07:53qui intègre des éléments de sécurité dès ses premiers niveaux de finition.
00:07:56Comme quoi, chez Volvo, la sécurité n'est pas une option.
00:07:59Merci Yves pour toutes tes explications.
00:08:01Merci Isabelle.
00:08:02Et pour plus d'informations sur le nouveau Volvo EX30, rendez-vous sur volvocars.fr.
00:08:06Et pour vos déplacements, pensez à covoiturer.
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00:08:23Alors, qu'est-ce qu'on dit ?
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00:08:30A partir de 50 euros d'achat, conditions et magasins participants sur monsieurbricolage.fr.
00:08:49C'est-à-dire que vous levez le matin, vous pouvez aller faire vos courses,
00:08:51vous pouvez aller boire un verre avec des amis, vous pouvez sortir, vous balader.
00:08:55Ça ne veut pas dire que vous n'aurez pas de maladie, ça veut dire que vous en aurez peut-être, mais vous n'aurez pas d'incapacité.
00:08:59Et moi, je pense que les patients, quand je les vois, ce qu'ils me disent, c'est qu'ils n'ont pas envie de sentir qu'ils font leur âge.
00:09:04En fait, c'est ne pas se sentir vieillir.
00:09:06À mon avis, le bien vieillir.
00:09:08Quad9 Santé, disponible sur rtl.fr et sur observatoire-santé-proptp.com
00:09:16Jusqu'à 20h, ils refont la France sur RTL.
00:09:19Analyse bouton.
00:09:20Et avec moi, Richard Verly, Juan Rosé Dorado, Birgit Holzer, Anna Kowalska.
00:09:24Un coup de tonnerre, un coup de tonnerre dimanche dernier, puis un énorme coup de théâtre.
00:09:28Le Président a prononcé des mots qu'on n'avait plus entendus en France depuis Jacques Chirac en 97.
00:09:34Mes chers compatriotes, j'ai décidé de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:09:39Alors, une dissolution aussi pour Emmanuel Macron.
00:09:42Et cette semaine, pendant la conférence de presse du Président Macron, voilà ce qu'il a dit.
00:09:46Ce moment est celui de la clarification.
00:09:49Et à mes yeux, un moment historique pour notre pays.
00:09:52Comment qualifier ce qui se passe en France, Birgit Holzer ?
00:09:56Il a raison, le Président, c'est un moment historique pour la France.
00:09:59C'est le moment de la clarification ou c'est le moment du bazar ?
00:10:03Enfin, dans le meilleur des mots.
00:10:06Peut-être les deux.
00:10:08Peut-être, on peut toujours demander un moment de clarification.
00:10:11Avant les élections européennes, Emmanuel Macron a dit, l'Europe peut être mortelle.
00:10:16Et là, en Europe, en tout cas, on craint que ce coup mortel, il peut venir de la France.
00:10:22Je parle d'une perspective allemande, européenne, peut-être.
00:10:28On a l'impression qu'il joue avec le feu.
00:10:32Bien sûr, on peut toujours clarifier.
00:10:34Je pense que c'est louable, une certaine façon de dire, le vote est clair.
00:10:38Et maintenant, aux urnes, et on clarifie des choses.
00:10:40Mais le risque est là, que soit ce n'est pas clarifié du tout.
00:10:44Et donc, le risque du blocage dans une situation budgétaire compliquée.
00:10:49Avec la guerre aux portes.
00:10:51Une situation géopolitique très compliquée également.
00:10:53On a besoin d'une France forte.
00:10:55Donc, ce risque est là.
00:10:57Ou le risque même d'avoir une extrême droite au pouvoir, en tout cas au gouvernement.
00:11:04Et ça inquiète énormément les partenaires.
00:11:07Anna Kowalska, il avait le choix ou il n'avait pas le choix, finalement, cette dissolution ?
00:11:11Moi, je pense qu'il avait le choix, au moins, d'attendre.
00:11:15Et ça nous a tous pris par la surprise.
00:11:17À tel point qu'en Pologne, on pense que c'est une sorte de gambit à la David Cameron et son Brexit.
00:11:22Qui pensait être malin.
00:11:23Et finalement, il a tout perdu.
00:11:25Parce que la Grande-Bretagne, 8 ans après, n'est pas dans l'Union Européenne.
00:11:28Et ça serait très difficile de revenir en arrière.
00:11:30Quoi qu'il se passe en France, je suis d'accord.
00:11:32Un chaos politique, sans claire majorité à l'Assemblée, ça serait très difficile pour l'Europe.
00:11:37Mais un gouvernement d'extrême droite, ça le sera aussi.
00:11:41Imaginez le rendez-vous de conseil de l'Union Européenne avec les ministres d'extrême droite.
00:11:45Ça ne va absolument pas marcher.
00:11:47Justement, à propos de ministres, ce matin, sur deux radios concurrentes et néanmoins amies,
00:11:53à ma gauche, Raphaël Luxman.
00:11:55Imaginez le 7 juillet, 300 députés du RN à l'Assemblée.
00:12:00Imaginez Jordan Bardella, Premier ministre.
00:12:03Imaginez Thierry Mariani, ministre des Affaires étrangères.
00:12:06Imaginez Marion Maréchal, en charge de la culture ou de la famille.
00:12:10Imaginez Éric Ciotti, au ministère de l'Intérieur.
00:12:14Et à ma droite, Jordan Bardella.
00:12:15Lorsque tous les partis politiques de gauche se réunissent,
00:12:18demain au pouvoir, c'est Mélenchon, Premier ministre.
00:12:21C'est Madame Obono qui refuse de qualifier le Hamas d'organisation terroriste aux affaires étrangères.
00:12:26C'est peut-être Monsieur Katniss, au droit des femmes.
00:12:29Un tremblement de terre, nous dit la presse européenne.
00:12:33Une dissolution par surprise qui présente un risque politique énorme.
00:12:36Et donc, les deux candidats, Luxman et Jordan Bardella,
00:12:40qui jouent au jeu de...
00:12:41Ils semblaient se répondre ce matin, c'était quand même assez incroyable.
00:12:44Chacun disait, ça sera Mélenchon, ça sera Bardella.
00:12:49Ils distribuaient les ministères.
00:12:51Juan Rosé, on est dans une situation ubuesque.
00:12:55Ubuesque parce qu'en fait, celui d'en face, c'est encore pire que moi.
00:12:59C'est encore pire.
00:13:00C'est encore pire.
00:13:01Je ne dis pas que je vais être beau, mais lui, c'est encore pire.
00:13:04Et là où on ne se rend pas compte, c'est qu'en fin de compte, c'est lui qui a l'avantage.
00:13:10Aujourd'hui, c'est forcément le Rassemblement National,
00:13:12parce que lui va pouvoir jouer tranquille,
00:13:15disant, oui, mais vous verrez, ça va bien se passer.
00:13:18Regardez en Italie, ce n'était pas si mal que ça.
00:13:20Vous allez voir.
00:13:22Et puis, j'ai peur que la rue alimente le vote du Front National.
00:13:27On annonce des manifestations pour manifester contre le Front National.
00:13:32On annonce peut-être, peut-être des violences qui vont se passer dans ces manifestations.
00:13:38Le vote du Front National va se renforcer.
00:13:41Et ça ne va pas être les politiques, ça va être la rue qui va le renforcer.
00:13:46Mais effectivement, ce qui se passe aujourd'hui en France, c'est ubuesque.
00:13:50Ça a pris par surprise, bien sûr, tous nos pays.
00:13:53Ma télé, dès qu'on a connu la dépêche de France Presse l'annonçant,
00:13:58la première info qui était donnée, première réaction à l'étranger,
00:14:02la France dissut son Assemblée Nationale.
00:14:04Tout le monde était vraiment bouche bée,
00:14:06parce qu'ils ne comprenaient pas ce qui s'est passé en France.
00:14:08Et aujourd'hui encore, personne ne comprend ce qui se passe en France.
00:14:11Vous avez levé les yeux au ciel, Richard Verlinant.
00:14:14Oui, parce qu'il y a quand même une chose qu'il faut connaître à Emmanuel Macron,
00:14:18c'est qu'il renvoie les Français de manière, à mon avis, trop expéditive,
00:14:23mais il les renvoie à la réalité du pays.
00:14:25On ne va pas quand même tout mettre sur le dos des partis politiques,
00:14:29de leur position, de leur leader.
00:14:31Derrière, il y a quand même des électeurs.
00:14:33Tout ce qu'on décrit là maintenant...
00:14:35Le RN arrive en tête dans 93% des communes de France.
00:14:39Tout ce qu'on décrit, c'est la situation de la France.
00:14:43Le pays, politiquement, il est comme ça.
00:14:46Et de ce point de vue-là, on ne peut pas faire grief à Emmanuel Macron
00:14:49de l'avoir, je dirais, peint d'une autre couleur.
00:14:52Moi, là où je trouve qu'il y a un problème,
00:14:54et on parlait des réactions dans nos pays,
00:14:57en Suisse, il y a eu pas mal de réactions sur ce thème.
00:14:59La Suisse est un pays parlementaire,
00:15:02qui croit dans la démocratie directe,
00:15:04qui la pratique, donc qui a l'habitude,
00:15:06de moment où le peuple s'exprime régulièrement.
00:15:08Il y a une chose qu'on ne comprend pas,
00:15:10c'est comment on peut convoquer des élections avec une campagne aussi courte.
00:15:14Là, il y a, à mon avis, un problème démocratique.
00:15:1720 jours de campagne, à la veille d'une échéance comme les Jeux Olympiques.
00:15:20Je crois que les listes électorales ont été bouclées,
00:15:23me semble-t-il, déjà bouclées ou presque.
00:15:25Jusqu'à dimanche.
00:15:26Bref, c'est très difficile d'instaurer un débat calme,
00:15:30c'est là ce que je voulais dire,
00:15:31quand vous avez un temps aussi restreint.
00:15:33Le calendrier restreint, il conduit à la caricature du débat.
00:15:37Ça, c'est inquiétant.
00:15:38Au fond, on a mis de l'huile sur ce qui ressemble quand même à un volcan.
00:15:41C'est gai.
00:15:42Alors, écoutez, j'ai pris un petit mot du général de Gaulle
00:15:46qui prenait un petit peu de hauteur,
00:15:48une voix qu'on a plaisir à entendre dans ce cafarnaum atroce.
00:15:53La France, c'est tout à la fourra.
00:15:56C'est tous les Français.
00:15:58C'est pas la gauche, la France.
00:16:01C'est pas la droite, la France.
00:16:04Le fait que les partisans de droite
00:16:09et les partisans de gauche
00:16:12me déclarent que j'appartiens à l'autre côté
00:16:16prouve précisément ce que je vous dis.
00:16:19C'est-à-dire que maintenant, comme toujours,
00:16:22je ne suis pas d'un côté, je ne suis pas de l'autre.
00:16:25Je suis pour la France.
00:16:27Voilà, le général de Gaulle.
00:16:29Allez, dans un instant, le général de Gaulle,
00:16:32qui doit peut-être se retourner dans sa tombe,
00:16:35quand il regarde ce que font ses héritiers,
00:16:38la nouvelle série DLR,
00:16:40on en parle dans un instant sur RTL.
00:16:53Avec Santé publique France,
00:16:54prenons le temps de tout savoir sur les fortes chaleurs
00:16:56et accueillons tout de suite sur RTL Agnès Verrier,
00:16:58chargée de prévention en santé environnement à Santé publique France.
00:17:02Bonjour Agnès.
00:17:03Bonjour Isabelle.
00:17:04Les derniers étés nous l'ont montré,
00:17:05les vagues de fortes chaleurs surviennent de plus en plus tôt.
00:17:07Comment pouvons-nous mieux nous y préparer ?
00:17:09En effet, comme il fait chaud de plus en plus tôt,
00:17:11il faut désormais apprendre à vivre avec la chaleur.
00:17:14Il y a donc un intérêt à connaître les bons gestes
00:17:16et à les ancrer dans le quotidien,
00:17:18en préparant son logement par exemple.
00:17:20Que doit-on faire justement
00:17:21pour garder une température agréable chez soi ?
00:17:23Alors, la première chose à faire,
00:17:24c'est d'empêcher l'air chaud d'entrer.
00:17:26Pour cela, en journée, on ferme les fenêtres
00:17:28et on les protège du soleil
00:17:30avec des volets, des stores ou même un parasol.
00:17:33On ferme aussi les portes des pièces
00:17:35pour que celles qui sont les moins exposées au soleil
00:17:37restent les plus fraîches.
00:17:39Mais donc, quand peut-on ouvrir nos fenêtres ?
00:17:41Alors, vous pouvez placer un thermomètre
00:17:43à l'intérieur du logement et l'autre à l'extérieur
00:17:46pour ouvrir vos fenêtres
00:17:47dès qu'il fait moins chaud dehors que dedans.
00:17:49Les températures les plus fraîches
00:17:51sont bien évidemment observées très tôt le matin.
00:17:53Agnès, vous auriez une dernière astuce à nous donner ?
00:17:55Bien sûr !
00:17:56Par exemple, si vous ne pouvez pas réaliser
00:17:58de courant d'air chez vous,
00:17:59faites marcher un ventilateur face à l'extérieur
00:18:02au niveau d'une fenêtre ouverte très tôt le matin.
00:18:04Cela facilite l'évacuation de l'air chaud
00:18:06et favorise l'introduction d'air frais.
00:18:08Merci Agnès, c'est bien noté !
00:18:10Avec plaisir Isabelle !
00:18:11Et pour plus d'informations, rendez-vous sur
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00:19:23Jusqu'à 20h,
00:19:24ils refont la France sur RTL.
00:19:27Et avec moi, Richard Verly,
00:19:28Juan Rosé Dorado, Birgit Holzer et Anna Kowalska.
00:19:31Alors, on va refaire, les amis,
00:19:33cette semaine chez les LR,
00:19:34parce que, comme dit notre amie Paola Martinez
00:19:37qui regrette beaucoup qu'elle est chilienne
00:19:39et de ne pas être avec nous ce soir,
00:19:41elle me dit, c'est une télé-novella mexicaine.
00:19:44Elle me dit, je n'ai jamais vu ça,
00:19:45c'est quand même énorme.
00:19:47Donc, c'était mardi 11, 13h de TF1.
00:19:50Eric Ciotti.
00:19:51Nous avons besoin d'une alliance
00:19:53en restant nous-mêmes,
00:19:55en évitant le danger des insoumis
00:19:57qui, demain, pourraient avoir une majorité
00:19:59à l'Assemblée Nationale.
00:20:00Donc, il faut une alliance
00:20:02avec le Rassemblement National.
00:20:04Et alors là, les amis,
00:20:06alors là, tous les ténors des LR
00:20:08qui s'énervent, etc.
00:20:10Mercredi, toute la journée,
00:20:12l'affaire de la Porte.
00:20:13Eric Ciotti vient de faire fermer
00:20:15le siège des Républicains.
00:20:17On nous a demandé de sortir avant midi.
00:20:20La porte du siège des LR a été fermée.
00:20:23Certains nous disent qu'il faut envoyer un serrurier.
00:20:25On appellera le SAMU, je ne sais pas.
00:20:26On appellera Jordan Barnella
00:20:27pour le sortir de son bureau.
00:20:28Voilà.
00:20:29Alors, un président Ciotti désavoué, viré,
00:20:32remplacé par François-Xavier Bellamy
00:20:34et Annie Gennevard.
00:20:35La justice qui s'est penchée
00:20:37sur son sort aujourd'hui.
00:20:38Alors, devant le tribunal judiciaire de Paris,
00:20:40pour dénoncer l'exclusion d'Eric Ciotti,
00:20:42son avocat réclame, il dit,
00:20:44laisser Eric Ciotti se déplacer librement
00:20:47au sien du siège des Républicains.
00:20:49Il fait 1m60, il a 60 ans,
00:20:51il n'a pas envie de se faire casser la figure.
00:20:53Non mais je vous assure,
00:20:54ça vaut son pesant de cacahuètes quand même.
00:20:56Et comme si ça ne suffisait pas,
00:20:57l'audience organisée ce matin au tribunal judiciaire de Paris
00:21:00sur la légalité de son exclusion
00:21:02a dû être suspendue car deux avocats,
00:21:04il y en avait deux avocats,
00:21:05l'un qui avait été désigné par Eric Ciotti
00:21:07et l'autre par la nouvelle direction LR.
00:21:10Je ne sais pas.
00:21:12Qu'est-ce que ça vous inspire, Birgit Holzer ?
00:21:14Ce micmac chez les LR.
00:21:16Oui, le même sentiment que vous, en fait.
00:21:18Le même sentiment que Paola.
00:21:20Parce que Paola, c'est une télé-nouvelle.
00:21:22Mais en fait, c'est triste parce que c'est la réalité de ce parti.
00:21:26Moi, je ne vote pas en France,
00:21:28mais je me mets à la place des gens
00:21:30qui vont voter en France,
00:21:32qui voulaient peut-être ou qui veulent toujours voter LR.
00:21:34Et on se dit, mais c'est ça l'image de la politique aujourd'hui.
00:21:37C'est un type qui est le président, en l'occurrence,
00:21:41mais qui s'enferme et qui se met à tour
00:21:44de tous les autres teneurs
00:21:46en les insultant quand même.
00:21:49On reste bouchpés d'une certaine façon
00:21:52face à un parti qui était un grand parti.
00:21:55Vous avez cité le général De Gaulle.
00:21:57On l'a entendu même.
00:21:59Ça fait du bien, je veux dire.
00:22:01Effectivement, il y a eu des présidents
00:22:03et on voit à quel point
00:22:07ce parti est perdu
00:22:09entre l'ERN, effectivement,
00:22:11et l'offre politique d'Emmanuel Macron.
00:22:15D'une certaine façon,
00:22:17la société a quand même forcé
00:22:19les autres teneurs du parti
00:22:22de clarifier effectivement leur position,
00:22:26au moins sur la forme.
00:22:28Parce qu'ils ont tous dit,
00:22:30d'une façon quand même assez remarquable,
00:22:33c'est non pour nous.
00:22:35On ne fait pas d'alliance comme ça avec l'ERN.
00:22:37Alors que dans le fond...
00:22:39C'était le dogme.
00:22:41Oui, mais on voit dans les discours,
00:22:43on voit dans certaines politiques,
00:22:45localement, que ce n'est pas si clair que ça, ce nom.
00:22:47Et ça va être intéressant à observer
00:22:50si on reste sur cette lignée-là.
00:22:53Parce qu'on parlait aussi de trois blocs.
00:22:55Mais dans ces trois blocs,
00:22:57ils ont où ?
00:22:59C'est un quatrième petit parti, maintenant ?
00:23:01Donc il faut clarifier ça aussi.
00:23:03Ils ont la pointe.
00:23:05Alors ce matin, un nouveau bureau politique
00:23:07a revoté l'exclusion d'Alex Fioti.
00:23:09Il rappelle qu'aucun accord d'appareil n'engage l'ERN.
00:23:11Sauf que pendant ce temps-là,
00:23:13il confirme qu'il y aurait bien
00:23:15des candidats communs LR-RN.
00:23:17Dans 70 circos,
00:23:19tandis que la fédération des LR des Hauts-de-Seine,
00:23:21vous me suivez toujours,
00:23:23bastion historique de la droite,
00:23:25annonce-t-elle un deal local avec
00:23:27Gabriel Attal pour un candidat unique
00:23:29dans les 13 circos du département,
00:23:31dont celle du Premier ministre
00:23:33Anna Kowalska.
00:23:35Ça montre une chute, je pense,
00:23:37malheureuse de ce parti qui a commencé
00:23:39au présidentiel avec Mme Pécresse.
00:23:41C'est un coup fatal qu'Alex Fioti porte.
00:23:43Moi, je pense que cette implosion
00:23:45surtout bénéficie,
00:23:47elle laisse la place aux LR-RN.
00:23:49Certains qui auraient voté
00:23:51la droite dure
00:23:53vont voter LR-RN.
00:23:55Certaines, je pense,
00:23:57vont faire confiance à Alex Fioti
00:23:59et tout ce qu'il partage
00:24:01avec la partie de Marine Le Pen
00:24:03et Jordan Bardella.
00:24:05C'est sûr qu'ils ne vont pas
00:24:07trouver une grande place au prochain parlement.
00:24:09C'est effectivement,
00:24:11comme vous dites en soap opera,
00:24:13assez intéressant d'aspirer.
00:24:15Mais je pense que les Républicains n'avaient pas d'autre choix
00:24:17que de l'exclure n'importe quel grand parti,
00:24:19n'importe quel parti en Europe.
00:24:21Ils feraient pareil pour des raisons symboliques.
00:24:23Sauf que, selon Odoxa,
00:24:2550% des partisans LR
00:24:27veulent une alliance
00:24:29RN.
00:24:31Donc, Juan Rosé,
00:24:33je ne sais pas,
00:24:35est-ce que ce n'est pas le mouvement de l'histoire,
00:24:37comme l'appelle le président Macron,
00:24:39en réalité, où les masques tombent ?
00:24:41Mais en fait, je trouve que parfois,
00:24:43en France, on manque de mémoire.
00:24:45Éric Fioti,
00:24:47qui a gagné, entre guillemets,
00:24:49la présidence des Républicains,
00:24:51n'était pas le favori.
00:24:53N'était pas le favori.
00:24:55Et c'est celui qui était le plus à droite
00:24:57aux Républicains.
00:24:59Pourquoi on s'étonne aujourd'hui
00:25:01que lui, qui a toujours été
00:25:03dans ses idées proches du RN,
00:25:05donne ce pas-là ?
00:25:07Et puis, de toute façon, les Républicains,
00:25:09les Républicains, vous savez, moi j'ai connu
00:25:11le RPR qui est devenu l'UMP,
00:25:13qui est devenu l'LR, demain,
00:25:15ça va s'appeler autrement.
00:25:17Et on oublie aussi que M. Macron
00:25:19a fait quand même son marché chez les Républicains.
00:25:21Alors, je vois
00:25:23aujourd'hui
00:25:25la majorité présidentielle avec
00:25:27le maire d'Armanin, qui en fin de compte
00:25:29vient des Républicains, et qui ont, entre guillemets,
00:25:31trahi
00:25:33son parti historique
00:25:35pour aller chez Macron.
00:25:37Donc, en fait, on voit
00:25:39depuis l'élection de M. Ciotti
00:25:41que les Républicains étaient touchés,
00:25:43qu'il y avait une dérive droitière dans ce parti.
00:25:45Et cette dérive droitière, c'est les électeurs
00:25:47et les militants
00:25:49des Républicains qui ont choisi
00:25:51M. Ciotti. Et c'est partout
00:25:53dans tous les partis,
00:25:55quand on organise des élections
00:25:57internes, avec quels militants ?
00:25:59C'est toujours ceux qui sont
00:26:01les plus radicaux qui l'emportent.
00:26:03Et bien, ça a été le cas chez les Républicains
00:26:05aujourd'hui. Alors, une pause.
00:26:07Et dans un instant, on parle de l'autre
00:26:09feuilleton, le feuilleton à droite
00:26:11de la droite, avec
00:26:13Marion Maréchal et Éric Zemmour.
00:26:15Un couple au bord du...
00:26:17Non, pas au bord du bord, c'est un couple divorcé.
00:26:19Allez, on en parle tout de suite sur RTL.
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00:28:53Ils refont la France sur RTL.
00:28:54Anaïs Boutan.
00:28:56Et avec moi, Richard Verli, Juan Rosedora, Dobirgi Tolzer et Anna Kowalska.
00:29:00Alors, cette semaine, ça a été aussi panique chez Reconquête.
00:29:04J'appelle à soutenir partout en France, dans toutes les circonscriptions de France,
00:29:10les candidats uniques de la coalition des droites.
00:29:13Je dis, moi, que c'est le record du monde de la trahison.
00:29:17Alors, le record du monde de la trahison, Richard Verli ?
00:29:21C'est toute la différence entre un journaliste et les hommes politiques, peut-être.
00:29:24C'est que les hommes politiques, les hommes et femmes politiques,
00:29:26ils vivent en permanence avec la possibilité de la trahison dans la tête.
00:29:31Ça fait partie, c'est une réalité politique, ce n'est pas injureux de le dire.
00:29:36Eh bien, Éric Zemmour, qui croyait comprendre la politique, il le découvre.
00:29:39Moi, je trouve ça absolument intéressant.
00:29:41Mais surtout, est-ce qu'il exagère un tout petit peu ?
00:29:43Parce que lui-même a tiré dans ses filets.
00:29:45Marion Maréchal, souvenez-vous de la déconfiture au moment des présidentielles.
00:29:51Marine Le Pen avait presque des sanglots dans la voix
00:29:55quand elle évoquait les défections de Nicolas Bay, de Guillaume Pelletier, de sa propre nièce.
00:30:00On n'est pas loin du record du monde de la trahison,
00:30:03avec ce que vient de faire Marion Maréchal Le Pen,
00:30:06parce qu'il va falloir maintenant lui remettre le nom de sa maman
00:30:10pour qu'on comprenne bien qui elle est et quels clans elle rejoint.
00:30:14Mais tout ça était, à mon avis, écrit.
00:30:16On n'a pas encore la totalité de l'histoire,
00:30:18mais un jour, peut-être, apprendra-t-on que Marion Maréchal Le Pen
00:30:22était infiltrée chez Éric Zemmour pour tuer le mouvement Reconquête.
00:30:26Parce que c'est ce qu'elle est en train de faire.
00:30:28Mais je ne serais pas complètement étonné.
00:30:30Regardez le circuit, il y aurait une certaine cohérence à ça.
00:30:33Bref, fin de l'histoire.
00:30:35Et peut-être, Éric Zemmour ferait-il bien de retourner faire de la télévision dans des médias...
00:30:40Bah écoutez, ça va être...
00:30:41Qui peuvent l'accueillir, vous voulez ?
00:30:43Si le Rassemblement National devient dominant ou important dans ce pays,
00:30:46il ne manquera pas d'antenne ouverte pour Éric Zemmour.
00:30:49Juan José Dorado, que vous inspire ce Vaudeville à Reconquête, quand même ?
00:30:54Ah, ça, j'adore, par contre.
00:30:55Est-ce que c'est... Vous adorez ?
00:30:56Est-ce qu'il est le cocul de l'histoire, Éric Zemmour ?
00:31:02Ah oui, sans aucun doute.
00:31:04Donc, il a perdu sa femme, sa nièce, sa fille, il a tout perdu, en fait.
00:31:08Il a tout perdu.
00:31:10Et c'est là où je suis d'accord, par contre, avec Richard,
00:31:13c'est qu'il est naïf.
00:31:15On croyait qu'il avait découvert la poudre.
00:31:17Bah non, il s'est fait avoir comme un bleu, sans aucun problème.
00:31:24Après, c'est vrai que cette histoire à Reconquête,
00:31:27les Espagnols, on connaît parce que ça s'est passé chez Podemos à un moment donné.
00:31:32Et quand ça a commencé à s'effriter, on a vu comme le parti a explosé.
00:31:36On l'a vu dans d'autres partis.
00:31:38Mais ces partis qui n'ont pas d'histoire, on s'en rend compte.
00:31:41Ils sont, à un moment donné, amenés effectivement à disparaître
00:31:46aussi rapidement qu'ils ont été créés.
00:31:49Et le phénomène Zemmour, dont on a beaucoup parlé à l'étranger...
00:31:53Mais il était monté haut dans les sondages à la...
00:31:55Il était monté haut, mais vous avez vu qu'il a été son résultat par la suite.
00:31:59Oui, 7 %, mais il était quand même devant le PS et devant les LR.
00:32:03C'est une réalité, mais le fait est que derrière Zemmour, il n'y a que Zemmour.
00:32:10La seule chose que j'espère, c'est que derrière Renaissance, il y ait un peu plus que Macron.
00:32:16Parce que si demain Macron n'est pas là, qui serait capable de tenir ce parti ?
00:32:21Zemmour n'a pas été capable de tenir, c'est lui qui l'a créé.
00:32:24Espérons que du côté du président, il réussira.
00:32:29Anna Kowalska, est-ce qu'il a été l'idiot utile de Marine Le Pen ?
00:32:33C'est-à-dire qu'en proposant une offre encore plus à droite que Marine Le Pen,
00:32:38finalement, il a participé à cette, comment dirais-je, à cette, aidez-moi,
00:32:47réhabilitation, oui, du Rassemblement National ?
00:32:51Je pense, et puis je pense qu'aujourd'hui les électeurs, vraiment,
00:32:55les électeurs assidus de l'extrême droite savent qu'ils doivent voter Rennes
00:32:58pour qu'il y ait une majorité absolue, majorité relative au Parlement.
00:33:01Je pense que Marion Maréchal l'a très bien compris aussi.
00:33:03Ça sert à rien de mettre deux oeufs dans un panier Éric Zemmour
00:33:07s'il va en avoir peut-être quelques sièges.
00:33:10Par ailleurs, coalition entre les deux partis n'est pas toujours garantie.
00:33:15Donc oui, je pense qu'il se fait avoir,
00:33:18mais je suis d'accord avec ce qu'Henri Chartes vient de dire, c'était à prévoir.
00:33:23À prévoir, Margit ?
00:33:25Probablement quand on connaît l'opportunisme qui règne en politique.
00:33:29Probablement, parce qu'effectivement,
00:33:31je pense qu'effectivement, Éric Zemmour était un peu, comme vous le dites, l'idiot utile.
00:33:35Marine Le Pen, qu'il a rendu déjà pendant les présidentielles,
00:33:38mais complètement banale, normale, gentille, amatrice de chats et c'est tout.
00:33:43Et même aujourd'hui encore, elle continue à mettre beaucoup d'eau dans ce vin,
00:33:47qu'on ne comprend plus trop, en fait, quelles sont les propositions.
00:33:51Alors qu'Éric Zemmour, effectivement, il était vraiment le nouveau démon d'une certaine façon.
00:33:57Donc oui, il a joué ce rôle pour elle.
00:34:00Aujourd'hui, il est là, avec ses quelques pourcents.
00:34:03Et effectivement, le Rennes peut se dire, mais nous, on n'est pas très radical.
00:34:08Richard, vous vouliez revenir sur Éric Ciotti.
00:34:10Pour vous, il fait ce qu'il doit faire, en fait ?
00:34:15Je pense qu'il a une analyse juste du champ électoral français
00:34:20pour une droite qui ne veut plus être au centre
00:34:23et qui ne veut parler que de sécurité et d'immigration
00:34:26et qui, au fond, a abandonné le terrain économique.
00:34:28C'est-à-dire pour une droite qui n'est pas libérale
00:34:30mais qui est uniquement sécuritaire.
00:34:32Dans cette optique-là, sa stratégie est, à mon avis, juste
00:34:36puisqu'il vaut mieux être le poisson pilote ou l'accompagnant de la force motrice
00:34:41qui est aujourd'hui le Rassemblement national
00:34:43dans l'espoir de lui fournir des cadres.
00:34:45C'est important parce que le RN est un parti qui manque de cadres
00:34:49et il y en a au sein de LR.
00:34:51Donc, ça ne veut pas dire du tout que cette stratégie est éthiquement défendable.
00:34:56Moi, je pense que le drame...
00:34:58On a vraiment un drame.
00:34:59La droite, en France, elle a oublié l'économie.
00:35:01Moi, j'ai grandi tant en France qu'en Suisse
00:35:04dans deux pays où je pensais que le boulot de la droite
00:35:06c'était d'aider les entreprises,
00:35:08de regarder les milieux économiques,
00:35:10d'aider à faire du profit,
00:35:12au fond, d'être ce qu'on appelle en Suisse
00:35:14les libéraux, le camp libéral.
00:35:16En France, la droite a oublié l'économie
00:35:18et puis, par ailleurs, tous ces gens qui condamnent
00:35:20Éric Ciotti aujourd'hui, je veux dire,
00:35:22M. Wauquiez et autres,
00:35:24qu'est-ce qu'ils vont faire ?
00:35:26Puisqu'on comprend qu'ils ne veulent pas s'allier à Emmanuel Macron,
00:35:28à moins qu'ils changent d'avis.
00:35:30Ils attendent quoi d'être élus président de la République
00:35:32sur leur petit bassin de voix ?
00:35:34C'est juste impossible.
00:35:36Donc, oui, Éric Ciotti, il est lucide
00:35:38mais, à mon avis, dans une dérive
00:35:40très problématique de la droite
00:35:42qui est la droite façon Donald Trump,
00:35:44parti républicain américain,
00:35:46à la différence près que Trump, lui,
00:35:48il n'a jamais oublié l'économie.
00:35:50Allez, une pause. Non, vous savez quoi ?
00:35:52Un petit mot de Jacques Chirac.
00:35:54Il lui aussi doit se retourner dans sa tombe.
00:35:56Je souhaite
00:35:58que chacun se reprenne.
00:36:00Tout le monde y a intérêt.
00:36:02Voilà, tout le monde y a intérêt. Allez, une pause.
00:36:04Et dans un instant, on parle
00:36:06du bloc central, comme on l'appelle,
00:36:08du président Macron
00:36:10légèrement démonétisé.
00:36:12A tout de suite sur RTL.
00:36:14RTL, ils refont la France.
00:36:16Avec Anaïs Beauton.
00:36:18Les amis, c'est Denis Brognard.
00:36:20Je suis au volant de mon crossover Nissan.
00:36:22Écoutez bien le spot qui va suivre.
00:36:24Il y a une offre exceptionnelle qui pourrait bien
00:36:26vous intéresser.
00:36:28Nissan.
00:36:325, c'est le chiffre de l'excellence.
00:36:34On cherche le mouton à 5 pattes.
00:36:36On note 5 étoiles sur 5.
00:36:38Et on veut tout en 5 minutes chrono.
00:36:40Chez Nissan, 5, c'est aussi les 5 mois de loyer
00:36:42offerts sur Nissan CashK.U Power disponibles immédiatement.
00:36:44Oui, 5 mois de loyer offerts.
00:36:46Alors, si vous m'avez reçu 5 sur 5,
00:36:48rendez-vous ce week-end aux portes ouvertes Nissan.
00:36:50Faites vite, ça ne va pas durer.
00:36:52Nissan.
00:37:00RTL présente
00:37:02l'exposition Achille et la Guerre de Troie
00:37:04au Musée de la Romanité à Nîmes.
00:37:06Plongée au cœur de cette épopée mythique
00:37:08à travers une centaine d'oeuvres exceptionnelles
00:37:10et une fresque numérique immersive.
00:37:12Achille et la Guerre de Troie,
00:37:14actuellement au Musée de la Romanité à Nîmes
00:37:16avec RTL.
00:37:18Bienvenue à vous qui aimez les fruits
00:37:20et la pâtisserie aussi.
00:37:22Bienvenue aux gourmands qui attendent le dessert
00:37:24avec impatience et aux raisonnables
00:37:26qui n'en prendront qu'une petite part.
00:37:28Jusqu'à dimanche chez Picard,
00:37:30profitez de moins 30% sur une sélection de produits
00:37:32avec la carte Picard & Nous,
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00:37:40ou sur l'appli Picard.
00:37:42Picard, pour le bon et le meilleur.
00:37:44Modalité sur picard.fr.
00:37:46Pour votre santé, évitez de grignoter.
00:37:48Renault.
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00:38:18Compto, c'est le compte pro avec lequel
00:38:20c'est fait.
00:38:22Oui, allô, je suis directeur financier d'une PME et je...
00:38:24Oh, un instant.
00:38:26Allô ? Mais non, j'ai pas reçu ta note de frais.
00:38:30Quoi ? Mais comment ça, le client a pas réglé la facture ?
00:38:34Avec Compto, simplifiez toutes vos finances pro.
00:38:36Gérez les dépenses de vos équipes.
00:38:38C'est fait. Accélérez votre compta.
00:38:40Relancez facilement vos clients.
00:38:42Oui, tout ça, c'est fait aussi.
00:38:44Compto, le compte pro qu'il vous faut.
00:38:46Ouvert en 10 minutes sur Compto.com.
00:38:48À tous ceux à qui il ne faut pas parler
00:38:50avant qu'ils aient bu leur café du matin.
00:38:52À ceux qui répondent...
00:38:54Quelle que soit la question.
00:38:56À ceux qui n'ouvrent qu'un oeil parce que sinon ça fait trop de lumière d'un coup.
00:38:58Et à ceux qui se demandent comment font les gens
00:39:00qui ne boivent pas de café.
00:39:02Chez Intermarché, pour l'achat d'un paquet de 30 capsules
00:39:04Splendente L'Or Espresso à 7,80 euros,
00:39:06le second est à moins 60%.
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00:39:16Pour votre santé, limitez les aliments grâces à les sucrés.
00:39:18Anaïs Bouton.
00:39:20Il refond la France sur RTL.
00:39:22Oui, avec moi,
00:39:24Richard Verlis, Juan Rosé Dorado, Birgit Holzer
00:39:26et Anna Kowalska.
00:39:28On a entendu
00:39:30des choses sur le président Macron
00:39:32de la part de députés,
00:39:34par exemple de Bruno Milienne
00:39:36ou de Violette Svilbou.
00:39:38Et je vais vous dire, c'est assez dingue.
00:39:40C'est-à-dire qu'ils ne veulent plus
00:39:42de la photo du président
00:39:44sur leur affiche de campagne. On les écoute.
00:39:46Ça a été un atout majeur en 2017.
00:39:48Là, on est après sept ans de mandat.
00:39:50Force est de constater que le président de la République
00:39:52a subi les affres
00:39:54de tous les présidents de la République.
00:39:56Bien sûr, c'est un choix. Je suis convaincue
00:39:58que les habitants y veulent parler à un député
00:40:00qui porte avant tout leur voix,
00:40:02d'ailleurs leur parti politique.
00:40:04On est un peu gênés aux entournures.
00:40:06Mais il est complètement démonétisé,
00:40:08Richard, le président Macron.
00:40:10Oui, mais c'est assez logique. Il l'est
00:40:12parce que son mandat, on le sait tous,
00:40:14se termine en 2027 et il ne peut pas se représenter.
00:40:16Et il l'est parce que
00:40:18personne n'est capable de dire
00:40:20avec quelle majorité il pourra présider.
00:40:22Parce qu'il ne gouvernera pas, il présidera.
00:40:24Et avec quelle majorité
00:40:26il pourra terminer son mandat.
00:40:28Et on ne peut pas exclure l'hypothèse de la démission.
00:40:30Si vraiment il y avait une crise politique majeure
00:40:32dans cette configuration, quand vous êtes le dos au mur
00:40:34et qu'éventuellement on pense
00:40:36que vous pourrez peut-être être forcé
00:40:38de démissionner, vous ne valez plus grand-chose
00:40:40sur le marché de la politique nationale et internationale.
00:40:42Vous qui êtes de fins observateurs
00:40:44de la vie politique française, vous avez déjà
00:40:46connu une telle panade, Birgit ?
00:40:48Moi je suis là depuis 15 ans,
00:40:50je n'ai pas connu de telle panade, je pense.
00:40:52André Rosé ? Non. Pas ce bordel, entre guillemets.
00:40:54Ah non ? Pas du tout.
00:40:56Pendant ce temps-là, il y en a un qui est en campagne
00:40:58et qui fait son job
00:41:00en campagne. C'est qui ?
00:41:02C'est notre Premier ministre, Gabriel Attal.
00:41:04On voit bien qu'un programme comme celui-ci
00:41:06ça se compte en centaines
00:41:08de milliards d'euros de dépenses supplémentaires.
00:41:10Ce serait une très mauvaise nouvelle pour
00:41:12la France qui travaille, qui verrait à nouveau ses impôts
00:41:14augmenter parce qu'il n'y a pas d'autres moyens de le financer.
00:41:16Et je le dis, pour le programme du Rassemblement national
00:41:18c'est exactement la même chose.
00:41:20Voilà, donc le Premier ministre
00:41:22qui prend les programmes
00:41:24en sachant que la France est déjà très
00:41:26endettée, comme vous le savez.
00:41:28Vous m'avez parlé en préparant l'émission
00:41:30de cette photo de
00:41:32Soisique de la Moissonnière qui est la photographe
00:41:34officielle du Président
00:41:36Macron. On la voit, cette photo
00:41:38elle a été publiée
00:41:40officiellement et on voit
00:41:42le Président Macron annoncer
00:41:44à ses ministres
00:41:46son coup de poker
00:41:48disons. Et donc
00:41:50en face
00:41:52de lui, le regard de Gabriel
00:41:54Attal en dit très long, Croix de Rosé.
00:41:56Mais pas que le regard
00:41:58de M. Attal, éphémère
00:42:00ministre d'éducation, éphémère Premier ministre aussi.
00:42:02Mais c'est vrai qu'il y a...
00:42:04Éphémère ministre du budget, éphémère porte-parole...
00:42:06Il y a aussi
00:42:08la présidente de l'Assemblée nationale,
00:42:10il y a aussi M. Darmanin,
00:42:12qui était apparemment, lui, au courant par rapport
00:42:14aux autres. Qui avait milité, je crois, pour...
00:42:16Voilà, et donc cette photo
00:42:18est incroyable, déjà
00:42:20parce que ça montre à quel point
00:42:22et c'est là où je me pose la question de la communication
00:42:24de l'Élysée, comment ils ont publié
00:42:26cette photo, parce que ça montre
00:42:28la déconfiture
00:42:30du propre gouvernement
00:42:32devant la décision qui avait été prise.
00:42:34Problème
00:42:36des communications, forcément
00:42:38parce que ça n'aide pas, ça n'aide
00:42:40pas le Président, ça n'aide
00:42:42pas le Premier ministre. J'ai vu le Premier ministre
00:42:44hier soir à la télé
00:42:46et il n'est pas convaincant. On le voit
00:42:48qu'il est... Pardonnez-moi, mais il est triste.
00:42:50Il ne sait pas quoi dire, quoi faire.
00:42:52Il a des arguments, mais il ne sait pas
00:42:54quoi faire pour convaincre. Parce que lui,
00:42:56il se rend compte que personne, aujourd'hui,
00:42:58croit ce qu'il peut
00:43:00dire, ce que Macron peut dire,
00:43:02ce que la majorité peut dire.
00:43:04Richard, est-ce qu'il n'y a pas quelque chose qui va sauver
00:43:06les Français à partir
00:43:08de ce soir ? En tout cas,
00:43:10les faire penser à autre chose. Vous savez
00:43:12ce que c'est ? Vous savez ce que c'est ? C'est quoi ?
00:43:14L'euro. Bien sûr !
00:43:16Et l'euro, c'est sur RTL, vous le savez !
00:43:18Bappé Président, oui, on ne sait plus.
00:43:20Parce que lui, maintenant, il est parti en Espagne.
00:43:22On racontait n'importe quoi, Richard.
00:43:24Bon, est-ce que le foot peut faire
00:43:26diversion, Birgitte ?
00:43:28Pendant un petit moment, je pense.
00:43:30Comme les JO, peut-être, mais c'est encore un autre
00:43:32registre. Mais
00:43:34on a vu même la dernière Coupe du Monde
00:43:36en France. On pensait, on espérait
00:43:38que ça allait donner un peu de... un coup de boost
00:43:40à cette ambiance un peu
00:43:42morose. Ce souvenir,
00:43:44ça n'a pas tenu très longtemps. Après, ça dépend
00:43:46peut-être de...
00:43:48de l'efficacité
00:43:50de l'équipe de France.
00:43:52Moi, j'ai écouté, j'ai mis mon t-shirt, en tout cas.
00:43:54Vous savez qu'il y a une radio,
00:43:56la web radio d'RTL qui s'appelle
00:43:58RTL Euro, que vous allez écouter, messieurs, mesdames,
00:44:00puisque vous aussi, maintenant, vous écoutez le foot.
00:44:0224h sur 24 jusqu'au 24 juillet.
00:44:04Oui, oui, oui, vous écoutez ça.
00:44:06Il y a tous les correspondants,
00:44:08évidemment, de RTL qui sont mobilisés.
00:44:10Tous les matchs de l'Euro en direct, commenté, débat.
00:44:12Toute l'actu de nos bleus
00:44:14qui sont marqués par la culotte
00:44:16par les correspondants Philippe Sanfourche,
00:44:18Maura Jabari, Yannick Holland et Baptiste Durieux.
00:44:20Et puis Alain Boghossian,
00:44:22champion du monde 98. Voilà.
00:44:24J'essayais de faire diversion un peu parce que
00:44:26quand même, Anna Kowalska,
00:44:28on a le sentiment,
00:44:30et on l'a le sentiment
00:44:32quand on écoute les Français au 32-10,
00:44:34on a le sentiment
00:44:36d'une immense colère
00:44:38et d'une très grande inquiétude.
00:44:40Moi, je vais commencer par l'Europe, parce que juste la finale,
00:44:42le 14 juillet, ça sera un très beau symbole.
00:44:44Oui, tristesse,
00:44:46incompréhension.
00:44:48Je comprends absolument, parce que, encore une fois,
00:44:50qu'est-ce que se passe le 8?
00:44:52C'est un chaos parlementaire, chaos probablement politique.
00:44:54Honnêtement, alors qu'il y a
00:44:56une guerre en Ukraine, déficit énorme,
00:44:58problème d'inflation,
00:45:00c'est la dernière chose dont tout le monde a envie.
00:45:02Et puis, certains ne savent pas pour qui voter.
00:45:04Moi, hier, j'étais à la tome 1 d'une situation
00:45:06assez incroyable, sur un arrêt du bus,
00:45:08où les jeunes, je pense,
00:45:10insoumis, étaient en train de mettre
00:45:12leurs affiches, et une dame a dit
00:45:14« Moi, je voterais une fronde de gauche,
00:45:16mais je ne peux pas voter
00:45:18s'il y a dedans une partie antisémite.
00:45:20Donc, au lieu de voter à gauche,
00:45:22ce que je ferais normalement, je vais voter extrême droite. »
00:45:24Et je pense qu'il y a
00:45:26beaucoup de gens qui se posent aujourd'hui cette question-là.
00:45:28Oui, oui. Et Jean-Daniel Livet
00:45:30disait, dans l'émission de
00:45:32Vincent Parisot, que ça allait se poser
00:45:34dans un grand nombre de circos.
00:45:36Les amis, on est ensemble.
00:45:38Alors, il va y avoir un petit mouvement,
00:45:40mais on est ensemble jusqu'à
00:45:4220h40-45,
00:45:44juste avant le match. On va
00:45:46accueillir Brandon Ouaret pour
00:45:48faire l'essentiel de l'actualité.
00:45:50Et puis, on se retrouve pour parler de l'image
00:45:52de la France dans l'Europe.
00:45:54On se retrouve tout de suite.
00:45:56Mais, dans un instant, donc, Brandon Ouaret
00:45:58pour un point sur l'actu. A tout de suite.
00:46:08C'est l'outil indispensable pour préparer sa retraite
00:46:10en toute sérénité. On en parle avec Virginie,
00:46:12experte à l'assurance-retraite,
00:46:14le service public de la retraite. Bonjour.
00:46:16Bonjour. Virginie, la retraite, ça se prépare comment ?
00:46:18Alors, ce qui est important, c'est de bien s'informer
00:46:20sur ses droits et d'anticiper ses démarches.
00:46:22Et pour ça, l'assurance-retraite met à votre disposition
00:46:24un service gratuit, Mon Agenda Retraite.
00:46:26D'accord. Et vous pouvez nous en dire plus ?
00:46:28Oui. Mon Agenda Retraite, ça permet
00:46:30d'être accompagnée dans les démarches à effectuer,
00:46:32d'être informée sur toutes les nouveautés retraites
00:46:34et sur les services en ligne à utiliser.
00:46:36Après votre inscription, des e-mails vous seront envoyés
00:46:38à des étapes clés. Mon Agenda Retraite,
00:46:40c'est l'outil indispensable pour ne rien oublier
00:46:42et être prêt le jour J. Merci beaucoup.
00:46:44On en parle.
00:46:46Pour vous inscrire à Mon Agenda Retraite, rendez-vous
00:46:48sur l'assurance-retraite.fr.
00:46:50Envie de changer pour Nouvelle Opel Corsa ?
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00:47:14Détails sur opel.fr. YES égale OUI.
00:47:16Au quotidien, prenez les transports en commun.
00:47:20Il était une fois,
00:47:22une femme cherchant la formule magique
00:47:24pour trouver de bons fruits de saison.
00:47:26Soudain, une fée se posa sur son épaule
00:47:28et lui dit, chez Aldi,
00:47:30les cerises Origines France sont à 3,79 euros
00:47:32la barquette de 500 grammes.
00:47:34Bon, dans cette histoire, tout n'est pas vrai,
00:47:36sauf le prix des cerises, ça c'est promis.
00:47:38Aldi, place au nouveau consommateur.
00:47:40En ce moment chez Aldi, 7,58 euros le kilo.
00:47:42Offre valable jusqu'au samedi 15 juin.
00:47:44Info sur Aldi.fr.
00:47:46Renault. Parlons automobile.
00:47:48Parlons de Renault.
00:47:50Numéro 1 des ventes de véhicules hybrides en France.
00:47:52Parlons de Renault Rafale E-Tech
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00:47:56Jusqu'à 80% de conduite électrique en ville.
00:47:58Jusqu'à 1100 km d'autonomie.
00:48:00Et jusqu'à 32 systèmes avancés
00:48:02d'aide à la conduite.
00:48:04Portes ouvertes du 13 au 17 juin.
00:48:06Numéro 1 en 2023.
00:48:08Donnez WLTP selon version
00:48:10voire condition sur Renault.fr.
00:48:12Pensez à covoiturer.
00:48:14RTL
00:48:16Cocorico. On a un petit cadeau pour vous.
00:48:18Papa, ça a beaucoup de plaire. Ah bon, c'est quoi ?
00:48:20Les tests ADN. Les résultats, les voilà.
00:48:22Alors, qui commence ? Didier Bourdon. Ça peut vous faire plaisir.
00:48:24On peut bien commencer. Et Christian Clavier.
00:48:26Notre test ADN, il est sur les murs de ce château.
00:48:28Dans une comédie renversante.
00:48:30Cocorico. Déjà à l'achat.
00:48:32Et en location sur Canal VOD.
00:48:34Avec RTL.
00:48:36RTL.
00:48:38RTL 20h.
00:48:46Et bien, c'est quoi ? C'est l'essentiel
00:48:48de l'actualité avec vous,
00:48:50Bandon. Allons-y.
00:48:52Bonsoir Anaïs, bonsoir à tous.
00:48:54L'information vient tout juste de tomber.
00:48:56Le tribunal judiciaire de Paris,
00:48:58saisi en référé, ordonne la suspension
00:49:00de l'exclusion d'Éric Ciotti
00:49:02à titre conservatoire. C'est désormais
00:49:04un tribunal qui devra trancher
00:49:06sur le fond. Nous y reviendrons dans nos prochains
00:49:08rendez-vous d'informations.
00:49:10Un week-end de manifestations partout en France
00:49:12contre l'extrême droite. Rassemblements
00:49:14à l'appel d'associations et d'organisations
00:49:16syndicales. 300 à
00:49:18350 000 personnes sont
00:49:20attendues sur tout le territoire.
00:49:2221 000 policiers et gendarmes
00:49:24sont mobilisés et de plus en plus d'influenceurs
00:49:26appellent à voter contre le rassemblement
00:49:28national, comme le youtubeur Squeezie
00:49:30aux 19 millions d'abonnés.
00:49:32Réaction il y a quelques minutes de Jordan Bardella.
00:49:34Squeezie fait ce qu'il veut
00:49:36et les Français font ce qu'ils veulent.
00:49:38Il motive ça comment ?
00:49:40Il veut pas augmenter le pouvoir d'achat, il veut pas rétablir
00:49:42la sécurité, il veut pas protéger nos frontières
00:49:44parce que je crois que c'est ce que souhaite une majorité de Français.
00:49:46Mais il faut respecter encore
00:49:48le choix de chacun et Squeezie
00:49:50a parfaitement le droit de se positionner mais il faut respecter
00:49:52les Français. Il faut surtout respecter
00:49:54les Français qui ont beaucoup de problèmes
00:49:56de pouvoir d'achat et qui eux n'ont pas la chance
00:49:58de pouvoir bénéficier
00:50:00de revenus très importants. Il faut respecter chacun
00:50:02et il faut respecter la souffrance qui s'exprime
00:50:04aussi dans le pays. Jordan Bardella
00:50:06avec Christian Panvert, correspondant de
00:50:08RTL dans le Loiret. Et pendant ce
00:50:10temps-là à gauche, le nouveau Front Populaire
00:50:12a dévoilé son programme pour les législatives
00:50:14en cas d'entrée à Matignon.
00:50:16Au menu, un certain nombre de mesures
00:50:18comme l'abrogation de la réforme des retraites.
00:50:20Marine Tondoli était l'invité de RTL
00:50:22ce soir. L'abrogation c'est immédiat
00:50:24si on arrive, on abroge, la réforme
00:50:26n'existe plus. Il n'est pas question
00:50:28d'abroger, d'en rester là et de jamais rien faire
00:50:30sur les retraites. Nous avions
00:50:32promis et souhaité une réforme
00:50:34des retraites plus juste. C'est celle que
00:50:36nous allons construire mais vous voyez bien que
00:50:38quand on fait les mesures des 100 premiers jours, c'est pas vrai qu'en 100 jours
00:50:40on fait une nouvelle réforme des retraites
00:50:42de fonds en comble. C'est pas vrai qu'en 100 jours
00:50:44on réforme toute l'assurance chômage. Par contre
00:50:46abroger des mesures injustes, c'est
00:50:48une urgence et nous le ferons dans les 15 premiers jours
00:50:50du mandat. La secrétaire nationale
00:50:52d'Europe Ecologie Les Verts Marine
00:50:54Tondoli est sur RTL. Coup d'envoi
00:50:56de la 17ème édition du championnat
00:50:58d'Europe de football en Allemagne ce soir.
00:51:00Les hommes de Julian Nagelsmann
00:51:02ouvrent le bal face à l'Ecosse.
00:51:04Une rencontre à suivre dans RTL Foot
00:51:06à partir de 20h40 autour d'Eric
00:51:08Sylvestreau avec Yannick Holland au commentaire.
00:51:10Et pour les amoureux de football
00:51:12il y a aussi la web radio
00:51:14RTL 100% Euro qui a ouvert son
00:51:16antenne aujourd'hui. 24h sur
00:51:1824 de diffusion jusqu'au 14
00:51:20juillet pour ne rien rater
00:51:22de la compétition de l'Actu des Bleus.
00:51:24Et des dernières infos c'est à retrouver
00:51:26sur RTL.fr et sur l'application
00:51:28RTL. A retenir
00:51:30également la princesse Kate Middleton
00:51:32qui fera sa première apparition officielle
00:51:34demain depuis les fêtes de fin d'année.
00:51:36Elle a partagé un message rassurant
00:51:38sur les réseaux sociaux se réjouissant
00:51:40des bons progrès de son traitement
00:51:42contre le cancer. Kate Middleton
00:51:44assistera à Londres à la parade pour l'anniversaire
00:51:46du roi Charles III. Et puis
00:51:48le bocus de la mer a rendu son tablier
00:51:50Jacques-Claude Yvelec est mort
00:51:52à l'âge de 91 ans. Le monde
00:51:54de la cuisine perd l'un de ses plus grands maîtres
00:51:56le chef avait pris sa retraite
00:51:58en 2013. Place à votre
00:52:00météo de demain, une matinée assez
00:52:02instable avec quelques averses résiduelles
00:52:04près des frontières de l'Est
00:52:06et sur les Alpes. Les éclaircies reviennent
00:52:08sur le centre et le bassin parisien
00:52:10un soleil qui brille encore, c'est sur
00:52:12la côte d'Azur. Dans l'après-midi
00:52:14les éclaircies persistent avec un
00:52:16ressenti printanier sur le flanc Est
00:52:18conditions estivales dans le
00:52:20Sud-Est. En revanche, sur une large moitié
00:52:22Ouest de Cherbourg à Biarritz
00:52:24les nuages se font de plus en plus
00:52:26menaçants. Les températures comptaient
00:52:28entre 12 et 16 degrés dans le Nord
00:52:30de 13 à 24 degrés dans le Sud
00:52:32dans l'après-midi, température
00:52:34timide au Nord, 16 degrés à Lille
00:52:3617 à Rennes, 19 à Auxerre
00:52:38et dans le Sud, température hétérogène
00:52:4015 degrés à Aurillac
00:52:4219 à Gap, 26
00:52:44à Marseille et c'est déjà l'été
00:52:46à Jaccio, 30 degrés
00:52:48et puis vos courses de demain sur
00:52:50l'Hippodrome d'Anguien-Soisy, Dominique
00:52:52Cordier vous conseille de jouer le 13
00:52:54le 5, le 3
00:52:56l'As, le 4, le 14
00:52:58le 10 et l'Outsider
00:53:00de RTL, c'est le 4. Enzo
00:53:02Densar, RTL, il est tout juste
00:53:0420h05 et dans un instant
00:53:06vous retrouvez Anaïs Bouton pour
00:53:08Il refond la fronde. Merci Bonne Noël
00:53:10et on vous retrouve à 21h
00:53:38Leclerc, bonjour ! Bonjour ! Je suis dans mon jardin et je m'apprête à déguster de délicieux abricots bien sucrés et parfumés. Oh la chance ! Vous avez un abricotier chez vous ? Comment ça un abricotier ? Ah non, non, moi je suis passé prendre un kilo d'abricots chez Leclerc. Excellente idée ! Avec ou sans jardin, on se retrouve tous chez Leclerc du 14 au 16 juin pour profiter des bons abricots Origines France à 2,95 € le kilo.
00:54:06Chez Leclerc, le goût du frais, ça se défend tous les jours.
00:54:08Catégorie 1, calibre 2A, modalité et magasin participant sur www.e.leclerc.
00:54:10Il refond la France sur RTL.
00:54:12Avec Anaïs Bouton.
00:54:14Et avec moi, le journaliste suisse Richard Berli,
00:54:16notre espagnol Juan Rosé Dorado,
00:54:18John Henley, spécialiste de l'Europe
00:54:20alors qu'il est britannique, c'est quand même étrange.
00:54:22Comme position, ça tient de l'Oxymore.
00:54:24Et avec moi, le journaliste suisse Richard Berli,
00:54:26notre espagnol Juan Rosé Dorado,
00:54:28John Henley, spécialiste de l'Europe
00:54:30alors qu'il est britannique, c'est quand même étrange.
00:54:32Et avec moi, le journaliste suisse Richard Berli,
00:54:34John Henley, spécialiste de l'Europe
00:54:36alors qu'il est britannique, c'est quand même étrange.
00:54:38Et avec moi, le journaliste suisse Richard Berli,
00:54:40John Henley, spécialiste de l'Europe
00:54:42alors qu'il est britannique, c'est quand même étrange.
00:54:44Et avec moi, le journaliste suisse Richard Berli,
00:54:46John Henley, spécialiste de l'Europe
00:54:48alors qu'il est britannique, c'est quand même étrange.
00:54:50Et avec moi, le journaliste suisse Richard Berli,
00:54:52John Henley, spécialiste de l'Europe
00:54:54alors qu'il est britannique, c'est quand même étrange.
00:54:56Et avec moi, le journaliste suisse Richard Berli,
00:54:58John Henley, spécialiste de l'Europe
00:55:00mais on a eu trois jours de scrutin
00:55:02dans 27 pays où 373 millions d'européens ont voté.
00:55:04dans 27 pays où 373 millions d'européens ont voté.
00:55:06dans 27 pays où 373 millions d'européens ont voté.
00:55:08Un paysage global au niveau du Parlement européen
00:55:10Un paysage global au niveau du Parlement européen
00:55:12qui n'est pas véritablement bouleversé.
00:55:14On écoute d'ailleurs Ursula von der Leyen.
00:55:16Aucune majorité ne peut être formée sans le PPE.
00:55:18Aucune majorité ne peut être formée sans le PPE.
00:55:20Aucune majorité ne peut être formée sans le PPE.
00:55:22Et ensemble, avec d'autres,
00:55:24nous allons construire un bastion contre les extrêmes
00:55:26de gauche et de droite.
00:55:28Et ensemble, avec d'autres,
00:55:30nous allons construire un bastion contre les extrêmes
00:55:32de gauche et de droite.
00:55:34Alors elle est bien enthousiaste et bien optimiste,
00:55:36Ursula von der Leyen.
00:55:38Si on fait rapidement le résultat des élections,
00:55:40les sociodémocrates gardent leur deuxième position
00:55:42les sociodémocrates gardent leur deuxième position
00:55:44mais les grandes vainqueurs sont quand même à retrouver
00:55:46à l'extrême droite un peu partout en Europe.
00:55:485 pays lieux ont placé l'extrême droite en tête
00:55:50à ses européennes, c'est-à-dire la France
00:55:52donc l'Autriche, la Belgique, l'Italie
00:55:54de Madame Mélanie
00:55:56d'Orban, qu'on écoute.
00:56:06J'ai pas fait traduire mais grosso modo ça veut dire
00:56:08migration stop, égalité des genres stop, la guerre stop
00:56:10Soros stop et Bruxelles stop.
00:56:12Que dit-elle cette Europe,
00:56:14Sylvain Kahn ?
00:56:16Elle dit effectivement
00:56:18que sur 27 Etats membres
00:56:20il y en a 23 dans lesquels
00:56:22l'extrême droite
00:56:24et radical
00:56:26qui est très diverse, ça faut pas l'oublier
00:56:28très diverse et très fragmentée, progresse
00:56:30elle ne recule que dans 4 pays, dont la Hongrie
00:56:32d'ailleurs, donc en Hongrie
00:56:34le FIDESH, droite radicale
00:56:36et extrême hongroise fait un très bon score
00:56:38mais il chute, c'est quand même
00:56:40un parti qui chute, donc c'est peut-être un signe
00:56:42voilà. D'autre part vous avez raison
00:56:44de dire que les sociodémocrates
00:56:46et les socialistes gardent leur position, ils restent
00:56:48deuxièmes, ils perdent quelques sièges néanmoins
00:56:50mais le grand vainqueur
00:56:52en termes de sièges, c'est le PPE
00:56:54le Parti Populaire Européen qui
00:56:56en France, auquel est affilié
00:56:58les Républicains
00:57:00c'est la démocratie chrétienne allemande
00:57:02la démocratie chrétienne
00:57:04Parti Populaire Espagnol
00:57:06c'est ce genre de choses
00:57:08et effectivement c'est le parti de Madame von der Leyen
00:57:10elle est la candidate de ce PPE
00:57:12ce qui veut dire qu'elle est
00:57:14très bien placée pour
00:57:16garder la présidence de la Commission
00:57:18donc vous voyez, on a à la fois
00:57:20la droite extrême et radicale
00:57:22qui progresse continuellement
00:57:24depuis 2014
00:57:262014, ils étaient à 13% des sièges
00:57:282019, à 17% des sièges
00:57:302024, ils sont maintenant
00:57:32à 24% des sièges
00:57:34mais ça ne fait pas une majorité, ça ne fait pas une minorité
00:57:36de blocage
00:57:38mais ça progresse, c'est comme en France
00:57:40à partir de 2002
00:57:42oui, sauf que là maintenant en France, on a atteint
00:57:44on a atteint, on va dire, une marge
00:57:46très très élevée qui ne
00:57:48reflète pas l'état
00:57:50si j'ose dire, de la marche en Europe
00:57:52même si comme vous l'avez dit, en Autriche par exemple
00:57:54ou en Italie, c'est aussi très haut
00:57:56mais donc c'est un paysage un peu
00:57:58très coloré
00:58:00Richard, on a appris que votre ami Eric Ciotti
00:58:02bon, je galère Jean-Richard
00:58:04l'extrusion d'Eric Ciotti de la présidence
00:58:06des LR vient d'être invalidée
00:58:08par la justice, donc je vais vous donner cette nouvelle
00:58:10Richard
00:58:12John Henley
00:58:14ce scrutin
00:58:16européen, il est vu comme
00:58:18le marqueur d'un changement d'air quand même
00:58:20ça veut dire que l'Europe est en train de changer
00:58:22Ben, comme a dit
00:58:24Sylvain, c'est une progression
00:58:26quand même assez longue
00:58:28si vous regardez de près les résultats
00:58:32l'augmentation
00:58:34de nombre de députés européens
00:58:36des parties
00:58:38d'extrême droite
00:58:40est due essentiellement
00:58:42à trois pays, c'est l'Italie
00:58:44la France et l'Allemagne
00:58:46il y a beaucoup d'autres pays
00:58:48plusieurs autres pays
00:58:50où les parties d'extrême droite
00:58:52ont vraiment
00:58:54déçu
00:58:56tous les pays nordiques par exemple
00:58:58le vote pour l'extrême droite
00:59:00les Pays-Bas
00:59:02un pays où quand même
00:59:04le PVV
00:59:06vient tout juste de gagner
00:59:08les élections législatives
00:59:10aux Pays-Bas
00:59:12il a avancé en nombre de sièges
00:59:14mais il a fini deuxième
00:59:16trois sièges de moins que
00:59:18donc c'est vraiment
00:59:20et le centre, comme a vu
00:59:22Achille Fondelaine
00:59:24je ne le soutiens pas particulièrement
00:59:26mais elle a raison de dire que
00:59:28le centre a tenu
00:59:30il reste une majorité
00:59:32assez confortable
00:59:34pour les forces pro-européennes
00:59:36pour
00:59:38le centre droite, le centre gauche
00:59:40les Verts
00:59:42et les libéraux
00:59:44donc c'est vraiment
00:59:46mixte et ce qui est intéressant
00:59:48et peut-être donne de quoi
00:59:50réfléchir
00:59:52c'est que c'est surtout les pays
00:59:54qui ont expérimenté
00:59:56un gouvernement
00:59:58d'extrême droite
01:00:00qui ont plutôt voté contre
01:00:02notamment la Pologne
01:00:04sauf l'Italie
01:00:06l'Italie c'est très intéressant
01:00:08Mélanie évidemment très intéressant
01:00:10mais c'est vraiment
01:00:12c'est absolument pas le raz-de-marée
01:00:14et
01:00:16moi j'ai aussi lu
01:00:18c'est vraiment intéressant
01:00:20un calcul
01:00:22d'un expert d'extrême droite
01:00:24Kaz Mudde, néerlandais
01:00:26qui lui a regardé
01:00:28le niveau de représentation
01:00:30de l'extrême droite
01:00:32des parties de l'extrême droite
01:00:34au niveau national
01:00:36du gouvernement
01:00:38en Europe
01:00:40et qui a calculé que
01:00:42dans ces élections européennes
01:00:44pour le parlement européen
01:00:46l'extrême droite est maintenant sous-représentée
01:00:48par rapport à son niveau
01:00:50au niveau national
01:00:52ah d'accord
01:00:54c'est vrai que c'est intéressant ça
01:00:56une pause et on en parle
01:00:58on y revient dans une seconde sur RTL
01:01:00RTL, ils refont la France
01:01:02avec Anaïs Bouton
01:01:04Les amis, c'est Denis Brognard
01:01:06je suis au volant de mon crossover Nissan
01:01:08comme moi, vous écoutez sans trop y faire attention
01:01:10la pub à la radio
01:01:12mais soyez bien attentifs à celle qui va suivre
01:01:14il y a une offre Nissan exceptionnelle
01:01:16qui pourrait bien vous intéresser
01:01:18Nissan
01:01:20RTL
01:01:245
01:01:26c'est le chiffre de l'excellence
01:01:28on cherche le mouton à 5 pattes
01:01:30on note 5 étoiles sur 5
01:01:32chez Nissan, 5 c'est aussi les 5 mois de loyer offert
01:01:34sur Nissan CashCay e-Power disponible immédiatement
01:01:36oui, 5 mois de loyer offert
01:01:38alors si vous m'avez reçu 5 sur 5
01:01:40rendez-vous ce week-end aux portes ouvertes Nissan
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01:01:44Nissan
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01:01:50jusqu'au 30 juin si accordiaque, détaille Nissan.fr
01:01:52au quotidien, prenez les transports en commun
01:01:54Conto, c'est le compte pro avec lequel c'est fait
01:01:56Allo, je suis entrepreneur
01:01:58pour rejoindre votre conseiller, dites conseiller
01:02:00conseiller
01:02:02vous avez dit transférer
01:02:04non, conseiller
01:02:06c'est noté, virement effectué
01:02:08non, non
01:02:10artisan, commerçant ou dirigeant de TPE
01:02:12simplifiez vos finances avec le compte pro Conto
01:02:14joindre un conseiller 24h sur 24, c'est fait
01:02:16facturer en un clic, c'est fait
01:02:18demander un financement, oui, oui, c'est fait aussi
01:02:20Conto, le compte pro qu'il vous faut
01:02:22voir conditions d'éligibilité sur conto.com
01:02:24Renault
01:02:26parlons de Renault
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01:02:56nouvelle Opel Corsa
01:02:58découvrez notre édition limitée
01:03:00Yes
01:03:02Yes à son design audacieux, ses sièges sports
01:03:04et sa technologie avancée
01:03:06Yes à notre édition limitée à 700 exemplaires
01:03:08Nouvelle Corsa Yes édition
01:03:10disponible en hybride et électrique
01:03:12des 109€ par mois. Corsa Yes édition
01:03:14LLD 24 mois, 1er loyer 2700€
01:03:16bonus écologique 7000€ déduit. Offre en particulier
01:03:18jusqu'au 30 juin si acceptation crédit part
01:03:20détail sur Opel.fr. Yes égale oui
01:03:22pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo
01:03:24Jusqu'à 20h
01:03:26Ils refont la France sur RTL
01:03:28Anaïs Boutan
01:03:30Et avec moi Richard Verlier, Juan Rosé Dorado, John Henley
01:03:32et Sylvain Kahn spécialiste
01:03:34de l'histoire de l'Europe et prof à Sciences Po
01:03:36au centre d'histoire de Sciences Po. On était en train
01:03:38de se dire cette chose étonnante avec John
01:03:40Sylvain Kahn, John Henley qui est
01:03:42à ma droite, qui est britannique mais spécialiste
01:03:44de l'Europe comme quoi
01:03:46il faut tout pour en faire un monde
01:03:48Britannique et français
01:03:50Voilà, britannique et français
01:03:52John nous expliquait
01:03:54que plus en Europe
01:03:56les pays s'étaient radicalisés
01:03:58au niveau national
01:04:00c'est à dire que
01:04:02les Pays-Bas, le Nord de l'Europe
01:04:04plus ils avaient voté pour les extrêmes
01:04:06à un niveau national
01:04:08moins ils avaient voté à un extrême
01:04:10aux élections européennes
01:04:12C'est étonnant non ?
01:04:14C'est un mouvement de balancier qui est logique en histoire ?
01:04:16Oui mais c'est à dire que
01:04:18en fait c'est un paradoxe
01:04:20C'est un paradoxe qui s'explique
01:04:22c'est à dire que du coup, il y a eu une mobilisation
01:04:24plus forte de ceux
01:04:26des électeurs qui n'étaient pas
01:04:28du tout d'accord avec cette évolution
01:04:30et qui se sont sentis
01:04:32pris en traître
01:04:34par ces résultats aux élections législatives
01:04:36ça par exemple c'est ce qu'on a vu aux Pays-Bas
01:04:38c'est à dire qu'aux Pays-Bas il y a eu une sur-mobilisation
01:04:40des électeurs de gauche
01:04:42et écologistes
01:04:44qui n'ont pas voulu que Geert Wilders
01:04:46et son parti le PVV
01:04:48arrive en tête une deuxième fois
01:04:50puisqu'il vient d'arriver en tête aux législatives
01:04:52il y a à peine quelques mois. Par contre ce qu'on se disait
01:04:54c'est qu'en Suède, en Finlande
01:04:56et au Danemark, la droite extrême
01:04:58et radicale en fait elle gouverne
01:05:00en soutenant la coalition
01:05:02qui est au pouvoir, qui est une coalition
01:05:04centre droit, parfois centre gauche
01:05:06Il y a des coalitions quand même
01:05:08qui ne sont pas
01:05:10envisageables en France d'ailleurs
01:05:12De toute façon en France avec le scrutin uniminal majoritaire
01:05:14à deux tours à la Ve République, les coalitions
01:05:16c'est inenvisageable. Dès qu'il y a des coalitions en France
01:05:18on dit ah c'est Vade Retro
01:05:20quatrième République
01:05:22Donc dans les trois pays
01:05:24nordiques en question
01:05:26l'impression qu'on a c'est que finalement
01:05:28les électeurs se sont dit bah ok
01:05:30puisque en particulier
01:05:32sur la question migratoire
01:05:34les partis de gouvernement classique
01:05:36ont repris à leur compte
01:05:38l'agenda des partis
01:05:40de droite extrême et radicale, bah dans ces cas-là
01:05:42autant voter pour le parti du Premier ministre
01:05:44Donc je pense qu'il y a
01:05:46deux phénomènes différents. Mais si vous prenez l'Autriche
01:05:48l'Autriche, l'extrême droite a quand même
01:05:50été au pouvoir en coalition avec la droite pendant
01:05:52deux années, en 2018-2019
01:05:54Elle a dû quitter le pouvoir
01:05:56elle a fait une sortie de route à cause d'un
01:05:58scandale
01:06:00vraiment pas piqué des verres
01:06:02et là elle revient, elle est à nouveau
01:06:04en tête et tout le monde dit si elle est
01:06:06en tête maintenant, elle va être en tête en septembre
01:06:08aux prochaines législatives
01:06:10Alors tout à l'heure
01:06:12je parlais, je disais à
01:06:14John, peut-être que c'est le marqueur
01:06:16d'un changement d'air, c'est-à-dire que c'est
01:06:18finalement, n'est-ce pas, ce résultat
01:06:20un désaveu pour l'Europe libérale
01:06:22qui est défendue comme ça
01:06:24par le président français
01:06:26et l'avènement peut-être
01:06:28définitif ou non, l'histoire
01:06:30le dira, d'un
01:06:32nationalisme
01:06:34illibéral, alors je ne sais pas comment dire ça
01:06:36mais un peu comme Donald Trump aux Etats-Unis
01:06:38C'est un désaveu
01:06:40un désaveu pour les
01:06:42centristes européens qui étaient représentés
01:06:44en quelque sorte par
01:06:46par Renaissance, c'est un désaveu
01:06:48aussi quelque part pour
01:06:50les social-démocrates puisque
01:06:52n'oublions pas qu'ils ont perdu des voix
01:06:54mais aussi dans les pays
01:06:56du sud, les social-démocrates ont
01:06:58régressé. En Espagne, les partis socialistes
01:07:00n'arrivent qu'aux douzièmes aux élections
01:07:02européennes. Et là
01:07:04je t'entendais parler et je me dis
01:07:06c'est ok pour les pays du nord, ils votent
01:07:08peut-être au moins vers
01:07:10l'extrême droite mais on constate quand même
01:07:12que l'extrême droite allemande
01:07:14arrive en deuxième position et on constate
01:07:16que là où il n'y avait pas d'extrême droite
01:07:18importante, on a des représentants
01:07:20de l'extrême droite portugaise
01:07:22qui pour la première fois je crois
01:07:24va au parlement européen, c'est pas nombreux
01:07:26mais c'est pour la première fois. En Espagne
01:07:28il y a deux parties d'extrême droite
01:07:30qui vont aller au parlement, alors ça
01:07:32représente une dizaine des députés
01:07:34mais ça augmente
01:07:36en Espagne aussi, ça augmente
01:07:38en France, c'est augmenté
01:07:40en Italie donc il y a une bascule
01:07:42effectivement entre les pays du nord
01:07:44et les pays du sud, c'est peut-être
01:07:46parce que le clivage aujourd'hui
01:07:48dans les pays du sud notamment est très important
01:07:50il y a deux pôles
01:07:52très clairement différenciés et là c'est
01:07:54effectivement l'extrême droite qui a profité, que ça soit
01:07:56au niveau national, que ça soit au niveau européen
01:07:58au moins du côté de l'Espagne, du Portugal
01:08:00de l'Italie et bien sûr de la France.
01:08:02Richard Vallée, vous notre Suisse bien aimée, notre neutre
01:08:04vous voulez jamais vous...
01:08:06si, à part dans la défense de Richard
01:08:10On va lui poursuivre.
01:08:12Qu'est-ce que vous pensez de cette Europe que vous regardez
01:08:14de votre acclément ?
01:08:16Alors, moi j'aimerais bien être
01:08:18aussi optimiste
01:08:20que John et Sylvain mais je ne le suis pas.
01:08:22Je ne le suis pas
01:08:24parce que je pense que
01:08:26c'est pas un rat de marée mais c'est une lame de fond
01:08:28alors très franchement
01:08:30est-ce que la lame de fond
01:08:32c'est pas inquiétant
01:08:34quand même. Moi je pense que c'est inquiétant
01:08:36j'ajouterais deux choses.
01:08:38Quand j'entends John dire
01:08:40on a un problème avec
01:08:42la France, avec l'Italie, avec l'Allemagne
01:08:44ben pardon, c'est les trois pays les plus importants
01:08:46de l'Union Européenne. Excusez-moi.
01:08:48On n'a pas de problème
01:08:50et c'est pas du tout péjoratif ce que je vais dire
01:08:52on n'a pas de problème avec la Finlande
01:08:54on n'a pas de problème avec... oui enfin
01:08:56on a un problème en France, en Italie
01:08:58en Allemagne. Si vous regardez la carte de l'Allemagne
01:09:00magnifique succès électoral
01:09:02des chrétiens démocrates, en Allemagne de l'Ouest
01:09:04la carte elle est partagée en deux
01:09:06toute la partie Est elle est
01:09:08dominée, littéralement dominée
01:09:10par la FD. Vous ajoutez à ça
01:09:12le score de Vox en Espagne
01:09:14bref. Et puis on oublie une chose
01:09:16c'est que le Parlement Européen, on a eu quand même tendance
01:09:18et c'est normal, c'est la logique après
01:09:20des élections européennes, à focaliser le regard
01:09:22sur le Parlement Européen. Mais le Parlement Européen
01:09:24il est un élément, un maillon
01:09:26crucial, de plus en plus important
01:09:28du dispositif communautaire, mais il y a
01:09:30les gouvernements. Gouvernement
01:09:32français, Emmanuel Macron, on en
01:09:34sera plus le 7 juillet, mais pour l'instant
01:09:36en grande difficulté
01:09:38et peut-être demain, obligé de
01:09:40composer avec un gouvernement de
01:09:42droite radicale, je dis bien peut-être.
01:09:44Gouvernement italien, Mme Meloni
01:09:46ça y est, elle va maintenant pouvoir sortir du bois
01:09:48pour l'instant elle ne l'avait pas trop fait
01:09:50parce qu'elle avait en face d'elle des adversaires solides
01:09:52maintenant elle a une légitimité
01:09:54encore plus importante.
01:09:56M. Scholz, il est allemand
01:09:58il a des législatives en septembre 2025
01:10:00et il sait que ça va
01:10:02chauffer pour lui. Donc si ça
01:10:04c'est un... et voir Mme von der Leyen
01:10:06qui est quand même une présidente de la commission
01:10:08qui a franchi pas mal de lignes rouges
01:10:10qui a politisé cette commission
01:10:12qui a fait une campagne politique
01:10:14alors c'est un peu peut-être dans l'esprit du traité de Lisbonne
01:10:16mais quand même c'est un peu problématique
01:10:18qui a pris des initiatives parfois sans en référer
01:10:20au gouvernement des Etats membres. Bref
01:10:22si tout ça messieurs vous optimise sur
01:10:24l'Union Européenne, et bien
01:10:26je suis heureux de l'entendre.
01:10:28Est-ce que je peux juste revenir...
01:10:30Oui, je...
01:10:32je ne dis pas que je suis optimiste
01:10:34et je ne dis pas qu'il n'y a
01:10:36pas de problème. Il est évident
01:10:38que l'extrême droite est en train
01:10:40de progresser. Je dis juste
01:10:42que l'échelle de ce problème
01:10:44l'ampleur de ce problème
01:10:46n'est pas pour l'instant
01:10:48tout aussi énorme
01:10:50qu'on craignait que ça pouvait l'être.
01:10:52Et juste pour revenir à ce que
01:10:54Richard a dit, moi
01:10:56je pense personnellement
01:10:58que le vrai impact
01:11:00de ces élections
01:11:02européennes, et on
01:11:04est en train de le voir en France
01:11:06le vrai impact ce sera
01:11:08pas dans le Parlement.
01:11:10Le Parlement, la majorité
01:11:12centriste, elle existe.
01:11:14Il y aura peut-être
01:11:16il faut quand même
01:11:18parler un petit peu de quel centre
01:11:20le centre de gravité
01:11:22le centre, les
01:11:24partis centristes sont eux-mêmes
01:11:26de plus en plus
01:11:28à droite.
01:11:30Dans beaucoup de pays en Europe
01:11:32il y a des partis de centre droite
01:11:34qui ont
01:11:36entré dans les coalitions, signé
01:11:38des pactes, etc. avec des partis
01:11:40d'extrême droite. Donc le centre il bouge. Mais
01:11:42pour l'instant, l'impact
01:11:44il n'est pas dans le Parlement.
01:11:46Il est surtout dans les capitales
01:11:48nationales
01:11:50et surtout
01:11:52de ces capitales
01:11:54Paris et Berlin.
01:11:56Richard a complètement
01:11:58raison de le dire.
01:12:00C'est le moteur traditionnel de l'Union
01:12:02Européenne. Emmanuel Macron
01:12:04il est extrêmement fragilisé
01:12:06et en Allemagne
01:12:08même si
01:12:10l'AfD, l'extrême droite, n'a pas
01:12:12fini, n'a pas gagné
01:12:14il a quand même, l'AfD a quand même fait
01:12:16un score supérieur
01:12:18à tous les trois partis de la coalition
01:12:20de Marshall. Je vous rappelle
01:12:22juste qu'il y a trois semaines
01:12:24en Europe, on s'écharpait
01:12:26plutôt sur ça.
01:12:28...
01:12:30Dis-moi à quoi tu penses ?
01:12:32C'était l'Eurovision.
01:12:34Enforté par qui ?
01:12:36Par un Suisse.
01:12:38On vous remercie.
01:12:40On vous remercie de vous rappeler cette humiliation.
01:12:42Aujourd'hui c'est le début de l'Euro de foot.
01:12:44Oui, on le sait. Sur RTL
01:12:46vous pensez bien que ça. J'ai mis mon T-shirt.
01:12:48Il y a Boris
01:12:50qui nous fait des grands signes. On parle
01:12:52de l'image de la France justement au moment
01:12:54des JO, au moment de l'Euro.
01:12:56Avec cette histoire en plein coeur de l'Europe
01:12:58et aux yeux du monde. A tout de suite sur RTL.
01:13:14...
01:13:16...
01:13:18...
01:13:20...
01:13:22...
01:13:24Alex, ça va ? Tu te sens bien ?
01:13:26Très bien, pourquoi ?
01:13:28Tu me parles d'un T-Roc à 149 euros par mois.
01:13:30Oui, le T-Roc à 149 euros par mois.
01:13:32D'accord.
01:13:34J'ai combien de doigts, Alex ?
01:13:36Vous allez avoir du mal à y croire.
01:13:38Mais pendant les portes ouvertes du 13 au 17 juin,
01:13:40le T-Roc est à partir de 149 euros par mois.
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01:13:44premier loyer 5000 euros, puis 36 loyers de 149 euros,
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01:13:50Condition sur Volkswagen.fr.
01:13:52Pensez à covoiturer.
01:13:54Lidl, réélu encore et encore,
01:13:56meilleure chaîne de magasins de l'année dans la catégorie
01:13:58fruits et légumes. Allô patron, elles sont à
01:14:0099 centimes. Les tomaterons d'engrappe ?
01:14:02Comment vous avez deviné ? En ce moment,
01:14:04le kilo de tomaterons d'engrappe est à 99 centimes,
01:14:06patron. 99 centimes le kilo
01:14:08de tomaterons d'engrappe ? Ce prix, je vais le
01:14:10prendre en grippe. Ah ben non patron, c'est le vrai prix.
01:14:12Arrête, je vais me fâcher tout rouge.
01:14:14Tout rouge oui, comme une tomate.
01:14:16Lidl, partenaire
01:14:18officiel de l'UEFA Euro 2024,
01:14:20catégorie 1, origine France.
01:14:22Plus d'informations sur Lidl.fr.
01:14:24On peut sortir des sentiers
01:14:26battus et bifurquer sur ce chemin
01:14:28rocailleux vers l'aventure. Et on peut aussi
01:14:30aller chercher ses enfants à l'école.
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01:14:52Au quotidien, prenez les transports en commun.
01:14:54Rumors
01:14:56of Fleetwood Mac, le meilleur hommage
01:14:58au groupe mythique Fleetwood Mac en
01:15:00concert le 24 septembre à La Cigale.
01:15:02Une occasion unique de redécouvrir
01:15:04les chansons et les performances qui ont fait de
01:15:06Fleetwood Mac l'un des groupes les plus appréciés.
01:15:08Rumors of Fleetwood Mac, soutenu
01:15:10personnellement par Mick Fleetwood,
01:15:12membre fondateur du groupe, à La Cigale
01:15:14à Paris pour une date exceptionnelle
01:15:16le 24 septembre. Heureusement que
01:15:18Fiat est là. Comment ça ? Pour rendre la voiture
01:15:20électrique toujours accessible. What ?
01:15:22D'abord, Fiat étant le bonus écologique de 7000 euros
01:15:24à tous. 3000 euros de remise en plus ?
01:15:26Et Fiat défend toujours un leasing pour tous avec
01:15:28500 électriques à partir de 99 euros par mois
01:15:30seulement sans condition de reprise. Plus de prise de tête.
01:15:32On file chez Fiat. Fiat,
01:15:34électrique pour tous, mais surtout pour vous. Portes ouvertes
01:15:36les 15 et 16 juin. LLD 37 mois,
01:15:38apport de 3500 euros, bonus éco 4000 euros
01:15:40et remise éco Fiat 3000 euros déduit. C'est accord crédit
01:15:42par jusqu'au 30 juin. Détails sur Fiat.fr
01:15:44Au quotidien, prenez les transports en commun.
01:15:46Fiat.
01:15:48Jusqu'à 20h. Il refond la
01:15:50France sur RTL. Annalise Bouton.
01:15:52Et avec moi, Richard Verlier,
01:15:54Juan Rosé Dorado, John Hellé et Sylvain Kahn
01:15:56qui est spécialiste de l'histoire de l'Europe et prof à Sciences Po.
01:15:58Alors les amis, je vous le disais tout à l'heure,
01:16:00vous savez que
01:16:02aujourd'hui, la justice
01:16:04examinait le fait que
01:16:06Éric Ciotti ait été viré
01:16:08des LR. Il y avait deux avocats
01:16:10qui réclamaient chacun
01:16:12de dire c'est moi qui défend les LR
01:16:14etc. Le verdict
01:16:16est tombé.
01:16:18L'exclusion d'Éric Ciotti
01:16:20de la présidence de LR a été
01:16:22invalidée par la justice.
01:16:24Réaction d'Éric Ciotti.
01:16:26Une évidence pour moi,
01:16:28je n'avais pas de doute tellement ce qui a été fait
01:16:30était quelque part assez
01:16:32grossier. La justice a parlé,
01:16:34elle a dit le droit.
01:16:36On ne peut pas faire n'importe quoi. On ne peut pas faire
01:16:38du bricolage.
01:16:40Voilà, donc maintenant,
01:16:42place à la campagne et place
01:16:44à cette alliance des droites
01:16:46que j'ai voulu pour
01:16:48que demain nous battions l'extrême gauche.
01:16:50Sylvain Kahn, on se disait tout à l'heure
01:16:52que finalement,
01:16:54enfin, redites ce que
01:16:56vous disiez, Richard. Redites-le à Sylvain.
01:16:58Je disais
01:17:00qu'Éric Ciotti, d'un point de vue électoral,
01:17:02dans la configuration d'un scrutin
01:17:04majoritaire en France, sa posture
01:17:06elle est compréhensible et que son
01:17:08alliance qui consiste à aller
01:17:10rejoindre la force motrice du moment
01:17:12qui est l'extrême droite, elle peut
01:17:14se comprendre. C'est un
01:17:16éclaircissement en réalité. C'est ce que
01:17:18Emmanuel Macron a appelé de ses voeux, non ?
01:17:20Ça peut se comprendre.
01:17:22C'est très intéressant le débat
01:17:24qu'il y a actuellement au sein de LR.
01:17:26En gros, effectivement,
01:17:28de toute façon, Éric Ciotti, il fait
01:17:30partie de cette
01:17:32tendance, on va dire, de
01:17:34LR, l'ancienne UMP
01:17:36quand même, l'ancien RPR
01:17:38qui, peut-être un peu
01:17:40à la manière de Pasqua,
01:17:42Pasqua avait une autre envergure quand même,
01:17:44une autre stature en tous les cas,
01:17:46considérait
01:17:48que oui, effectivement, il pouvait y avoir
01:17:50en termes de valeur
01:17:52un certain nombre de points communs
01:17:54avec l'extrême droite. En même temps,
01:17:56Pasqua, sauf erreur de ma part, il a toujours été
01:17:58très très clair sur le fait qu'il pouvait
01:18:00pas y avoir d'alliance d'aucune
01:18:02façon entre
01:18:04un parti gaulliste
01:18:06et un parti d'extrême droite. Je veux dire, Pasqua,
01:18:08il a combattu l'extrême droite,
01:18:10quasiment physiquement.
01:18:12Donc, de ce point de vue-là,
01:18:14il me semble que ce que dit Richard,
01:18:16c'est que Ciotti fait un calcul
01:18:18qu'on pourrait appeler
01:18:20tactico...
01:18:22Oui,
01:18:24c'est une recomposition
01:18:26qui est appelée.
01:18:28Mais quel est l'avenir du reste de la droite ?
01:18:30C'est ma question, c'est la question qu'on s'est posée.
01:18:32Ciotti va à l'extrême droite,
01:18:34mais les autres, quel est leur avenir ? Comment ils vont revenir au pouvoir ?
01:18:36Il y a deux manières de voir l'avenir
01:18:38quand on est un parti politique dans une démocratie parlementaire.
01:18:40Soit on considère que la priorité
01:18:42des priorités, c'est d'arriver au pouvoir
01:18:44ou de revenir au pouvoir, auquel cas
01:18:46on peut faire des alliances
01:18:48dont on va dire très rapidement qu'elles sont tactiques
01:18:50et qu'elles peuvent être contraires à un système de valeurs.
01:18:52Mais il y a des partis
01:18:54qui peuvent considérer, ça arrive
01:18:56dans l'histoire, que le plus important
01:18:58c'est de rester fidèle à ses principes
01:19:00quitte à rester dans l'opposition pendant des années.
01:19:02Et là, c'est quand même
01:19:04un peu ça le choix qui est fait.
01:19:06Vous ne seriez pas un peu normand,
01:19:08Sylvain Kahn ?
01:19:10Je ne dis pas nini, je dis juste
01:19:12qu'il y a deux manières de voir les choses.
01:19:14Et je pense que les électeurs
01:19:16de LR,
01:19:18il y en a qui vont vraiment être face à un dilemme,
01:19:20en réalité. Après, ce qu'on peut voir aussi, c'est que
01:19:22les électeurs de LR
01:19:24« votent différemment selon
01:19:26les endroits où ils habitent ». Les électeurs
01:19:28LR du Sud-Est,
01:19:30ce n'est pas les mêmes que ceux de l'Est,
01:19:32ce n'est pas les mêmes que ceux du Sud-Ouest, ce n'est pas les mêmes que ceux de Bretagne.
01:19:34Et Ciotti,
01:19:36on peut quand même le dire. Lui,
01:19:38il veut faire une alliance parce qu'il veut
01:19:40garder son siège de député
01:19:42et il veut prendre la mairie de Nice.
01:19:44C'est un fait tout aussi objectif.
01:19:46Est-ce qu'il y a un exemple en Europe
01:19:48d'un parti de centre-droite
01:19:50qui est
01:19:52sorti
01:19:54plus fort
01:19:56d'une alliance avec l'extrême-droite ?
01:19:58Jamais.
01:20:00C'est ce qui est en train de se passer en Italie avec
01:20:02l'Orsa d'Italia.
01:20:06C'est en train de se passer.
01:20:08C'est Jean-Marie Le Pen
01:20:10qui l'a dit. Les électeurs préfèrent
01:20:12l'original à la copie.
01:20:14Et quasiment
01:20:16toujours,
01:20:18en tant que parti
01:20:20traditionnel de
01:20:22centre-droite,
01:20:24on souffre d'une
01:20:26alliance avec l'extrême-droite.
01:20:28Mais c'est quand même une recomposition de la
01:20:30politique en Europe
01:20:32et nationalement dans les
01:20:34pays d'Europe.
01:20:36Nationalement, sans aucun doute. Ce qui est certain
01:20:38c'est que dans les semaines à venir,
01:20:40dans les mois à venir, nous allons voir un nouveau
01:20:42parti républicain.
01:20:44Puisqu'il est certain que les cadres
01:20:46du parti républicain qui ont dit non,
01:20:48les leaders du parti républicain qui ont dit non à Ciotti
01:20:50ne vont pas continuer dans cette formation.
01:20:52Ils vont aller vers un nouveau parti.
01:20:54Donc tu as rappelé effectivement tout à l'heure
01:20:56l'UMP,
01:20:58il y a LR
01:21:00et à bord c'était l'ORPR.
01:21:02Donc il va y avoir un nouveau parti en Espagne.
01:21:04On l'a vu contre le parti
01:21:06populaire qui était hégémonique
01:21:08parce qu'il n'y avait pas d'extrême-droite. En fait, l'extrême-droite était
01:21:10à l'intérieur du parti populaire
01:21:12contre. Cette extrême-droite est sortie
01:21:14du parti. Donc ça a été très compliqué.
01:21:16Ça l'est toujours pour les conservateurs espagnols.
01:21:18Allez, on fait une petite pause et puis on va parler de l'image
01:21:20de la France parce que c'est quand même très intéressant
01:21:22d'avoir vos opinions. A tout de suite sur RTL.
01:21:24RTL
01:21:26Ils refont la France
01:21:28avec Anaïs Bouton.
01:21:32Conto, c'est le compte pro avec lequel
01:21:34c'est fait.
01:21:36Oui, allô, je suis directeur financier d'une PME
01:21:38un instant
01:21:40Allô? Mais non, je n'ai pas reçu
01:21:42tes notes de frais.
01:21:44Quoi? Mais comment ça, le client n'a pas réglé
01:21:46la facture?
01:21:48Avec Conto, simplifiez toutes vos finances
01:21:50pro. Gérez les dépenses de vos équipes.
01:21:52C'est fait. Accélérez votre compta.
01:21:54Relancez facilement vos clients.
01:21:56Oui, tout ça, c'est fait aussi.
01:21:58Conto, le compte pro qu'il vous faut.
01:22:00Ouvert en 10 minutes sur conto.com
01:22:02Leclerc, bonjour. Bonjour.
01:22:04Je suis dans mon jardin et je m'apprête
01:22:06à déguster de délicieux abricots
01:22:08bien sucrés et parfumés. Oh la chance!
01:22:10Vous avez un abricotier chez vous?
01:22:12Comment ça, un abricotier? Ah non, non, moi je suis
01:22:14passé prendre un kilo d'abricot chez Leclerc.
01:22:16Excellente idée. Avec ou sans jardin,
01:22:18on se retrouve tous chez Leclerc du 14 au 16
01:22:20juin pour profiter des bons abricots
01:22:22origines France à 2,95 euros le kilo.
01:22:24Chez Leclerc,
01:22:26le goût du frais, ça se défend tous les jours.
01:22:28Catégorie 1, calibre 2A, modalité
01:22:30et magasin participant sur www.e.leclerc
01:22:32Faites découvrir
01:22:34à vos enfants l'histoire de Cookie,
01:22:36le chien le plus heureux du monde.
01:22:38Jusqu'à ce que les écrans débarquent à la maison.
01:22:40Cookie en a assez.
01:22:42Il va tout faire pour reconnecter toute la famille
01:22:44à de vraies activités.
01:22:46Et surtout, à lui.
01:22:48Le livre Ma famille déconnectée, de Amélie Javeau
01:22:50et Annick Masson, aux éditions Mijad,
01:22:52lauréat du prix coup de pouce Gulli
01:22:54des premières lectures 2024,
01:22:56un prix littéraire jeunesse, décerné par
01:22:586 450 enfants en classe de CP.
01:23:00De pro à pro,
01:23:02on vous donne la couleur.
01:23:04Cette année, l'électricité sera verte.
01:23:06ENGIE soutient les pros dans leur transition énergétique.
01:23:08Jusqu'au 31 août, en souscrivant un contrat
01:23:10activé à l'électricité de 2 ans,
01:23:12bénéficiez d'une réduction d'au moins 170 euros
01:23:14hors toute taxe. Et avec l'option énergie verte,
01:23:16profitez d'une électricité verte
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01:23:22pour la fourniture d'électricité hors paracheminement.
01:23:24Condition sur pro.engie.fr.
01:23:26Plus d'infos au 3454, service et appel gratuit.
01:23:28J'agis avec ENGIE.
01:23:30ENGIE est notre avenir, économisons-la.
01:23:32Jusqu'à 20h.
01:23:34Ils refont la France, sur RTL.
01:23:40Eh oui, avec moi, Richard Verlieron,
01:23:42André Zedorado, John Henley, Sylvain Canne
01:23:44qui est spécialiste de l'histoire de l'Europe et professeur de Sciences Po.
01:23:46Vous savez ce que c'est que ça, messieurs, cette musique-là ?
01:23:50C'est l'hymne des JO. Parce que figurez-vous,
01:23:52on l'a oublié, mais
01:23:54le 26 juillet, youhou,
01:23:56c'est les JO. Alors,
01:23:58la France s'apprête à accueillir
01:24:00le monde. Le succès
01:24:02enregistré par l'ERN lors des élections européennes
01:24:04du 9 juin dernier
01:24:06a des répercussions à Paris évidemment,
01:24:08mais à Bruxelles évidemment aussi.
01:24:10Toute l'Europe, voire le monde
01:24:12reste stupéfait
01:24:14devant l'ampleur du désaveu
01:24:16infligé au président français.
01:24:18Que pensent les Européens,
01:24:20Sylvain Canne ?
01:24:22Je pense que les Européens, en tous les cas,
01:24:24les collègues de Macron ou la classe politique européenne
01:24:26est plus ébranlé
01:24:28par la décision
01:24:30d'Emmanuel Macron de dissoudre
01:24:32que par sa défaite électorale. Parce que
01:24:34la défaite électorale, ça fait partie
01:24:36du jeu démocratique dans toutes les
01:24:38démocraties parlementaires.
01:24:40Et donc, tous les collègues de Macron,
01:24:42ils ont connu des hauts et des bas.
01:24:44Ils ont gagné des élections, ils sont arrivés au pouvoir.
01:24:46Et d'ailleurs, Macron,
01:24:48Renaissance, n'est pas le seul
01:24:50parti au pouvoir à
01:24:52reculer aux élections européennes, qui peuvent être considérées
01:24:54comme des élections intermédiaires, où justement
01:24:56les électeurs se
01:24:58défoulent, entre guillemets. Bon, voilà.
01:25:00Par contre, la décision de dissoudre
01:25:02avec
01:25:04tout le monde et
01:25:06toutes les projections qui laissent entendre
01:25:08que le Rassemblement National va
01:25:10augmenter considérablement son nombre de députés
01:25:12à l'Assemblée Nationale, et que peut-être même
01:25:14il pourrait avoir une majorité
01:25:16absolue ou quasi absolue avec
01:25:18un gouvernement de cohabitation
01:25:20où le locataire de Matignon serait issu du RN.
01:25:22Alors ça,
01:25:24ça, vraiment, ça interpelle
01:25:26les collègues de Macron, à la fois.
01:25:28C'est-à-dire, ils ne se disent pas du tout
01:25:30« Ah, qu'est-ce qu'il est courageux de jouer au poker
01:25:32et de faire tapis ! » Non.
01:25:34L'inquiétude, notamment en Pologne,
01:25:36en Estonie, en Finlande...
01:25:38Ah, ceux qui ont des frontières
01:25:40avec la Russie, par hasard.
01:25:42Oui, enfin, la Pologne n'a pas
01:25:44de frontières. Non, mais enfin, les autres, oui.
01:25:46Non, mais ceux qui sont, on va dire, au contact.
01:25:48Mais il n'y a pas qu'eux.
01:25:50Disons, dans tous les pays, et c'est quand même
01:25:52l'écrasante majorité des gouvernements, où on
01:25:54pense que c'est très important de soutenir l'Ukraine
01:25:56et de sanctionner la Russie, là, tout le monde
01:25:58se dit « Mais si Bardella et le RN
01:26:00arrivent au gouvernement, mais quelle va être
01:26:02la politique russe et quelle va être la politique ukrainienne
01:26:04de la France ? » Gros point d'interrogation.
01:26:06Sans même parler du fait que
01:26:08que va-t-il se passer
01:26:10du point de vue du budget,
01:26:12des finances... Bon, voilà.
01:26:14C'est un peu ça qui
01:26:16surprend et qui peut-être inquiète
01:26:18les collègues de Macron. On voit déjà,
01:26:20Richard Verdi, que ça a une conséquence sur les marchés.
01:26:22Oui, les marchés sont inquiets,
01:26:24les marchés sont turbulents,
01:26:26la bourse de Paris ne va pas très bien.
01:26:28Alors, je ne crois pas, cela dit, qu'il faut accorder
01:26:30une importance démesurée
01:26:32au soubresaut des marchés,
01:26:34parce que les fondamentaux de la France n'ont pas
01:26:36changé en deux jours. Il ne faut
01:26:38pas exagérer, mais oui, il y a une
01:26:40inquiétude, à mon avis, devant une situation
01:26:42non maîtrisée. C'est ça,
01:26:44au fond. C'est un peu ça que dit Sylvain.
01:26:46Emmanuel Macron, c'est de l'aventurisme politique.
01:26:48Par sa décision, par la
01:26:50rapidité de sa décision, on en a
01:26:52parlé, et par le fait qu'on coince
01:26:54des élections à une campagne très courte, juste
01:26:56avant les Jeux Olympiques. Bref, ça,
01:26:58c'est un élément angoissant
01:27:00et personne n'aime l'angoisse, d'une manière
01:27:02générale, ni les électeurs, ni les
01:27:04marchés, ni les collègues de Macron.
01:27:06Il est démonétisé, le président Macron, en Europe,
01:27:08parce qu'il était le leader de cette Europe,
01:27:10quand même, Édouard Rosé-Dorado.
01:27:12Il était très influent,
01:27:14il avait beaucoup d'impact.
01:27:16Est-ce que vous croyez qu'il est, maintenant,
01:27:18il inspire la défiance ?
01:27:20Il inspire la défiance, parce qu'effectivement,
01:27:22rien ne est maîtrisé, parce que personne
01:27:24ne comprend cette dissolution, parce qu'effectivement,
01:27:26comment on maîtrise rien, on ne sait pas où on va.
01:27:28Donc, je vois très mal
01:27:30que maintenant, les présidents,
01:27:32je pense tout de suite au président espagnol,
01:27:34qui fait ami-ami avec Emmanuel Macron,
01:27:36mais maintenant, peut-être qu'il va se poser la question,
01:27:38avant de venir le saluer,
01:27:40justement, parce qu'on ne sait pas où on va.
01:27:42La photo que nous allons voir,
01:27:44le 8, ou le 26,
01:27:46au début des Jeux Olympiques,
01:27:48c'est quoi ? C'est Macron et Bardella, juste à côté ?
01:27:50Est-ce qu'on se rappelle ce que c'était
01:27:52la cohabitation avec Chirac ?
01:27:54C'était Chirac, et toujours, à côté, Jospin !
01:27:56Dans toutes les réunions, dans tous ses déplacements
01:27:58à Bruxelles, partout, il y avait Jospin
01:28:00à côté, c'était l'ombre.
01:28:02Et ça va être ça, l'image de la France.
01:28:04Il y a beaucoup de pays,
01:28:06et notamment l'Espagne, qui ne va pas vouloir ça.
01:28:08– C'est ce que les Français veulent, Benoît Rosé.
01:28:10– Ça, je crois que ce n'est plus possible
01:28:12aujourd'hui, c'est-à-dire que maintenant,
01:28:14au Conseil européen, depuis 2008, si je ne me trompe pas,
01:28:16il ne peut y avoir,
01:28:18au Conseil européen, c'est-à-dire là où se réunissent
01:28:20les chefs d'État et de gouvernement,
01:28:22il ne peut y avoir qu'un représentant
01:28:24par État. Et la logique de la
01:28:26Vème République, sa pratique,
01:28:28c'est quand même que la politique européenne,
01:28:30la politique étrangère, la politique de défense…
01:28:32– Mais il aura les mains attachées,
01:28:34qu'est-ce qu'il peut faire ?
01:28:36Qu'est-ce qu'il peut faire dans un Conseil européen ?
01:28:38Il est tout seul, oui. Et alors ?
01:28:40Est-ce qu'il peut prendre des décisions ?
01:28:42Il va être désavoué dès qu'il va sortir du Conseil ?
01:28:44– Moi, je ne sais pas
01:28:46si les Français ont envie
01:28:48qu'un Premier ministre de cohabitation,
01:28:50quel que soit son parti, conteste l'autorité
01:28:52du Président quand il est à l'étranger.
01:28:54– En tout cas, le Président est au G7,
01:28:56il est à l'étranger dans l'Italie, et il parle d'un moment
01:28:58gravissime pour le pays, tant et si bien
01:29:00que, Richard, vous nous avez suggéré
01:29:02de l'embaucher comme commentateur de l'année…
01:29:04– C'est Roi de Rosé qui a suggéré l'embaucher.
01:29:06– Moi, je voudrais juste dire,
01:29:08en tant que Britannique,
01:29:12venant d'un pays qui a donné
01:29:14depuis huit ans un spectacle
01:29:16d'un chaos politique
01:29:18total, on est quand même
01:29:20assez contents.
01:29:22– De nous passer la balle ?
01:29:24C'est gai, c'est sympa.
01:29:26– Comme on va organiser des élections.
01:29:28– Comme on dit, Anaïs, on dit
01:29:30« perfidalbion »
01:29:32– Exactement, c'est sur ces mots de la perfidalbion
01:29:34que nous nous quittons.
01:29:36Vous allez, vous le savez, vivre du foot,
01:29:38boire du foot, manger du foot
01:29:40sur RTL pendant tout cet
01:29:42euro magnifique. J'ai mis mon t-shirt
01:29:44« Retrouvez la web radio RTL euro
01:29:4624h sur 24
01:29:48jusqu'au 14 juillet » avec
01:29:50toute la rédac foot, Eric Silvestro,
01:29:52Florian Gazan, Jean-Michel Rascol,
01:29:54tous les correspondants, Philippe Sanfourche,
01:29:56Morad Djabari, Yannick Collomb, Baptiste Durieux
01:29:58et Alain Boghossian, champion du monde
01:30:0098 qui sera le consultant
01:30:02d'RTL et ça va nous faire
01:30:04beaucoup de bien de voir tous les
01:30:06matchs de l'euro en direct, commenter
01:30:08les débats, toute l'actu
01:30:10de nos bleus marqués
01:30:12à la culotte, minute par minute
01:30:14par notre équipe. Voilà, dans un instant
01:30:16donc, vous retrouvez RTL Foot avec
01:30:18Eric Silvestro pour le match d'ouverture
01:30:20de l'euro, Allemagne-Écosse.
01:30:22Merci, messieurs !
01:30:24Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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