Anna Kowalska, Paola Martinez, Philip Turl et Tore Keller refont la France. Au programme ce soir:
- Les JO déclarent leur flamme !
- Chine: amie ou ennemie?
- Européennes: J- 30 !
- Eurovision: extension du domaine de la guerre?
- Sacrés français !
Regardez Ils refont la France avec Anaïs Bouton du 10 mai 2024
- Les JO déclarent leur flamme !
- Chine: amie ou ennemie?
- Européennes: J- 30 !
- Eurovision: extension du domaine de la guerre?
- Sacrés français !
Regardez Ils refont la France avec Anaïs Bouton du 10 mai 2024
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00:00Bonsoir, bonsoir à toutes, bonsoir à tous, bienvenue dans Il refond la France, c'est
00:12tous les vendredis soir et c'est l'actualité française, vous le savez, vu par les correspondants
00:15de la presse étrangère, un peu notre Erasmus à nous chez RTL et on est bien tous ensemble
00:21et on est bien avec vous, que vous soyez, je ne sais pas, dans votre voiture, en train
00:24de préparer le dîner, dans votre jardin, en train de couper les roses, ce soir avec
00:29nous.
00:30Philippe Turl, journaliste britannique, journaliste britannique à France 24.
00:35Paola Martini, infante, journaliste pédériste tchilène.
00:39Anna Kowalska, Dobre Wieczur, journaliste pour la télévision publique polonaise.
00:44En comment ça se dit en polonais ?
00:45Télévision ou Dobre Wieczur ? Bonsoir, Dobre Wieczur, Televizja Polska.
00:51Voilà.
00:52Bonsoir, bonsoir à tous les quatre et merci d'être là pour refaire La France au programme
00:59ce soir.
01:00Extensions du domaine de la guerre, on va voir ça, les JO qui déclarent leur flamme
01:05et ça c'était joyeux et c'était beau comme tout, les Européennes, J-29, allez
01:10on y va.
01:18Alors dans un contexte où les tensions internationales se cristallisent, ce soir nous nous penchons
01:24sur un théâtre d'affrontements où les nations déploient des stratégies complexes.
01:30Et où les appels à l'exclusion résonnent.
01:36Et oui les amis, je voulais vous parler de l'Eurovision, la 68ème édition du concours.
01:42C'est demain à la Malmö Arena, Malmö en Suède.
01:45Et l'objet des tensions cette année, c'est une très jeune fille de 20 ans, Eden Golan,
01:50qui chante ça.
01:52Voilà, alors ça s'appelle « Hurricane » et quand elle chante la fin de sa chanson
02:00en hébreu, ça donne ça.
02:11Alors des applaudissements, mais aussi des huées, hier des milliers de personnes dont
02:16l'activiste du climat Greta Thunberg ont défilé calmement dans les rues de Malmö
02:20en Suède, donc pour protester contre la participation d'Israël à l'Eurovision.
02:25Est-ce que c'est bien le lieu, Thore Kjellar ?
02:28Oui, pourquoi pas ? Moi je me dis, tout est politique maintenant, les compétitions de
02:33sport, les compétitions de chansons, je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas l'endroit
02:39de manifester.
02:40Mais il y a quand même des limites, il ne faut pas détruire l'événement totalement.
02:45Je pense que le fait d'avoir placé les manifestations à 7 kilomètres de l'endroit
02:50où en fait l'événement, c'est pas mal, parce que comme ça, ils ont le droit d'être
02:54écoutés, mais en même temps, pas de détruire complètement l'événement.
02:58Tout le monde est d'accord ici ?
03:00Oui, je pense que c'est une bonne idée de faire cela, ça m'agace beaucoup ces histoires
03:08de politique, mais la chanson…
03:10Enfin c'est quand même incroyable, il n'y a pas des territoires qui devraient rester
03:13un peu neutres, où on pourrait exprimer un peu notre humanité.
03:16Parce que je me dis, qu'est-ce qui va arriver éventuellement ?
03:19Ok, on laisse faire, on dit très bien, vous avez le droit de manifester, vous avez le
03:23droit de ne pas être d'accord avec l'apparition ou pas de l'Israël, donc on co-révise
03:28la chanson, mais qu'est-ce que ça veut dire sur le long terme ?
03:31Chaque fois qu'il y a quelque chose qui déplait à quelqu'un, on va la supprimer,
03:35ça va laisser la liberté de choix à qui il choisit, pour quelle personne, pour combien
03:40de temps.
03:41Donc je pense que, j'ai un message, c'est que bon, qu'on soit d'accord ou pas d'accord
03:46avec ce qui se passe dans le monde, évidemment tout le monde est horrifié par ce qui se
03:50passe à Gaza, mais je pense que cette fille n'est pour rien, et donc elle a le droit
03:55de chanter, elle chante en anglais, elle ne chante même pas en hébreu, et donc laissez
04:01lui sa chance, et si le public trouve que c'est complètement nul, et bien elle n'aura
04:05aucun poids.
04:06Pour l'instant sur les sites des bookmakers…
04:07C'est peut-être ce qui va lui arriver, mais au moins…
04:09Elle est deuxième, elle a reçu un message de soutien du Premier Ministre Benjamin Netanyahou,
04:16on l'écoute.
04:17Eden, je veux te souhaiter bonne chance, tu sais quoi, tu as déjà gagné, car non seulement
04:22tu participes fièrement et de manière impressionnante à l'Eurovision, mais tu affrontes avec
04:27succès une horrible vague d'antisémitisme, tu t'y opposes et tu représentes l'Etat
04:32d'Israël avec beaucoup d'honneur, alors sois béni, et sache que lorsqu'ils te huront,
04:36nous te crierons OURA !
04:39Anna Kowalska, à un moment où l'antisémitisme revient en Europe et on pensait que c'était
04:45terminé, vous ne trouvez pas ça quand même assez grave, vous ? Vous trouvez ça normal
04:49que des gens la prennent à partie, ces jeunes filles ?
04:54Moi, oui, absolument, je pense que déjà la discussion comme quoi Eurovision est apolitique
04:58n'a pas lieu d'être.
04:59Tous les grands événements sont toujours un peu politiques, et c'était toujours
05:02le cas.
05:03Les Jeux Olympiques vont être davantage.
05:04Le Festival des Cannes à l'ère de Russie-Ukraine, c'était pareil, donc c'est toujours le
05:08cas.
05:09C'est toujours une chambre d'écho, quoi.
05:11Oui, parce que tout le monde les regarde, donc bien évidemment il y a beaucoup plus
05:15d'audience, mais là effectivement, je ne sais pas si vous vous rendez compte, il y
05:18a certains limites qui sont, je pense, dépassés.
05:20La fille, elle est quand même protégée de force spéciale chaque fois où elle bouge.
05:24Il y a des milliers, 10 à 30 milliers de personnes qui manifestent.
05:30Donc oui, il faut se poser la question, mais je pense que c'est évident que la politique
05:34s'invite à des grands événements, et c'est aussi évident qu'elle, elle touche
05:37à des sujets sensibles.
05:38L'art, la musique n'est jamais un bateau étanche qui est quelque part au milieu de
05:43l'océan où ça reflète un peu la réalité, le quotidien, les événements politiques.
05:47Et tant mieux.
05:48En Belgique, le signal a été coupé à plusieurs reprises pendant la demi-finale à laquelle
05:53participait Israël, et les téléspectateurs belges ont pu voir apparaître un message
05:57sur les écrans.
05:58C'est une action syndicale, nous condamnons les violations des droits de l'homme perpétrées
06:01par l'État d'Israël.
06:02De plus, l'État d'Israël détruit la liberté de la presse, c'est pourquoi nous interrompons
06:08brièvement l'image.
06:09Paola Martinez, qu'est-ce que ça vous inspire, vous ?
06:13Je suis d'accord avec ce qui a été dit ici, dans le sens où, en effet, aujourd'hui,
06:18même pas les festivals qui étaient pour moi une sorte d'arc-en-ciel bizarre européen.
06:24L'Eurovision, donc, on voyait toutes sortes de personnages faire irruption, des viens
06:28politiques aussi, c'est nouveau, mais ce n'est pas étonnant, parce que la situation
06:34actuelle dans le monde entier, elle est électrique, donc forcément, ça crispe tout le monde,
06:39on est dans un moment de polarisation qui est très fort aussi, et aussi les gens qui
06:43manifestent, il ne faut pas oublier que c'est à Malmo, c'est une ville qui a beaucoup
06:50de Palestiniens, de la diaspora palestinienne aussi, depuis les années 60, donc ça explique
06:54peut-être aussi pour cet engouement et cette protestation qui existe, et d'une autre part
07:00aussi, ça me laisse perplexe en fait, parce que c'est difficile aujourd'hui, notamment,
07:09de faire la part des choses.
07:10Cette fille, elle a 20 ans, elle n'a rien demandé, c'est ça que je veux dire, et elle
07:14représente un pays, notamment parce que l'Eurovision, c'est ça, c'est pour représenter des pays,
07:17et ça se trouve qu'aujourd'hui, son pays aussi, il est dans les viseurs des plusieurs
07:22critiques, qui sont assez fortes et avisées, disons-le.
07:26Donc forcément, elle sert de catalystateur, en quelque sorte, de ce mécontentement qui
07:32a grandi aussi, parce qu'avant, personne ne disait presque rien sur Israël, aujourd'hui,
07:36les gens voient comment ça s'élève, et notamment aujourd'hui, quand il y a des vitrines,
07:40comme l'Eurovision qui est regardée dans le monde entier, il faut le dire qu'en Amérique
07:43latine, par exemple, il y a 75 millions de personnes qui regardent.
07:47C'est dingue ! 75 millions de personnes en Amérique latine qui regardent l'Eurovision.
07:51Exactement, à un point que les organisateurs de l'Eurovision, ils avaient décidé de
07:55trouver un lieu, l'Amérique latine, pour les expatriés aussi, et la faire ailleurs
08:01qu'en Europe.
08:02Et vous avez ce type de concours, vous ? Il y a eu une tentative l'année dernière, il
08:05y a deux ans, c'est la Hispanovision, mais ça a été complètement un fiasco, ça n'a
08:09pas marché.
08:10Donc vous regardez l'Europe, ça vous intéresse et ça vous passionne.
08:12Exactement.
08:13Vous savez qui est premier en ce moment sur les sites des bookmakers anglais, chez vos
08:16amis Philippe Turn ? Alors c'est ça, il faut aimer la prune qui tâche, ça s'appelle
08:23Baby Lasagna et c'est les croates.
08:25Ce qui est bien toujours, c'est qu'il y a toujours des protestés qui vont gagner demain,
08:36mais il y a toujours des disques qui disent « Oh, ils n'ont aucune chance, ça c'est
08:39vraiment nul ! ». Et bien, ils finissent par gagner le concours de l'Eurovision.
08:42Ah non, parce que vous savez qui va gagner demain ?
08:44Vous savez qui va gagner demain ? Vous savez qui va gagner demain ? Vous savez qui va gagner ?
08:46Parce que...
08:47Oh, Philippe, je t'aime !
08:50Vous savez, j'ai quelque chose à dire.
08:52On dit toujours que la France n'a pas gagné depuis 1977.
08:55Et bien oui, c'est vrai, avec Marie Myriam.
08:57C'est quand même incroyable.
08:58Vous savez que la France a gagné autant de fois que les Britanniques.
09:02Et alors ? C'est pas une raison ?
09:03Mais ça fait plus depuis 1997, ça fait longtemps aussi.
09:06Mais moi, j'ai quelque chose que je voudrais dire là-dessus, qui me perturbe beaucoup.
09:13C'est que, moi, quand j'étais gamin, oui, ça remonte à extrêmement longtemps,
09:17quand on regardait le concours de l'Eurovision, sa chanson en noir et blanc,
09:21il y avait des gens qui chantaient dans leur langue d'origine.
09:25Oui, c'est vrai.
09:26Et bien, aujourd'hui, je pense qu'il n'y a que la France qui chante encore dans sa langue maternelle.
09:31Et tous les autres pays chantent en anglais.
09:33Je trouve ça dommage.
09:34Même si je suis Britannique, parce qu'évidemment, nous, on chante toujours en anglais.
09:37Mais ça enlève un petit côté exotique sur le concours de l'Eurovision, la chanson.
09:41Et je pense que le problème pour la France aujourd'hui est devenu justement cela.
09:46Que les gens ne comprennent pas en disant,
09:48ben voilà, la France persiste et signe à chanter en français.
09:51Et bien, on ne va pas voter pour eux.
09:52Et c'est pour ça que la France ne gagne pas.
09:54Je ne dis pas que la France devrait changer d'avis.
09:56Mais ce monde est tellement dur aujourd'hui que les autres pays ont dit,
10:00ben finalement, on abandonne notre langue maternelle.
10:02Pour chanter en anglais, pour avoir plus de chances.
10:04Donc, à la fois, la France mérite et gagne 10 points.
10:08Parce que toujours en chantant en français.
10:10Mais en même temps, je pense que c'est handicapant pour la France.
10:13Mais bon, je souhaite quand même demain que je chante à Slimane pour qu'il gagne.
10:19Allez Slimane !
10:20Allez Slimane !
10:21Allez !
10:23Même nous aussi, on t'aime !
10:25Allez, on se retrouve tout de suite sur RTL et on vous déclare notre fan.
10:29A tout de suite !
10:32C'est toujours la même fin qui recommence.
10:34Tu n'entends pas ma peine.
10:38On en fait quoi ?
10:41Jusqu'à 20h.
10:42Ils refont la France.
10:44RTL.
10:45Ils refont la France.
10:47Avec Anaïs Bouton.
10:55Alors, ça c'est quoi ?
10:56Ça c'est la chanson d'Ignovision.
10:58Ah non ? Et ça c'est la chanson ?
10:59C'est l'hymne olympique ça les amis.
11:01Nous sommes avec le journaliste britannique Philippe Turl.
11:04Nous sommes avec Paola Martinez.
11:07Nous sommes avec Anna Kowalska.
11:09Et avec Tor Keller.
11:11Et qu'est-ce qu'il s'est passé jeudi ?
11:24Là, je crois maintenant qu'on rentre dans les jeux.
11:26La flamme est là.
11:27Elle est à Marseille.
11:28Elle est sur le sol français.
11:29Elle va rester avec nous jusqu'au bout de ces Jeux Olympiques.
11:31Puis Paralympiques.
11:32Parce que je vous le rappelle, ça dure jusqu'au 8 septembre.
11:34C'est la fête des Françaises et des Français.
11:36Et je veux qu'ils en soient fiers.
11:41Eh oui, on a rallumé la flamme en France les amis.
11:44Au cas où ça vous aurait échappé.
11:46La flamme olympique a débarqué à Marseille.
11:48Massilia, le port fondé, il y a 2600 ans par des marins grecs.
11:53Elle est partie de Notre-Dame-de-la-Garde donc en fin de semaine dernière.
11:57Aujourd'hui, elle galope dans le vin.
11:59Elle va passer par 10000 relayeurs.
12:01Enfants, adultes, anonymes ou stars qui vont chacun incarner un bout de France.
12:06Ça fait du bien Philippe Thorl ?
12:08Je dirais qu'il n'y a pas beaucoup de spectacle plus ahurissant et époustouflant
12:16que de voir le Bel-Aim arriver à Marseille avec cette flamme.
12:19Ça vous a plu ça ?
12:21Magnifique.
12:22Ça m'a beaucoup touché parce que je viens d'une famille.
12:24Mon grand-père était capitaine de navire.
12:26Ce qui me chagrine beaucoup, c'est quand les gens appellent ça un bateau.
12:29Mais il y en a plein.
12:31Vous dites quoi ? Navire ?
12:33C'est un navire.
12:35C'est vraiment un spectacle absolument magnifique.
12:40C'est tout à fait à la hauteur de la situation.
12:42Vous savez, ça donne un peu le goût de ce qu'on va vivre pendant toute cette période olympique en France.
12:49Je pense que là, vraiment, on peut commencer à rentrer dans les festivités, dans la fête.
12:53Parce que la flamme est arrivée et on voit le bonheur des gens.
12:56Ils ont passé des heures à attendre que cette flamme arrive.
12:59Donc c'était magnifique.
13:01Le plus bel spectacle, le plus beau spectacle de 2024.
13:07Que la fête commence, disait le New York Times.
13:10La ferveur est enfin là en France.
13:13C'est pareil en Pologne ?
13:15Ça vous intéresse ou pas du tout ?
13:17Oui et non parce que moi j'étais à Marseille pour le couvrir.
13:20Mais finalement, j'ai très peu fait.
13:22Je ne sais pas, parce que probablement l'actualité politique en Pologne était beaucoup plus importante.
13:27Mais je veux quand même faire un sujet pour le venterre d'arriver de la flamme.
13:31Et en vrai, j'étais impressionnée par l'enthousiasme des gens.
13:35Parce que si on regarde le sondage, on voit que seulement 29% de Français sont enthousiastes par rapport à l'ajout de l'électricité.
13:41Vous avez 29% ? Parce que moi j'ai eu 24%.
13:43Ah oui, 24%.
13:4546% indifférents et 30% sceptiques.
13:47En fait, ça ne se voyait pas du tout à Marseille.
13:50En fait, il y avait ceux qui disaient, de toute façon, c'est un événement capitaliste,
13:54ils vont bloquer toutes les routes, moi je m'en fous.
13:56Il y en avait.
13:58Mais en vrai, on voyait un énorme enthousiasme.
14:00Les gens qui attendaient depuis le matin pour voir le BELM,
14:02les enfants avec le petit drapeau français.
14:06C'était vraiment très touchant.
14:08Et d'autant plus que je me rappelle,
14:10on a couvert, on couvre ces histoires quasiment tous les gilets jaunes.
14:13Par exemple, à Rio, c'était un non-événement.
14:15Il y avait la flamme qui est arrivée par l'avion,
14:17un petit article dans le journal.
14:19C'était vraiment la fête qu'on n'a jamais vue.
14:23Je pense que oui, ça montrait un enthousiasme
14:25un peu contrairement à ce qu'on imagine.
14:27À ce qu'on imagine, oui.
14:29Parce que 24%, ce n'est pas beaucoup.
14:31Il faut aussi se souvenir qu'un Français indifférent
14:35est quand même 47% plus enthousiaste qu'un Danois heureux.
14:41C'est ça mon expérience avec vous.
14:43Même si quand vous dites, vous êtes de...
14:45Je ne sais pas beaucoup...
14:47Quand la fête arrive, quand le feu s'allume,
14:49on y va quand même.
14:51Je pense que ça, ça va continuer.
14:53Moi, j'ai regardé le parcours
14:55qu'a fait la flamme en France.
14:57Impressionnante même.
14:59Au bateau, etc.
15:01C'est dingue, elle va faire toute la francophonie,
15:03le Guadeloupe, la Guyane.
15:05On a beaucoup parlé avant
15:07de la manque de passion
15:09pour cet événement, etc.
15:11Mais je pense que ça, ça va...
15:13Cette tour partout en France
15:15et l'accueillir localement,
15:17les petites flammes,
15:19la passion pour ces Jeux-là,
15:21je trouve ça une super bonne idée
15:23de faire cette tour locale partout.
15:25Ça va améliorer le but
15:27qu'il y a les Français sur les Jeux.
15:29Paola Martinez,
15:31est-ce que c'est l'enthousiasme
15:33en Amérique latine pour les Jeux ?
15:35Nous, on a des petites délégations.
15:37Vous êtes bon qu'en foot, vous, non ?
15:39Non, c'est pas gentil.
15:41C'est vrai.
15:43Emmanuel Macron, si heureux.
15:45Ça fait longtemps qu'on ne l'a pas vu
15:47si enthousiaste.
15:49Parce qu'il va arriver le 9 juin,
15:51les Européennes, avec beaucoup d'appréhension.
15:53Le Graal, tant attendu,
15:55enfin débarque sur Marseille.
15:57Ils ont bien fait leurs Jeux
15:59parce qu'ils ont mis Jules.
16:01Alors, justement,
16:03c'est là que le babelès
16:05et ça, ça,
16:07les polémiques à la française, ça, les amis.
16:09On en parle tout de suite.
16:11On repose sur RTL.
16:13RTL, ils refont la France.
16:15Avec Anaïs Bouton.
16:17RTL,
16:19ils refont la France.
16:21Avec Anaïs Bouton.
16:27Alors, on est avec la journaliste polonaise
16:29Anna Kowalska, la journaliste chilienne
16:31Paula Martinez, le journaliste britannique
16:33Philippe Turrell
16:35et le journaliste danois.
16:37Ça, je ne sais pas faire l'accent danois.
16:39C'est l'heure.
16:41Alors, les amis, on va parler
16:43maintenant des polémiques autour des JO
16:45parce qu'on ne serait pas en France
16:47s'il n'y avait pas la polémique du jour
16:49sur chaque événement.
16:51Et alors là, la polémique, c'était,
16:53et on a eu beaucoup de réactions,
16:55c'était, vous l'avez dit Ana,
16:57c'était Jules.
16:59Les Jeux Olympiques, Marseille,
17:01la promotion de la musique de Voyou,
17:03et nous allons relever le niveau de la France.
17:05Moi, j'aurais préféré que ça soit
17:07un sportiste qui fasse ça.
17:09Jules, il fasse un concert
17:11parfait, mais
17:13pour la flamme, pour moi, c'était un sportiste.
17:15Alors, ça, c'était
17:17sur le répondeur RTL.
17:19Thor, qu'est-ce que vous pensez de Jules, justement ?
17:21Moi, je préfère Edith Piaf,
17:23mais je pense qu'elle n'est pas disponible.
17:25Mon Dieu !
17:27Il y aura toujours ce genre
17:29de débat. Est-ce que ça, c'est à l'auteur
17:31ou pas de la situation ?
17:33Il y a aussi la discussion
17:35de la caméra,
17:37de la cérémonie des ouvertures,
17:39tout ça qui va chanter.
17:41Ça ne peut pas toujours être
17:43à la goût de tout le monde.
17:45Moi, je regardais les vidéos
17:47de Jules sur le port, là,
17:49et je n'ai jamais vu une personne si heureuse.
17:51Il était vraiment content d'être là.
17:53On voyait ça, et je pense que ça,
17:55ça...
17:57C'était la chanson qu'il avait
17:59choisie pour
18:01interpréter, parce qu'il a une chanson
18:03qui est remplie de propos sexistes,
18:05de gros mots très vulgaires.
18:07Donc, les choix de Jules, je pense que
18:09c'est légitime, parce que c'est l'enfant de Marseille,
18:11quand même. Les gens étaient très contents de le voir
18:13sur scène, sautiller comme un enfant,
18:15comme tu l'as bien dit, Thor. Mais après,
18:17quand il a commencé à chanter cette chanson, là, je pense que c'était mal choisi.
18:19Ah, c'est le rap ?
18:21Non, c'est même pas le rap, c'est pas le rythme que je dis,
18:23c'est les propos de la chanson.
18:25Je pense que ça dépend
18:27à qui on veut s'adresser, parce qu'effectivement,
18:29si on veut s'adresser aux Marseillais, c'est un super
18:31choix. Mais moi, au polonais, à l'antenne,
18:33j'avais très du mal à expliquer
18:35qui est Jules. Et les présentateurs étaient là
18:37« comment est-ce que je dis qu'un rappeur
18:39de Marseille allumait la flamme olympique ? »
18:41C'est un peu bizarre. Donc, effectivement, pour la
18:43communauté internationale, absolument incompréhensible.
18:45Mais pour les Marseillais, c'est un très grand cerf.
18:47Parce que c'est une grande star en France, quand même.
18:49Oui, je pense que pourquoi pas, parce que
18:51normalement, les relayeurs, ça peut être n'importe qui.
18:53C'est des gens qui représentent aussi la France.
18:55Notamment Jules, parce que c'est un enfant de la cité fossenne.
18:57Mais on avait pensé peut-être à Sisu,
18:59qu'il était aussi pertinent qu'il le fasse.
19:01Moi, je l'attendais avec impatience.
19:03Mais il n'est pas venu.
19:05La France, c'est quand même...
19:07Il y a deux choses. La première, c'est que
19:09la France, c'est quand même un pays
19:11multi-ethnique
19:13qui a énormément évolué
19:15depuis ses 30 dernières années. Donc, il faut
19:17quand même donner la chance à tout le monde
19:19d'être présent, de représenter une partie
19:21de la France, une partie qui
19:23les représente en France.
19:25On ne dit pas à Jules de représenter
19:27la France pendant tous les Jeux Olympiques,
19:29de porter la flamme depuis
19:31Marseille jusqu'à Paris. Il est présent
19:33tous les jours avec la flamme
19:35sur place. Donc, laissez-le
19:37lui la chance
19:39de faire ça une fois.
19:41Il l'a fait, tout le monde va l'oublier parce que ça passe
19:43à quelqu'un d'autre. Et après, il y a
19:45les Jeux. Donc, je pense que
19:47c'est toujours le même type de polémique qu'on a
19:49à chaque fois qu'il y a un problème.
19:51Par exemple, avec
19:53les chanteuses.
19:55Par exemple, on n'a pas arrêté d'entendre
19:57la fin de cette histoire.
19:59Mais, je dirais que
20:01ça fait
20:03une polémique.
20:05Ça génère
20:07une discussion, mais 5 minutes après, on oublie
20:09parce qu'on passe à la suite.
20:11La deuxième polémique,
20:13c'est que dans plusieurs secteurs,
20:15les syndicats entendent mettre de la pression sur le gouvernement
20:17et veulent se servir des Jeux Olympiques pour demander
20:19des primes et des meilleures conditions de travail.
20:21Ça va pour les Éboueurs, par exemple,
20:23ou Sudrail et la CGTG Cheminot
20:25qui ont appelé à une grève en Ile-de-France
20:27pour le 21 mai, etc. Vous comprenez ça,
20:29Paola Martinez ?
20:31Je pense que c'est attendu. Il ne faut pas oublier
20:33non plus, Mme Macron, lorsqu'il
20:35était heureux comme un pour,
20:37les jours des nouvellations,
20:39il disait que
20:41les Jeux Olympiques, c'est un jeu de lègue.
20:43Qu'est-ce qu'on va léguer, notamment à la France ?
20:45Ça m'a fait penser à ce qui s'est passé à Rio
20:47en 2016. Même polémique,
20:49les gens étaient aussi
20:51financiers de leur territoire pour construire
20:53des gros bâtiments. Ils avaient promis
20:55que ça allait être une fête inoubliable
20:57et c'était un fiasco financier,
20:59un gouffre financier très grand.
21:01Je peux comprendre qu'aujourd'hui,
21:03dans ces pays, la France qui vit
21:05dans une crise sociale majeure,
21:07malgré tout, on peut bien dire que la fête
21:09commence avec les Jeux Olympiques, mais c'est vrai
21:11aussi qu'il ne faut pas oublier qu'il y a un contexte social
21:13et politique un peu compliqué.
21:15Forcément, je pense que
21:17c'est attendu. Tout le monde,
21:19déjà six mois, qu'on nous dit
21:21que la SNCF a raté
21:23les transports qui ne sont pas prêts,
21:25qu'ils vont faire une grève, etc., pour mettre
21:27la pression. Peut-être que ce n'est pas le moment,
21:29mais la France la connaît bien
21:31et trouve toutes les astuces possibles
21:33et avouables pour pouvoir faire passer des messages.
21:35Et la grève, c'est l'une d'elles.
21:37Fière comme un pouce, c'était votre expression.
21:39Philippe, ça a coûté cher.
21:41Ce n'est pas le moment de faire la grève ?
21:43Non, ce n'est pas le moment pour faire la grève,
21:45mais je dirais, je ne vais pas être méchant
21:47avec les Français, mais je pense qu'on aurait été
21:49plus étonnés
21:51que ça ne se passe pas de cette manière,
21:53qu'on se dit, finalement,
21:55il y a une grève en France. Vous savez,
21:57il y a une chose que les Anglais redoutent toujours en France,
21:59c'est la grève. Je ne dis pas que ce n'est pas pour rigoler,
22:01parce que la grève, c'est pour de bonnes
22:03raisons.
22:05Mais c'est vrai que la France a une image
22:07à l'étranger, qui peut-être
22:09est moins connue
22:11en France métropole, mais
22:13d'un pays qui est souvent en grève.
22:15On se trouve que les Français sont assez mécontents,
22:17ils aiment bien faire la grève quand ils ont l'occasion,
22:19et donc la faille est trop belle avec les Jeux Olympiques.
22:21Mais je pense,
22:23et en confiance dans les Français, que ça va se régler bien avant.
22:25Oui, on a confiance. Philippe,
22:27ça a coûté combien les Jeux à Londres ?
22:29Vous avez une idée ?
22:31Combien d'argent ?
22:33Les Jeux à Londres ?
22:35Je n'ai plus le chiffre en tête,
22:37mais c'est moins cher
22:39quand même que ce qu'on a à Paris,
22:41parce que ça fait la date de 2012.
22:43Mais c'est...
22:45Vous avez eu de nouvelles surprises ?
22:47A la fin ?
22:49Non, la surprise a été que ça a été un formidable
22:51succès. Il n'y a rien de mieux que les Jeux Olympiques
22:53pour porter
22:55de l'intérêt dans le pays, du tourisme,
22:57des retombées économiques partout.
22:59Et encore aujourd'hui, on parle des Jeux Olympiques
23:01à Londres 2012, comme
23:03l'un des événements où c'était la dernière
23:05fois qu'on était vraiment fiers des Britanniques,
23:07parce que vous avez vu comment ça a dégringolé
23:09après avec le Brexit et toutes les autres
23:11choses qui nous ont tombé sur la tête.
23:13Donc, c'était quand même un formidable événement
23:15et je pense et j'en suis sûr que ça sera la même chose
23:17pour la France.
23:19Un Rios à côté de 13 milliards.
23:21Allez,
23:23une pause et dans un instant à J-29,
23:25un petit point
23:27avec Arnaud Estromaé.
23:41J'aime.
23:47Jusqu'à 20h, il refond la France
23:49avec Anaïs Bouton.
23:51RTL
23:53Remaking France avec Anaïs Bouton.
24:01J-29 avec
24:03Philippe Treu.
24:05Autrefois, cette musique, on passait avant
24:07le concours de Louison dans la chanson.
24:09C'est vrai.
24:11Et les 27%
24:13dont vous avez parlé tout à l'heure,
24:15peut-être qu'Emmanuel Macron a été content parce qu'il pense
24:17que c'est ce qu'il va gagner
24:19pour l'élection européenne.
24:21On est avec Anna Kowalska,
24:23Paula Martinez, Philippe Treu,
24:25Thor Keller,
24:27élection européenne. Donc, où est-ce qu'on en est ?
24:29Valérie Ayé,
24:31la tête de l'Isrenaissance,
24:33est à la peine. Elle est très largement devancée par l'ERN
24:35Jordan Barley. Elle est évidemment
24:37à 30% des intentions de vote.
24:39Et puis, elle est talonnée aussi par le socialiste
24:41Raphaël Glucksmann, enfin socialiste
24:43place publique, qui est récemment
24:45crédité de 14%,
24:47alors qu'elle est à 15%.
24:49Est-ce que la majorité
24:51peut éviter
24:53une, comment on appelle ça ?
24:55Une fiasco ?
24:57Merci, Paula.
24:59C'est la question
25:01que je vous pose. Et je pense que oui,
25:03parce qu'il y a un truc qui est regrettable
25:05lors des élections européennes,
25:07parlez la non-européenne, attention,
25:09parce que mon pays est bien entendu
25:11à 10 000 km de distance,
25:13c'est qu'on entend mal
25:15cette Europe unie, fédérée,
25:17aujourd'hui, notamment parce que
25:19tous les pays essayent
25:21de faire attention et plutôt
25:23de s'occuper des problèmes domestiques.
25:25Et ça, c'est tout ça regrettable.
25:27Et en effet,
25:29justement, c'est pas pour rien non plus
25:31qu'il y a des montées des extrêmes,
25:33des pays importants, la France, la Belgique...
25:35Plus que ça ! Dans 8 ou 9 pays,
25:37ils sont en tente d'être.
25:39C'est compliqué
25:41et en même temps, je pense que
25:43aujourd'hui aussi, c'est regrettable
25:45que cette élection européenne, c'est plutôt
25:47une sorte de plébiscite, si je peux l'utiliser,
25:49contre la politique de Macron.
25:51Et là, c'est dommage,
25:53parce que l'Europe, c'est au-delà de ça.
25:55C'est vraiment...
25:57Ça devrait occuper plus,
25:59d'ailleurs, et l'intérêt des Français,
26:02et les grands problèmes aussi,
26:04c'est l'abstention en général.
26:06Les gens sont très peu
26:08enclins, ils sont assez mobilisés pour aller
26:10voter pour l'Union Européenne, pour les élections,
26:12alors que tout ce qui est dicté, tout ce qui
26:14est dit, tout ce qui est discuté dans l'Union Européenne,
26:16ça a une incidence directe dans tous les pays.
26:18Mais vous avez raison, il faut aller voter.
26:20IFSOS pronostique 45% de participation
26:22le 9 juin. C'est pas si mauvais
26:24si vous regardez les dernières élections
26:26régionales et départementales où il y avait 30% des Français
26:28qui étaient allés, mais c'est quand même pas terrible.
26:30Anna Kowalska, vous êtes d'accord avec...
26:32Moi, je pense que je voyais spécialité
26:34française de parler de la politique antérieure
26:36pendant les élections européennes.
26:38En Pologne, il y a une campagne
26:40pour les européennes, on parle vraiment de l'Europe.
26:42Vraiment ? Sérieusement ?
26:44Après, c'est peut-être parce qu'il y a deux semaines, il y avait des élections
26:46locales, il y a six mois, les élections parlementaires,
26:48donc on est bien dans la campagne, c'est aussi ça.
26:50Mais effectivement, je pense que
26:52cet intérêt pour l'Europe en France
26:54est moins que ailleurs. Et honnêtement,
26:56ça se voit dans les sondages, 48% des Français
26:58n'ont aucune idée qui est Ursula von der Leyen.
27:00Ils ne savent pas.
27:02L'éducation européenne en France
27:04par rapport aux autres pays, et ce
27:06aérobaromètre qui le montre,
27:08bien moindre que, par exemple, je ne sais pas
27:10en Danemark, mais en tout cas, la moindre
27:12de tous les pays européens.
27:14Elle vous a passé la balle, Orkella.
27:16Oui.
27:18En Pologne, on connaît tous Parker Odala-Joy.
27:20C'est sûr. Moi aussi.
27:22Peuple des cités
27:24lointaines...
27:26Chanteurs au Danemark.
27:28On a aussi nos fameuses
27:30opt-out encore sur
27:32plusieurs questions. Par contre, si on regarde
27:34le sondage, le Danemark est maintenant le pays
27:36en Europe le plus
27:38éropositif.
27:40Ça a énormément changé les dernières années.
27:42C'est vraiment un changement
27:44massif. C'est vraiment un fond de fond et je pense que
27:46c'est lié particulièrement
27:48aux crises qu'on a confrontées les dernières années.
27:50La guerre, mais aussi le Covid
27:52où on a vu qu'en fait
27:54l'Europe peut servir à quelque chose.
27:56Que l'Union fait la force. Par contre,
27:58si on regarde le sondage en France,
28:00je l'ai regardé dernièrement, les Français sont
28:02assez érosceptiques.
28:04Il y a beaucoup de Français
28:06qui ont l'opinion que la France
28:08n'a pas assez de résultats en Europe.
28:10Elle n'a pas
28:12avantage d'être
28:14un des pays de l'Europe.
28:16Si tu poses la même question
28:18aux autres pays européens, ils vont te dire
28:20que la France a beaucoup trop
28:22de pouvoir. La France a beaucoup trop
28:24d'influence sur la politique européenne.
28:26C'est assez drôle la différence entre
28:28comment les Français voient l'Union européenne
28:30et comment les autres pays
28:32voient
28:34les dynamismes de l'Europe.
28:36C'est vrai que quand on voit
28:38Jordane Bardella qui fait notamment campagne
28:40beaucoup sur l'immigration et
28:42la France insoumise qui fait
28:44campagne sur le pouvoir d'achat,
28:46c'est des thèmes et des préoccupations
28:48qui sont très françaises.
28:50Vous, vous en êtes plus ? Vous en faites plus
28:52partie ? Vous le regrettez Philippe ?
28:54Auquel état est la Grande-Bretagne ?
28:56Je le regrette profondément parce que je pense que la Grande-Bretagne
28:58fait une honneurie en quittant l'Union européenne
29:00mais ça n'implique
29:02que moi. Pour l'instant on est en train de
29:04on peut encore, on peut déjà
29:06je veux dire, savoir
29:08l'impact de cette défection
29:10c'est à dire de se retenir. Déjà
29:12oui, il y a beaucoup de choses
29:14qui vont moins bien en Grande-Bretagne
29:16depuis que le
29:18pays est parti de l'Union européenne
29:20notamment pour les agriculteurs
29:22qui ne trouvent pas de main d'oeuvre, c'est ça le gros
29:24problème parce qu'il y avait des Polonais, des Romains
29:26qui venaient travailler en Grande-Bretagne
29:28qui étaient assez bien payés pour ce qu'ils faisaient, pour travailler dans les champs
29:30pour cueillir les fruits et les légumes
29:32et maintenant ils ne viennent plus.
29:34Il n'y a plus les subventions qui venaient
29:36de l'Union européenne non plus,
29:38la PAC on ne l'a plus, donc c'est le gouvernement qui
29:40remplace cet argent qui venait de Bruxelles
29:42mais tout ça, ça n'a pas été très bien expliqué
29:44aux Britanniques avant le départ de l'Union européenne
29:46en disant vous allez voir après
29:48ça va être le meilleur des mondes, nous allons créer un Singapour
29:50sur Tamise, et bien ce qu'on a créé
29:52pour les Britanniques c'est plutôt
29:54une espèce d'Argentine sur la Manche
29:56donc c'est quelque chose qui
29:58fonctionne beaucoup moins bien
30:00et on est face à une élection
30:02législative
30:04probablement au mois d'octobre
30:06en Grande-Bretagne et bien le
30:08Parti conservateur qui est responsable du Brexit
30:10et qui est au pouvoir
30:12depuis 2010 est vraiment
30:14à la traîne dans les sondages à 20
30:16pour 20 points derrière les travaillistes
30:18donc on est sur le point de changer le gouvernement
30:20mais ça ne veut pas dire que
30:22nous allons revenir dans l'Union européenne
30:24pour deux raisons, d'abord il faut tout
30:26négocier de nouveau parce qu'on a tout perdu
30:28tous les rebates
30:30c'est la fierté britannique légendaire
30:32I want my money back, tout ça
30:34on n'aura plus
30:36et deuxième chose c'est qu'il y a beaucoup de gens
30:38qui ont voté pour le Brexit
30:40qui étaient autrefois des électeurs
30:42du Parti travailliste, les travaillistes
30:44ne peuvent pas dire maintenant, vous êtes tous plantés
30:46on va reprendre le pouvoir et vous allez retourner
30:48dans l'Union européenne, donc ça ne marchera pas
30:50donc il faut attendre encore plusieurs générations
30:52mais je pense que pour terminer avec cela
30:54il y aura petit à petit
30:56un catimini, un retour dans certains
30:58traités
31:00la zone douanière peut-être pas demain
31:02mais dans un certain temps parce que ça serait beaucoup
31:04plus facile pour les Britanniques. Le Général de Gaulle il se méfiait
31:06beaucoup des Britiches
31:08Anna je vous ai coupé
31:10parce qu'on parlait des statistiques
31:12la France c'est le seul pays parmi
31:14le 27, le seul qui pense que
31:16plus rien de bon va arriver à
31:18l'Union européenne et 26 d'autres pensent que
31:20l'Union européenne a toujours
31:22de beaux jours devant soi
31:24donc je pense que ça monte certains
31:26récepticismes et en vrai la France
31:28en tout cas au point de vue
31:30de la Pologne est très bien
31:32regardée de proche avant ces élections
31:34parce que c'est un pays qui compte énormément au Parlement
31:36européen, 80 ans
31:38siège et aussi
31:40le pays où l'extrême droite
31:42est bien en avance donc ça peut en vrai
31:44basculer les coalitions
31:46Oui c'est vrai
31:48Il ne faut surtout pas oublier que l'Europe maintient aussi
31:50la paix et c'est une garantie de paix
31:52et surtout les conditions actuelles, les contextes
31:54actuels, il faut vraiment
31:56penser à cette élection comme qu'est-ce qu'on veut faire
31:58dans les cinq années prochaines et comment
32:00les gens en Europe vont vivre dans un
32:02contexte très très tendu autour
32:04de l'Europe
32:06Je veux juste rebondir
32:08Très court, une nichette
32:10C'est-à-dire qu'en Angleterre pendant des années
32:12on a toujours dit c'est la faute à l'Europe
32:14et bien c'est parce que l'Europe nous demande de l'argent
32:16et c'est parce que l'Europe, on va changer ceci
32:18cela et les gens disaient mais l'Europe
32:20c'est la racine de tous les maux
32:22il faut partir et j'ai un peu peur
32:24qu'en France on a
32:26tendance à utiliser l'élection
32:28comme une espèce de
32:30jauge de popularité
32:32de Emmanuel Macron
32:34et on ne parle pas vraiment des vraies
32:36issues, des vrais sujets européens
32:38et ça c'est quelque chose
32:40qui est quand même assez inquiétant
32:42Allez, on se remet un petit coup de l'hymne européen
32:46Vous l'avez appris ?
32:50Oui, on l'apprenait
32:52Allez, une pause
32:54et dans un instant, sacré français
32:56et les pomboires, figurez-vous les amis
33:04Jusqu'à 20h
33:06ils refont la France
33:08sur RTL
33:10Jusqu'à 20h
33:12ils refont la France sur RTL
33:14Anaïs Boutang
33:16Avec Anna Kowalska, Paola Martinez, Philippe Turl et Thori Keller
33:18Sacré français
33:20Alors les amis
33:22vous le savez, chaque semaine, Corrier International
33:24qui sélectionne et qui traduit
33:26toutes les pépites de la presse internationale
33:28nous propose une pépite
33:30de la presse étrangère et ce soir
33:32c'est un article déniché par Virginie Lepetit
33:34c'est un article du Tribes
33:36Au secours, le pourboire
33:38arrive à Paris
33:54Et ouais, ça c'est la brasserie française, c'est génial
33:56ça c'est le film
33:58surtout de Claude Sautet avec Yves Montand
34:00qui s'appelait Garçon
34:02Alors dans cet article, on voit que les rues de Paris
34:04s'animent d'un petit vent de changement
34:06et pas que de Paris d'ailleurs
34:08qui pourrait bien faire tanguer la trace traditionnelle
34:10le service compris
34:12qui prend l'eau sous l'influence de nos cousins américains
34:14L'auteur du papier dit
34:16avec son professionnalisme
34:18hautain et son indossinité revêche
34:20le serveur français
34:22est avec le chauffeur de taxi
34:24le personnage qui marque généralement
34:26le plus le visiteur
34:28Vous confirmez Philippe Torle ?
34:30Le garçon de café et le chauffeur de taxi ?
34:32Les chauffeurs de taxi qu'on embrasse ?
34:34Ça dépend des chauffeurs de taxi
34:36il y en a qui sont très sympathiques
34:38Ils sont géniaux, moi je les adore
34:40Il y en a certains qui sont un peu moins sympathiques
34:42mais en gros, j'ai jamais eu de problème
34:44avec les chauffeurs de taxi surtout à Paris
34:46puis j'ai dit systématiquement
34:48mais mon cher monsieur, mon cher madame
34:50je tiens mon chapeau parce que vous avez
34:52le courage d'affronter toute la journée
34:54les rues de Paris
34:56et c'est un enfer en voiture
34:58et là vous êtes dedans, même pour nous
35:00qui peuvent circuler
35:02on ne le fait pas, on le fait
35:04reculons, mais eux ils sont là toute la journée
35:06donc je réponds là
35:08quand même vous méritez un petit pot boire
35:10C'est vrai, bon alors
35:12cette histoire de garçon de café, Paula ?
35:14C'est un préjugé
35:16C'est vrai qu'il y a certains serveurs qui sont un peu hautains
35:18ça agace tout le monde
35:20parce que moi il faut dire un truc
35:22les gens qui viennent d'Amérique latine
35:24ils partent du temps sans dette, beaucoup
35:26pour venir en France, à Paris
35:28et parfois quand t'es mal reçu
35:30ça passe pas vraiment bien
35:32est-ce qu'ils sont sympas les français ?
35:34En général oui, mais serveurs il y a
35:36une certaine antipathie envers les clients
35:38mais parce que si les clients
35:40sont pas sympas non plus
35:42il y a des deux côtés, c'est vrai
35:44mon fils est serveur pour
35:46payer une partie des études
35:48et il m'a dit que parfois il a envie
35:50de meurtre
35:52pas comme ça, mais c'est vrai que parfois
35:54les clients sont difficiles, en même temps parce qu'ils sont là
35:56toute la journée à servir les gens
35:58les gens pensent parfois qu'ils sont des esclaves
36:00donc forcément il y a un traitement qui n'est pas très amiable
36:02et que forcément ça peut créer
36:04notamment certaines crispations et donc
36:06cet comportement un peu hautain
36:08En France, le service est compris
36:10est-ce qu'on laisse des pourboires
36:12au Danemark ? Non
36:14Le service est compris aussi ?
36:16Pour moi c'est une question de dignité
36:18quand t'es un professionnel
36:20tu fais ton travail et t'es payé
36:22correctement le salaire par heure
36:24qui est accordé
36:26avec lequel tu as fait un accord
36:28avec ton employeur et on n'a pas besoin
36:30d'ajouter ce truc
36:32où le serveur doit
36:34charmer les clients
36:36plus ou moins
36:38Ah vous le prenez comme ça ? Ah moi j'aime pas du tout
36:40Et vous laissez pas de pourboire alors ?
36:42J'habitais en Etats-Unis et il fallait
36:44mettre 20... Ah mais eux ils sont pas payés du tout
36:46Non c'est ça, c'est terrible cette idée
36:483 dollars je pense
36:503 dollars aux Etats-Unis
36:52Non mais nous en Pologne on laisse des pourboires
36:54même aux vestiaires
36:56c'est toujours un peu d'actualité
36:58mais moi en fait
37:00je pense que ça change
37:02énormément mais à Paris
37:04deux fois je pense quand même
37:06les serveurs ont réussi à me faire pleurer
37:08Non ! Parce que j'étais tellement
37:10mal reçu, après moi je suis
37:12plutôt délicate par rapport
37:14au comportement violent
37:16Alors vous savez ce qu'on va vous mettre ?
37:18On va vous mettre Slimane
37:20Oui je t'aime Anna
37:22Qu'est-ce que c'est que ça ?
37:24Je pense que ça s'améliore
37:26et moi aussi j'étais serbus, c'était mon job
37:28d'école et je comprends que ça peut être
37:30très dur et souvent les clients sont
37:32insupportables, donc je compte à tu
37:34Allez, vive
37:36les chauffeurs de taxi et les serveurs
37:38Vive Slimane, on espère qu'il va gagner
37:40même si c'est encore
37:42les croates qui sont devant
37:44Et nous on se retrouve
37:46Slimane aura gagné dans Il refond la France
37:48vendredi prochain même heure
37:50et vous pouvez retrouver l'émission sur rtl.fr
37:52et sur l'appli dans un instant évidemment
37:54RTL Foot avec l'immense Eric Silvestreau
37:56mais avant
37:58l'essentiel de l'actualité
38:00avec Victor Pouchet, bon week-end sur RTL