Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
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00:00:00Bienvenue sur notre antenne cet après-midi, une nouvelle semaine de 180 minutes info, on va beaucoup parler de politique, vous vous en doutez, on va revenir à cette folle soirée électorale qui a bouleversé, il faut le dire, la politique nationale après l'annonce de la dissolution d'Emmanuel par Emmanuel Macron, les français sont donc à nouveau appelés aux urnes dans trois semaines, ça pose d'ailleurs un certain nombre de problèmes et d'obstacles logistiques, on le verra avec nos invités, mais pour l'heure, l'éphéméride, on se retrouve tout de suite après.
00:00:27Retrouvez votre programme avec Carrefour Énergie, pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies, Carrefour Énergie, on a tous droit au meilleur.
00:00:35Chers amis bonjour, Saint Landry qui fut le 20e évêque de Paris et que nous fêtons aujourd'hui est une grande figure de la charité, tout au long de son ministère, il n'a jamais perdu une occasion de venir en aide aux malades et aux pauvres.
00:00:55On se souvient notamment de son rôle lors de la grande famine de 651 lorsqu'il vendit tous ses biens ainsi que les vases sacrés pour pouvoir nourrir les affamés et c'est à Saint Landry surtout que l'on doit l'une des institutions les plus célèbres de la capitale, l'Hôtel Dieu, qu'il fait construire sur l'île de la Cité.
00:01:16Une communauté de moniales aidée par de nobles femmes de la ville y accueillent et soignent pèlerins et malades, ces religieuses y resteront jusqu'en 1908 lorsqu'elles seront chassées par les lois anticléricales.
00:01:31Sachez aussi que c'est à Saint Landry que l'on doit l'un des joyaux architecturaux de l'île de France, la basilique Saint-Denis où il fit déposer les reliques de son prédécesseur.
00:01:42Saint Landry meurt vers l'an 656, ses reliques longtemps vénérées par les parisiens ont été malheureusement profanées pendant la révolution française.
00:01:53Je vous laisse avec ce passage du psaume 120 que l'on chante à la messe aujourd'hui.
00:01:59Le Seigneur te gardera de tout mal, il gardera ta vie.
00:02:04C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis, ciao.
00:02:10C'était votre programme avec Carrefour Énergie. Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies, Carrefour Énergie, on a tous droit au meilleur.
00:02:18Et nous voici pour le journal d'Isabelle Piboul aujourd'hui, bonjour Isabelle.
00:02:22Et les cartes sont donc rebattues après l'annonce de dissolution par Emmanuel Macron hier soir aux alentours de 21h.
00:02:28Une prise de risque saluée par certains, incomprise par d'autres qui voient plutôt une manœuvre politique de la part du camp présidentiel.
00:02:35Les précisions de Juliette Sadat.
00:02:39Coup de tonnerre en provenance de l'Elysée hier soir, Emmanuel Macron s'est adressé aux français et a annoncé la dissolution de l'Assemblée Nationale.
00:02:47Après avoir procédé aux consultations prévues à l'article 12 de notre constitution, j'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote.
00:03:00Je dissous donc ce soir l'Assemblée Nationale.
00:03:05Cette décision est grave, lourde, mais c'est avant tout un acte de confiance.
00:03:13Une décision prise après une victoire historique du parti de Marine Le Pen.
00:03:17Si dans l'entourage du président l'on salue une prise de risque d'Emmanuel Macron, certains concitoyens s'interrogent sur l'intérêt d'une telle mesure.
00:03:24Ça fait peur quand même qu'il est obligé de poser tout sur la table parce que là il remet tout en question.
00:03:31Maintenant c'est les français qui vont faire leur choix.
00:03:35Je pense que c'est plutôt un vote contestataire qu'un vote pour le RN, enfin pour l'Assemblée Nationale.
00:03:40Étant donné qu'il n'y avait déjà pas de majorité, je ne vois pas l'intérêt de redissoudre l'Assemblée Nationale.
00:03:46Je pense qu'il n'y aura pas de majorité non plus suite à la dissolution.
00:03:50D'autres y voient une manœuvre politique de la part du Grand Présidentiel.
00:03:54Je pense que c'est un plan politique et qu'effectivement d'ici on va laisser le Front National se planter.
00:03:59Les français iront donc aux urnes les 30 juin et 7 juillet prochains pour élire leurs députés.
00:04:04Des élections anticipées inédites depuis l'année 1997.
00:04:08Et puis à noter ce scrutin qui a été perturbé en Nouvelle-Calédonie.
00:04:12Les communes de Kouaoua et Ouvéa n'ont pas pu ouvrir leur bureau de vote en raison des blocages de militants indépendantistes.
00:04:19Les jeunes se seraient mobilisés en réaction à l'annonce d'un huitième mort dans le cadre d'affrontements avec les forces de l'ordre.
00:04:26On passe à la chronique éco. Eric Doré le matin.
00:04:37Plus d'infos sur domexpo.fr
00:04:39Votre programme avec Groupe Verlaine. Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
00:04:45groupeverlaine.pro
00:04:47Bonjour Eric. On va voir avec vous que ce séisme politique n'est pas sans incidence pour les indices économiques.
00:04:53Oui déjà trois indices qui ont réagi négativement. D'abord l'euro c'est rare. L'euro a baissé ce matin moins 0,5%.
00:04:59Vous avez en plus les taux qui financent la dette de la France.
00:05:02Les investisseurs se disent tiens encore des changements, la fin de la stabilité en France.
00:05:07Elle n'a pas monté pas énormément mais quand même on est passé à 3,15% pour financer la dette.
00:05:12Et puis la bourse de Paris elle perd en ce moment moins 1,5%.
00:05:16Ça s'est un peu ralenti ce matin c'était moins 2% à l'ouverture.
00:05:19Donc vous voyez ça se calme un peu quand même.
00:05:21Et donc comment l'expliquez-vous ?
00:05:23Perte de recettes fiscales pour la France parce qu'il y a la perspective du RN qui pourrait gérer la France.
00:05:28Et bien là on voit trois mesures pour résumer qui inquiètent les investisseurs.
00:05:32La France qui supprimerait l'impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans.
00:05:35De l'argent en moins pour les caisses de l'Etat.
00:05:37Baisse sur de nombreux produits dont le carburant.
00:05:40On passerait à 5,5% au lieu de 20%.
00:05:43Et puis remise en cause de deux réformes phares.
00:05:45La réforme des retraites et l'assurance chômage.
00:05:47Cette fameuse réforme qui limite l'accès au chômage.
00:05:50Alors si ces mesures plaisent aux électeurs du Rassemblement National.
00:05:54Elles créent des incertitudes dans les milieux financiers.
00:05:56Parce qu'on se demande si la France ne va pas relancer la machine à dépenser.
00:05:59Alors le RN dit non bien entendu parce qu'on financera tout cela grâce à des économies sur l'immigration.
00:06:04Le RN chiffrait à l'époque 40-50 milliards d'économies.
00:06:08On parle de la fin du RSA pour ceux qui n'auraient pas 5 ans de résidence en France.
00:06:12Une AME remise en question.
00:06:14Une lutte contre les fraudes et les abus.
00:06:16Voilà comment tout cela serait financé.
00:06:18Merci beaucoup cher Eric. C'est la chronique éco du jour.
00:06:34Plus d'infos sur domexpo.fr
00:06:37Retour au journal avec Isabelle Piboulot.
00:06:39Et on n'oublie pas que 720 députés européens ont été élus hier soir avec une percée populiste à relever.
00:06:45Regardez ces chiffres.
00:06:47L'AFD en Allemagne a notamment obtenu 16%, 27% pour le FPO en Autriche.
00:06:52Parmi les points communs, l'immigration a été le thème central des campagnes.
00:06:55Ecoutez l'analyse de Claude Moniquet.
00:06:58Le thème central ça a été l'immigration.
00:07:00Et surtout le fait que beaucoup d'Européens dans des pays différents
00:07:05estiment que l'Union Européenne ne fait pas assez pour lutter contre l'immigration clandestine.
00:07:10Je pense que partout il y a un consensus sur le fait qu'une immigration
00:07:15qui serait choisie, qui serait régulée est acceptable et même probablement nécessaire.
00:07:21Mais ce qui ne passe pas c'est l'immigration clandestine.
00:07:24Ce qui ne passe pas c'est ce qui se passe aux frontières extérieures de l'Union Européenne.
00:07:26Ce sont ces bateaux qui arrivent sans cesse en Italie d'ailleurs depuis la Libye ou depuis d'autres pays.
00:07:33Ce sont ces gens qui arrivent en France pour passer vers la Grande-Bretagne.
00:07:37Tout ça, il y a vraiment, pour utiliser une expression un peu vulgaire,
00:07:41il y a eu un ras-le-bol européen face à ça.
00:07:43Et puis il y a deux phénomènes connexes qui ont joué certainement.
00:07:46Une crainte de l'islamisation puisqu'on a vu quand même ces derniers mois
00:07:51et ces deux dernières années, on a vu une montée de l'islam politique
00:07:54et de revendications de l'islam politique en Europe.
00:07:58Et puis, bien entendu, l'insécurité.
00:08:01Dans le reste de l'actualité à présent, sachez qu'une boutique châne,
00:08:04elle a été cambriolée dans la nuit, avenue Montaigne à Paris.
00:08:07Les faits se sont passés vers 5h du matin.
00:08:10Pour en savoir plus, Célia Barotte du service police-justice est avec nous.
00:08:13Bonjour Célia, plusieurs individus ont pris la fuite, racontez-nous.
00:08:17Oui, selon nos premières informations, plusieurs individus ont utilisé un véhicule
00:08:20pour pénétrer dans l'établissement situé sur l'avenue Montaigne,
00:08:25avant même que la boutique n'ouvre ce matin.
00:08:28Ils ont donc brisé la vitre avec leur véhicule.
00:08:31Le véhicule a ensuite pris feu.
00:08:33Les individus se sont donc enfuis avec de la marchandise à bord d'un second véhicule.
00:08:38Les dégâts et le préjudice sont en cours d'évaluation.
00:08:41L'incendie a été maîtrisé par les sapeurs-pompiers.
00:08:44Enfin, le parquet de Paris nous a fait savoir que la brigade de répression du banditisme
00:08:47s'est saisie de l'enquête.
00:08:49Une enquête ouverte pour plusieurs chefs.
00:08:51Vol en bande organisée, destruction, dégradation par moyens dangereux en bande organisée,
00:08:56participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime
00:09:00et refus d'obtempérer aggravé.
00:09:02Merci beaucoup pour toutes ces précisions et merci Isabelle.
00:09:05On se retrouve tout à l'heure pour un prochain journal.
00:09:07On marque une courte pause au retour de nos invités pour parler de ces élections législatives
00:09:11qui auront donc lieu dans trois semaines.
00:09:14Comment les appareils politiques vont-ils s'organiser ?
00:09:17Comment les alliances vont se créer ?
00:09:19Il y a encore beaucoup d'inconnus et puis on verra si c'est un pari risqué,
00:09:22un pari fou pour Emmanuel Macron.
00:09:28Merci de retour avec les invités que je vous présente sans plus tarder.
00:09:31Florian Tardif, bien sûr, pour le service politique, est avec nous.
00:09:34Merci d'être là, mon cher Florian.
00:09:36Ainsi qu'Yvan Rioufol, comme tous les lundis.
00:09:38Bonjour, bienvenue en ce début de semaine.
00:09:40Frédéric Durand également, journaliste.
00:09:42Et puis on accueille Alexia Germont.
00:09:43Bonjour Alexia, je rappelle que vous êtes avocate, présidente du think tank France Audacieuse.
00:09:48Il était 21h02-03, lorsqu'Emmanuel Macron a ringardisé les élections européennes.
00:09:54La dissolution, celle que personne en Macronie n'envisageait à part lui et quelques proches, sans doute,
00:09:59est donc venue rebattre toutes les cartes.
00:10:02Pari risqué, suicide, coup de maître, l'histoire le dira bien assez vite.
00:10:06Dans trois semaines, tous aux urnes.
00:10:08Les États-majors, entre temps, fourbissent leurs armes,
00:10:10regardent à la loupe toutes les circonscriptions.
00:10:11Les réunions s'enchaînent, on va en parler bien sûr avec vous.
00:10:14Et puis on verra qu'en termes d'organisation, ça risque d'être un peu compliqué.
00:10:17Je voulais juste vous citer cette question.
00:10:19C'est dans l'édito du Parisien aujourd'hui.
00:10:21J'ai trouvé ça assez bien pour résumer.
00:10:23Répond-on à un pari raté par un autre pari,
00:10:26tel un joueur de casino persuadé de se refaire après avoir perdu gros ?
00:10:30Est-ce que c'est ça l'état d'esprit d'Emmanuel Macron aujourd'hui ?
00:10:33Si c'est pour un joueur de casino, j'aurais tendance à vous dire oui.
00:10:36C'est vrai que c'est souvent ce qu'on fait au casino.
00:10:38On parie, on perd, on reparie, on reperd peut-être,
00:10:42on parie une troisième fois.
00:10:44Le problème, c'est qu'il n'a pas non plus 15 gâchettes.
00:10:46Donc voilà, il en a une qui est à sa disposition,
00:10:51qu'il a décidé de tirer hier soir après le coup de foudre,
00:10:56je disais tout à l'heure le coup de tonnerre.
00:10:58Mais il ne pourra pas redissoudre l'Assemblée nationale avant un an.
00:11:02Donc c'est-à-dire que là, il s'engage sur un chemin périlleux.
00:11:06Pourquoi ? Parce qu'il n'a aucune idée des résultats des élections législatives.
00:11:12Car les élections européennes,
00:11:14même si on commente comme si on pouvait faire un parallèle
00:11:17de ce qui s'est passé hier soir par rapport à ce qui va se passer le 30 et le 7 juillet,
00:11:21c'est totalement différent.
00:11:23Il n'y a plus de proportionnel, ça joue au niveau local,
00:11:26c'est une élection nationale,
00:11:28peut-être que les citoyens vont voter différemment.
00:11:31Donc on verra dans les prochains jours la tactique justement politique des différents camps.
00:11:34Et on va se rendre à l'Assemblée nationale où nous attend Élodie Huchard.
00:11:37Bonjour Élodie, Alain, c'est la douche froide quand même pour beaucoup de députés
00:11:42et même pour la Présidente de l'Assemblée nationale.
00:11:45Parlez-nous un peu des réactions entendues.
00:11:49La Présidente de l'Assemblée, Yael Broun-Pivet,
00:11:52qui si j'ose dire comme à son habitude va à l'encontre du Président de la République,
00:11:56elle explique ce matin à nos confrères de France 2
00:11:58qu'il y avait un autre chemin possible, celui d'un pacte de gouvernement.
00:12:01On va vous montrer un peu avec Jean-Laurent Constantin
00:12:04justement l'ambiance qui règne ici à l'Assemblée
00:12:06et les détails qui changent de d'habitude.
00:12:08Par exemple normalement sur cette télé que vous montre Jean-Laurent,
00:12:10vous avez la séance en cours.
00:12:12Donc soit les textes qui sont en train d'être étudiés
00:12:14ou ceux qui vont être étudiés.
00:12:16Il n'y a donc plus rien puisque tous les textes maintenant sont passés à la trappe.
00:12:19Et normalement nous les journalistes on reste dans cette salle des pas perdus
00:12:22pour réaliser nos duplexes.
00:12:24Mais aujourd'hui avec nos confrères on en profite un petit peu
00:12:27comme il n'y a pas grand monde justement pour se balader à l'Assemblée
00:12:29parce que vous allez le voir il y a beaucoup de journalistes
00:12:33bien que là un peu moins que ce matin.
00:12:35En revanche il y a très peu de députés.
00:12:37On a pu quand même s'entretenir avec certains d'entre eux.
00:12:40Par exemple Éric Coquerel qui est venu à l'Assemblée
00:12:43pour régler les détails techniques.
00:12:45Parce qu'il faut savoir que même dans les services
00:12:47très peu étaient déjà là en 1997.
00:12:49Ils ne savent donc pas vraiment comment les choses vont se passer.
00:12:51Est-ce qu'ils peuvent garder leur bureau ?
00:12:53Que deviennent leurs collaborateurs ?
00:12:55Puisque les contrats prennent fin au moment de la dissolution.
00:12:57Tout ça est aussi à régler.
00:12:59Ils sont là très concentrés sur leur campagne.
00:13:01Le mot qu'on entend le plus c'est combatif.
00:13:03Parce que tous partis politiques confondus
00:13:05ils veulent se prouver que cette dissolution peut être une chance.
00:13:08Même si évidemment au sein de certains groupes
00:13:10on craint un peu plus notamment chez les Républicains
00:13:12ou même à l'instant à la France Insoumise.
00:13:14Une conseillère me disait l'avantage c'est qu'on a quand même un gros groupe.
00:13:16Même si on en perd un paquet on restera toujours un groupe.
00:13:19Parce que c'est ça maintenant la grande inconnue.
00:13:21À quoi ressemblera l'Assemblée nationale le 7 juillet au soir ?
00:13:24Merci beaucoup.
00:13:26Élodie on vous retrouvera cet après-midi à nouveau.
00:13:27Alexia Germont je vais commencer peut-être avec vous.
00:13:29C'est vrai qu'on fait un peu un saut dans l'inconnu
00:13:31pour ceux qui n'ont pas l'expérience.
00:13:33Effectivement la dernière dissolution remonte à 1997.
00:13:36Donc il y en a certains qui sont de jeunes députés
00:13:38qui n'étaient même pas nés ou à peine nés.
00:13:41Si pour certains.
00:13:43Pour certains et ils n'étaient pas nés.
00:13:45On pense à Louis Moyard par exemple.
00:13:47Est-ce que vous faites partie de ceux qui se sont dit hier
00:13:50mon Dieu il est fou ?
00:13:52Ou vous vous êtes dit pour reprendre un terme qui va vous plaire
00:13:55sans doute c'est un choix audacieux de sa part ?
00:13:58Ni l'un ni l'autre.
00:14:00Ni l'un ni l'autre et ce n'est pas pour botter en touche.
00:14:02J'aurais dit quelle décision surprenante.
00:14:06Surprenante en termes de timing sur le fond déjà.
00:14:09Il y avait la dissolution qui était possible
00:14:12mais possible et pas obligatoire évidemment.
00:14:17Et donc il y avait cette autre solution
00:14:20qui était réclamée par certains depuis longtemps
00:14:22qui était la constitution d'un pacte de gouvernement.
00:14:27Vous rejoignez l'avis de Yael Broun-Pivet.
00:14:29C'est ce que dit Yael Broun-Pivet.
00:14:31Je ne dis pas que c'est la ligne que je rejoins
00:14:33mais en tout cas c'était une option.
00:14:35C'était dans l'arbre des possibles.
00:14:37Et quant au timing, quant au séquencement de cette proposition
00:14:44finalement l'article 12 il a vite été utilisé.
00:14:49Est-ce qu'une consultation c'est une consultation si rapide ?
00:14:53Consultation ça peut vouloir dire échanger
00:14:55et prendre les avis positifs, les avis négatifs.
00:14:59On rentre dans une période qui est quand même extrêmement mouvementée
00:15:03on le sait avec les Jeux Olympiques
00:15:06où beaucoup de monde est réquisitionné
00:15:08pour faire tourner le pays correctement.
00:15:11Et c'est quand même un saut dans l'inconnu.
00:15:15Donc vous voyez ça répond très précisément à votre question.
00:15:18Ce n'est pas un choix audacieux.
00:15:19C'est certainement un choix qui est en tout cas ambitieux
00:15:27mais peut-être périlleux.
00:15:29Est-ce que c'est en effet de nature à mettre en péril
00:15:32nos institutions, notre pays
00:15:34même alors qu'approchent des échéances importantes
00:15:37où les yeux seront tournés vers Paris dans quelques semaines ?
00:15:40On ne voit pas en quoi ça mettrait en péril notre pays.
00:15:43C'est un choix éminemment démocratique j'applaudis
00:15:45au choix du Président de la République.
00:15:46Il ne nous avait pas habitués à écouter le peuple à ce point-là.
00:15:50Aujourd'hui il y a une colère française qui s'est exprimée.
00:15:53Simplement mon interrogation est de savoir
00:15:55s'il a bien analysé cette colère-là.
00:15:57Il semblerait avoir sa réaction un peu impulsive dans le fond.
00:16:01Qu'il ait été blessé dans son narcissisme
00:16:03et qu'il pense à échéance de 20 jours
00:16:05pouvoir rétablir dans le fond la confiance des Français
00:16:08en mettant en scène naturellement l'incompétence de Marine Le Pen.
00:16:12On connaît ça.
00:16:13On connaît son argument depuis maintenant sept ans
00:16:16et en mettant en scène également la montée d'un péril
00:16:19soi-disant fasciste ou d'extrême droite.
00:16:22Il était encore à avoir d'ours sur glane aujourd'hui
00:16:24pour montrer en filigrane qu'elle pourrait être cette menace-là.
00:16:27Donc on voit ces grosses ficelles qui vont être tirées
00:16:29mais il me semble que le Président de la République
00:16:31n'a pas pris la mesure du rejet autour de sa propre personne
00:16:34du rejet populaire autour de sa propre personne
00:16:36et du rejet également de sa politique.
00:16:38C'est également la politique des mondialistes
00:16:41qui a été rejetée.
00:16:43Pas seulement en France mais également en Europe
00:16:45avec un courant souverainiste
00:16:47qui balaye toutes les vieilles idéologies
00:16:49toutes les vieilles utopies.
00:16:51Et je pense que le Président de la République
00:16:53se ment à lui-même en pensant qu'il va pouvoir se rétablir
00:16:55et je crains que s'il ne pousse les Français
00:16:58à nouveau plébisciter contre lui-même
00:17:01à l'issue de cette législative-là
00:17:04il serait contraint, s'il veut bien entendre à nouveau
00:17:07les Français et la voix des Français
00:17:09il serait alors contraint de démissionner
00:17:11car s'il veut être gaullien jusqu'au bout
00:17:13et si ce plébiscite avait à se confirmer
00:17:15il pourrait se confirmer si on en suit la logique électorale
00:17:18alors le Président devrait partir.
00:17:20Alors le RN depuis des semaines
00:17:22n'avait de cesse de réclamer en fait
00:17:24cette dissolution si jamais
00:17:26donc il l'emportait comme le prédisaient les sondages
00:17:29finalement aujourd'hui il se retrouve peut-être
00:17:31un peu pris au dépourvu pour certains
00:17:33parce que ça oblige quand même à se mettre
00:17:35en ordre de bataille assez rapidement
00:17:37est-ce que ça sera forcément une confirmation
00:17:39gagnante pour eux dans trois semaines ?
00:17:40Déjà moi je vois difficilement
00:17:42comment on passe de 88 sièges aujourd'hui
00:17:46à 289 pour gouverner
00:17:48tout au logique, c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:17:50le RN a 88 députés
00:17:52imaginons qu'il double son score
00:17:54ce qui est rare
00:17:56mais soyons clairs, il n'aura pas de majorité
00:17:58un petit peu de temps
00:18:00même s'il doublait son score
00:18:02on serait à 170 députés
00:18:04mettons, 289 il en faut pour gouverner
00:18:06donc je pense que la difficulté est là
00:18:08elle est évidente
00:18:10au bout de 2019
00:18:12on est en touche-touche
00:18:14entre les macronistes et le RN
00:18:1622-23%
00:18:18et là on se retrouve avec un RN
00:18:20qui fait le double
00:18:22donc ça c'est un échec
00:18:24les français rejettent
00:18:26il y a un rejet des élites
00:18:28en tout cas des élites telles qu'elles se présentent
00:18:30aujourd'hui au peuple
00:18:32technocratiques, plus soucieuses
00:18:34semble-t-il de l'Europe
00:18:36du monde que du pays lui-même
00:18:38et donc je pense qu'il y a eu un rejet très fort
00:18:40du RN
00:18:42dans les urnes dans trois semaines
00:18:44donc quel est le choix de Macron ?
00:18:46parce qu'en fait il a tout fait pour indiquer la montée du RN
00:18:49rien n'a fonctionné
00:18:51parce qu'il n'a pas compris une chose très simple
00:18:53c'est que pour indiquer la montée du RN
00:18:55il faut satisfaire le peuple
00:18:57il ne s'agit pas de diaboliser le RN
00:18:59mais de prendre des mesures politiques
00:19:01de telle sorte que les gens
00:19:03se retrouvent leurs petits en gros
00:19:05il ne l'a jamais fait
00:19:07il croyait que simplement dire attention
00:19:08c'est ce qu'il faisait
00:19:10non les gens se disent
00:19:12mais moi ma vie est de plus en plus mauvaise
00:19:14mes enfants vont avoir une vie encore plus mauvaise
00:19:16que la mienne etc
00:19:18donc ça ça marche pas
00:19:20donc aujourd'hui il se dit je dissous
00:19:22mais je dissous ça ne veut pas dire
00:19:24je mets le RN au pouvoir
00:19:26par contre ça veut dire
00:19:28ça risque malgré tout
00:19:30je vous répète
00:19:32je ne sais pas comment on passe de 88 députés
00:19:34à 289
00:19:36si nous en avons ne serait-ce que 150
00:19:38ça ne fonctionne plus
00:19:40on assiste là à l'effondrement
00:19:42de ce qui était le politique
00:19:44on va faire tourner un peu la parole
00:19:46c'est-à-dire que Macron va décider
00:19:48de ne pas présenter de candidats
00:19:50face à certains députés
00:19:52socialistes parfois, de droite d'autres fois
00:19:54sans doute qu'il va les conserver
00:19:56face à la LFI et au RN
00:19:58parce que c'est ça sa stratégie
00:20:00et là il leur dira
00:20:02mais vous vous mettez redevable de votre élection
00:20:04donc c'est plutôt ça le jeu qu'il joue
00:20:06ce n'est pas un jeu
00:20:08c'est un jeu nouveau
00:20:10mais d'une nouvelle manière
00:20:12c'est-à-dire ne présenter plus de candidats
00:20:14vous avez parlé un peu longtemps à la Frédérique
00:20:16il ne faut pas prendre le temps de parler aux autres
00:20:18allez-y Alexia
00:20:20c'est en cela que c'est périlleux
00:20:22c'est parce que ça ouvre
00:20:24une période d'incertitude très forte
00:20:26et si on revient un peu en arrière
00:20:28qu'est-ce que les français
00:20:30n'ont pas supporté là
00:20:32c'est ce mode de gouvernance
00:20:34où il n'y avait plus de majorité claire
00:20:36donc on n'a pas été clair
00:20:38on n'est pas capable
00:20:40de trouver des coalitions sur des textes
00:20:42qui est d'ailleurs la façon dont l'Europe fonctionne
00:20:44et qu'on est incapable de faire en France
00:20:46mais il n'y en aura pas forcément de plus clair
00:20:48exactement mais j'y viens
00:20:50donc on a une carte qui a été utilisée
00:20:52comme vous l'avez dit
00:20:54avec plus d'options possibles pendant un an
00:20:56et on risque de se retrouver
00:20:58et c'est en cela que c'est périlleux
00:21:00pour le pays
00:21:02avec des équilibres qui vont être modifiés
00:21:04mais des équilibres
00:21:06qui ne permettent pas de gouverner
00:21:08donc comme vous le dites très justement
00:21:10le saut quantique
00:21:12de 88 à 289
00:21:14est quand même très conséquent
00:21:16et donc la plus probable
00:21:18des situations
00:21:20parce que comme vous le disiez très bien
00:21:22ce n'est pas de la proportionnelle
00:21:24donc là on va retrouver
00:21:26les problématiques des triangulaires
00:21:28au deuxième cours
00:21:30qui changent les choses
00:21:32qui changent la donne
00:21:34ce sont des élections circo par circo
00:21:36le retour du front républicain
00:21:38c'est un problème de fond
00:21:40c'est que
00:21:42on voit bien que pour être capable
00:21:44de partir à ces élections
00:21:46dans les temps qui sont demandés
00:21:48ça veut dire que d'ici la fin de la semaine
00:21:50vous avez l'obligation de déposer
00:21:52les listes etc
00:21:54donc ça veut dire quoi ?
00:21:56ça veut dire d'abord
00:21:58que vous êtes contraint
00:22:00que ces élections seront trustées
00:22:02par les grosses machines politiques
00:22:04évidemment parce que
00:22:06déjà un candidat qui voudrait partir
00:22:08c'est un candidat
00:22:10donc vous voyez bien qu'il y a
00:22:12une forte prime au sortant
00:22:14avec une visibilité impossible
00:22:16sur l'état des forces politiques
00:22:18puisque ça se fera circo par circo
00:22:20pour essayer d'imposer un match
00:22:22qui met en défaut
00:22:24et LFI
00:22:26parce qu'il faut aussi penser à LFI
00:22:28et le RN
00:22:30Florian, j'ai juste une question
00:22:32ce que vous disent les analystes politiques
00:22:34les sondeurs
00:22:36est-ce qu'en gros
00:22:38c'est un vote sanction de Macron
00:22:40ou aujourd'hui on peut dire
00:22:42dans le pays
00:22:44qu'il y a un vrai vote d'adhésion
00:22:46aux idées du RN
00:22:48et que dans ce cas
00:22:50les législatives ce n'est pas les européennes ?
00:22:52Alors les deux
00:22:54pourquoi ?
00:22:56Tout simplement parce que
00:22:58et c'est intéressant
00:23:00je l'évoque assez régulièrement
00:23:02sur ce plateau
00:23:04lorsque l'on étudie
00:23:06ce qui se passe dans une campagne
00:23:08du Valais-Réaillé
00:23:10au tout début on était aux alentours
00:23:12d'une candidate renaissance
00:23:14vers 20%
00:23:16Jordan Bardella n'était pas loin des 30%
00:23:18mais voilà
00:23:20donc il y avait à peu près un socle électoral
00:23:22qui était pour l'un aux alentours de 30%
00:23:24pour l'autre aux alentours de 20%
00:23:26à partir du moment
00:23:28où le gouvernement
00:23:30c'est-à-dire vote d'adhésion
00:23:32à partir du moment où le gouvernement
00:23:34s'est engagé dans cette campagne
00:23:36à commencer par Emmanuel Macron
00:23:38puis les ministres
00:23:40on voit qu'il y a
00:23:42une dynamique qui s'enclenche
00:23:44pour Jordan Bardella à Laos
00:23:46et une dynamique qui s'enclenche
00:23:48pour Valais-Réaillé à l'ouest
00:23:50donc on est parti d'un vote d'adhésion
00:23:52il y a toujours eu un vote d'adhésion
00:23:54d'ailleurs ce plancher de 15%
00:23:56c'est vraiment un vote convaincu
00:23:58par l'action de la majorité présidentielle
00:24:01et ensuite il y a eu un vote sanction
00:24:03tout simplement parce que l'exécutif
00:24:05a commencé à faire campagne
00:24:06c'est très intéressant
00:24:08parce qu'on va retrouver Isabelle pour le journal
00:24:10c'est pratiquement l'heure, pratiquement 14h30
00:24:12mais on revient juste après
00:24:14pour parler évidemment encore de politique
00:24:16je vous rassure
00:24:18De retour avec Isabelle Piboulot
00:24:20pour le journal
00:24:22Rebonjour Isabelle
00:24:24au lendemain de sa défaite aux européennes
00:24:26Emmanuel Macron assure faire confiance aux français
00:24:28Le chef de l'État a rappelé sur X ce matin
00:24:30que les législatives se tiendront
00:24:32le 30 juin et le 7 juillet
00:24:34il déclare également
00:24:36que ce n'est plus juste pour lui-même
00:24:38et pour les générations futures
00:24:40ma seule ambition est d'être utile
00:24:42à notre pays que j'aime tant
00:24:44et puis les réactions politiques
00:24:46ne se sont pas faites attendre
00:24:48après la dissolution de Marine Le Pen
00:24:50en passant par Jean-Luc Mélenchon
00:24:52ou encore Éric Zemmour
00:24:54si certains appellent à l'union
00:24:56notamment à droite
00:24:58d'autres espèrent une alliance de barrage
00:25:00le point avec Kylian Salé et Dounia Tengour
00:25:03Quelques minutes après l'annonce
00:25:04la France Insoumise prend la parole
00:25:06et fixe le cap
00:25:08Nous sommes prêts à exercer le pouvoir
00:25:10si les français nous font confiance
00:25:12lors de ces futures élections législatives
00:25:14nous sommes prêts à redresser le pays
00:25:16prêts à défendre les intérêts des français
00:25:19prêts à mettre fin à cette immigration de masse
00:25:22Pour la France Insoumise
00:25:24les élections législatives rappellent
00:25:26de bons souvenirs
00:25:28la nupes était arrivée juste derrière
00:25:30la majorité présidentielle
00:25:32au premier tour en 2022
00:25:34le premier tour de l'élection législative de 2022
00:25:41Nous pouvons le gagner de nouveau
00:25:45Après la dissolution de l'Assemblée Nationale
00:25:48Éric Zemmour et son parti reconquêtent
00:25:50appel à la vaste union des droits
00:25:52tant vu des élections législatives
00:25:54hypothèse exclue par le parti Les Républicains
00:25:57Nous n'avons évidemment pas l'intention
00:25:59de nous allier, de nous dissoudre
00:26:01nous continuerons de défendre nos convictions
00:26:03Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti Socialiste
00:26:06appelle à une alliance cohérente
00:26:08pour contrer le RN et reconquête
00:26:10Les différents partis politiques
00:26:12n'ont que trois semaines pour convaincre
00:26:14avant le premier tour des élections législatives
00:26:16Au total, 720 députés européens
00:26:18ont donc été élus hier
00:26:20avec divers défis qui les attendent
00:26:22Le Parlement européen devra notamment
00:26:24désigner un nouveau président
00:26:26ou une nouvelle présidente de la Commission Européenne
00:26:28au courant de l'été
00:26:30Les détails avec Tancrede Guillotel
00:26:32et les groupes politiques
00:26:34pour structurer le Parlement européen
00:26:36Ce sera le premier défi
00:26:38de ces 720 euros députés élus
00:26:40Dans les prochaines semaines
00:26:42ils se réuniront par affinité politique
00:26:44avec deux règles à respecter
00:26:46Chaque groupe doit compter au moins 23 députés
00:26:48qui devront être issus d'au moins
00:26:507 pays de l'Union Européenne
00:26:52Pour cela, une date butoir
00:26:54le 16 juillet qui marque l'ouverture
00:26:56de la première session plénière de l'Assemblée
00:26:58lors de laquelle les députés éliront
00:27:00à la majorité absolue leur nouveau président
00:27:02de la Commission Européenne
00:27:04sur la lutte contre la corruption
00:27:06la responsabilité en matière d'IA
00:27:08et la lutte contre les abus sexuels
00:27:10envers les enfants notamment
00:27:12avant d'examiner les textes qui leur seront proposés
00:27:14sur la base du nouveau programme stratégique
00:27:16qui sera adopté par le Conseil européen
00:27:18début juin
00:27:20Durant l'été, les députés européens
00:27:22voteront également pour élire
00:27:24le nouveau président de la Commission Européenne
00:27:26un poste actuellement occupé
00:27:28par Ursula von der Leyen
00:27:30Puis ils auditionneront les commissaires
00:27:32à l'Assemblée Européenne
00:27:34Le processus s'achèvera enfin
00:27:36par un vote prévu à l'automne
00:27:38pour renterriner la composition
00:27:40de la Commission dans son ensemble
00:27:42Dans le reste de l'actualité,
00:27:444 commerces attaqués au fourgon Bélier
00:27:46ça s'est passé la nuit dernière à Montélimar
00:27:48A Montélimar effectivement
00:27:50Un salon de coiffure, un magasin
00:27:52et une pharmacie ont été visés
00:27:54Le fourgon utilisé a été retrouvé
00:27:56par des policiers avec des fausses plaques
00:27:58abandonnés dans un lotissement
00:28:00Si les agresseurs n'ont déroupé
00:28:02leur surveillance,
00:28:04le préjudice va bien plus loin
00:28:06que cette somme dérisoire
00:28:08Le préjudice actuel,
00:28:10on parle d'une somme de 50 euros
00:28:12Le préjudice actuel,
00:28:14mais il faut savoir que derrière
00:28:16il y a des victimes
00:28:18Ces personnes qui possèdent ces magasins
00:28:20eux ils se disent
00:28:22pour 50 euros j'ai la devanture
00:28:24de mon magasin qui est complètement cassé
00:28:26Le préjudice en fait
00:28:28il est de plusieurs milliers d'euros
00:28:30pour ces entreprises
00:28:32qui ne vendent rien
00:28:34C'est pour ça qu'en France
00:28:36il faut un véritable choc d'autorité
00:28:38Et puis on vous emmène à Marseille
00:28:40à la découverte d'un musée un peu particulier
00:28:42Un musée flottant
00:28:44Le bateau du festival Art Explora
00:28:46a fait escale dans la cité phocéenne
00:28:48avant de rejoindre le Maroc
00:28:50puis l'Espagne
00:28:52L'occasion pour le public de plonger
00:28:54dans les ambiances sonores
00:28:56propres à la Méditerranée
00:28:58Mais pas que
00:29:00Dans le port de Marseille
00:29:02il y a un bateau assez spécial
00:29:04Ce catamaran de 47 mètres de long
00:29:06abrite un musée virtuel
00:29:10Une salle dédiée à des figures féminines
00:29:12des civilisations méditerranéennes
00:29:16Ces dizaines d'oeuvres exposées au musée du Louvre
00:29:18sont également visibles directement dans ce bateau
00:29:23On est sur un dispositif technique
00:29:25avec des murs de LED
00:29:28et de LED au plafond
00:29:30pour vraiment venir immerger
00:29:32les visiteurs
00:29:34On a une salle de 16 mètres sur 5
00:29:36On a numérisé plus de 50 oeuvres en 3D
00:29:38du musée du Louvre
00:29:40pour vraiment les présenter
00:29:42d'une manière extrêmement forte
00:29:44et émotionnelle pour les visiteurs
00:29:46Une immersion visuelle
00:29:48mais également sonore
00:29:50Sur ce ponton
00:29:52les 2000 visiteurs journaliers
00:29:54seront plongés dans l'histoire
00:29:56de la Méditerranée
00:29:58Il va y avoir des chiliennes
00:30:00qui vont prendre tout l'espace
00:30:02qui sera distribué à l'entrée du bateau
00:30:04pour découvrir une carte postale
00:30:06de la Méditerranée
00:30:08Ce vaisseau amiral
00:30:10financé par une association française
00:30:12sillonnera la Méditerranée
00:30:14et fera escale dans 15 pays
00:30:16et 20 villes hautes
00:30:18jusqu'en 2026
00:30:20Merci beaucoup
00:30:22tout à l'heure pour votre grand journal de 15h
00:30:24On revient pour parler de la dissolution
00:30:26et de ce qui pourrait se profiler
00:30:28dans 3 semaines
00:30:30Y aura-t-il un gouvernement
00:30:32qui s'assurera
00:30:34qu'aujourd'hui tout le monde
00:30:36est en train d'examiner
00:30:38les circonscriptions
00:30:40pour voir où placer les candidats
00:30:42qui ont le plus de chance
00:30:44De retour avec nos invités
00:30:46pour décrypter ce qui va se passer
00:30:48dans la séquence politique
00:30:50qui est amorcée dans les 3 prochaines semaines
00:30:52Florian Tardif, Yvan Rioufol, Frédéric Durand
00:30:54et Alexia Germon sont avec moi sur ce plateau
00:30:56Les Français qui sont donc appelés à nouveau aux urnes
00:30:58Comment ça va se passer concrètement ?
00:31:00Regardez ce sujet
00:31:02C'est l'élection nationale
00:31:04qui provoque un séisme politique
00:31:06Deux ans seulement après
00:31:08les dernières élections législatives
00:31:10les Français sont à nouveau appelés aux urnes
00:31:12le 30 juin et 7 juillet prochains
00:31:14pour élire leur député
00:31:16C'est l'élection législative
00:31:18qui aura les conséquences
00:31:20les plus lourdes pour la France
00:31:22pour les Français
00:31:24de l'histoire de la Vème République
00:31:26Je vais me mobiliser dans les jours qui viennent
00:31:28pour que chacun réalise
00:31:30la gravité de ces élections
00:31:32et de la paralysie totale
00:31:34des travaux conduits par l'Assemblée nationale
00:31:36Tous les textes actuellement discutés
00:31:38au sein de l'hémicycle sont suspendus
00:31:40ils devront être déposés
00:31:42et entièrement examinés à nouveau
00:31:44par la nouvelle Assemblée élue
00:31:46Plus aucun texte, plus de questions au gouvernement
00:31:48plus d'activité de l'Assemblée nationale
00:31:50on assure les affaires courantes
00:31:52et le texte sur la fin de vie
00:31:54devra être redéposé
00:31:56par un nouveau gouvernement
00:31:58et tous les débats qui ont eu lieu
00:32:00en commission spéciale et dans l'hémicycle
00:32:02tous les députés qui composaient
00:32:04l'Assemblée nationale
00:32:06peuvent se représenter
00:32:08à ces élections législatives
00:32:10mais uniquement s'ils sont réinvestis
00:32:12par leur parti politique
00:32:14des nouvelles candidatures
00:32:16sont également possibles
00:32:18c'est la première fois depuis 1997
00:32:20et la dissolution de l'Assemblée
00:32:22décidée par Jacques Chirac
00:32:24que la France va connaître
00:32:26des élections législatives anticipées
00:32:28Yvan, vous vouliez dire un mot tout à l'heure
00:32:30sur le vote d'adhésion ou pas
00:32:32après on comprend la panique
00:32:34qui gagne aujourd'hui
00:32:36une partie des membres du gouvernement
00:32:38singulièrement on a vu monsieur Le Maire
00:32:40qui commence à s'inquiéter naturellement
00:32:42car dans le fond ce que l'on voit apparaître
00:32:44c'est une véritable révolution
00:32:46à prendre dans son sens premier
00:32:48révolverait de retour en arrière
00:32:50une sorte de révolution conservatrice
00:32:52avec la fin d'un vieux monde
00:32:54ce vieux monde qui était celui
00:32:56des mondialistes
00:32:58des mondialistes qui rejettent
00:33:00et la nation et le peuple
00:33:02populaire qui maintenant
00:33:04s'est libérée de tous les carcans idéologiques
00:33:06et qui rebelle qu'elle est
00:33:08et prête aujourd'hui à ne plus succomber
00:33:10à tous les interdits de pensée
00:33:12et à tout ce qui représentait
00:33:14pour moi en tout cas
00:33:16le conformisme totalitaire
00:33:18qui s'effondrant me fait penser
00:33:20également à un parallèle avec
00:33:22le mur de Berlin qui s'effondre également
00:33:24je pense qu'on est dans cette période
00:33:26pré-révolutionnaire qui oblige maintenant
00:33:28à entendre le peuple davantage
00:33:30que les élites ou en tout cas
00:33:32les perspectives et me semble-t-il
00:33:34toutes les surprises
00:33:36et les mauvaises surprises
00:33:38pour ceux qui nous ont gouvernés
00:33:40et puis autre question
00:33:42la gauche peut-elle s'unir sérieusement
00:33:44avec une France insoumise
00:33:46qui veut rester à la manoeuvre
00:33:48après les outrances, les invectives
00:33:50les lignes rouges qui ont été franchies
00:33:52hier déjà il était 21h05
00:33:54on a tous noté que beaucoup
00:33:56appelaient d'ores et déjà
00:33:58à faire revivre la nupèce
00:34:00dont on pensait qu'elle était morte
00:34:02est-ce qu'on peut pas s'entendre
00:34:04est-ce que le PS d'Olivier Faure
00:34:06est réconciliable avec celui
00:34:08de Raphaël Glucksmann
00:34:10qui a été assez clair hier soir ?
00:34:12C'est toute la question Nelly
00:34:14pour tout vous dire
00:34:16il y a très peu de choses
00:34:18voire rien qui filtre
00:34:20de ces réunions, de ces discussions
00:34:22entre les différents élus de gauche
00:34:24d'abord il y a cette question
00:34:26autour de qui peut se nouer
00:34:28une nouvelle alliance à gauche
00:34:30les rapports de force
00:34:32européennes autour de 14%
00:34:34et il veut donc tendre la main
00:34:36à une gauche sans outrance
00:34:38pour reprendre sa formule
00:34:40et on comprend que le message
00:34:42est notamment destiné à Jean-Luc Mélenchon
00:34:44et la France Insoumise
00:34:46la France Insoumise qui dans la nuit
00:34:48a publié un communiqué pour appeler
00:34:50à se réunir sur le programme
00:34:52de la nupèce en déclinant
00:34:54un certain nombre de mesures
00:34:56revenir en quelque sorte
00:34:58à l'esprit de 2022
00:35:00mais la question c'est de savoir
00:35:02s'il y a de la force politique
00:35:04c'est toute la question
00:35:06et tout ce qui va se jouer
00:35:08dans les heures et les jours à venir
00:35:10avec des échanges on l'imagine
00:35:12entre les différentes forces politiques
00:35:14tout cela doit se faire en très peu de temps
00:35:16parce que vous le savez
00:35:18les élections vont arriver très vite
00:35:20on rappelle qu'en 2022
00:35:22lors des élections législatives
00:35:24la nupèce en son ensemble
00:35:26avait pu amener 151 députés
00:35:28dans l'hémicycle
00:35:30il faudra essayer de faire
00:35:32en sorte que les électeurs
00:35:34vont-ils entrer dans la combine
00:35:36il va y avoir une tentative
00:35:38de trouver les chemins
00:35:40d'un pacte à gauche
00:35:42ce qui est normal
00:35:44d'ailleurs j'ai écouté Sarah Knafo
00:35:46hier soir qui disait
00:35:48ils savent le faire à gauche
00:35:50nous on ne sait pas le faire à droite
00:35:52et elle le donnait un exemple
00:35:54cependant je pense que ça ne pourra pas
00:35:56être la nupèce
00:35:58je pense que ça ne sera pas la nupèce
00:36:00parce que ça porte trop
00:36:02d'ailleurs il y a des voix
00:36:04dissonantes au sein même de la LFI
00:36:06puisque vous avez vu que Ruffin
00:36:08il y a deux attitudes qui se différentent
00:36:10une attitude qui se veut hégémonique
00:36:12et très dominante
00:36:14celle de la LFI d'aujourd'hui
00:36:16et puis il y en a d'autres
00:36:18qui disent non il faut
00:36:20notamment au vu des scores
00:36:22des européens malgré tout
00:36:24non il faut être dans quelque chose
00:36:26de moins outrancier
00:36:28c'est ce que je pense une partie de la gauche
00:36:30pense à l'égard de Jean-Luc Mélenchon
00:36:32est-ce qu'il n'est pas possible
00:36:34est-ce qu'au contraire on va avoir plutôt
00:36:36écologistes PS et PC d'un côté
00:36:38et LFI de l'autre
00:36:40on n'en sait rien pour l'instant
00:36:42on verra ce qui va se passer
00:36:44pour l'instant c'est quand même le PS qui a la main
00:36:46ils sortent à 14% quand les autres font 9%
00:36:48donc le rapport de force il a changé
00:36:50par rapport à la dernière législature
00:36:52le rapport de force a évidemment changé
00:36:54parce que le score de Raphaël Glucksmann
00:36:56qui fait plus de fois 2
00:36:58montre aussi
00:37:00même si ça ne se traduit pas
00:37:02c'est intéressant quand on voit
00:37:04que ce sont deux députés européens
00:37:06qui ont évolué, qui ont grandi
00:37:08à la mesure de leur mandat
00:37:10et donc on voit aujourd'hui
00:37:12des candidats aux européennes
00:37:14qui ont fait
00:37:16des campagnes
00:37:18qui avaient un tronc intellectuel
00:37:21sur lequel on peut être d'accord ou pas
00:37:23ce n'est pas ça le sujet
00:37:25donc aujourd'hui on voit bien que
00:37:27Raphaël Glucksmann est en passe de pouvoir
00:37:29en tout cas à défaut de changer les choses
00:37:30mais venir changer la définition
00:37:32qui était préentérinée
00:37:34là où je nous trouve
00:37:36pardon de le dire
00:37:38un peu politiquement correct
00:37:40et c'est un euphémisme sur le plateau
00:37:42mais c'est quand on dit
00:37:44les positions outrancières de LFI
00:37:46non ce n'est pas des positions outrancières
00:37:48il faut dire les choses
00:37:50les positions de LFI
00:37:52sont des positions qui ont débordé
00:37:54et qui ne sont
00:37:56insurrectionnelles ?
00:37:58alors un c'est la stratégie du chaos
00:38:00elle est théorisée
00:38:02ça c'est le premier point
00:38:04on l'a vu dans la vie parlementaire
00:38:06y compris quand on reçoit
00:38:08des personnalités politiques
00:38:10au sein de l'assemblée nationale
00:38:12ça pose quand même un problème
00:38:14de représentativité parlementaire
00:38:16quelque part on a la démocratie qu'on mérite aussi
00:38:18à nous d'avoir
00:38:20pardon de le dire de cette façon aussi tranchée
00:38:22mais à nous d'avoir
00:38:24des représentants politiques
00:38:26que nous élisons
00:38:28qui sont à la mesure
00:38:30de la démocratie
00:38:32peut-être ai-je mal compris
00:38:34les socialistes
00:38:36mais je n'imagine pas
00:38:38que Glucksmann
00:38:40qui a fait une belle campagne
00:38:42pour réhabiliter la social-démocratie
00:38:44puisse se rallier
00:38:46par un biais ou par un autre
00:38:48à LFI
00:38:50et à ce député
00:38:52parce que LFI aura un député
00:38:54qui se rapproche aujourd'hui
00:38:56des islamistes
00:38:58d'un député européen
00:39:00donc Frédéric Durand, Alexia
00:39:02et Florian reste avec nous pour la deuxième heure
00:39:04on passera évidemment par un journal
00:39:06d'Isabelle Piboulot
00:39:08et puis le débat politique
00:39:10d'ici une poignée de minutes
00:39:12à tout à l'heure
00:39:14il est 15h
00:39:16l'heure du journal d'Isabelle Piboulot
00:39:18bonjour Isabelle
00:39:20les cartes sont donc complètement rebattues
00:39:22dans la politique française
00:39:24après l'annonce de dissolution
00:39:26de l'assemblée nationale
00:39:28par Emmanuel Macron hier soir
00:39:30qui se tiendront le 30 juin
00:39:32et le 7 juillet
00:39:34il déclare également
00:39:36j'ai confiance en la capacité du peuple français
00:39:38à faire le choix le plus juste
00:39:40pour lui-même et pour les générations futures
00:39:42ma seule ambition est d'être utile
00:39:44à notre pays que j'aime tant
00:39:46et puis du côté du nouveau parlement européen
00:39:48la majorité a été redonnée
00:39:50à la grande coalition centriste de la droite
00:39:52le PPE, le parti populaire européen
00:39:54allié aux sociodémocrates et aux centristes
00:39:56on voit cela dans le détail
00:39:58avec Viviane Hervier
00:40:00qui n'est pas la seule à enregistrer
00:40:02une progression de l'extrême droite
00:40:04sur cette carte, en brun
00:40:06les pays où les droites nationalistes et radicales
00:40:08sont arrivés en tête
00:40:10c'est le cas de l'Italie, de l'Autriche
00:40:12de la Hongrie et de la Belgique
00:40:14en Italie, la chef du gouvernement
00:40:16Giorgia Meloni sort renforcée de ce scrutin
00:40:18son parti post-fasciste
00:40:20Fratelli d'Italia
00:40:22double le nombre de ses eurodéputés
00:40:24envoyés à Bruxelles
00:40:2623 contre 10 auparavant
00:40:28en Autriche, le parti anti-immigration FPO
00:40:30double aussi le nombre de ses sièges
00:40:32au Parlement européen
00:40:34quant au parti du Premier ministre nationaliste
00:40:36hongrois, Victor Orban
00:40:38il se maintient comme la première formation du pays
00:40:40même s'il enregistre un net recul
00:40:42par rapport à 2019
00:40:44enfin, en Belgique
00:40:46les électeurs, surtout en Flandre
00:40:48ont voté majoritairement pour la droite radicale
00:40:50dans d'autres pays membres de l'UE
00:40:52sans arriver en tête
00:40:54l'extrême droite réalise une percée manifeste
00:40:56c'est le cas en Allemagne
00:40:58l'AFD, avec près de 16% des suffrages
00:41:00a remporté ses élections
00:41:02derrière les conservateurs
00:41:04mais devant le SPD
00:41:06au pouvoir d'Olaf Scholz
00:41:08enfin, la droite espagnole
00:41:10a remporté ses élections
00:41:12devant le parti socialiste du Premier ministre
00:41:14Pedro Sanchez
00:41:16mais avec 9,6% des suffrages
00:41:18la formation d'extrême droite, Vox
00:41:20augmente nettement son score
00:41:22par rapport à 2019
00:41:24au total, dans le nouvel hémicycle européen
00:41:26les divers droits nationalistes
00:41:28devraient compter 230 sièges
00:41:30pour les démocrates
00:41:32dans l'actualité judiciaire
00:41:34le procès d'un commissaire de police
00:41:36est ouvert à Rennes
00:41:38près de 5 ans après la mort de Steve
00:41:40c'était lors de la fête de la musique à Nantes
00:41:42Grégoire Chastan, 54 ans
00:41:44est accusé d'homicide involontaire
00:41:46dans la nuit du 21 ou 22 juin 2019
00:41:48il pilotait le dispositif de sécurité
00:41:50les forces de l'ordre
00:41:52avaient fait usage de grenades lacrymogènes
00:41:54pour disperser les fêtards
00:41:56Steve, 24 ans, s'était noyé dans la Loire
00:41:58au cours de la soirée
00:42:00l'action du banditisme a été saisie
00:42:02après le braquage d'une boutique Chanel
00:42:04les faits se sont passés la nuit dernière
00:42:06avenue Montaigne
00:42:08plusieurs individus sont activement recherchés
00:42:10Sylvia Barotte, bonjour
00:42:12que s'est-il passé aux alentours de 5h du matin ?
00:42:14Isabelle, l'opération a été très bien préparée
00:42:16elle s'est déroulée
00:42:18avant même que la boutique Chanel
00:42:20ne s'ouvre ce matin
00:42:22elle a duré seulement quelques minutes
00:42:24ils ont été pris en charge
00:42:26par la brigade de répression
00:42:28pour cet acte
00:42:30selon nos premières informations
00:42:32plusieurs individus ont utilisé
00:42:34un véhicule, un 4x4
00:42:36pour pénétrer dans l'établissement
00:42:38en s'encastrant dans la grille de sécurité du commerce
00:42:40ils ont brisé la vitrine
00:42:42les individus se sont enfuis
00:42:44en prenant de nombreux risques
00:42:46en direction du boulevard périphérique
00:42:48avec de la marchandise à bord d'un deuxième véhicule
00:42:50et avant de s'enfuir
00:42:52ils ont mis le feu au premier véhicule
00:42:54le véhicule qui a permis
00:42:56cette opération de voiture-bélier
00:42:58les dégâts et le préjudice
00:43:00de la situation
00:43:02l'incendie a été maîtrisé
00:43:04par les sapeurs-pompiers
00:43:06et une enquête est ouverte pour plusieurs chefs
00:43:08vol en bande organisée
00:43:10destruction ou dégradation
00:43:12par moyens dangereux en bande organisée
00:43:14participation à une association de malfaiteurs
00:43:16en vue de la préparation d'un crime
00:43:18et refus d'obtempérer aggravé
00:43:20merci pour ces premières précisions
00:43:22l'actualité internationale
00:43:24marquée par ce déplacement
00:43:26d'Antony Blinken en Egypte
00:43:28pour promouvoir une proposition
00:43:30de faire pression sur le Hamas
00:43:32pour qu'il accepte une trêve
00:43:34il s'agit de la 8ème visite dans la région
00:43:36pour Antony Blinken
00:43:38après sa rencontre au Caire
00:43:40avec le président égyptien
00:43:42il se rendra en Israël
00:43:44pour échanger avec Benyamin Netanyahou
00:43:46et puis cette histoire particulièrement touchante
00:43:48le père d'un ex-otage du Hamas
00:43:50qui a été libéré ce week-end
00:43:52est décédé avant de pouvoir retrouver son fils
00:43:54Almog Merian n'a pas pu faire ses adieux à son père
00:43:56décédé d'une crise cardiaque
00:43:58la veille de sa libération
00:44:00aurait été provoquée par son chagrin
00:44:02le récit de Kylian Salé
00:44:05de retour auprès des siens
00:44:07Almog Merian doit affronter
00:44:09une nouvelle période difficile
00:44:11la veille de sa libération
00:44:13Yossi Yan, son père
00:44:15ici à droite il y a quelques années
00:44:17est décédé
00:44:19sa soeur l'a découvert mort
00:44:21en allant lui annoncer la libération de son fils
00:44:23le soir avant le retour d'Almog
00:44:25mon frère a eu une crise cardiaque
00:44:27il est mort de chagrin
00:44:28les funérailles ont eu lieu
00:44:30dans la plus stricte d'intimité familiale
00:44:32Almog Merian s'est exprimé
00:44:34par la voix du forum des familles d'otages
00:44:36Almog exprime sa gratitude
00:44:38pour tout le soutien et l'amour reçu
00:44:40mais demande de respecter son intimité
00:44:42pour faire son deuil
00:44:44avec Almog Merian
00:44:46trois autres otages ont été libérés
00:44:48selon l'armée israélienne
00:44:50il en resterait encore 116
00:44:52retenus aux mains du Hamas
00:44:54voilà pour l'essentiel de l'actualité
00:44:56on passe au sport tout de suite
00:44:58votre programme avec Nutribullet
00:45:00un maximum de nutriments
00:45:02en un minimum d'efforts
00:45:04et oui c'est aussi simple que ça
00:45:06avec Nutribullet
00:45:08rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
00:45:10votre programme avec Groupe Verlaine
00:45:12pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables
00:45:14Groupe Verlaine
00:45:16le sacre pour Carlos Alcaraz
00:45:18qui a remporté hier son premier tournoi
00:45:20de Roland Garros
00:45:22l'espagnol s'est imposé en 5-7
00:45:24face à l'allemand Alexander Zverev
00:45:266-3 2-6 5-7 6-1 6-2
00:45:28et pendant Carlos Alcaraz succède donc
00:45:30à Novak Djokovic
00:45:32retour sur un match rebondissement
00:45:34avec Rafael Rodon
00:45:37ce moment, il le rêvait depuis son plus jeune âge
00:45:40quel serait ton rêve comme professionnel ?
00:45:43gagner le Roland Garros
00:45:46vainqueur Carlos Alcaraz
00:45:519 ans après, le rêve est accompli
00:45:54c'est incroyable
00:45:55c'est quelque chose que j'ai rêvé
00:45:58d'être dans cette position
00:46:01depuis que j'ai commencé à jouer au tennis
00:46:04depuis que j'avais 5-6 ans
00:46:07c'est un grand sentiment
00:46:09l'espagnol aura douté jusqu'au 5e 7
00:46:12mais en finale d'un majeur
00:46:14Alcaraz s'est toujours imposé
00:46:16la preuve encore face à Alexander Zverev
00:46:19comme je l'ai dit plusieurs fois
00:46:21je veux que vous soyez l'un des meilleurs tennisistes du monde
00:46:23je dois donner un extra
00:46:26dans ces moments
00:46:28c'est pour ça que j'ai eu un bon succès dans la finale
00:46:53C'était votre programme avec Nutribullet
00:46:56un maximum de nutriments en un minimum d'effort
00:46:59et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet
00:47:23Les candidats qui repartent en campagne
00:47:25les français qui devront se rendre à nouveau aux urnes
00:47:27avec sans doute quelques questions logistiques qui se posent
00:47:30on va les évoquer avec nos invités, à tout de suite
00:47:35On va parler évidemment de la dissolution de l'Assemblée nationale
00:47:38par Emmanuel Macron
00:47:40hier soir, une heure à peine après l'annonce des résultats
00:47:43des élections européennes
00:47:45sur ce plateau, outre Florian Tardif
00:47:47qui est resté avec nous
00:47:49et Alexia Germont, je rappelle Alexia
00:47:50que vous êtes avocate, présidente du think-tank France Audacieuse
00:47:54à vos côtés, Rachel Fleurpardot
00:47:56qui est avocate, bonjour
00:47:58merci de nous avoir rejoints cet après-midi
00:48:00Alice Cordier, directrice du collectif Nemesis
00:48:02bonjour Alice également
00:48:04et Jean-Claude Dassier, salut Jean-Claude
00:48:06on va donc s'interroger sur ce qu'Emmanuel Macron avait en tête
00:48:09et depuis quand d'ailleurs, en prononçant cette dissolution
00:48:11à l'issue des résultats
00:48:13est-ce que c'est un pari risqué ?
00:48:15est-ce qu'il va se faire à Rakiri ?
00:48:17est-ce que c'est un coup de maître peut-être ?
00:48:18pendant trois semaines en tout cas
00:48:20nous serons tous appelés à nous rendre à nouveau aux urnes
00:48:22on va prendre, sans plus tarder avant d'entamer ce débat
00:48:24la direction de l'Assemblée Nationale
00:48:26parce que c'est la fin d'une législature
00:48:28bonjour Élodie Huchard
00:48:30quelle est l'ambiance qui règne dans les couloirs ?
00:48:32est-ce que c'est un peu étrange ?
00:48:34est-ce qu'on sait comment faire pour faire ces cartons ?
00:48:36est-ce que les assistants ont encore du travail ?
00:48:38racontez-nous
00:48:42c'est de très bonnes questions que vous posez Nelly
00:48:44parce que c'est exactement ce qu'on entend dans la bouche de tous
00:48:46les députés et les collaborateurs parlementaires
00:48:49avec lesquels on parle
00:48:51alors évidemment il y a la question du fond de la politique
00:48:53mais il y a aussi des questions très pragmatiques
00:48:55parce que ceux qui étaient déjà là en 1997
00:48:57pour la précédente dissolution
00:48:59ne sont plus forcément ici à l'Assemblée
00:49:01et même dans les services
00:49:03on ne comprend pas trop en réalité
00:49:05comment les choses sont censées se passer
00:49:07en théorie on nous dit que les députés
00:49:09peuvent garder leur bureau
00:49:11mais ce n'est peut-être pas si simple que ça
00:49:13en revanche les collaborateurs
00:49:14qui ont fait la dissolution
00:49:16et puis par exemple tout à l'heure un député me disait
00:49:18à partir d'aujourd'hui j'avais des stagiaires
00:49:20je ne peux pas les accueillir
00:49:22donc autant de questions assez compliquées
00:49:24et à régler rapidement
00:49:26et puis dans le même temps il faut aussi penser à faire campagne
00:49:28c'est-à-dire préparer ses tracts
00:49:30évidemment déposer sa candidature de manière officielle
00:49:32ouvrir un compte bancaire, un compte de campagne
00:49:34tout ça prend d'habitude beaucoup de temps
00:49:36et quand on parle aussi avec les députés
00:49:38on voit beaucoup de détermination
00:49:40parce que finalement ils n'ont plus le temps
00:49:42d'être dans la stupeur, dans la surprise
00:49:44des majorités, des républicains
00:49:46il y a un peu d'inquiétude
00:49:48je ne vais pas vous étonner en vous disant
00:49:50que les plus sereins sont ceux du Rassemblement National
00:49:52pour deux raisons
00:49:54d'abord parce que ce sont les grands gagnants
00:49:56des élections européennes
00:49:58et qu'évidemment ils ont envie de nouveau
00:50:00de gagner ces élections législatives
00:50:02et puis parce qu'il y avait ce fameux plan Matignon
00:50:04depuis longtemps il se préparait à une possible dissolution
00:50:06il est donc mis en place
00:50:08même si Thomas Ménager nous a remarqué tout à l'heure
00:50:10que ce plan devait être mis en place
00:50:12plutôt après les Jeux Olympiques
00:50:14mais ici c'est donc vraiment entre stupeur
00:50:16et panique de devoir organiser
00:50:18toute une campagne en à peine 3 semaines maintenant
00:50:20Merci beaucoup, c'est vrai
00:50:22comment on imprime les professions de foi
00:50:24les bulletins, les comptes de campagne
00:50:26sont-ils ouverts ?
00:50:28ça pose un certain nombre de questions
00:50:30je crois que vous avez été dans un bureau de vote
00:50:32ce week-end, même présidente d'un bureau de vote à Paris
00:50:34Alexia Germont
00:50:36cette logistique-là
00:50:38il va falloir la remettre en marche
00:50:40en ordre de marche pour 3 semaines
00:50:42on avait un an pour préparer les européennes
00:50:44il faut d'abord souligner que
00:50:46traditionnellement on a de plus en plus de mal
00:50:48déjà à avoir des bureaux de vote
00:50:50qui sont complets
00:50:52pour avoir des assesseurs
00:50:54le soir dépouillés avec des scrutateurs
00:50:56donc déjà ça c'est une logistique
00:50:58que les directions générales des services
00:51:00au sein des mairies
00:51:02maîtrisent bien
00:51:04mais ce sont toujours les mêmes qui s'y collent
00:51:06bien sûr, y compris des citoyens lambda
00:51:08qui n'ont pas de mandat électoral
00:51:10et qui viennent prêter renfort
00:51:12parce que comme je le disais tout à l'heure
00:51:14nous avons la démocratie que nous méritons
00:51:16et la démocratie ne vit que
00:51:18parce qu'il y a des gens qui s'impliquent
00:51:20pour la démocratie au quotidien
00:51:22bon, là on rentre
00:51:24c'est pour ça que je disais également
00:51:26qu'il me semblait que c'était un choix
00:51:28qui était périlleux
00:51:30parce que nous rentrons dans une période de l'année
00:51:32où pour cause de Jeux Olympiques
00:51:34déjà vous aviez énormément
00:51:36de personnel
00:51:38toute typologie
00:51:40confondue
00:51:42qui était réquisitionnée
00:51:44par les Jeux Olympiques
00:51:46et donc qui avait posé des vacances
00:51:48des congés en amont
00:51:50pour pouvoir être présent
00:51:52dès le démarrage des Jeux Olympiques
00:51:54donc pour certains à compter du 1er juillet
00:51:56donc ça veut dire de toute façon
00:51:58que dans le vivier traditionnel
00:52:00dans lequel vous pouvez piocher
00:52:02pour aller faire fonctionner ces bureaux de vote
00:52:04je ne vous dis pas que ce sera impossible
00:52:06ce sera possible
00:52:08mais évidemment
00:52:10ce sera évidemment beaucoup plus compliqué
00:52:12à mettre en oeuvre
00:52:14le 7 au soir
00:52:16et donc on va se retrouver
00:52:18on l'a déjà vu là
00:52:20où il y avait énormément de procurations
00:52:22qui avaient été données
00:52:24avec quand même beaucoup de participation
00:52:26bien entendu
00:52:28et là vous allez avoir
00:52:30toute la mise en place opérationnelle
00:52:32des validations des procurations
00:52:34dont je rappelle qu'il faut
00:52:36même si c'est en ligne
00:52:38aller la faire valider dans un commissariat de police
00:52:40si vous n'avez pas un compte France Identité
00:52:42et donc c'est une charge complémentaire
00:52:44des policiers sur la police
00:52:46au moment où ça ne vous étonnera pas
00:52:48si je vous dis qu'ils ont peut-être
00:52:50autre chose à faire
00:52:52pour préparer correctement l'arrivée de Rio
00:52:54Avant d'en venir à la politique
00:52:56et au choix d'Emmanuel Macron
00:52:58parce que vous avez aussi un avis là-dessus
00:53:00j'imagine Rachel Florpardot
00:53:02Florian, une question sur le plan logistique également
00:53:04c'est une question que je me suis posée hier soir
00:53:06est-ce que c'est encore possible
00:53:08là dans les 3 semaines qui viennent
00:53:10de s'inscrire sur les listes électorales
00:53:12pour ceux qui avaient raté le coche ?
00:53:14La date limite
00:53:16c'est le dernier vendredi
00:53:186 semaines avant les élections
00:53:20donc vous comprenez bien que les élections
00:53:22le corps électoral sera en l'état
00:53:24le corps électoral est figé
00:53:26après il y a des petites subtilités tout simplement
00:53:28parce que normalement
00:53:30les déclarations de candidature
00:53:32doivent également se faire 4 semaines
00:53:34avant le début des élections
00:53:36jusqu'au 4ème vendredi
00:53:38là de fait on sera à 2 semaines
00:53:40là de fait il aurait fallu
00:53:42se porter candidat vendredi dernier
00:53:44c'est pas la première fois que ça arrive
00:53:46non c'est pas la première fois que ça arrive
00:53:48il y a eu 2 dissolutions
00:53:502 fois et il y a une jurisprudence
00:53:52protégée par la constitution
00:53:54qui dit que le corps électoral
00:53:56en cas de dissolution peut être modifié
00:53:58compte tenu du fait que la dissolution
00:54:00doit s'opérer entre 20 jours et 40 jours
00:54:02après cette décision du chef de l'état
00:54:04Rachel Florpardot, est-ce que vous êtes
00:54:06de la team Yael Brune-Pivet
00:54:08dont on a compris l'émoi lorsqu'elle dit
00:54:10il y avait une autre voix
00:54:12c'est dommage qu'il ne l'ait pas explorée
00:54:14mais c'est hier parce qu'hier
00:54:16on a eu les résultats des élections européennes
00:54:18et on a vu que c'était une défaite collective
00:54:20pour tous les partis qui défendaient l'Europe
00:54:22parce que les français ont fait le choix
00:54:24de mettre à la tête un parti
00:54:26qui s'était opposé en réalité
00:54:28le Rassemblement National
00:54:30qui s'était opposé à toutes les grandes avancées
00:54:32européennes de ces dernières années
00:54:34je pense notamment au plan de relance
00:54:36je pense notamment au soutien à l'Ukraine
00:54:38face à la Russie pour ne citer que 2 exemples
00:54:40et donc face à cela
00:54:42face à cette situation inédite
00:54:44de la droite à 40% dans notre pays
00:54:46le Président de la République
00:54:48a fait preuve d'une décision très courageuse
00:54:50il fait preuve d'un grand courage
00:54:52en décidant de faire confiance
00:54:54au peuple, aux citoyens
00:54:56de s'en remettre à la démocratie
00:54:58pour permettre demain
00:55:00d'avoir un pays gouvernable
00:55:02parce qu'en plus de cette situation
00:55:04il y a une autre situation
00:55:06qui a monté ces dernières semaines
00:55:08c'est ce qui se passe à l'Assemblée Nationale
00:55:10c'est une Assemblée Nationale
00:55:12et notamment du fait de la France Insoumise
00:55:14par exemple
00:55:16faisait qu'en réalité
00:55:18cette majorité relative
00:55:20elle ne permet plus d'avancer aujourd'hui
00:55:22et c'est pour cela que le 30 juin
00:55:24et le 7 juillet prochains
00:55:26les électeurs français auront à se prononcer à nouveau
00:55:28Est-ce que le pays sera franchement gouvernable
00:55:30à la sortie ?
00:55:32Je ne le crois pas trop
00:55:34je ne vois pas comment le Rassemblement National
00:55:36qui est quasiment porte du pouvoir
00:55:38c'est ce qu'on entend depuis hier soir
00:55:40peut passer de...
00:55:4288 aujourd'hui
00:55:44à 89 en cœur
00:55:46Comment passe-t-on de 80 et quelques
00:55:48à 280 et quelques
00:55:50pour avoir une majorité cohérente
00:55:52à l'Assemblée Nationale ?
00:55:54Je pense que c'est probablement impossible
00:55:56je pense que ce qui s'est passé hier
00:55:58c'était d'abord un vote
00:56:00contre Macron et sa politique
00:56:02on en parlera si on veut bien dans une seconde
00:56:04je pense qu'il y a un sujet
00:56:06qui tient les français au cœur
00:56:08et à la gorge
00:56:10c'est l'immigration
00:56:12et toutes ses conséquences
00:56:14c'est un choix séparatiste
00:56:16qui a été amputé pour la moitié
00:56:18par le Conseil Constitutionnel
00:56:20l'affaire est entendue
00:56:22on ne touche plus à rien
00:56:24lourde erreur qui lui a déjà coûté cher
00:56:26qui va encore lui coûter beaucoup plus cher
00:56:28mais je ne vois toujours pas comment
00:56:30même si c'est assez extraordinaire
00:56:32de réussir à musser
00:56:34une élection avec une campagne
00:56:36juste avant les Jeux Olympiques
00:56:38de quoi on va avoir l'air
00:56:40toute la phase de préparation
00:56:42des Jeux Olympiques
00:56:44toutes ses responsabilités
00:56:46est-ce que le Préfet de Police va les garder ?
00:56:48honnêtement c'est au choix
00:56:50chacun en pense ce qu'il en veut
00:56:52de la part du Président de la République
00:56:54qui nous a habitués à des changements de pied fréquents
00:56:56c'est vrai
00:56:58mais néanmoins c'est culotté
00:57:00alors où c'est un pari gagnant
00:57:02mais nous verrons bien
00:57:04ne décidons pas
00:57:06ce qui va se passer le 7 juillet pour le deuxième tour
00:57:08mais où c'est un pari gagnant
00:57:10où c'est un pari stupide
00:57:12qui lui prépare
00:57:14d'une extraordinaire difficulté
00:57:16on va parler des alliances qui peuvent se nouer
00:57:18j'aimerais qu'on voit dans ce sujet
00:57:20si le RN peut confirmer
00:57:22ce qu'il a accompli hier
00:57:24et obtenir cette fameuse majorité
00:57:26le rassemblement national
00:57:28aux portes de Matignon
00:57:30avec une victoire à plus de 31%
00:57:32et la dissolution
00:57:34de l'Assemblée Nationale
00:57:36annoncée par le Président
00:57:38le parti de Marine Le Pen
00:57:40se dit prêt à exercer le pouvoir
00:57:42nous sommes prêts à redresser le pays
00:57:44prêts à défendre
00:57:46les intérêts des français
00:57:48prêts à mettre fin à cette immigration de masse
00:57:50plus tôt dans la soirée
00:57:52Jordan Bardella avait appelé Emmanuel Macron
00:57:54à prendre ses responsabilités
00:57:56le Président de la République
00:57:58doit choisir de s'en remettre
00:58:00à l'esprit des institutions
00:58:02nous lui demandons solennellement
00:58:04de prendre acte de cette nouvelle donne politique
00:58:06d'en revenir au peuple français
00:58:08et d'organiser
00:58:10de nouvelles élections législatives
00:58:12avec sa victoire écrasante aux européennes
00:58:14pour distribuer les cartes
00:58:16au niveau national
00:58:18en cas de défaite du parti présidentiel
00:58:20le Président du RN
00:58:22fait figure de favori
00:58:24au poste de Premier ministre
00:58:26et puis je vous propose aussi
00:58:28d'écouter Sébastien Chenu
00:58:30porte-parole du mouvement du RN
00:58:32et député également
00:58:34qui parle précisément de ce que va faire
00:58:36Jordan Bardella dans les prochaines semaines
00:58:38je me souviens quand on annonçait
00:58:40qu'on demanderait la dissolution
00:58:42et que Jordan Bardella serait
00:58:44tout de même
00:58:46vous demandez des choses qui sont irréalistes
00:58:48regardez Eric Zemmour avait été le premier à le faire
00:58:50la gauche nous riait au nez
00:58:52et bien non la dissolution est donc actée
00:58:54Jordan Bardella est notre candidat
00:58:56pour aller à Matignon
00:58:58nous on est clair Jordan Bardella
00:59:00a été élu député européen
00:59:02il mène la campagne pour aller à Matignon
00:59:04des 577 candidats
00:59:06de ce qui sera je l'espère
00:59:08la plus large union nationale possible
00:59:10il faut des candidats
00:59:12il faut aussi un programme
00:59:14il faut une plateforme
00:59:16et le bienvenu
00:59:18et qui a envie de s'inscrire à cette plateforme
00:59:20peut candidater avec nous
00:59:22même s'il n'est pas du RN
00:59:24Alice Cordier, peuvent-ils aller chercher
00:59:26des alliances à droite
00:59:28voire plus à droite encore que ?
00:59:30c'est possible en effet
00:59:32on sait qu'entre Marion Maréchal
00:59:34le dialogue n'a jamais été fermé
00:59:36finalement entre
00:59:38le reconquête de Marion Maréchal
00:59:40et le RN
00:59:42elle a d'ailleurs toujours expliqué
00:59:44après qu'elle ait appris
00:59:46les résultats
00:59:48et donc reconquête passé
00:59:50c'est qu'elle avait toujours fait la distinction
00:59:52entre opposants et ennemis
00:59:54justement en expliquant
00:59:56qu'elle était prête à discuter avec Jordan Bardella
00:59:58je crois d'ailleurs que c'est dans les heures à venir
01:00:00quelque chose qui va avoir lieu
01:00:02on peut en effet imaginer
01:00:04qu'il y aura un dialogue assez proche
01:00:06entre les deux parties
01:00:08la question qu'on peut se poser
01:00:10c'est Eric Ciotti a d'abord dit
01:00:12pour l'instant qu'il ne s'allierait pas
01:00:14je pense qu'il va y avoir des règlements de comptes
01:00:16qui ne sauraient tarder
01:00:18notamment entre le parti d'Eric Ciotti
01:00:20et le parti plutôt
01:00:22qui s'est présenté aux européennes
01:00:24et puis enfin
01:00:26la grande question aussi
01:00:28ça va être la NUPES
01:00:30est-ce que la NUPES va se maintenir ou pas ?
01:00:32Glucksmann a quand même été sacrément sali
01:00:34pendant les européennes
01:00:36par la France Insoumise
01:00:38qui s'est énormément attaquée à lui
01:00:40est-ce qu'il ira jusqu'à s'allier à eux
01:00:42dans le cadre des législatives
01:00:44et ces deux, on peut le dire
01:00:46voies dissidentes maintenant
01:00:48au centre conquête
01:00:50Florian, nos confrères du Figaro
01:00:52ont annoncé cet après-midi
01:00:54une réunion qui aurait lieu
01:00:56au siège du Rassemblement National
01:00:58d'ici une heure, une heure et demie
01:01:00précisément entre Marine Le Pen
01:01:02Jordan Bardella et Marion Maréchal
01:01:04pas Eric Zemmour
01:01:06Oui, c'est bien de le noter
01:01:08il y a le numéro 1 et le numéro 2
01:01:10entre guillemets du Rassemblement National
01:01:12Jordan Bardella et Marine Le Pen
01:01:14et maintenant le numéro 2
01:01:16on va dire, de reconquête
01:01:18en la personne de Marion Maréchal
01:01:21tout simplement parce que
01:01:23et on en parle depuis plusieurs jours maintenant
01:01:25il y a des tensions internes
01:01:27très fortes, très très très fortes
01:01:29entre Marion Maréchal et Eric Zemmour
01:01:32on a vu d'ailleurs cette fin de campagne
01:01:34avec par exemple le discours
01:01:36C'est un secret de polichinelle
01:01:38lorsque l'on regarde le discours hier soir
01:01:40de Marion Maréchal
01:01:42on voit bien qu'Eric Zemmour est dans la retenue
01:01:44de Marion Maréchal depuis plusieurs jours
01:01:47à rejoindre bien évidemment sa tante
01:01:50on verra les tractations
01:01:52qui vont d'ores et déjà commencer
01:01:54qui ont peut-être d'ores et déjà commencé
01:01:56puisque si on annonce une réunion à 17h
01:01:58entre ces trois personnalités
01:02:00vous avez bien compris que ce n'est pas pour
01:02:02prendre le thé ou faire je ne sais quoi
01:02:04c'est bien pour aborder la suite
01:02:06et pour parler vraiment
01:02:08Même si quand Eric Zemmour appelait à l'Union des Droites
01:02:10d'hier et ses soutiens
01:02:12on pense à Sarah Knafo qui le disait même
01:02:14pour le coup c'est la ligne
01:02:16de couper les régiments
01:02:18de tenter de faire une Union des Droites
01:02:20Oui c'est une question qu'il faut se poser
01:02:22c'est quand même assez étonnant
01:02:24qu'on soit candidat hier sur une liste
01:02:26portée par un parti politique
01:02:28et qu'aujourd'hui on ne soit plus
01:02:30c'est un peu une forme de tromperie
01:02:32des électeurs d'une certaine façon
01:02:34mais on parlait il y a un instant
01:02:36de comment seront composées ces alliances
01:02:38je crois que c'est important aussi
01:02:40d'entendre ce qu'a dit le Président de la République
01:02:42hier à ce sujet quand même
01:02:44qu'il y a quelqu'un qui serait d'accord
01:02:46pour adhérer au projet qu'il va présenter
01:02:48dans ses prochains jours
01:02:50et rejoindre cette majorité
01:02:52pour justement que demain
01:02:54il y ait une majorité qui respire du Président de la République
01:02:56Il pense qu'il peut refaire le Remarche 2017 ?
01:02:58Ce qu'il veut faire en tout cas
01:03:00c'est de permettre d'avoir une majorité réelle
01:03:02à l'Assemblée Nationale
01:03:04qui permette de faire passer des réformes
01:03:06et de véritablement répondre aux inquiétudes
01:03:08aux problèmes des Français
01:03:10Est-ce que c'est possible de ramener
01:03:12Marion Maréchal dans le giron du RN
01:03:14parce qu'il y a quand même des choses
01:03:16sur le plan du programme économique
01:03:18qui sont pratiquement irréconciliables ?
01:03:20Sur le fond ils sont irréconciliables
01:03:22c'est pas du tout la même chose
01:03:24avec Reconquête, Reconquête est plus à droite
01:03:26et le RN, et ça participe justement
01:03:28de cette stratégie de la dédiabolisation
01:03:31c'est qu'avec l'existence de Reconquête
01:03:33vous avez eu un parti
01:03:35qui a fait passer pour tiède
01:03:37le RN au lieu de certains électeurs
01:03:40Sur le plan économique
01:03:42parce que ça compte pardon
01:03:44aujourd'hui sur les marchés
01:03:46sur la remontée des taux
01:03:48Eric le mentionnait tout à l'heure
01:03:50dans votre sujet économique
01:03:52de façon fort à propos
01:03:54c'est ça précisément
01:03:56c'est que le programme économique
01:03:58qui est proposé
01:04:00moi je porte pas de jugement de valeur
01:04:02sur le RN, vous avez aujourd'hui
01:04:04des électeurs qui à la fois
01:04:06parce qu'ils ont un phénomène
01:04:08de rejet très fort
01:04:10de la politique qu'on leur propose
01:04:12aujourd'hui mais en toute légitimité
01:04:14finalement un positionnement
01:04:16et une marque d'expression
01:04:18ce qu'il faut leur dire
01:04:20c'est ce que ça fait
01:04:22d'avoir un programme économique
01:04:24comme celui du RN
01:04:26s'il était mis en oeuvre
01:04:28ça on le voit alors même
01:04:30qu'ils ne sont juste
01:04:32qu'à la porte du pouvoir
01:04:34mais on voit bien que c'est
01:04:36un changement de cap très fort
01:04:38le RN sur le plan économique
01:04:40a un programme très à gauche
01:04:42dire la retraite à 60 ans
01:04:44bien sûr la réforme
01:04:46assurance chômage
01:04:48dire l'IRPP
01:04:50l'impôt sur le revenu
01:04:52pour les moins de 30 ans
01:04:54on supprime
01:04:56hormis le fait que ce sont des mesures
01:04:58qui sont populistes, démagogiques
01:05:00parce que nous n'avons pas
01:05:02les moyens de cela
01:05:04il faut le dire
01:05:06l'ordre dans les comptes
01:05:08ça sert à avoir de la liberté
01:05:10de manoeuvre que nous n'avons pas
01:05:12et le programme du RN
01:05:14c'est ce que dit Marine Le Pen
01:05:16nous sommes prêts
01:05:18ces élections européennes
01:05:20consacrent notre mouvement
01:05:22comme la grande force d'alternance
01:05:24pour la France
01:05:26nous sommes prêts à exercer
01:05:28le pouvoir si les Français
01:05:30nous font confiance
01:05:32lors de ces futures élections législatives
01:05:34nous sommes prêts à redresser le pays
01:05:36prêts à faire revivre la France
01:05:38sont-ils si prêts Jean-Claude Dassier ?
01:05:40je ne le crois pas
01:05:42mais néanmoins ils ont le droit
01:05:44de le dire
01:05:46si cette dissolution brutale, inattendue
01:05:48tout ce que l'on voudra
01:05:50a un mérite
01:05:52c'est qu'on va enfin
01:05:54j'espère en tout cas
01:05:56regarder les programmes un peu
01:05:58davantage qu'on ne l'a fait
01:06:00sur les élections européennes
01:06:02qui n'ont pas été des élections européennes
01:06:04c'était un référendum anti-Macron
01:06:06pour des tas de raisons
01:06:08qui sont parfaitement justifiées
01:06:10mais là on va apprendre
01:06:12ce qu'est vraiment
01:06:14ça c'est plus important
01:06:16à 10 ans ou à 15 ans
01:06:18qui ont progressé
01:06:20et l'écart avec l'Allemagne
01:06:22qui est déjà d'une dizaine de points
01:06:24c'est rien par rapport
01:06:26à ce qui va nous arriver
01:06:28c'est effectivement
01:06:30un programme économique de gauche
01:06:32alors il faut le savoir
01:06:34les Français ensuite décideront
01:06:36le seul baromètre
01:06:38c'est l'immigration
01:06:40c'est vrai mais sur l'immigration aussi
01:06:42il faudra prendre des décisions
01:06:44sur les républicains
01:06:46je pense que Ciotti a parlé hier
01:06:48mais il y en a un qui doit sortir du bois
01:06:51s'il ne fait pas la campagne législative
01:06:54faudra plus qu'il compte
01:06:56vous parlez de Laurent Wauquiez
01:06:58qu'il compte être candidat à la présidentielle
01:07:00c'est maintenant
01:07:02avec Ciotti et quelques autres
01:07:04qu'il doit mener la bataille
01:07:06avec un plan précis
01:07:08de ce qu'ils feront
01:07:10notamment si après
01:07:12ils sont élus et arrivent au pouvoir
01:07:14c'est la pronostique
01:07:16je dis simplement que
01:07:18la seule manière d'espérer
01:07:20d'un retour de la droite traditionnelle
01:07:22au pouvoir
01:07:24c'est ce chemin-là
01:07:26on va parler de ce qui se passe à gauche
01:07:28il y a des choses à dire
01:07:30mais vous vouliez revenir
01:07:32sur les disparités des programmes économiques
01:07:34ce que je voulais dire
01:07:36c'était revenir sur le fait
01:07:38que Mario Maréchal s'apprête
01:07:40à quitter Reconquête
01:07:42pour le RN
01:07:44ça illustre quoi ?
01:07:46ça illustre les tromperies
01:07:48à répétition de l'extrême droite
01:07:50hier on vous dit
01:07:52je suis Reconquête
01:07:54aujourd'hui on est RN
01:07:56on vous dit je soutiens les agriculteurs
01:07:58on vote pas le budget de la PAC
01:08:00on vous dit qu'on soutient le pouvoir d'achat
01:08:02on vote pas le plan de relance
01:08:04et on vous dit qu'on veut lutter contre l'immigration
01:08:06et on vote pas le pacte Asile et Migration
01:08:08au Parlement européen
01:08:10c'est ça la réalité de l'extrême droite
01:08:12alors j'entends que
01:08:14le pacte Asile et Migration
01:08:16n'apporte pas de solution
01:08:18et qu'il n'agisse pas
01:08:20concrètement au Parlement
01:08:22dans les instances représentatives
01:08:24pour répondre et apporter des solutions concrètes
01:08:26Alice Cordier
01:08:28vous êtes en campagne avant l'heure
01:08:30ma chère madame
01:08:32vous parliez du pacte Asile et Migration
01:08:34mais Reconquête pour l'instant
01:08:36n'était pas aux européennes
01:08:38donc il n'a pas pu voter ce pacte là
01:08:40par rapport à ça
01:08:42le RN s'est opposé aussi
01:08:44par rapport à ça
01:08:46et pourquoi est-ce qu'aujourd'hui
01:08:48on reproche peut-être à Marion
01:08:50on verra de toute façon
01:08:52on ne sait pas du tout quelle décision elle va prendre
01:08:54pour l'instant elle a juste expliqué
01:08:56qu'elle allait rencontrer le RN
01:08:58en vue d'une coalition pour les législatives
01:09:00mais vous n'êtes pas sans savoir
01:09:02que le programme de Reconquête
01:09:04et le programme du RN
01:09:06aujourd'hui ont fait ces scores là
01:09:08sur uniquement la question migratoire
01:09:10on ne peut pas dire qu'elle fait la girouette
01:09:12alors qu'aujourd'hui on sait que son programme
01:09:14est prélu sur le nom d'un parti
01:09:16la veille comme tête de liste
01:09:18il va falloir faire passer la pilule quand même
01:09:20dans un premier temps aux électeurs
01:09:22pour l'instant je ne suis pas devin
01:09:24et je ne sais pas exactement
01:09:26quelle va être la décision de Marion Maréchal Le Pen
01:09:28en tout cas pour l'instant
01:09:30vous lui recollez le nom Le Pen
01:09:32elle pour le coup ne l'a jamais nié
01:09:34par rapport à Marion Maréchal
01:09:36mais force est de constater
01:09:38qu'aujourd'hui il y a un réel message
01:09:40qui est passé de la part des français
01:09:42qui n'est pas un message sur la question économique
01:09:44alors que sur lequel vous étiez
01:09:46je crois dans la majorité
01:09:48sur les questions notamment migratoires
01:09:51on se rend compte que ce gouvernement
01:09:53en tout cas que le parti d'Emmanuel Macron
01:09:55n'a pas gagné la confiance
01:09:57notamment des français
01:09:59on sait qu'aujourd'hui il y a la question des OQTF
01:10:01il y a la question de l'insécurité
01:10:03on a un premier ministre notamment de la justice
01:10:05qui nous expliquait que l'insécurité n'était qu'un sentiment
01:10:07et qu'elle n'existait pas
01:10:09donc si vous voulez au bout d'un moment
01:10:11il ne faut pas s'étonner de ces résultats là
01:10:12parce qu'aujourd'hui elle fait la girouette
01:10:14ou essayer de nous faire penser à autre chose
01:10:16alors que oui en fait aujourd'hui
01:10:18quasiment tout le monde en France a peur
01:10:20J'entends que le Rassemblement National
01:10:22ou Reconquête parle de ces sujets là
01:10:24et je ne vois pourtant aucune solution
01:10:26qu'ils proposent ou mettent en oeuvre
01:10:28et s'agissant du Rassemblement National
01:10:30qui avait un gros bataillon déjà
01:10:32de parlementaires au Parlement Européen
01:10:34en réalité ces dernières années
01:10:36il n'y a pas eu de travail réalisé
01:10:38quand on parle de l'asile et de l'immigration
01:10:40et qu'on voit que Jordane Bardella
01:10:42n'est pas allée normalement en Europe
01:10:44c'est pas...
01:10:46C'est compléter cette analyse
01:10:48si on revient quand même sur la typologie de campagne
01:10:52qu'a fait Marion Maréchal
01:10:54ce qu'il faut retenir
01:10:56c'est qu'elle a pris pour cible
01:10:58François-Xavier Bellamy
01:11:00alors qu'en fait elle prône l'union des droites
01:11:02donc déjà là il y a de toute façon
01:11:04quelque chose qui n'est pas
01:11:06intellectuellement cohérent
01:11:08Zemmour avait fait la même chose
01:11:10pendant la présidentielle
01:11:12mais elle a raison
01:11:14déjà elle ne décochait pas ses flèches
01:11:16à l'adresse de Jordane Bardella
01:11:18Exactement, donc c'est là où je voulais en venir
01:11:20alors que ce qui est intéressant aussi
01:11:22c'est qu'on aurait pu croire
01:11:24qu'ils allaient prendre pour adversaire
01:11:27en tout cas LFI par exemple
01:11:29avec véritablement
01:11:31là de quoi nourrir
01:11:33qui est pile poil sur leur rhétorique
01:11:35avec on parlait tout à l'heure
01:11:37de positionnements qui étaient outranciers
01:11:39je vous ai dit ce que j'en pensais
01:11:40c'est plus que des positionnements outranciers
01:11:42ce sont des positionnements
01:11:44qui sont à condamner très fermement
01:11:46parce que la France insoumise
01:11:48a importé dans cette campagne
01:11:50des élections européennes
01:11:52le conflit israélo-palestinien
01:11:54et c'est une grave responsabilité
01:11:56que d'avoir fait cela
01:11:58On ne peut pas lui en vouloir d'être stratégique aussi
01:12:00Marion Maréchal on aurait dit
01:12:02qu'elle monte cruellement de stratégie
01:12:04Non mais la politique c'est d'avoir des valeurs
01:12:06Vous ne pouvez pas comparer
01:12:08François-Xavier Bellamy et son programme
01:12:10Si on quitte un peu le champ
01:12:12des européennes et qu'on se projette
01:12:14vers les législatives
01:12:16Florian Tardif, il y a 577 circonscriptions
01:12:18le RN n'a peut-être pas présenté
01:12:20ou être en mesure de gagner partout
01:12:22donc peut-être que c'est aussi en cela
01:12:24qu'il a besoin du soutien
01:12:26de certaines candidatures de reconquête
01:12:28De la même manière qu'il va y avoir
01:12:30des alliances ailleurs
01:12:32Quand on regarde le score de reconquête
01:12:34lors des dernières élections législatives de 2022
01:12:36Je pense qu'au sein du RN
01:12:38On n'a pas forcément grand intérêt
01:12:40Même pas quelques dizaines ?
01:12:42Je pense, après on va être très prudents
01:12:46Aujourd'hui, le parti qui sort
01:12:48de ces élections européennes
01:12:50très largement renforcé
01:12:52très largement renforcé
01:12:54Quand on voit que le deuxième parti
01:12:56fait deux fois moins bien
01:12:58le parti de la majorité
01:13:00que le RN
01:13:02Ce n'est pas eux qui vont faire des concessions
01:13:04En clair qu'est-ce qu'il y a ?
01:13:05En clair qu'est-ce qu'elle a à y gagner Marine Le Pen ?
01:13:07Qu'est-ce qu'elle a à y gagner ?
01:13:09A part la fibre personnelle et familiale
01:13:11Ça peut être personnel
01:13:13Ça peut être façon de dire
01:13:15L'enfant prodigue revient au bercail
01:13:17Ça ne serait pas la première fois
01:13:19dans l'histoire du RN ?
01:13:21Il y a ça, très certainement
01:13:23C'est important l'héritage
01:13:26familial en politique
01:13:28Mais il y a un chiffre qu'on commande peu
01:13:32C'est que la droite dure aujourd'hui
01:13:33a peut-être atteint un plafond de verre
01:13:36On met certes tous les scores du RN
01:13:39de Reconquête, un tout petit peu du DLR
01:13:43Ils sont aux alentours de 40
01:13:45Où sont les alliés ?
01:13:47Ils sont aux alentours de 40
01:13:49et ils le savent très bien
01:13:5140% ça ne vous fait pas gagner aujourd'hui une élection
01:13:53Donc il va falloir aller jusqu'au 50%
01:13:55dépasser ces 50%
01:13:57s'ils veulent avoir une large majorité
01:13:59de circonscriptions dans un premier temps
01:14:01et potentiellement la présidentielle
01:14:03de l'ANU ce matin
01:14:05où ils accueillent qui voudra
01:14:07Ils n'arrivent pas
01:14:09Où sont l'allié ?
01:14:11Où sont les alliés ?
01:14:13On parle des différents étiages
01:14:15J'aimerais qu'on parle de la gauche
01:14:17Est-ce qu'elle peut s'unir sérieusement
01:14:19On ne va plus utiliser le terme outrance
01:14:21parce qu'il n'est pas suffisant à vos yeux
01:14:23Après les lignes rouges
01:14:25qui ont été franchies
01:14:27beaucoup appelaient dès hier soir
01:14:29assez rapidement
01:14:31à faire revivre l'ANU
01:14:33à la faire renaître de ses cendres
01:14:35d'une certaine manière
01:14:37là où on pensait qu'elle était
01:14:39complètement caduque
01:14:41et morte et enterrée
01:14:43Thomas Bonnet, il y a des réunions
01:14:45qui s'enchaînent aujourd'hui aussi à gauche
01:14:47J'imagine qu'il n'y a pas grand-chose
01:14:49qui fuit encore
01:14:51mais l'analyse que vous en faites
01:14:53c'est quoi ?
01:14:55Est-ce qu'on peut en sortir quelque chose ?
01:14:57Est-ce qu'on peut réconcilier
01:14:59le PS tendance au livret fin
01:15:01avec le PS Raphaël Gluckspan
01:15:04Écoutez Nelly
01:15:06ça semble très compliqué
01:15:08mais vous l'avez dit
01:15:10il y a beaucoup de réunions
01:15:12des échanges
01:15:14vraisemblablement une réunion
01:15:16à 16h entre les 4 leaders
01:15:18des 4 parties de gauche
01:15:20une information à prendre avec prudence
01:15:22parce que les informations
01:15:24nous arrivent au compte-gouttes
01:15:26concernant les discussions
01:15:28qu'il y a à gauche
01:15:30en tout cas on voit
01:15:31autour de qui nouer cette alliance
01:15:33parce que maintenant
01:15:35Raphaël Gluckspan a été auréolé
01:15:37d'un bon score aux européennes
01:15:39c'est lui qui est en position de force
01:15:41contrairement à 2022
01:15:43où c'est Jean-Luc Mélenchon
01:15:45qui avait constitué l'alliance de la NUPES
01:15:47autour de la France Insoumise
01:15:49pourtant le leader de la France Insoumise
01:15:51veut revenir au programme
01:15:53de la NUPES originelle
01:15:55celui de 2022
01:15:57mais les antagonismes sont très forts
01:15:59d'ailleurs Raphaël Gluckspan
01:16:01avait une alliance avec une gauche
01:16:03sans outrance
01:16:05et il faisait clairement référence
01:16:07à Jean-Luc Mélenchon
01:16:09la question est donc de savoir
01:16:11s'ils sont capables de s'entendre
01:16:13autour d'un programme
01:16:15de quelques mesures en vue
01:16:17des élections législatives
01:16:19on rappelle qu'en 2022
01:16:21ça avait été plutôt efficace
01:16:23ils avaient obtenu 151 sièges
01:16:25à l'Assemblée Nationale
01:16:27il faudrait essayer de faire
01:16:29au moins aussi bien
01:16:31que la gauche
01:16:33notamment lors de cette campagne
01:16:35pour les élections européennes
01:16:37La vraie question c'est
01:16:39derrière qui se retrouvent
01:16:41aujourd'hui les électeurs socialistes
01:16:43qui incarnent le socialisme de demain
01:16:45est-ce que c'est Gluckspan
01:16:47qui le fait ressurgir
01:16:49des limbes
01:16:51et de l'abîme
01:16:53ou est-ce que c'est Olivier Faure
01:16:55qui est omniprésent
01:16:57à l'Assemblée Nationale
01:16:59et qu'on voit un peu plus
01:17:01dans les champs politiques
01:17:03et sont-ils les plus légitimes
01:17:05parce qu'effectivement
01:17:07le PS et Place Publique
01:17:09arrivent en tête de ces élections
01:17:11européennes à gauche
01:17:13oui mais la France Insoumise
01:17:15on a d'ores et déjà entendu
01:17:17Jean-Luc Mélenchon rappeler
01:17:19le score de cette dernière
01:17:21lors des élections législatives
01:17:23de 2022
01:17:25les Verts, certes, compte tenu
01:17:27de ce qui s'est passé hier
01:17:29vont se faire je pense à tout petit
01:17:31c'est-à-dire au sein de ces derniers
01:17:33il va y avoir une guerre
01:17:35est-ce que c'est plutôt Olivier Faure
01:17:37ou est-ce que c'est plutôt
01:17:39en tant que Premier Secrétaire du PS
01:17:41ou est-ce que c'est plutôt
01:17:43Raphaël Gluckspan
01:17:45qui a porté la tête de liste
01:17:47ou est-ce que c'est plutôt
01:17:49un ancien Président de la République
01:17:51François Hollande
01:17:53qui commence à dire
01:17:55regardez je suis là
01:17:57il me confiait d'ailleurs assez récemment
01:17:59concernant ce qui pourrait se passer
01:18:01il suffit qu'il y en ait un
01:18:03qui se porte volontaire
01:18:05pour que tout le monde lui tombe dessus
01:18:07et dise non non non ça sera pas le bon candidat
01:18:09on va lui envoyer des boules puantes
01:18:11pour montrer qu'en fait
01:18:13il y a deux ans il a fait ça
01:18:15que ce n'est pas bien etc
01:18:17vous allez voir après la guerre d'appareil
01:18:19qui a d'ores et déjà débuté
01:18:21il va y avoir la guerre des personnes
01:18:23j'essaie de me mettre à la place des Français aujourd'hui
01:18:25est-ce qu'ils en ont pas marre
01:18:27de ces petites tambouilles politiques
01:18:29chaque jour, chaque lendemain d'élection
01:18:31on peut essayer de sauver quelques sièges
01:18:33il y aura peut-être des bouts d'accord
01:18:35qui vont se passer
01:18:37mais on n'est pas sur un accord de programme
01:18:39avec l'ambition de gouverner
01:18:41l'Union de la Gauche elle est déjà très loin
01:18:43la NUPES est morte et enterrée
01:18:45donc c'est pas un programme
01:18:47qui est en discussion
01:18:49c'est comment on fait
01:18:51pour essayer de continuer d'exister
01:18:53d'avoir quelques dizaines de députés
01:18:55ils y arriveront sans doute
01:18:57parce que ça ils savent faire
01:18:59c'est ça ou c'est l'horreur autour du front républicain
01:19:01de l'enseignement national
01:19:03c'est impossible
01:19:05cette époque est révolue
01:19:07ils veulent juste sauver leurs petits sièges
01:19:09ils veulent juste sauver leurs sièges
01:19:11sur de l'analyse pure
01:19:13vous avez quand même dans ce scrutin
01:19:15le score qui est réalisé par Raphaël Glucksmann
01:19:19vient très probablement
01:19:21d'une partie des électeurs
01:19:23de la majorité présidentielle des soutiens de Macron
01:19:25qui était à gauche
01:19:27et qui se sont reconnus
01:19:29dans le discours
01:19:31républicain
01:19:33porté par Raphaël Glucksmann
01:19:35qui connaît la chose européenne aussi
01:19:37et qui connaît la chose européenne
01:19:39et en l'occurrence c'était le candidat
01:19:41qui a paru légitime
01:19:43pour un certain nombre de l'aile gauche
01:19:45qui se sont retrouvés
01:19:47derrière Raphaël Glucksmann
01:19:49qui réalise quand même
01:19:51la prouesse de doubler son score
01:19:53par rapport aux dernières élections européennes
01:19:55il faut dire les choses pour pouvoir en tirer
01:19:57et de talonner Valérie Ayyé
01:19:59merci à elle
01:20:01c'est exactement la même chose
01:20:03mon programme
01:20:05ça a fini par faire son idée
01:20:07sur le chemin dans la tête des électeurs
01:20:09donc aujourd'hui sur le fond évidemment
01:20:11qu'il n'y a rien de comparable
01:20:13entre LFI et ce que proposait
01:20:15aujourd'hui Raphaël Glucksmann
01:20:17toutefois vous avez la problématique
01:20:19de stratégie politique
01:20:21d'arriver à maintenir
01:20:23même s'ils réduisent un peu
01:20:25leur groupe politique
01:20:27il va quand même falloir
01:20:29qu'ils continuent d'exister
01:20:31donc c'est ça
01:20:33allez il nous reste 3 minutes
01:20:35Alice je vous laisse parler
01:20:37tandis qu'on va peut-être découvrir
01:20:39aussi les tweets de Jean-Luc Mélenchon
01:20:41et de Manuel Bompard
01:20:43stratégiquement peut-être que si
01:20:45le Président de la République
01:20:47veut que ce soit des élections accélérées
01:20:49pour éviter ce genre de rapprochement
01:20:51pousser le RN à être majoritaire
01:20:53dans les sondages
01:20:55et dans les résultats
01:20:57puisque c'est quelque chose
01:20:59qui est totalement possible
01:21:01parce qu'il y a une loi de finance
01:21:03parce qu'il y a une expérimentation possible
01:21:05et donc Macron redevient
01:21:07alors il ne pourra pas se présenter
01:21:09une 3ème pour 2027
01:21:11mais enfin son candidat
01:21:13c'est un bière à plusieurs bandes
01:21:15quand même pour Emmanuel Macron
01:21:172ème solution c'est une majorité relative
01:21:19peut-être Bardella là encore Premier Ministre
01:21:21mais impossibilité de gouverner
01:21:233ème solution le RN ne gagne pas
01:21:25Macron est donc validé
01:21:27en fait il faut vraiment voir
01:21:29ces nouvelles élections législatives
01:21:31on va regarder dans les 2 minutes
01:21:33les tweets que vous avez peut-être déjà découvert
01:21:35de Jean-Luc Mélenchon
01:21:37très court pour le leader Maximo
01:21:39maintenant l'Union point urgente et forte
01:21:42mais comment il peut imaginer
01:21:44faire l'Union après avoir insulté
01:21:46une partie du PS quand même ?
01:21:48Moi je suis aussi choquée quand même
01:21:50que le Parti Socialiste puisse envisager
01:21:52aujourd'hui une alliance avec la France Insoumise
01:21:54quand on voit combien la France Insoumise
01:21:56a surfé ces derniers mois
01:21:58sur l'antisémitisme
01:21:59quand on voit que 92% des Français
01:22:01de confession juive
01:22:03estiment que la France Insoumise
01:22:05de Jean-Luc Mélenchon
01:22:07est en partie responsable
01:22:09de la progression de l'antisémitisme
01:22:11c'est quand même pas rien
01:22:13Et François Riffin dans tout ça
01:22:15on ne l'en a pas parlé
01:22:17est-ce qu'il peut incarner quelque chose
01:22:19aussi pour la France Insoumise aujourd'hui ?
01:22:21Est-ce qu'il est légitime ?
01:22:23Est-ce qu'on va lui barrer la route ?
01:22:25Très certainement
01:22:27Il y a énormément de monde à gauche
01:22:29qui pourra rassembler autour de sa personne
01:22:31ça dépend je pense
01:22:33des différentes tractations
01:22:35qui vont avoir lieu
01:22:37et du programme en commun
01:22:39qu'ils vont pouvoir dessiner ensemble
01:22:41puisqu'il s'agit de cela aussi
01:22:43Pourquoi la NUPES n'a pas tenu dans le temps ?
01:22:45C'était une alliance de circonstances
01:22:47c'était une alliance électoraliste
01:22:49tout simplement parce que sur le nucléaire
01:22:51ils n'ont pas du tout le même programme
01:22:53sur l'agriculture ils n'ont pas du tout le même programme
01:22:55sur l'immigration ils n'ont pas du tout le même programme
01:22:57sur la fiscalité ils n'ont pas du tout le même programme
01:22:59oui ils sont d'accord là pour s'allier
01:23:01c'est très certainement d'ailleurs ce qui va se passer
01:23:03ces prochaines semaines
01:23:05ça va être encore une alliance de circonstances
01:23:07tout simplement pour afficher un front uni
01:23:09pour tenter de conserver 150 sièges
01:23:11au parlement européen
01:23:13mais pas plus
01:23:15Il y a un révolutionnaire
01:23:17c'est Mélenchon
01:23:19il y a un social-démocrate prêt à gouverner
01:23:21avec beaucoup de monde c'est Glucksmann
01:23:23Olivier Faure franchement je ne sais plus
01:23:25Alexeï Germont puisque vous allez nous quitter
01:23:27le dernier mot vous revient
01:23:29un dernier mot qui vaut pour
01:23:31toutes les composantes politiques
01:23:33ce qui est à construire là
01:23:35et qui fait partie à mon avis
01:23:37du fil à renouer avec les électeurs
01:23:39c'est la différence
01:23:41entre une alliance programmatique
01:23:43et une alliance électoraliste
01:23:45il faut retrouver une colonne vertébrale
01:23:47dans chacun de l'échiquier politique
01:23:50avec des hommes et des femmes compétents
01:23:52prêts à s'engager
01:23:54bonne chance en 15 jours
01:23:56quand on est engagé dans le débat public
01:23:57c'est parce qu'on a quand même
01:23:59un peu de
01:24:01un programme cohérent
01:24:03c'est ce que demandent les français
01:24:05c'est une ligne claire
01:24:07pour pouvoir
01:24:09appliquer cela
01:24:11parce qu'en dernier ressort
01:24:13c'est nous tous qui allons
01:24:15perdre
01:24:17c'est notre pays qui perd
01:24:19la question qui se pose aux français
01:24:21le 30 juin prochain
01:24:23c'est qui pour nous gouverner
01:24:25et qui pour nous représenter
01:24:27et ça je fais pleine confiance
01:24:29aux citoyens pour aller
01:24:31se rendre aux urnes
01:24:33et faire le meilleur choix pour notre pays
01:24:35en tout cas ils ont voté
01:24:37ils ont retrouvé le goût des urnes
01:24:39c'est du proportion mais quand même
01:24:41c'est mieux
01:24:43Jean-Claude on va s'en tomber là
01:24:45mais il fallait remonter à 94
01:24:47pour retrouver de tels scores
01:24:49oui oui c'est bien
01:24:51on enchaîne avec la dernière
01:24:53dans un instant
01:24:5516h on entame
01:24:57la dernière partie de cette émission
01:24:59avec le journal d'Isabelle Piboulot
01:25:01le chef de l'état poursuit son agenda
01:25:03au lendemain de sa défaite aux européennes
01:25:05avec un déplacement à Tulle
01:25:07puis Auradour sur Glane
01:25:09en Haute-Vienne pour des commémorations
01:25:11Emmanuel Macron a rendu hommage aux victimes
01:25:13du 10 juin 44
01:25:15où les nazis ont tué 643 personnes
01:25:17le village qui lutte pour conserver ses vestiges
01:25:19reste marqué par le massacre
01:25:21nous nous rappellerons d'Auradour
01:25:22a déclaré le président de la république
01:25:24et retour à la politique donc
01:25:26Annie Dalgo a réagi à l'annonce de dissolution de l'assemblée
01:25:28pour la maire PS de Paris
01:25:30cette décision juste avant les Jeux Olympiques
01:25:32est extrêmement troublante
01:25:34rappelons que le second tour des législatives
01:25:36se tiendra moins de 20 jours
01:25:38avant la cérémonie d'ouverture des Jeux
01:25:40Annie Dalgo a visité une école parisienne
01:25:42aux côtés du président du comité international olympique
01:25:45qui l'assure rien ne viendra gâcher les JO
01:25:48écoutez
01:25:50c'est un processus démocratique
01:25:52qui ne va pas perturber les Jeux
01:25:54nous voyons une grande unité
01:25:57en faveur des Jeux Olympiques
01:25:59Paris 2024
01:26:01et on sent l'enthousiasme
01:26:04qui est évident
01:26:07ici
01:26:09et c'est pourquoi
01:26:11la France est habituée
01:26:13à faire des élections
01:26:15et ils vont le faire encore une fois
01:26:17et on aura un nouveau parlement
01:26:19un nouveau gouvernement
01:26:20et tout le monde
01:26:22va supporter
01:26:24les Jeux Olympiques
01:26:26et après le séisme de la dissolution
01:26:28une campagne éclair démarre
01:26:30pour les prochaines législatives
01:26:32et oui, deux dates à retenir
01:26:34le 30 juin et le 7 juillet
01:26:36un coup de poker du chef de l'Etat
01:26:38qui plonge le pays dans un profond flou politique
01:26:40les Français y verront peut-être
01:26:42un peu plus clair d'ici 4 semaines
01:26:44après le second tour
01:26:46explication de Sarah Varney
01:26:48à l'issue de la victoire du rassemblement
01:26:50national aux élections européennes
01:26:52et de la défaite cuisante du parti Renaissance
01:26:55Emmanuel Macron a annoncé hier soir
01:26:57la dissolution de l'Assemblée nationale
01:26:59deux ans seulement après
01:27:01les précédentes élections législatives
01:27:03les Français sont à nouveau appelés aux urnes
01:27:05pour élire leur député
01:27:07des élections anticipées vont avoir lieu
01:27:09pour la première fois depuis 1997
01:27:11selon l'article 12 de la Constitution
01:27:13le Président de la République
01:27:15peut dissoudre l'Assemblée
01:27:17notamment lorsque la majorité est mise à mal
01:27:18après consultation du Premier ministre
01:27:20et les présidents de l'Assemblée et du Sénat
01:27:22les nouvelles élections législatives
01:27:24doivent avoir lieu 20 à 40 jours
01:27:26après la dissolution
01:27:28Emmanuel Macron a déjà annoncé les dates
01:27:30le 30 juin puis le 7 juillet prochain
01:27:32tous les députés actuellement élus
01:27:34à l'Assemblée nationale
01:27:36peuvent se représenter aux élections législatives
01:27:38anticipées mais uniquement
01:27:40s'ils sont réinvestis par leur parti politique
01:27:42les candidats élus le 7 juillet prochain
01:27:44le seront pour 5 ans
01:27:46l'élection présidentielle
01:27:48les élections législatives
01:27:50n'auront donc plus lieu la même année
01:27:52un mot de conso dans le réseau d'actualité
01:27:54ça ne semble pas très bon
01:27:56pour votre facture de gaz
01:27:58oui à partir de juillet
01:28:00le prix va augmenter de 11,7%
01:28:02en moyenne par rapport à juin
01:28:04conséquence d'un rebond des cours
01:28:06et d'une revalorisation du tarif
01:28:08des réseaux de distribution
01:28:10près de 10 millions de français
01:28:12sont concernés
01:28:14le niveau moyen du prix référence
01:28:16ceci tira alors aux alentours
01:28:18de 116 euros en juin
01:28:20et puis on l'a appris en milieu de matinée
01:28:22avenue Montaigne à Paris
01:28:24une boutique Chanel a été cambriolée
01:28:26au petit matin
01:28:28les faits se sont donc passés
01:28:30dans le 8e arrondissement
01:28:32aux alentours de 5h du matin
01:28:34plusieurs individus ont pris la fuite
01:28:36Célia Barotte, la brigade de répression du banditisme
01:28:38a été saisie, que s'est-il passé ?
01:28:40Isabelle, l'opération a été très bien préparée
01:28:42par ces individus
01:28:44elle s'est déroulée avant même que
01:28:46la boutique ne s'ouvre ce matin
01:28:48et selon nos premières informations
01:28:50plusieurs individus ont donc utilisé
01:28:52un véhicule, un 4x4
01:28:54pour pénétrer dans l'établissement
01:28:56en s'encastrant d'abord dans la grille de sécurité
01:28:58puis en brisant la vitrine
01:29:00les individus se sont enfuis
01:29:02en prenant de nombreux risques
01:29:04en direction du boulevard périphérique
01:29:06avec de la marchandise à bord d'un second véhicule
01:29:08avant de s'enfuir
01:29:10ils ont mis le feu à la voiture bélier
01:29:12les dégâts et le préjudice
01:29:14sont en cours d'évaluation
01:29:16l'incendie a été maîtrisé
01:29:18l'enquête pour plusieurs chefs
01:29:20vol en bande organisée
01:29:22destruction, dégradation par moyens dangereux
01:29:24en bande organisée
01:29:26participation à une association de malfaiteurs
01:29:28en vue de la préparation d'un crime
01:29:30et refus d'obtempérer aggravé
01:29:32Merci beaucoup Célia pour toutes ces précisions
01:29:34on va aussi parler du procès
01:29:36d'un commissaire de police
01:29:38qui a débuté à Rennes
01:29:40quasiment 5 ans après la mort de Steve
01:29:42c'était à l'occasion de la fête de la musique à Nantes
01:29:44Grégoire Chassin, 54 ans
01:29:46est accusé d'homicide involontaire
01:29:48le 22 juin 2019
01:29:50il pilotait le dispositif de sécurité
01:29:52les forces de l'ordre avaient fait usage
01:29:54de grenades lacrymogènes
01:29:56pour disperser les fêtards
01:29:58Steve, 24 ans, s'était noyé dans la Loire
01:30:00au cours de la soirée
01:30:02pour l'avocat du fonctionnaire
01:30:04il s'agissait d'un malheureux accident
01:30:06le délit d'homicide involontaire
01:30:08n'est absolument pas caractérisé
01:30:10et qu'une relax s'impose
01:30:12et ce ne sera pas un échec
01:30:14ce ne sera pas un aveu d'échec
01:30:16ce ne sera pas un dossier
01:30:18c'est la juste vérité
01:30:20d'un dossier dans lequel
01:30:22il n'y a pas de responsable pénal
01:30:24à ce malheureux accident
01:30:26merci beaucoup cher Isabelle
01:30:28et je vous dis à tout à l'heure bien sûr
01:30:30votre nouveau rendez-vous de l'actualité
01:30:32c'est autour de 16h30
01:30:34on est toujours sur ce plateau avec
01:30:36Florian Tardif, Alice Cordier
01:30:38et Jean-Claude Dassier
01:30:40qui consultent ses fiches
01:30:42en pleine analyse politique
01:30:44il va falloir être grand devin
01:30:46pour savoir ce qui va se passer
01:30:48c'est ce qu'on peut anticiper
01:30:50c'est comme ça qu'on l'appelle
01:30:52à l'issue d'une dissolution
01:30:54à 21h et quelques minutes
01:30:56Emmanuel Macron a fait passer
01:30:58au second plan le résultat des européennes
01:31:00il faut bien le dire
01:31:02tout le monde a presque oublié
01:31:04qui était sur les listes
01:31:06cette dissolution personne en Macronie
01:31:08à part lui et quelques proches ne l'envisageaient
01:31:10d'ailleurs ça va être ma première question
01:31:12avant de retrouver Elodie Huchard
01:31:14du côté de l'Assemblée
01:31:16Florian, depuis combien de temps
01:31:18ça ne l'a pas percuté comme ça
01:31:20une heure après les résultats ?
01:31:22précisément je serai en incapacité
01:31:24de vous le dire
01:31:26ensuite ce scénario
01:31:28circule depuis plusieurs mois maintenant
01:31:30ça a commencé à se concrétiser
01:31:32il y a quelques jours
01:31:34depuis plusieurs mois
01:31:36pourquoi ?
01:31:38parce qu'au sein de l'entourage
01:31:40du Président de la République
01:31:42on a bien vu la montée progressive
01:31:44du Rassemblement National
01:31:46qui ne date pas d'hier
01:31:48il y avait Jordan Bardella
01:31:50pour tenter d'arriver au pouvoir
01:31:52ce n'est qu'un scénario
01:31:54que je vous décris
01:31:56ce qu'on estime comme étant
01:31:58l'un des scénarios
01:32:00pouvant empêcher
01:32:02une arrivée au pouvoir
01:32:04de Marine Le Pen en 2027
01:32:06ce serait de permettre
01:32:08au Rassemblement National
01:32:10d'aller à Matignon
01:32:12et de pionner
01:32:14le Rassemblement National
01:32:16de l'intérieur
01:32:18si il est réalisé
01:32:20par un gouvernement
01:32:22du Rassemblement National
01:32:24c'est-à-dire que mettre
01:32:26Jordan Bardella à Matignon
01:32:28pour ensuite dire
01:32:30ça ne marche pas
01:32:32ça ne fonctionne pas
01:32:34c'est le scénario
01:32:36sauf que le problème
01:32:38c'est que c'est un scénario risqué
01:32:40puisque si vous estimez
01:32:42que Jordan Bardella
01:32:44est incompétent ou autre
01:32:46très bien
01:32:48vous installez le Rassemblement National
01:32:50c'est-à-dire ce que vous avez cherché à éviter
01:32:52c'est ce que eux n'ont de cesse de dire
01:32:54essayez-nous et vous verrez bien
01:32:56on va trouver Elodie Huchard
01:32:58après je vous fais commenter tout cela
01:33:00à l'Assemblée Nationale
01:33:02parce qu'elle nous attend depuis quelques minutes déjà
01:33:04rebonjour Elodie
01:33:06j'imagine qu'il flotte une drôle d'ambiance
01:33:08dans les couloirs de l'Assemblée
01:33:10avec peut-être ça et là
01:33:12des cartons qui circulent
01:33:14je ne sais pas si chacun a pris la mesure
01:33:16de ce que ça signifie
01:33:19alors chacun prend la mesure
01:33:21évidemment du chamboulement que c'est
01:33:23mais ne prend pas forcément la mesure
01:33:25de concrètement ce que cela représente
01:33:27il y a beaucoup de choses à gérer en même temps
01:33:29d'abord savoir comment les choses vont se dérouler
01:33:31ici à l'Assemblée Nationale
01:33:33il y a une chose qui est très simple
01:33:35il n'y a plus de travaux législatifs évidemment
01:33:37alors certains groupes se demandent
01:33:39si oui ou non ils peuvent tenir une réunion de groupe
01:33:41tout à l'heure une conseillère parlementaire
01:33:43me disait je ne sais pas si on fait une réunion de groupe
01:33:45parce que je ne sais pas s'il existe encore un groupe
01:33:46sur ce genre de questions
01:33:48que deviennent les collaborateurs
01:33:50qui ont vu leur contrat se terminer avec la dissolution
01:33:52est-ce que les bureaux sont encore disponibles ou pas
01:33:54parce que certains ont eu l'habitude législative de 2022
01:33:56ont vu comment ça se passait entre deux législatures
01:33:58mais avec la dissolution
01:34:00les choses sont un peu chamboulées
01:34:02et puis évidemment c'est une atmosphère
01:34:04un peu de fin de soirée
01:34:06de lendemain de soirée compliquée
01:34:08parce qu'il y a d'abord eu la stupeur hier soir
01:34:10mais en fait très vite il faut penser à cette campagne
01:34:12il faut déposer sa candidature officiellement
01:34:14il faut la déclarer
01:34:16il faut faire des tracts
01:34:18des réunions publiques
01:34:20tout ça d'habitude prend beaucoup de temps
01:34:22et surtout d'habitude les députés s'y préparent un petit peu en amont
01:34:24ce qui nous étonne parfois quand on parle aux députés
01:34:26c'est que cette menace de dissolution
01:34:28elle a été réitérée à plusieurs reprises
01:34:30par le Président de la République
01:34:32et tous les groupes nous disaient
01:34:34on est prêt à la dissolution
01:34:36finalement maintenant que cette dissolution est devenue réalité
01:34:38on voit que ça n'était pas réellement vrai
01:34:40alors en revanche du côté du Rassemblement National
01:34:42on assure qu'on est prêt
01:34:44ils avaient mis en place le plan Matignon
01:34:46et Thomas Ménager nous disait
01:34:48qu'il s'attendait à une dissolution plus tôt
01:34:50après les Jeux Olympiques
01:34:52il leur manque encore un certain nombre de candidats à présenter
01:34:54mais pour tous les partis c'est la course
01:34:56beaucoup de réunions formelles, informelles
01:34:58qui se tiennent au moment où je vous parle
01:35:00parce que tout le monde doit s'organiser évidemment très rapidement
01:35:02puisqu'il ne reste déjà que 20 jours
01:35:04avant le premier tour des législatives
01:35:06et en réalité 20 jours
01:35:08ce sera vraiment deux semaines de campagne
01:35:10Alice Cordier
01:35:12parce que les candidatures doivent être déposées le 14
01:35:14donc on ne pourra pas faire campagne avant
01:35:16il restera
01:35:18avec la campagne qui s'achève traditionnellement
01:35:20l'avant-veille du scrutin
01:35:22il restera pile 14 jours
01:35:24pour tout mettre en ordre de marche
01:35:26certains candidats vont devoir se faire coller de désélecteurs
01:35:28parce qu'il y aura des parachutages comme à chaque fois
01:35:30c'est à peine une campagne
01:35:32c'est-à-dire que là même pour le coup
01:35:34certaines personnes qui vont se présenter
01:35:36certainement dans certaines circos
01:35:38ne connaîtront même pas leur circo
01:35:40et le territoire de leur circonscription
01:35:42il y aura très peu de possibilités de campagne
01:35:44donc là c'est pour ça que je pense réellement
01:35:46qu'il y a un certain rythme
01:35:48par le biais de ces élections législatives bis
01:35:50est-ce que c'est ma France que vous voulez
01:35:52ou est-ce que c'est un renouveau
01:35:54autour du Rassemblement National
01:35:56et vous allez voir ce que ça va donner
01:35:58comme vous disiez Florian
01:36:00en effet ça peut être
01:36:02quelque chose d'assez terrible
01:36:04pour le Rassemblement National
01:36:06mais on a aussi l'exemple par exemple en Italie
01:36:08de Giorgia Meloni
01:36:10où on avait prédit que ce serait terrible
01:36:12et finalement notamment sur la question migratoire
01:36:14ce n'est pas aussi strict que ce qui avait été avancé
01:36:16à convaincre un certain nombre de personnes
01:36:18puisque d'ailleurs ces résultats aux européennes
01:36:20ne sont pas médiocres du tout
01:36:22donc c'est à double tranchant
01:36:24pour le Président de la République
01:36:26mais on peut se demander en effet
01:36:28est-ce que le Rassemblement National
01:36:30sera prêt à faire ça ?
01:36:32Avec quand même la prime
01:36:34j'imagine une prime au sortant
01:36:36pour organiser dans un temps record
01:36:38ce genre de scrutin
01:36:40c'est plus facile non ?
01:36:423 semaines de campagne
01:36:44c'est-à-dire une non-campagne
01:36:46c'est-à-dire qu'il y a un candidat
01:36:48ou qui ne le sera pas
01:36:50qu'il y a un programme
01:36:52qu'il y a ensuite des tracts
01:36:54des affiches
01:36:56qu'on contacte les imprimeurs
01:36:58les imprimeurs qui risquent d'être débordés
01:37:00qu'on organise des réunions
01:37:02qu'on loue des salles
01:37:04il n'y aura pas de meeting
01:37:06il n'y aura pas de débat
01:37:08il y en a beaucoup qui vont tenter
01:37:10d'organiser des petites réunions publiques
01:37:12ici là très sincèrement
01:37:14plus que des grands débats médiatiques
01:37:16c'est-à-dire c'est en allant
01:37:18à la boulangerie du coin
01:37:20sur le marché
01:37:22en rencontrant l'agriculteur
01:37:24en allant voir le potier
01:37:26en tissant sa toile
01:37:28au niveau local
01:37:30qu'on gagne une campagne
01:37:32Jacques Chirac
01:37:34s'il était encore de ce monde
01:37:36le dirait fort bien
01:37:38c'est-à-dire c'est en serrant des mains
01:37:40qu'on gagne une campagne
01:37:42au niveau local
01:37:43pour faire court
01:37:45pour vraiment aller à la rencontre
01:37:47des électeurs potentiels
01:37:49il y a un côté un peu hallucinant
01:37:51dans tout ça
01:37:53avec les vacances scolaires qui arrivent
01:37:55ça fait beaucoup d'événements
01:37:57sur la période
01:37:59j'espère néanmoins que les choses
01:38:01se passeront bien
01:38:03je l'espère
01:38:05c'est pas ce qui s'est passé
01:38:07pour les européennes
01:38:09au moins nous aurons une petite idée
01:38:11de ce qu'on va faire
01:38:13à l'Assemblée Nationale
01:38:15ou qu'il se soit une autre coalition
01:38:17enfin que l'on sache
01:38:19et encore une fois
01:38:21ce qui est au coeur
01:38:23et ce qui explique la lourde défaite
01:38:25du Président de la République
01:38:27parce que c'est à lui
01:38:29pour l'essentiel
01:38:31que l'on doit ce résultat calamiteux
01:38:33c'est encore une fois l'immigration
01:38:35son cortège d'inconvénients
01:38:37qui lui sont liés à l'évidence
01:38:39même si au sein de sa coalition
01:38:41il y en avait qui disaient
01:38:43l'immigration est...
01:38:45on a un vrai débat là
01:38:47donc on va avoir une campagne
01:38:49musclée, sévère, solide
01:38:51j'espère que ça ne sera pas
01:38:53un résumé d'insultes
01:38:55j'espère qu'on aura au moins
01:38:57l'occasion et le loisir
01:38:59de se rendre compte
01:39:01et d'examiner de près
01:39:03les programmes des uns et des autres
01:39:05alors on me dit
01:39:07les gens ne votent pas pour les programmes
01:39:09c'est sans doute vrai
01:39:11pour le Rassemblement National
01:39:13et surtout, ce qui est plus grave
01:39:15c'est que les taux d'intérêt remontent
01:39:17en flèche et que l'écart
01:39:19avec ce que payent les Allemands
01:39:21est pratiquement gagné
01:39:2310 points dans la journée
01:39:25alors je ne dis pas que c'est ce qui va se passer
01:39:27tous les jours, je ne sais pas non plus
01:39:29il ne faut pas tout peindre en noir
01:39:31néanmoins regardons les choses de près
01:39:33et essayons de désigner
01:39:35ceux qui nous apparaissent
01:39:37comme les plus aptes
01:39:39à gouverner dans un monde
01:39:41qui s'annonce compliqué
01:39:43uniquement le front républicain
01:39:45parce que ça n'a pas marché
01:39:47ces deux derniers scrutins
01:39:49ça ne va pas marcher au lendemain
01:39:51des européennes en 15 jours
01:39:53Forcer de constater que ça ne porte plus ses fruits
01:39:55le bruit des bottes, comme on dit, n'est-ce pas ?
01:39:57Par exemple, il y a l'exemple de Mayotte
01:39:59vous savez, aujourd'hui, on dit
01:40:01voilà le Rassemblement National
01:40:03moi j'ai lu ça sur Twitter notamment
01:40:05c'est pour faire passer les Blancs
01:40:07c'est quelque chose de raciste, etc.
01:40:09Mayotte, qui est en plus
01:40:11une région à majorité musulmane
01:40:1352% à Mayotte
01:40:15preuve en est quand même
01:40:17que ces élections-là sont un message
01:40:19sur la question migratoire
01:40:21sans précédent, je pense
01:40:23et en France et en Europe
01:40:25en Allemagne, la FD est deuxième
01:40:27c'est quand même assez sans précédent
01:40:29mais il n'y a pas eu que Mayotte
01:40:31il y a quand même des bastions de la gauche
01:40:33qui sont tombés, je pense à la Bretagne
01:40:35la Bretagne qui est quand même rouge
01:40:37là pareil, le Finistère a élu
01:40:39à majorité Marine Le Pen
01:40:41Jordan Verdella, si vous préférez
01:40:43la Seine-Saint-Denis, pareil
01:40:45la Seine-Saint-Denis, le Rassemblement National
01:40:47depuis 2022, a augmenté de 3 points
01:40:49LFI a baissé de 11 points
01:40:51Sarcelles, le RN, a augmenté de 6 points
01:40:53depuis les élections législatives de 2022
01:40:55LFI de moins 9 points
01:40:57donc si vous voulez, ce n'est pas juste
01:40:59uniquement, et d'ailleurs
01:41:01faire sa campagne autour de la Palestine
01:41:03visiblement aussi dans le cadre européen
01:41:05sur un autre pays, ce qui a déjà été très particulier
01:41:07le score de 10% n'est pas si moche que ça
01:41:09pour la France insoumise
01:41:11mais enfin, ce n'est pas non plus
01:41:13c'est pas un grand exploit
01:41:15donc je pense que la gauche va devoir
01:41:17se réorganiser, commencer à proposer
01:41:19puisqu'on dit oui, mais le RN n'a pas de problème
01:41:21enfin pardon, la gauche a fait sa campagne
01:41:23soit pour la Palestine
01:41:25soit sur la question de Palestine
01:41:27soit contre le RN
01:41:29donc si vous voulez, oui, il va falloir
01:41:31commencer à trouver des arguments
01:41:33et enfin, je vais juste vous répondre
01:41:35cher Jean-Claude, en effet
01:41:37on dit que le RN, on ne lit pas son programme
01:41:39mais je vous rappelle quand même que
01:41:41Macron a été élu par certains pour sa beauté
01:41:43et sa majorité
01:41:45et Bardella d'ailleurs
01:41:47son carré a été souligné
01:41:49mais enfin, c'est pas...
01:41:51j'espère qu'on va dépasser ce stade
01:41:53un peu francille
01:41:55de la pratique démocratique
01:41:57alors, un mot quand même
01:41:59sur les LR
01:42:01est-ce qu'ils vont disparaître à tout jamais
01:42:03et être absorbés ?
01:42:05c'est la question ultime quand même pour eux
01:42:07ça va être décidé
01:42:09ils se voient, je crois
01:42:11en fin de journée
01:42:13est-ce qu'ils vont tenter
01:42:15de faire front commun
01:42:17on va dire, durant ces élections législatives
01:42:19c'est toute la question
01:42:21tout simplement parce qu'il y a des députés
01:42:23qui vont commencer à regarder les résultats d'hier soir
01:42:25qui vont voir que dans leur circonscription
01:42:27il y a une progression du RN
01:42:29que le RN, dans certaines communes
01:42:31est à 40-45%
01:42:33donc ça veut dire quoi ?
01:42:35franchir le rubicon concerté ?
01:42:37ça veut dire franchir le rubicon concerté ?
01:42:39qu'est-ce qu'ils font si demain
01:42:41ils n'ont plus de siège ?
01:42:43qu'est-ce qu'il y a de reconnaissance ?
01:42:45il va y avoir les deux
01:42:47on sait très bien
01:42:49qu'il y a des affinités
01:42:51entre plusieurs députés LR
01:42:53et une partie du gouvernement
01:42:55Gérald Darmanin notamment
01:42:57qui a toujours conservé
01:42:59ses amitiés
01:43:01en sous-marin
01:43:03avec une partie du groupe LR
01:43:05il y en a certains
01:43:07qui sans jamais rejoindre pour l'heure
01:43:09le RN, savent très bien, intimement
01:43:11qu'il y a plusieurs idées
01:43:13ensuite, et on en a discuté
01:43:15depuis le début de cette émission
01:43:17c'est le programme économique
01:43:19du RN
01:43:21qui peut leur poser problème
01:43:23tout simplement parce que
01:43:25c'est plutôt un programme économique
01:43:27qui est loin d'être libéral
01:43:29et les LR, intrinsèquement
01:43:31depuis la création
01:43:33et on pourrait remonter à l'UMP
01:43:35et encore avant au RN
01:43:37il n'y a que des dépenses
01:43:39et pour le reste des R7
01:43:41on fait payer les riches
01:43:43Marion Maréchal, Marine Le Pen
01:43:45Jordan Bardella
01:43:47au siège du RN
01:43:49même le choix symbolique du lieu
01:43:51on dit long
01:43:53et il manque quelqu'un
01:43:55c'est un Éric Zemmour
01:43:57qui, il se chuchote, n'était même pas au courant
01:43:59on verra bien
01:44:01c'est un retour, soyons clairs
01:44:03de plein pied dans le giron
01:44:05de la famille ?
01:44:07c'est en tout cas Marion Maréchal
01:44:09et ça lui a été reproché en interne
01:44:11de ne pas être assez féroce
01:44:13contre le RN
01:44:15campagne qui a pourtant été menée par Reconquête
01:44:17même encore quelques jours avant les résultats
01:44:19on avait Reconquête
01:44:21qui postait des tableaux comparatifs
01:44:23entre ce qu'ils proposaient eux
01:44:25ce que proposait le RN
01:44:27donc il y a quand même eu au sein de Reconquête
01:44:29une campagne anti-RN réelle
01:44:31indéniable
01:44:33tandis que Marion
01:44:35le discours de Marion Maréchal
01:44:37était un petit peu plus souple
01:44:39sur la question du RN
01:44:41et elle n'a jamais caché le fait
01:44:43qu'il y avait quand même un lien
01:44:45qui n'avait pas les attaqués
01:44:47en fait jamais s'est arrêté exactement
01:44:49toujours paru un peu étrange
01:44:51et ça date même de la présidentielle
01:44:53avec Éric Zemmour
01:44:55de prôner l'indispensable union des droites
01:44:57qui peut se débattre, se discuter
01:44:59et puis il a passé son temps
01:45:01à taper méchamment parfois
01:45:03lorsqu'il s'agissait de Zemmour
01:45:05pendant la présidentielle
01:45:07contre Marine Le Pen
01:45:09là, bon, elle a souhaité Marion
01:45:11y aller plus doucement
01:45:13si vous voulez, moi je pense que de toute façon
01:45:15l'heure est passée pour Reconquête
01:45:17et pour Éric Zemmour
01:45:19qui a joué un rôle important
01:45:21dans la prise de conscience
01:45:23des difficultés de ce pays
01:45:25il a joué un rôle essentiel
01:45:27mais hélas il a été tellement caricatural
01:45:29et excessif notamment
01:45:31pendant la présidentielle
01:45:33et dans les semaines et mois
01:45:35qui ont suivi
01:45:37qu'on a le plus grand mal
01:45:39à le voir un jour comme leader politique
01:45:41dans ce pays
01:45:43et la semaine prochaine
01:45:45le rassemblement national
01:45:47je pense qu'il y a plus à perdre
01:45:49qu'à gagner
01:45:51On marque une courte pause
01:45:53et on va s'intéresser aussi
01:45:55à ce que fait la gauche en ce moment
01:45:57Thomas Bonnet au première loge
01:45:59à cette réunion
01:46:01qui dure cet après-midi
01:46:03pour voir comment on peut
01:46:05mener un front populaire
01:46:07je crois que c'est le nouveau mot
01:46:09la nouvelle expression
01:46:11qui a émergé ces dernières heures
01:46:13après sa défaite aux européennes
01:46:15Emmanuel Macron
01:46:17assure faire confiance aux français
01:46:19La population sera appelée aux urnes
01:46:21le 30 juin et le 7 juillet prochains
01:46:23sur X le chef de l'Etat
01:46:25a déclaré ce matin
01:46:27j'ai confiance en la capacité
01:46:29du peuple français
01:46:31à faire le choix le plus juste
01:46:33pour lui-même et pour les générations futures
01:46:35ma seule ambition est d'être utile
01:46:37à notre pays que j'aime tant
01:46:39Beaucoup de réactions dans l'adresse politique
01:46:41d'hier soir d'ailleurs
01:46:43certains appellent à l'union
01:46:45notamment à droite
01:46:47d'autres espèrent une alliance de barrage
01:46:49Le pont avec Kylian Salé
01:46:51et Dounia Tengour
01:46:53Minutes après l'annonce
01:46:55de la dissolution de l'Assemblée nationale
01:46:57Marine Le Pen prend la parole
01:46:59et fixe le cap
01:47:01Nous sommes prêts à exercer le pouvoir
01:47:03si les français nous font confiance
01:47:05lors de ces futures élections législatives
01:47:07Nous sommes prêts à redresser le pays
01:47:09prêts à défendre les intérêts des français
01:47:11prêts à mettre fin
01:47:13à l'intégration de masse
01:47:15Pour la France insoumise
01:47:17les élections législatives rappellent
01:47:19de bons souvenirs
01:47:21La nupes était arrivée juste derrière
01:47:23la majorité présidentielle
01:47:25au premier tour en 2022
01:47:27Nous avons gagné le premier tour
01:47:29de l'élection législative de 2022
01:47:34Nous pouvons le gagner de nouveau
01:47:38Après la dissolution de l'Assemblée nationale
01:47:40Éric Zemmour et son parti reconquêtent
01:47:41appel à la vaste union des droits
01:47:43tant vu des élections législatives
01:47:45hypothèse exclue par le parti
01:47:47Les Républicains
01:47:49Nous n'avons évidemment pas l'intention
01:47:51de nous allier, de nous dissoudre
01:47:53Nous continuerons de défendre nos convictions
01:47:55Raphaël Glucksmann, tête de liste
01:47:57du parti socialiste
01:47:59appelle à une alliance cohérente
01:48:01pour contrer le RN et reconquête
01:48:03Les différents partis politiques
01:48:05n'ont que trois semaines
01:48:07pour convaincre avant le premier tour
01:48:09des élections législatives
01:48:11Annie Delgo
01:48:13Pour la maire PS de Paris
01:48:15Cette décision juste avant
01:48:17les Jeux Olympiques
01:48:19est extrêmement troublante
01:48:21Rappelons que le second tour
01:48:23des législatives aura lieu
01:48:2519 jours avant le lancement des Jeux
01:48:27Mais le président du comité international
01:48:29olympique reste optimiste
01:48:31Rien ne viendra gâcher les JO
01:48:33a-t-il assuré ? On l'écoute
01:48:35C'est un processus démocratique
01:48:37qui ne va pas perturber les Jeux
01:48:39Nous voyons une grande unité
01:48:41à Paris 2024
01:48:43et on sent l'enthousiasme
01:48:45qui est évident ici
01:48:47et c'est pourquoi
01:48:49la France est habituée
01:48:51à faire des élections
01:48:53et ils vont le faire
01:48:55encore une fois
01:48:57et on aura un nouveau parlement
01:48:59un nouveau gouvernement
01:49:01et tout le monde
01:49:03va supporter
01:49:05les Jeux Olympiques
01:49:07Voilà pour la politique
01:49:09mais on va en reparler
01:49:11avec ces quatre commerces
01:49:13attaqués au fourgon Bélier
01:49:15ça s'est passé la nuit dernière
01:49:17à Montélimar
01:49:19Un fast food, un salon de coiffure
01:49:21un magasin et une pharmacie
01:49:23ont été visés
01:49:25Le fourgon utilisé a été retrouvé
01:49:27par les policiers
01:49:29avec des fausses plaques
01:49:31abandonnées dans un lotissement
01:49:33Si les agresseurs n'ont déroupé
01:49:35que 50 euros
01:49:37pour Denis Iglesias
01:49:39le préjudice va bien plus loin
01:49:41que le préjudice actuel
01:49:43mais il faut savoir
01:49:45que derrière il y a des victimes
01:49:47ces personnes qui possèdent ces magasins
01:49:49eux ils se disent
01:49:51pour 50 euros j'ai la devanture
01:49:53de mon magasin
01:49:55qui est complètement cassé
01:49:57le préjudice est de plusieurs
01:49:59milliers d'euros
01:50:01pour ces entreprises
01:50:03et effectivement
01:50:05les individus ne reculent devant rien
01:50:07c'est pour ça qu'en France
01:50:09il faut un véritable
01:50:11préjudice
01:50:13Le secrétaire d'état américain
01:50:15a sommé les pays arabes
01:50:17à faire pression sur le Hamas
01:50:19pour qu'il accepte un cessez-le-feu
01:50:21dans la bande de Gaza
01:50:23selon lui l'écrasante majorité
01:50:25des israéliens et des palestiniens
01:50:27veulent croire à un avenir
01:50:29où ils pourraient vivre en paix
01:50:31et en sécurité
01:50:33Anthony Blinken vient d'arriver
01:50:35en Israël pour échanger
01:50:37avec Benyamin Netanyahou
01:50:39Et puis on va finir
01:50:41avec une vidéo
01:50:43d'un homme décédé
01:50:45avant d'avoir pu retrouver son fils
01:50:47Almogmerian n'a pas pu faire
01:50:49ses adieux à son père
01:50:51décédé d'une crise cardiaque
01:50:53la veille de sa libération
01:50:55selon sa famille
01:50:57sa mort aurait été provoquée
01:50:59par son chagrin
01:51:01le récit de Kylian Salé
01:51:03De retour auprès des siens
01:51:05Almogmerian doit affronter
01:51:07une nouvelle période difficile
01:51:09La veille de sa libération
01:51:11de son fils
01:51:13Le soir avant le retour d'Almog
01:51:15mon frère a eu une crise cardiaque
01:51:17il est mort de chagrin
01:51:19et n'a pas pu voir son fils revenir
01:51:21Les funérailles ont eu lieu
01:51:23dans la plus stricte d'intimité familiale
01:51:25Almogmerian s'est exprimé
01:51:27par la voix du forum
01:51:29des familles d'otages
01:51:31Almog exprime sa gratitude
01:51:33pour tout le soutien
01:51:35et l'amour reçu
01:51:37mais demande de respecter
01:51:39son intimité pour faire son deuil
01:51:41à la main du Hamas
01:51:43Merci beaucoup Isabelle
01:51:45et à très bientôt dans 180 minutes info
01:51:47toujours avec Florian Tardif
01:51:49Alice Cordier pour le collectif Nemesis
01:51:51et Jean-Claude Dassier
01:51:53autour de cette table
01:51:55où on parle beaucoup évidemment
01:51:57de ce qui va se passer dans 3 semaines
01:51:59avec cette recomposition
01:52:01de l'Assemblée Nationale
01:52:03il faudra forcément que les choses évoluent
01:52:05en tout cas c'était le souhait
01:52:07d'Emmanuel Macron
01:52:09qui a connu une déroute électorale
01:52:11et cette dissolution
01:52:13on va s'interroger aussi sur ce qui se passe à gauche
01:52:15Maxime Legay est avec nous
01:52:17depuis le siège de LFI
01:52:19hier on a senti évidemment
01:52:21des appels du pied au reste de la gauche
01:52:23des hier soir sur les plateaux télé
01:52:25sauf qu'il y en a certains
01:52:27qui ne voudront plus faire revivre la nupes
01:52:29comment les LFIs comptent-ils
01:52:31mener cette bataille ?
01:52:42Oui bonjour Nelly
01:52:44après le séisme politique d'hier soir
01:52:46place désormais aux tractations
01:52:48politiques et politiciennes
01:52:50effectivement vous avez raison
01:52:52la France Insoumise aimerait bien
01:52:54recréer un front uni de gauche
01:52:56une forme de nupes 2.0
01:52:58qui se nommerait le Front Populaire
01:53:00se ralliant avec Europe Ecologie et les Verts
01:53:02le parti communiste
01:53:04et puis le parti socialiste
01:53:06nous avons demandé à Jean-Luc Mélenchon
01:53:08qui est sorti il y a quelques minutes
01:53:09d'aller participer à cette réunion
01:53:11au siège d'Europe Ecologie et les Verts
01:53:13il n'a pas souhaité nous répondre
01:53:15ce qu'on peut vous dire d'ores et déjà
01:53:17c'est qu'il y aura Marine Tondelier
01:53:19pour Europe Ecologie et les Verts à la table
01:53:21Fabien Roussel, Olivier Faure
01:53:23qui vont se réunir pour discuter
01:53:25pour essayer de trouver une solution
01:53:27et puis il y a une équation
01:53:29il y a plusieurs inconnus
01:53:31qu'il faudra résoudre
01:53:33le rapport de force n'est plus du tout le même
01:53:35qu'en 2022 le PS vient de réaliser
01:53:37un score tonitruant
01:53:39la France insoumise en 2022
01:53:41lorsque le PS avait été contraint
01:53:43d'accepter cette alliance de circonstances
01:53:45il était également menacé de disparition
01:53:47ce qui n'est plus du tout le cas
01:53:49et puis la relation entre la France insoumise
01:53:51et ses alliés s'est fortement dégradée
01:53:53Raphaël Glucksmann a fait campagne
01:53:55en partie contre la ligne défendue
01:53:57par la France insoumise
01:53:59et il a multiplié les attaques à leur rencontre
01:54:01alors pourra-t-il le parti socialiste
01:54:03désormais rejoindre Jean-Luc Mélenchon
01:54:05et les siens après une telle alliance politique
01:54:07c'est peu probable
01:54:09il va falloir résoudre
01:54:11c'est le temps
01:54:13les élections législatives c'est dans trois semaines
01:54:15on sait qu'une telle entente politique
01:54:17prend du temps
01:54:19ce sont des discussions qui sont longues
01:54:21surtout qu'il y a des divergences de fond
01:54:23qui sont très grandes
01:54:25entre les différentes sensibilités politiques de gauche
01:54:27voire quasi irréconciliables
01:54:29sur certains sujets
01:54:31je pense notamment à Gaza
01:54:33ou à la guerre en Ukraine
01:54:35donc toutes ces problématiques
01:54:37il va falloir les mettre sur la table
01:54:39je reste à savoir si une telle alliance est possible
01:54:41en l'état actuel du paysage politique
01:54:43réponse dans la soirée
01:54:45peut-être les jours à venir sans doute
01:54:47merci beaucoup Maxime
01:54:49pour ce résumé
01:54:51on ira tout à l'heure vers Thomas Bonnet
01:54:53pour voir comment on voit les choses du côté du PS
01:54:56on a eu une autre info
01:54:58concernant le scrutin à proprement parler
01:55:00et les listes
01:55:02on attendait deux décrets
01:55:04le décret présidentiel
01:55:06et ensuite un second décret du Premier ministre
01:55:08et le décret présidentiel
01:55:10concernant la manière
01:55:12dont vont se dérouler ces élections
01:55:14précise donc que
01:55:16le dépôt des candidatures
01:55:18sera autorisé à partir du 12 juin
01:55:20jusqu'au 16 juin 18h
01:55:22alors je vous propose de regarder aussi
01:55:24ce qui se passe devant le siège des Verts
01:55:26avec cette action de l'EGF
01:55:28de ce qu'on reconnait Samuel Lejoyeux
01:55:30mais pour vaincre
01:55:32face à ces ennemis de la République
01:55:34que sont
01:55:35le Rassemblement National
01:55:37c'est en étant clair
01:55:39sur les valeurs
01:55:41la lutte contre l'antisémitisme
01:55:43fait partie des valeurs républicaines
01:55:45donc une alliance républicaine
01:55:47pour battre le Rassemblement National
01:55:49ne peut pas se faire
01:55:51avec des antisémites
01:55:53comme ceux de la France Insoumise
01:55:55c'est à la fois
01:55:57un déshonneur moral et politique
01:55:59mais aussi une stratégie forcément perdante
01:56:01LFI sert de repoussoir
01:56:03c'est justement pour voter
01:56:05c'est justement pour voter
01:56:07parce qu'on ne pourra plus dire
01:56:09qu'il y a un danger extrême
01:56:11pour les droits des minorités
01:56:13pour les juifs de France notamment
01:56:15parce que c'est le cas
01:56:17si le Rassemblement National est élu
01:56:19il y a danger
01:56:21mais comment le dire
01:56:23si face au Rassemblement National
01:56:25il y a cette alliance avec des antisémites
01:56:27Il y a des millions de gens aussi
01:56:29qui votent pour la France Insoumise
01:56:31et qu'est-ce que vous leur dites ?
01:56:33Il y a des millions de gens
01:56:35dans tous les cadres
01:56:37qu'on ne sait même pas
01:56:39qu'est-ce que vous leur dites à ces gens-là ?
01:56:41Absolument, moi je ne juge pas
01:56:43les Français, les électeurs
01:56:45les uns les autres
01:56:47moi je juge un parti politique
01:56:49et à un moment donné
01:56:51ce qu'on attend des responsables politiques
01:56:53notamment ceux de gauche
01:56:55c'est d'être clair
01:56:57sur la question de l'antisémitisme
01:56:59d'aller convaincre les électeurs
01:57:01que justement il faut
01:57:03un front républicain
01:57:05contre le Rassemblement National
01:57:07évidemment oui
01:57:09d'aller convaincre
01:57:11y compris ceux qui votent pour LFI
01:57:13si on veut
01:57:15mais la question c'est bien
01:57:17d'être clair sur les valeurs
01:57:19en faisant cela
01:57:21Est-ce qu'en matière d'antisémitisme
01:57:23vous mettez un signe égal
01:57:25entre le Rassemblement National
01:57:27et la France Insoumise ?
01:57:29C'est deux sujets différents
01:57:31la France Insoumise depuis des mois
01:57:32c'est l'idée finalement
01:57:34de donner une forme de rationalité
01:57:36à l'antisémitisme
01:57:38en disant que l'antisémitisme
01:57:40c'est d'une certaine façon légitime
01:57:42parce que ce serait
01:57:44lutter contre un génocide
01:57:46de l'autre côté on a
01:57:48le Rassemblement National
01:57:50qui se donne une figure
01:57:52de défenseur des juifs
01:57:54mais d'un autre côté
01:57:56a son histoire sur laquelle
01:57:58elle ne revient pas
01:58:00a ses propositions
01:58:02et aussi un danger
01:58:04pour les juifs
01:58:06et les voir au pouvoir
01:58:08serait une catastrophe pour les juifs
01:58:10donc je ne mets pas de signe égal
01:58:12parce que c'est deux choses différentes
01:58:14en tout cas je lutte
01:58:16contre ces deux forces
01:58:18Est-ce qu'on peut avoir
01:58:20votre prénom et votre nom s'il vous plaît ?
01:58:22Je suis Samuel Lejoyeux
01:58:24président de l'Union
01:58:26des étudiants juifs de France
01:58:28et j'appelle toutes les personnes
01:58:30qui à la fois veulent
01:58:32lutter contre l'alliance
01:58:34avec les antisémites de LFI
01:58:36à nous rejoindre
01:58:38alors que les parties de gauche
01:58:40vont sans doute arriver
01:58:42Merci
01:58:45Laurent on se remet là-bas
01:58:49Voilà c'était une action
01:58:51un happening comme on dit
01:58:53de l'UEJF qu'on a beaucoup vu
01:58:55notamment aller au devant
01:58:57des militants de Sciences Po
01:58:59Paris on se souvient
01:59:00exactement de la Sorbonne
01:59:02pour contester leur action à l'époque
01:59:04Je pense que Thomas Bonnet
01:59:06qui était avec son micro
01:59:08devant Samuel Lejoyeux
01:59:10et ses étudiants de l'UEJF
01:59:12va nous en faire un petit résumé
01:59:14Pourquoi cette action ?
01:59:16Pourquoi maintenant ?
01:59:18Finalement pour qui roule-t-il l'UEJF ?
01:59:22Beaucoup de questions Nelly
01:59:24Alors ce que je peux vous dire
01:59:26c'est que Samuel Lejoyeux
01:59:28qui a pris la parole devant
01:59:30la gauche sur les propos
01:59:32antisémites à ses yeux
01:59:34qui sont tenus par la FI
01:59:36et qu'on comprend bien
01:59:38qu'il ne souhaite donc pas
01:59:40qu'il y ait une nouvelle alliance
01:59:42de la gauche pour faire
01:59:44une sorte de front républicain
01:59:46contre le RN
01:59:48Je lui ai demandé s'il mettait
01:59:50un signe égal entre les deux parties
01:59:52entre le RN et la FI
01:59:54Finalement son discours
01:59:56est un peu plus complexe que ça
01:59:58On comprend néanmoins
02:00:00la gauche, le Parti Socialiste,
02:00:02le Parti Communiste,
02:00:04Europe Écologie des Verts
02:00:06mais aussi la France Insoumise
02:00:08et l'idée, on l'a dit et on le répète
02:00:10c'est de trouver une nouvelle alliance électorale
02:00:12en vue des élections législatives
02:00:14et ce malgré les tensions
02:00:16et les dissonances très fortes
02:00:18qui existent entre ces quatre parties
02:00:20Merci beaucoup Thomas Bonnet
02:00:22en direct de cette action de l'UEJF
02:00:24Alice Cordier
02:00:26Que pèse LFI aujourd'hui
02:00:28dans ce mix de la nupes
02:00:30dans cette alliance qui a volé en éclats
02:00:32et alors que la gauche a repris les couleurs
02:00:34comme la gauche traditionnelle
02:00:36Non mais bien sûr, mais non seulement
02:00:38il y a eu des grosses tensions
02:00:40entre les différents partis
02:00:42qui formaient la nupes
02:00:44mais surtout il y a eu un événement
02:00:46sans précédent, à savoir le 7 octobre
02:00:48qui a quand même changé énormément de choses
02:00:50sur la vision notamment qu'on a
02:00:52de la France Insoumise
02:00:54On sait que Rima Hassan
02:00:56n'hésite pas d'ailleurs à faire
02:00:58un certain nombre de conférences
02:01:00avec des prises de position à risque
02:01:02à risque pour les européennes
02:01:04mais à risque évidemment
02:01:06pour la vision qu'on peut avoir
02:01:08de ce parti-là
02:01:10et donc est-ce que des partis
02:01:12comme celui de Fabien Roussel
02:01:14ou Europe Écologie Les Verts
02:01:16iront jusqu'à se réafficher à côté d'eux
02:01:18c'est plus du tout la même chose
02:01:20qu'en 2022, beaucoup de choses ont changé
02:01:22et donc on peut se demander
02:01:24est-ce qu'ils y arriveront
02:01:26ou est-ce qu'ils seront obligés
02:01:28de faire cavalier à part
02:01:30de la législature de 2022
02:01:32Il pèse beaucoup moins
02:01:34puisqu'il y a quand même des risques
02:01:36pour un parti comme Raphaël Glucksmann
02:01:38qui a fait un bon score aux européennes
02:01:40comme un parti comme Fabien Roussel
02:01:42de s'afficher avec des personnes
02:01:44qui sont par exemple incapables
02:01:46de condamner le Hamas
02:01:48en tant que mouvement terroriste
02:01:50ou ce genre de choses
02:01:52ça les englobe dans une niche
02:01:54qui est quand même difficile
02:01:56ensuite de sortir
02:01:58Comme on dit souvent
02:02:00après toute honte but
02:02:02un accord strictement électoraliste
02:02:06L'Union des étudiants juifs de France
02:02:08a une position assez radicale
02:02:10assez forte
02:02:12mais néanmoins c'est une difficulté supplémentaire
02:02:14qui a une certaine réalité
02:02:16quand on entend certains discours
02:02:18au sein du parti de M. Mélenchon
02:02:20mais bon, je veux dire
02:02:22imaginons et imaginez
02:02:25un mariage
02:02:27sur un minimum
02:02:28minimum programmatique
02:02:30entre les socialistes
02:02:32des deux tendances
02:02:34Ford et Glucksmann
02:02:36et la France insoumise
02:02:38avec un peu d'écolos en plus
02:02:40ils ont fait 4%
02:02:42ils ont envoyé 5 députés là-bas
02:02:44à Strasbourg
02:02:46tout ça ne serait pas très raisonnable
02:02:48je pense que ce serait même contre-productif
02:02:50pour le parti socialiste
02:02:52qui a sa carte à jouer
02:02:54et qui est compatible
02:02:56si vous voulez avec une gestion
02:02:58savoir si on fait la révolution
02:03:00comme le souhaite manifestement M. Mélenchon
02:03:02ou si on essaie de le gérer
02:03:04tant bien que mal
02:03:06dans la situation où on est
02:03:08il faudrait mieux essayer de le gérer
02:03:10Il suffit de voir aussi
02:03:12les deux ans qu'on a eu
02:03:14avec notamment la NUP
02:03:16les militants de la France insoumise
02:03:18les députés au sein de l'Association nationale
02:03:20c'était quand même assez folklore
02:03:22et je ne pense pas que tout le monde ait envie
02:03:24d'être associé à eux
02:03:26Je voulais quand même vous partager
02:03:28je vais essayer de retrouver la suite
02:03:30c'est assez intéressant ce qu'elle a dit
02:03:32il y a quelques heures
02:03:34quand on matraque
02:03:36que défendre la laïcité c'est R.N.
02:03:38que vouloir l'application des OQTF c'est R.N.
02:03:40lire le JLD ou zapper sur CNews c'est R.N.
02:03:43quand on fait croire
02:03:45que tout ce qui est moins à gauche que l'FI
02:03:47c'est l'extrême droite
02:03:49ne nous étonnons pas que les gens votent R.N.
02:03:51quand on s'essuie sur la démocratie
02:03:53au prétexte d'un cordon sanitaire
02:03:55qui échoue depuis 30 ans
02:03:56quand on boycotte les élus du peuple
02:03:58qui nous déplaisent au nom justement
02:04:00de la démocratie
02:04:02on se fait plaisir dans les salons
02:04:04mais alors, et là elle le met en lettre capitale
02:04:06ne nous étonnons pas que les gens votent R.N.
02:04:08cessez enfin de déserter le champ des idées du débat
02:04:10cessez de considérer qu'il y aurait des chasses gardées R.N.
02:04:12à force de tout leur laisser
02:04:14ils ont tout pris
02:04:16c'est peut-être le truc
02:04:18oui c'est un petit peu facile à dire
02:04:20parce qu'elle a fait tout de même partie du gouvernement
02:04:22ensuite oui elle a raison sur le constat
02:04:24c'est à dire que
02:04:26en tant que politique
02:04:28nous ne sommes pas confrontés au réel
02:04:30et donc nous l'ignorons
02:04:32cela fait forcément monter
02:04:34les extrêmes entre guillemets
02:04:37ce que dit le R.N.
02:04:39et que n'entend pas
02:04:41une partie de la majorité
02:04:43voire une large partie de la majorité
02:04:45c'est tout simplement
02:04:47aussi ce que disent des français
02:04:49à ces mêmes élus du R.N.
02:04:51c'est à dire que le vrai problème
02:04:53du gouvernement
02:04:54c'est d'avoir pensé
02:04:56qu'il y avait une montée
02:04:58du rassemblement national
02:05:00dans notre pays
02:05:02parce que globalement
02:05:04il y avait une montée du populisme en Europe
02:05:06et que ce n'était qu'une conséquence
02:05:08qu'il y avait entre guillemets un air du temps
02:05:10que les européens
02:05:12et même plus largement
02:05:14sur l'ensemble de la planète
02:05:16dans des pays plus ou moins démocratiques
02:05:18sur les pays démocratiques
02:05:20surfent sur cette vague populiste
02:05:22nationaliste
02:05:24notamment l'émergence
02:05:26de puissances impérialistes
02:05:28qui ont des appétits
02:05:30plus ou moins expansionnistes
02:05:32comme la Russie, la Chine, la Corée du Nord
02:05:34ou encore l'Iran
02:05:36non, ce n'est pas ça
02:05:38ce n'est pas dans l'air du temps
02:05:40c'est tout simplement
02:05:42parce que les français
02:05:44voient qu'ils sont confrontés
02:05:46à un certain nombre de problèmes
02:05:48que ce soit la sécurité
02:05:50que ce soit le pouvoir d'achat
02:05:52ou autre
02:05:54et qu'ils se disent
02:05:56après tout on ne les a jamais testés
02:05:58c'est un peu ça
02:06:00on ne les a jamais testés
02:06:02et puis il y a la thématique de l'immigration
02:06:04sur laquelle le Rassemblement National
02:06:06a des réponses assez fermes
02:06:08et concrètes et réelles
02:06:10qui parlent français
02:06:12qui y sont confrontés quotidiennement
02:06:14que ce soit de la plus petite commune française
02:06:16à la plus grande
02:06:18est-ce que le Président de la République
02:06:20va enfin accepter l'idée
02:06:22toute simple, toute bête
02:06:24pour beaucoup et pour tout le monde
02:06:26si vraiment il se décide
02:06:28à accepter cette idée
02:06:30à prendre des décisions
02:06:32qui s'imposeraient
02:06:34notamment dans le domaine judiciaire
02:06:36mais pas seulement
02:06:38il y a aussi un certain nombre de choses
02:06:40à faire et à dire
02:06:42bon peut-être réussira-t-il
02:06:44à sauver pour partie son bilan
02:06:46mais là il ne faut pas qu'il se trompe
02:06:48il est le principal responsable
02:06:50de ce qui lui arrive
02:06:52va-t-il l'accepter ?
02:06:54C'est une question qui a été régulée
02:06:56pendant deux quinquennats presque
02:06:58c'était engagé à expulser
02:07:00les délinquants étrangers
02:07:02les violeurs étrangers
02:07:04elle ne l'a jamais fait
02:07:06maintenant elle travaille sur Twitter
02:07:08Merci beaucoup
02:07:10La suite c'est avec Laurence Ferrari
02:07:12ses invités Punchline
02:07:14et je vous dis à demain 14h