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Autour de Victor Matet, les informés débattent de l'actualité du dimanche 2 juin 2024.

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00:00 [Générique]
00:03 20h21, France Info, les informés, Victor Battet.
00:09 - Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue aux informés sur France Info, à la radio et à la télé, canal 27 de la TNT.
00:15 A la une ce soir, le message inadmissible du Rassemblement national pour reprendre les termes du patron des gendarmes
00:23 après un tweet du parti d'extrême droite appelant les gendarmes à voter pour Jordan Bardella dimanche prochain.
00:28 Ce sera notre premier débat à la dernière ligne droite de ces élections européennes.
00:32 Quelle stratégie pour les candidats lors de cette dernière semaine alors qu'Emmanuel Macron s'exprimera à la télévision jeudi prochain
00:39 dans quatre jours maintenant parmi les autres questions.
00:41 Pourquoi l'extrême droite se retrouve si haut dans les sondages et les écologistes si bas ?
00:46 Le climat avec ses pluies en France mais aussi des inondations records en Allemagne et une chaleur extrême en Inde.
00:52 Focus sur le dérèglement climatique et ses conséquences.
00:55 Et puis un peu de légèreté, le bilan d'une semaine de tennis à Roland-Garros.
00:59 Beaucoup de pluie là aussi mais aussi une ambiance inédite et des matchs de nuit aussi à l'aise en politique européenne sur la terre battue parisienne.
01:06 Nos informés. Bonsoir Émilie Zapalski, fondatrice de l'agence de communication.
01:11 Émilie Conseil, Valérie Lecable et là aussi bonsoir Valérie.
01:14 Bonsoir Victor.
01:14 Éditorialiste politique pour le site Le Journal.
01:17 Point info à vos côtés Daïk Odui.
01:19 Bonsoir Daïk.
01:19 Bonsoir Victor, bonsoir tout le monde.
01:20 Journaliste à France Info Télé et Jean-Christophe Ploquin, rédacteur en chef du journal La Croix.
01:25 Bonsoir Victor.
01:26 Et bienvenue, c'est parti pour une heure de débat.
01:28 Ce sont donc deux affiches de campagnes publiées ce dimanche sur les réseaux sociaux par le Rassemblement National.
01:36 On peut y lire sur l'une d'entre elles "Je suis militaire le 9 juin, je vote Jordan Bardella"
01:40 et sur l'autre "Je suis gendarme le 9 juin, je vote Jordan Bardella".
01:43 Réaction immédiate de Christian Rodriguez, le directeur général de la gendarmerie nationale qui dénonce un message inadmissible.
01:50 Et écoutez le sociologue spécialiste des questions de maintien de l'ordre Sébastien Rocher, invité de France Info.
01:55 Pour lui, on est en plein dans le registre de la communication.
01:58 Il y a un enjeu de communication.
02:00 Si vous voulez, vous avez le président de la République qui communique sur l'ordre, l'ordre, l'ordre.
02:04 Or, c'est un thème qui est très présent chez le Front National, chez le Rassemblement National maintenant.
02:09 Et donc le Rassemblement National, il doit se demander tactiquement comment rajouter une couche.
02:14 Donc ça serait l'ordre, l'ordre, l'ordre, l'ordre.
02:16 Donc il cherche des symboles qui vont exprimer ce qu'il a déjà écrit dans son programme,
02:20 c'est-à-dire le soutien total, conditionnel du Rassemblement National aux policiers et aux gendarmes.
02:26 Donc pour véhiculer ce message, il va se servir de différents supports.
02:30 Donc là, il y a une bataille de communiqués en police et en gendarmerie.
02:33 Ce n'est pas évident qu'il arrive à aller au-delà de ces à peu près 50%.
02:38 Par contre, c'est un message qui s'adresse au reste de la population en disant "Nous, on est le soutien des gendarmes.
02:43 Les gendarmes sont le soutien de l'ordre.
02:45 Donc nous, on est le vrai parti de l'ordre."
02:46 Je crois que c'est ça la question qui peut être gagnée, même si juridiquement c'est discutable.
02:51 Je crois que le Rassemblement National fait déjà la séquence de communication qui est imaginée par les responsables.
02:56 Voilà pour une première analyse et première réaction côté Rassemblement National avec le député Thomas Ménager.
03:03 Les militaires ciblés, il n'y a pas de personnes dénommées.
03:06 Les militaires, c'est des éléments de communication parce qu'ils sont très nombreux, les gendarmes, les militaires, à savoir qu'on les défend.
03:12 Le patron des gendarmes, c'est un poste politique, bien entendu.
03:14 C'est le directeur qui est sous l'autorité de Gérald Darmanin.
03:18 Donc il fait ce que Gérald Darmanin lui dit.
03:20 À quelques jours d'une élection, on est donné très largement en tête.
03:22 Il cherche la polémique.
03:23 Voilà, on l'a fait sur toutes les professions parce qu'ils sont très nombreux dans l'ensemble des corps de métiers à nous soutenir.
03:29 Le député Rassemblement National, Thomas Ménager.
03:31 Commençons avec vous, Emile Izapalski, spécialiste de la communication.
03:35 Justement, comment est-ce que vous jugez, analysez cette campagne de publicité ?
03:39 Je pense que déjà, c'est pour créer le buzz, puisqu'ils savent très bien ce qu'ils font.
03:43 Ils savent très bien que c'est interdit.
03:44 Ils en ont parlé récemment en disant quand est-ce qu'on pourra permettre ce type de communication.
03:49 Donc je pense qu'ils savent très bien ce qu'ils font.
03:51 Et la preuve, c'est qu'on en parle.
03:53 Moi, il me semble que ça va plus loin sur le côté ordre.
03:55 C'est aussi comme s'approprier un peu toutes les populations.
03:59 C'est eux, le peuple. Donc voilà, ils le reconnaissent à travers ses affiches.
04:02 Et quelque part, ils déclinent ça sur tout.
04:07 Donc c'est comme s'ils s'appropriaient le peuple en disant "le peuple, c'est nous".
04:10 Donc quoi que vous pensiez, on vote RN de tous les côtés, tous les pans de la société votent RN.
04:16 Et globalement, c'est sûr que c'est une réalité aussi,
04:19 et que leur position de force leur permet de faire cette communication.
04:24 Moi, je critique surtout les critiques qu'on a envers...
04:28 On voit que ça marche pas.
04:30 Jordan Bardella était très critiqué pendant les débats.
04:32 Ça l'a mis sur un piédestal, en position de force pour dérouler ses propositions.
04:37 Alors que les autres étaient juste en critique envers lui.
04:39 Là, c'est un peu pareil, on lui donne beaucoup de place.
04:42 Leur communication, j'avoue, est quand même assez forte.
04:45 À voir après comment ça se concrétise réellement.
04:48 Mais là, il me semble que c'est vraiment la démarche de dire "tout le peuple est avec nous et derrière nous".
04:53 Jean-Christophe Plocain, il y a un côté volontairement provocateur de la part du RN avec cette campagne de messages ?
04:59 Oui, c'est un petit peu provocateur, mais en même temps, c'est vrai que c'est assez...
05:03 Finalement, dans la logique de leur communication, moi ce qui me frappe, c'est que ce n'est pas un gendarme précis qui est sur l'affiche.
05:12 Si ça se trouve, c'est peut-être une photo générée par l'intelligence artificielle.
05:16 C'est l'image du gendarme en général.
05:18 Ça représente le gendarme, ça représente la gendarmerie.
05:21 Et c'est là où, du coup, la réaction du directeur général de la gendarmerie se comprend.
05:25 C'est que lui, il est là pour parler de la gendarmerie, qui est un corps militaire,
05:30 qui fait partie de l'État et qui doit travailler dans la neutralité.
05:37 Et lorsque le député RN dit "le DG fait de la politique", le DG de la gendarmerie nationale fait de la politique.
05:44 Non, c'est vraiment quelqu'un qui est là pour gérer une force militaire importante, qui est la gendarmerie,
05:52 qui intervient dans la vie des Français, quelles que soient les opinions politiques,
05:56 quelles que soient les religions, quels que soient les statuts sociaux.
05:58 Quand il y a un accident dans la route ou quand il y a un cambriolage, etc.,
06:02 ils ne demandent pas "est-ce que vous êtes RN ou est-ce que vous êtes PS ?"
06:05 Ils interviennent parce qu'ils sont neutres et qu'ils font leur travail dans la neutralité.
06:09 Donc on comprend que le directeur général de la gendarmerie défende cette neutralité.
06:13 – Et on a entendu Valérie Lecap, Thomas Ménager, le député Rassemblement national,
06:16 justement un petit peu inverser la problématique en disant
06:19 "ben voilà, c'est Gérald Darmanin qui s'en prend à nous une nouvelle fois".
06:22 – Non mais c'est totalement scandaleux ce que dit ce député,
06:24 parce qu'au-delà de la neutralité, un gendarme est un militaire,
06:29 et un militaire il est au service de son pays,
06:30 il n'est en aucun cas au service de quelque parti politique que ce soit,
06:34 il est au service du chef des armées qui est le président de la République élu par le pays.
06:39 Donc si vous voulez, pour avoir côtoyé de près cette institution pendant plusieurs années,
06:44 c'est extrêmement choquant pour les gens si vous voulez,
06:47 les gendarmes, les militaires, etc., ils vont…
06:50 – Alors ce qui est vrai c'est qu'il y a une surreprésentation du vote Rassemblement national
06:55 et chez les militaires et chez les gendarmes,
06:57 en raison d'un tropisme pour l'ordre effectivement,
06:59 mais qui est un point de vue personnel.
07:01 Moi j'ai vu virer de l'armée des gens qui avaient donné des opinions politiques.
07:07 Quelqu'un qui s'est engagé dans un parti politique,
07:10 par exemple comme le général Gomart, de façon très à spectacle par ailleurs,
07:14 ne peut pas porter un uniforme de militaire dans une fonction politique,
07:17 c'est impossible, c'est parce qu'il est ce qu'on appelle deuxième section,
07:21 il a quitté l'armée.
07:22 Donc il y a une véritable instrumentalisation par le Rassemblement national
07:26 de cette fonction de militaire.
07:28 Alors comme ils mettent le gendarme de dos et qu'on ne peut pas l'identifier,
07:31 je ne sais pas si juridiquement c'est attaquable ou pas,
07:34 mais dans l'esprit c'est totalement à côté de ce que représente cette institution.
07:38 Donc oui, le directeur de la gendarmerie, qui n'est pas à la sole de Darmanin,
07:42 c'est un directeur d'administration centrale qui fait son travail,
07:46 il est profondément et sincèrement choqué par ce détournement
07:52 de la mission du gendarme qui est de défendre son pays
07:55 et pas d'aller apporter des voix à Jordan Bradela.
07:58 Et on en dira encore un mot dans un instant,
07:59 on vous donnera la parole d'Aiko Odui juste après.
08:02 Le Fil info 20h10, Claire Chekha Guy.
08:04 Les derniers grands meetings passés à la fin du week-end,
08:08 l'exécutif va encore multiplier les prises de parole
08:11 à quelques jours des élections européennes,
08:13 alors que le RN crie déjà victoire.
08:15 Demain sur France Info, rendez-vous à 8h30
08:17 pour l'interview du Premier ministre Gabriel Attal.
08:19 Emmanuel Macron s'exprimera lui sur la politique étrangère jeudi.
08:22 Le président sera l'invité des journaux de 20h, de France 2 et de TF1
08:26 à l'occasion du 80e anniversaire du débarquement.
08:29 Un espoir pour les malades atteints du cancer du poumon.
08:32 Des avancées thérapeutiques ont été annoncées au congrès d'oncologie de Chicago.
08:36 Elle concerne les patients souffrant de tumeurs à petites cellules sans métastase.
08:40 Les traitements d'immunothérapie ont permis de faire chuter les risques de rechute
08:44 de plus de 80%.
08:46 Quatre seaux contenant des produits pouvant servir à fabriquer des explosifs
08:50 ont été retrouvés hier soir dans un appartement de Montmorency, dans le Val d'Oise.
08:54 Les pompiers ont reçu un signalement via des voisins de ce logement
08:58 d'où se dégageaient des odeurs âcres.
08:59 Trois personnes ont été interpellées.
09:01 À Roland-Garros, Corentin Moutet face au dauphin de l'ATP,
09:05 l'italien Yannick Sineur, le francilien et le dernier tricolore en lice
09:08 dans le tableau masculin.
09:10 Match à partir de 20h15.
09:12 France Info.
09:14 20h21, les informés.
09:19 Victor Mathey.
09:21 Et encore un mot de cette campagne de messages du Rassemblement national
09:25 sur les réseaux sociaux, appelant à voter Jordan Bardel
09:28 en se mettant dans la peau de militaires ou de gendarmes.
09:31 On ne nous a pas encore entendu sur le sujet, Daïko Douy.
09:33 Oui, c'est juste pour rebondir sur la célérité du directeur de la gendarmerie à condamner
09:37 parce qu'il doit évidemment montrer qu'il n'y a aucune "passerelle"
09:41 entre les militaires, les gendarmes et l'ORN.
09:43 On rappelle qu'il y a un policier, pas gendarme, mais un commissaire de police ancien
09:48 qui est numéro 8 sur la liste de Marine Le Pen,
09:51 que Jordan Bardel a quand il était en visite, près de 20 000.
09:54 En tout cas, la frontière italienne s'était vue remettre un petit objet symbolique,
09:59 mais qui représentait quand même la police.
10:03 Donc voilà, il veut montrer qu'il coupe les ponts.
10:05 Ce qui est intéressant aussi, parce qu'il y a juste...
10:07 Moi, par rapport aux militaires, j'ai une question,
10:08 parce que derrière le slogan "Je suis militaire, je vote", il y a des petits arguments.
10:13 Et il y en a un qui me semble intéressant par rapport aux militaires, c'est de dire
10:16 "si vous ne voulez pas qu'on partage la dissuasion nucléaire, l'arme nucléaire,
10:20 alors dans ce cas-là, votez pour nous".
10:23 Et ça, je vous ouvre une question, on ne va peut-être pas y répondre,
10:25 mais je ne sais pas ce que les militaires pensent de cette possibilité-là.
10:29 Éventuellement, à titre... Ils ne vont pas l'exprimer,
10:31 mais fondamentalement au moment de voter, qu'est-ce qu'ils pensent du fait
10:34 que l'arme nucléaire pourrait être leur partagée ?
10:37 On sait que c'est plus compliqué que ça,
10:40 mais pourrait être partagée avec les autres pays européens.
10:42 – Les militaires ne pensent pas qu'Emmanuel Macron a dit
10:45 qu'il allait partager la dissuasion nucléaire.
10:48 – C'est un autre débat.
10:48 – Il dit juste que ça a été mis sur la table, c'est pas tout à fait...
10:51 – On aura peut-être une autre fois, peut-être une toute petite question d'Aiko Ndoui,
10:53 est-ce que cette campagne de messages ce soir sur les réseaux sociaux
10:56 peut avoir une quelconque incidence sur le scrutin de semaine prochaine
10:59 sur ces Européennes ?
11:00 – Non, elle est à la marge, et elle est à la marge aussi sur des gens
11:02 qui pourraient peut-être voter Reconquête, qui sont aussi sur cette ligne-là,
11:07 ou encore les Républicains, puisque Valérie l'a rappelé,
11:10 Christophe Gomart qui est un ancien militaire,
11:13 et numéro 3 sur la liste des Républicains.
11:15 – Ces Européennes justement, dimanche 9 juin, dimanche prochain,
11:17 on va se pencher sur la dernière semaine de campagne,
11:20 en vous rappelant que demain matin sur France Info, Radio ITV,
11:23 le Premier ministre Gabriel Attal est donc l'invité de Jérôme Chapuis
11:26 et Salia Bracley avant une grande émission "Demain l'Europe"
11:29 avec 12 des principales têtes de liste.
11:31 Quelle stratégie pour tous ces candidats ?
11:34 Si l'on prend les deux mieux placés dans les sondages,
11:35 Jordan Bardella dont on parlait et Valérie Ayé pour Renaissance
11:39 qui tenait d'ailleurs chacun un meeting à Paris ce week-end,
11:42 pour la tête de liste du Rassemblement National,
11:44 Émile Zapalski, c'est toujours quoi de transformer ces Européennes
11:47 en scrutin national, en référendum anti-Macron ?
11:50 – Oui, il est tellement devant depuis longtemps qu'on se dit
11:53 peut-être qu'il baisse un peu finalement, ça sera peut-être un échec pour lui.
11:57 Non, on a du mal à…
11:58 – A se souvenir qu'il y a 5 ans il était donné plus haut que le résultat final.
12:01 – C'est ça, donc à voir, et tant mieux si on voit une fébrilité de ce côté-là,
12:05 mais c'est vrai qu'on a eu du mal depuis le début de la campagne
12:08 à voir qu'est-ce qui pourrait éviter cette montée,
12:13 ou en tout cas stabilité du Rassemblement National,
12:15 il y a même eu une montée dernièrement.
12:17 Tous les débats, tous les moyens qu'ont utilisé la majorité présidentielle
12:21 pour essayer de contrarier cette trajectoire n'ont pas marché,
12:25 que ce soit Emmanuel Macron, Gabriel Attal, Valérie Ayé,
12:29 mais qui a eu beaucoup de mal pendant cette campagne,
12:31 toutes les thématiques utilisées par Emmanuel Macron,
12:34 encore cette interview qui est sur l'international,
12:38 mais qui arrive quand même jeudi,
12:40 donc on voit que tous ces moyens-là, ça ne marche pas.
12:42 Moi je pense que la force qu'il a, Jordan Bardella,
12:46 c'est de ramener tout, on sait que c'est des élections
12:48 qui reviennent souvent sur le national,
12:50 mais lui il a cette propension particulière
12:53 à ramener tous les sujets vers les Français,
12:55 vers leurs préoccupations, toujours avec l'immigration, la sécurité,
13:00 mais ça, ça marche, et en face c'est vrai que Renaissance
13:02 est resté dans un discours très technocrate, très technique,
13:06 il y a des bonnes choses évidemment comme mesure,
13:09 mais qui ne touchent absolument pas les Français, il me semble,
13:12 ils sont restés complètement en dehors du cerveau
13:16 et des attentes des Français là-dessus.
13:18 - Jean-Christophe Ploquin, comment est-ce que vous,
13:19 vous expliquez cette popularité de Jordan Bardella,
13:21 demain dans La Croix, vous consacrez un article justement
13:24 à la stratégie du candidat à Rassemblement National,
13:26 notamment envers les jeunes sur le réseau social TikTok ?
13:29 - C'est ça, on a constaté qu'en fait,
13:30 Jordan Bardella était parmi les candidats,
13:32 celui qui avait le plus fort nombre d'abonnés sur son compte TikTok,
13:36 c'est 1,3 million d'abonnés sur son code TikTok,
13:40 et il sait très bien sur ce compte,
13:43 utiliser à la fois un peu les ressources de la communication politique,
13:47 mais aussi les ressources classiques des influenceurs,
13:51 et donc des petites pastilles très vie quotidienne,
13:55 je fais ma pause goûter, c'est l'heure de l'apéro, etc.
13:59 Et ça, évidemment TikTok...
14:02 - On le voit beaucoup dans les coulisses avant les interviews.
14:04 - Exactement, et le réseau TikTok, évidemment,
14:07 marche très fort auprès des jeunes,
14:09 on sait que les jeunes, d'après un certain nombre de sondages,
14:12 vont davantage voter que lors de la précédente élection en 2019,
14:16 donc je pense que là...
14:17 - Même ces extensions restent...
14:18 - Absolument, donc évidemment, l'influence sur TikTok
14:21 ne se traduit pas nécessairement en intention de vote,
14:24 ou en vote réel, mais en tout cas, il y a là,
14:27 chez Jordan Bardella, un atout assez majeur...
14:30 - C'est vraiment sa personnalité qui joue,
14:31 on peut imaginer que Marine Le Pen n'aurait pas fait ce score-là.
14:34 - Je pense qu'effectivement, ça tient beaucoup à la jeunesse
14:36 et à la personnalité de Jordan Bardella,
14:38 et à sa maîtrise des codes de ce type de réseaux sociaux.
14:42 - Il y a une autre question, Valérie Lecable,
14:43 à qui est-ce qu'il prend des voix, finalement, Jordan Bardella ?
14:47 Pas aux Républicains, sans doute,
14:48 parce qu'ils ne font pas de bons scores par rapport à la présidentielle,
14:51 et en tout cas dans les sondages pour l'instant,
14:53 vraisemblablement à la majorité, à Emmanuel Macron ?
14:56 - Écoutez, ça a été dit, mais c'est vrai qu'en fait,
14:59 la campagne de la majorité présidentielle
15:02 n'a pas été une campagne sur un projet, mais sur un bilan.
15:06 Et comme le bilan d'Emmanuel Macron est sévèrement jugé par les Français,
15:11 je pense que le vote en faveur de Bardella,
15:13 c'est un vote beaucoup de colère, beaucoup de ressentiment.
15:16 On a mis très longtemps à comprendre quel était son programme,
15:19 parce qu'il ne s'est pas précipité sur les plateaux
15:22 pendant des mois pour l'expliquer.
15:25 Et c'est vrai qu'il a plutôt parlé de sujets nationaux qu'européens,
15:28 donc on connaît très mal son programme.
15:30 Donc pour moi, le vote en faveur de Bardella,
15:32 c'est plutôt un vote contre Macron qu'un vote pour Bardella,
15:37 même s'il y a l'effet jeunesse qui joue, l'effet énergie, etc.
15:42 Et du coup, ça va être compliqué de tirer des leçons
15:46 si on se projette après le 9 juin,
15:48 parce qu'il va falloir que la majorité change pas mal de choses.
15:51 Et bizarrement, plus Gabriel Attal et plus Emmanuel Macron
15:55 montent à première ligne,
15:56 et plus le Rassemblement national gagne des voix.
15:59 Donc la stratégie du RN de se mettre en retrait,
16:03 d'être plutôt humble, de ne pas être l'agresseur,
16:07 d'être plutôt la victime, d'être proche des Français,
16:10 est une stratégie qui, jusqu'à présent, s'est révélée tout à fait gagnante.
16:14 - Daiko Douyel n'est pas nouvelle, cette question du vote Rassemblement national.
16:17 Avant, au National, on se posait les mêmes questions.
16:20 Est-ce que c'est un vote d'adhésion ou de rejet ?
16:22 - Je pense que si Jordan Bardalet est aussi haut,
16:24 il y a aussi une raison personnelle, mais aussi un contexte politique.
16:27 Tout simplement, vous avez le vote européen, il y a deux leviers.
16:30 C'est un vote national et puis aussi un vote européen.
16:32 Et les deux se rejoignent pour voter RN.
16:35 Valérie l'a dit, contestation d'Emmanuel Macron,
16:37 référendum contre Emmanuel Macron, ça c'est les raisons nationales.
16:39 Mais il y a aussi des raisons européennes,
16:41 on le dit aussi depuis longtemps,
16:43 c'est que le RN ne propose plus la sortie de l'Union européenne.
16:47 Et donc ça rassure les gens qui peuvent être eurosceptiques,
16:51 pas trop aimer l'Europe, adhérer au discours de dire
16:54 on va rester dans l'Europe, mais on va le changer de l'intérieur,
16:56 sans être inquiet par le discours.
16:59 On part de l'Union européenne,
17:01 alors ça avait déjà été le cas en 2019,
17:03 mais progressivement, c'est encore plus martelé.
17:05 Et ça, ça plaît notamment, on le sait, à un électorat plutôt retraité.
17:09 Et là, ça serait la nouveauté de ce scrutin.
17:12 Si le RN performe plus que la présidentielle sur cet électorat retraité,
17:17 c'est en raison de la jeunesse de Jordan Bardella,
17:20 mais aussi c'est par rapport à un discours rassurant
17:22 sur l'Union européenne, sur la sortie de l'Union européenne.
17:25 Une phrase qui va être très intéressante,
17:27 c'est de savoir s'ils ont véritablement changé,
17:29 parce que ce qui s'est passé au congrès de Madrid,
17:31 entre Marine Le Pen et le reste de l'extrême droite européenne,
17:34 laisse à penser que c'est plutôt un ripollinage
17:37 qu'un changement profond,
17:38 et que derrière cette espèce de faunée de normalisation,
17:42 peut-être que l'Europe de demain,
17:44 où l'extrême droite peut être le troisième parti au Parlement,
17:48 sera beaucoup plus dure que ce qu'on peut imaginer,
17:50 parce qu'au lieu de sortir de l'Europe,
17:52 ils veulent la manger de l'intérieur, la bouffer de l'intérieur en fait.
17:55 Et moi, j'ai peur que derrière ça, il y ait une stratégie d'alliance
17:59 entre Vox, Georgia, Mélanie, les Espagnols, les Français, etc.
18:03 et qu'on ait des lendemains qui déchantent.
18:05 – Le visage du Parlement européen, de l'Union européenne,
18:07 qui sera de toute façon différent,
18:10 dimanche prochain, le 9 juin, jour de ces élections européennes.
18:13 20h21, on continue à parler de ces européennes,
18:15 juste après le Fil info Claire Chekagline.
18:17 – La délivrance pour les supporters des footballeurs de la Saint-Étienne.
18:22 Les Verts ont égalisé à la toute fin du match de barrage-retour
18:25 face à Metz 2, partout au stade Saint-Symphorien.
18:28 Les Stéphanois remontent donc la saison prochaine en Ligue 1,
18:31 les Grenades descendent eux en Ligue 2.
18:33 Deux personnes en garde à vue après un accident mortel
18:35 la nuit dernière à Libourne, en Gironde.
18:37 Elles conduisaient d'autres véhicules
18:39 que celui où quatre jeunes ont trouvé la mort.
18:41 La justice a ouvert une enquête pour homicide involontaire.
18:44 En Nouvelle-Calédonie, le matériel électoral est arrivé à bon port.
18:47 Le Haut-Commissariat de la République, sur le Caillou,
18:49 assure que les élections européennes se dérouleront comme prévu.
18:52 Malgré les émeutes, le couvre-feu reste en vigueur jusqu'au lundi 10 juin.
18:56 En Allemagne, le policier poignardé à Mannheim vendredi
18:59 a succombé à ses blessures.
19:01 Olaf Scholz, le chancelier, avait qualifié cet acte d'attentat.
19:04 Le gouvernement de Berlin évoque la piste islamiste.
19:07 Au Mexique, 100 millions d'électeurs,
19:09 appelés à départager deux candidates à la présidentielle.
19:12 C'est la première fois que le plus grand pays hispanophone
19:15 va élire une femme à la tête de l'État.
19:17 L'ONU y décompte chaque jour neuf à dix féminicides.
19:20 -Nous parlions de Jordane Bardella et du Rassemblement national
19:33 dans cette dernière ligne droite avant les européennes,
19:36 dimanche prochain.
19:37 Du côté de la majorité, on le disait,
19:39 la campagne de Valérie Ayé n'a jamais vraiment décollé,
19:42 largement distancée par l'extrême droite.
19:44 Émilie Zapalski, l'argument d'Emmanuel Macron,
19:47 repris par Gabriel Attal, d'une Europe qui serait en potentiel
19:51 danger de mort, est-ce que ça peut fonctionner ?
19:53 - Alors, il reprend l'idée du danger de mort,
19:56 il reprend aussi l'attention à l'extrême droite.
19:59 Là, ces derniers temps, on l'a entendu beaucoup sur ce registre-là.
20:02 Je ne suis pas sûre que ça marche maintenant,
20:04 parce que c'est vrai qu'au niveau européen,
20:06 cette stratégie du Rassemblement national
20:08 de ne plus vouloir sortir de l'Europe rassure.
20:11 Et je pense qu'il y a une partie des Français
20:13 qui sont quand même beaucoup plus critiques
20:14 vis-à-vis de l'Europe qu'auparavant
20:16 et qui nourrissent justement les voix du Rassemblement national.
20:19 Raphaël Glucksmann a essayé aussi d'interpeller un peu là-dessus
20:22 en disant "c'est une Europe, mais une Europe différente qu'on propose".
20:25 Je n'ai pas l'impression que ça prenne beaucoup,
20:27 mais en tout cas, Renaissance, non, ça ne marche pas,
20:29 ça ne marche pas du tout, cet espèce d'offront républicain,
20:32 parce qu'il y a eu trop d'allers-retours.
20:34 Dernièrement, Emmanuel Macron disait "extrême droite, donc danger", alors que...
20:39 – On entend beaucoup de commentaires dire
20:40 que ça a été une mauvaise candidate Valérie Heillet,
20:42 est-ce que quelqu'un d'autre aurait fait mieux ?
20:44 – Ah ben, je ne sais pas, non, mais juste pour l'extrême droite,
20:46 il dit "extrême droite dangereux",
20:47 c'est quand même lui qui invitait Rencontre de Saint-Denis
20:50 et qui mettait Jordan Bardella au même niveau que les autres.
20:53 Donc, est-ce qu'ils font partie ou pas de l'arc républicain,
20:55 ça moi je n'ai jamais compris, dans la bouche d'Emmanuel Macron.
20:58 Valérie Heillet, je pense que c'était peut-être une candidate par défaut,
21:01 je pense qu'elle a pris cher cette campagne qui était très difficile,
21:05 je ne sais pas si c'est elle le problème,
21:07 je pense que c'est en effet le bilan qui n'est pas vendeur,
21:10 on en a marre de Macron,
21:12 beaucoup de gens en ont marre et souhaitent une autre politique,
21:16 il y a un vote de rejet, il y a un peu d'espoir d'une gauche
21:19 qui se restructure de manière moins extrême qu'avec la nuppes,
21:24 mais pour l'instant ce n'est pas encore très très clair.
21:26 – Emmanuel Macron, qui on l'a dit, s'exprimera à la télé jeudi soir,
21:28 dans quatre jours après les commémorations du 80e anniversaire du débarquement,
21:33 le 6 juin, cette intervention télévisée Jean-Christophe Ploquin
21:37 et l'omniprésence médiatique sans doute d'Emmanuel Macron la semaine prochaine,
21:40 ça, ça peut faire bouger les choses, faire grappiller quelques points la majorité ?
21:44 – Alors de fait on voit qu'Emmanuel Macron depuis plusieurs semaines
21:49 essaie de porter l'enjeu de la bipolarisation de la politique entre le RN et puis lui,
21:56 il essaie de porter ça aussi au niveau européen et de montrer,
22:00 c'est aussi le sens de son intervention la semaine dernière
22:03 lorsqu'il était en Allemagne devant la Frau von Kirchhoff,
22:06 donc dans ce grand rassemblement avec des milliers de jeunes allemands, polonais, tchèques,
22:10 il a là aussi évoqué le risque de l'extrême droite.
22:13 Donc sans doute que les commémorations vont être en tout cas l'occasion de mettre en avant
22:20 qu'aujourd'hui le danger ce n'est plus l'Allemagne nazie
22:23 mais c'est la Russie de Vladimir Poutine
22:26 et d'insister un petit peu sur ce sujet qui est très important
22:31 parce que de fait il y a la guerre aujourd'hui en Europe
22:34 et donc on comprend que le Président de la République,
22:36 chef des armées, soit préoccupé par cet enjeu et ait besoin de se positionner
22:41 et d'utiliser évidemment cette scène assez extraordinaire.
22:44 – Et en même temps dans toutes les enquêtes d'opinion, la guerre en Ukraine,
22:46 ce qui se passe au Proche-Orient, on n'intéresse pas ce que c'est l'Orient.
22:48 – Ça ne prend pas beaucoup effectivement et donc le lien que les représentants
22:53 du Président de la République, Valéry Hayé, Sallis, etc.
22:56 ont essayé de faire entre l'extrême droite et la Russie,
22:59 on a vu lors du débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella,
23:02 on a vu que Gabriel Attal était très incisif sur ce sujet
23:05 mais de fait ça n'a pas l'air de beaucoup fonctionner.
23:09 En tout cas ce n'est pas le Président de la République
23:11 qui a choisi que le 6 juin c'était trois jours avant le 9 juin
23:16 et bon on comprend quels étaient les présidents tous les anniversaires,
23:21 le 40e, le 50e, le 60e, à chaque fois ça a été,
23:24 il y a toujours le président américain qui vient,
23:26 c'est toujours un grand événement international
23:28 et donc là on comprend que ce grand événement international soit organisé
23:32 et encore une fois ce sera sans doute aussi l'occasion d'une prise de parole
23:36 la plus unie possible et la plus forte possible en soutien de l'Ukraine
23:39 et contre la Russie de la Lumière blanche.
23:41 – Ça peut lui servir d'économie à Emmanuel Macron pour ses européennes ?
23:44 – Je ne sais pas parce qu'en fait à chaque fois lors des précédentes campagnes européennes,
23:48 l'Europe était associée à la paix, plus jamais ça et plus jamais ça
23:51 grâce à l'Europe et là ça va être totalement différent,
23:54 l'Europe unit face à la Russie mais donc c'est une possibilité de guerre,
23:58 il ne va pas dire l'Europe c'est la guerre mais l'Europe se prépare à la guerre,
24:01 comment ça va être perçu par l'opinion qui ne veut pas forcément cela ?
24:05 Néanmoins Emmanuel Macron, l'enjeu en tout cas pour son camp
24:08 c'est de mobiliser l'électorat macroniste abstentionniste,
24:12 pas celui qui veut voter Glucksmann, celui qui est abstentionniste
24:15 et ça c'est 1, 2% c'est ce qui peut permettre d'assurer la liste Renaissance,
24:20 d'être devant celle de Raphaël Glucksmann, de limiter un tout petit peu l'écart avec le RN
24:24 et ça c'est l'objectif.
24:25 Alors la question qu'on se pose dans la majorité c'est,
24:27 est-ce que le message il est le bon mais le message lui il ne l'est pas ?
24:31 Ça c'est les plus pessimistes qui disent le discours de la soeur Bonne ça n'a rien donné
24:34 et puis les plus optimistes disent c'est normal le discours de la soeur Bonne c'était trop tôt,
24:38 les Français n'avaient pas encore l'Europe dans leur tête, les élections dans leur tête,
24:41 là la dernière semaine le timing sera bon et oui on peut gagner des voix avec ces rémunérations.
24:49 Et on aura des éléments de réponse dimanche prochain pour ces élections européennes.
24:52 On va continuer à en parler de ce scrutin dans la seconde partie,
24:55 désinformer après la météo et l'info à tous.
24:58 Madame, Monsieur, bonsoir, on va encore retrouver un petit peu d'instabilité
25:11 sur les régions du centre-est et la Corse
25:13 et c'est un temps plus calme qui est en train de s'imposer au fil des heures sur les régions du nord.
25:17 Voici les températures attendues pour cette première partie de soirée.
25:21 Prévoyez 11 degrés à Amiens, 12 à Lille, 16 à Paris et jusqu'à 20 degrés autour de la Méditerranée.
25:27 Voici la situation pour demain matin, votre réveil, un temps plus calme, plus sec et plus lumineux,
25:33 un petit peu de grisaille tenace sur le nord et le centre-est.
25:36 Dans le courant de l'après-midi, des orages pourraient à nouveau se développer localement du côté des Alpes
25:41 et on aura également un petit front chaud qui va arriver par le nord du territoire,
25:45 apportant de la grisaille, parfois quelques gouttes, du côté des Hauts-de-France
25:49 et on aura également ce ciel voilé dense qui va se dessiner au fil des heures entre la Bretagne
25:54 et en remontant vers les régions du nord-est.
25:57 Voici les températures pour demain matin avec les éclaircies nocturnes.
26:01 Prévoyez 6 degrés à Reims et 17 à Montélimar et dans le courant de l'après-midi,
26:06 on s'approche des normales de saison.
26:08 18 degrés à Cherbourg, 19 à Reims, 21 à Nancy, 26 à Bordeaux et jusqu'à 29 degrés à Perpignan.
26:15 Belle soirée.
26:16 Bonsoir, soyez les bienvenus si vous nous rejoignez sur France Info.
26:29 La une de l'actualité de ce dimanche soir, c'est l'Allemagne où la région de Bad Württemberg en Bavière
26:35 est confrontée depuis vendredi à des pluies diluviennes.
26:38 Elles ont contrat près de 2000 habitants à évacuer.
26:41 Le corps d'un pompier qui a chaviré sur un canot de sauvetage lors d'une intervention a été retrouvé ce matin.
26:47 Un autre pompier lui, porté et disparu alors qu'il participait également à des opérations de secours.
26:54 En France, c'est la dernière ligne droite avant les élections européennes
26:57 et les derniers meetings pour les candidats.
26:58 Cet après-midi à Paris, Jordan Bardella, le candidat, Rassemblement national en tête des sondages,
27:04 a réuni ses sympathisants tout comme Marie Toussaint, la candidate écologiste.
27:09 Objectif, resserrer les rangs et convaincre les indécis à une semaine du scrutin.
27:14 Mathilde Moreau.
27:15 À Marseille, Paris, Toulouse ou encore au Bervillier,
27:19 les candidats aux élections européennes jettent leur dernière force dans la bataille.
27:23 Jordan Bardella, loin devant dans les sondages, assume son statut de favori et son ambition.
27:29 Aujourd'hui, plus que jamais, nous sommes le premier parti de France.
27:33 Demain, nous serons celui de l'alternance.
27:35 Les écologistes jouent eux leur survie alors que la liste conduite par Marie Toussaint
27:40 peine à décoller dans les sondages.
27:42 En Seine-Saint-Denis, ils réaffirment leur thème de prédilection et déplorent une gauche divisée.
27:48 Certains à gauche, je me dois de le dire, reprennent aujourd'hui nos idées sous une version affadie.
27:54 Ils nous expliquent que nous avons fait notre temps et que désormais c'est eux qui défendent l'écologie.
27:58 La guerre des gauches est une erreur.
28:01 Demain, nous devrons impérativement nous retrouver.
28:04 De son côté, F.Xavier Bellamy essaye en Nouvelle-Aquitaine de limiter l'hémorragie de l'électoral Les Républicains
28:11 qui pourrait être tentée par le vote extrême.
28:14 Manon Aubriel, créditée de 8% dans les sondages, lance un appel à la jeunesse,
28:19 celle qui avait porté J.-L.Mélenchon lors de la présidentielle de 2022.
28:24 Cette jeunesse pleine d'espoir mais aussi pleine d'inquiétude.
28:28 Cette jeunesse qui se mobilise pour le climat, pour Gaza, pour ses droits.
28:34 Cette jeunesse, soulève-toi, réveille-toi, viens nous aider.
28:40 La jeunesse aussi au centre des préoccupations de Raphaël Glucksmann,
28:44 celui qui veut être la surprise de ces élections, compte sur elle.
28:50 Emparez-vous de ces élections pour vous faire entendre.
28:54 Munissez-vous d'un bulletin de vote.
28:57 C'est votre avenir qui est en jeu.
29:00 -Talonné par les socialistes et loin derrière le RN,
29:05 la candidate de la majorité appelle à un sursaut face à l'extrême droite.
29:09 Dernière ligne droite avant le week-end prochain.
29:12 Pour les uns, il s'agit de confirmer une dynamique.
29:15 Pour les autres, il s'agit de l'inverser.
29:18 -Les cérémonies de commémoration du débarquement du 6 juin 44
29:24 battent leur plein.
29:26 Une dizaine de vétérans sont arrivés en Normandie.
29:29 Objectif, assister aux commémorations.
29:32 Le point d'orque sera jeudi.
29:34 Pas moins de 25 chefs d'Etat et près d'un million de personnes
29:37 sont attendus pour l'occasion.
29:39 Emmanuel Macron prendra la parole à l'issue des commémorations
29:42 jeudi dans le journal de 20h.
29:45 La fête ce soir à Madrid.
29:46 Le Real Madrid a décroché hier sa 15e victoire en Ligue des champions.
29:52 La joie des supporters qui attendent l'avenue des joueurs.
29:57 Ce soir, ils se rendront dans la ville
30:00 et jusqu'au stade Santiago Bernabeu pour présenter le trophée.
30:03 Ce sera le point d'orque de la soirée.
30:05 Tout de suite, vous retrouvez "Les Informés".
30:07 Excellente soirée sur France Info.
30:09 ...
30:14 -20h, 21h, "Les Informés", Victor Maté.
30:21 - "Les Informés" ce soir dans le studio de France Info.
30:24 Émilie Zapalski, fondatrice de l'agence de communication Émilie.
30:28 Conseil Valérie Lecab, éditorialiste politique
30:30 pour le site lejournal.info d'A.Caudouy de France Info.
30:35 La télé, Jean-Christophe Ploctin, rédacteur en chef du journal La Croix.
30:39 Continuons à parler des européennes.
30:41 Le vote a lieu dimanche prochain, le 9 juin, avec une autre candidate.
30:45 On a parlé de Jordan Bardella et de Valérie Ayé.
30:48 C'est Marie Toussaint, tête de liste des écologistes.
30:51 Elle non plus, sa campagne n'a pas décollé, cela dit.
30:54 Il y a cinq ans, les sondages s'étaient trompés.
30:55 Yannick Jadot est finie en tête de la gauche avec près de 13%.
30:59 Est-ce que le scénario, Valérie Lecab, pourrait se répéter pour les écologistes ?
31:03 - Écoutez, je pense que pas.
31:05 Je voulais rebondir une seconde juste pour dire qu'autant Emmanuel Macron
31:09 peut présider, effectivement, les 80 ans du D-Day, c'est tout à fait normal.
31:12 Autant le fait qu'il réintervienne à la télévision à trois jours du scrutin,
31:16 ça l'est peut-être un petit peu moins, ce n'était pas indispensable.
31:19 Voilà, parenthèse refermée.
31:21 C'est dit.
31:22 Concernant les écolos, ils sont à la peine pour deux raisons, je pense.
31:26 La première, c'est que Raphaël Glucksmann a un programme extrêmement écologique.
31:31 Il axe beaucoup, beaucoup de ses propositions sur la révolution écologique
31:34 et il dit que la transition écologique sera même le moteur de sa social-démocratie
31:40 rénovée de l'après 9 juin.
31:42 Donc, il a capté un petit peu le programme et une partie de cet électorat-là.
31:47 La deuxième chose, c'est que Marie Toussaint n'est pas la meilleure candidate
31:52 que les Verts aient eue jusqu'à maintenant parce qu'elle a du mal à imprimer.
31:56 Elle est assez bonne quand elle interpelle ses adversaires,
31:59 mais quand elle délivre elle-même ses messages, ça manque d'impact
32:03 et elle a un petit peu de mal à imprimer.
32:05 Mais simplement, encore une seconde, en 2019, ils étaient à front renversé.
32:10 C'est-à-dire que là, Raphaël Glucksmann devrait faire 14, 15, 16,
32:15 on ne sait pas exactement, on va voir, qui a été le score de Jadot il y a 5 ans.
32:20 Et Marie Toussaint va faire les 5 %, alors que Raphaël Glucksmann avait fait 6 %.
32:25 Donc, ça veut dire quand même qu'il y a une espèce de leadership
32:28 qui a été repris par la partie socialiste et social-démocrate
32:32 qui est plus naturelle dans la vie politique française.
32:36 Et en 2019, cette inversion de rapport de force était plutôt un petit peu exceptionnelle.
32:41 – Et puis on a entendu aussi Mélissa Palsky, Manon Aubry,
32:43 tête de liste de la France Insoumise, dire que si on voulait voter écologiste,
32:48 il fallait voter LFI.
32:49 – Oui, évidemment, tout le monde veut de ce côté-là.
32:51 Moi, je crois qu'il y a autre chose qui s'ajoute, c'est que c'est vrai que 2019,
32:56 le score est très très fort des écolos, il a été très fort ces derniers temps.
33:01 Mais on a critiqué aussi la trajectoire écologiste
33:04 qui est prévue pour l'Europe, il y a eu la crise des agriculteurs.
33:09 On voit bien que si on a une trajectoire très forte qui paraît nécessaire,
33:14 ça va empêcher la production agricole française, ça va nous coûter cher.
33:18 Il y a eu aussi la crise des Gilets jaunes.
33:19 On ne sait pas comment financer cette transition écologique.
33:22 Et quelque part, je pense que les Français, ils ont ça en tête.
33:25 Et du coup, ça donne un peu moins de gage à cette écologie
33:28 qui était très demandée auparavant, mais qui était peut-être moins concrète
33:31 et on voyait moins les problèmes derrière de financement notamment.
33:35 Donc je pense que l'écologie, même si tout le monde se le récupère, est moins vendeuse.
33:39 Et je pense que le Rassemblement national, qui est beaucoup plus sceptique
33:44 ou en tout cas prudent sur ces questions-là,
33:46 du coup rafle des parties de gens qui disent "on va trop vite, ça va nous coûter cher,
33:51 pourquoi changer tout ça ?"
33:52 - Qui attaquent largement le Green Deal.
33:54 - Et après, juste sur la personnalité de Marie Toussaint,
33:57 c'est vrai que Manon Aubry a une personnalité politique qui est beaucoup plus rentre-dedans.
34:00 Moi ce que je trouve intéressant quand même ces élections,
34:02 c'est qu'on voit apparaître justement des futurs rôles modèles
34:05 pour les unes et les autres qui souhaiteraient se lancer en politique.
34:08 On commence à percevoir des personnalités féminines politiques.
34:11 Peut-être qu'on n'a pas encore trouvé la façon d'être incisif.
34:15 Enfin, Manon Aubry a trouvé la sienne, mais Marie Toussaint, elle n'a pas trouvé la sienne.
34:18 Elle est trop sage, trop bonne élève et du coup, on ne la voit pas assez.
34:22 - Elle est incisive, elle attaque les autres.
34:23 - Oui, mais pas au niveau de la personnalité et de la mise en scène.
34:26 - Est-ce que c'est un bloc qu'un ou est-ce que l'autre problème aussi,
34:28 c'est que les Verts n'incarnent plus effectivement seul ce combat écologiste ?
34:31 - Alors moi, je me souviens d'une conversation avec Marie Toussaint en octobre
34:35 et elle disait "on a le vent de face", alors qu'il y a 9 ans, on avait le vent dans le dos.
34:40 Et vraiment, elle racontait comment il y a 5 ans, donc en 2019,
34:45 c'était l'effet Greta Thunberg, c'était une mobilisation des jeunes.
34:49 Et à l'époque, les jeunes semblaient être derrière le vote écologiste
34:53 et aujourd'hui, ils semblent avoir disparu.
34:55 Et donc, je pense que d'emblée, les écologistes savaient que...
34:58 - Les problématiques se sont accentuées pourtant.
35:00 - Exactement, donc d'emblée, ils savaient que ça allait être une campagne qui serait très compliquée.
35:05 Et je pense qu'effectivement, là où l'écologie, il y a 5 ans, peut-être incarnait un espoir,
35:12 finalement, face à des changements climatiques dont on voyait que ça devenait un problème très important,
35:18 on sortait aussi des accords de Paris, là aujourd'hui, l'écologie est plus perçue
35:22 comme effectivement plutôt punitive des ensembles de contraintes, des ensembles de normes.
35:28 Et donc, elle n'a pas réussi à dépasser cela.
35:32 Les trois mots de son programme, je crois que c'est "justice, paix, climat".
35:37 Donc, c'est vraiment, je dirais, c'est très doux, c'est très positif.
35:41 Je pense qu'elle a voulu donner à sa campagne une dynamique positive
35:45 et pas une dynamique de tacle contre ses adversaires, mais ça n'a pas suffi.
35:50 En politique, visiblement, il faut être plus offensif et plus négatif envers ses adversaires.
35:56 – Ben écoute, oui.
35:57 – Il ne faut pas oublier qu'entre les élections 2019 et aujourd'hui,
36:01 pour les écologistes, il y a eu la présidentielle.
36:03 Yannick Jadot, il a fait moins de 5%, il faut rappeler ça.
36:05 Ils ne vont pas passer de 13 à 6.
36:08 Et pourquoi il y a eu l'échec de Yannick Jadot ?
36:09 Parce que l'écologie, quelque part, celle qu'il représentait,
36:12 une écologie raisonnable, une écologie du centre, il le revendiquait même presque.
36:17 Yannick Jadot, elle a échoué et c'est une autre écologie qui a pris aussi le devant médiatique.
36:23 C'est Sandrine Monsot qui a une parole beaucoup plus radicale en matière d'écologie.
36:26 Les mouvements aussi écologiques se sont radicalisés.
36:29 Encore aujourd'hui, il y a un tableau qui a subi une action en faveur du climat.
36:35 Il n'y avait pas ça il y a 5 ans, il y avait Greta Thunberg,
36:37 mais qui était des manifestations pacifiques.
36:39 Même si, bon, manifester devant un tableau n'est pas contraire à quelque chose de pacifique.
36:46 Mais voilà, il y a une image beaucoup plus radicale de l'écologie
36:49 qui est plus ramenée du côté des insoumis.
36:51 Et Marie Toussaint, elle n'incarne pas une indépendance par rapport à la NUPS
36:56 comme Raphaël Glucksmann peut le faire lui pour le PS.
36:59 Et comme un symbole d'ailleurs des associations étudiantes
37:01 organisées aujourd'hui un rassemblement écologiste, mais sans partie politique.
37:05 On va continuer à parler écologie et changement climatique
37:08 dans un instant, l'essentiel d'abord à 20h40, Claire Checaguilny.
37:11 L'État hébreu prépare une alternative de gouvernement au Hamas
37:16 pour l'après-guerre, c'est ce qu'affirme ce soir le ministre israélien de la Défense.
37:20 Aujourd'hui, les bombardements se sont poursuivis sur la bande de Gaza
37:23 malgré les appels conjoints des médiateurs égyptiens,
37:26 qu'Atari ainsi que des États-Unis a finalisé l'accord de cesser le feu hier.
37:30 8 pays de l'OPEP, qui à savoir les pays du cartel,
37:34 des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés,
37:38 renoncent à ouvrir davantage le robinet de l'or noir.
37:41 Les coupes de production resteront inchangées durant des mois.
37:44 Donald Trump a créé un compte sur la plateforme chinoise TikTok
37:47 lorsqu'il était à la Maison Blanche.
37:48 Il avait pourtant tenté de l'interdire en argant de menaces pour la sécurité nationale.
37:53 Juste après la publication de sa première vidéo,
37:55 le candidat républicain compte déjà plus de 2 millions d'abonnés.
37:59 À Roland-Garros, billet pour les quart de finale,
38:01 validé en 39 minutes seulement pour IGAC-Siatek.
38:05 La Polonaise première mondiale a expédié en 2-7 Anastasia Potapova 6-0 6-0.
38:10 Aucune difficulté non plus pour le numéro 3 à la TP,
38:13 l'Espagnol Carlos Alcaraz.
38:15 Le match opposant Corentin Mutet au numéro 2 mondial Yannick Siner vient de débuter.
38:20 Et pour l'instant, le français mène de jeux à rien.
38:23 - Nous parlions d'écologie.
38:34 Il y a un instant, intéressons-nous au climat et à cette pluie
38:37 qui tombe depuis des semaines maintenant en France.
38:39 Situation bien plus compliquée encore en Allemagne
38:41 avec les plus graves inondations dans le pays depuis un siècle.
38:45 Un pompier a perdu la vie en République tchèque.
38:47 C'est la foudre qui a fait 13 blessés.
38:49 Des intempéries dues à un phénomène dit de goutte froide,
38:52 explique sur France Info Alix Roumaniak de la société.
38:54 Prédicte la filiale risque de météo France.
38:57 - Les gouttes froides, ce sont des dépressions avec de l'air froid en altitude
39:02 et qui descendent du nord des îles britanniques.
39:06 L'anticyclone ne les bloque pas, donc ils rentrent.
39:09 Et là, ils rentrent sur le nord-est de la France, l'Allemagne,
39:13 poursuivent sur l'Italie et apportent ces précipitations.
39:16 Et c'est en fait ce qu'on évoquait dans les rapports du GIEC depuis des années,
39:20 c'est-à-dire que le dérèglement climatique, ça accentue les extrêmes.
39:25 C'est-à-dire que quand il fait beaucoup plus chaud en 2022, en 2023
39:28 et qu'on a des périodes de sécheresse,
39:30 les tendances sont énormes en termes de sécheresse.
39:32 Et puis, quand il se met à pleuvoir,
39:35 un degré de plus dans l'atmosphère, c'est 7% de plus d'humidité.
39:38 Les pluies sont plus fortes, plus intenses.
39:40 Et c'est cette extrémisation que l'on observe cette année avec la partie humide.
39:45 Et ajoutons que pendant ce temps-là, en Inde,
39:47 ce sont des températures au contraire caniculaires
39:49 qui créent des décès près de 50 degrés par endroit.
39:53 Et pendant les élections générales qui viennent de se terminer,
39:55 plusieurs dizaines de surveillants de bureaux de vote sont morts
39:58 le même jour à cause de la chaleur.
40:00 Valérie Lecabre, une première réaction à ces événements climatiques ?
40:03 D'abord, sur ce qui s'est passé en France au mois de mai,
40:06 il faut relativiser parce qu'il y a eu moins de pluie qu'en 1981, 1982 ou 2013.
40:10 Donc, il y a déjà eu des précédents.
40:12 Ce n'est pas agréable, mais ce sont des choses qu'on a déjà vécues.
40:15 Il y a surtout eu peu d'ensoleillement.
40:17 Après, ce que dit votre expert est tout à fait exact.
40:20 C'est-à-dire que tout ça se rajoute sur un automne et un hiver
40:23 où il y a eu des tempêtes absolument terribles,
40:25 où on a eu des vents catastrophiques
40:28 et où est apparue cette idée de traits côtiers en France,
40:32 c'est-à-dire toutes ces côtes qui sont attaquées par les dérèglements climatiques
40:38 et le renforcement des vents, des vagues, etc.
40:42 Et donc, ça fait peur.
40:44 Les inondations en Allemagne font peur et la chaleur, etc.
40:47 Donc, ça fait peur.
40:48 Moi, ce que je voudrais dire, c'est que par rapport au sujet qu'on a eu avant,
40:52 je suis absolument convaincue, plus que jamais,
40:55 que la transition écologique est absolument indispensable,
40:59 qu'il n'est pas question de l'opposer à quoi que ce soit d'autre.
41:02 C'est juste quelque chose qui est une obligation.
41:04 Et il va falloir qu'on y aille.
41:07 Il va falloir qu'on trouve l'argent pour le faire.
41:08 Il va falloir qu'on trouve les financements.
41:11 Et il va falloir aussi que dans un certain nombre de communes,
41:14 les gens s'organisent.
41:15 Moi, je suis très frappée.
41:16 Par exemple, il y a trois îles qui viennent de se mettre en face,
41:19 les responsables dans les communes de trois îles,
41:21 l'île de Ré, l'île d'Oléron et l'île de Noirmoutier,
41:24 et qui ont demandé des péages sur leur pont
41:26 pour pouvoir financer justement la protection.
41:29 C'est très concret.
41:30 Il faut protéger.
41:31 Il faut construire des digues.
41:32 Il faut construire des murs dans les ports
41:34 pour que l'eau n'envahisse pas les villages.
41:36 Il y a des tas de choses très concrètes
41:38 qui vont se mettre en place comme ça.
41:39 Et pour moi, c'est transpartisan tout ça.
41:42 C'est-à-dire que c'est une œuvre de salubrité publique
41:44 qui va concerner tout le monde dans le monde
41:47 et on ne va pas y échapper.
41:48 - J'allais dire transpartisan et même transnational.
41:51 Il faut que le monde entier s'y mette.
41:52 - Oui, c'est sûr.
41:53 On a attendu même trop longtemps.
41:55 Mais la difficulté, c'est le financement.
41:57 Et ce n'est pas le financement pour tous.
41:59 Je pense qu'on a vu avec la crise des Gilets jaunes,
42:01 ce qui a causé le problème,
42:03 c'est la hausse de la taxe justement sur le carburant.
42:06 On ne peut pas faire payer à tout le monde pareil,
42:09 la transition écologique,
42:10 sinon on va avoir une crise sociale devant nous.
42:12 Ça va être terrible.
42:13 Et ça, on n'a pas réfléchi à ça.
42:15 Alors si, certains ont réfléchi,
42:17 mais pour l'instant, Emmanuel Macron a mis de côté
42:19 notamment le rapport de Jean-Pyzani-Ferry,
42:21 qui était pourtant un de ses conseillers,
42:22 qui a dit peut-être taxer les plus riches.
42:25 D'ailleurs, il y a des plus riches
42:26 qui ne sont pas complètement contre,
42:27 en tout cas aux États-Unis ou autres.
42:28 Donc il faut trouver...
42:30 - Raphaël Guxman demande un impôt
42:33 sur les milliardaires et les multinationales
42:35 pour pouvoir financer la transition écologique.
42:38 - Si on n'arrive pas à trouver une façon équitable
42:39 de financer ça, ça va être terrible
42:40 comme conséquence sociale ou quoi.
42:43 On l'a vu déjà par l'expérience.
42:44 Donc on ne peut pas faire pour tous.
42:46 Et la deuxième chose,
42:47 c'est que je crois qu'on n'a pas encore pris la mesure.
42:49 Enfin, on est en train de le prendre,
42:51 c'est pour ça qu'on vote moins écolo sûrement en France.
42:53 C'est que ça va être des changements
42:55 de paradigmes terribles.
42:56 Et je ne sais pas si on est prêt
42:57 politiquement, économiquement
42:59 et au niveau social à envisager ça.
43:02 La fin du pavillon et de sa petite piscine,
43:05 densifier une ville,
43:08 ce n'est pas du tout pareil que ce que ont encore,
43:11 je ne sais pas, des couples avec petits-enfants en tête.
43:14 C'est un changement terrible.
43:16 Et je ne sais pas si on est vraiment prêt.
43:18 On est au pied du mur.
43:19 De toute façon, on n'a quasiment plus le choix,
43:21 mais ça va demander encore beaucoup de travail.
43:23 J'ai l'impression que les moulinettes
43:25 ne sont pas encore prêtes à travailler.
43:26 - Ça rejoint en partie ce qu'on peut lire
43:28 dans l'édito de demain dans La Croix,
43:29 Jean-Christophe Floquin, votre journal.
43:31 Il est écrit que l'un des problèmes,
43:32 justement, concernant le climat
43:33 et le changement climatique,
43:34 c'est que les informations ne sont ni assez connues
43:37 ni assez bien comprises pour que les habitudes changent.
43:40 - Oui, c'est ça. C'est mon collègue Arnaud Haliber
43:41 qui a écrit l'édito.
43:43 Et effectivement, on donne le témoignage aussi.
43:45 On a appelé les habitants au Tchad,
43:48 au Mexique et en Inde,
43:50 qui nous racontent leur quotidien.
43:52 C'est des pays où il fait chaud,
43:53 mais là, ils sont vraiment dans des situations
43:55 où il fait de plus en plus chaud.
43:57 Et donc, finalement, ces informations,
44:00 elles sont là disponibles.
44:02 Mais je pense que c'est très compliqué,
44:04 puisque dès lors qu'on parle du changement climatique,
44:07 tout le temps, c'est des informations négatives.
44:11 C'est des informations inquiétantes, angoissantes.
44:15 Et donc, je pense que,
44:17 il me semble que pendant la campagne électorale
44:19 pour les Européennes,
44:20 une partie des candidats ont été plutôt
44:23 dans une logique de déni.
44:24 Et donc, ça fait peur.
44:26 Ça frappe le pouvoir d'achat.
44:29 Mettons l'écologie sur la table.
44:30 - Mais en même temps, on disait juste avant
44:31 que quand c'était trop gentil,
44:32 ça n'imprimait pas non plus.
44:33 - Oui, alors effectivement,
44:34 mais comment...
44:35 Il ne faut pas non plus dramatiser tout le temps.
44:38 Et moi, j'en suis presque à me dire,
44:39 mais essayons de trouver parfois des informations
44:42 sur le changement climatique
44:43 qui sont sinon positives,
44:45 en tout cas, qui montrent qu'il y a de la résilience,
44:47 qu'il y a du changement,
44:48 mais qui peut apporter du meilleur, etc.
44:51 Parce que finalement, sinon,
44:52 on est tout le temps dans le catastrophique.
44:54 Et donc, finalement, dans le déni
44:57 ou dans le rejet par rapport à ces informations.
44:59 - Bah, écoute, oui,
45:00 est-ce que ce qui se passe en ce moment,
45:02 tous ces événements climatiques,
45:03 peuvent avoir un quelconque effet
45:05 sur le vote des Européennes dimanche prochain ?
45:08 - Bah, ça a déjà eu lieu par le passé,
45:10 où des événements,
45:12 qui n'étaient pas liés à des événements,
45:13 d'ailleurs, de catastrophe,
45:14 mais par exemple, la diffusion d'un film,
45:16 "Home", qui était un film de Yann Arthus-Bertrand,
45:19 je me trompe peut-être,
45:20 non, c'est bien ça,
45:22 qui a été diffusé la semaine avant le vote.
45:23 Et on explique que le fort vote écologique,
45:25 enfin, la progression du vote écologique
45:27 par rapport au sondage, là, les derniers jours,
45:28 s'expliquait par ce documentaire.
45:30 Donc, mais là, c'est ce que dit Jean-Christophe,
45:34 c'est, ça fait trop de mauvaise nouvelle aussi,
45:36 à un moment, il y a peut-être une forme de déni.
45:38 Et puis, l'écologie dans la campagne européenne,
45:40 on n'en a parlé que par le prisme de l'agriculture,
45:43 où, dès le début de la campagne,
45:44 le mouvement agricole a obligé,
45:47 entre guillemets, alors,
45:47 ils n'étaient pas obligés de le faire, évidemment,
45:49 mais obligé certains candidats à dire,
45:52 on va faire une pause sur l'écologie,
45:53 parce qu'ils avaient peur d'un vote agricole
45:57 qui soit négatif vis-à-vis de leur liste.
45:58 Et là, je pense, évidemment, à la droite et à l'extrême droite.
46:01 Donc, voilà, on a parlé de l'écologie dans cette campagne,
46:04 que via le prisme, pas que,
46:05 mais principalement par le prisme agricole.
46:08 Et ce n'était pas forcément le meilleur prisme pour en parler.
46:12 - Un tout petit mot, Emile Napalski.
46:13 - Juste, moi, il me semble que l'écologie,
46:14 ça peut être quelque chose qui est vu positivement
46:17 et qui peut refaire nation.
46:18 On a vu la Suède, par exemple, être bien en avance
46:21 au niveau transition écologique.
46:22 Ça pourrait être des ambitions qu'on se donne
46:24 sur le plan industriel.
46:25 On serait très fiers de se dire,
46:27 les Français qui se différencient toujours,
46:28 protection sociale, chômage, des choses comme ça,
46:31 si on arrivait à avancer sur ça avant les autres,
46:34 ou si vraiment on arrivait à trouver des leviers
46:37 qui soient finançables.
46:39 Moi, je trouve que, franchement,
46:41 ça pourrait être une ambition qui nous porte,
46:44 mais elle n'est pas du tout utilisée pour le moment.
46:46 - Valérie Lecap, puis Jean-Christophe.
46:47 - Juste pour rebondir sur ce qu'a dit Daïk,
46:49 il a raison pour la droite,
46:50 c'est-à-dire qu'il n'y a pas de programme très écologique
46:53 à droite, mais à gauche, les partis ont,
46:56 je veux dire, bien sûr que les écologistes ont,
46:58 la France Insoumise aussi, et Raphaël Buchsmann,
47:01 c'est le cœur de son programme aussi, l'écologiste.
47:02 Donc la gauche, quand même, a pris le sujet
47:05 considérablement en compte pour les élections européennes.
47:07 - Le mot de la fin sur ce sujet ?
47:08 - Juste pour rappeler que demain,
47:10 il y a une conférence importante qui commence à Bonn,
47:12 où il y a un peu tous les États de la planète
47:14 qui se retrouvent, leurs envoyés spéciaux,
47:17 pour préparer la COP29 qu'aura lieu à la fin de l'année.
47:20 Et que cette concertation, c'est parfois très long,
47:24 c'est compliqué, tous les États ont des points de vue différents,
47:27 mais il y a des choses qui avancent,
47:29 et que notamment, vous savez, cette fameuse promesse
47:31 des pays riches de donner, de débloquer 100 milliards
47:35 de dollars par an pour les pays en développement,
47:38 pour les aider à lutter contre le changement climatique.
47:41 Ça y est, c'est fait, le seuil a été atteint
47:44 après plusieurs années où ça patinait pas mal.
47:47 Donc voilà, la prise de conscience est là.
47:49 Le travail intergouvernemental est très compliqué,
47:52 mais les responsables du monde entier
47:55 continuent quand même le combat.
47:56 - Et l'édito à lire, on le rappelle demain,
47:58 dans La Croix, à 20h51.
48:00 Le Fil info avec Claire Checagui.
48:02 - Respecter la République, c'est ne jamais instrumentaliser l'armée
48:07 qui protège la nation à des fins électoralistes,
48:09 le rappel à l'ordre de Sébastien Lecornu.
48:11 Le ministre des Armées a réagi à la publication
48:13 d'une affiche de campagne du RN.
48:15 Le parti d'extrême droite y utilise la photographie d'un gendarme.
48:19 - La CGT ne donnera pas tort aux salariés
48:21 qui feraient grève durant les JO.
48:23 Sophie Binet a une pensée particulière pour les saisonniers,
48:25 que la réforme de l'assurance chômage pénalise fortement
48:28 selon la patronne syndicale.
48:30 Les nouvelles règles mises en place à partir du 1er décembre
48:33 imposeront deux mois de travail supplémentaires
48:35 sur les 20 derniers mois pour être indemnisées.
48:38 À Marseille, 3500 personnes ont défilé aujourd'hui
48:40 en soutien aux habitants de la bande de Gaza.
48:42 Chiffre donné par la préfecture, les manifestants scandaient
48:45 "Palestine vivra, Palestine vaincra"
48:47 et réclamaient un cessez-le-feu immédiat.
48:49 En Islande, la femme d'affaires, Alaa Thomas-Dautir,
48:52 devrait devenir la prochaine présidente du pays.
48:54 Son adversaire a concédé sa défaite
48:56 avant l'officialisation des résultats.
48:59 La très probable future chef de l'Etat islandais
49:02 se présente comme féministe.
49:03 - Nous parlions à l'instant de la pluie et des intempéries.
49:15 Elles ont largement rythmé la première semaine
49:18 du tournoi de tennis de Roland-Garros
49:20 à cause des précipitations.
49:22 Les sept premiers jours ont vu leur programme
49:24 perturber avec des rencontres en nocturne,
49:26 voire tard à la nuit, comme hier Novak Djokovic
49:29 dans une ambiance parfois digne de match de foot.
49:31 Certains joueurs s'en sont plaints,
49:33 mais globalement les spécialistes estiment
49:35 n'avoir jamais vu une telle énergie dans les tribunes d'Aïko Ndoui.
49:38 Vous êtes pour ou contre ces ambiances parfois survoltées ?
49:42 - Moi je suis contre personnellement.
49:43 C'est vrai qu'on entend une mouche voler,
49:45 mais je comprends que je suis cette minoritaire par rapport à ça.
49:48 Après, c'est bien qu'il y ait un peu d'ambiance.
49:52 Après, il ne faut pas que ça devienne comme un stade de football
49:55 parce que ce n'est pas forcément ce à quoi ressemble le tennis.
49:58 Et puis, il faut bien, par rapport à un match de football
50:01 où les tribunes sont quand même beaucoup plus loin,
50:02 là les spectateurs sont prêts.
50:04 Et c'est les joueurs en fait,
50:05 ce n'est pas à moi de décider ce qui est bien ou pas.
50:07 - Le joueur belge David Goffin qui dit qu'il a refusé un chewing-gum.
50:11 - C'est aux joueurs de décider si ça leur va ou pas.
50:13 Il y en a qui disent c'est super, ça me motive.
50:16 Et il y en a d'autres qui disent moi je n'arrive pas à me concentrer,
50:18 surtout quand j'affronte un Français.
50:19 Donc on a vu qu'il y avait les deux réactions.
50:21 C'est à eux de décider un petit peu.
50:22 D'ailleurs, il y a un syndicat de joueurs.
50:25 Il y a les présidents de tournois aussi qui indiquent des règles,
50:26 mais les syndicats de joueurs, c'est eux qui vont peut-être édicter des règles.
50:29 - Valérie Lecabre ?
50:30 - Écoutez, à 3 heures du matin, Djokovic a remercié le public français,
50:35 nommément en disant...
50:36 - En français.
50:37 - En français et d'ailleurs dans un bon français d'ailleurs.
50:40 Et en disant vous m'avez porté, vous m'avez aidé.
50:43 - Ce sont les enfants qui étaient restés très tard.
50:44 - Et quelques enfants qui étaient restés très tard,
50:46 même s'il y en a qui avaient dû partir avant.
50:49 Et globalement, je voudrais rajouter un mot,
50:51 c'est que quand on voit les images de ce public,
50:54 malheureusement, il y a des moments où il y a pas mal de sièges
50:57 qui ne sont pas occupés.
50:59 Et je trouve que...
51:00 - C'est un autre débat et qui date déjà d'il y a plusieurs années, malheureusement.
51:02 - Exactement.
51:03 Et c'est dommage.
51:04 Alors je sais, il y a pas mal de loges à Roland-Garros.
51:06 Il y a pas mal d'invités.
51:08 Ils ont le temps ou pas de rester parce qu'ils repartent travailler.
51:11 Et on devrait prévoir que les gamins qui ont envie d'aller voir les matchs de tennis
51:16 puissent remplir ces endroits qui ne sont pas occupés pendant les matchs
51:21 parce que ça serait un moment festif pour eux, un moment important, etc.
51:25 Et globalement, je me félicite quand même du regain du tennis
51:29 parce qu'on aurait pu croire à un moment,
51:30 on avait moins de joueurs français, que ça allait décliner.
51:33 On disait que c'était un sport de bourgeois, etc.
51:37 Et finalement, non, c'est un sport qui reste populaire, qui reste apprécié.
51:41 On a un Français qui va jouer dans un quart d'heure.
51:44 - Qui joue en ce moment.
51:45 - Voilà, qui joue déjà en ce moment, pardon.
51:47 Et qui aurait pu jouer d'ailleurs pour tout le monde sur une grande chaîne nationale,
51:53 ça aurait été chouette.
51:55 - Autre débat encore.
51:56 - Voilà, autre débat encore.
51:57 - Vous lancez d'autres débats.
51:58 - Et réjouissons-nous que ça plaise.
52:00 - Le tout se les fait Rémi Lysapalski.
52:02 Voilà, dans un sport qu'on disait souvent trop policé.
52:04 On pense à Wimbledon où tout le monde joue en blanc
52:06 où il n'y a pas de bruit.
52:07 - Moi, je trouve que c'est bien.
52:08 En effet, c'est du sport bourgeois, du sport qui soit plus populaire, collectif.
52:13 Je pense que le sport, c'est aussi ça.
52:15 C'est la joie les uns les autres.
52:16 Après, que les joueurs ne puissent pas se concentrer,
52:18 bon, ils vont s'habituer sûrement.
52:19 Peut-être pas les chewing-gum sur la tête des joueurs.
52:22 Mais moi, je trouve que c'est plutôt bien que les jeunes puissent y aller.
52:25 Ça nous fait un peu une répétition pour les JO.
52:28 Ça risque d'être festif aussi comme ça.
52:30 - C'est ça, la directrice du tournoi Amélie Mauresmois a été obligée de réagir
52:33 pendant la semaine.
52:34 Jean-Christophe Bloquin a interdit l'alcool pendant ces matchs-là.
52:37 Est-ce que c'était vraiment le problème, l'alcool ?
52:39 - Ça me paraît pas une mauvaise idée, moi.
52:41 Je pense que l'alcool, quand même, provoque souvent un certain relâchement
52:45 dans les comportements.
52:46 - Il y en a plein partout, Roland-Garros.
52:48 Vous appuyez sur le truc, vous avez votre pain de bière.
52:51 - Je pense que l'enjeu principal, c'est le respect des joueurs.
52:54 Il faut vraiment les respecter dans le moment où ils sont quand même en match
52:59 et effectivement, ils ont besoin de concentration.
53:02 Et puis, versus l'émotion, parce que assister à un match à Roland-Garros,
53:08 c'est vraiment assister à quelque chose qui est presque un combat de gladiateur.
53:13 Vous avez vraiment des renversements de situation.
53:16 Et donc, ça génère évidemment des émotions très fortes.
53:19 Il faut savoir les contenir et, encore une fois, respecter les joueurs,
53:23 me semble-t-il.
53:24 - Daïku, il y a un autre débat.
53:25 Est-ce qu'on va voir un Français succéder à Ennick Noah ou à Marie Pierce un jour ?
53:29 - Un jour, oui.
53:31 Mais cette année, non.
53:32 Mais si après, le service à la cuillère de Corentin Moutet devient l'arme absolue
53:39 et qu'il arrive à passer je ne sais pas combien d'aides par partie,
53:42 il va peut-être révolutionner l'histoire du tennis.
53:44 On finit les services peints comme ça avec des gens de 2 mètres.
53:49 Et les petits, en tout cas, ils donnent de l'espoir aux petits, Moutet.
53:52 On peut bien servir en étant petit et moi, ça me parle.
53:55 - C'est un beau message, Valérie Lecabre.
53:57 - Il faut parler aussi de cette jeune femme qui était russe,
54:01 qui a été naturalisée française il y a peu et qui, elle aussi,
54:05 se retrouve brillamment en 8e de finale.
54:08 Peut-être que son adversaire sera moins difficile à battre
54:11 que celui de Corentin Moutet ce soir.
54:13 Et donc, on se réjouit.
54:15 Non, mais moi, globalement, je me réjouis qu'il y ait ce regain d'intérêt
54:19 autour de Roland-Garros, de ses personnages qui sont bien
54:23 parce que ça a pas mal changé quand même avec les années.
54:24 Justement, ça paraît loin le temps où nous avions le Yannick Noah
54:28 qui a gagné en 1983, je crois.
54:31 Ça fait quand même un paquet d'années, ça fait 40 ans.
54:34 Et donc, ça continue à vivre.
54:36 Il y a peut-être une relève et une jeune génération qui va reprendre.
54:39 - Un tout petit mot d'Aïk.
54:39 - Non, mais il y a eu Marie Pierce qui a gagné aussi.
54:41 - Effectivement, en l'an 2000.
54:42 - C'est la... Voilà.
54:43 - En l'an 2000, pas l'aubie.
54:44 C'est pour ça que je vous demandais tout à l'heure les successeurs.
54:46 - C'est une française, oui.
54:47 - Et Marie Pierce.
54:48 Effectivement.
54:49 À la Une de la Croix demain.
54:50 - Eh bien, on est donc sur l'enjeu climatique et avec ce zoom
54:54 sur ces trois pays qui affrontent des vagues de chaleur extrêmes.
54:58 Au sud, des chaleurs invivables.
55:00 - Merci à tous les quatre les informés.
55:03 C'est terminé.
55:04 Demain matin, à partir de 8h30, c'est Gabriel Attal,
55:07 le Premier ministre qui est l'invité de France Info
55:09 avant une grande matinée consacrée à l'Europe.
55:12 Merci à tous. Très bonne soirée.

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