Autour de Victor Matet, les informés débattent de l'actualité du samedi 7 septembre 2024.
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00:00🎵 Musique de générique 🎵
00:0720h, 21h, France Info, les informés, Victor Mathais.
00:12Bonsoir à tous, ils sont de retour après la pause estivale, plus en forme que jamais,
00:17pour commenter l'actualité française et internationale.
00:21Ce sont bien sûr les correspondantes et correspondants de la presse étrangère en France.
00:25A la une, ce soir, le premier déplacement du tout nouveau Premier Ministre,
00:29Michel Barnier, dans le même temps, mobilisation de la gauche contre sa nomination à Matignon.
00:33Qu'en pensent nos informés ? Quel regard depuis l'étranger ?
00:36L'actualité internationale dominée ce samedi par la présidentielle en Algérie,
00:40scrutin sans aucun enjeu tant le président en place semble assuré de l'emporter.
00:45Et puis les paralympiques à la veille de la cérémonie de clôture,
00:48un bilan ce soir et encore des chances de médailles françaises.
00:51Nous suivrons la finale du sessi-foot entre la France et l'Argentine,
00:55et puis le relais 4 fois 100 mètres en natation.
00:58Bonsoir Anna Navarro-Pedro, correspondante portugaise en France.
01:02A vos côtés Daniele Zappala, bonsoir.
01:03Bonsoir, buona sera.
01:05Du quotidien italien à venir,
01:07et Vaiju Naravane, bonsoir.
01:09Bonsoir.
01:09Correspondante indienne.
01:10Et bonsoir Paul Ackermann.
01:11Bonsoir.
01:12Et pour la Suisse et le journal, le temps.
01:17C'est un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître,
01:20celui où Michel Barnier était l'un des artisans des Jeux Olympiques.
01:23Cet été à Albertville en 1992,
01:26après avoir occupé presque tous les postes électifs
01:29et les postes gouvernementaux possibles.
01:31Voilà donc, depuis deux jours,
01:33dans le costume du Premier ministre.
01:35On va l'entendre dans un instant.
01:36D'abord, vos réactions,
01:38peut-être celles des médias de vos pays respectifs.
01:41Paul Ackermann, pour la Suisse,
01:43votre journal, le temps,
01:44avait qualifié Barnier d'Européen de l'année.
01:46C'était en 2020, sous la plume de Richard Verli,
01:49que l'on connaît bien ici aux informés,
01:51en s'interrogeant notamment sur son futur rôle.
01:54C'était il y a 4 ans.
01:55Est-ce donc rival ou allié d'Emmanuel Macron ?
01:58On a désormais la réponse.
01:59Idéologiquement, finalement,
02:03l'évolution du macronisme semblait devoir mener à ça.
02:06Donc finalement, ce sera son allié,
02:11alors que ça pouvait peut-être être son rival.
02:13On verra de quelle façon.
02:13En tout cas, on voit assez mal les sujets
02:18sur lesquels il serait vraiment opposé.
02:20Et d'ailleurs, la réaction en Suisse,
02:23où le narratif d'une gauche qui était sortie en tête
02:26s'était imposé,
02:30cette nomination a quand même pas mal surpris.
02:34Et puis, le fait qu'il corresponde aussi proche de Macron,
02:41ça pose quand même un problème.
02:43C'est le problème de l'alternance.
02:44Même si j'entends tous les arguments
02:46des équilibres de l'Assemblée, etc.
02:48Là, on n'a vraiment pas l'impression d'avoir une alternance
02:50qui pose un peu un problème démocratique.
02:53Qu'est-ce que l'on dit de la nomination de Michel Barnier au Portugal ?
02:57D'abord, on dit qu'il y a finalement un pilote dans l'avion.
03:00On le connaît bien,
03:03surtout dû à sa présidence de la commission
03:08qui a négocié le Brexit.
03:10Donc, on connaît son caractère aussi
03:13parce qu'il a été fort dans cette commission
03:16face aux Anglais.
03:18C'est une qualité de négociateur, notamment.
03:21C'est une qualité de négociateur et sa politesse aussi.
03:23Donc, on le connaît bien.
03:24Mais, d'un autre côté,
03:26on pense maintenant,
03:28au Portugal, on se demande beaucoup
03:30comment il va négocier avec les différentes composantes
03:32de l'Assemblée nationale.
03:34Mais on fait une analyse
03:37d'une culture parlementaire,
03:40d'un régime parlementaire
03:42qui est le nôtre.
03:44Et on oublie un peu qu'Emmanuel Macron,
03:47même si l'après Macron est ouvert,
03:50il reste quand même un peu maître du jeu.
03:53On me parle d'un roi isolé
03:57en son château, errant tel un fantôme.
04:00Non, pas du tout.
04:01C'est une question qui revient beaucoup.
04:02C'est à qui va obéir Michel Barnier ?
04:04C'est ça la question.
04:05Est-ce qu'il sera assez autonome ou indépendant ?
04:07Est-ce qu'il sera assez autonome ou indépendant ?
04:09Est-ce qu'il y a une envie aussi de l'être ?
04:11Parce que finalement, comme disait Paul,
04:13l'évolution, c'est une évolution de Macronisme,
04:15je ne sais même pas si c'est une évolution de Macronisme.
04:17Macronisme n'existe pas en tant qu'isme
04:19parce qu'il n'y a pas de parti structuré,
04:22il n'y a jamais une tentative d'enraciner
04:25une organisation politique, un mouvement politique
04:28dans le pays, ça n'existe pas.
04:30Et il n'y a pas un corpus doctrinaire non plus,
04:32idéologique dans le Macronisme.
04:34Donc c'est un peu une idéologie libérale
04:37et un peu d'opportunisme.
04:39Et donc pourquoi pas aller vers la droite ?
04:42Ce n'est pas un Macron incompatible,
04:45on le pense.
04:47Et après, on verra bien comment les choses vont se copier.
04:49Daniele Zappala, les médias italiens,
04:51qu'est-ce qu'ils en disent de Michel Barnier ?
04:53Déjà, d'abord, c'est un Savoyard,
04:55et donc c'est là qu'on fait toujours plaisir,
04:57on sait qu'il y a quand même un souffle
04:59un peu d'italianité dans ces contrées-là.
05:03Et ensuite, on a beaucoup utilisé,
05:05beaucoup joué de la métaphore de l'alpiniste,
05:07toujours un peu de manière géographique,
05:09dans la mesure où, c'est vrai,
05:11même en Italie, il avait quand même forcé
05:13l'admiration pour tous ses rôles
05:15au niveau européen, des négociateurs du Brexit.
05:17Et du coup, on s'est dit,
05:19là, peut-être, on lui a donné une paroi,
05:21une montagne encore plus difficile
05:23à gravir, comme si, en fait,
05:25on s'acharnait sur cet homme.
05:27Il a filé la métaphore de l'alpinisme.
05:29C'est un homme qui vient
05:31d'un millier, en fait, entouré
05:33par des montagnes, et c'est vrai que
05:35a priori,
05:37il a reçu énormément
05:39de félicitations,
05:41tout cas confondu, car effectivement,
05:43il sait quand même tailler
05:45une réputation européenne.
05:47Voilà, c'est un homme
05:49très capé. Deux, en fait, postes
05:51des commissaires européens,
05:53quatre des ministres, négociateurs,
05:55sans considérer tous ses autres
05:57rôles. Ça force, bien évidemment,
05:59parfois même presque l'admiration
06:01chez ceux qui pensent comme lui, mais en tout cas,
06:03aujourd'hui, on sait qu'il a,
06:05en fait, devant lui,
06:07une véritable montagne, donc on s'interroge
06:09beaucoup, même en Italie, sur sa durée
06:11de débit, finalement. – Est-ce que les médias
06:13indiens s'intéressent à
06:15cette actualité très française ?
06:17– Est-ce que les médias indiens
06:19ont dit, nous, on connaît bien les montagnes
06:21parce qu'on a les Himalayas,
06:23est-ce que M. Barnier sera capable
06:25de slalomer dans
06:27cette période difficile, quand
06:29la neige se fond ?
06:31Alors ça, c'était
06:33particulièrement intelligent comme
06:35remarque, parce qu'effectivement, M.
06:37grand négociateur,
06:39il a ses talents, ses dons,
06:41et comme a dit Anna, la courtoisie,
06:43dans toutes les circonstances,
06:45c'est vraiment M. Cool
06:47qui ne perd jamais
06:49sa tête, mais
06:51est-ce que les gens ont vraiment
06:53envie de laisser faire quelque chose ?
06:55Pour Macron, c'était
06:57un choix plus ou moins
06:59logique et intelligent,
07:01étant donné les circonstances,
07:03mais quand même, la gauche est furieuse,
07:05beaucoup, 55%
07:07des Français pensent que leur
07:09élection a été volée,
07:11et ça, c'est...
07:1379% sont furieux
07:15parce qu'ils pensent qu'ils ont voté pour rien,
07:17mais 55% disent
07:19que leur élection a été
07:21volée, comment est-ce
07:23qu'il va
07:25faire face à cette situation-là
07:27qui est vraiment très difficile ?
07:29La colère qui s'est exprimée aujourd'hui dans la rue, on en parlera dans les
07:31prochaines minutes, on entendra aussi
07:33Michel Barnier, ce sera après le Fil Info,
07:35puisqu'il est 20h10, Emmanuel Langlois.
07:37Et tout juste nommé
07:39à Matignon avant-hier, Michel Barnier,
07:41suivait donc ce samedi les tirs croisés de la
07:43gauche qui appelaient à manifester, on y reviendra
07:45dans des dizaines de villes pour dénoncer ce qu'elle appelle
07:47un coup de force d'Emmanuel Macron,
07:49et aussi du Rassemblement National
07:51qui dit placer le nouveau Premier ministre
07:53sous surveillance, en déplacement
07:55à la foire de Châlons-en-Champagne,
07:57le patron du RN, Jordan Bardella,
07:59en effet exigé de l'ancien négociateur du Brexit,
08:01que les sujets du Rassemblement
08:03National soient pris en compte
08:05par le futur gouvernement.
08:07Côté mobilisation dans la rue,
08:09c'est la guerre des chiffres, comme à son habitude,
08:11d'après le ministère de l'Intérieur, 110 000
08:13personnes ont défilé dans toute la France
08:15pour dénoncer ce coup de force
08:17d'Emmanuel Macron, après la
08:19nomination de Michel Barnier à Matignon,
08:21dont 26 000 à Paris.
08:23La France Insoumise qui appelait à manifester
08:25aujourd'hui revendiquait elle 160 000
08:27manifestants à Paris,
08:29300 000 dans tout le pays,
08:31et des milliers de cortèges ont été répertoriés.
08:33La politique encore est
08:35Reconquête, qui organisait ce samedi
08:37son université d'été à Orange,
08:39dans le Vaucluse, au creux de la vague,
08:41après les législatives, avec une quarantaine
08:43d'élus en France. Le parti d'extrême-droite
08:45espère rebondir.
08:47Lors de son discours, Éric Zemmour,
08:49le chef de Reconquête, a proposé
08:51de libérer les Français de la politique
08:53qui est, selon lui, devenu l'ennemi du peuple.
08:55Fin de citation.
08:57L'étranger, les Algériens, appelaient aux urnes
08:59pour un scrutin présidentiel qui, sans surprise,
09:01devrait voir une réélection
09:03d'Adèle Magy de
09:05Téboun, 78 ans, pour un deuxième
09:07mandat à la tête du pays. Sa victoire
09:09est d'autant plus probable que la campagne électorale
09:11s'est déroulée sans aucun débat
09:13avec une presse algérienne
09:15et une opposition muselée.
09:17Le principal enjeu de la journée concerne donc
09:19le taux de participation.
09:21France Info
09:2520h, 21h
09:27Les informés,
09:29Victor Mathey et Michel Barnier
09:31qui a donc fait son premier déplacement
09:33en tant que nouveau Premier ministre
09:35ce samedi auprès de médecins
09:37et de soignants. C'était à l'hôpital Necker
09:39à Paris l'occasion de dévoiler
09:41en partie sa méthode et son style.
09:43Moi je suis pas là pour
09:45ni faire des effets d'annonce
09:47ni pour faire de l'esbrouf, d'ailleurs
09:49j'en en ferai pas tout au long de mon mandat de
09:51Premier ministre, c'était pas mon tempérament.
09:53La santé, je l'ai
09:55dit plusieurs fois depuis avant-hier,
09:57sera une priorité.
09:59La santé publique, dans les
10:01campagnes et dans les villes.
10:03Et on peut faire dans beaucoup de domaines
10:05la santé, l'école, le logement
10:07les problèmes de la vie quotidienne des
10:09Français, la revalorisation du travail
10:11sans faire de miracle, on peut faire des progrès.
10:13Voilà, le nouveau Premier ministre
10:15Michel Barnier, comment vous interprétez
10:17Paul Ackermann ses premiers
10:19propos ? Est-ce qu'il y a un petit
10:21atte notamment à son prédécesseur
10:23Gabriel Attal, je ne ferai pas d'esbrouf ?
10:25Je pense qu'il y a
10:27un petit tacle à Attal, et les tacles
10:29étaient beaucoup moins petits
10:31lors de la passation de pouvoir.
10:33On parlait de politesse
10:35et je trouvais que c'était
10:37très limite sa manière
10:39avec une sorte de
10:41mépris, de pointer sa
10:43jeunesse.
10:47Et le fait qu'il n'était resté que 8 mois
10:49à Matignon.
10:51Il lui avait fait la leçon que son bureau
10:53était vide, et je
10:55trouve surtout que c'est se tromper de cible.
10:57Parce qu'en fait,
10:59Gabriel Attal, c'est le seul dont la popularité
11:01dans ce bloc
11:03central reste haute, et a même
11:05un peu monté je crois cet été.
11:07Celui dont la popularité
11:09va mal, c'est Emmanuel Macron.
11:11Et là, c'est comme s'il voulait présenter ça
11:13comme une alternance de Gabriel Attal
11:15et non d'Emmanuel Macron.
11:17La même lecture, Paul.
11:19D'abord...
11:21Tu as parlé bien dans le micro, Anna.
11:23Pardon, effectivement.
11:25D'abord, je crois
11:27qu'il a fait des critiques
11:29à Emmanuel Macron, aux 7 ans
11:31d'Emmanuel Macron, quand il a parlé
11:33justement des problèmes
11:35du quotidien des Français,
11:37dont il vient de rappeler d'ailleurs.
11:39Deuxièmement, par rapport à Attal,
11:41Attal a été d'une suffisance
11:43par rapport à celui qui
11:45va suivre. Il donne des
11:47leçons, il lui explique ce qu'il doit faire.
11:49Il lui dit, je passe les dossiers, il faut les terminer.
11:51Il parle pendant
11:53un temps interminable.
11:55Ça ne se fait pas. Ça, c'est
11:57mal élevé. Et ça, c'est un manque de courbazie
11:59politique et de courbazie tout court.
12:01Et évidemment, là, ce qu'on a vu
12:03chez Bernier, qui a 60 et quelques
12:05années, c'était le retour de la vieille politique,
12:07des vieilles politiques françaises qui savent
12:09remettre quelqu'un qui les
12:11rabrouque, qui les prend un peu de haut à leur place.
12:13Ça n'a pas loupé.
12:15Je vous vois inquiéter.
12:17Je pense que plus qu'un fossé
12:19générationnel, il y a un ravant. Pardon.
12:21On est toujours insisté sur les métaphores
12:23montagnardes. Mais c'est vrai que là,
12:25on a vu quand même les plus jeunes
12:27qui ont quand même laissé les passages
12:29de témoins avec les plus âgés de l'histoire
12:31de la Ve République. Et du côté
12:33italien, on est toujours impressionné
12:35aussi par cette quand même
12:37italianisation un peu progressive. Parce qu'on a
12:39souvent accusé l'Italie
12:41d'être un pays gérontocratique
12:43avec toujours
12:45les étoiles génères, surtout à l'époque des Berlusconi,
12:47etc. Et là, on voit quand même
12:49que même cette spécificité française
12:51à savoir effectivement ce jeunisme,
12:53cette fraîcheur, etc.
12:55s'est complètement évaporée.
12:57Et on est au bord d'une
12:59crise de la dette. Il y a les problèmes
13:01des services publics. Donc c'est vrai qu'il y a
13:03beaucoup d'éléments que les Italiens
13:05connaissent bien. Il y en a
13:07parmi les analystes qui disent qu'on
13:09pourrait peut-être après, déjà
13:11Barnier, connaître un gouvernement
13:13technique à l'italienne. Donc c'est vrai
13:15que Barnier est sans doute
13:17aujourd'hui l'homme de la
13:19situation. Mais il devra
13:21peut-être regarder de l'autre côté
13:23des Alpes. Car effectivement,
13:25c'est une situation qui s'italianise quand même pas mal.
13:27Pour revenir à Vaïjouna Ravania, ce que disait
13:29tout à l'heure Michel Barnier lors de son
13:31déplacement à l'hôpital Néquer, il disait
13:33attention, je ne vais pas faire de miracles.
13:35Justement, c'est ça que je voulais dire.
13:37Là, il nous a indiqué
13:39tout de suite, c'était
13:41évident, la méthode Barnier.
13:43Ne jamais promettre beaucoup.
13:45Il a dit, on peut faire des
13:47progrès, on ne peut pas tout changer.
13:49Donc, n'attendez
13:51pas trop, parce que tout
13:53est une question de négociation.
13:55Et quand on fait des négociations, il y a
13:57des compromis. C'est une façon d'éviter des critiques
13:59par la suite, de faire des déçus finalement. Je ne vous ai rien
14:01promis finalement. Je marche
14:03en mettant mes mains devant comme ça,
14:05en disant, ben voilà,
14:07on va faire des petites choses, des petits
14:09pas, à la fois.
14:11Paul Ackermann, le fait
14:13que son premier déplacement soit dans
14:15un hôpital, ça veut dire quelque chose ?
14:17Un attachement au service public ?
14:19Oui, je pense que les services publics
14:21sont un peu le seul domaine
14:23sur lequel il va pouvoir un peu
14:25parler aux électeurs
14:27RN, aux électeurs de
14:29gauche. C'est un peu le seul endroit
14:31où il va pouvoir un peu donner l'impression
14:33de répondre aux élections.
14:35C'est peut-être aussi ça. Par contre, j'avais
14:37l'impression, a contrario, que
14:39dans sa passation de pouvoir,
14:41dans son intégration aux 20 heures,
14:43ce n'était pas nécessairement
14:45ses priorités. Il est parlé
14:47tout de suite d'immigration,
14:49de messages
14:51directement envoyés au
14:53Rassemblement National. Donc,
14:55on verra ce qu'il pourra faire, parce qu'il a quand même
14:57une grosse limite budgétaire qui va lui
14:59tomber dessus avant tout. Et là,
15:01pour relancer les services publics
15:03en coupant de l'argent, je ne sais pas comment on fait.
15:05Après, il a parlé à Anna Navarro-Pedro,
15:07à Michel Barnier, de la santé comme l'une
15:09des priorités. On sait que ça revient
15:11très souvent dans les priorités des Français,
15:13dans les attentes. Mais vous parlez avec les Français, vous allez
15:15en province, allez en banlieue,
15:17parler avec les Français. Le fait que vous n'avez pas un rendez-vous
15:19chez un médecin, vous avez
15:21un cancer et vous ne pouvez pas avoir un rendez-vous
15:23dans les délais qui seraient les plus normaux.
15:25Mais vous vous rendez compte du stress,
15:27des problèmes que ça peut faire peser
15:29dans une famille, dans une maison. Et ça, c'est
15:31pour tous les Français. On a vu les maternités
15:33qui fermaient, les urgences qui fermaient cet été,
15:35la nuit, etc. C'est un
15:37stress monumental pour les Français qui ne comprennent
15:39pas cette situation. C'est un
15:41pays riche, la France.
15:43Et là, il y a un problème
15:45de gestion de la part de
15:47l'administration,
15:49on va dire, pour utiliser un mot américain,
15:51Emmanuel Macron depuis sept ans, mais avant
15:53aussi. Avant, ça a commencé avant.
15:55Donc, c'est un énorme problème. Il le sait
15:57très bien, parce que
15:59comme dit Daniel, c'est un montagnard,
16:01il connaît là d'où il vient
16:03et il a des écoles là d'où il vient.
16:05Et donc, il sait très bien comment ça pèse.
16:07L'école, ensuite aussi,
16:09pour les enfants, un gros
16:11souci aussi. – Vous lui avez demandé Gabriel Attal
16:13d'ailleurs, lors de ce discours, en lui disant
16:15s'il vous plaît, continuez à mettre l'école
16:17en priorité, Daniel Esapala. – Il y a plein de souffrances.
16:19Bien évidemment, on parle de la santé, mais justement
16:21Anne cite également l'école.
16:23Là, en fait, on vient de vivre
16:25les paralympiades. Bon,
16:27il y a aussi des associations qui
16:29parlent des difficultés, par exemple, des scolarisations
16:31en milieu rural, des enfants
16:33qui sont dyslexiques
16:35ou qui ont des handicaps
16:37encore plus lourds. Donc, voilà.
16:39Pour dire qu'effectivement, cette question
16:41des services publics est devenue
16:43le socle de la colère.
16:45Tout, en fait, toute orientation
16:47idéologique confondue. Et donc, c'est un passage
16:49obligé, que ce soit Barnier ou un autre.
16:51De toute façon, on sait que c'est la priorité.
16:53Voilà, les sondages le disent très clairement.
16:55– Et la colère contre la nomination
16:57de Michel Barnier, elle s'est exprimée
16:59aujourd'hui dans la rue.
17:01On va en parler dans un instant. L'essentiel, d'abord
17:0320h20, Emmanuel Langlois.
17:05– La grotte du sanctuaire
17:07de Lourdes, rouverte ce soir
17:09après d'importantes intempéries qui ont provoqué
17:11sa fermeture cet après-midi.
17:13L'inondation partielle du site
17:15qu'il a ensuite fallu nettoyer.
17:17Important dégâts aussi en Valais d'Aspes,
17:19toujours dans les Pyrénées, où l'alerte
17:21au cru a toutefois été levée
17:23dans les deux départements concernés.
17:25En revanche, la Manche, l'Ardèche, la Drôme
17:27et demain matin, le Var et les Alpes-Maritimes
17:29se sont, eux, placés
17:31en alerte orange aux orages
17:33et aux pluies, inondations.
17:35À Paris, à Poitiers, à Bayonne, à Nantes
17:37ou encore à Metz, des dizaines de milliers
17:39de manifestants sont descendus dans les rues aujourd'hui
17:41à l'appel de la France Insoumise
17:43au cours de 150 défilés
17:45contre ce qu'ils dénoncent comme le coup de force d'Emmanuel Macron
17:47après la nomination avant-hier
17:49de Michel Barnier à Matignon.
17:51Le ministère de l'Intérieur affirme
17:53que 110 000 personnes ont manifesté
17:55dans tout le pays, dont 26 000 à Paris.
17:57La France Insoumise, qui appelait donc
17:59à ces rassemblements, revendique, elle,
18:01160 000 manifestants dans la capitale
18:03et 300 000 dans toute la France.
18:05De nouvelles médailles
18:07tricolorent à la veille de la cérémonie
18:09de clôture des Jeux Paralympiques.
18:11Ce sera demain soir au Stade de France à Saint-Denis.
18:13En tennis de table, Lucas Didier
18:15décroche l'argent après sa défaite en finale.
18:17Et puis, 16 ans après Pékin,
18:19Johan Jonard, lui, s'adjuge
18:21la médaille de bronze en judo.
18:23Enfin, la première journée du top 14
18:25de Rugby et Bayonne, qui l'emporte
18:27à domicile face à Perpignan, 12 à 6.
18:29La courte victoire de Castres
18:31sur sa pelouse face au Racing 92
18:33et à sa nouvelle star anglaise, Owen Farrell.
18:35Victoire des Castres, 31 à 28.
18:37Montpellier s'incline à domicile
18:39face à Lyon, 26 à 22.
18:41Et puis, la large victoire de Clermont-sur-Pau
18:4339 à 7. En attendant, tout à l'heure
18:45à 21h05, Bordeaux-Bègle
18:47contre le stade français.
18:59On parlera tout à l'heure, en fin d'émission
19:01du bilan de ces Jeux Paralympiques
19:03qui se poursuivent avant la cérémonie
19:05de clôture demain. D'abord, direction
19:07la Tour Eiffel. Anthony Rimbaud
19:09pour la finale du Sési-Foot. C'est le football
19:11pour déficients visuels. La France
19:13face à l'Argentine. Où en sommes-nous ?
19:15On en est à 0-0
19:17toujours entre la France et l'Argentine
19:19dans cette finale pour l'Europe. Au pied de la Tour
19:21Eiffel, et la première frappe, eh bien
19:23elle était pour les Français, grâce au capitaine
19:25Frédéric Villereau.
19:27Malheureusement, c'est passé à quelques centimètres
19:29du but argentin.
19:31Vous l'entendez, énorme ambiance
19:33quand le jeu s'arrête ici. On tape
19:35des pieds, on agite les drapeaux
19:37et on crie très fort pour encourager
19:39ces Bleus qui le demandent d'ailleurs. On a vu
19:41le capitaine à Frédéric Villereau demander
19:43encore un peu plus d'ambiance.
19:45C'est vrai que c'est peut-être un moment historique pour
19:47cette équipe de France de Sési-Foot qui a déjà
19:49remporté une médaille d'argent, qui n'a jamais
19:51remporté l'or. Et face
19:53à cette équipe d'Argentine, eh bien pour l'instant
19:55les Français
19:57font le jeu et ont
19:59les meilleures occasions. C'est un corner à suivre
20:01pour cette équipe de France. Et sur la
20:03Tour Eiffel, je peux vous dire qu'au deuxième étage, il y a même
20:05des visiteurs qui sont restés
20:07au deuxième étage pour admirer ce match
20:09du haut de la Tour Eiffel.
20:11Toujours 0 à 0 et 5 minutes
20:13encore à jouer de temps effectif
20:15dans cette première période.
20:16Merci Anthony Rimbaud. On se retrouvera
20:18tout à l'heure pour suivre l'évolution
20:20de ce match. Retour à la
20:22politique. Pendant que Michel Barnier rencontrait
20:24les personnels de santé, d'autres
20:26battaient le pavé contre la nomination du
20:28nouveau Premier ministre. 150 défilés
20:30dans toute la France à l'appel du
20:32nouveau Front Populaire, excepté le Parti
20:34Socialiste et d'associations
20:36de gauche avec un message principal.
20:38Nous sommes ici pour adresser
20:40au chef de l'Etat un message de fermeté.
20:42Lui qui a depuis
20:4460 jours tout organisé,
20:46quoi qu'il en coûte démocratiquement pour conserver
20:48le pouvoir. On a affaire à un hold-up
20:50démocratique absolument incroyable.
20:52C'est la gauche qui gagne les élections et c'est la droite
20:54qui gouverne. Les Français demandent
20:56du changement. Ils l'expriment
20:58massivement dans les urnes et à la fin,
21:00on a une pure et simple continuité
21:02des politiques menées par Macron
21:04depuis 7 ans maintenant. On sait par
21:06exemple qu'il est pour la retraite à 65 ans
21:08mais aussi parce qu'il est l'obligé
21:10de Marine Le Pen.
21:12Voilà la colère des élus de gauche dans l'ordre
21:14d'apparition d'écoute. Benjamin Lucas,
21:16Yann Brossat et Aurélie
21:18Trouvé dénient de démocratie
21:20hold-up démocratique.
21:22Vous êtes d'accord avec ce que l'on vient d'entendre ?
21:24Ceci dit, il y a quand même
21:26le Rassemblement
21:28National qui
21:30est le premier parti du pays.
21:32Je ne sais pas comment
21:34analyser cette chose parce que d'un côté
21:36vous avez une coalition
21:38tout de même les partis de gauche
21:40qui sont fragmentés donc
21:42ce n'est pas une force
21:44totalement unifiée.
21:46Encore aujourd'hui, on voit que les socialistes
21:48n'ont pas donné
21:50l'ordre de descendre dans les rues.
21:52Cette alliance
21:54de gauche était quand même beaucoup
21:56plus fragile qu'on ne le pensait
21:58et puis c'est vrai que
22:00quelque part, le Rassemblement
22:02National est devenu
22:04le faiseur de droits là-dedans.
22:06Parce que j'allais vous dire que ce n'est pas
22:08non plus un cadre du Rassemblement
22:10National qui a été appelé à
22:12diriger si on suit votre logique.
22:14C'est vrai, mais quelque part
22:16il devait y avoir des
22:18assurances décides qui ont été
22:20données que sous
22:22certaines conditions
22:24le Rassemblement National
22:26ne fera pas
22:28tomber le gouvernement barnier
22:30mais jusqu'à quel point
22:32c'est inévitable.
22:34Il y a quelques minutes encore sur TF1 et qui disent
22:36j'ai le souhait que le RN, contrairement à la gauche,
22:38ne participe pas au désordre institutionnel
22:40et au chaos démocratique.
22:42Tout à fait, mais jusqu'à quel point ?
22:44Paul Ackermann ?
22:46En fait, le problème
22:48du fait de
22:50d'incorporer
22:52sans le dire le Rassemblement
22:54National à la nouvelle majorité
22:56parce que c'est ça, la majorité qui ne
22:58fait pas tomber le gouvernement
23:00c'est la fin du Front républicain.
23:02Tout simplement.
23:04J'entends complètement
23:06l'argument d'une France
23:08ou en tout cas d'un Parlement qui pencherait à droite
23:10mais
23:12quid de
23:14cet argument du Front républicain qui
23:16dans l'entre-deux-tours a fait changer
23:18l'élection ? À ce moment-là ça ne servait à rien.
23:20Et puis
23:22l'autre problème
23:24c'est que
23:26tout ça pour faire de la
23:28continuité. Et la continuité
23:30dans une élection dont le
23:32premier message était un désir d'alternance
23:34ça veut dire quoi ?
23:36Ça veut dire qu'il n'y a plus besoin d'aller voter ?
23:38Et c'est le boulevard pour les extrêmes, je pense
23:40cette décision-là.
23:42Anna Navarro-Pedro ?
23:44Oui, c'est incompréhensible
23:46qu'Emmanuel Macron, à partir du moment
23:48où la coalition de gauche
23:50a présenté un nom, celui de Lucie Castet
23:52que finalement
23:54qui a présenté, parce que
23:56ils se sont préparés entre les deux tours pour gagner
23:58mais ils n'étaient pas préparés de toute évidence.
24:00Ça leur a pris un sacré temps pour trouver
24:02un nom sur lequel ils puissent tous se mettre
24:04d'accord. Mais
24:06évidemment que la démocratie, le fonctionnement
24:08normal de la démocratie serait ok, je la nomme tout de suite.
24:10Elle aurait tombé au Parlement
24:12tout de suite aussi parce que
24:14le Rassemblement national
24:16aurait voté contre, la droite aurait
24:18voté contre, probablement partie
24:20des macronistes aussi.
24:22Et puis ensuite Emmanuel Macron,
24:24c'est la politique un peu cynique, mais il aurait les mains libres
24:26pour nommer un Michel Barnier ou un autre
24:28et là plus personne ne pourrait contester
24:30ce qu'il faisait. Alors on nous dit
24:32non, il ne l'a pas fait parce qu'en fait
24:34entre le moment où il la nommerait
24:36et le moment où elle se présenterait devant les députés
24:38devant la Présentation nationale
24:40il se passerait un certain temps
24:42et elle pourrait par décret
24:44prendre des mesures qui
24:46iraient détricoter
24:48un petit peu ce qui a été fait
24:50par les gouvernements d'Emmanuel Macron.
24:52Mais non, je pense que c'est un peu léger
24:54ça parce que si elle faisait pas, je ne sais plus
24:56entre l'ordonnance et décret, j'avoue.
24:58Qui a besoin d'une loi d'habilitation du Parlement
25:00et lequel a besoin de signature
25:02du Président de la République. Mais dans les deux cas
25:04elle ne l'aurait pas, donc elle pourrait signer
25:06tout ce qu'elle voudrait, ça partirait à la poubelle.
25:08Mais on va poursuivre la discussion dans un instant
25:10si vous voulez bien, c'est déjà la fin de la première partie
25:12de ces informés.
25:14On se retrouve dans les prochaines minutes.
25:16Oh Chantal !
25:18Magnifique ton pool house !
25:20Mais où est donc la piscine ?
25:22Eh bien figure-toi que mon pool house
25:24à Kenna est multifonction.
25:26C'est vrai ?
25:28Parfaitement ! Cuisine en été, local de rangement en hiver
25:30espace de jeu pour mes petits-enfants
25:32et même salle de sport.
25:34Ça t'embauche un coin, non ?
25:36De Kenna, la reine des vérandas
25:38et des pergolas.
25:40Vous dites à vos proches que vous voulez rejoindre
25:42une entreprise en accord avec vos valeurs.
25:44Vous dites que pour vous, la performance
25:46ne doit pas se faire au détriment de l'humain
25:48mais avec l'humain.
25:50Dans les sociétés coopératives, on partage
25:52les grandes décisions, on partage les bénéfices.
25:54On met l'humain au cœur de l'entreprise.
25:56Les sociétés coopératives,
25:58c'est exactement ce qu'il vous faut
26:00pour faire ce que vous dites.
26:02Découvrez les sociétés coopératives
26:04sur lescope.coop
26:06espace emploi.
26:08Lescope, un autre modèle de société.
26:14France Info Météo, avec Meilleur Taux.
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26:26Le temps est encore très agité ce soir
26:28avec des orages localement forts et de fortes pluies
26:30en particulier en vallée du Rhône.
26:32Et pour demain, pas d'amélioration.
26:34Le temps restera très perturbé sur le sud-est
26:36avec des pluies soutenues tout au long de la journée
26:38entre les Alpes, la Côte d'Azur et la Corse.
26:40Le temps sera plus calme avec des éclaircies
26:42sur le Proussillon et sur le quart nord-est du pays.
26:44Et sur la moitié ouest,
26:46le temps restera toujours nuageux, chaotique
26:48avec des averses et même des pluies soutenues
26:50en matinée sur les départements côtiers de la Manche
26:52avec de fortes rafales de vent.
26:54Et dans l'après-midi, ces pluies gagneront les Hauts-de-France
26:56et l'Île-de-France avec en plus une baisse des températures
26:58pour demain. 13 degrés pour demain matin
27:00à Bordeaux et Tours jusqu'à 31 degrés
27:02demain après-midi à Ajaccio, 24 à Lyon
27:0420 degrés à Paris et 18 à Quimper.
27:06Merci d'écouter France Info. Très bonne soirée, il est 20h30.
27:12...
27:14L'info Maxime Glorieux.
27:16Ils rêvent d'un premier titre français
27:18en C6 Foot, les Bleus jouent leur finale
27:20face à l'Argentine. On retrouve Anthony Rimbaud
27:22en direct du stade Tour Eiffel avec à l'instant
27:24un premier but pour la France.
27:26Oui, un premier but pour la France marqué par
27:28Frédéric Villereau, la star de cette équipe
27:30mais quelques secondes après l'égalisation
27:32malheureusement de l'Argentine.
27:34Un but partout, il reste encore 3 minutes
27:3640 à jouer dans cette première période.
27:38Ça nous rappelle le France-Argentine
27:40de la Coupe du Monde 2022.
27:42Ça va être chaud ce match.
27:44Et on suit avec vous, merci Anthony Rimbaud en direct du stade Tour Eiffel
27:46et donc un partout dans cette finale
27:48entre la France et l'Argentine.
27:50La France qui tient son objectif à ces Jeux Paralympiques
27:52elle est 8ème au classement des médailles.
27:54110 000 manifestants
27:56pour le ministère de l'Intérieur, 300 000
27:58pour la France insoumise.
28:00Journée de mobilisation partout en France
28:02contre, je cite, le coup de force d'Emmanuel Macron.
28:04La gauche en colère
28:06après la nomination de Michel Barnier
28:08Premier ministre de droite à Matignon.
28:10Plus de 150 rassemblements et décortèges
28:12ce soir à Lille, Grenoble
28:14ou encore Montpellier.
28:16Michel Barnier au chevet de l'hôpital
28:18pour son premier déplacement depuis son arrivée à Matignon.
28:20La santé sera l'une des priorités
28:22du prochain gouvernement,
28:24promet le Premier ministre.
28:26Les consultations continuent.
28:28Il recevra demain matin Édouard Philippe
28:30avant un discours de politique générale
28:32à l'Assemblée nationale prévue début octobre.
28:34L'heure est au bilan dans le Sud-Ouest
28:36après les inondations de la nuit dernière.
28:38La Grotte de Lourdes a rouvert ses portes
28:40et les coulées de boue ont fait de gros dégâts
28:42dans de nombreux villages.
28:44La route nationale qui mène à l'Espagne
28:46est toujours coupée. La chaussée s'est
28:48littéralement effondrée, explique
28:50Julien Charles, le préfet des Pyrénées-Atlantiques.
28:52On a eu des cumuls de pluie extrêmement importants
28:54200 mm contre 50
28:56en moyenne à l'échelle du département.
28:58Et donc le cumul de ces pluies qui faisaient suite
29:00déjà à plusieurs journées pluvieuses
29:02a fragilisé tout simplement le sol
29:04qui soutient la chaussée
29:06et donc au bout de plusieurs heures
29:08la chaussée s'est effondrée.
29:10La route nationale 134 est coupée,
29:12elle l'est sans doute durablement
29:14et donc les transports en direction
29:16de l'Espagne se font
29:18plutôt par
29:20l'axe
29:22Andaï-Biriatou, c'est-à-dire
29:24l'axe qui passe beaucoup plus à l'Ouest
29:26pour les transports internationaux.
29:28Le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Julien Charles,
29:30vigilance orange, levé ce soir
29:32pour les Pyrénées-Atlantiques, mais toujours
29:34d'actualité dans trois départements,
29:36l'Ardèche et la Drôme pour un risque d'orage
29:38et puis la Manche pour pluie, inondation,
29:40vigilance qui tient jusqu'à demain matin
29:4220h33, la suite des Informés, avec Victor Mathais.
29:4620h, 21h
29:48France Info, les Informés
29:50Victor Mathais
29:52Et quel casting pour cette
29:54première des Informés du samedi
29:56pour cette rentrée à Navarro-Pedro
29:58correspondante portugaise en France
30:00Paul Ackermann pour la Suisse et le journal Le Temps
30:02Daniel Zappala du quotidien italien
30:04Aveniré et Baijou
30:06Naravane correspondante indienne
30:08Nous évoquions la nomination
30:10de Michel Barnier, la colère
30:12de la gauche dans la rue aujourd'hui
30:14et le choix de Lucie Castet
30:16refusé par Emmanuel Macron
30:18avant de nommer donc
30:20Michel Barnier. Ce matin sur France Info,
30:22le maire socialiste de Rouen, Nicolas Maillard-Rossignol
30:24s'en prenait aux formations de gauche
30:26trop exigeantes selon lui, en ayant
30:28voulu imposer Lucie Castet à Matignon.
30:30Je m'appartiens à une gauche
30:32de responsabilité et la gauche
30:34avait une responsabilité dans cette élection
30:36le premier responsable de l'échec
30:38en nommant ce gouvernement c'était évidemment
30:40Emmanuel Macron. La gauche avait aussi
30:42l'obligation vis-à-vis des français
30:44de tout faire, de tout faire
30:46pour faire en sorte que des réformes de gauche
30:48puissent advenir et de tout faire
30:50aussi pour éviter que le futur gouvernement
30:52soit aux mains de Marine Le Pen.
30:54A force de vouloir
30:56une gauche pure
30:58on a eu une droite plus dure.
31:00C'est mieux ?
31:02Une gauche pure contre une droite plus dure
31:04Daniel Lesappalat.
31:06Oui au niveau de la gauche on voit bien
31:08qu'il y a ces déclarations fortes au niveau
31:10du terrain, notamment de la part
31:12de plusieurs maires personnellement.
31:14J'étais l'autre jour au Carrousel du Temple
31:16pour la conférence de presse de Madame
31:18la maire de Paris, Anne Hidalgo
31:20et j'étais très frappée à un moment donné
31:22et elle a dit quand même j'ai regretté
31:24que le gouvernement parti, Lepez soit parti
31:26soit passé à côté de l'histoire.
31:28Bien évidemment en évoquant
31:30quand même l'hypothèse Bernard Cazenet
31:32qui tenait la corde.
31:34Donc c'est vrai que
31:36aujourd'hui il y a
31:38quand même toujours cette question
31:40de la division de la gauche
31:42qu'on l'éveille ou pas en fait qui revient
31:44parce que c'est vrai qu'ils
31:46ont raison, la coalition
31:48en disant aujourd'hui nous avons la majorité
31:50relative, certes mais
31:52cette majorité relative a été quand même
31:54acquise sur la base quand même
31:56d'un pacte tacite, voire même pas
31:58tacite, explicite avec
32:00Macron. C'était un pacte
32:02anti-Rennes. Donc à un moment donné
32:04on se montre prêt à un pacte
32:06et effectivement à une ouverture
32:08avec Macron et ensuite
32:10au moment où il faut négocier
32:12on dit non à un ancien Premier ministre
32:14PS, je comprends
32:16qui est des élus des terrains, habitué
32:18véritablement tous les jours
32:20à se confronter à des situations réelles
32:22et en est quand même un peu marre.
32:24Est-ce qu'elle a vraiment mal joué cette gauche
32:26ou est-ce que Emmanuel Macron
32:28au fond n'avait pas l'intention du tout de nommer Bernard Gazeneuve ?
32:30La question se pose
32:32parce que dès le début
32:34Emmanuel Macron a fait savoir
32:36qu'à aucun cas
32:38est-ce que la France insoumise
32:40arrive d'une manière
32:42ou d'autre avoir une influence
32:44sur le pouvoir. Je me rappelle il y avait
32:46à un moment donné
32:48quand Mélenchon avait
32:50même dit écoutez moi je ne me pose pas
32:52comme candidat
32:54voilà je me retire
32:56de ce jeu mais Macron
32:58était déterminé, absolument
33:00déterminé dès le début
33:02de ne pas avoir
33:04ou ne pas laisser accéder
33:06d'une manière ou d'autre
33:08la France
33:10insoumise au pouvoir donc
33:12je me demande est-ce qu'il a
33:14jamais eu l'intention
33:16de véritablement
33:18respecter la consultation
33:20que lui-même il a ordonnée
33:22et après
33:24le corollaire
33:26de tout ça c'est que
33:28pourquoi est-ce que la France est allée
33:30voter ? Pourquoi ? Pourquoi
33:32cette front républicain
33:34ou est-ce qu'on est comme dit
33:36Paul le front républicain
33:38aujourd'hui ? Même l'idée
33:40du front républicain n'existe
33:42plus de ce moment donné
33:44donc on laisse
33:46le Rassemblement National
33:48devenir celui
33:50qui fait
33:52arriver un gouvernement
33:54au pouvoir et puis on verra
33:56quelle sera la composition
33:58du gouvernement Barnier
34:00qu'est-ce qu'il pourra mettre
34:02d'une manière ou d'autre
34:04dans le marmite
34:06qui est-ce qu'il va tirer
34:08des armoires finalement
34:10quelles épices ?
34:12Que ce soit Lucie Castex effectivement
34:14Bernard Cazeneuve ou un autre finalement
34:16Emmanuel Macron ne voulait pas mettre la gauche
34:18au pouvoir.
34:20On ne peut pas le dire, on ne peut pas savoir
34:22mais ce qui est sûr c'est que celui
34:24qui a bien joué
34:26sa tactique c'est
34:28Mélenchon parce que lui du coup
34:30et les insoumis
34:32en empêchant
34:34finalement
34:36toute autre candidature
34:38que celle dont il savait qu'elle se
34:40serait censurée, ils sont maintenant
34:42sur un boulevard
34:44pour 2027, c'est-à-dire que la seule
34:46vraie opposition ça va être eux
34:48et on les voit à l'initiative
34:50dès ce samedi
34:52avec ces manifestations
34:54donc que tout l'effet
34:56Glucksmann
34:58qui a pu avoir avec les Européennes
35:00et puis ce
35:02débat au sein du Parti Socialiste
35:04mais aussi quand même
35:06un retour en bonne santé du Parti Socialiste
35:08je pense que ça va passer à la trappe
35:10parce que du coup là il est très embêté le Parti Socialiste
35:12alors que les insoumis
35:14sont sur leur terrain
35:16leur pré
35:18carré
35:20Avec les notes il faut déplacer
35:22je crois aussi un peu les points focaux
35:24dans la mesure où là quand même on est
35:26en ces mois de septembre qui risquent d'être
35:28peut-être pas dramatique
35:30mais en tout cas où il y a deux échéances
35:32la Commission Européenne qui quand même doit attendre
35:34pour d'ici les 20 septembre
35:36les comptes rendus quand même sur les comptes publics
35:38ensuite il y a la loi des budgets
35:40donc c'est vrai que
35:42finalement jusqu'à quel point
35:44peut-on se permettre
35:46effectivement s'éger politiciens
35:48donc en regardant 2027 alors que
35:50d'ici en fait la fin du mois
35:52on a quand même des échéances
35:54donc c'est vrai que peut-être il y a des
35:56calculs de ce type mais on peut
35:58rester en fait un peu frappé
36:00par un peu les manques
36:02de parfois culture
36:04de
36:06l'intérêt général
36:08qu'on a pu expérimenter ces dernières
36:10semaines. Alors vous le savez ce soir
36:12dans les informés nous jonglons entre politique
36:14et paralympique, la natation
36:16tout de suite avec le relais
36:184 fois 100 mètres, la France qui espère
36:20une médaille, Sophie Constanzer
36:22depuis la Défense Arena pour France Info
36:24comment cela se présente pour les bleus ?
36:26Eh bien la course a commencé
36:28avec le premier relayeur Laurent Chardard
36:30le réunionnais qui a
36:32déjà remporté deux médailles de bronze
36:34dans ses Jeux Paralympiques, c'est lui qui est en charge
36:36de commencer ce relais 4 fois 100 mètres
36:38au nage libre mixte. Vous l'avez
36:40dit la France a des ambitions dans ce relais
36:42tout simplement parce que les Français
36:44sont champions du monde, vice-champions du monde
36:46et vice-champions d'Europe en titre
36:48et là le deuxième, la deuxième
36:50relayeuse vient de partir c'est Agathe Poli
36:52la Marseillaise qui va tenter bien sûr
36:54de faire ce très bon relais
36:56pour l'instant la France
36:58est derrière mais il faut le savoir c'est la particularité
37:00de ce relais 4 fois
37:02100 mètres au nage libre mixte
37:04eh bien plusieurs types de handicap
37:06de catégories de handicap sont mélangées
37:08alors effectivement il y a bien sûr
37:10il peut avoir un avantage notamment pour l'Italie
37:12là qui est devant mais
37:14ses avances peuvent bien sûr
37:16s'inverser dans les derniers relais
37:18et Hugo Didier
37:20terminera ce relais 4 fois 100 mètres au nage libre mixte
37:22lui qui a bien sûr
37:24décroché la première médaille d'or
37:26de la parrainatation française
37:28on revient vers vous Sophie Konstanzer
37:30pour vivre la fin de ce relais d'abord
37:32le fil info 20h40 Emmanuel Langlois
37:34Jordan Bardella le président
37:36du rassemblement national assure ce soir
37:38sur TF1 que le RN ne participera pas
37:40dit-il ce sont ses mots
37:42au désordre institutionnel et au chaos démocratique
37:44en renversant d'emblée
37:46le futur gouvernement de Michel Barnier
37:48et qu'il le jugera sur place
37:50pour sa première sortie depuis sa nomination
37:52avant-hier le nouveau locataire de Matignon
37:54avait choisi l'hôpital Necker
37:56à Paris pour y rencontrer des soignants
37:58sur le thème de la santé
38:00à l'étranger le bilan est lourd
38:02au Vietnam après le passage du super
38:04typhon Yagi qui s'est abattu sur la côte
38:06nord du pays laisse derrière lui
38:08au moins trois morts une douzaine
38:10de disparus des milliers d'arbres déracinés
38:12des bateaux emportés vers la mer
38:14il avait auparavant aussi fait de gros
38:16dégâts dans le sud de la Chine
38:18et aux Philippines
38:20la gare dans la bande de Gaza
38:22entre ce samedi entre Israël et le Hamas
38:24dans son douzième mois
38:26sans aucun signe de répit
38:28et sans l'espoir d'une trêve rapide
38:30ou d'une libération des otages
38:3261 personnes ont péri
38:34en l'espace de 24 heures dans l'enclave palestinienne
38:36victime de bombardements israéliens
38:38selon les secours palestiniens
38:40et puis le vote a été prolongé
38:42d'une heure ce soir en Algérie
38:44pour un scrutin présidentiel où le chef d'état sortant
38:46Abdel Majid Tebboune
38:48en lice pour un deuxième mandat
38:50est donné grand favori le principal enjeu
38:52le taux de participation
38:54à 18h tout à l'heure il s'établissait
38:56à un peu moins de 26,5%
38:58en baisse de 7 points
39:00par rapport au dernier scrutin de 2019
39:02France Info
39:0620h, 21h
39:08les informés
39:10Victor Mathe
39:12et repartons à la Défense Arena pour la natation
39:14les Jeux Paralympiques Sophie Konstantzor
39:16il reste un peu moins de 50 mètres
39:18dans cette finale du 4x100m nazi
39:20libre mixte et c'est le Canada
39:22qui est devant, la France a du mal à refaire
39:24son retard, qui a pris beaucoup de retard
39:26lors du 3ème relais, ligne d'eau
39:28numéro 5, Hugo Didier le Toulousain qui est champion
39:30paralympique, et bien il essaye de refaire
39:32ce retard mais c'est très difficile
39:34la France est vraiment derrière
39:36dans ce relais malheureusement
39:38et c'est ligne d'eau numéro 7
39:40et bien c'est l'Italie qui remporte
39:42ce relais 4x100m nazi
39:44libre mixte, malheureusement la France
39:46qui échoue au pied du podium
39:48la France, cruelle désillusion
39:50pour les vice-champions du monde
39:52en titre, qui rêvait d'une médaille
39:54pour terminer en beauté ces Jeux Paralympiques
39:56à la Défense Arena
39:58merci Sophie Konstantzor, la déception
40:00des français, Daniel Esapal
40:02à tout sourire dans le studio avec la victoire
40:04de l'Italie
40:06c'est vrai qu'on a eu une squadre
40:08vraiment extraordinaire
40:10d'ailleurs les autorités italiennes
40:12ont fait les déplacements
40:14une vingtaine de médailles d'or
40:16donc 6 ou 7
40:18plus que par rapport à Tokyo
40:20c'est vraiment quelque chose méritable
40:22de moisson d'or et les italiens
40:24sont vraiment là
40:26complètement en extase
40:28face au courage
40:30de ces athlètes qui va à ma force
40:32l'admiration je pense
40:34chez tous les italiens confondus
40:36et on en reparlera dans moins de 10 minutes
40:38on fera le bilan de ces Jeux Olympiques
40:40et Paralympiques, un petit mot de CeciFoot
40:42pour vous dire que la finale entre la France
40:44et l'Argentine c'est la mi-temps toujours
40:46un partout, l'actualité internationale
40:48dans les informés avec
40:50l'Algérie, jour d'élection, jour de présidentiel
40:52environ 24 millions
40:54d'électeurs qui sont appelés aux urnes
40:56pour un scrutin sans véritable enjeu
40:58puisque le chef de l'état sortant
41:00Abdelmajid Tebboune est largement favori
41:02à sa propre succession
41:04âgé de 78 ans, il est soutenu
41:06par 4 formations de premier plan qui ont
41:08scellé une alliance, autant dire que
41:10c'est joué d'avance, explique sur France Info
41:12le journaliste indépendant Ali Bouclef
41:14Je ne pense pas qu'il y aura une surprise
41:16pour des raisons multiples
41:18d'abord durant toute l'année
41:20sur les réseaux et sur les médias
41:22lourds, la télévision
41:24autant gouvernementale
41:26autant privée, nous ne voyons
41:28qu'Abdelmajid Tebboune et ses équipes
41:30les oppositions, les partis de l'opposition
41:32ont disparu des radars
41:34on a donné des instructions aux médias
41:36gouvernementaux et privés aussi de ne pas
41:38leur donner la parole durant
41:40toute l'année, de ne pas couvrir leurs activités
41:42donc Abdelmajid Tebboune a une
41:44longueur d'avance en plus du fait qu'on a créé
41:46une sorte de mythe autour d'Abdelmajid Tebboune
41:48qui fait que des gauches populaires
41:50par exemple, qui ont bénéficié des petites
41:52augmentations de salaire l'année dernière
41:54voteraient forcément pour lui, pour ceux qui
41:56voteraient, parce que je suis de ceux qui pensent
41:58qu'il n'y aura pas beaucoup de gens qui allaient
42:00voter. La participation à autres enjeux
42:02on parlait tout à l'heure Anna Navarro-Pedro
42:04des accusations de déni de démocratie
42:06en France, en Algérie, on est en plein
42:08dedans. C'est quand même un peu différent
42:10c'est une tragédie l'Algérie
42:12c'est ce pays qu'un
42:14romancier
42:16Samir Kassin
42:18un romancier algérien
42:20définit comme étant la nation caserne
42:22parce qu'effectivement c'est un pays qui est
42:24géré, bon on a une élection présidentielle
42:26c'est un pantin
42:28d'un général ou de plusieurs généraux
42:30de l'armée des militaires
42:32qui ne savent pas
42:34enfin qui comptent sur la recette
42:36du gaz et du pétrole
42:38qui constitue 60%
42:40du budget
42:42du PIB
42:4490% des devises
42:46et puis ils ne font rien pour la population
42:48sauf parfois payer
42:50une allocation chômage
42:52pour tous ceux qui sont au chômage
42:54mais ce pays qui a
42:56une jeunesse, qui a des gens formés
42:58avec une énergie formidable
43:00un pays qui a des richesses incroyables
43:02et c'est vraiment maintenu
43:04asphyxié par cette
43:06clique militaire mais c'est
43:08une tragédie absolue
43:10et évidemment un pays qui en plus
43:12est complètement, s'ils sont d'une telle incompétence
43:14c'est un pays qui est maintenu
43:16complètement asphyxié
43:18complètement is au plan intérieur
43:20isolé sur le plan diplomatique
43:22même les BRICS
43:24ont rejeté leur candidature
43:26ils ne participent à aucun forum
43:28dans un forum international
43:30à Bahreïn l'année dernière
43:32le président Tebboune
43:34qui serait candidat
43:36a fini par ne pas y aller
43:38parce qu'aucun des gens arabes
43:40ne voulait le rencontrer en tête à tête
43:42bon, mais c'est
43:44faudrait peut-être que les militaires
43:46pensent un petit peu à rentrer dans la caserne
43:48profiter de leurs fortunes et puis laisser le pays
43:50évoluer quoi. Vous parliez des BRICS
43:52le I de BRICS c'est l'un
43:54de l'Ajoun arabe anné
43:56et pour les indiens vraiment
43:58au moment de l'indépendance
44:00tout de suite après
44:02la guerre d'Algérie quand ils ont eu
44:04leur indépendance pour l'Inde
44:06c'était un pays qui était
44:08plein d'espoir
44:10vraiment on disait qu'ils se sont battus
44:12pour avoir leur indépendance
44:14les indiens les avaient soutenus
44:16énormément. Je me rappelle
44:18être allée à Alger
44:20pour couvrir ce soulèvement
44:22et j'étais absolument
44:24étonnée par le ton
44:26totalement libre
44:28de la presse algérienne
44:30et j'avais écrit une série
44:32d'articles en disant vraiment il y a
44:34de l'espoir parce que vendredi après
44:36vendredi les gens étaient dans la rue
44:38il y avait un élan exceptionnel
44:40et je trouvais que la
44:42presse algérienne était beaucoup plus
44:44libre à l'époque que
44:46la presse indienne sous maudit
44:48et voilà on m'avait dit
44:50les diplomates indiens, Poutin m'avait
44:52dit ne fait pas des
44:54faux espoirs parce que
44:56l'armée algérienne n'a absolument
44:58aucune intention
45:00de lâcher le pouvoir
45:02ils ont choisi
45:04le candidat qui était
45:06ok avec le pouvoir
45:08et puis on a donné quelques miettes
45:10à la population en disant oui les choses
45:12vont changer. Il y avait
45:14grand espoir et ça a été vraiment
45:16une énorme déception et ça va
45:18continuer comme ça parce qu'il va être
45:20réélu et on a
45:22vraiment bouclé toutes les
45:24vannes de l'opposition.
45:26Ce mouvement en pro-démocratie, le
45:28Irak en 2019, Paul Ackerman
45:30ou Daniel Zafala, je ne sais pas lequel
45:32veut réagir mais il ne reste plus grand chose aujourd'hui.
45:34Il avait empêché
45:36un cinquième mandat
45:38de monsieur Bouteflika
45:40mais effectivement on voit bien que
45:42les régimes utilisent en fait
45:44tout moyen que ce soit en fait de
45:46définir, classer comme terroristes
45:48des mouvements par exemple en Kabili
45:50ces régions qui historiquement ont
45:52joué un rôle pour également
45:54les débats démocratiques
45:56mais c'est vrai qu'on peut aussi s'interroger
45:58il faut les dire sur ce que
46:00l'Europe en général, la démocratie occidentale
46:02peut faire un tout petit peu peut-être
46:04pour essayer de stimuler
46:06d'envoyer des messages positifs
46:08aux acteurs
46:10de la société civile qui malgré tout existent
46:12car c'est vrai qu'on voit
46:14quand même, souvent en tout cas on a l'impression
46:16qu'on voit beaucoup plus des ailes
46:18au niveau du dossier
46:20des ventes d'armes donc finalement
46:22en alimentant un cercle vicieux
46:24qui finalement renforce
46:26les militaires au pouvoir
46:28de facto que effectivement
46:30de messages
46:32même de la société civile, des grandes villes
46:34etc. à l'attention de ceux qui
46:36essaient de se battre contre cette espèce
46:38effectivement
46:40des montagnes en tout cas
46:42des sables mouvants
46:44des sables mouvants
46:46qui vraiment paralysent en fait
46:48les générations et notamment les jeunes
46:50qui sont souvent en fait un peu
46:52tout simplement dans l'envie de partir
46:54et de tout en fait, pas oublier mais en tout cas
46:56d'équiter ces marasmes
46:58La situation démocratique en Algérie
47:00à l'occasion de cette présidence, il y a d'aller dans un instant
47:02dernière partie déjà, nous parlerons
47:04des Jeux Paralympiques, le Fil info d'abord
47:0620h50, Emmanuel Langlois
47:08Michel Barnier
47:10poursuit ses consultations, nouveau Premier
47:12ministre recevra demain matin
47:14dimanche à Matignon son prédécesseur
47:16Philippe, fondateur et président du
47:18Parti Horizon, il a par ailleurs
47:20donné quelques précisions sur l'agenda politique
47:22des prochaines semaines, son gouvernement
47:24sera formé d'ici dans les jours
47:26qui viennent, c'est ce qu'il a annoncé tout à l'heure
47:28et il fera sa déclaration de politique générale
47:30au début du mois d'octobre
47:32Pendant ce temps là, à Paris, à Poitiers
47:34à Bayonne, à Nantes ou encore à Metz, des dizaines
47:36de milliers de manifestants sont
47:38descendus dans la rue aujourd'hui à la peine
47:40de la France Insoumise, au cours de
47:42150 défilés au total contre
47:44ce qu'il dénonce comme le coup de force
47:46d'Emmanuel Macron après la nomination de Michel Barnier
47:48à Matignon, le ministère
47:50de l'Intérieur a dénombré 110 000
47:52personnes dans toute la France
47:5426 000 à Paris, la France Insoumise
47:56qui appelait donc à manifester, revendique
47:58elle 160 000 manifestants dans la capitale
48:00et 300 000 dans
48:02tout le pays. A l'étranger, pas
48:04de répit pour la guerre en Ukraine
48:06Kiev revendique une frappe sur un dépôt
48:08de munitions russes dans une région
48:10frontalière, Moscou annonce de son côté
48:12la prise d'un nouveau village dans l'Est
48:14de l'Ukraine en déplacement en Italie
48:16pour un mini forum économique
48:18le président Volodymyr Zelensky
48:20s'est assuré tout à l'heure le soutien de
48:22Giorgia Meloni, la première ministre
48:24italienne. Et puis lors du
48:26palmarès en Italie encore
48:28sonné à la Mostra de Venise, Pedro
48:30Almodovar décroche le lion d'or, la récompense
48:32suprême pour la chambre d'à côté
48:34le premier film américain du metteur
48:36en scène espagnol sur le thème
48:38du suicide assisté, le français
48:40Vincent Lindon lui décroche le prix
48:42d'interprétation masculine et qu'il, Nicole Kidman
48:44est sacrée meilleure actrice pour
48:46son rôle dans le sulfureux
48:48long-métrage Baby Girl
48:52France Info
48:5420h, 21h
48:56les informés
48:58Victor Mathey. Vous le savez
49:00les paralympiques s'achèvent demain
49:02ce qui fermera la page de ces jeux
49:04de Paris, commencés le 26 juillet
49:06avec les JO
49:08que disent les médias de vos
49:10pays, de vos pays respectifs, vu de Suisse
49:12Paul Ackermann, qu'est-ce que l'on a pensé de toute cette
49:14page olympique ?
49:16C'est un succès indéniable
49:18et inespéré on va dire
49:20en tout cas pas attendu dans cette
49:22mesure-là, voire pas attendu du tout
49:24par certains, moi j'étais plus
49:26dubitatif, parce que j'avais parlé notamment avec des gens
49:28des anglais qui avaient vécu
49:30les jeux de Londres et ils me disaient
49:32vous verrez, chez nous aussi
49:34tout le monde râlait et quand ça a commencé tout le monde
49:36s'est enthousiasmé, mais là c'est un succès
49:38à tous les niveaux, je crois qu'il n'y a aucun
49:40bémol
49:42c'est assez largement reconnu.
49:44Alors en Inde, Valjula Ravane, il y a eu une polémique
49:46pendant les jeux olympiques et puis on s'est
49:48émerveillé pendant les paralympiques
49:50pour cette archère en tir à l'arc
49:52qui a fait des prouesses
49:54en tirant avec son pied
49:56parce qu'elle est handicapée.
49:58Absolument, et j'espère
50:00que ça va changer vraiment
50:02l'attitude en Inde
50:04des gens qui souffrent
50:06d'un handicap ou
50:08un challenge, un défi
50:10physique
50:12parce qu'en Inde, on n'a pas
50:14la sécurité sociale, il y a un budget
50:16très minime
50:18pour les gens
50:20qui sont, qu'on appelle
50:22différemment capables
50:24selon le langage
50:26politiquement correct
50:28mais en fait, pour les Indiens, ça aussi
50:30c'est un grand espoir
50:32parce que pendant
50:34les jeux olympiques, malgré
50:361,5 milliard de personnes
50:38ils n'avaient gagné que 6
50:40médailles en total
50:42et aujourd'hui, ils sont pratiquement
50:44à 30 médailles
50:46et alors, la différence
50:48entre les jeux olympiques
50:50et les jeux paralympiques
50:52vraiment, il y a une espèce de
50:54euphorie en Inde là-dessus.
50:56En Italie, on en parlait
50:58tout à l'heure, Daniele Zappala, on a vécu
51:00ensemble la victoire des nageurs
51:02dans ce relais 4 fois
51:04100 mètres, victoire pour l'Italie
51:06qui réussit très très bien
51:08dans ses jeux paralympiques, cinquième
51:10au classement. On a suivi
51:12les déboires de l'escrimeuse
51:14en fauteuil bébévio, véritable
51:16star médiatique, à la fois influenceuse
51:18mannequin, la participation aussi
51:20d'une athlète transgenre pour la première
51:22fois, Valentina Petrio, on a beaucoup parlé
51:24de ses jeux, j'imagine, en Italie.
51:26Enormement, et là encore
51:28au-delà de toute attente.
51:30Vraiment, on a eu les sentiments
51:32qui finalement, les mots
51:34que les chefs
51:36du comité olympique
51:38international Andrew Parsons, c'est
51:40brésilien, qui a fait une
51:42tournade d'énergie, j'ai eu le plaisir de l'interviewer
51:44il y a quelques semaines,
51:46on va changer le monde, ce n'est pas
51:48forcément un doux rêve, c'est vrai
51:50que ces mouvements paralympiques, quand même
51:52ont quelque chose comme, même pas 40 ans
51:54je crois, et finalement
51:56ils sont en train
51:58de transformer cet événement
52:00dans les deuxièmes
52:02événements les plus rassemblés
52:04au niveau des événements sportifs
52:06les plus planétaires, même au-delà, je crois
52:08pour certains aspects, des championnats du monde
52:10de football, car le football n'est pas vraiment
52:12encore partout, alors que là
52:14quand on voit ces vagues d'enthousiasme
52:16on reste émerveillé, l'Italie bien évidemment
52:18a été très heureuse d'être
52:20au milieu de cette espèce de tournade d'énergie
52:22complètement inattendue.
52:24Les Paralympiques à Navarro-Pedro
52:26qui ont profité justement
52:28de l'engouement des Jeux Olympiques
52:30quelques semaines auparavant, on voit
52:32que l'engouement a continué.
52:34On a l'impression
52:36qu'ils s'installent vraiment en tant que
52:38jeu propre, et qu'il y a un véritable
52:40enthousiasme, que ça change
52:42le regard sur le malheur qui peut
52:44nous arriver dans une vie, de naissance
52:46ou d'accident,
52:48et que ça donne un exemple
52:50de courage, de ténacité, de persévérance
52:52et c'est vraiment
52:54où il y a quelque chose qui change, et puis il y a une vraie couverture
52:56sportive des Jeux.
52:58C'est pas quelque chose de
53:00à côté, de condescendant.
53:02Non, non, une vraie couverture,
53:04une vraie joie quand on gagne. Aujourd'hui
53:06on a gagné une médaille de bronze en
53:08course, mais
53:10c'était une vraie joie au Portugal,
53:12mais c'était, voilà, on a eu que 7 jusqu'à présent
53:14mais bon, ça va, on est contents quand même.
53:16Et
53:18je pense qu'ils sont en train de devenir
53:20extrêmement importants dans le monde entier
53:22en train de changer le regard sur ce qu'on
53:24appelait dans le temps le handicap, parce que
53:26ce n'en est pas un, mais on n'est pas
53:28tous non plus au niveau de ces athlètes,
53:30de ces parathlètes. Franchement
53:32ils sont extraordinaires.
53:34En Suisse aussi, il y a ce débat, cette discussion
53:36pour l'Ackermann sur le regard qui va changer peut-être
53:38après ces Jeux paralympiques.
53:40Oui, oui, oui, on a en tout cas dans le temps,
53:42on a beaucoup couvert ça
53:44et puis il y a pas mal
53:46de médailles en Suisse, parce que je pense que
53:48c'est aussi des bonnes structures pour accompagner
53:50les gens
53:52qui rencontrent ce genre de problème.
53:54Après, je
53:56mettrais quand même un petit bémol sur
53:58la ferveur et sur
54:00l'attention Emmanuel Macron avait promis
54:02de les traiter à la même,
54:04à égalité avec
54:06les Jeux olympiques, il ne l'a clairement pas fait.
54:08C'est là la trêve politique.
54:10Il était un peu discret.
54:12Pour fermer la boucle, vous voulez dire qu'il aurait dû
54:14nommer le Premier ministre après ces Jeux paralympiques.
54:16Est-ce qu'il y avait une autre solution ?
54:18Je ne sais pas, mais en tout cas,
54:20le débat public était quand même
54:22on va dire noyé
54:24de ce débat
54:26politique qui a peut-être un peu fait de l'ombre
54:28en tout cas en France aux paralympiques.
54:30Ce sera le mot de la fin, les Jeux paralympiques,
54:32dont vous pourrez suivre la cérémonie de clôture demain soir.
54:34Édition spéciale sur France Info.
54:36La radio dès 20h, pas d'informés
54:38donc demain soir, les informés de l'Europe
54:40seront bien présents
54:42le matin à 9h40. Merci à
54:44tous les quatre d'être venus ce soir
54:46dans les informés. Merci aussi à tous ceux qui ont
54:48préparé et réalisé cette émission.
54:50Très bonne soirée à tous sur France Info.