Tous les soirs à 20h15, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l’actualité politique. Ce soir, Matthieu Valet, candidat RN aux Européennes.
Retrouvez "L'invité politique d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linvite-politique-deurope-1-soir
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00:00Et c'est l'heure de l'interview politique.
00:07Bonsoir Mathieu Vallée, Mathieu Vallée qui va arriver en studio, eh oui, le voilà,
00:14ça c'est les joies du direct.
00:15Bonsoir monsieur, installez-vous.
00:16Mathieu Vallée, candidat RN aux Européennes.
00:19Bonsoir à vous.
00:20Bonsoir à vous.
00:21Merci de votre invitation.
00:22Mais volontiers, écoutez, on est un peu chamboulés par cette annonce de Kylian Mbappé,
00:27si vous voulez, on en reparlera si vous êtes fan de foot ou tout à l'heure, d'abord
00:30je voulais quand même qu'on s'intéresse à ce drame qui a eu lieu hier dans un commissariat,
00:36dans le 13ème arrondissement de Paris, avec ces deux policiers qui ont été grièvement
00:41blessés par un délinquant de 32 ans qui a réussi à prendre l'arme de l'un des
00:47policiers.
00:48On a eu les circonstances, ou en tout cas, pas toutes les circonstances, pas tout le
00:51détail, mais comment est-ce que cela est possible aujourd'hui en France, en 2024,
00:55Mathieu Vallée ?
00:56D'abord, je pense à ce policier ce soir qui est dans le coma artificiel et qui est
00:59toujours entre la vie et la mort, il est courageux, il est combatif, il se bat pour rester en
01:03vie parce que ses collègues, la grande famille de la police, qui est tombée dans l'effroi
01:07depuis hier soir, l'attend avec impatience auprès des siens, auprès de sa famille,
01:11auprès de ses proches et de ses coéquipiers, et donc vous avez raison, aujourd'hui, comment
01:15une personne qui a agressé, dans ce qu'a déclaré le préfet de police de Paris et
01:19la procureure de la République, une dame avec un cutter dont les policiers ont procédé
01:23à l'interpellation pour protéger la vie de cette dame, ont risqué la leur au commissariat
01:26parce que cet individu s'est emparé de l'arme des policiers.
01:29Aujourd'hui, l'ensauvagement de notre pays fait qu'on n'hésite plus, dans un commissariat,
01:33à prendre l'arme d'un policier lorsqu'il était en train de passer le test d'alcoolémie,
01:37voir s'il était positif ou pas, à saisir une arme et à tirer sur les policiers pour
01:41les tuer.
01:42En tout cas, on est passé d'un acte de délinquance du quotidien qui est celui d'agresser une
01:46femme et qui est grave et sur lequel les policiers sont en première ligne, à un acte très grave
01:50criminel sur lequel il risque 30 ans de prison aujourd'hui puisque sa vie est hors de danger
01:55et il va devoir rendre des comptes à la justice, c'est le plus important, mais je
01:57pense encore à mes deux collègues et dont le deuxième policier qui, c'est la bonne
02:00nouvelle de la journée, si j'ose dire, ces gens sont plus en danger.
02:02Oui, il a pu voir sa famille, il est sorti effectivement, pour l'instant, il est tiré
02:06d'affaire.
02:07Ça se passe comment dans un commissariat ? Alors, vous allez me dire que c'est aléatoire,
02:11il y a combien de personnes ? Est-ce que c'est surveillé ? Comment est-ce qu'on peut, encore
02:15une fois, ça a l'air totalement inouï, de prendre l'arme ? Elle n'est pas sur la table
02:19l'arme, elle est à la ceinture du policier, c'est ça ? Comment ça s'est passé ? Vous
02:23avez des détails ?
02:24Oui, enfin, moi je n'ai pas des détails, je n'y étais pas, mais moi je fais...
02:27Vous avez des collègues qui vous ont raconté ?
02:29Oui, mais vous savez, moi, je pars du principe que le soutien des policiers, chez moi, il
02:33est de droit, il est acquis tout de suite, il n'y a pas d'économie...
02:35Je ne vous parle pas de soutien ou pas de soutien, je voudrais juste savoir comment
02:38est-ce que c'est possible ?
02:39L'enquête va le dire, il faut prendre le temps de l'enquête, le temps de l'enquête
02:42ce n'est pas le temps médiatique, et effectivement, on essaiera de comprendre pourquoi cet individu
02:46a saisi l'arme pour tirer sur les policiers, moi c'est ça qui m'interroge.
02:48Ensuite, dans un local de fouille, dans un local où vous soumettez à l'imprégnation
02:52alcoolique une personne interpellée, vous n'avez pas beaucoup d'espace, il y a plusieurs
02:55policiers, et il se peut qu'il s'en ait pris violemment aux policiers, puisqu'il s'était
03:00déjà débattu lors de son interpellation, je rappelle qu'ils ont dû faire usage du
03:02pistolet électrique qu'on appelle vulgairement le taser, le pistolet d'impulsion électrique,
03:06et que derrière, au commissariat, vu l'état d'excitation et d'agitation qui prévalait
03:10déjà lors de l'interpellation, il se peut que ça ait continué au commissariat et que
03:13les policiers ont réagi avec un sang-froid et une réactivité hors normes.
03:16Quand vous avez quelqu'un qui saisit votre arme, qui vous tire dessus dans un local confiné,
03:20c'est jamais simple de réagir en un deuxième de seconde avec les bonnes méthodes, la bonne
03:23manière de faire.
03:24Vous dites que ça aurait pu être encore pire en fait ?
03:25Oui, mais bien sûr, de toute façon, les policiers, ce qu'ils racontent, c'est qu'en
03:30intervenant chez cette dame qui est agressée au cutter, il y avait déjà une patauge
03:34hors de sang.
03:35Et qu'en réalité, cette personne qui est aujourd'hui sous les mains de la justice
03:40était déterminée à s'en prendre physiquement à cette dame et ensuite aux policiers.
03:43Et moi, dans la République, en aucun cas, et je sais que vous ne le faites pas, mais
03:46je le dis pour les âmes qui ne sont pas forcément pro-police, je ne justifierais cet acte contre
03:51les serviteurs de la République.
03:52Vous savez, ça a été dur.
03:54Moi, hier soir, le téléphone a sonné vers 22h30, c'est des policiers qui m'ont prévenu.
03:58À cette heure-là, c'est jamais pour annoncer des bonnes nouvelles.
04:01Moi, j'ai eu très peur parce que ma plus grande hantise, c'est qu'on perde des camarades
04:04de la gendarmerie ou des collègues policiers en chemin.
04:06C'est des pères de famille, c'est des mères de famille, c'est des gens qui ont des familles
04:10et qui, pour une misère par mois, protègent votre vie, la mienne, celle de tout le monde,
04:13y compris celle qui crie « tout le monde déteste la police ».
04:15Et moi, j'ai eu très peur hier soir et ce qui compte aujourd'hui, la seule chose qui
04:18compte pour moi, c'est qu'ils restent parmi nous parce qu'on a déjà perdu trop de gens
04:21sur la route.
04:22On a déjà perdu trop de camarades et de collègues qui ont servi la République.
04:25Vous avez eu Éric Massence, policier d'Avignon, tué sur un point de ville.
04:27Vous avez eu Manon, Paul et Steven, dont dans quelques jours, on fera une marche en leur
04:31hommage parce qu'il y a un an, il y a quelqu'un alcoolisé sous stupéfiants qui les a percutés
04:34à contresens sur une voie rapide dans le Nord.
04:37Donc vous voyez, on a perdu trop de monde en route.
04:39Mais ça, c'est quelque chose auquel je veux combattre et c'est pour ça que je me suis
04:42engagé en politique.
04:43Est-ce que vous avez peur qu'un jour, non pas qu'il n'y ait plus de policiers, on ne
04:48peut pas envisager ça, mais ce métier est tellement difficile, avec ce qui vient de
04:53se passer dans l'enceinte d'un commissariat, est-ce que vous avez peur que ça ne donne
04:58plus envie de devenir policier ?
04:59Mais c'est ça qui est formidable, c'est que l'envie, elle est présente, les recrutements
05:03sont toujours abondants et les policiers gardent toujours la foi.
05:06Et pourquoi je me suis engagé en politique ?
05:07Malgré le manque de formation par rapport aux gendarmes, malgré tout ce dont on parle.
05:11Vous savez, il faut arrêter les comités théodules, les bovots de ceux-ci, les bovots
05:14de ceux-là, les réunions de ceux-ci.
05:15On connaît les problèmes, maintenant il faut des solutions.
05:17Et moi, si j'ai arrêté le syndicalisme et que je me suis engagé en politique, c'est
05:20parce que j'en avais marre qu'on ne soit pas entendus.
05:22Tous les syndicats de police réclament des panne-minimas, c'est-à-dire que vous avez
05:25la certitude que dès que vous touchez à un policier, vous allez en prison.
05:27Tous les syndicats de police réclament que quand vous êtes victime agressée en tant
05:30que policier, je pense à Vincent, ce policier brûlave et réchâtillon le 8 octobre 2016,
05:34il fait l'aumône, il fait le mendiant pour que ses frais médicaux soient pris en charge.
05:37Et bien tout ça, c'est des mesures qu'on propose.
05:39Nous, dans notre parti, on aide la terre entière, tous les étrangers qui ont besoin d'un médical
05:44d'état, un milliard d'euros par an, je vous le rappelle, on les aide.
05:46Ceux qui n'ont pas beaucoup de revenus, ils ont la couverture maladie universelle.
05:48Quand vous avez un policier qui est gravement blessé, il doit faire l'aumône, le mendiant,
05:51il doit lire 20 000 papiers, des télégrammes, des dossiers, des documents en ligne pour
05:54être pris en charge.
05:55Et bien nous, ça sera très simple.
05:56Vous êtes blessé, vous êtes pris en charge automatiquement et vous n'avez pas honte
05:59de demander aux médecins, aux praticiens, aux spécialistes d'être pris en charge.
06:02Vous êtes agressé, l'agresseur ira quelques jours, quelques semaines en prison.
06:05Voilà, vous êtes sur la voie publique, vous aurez une présomption d'ultime défense
06:09quand vous avez un dixième de seconde pour protéger votre vie et accessoirement, pardon,
06:12je veux dire la leur.
06:13Tout ça, c'est des propositions qu'on fait.
06:14Tout n'est pas fait aujourd'hui pour les protéger, tout n'est pas fait pour les soutenir,
06:17tout n'est pas fait pour les accompagner quand ils sont atteints dans leur chair.
06:20Et bien dans le parti que j'ai l'honneur d'incarner avec Marine Le Pen et Jordan Berdella,
06:24tout ça, ça changera parce qu'on aura le courage de mettre en place ces mesures au-delà
06:27des dogmatismes et des corporatismes politiques.
06:29Il faut que toute la classe politique soutienne ceux qui nous protègent, ce qui aujourd'hui
06:32n'est pas le cas.
06:33Est-ce qu'avec l'échéance des Jeux Olympiques qui arrivent, est-ce qu'on est sécurisé
06:39pour nous, les Français, et pour toutes les nations qui vont venir à Paris ?
06:43La cérémonie d'ouverture fin juillet, le 26 juillet 2024, ça va être une cérémonie
06:48avec un défi sécuritaire hors normes.
06:50Vous avez 6 kilomètres qui partent de la Porte de Bercy jusqu'au Trocadéro qu'il
06:53va falloir sécuriser.
06:54Les points hauts, les accès, ceux qui ont un billet, ceux qui n'ont pas de billet, les
06:58transports en commun, les navettes, puisqu'il y aura un peu plus de 100 navettes de délégation
07:01sur la Seine, les ponts, il y a plus d'une dizaine de ponts.
07:04Donc on voit que ça va être quelque chose qui va être hors normes.
07:06Et vous savez, j'espère qu'après ces Jeux Olympiques, j'espère qu'on ramènera beaucoup
07:11de médailles.
07:12Après ces Jeux Olympiques, j'espère que les policiers vont pouvoir un peu souffler.
07:15Il y a eu les manifs contre les retraites avec l'outre-à-gauche qui a sapé ces manifestations.
07:19Il y a eu les émeutes.
07:20Il y a eu ensuite le roi d'Angleterre.
07:22Il y a eu ensuite les événements internationaux, notamment la Coupe du monde de rugby.
07:25Il y a ensuite les 80 ans du débarquement en juin.
07:28Et ensuite, les Jeux Olympiques.
07:29Vous imaginez qu'on demande depuis deux ans aux policiers de ne jamais s'arrêter ?
07:32Est-ce qu'on est prêts ou pas ? Parce que vous n'avez pas répondu à ma question.
07:35Si, je vous l'ai dit.
07:36Je sais que les policiers et les gendarmes sont prêts parce qu'ils sont toujours sur
07:37le pont.
07:38Maintenant, il y aura une responsabilité politique.
07:40La cérémonie sur la scène, ce n'était pas le meilleur des scénarios.
07:42Les policiers l'ont dit et mieux, ils l'ont écrit.
07:44S'il y a un échec de cette cérémonie, ce ne sera pas celle de ceux qui nous projettent,
07:48ce sera celle de ceux qui décident.
07:49On regarde les sondages.
07:51Pour l'instant, la liste RN est en tête.
07:53Et pendant ce temps, le Premier ministre est allé au secours de Valérie Ayé, hier
07:57notamment en Bretagne, pour s'adresser aux éventuels électeurs de cette liste.
08:04Et il a dit que la méthode du RN, c'était la sortie de l'Union européenne, alors
08:08qu'on sait que Marine Le Pen a changé d'avis sur la sortie de l'Union européenne.
08:12Comment est-ce que vous interprétez ce message du Premier ministre Gabriel Attal ?
08:16Le Premier ministre, il est jeune.
08:18Il fait des vidéos, il marque le J, c'est le S.
08:21Joule, c'est le 100, suite à la cérémonie de l'arrivée de la Flamme olympique à Marseille.
08:24Alors qu'il soit comme un jeune et qu'il se pète à jour du logiciel du parti.
08:27Vous êtes jeune aussi, vous ?
08:29Oui, mais moi, je mets mon parti politique et le logiciel à jour.
08:32Il est sur un disque rayé qu'il faut changer, mais il n'est plus au disque, normalement.
08:34Il est censé mettre à jour son logiciel.
08:36Et puis, au lieu de porter secours à Valérie Ayé, il devrait porter secours à nos forces
08:40de l'ordre, à ces Français qui n'en peuvent plus, à cette France silencieuse qui souffre
08:43et qui est frappée de plein fouet par cet ensauvagement, par ce chômage, par cette
08:47misère, par cette colombe, cette femme qui a été poussée vers la sortie de l'élection
08:51du coeur et qui, bonant maintenant, a été réintégrée parce que les élus du RN
08:54et l'opinion publique s'est portée, si j'ose dire, à son chevet parce qu'ils étaient
08:58choqués de comment elle était traitée.
08:59C'est ça que le Premier ministre devrait s'occuper.
09:01Vous diriez que Gérard Darmanin ne le fait pas, le ministre de l'Intérieur ?
09:05En tout cas, ça fait un moment que je ne l'ai pas vu.
09:06Je ne sais pas si vous l'avez vu récemment, mais je ne l'ai pas vu à Marseille pour
09:09l'arrivée de la femme de Malapie.
09:10Je ne l'ai pas vu arriver au commissariat du 13e arrondissement au chevet des policiers
09:13qui ont été atteints dans leur chair et dans leur esprit par leurs collègues qui
09:16ont été gravement blessés.
09:17Le rôle d'un ministre de l'Intérieur, c'est d'être permanent sur le terrain,
09:20aux côtés des troupes, derrière les troupes pour les soutenir et devant les troupes pour
09:22les protéger.
09:23Donc le Premier ministre qui s'occupe des Français, qui s'occupe de leurs problèmes,
09:26mais qu'il arrête de s'occuper du RN.
09:27Vous savez pourquoi on est à 31, 32, 33% ? Parce qu'on parle des problèmes des Français
09:31et nous, on a des solutions.
09:32Moi, à Renaissance, je m'en fiche.
09:34La France Insoumise, ils font campagne pour Gaza.
09:36Renaissance, ils font campagne contre l'instauration nationale.
09:38Les Républicains, ils parlent comme nous.
09:39Ils pompent notre programme, mais ils n'osent pas nous rejoindre.
09:41Donc qu'est-ce que je vous dise ?
09:42Donc c'est pour ça que les Français nous font confiance.
09:44Et j'espère que le 9 juin, ils traduiront cette confiance dans les urnes pour qu'on
09:47arrive en tête parce que c'est une étape.
09:49Le 9 juin, tout commencera.
09:51Ce ne sera pas la fin, ce sera le début de la préparation de l'alternance où les
09:54Français donneront un signal clair du parti qui veut le voir arriver aux responsabilités
09:56en 2019.
09:57Une question pour vous, Mathieu Vallée de William T.
09:59Oui, bonsoir Mathieu.
10:00On se revoit souvent sur Ipatou Télé.
10:01On se croise.
10:02Oui, on se retrouve.
10:04Vous êtes un policier engagé.
10:06Vous défendez les policiers quotidiennement.
10:07Pierre vous a posé une question intéressante et je voulais l'élargir.
10:10Il vous disait que Marine Le Pen avait changé d'opinion sur la question de l'Union européenne
10:14en raison du fait que ce soit plus porteur électoralement de porter à un certain électorat,
10:18notamment de droite, et dire qu'elle ne voulait plus sortir de l'Union européenne.
10:20Comment vous faites éventuellement si Marine Le Pen arrive à la tête de l'État, à l'Élysée,
10:25qu'elle décide pour calmer éventuellement les banlieues, de changer de position et éventuellement
10:29de lâcher les policiers comme l'a fait un certain Christophe Castaner ?
10:31Est-ce que vous êtes sûrs et certains que Marine Le Pen ne va pas lâcher comme sur la
10:35question de l'euro, comme sur la question de l'âge de la retraite, etc., parce qu'elle
10:38a changé de beaucoup de positions ces dernières années ?
10:39Est-ce que vous êtes certains qu'elle défendra coûte que coûte les forces de l'ordre ou
10:42à la moindre polémique comme sur les questions budgétaires ou sur les questions de l'euro
10:46ou de l'Union européenne, elle ne va pas lâcher les policiers pour calmer la foule ?
10:49Réponse de Mathieu Vallée.
10:51Moi, j'ai confiance en Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen, c'est pour ça que je les ai rejoints.
10:53Mais je crois que vous êtes trompés de parti.
10:55Ceux qui disent qu'il y a des violences policières et des contrôles faciès, c'est le président
10:58Macron sur le Média Brut il y a deux ans.
11:00Celui qui a dit que le comportement du policier Florian vis-à-vis de Naël l'été dernier
11:04était inexcusable, inexplicable.
11:06C'est aussi le président Macron au mépris de la présomption d'innocence.
11:12En tout cas, ce n'est pas mon cas.
11:13Et donc, dans le parti qu'on a, on a des propositions.
11:15Je viens de vous les égrener.
11:16Et moi, j'ai la certitude que Marine Le Pen et Jordan Bardella seront dans l'épreuve
11:20d'amour, puisque les mots d'amour, mais les mots d'amour, ça compte.
11:22Parce qu'avant de passer dans les actes, il faut d'abord qu'on soit sur la même base,
11:26le même socle de la nation avec les mêmes valeurs.
11:27En tout cas, c'est celle qu'on porte sur l'Union européenne.
11:31Aujourd'hui, on voit bien que l'inflation est hors normes.
11:32On voit bien que le marché d'énergie font qu'à la fin du mois, les Français ont leur
11:36facture d'électricité qui expose.
11:37On voit bien que les agriculteurs, tous les deux jours, se suicident et ils n'en peuvent
11:40plus.
11:40Donc, si tout marchait bien avec l'Union européenne d'Emmanuel Macron, vous imaginez bien que
11:44les Français ne se porteraient pas sur votre liste.
11:46Ce n'est pas ma question.
11:47Moi, je sais que vous êtes un policier convaincu, mais il y avait d'autres personnes avant
11:50vous qui ont occupé la même place, comme Florian Philippot, qui était convaincu que
11:53Marine Le Pen appliquerait un programme en faveur du Frexit.
11:55À l'époque, ce qu'il impliquait...
11:56Il n'était pas policier.
11:57Non, mais ce qu'il avait conduit à son départ, parce que lui était porté sur la question
11:59de Frexit.
12:00Est-ce que vous n'avez pas peur non plus que Marine Le Pen vous trahisse, comme elle a
12:03trahi Philippot ou d'autres personnes avant vous, et qu'elle se dise ensuite après...
12:07La tête de liste, c'est Jordan Bardet, là.
12:08Jordan Bardet, là, mais ensuite après, qu'elle se dise éventuellement que si par cas...
12:11En fait, tout le monde pense globalement que si Marine Le Pen arrive à la tête de l'État,
12:14il y aura des émeutes dans les banlieues.
12:15Est-ce que vous ne pensez pas que pour calmer des éventuelles émeutes de banlieues, elle
12:18va lâcher les policiers et on reste en panne, comme ça arrive souvent, malheureusement,
12:20pour faire des cases politiques ?
12:21Aujourd'hui, les émeutes dans les banlieues, ce n'est pas à cause de Marine Le Pen et
12:30le policier qui a fait feu sur Naël en prison en pensant acheter la paix dans les quartiers.
12:34Moi, j'y étais en première ligne.
12:35À ce moment-là, j'étais sur le terrain.
12:36Je n'étais pas dans les plateaux télé ou dans les studios radio.
12:38Je peux vous dire que ça n'a rien arrangé et qu'en plus, ce n'est pas ma vision de la
12:41République.
12:41Donc, j'ai confiance en Marine Le Pen et le gendarme de Madagascar.
12:43Mais moi, si vous voulez, ça importe peu.
12:45La vraie confiance, c'est celle que les Françons français porteront le 9 juin et dans les
12:49prochaines séances.
12:50J'ai confiance au programme et c'est d'ailleurs pourquoi je suis venu dans ce parti, parce
12:54qu'il y a beaucoup de choses à construire.
12:55Il y a beaucoup de propositions qui sont faites.
12:56Et puis, vous ne l'avez pas dit, mais je le dis et je termine sur ça.
12:58Les 88 députés du Rassemblement national qui sont arrivés en juin 2022, ils ont déjà
13:01fait beaucoup.
13:02Ils ont fait des propositions.
13:04On note que vous dites qu'il y a beaucoup à faire.
13:05Donc, il y a encore beaucoup de choses à changer, peut-être dans le parti.
13:08Il y a beaucoup de choses à faire dans la société française et pour le pays.
13:10Et dans le parti, on construit encore des projets.
13:13C'est ça, c'est le logiciel, c'est ce que vous disiez.
13:15C'est comme les smartphones.
13:17Pen minimal, peine planchée, présomption d'une défense, abaissons la majorité pénale
13:20à 16 ans, fin de l'excuse de minorité, centre éducatif fermé, des problèmes de
13:24délinquance, fin des allocations familiales pour les mineurs récidivistes.
13:27C'est des propositions concrètes quand même.
13:28Une question de Jonathan.
13:29Très courte question.
13:31Un chiffre assez édifiant a été donné ce soir.
13:355492 policiers ont été blessés l'année dernière.
13:38Ça fait environ 15 par jour.
13:40Que faut-il faire ?
13:41Protéger ceux qui nous protègent ou avez-vous d'autres solutions à proposer ?
13:45D'abord, nous, les antifas, avec Marine Le Pen et Jean-Marc Delors,
13:48parce que vous me posez la question, ça sera fini.
13:50Comme les hooligans dans les stades de foot, ils auront des interdictions.
13:52Enfin, c'est fini, qu'est-ce que vous allez faire ?
13:53On va utiliser les fichiers des renseignements qui connaissent parfaitement les individus
13:58d'ultra-gauche qui sèment le chaos des autres dans les rues et ils resteront instraits
14:01à domicile comme les hooligans.
14:03Ça a très bien marché dans le foot il y a plusieurs années.
14:04On refera une loi qui sera bien écrite puisqu'elle avait été rédigée avec les
14:07mains ou avec les pieds, comme vous voulez, et on interdira ces gens-là de venir dans
14:10les manifs pour protéger les manifestants pacifiques.
14:12Mais ça va marcher ?
14:13Bien sûr que ça va marcher dans le foot.
14:14Vous voyez bien qu'il y a moins de hooligans.
14:16Il y a des violences, mais il y a moins de hooligans qu'à vous.
14:17En tout cas, le Parc des Princes à Paris ou dans les autres stades, avant, c'était
14:21un champ de bataille.
14:21Aujourd'hui, ça l'est moins.
14:22En tout cas, on peut faire cette mesure-là parce qu'il faut avancer.
14:24Ensuite, on mettra en place, je vous ai dit, la préservation d'une défense.
14:27Ça veut dire que ça sera au voyou de s'expliquer avant même que les policiers aient à rendre
14:30des comptes.
14:31Ensuite, il y aura des peines minimales.
14:32Tu touches un policier, tu vas en prison, même pour une courte peine.
14:35Et je termine, l'article 24 de la loi de sécurité globale qu'on nous avait promis
14:38de représenter et qui n'a jamais été représenté par le gouvernement.
14:41Ils font beaucoup de promesses, mais il y a souvent beaucoup de paresses.
14:43Et bien, on le représentera parce qu'informer et filmer très bien, filmer pour harceler
14:48et jeter en patrouille les policiers, c'est non.
14:49Donc, vous voyez des mesures concrètes qu'on soumettra aux Français lorsque les échéances
14:53nationales approcheront.
14:54Mais les Européennes, c'est en fait, si vous voulez, la première marche pour cette
14:58alternance qu'on appelle de nos voeux.
14:59Merci beaucoup, Mathieu Vallée, d'avoir été sur Europe 1, candidat du Rassemblement
15:02national aux Européennes.
15:04Une pause et dans un instant, une pub Apple pour l'iPad qui fait beaucoup parler.
15:10A tout de suite sur Europe 1.