Tous les soirs à 20h10, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l’actualité politique. Ce soir, Grégory Allionne, candidat aux Européennes sur la liste Besoin d’Europe de Valérie Hayer.
Retrouvez "L'invité politique d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linvite-politique-deurope-1-soir
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00:00 Heureux Pinsoir, 19h21, Pierre De Villeneuve.
00:04 20h12 et depuis 19h on suit cette flamme olympique qui était sur le Bélème avec Florent Manaudou
00:11 qui est descendu par le bord du Bélème et qui l'a transmise ensuite à un autre athlète,
00:18 qui l'a transmise ensuite à Jules, qui a animé le chaudron.
00:20 Il y a eu cette fête avec la Patrouille de France, avec cette foule sur le Vieux-Port
00:26 et assistait bien sûr à tout cela le président de la République Emmanuel Macron qui vient de s'exprimer.
00:32 Il n'y avait rien qui était prêt et aujourd'hui voilà la flamme arrive, les Jeux arrivent et rentrent dans la vie des Français.
00:37 Ce seront les Jeux les plus décentralisés de notre histoire, ce sera Marseille, ce sera Paris,
00:41 la Seine-Saint-Denis, ce sera Tahiti pour la vague, Châteauroux et tant et tant d'autres communes.
00:46 La flamme est là, les Jeux olympiques et paralympiques sont là dans la vie du pays,
00:49 dans la vie de la France on peut être fier et ça on doit être fier.
00:52 Vous savez j'ai cette petite pièce dans les mains, je voulais vous la montrer.
00:54 Aujourd'hui à Marseille, c'est une pièce qu'on a fait avec la monnaie de Paris,
00:58 spécialement il y a 24 millions de ces pièces qui ont été battues.
01:02 Elle a été offerte à nos enfants, je ne sais pas si on peut faire le gros plan dessus.
01:06 Il y a 4 millions d'enfants à l'école primaire qui l'ont eue avec un petit kit qu'on a fait sur les Jeux olympiques et paralympiques.
01:13 Vous avez représenté la Tour Eiffel qui court, Notre-Dame qui est là,
01:19 représentant Marseille, la fleur de Tahiti, la basilique de Marseille, la cathédrale,
01:26 la fleur des Outre-mer et surtout Tahiti et la vague.
01:30 C'est ça la France qui unit sa première, sa deuxième ville,
01:32 même si parfois elles sont en compétition ou divisées sur un terrain de foot ou ailleurs.
01:37 La France métropolitaine et ultramarine derrière ces Jeux
01:41 et les 73 villes qui vont accueillir des épreuves et des athlètes.
01:45 C'est notre force, cette unité, c'est l'esprit des Jeux
01:48 et c'est aussi pour ça qu'on a voulu cette trêve olympique autour des Jeux olympiques et paralympiques
01:53 et ce sera l'initiative diplomatique qu'on va déployer, des Jeux pour la paix.
01:57 Emmanuel Macron au micro de Stéphane Burghat à Marseille
02:01 et nous allons rejoindre Grégory Allion, bonsoir.
02:05 Oui bonsoir.
02:06 Vous êtes vous aussi à Marseille, vous êtes, je le disais en introduction,
02:10 sans doute l'un des pompiers les plus connus de France
02:13 puisque vous avez été président de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers.
02:18 Vous venez, et ça c'est très récent, de rejoindre la liste de Valérie Ayé aux européennes.
02:24 On va en parler, mais d'abord cet événement auquel vous avez assisté
02:27 avec le président de la République qu'on vient d'entendre, c'est fabuleux.
02:31 C'est extraordinaire, c'est historique.
02:34 Le président de la République le disait, mais c'est ce que l'on a vécu,
02:36 ce que l'on ressentait sur le Vieux-Port,
02:38 c'est la diversité, la richesse de toute cette France qui s'exprime accueillant cette flamme, ce Bélème.
02:45 La Patrouille de France, il y avait à la fois une liaison très forte entre le Bélème,
02:51 qui rappelait notre histoire, la conquête des océans,
02:54 et aujourd'hui la Patrouille de France qui la substantifie que moins
02:58 de ce que l'on sait faire en matière d'innovation, de savoir-faire et de conquête de l'espace.
03:03 Et c'est une réunion qui fait certainement un lien avec les élections européennes,
03:07 mais surtout avec cette ville de Marseille et l'ensemble des territoires
03:10 qui vont être traversés par cette flamme.
03:11 - Pourquoi vous, Grégory Halyon, vous avez décidé de rejoindre la liste de Valérie Ayé ?
03:16 Et peut-être même avant cette question, pourquoi est-ce que vous avez voulu faire de la politique avec la majorité ?
03:22 - Déjà, je pense que lorsqu'on est engagé dans une association, comme de nombreux Français,
03:28 comme tous les bénévoles qui sont au quotidien dans nos territoires,
03:32 comme les sapeurs-pompiers volontaires, comme les sapeurs-pompiers, les forces de l'ordre,
03:35 quand on est engagé au quotidien, on fait de la politique.
03:38 Et agir pour les autres, protéger les autres, c'est de la politique.
03:42 Et je pense que cet engagement-là que je prends aujourd'hui, qui est difficile probablement,
03:48 et qui est personnellement engageant, je le fais parce que j'ai des convictions,
03:52 d'une part sur le monde de la sécurité civile, d'une part parce que je suis pro-européen,
03:56 et d'autre part parce que je veux montrer à l'ensemble des territoires,
03:59 à l'ensemble des gens qui sont engagés dans nos territoires, que l'Europe est concrète.
04:03 Je l'ai vécue en 2022, je l'ai vécue encore sur les inondations dans le Pas-de-Calais.
04:07 L'Europe, avec nos sapeurs-pompiers, avec les forces de sécurité civile,
04:11 l'Europe c'est du concret. Et il faut que nos Français, nos concitoyens, le comprennent.
04:16 Et c'est peut-être la raison pour laquelle j'ai décidé de m'engager.
04:18 Vous dites que vous avez des convictions, mais en l'occurrence Valérie Ayé, elle ne convainc pas.
04:22 Elle est maintenant talonnée par Raphaël Glucksmann, elle n'est qu'à un point.
04:25 Qu'est-ce qui se passe ?
04:26 Valérie Ayé est une élue de territoire. Elle est de Mayenne, elle connaît son territoire,
04:32 elle connaît la France. C'est quelqu'un qui a du charisme, qui hier nous l'a encore montré,
04:38 qui a su montrer dans cette salle, elle a craqué.
04:41 Hier à la mutualité, elle a su nous montrer, il y avait tous les territoires représentés.
04:45 J'ai rencontré des gens de Saint-Malo, j'ai rencontré des gens de l'Aude, du Nord.
04:49 La mutualité Grégory Allienne, elle dit "il nous reste un mois, un mois pour faire souffler
04:55 l'esprit de conquête sur l'Europe, un mois pour convaincre chacun que nous avons besoin d'Europe".
04:59 Mais la mayonnaise ne prend pas. Alors qu'est-ce qui se passe ?
05:01 Écoutez, on a un mois, donc à partir de maintenant, on va faire prendre la mayonnaise.
05:05 Maintenant, c'est à nous d'en parler aussi, ces élections européennes.
05:08 Ces élections européennes sont un enjeu historique.
05:11 À un moment donné, où le monde change sur le plan économique, sur le plan géopolitique,
05:16 il nous faut une Europe solide, une France qui s'exprime de manière convaincante,
05:20 dans une Europe qui puisse convaincre et nous protéger.
05:23 Si nous ne sommes pas ensemble, nous n'arriverons pas à lutter contre toutes les agressions,
05:28 contre notre Europe et notre pays.
05:29 Vous savez, lorsque j'étais sapeur-pompier, je mobilisais les troupes pour combattre les flammes.
05:35 Lorsque j'avais un slogan en tant que président des sapeurs-pompiers de France,
05:39 je disais toujours "seul, on va plus vite".
05:41 Ensemble, tous ensemble, on va beaucoup plus loin et beaucoup plus haut.
05:44 Vous vous êtes exprimé récemment sur le Rassemblement National dans le Figaro.
05:47 Vous dites "le RN parle beaucoup mais ne fait rien".
05:49 En attendant, il a l'air de convaincre, il fait 32% dans les sondages.
05:53 Probablement que les sondages sont à la hauteur de ce qu'il s'exprime jusqu'à présent,
05:59 mais nous allons probablement les faire démentir.
06:01 Et surtout, ce que j'ai vécu à ce stade, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui parlent et peu qui font.
06:07 Moi, je faisais partie des gens qui faisaient.
06:11 Et je veux dire aux Français que cette élite avec laquelle je suis,
06:14 avec laquelle je me suis engagé, c'est pour faire que nous nous engageons.
06:18 Merci beaucoup Grégory Allion d'avoir été avec nous de Marseille,
06:22 justement au direct où la flamme olympique vient d'arriver.
06:25 C'est évidemment tout un cheminement jusqu'à l'ouverture des Jeux Olympiques en juillet à Paris.