proj VV

  • il y a 6 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Sébastien Gillet, directeur de Global Industrie et Christophe Turcry, directeur général de Mob-ion

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-03-26##
Transcript
00:00 Et le coup de projecteur, l'industrie, moteur de l'économie nationale, demeure le deuxième employeur en France, juste après le secteur tertiaire.
00:06 Cependant, les perspectives s'annoncent moins favorables que prévues cette année, avec l'annonce par Bruno Le Maire d'une révision à la baisse de la croissance à 1%
00:14 et la mise en place d'un plan d'économie de 10 milliards d'euros. Et pour le moment, à cette question, l'industrie française a-t-elle un avenir ?
00:21 Vous dites non à 61%. Christophe Turcri est notre expert du jour, directeur général de Mobion.
00:27 Alors déjà, Mobion, vous fabriquez en France des scooters. Et comment est né Mobion ?
00:33 Parce que vous êtes une entreprise assez jeune finalement, non ?
00:36 Oui, 2016.
00:37 2016, donc ça fait 8 ans, c'est encore la première jeunesse. Comment est né Mobion et pourquoi avoir produit en France ?
00:42 Alors, Mobion est né sur la volonté, au travers de son fondateur, de trouver des solutions pour baisser le coût des scooters
00:51 qui étaient exploités dans le cadre d'une entreprise de restauration livrée, Just Eat.
00:56 Et donc, la solution qui a été trouvée pour passer au-dessus de ces scooters qui avaient des vies très courtes,
01:05 c'était de travailler sur la pérennité du produit, de travailler sur la manière de travailler le produit dans la durée pour le faire durer.
01:12 Et c'est comme ça que petit à petit est née une R&D sur des composants, ce qu'on a appelé en pérennité programmée,
01:19 avec un fonctionnement dans la durée où le véhicule était repris, puis démonté, puis renforcé, remis en circulation, remis à l'état neuf, etc.
01:29 Pour jusqu'à arriver à ce modèle aujourd'hui qu'on présente sur le marché, d'un véhicule finalement,
01:34 dont on dit que c'est parce qu'il est fabriqué en France qu'il est moins cher.
01:39 Qu'il est moins cher dans son coût de possession.
01:41 On peut faire de la pub parce que moi, qui suis une grande utilisatrice des scooters en partage, vous cassez tous les prix là, hein ?
01:48 Alors comment est-ce qu'on fait pour faire moins cher en mettant du produit ?
01:52 Alors on arrive à 30% moins cher que tous les autres fabricants de scooters de format équivalent, avec la même puissance.
02:03 Comment on fait ça ? En fait, le véhicule, on le met à disposition du client sur une période de deux ans.
02:10 Au bout de deux ans, on le récupère, on le démonte, on remanufacture les composants, on les renforce, on les remet à neuf, et on refabrique un nouveau véhicule.
02:21 D'accord. C'est de l'économie circulaire ?
02:23 C'est de l'économie circulaire. Et alors, sur le plan économique, ça a une conséquence.
02:27 C'est que puisque le composant, finalement, on le garde très au-delà de la vie du véhicule, voire même on va l'utiliser sur plusieurs véhicules,
02:35 en fait, on va amortir ce composant sur des durées très très longues.
02:39 Parfois 15 ans, parfois même 20 ans. Et 20 ans, c'est parce qu'on ne peut pas aller plus loin, dans les règles de Bercy.
02:46 Et donc forcément, comparé à un véhicule qui, lui, amortit le composant sur 4 ans, on est moins cher. C'est assez mathématique, en fait.
02:55 Sébastien, j'irais...
02:56 On dit qu'on n'a pas d'idées en France.
02:57 Impossible de ne pas... Oui, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées.
02:59 Oui, mais on en a des belles idées. Merci à vous de les mettre à l'avant.
03:04 C'est ce qu'on fait.
03:05 Moi, j'ai une question pour Sébastien. Est-ce que finalement, on n'est pas...
03:09 C'est Sébastien ou Christophe ?
03:10 Non, Sébastien et Christophe, je m'entretiens avec lui sur le scooter après, mais...
03:13 Elle veut vous négocier un prix.
03:14 Non, non, je ne veux rien négocier du tout. Je trouve que... Jamais, je ne vais négocier rien, même pas mon salaire.
03:19 Elle a dit que c'était moins cher que les autres.
03:20 Non, non, bien sûr. Sébastien, et vous deux d'ailleurs, est-ce que vous ne pensez pas que...
03:25 Ça me fait penser à cette phrase que j'aimais beaucoup. C'est Barack Obama qui l'avait prononcée.
03:29 "Small is beautiful". Est-ce qu'au fond, on a beaucoup regretté qu'il n'y ait plus d'ETI en France, etc.
03:34 Est-ce qu'au fond, la solution, ce n'est pas dans ces petites entreprises extrêmement agiles,
03:40 qui s'adaptent, qui ont la capacité de rebondir ?
03:42 Les startups, bien sûr.
03:43 Pas les licornes, hein.
03:45 Non, non, bien sûr. Mais les startups, vous savez, on la réindustrialise...
03:47 Pourquoi c'est pas ça ?
03:48 Il y a une étude qui est sortie de la BPI il y a très très peu de jours, c'est que la réindustrialisation de la France,
03:52 ça passe par les startups.
03:53 Et les startups, aujourd'hui, vous en avez plus de 100 sur le salon.
03:55 On l'a doublé quasiment en deux ans.
03:57 Et je pense qu'on va encore certainement doubler l'année prochaine.
03:59 Parce qu'en effet, ça amène une agilité que certains groupes, certaines d'entreprises n'ont pas.
04:04 Un côté inventif aussi du produit.
04:06 Par exemple, l'Indé L'Oréal, l'an dernier,
04:08 enfin, ça ne fait pas fabrique, mais en tout cas, refossilise des déchets en pierre.
04:12 Ah oui ?
04:13 C'est génial.
04:14 L'histoire de Mobion, ça me parait complètement incroyable à penser.
04:17 C'est une nouvelle façon de penser, en fait.
04:19 C'est une nouvelle façon de penser.
04:20 En fait, on utilise une possibilité fiscale,
04:25 qui est la loi des composants.
04:27 C'est quoi exactement ?
04:29 Expliquez-nous, parce que tout le monde ne connaît pas.
04:31 Allons à la première.
04:32 Dans la logique comptable habituelle,
04:35 c'est le véhicule, c'est l'objet fini qui est amorti,
04:41 et les composants suivent.
04:43 Dé facto.
04:45 Sauf que nous, on ne fait pas ça.
04:47 En fait, on gère de façon dissociée le véhicule,
04:50 donc le produit constitué de ces différents composants,
04:54 et les composants.
04:56 On a une gestion différenciée de l'amortissement des composants
05:00 par rapport à leur durée de vie réelle,
05:03 compte tenu du fait qu'on récupère le véhicule à chaque cycle.
05:07 Et donc, on peut appliquer cette règle,
05:09 qui consiste à amortir les composants sur des très longues durées.
05:12 Et donc, de n'imputer sur le véhicule qu'une toute petite partie de la valeur du composant.
05:18 Vous avez une question ?
05:20 Non, non, non.
05:21 J'avais une question à vous poser,
05:22 parce qu'il y a des matériaux qui sont recyclables quasi éternellement,
05:25 comme l'aluminium par exemple,
05:27 qu'on peut fondre, refondre, refondre.
05:29 Vous, vos scooters, ils sont quels matériaux pour être en économie circulaire,
05:33 et être quasi, je ne dirais pas inusable,
05:36 mais quasi éternel, mais presque ?
05:38 Oui, alors c'est là la conception en fait, en amont.
05:41 C'est un secret industriel ?
05:42 Non, ce n'est pas un secret, c'est simplement une règle toute bête,
05:46 qui est de se dire, il faut réfléchir dès la conception,
05:49 sur comment ça va se passer en fait.
05:52 Comment on va faire pour démanteler tous ces produits,
05:56 pour séparer la matière,
05:57 ne pas créer des mélanges qu'on ne pourra pas exploiter dans la durée,
06:01 et ne pas utiliser de colle,
06:02 ne pas utiliser de certissage,
06:04 n'utiliser que des vis, etc.
06:06 Mettre des matières durables.
06:08 Il y a un exemple qu'on aime bien citer,
06:10 c'est les bagues.
06:12 Les bagues qui...
06:14 Les bagues de certissage ?
06:15 Non, les bagues qui permettent de faire pivoter la béquille.
06:19 D'accord.
06:20 Nous on les met en bronze.
06:21 Ah oui, on les met en bronze,
06:22 parce que du coup c'est plus solide, c'est plus durable.
06:25 Bien sûr, ça vaut...
06:26 Je peux avoir un moteur en or, si vous voulez.
06:29 Non, parce que là c'est assez chic, et vous le signez à mes initiales.
06:32 Non, parce qu'une bague en bronze,
06:34 s'il vous plaît, il n'y a pas de problème.
06:36 Sur deux ans, on est sûr qu'il n'y aura jamais de difficultés.
06:38 Donc c'est des interventions en moins,
06:41 et c'est des coûts extrêmement réels.
06:44 L'industrie, c'est réellement ça aujourd'hui.
06:46 Ah oui ?
06:47 Ah oui, mais complètement, mais à tous les niveaux.
06:49 Là aujourd'hui, on a eu un lauréat hier qui a présenté un collier de serrage,
06:52 principalement pour tous les parcs à attraction,
06:54 qui va être testé, mais de manière numérique, de manière digitale,
06:57 sans envoyer un drone vérifier si tout est bien serré.
07:01 Tout va être fait de manière digitale, numérique, informatisée.
07:04 Ce qui est important, c'est que l'industrie ne va pas remplacer les hommes et les femmes.
07:08 Il va vraiment être complémentaire.
07:10 Je me souviens, il y a quelques années, dans les candidats à la présidentielle,
07:13 on disait que les robots allaient remplacer les hommes.
07:15 Non, je ne dis pas que tout est parfait non plus.
07:17 Simplement, par contre, il va falloir reformer les hommes et les femmes sur les métiers de demain.
07:20 Vous fabriquez des scooters, c'est très robotisé, votre production,
07:23 c'est encore avec pas mal de main d'oeuvre et de...
07:26 Non, justement, puisque nous, on est l'autre...
07:29 On se plaint souvent que la France a moins de robots que l'Allemagne, par exemple.
07:31 Pardon ?
07:32 On se plaint souvent que la France a beaucoup moins de robots que l'Allemagne, par exemple.
07:35 En fait, ce n'est pas trop le sujet.
07:38 En fait, on arrive à être pas cher par la durabilité de la matière.
07:43 C'est 700 composants qui ont été tétuillés un par un,
07:46 et sur tous les composants, je vous ai signalé les bagues en bronze,
07:50 mais en fait, c'est 700 composants un scooter.
07:52 Donc sur 700 composants, il y a eu cette étude de se dire,
07:56 mais qu'est-ce que je peux faire pour faire durer, dans cette logique circulaire,
08:00 le composant le plus longtemps possible ?
08:02 Et plus il va être durable, et moins ça sera cher.
08:06 Non, mais c'est... Vous employez combien de personnes ?
08:09 D'abord, les scooters sont fabriqués où en France ?
08:11 Ils sont fabriqués à Guise, dans l'Aisne, en Picardie.
08:15 Donc c'est à peu près...
08:17 Il y a une dizaine de personnes encore aujourd'hui dans l'usine de fabrication,
08:21 puisqu'on a à peu près un équivalent au niveau de la R&D.
08:26 Le gros du travail que je vous ai décrit,
08:29 qui est un travail de R&D en amont, qui a duré 6 ans...
08:32 Recherche et développement, je le dis pour les gens qui nous écoutent.
08:35 Recherche et développement pour trouver des solutions,
08:37 composant par composant,
08:39 pour avoir un modèle économique extrêmement performant,
08:41 par la durabilité des produits.
08:43 Et du coup, vous en sortez combien par mois ?
08:45 C'est des questions un peu basiques, pardon.
08:47 On a eu... On démarre la commercialisation sur le marché
08:51 qu'on cherchait à adresser depuis le début.
08:53 Jusqu'ici, on a travaillé avec une clientèle un peu particulière,
08:56 qui sont la clientèle des livreurs.
08:59 Il y avait aussi l'objectif, à travers ça,
09:02 d'être certains qu'on avait un produit parfaitement durable.
09:05 Parce que les livreurs, c'est des kilomètres et des kilomètres.
09:08 C'est 20 kilomètres par heure, avec des scooters qui font les 3 8.
09:11 Donc, si vous voulez...
09:13 Et donc, du coup, on a mis en circulation
09:18 pratiquement 800 scooters.
09:20 On a des millions de kilomètres derrière nous
09:23 qui nous permettent de dire que nos scooters, on sait qu'ils sont durables.
09:26 Et on commence, là, depuis 2023,
09:29 à attaquer le marché qu'on cherche à adresser.
09:32 Donc, les particuliers, les particuliers qui se rendent au travail,
09:35 les entreprises pour les services sur lesquels
09:38 ils peuvent être amenés à faire du déplacement de courte durée,
09:41 et puis les villes.
09:43 On a également tout un marché dans l'inclusion professionnelle
09:46 pour aider les gens qui sont en difficulté
09:49 pour retourner vers l'emploi, pour leur proposer des véhicules
09:52 environnementalement performants.
09:55 Et pas cher. On est à 49,80 € TTC par mois.
10:00 C'est vraiment rien.
10:02 C'est vraiment pas le prix d'un ticket de métro par jour.
10:05 Et avec de l'économie circulaire du restaurant.
10:08 Un pass Namigo à Paris, c'est 49,80 €.
10:11 Et c'est parce que l'on fabrique en France qu'on arrive à avoir ces prix-là.
10:14 C'est quand même intéressant. Vous êtes moins cher parce que vous faites du fabriqué en France.
10:17 C'est vraiment génial. C'est contre-intuitif.
10:19 Si ce n'était pas fabriqué en France, on ne saurait pas organiser cette circularité.
10:23 Et puis, vous ne seriez pas à table.
10:25 Une question importante ici. On est dans un salon international.
10:28 On voit des marques japonaises.
10:30 On est en face de Mito Toyo.
10:32 Il y a des marques allemandes, françaises, américaines.
10:34 Dans l'industrie, on parle de l'excédent commercial allemand qui est record.
10:38 Parce que l'Allemagne a énormément d'industries, beaucoup plus que la France.
10:42 Est-ce que vous avez des perspectives de vous développer, par exemple, à l'international ?
10:45 De trouver du Mobion à Düsseldorf, à Tokyo ou à Pékin ?
10:48 Alors oui, bien sûr, mais de manière circulaire.
10:50 C'est-à-dire que nous, ce qu'on va chercher, c'est que la valeur ajoutée soit le plus près du client.
10:55 Donc on va se développer, effectivement, en Europe, pour déployer ce modèle-là.
10:59 Sur la Chine, on va éviter l'enfermé.
11:01 On discute avec des Chinois, figurez-vous, pour les amener vers la circularité.
11:04 Ça, ça vous plaît, parce que quand vous allez dans les rues de Pékin, c'est délirant.
11:08 Il y a des scooters partout, de toutes formes. Moi, j'adore.
11:10 Il faut savoir que la circularité, c'est trois chiffres.
11:13 Il y a trois chiffres qu'il faut retenir.
11:15 C'est un avantage pris d'au moins 30%.
11:18 C'est des marges qui peuvent être doublées.
11:21 Et c'est un impact environnemental qui peut être de 80%, dont 66% uniquement pour la circularité.
11:27 C'est formidable.
11:29 Et c'est transposable dans de nombreux domaines, en réalité.
11:32 Sébastien, moi j'ai une question.
11:33 Est-ce que vous sentez vraiment ce virage de la transition écologique chez tous les industriels ?
11:38 Chez tous les industriels et tous secteurs confondus.
11:40 Il y a des trucs un peu marquants, parce qu'on parle toujours du verdissement,
11:45 les rejets des eaux, etc., dans l'agroalimentaire.
11:47 Mais est-ce qu'il y a des choses qui vous ont frappé dans cette capacité à gérer la pollution,
11:51 même la pollution numérique, par exemple ?
11:53 La pollution numérique, ça sera un autre sujet.
11:55 Mais l'outil numérique déjà fait qu'on va moins gaspiller.
11:57 Quand on parle de 3D tout à l'heure, la 3D qui était tellement sur le composite avant,
12:00 maintenant sur le métal aussi, donc c'est aussi important.
12:02 La 3D va rentrer complètement dans moins gaspiller, moins énergivore aussi.
12:07 Donc les industriels n'ont pas forcément entendu les différentes crises.
12:10 Vous avez parlé de l'agroalimentaire, la chaleur que dégagent les fours industriels.
12:14 Aujourd'hui, on a récupéré pour chauffer les bureaux.
12:16 Ça fait quelques années déjà.
12:17 Mais c'est aussi important de le dire.
12:18 Et tous les outils numériques qui sont aujourd'hui, sont vraiment moins énergivores.
12:22 Donc on va moins gaspiller en matière première.
12:24 Et ce que raconte Mobian à côté, est complètement dans ce qui est global industrie,
12:28 et ce qui est l'industrie qu'il y a aujourd'hui.
12:30 C'est quand même chouette d'avoir invité sur mon plateau aujourd'hui
12:33 quelqu'un qui remplit tous les critères qu'on est en train d'évoquer,
12:35 fabriquer en France, moins cher.
12:36 On pensait que ce n'était pas possible.
12:38 Ni Françoise, ni moi.
12:39 Mais en l'occurrence, c'est possible.
12:40 Et puis de la création d'emplois.
12:42 Vous voyez beaucoup d'industriels qui réindustrialisent véritablement.
12:46 C'est ça le sujet.
12:47 Relocalise, pardon.
12:50 Relocalisation, c'était un gros mot il y a 10 ans.
12:53 Aujourd'hui, ça ne devient pas du quotidien,
12:55 mais c'est 155 entreprises qui ont relocalisé en 2023.
12:57 Dans l'agroalimentaire, dans l'industrie.
12:59 Et dans l'agroalimentaire, on a pas mal d'exemples aujourd'hui.
13:01 Mais si je prends les jouets Smobiles, ça relocalise.
13:03 Si je prends l'exemple du coq sportif à l'Olympique, bien sûr, ça relocalise.
13:07 Au signe, c'est pareil.
13:08 Donc des exemples, il y en a peut-être pas autant.
13:10 Mais aujourd'hui, il y en a quand même pas mal.
13:11 Alors qu'il y a 10 ans, malheureusement, on était plutôt à l'inverse.
13:13 Christophe Turcrique, c'est un gros plus pour vous.
13:15 Un salon comme Global Industries, ça permet de nouer des contacts.
13:18 Oui, oui, oui.
13:19 Vous signez des marchés ?
13:21 Vous signez aussi ?
13:22 Toute la journée.
13:23 Vous êtes des business.
13:24 Merci Christophe.
13:25 La plupart des industriels qui sont là pourraient être nos clients d'ailleurs.
13:29 Puisqu'on pourrait aller leur proposer, et c'est ce qu'on fait d'ailleurs.
13:32 Parce qu'en fait, on propose des véhicules vraiment très accessibles
13:38 pour du déplacement domicile-bureau.
13:41 Et de manière générale, un scooter, ça permet de régler des problèmes de transport
13:47 dans des situations délicates.
13:50 Dès que les gens sont dans des situations un peu compliquées
13:54 par rapport au transport public, etc.
13:56 Et on leur propose de leur faire des journées de découverte de nos véhicules.
13:59 Pas besoin, ça y est, vous avez déjà une cliente.
14:01 C'est moi.
14:02 C'est vrai.
14:03 Vous allez signer avec Françoise Debois.
14:05 Mais c'est depuis ce matin, toute la journée.
14:08 Mais c'est évident.
14:09 Il y a tout. Ça crée des valeurs formidables.
14:11 Là, vous êtes sur le point de conclure avec Françoise Debois.
14:13 La vente d'un scooter, bien évidemment.
14:15 C'est pas la vente, c'est la location. Vous avez rien suivi.
14:17 La location d'un scooter.
14:18 On ne vous écoute même pas.
14:19 Merci Christophe Turcci, directeur général de Mobion.
14:22 Merci beaucoup.
14:23 Merci à vous.
14:24 Merci à ceux de Radio-Canada.
14:25 C'est la meilleure conclusion.
14:26 Et tout de suite, les vraies voies de l'emploi.
14:28 Pendant une heure, on va parler de l'emploi dans l'industrie.

Recommandée