Les Vraies Voix de l'emploi avec Veronique Discours-Buhot, Déléguée Générale Fédération Française de la Franchise, Corinne Gicquel, fondatrice de reconversion en franchise pour pour les femmes, Jean-Loup WIROTIUS, Chef marketing et “Growth Officer” de Mistertemp’ group - Franchises aquila RH, Lynx RH, Vitalis Médical & Mistertemp' group, DINDJIAN Lionel, Directeur Général France de Mail Boxes Etc et Bernard Abbou, Directeur Général Cuisines AVIVA
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00:00 Et ce soir c'est un spécial Salon de la franchise, Franchise Expo Paris 2024 du 16 au 18 mars
00:08 qui va accueillir plus de 2035 réseaux de franchises en hausse depuis de 3,2% par rapport à l'année dernière
00:15 avec une croissance de 9% aussi représentant plus de 92 132.
00:20 Attention les chiffres sont importants, entité franchisée,
00:23 le salon s'affirme comme un événement majeur pour les entrepreneurs en franchise.
00:27 La France est pyscentre européen de la franchise, en plein essor la France se distingue comme leader européen de la franchise
00:33 réussissant à croître malgré l'inflation post-covid.
00:36 Les réseaux de franchises français enregistrent une hausse de 3,2% et les unités franchisées augmentent de 9%.
00:42 La franchise française s'impose donc comme un modèle de prospérité économique et d'attraction sans précédent
00:47 avec près de 4 franchisés sur 10 qui sont des femmes.
00:50 Et puis on va en parler avec pas mal d'entrepreneurs ce soir, on vous souhaite la bienvenue.
00:53 Les vraies voies de l'emploi.
00:56 Les vraies voies Sud Radio.
00:58 Et vous connaissez forcément, vous en avez entendu parler puisqu'on en entend beaucoup parler dès que ça arrive,
01:05 dès que l'échéance arrive.
01:06 Franchise Expo Paris est vainement leader dans ce domaine et pour en parler,
01:11 Véronique Discourbiaux qui est avec nous, bonsoir, merci d'être avec nous.
01:13 Vous êtes déléguée générale fédération française de la franchise.
01:17 La franchise devenue aujourd'hui extrêmement à la mode,
01:22 on a l'impression que finalement c'est un mode d'entreprenariat très facile et surtout très soutenu.
01:29 Oui, exactement, c'est un véritable engouement depuis de nombreuses années maintenant,
01:34 particulièrement cette année où on se rend compte que lorsque l'environnement se durcit,
01:41 c'est vraiment un modèle qui séduit parce que c'est un modèle qui rassure en fait.
01:45 C'est basé effectivement sur la reproduction d'un savoir-faire,
01:49 sur la transmission d'un savoir-faire et de ce fait,
01:52 l'entrepreneur indépendant, et j'insiste, il est vraiment indépendant,
01:56 mais néanmoins il va bénéficier du réseau, il va bénéficier de ce savoir-faire
02:00 et il ne part pas à l'aventure lorsqu'il se lance dans l'entrepreneuriat.
02:04 Et c'est vraiment ce qui séduit, ce qui séduit beaucoup les jeunes.
02:08 On sait qu'on a 30% des français qui rêvent d'entreprendre,
02:13 alors c'est beaucoup plus chez les 18-24 ans, c'est 60%.
02:17 Et parmi eux, 40% disent qu'ils seraient très intéressés de le faire en franchise
02:23 et les plus jeunes c'est 60%.
02:25 Donc on voit bien que c'est un modèle très actuel
02:29 et qui séduit de plus en plus les entrepreneurs jeunes et plus âgés d'ailleurs.
02:34 Et même en reconversion, parce que c'est important de le dire.
02:36 Exactement.
02:37 Là c'est la 42ème édition.
02:38 Oui, c'est la 42ème édition, la deuxième opérée par Infopro Digital,
02:43 mais la première qui obtient le parrainage du ministère de l'économie
02:47 et également la visite de notre ministre des entreprises, Olivier Grégoire,
02:51 qui sera sur notre salon lundi.
02:53 En chiffre, la franchise, ça représente quoi en France ?
02:56 Alors, vous l'avez dit tout à l'heure, d'ailleurs je vous félicite,
03:00 2035 réseaux, c'est 92 000 points de vente et c'est 88,5 milliards de chiffre d'affaires.
03:08 Donc c'est quand même quelque chose qui pèse.
03:11 Et c'est surtout très intéressant parce que c'est constitué à la fois de commerce et de service,
03:16 en B2B comme en B2C.
03:18 Donc c'est des activités extrêmement différentes.
03:21 Pour expliquer à ceux qui ne connaissent pas, c'est de business à business
03:24 ou de consommateur à business, enfin de business à consommateur.
03:27 Voilà, c'est important de le dire.
03:29 Fleurons français, la franchise aujourd'hui,
03:36 parce que quand on voit à l'étranger, on se rend compte finalement
03:38 que la France se porte bien dans l'entrepreneuriat grâce à la franchise aussi.
03:43 Oui, grâce à la franchise.
03:45 Et la France est un pays de franchise, un des premiers pays au monde.
03:51 Dans tous les sens du terme.
03:53 En toute franchise.
03:54 En toute franchise et surtout en Europe, bien évidemment.
03:58 C'est lié aussi au fait qu'il y ait beaucoup de travail de fait sur la réglementation,
04:05 sur les documents d'information pré-contractuels,
04:08 sur le code d'éthique de la franchise.
04:13 Donc il y a quand même des choses qui viennent régir les comportements
04:18 entre franchiseur et franchisé et qui permettent la promotion d'une franchise
04:22 assez transparente et qu'on voudrait équitable entre le franchiseur et le franchisé.
04:28 Quelles sont les grandes tendances du Salon qui va commencer dans quelques jours ?
04:32 C'est l'internationalisation ? C'est quoi ?
04:34 C'est le grand retour de l'international, oui, après les crises Covid.
04:37 Là, on est ravi, on a 18 nationalités et 100 exposants étrangers qui viennent.
04:42 Donc on est ravi de les accueillir.
04:44 On a aussi deux gros événements, le Multi-Unit Franchise et le Master Franchise Forum,
04:54 qui sont deux entités particulières puisqu'en fait l'un est dédié à la recherche de masters franchisés,
05:00 c'est-à-dire des franchisés qui vont aller déployer sur un territoire entier une enseigne.
05:07 Et l'autre est plus dédié à la recherche de multi-franchisés,
05:11 c'est-à-dire des franchisés qui vont avoir envie d'ouvrir plusieurs points de vente
05:14 d'une même enseigne ou de plusieurs enseignes.
05:16 Alors cette 42e édition change un petit peu parce qu'avant c'était sur deux jours.
05:20 Aujourd'hui vous ouvrez sur un samedi, ce qui est important,
05:23 et en plus l'accès aux enfants, ce qui est génial.
05:25 Voilà, en fait on s'est rendu compte qu'on était sur quatre jours.
05:28 Ça faisait assez longtemps qu'on se posait la question.
05:31 On est passé sur trois jours mais on a modifié les jours en se disant
05:34 que c'était un projet de famille en fait.
05:37 Quand vous montez votre entreprise, vous le faites aussi avec vos conjoints,
05:41 vous le faites avec votre famille, avec vos enfants,
05:43 et que c'était important de les accueillir.
05:45 Donc on a préféré se positionner sur un samedi, un dimanche et un lundi
05:50 pour certains commerçants qui sont fermés et qui peuvent plus facilement venir.
05:54 Et puis il y aura des garderies pour les enfants.
05:56 - Et ça c'est bien. - Exactement, pour que les gens prennent leur temps,
05:59 prennent le temps de la réflexion.
06:01 C'est très important quand vous choisissez.
06:03 - Oui c'est un projet de vie important. - Absolument.
06:04 De choisir la bonne enseigne, de prendre le temps de discuter avec les franchiseurs,
06:08 de prendre le temps de discuter avec des franchisés sur place,
06:11 de venir aussi, il y a beaucoup de prises de parole, 130 prises de parole sur ce salon,
06:15 qui permettent d'échanger, de partager l'expérience,
06:18 de mieux comprendre où on s'engage et de poser toutes ces questions.
06:22 Donc voilà, on a mis à disposition, grâce à un de nos franchiseurs,
06:27 qui va gérer les enfants avec des points de garderie sur le salon.
06:33 - Quels profils ont les visiteurs ?
06:35 Ce sont des gens qui ont déjà été entrepreneurs, c'est quoi leur profil ?
06:38 - Alors il y a tout, il y a effectivement des gens qui sont déjà entrepreneurs
06:41 et qui se demandent s'ils ne vont pas passer à la franchise,
06:44 d'autres qui veulent augmenter, qui sont des multi-franchiseurs,
06:48 ou des multi-franchisés en puissance et qui se disent
06:51 "je vais ouvrir peut-être un autre point de vente ou une autre activité".
06:55 On a des gens en reconversion qui se posent des questions,
06:59 qui sont des salariés, 76% des franchisés sont d'anciens salariés, encore.
07:04 On a maintenant des très jeunes, de leur propre entreprise,
07:07 en tout cas dans laquelle ils travaillaient, deviennent aussi franchiseurs,
07:10 c'est ça qui est important de le dire.
07:12 - Il y a aussi ça, effectivement, et puis on a des très jeunes,
07:16 des très jeunes qui sortent en fait de l'école,
07:18 qui après une petite expérience, parfois en start-up,
07:22 se disent "finalement, je recommencerai bien ma première expérience
07:30 d'entrepreneur en franchise" et qui trouvent des débouchés.
07:33 - Alors il y a pas mal de secteurs aujourd'hui qui se sont étendus,
07:39 alors on pense forcément à toute la partie beauté,
07:42 parce qu'on a l'impression que la franchise c'est pas ça,
07:44 mais il y a énormément de filières aujourd'hui.
07:47 - Oui, il y a énormément de filières, il y en a à peu près pour tous les goûts,
07:51 vous pouvez travailler dans le bâtiment, dans la réparation automobile,
07:55 dans les salons de coiffure, dans le commerce de l'intérim,
07:59 dans la restauration, dans le vêtement,
08:03 - Dans le service aux entreprises.
08:05 - Dans le service à la personne, dans le service aux entreprises,
08:08 dans le bâtiment, il y a vraiment à peu près tout.
08:11 - Est-ce que c'est un bon moyen de retour à l'emploi,
08:13 notamment pour les seniors, qui se disent "Tiens, c'est un peu compliqué de trouver un emploi,
08:17 je vais peut-être un peu âgé pour me mettre à mon compte,
08:20 mais là je vais mettre à mon compte avec un appui qui est le franchiseur".
08:23 - C'est exactement ça en fait, ça permet à des très jeunes
08:25 qui ont peu d'expérience de quand même se lancer,
08:28 à des gens qui ont atteint un certain âge et qui se disent
08:31 "Maintenant moi j'ai pas 20 ans pour me lancer dans mon entreprise",
08:35 mais qui partent en sachant déjà qu'il y a un ROI relativement court
08:40 et des termes de contrat très précis.
08:43 Tout le monde effectivement peut trouver un intérêt dans ce modèle.
08:47 - Et ce modèle qui s'ouvre largement aux femmes,
08:51 on va en parler dans un instant, vous restez avec nous,
08:53 on accueillera Corinne Gickel qui est fondatrice de la reconversion en franchise pour les femmes
08:59 et on continuera avec vous justement sur ce Franchise Expo.
09:03 Je rappelle les dates du 16 au 18 mars prochain.
09:07 Allez, on fait une pause, on revient dans un instant.
09:08 Sud Radio, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
09:12 - Les vraies voies de l'emploi avec la franchise.
09:15 Alors si vous ne connaissez pas, c'est peut-être le moment pour vous
09:18 de changer d'horizon, peut-être de métier,
09:21 de vision en tout cas de l'entrepreneuriat.
09:24 Franchise Expo Paris 2024 c'est du 16 au 18 mars
09:29 et on en parle bien entendu avec Véronique Discourbiaux qui est avec nous,
09:33 déléguée générale Fédération Française de la franchise
09:35 et une autre invitée, Corinne Gickel qui est avec nous.
09:37 Bonsoir, merci. - Bonsoir.
09:39 - Je vais être en direct, vous êtes fondatrice de reconversion en franchise
09:42 et vous vous adressez bien entendu un peu plus aux femmes.
09:46 D'abord Véronique Discourbiaux, c'est vrai que les femmes
09:49 aujourd'hui sont rentrées dans la franchise assez facilement.
09:54 - Oui c'est très bien parce qu'en fait il y a aujourd'hui 40% de femmes
09:58 qui sont entrepreneurs en franchise et c'est une vraie nouvelle chance
10:03 qu'on donne aux femmes.
10:04 Souvent une femme a des interruptions dans sa carrière
10:07 et il est parfois difficile pour elle de retrouver un job.
10:10 Eh bien c'est aussi l'opportunité de prendre la main sur leur carrière
10:14 et de monter leur entreprise.
10:15 - Corinne Gickel, le profil de la femme franchisée,
10:19 c'est à peu près le même que l'homme franchisé en termes de formation,
10:23 catégorie d'âge, catégorie socio-professionnelle, etc. ?
10:26 - Alors catégorie socio-professionnelle, catégorie d'âge, ok.
10:30 Maintenant les motivations n'ont rien à voir.
10:33 On n'est pas du tout sur les mêmes motivations.
10:35 Et puis je rebondis un peu sur ce que vient de dire Véronique,
10:39 c'est que la femme, quand elle est salariée, ça c'est important,
10:44 arrive vers un moment où elle ne se retrouve plus.
10:47 Parce qu'il y a des fusions-acquisitions,
10:50 parce qu'elle a envie de dépasser ce plafond de verre,
10:54 elle n'y arrive pas.
10:55 Et puis il y a une routine, il y a un drapeau.
10:57 Et c'est vrai qu'elles sont de plus en plus jeunes, c'est vrai,
11:00 mais elles ont après, en deuxième partie de carrière,
11:04 cette envie d'entreprendre, cette envie, moi je dis souvent, d'exister.
11:07 De se dire "moi aussi je peux le faire, moi aussi je peux être un décideur",
11:11 mais il y a quand même des freins.
11:13 Et pour ça la franchise c'est une évidence.
11:15 - Ça leur permet d'abord de gérer leur temps, ce qui est plutôt pas mal,
11:19 et leur vie personnelle et sociale en même temps ?
11:22 - Oui, mais ce qui se passe c'est qu'avant, elles ont quand même des blocages.
11:25 Alors elles ont envie d'y aller mais elles ont des blocages,
11:27 en tout cas c'est ce qu'elles me disent lors des entretiens.
11:29 Les blocages c'est "et si j'y arrive pas ?"
11:32 Je parle de l'entreprenariat.
11:34 - Les garçons se disent pas ça.
11:36 - "Et si j'ai pas les compétences ?"
11:38 Donc il y a un manque de confiance et plus accès au financement.
11:41 Et en fin de compte la franchise devant tout ça, c'est un filet de sécurité,
11:44 c'est une façon d'entreprendre en minimisant les risques,
11:47 et surtout en partant d'une feuille blanche.
11:49 Et surtout ne pas être seule.
11:51 - Si on devait donner le franchisé type, finalement, Véronique,
11:58 il faudrait dire quoi ?
12:00 - Je crois qu'il y a autant de franchisés type que de franchise,
12:04 parce qu'en fait les secteurs d'activité sont tellement variés que c'est compliqué.
12:08 Je crois que le bon profil, c'est la personne qui a vraiment envie
12:12 et qui aime le secteur d'activité.
12:14 Je crois que s'il y a bien quelque chose que la franchise apporte,
12:17 c'est la capacité pour l'entrepreneur de choisir un secteur d'activité,
12:21 et la moitié d'entre eux changent totalement de secteur quand ils entrent en franchise.
12:26 - 66% des femmes, me semble-t-il, changent de secteur d'activité.
12:30 Alors, la motivation des femmes est différente des hommes,
12:33 c'est-à-dire qu'elles veulent vraiment s'épanouir.
12:35 C'est bien la rentabilité, certes, mais d'abord elles veulent s'épanouir,
12:39 exister, prendre en main leur vie professionnelle,
12:42 et la tendance est vers aller vers des métiers à consonance éthique,
12:46 responsable, avec des marques engagées.
12:48 En tout cas, je suis d'accord, il n'y a pas de profil type.
12:51 La première chose qu'il faut être, c'est être un entrepreneur, franchise ou pas.
12:54 Parce qu'on est indépendant, quand même.
12:56 - Mais est-ce qu'il n'y a pas des franchises où c'est,
12:58 attention, avec 3000 parenthèses, plus facile pour les femmes,
13:02 par exemple, pour tout ce qui est cabinet de beauté, etc.,
13:05 entreprise de beauté, il doit y avoir 100% de franchisées femmes, théoriquement,
13:08 ou 90%, non ? - Pas certaine.
13:10 - Je ne suis pas d'accord avec vous. En fin de compte, ce qui est important,
13:12 et Véronique l'a dit, c'est choisir un métier en femme, avec ses valeurs.
13:16 - Les esthéticiennes et les femmes, excusez-moi.
13:18 - Les femmes dans la beauté, dans les layettes, les hommes, non.
13:21 Chez Midas, par exemple, ou chez Mailboxes, que je connais bien, il y a des femmes.
13:25 Il y a des femmes. Et en fin de compte, ce qui compte, c'est trouver un métier,
13:29 avant de choisir une franchise, c'est de dire
13:31 "Est-ce que je suis en adéquation avec moi-même ?
13:33 Est-ce que je suis alignée avec ce que j'ai envie ?
13:35 Est-ce que le franchiseur qui est en face de moi, parce qu'il faut partager ses valeurs,
13:39 quand même, on n'y va pas comme ça."
13:40 Donc c'est super important, déjà, de choisir un métier
13:43 où on est sûr qu'on va bien y être, parce qu'on engage quand même sa famille,
13:46 ses ressources, donc il n'y a pas de métier pour les hommes et pour les femmes.
13:50 Oui, d'accord, il y a plus de tendance. Un homme, il ne va pas faire des ongles, on est d'accord.
13:54 Il devrait, parce que ça m'arrangerait bien.
13:56 Je vous le dis tout de suite, et je parle du mien à la maison.
13:59 Véronique, en plus, ce qui est important de dire aussi, c'est qu'il y a une véritable formation.
14:04 Vous pouvez arriver comme vous êtes, entre guillemets, et vous êtes prise en charge.
14:08 Oui, absolument. La grande chance et la grande force de la franchise, c'est ça.
14:12 Vous pouvez choisir un nouveau métier parce que vous allez avoir une formation,
14:16 vous allez avoir un savoir-faire qui va vous être transmis,
14:19 mais surtout une formation initiale lourde et une formation continue.
14:23 Donc, vous n'êtes pas... vous ne partez pas à l'aventure.
14:27 Et quel type de formation il peut y avoir ?
14:30 Est-ce que c'est une formation forcément de l'expertise,
14:34 mais aussi de la gestion d'une entreprise ? Parce que ça, c'est important aussi.
14:38 Alors, moi, je ne connais pas tous les réseaux, mais je pense que d'abord,
14:40 il y a une formation au métier, déjà, puisqu'on passe de secrétaire à gestionnaire d'un...
14:45 par exemple, d'un centre Midas ou d'une société d'un intérim ou autre.
14:49 Et puis, évidemment, on est entrepreneur.
14:51 Donc, soit la personne a déjà des compétences managériales
14:54 et elle sait ce que c'est qu'une entreprise à la gestion,
14:56 soit, je pense que, sauf erreur de ma part, l'animateur de réseau est aussi là
15:00 pour trouver sa posture entrepreneuriale et vous aider.
15:03 C'est ça, la force de la franchise, c'est que vous n'êtes jamais seul, quoi.
15:06 Et il y a le réseau, aussi. Il y a tous ces franchisés qui viennent épauler...
15:10 J'ai plein d'anecdotes sur le sujet, qui viennent épauler des franchisés
15:12 qui n'y arrivent pas, entre guillemets, ou qui ne sont pas sur la bonne route.
15:16 Corinne Gickel, on dit souvent, c'était Véronique Discourbiau qui disait
15:19 que c'était une affaire de famille, la franchise.
15:21 Là, quand c'est la femme qui est franchisée, le rôle du conjoint est vraiment important ?
15:26 Alors, le rôle du conjoint est important au départ dans tout projet entrepreneurial,
15:30 puisque, comme je le disais, vous allez... comment on dit ?
15:34 Vous allez mettre votre argent...
15:36 Vous allez paler 70 heures par semaine.
15:38 Et puis, voilà, vous passez d'un stade de salarié entrepreneur,
15:41 donc les motivations ne sont pas les mêmes.
15:43 Au départ, il faut quand même y aller.
15:45 Et je pense que Véronique, quand elle parlait de grande famille,
15:47 c'est surtout que la franchise, c'est une vraie famille, quoi.
15:49 C'est-à-dire que les franchisés sont solidaires entre eux,
15:53 et c'est un partenariat gagnant-gagnant.
15:55 Donc, comme je le disais, si vous n'avez pas du feeling avec le franchiseur,
15:57 et que vous ne partagez pas ses valeurs, son mode de management, il ne faut pas y aller.
16:01 Rappelons quand même que la tête n'a aucun...
16:03 Enfin, l'intérêt, c'est que les franchises fonctionnent.
16:06 Donc, tout est mis en place pour que ça se déploie un petit peu partout,
16:09 en tout cas dans le maillage territorial.
16:11 Vous restez avec nous, des entrepreneurs sont avec nous,
16:14 des patrons de franchises, du marketing,
16:18 des grands patrons qui aujourd'hui ont développé une marque,
16:21 parce que ça n'est pas facile aussi de se déployer en franchise,
16:24 et ça c'est intéressant aussi d'en parler.
16:26 On en parle dans un instant, je rappelle, Franchise Expo Paris,
16:30 c'est du 16 au 18 mars prochain.
16:33 Vous pouvez commencer à prendre vos tickets pour y aller,
16:36 et on y sera, même Philippe David y sera, pour vous dire,
16:40 comme il y aura du beau monde.
16:42 Les vraies voies de l'emploi, et on vous parle de ce salon Franchise Expo à Paris,
16:46 du 16 au 18 mars, 3 jours, samedi, dimanche, lundi,
16:52 vous allez pouvoir venir accompagner de vos enfants, de votre famille,
16:55 et ça c'est l'une des nouveautés.
16:57 Véronique Discourbiaux est avec nous, déléguée générale de la Fédération française de la franchise,
17:02 et on est ravis bien entendu de l'accueillir.
17:04 Corinne Gicale est avec nous, fondatrice de reconversion en franchise pour les femmes,
17:09 entre autres, bien entendu,
17:10 et Jean-Lou Virosius est avec nous, merci d'être avec nous.
17:13 Vous êtes chef marketing et gros officer de Mister Trump Group,
17:19 qui est une franchise aussi avec différents sous-groupes.
17:23 D'ailleurs, sous-groupe, on parle avec vous d'intérim,
17:27 aujourd'hui, sur différents secteurs d'activité.
17:30 Exactement, on est aujourd'hui les leaders de l'intérim et du recrutement en franchise.
17:35 Qu'est-ce que ça veut dire ?
17:36 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a 200 entrepreneurs
17:39 qu'on a pu accompagner pour créer leur agence d'intérim
17:42 ou leur cabinet de recrutement en franchise.
17:45 Notre spécificité, ça va être d'une part d'avoir des spécialisations par métier,
17:50 donc une entité qui sera plus portée sur BTP, industrie, ce type de profil,
17:55 un autre vraiment type cabinet de recrutement,
17:58 pour le tertiaire, les métiers de l'IT, de l'ingénierie,
18:01 et une autre entité pour le médical, où on va adresser les métiers du médical.
18:05 Vous faites de l'intérim digital.
18:07 C'est quoi l'intérim digital par rapport à l'intérim, on va dire tout court ?
18:11 Alors, nous ce qu'on fait, c'est vraiment,
18:14 notre credo, c'est de digitaliser sans déshumaniser.
18:17 Nous, c'est vraiment mettre à disposition toute la puissance du digital
18:22 à nos recruteurs et aux services de l'emploi.
18:25 Donc l'idée, c'est que les candidats qui s'inscrivent chez nous,
18:28 grâce au digital, puissent derrière trouver un emploi plus rapidement.
18:32 Mais l'idée, c'est vraiment d'avoir le meilleur des deux mondes.
18:35 C'est pas d'avoir d'un côté un univers 100% digital, où on ne se parle pas,
18:39 et de l'autre côté, un univers rétrograde sans outils.
18:43 Nous, c'est vraiment la conjonction des deux.
18:45 C'est les meilleurs outils digitaux au service du recrutement et des recruteurs.
18:49 Et pour vous montrer que les acteurs d'activités sont très larges,
18:52 Olivier Mermus est avec nous, directeur général de CAV AVIN.
18:56 Bonsoir, merci d'être en direct sur Sud Radio.
18:59 Cette entreprise, fondée en 1985,
19:02 alors vous l'avez compris, dans le mot CAV AVIN, forcément, il y a du vin.
19:07 Le leader des cavistes en franchise en France.
19:10 Exactement, et c'est bien de le dire.
19:13 Quel type de franchiseur ou franchiseuse, je ne sais pas si on peut féminiser,
19:19 vous recherchez le profil aujourd'hui,
19:22 puisque, est-ce que ce sont des amateurs de vin, par exemple ?
19:26 Alors, en fait, nous, ce que nous recrutons en priorité,
19:29 ce ne sont pas des sommeliers ni des zoonologues,
19:31 ce sont des gens qui ont la passion de la relation du client.
19:34 Donc on cherche avant tout des gens qui sont des bons commerciaux,
19:37 qui sont bien engagés localement sur leur territoire,
19:41 et souvent, on est à 80% des gens qui n'étaient pas encore entrepreneurs jusque-là,
19:46 qui sont en reconversion professionnelle, classiquement des cadres,
19:50 de plus en plus des femmes, de plus en plus des jeunes également,
19:53 et on les accompagne et on les forme.
19:55 Nous, on recrute un savoir-être et on leur transmet un savoir-faire,
19:59 et tout ce qui est culture du vin, ils ont tout un cursus à suivre chez nous,
20:03 donc il n'y a pas besoin de diplôme pour venir chez nous,
20:06 mais on cherche une belle personnalité qui est capable de faire la différence
20:10 en fidélisant son client.
20:12 - La relation au client, pardon Philippe, est quand même primordiale chez vous.
20:16 - Exactement.
20:18 - Quand on entend Jean-Louis Virosius, c'est du service,
20:20 vous, vous êtes dans les biens, le vin,
20:22 est-ce qu'il y a une grosse mise de départ,
20:24 parce qu'on doit avoir un certain nombre,
20:26 et c'est un avantage, de bouteilles dans sa boutique ?
20:29 Est-ce que la mise de départ est très élevée par exemple ?
20:32 - Le stock, puisque vous parlez du stock, c'est 30 000 euros,
20:35 et c'est ce qu'on a en moyenne, généralement, tout au long de l'exploitation.
20:39 Évidemment, après, selon l'emplacement, on peut avoir des belles bouteilles,
20:42 et nous, on amène des services également pour pouvoir proposer,
20:46 si le client veut un Angelus 2015, on va lui proposer un Angelus 2015.
20:51 On est capable de fournir ça à nos franchisés,
20:53 donc on a des services en plus,
20:55 mais on vend du produit, mais on fait aussi du service
20:57 au sens où on fait des dégustations qu'on peut animer pour des particuliers,
21:00 qu'on peut animer pour des entreprises.
21:02 Donc au final, un franchisé chez nous,
21:05 il est certes orienté plutôt client particulier,
21:08 mais il peut également faire du B2B,
21:10 il peut également faire de la dégustation.
21:12 Donc on apporte des outils, on apporte un concept,
21:16 mais que chacun peut s'approprier en fonction de sa personnalité.
21:19 - Chez Mister Thump, avec Jean-Louis Virosius,
21:22 vous, pour le coup, c'est du service.
21:25 Est-ce qu'en ouvrant une franchise, par exemple,
21:28 chez Aquilia et Hach, qui est plutôt dédiée à la santé,
21:31 est-ce qu'il faut, quelque part, arriver et venir de la santé ?
21:35 - Alors non, pas du tout. Dans notre cas, c'est 80% de nos franchisés
21:39 qui ne viennent pas de l'univers du recrutement.
21:41 Nous, globalement, ce qu'il va falloir, c'est nous, on cherche vraiment,
21:44 on l'évoquait tout à l'heure, c'est des gens qui recherchent un métier
21:46 qui a du sens, parce que finalement, quand on est dans le recrutement,
21:49 on aide les gens dans leur orientation professionnelle à trouver un emploi,
21:52 donc c'est hyper important d'aimer les gens.
21:54 Et après, il y a un côté où il faut chez nous un vrai tempérament commercial,
21:58 puisque toutes nos agences sont en étage.
22:01 On évoquait tout à l'heure le coût à l'entrée.
22:03 Alors, chez nous, le vrai avantage, c'est que comme c'est des locaux en étage,
22:07 ça coûte très peu d'argent.
22:09 C'est-à-dire que chez nous, pour une mise de départ de 25 000 euros,
22:13 ce qui est globalement très faible dans l'univers de la franchise,
22:16 vous pouvez ouvrir votre cabinet de recrutement.
22:19 Mais il n'y a vraiment pas besoin de venir du secteur d'activité.
22:23 On a tout un cursus de formation, quelle que soit d'ailleurs la spécialité
22:28 pour laquelle on opte chez nous, et on sait accompagner les entrepreneurs
22:32 vers la réussite.
22:33 Et d'ailleurs, ce qui peut être surprenant,
22:35 ce n'est pas forcément les personnes qui viennent de l'univers du recrutement
22:39 qui font les meilleurs démarrages.
22:41 Il y en a qui viennent d'autres secteurs, qui cartonnent très vite.
22:44 Olivier Mermus, on a dit tout à l'heure avec Véronique Discourbiaux
22:47 que c'était le salon où c'était le grand retour de l'international.
22:50 Vous, Camavin, vous en connaissez un rayon en termes international
22:53 pour faire connaître d'excellents breuvages.
22:56 Vous avez parlé de l'Angélus, mais il y en a d'autres aussi quand même.
22:59 L'Angélus, pour le portefeuille, c'est quand même un peu pesant.
23:03 En fait, quand on parle d'international,
23:06 nous, on ne vend pas que des vins français.
23:08 On vend principalement des vins français, mais on vend des vins du monde entier.
23:12 Et on a commencé à se développer en 2016,
23:14 quand j'ai rejoint l'entreprise créée par mon beau-père.
23:17 Et j'ai commencé à développer l'international.
23:20 Il y a deux semaines, on a ouvert sur le parallèle 45.
23:23 Donc, on remonte de Saint-Émilion et on va plus à l'Est.
23:26 On a ouvert en Géorgie, qui est le berceau du vin.
23:29 On a ouvert à Tbilisi et bientôt à Batumi, sur la côte.
23:32 Donc, on amène l'art de vivre à la française dans des pays
23:37 et on adapte nos gammes également à leurs attentes locales.
23:40 Donc, nous, tout le travail qu'on va faire quand on accompagne un franchisé,
23:43 qu'il soit en France ou qu'il soit à l'international,
23:45 c'est vraiment de personnaliser la sélection locale.
23:47 On a plus de 2000 références dans nos gammes,
23:50 mais chaque franchisé va amener sa touche.
23:52 Il a une marge de manœuvre d'acheter en complément,
23:54 en dehors de la plateforme, pour vraiment régionaliser, localiser ses gammes.
23:58 C'est ça, il y a une vraie relation entre le kévis forcément et les vignerons aussi.
24:03 Ah oui, oui, nous on est une grande famille au sens où,
24:06 ce week-end, j'étais encore en congrès, cette fois-ci, sur les spiritueux,
24:09 donc les alcools.
24:11 On était avec 25 distilleries.
24:14 Vous avez des congrès sympathiques !
24:18 Mais on travaille, attention !
24:20 C'est tout un art de savoir déguster sur une journée entière.
24:23 Donc finalement, mes franchisés,
24:25 plus que n'importe quel autre commerçant dans mon domaine,
24:28 ils connaissent tous nos vignerons, parce que quand on fait le congrès annuel,
24:31 c'est pire, c'est 150 vignerons qui sont là sur une journée.
24:34 Et ils peuvent échanger sur pourquoi le millésime de cette année
24:38 est différent de celui de l'année d'avant.
24:40 Et puis, chaque franchisé peut ainsi retravailler sa gamme,
24:43 en fonction des nouveautés, et se dire,
24:45 "Tiens, cette référence-là, je ne l'ai pas,
24:47 mais finalement, je connais tel type de clients qui vont être intéressés,
24:50 donc je refais ma sélection par rapport à ma clientèle,
24:52 par rapport à l'évolution de la clientèle,
24:54 par rapport au contexte d'inflation,
24:56 par rapport à un élargissement de gamme
24:58 pour répondre aux besoins économiques de chacun."
25:00 Donc tout ça, c'est vivant,
25:02 et ça se travaille en fonction de la clientèle.
25:04 D'où le fait de vraiment rechercher
25:06 des personnes qui ont la sensibilité commerçante.
25:09 Olivier, tu as aussi beaucoup internationalisé ton réseau,
25:13 lorsque tu es arrivé.
25:15 Est-ce que tu peux en dire un petit mot ?
25:17 Oui, oui, oui.
25:18 Alors, moi, j'ai un historique de 21 ans dans l'industrie électrique,
25:23 marketing, stratégie et commerce
25:25 dans des grands groupes industriels comme le grand matériel électrique.
25:28 C'est moins funky, hein ?
25:30 Comment ?
25:31 C'est moins funky, je disais.
25:33 Ah, et disjoncteur, c'est moins joli.
25:35 Et quand mon beau-père m'a proposé de reprendre l'entreprise,
25:38 je lui ai dit, "Bien volontiers,
25:40 mais il faut m'élargir un peu les frontières,
25:42 et surtout, ça nous challenge."
25:43 Donc aujourd'hui, on a une vingtaine de points de vente à l'international,
25:47 surtout en Europe.
25:49 Quand je dis "Europe" au sens large,
25:51 on a l'Irlande, l'Angleterre, tous les pays limitrophes.
25:54 On a la Moldavie également, en ce moment, c'est un peu particulier.
25:57 Côte d'Ivoire, Congo, Maroc aussi.
25:59 Voilà.
26:01 Congo et maintenant la République démocratique du Congo également.
26:05 Le Maroc avec un beau partenariat.
26:07 Et puis, on a commencé un petit peu sur la Corée également
26:10 à monter des partenariats.
26:12 Donc, on est de plus en plus demandé aussi à l'international.
26:16 Ce n'est pas toujours les pays dans lesquels on cible
26:19 qui sont les pays dans lesquels on va ouvrir en premier.
26:21 Jean-Luc Virosius, des ambitions en international pour Mister Temp ?
26:24 Oui, tout à fait.
26:25 Alors, nous, on est déjà présent en Italie
26:27 avec aujourd'hui une dizaine d'agences.
26:29 On a un pied au Canada.
26:30 Et là, on est en train de regarder des cibles en Espagne et en Allemagne.
26:35 Donc, peut-être pour cette année.
26:37 Et quelle est la place ?
26:39 Parce que c'est assez amusant, les boutiques d'intérim,
26:41 on les voit même la rue.
26:43 Vous dites, on est en étage.
26:45 C'est en train de persister ce modèle ?
26:48 Alors, exactement.
26:49 Nous, c'était vraiment dans l'ADN du groupe dès le début.
26:52 Où l'idée, c'était de se dire, il y a peut-être d'autres moyens aujourd'hui
26:55 d'attirer les candidats que de mettre des petites affichettes sur des boutiques.
26:59 Qui, d'une part, créent beaucoup de passages.
27:02 C'est-à-dire qu'on ne choisit pas les personnes qu'on accueille.
27:05 Nous, l'idée, c'est vraiment que les candidats,
27:07 quand on choisit de les recevoir,
27:09 on les reçoit vraiment comme dans un cabinet de recrutement.
27:11 C'est-à-dire qu'on prend le temps avec eux,
27:14 de les écouter, de bien les accueillir,
27:16 de comprendre ce qu'ils souhaitent,
27:18 dans quel type d'entreprise ils souhaitent travailler,
27:20 quel type de mission.
27:21 Ce qui est beaucoup plus difficile à faire dans une boutique.
27:25 Quelque part, où on contrôle moins le passage et les gens avec qui on échange.
27:29 En tout cas, on vous retrouve tous les deux.
27:31 Jean-Loup Vérosius, bien sûr, avec Mister Tamp.
27:34 Vous serez, bien entendu, Franchise Expo du 16 au 18 mars,
27:40 avec Olivier Mermuise aussi, Cava 20.
27:42 Je vous incite à aller voir sur leur site internet,
27:44 puisqu'on parle forcément beaucoup de franchises,
27:46 où tout est déployé et vous avez toutes les informations.
27:49 Et allez chercher sur place, effectivement, et à échanger.
27:52 Parce que c'est ça qui est important aussi,
27:54 c'est l'échange sur place, pour bien comprendre ce à quoi vous attendez,
27:58 ce que vous cherchez.
27:59 Il y a pas mal de discussions,
28:01 et vous allez voir, c'est vraiment un moment très agréable, ce salon.
28:05 Merci en tout cas d'avoir été avec nous dans un instant.
28:08 Le directeur général de France, de Mailbox, etc.
28:12 Vous avez certainement vu des boutiques,
28:14 on va tout vous expliquer, on en parle dans un instant, à tout de suite.
28:17 Franchise, parce que c'est une manière, en tout cas, de se déployer.
28:22 C'est un changement de vie, c'est une reconversion,
28:24 c'est rencontrer des gens,
28:26 c'est découvrir de nouvelles expériences et expertises.
28:29 Même si vous n'avez pas l'expertise,
28:31 vous pouvez ouvrir aujourd'hui une franchise,
28:33 si vous êtes bien accompagné.
28:35 Et pour ce faire, il faut aller à la Franchise Expo Paris 2024,
28:38 où vous rencontrerez des entrepreneurs passionnants et passionnés.
28:42 C'est du 16 au 18 mars prochain.
28:44 On y sera, on sera ravis de vous y accueillir,
28:46 avec pas mal d'entrepreneurs, et avec nous, ce soir, pour en parler.
28:51 Est-ce que vous connaissez Lionel Dijon ?
28:54 On va vous le présenter.
28:56 Il s'appelle, il est directeur général de France, de Mailbox, etc.
29:01 Alors, qu'est-ce qu'Esako ? C'est une vraie question.
29:04 Fournisseur italien de services d'expédition, de traitement,
29:08 des commandes, d'impression, de marketing.
29:11 C'est une offre très complète pour les entreprises.
29:14 Bonjour. C'est effectivement une offre très complète.
29:17 Alors, le réseau aujourd'hui est italien, effectivement.
29:20 C'est un réseau qui est né aux Etats-Unis, il y a une trentaine d'années.
29:23 Donc, on travaille sur trois grands secteurs d'activité.
29:26 L'expédition et la prestation de services,
29:28 sur tout ce qui est emballage, expédition de colis,
29:30 pour les entreprises, mais également pour les particuliers.
29:32 Tout ce qui va être impression, et également domiciliation
29:35 et location de boitelettes pour les entreprises.
29:37 Donc, aujourd'hui, le réseau, c'est une centaine de centres,
29:40 enfin, pas tout à fait centres, pas tout à fait cent, 98 exactement.
29:43 On devrait avoir une centaine juste après le salon de la franchise.
29:47 Donc, une centaine de centres en France,
29:51 mais un réseau international avec 1800 centres sur une quarantaine de pays.
29:56 Ah, quand même !
29:57 Nous sommes également avec Bernard Raboud, directeur général des cuisines.
30:00 Bonsoir Bernard Raboud, bonsoir.
30:02 Bonsoir.
30:03 Bonsoir monsieur.
30:04 Alors, comment est-ce qu'on se franchisse dans les cuisines à vivre ?
30:07 On fait la cuisine de A à Z, sur plan, vous faites sur découpe, comment ça fonctionne ?
30:11 Alors, le métier de la cuisine est un métier un peu particulier.
30:16 Et effectivement, il faut savoir agencer.
30:20 Mais pour savoir agencer, il faut avoir une école.
30:23 Chez nous, nous avons une école qui est agréée,
30:25 et qui est qualifiante.
30:27 Nous sommes en mesure de qualifier l'ensemble de nos concepteurs-vendeurs,
30:33 qui aujourd'hui sont passés à des concepteurs d'espace de vie,
30:37 parce qu'on fait beaucoup de cuisine, c'est notre marché majeur,
30:40 mais on développe de plus en plus des agencements annexes,
30:43 comme les dressing, comme la buanderie, ou les salles de bain.
30:47 Nous avons une école qui fait pendant 7 semaines, tous ces messieurs et ces dames,
30:51 et nous en promouons 220 environ par an.
30:54 Vous avez un créneau, vous c'est la cuisine de haute qualité à petit prix.
31:00 Aujourd'hui, pour ouvrir une franchise chez vous,
31:04 d'abord, quel type de personnes vous recherchez ?
31:07 J'imagine quelqu'un qui aime quand même un peu la décoration,
31:09 parce que c'est important aussi.
31:11 Est-ce qu'il faut un niveau d'études ? Quel type d'expertise ?
31:17 Non, ce qu'il faut dans notre métier pour réussir,
31:20 il faut aimer les clients.
31:22 Il faut aimer leur faire plaisir,
31:24 il faut aimer leur faire vivre une expérience exceptionnelle.
31:27 Vous le savez, peut-être que vous avez déjà acheté des cuisines pour vous-même,
31:30 c'est une expérience assez exceptionnelle et souvent unique.
31:33 On fait sa cuisine peut-être dans sa vie 2 fois, voire maximum 3 fois,
31:37 si on déménage.
31:39 On a besoin de comprendre le client,
31:42 et on a besoin de l'aimer pour pouvoir le satisfaire au maximum.
31:45 Qu'il ait un budget de 5 000 euros, de 10 000 euros,
31:48 nous devons absolument tout faire pour le satisfaire.
31:51 Et l'expérience, notre aime beaucoup l'expérience client.
31:54 Il faut que le client puisse sortir, même quand il n'achète pas,
31:57 qu'il puisse sortir heureux d'avoir fait une expérience chez nous,
32:00 d'une heure à deux heures de travail.
32:02 Lionel Dingen, il y a plusieurs opportunités chez vous, chez Mailboxes,
32:05 où on peut reprendre un centre, ouvrir un centre,
32:07 ou s'associer pour créer un centre ?
32:10 Effectivement, on a deux possibilités.
32:14 La première, c'est évidemment de créer un centre.
32:16 La plupart de nos franchises sont créées.
32:18 Par contre, c'est vrai que notre réseau a maintenant un peu plus de 10 ans en France,
32:21 donc on commence à avoir des reprises.
32:23 Vous avez combien en tout de franchisées aujourd'hui ?
32:25 98.
32:26 Vous affectez les 100 après exactement.
32:28 C'est ça, 98.
32:29 Donc on a des offres de reprise,
32:31 mais la majorité des offres sont des offres de création.
32:34 Et on peut le faire en association, on peut le faire seul.
32:37 Quand on dit en association, on a aussi beaucoup de franchisés
32:40 qui décident de fonder en famille.
32:42 Des couples, père, fils,
32:45 donc on a plusieurs exemples comme ça.
32:47 Et puis on a tout simplement aussi des associés qui se mettent ensemble
32:49 pour pouvoir créer un centre, deux centres ou trois centres.
32:52 On a beaucoup de multi-franchisés,
32:53 et de plus en plus de franchisés réinvestissent
32:56 pour ouvrir un nouveau centre.
32:58 Alors chez vous, c'est vraiment du service,
33:00 c'est-à-dire que tout ce qui est lié à l'expédition,
33:02 il faut être extrêmement précis.
33:04 Ça demande aussi une qualité de personne particulière ?
33:08 Il y a une qualité, c'est le développement commercial,
33:10 donc c'est quand même indispensable.
33:12 Le vendeur-nez.
33:13 Le vendeur-nez, on a toute une formation,
33:15 on va accompagner.
33:16 On n'est pas sur des ventes one-shot,
33:18 on accompagne les entreprises,
33:20 on accompagne les particuliers,
33:21 donc on travaille avec eux généralement sur le long terme,
33:23 et notamment avec les petites structures.
33:25 Nous aujourd'hui, ce qui nous intéresse,
33:27 c'est d'avoir effectivement cette passion,
33:28 cette envie d'entreprendre et de rendre service.
33:30 Je pense que la notion de service
33:32 est vraiment prioritaire dans notre modèle.
33:35 Ou le mot savoir-être, pardon, peut-être.
33:37 Le mot savoir-être, complètement.
33:39 Bernard, à bout de les cuisines,
33:40 c'est en général assez onéreux,
33:42 quel est le biais d'entrée
33:43 quand on veut devenir franchisé à Viva ?
33:45 Il faut un apport minimum de 50 000 euros.
33:48 Un magasin, dans un agencement complet,
33:51 s'agence entre 320 000 et 350 000 euros.
33:54 Il se rembourse au 7 ans,
33:56 et on a un retour sur investissement au bout de 3 ans.
33:59 3 exercices en tous les cas.
34:00 Chez Mailboxes, aujourd'hui,
34:02 est-ce que vous avez, par exemple,
34:04 des régions ou des villes
34:06 dans lesquelles vous aimeriez vous implanter,
34:08 en disant "ce sont des régions un peu plus légères en présence" ?
34:13 Vous cherchez vers où, en fait ?
34:15 Aujourd'hui, on va atteindre les 100 centres en France.
34:18 Pour vous donner une idée,
34:19 en Italie, il y a 600 centres.
34:20 Ils viennent d'ouvrir le 600e,
34:21 donc on a encore beaucoup de place.
34:23 Mais c'est vrai qu'on a des régions,
34:25 aujourd'hui, avec des villes extrêmement intéressantes
34:28 où on n'a encore personne,
34:30 comme Aix-en-Provence, Annecy,
34:32 des belles régions, La Rochelle,
34:34 où on recherche effectivement des candidats à la franchise.
34:38 Mais je dirais qu'on a de la place, aujourd'hui,
34:40 à peu près partout.
34:41 Et vous, chez Aviva ?
34:44 Vous avez passé 100 magasins,
34:46 vous en voulez 150 de plus ?
34:48 On est à 118 magasins depuis le 7 mars dernier.
34:52 On a ouvert un magasin à Clichy.
34:54 Et on a effectivement la volonté d'ouvrir d'ici l'année 2025
34:58 atteindre le réseau à 150 magasins.
35:01 Et nous avons prévu 150 villes à pourvoir
35:06 pour ouvrir des magasins.
35:07 Le marché de la cuisine est un marché très porteur,
35:09 même si actuellement il est relativement à la taune.
35:11 On prépare justement la reprise,
35:14 en développant ce dont je parlais tout à l'heure,
35:17 d'avoir des vendeurs qui vont au-delà de la cuisine
35:20 et qui agencent du dressing ou de la salle de bain,
35:22 voire de la buanderie.
35:24 Et vous lirez dire un mot à Jean-Louis Verossio ?
35:27 Oui, un petit mot.
35:28 Juste pour dire que nous, on a 200 points de présence
35:30 un peu partout en France.
35:31 Et l'intérim et le recrutement
35:32 sont très bien adaptés aussi aux zones rurales,
35:34 assez reculées.
35:36 Donc nous voilà, on adresse très bien
35:38 et c'est des très belles zones aussi
35:40 dans des petits lieux un peu reculés.
35:42 Donc pas hésiter à penser à nous
35:44 si on est dans ces petits coins un peu reculés.
35:46 Eh bien, on vous remercie beaucoup d'avoir été avec nous.
35:49 Merci beaucoup Lionel Dinger d'avoir été avec nous.
35:51 Directeur général France, Mailboxes, etc.
35:54 Merci beaucoup à vous Bernard Habou,
35:57 directeur général cuisine à Viva.
35:59 Merci bien entendu à nos invités ce soir,
36:03 Véronique Discourbio, déléguée générale
36:05 Fédération française de la franchise.
36:07 Et on vous rappelle que Franchise Expo Paris
36:09 donc c'est quand même l'événement dans ce domaine.
36:11 C'est du 16 au 18.
36:13 Et merci beaucoup d'avoir été avec nous.
36:15 Corinne Gickel, fondatrice de reconversion en franchise pour les femmes.
36:19 On vous retrouve bien entendu au salon Franchise Expo.
36:22 Absolument, à 20h02, juste après le flash,
36:25 les essentiels de Sud Radio.
36:27 À 20h le flash bien évidemment,
36:28 et tout de suite Sud Radio à votre service.
36:30 On se retrouve demain 17h.
36:31 Et en attendant, pour les vrais voix,
36:32 demain à 17h.
36:33 Passez une belle soirée.
36:34 Salut !