Les Vraies Voix de l'emploi avec Paul LEONDARIDIS, président du réseau des Business Angels des Grandes Écoles, Aurélien PAUGAM, directeur associé France chez Astrelya, Anna OUALID, fondatrice de MiYé, Christophe PINGUET, directeur du pôle Doc et Mag chez Troisième Oeil
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NewsTranscription
00:00 Les vraies voix de l'été Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:05 - Et c'est quoi le mardi ? - Je vous voyais venir !
00:08 On aime bien ce rendez-vous du mardi, parce que c'est concret.
00:11 - On parle d'emploi. - Ah l'emploi !
00:13 - Et aujourd'hui on reçoit pour en parler Aurélien Pogam qui est directeur associé France chez Astrelia,
00:22 qui est un cabinet de conseil en ingénierie, c'est ça ? - Tout à fait, exactement.
00:26 - Et puis Anna Ouellide qui est co-fondatrice de Millet,
00:30 Millet marque naturelle dédiée à l'équilibre hormonal féminin, toute nouvelle, sans aucune hormone de synthèse.
00:35 Bonsoir Anna. - Bonjour.
00:36 - Ah ça c'est bien ça !
00:38 - Et puis on a aussi Paul Léon Dari 10, pardonnez-moi,
00:42 qui est président du réseau des Business Angels des grandes écoles.
00:46 Bonjour Paul. - Bonsoir à tous.
00:49 - Bienvenue, vous êtes ce qu'on appelle en visio précisément.
00:53 On fait un petit point sujet. - Allez, l'ultra-concurrence des marchés en question ce soir.
00:58 Cette ultra-concurrence est devenue une réalité dans le paysage économique actuel.
01:02 Elle implique non seulement de conquérir de nouveaux clients,
01:05 mais aussi de fidéliser ceux déjà acquis tout en gardant l'œil vigilant sur les mouvements de la concurrence.
01:12 Bref, transformer ces défis en opportunités de croissance,
01:15 est-ce incontournable pour les TPE, PME, toutes petites moyennes entreprises et ETI d'aujourd'hui ?
01:22 Nous avons trois spécialistes et trois secteurs pour nous répondre.
01:25 Comme quoi, Judith, on va avoir encore des réponses ce soir.
01:28 - On attend toujours aussi un des trois spécialistes qu'on attendait,
01:31 mais on en a un de plus donc tout va bien.
01:33 - Ça fait trois. - Voilà, ça rend 3-1+1=3.
01:36 C'est bon, on est bon. - C'est de la gênerie, nous aussi nous faisons de la gênerie.
01:40 - Bon, excusez-moi, il est 19h.
01:42 Bon, alors on va commencer par vous Aurélien Pogam.
01:47 Du coup, justement sur la pertinence et la performance des produits
01:52 par rapport à ceux des concurrences.
01:54 C'est un sujet forcément chez vous.
01:56 - Alors nous, on intervient plus sur du service.
02:00 - Sur du conseil, oui. - Exactement.
02:02 Donc on est dans ce qu'on appelle une ESN,
02:04 pour expliquer le terme parfois qui ne parle pas tout le monde,
02:07 c'est "entreprise de service numérique".
02:09 Donc notre métier, de manière assez basique,
02:11 c'est de recruter des ingénieurs en CDI chez nous,
02:16 avec des compétences fortes. - CDI carrément !
02:19 - Pour mettre à disposition nos clients pour répondre à leurs projets.
02:24 De manière assez simple.
02:25 - Vous, en termes de concurrence dans le numérique, on est à fond ?
02:27 - Là, on est en plein dedans.
02:30 - Et d'ailleurs, vous les mettez chez les clients, vos salariés ?
02:33 - En fait, souvent ils interviennent directement chez nos clients.
02:37 Donc aujourd'hui, nos clients, c'est des grands comptes,
02:39 c'est les acteurs majeurs de la banque, de la finance,
02:42 dans l'assurance, dans le retail, dans le e-commerce.
02:45 On est dans le transport également.
02:47 Donc on est présents sur différents secteurs, très transverses,
02:50 tous et toutes leurs problématiques.
02:53 Et notre enjeu, il est assez simple, c'est que tous,
02:55 on utilise nos téléphones, nos sites internet,
02:58 où on consomme du service,
03:01 on va regarder ses comptes sur son application,
03:04 on va faire des opérations courantes,
03:05 on va acheter des produits sur internet, etc.
03:07 - On paye les impôts !
03:09 - Exactement, ça fait partie.
03:11 Et tout ça, il y a un système d'information pour gérer tout ça.
03:14 Et c'est nos ingénieurs qui interviennent
03:17 pour qu'on puisse avoir ces services-là.
03:19 De manière très basique.
03:21 - Et vous, Anna Walid, je rappelle que Millet,
03:23 c'est une marque nouvelle,
03:24 c'est une nouvelle manière de traiter les problèmes féminins.
03:28 On imagine, on le sait d'ailleurs,
03:30 il y a beaucoup de monde sur le marché.
03:32 L'impertinence de votre produit,
03:33 c'est aussi comme ça que vous vous démarquez finalement.
03:36 - En fait, l'idée de Millet, c'est effectivement,
03:38 vous l'avez dit, d'aider les femmes à apaiser les symptômes
03:41 autour des problématiques d'équilibre hormonal,
03:43 ce qu'on appelle l'équilibre hormonal,
03:44 c'est les syndromes prémenstruels, le postpartum, la périménopause.
03:47 Et donc, c'est des cosmétiques et compléments alimentaires,
03:49 bio, vegan, etc.,
03:51 qui vont permettre d'apaiser ces fameux symptômes.
03:55 À l'époque, quand on s'est lancé,
03:57 quand on a commencé à commercialiser en 2021,
04:00 on a nommé équilibre hormonal ce qu'on imaginait être
04:04 toute la somme de déséquilibre hormonal
04:08 dont peuvent souffrir les femmes de la puberté à la périménopause,
04:10 mais en étant un peu...
04:13 Si vous voulez, ce n'était pas une expression préhentée,
04:15 il n'y avait pas d'existence propre de cette expression.
04:18 Et en fait, je vous avoue que la question de la concurrence...
04:21 - Oui, ça c'est terrible pour vous,
04:23 parce que tout le monde essaye de faire son truc,
04:25 plus ou moins crédible,
04:26 et là, vous devez justement avoir l'œil.
04:29 - Mais en fait, moi j'étais contente de voir les concurrents.
04:32 Parce qu'en fait, je m'étais dit...
04:34 En fait, on s'est dit finalement,
04:35 parce que j'ai une associée qui s'appelle Caroline,
04:37 qu'on n'était pas seules à penser le phénomène de cette façon-là.
04:42 Et en fait, ça a été premièrement assez rassurant de se dire...
04:46 Alors après, chacun se lance avec ses spécificités,
04:49 en général, sur la problématique de l'équilibre hormonal,
04:52 la problématique est plus liée aux compléments alimentaires,
04:54 donc il y a des boîtes concurrentes qui se montent,
04:56 mais qui sont plus sur les compléments alimentaires.
04:59 Mais à côté de ça, encore une fois,
05:01 j'ai accueilli avec beaucoup de soulagement
05:05 l'idée que cette idée, elle n'était pas mauvaise,
05:08 puisque d'autres gens y avaient pensé la même chose.
05:11 - Vu comme ça, effectivement, c'est bien.
05:14 Alors Christophe Pinguet, maintenant.
05:15 - Oui, on accueille Christophe Pinguet,
05:16 qui est directeur du Pôle Doc et Mag chez 3e Oeil,
05:19 qui est une société de production audiovisuelle
05:21 rattachée à MediaOne.
05:22 Bonjour Christophe.
05:23 - Oui, bonjour à tous.
05:24 - Bienvenue.
05:25 - Alors Christophe, on va vous poser la même question.
05:27 Comment est-ce que vous faites pour être plus pertinent,
05:29 finalement, que vos concurrents,
05:30 et construire ce gros paquebot que vous êtes en train de construire.
05:33 - Il y a de la concurrence dans l'audiovisuel.
05:34 Nous connaissons, madame Judith.
05:36 - Il y a du monde.
05:38 - Non, alors moi, effectivement, je suis originaire de 3e Oeil Productions,
05:42 qui était la société mère de Pierre-Antoine Capton,
05:45 qui a fondé cette société il y a un peu plus de 30 ans
05:47 et qui aujourd'hui est à la tête de MediaOne,
05:50 donc une société qui a été créée, de toute pièce,
05:52 c'est une SMAC, qui a été créée il y a 6 ans aujourd'hui.
05:56 Et voilà, donc en fait, je suis une des filiales.
05:59 Je ne gère pas tout MediaOne,
06:01 mais 3e Oeil est une filiale importante
06:03 puisque c'est la production de C'est à vous,
06:05 qu'on voit tous les soirs sur 35.
06:07 C'est évidemment C'est dans l'air, qui est l'émission politique,
06:11 et puis un certain nombre de documentaires
06:13 ou de magazines hebdomadaires ou quotidiennes.
06:16 Moi, je m'occupe plus particulièrement des magazines de découvertes,
06:19 les Carnets de Julie, notamment, avec Julie Andréeux.
06:23 Sur France 3, je me suis occupé beaucoup, Thierry Ardisson,
06:25 sur sa nouvelle émission...
06:26 - Oui, d'ailleurs, il y avait un sujet avec Thierry Ardisson,
06:28 je vous coupe deux secondes,
06:29 vous avez produit l'émission Hôtel du Temps,
06:31 justement, en utilisant l'IA pour reproduire les voix, etc.
06:34 Et du coup, il y a un vrai impact de l'IA,
06:36 justement, sur le marché audiovisuel.
06:38 Comment vous faites avec votre concurrence, justement, à ce niveau-là ?
06:41 - L'IA, c'est quelque chose qui arrive,
06:43 donc nous, on y croit depuis 4 ans.
06:44 Il y a 4 ans qu'on a développé un certain nombre de logiciels
06:47 avec Thierry et puis avec MacGuff,
06:51 notamment pour ce qui concerne la vidéo.
06:54 Et donc, on est, un, en avance par rapport à nos concurrents,
06:57 mais on essaye de faire attention,
06:59 parce qu'effectivement, il y a des choses
07:01 qui vont mettre en danger certains emplois.
07:03 - Bon, Christophe Pinguet, dans votre domaine,
07:05 que nous connaissons bien, je le rappelle,
07:07 il y a une concurrence exacerbée.
07:09 Tout le monde, tout le monde produit.
07:11 Alors, on peut avoir un superbe documentaire,
07:13 un superbe concept d'émission,
07:14 mais le plus dur est de durer.
07:16 C'est quoi le secret pour, non pas mater la concurrence,
07:19 mais, on va dire, s'en distancer ?
07:22 - Non, le vrai secret, le juge de paix,
07:25 c'est l'audience, d'une manière ou d'une autre.
07:27 Nous, on gère des émissions qui marchent
07:29 et donc elles restent à l'antenne.
07:31 On en a d'autres qui marchent moins bien.
07:33 L'exemple du Tiers émission est un bon exemple,
07:35 puisqu'on a fait trois numéros,
07:37 et que pour l'instant, ça n'a pas trouvé,
07:39 en tout cas le public nécessaire, à continuer ces émissions.
07:41 Et donc, l'audience a fait que France Télévisions
07:43 n'a pas souhaité continuer cette émission-là.
07:45 Mais toute l'avance qu'on a prise sur l'IA
07:47 va nous permettre de proposer d'autres choses.
07:49 Mais le juge de paix unique,
07:51 vous le savez bien, en télé et en radio,
07:53 c'est l'audience.
07:55 - Aurélien Pogam, c'est qui le juge de paix chez vous ?
07:57 C'est quoi ? C'est le chiffre d'affaires ?
07:59 - Dans le domaine de l'ingénierie, donc.
08:01 - Comment ça se passe ?
08:03 - Christophe a évoqué la partie IA.
08:05 Typiquement, il y a un sujet qui est
08:07 bien sûr lié à la data.
08:09 Donc là, typiquement, c'est un sujet
08:11 sur lequel on a investi également.
08:13 Il faut savoir, dans notre secteur,
08:15 il y a des acteurs qui sont
08:17 des milliers de personnes dans le monde entier.
08:19 Et il y a des acteurs qui sont des...
08:21 qui sont vraiment
08:23 sur l'expertise spécifique.
08:25 Nous, effectivement, on intervient,
08:27 sans rentrer dans le détail technique
08:29 aujourd'hui, mais on intervient sur un écosystème
08:31 de bout en bout aujourd'hui,
08:33 qui permet de rendre
08:35 du service au client, de la performance
08:37 sur les applications, que ce soit sécurisé,
08:39 etc. Donc ça, c'est nous ce qu'on
08:41 propose sur le marché. Après,
08:43 pour vous rentrer dans le vif du sujet,
08:45 sur le recrutement et la fidélisation,
08:47 qui est un vrai sujet chez nous,
08:49 effectivement. - On va en parler tout à l'heure.
08:51 - Oui, ok.
08:53 - Le pilotage, le recrutement, ça fait partie
08:55 des sujets qu'on va évoquer avec vous,
08:57 évidemment. - Mais vous, effectivement,
08:59 comme on l'évoquait pour la production audiovisuelle,
09:01 il y a un retour sur la qualité de ce que
09:03 vous proposez, et vous évoquiez la data,
09:05 justement, parce que c'est la base,
09:07 finalement. - C'est la base, et on est dans
09:09 un secteur qui évolue constamment. Donc nous,
09:11 on est obligés de faire la veille quotidienne,
09:13 pour à la fois proposer à nos candidats,
09:15 à nos futurs salariés, de nous rejoindre et de les former sur les
09:17 chaînes techno, parce que ce qui se passe dans un mois,
09:19 dans six mois, ça sera peut-être différent. - Et là, on ne vous loupe pas.
09:21 C'est normal, c'est le principe. - Paul Léon D'Aridis,
09:23 je rappelle que vous êtes président du réseau des
09:25 Business Angels des Grandes Écoles. Justement,
09:27 dans les Grandes Écoles, on imagine que
09:29 ce travail sur la concurrence
09:31 en amont et sur comment on va positionner son produit ou son
09:33 service pour pouvoir, justement,
09:35 être concurrentiel, tout bêtement,
09:37 ça fait partie des sujets que vous abordez
09:39 aussi. - Absolument.
09:41 En fait,
09:43 notre nom, Business Angels
09:45 des Grandes Écoles, veut dire
09:47 simplement que nos membres, ce sont des
09:49 anciens élèves de ces Grandes Écoles
09:51 pour majorité.
09:53 Et donc,
09:55 ce que nous faisons, c'est que nous finançons
09:57 des start-up qui
09:59 viennent avec leur projet le déposer
10:01 sur notre plateforme. Nous examinons le projet.
10:03 Par exemple,
10:05 nous aurions très bien pu
10:07 financer Millet
10:09 si vous avez...
10:11 - Elle sourit. - Millet,
10:13 vous avez besoin de financement.
10:15 - De projets innovants,
10:17 d'entrepreneuriat,
10:19 d'une idée nouvelle
10:21 que nous finançons
10:23 dans une phase
10:25 que je qualifie d'amorçage.
10:27 C'est-à-dire, je vais prendre quelques minutes
10:29 pour expliquer aux auditeurs de quoi il s'agit
10:31 pour l'amorçage. Tout d'abord,
10:33 les entrepreneurs qui ont une nouvelle idée,
10:35 qui créent une entreprise,
10:37 ils vont mettre leurs économies
10:39 pour créer cette entreprise
10:41 et ils vont commencer à faire prospérer leur idée.
10:43 Et très rapidement,
10:45 ils auront besoin de fonds supplémentaires
10:47 qu'ils iront rechercher
10:49 préalentèrement dans un premier temps auprès
10:51 de leurs proches, ce qu'on appelle
10:53 du "love money". Donc, ils vont démarrer
10:55 avec 10 000, 20 000 euros.
10:57 Ils vont réussir à lever 50 000.
10:59 Mais au bout d'un moment, ça ne suffit plus.
11:01 On a besoin pour avancer
11:03 de 100 000, 500 000, voire 1 million.
11:05 - Et là, c'est le coup de pouce nécessaire.
11:07 - C'est à ce moment-là que nous intervenons.
11:09 - C'est comme ça que vous avez fonctionné,
11:11 Chémier ? - C'est exact.
11:13 On a fait d'abord de la "love money", après,
11:15 on a contracté un peu de dettes et là, on est
11:17 en levée. - C'est très bien.
11:19 On va continuer cet échange juste après
11:21 la pause, parce qu'il y a une pause en radio.
11:23 C'est comme ça, on n'a pas le choix.
11:25 - Là aussi, c'est important.
11:27 - Et le mardi ? - C'est l'emploi.
11:29 Et c'est super intéressant,
11:31 encore une fois, ce soir. - On a des super
11:33 invités. On a Aurélien Pogam,
11:35 qui est directeur associé
11:37 de France de Astrelia,
11:39 qui est un conseil en ingénierie.
11:41 Anna Walid, qui est cofondatrice de Millier,
11:43 une marque naturelle dédiée à l'équilibre
11:45 hormonal féminin. Christophe Pinguet,
11:47 directeur du pôle
11:49 Doc & Mag chez 3e Oeil, qui est
11:51 rattaché à MediaOne. - Ah justement, j'avais
11:53 une idée de documentaire. - Ah ben voilà, ça tombe bien.
11:55 Vous allez pouvoir faire votre pitch
11:57 à Frédéric Brindel. - C'est très bien.
11:59 - Et Paul Léon D'Aridis,
12:01 qui est président du réseau des Business Angels
12:03 des grandes écoles. Alors,
12:05 il y a une petite mise en bouche quand même. - Oui,
12:07 parce que nous avons discuté avec Judith au moment
12:09 de préparer cette émission, il fallait aborder absolument
12:11 la question du pilotage et du
12:13 recrutement. Un pilotage des ressources
12:15 humaines efficaces et un recrutement
12:17 bien pensé sont des éléments
12:19 essentiels pour le sujet
12:21 et la croissance de nos entreprises.
12:23 La gestion efficace des talents et le
12:25 recrutement judicieux des collaborateurs
12:27 sont les fondements d'une organisation
12:29 performante et sa colonne vertébrale
12:31 appelons un chat un chat.
12:33 Essayons donc de comprendre ensemble
12:35 les tenants et les aboutissants de ces
12:37 concepts, chère Judith. - Oui,
12:39 Aurélien Pogam, on va commencer par vous.
12:41 Vous, c'est un peu la guerre, je crois, pour recruter des consultants
12:43 informatiques, si j'ai bien compris. Déjà, vous les prenez en
12:45 CDI et donc il faut
12:47 les attraper et puis il faut les fidéliser.
12:49 - Oui, exactement. - C'est pas si simple que ça.
12:51 - C'est les deux pans, recrutement
12:53 et fidélisation. Donc là, sur l'aspect
12:55 recrutement, nous on a trois sources
12:57 aujourd'hui de recrutement. Donc, on a une équipe
12:59 dédiée de chariots recrutement
13:01 qui sont à la fois comme une casquette au recrutement
13:03 IT pour comprendre
13:05 qu'ils puissent parler le même langage que nos
13:07 consultants et qu'on aussi a un
13:09 vernis finalement commercial, parce que c'est aussi
13:11 de la chasse aujourd'hui, les talents ils viennent peu à nous
13:13 il faut aller les chercher. - Ils sont en position
13:15 de force d'une certaine manière. - Ils sont
13:17 complètement en position de force. - Ils sont ultra courtisés.
13:19 - Un exemple,
13:21 on a des consultants même qui sont
13:23 salariés chez nous, qui ne sont pas en recherche
13:25 voilà, ils ne sont sur aucun
13:27 job board, etc. Ils reçoivent quand même
13:29 20-30 souilletations par semaine. - Ça c'est magnifique.
13:31 Qu'est-ce que j'aimerais ça ? - Vous devriez
13:33 devenir ingénieur informatique. - Bah peut-être.
13:35 - On pourra vous former
13:37 chez nous. - Une petite formation rapide
13:39 pour les demandes à l'heure. - Voilà une bonne idée.
13:41 - Donc voilà, ça c'est
13:43 effectivement
13:45 leur quotidien, alors je les salue
13:47 parce que ce qu'ils font c'est effectivement
13:49 réussir en quelques minutes
13:51 pouvoir identifier
13:53 les attentes d'un candidat. - Si ça le fait ou pas aussi.
13:55 - Exactement. C'est un
13:57 très... et sans elle on
13:59 ne serait pas là aujourd'hui.
14:01 On est en hyper-croissance, on est 230 salariés
14:03 actuellement en 5 ans.
14:05 - En 5 ans vous n'êtes pas ça, 230. - Exactement.
14:07 En croissance organique, en croissance actuelle.
14:09 Donc ça c'est la première source.
14:11 La deuxième, c'est ce qu'on appelle nous la cooptation.
14:13 Voilà, qui est un... pour rappel
14:15 donc la cooptation, c'est du parrainage,
14:17 un salarié qui est déjà chez nous,
14:19 ce qu'on appelle, qui nous coopte, donc qui
14:21 rend son réseau. Et ça c'est
14:23 aussi un élément pour nous important,
14:25 c'est 21% de recrutement à peu près.
14:27 Et l'avantage c'est que c'est du gagnant-gagnant parce que
14:29 nous on recrute aussi à l'image
14:31 de nos collaborateurs et l'avantage
14:33 c'est que les collaborateurs... - Le lien
14:35 s'entretient dans le quotidien. - Exactement.
14:37 Et la dernière source, c'est
14:39 le réseau bien sûr. Donc ces 3
14:41 sources-là font qu'aujourd'hui on a les mêmes côtés. - Ça fait que vous arrivez à fonctionner.
14:43 Mais c'est pas si simple que ça.
14:45 Christophe Pinguet, vous, vous avez différents statuts
14:47 dans vos salariés, enfin c'est même pas
14:49 que des salariés d'ailleurs, vous avez les consultants, les prestataires,
14:51 les pigistes, vous recherchez
14:53 régulièrement des journalistes qui font d'enquêtes,
14:55 vous embauchez dans les métiers techniques,
14:57 le caméra, la montage, l'animation, l'infographie.
14:59 Bon, c'est pas simple tout ça.
15:01 Comment vous faites pour filialiser, accompagner,
15:03 recruter, enfin dans tout ce
15:05 bazar, excusez-moi le terme. - Mais là, contrairement,
15:07 vous êtes en position de force quand même, hein Christophe ?
15:09 - Oui et non. - Hein ?
15:11 - Chez nous aussi, il y a des recrutements
15:13 difficiles et il y a ce qu'on appelle le mercato
15:15 comme dans les équipes de foot. Puisqu'effectivement
15:17 les talents qui sont devant l'antenne
15:19 sont des gens importants
15:21 puisque ça sert aussi à présenter des émissions,
15:23 à les faire présenter des
15:25 magazines, des documentaires. Donc il y a un mercato
15:27 tous les étés, en général.
15:29 Avec, on le voit d'ailleurs en ce moment en télévision,
15:31 Anna a annoncé
15:33 un certain nombre de journalistes et
15:35 de personnalités qui rejoignaient son équipe.
15:37 - On a suivi. - Nous, sur CETAVOU,
15:39 c'est la même chose, il y a aussi des gens qui vont
15:41 changer. Donc il y a cette
15:43 forme-là qui est un peu compliquée
15:45 parce que là, c'est vraiment que du réseau, c'est des gens qui sont
15:47 grâce à la caméra, donc c'est un petit
15:49 peu différent. En revanche,
15:51 sur les personnels techniques, on a
15:53 besoin vraiment aujourd'hui en télévision
15:55 et notamment avec IA dont on parlait tout à l'heure,
15:57 de capacités
15:59 techniques de personnel ultra
16:01 qualifiés, notamment au niveau des infographies.
16:03 C'est vrai que sur les caméramans, c'est plus
16:05 facile. Les réalisateurs
16:07 sont aussi très bankables. Donc c'est-à-dire, par exemple,
16:09 vous voulez signer un documentaire avec Arte,
16:11 vous ne prenez pas n'importe quel réalisateur.
16:13 C'est déjà fait, etc.
16:15 Il y a aussi là une importance, c'est d'aller chercher
16:17 des talents tout le temps. Et je ne vous parle pas
16:19 des plateformes où là aussi, évidemment, quand vous signez
16:21 deux documentaires chez Netflix,
16:23 il faut que les gens soient
16:25 Netflix compatibles. En tout cas,
16:27 Netflix ou Disney
16:29 ou Amazon. - La polyvalence aussi est un
16:31 élément de plus en plus important, on le dit aux jeunes
16:33 qui débutent dans ce domaine.
16:35 - Oui. Alors moi qui suis très vieux,
16:37 en revanche... - Nous sommes deux, voilà.
16:39 - J'ai acquis cette polyvalence
16:41 dès le départ, en fait. Parce que quand j'ai fait mon école de
16:43 journaliste, j'ai aussi fait une école
16:45 de ce qu'on appelle un JRJ, journaliste repète.
16:47 - Reporteur d'image.
16:49 - Voilà, exactement. Et j'avais donc la qualification
16:51 à la fois de journaliste et à la fois de qualification
16:53 technique de caméraman, à laquelle
16:55 j'ai rajouté la qualification technique de monteur.
16:57 Donc j'étais tricalifié. Ce qui a permis
16:59 très vite de trouver du travail. Et puis après
17:01 de monter les échelons. - La polyvalence.
17:03 - Mais la polyvalence est extrêmement importante.
17:05 Et elle est de plus en plus courte.
17:07 Moi je travaille
17:09 avec beaucoup de personnel féminin, je ne sais pas pourquoi.
17:11 - On va en parler tout à l'heure, ça tombe bien.
17:13 On va parler de la parité sur le lieu du travail.
17:15 - Moi aussi je travaille avec un personnel féminin.
17:17 - Oui, très très très féminin.
17:19 Alors justement, pour parler
17:21 de la femme, on va passer à Miehé.
17:23 Anna Wally, de la compatibilité culturelle
17:25 quand vous recrutez des
17:27 candidats. J'imagine que c'est un peu
17:29 incontournable justement pour développer une marque telle
17:31 que la vôtre. C'est-à-dire qu'il faut que ça corresponde à votre état
17:33 d'esprit. - Ça va être surtout
17:35 la sensibilité aux problématiques.
17:37 C'est-à-dire vraiment avoir
17:41 la question de l'endométriose,
17:43 du postpartum.
17:45 Il y a des femmes,
17:47 on a recruté un homme, cela dit.
17:49 - Et lui, il se sentait concerné.
17:51 - Et lui, il se sentait concerné.
17:53 Et puis très
17:55 empathique
17:57 avec ce type
17:59 de problématiques. Mais avant,
18:01 si vous me permettez, je voudrais revenir sur la question de la polyvalence.
18:03 Parce que quand on est entrepreneur, c'est
18:05 quelque chose qu'on apprend clairement
18:07 au début et que c'est très clair.
18:09 C'est-à-dire qu'il faut à peu près savoir tout faire
18:11 et ensuite, ça c'est le premier sujet,
18:13 le deuxième sujet, c'est d'arriver
18:15 à structurer. C'est-à-dire que très vite, vous vous rendez compte
18:17 que vous ne pouvez pas tout faire. Nous, on était deux
18:19 associés. Donc très vite, il a fallu
18:21 se faire une répartition des tâches, être capable de structurer,
18:23 être capable de déléguer et donc
18:25 de préparer les possibilités de déléguer
18:27 très rapidement, ou en externalisant
18:29 ou en recrutant des stagiaires ou des alternants.
18:31 Je parle vraiment du tout début.
18:33 Et en fait, ça c'est
18:35 une phase de... - D'adaptation
18:37 aussi. Pour vous, on imagine,
18:39 tout d'un coup, vous devez vous décupler sur tous ces secteurs-là.
18:41 - Oui, et qu'en fait, on pense que c'est très
18:43 intuitif et ce n'est pas que très intuitif.
18:45 C'est-à-dire que vous réfléchissez vraiment à un moment
18:47 à la répartition des tâches et à comment vous allez faire
18:49 pour structurer et pour donner aux gens,
18:51 pour arriver à déléguer suffisamment rapidement
18:53 et bien. Enfin vraiment, c'est toute une méthodologie
18:55 qui se met en place. - C'est de la technique de management
18:57 tout simplement. Manager,
18:59 c'est aussi être capable de déléguer. - Ah, complètement.
19:01 - Oui. - Et puis, c'est une
19:03 condition de survie.
19:05 - Paul Léon D'Arridis,
19:07 vous qui travaillez avec des élèves,
19:09 des anciens élèves de grandes écoles,
19:11 qui ont certainement aussi pas mal de business,
19:13 puisque c'est des business angel,
19:15 comment ils se positionnent justement sur ces
19:17 problématiques, eux, par exemple,
19:19 quand ils vont investir sur une startup, est-ce qu'ils vont
19:21 avoir un oeil sur le recrutement ou alors ils donnent
19:23 juste des sous et ils laissent faire ?
19:25 - Non, bien au contraire.
19:27 Nous sommes
19:29 pas que des financeurs passifs,
19:31 nous sommes aussi des accompagnateurs
19:33 des startups.
19:35 Donc, nous allons,
19:37 en tout cas, certains de nos membres
19:39 qui ont investi, qui sont volontaires,
19:41 que nous appelons des accompagnateurs,
19:43 vont siéger dans un
19:45 comité stratégique avec
19:47 les fondateurs et les fondatrices
19:49 des startups, pour les
19:51 conseiller aussi bien au niveau business qu'au niveau
19:53 recrutement. Dans une des startups
19:55 que j'ai accompagnée,
19:57 la fondatrice,
19:59 qui cherchait à recruter un directeur commercial,
20:01 c'est une ressource qui lui manquait,
20:03 avait
20:05 lu 3-4 candidats
20:07 et elle m'a demandé, à moi ainsi qu'à
20:09 d'autres business angels,
20:11 de leur faire passer des entretiens et
20:13 de lui donner notre avis
20:15 sur le potentiel de
20:17 ces candidats.
20:19 Voilà, donc nous faisons plus
20:21 que de l'investir. - Oui, tout à fait,
20:23 ce qu'on appelle la smart money.
20:25 Nous, on a fait ça aussi,
20:27 on est au réseau entreprendre.
20:29 - L'argent intelligent.
20:31 - L'argent intelligent, voilà.
20:33 - Et nous, on est
20:35 lauréat
20:37 du réseau entreprendre et en fait,
20:39 on a fait la même chose. A chaque fois qu'on recrute
20:41 quelqu'un, on demande à nos mentors
20:43 de faire passer des entretiens.
20:45 - J'ai l'impression que vous vous êtes loupés tous les deux, mais vous allez vous retrouver
20:47 quelque part. - Peut-être sur le chemin,
20:49 allez savoir.
20:51 Allez, encore une petite pause,
20:53 avant de continuer cette émission passionnante.
20:55 Vous ne bougez pas et nous, on reste là,
20:57 évidemment, sur Sud Radio. - A tout de suite.
20:59 Je pensais que vous auriez le premier mot. - Vous attendiez
21:01 que je dise "c'est quoi le mardi ?"
21:03 - Oui, oui, voilà. Et moi, j'allais dire, on est en train
21:05 peut-être de créer des vocations auprès des auditeurs
21:07 de Sud Radio, parce qu'avec nos 4 invités,
21:09 c'est un vrai plaisir. - Voilà.
21:11 Allez, une petite mise en bouche,
21:13 cher Frédéric. - Oui, le thème maintenant, c'est
21:15 le volume d'activité et le financement.
21:17 Le fameux. Une organisation
21:19 efficace du volume d'activité et du financement
21:21 permet de créer une base solide,
21:23 vous l'aurez compris, pour la performance
21:25 et la croissance de nos TPE-PME,
21:27 petites et moyennes entreprises,
21:29 et ETI, établissements entreprises
21:31 de taille intermédiaire. Alors,
21:33 quels sont les liens entre ces deux aspects
21:35 et surtout, une gestion minutieuse
21:37 et prudente dans sa planification
21:39 suffit-elle à contribuer au succès
21:41 de l'entreprise ? - Eh bien, parlons
21:43 gestion, justement, tiens, avec vous, Anna Walid.
21:45 Quels sont les principaux défis
21:47 que vous affrontez, justement,
21:49 pour créer une croissance
21:51 et pour, justement, vous êtes allée,
21:53 je vous imagine, chercher des financements ?
21:55 Comment vous fonctionnez
21:57 et comment vous avez rendu votre produit
21:59 attractif ?
22:01 - Vaste question !
22:03 - Vous avez deux minutes.
22:05 - 30 secondes !
22:07 - J'ai 22 secondes. Alors, chez Millet,
22:09 l'idée, c'est d'abord de...
22:11 La première question,
22:13 en fait, on a commencé à commercialiser en avril
22:15 2021, et cette année-là,
22:17 on a décidé de ne pas investir trop en communication.
22:19 Si vous voulez, le seul médium de communication
22:21 qu'on utilisait, c'était
22:23 le... On donnait
22:25 des produits aux professionnels de santé,
22:27 aux sages-femmes, enfin,
22:29 aux gens que ça concerne
22:31 et qui avaient envie d'essayer. Et en fait,
22:33 le premier test, c'était la question
22:35 du réachat. C'était, est-ce que ces produits
22:37 vont pouvoir être achetés
22:39 derrière, etc. Une fois qu'on avait
22:41 ces premières données, qu'on était rassurés
22:43 sur, justement, le pouvoir d'interaction des produits en eux-mêmes,
22:45 parce que, ce qu'il faut dire avec Millet, c'est qu'on est
22:47 sur des besoins/solutions très forts, c'est-à-dire
22:49 que vous avez, je sais pas, la sécheresse intime,
22:51 les tensions mamaires, les bouffées de chaleur,
22:53 des problématiques où, si le produit n'apporte
22:55 pas satisfaction, qui est cosmétique ou complément
22:57 alimentaire, normalement, vous ne rachetez pas.
22:59 Donc, en fait, il y avait déjà un premier test... - Et sur une période assez courte,
23:01 on imagine aussi... - Sur les compléments,
23:03 c'est un mois, quoi, c'est ça, à peu près ? - Un peu plus,
23:05 ouais. - Un peu plus. - Un peu plus, ouais. - Mais,
23:07 effectivement, ça doit aller...
23:09 Ça doit aller...
23:11 Il faut que ça aille un peu vite. - Et quand vous avez compris que ça marchait,
23:13 vous avez commencé à développer,
23:15 et ensuite, vous avez cherché des distributeurs.
23:17 C'est ça que vous avez commencé à faire ? - D'abord, on a commencé
23:19 à investir en communication, effectivement. Ça, c'est
23:21 un vrai sujet, parce que sans investissement, c'était...
23:23 Pour, en fait,
23:25 agrandir la base de clients. C'est-à-dire qu'on avait une base
23:27 de clients fidèles, on le savait, maintenant, la question,
23:29 c'est comment on l'agrandit. - Donc, publicité, etc.
23:31 - Ouais, exactement.
23:33 Influence, etc. Enfin, tout ça, c'est des
23:35 leviers qu'on a mis en place progressivement,
23:37 en testant, toujours.
23:39 La règle, c'est "test and learn", quoi.
23:41 Et ensuite, effectivement, on a démarché
23:43 des distributeurs, et on est rentrés
23:45 en distribution, alors, assez rapidement,
23:47 chez certains d'entre eux, mais
23:49 on est rentrés au bon marché, chez Mademoiselle Bio,
23:51 dans 30 monoprix en France. Enfin, on a
23:53 vraiment testé différents, dans les pharmacies,
23:55 différents canaux de distribution. - Et comment vous faites sur les volumes ?
23:57 Du coup, parce que tout d'un coup,
23:59 il a fallu beaucoup produire.
24:01 Ça, vous faites comment ? Vous anticipez ?
24:03 C'est sur commande ? - Ah oui.
24:05 Ah bah, ça, on n'a pas le choix. Alors, je peux vous dire que, vu
24:07 les pénuries de matières premières, il faut compter,
24:09 il faut commander bien 8 mois avant... - Vous avez des gros stocks, quoi.
24:11 - Donc, en fait, on sait,
24:13 on suit nos stocks de façon ultra-précise,
24:15 ça, c'est le premier point, et effectivement, on commande
24:17 de plus en plus en grande partie.
24:19 - Oui, parce qu'avec la période Covid, etc., plus la guerre en Ukraine,
24:21 il y a eu des pénuries au niveau des livraisons
24:23 dans tous les domaines. - Aurélien Pogam,
24:25 Astrelia fait du conseil en ingénierie,
24:27 vous allez placer des gens dans des entreprises,
24:29 c'est ce qu'on dit aussi, depuis tout à l'heure.
24:31 Combien de clients ?
24:33 Je dis quand même,
24:35 vous avez un chiffre d'affaires prévisionnel
24:37 pour 2023 de 30 millions
24:39 d'euros, quand même, bravo, c'est assez énorme.
24:41 Combien de clients
24:43 pour ça, et comment est-ce que vous faites pour les fidéliser,
24:45 justement ? - Alors, effectivement,
24:47 nous, dans notre métier, il faut savoir,
24:49 on est au centre, en fait, c'est-à-dire qu'on a
24:51 évidemment les problématiques de nos clients,
24:53 bien sûr, et les problématiques de nos salariés.
24:55 C'est aussi un élément, évidemment,
24:57 pour les fidéliser. Aujourd'hui, en termes de
24:59 clients, on est sur des
25:01 clients, on parle de TI, donc on est plutôt
25:03 sur des grands comptes, ce sont des volumes
25:05 de demandes, de prestations qui sont
25:07 assez importantes.
25:09 On a ce qu'on appelle des référencements, des contrats
25:11 quatre qui nous permettent de travailler avec eux,
25:13 ce qui nous a permis, effectivement, de croître
25:15 assez rapidement sur ces cinq
25:17 premières années. Donc ça, c'est le côté
25:19 client. Après, il y a le côté, effectivement,
25:21 fidélisation
25:23 de nos salariés,
25:25 qui, pour moi, est sur trois axes, on va dire,
25:27 c'est le côté adaptabilité,
25:29 proximité,
25:31 et les valeurs de l'entreprise.
25:33 Et dans les valeurs, qu'est-ce qu'on met ?
25:35 On parle des réseaux en ce moment,
25:37 donc de responsabilité sociétale
25:39 des entreprises.
25:41 Si on en parle après, je pourrais l'évoquer,
25:43 mais c'est un des points, pour nous,
25:45 qui est primordial aussi pour
25:47 attirer et fidéliser les consultants.
25:49 Christophe Pinguet ?
25:51 Alors, sur le financement, là, on va rigoler,
25:53 parce que ça coûte cher dans ce domaine !
25:55 Alors, le financement, effectivement, ça va
25:57 se débrancher. Chez nous,
25:59 l'avantage qu'on a, ou l'avantage ou le désavantage,
26:01 c'est qu'on connaît à peu près
26:03 le volume d'affaires qui sont en France.
26:05 Elle est fluctuante, à la demande de vos clients ?
26:07 Elle est plutôt à la baisse
26:09 en ce moment, mais on sait combien
26:11 dépense France Télévisions pour leur
26:13 programme chaque année, et pour TF1, MCI, etc.
26:15 Donc on sait à peu près le volume d'affaires.
26:17 La croissance, elle se fait soit en croissance
26:19 externe, c'est-à-dire en achetant d'autres entreprises
26:21 pour récupérer un peu plus de ce marché-là,
26:23 et puis surtout, chez nous,
26:25 chez Mediabond notamment, aujourd'hui, on réfléchit beaucoup
26:27 et on travaille beaucoup sur l'international, c'est-à-dire qu'on commercialise
26:29 nos programmes à l'international,
26:31 et aujourd'hui, l'idée, c'est quand on réfléchit
26:33 sur un concept qu'on propose à un nouveau magazine,
26:35 qu'on met en place avec une mécanique,
26:37 il est systématiquement pensé
26:39 pour être aussi exporté, c'est-à-dire
26:41 que ça plaise aux Anglais, que ça plaise aux Italiens,
26:43 que ça plaise en général aux pays européens
26:45 qui peuvent nous acheter ces programmes-là.
26:47 Et effectivement, moi, dans la dernière émission
26:49 que j'ai mise en place, qui s'appelle
26:51 "Top Mécanique", qui est une quotidienne chez RMC Découverte,
26:53 elle a été réfléchie pour
26:55 être vendue aussi à Discovery
26:57 dans le reste de l'Europe. Voilà, c'est ça.
26:59 On va chercher, en étendant, je dirais,
27:01 le marché en allant le chercher à l'international.
27:03 - Est-ce que, justement,
27:05 on peut vendre le même type de programme
27:07 à n'importe quel pays,
27:09 ou alors vous vous dites "bon, là, on va faire
27:11 ce produit, on essaiera de le vendre à l'étranger,
27:13 mais ça ne sera que sur
27:15 cette partie du monde". Vous avez déjà identifié ?
27:17 - Oui, on le sait à peu près.
27:19 On sait ce que vont aimer les Allemands,
27:21 les Anglais, les Américains. On sait, par exemple,
27:23 qu'un documentaire animalier qui coûte assez
27:25 cher se vend extrêmement bien
27:27 à l'international, puisque, bon, par définition,
27:29 il n'y a pas de langue, les animaux ne parlent pas.
27:31 Il suffit de changer la voix.
27:33 - Vous l'avez fait traduire, c'est ça.
27:35 - C'est pour la plaisanterie, mais
27:37 cela dit, on sait qu'effectivement,
27:39 les Allemands sont friands des missions automobiles.
27:41 Ils adorent ça. Ils adorent l'espoir mécanique.
27:43 Quand on a fait le documentaire sur
27:45 le centenaire des 24 heures
27:47 du Mans en juin dernier, parce que le Mans avait 100 ans,
27:49 il a été vendu dans 22 pays.
27:51 - Ah ouais, joli. - Il a été réfléchi pour être...
27:53 C'est pour ça qu'il y avait un gros budget sur ce film-là,
27:55 parce qu'effectivement,
27:57 en amont, on a été chercher cette clientèle-là
27:59 et on signe un accord cadre
28:01 sur lequel il s'engage à prendre le documentaire quand il sera fait.
28:03 - D'accord. - Voilà.
28:05 - Alors vous, Paul Léon d'Arridis,
28:07 justement, sur les sources
28:09 de financement,
28:11 les différentes sources de financement et les besoins
28:13 des entreprises, comment elles font
28:15 pour identifier et comment vous savez où
28:17 vous allez, je vais y arriver, décidément.
28:19 - Ça viendra, ça viendra. - Où est-ce que vous allez vous positionner,
28:21 justement, en amont ?
28:23 - Alors, c'est toute la difficulté
28:25 de savoir qui on va financer
28:27 et comment. Alors tout d'abord,
28:29 je dois préciser
28:31 que nous sommes un réseau
28:33 d'investisseurs. Nous sommes
28:35 une association en mai 1901,
28:37 donc sans but lucratif.
28:39 Ce sont nos membres
28:41 qui investissent leurs économies
28:43 dans les startups
28:45 qu'eux, qui sont présentées
28:47 par le réseau. Donc,
28:49 nous avons à peu près
28:51 1 000 dossiers par an.
28:53 Un tri est fait par nos membres
28:55 pour arriver à une présentation
28:57 en pitch,
28:59 excusez le terme
29:01 anglais, mais c'est le terme
29:03 qui est utilisé.
29:05 - Une présentation courte et efficace.
29:07 - C'est une présentation orale qui dure une dizaine de minutes.
29:09 Et là,
29:11 soit ça accroche, soit ça n'accroche pas.
29:13 Et si ça accroche, on va au fond
29:15 des choses, on regarde si
29:17 le projet est solide,
29:19 s'il est dérisqué.
29:21 Et à ce moment-là, nos adhérents
29:23 vont investir
29:25 dans le projet et après continuer à l'accompagner
29:27 comme il a été dit tout à l'heure.
29:29 Donc, toute la difficulté,
29:31 c'est de choisir les bons projets
29:33 et de faire la part des choses.
29:35 Et pour ça, je dois
29:37 dire que
29:39 le tempérament ou les qualités
29:43 des fondatrices et des fondateurs est essentiel.
29:45 - Alors, il y a énormément de montages
29:49 financiers.
29:51 Les entreprises
29:53 jouent aussi avec ça
29:55 dans l'accompagnement du développement des entreprises.
29:57 Il y a toujours le relationnel
29:59 avec des fonds multiples.
30:01 - Absolument.
30:03 Alors, ça, ça arrive dans une
30:05 deuxième étape.
30:07 Notre rôle, c'est de mettre le pied à l'étrier.
30:09 - Oui, c'est le premier financement.
30:11 - Et dès que ça
30:13 prend, dès qu'il y a besoin
30:15 de montants complémentaires,
30:17 là, il y a ces montages dont on parle
30:19 avec des fonds d'investissement qui vont intervenir.
30:21 Nos business angels
30:23 qui continuent, mais ce n'est plus
30:25 eux qui vont jouer le premier rôle.
30:27 Et là,
30:29 on a des montages qui, parfois, sont assez
30:31 complexes pour le développement.
30:33 - Paul Pogam,
30:35 chez Astralia,
30:37 finalement, là, maintenant,
30:39 vous tournez avec vos clients, bien évidemment,
30:41 puisqu'on l'a dit, vous allez faire 30 millions, mais on imagine
30:43 qu'au départ, ce n'était pas forcément ça non plus.
30:45 Comment vous avez fonctionné au départ
30:47 sur les financements, justement ?
30:49 - Sur les financements, au niveau
30:51 du groupe, donc il y a Astralia,
30:53 aujourd'hui, il y a deux entités, Astralia France et Astralia Suisse.
30:55 Il y a deux cofondateurs
30:57 au niveau du groupe, qui s'appellent François-Xavier Peulé et Laurent Dudenay,
30:59 qui ont
31:01 financé, effectivement, au début,
31:03 les investissements, que ce soit les locaux,
31:05 le personnel, ce qui est effectivement un investissement
31:07 fort au départ, qui s'est fait.
31:09 - En fonds propres ? - Oui, exactement.
31:11 On n'avait pas cette problématique, aujourd'hui, de BFR,
31:13 qui nous a permis aussi
31:15 de pouvoir aller assez vite dans notre croissance.
31:17 - D'accord. - C'est plus facile de financer
31:19 quand on est Suisse que quand on est Allemand ?
31:21 - La question traditionnelle. - Ça dépend du Suisse
31:23 et de l'Allemand.
31:25 Et vous, Christophe Pinguet, on sait que
31:27 Troisième Oeil, au départ, c'était une petite boîte de prod' aussi.
31:29 Vous avez fonctionné comment ? C'était en fonds propres ?
31:31 - Une petite société créée par Pierre-Antoine Capton
31:33 sur fonds propres, effectivement.
31:35 Et je crois même, pour la petite histoire, c'était ses indemnités
31:37 de licenciement de la société
31:39 pour laquelle il travaillait avant. Il a tout mis dedans.
31:41 Et petit à petit, il a créé Troisième Oeil, qui est une belle machine.
31:43 - Combien de prod' vous faites à l'année
31:45 chez MediaOne, maintenant ?
31:47 - Chez MediaOne, je ne pourrais pas avoir tout le temps.
31:49 - Vous ne savez pas ? Pour Troisième Oeil, vous savez ?
31:51 - Sur Troisième Oeil, je ne sais pas le nombre exact,
31:53 mais on doit...
31:55 Si vous faites les quotidiennes,
31:57 déjà, c'est à vous,
31:59 c'est quasiment 200 émissions par an.
32:01 Donc, ça va très très vite.
32:03 C'est plus d'un millier d'éditions
32:05 magasinées documentaires.
32:07 - Anna Walid en parlait
32:09 de la gestion de vos volumes
32:11 et de comment vous avez positionné les produits
32:13 au départ dans les rayons, etc. On imagine
32:15 que ce dont on parlait dans l'introduction,
32:17 c'est-à-dire une gestion minutieuse et prudente
32:19 et une planification hyper précise,
32:21 c'est un peu la raison du succès de votre entreprise
32:23 Millet, aussi.
32:25 - La gestion des fonds ?
32:27 - D'être hyper précis dans la gestion,
32:29 dans le positionnement de vos produits,
32:31 de combien, etc. - Ah oui, et puis c'est du monitoring
32:33 semaine par semaine. En ce qui concerne
32:35 que ce soit, qu'il s'agit
32:37 de l'argent nécessaire ou alors des stocks,
32:39 là, pour le coup,
32:41 on a une super DAF
32:43 qu'on a externalisée, parce qu'on
32:45 était trop petits pour... - Comme vous dites, DAF.
32:47 - Qu'est-ce que c'est une DAF, pour les auditeurs ?
32:49 - Elle gère toute la partie financière.
32:51 Et en fait,
32:53 parce qu'au début, on était trop petits,
32:55 on pouvait absolument pas recruter quelqu'un
32:57 avec ses compétences là, et en fait,
32:59 elle nous a... - Donc ça, c'est un poste-clé
33:01 dans une entreprise, une DAF. - Elle nous a mis des alertes
33:03 partout, en fait. Ça s'allume de tous les côtés
33:05 dès qu'on rentre dans une zone de risque.
33:07 - OK. Et vous, vous avez une DAF
33:09 aussi, on imagine. - Oui, tout à fait. Merci
33:11 de la définition.
33:13 - Pas de voiture, hein !
33:15 - On a bien sûr une DAF, on a
33:17 aussi un service qu'on n'a pas évoqué, mais
33:19 qui est sur l'aspect communication, parce que la marque employer,
33:21 c'est aussi un élément important pour
33:23 développer, fidéliser
33:25 et attirer les talents. Surtout
33:27 dans notre modèle, parce que vous l'avez évoqué tout à l'heure,
33:29 c'est que nos
33:31 salariés, pour la plupart, ils sont
33:33 détachés chez nos clients.
33:35 Le besoin d'appartenance, il est encore plus fort.
33:37 Ce qui nécessite pour nous, je ne joue pas de proximité,
33:39 c'est important, c'est qu'on fait
33:41 beaucoup d'événements, on fait des after-work,
33:43 on fait des déjeuners, on fait autour
33:45 des thématiques, on fait des formations,
33:47 on a un outil collaboratif sur lequel
33:49 les gens partagent justement leur savoir,
33:51 on a un ERP interne.
33:53 L'objectif, c'est de diffuser l'information pour que
33:55 chacun puisse aussi s'auto-former sur ces sujets.
33:57 - Ça, ce qui est très intéressant, en fait,
33:59 c'est un budget qui est alloué à ce genre
34:01 d'opérations, mais qui est difficilement
34:03 quantifiable parce qu'on est dans le relationnel,
34:05 on va investir peut-être sans avoir
34:07 de retour. Ça, il faut le justifier ?
34:09 - Bien sûr,
34:11 on a un budget communication qu'on a déterminé.
34:13 Le ROI
34:15 n'est pas toujours...
34:17 Il est mesurable parce que nous, derrière,
34:19 on le ressent notamment sur le turnover,
34:21 c'est les départs, les gens qui entrent.
34:23 Et chez
34:25 Astralia, il est plus faible
34:27 que le marché. Il faut savoir, sur le marché
34:29 de la deuxième scène, aujourd'hui, le taux de turnover,
34:31 il tourne entre 17 et 20%.
34:33 Nous, on est autour d'à peine des 10.
34:35 - Bravo !
34:37 - On peut le mesurer aussi par ces éléments-là.
34:39 - Christophe Pinguet,
34:41 quand on a une machine qui ronronne, comme c'est à vous,
34:43 parce que ça fait un certain nombre d'années en plus...
34:45 - Qui ronronne, qui ronronne...
34:47 - Qui fonctionne, c'est ça que je voulais dire.
34:49 Ça ronronne, c'est là.
34:51 Ça fait partie des indémodables,
34:53 des évidences de notre télévision française.
34:55 - C'est un double tranchant !
34:57 Vous avez fini de me contredire, là ?
34:59 - C'est ça qui fait la beauté d'un duo,
35:01 ma chère Judith, enfin !
35:03 - Quand on a une machine qui ronronne,
35:05 comme c'est à vous, Christophe,
35:07 communiquer, c'est important, quand même ?
35:09 - Oui, communiquer, c'est important.
35:11 Mais nous, la principale source de dépenses,
35:13 je dirais, elle est dans le développement.
35:15 Parce qu'il faut fabriquer, penser à des émissions.
35:17 Donc, il y a des gros budgets de développement
35:19 pour conceptualiser un magazine,
35:21 conceptualiser un documentaire.
35:23 Et là, on dépense de l'argent
35:25 qui, parfois, est à fond perdu.
35:27 Parce qu'évidemment, on ne vend pas
35:29 systématiquement le magazine ou l'émission
35:31 après l'avoir développé.
35:33 Donc, la partie financière importante
35:35 et à bien gérer,
35:37 je voudrais revenir sur l'importance de la DAF,
35:39 ou du DAF, nous, c'est pas la DAF.
35:41 Aujourd'hui, dans des sociétés comme les nôtres,
35:43 on parlait tout à l'heure
35:45 de petites sociétés artisanales au début,
35:47 le DAF est extrêmement important.
35:49 On pilote au jour le jour.
35:51 Le "Ghost Report" est permanent chez moi.
35:53 On sait exactement à l'instant T
35:55 combien on a à dépenser et combien on va recevoir.
35:57 - Au centime prêt, on imagine aussi.
35:59 - L'autre partie très importante dans l'audiovisuel,
36:01 on n'en a pas parlé encore,
36:03 c'est le juridique.
36:05 Le juridique, aujourd'hui, est devenu essentiel.
36:07 J'ai commencé la télévision il y a 35 ans,
36:09 on n'avait même pas de juriste,
36:11 on travaillait sans directeur du juridique.
36:13 Aujourd'hui, c'est indispensable.
36:15 Je travaille tous les jours avec eux
36:17 et on ne fait rien, on ne sent rien
36:19 sans que ce soit validé, à la fois par le DAF
36:21 et par le service juridique.
36:23 - Vous pouvez être attaqué à n'importe quel moment sur le contenu ?
36:25 - Sur le contenu, sur les gens qu'on filme,
36:27 sur les lieux où on a filmé,
36:29 sur les choses qu'on dit.
36:31 Et ça va très vite.
36:33 Le juridique, aujourd'hui, les contraintes sont bétonnées.
36:35 C'est-à-dire que quand vous interviewez quelqu'un
36:37 pour un magazine, vous faites signer
36:39 une autorisation de tournage.
36:41 À la fois pour lui, pour le lieu où vous filmez,
36:43 et puis qui est valable sur 20 ans.
36:45 Sinon, c'est compliqué.
36:47 - Vous nous autorisez à continuer de vous interviewer ?
36:49 - C'est un grand plaisir.
36:51 - Très bien.
36:53 - On remercie Paul Léon d'Aridis.
36:55 Merci de votre participation.
36:57 Je rappelle que vous êtes président des réseaux
36:59 des Business Angels des grandes écoles.
37:01 On garde votre numéro de téléphone pour Anna Walid.
37:03 - Oui, on va vous mettre en contact.
37:05 On a bien compris.
37:07 - Et vous, auditeurs de Sud Radio,
37:09 vous restez avec nous. On continue juste après ça.
37:11 - On a encore un beau petit quart d'heure.
37:13 - Voilà, sympathique.
37:15 - Et pour créer des vocations. À tout de suite.
37:17 - Les vraies voix de l'été Sud Radio
37:19 17h20, Frédéric Brindel,
37:21 Judith Belaire.
37:23 - Le micro est ouvert cette fois-ci.
37:25 Le mardi, c'est quoi ? - C'est l'emploi.
37:27 - On est avec Aurélien Pagam,
37:29 directeur associé France de chez
37:31 Astrélia, qui est un cabinet de conseil en ingénierie.
37:33 Anna Walid, fondatrice de
37:35 Millet, marque naturelle dédiée à leur
37:37 équilibre hormonal féminin.
37:39 Et Christophe Pinguet, directeur du
37:41 Pôle Doc & Mag, chez 3e oeil.
37:43 Tout ça, ça fait partie de MediaOne.
37:45 - Les gens à qui tout réussit.
37:47 - Comme vous Frédéric Brindel. - Oh, moi c'est autre chose.
37:49 - Bon, allez-y, faites-nous une petite
37:51 mise en contexte du coup. - Oui, nous allons
37:53 évoquer l'égalité des chances au travail.
37:55 Ah, vaste sujet.
37:57 Lutter contre les discriminations
37:59 et promouvoir l'égalité des chances au travail
38:01 est un défi continu qui
38:03 nécessite une prise de conscience collective,
38:05 un engagement sincère
38:07 des employeurs et des actions concrètes
38:09 pour favoriser l'inclusion
38:11 et l'équité. Aujourd'hui,
38:13 c'est un facteur non négociable de la réussite,
38:15 notamment grâce aux changements
38:17 des mentalités qui deviennent
38:19 plus inclusives et à la responsabilité
38:21 sociétale des entreprises. Oui,
38:23 on y vient, le fameux terme, le RSE.
38:25 - La loi RSE,
38:27 bah tiens, Henri Impogam,
38:29 puisque vous aviez envie d'en parler tout à l'heure, on va en parler,
38:31 c'est un sujet. - Ça tombe bien.
38:33 - Juste je fais un petit point
38:35 pour les auditeurs qui sachent un peu de quoi on parle.
38:37 La loi RSE, elle comprend
38:39 les préoccupations sociales, environnementales
38:41 et économiques des entreprises.
38:43 Là, ce qui nous intéresse un peu plus aujourd'hui, c'est le social.
38:45 Mais on vous écoute, Aurélien.
38:47 - Parfait, merci beaucoup.
38:49 Donc le sujet, comme vous l'évoquiez, est assez large.
38:51 Donc il y a l'aspect
38:53 environnemental. Donc nous, on est
38:55 dans le monde du service. Donc c'est vrai qu'il est
38:57 un peu limité, mais on met
38:59 quand même des choses en place. On a
39:01 mis en place, effectivement, on a fait
39:03 ce qu'on appelle un bilan carbone chez nous
39:05 pour ce qu'on consommait en termes de CO2.
39:07 On a mis en place
39:09 des labels.
39:11 On a par exemple ECOVADIS,
39:13 qui est un du marché aujourd'hui.
39:15 Nous, on est Statut Silver.
39:17 - Statut Argent.
39:19 - Ce qui veut dire qu'on vous attend
39:21 pour le Gold.
39:23 - C'est clairement l'objectif de la fin d'année.
39:25 Pour moi, RSE, c'est
39:27 l'égale-valeur, au-delà
39:29 des labels.
39:31 C'est ce qu'on propose en termes de valeur.
39:33 Nous, les points importants, c'est
39:35 par exemple, on a Under the Pole,
39:37 qui est une association aujourd'hui.
39:39 Le rang du donné, que j'évoquais tout à l'heure,
39:41 qui participait à cette association,
39:43 qui est
39:45 pour la conservation
39:47 des fonds marins, par exemple. Donc ça, c'est un sujet
39:49 qui est important pour nous. On a François-Xavier
39:51 Pelé, qui est un ancien rendu-bilan professionnel.
39:53 L'esprit d'équipe, le sport... - C'était pas un footballeur, Pelé ?
39:55 C'est facile.
39:57 - Il y en a eu. - Continue.
39:59 - Il y avait... - Normal, il faut savoir 49 ans.
40:01 - Il y en a eu.
40:03 Ces valeurs-là sont
40:05 importantes pour nous. On a mis en place
40:07 un réseau de crèches aussi pour tous nos salariés,
40:09 parce qu'on est une tranche d'âge aujourd'hui, autour des
40:11 31-32 ans. - Et la question,
40:13 est-ce que vous êtes en parité totale ?
40:15 - Malheureusement, non, on n'est pas.
40:17 - Vous êtes à combien ? - Il y a plus de femmes,
40:19 c'est ça, non ?
40:21 - Dans notre métier, on vous invite, bien sûr,
40:23 toutes les femmes dans le monde de l'ingénierie
40:25 à nous rejoindre, avec grand plaisir.
40:27 - Vous êtes à combien de % ? - On est à 70-30,
40:29 aujourd'hui, qui est un peu meilleur que le marché.
40:31 Après, on a réussi à le faire en interne,
40:33 sur la DAF, parce qu'on a essentiellement,
40:35 sur le recrutement,
40:37 plus une majorité féminine, à la DAF aussi.
40:39 - Oui, sur la direction, en fait, en général.
40:41 - Donc là, en interne, on est à 50-50.
40:43 Par les pénuries,
40:45 on se retrouve
40:47 fêtés en 70-30, au global.
40:49 - Christophe Pinguet, est-ce que c'est
40:51 un sujet aussi ? J'imagine que oui,
40:53 la loi RSE, cette responsabilité sociale,
40:55 surtout sociale, évidemment,
40:57 et puis évidemment environnementale, mais le social
40:59 dans la télé, c'est un vrai sujet, quand même.
41:01 - Particulièrement chez MediaOne,
41:03 c'est l'avantage d'être dans un grand groupe
41:05 qui se soucie de ça,
41:07 ce qui n'est pas toujours le cas quand on est une petite entreprise
41:09 artisanale,
41:11 et c'est un bienfait. Alors moi, ce que je peux vous dire,
41:13 c'est qu'effectivement, il y a une favorisation
41:15 de l'intégration de gens,
41:17 de personnels handicapés, par exemple,
41:19 qui travaillent, j'en ai dans mes équipes,
41:21 à la fois
41:23 dans le journalisme même, ou dans l'enquête, notamment.
41:25 Donc ça, on en prend
41:27 effectivement bien soin,
41:29 et on en est très contents,
41:31 parce que j'ai découvert des choses assez incroyables.
41:33 - Par exemple, allez-y, un exemple.
41:35 - Non, j'ai recruté il n'y a pas très longtemps
41:37 une jeune fille qui souffrait
41:39 d'une forme d'autisme,
41:41 alors pas un autisme grave, mais
41:43 qui s'est parfaitement intégrée dans l'entreprise
41:45 et qui aujourd'hui rayonne,
41:47 donc ça c'est plutôt bien.
41:49 Et puis après, plus concrètement,
41:51 sur les dons, effectivement,
41:53 on soutient un certain nombre
41:55 d'associations.
41:57 Un des derniers films que j'ai produit, qui est sorti au cinéma,
41:59 c'est un documentaire qui s'appelle "Invincible été",
42:01 qui raconte l'histoire d'un entrepreneur
42:03 justement, de 40 ans,
42:05 qui était à la tête d'une start-up,
42:07 qui l'a vendue, une licorne, et qui a appris
42:09 qu'il avait la maligne de charcot.
42:11 On a soutient un documentaire là-dessus, alors c'est un peu compliqué
42:13 à proposer, mais c'est un très beau documentaire
42:15 qui est encore en salle, d'ailleurs,
42:17 et tous les bénéfices ont été reversés
42:19 à la recherche pour l'institut du cerveau.
42:21 - Bon, sur la répartition,
42:23 alors il y a la mixité, mais pas seulement
42:25 la mixité, il y a aussi les minorités.
42:27 Tout à l'heure, on évoquait
42:29 les postes de direction où il y avait une mixité,
42:31 tant mieux. Vous, il y a une autre donnée,
42:33 ce sont les postes de ceux
42:35 qui sont les incarnations d'antennes.
42:37 Et l'ARCOM, c'est-à-dire
42:39 ex-CSA, oblige
42:41 justement à des représentations.
42:43 Et là, est-ce que vous y arrivez ?
42:45 Moi, personnellement, j'ai eu le bonheur de commenter
42:47 récemment les championnats par athlétisme,
42:49 mettre à l'antenne
42:51 des personnes avec un
42:53 handicap, ça nécessite aussi
42:55 une habitude, et
42:57 c'est un vrai challenge.
42:59 - Alors, il n'y a pas que le handicap, il y a effectivement
43:01 les origines, le handicap, les origines
43:03 sociales, les origines ethniques.
43:05 C'est à vous, on est le meilleur exemple, regardez l'antenne
43:07 de C'est à vous, regardez autour de la table.
43:09 Bon, il y a Émilie, étreinte NBN,
43:11 minorité non visible,
43:13 il y a Mohamed Ouafsi, il y a un certain
43:15 nombre de gens qu'on met à l'antenne. Et puis,
43:17 le film qu'on a sorti sur Olivier Gaulle,
43:19 Olivier Gaulle est en fauteuil, il ne parbalise pas
43:21 parce qu'il est un de la marée de Charcot,
43:23 et pourtant il est incarnant.
43:25 Donc, en tout cas, nous,
43:27 on le fait, on le fait et on s'y tient vraiment.
43:29 C'est un des mots d'ordre du président, d'ailleurs,
43:31 pour effectivement
43:33 avoir cette parité à la fois
43:35 homme-femme, mais aussi valide, non valide
43:37 ou moins valide, quoi.
43:39 - J'aime, il y est, le RSE,
43:41 c'est un sujet de base, puisque vos produits,
43:43 ils respectent l'environnement,
43:45 donc c'est un sujet auquel vous avez
43:47 évidemment réfléchi.
43:49 Et on imagine aussi que le rôle
43:51 de l'entrepreneur en tant que
43:53 femme et ses engagements,
43:55 c'est un sujet, quoi, globalement, chez vous,
43:57 Anna Ouellide. - Alors, effectivement, les produits
43:59 milliers, déjà, ils sont bio dans leur
44:01 majorité. Ensuite, l'idée
44:03 c'était de proposer des produits qui soient
44:05 sans phytohormones et sans perturbateurs endocriniens
44:07 suspectés, ce qui est hyper important, et
44:09 notamment pour ce type de produit, parce que
44:11 par exemple, des femmes qui ont des
44:13 cancers du sein,
44:15 qui sont des cancers hormonaux
44:17 dépendants, ne peuvent pas...
44:19 Les hormones et les phytohormones
44:21 leur sont contre-indiquées. - Donc quand elles arrivent à la
44:23 ménopause, elles souffrent, en fait, c'est ça, si elles n'ont pas
44:25 un traitement ? - Oui, mais même pas qu'à la ménopause, il y a
44:27 plein d'occasions dans la vie où on peut souffrir
44:29 des équilibres hormonaux, mais...
44:31 Donc, en fait, l'idée c'était de proposer des produits
44:33 qui ne comportent quasiment aucune,
44:35 voire pas du tout, pour tous les cosmétiques,
44:37 contre-indication. Ça, c'était hyper
44:39 important. Et ensuite, en termes de...
44:41 Donc, ça, c'était les produits en eux-mêmes.
44:43 Après, on fait du "made in France",
44:45 des packs recyclés, recyclables...
44:47 On est au 1%
44:49 pour la planète, et donc
44:51 on donne 1% de notre chiffre d'affaires à l'ARTA,
44:53 qui est une association qui fait de la recherche
44:55 sur les liens entre cancer et environnement,
44:57 qui sont des études très peu menées.
44:59 Enfin, voilà, on a mis tout en place, une série
45:01 d'actions pour conforme à nos valeurs
45:03 et à l'ampleur qu'on avait envie de donner.
45:05 - Bon, le petit clin d'œil, vous me voyez venir, sur la mixité,
45:07 vous êtes beaucoup femme, quand même, je trouve.
45:09 - Il y a un homme, oui, j'étais fière !
45:11 Alors qu'il y a un homme qui va venir travailler
45:13 avec nous... - C'est cadeau, c'était pour moi, celle-là !
45:15 On file au 0826 300 300.
45:19 Alain nous appelle. Bonsoir Alain.
45:21 - Oui, bonsoir.
45:23 - Bonsoir Alain. Alors Alain, vous étiez
45:25 intermittent du spectacle
45:27 et vous n'avez plus de statut parce que
45:29 vous avez eu du mal à trouver des dates.
45:31 Alors peut-être que vous avez trouvé du boulot avec Christophe Minguet ce soir,
45:33 sait-on jamais. Racontez-nous un petit peu
45:35 votre positionnement.
45:37 - Ben, trouver des dates,
45:39 trouver des contrats,
45:41 c'est pas compliqué.
45:43 Pour moi, c'est pas compliqué, mais le problème,
45:45 c'est que les gens
45:47 soient déclarés.
45:49 Voilà,
45:51 et donc avec le statut d'intermittent,
45:53 on passe par le buseau.
45:55 Et donc, voilà,
45:57 vu que c'est limité à six dates par an,
45:59 les employeurs,
46:01 moi je joue dans des
46:03 camping, dans des restaurants,
46:05 dans des bars, dans des pubs,
46:07 et donc...
46:09 - Bon, alors,
46:11 attention, parce qu'on vous entend pas très bien,
46:13 essayez de vous isoler, notamment il y a du vent,
46:15 je sais que c'est la météo sur toute la France.
46:17 Bon, on parle du statut
46:19 justement, et vous, vous nous dites que
46:21 notamment dans l'événementiel qui
46:23 fait appel à de nombreux artistes,
46:25 la situation a été catastrophique,
46:27 ce qui veut dire que vous vous retrouvez face à des gens qui vous disent
46:29 "Bon ben ok, mais pour déclarer, ok
46:31 pour le statut, bof", et de plus en plus.
46:33 - Oui, oui, oui.
46:35 Oui, parce que
46:37 oui, il y a du vent, désolé.
46:39 Oui, parce qu'ils ont
46:41 croit qu'à six dates par an...
46:43 - On vous entend vraiment pas bien,
46:45 Alain.
46:47 On va... - Ouais, là du coup...
46:49 - On va vous laisser, désolé. - Je suis pas sûr que ce soit
46:51 le vent, je pense que ce sont les astéroïdes
46:53 autour de la planète sur laquelle vous êtes.
46:55 On va en demander de tourner.
46:57 - Mais justement, sur ce statut,
46:59 Christophe Pinguet
47:01 des Intermittents, et
47:03 forcément il y a un problème
47:05 de responsabilité sociale aussi.
47:07 On entend beaucoup
47:09 parler d'entreprises qui font du noir,
47:11 on peut le dire, du travail au noir
47:13 sans les... sans déclarer.
47:15 Vous, il a fallu
47:17 vous imposer, parfois,
47:19 nettoyer, pour faire de la place
47:21 justement à un système plus propre
47:23 et fonctionnel ? - Non, je pense
47:25 qu'il y a effectivement eu beaucoup d'abus, oui.
47:27 Il y avait des abus incroyables
47:29 il y a encore quelques
47:31 années, il ne faut pas dire dizaines d'années.
47:33 Aujourd'hui, je pense que c'est relativement...
47:35 pas relativement, c'est très encadré.
47:37 Sur le statut d'intermittent du spectacle
47:39 qui regroupe donc
47:41 les techniciens vidéo, audio
47:43 et toute autre chose
47:45 de prestataire technique lumière,
47:47 nous, on peut les embaucher
47:49 120 dates par jour... par an, pardon.
47:51 - D'accord. - On peut leur faire
47:53 120 dates par an,
47:55 c'est les contrats à la journée.
47:57 Une fois qu'on passe ces 120 dates, soit on les
47:59 intègre, soit ils préfèrent
48:01 garder leur statut d'intermittent, qui n'est pas
48:03 forcément un mauvais statut pour certains.
48:05 Et dans ce cas-là,
48:07 quand ils ont fait leurs 120 dates,
48:09 ils reviennent l'année d'après et ils font encore 120 dates.
48:11 - Et vous, qu'est-ce que vous préférez ? Parce que
48:13 finalement, vous dites, ils peuvent
48:15 aller ailleurs, mais
48:17 vous, vous aimeriez plus
48:19 les intégrer sur des CDI ? - Oui.
48:21 - Cette situation ? - Oui. Moi, je préfère les
48:23 fidéliser, évidemment, parce que quand vous travaillez avec quelqu'un
48:25 pendant 120 jours,
48:27 ça fait quand même beaucoup de temps,
48:29 il est formé déjà aux machines que vous utilisez,
48:31 il est formé au personnel avec lequel il travaille.
48:33 Donc là, récemment, j'avais un chat-monteur
48:35 qui était à 120 dates, je lui
48:37 ai demandé de passer en CDI
48:39 chez nous, et il a eu
48:41 la gentillesse de le faire, parce qu'une fois
48:43 de plus, le statut d'intermittent n'est pas
48:45 ultra contraignant pour les gens qui travaillent
48:47 - Il y a des avantages, oui. - Il y a beaucoup d'avantages.
48:49 Déjà, ils se nourrissent dans plusieurs
48:51 entreprises, en termes de
48:53 boulot, et puis quand ils ne travaillent pas,
48:55 ils sont aussi rémunérés, en tout cas,
48:57 rémunisés, et lui, il a dit "ok", voilà,
48:59 il avait envie de se fixer, il avait fait suffisamment
49:01 de boîtes dans sa vie,
49:03 et là, depuis un an, il est directement CDI.
49:05 Moi, oui, si je peux les intégrer,
49:07 je les intègre. Alors après, effectivement, comme nous...
49:09 - On va être obligés de vous couper, Christophe,
49:11 on est hors temps, je suis désolée.
49:13 On est d'accord pour tous les entrepreneurs
49:15 qui sont autour de cette table que le
49:17 RSE, la responsabilité sociale
49:19 et économique des entreprises,
49:21 est très importante.
49:23 On vous remercie tous d'avoir participé
49:25 à ce débat. Aurélien Pogam, je rappelle
49:27 que vous êtes directeur associé, France,
49:29 de Astrelia, c'est un gabinet de conseil en ingénierie,
49:31 qui cartonne, d'ailleurs,
49:33 on peut le dire, bravo. Anna Walid,
49:35 pareil, ça cartonne, Millet,
49:37 c'est une marque naturelle dédiée à l'équilibre hormonal
49:39 féminin, s'il y a des femmes qui écoutent,
49:41 on vous recommande fortement ces produits qui sont
49:43 sans aucune hormone de synthèse.
49:45 Christophe Pinguet, vous êtes directeur du Poldoc
49:47 et Mag chez 3e oeil, et on voit vos émissions
49:49 un peu partout, donc continuez comme ça.
49:51 - On voit d'autant mieux qu'il y a un 3e oeil, justement.
49:53 - Voilà, ça c'était la blague de la fin.
49:55 Et puis, vous les auditeurs de Sud Radio,
49:57 on vous embrasse bien, on vous retrouve demain.
49:59 - Justement, j'ai fait une blague... - En forme et de bonne humeur.
50:01 - Oui, parce que tout de suite après, c'est Love Music
50:03 et Yvan Cujous reçoit
50:05 Patrick Sébastien. Il a d'autres
50:07 blagues aussi, voilà. - Un peu grasse aussi.
50:09 - On va vous dire ça, non ?
50:11 Pourquoi pas ? Allez, à demain, merci
50:13 à toute l'équipe autour de notre réalisatrice Lucille Montier.
50:15 Au revoir. - Merci Lucille.