• l’année dernière
Les Vraies Voix de l'emploi avec Kamel Medjabra Directeur Recrutement du groupe Decathlon, Tiffany Foucault, DRH du groupe Fnac Darty, Michael Kienle, Directeur Recrutement Monde du groupe L’Oréal
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2023-09-19##

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News
Transcription
00:00 - Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, les vraies voies de l'emploi.
00:05 Cécile de Ménibus.
00:06 - Avec Loc+ et Apex Locations, construisez votre avenir dans un groupe performant.
00:11 - Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h-20h, les vraies voies de l'emploi.
00:17 Jérôme Lavernie.
00:19 - Et on est ravis de vous retrouver avec notre expert Jérôme Lavernie.
00:22 Bonsoir Jérôme.
00:23 - Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
00:25 - Comment ça va ce soir Jérôme ?
00:26 - Très très bien, malgré les prédictions funestes et astrologiques de notre ami Rémi André
00:32 qu'il range comme ça sous des fausses considérations météorologiques.
00:35 En se gardant bien, et qu'il faut impérativement compenser pour la bonne santé mentale de nos auditeurs
00:40 et leur bonne humeur, en préparant le véritable feu d'artifice de ce soir
00:45 qui va réunir, je dirais, non pas trois entreprises, trois mousquetaires,
00:49 en réalité trois fleurons de l'économie française.
00:52 Donc il s'agira de voir, au-delà de la préférence qu'ils opèrent auprès des consommateurs,
00:58 auprès de leurs clients, si cette même préférence se reproduit dans l'esprit de leurs talents,
01:04 des jeunes talents, ou pas jeunes d'ailleurs, qu'ils attirent.
01:07 Et c'est un débat passionnant qui nous attend.
01:09 - Et bien en tout cas on est ravis de les accueillir puisque les entreprises préférées des Français
01:12 et des salariés sont peut-être avec nous ce soir dans les différents sondages
01:16 qui sacrent les grandes entreprises préférées des Français.
01:18 On les réfigure donc d'écartelant, L'Oréal, Fnac d'Arti, souvent sollicitées par les consommateurs,
01:22 elles sont aussi l'objet d'intérêt pour la qualité au travail.
01:25 Mais sommes-nous capables d'identifier les différents métiers que l'on peut compter
01:29 par milliers et leur expertise surtout ?
01:31 - Oui, L'Oréal, leader mondial du luxe, de la beauté et de l'emploi,
01:34 leader incontesté du luxe et de la beauté,
01:36 le groupe L'Oréal à la pointe de l'innovation est très engagé sur les sujets environnementaux
01:40 et réunit pas moins de 88 000 collaborateurs dans 150 pays.
01:45 Depuis un an, le programme Boost a accueilli 25 000 jeunes, apprentissage, stage VIE,
01:50 accueil des seniors, les dispositifs se multiplient pour accueillir ces nouveaux talents.
01:54 Avec nous ce soir, Mickaël Kienle, vice-président en charge du recrutement L'Oréal Group.
01:59 - Et puis d'écartelant, le petit chouchou des Français qui compte 24 700 collaborateurs au sein du réseau,
02:03 c'est dans 325 magasins, le spécialiste de la grande distribution d'articles de sport et de loisirs,
02:09 dépoussière finalement les codes de l'entreprise en misant sur la confiance, la responsabilisation,
02:13 les soft skills et pour faire place à la personnalité, à l'esprit collectif et à la motivation des candidats,
02:19 focus sur une entreprise qui recrute hors d'essentiel battu.
02:22 Notre invité Kamel Medjarbra est avec nous, directeur du recrutement du groupe d'écartelant.
02:27 - FNAC Darty, leader européen de l'univers de la maison et du loisir,
02:30 avec 987 magasins dans le monde et près de 25 000 collaborateurs,
02:34 le groupe FNAC s'investit en faveur de la formation pour accompagner ses collaborateurs dans leurs projets professionnels,
02:40 développer leurs compétences et anticiper les mutations de leur métier.
02:43 Avec de nombreuses perspectives d'évolution et des parcours multiples,
02:46 ainsi que de la mobilité interne, Tiffany Foucault, DRH du groupe FNAC Darty sera avec nous.
02:51 - Vous vous rendez compte que ça va être passionnant cette émission avec Jérôme Lavernie.
02:54 Bienvenue dans les vraies voix qui de l'emploient en tout cas.
02:57 Et on le disait en prélude de cette émission, Jérôme Lavernie, on connaît ses groupes,
03:05 on imagine effectivement les métiers et finalement derrière ses enseignes,
03:10 on parle de centaines voire de milliers d'expertises qu'on n'imagine même pas.
03:15 - Tout à fait, il ne suffit pas de dire que nos entreprises ont du talent pour faire un mauvais jeu de mots,
03:20 sont-elles encore dans la possibilité d'attirer des talents ?
03:24 Il s'avère que depuis jusqu'à une époque assez récente,
03:27 il suffisait d'agiter un nom prestigieux pour effectivement et naturellement,
03:31 je dirais même mécaniquement, attirer des CV, des candidatures.
03:34 Est-ce encore le cas ? Est-ce là suffisant ?
03:37 Et puis je dirais, les mêmes entreprises se bornent-elles, se limitent-elles à cette opération mécanique ?
03:45 Mais ne va-t-on pas voir ce soir, et immanquablement on va le voir,
03:49 qu'au-delà de ce nom prestigieux, beaucoup d'entre elles s'investissent vraiment,
03:53 non pas tant seulement pour attirer des candidatures, mais pour les garder,
03:57 construire de véritables carrières au long cours, sur différents métiers,
04:03 avec parfois, et c'est ce que permettent les trois entreprises réunies autour de ce plateau ce soir,
04:07 une mobilité non pas seulement professionnelle, mais aussi géographique.
04:10 L'Oréal peut attirer des talents de partout dans le monde,
04:14 mais peut aussi envoyer beaucoup de Français partout dans le monde.
04:17 C'est génialissime, et comme l'Oréal, la FNAC et Décathlon,
04:20 et ça c'est une extrême chance, donc ne gâchons pas notre plaisir,
04:24 tant pis pour Rémi André !
04:26 - Eh bien vous savez quoi, on va faire une petite pause,
04:28 et on va discuter, échanger avec eux justement sur ces sujets, sur ces métiers, sur ces expertises,
04:34 surtout les valeurs de l'entreprise, qui étaient quand même importants,
04:37 et puis finalement, ce qu'on attend des futurs employés,
04:40 et où est-ce qu'on va les chercher, est-ce que finalement, la jeunesse,
04:43 c'est pas l'avenir de l'entreprise ?
04:44 On en parlera dans quelques instants avec nos invités.
04:46 Bienvenue dans les vraies voies de l'emploi, on est ensemble jusqu'à 20h.
04:50 Bienvenue dans les vraies voies de l'emploi avec Jérôme Lavernie, notre expert,
04:54 et on va parler d'entreprises que vous aimez.
04:56 On va parler de l'Oréal, on va parler de Décathlon, et on va parler de la FNAC aussi,
05:01 et on va revenir sur le chômage des jeunes qui inquiètent.
05:04 46% de la génération Z demandent plus de soutien des entreprises pour renforcer leurs compétences.
05:09 Seuls 39% se sentent donc prêts pour l'avenir,
05:12 mais ils attendent d'être forcément accompagnés par les entreprises.
05:15 Le groupe l'Oréal, leader incontesté du secteur de la beauté dans le monde entier,
05:19 on rappelle ce qu'on disait tout à l'heure Jérôme Lavernie, 88 000 salariés dans 150 pays,
05:25 et il y a une réponse adaptée, ça s'appelle BOOST,
05:28 on va en parler avec Michael Kinley, vice-président en charge du recrutement chez l'Oréal Group.
05:33 Peut-être Jérôme, une petite introduction de ce groupe est nécessaire,
05:37 même si on l'a bien entendu depuis 110 ans, je crois qu'il est dans nos vies,
05:42 et pourtant il y a encore de l'ombre sur les expertises de ces groupes.
05:48 Alors oui, de fait, la myriade de métiers est telle que, vu de l'extérieur,
05:52 c'est très difficile de pouvoir le mesurer, les opportunités.
05:56 Je n'ai pas certain que chacun de nos jeunes auditeurs ait connaissance de la nature même de ce qu'est un VIE,
06:02 ce qui est pourtant une opportunité juste absolument exceptionnelle.
06:06 Ces grands groupes aussi sont générateurs d'accueil en termes d'alternance de façon très riche,
06:13 très riche au sens non pas tant seulement de l'alternance en soi,
06:16 mais de la perspective qu'elle peut permettre derrière.
06:20 Et puis, nous sortons d'une époque où il a été question de réformes de retraite,
06:24 ne parlons pas que des jeunes, et bien où la considération,
06:28 on s'en est fait écho ici sur ce plateau, à l'adresse des seniors n'était pas forcément toujours au rendez-vous.
06:33 Les trois entreprises qui sont réunies sur ce plateau sont là même pour démontrer que
06:36 les entreprises n'ont pas forcément, comment dire,
06:39 attendu un index inquisitorial datant d'une autre époque pour s'investir sur l'emploi des seniors,
06:46 mais l'ont fait bien avant. Donc oui, on a besoin, fortement besoin,
06:49 et c'est bien heureux que ces trois entreprises, et d'autres encore, que ces trois entreprises existent.
06:54 - Allez, Mickaël Hickenley qui est avec nous, vice-président en charge de recrutement L'Oréal Group.
06:58 Bonsoir, merci en tout cas d'être avec nous. - Bonsoir.
07:00 - Le constat, je le disais tout à l'heure, le chômage chez les jeunes est un enjeu pour aujourd'hui, pour les entreprises.
07:06 Oui, c'est le constat que vous faites aussi.
07:09 Et vous, vous avez décidé de prendre le sujet à bras-le-corps finalement et de trouver des solutions.
07:13 - Absolument. Donc tout d'abord, quand je regarde les chiffres aujourd'hui,
07:18 en 2022, on a eu 1,3 millions de candidatures.
07:27 Donc quand on regarde ces chiffres, on peut se dire qu'on n'a aucun problème à attirer des jeunes.
07:32 Et quand je regarde cette année, ce chiffre est croissant.
07:36 Donc effectivement, il y a cette notoriété de la marque L'Oréal en tant qu'employeur qui nous satisfait.
07:44 On est super heureux.
07:46 Après, ça ne veut pas dire que forcément c'est le cas pour tous les métiers.
07:49 Parce qu'il y a des métiers qui sont fortement associés avec L'Oréal, par les jeunes et les moins jeunes.
07:55 Donc on ne recrute pas que des jeunes, mais 50% de nos recrutements sont des jeunes.
07:59 Comme le marketing, le digital, le commercial, etc.
08:03 Mais on a aussi besoin d'experts IT, d'experts dans la data, dans la tech, etc.
08:10 Et là, ça devient un peu plus compliqué.
08:12 Vous avez dit que la moitié, c'était des jeunes. Qu'est-ce qu'un jeune en termes de tranche d'âge ?
08:16 - Moins de 30 ans. - Ce n'est pas vous, Philippe.
08:19 Notre définition en interne, c'est moins de 30 ans.
08:22 Donc 50% de nos recrutements en moins de 30 ans.
08:24 D'accord.
08:25 Et ce que ça veut dire, que je comprenne bien, c'est que finalement, quand vous avez des offres
08:29 justement sur l'intelligence artificielle, l'innovation,
08:32 vous avez peu de personnes qui viendraient naturellement chez vous ?
08:35 Non, de plus en plus.
08:37 Mais ça veut dire que sur ces métiers-là, on a vraiment besoin de travailler notre marque employeur.
08:43 D'accord.
08:43 On est très présent chaque année, et les dernières années encore plus présents, à VivaTech, par exemple.
08:48 Et à VivaTech, non seulement il y a nos experts tech,
08:51 mais il y a aussi une grande équipe aux ressources humaines, justement, qui est là
08:56 pour mettre en avant L'Oréal en tant qu'employeur dans le domaine de la tech.
09:00 Alors, vous aviez mis en place, pardon Philippe, un programme qui s'appelle L'Oréal pour la jeunesse.
09:05 Exactement.
09:07 Qui est déjà mis en place.
09:08 Ça permettait de quoi, justement ? De les attirer vers vous ?
09:12 Ou de les gérer ?
09:13 Oui, aussi. Mais le but principal, c'est de renvoyer l'ascenseur, pour être très honnête.
09:20 D'accord.
09:21 Parce qu'on a vu pendant le Covid, que beaucoup d'entreprises,
09:25 heureusement, nous, on a pu garder nos stages,
09:28 on a transformé les stages qu'on a offerts à des jeunes, à des e-stages,
09:31 donc des stages à distance.
09:34 Ce n'était pas le cas pour toutes les entreprises, malheureusement.
09:36 Donc, il y a pas mal de jeunes qui se sont retrouvés sans opportunité professionnelle du jour au lendemain.
09:41 Et on s'est dit, en tant que groupe, qui a toujours été très engagé vis-à-vis de la jeunesse,
09:48 on a un rôle à jouer, on a une responsabilité.
09:50 Donc, c'est pour ça qu'on a créé ce programme L'Oréal pour la jeunesse, avec deux objectifs.
09:55 D'une part, de créer des opportunités professionnelles, 25 000 par an, dans le monde entier.
10:00 Et d'autre part, de renforcer l'employabilité des jeunes via du mentorat, du coaching,
10:06 L'Oréal Boost, qui sont des formations en ligne, en partenariat avec Coursera.
10:11 - Qui sont des formations, on va en en parler dans quelques instants.
10:16 - Absolument, c'est des formations. Et tout ça dans le but de rendre quelque chose à la société,
10:22 et puis aux jeunes, dont on profite quand même depuis toujours.
10:27 - J'ai l'honneur de venir vous réagir.
10:28 - Vous êtes le leader de la beauté, le leader mondial de la beauté,
10:31 et malheureusement, pour mon plus grand malheur,
10:33 Montaigne disait déjà que la seule beauté des hommes était la taille.
10:36 Alors, est-ce que vous manquez de candidats masculins ?
10:39 Est-ce qu'il y a un équilibre entre les candidats masculins et féminins
10:42 au sein de vos collaborateurs, et des candidats surtout ?
10:45 - C'est très intéressant, c'est un travail qu'on a entamé il y a une quinzaine d'années,
10:48 quand on a vu que dans les top 300 de nos leaders,
10:53 on avait un déséquilibre en faveur des hommes.
10:56 Les 15 dernières années, on a fait un travail assez remarquable,
11:01 si je peux me permettre de le dire.
11:02 - J'avais le droit de vous jeter des fleurs, vous avez le droit.
11:04 - On n'est jamais si bien servis que par FAUVET.
11:06 - Absolument, absolument.
11:07 Non mais parce qu'aujourd'hui, c'est les chiffres qui parlent,
11:10 on a 52% de nos top 300 qui sont des femmes, et 48% d'hommes.
11:18 Et donc là, à ce niveau-là, on est quasi dans un parfait équilibre.
11:22 Or, quand je regarde les jeunes qu'on recrute aujourd'hui,
11:24 ou les recrutements, là, j'ai un déséquilibre,
11:27 un tiers hommes et deux tiers femmes.
11:29 Donc, aujourd'hui, j'aimerais, évidemment,
11:33 le rôle des femmes dans des postes de leadership est extrêmement important,
11:39 et on veut vraiment préserver cet équilibre qu'on a réussi à établir.
11:43 En revanche, ça va dans les deux sens.
11:46 - Oui, il faut rééquilibrer dans les deux sens.
11:48 - Exactement, et ça dépend aussi des métiers.
11:50 Parce qu'on a des métiers aujourd'hui qui sont très très féminins,
11:53 il y en a d'autres métiers qui sont plutôt masculins,
11:56 et il s'agit d'avoir une approche vraiment métier par métier.
11:59 Il ne suffit pas de regarder un seul chiffre au niveau du groupe,
12:02 les 16 000 recrutements qu'on fait par an,
12:04 est-ce qu'on est à 50/50 ? Non.
12:06 Donc, il faut être dans une granularité beaucoup plus importante.
12:09 - Vous avez lancé l'Oréal Boost.
12:11 Expliquez-nous ce programme pour les jeunes.
12:13 - Alors, l'Oréal Boost fait partie de notre programme l'Oréal pour la jeunesse,
12:17 et c'est justement ce partenariat avec Coursera
12:20 qui donne accès à 20 000 étudiants par an dans le monde entier.
12:24 - Qui est le leader de l'apprentissage, il faut le dire, Coursera.
12:26 - Absolument, en ligne.
12:28 Donc, c'est des modules, 33 modules de formation
12:31 certifiés par des grandes écoles dans le monde entier.
12:35 Et on a choisi une cible, c'est des étudiants,
12:41 enfin des étudiants, des jeunes moins de 30 ans,
12:43 issus de milieux défavorisés,
12:45 qui n'ont pas justement le même accès à l'éducation, au learning.
12:50 Et avec Coursera, avec des modules sur la sustainability,
12:54 donc le développement durable, le digital et les soft skills,
12:57 on se dit que c'est aussi une façon justement de renforcer leur employabilité.
13:03 Parce que concrètement, ils peuvent mettre ça dans leur CV,
13:06 et du coup, ça ressort comme une formation,
13:10 c'est certifié, donc ça a une valeur.
13:12 - C'est ça. D'ailleurs, c'est intéressant de voir le mot "emploi" et "employabilité",
13:18 il y a une vraie nuance.
13:20 Donc là, l'employabilité, finalement, c'est le savoir-être, les compétences,
13:24 et ce qu'on renvoie finalement à l'entreprise.
13:27 - Tout à fait.
13:28 - Et ça, c'est quelque chose que vous aide, en tout cas, vous aidez ces jeunes à travailler ces points-là ?
13:33 - Absolument. Parce qu'on a, en tant que grande entreprise,
13:36 qui a du succès, qui a les moyens,
13:39 et encore une fois, qui s'est toujours engagée vis-à-vis des jeunes,
13:43 on a cette responsabilité.
13:45 On n'est pas tous seuls,
13:48 on a le gouvernement, on a d'autres institutions,
13:52 il y a l'éducation nationale, etc.
13:55 Mais encore une fois, je pense, en tant que grande entreprise,
13:58 on n'est pas les seuls à le faire.
14:00 Mais on a ce rôle à jouer, et encore une fois, on peut le faire.
14:03 Et on doit le faire.
14:03 - Mais pour précision, ces 20 000 jeunes n'ont pas vocation à intégrer vos rangs,
14:07 c'est simplement l'oréal ?
14:09 - Exactement, c'est pas du tout dans un but de recrutement.
14:13 Après, honnêtement, s'il y en a certains qui veulent rejoindre l'oréal,
14:18 et qui ont les compétences justement pour le faire,
14:22 mais tant mieux, mais c'est pas le but principal.
14:25 Et c'est ce que j'explique aussi à mes recruteurs,
14:27 qui parfois ont un peu de mal à comprendre.
14:31 - Vous avez plus de 2 000 métiers chez l'oréal ?
14:34 C'est considérable ?
14:35 - Combien de métiers, exactement ?
14:36 - On a beaucoup de métiers,
14:38 2 000, je pense pas qu'on ait 2 000 métiers,
14:40 mais on a beaucoup de métiers, effectivement.
14:42 - Oui, beaucoup d'expertises différentes.
14:44 Des métiers dont on n'imagine pas être chez l'oréal,
14:49 ça peut être quoi, par exemple ?
14:51 - On cherche par exemple des data analyst,
14:54 des data scientist,
14:56 ce qu'on appelle des product owner,
14:57 donc des profils tech,
14:59 qui parfois sont vraiment très...
15:01 - Là, on est très innovation sur les produits,
15:03 sur le développement des...
15:04 - Tout ce qui est notre ambition,
15:07 et aussi de devenir le leader,
15:08 ou d'être le leader dans la beauty tech,
15:10 donc non seulement de développer des produits,
15:13 mais aussi des services et des technologies
15:15 qui permettent aux consommateurs
15:17 d'avoir accès à une beauté beaucoup plus inclusive,
15:20 beaucoup plus démocratique et accessible.
15:22 - Absolument, regardez le look de Philippe David,
15:24 c'est normal, il est l'oréal.
15:26 - Absolument, depuis toujours.
15:30 - Des cheveux aux orteils,
15:32 des cheveux, on repassera.
15:33 - C'est jamais trop tard.
15:35 - Vous avez raison,
15:36 famille, espoir fait vivre.
15:37 Vous restez avec nous dans un instant,
15:39 c'est l'entreprise Decathlon qui sera avec nous,
15:41 petit chouchou des français.
15:44 24.700 collaborateurs,
15:46 ça en fait du monde dans ces entreprises.
15:48 On en parle dans un instant avec Kamel Medjabra,
15:51 qui est directeur de recrutement du groupe Decathlon,
15:53 et on a l'impression qu'il fait passer de ses moins de 30 ans.
15:56 On verra avec lui.
15:57 - Et puis il a mis carrément la tenue.
15:59 - Absolument, voilà.
16:00 Allez, à tout de suite.
16:02 Allez, bienvenue dans les vraies voix,
16:04 avec, on évoquait L'Oréal tout à l'heure,
16:06 et bien eux, ils sont médaille d'or incontestés
16:08 des entreprises préférées des français.
16:09 C'est le groupe Decathlon qui multiplie les initiatives
16:12 pour prendre autant soin des collaborateurs
16:14 que de ses clients.
16:15 Et Kamel Medjabra est avec nous,
16:17 directeur du recrutement France,
16:20 Decathlon.
16:20 Bonsoir, en tout cas, merci d'être avec nous.
16:23 Et effectivement, encore une belle entreprise,
16:26 Decathlon, donc voilà,
16:28 que tout le monde connaît et chie, visiblement,
16:31 et on a envie d'aller travailler aussi.
16:32 - Oui, tout à fait, et qui s'investit,
16:34 non pas tout seulement pour l'accueil,
16:36 le recrutement à proprement parler, en surfant,
16:39 c'est le cas de le dire, sur la notoriété de la marque,
16:41 et puis l'attrait, immanquablement, sur les clients,
16:43 mais qui s'investit également dans la formation.
16:45 C'est une entreprise qui a créé son propre CFA,
16:47 c'est pas simple,
16:49 c'est pas une aventure toujours très facile,
16:51 qui est couronnée de succès partout,
16:53 mais elle l'a fait, pour le coup,
16:54 avec énormément de succès,
16:56 et Kamel Medjabra nous le confirmera.
16:59 L'idée, c'est aussi de construire de véritables carrières
17:02 au long cours, avec toute la flexibilité
17:04 que permet l'étendue d'une telle entreprise.
17:07 Donc, vraiment, un très beau paysage professionnel.
17:10 - Kamel Medjabra, quand on est recruteur pour Decathlon,
17:13 vu la quantité de sport qu'il y a en vente
17:16 dans vos magasins,
17:18 vous faites passer l'entretien d'embauche,
17:19 le gars veut être vendeur au rayon tennis,
17:22 vous dites combien vous êtes classé,
17:23 vous cordez à combien de tensions, comment ça se passe ?
17:25 Il faut être omniscient sur le sport ?
17:28 - C'est une très bonne question, on en fait pas.
17:30 - J'ai souvent des bonnes questions,
17:31 Cécile de Bédouine dit toujours le contraire,
17:33 mais j'ai cette faiblesse.
17:35 - C'est la seule de l'année, en 30 ans.
17:37 - Je prends alors.
17:39 On ne recrute pas sur le niveau de pratique,
17:42 sinon je n'aurais pas été recruté chez Decathlon,
17:44 qu'on se le dise.
17:45 Je suis un grand passionné de football,
17:46 et notre dénominateur commun chez Decathlon,
17:48 on est 25 000 quasiment en France,
17:50 et puis 110 000 dans le monde.
17:51 Le seul et l'unique, c'est la passion du sport.
17:53 C'est d'ailleurs un des premiers critères de recrutement,
17:55 c'est la passion du sport, et non pas le niveau.
17:58 C'est la question intéressante,
18:00 puisqu'on a été amené, et on continue toujours,
18:02 à recruter des talents en organisant des événements.
18:04 Un qui est phare chez Decathlon,
18:06 le vient en short,
18:08 donc on leur demande de venir en short,
18:09 en tout cas en tenue sportive,
18:10 et au cours d'une matinée ou d'une journée,
18:12 on partage un moment avec eux,
18:14 et ça nous permet finalement de sortir des codes
18:16 d'un entretien classique,
18:18 et de les amener sur un terrain de sport pour pratiquer.
18:20 Et puis là, c'est intéressant pour les recruteurs,
18:22 ça leur permet de voir les soft skills des candidats.
18:24 Et c'est vrai que sur un terrain de sport,
18:26 on s'est très vite embarqués dans la partie,
18:29 et le naturel revient au galop,
18:31 et c'est hyper intéressant pour les recruteurs.
18:33 - Ah bah on va faire ça, tu vois, nous,
18:35 tous les matins, on va venir en short.
18:37 - C'est des promotions à la saison quand même !
18:39 - Et est-ce que ça veut dire,
18:41 Kamel Medjabrak,
18:43 que finalement, vous avez,
18:45 le sport, à la base, on s'y imaginait
18:47 pendant très longtemps, chez Decathlon,
18:49 en tout cas un peu partout en France,
18:50 que c'était plutôt très masculin,
18:52 est-ce qu'il a fallu pousser un peu les lignes
18:54 pour faire rentrer des femmes
18:57 dans ces magasins, finalement ?
18:59 - Alors le sport n'est pas que masculin,
19:01 en tout cas on voit qu'aujourd'hui,
19:03 il y a de plus en plus de femmes.
19:04 Ce qui est vrai, c'est qu'on a les problématiques inverses,
19:06 avec mon homologue de chez Lorient,
19:08 nous on aimerait recruter justement
19:10 plus de femmes sur des postes à responsabilité,
19:12 en leur disant qu'elles ont une place
19:14 chez Decathlon, et on les accueille
19:16 à bras ouverts, pour la petite annonce.
19:18 Effectivement, en tout cas,
19:20 de prime abord, quand on regarde Decathlon,
19:22 on est connus, reconnus,
19:24 notamment à travers nos magasins,
19:26 et c'est vrai que c'est des métiers
19:28 qui ne sont pas forcément la genre féminine,
19:30 de première bord, mais on a des femmes
19:32 qui sont bien évidemment dans nos équipes,
19:34 dans nos magasins, en France et dans le monde entier.
19:36 Et puis derrière, on doit finalement mouiller le maillot,
19:38 si je peux me permettre,
19:40 ce petit clin d'œil au sport, pour redoubler
19:42 d'efforts sur notre marque employeure, sur les messages,
19:44 pour justement être inclusifs, montrer aux femmes
19:46 qu'elles ont leur place, et que
19:48 justement, elles ont la possibilité
19:50 de créer leur aventure chez Decathlon,
19:52 avec plus de 500 métiers,
19:54 et une présence dans quasiment 70 pays aujourd'hui.
19:56 Donc c'est ça aussi,
19:58 aujourd'hui, nos chantiers,
20:00 et donc oui, les femmes ont leur place,
20:02 et on les accueille le lendemain. - Je rebondis, pardon,
20:04 Jérôme Lavergne, sur les métiers, parce que
20:06 la même question que j'ai posée tout à l'heure,
20:08 c'est quoi des métiers
20:10 qu'on ne peut pas imaginer chez Decathlon ?
20:12 - Je pense qu'on va être beaucoup à partager
20:14 les métiers de la tech,
20:16 les métiers de data,
20:18 tous logés à la même enseigne là-dessus,
20:20 et je pense qu'on rencontre toutes et tous des difficultés
20:22 à les recruter, ces profils-là,
20:24 et puis plus particulièrement chez Decathlon,
20:26 aujourd'hui, vous parliez tout à l'heure
20:28 de la création de notre CFA d'entreprise,
20:30 cette création est due à un manque de compétences,
20:32 à une pénurie
20:34 sur les métiers de technicienne et technicien atelier,
20:36 on a cette volonté de... - De réparation, hein ?
20:38 - Tout à fait, on a cette volonté de réparer,
20:40 d'entretenir nos produits, de leur donner une seconde vie,
20:42 et donc du coup,
20:44 on se doit de recruter des techniciennes et techniciens ateliers,
20:46 ce qui nous a justement
20:48 amené à créer une école, à créer une formation,
20:50 pour aller rechercher des talents,
20:52 comme c'est le prérequis de savoir
20:54 lire et écrire, et puis par la suite
20:56 on les forme, et on leur donne la possibilité
20:58 de rejoindre nos équipes
21:00 si tout se passe bien à la fin, ou en tout cas
21:02 d'avoir un diplôme et une certification
21:04 pour travailler leur employabilité
21:06 sur le marché de l'emploi. - Jérôme Lavergne.
21:08 - Alors, en fait, l'enjeu du recrutement est un enjeu en deux temps,
21:10 l'intégration dans un temps,
21:12 et puis conserver le collaborateur
21:14 au long cours. Et là, j'aurais une question
21:16 peut-être pour vous trois,
21:18 est-ce que vous n'êtes pas, pour le coup, victimes
21:20 de votre succès, avec
21:22 cette propension que peuvent avoir
21:24 certains candidats, à venir passer quelques
21:26 années dans vos rangs, et puis
21:28 aller voir
21:30 d'autres horizons
21:32 ensuite ? Est-ce que vous n'êtes pas victimes
21:34 de ce succès-là, comme une espèce
21:36 de rampe de lancement de carrière, car
21:38 il aurait été de bonne alloi de
21:40 passer au sein de L'Oréal, au sein des
21:42 Calatelons, de la FNAC d'Arctie ?
21:44 - Oui, Tiffany, par exemple. - Oui, bah, évidemment,
21:46 c'est un risque, mais qu'il
21:48 est important de prendre, parce que parfois,
21:50 ces mêmes collaborateurs qui vont aller faire un petit bout
21:52 de parcours ailleurs, après, ils reviendront
21:54 chez nous. Donc, quelque part,
21:56 on mise sur du long terme,
21:58 et finalement, si on arrive à
22:00 leur proposer une formation initiale
22:02 qui est bonne, sympa,
22:04 intéressante, des conditions d'emploi
22:06 qui leur plaisent,
22:08 ils reviendront, même s'ils vont chercher une expérience ailleurs.
22:10 - Oui, Tiffany Foucault, DRH du groupe
22:12 FNAC d'Arctie,
22:14 on en reviendra dans quelques instants.
22:16 Finalement, est-ce que quand on a travaillé
22:18 dans une entreprise comme
22:20 les Calatelons, où finalement, le lien
22:22 avec le public est quand même primordial,
22:24 sachant le,
22:26 et c'est ce qu'on appelle, finalement, le savoir-être
22:28 quand on est face à du public
22:30 qu'il faut gérer, des situations parfois
22:32 qui sont difficiles, parce que c'est pas toujours...
22:34 les clients ne sont pas toujours les plus sympas,
22:36 hein, Philippe David ?
22:38 - Moi, j'ai gagné le maillot du client le plus sympa !
22:40 - Ah, bah, c'est bien !
22:42 Est-ce que, finalement, c'est quelque chose qui peut se revendiquer
22:44 sur un CV, quand on est passé
22:46 chez vous, par exemple ?
22:48 - Tout à fait ! Déjà, ce qu'il faut savoir, c'est qu'on recrute
22:50 sur des critères assez spécifiques, donc on a parlé
22:52 de la passion du sport, c'est la clé d'entrée,
22:54 et puis, derrière, on recrute des personnes vitales,
22:56 serviables, concrètes,
22:58 responsables, donc ça, c'est les critères
23:00 de recrutement, et ces critères, ces aptitudes
23:02 que l'on recherche,
23:04 c'est justement pour servir au mieux les clients,
23:06 faire face à des situations, des fois,
23:08 peut-être complexes, mais notre objectif,
23:10 c'est de les satisfaire, et d'essayer de dire
23:12 "oui" à tous nos clients.
23:14 - De trouver des solutions, en tout cas, c'est ça.
23:16 - C'est vrai qu'on l'a souvent dit, Décathlon,
23:18 c'est une bonne école de formation,
23:20 notamment pour des profils qui sortent d'école,
23:22 qui sont en quête de responsabilité,
23:24 très rapidement, donc c'est vrai qu'on
23:26 a cette chance, chez Décathlon,
23:28 de permettre à nos collaboratrices,
23:30 collaborateurs, d'oser, avec toute la confiance
23:32 du management qui est derrière.
23:34 - Mais il n'y a pas des métiers qu'on oublie chez Décathlon,
23:36 parce que, si je ne m'abuse, vous concevez
23:38 votre propre marque de distributeur, avec vos
23:40 ingénieurs, vos designers, etc.
23:42 - Tout à fait, vous êtes bien informé,
23:44 en 1976, quand on a été créé,
23:46 on revendait les produits,
23:48 et dix ans après, en 1986,
23:50 on a commencé
23:52 à concevoir nos propres produits,
23:54 et donc, on a bien des ingénieurs,
23:56 des modélistes, des designers,
23:58 des chefs de produits,
24:00 et j'en passe, je vous ai dit qu'on a 500 métiers,
24:02 on conçoit nos produits, et donc de l'idéation,
24:04 avec l'observation des sportifs
24:06 sur le terrain, jusqu'à la commercialisation,
24:08 voire même la réparation
24:10 derrière de nos produits, où on gère l'ensemble
24:12 de la chaîne.
24:14 - Si on parle progression de carrière,
24:16 est-ce qu'un vendeur, un conseiller vendeur,
24:18 peut prendre des fonctions manageriales,
24:20 voire, pourquoi pas,
24:22 devenir responsable d'un centre de vente,
24:24 enfin d'une boutique, pour dire la chose concrètement ?
24:26 - Je vais vous dire oui,
24:28 puis je vais me permettre de prendre mon exemple.
24:30 - J'allais vous le dire.
24:32 - Rien de mieux qu'un exemple concret,
24:34 j'ai commencé en tant que vendeur à Décathlon, à Londres,
24:36 j'ai été vendeur,
24:38 j'ai évolué en tant que responsable de Rayon,
24:40 à Londres même, et puis j'ai rejoint Paris,
24:42 pour me rapprocher de ma famille, et puis j'ai été
24:44 encore une fois responsable
24:46 sur Paris, dans deux magasins différents,
24:48 pendant deux ans et demi,
24:50 et puis je comptais être directeur de magasin,
24:52 initialement, et on m'a proposé
24:54 de rejoindre les ressources humaines sur l'Inn,
24:56 pour être justement responsable
24:58 de la marque employeur et des relations écoles, à l'époque.
25:00 - En combien de temps, tout cela ?
25:02 - Alors, tout cela,
25:04 là ça fait 9 ans que je suis chez Décathlon,
25:06 donc je suis resté assez longtemps sur mon poste actuel,
25:08 mais en 4 ans, donc j'ai eu la chance
25:10 d'être dans deux pays,
25:12 4 métiers différents.
25:14 - Mais est-ce que ça veut dire qu'on peut
25:16 passer d'un Décathlon à un autre,
25:18 si on a envie de changer de ville, ou même à l'étranger ?
25:20 Est-ce qu'on peut faire la demande, est-ce que c'est simple ?
25:22 - Tout à fait, on est là, je pense, pour accompagner
25:24 les projets de vie de nos collaborateurs,
25:26 et la mobilité ça en fait partie,
25:28 on a quand même une chance, c'est d'avoir
25:30 un maillage national et international,
25:32 qui permet justement de faciliter
25:34 ces parcours, donc on en profite,
25:36 et on essaie de faciliter la communauté.
25:38 - C'est le cas aussi chez L'Oréal,
25:40 c'est important de le dire aussi,
25:42 pardon Philippe.
25:44 - Absolument, il y a un chiffre
25:46 intéressant à partager, c'est les 1 600 expatriés
25:48 qu'on a aujourd'hui, dans le monde entier,
25:50 dont la moitié est français,
25:52 et les vieilleux,
25:54 donc à un niveau beaucoup plus junior,
25:56 on a à peu près 200 vieilleux par an,
25:58 je ne parle même pas des stages,
26:00 etc,
26:02 donc absolument, ça fait partie de notre
26:04 façon de développer, parce que vous posiez la question
26:06 tout à l'heure, il suffit pas
26:08 de recruter, il faut les fidéliser,
26:10 et pour nous, la mobilité
26:12 fonctionnelle,
26:14 mais aussi géographique, est un levier
26:16 extrêmement important et stratégique. - Kamel Medjabra,
26:18 une dernière question, on est à la station de la Coupe du monde de rugby,
26:20 quand vous étiez à Decathlon, Londres, vous arriviez
26:22 à vendre des maillots du 15 de France aux Anglais ?
26:24 - C'était assez compliqué, j'arrivais plus à leur vendre
26:26 des vélos, effectivement.
26:28 - Vous avez appris français à Londres, peut-être ?
26:30 - Effectivement, on verra.
26:32 - Restez avec nous dans un instant,
26:34 un autre acteur incontournable, en tout cas,
26:36 leader européen de la distribution d'électroménagers
26:38 et de loisirs, le groupe FNAC,
26:40 avec pas mal d'opportunités, Tiffany Foucault
26:42 sera avec nous, DRH de ce groupe
26:44 FNAC Darty, restez avec nous,
26:46 on est ensemble avec Jérôme Lavernie,
26:48 notre expert emploi jusqu'à 20h, à tout de suite.
26:50 - 19h20, les vraies voies
26:52 de l'emploi, Jérôme Lavernie.
26:54 - Avec Jérôme Lavernie, nous découvrons,
26:56 enfin, on ne découvre
26:58 pas de belles entreprises, en tout cas,
27:00 parce qu'on les connaît, mais peut-être les roues,
27:02 justement, de l'emploi
27:04 au sein de certaines entreprises,
27:06 et le groupe FNAC Darty, leader européen
27:08 de l'univers de la maison et du loisir,
27:10 a pas mal d'opportunités,
27:12 énormément d'opportunités à présenter,
27:14 avec Tiffany Foucault, merci d'être avec nous.
27:16 Bonsoir, vous êtes DRH, groupe FNAC Darty.
27:18 - Bonsoir. - Jérôme,
27:20 encore une belle entreprise,
27:22 qui aussi, forcément, peut donner envie
27:24 sur l'affichage
27:26 de recrutements possibles.
27:28 - Pas seulement belles, ce sont également des grandes entreprises,
27:30 et autre chose, ce sont des entreprises
27:32 partout, sur l'intégralité du territoire.
27:34 Autrement dit, qui ont
27:36 une gestion telle, qu'indépendamment
27:38 des impératifs de rentabilité,
27:40 eh bien, on est bien heureux de pouvoir les retrouver
27:42 sur n'importe quel territoire, et de
27:44 permettre, par conséquent, aux mêmes habitants
27:46 de ces territoires, de pouvoir y rester
27:48 et d'avoir des échanges.
27:50 Donc, mobilité professionnelle, on en a parlé,
27:52 mobilité géographique, elle est également possible,
27:54 et progression de carrière,
27:56 on en parlait juste avant la pause, mais bien évidemment,
27:58 des perspectives de formation sur
28:00 des métiers, pour lesquels parfois,
28:02 il n'y a pas de diplôme
28:04 imparti dans les écoles traditionnelles.
28:06 - Tiffany Foucault,
28:08 le profil FNAC et le profil
28:10 Darty, puisque ce sont deux distributeurs
28:12 du même groupe, mais assez différents,
28:14 FNAC, par exemple, fait du brun et de la culture,
28:16 des produits bruns, c'est-à-dire télévision,
28:18 hi-fi, etc., alors que, par exemple,
28:20 Darty fait du blanc, lave-linge, lave-vaisselle,
28:22 - Et d'électroménager. - Et du petit électroménager,
28:24 etc. Est-ce que vous cherchez les mêmes profils,
28:26 vous, en tant que DRH ?
28:28 - On cherche les mêmes profils à partir du moment
28:30 où ce qui nous importe, c'est d'avoir à la fois
28:32 la passion des produits, et également
28:34 une envie d'être au contact des clients,
28:36 une vraie motivation, ce qu'on appelle
28:38 les soft skills, donc c'est beaucoup ça qu'on va
28:40 aller regarder. - Sachant que trois employés
28:42 sur quatre sont au contact des clients chez vous.
28:44 - Sachant qu'énormément de nos employés,
28:46 en effet, sont au contact des clients,
28:48 y compris sur des métiers qu'on imagine moins,
28:50 des métiers de livraison,
28:52 des métiers de technicien,
28:54 je rejoins ce que disait Kamel,
28:56 sur les métiers techniques
28:58 pour lesquels on est obligé de former,
29:00 notamment ce que vous disiez, Jérôme,
29:02 parce qu'on n'a pas suffisamment
29:04 de compétences disponibles.
29:06 - Est-ce que ça veut dire aussi que, chez vous,
29:08 forcément, on se reforme systématiquement,
29:10 puisque la technologie, l'innovation
29:12 des produits que vous vendez
29:14 fait que nous oblige aujourd'hui à se reformer ?
29:16 - On se reforme en permanence
29:18 et c'est vraiment très important.
29:20 Ça fait partie des messages qu'on passe à nos collaborateurs
29:22 qui permettent aussi d'avoir
29:24 une mobilité dans le groupe.
29:26 On propose des formations qui sont soit des formations
29:28 justes pour rester bien à l'aise
29:30 dans son poste,
29:32 notamment sur les nouvelles technologies qui évoluent tout le temps,
29:34 mais aussi sur des métiers différents.
29:36 Donc on propose des reconversions.
29:38 On est très conscients, par exemple,
29:40 du fait que certains métiers
29:42 qu'on a appelés chez nous à fort impact physique,
29:44 par exemple les métiers de la livraison,
29:46 si on veut pouvoir s'adresser
29:48 à des seniors, continuer
29:50 à les garder dans le groupe, il faut, à un moment donné,
29:52 qu'on leur permette, s'ils le souhaitent,
29:54 de faire une reconversion,
29:56 de se former à un nouveau métier
29:58 complètement.
30:00 - Et là, Jérôme Lavernie,
30:02 vous avez mis en place
30:04 une sorte d'école aussi
30:06 au sein du groupe,
30:08 qui est franchement une très bonne idée.
30:10 - Alors, on a mis en place une école.
30:12 On a la chance d'avoir
30:14 un centre de formation complètement intégré chez nous,
30:16 avec à la fois des formations
30:18 un peu classiques qu'on va retrouver dans d'autres
30:20 écoles, également un CFA,
30:22 donc un centre de formation
30:24 pour les apprentis, et notamment
30:26 autour de tous ces métiers techniques,
30:28 de la livraison, parce qu'on a un
30:30 enjeu énorme de pouvoir former
30:32 des techniciens réparateurs.
30:34 Je le dis, c'est important, on en cherche énormément,
30:36 on en cherche qui viennent de tous
30:38 horizons, on n'a pas de prérequis
30:40 de compétences, et ce sont
30:42 des métiers qui sont magnifiques,
30:44 et qui sont les métiers de demain, en fait.
30:46 - Et vous les formez pour tout réparer,
30:48 d'un écran plat
30:50 à un lave-linge ? - Exactement.
30:52 - Et ce qu'il y a dans le sens de l'histoire, de réparer.
30:54 On le rappelle, c'est ce qu'on disait tout à l'heure.
30:56 - On a souvent trop pleuré sur l'obsolescence
30:58 programmée et à juste titre.
31:00 - Donc, en effet, l'enjeu,
31:02 c'est de les former, c'est essentiel
31:04 pour l'avenir.
31:06 Donc, on les forme à tout,
31:08 sur 12 mois, ils intègrent notre centre de formation
31:10 sur 12 mois, alors qu'on fait soit directement,
31:12 soit en partenariat avec d'autres CFA.
31:14 Partout en France, c'est la spécificité,
31:16 on est vraiment présents sur tout le territoire.
31:18 On les forme pendant 12 mois, il faut savoir qu'un
31:20 bon technicien, quelqu'un qui se sent à l'aise dans son
31:22 poste, c'est 3 à 5 ans, pour vraiment
31:24 bien maîtriser l'ensemble des produits,
31:26 et être complètement à l'aise. - D'accord. - Ça peut être l'antichambre
31:28 ensuite, pour devenir conseiller en vente,
31:30 puisque connaissant les produits et sachant les réparer,
31:32 on est mieux à même de pouvoir le conseiller.
31:34 - Alors, ça peut,
31:36 ça peut être une évolution
31:38 vers un métier de vente, ça peut être une évolution vers un
31:40 poste de manager, de responsable,
31:42 on propose énormément de
31:44 mobilité, énormément d'évolution
31:46 dans le groupe. - On vous rappelle
31:48 quand même que c'est plus de 900 magasins
31:50 un petit peu partout en France, donc ça veut dire que
31:52 la mobilité dont vous parlez, c'est-à-dire qu'on peut
31:54 effectivement être détaché sur d'autres régions
31:56 que celles
31:58 dans lesquelles on a appris, par exemple. - Tout à fait.
32:00 On peut changer de métier,
32:02 on peut changer de région, on peut
32:04 changer d'enseigne, parce qu'on le disait,
32:06 c'est pas la même chose malgré tout d'être chez Darty
32:08 et d'être chez Fnac, c'est pas la même réalité,
32:10 ce ne sont pas les mêmes produits.
32:12 Également, Nature et Découverte fait partie du groupe,
32:14 la filiale
32:16 Wifix, qui répare aussi des smartphones
32:18 notamment, donc on a une
32:20 diversité de métiers très importante. - On a parlé
32:22 de l'international, L'Oréal et Descathlon
32:24 qui sont dans plein de pays, Fnac Darty
32:26 c'est présent aussi assez grandement à l'international.
32:28 - Alors, on est présent dans certains pays
32:30 européens,
32:32 donc il y a des mobilités qui sont possibles
32:34 qui ne sont pas les plus naturelles chez nous. - Il y a beaucoup de pays
32:36 dans lesquels j'ai vu la Fnac, personnellement.
32:38 - Alors, vous avez sans doute vu
32:40 soit des magasins qui sont dits intégrés,
32:42 donc qui sont des magasins propres, soit des magasins
32:44 franchisés. En effet, on a la chance d'être vraiment
32:46 présent grâce notamment à nos franchisés partout
32:48 dans le monde. - Alors, les objectifs
32:50 stratégiques aujourd'hui du groupe Fnac Darty
32:52 c'est effectivement le leadership
32:54 chez les femmes, par exemple ? - Alors, le leadership
32:56 chez les femmes, évidemment,
32:58 parce que c'est une question majeure, parce que
33:00 le fond, c'est qu'on est meilleur si on est
33:02 à parité, en fait. Ça permet d'avoir
33:04 une vraie diversité, c'est la diversité
33:06 de tout type de profil,
33:08 et on avait un enjeu important, on a un enjeu
33:10 toujours important, notamment dans certaines
33:12 filières métiers, dans lesquelles
33:14 on va retrouver ce qu'on appelle des métiers genrés,
33:16 alors les métiers de technicien, les métiers
33:18 de livreur, évidemment, qui sont plus masculins.
33:20 - C'est ce qu'on disait tout à l'heure avec Mickaël Kienle,
33:22 tout à l'heure de l'Oréal, on est dans la même
33:24 chose. - On est dans la même chose, et donc
33:26 on a pris cette question
33:28 depuis des années maintenant, pour faire
33:30 progresser les femmes, également pour
33:32 les former à oser évoluer,
33:34 parce qu'on s'était rendu compte qu'il y avait une vraie
33:36 limite, en fait, le plafond de verre
33:38 dont on parle, qu'elles se fixent,
33:40 qu'elles ont du mal à dépasser, n'osant pas
33:42 finalement postuler.
33:44 - Ou accepter.
33:46 - Alors que les garçons, ça les gêne pas du tout.
33:48 Ils se disent "on peut tout faire", et ils ont bien raison
33:50 en tout cas, ils ont bien raison.
33:52 - Vous vendez évidemment dans des magasins physiques,
33:54 vous vendez également par internet,
33:56 parce que vous dites que les "soft skills",
33:58 comme on dit maintenant en bon français,
34:00 le contact de clients c'est essentiel, là quand on
34:02 est derrière un écran, on vende par internet, c'est différent.
34:04 Les profils sont différents là, par exemple ?
34:06 - Alors là, les profils sont très différents, et
34:08 je rejoins ce qui a été dit précédemment, on va
34:10 rechercher des profils
34:12 qui sont des profils du digital, des profils
34:14 de data analyst, des profils
34:16 qui sont très spécialisés sur
34:18 tous les métiers du web, et
34:20 on en a énormément chez nous, parce qu'on est complètement
34:22 omni-canal, depuis très longtemps,
34:24 donc on a un vrai savoir-faire
34:26 sur cette partie-là, et des vrais beaux métiers
34:28 à offrir également dans
34:30 ces filières digitales et numériques.
34:32 - Deux petites conclusions en fait, on ne peut
34:34 être préféré qu'à la seule et unique condition d'avoir
34:36 une forte personnalité, et ces entreprises,
34:38 au-delà d'être les entreprises préférées des français,
34:40 et d'être de très grandes entreprises, sont des entreprises
34:42 qui ont une grande
34:44 identité, une grande personnalité.
34:46 Puis, un deuxième commentaire, on a retrouvé
34:48 le fameux diplôme
34:50 universellement partagé par les entreprises,
34:52 cette agrégation, ce CAP,
34:54 cette maîtrise et ce doctorat de soft skills.
34:56 Alors c'est bizarre, parce qu'il porte
34:58 un nom anglais, comme si les français
35:00 étaient naturellement pourvus des soft skills.
35:02 Ce qui dit
35:04 combien, en fait, peut-être une clé,
35:06 oui, immanquablement,
35:08 il est précieux d'être passionné par le sport,
35:10 ou par les livres, si on est
35:12 vendeur à la FNAC ou chez Decathlon,
35:14 et par les produits de beauté pour le real, mais
35:16 et si, au final, la clé, ce n'était pas
35:18 d'être tout simplement et tout bonnement,
35:20 et beaucoup plus joliment passionné par
35:22 les gens. - Oui, passionné par
35:24 l'entreprise, et c'est ce que,
35:26 en tout cas, j'ai l'impression, ce qui ressort
35:28 de cette, chez Decathlon, par exemple,
35:30 la passion, vous le disiez tout à l'heure, pour
35:32 le sport, par exemple, c'est ce qui,
35:34 finalement, c'est le trait
35:36 commun entre tous les employés
35:38 du groupe. - Exactement, et puis
35:40 on peut imaginer, derrière toutes les valeurs qui en découlent,
35:42 le goût pour l'effort,
35:44 la passion de l'autre, l'entraide,
35:46 la solidarité, donc finalement,
35:48 on a aussi de la chance d'être dans ce milieu
35:50 du sport, qui nous permet d'avoir de belles
35:52 valeurs derrière. - Alors, Michael
35:54 Guinley, vous, chez le Real,
35:56 on a l'impression que, finalement, c'est encore une entreprise
35:58 familiale, et vous traitez, en tout cas,
36:00 les employés comme une entreprise familiale.
36:02 - Je pense, malgré la taille,
36:04 parce qu'aujourd'hui, on a
36:06 quasiment 90 000 collaborateurs
36:08 dans le monde entier, on a gardé... - Comme nous, de l'équipe.
36:10 [Rires]
36:12 - On a vraiment su garder, préserver
36:14 cet esprit d'entrepreneur,
36:16 qui est extrêmement
36:18 important, non seulement pour les jeunes, mais les jeunes d'aujourd'hui,
36:20 la Gen Z, aujourd'hui,
36:22 ils sont vraiment très demandeurs
36:24 de ça, d'avoir un
36:26 impact,
36:28 non seulement sur le travail, mais
36:30 sur le monde. - Oui, c'est ça.
36:32 - Je pense qu'on a la chance, et c'est un travail
36:34 quotidien, au niveau du groupe,
36:36 de vraiment préserver ça,
36:38 encore une fois, malgré la taille.
36:40 - C'est ça. Et vous, Tiffany Foucault, finalement,
36:42 Fnac Darty, c'est l'esprit d'équipe,
36:44 puisque, en fait, tout est lié
36:46 chez vous. - L'esprit d'équipe,
36:48 et puis je dirais qu'on a une très belle mission,
36:50 j'en profite pour lui dire là, qui nous permet
36:52 d'avoir un bel écho
36:54 chez les jeunes, qui est s'engager pour
36:56 un choix éclairé et une consommation durable,
36:58 et qui se traduit dans tous
37:00 nos métiers, et notamment ceux de la vente,
37:02 ceux des techniciens, par exemple.
37:04 - Merci beaucoup, en tout cas. - Merci beaucoup.
37:06 - Merci à vous. - Mikaël Kinellet, vice-président en charge
37:08 du recrutement chez L'Oréal Group,
37:10 merci beaucoup, Kamel Majabrah,
37:12 directeur du recrutement
37:14 France Décathlon, et merci beaucoup
37:16 d'avoir été avec nous, Tiffany Foucault,
37:18 DRH Group Fnac Darty,
37:20 et merci Jérôme
37:22 Lavergne, directeur général
37:24 de lui-même, et de nous.
37:26 Voilà, c'est tout.
37:28 - C'est déjà très bien.
37:30 - Et merci Philippe, et merci
37:32 à notre équipe adorée
37:34 des vraies voix, merci de nous accueillir
37:36 tous les jours, on se retrouve demain à 17h.
37:38 - 17h, mais tout de suite, on va parler
37:40 rugby au cœur de la mêlée, François Triot,
37:42 et Dieu sait s'il y a à dire, puisqu'on connaît
37:44 le 15 qui débutera le match contre
37:46 la Namibie, après-demain, ce sera en direct
37:48 sur Sud Radio. - Passez une belle soirée, salut.

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