Les Vraies Voix de l'Emploi - Émission du 10 septembre

  • il y a 4 jours
Les Vraies Voix de l'emploi avec Nicolas Leroy, directeur du recrutement du groupe Fiducial et directeur du cabinet Ficoba ; Laurent Blanchard, DG de Michael Page France ; Marko Vujasinovic, CEO et cofondateur de Meteojob (Cleverconnect).


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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2024-09-10##

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Transcript
00:00Sud Radio, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
00:04Bienvenue les vraies voies de l'emploi, on est ravis de vous accueillir.
00:08Aujourd'hui on va vous parler d'avenir.
00:11Et pour m'accompagner, Nicolas Leroy est avec nous,
00:13directeur du recrutement du groupe Filles du Ciel et directeur du cabinet FICOBA.
00:16Ça va Nicolas ?
00:17Ça va très bien.
00:18Voilà, vous êtes co-animateur maintenant.
00:20C'est ça, je monte en grade.
00:22Allez, au sommaire de cette émission, la baisse des intentions d'embauche,
00:25la poursuite des tendances baissières, réduction des embauches,
00:28en CDI, secteur les plus impactés, les problèmes de remplacement,
00:31c'est le bilan de l'emploi que l'on va faire aujourd'hui pour cette rentrée
00:34avec deux acteurs incontournables, Nicolas.
00:37Oui, alors aujourd'hui on accueille deux acteurs incontournables
00:39du marché de l'emploi en France.
00:41On va accueillir Laurent Blanchard, directeur général du cabinet Michael Pech,
00:44qu'on ne présente plus, mais dont on parlera.
00:47Et puis on accueille aussi Marco,
00:49qui est aujourd'hui le fondateur et le créateur de Météo Job
00:55et du groupe Cleaver Connect.
00:57Ils vont pouvoir nous orienter sur le nouveau marché,
01:00sur l'actualité du marché et les grandes tendances.
01:03Allez, tout de suite, cette première partie avec Michael Pech.
01:06On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voies de l'emploi.
01:12Et Laurent Blanchard est avec nous,
01:13directeur général de Michael Pech France.
01:15Alors déjà pour qu'on comprenne bien, pour que les auditeurs,
01:17alors j'imagine qu'énormément d'auditeurs ont déjà au moins tapoté
01:21sur cette plateforme ou appelé l'une de vos agences.
01:25Mais pour revenir un petit peu sur l'ADN de Michael Pech,
01:27qu'on vous sert d'un poignet.
01:29Bonsoir à tous, Michael Pech, c'est le leader,
01:32Pech Group, c'est le leader en France du recrutement
01:35et de l'intérim sur les populations de cadres confirmés,
01:38de cadres premier niveau, mais également d'employés
01:41et de techniciens spécialisés.
01:42Donc on fait à la fois de l'intérim sur ces populations qualifiées,
01:45du recrutement permanent et du management de transition.
01:48Alors on est en France, mais aussi à l'étranger ?
01:51Absolument, nous sommes leaders, c'est une société mondiale,
01:54présente dans 36 pays, c'est le leader en France assez largement
01:59et c'est aussi le leader en Europe continentale,
02:01mais on est aussi présent en Asie, on est présent bien évidemment
02:04en Amérique centrale, en Amérique du Sud et en Amérique du Nord.
02:07Qu'est-ce qu'on vient chercher exactement chez vous ?
02:09Ce que viennent chercher nos clients, je pense que c'est à la fois
02:12un accès au marché, parce qu'on est sur tous ces marchés-là
02:15dans une vraie pénurie de candidats qualifiés.
02:17Il y a une grosse pénurie de candidats qualifiés en France,
02:19mais c'est vrai dans tous les pays occidentaux et plus largement.
02:22Donc on vient chercher des outils qui permettent d'aller chercher
02:24des candidats qui ne répondent pas spontanément aux annonces,
02:27ça c'est un point clé.
02:29Et puis on vient chercher chez Michael Page, je pense,
02:32une forme de qualité de prestation homogène et surtout enfin
02:36une expertise, puisque nos consultants qui interviennent
02:40sur différentes divisions, le commercial, HR, taxe, légal,
02:44l'IT, etc., sont tous des consultants spécialisés
02:47sur un métier en particulier.
02:48Donc ce que viennent chercher nos clients, c'est quelqu'un
02:50qui connaît très bien un métier.
02:52Le secteur, la filière...
02:53Exactement, et ce que viennent chercher les candidats,
02:55ce sont des gens qui comprennent leurs problématiques,
02:57à la fois en termes de compétences et puis en termes de recherche
03:00de manière très empathique.
03:02Si on revient sur vos clients, est-ce qu'aujourd'hui
03:04vous êtes plutôt orienté sur les petites entreprises,
03:06ou alors au contraire, est-ce que vous travaillez également
03:08sur des grands groupes ?
03:09Je pense que ça doit être très hétérogène,
03:11mais je voulais voir la typologie de client sur lequel vous étiez.
03:14C'est assez varié, effectivement.
03:16Les grands groupes représentent globalement un tiers
03:19de notre activité aujourd'hui,
03:21donc c'est une part conséquente,
03:23mais il reste deux tiers,
03:25qui sont à la fois des ETI, des PME-PMI,
03:28et dans une proportion un peu plus mince,
03:31des petites entreprises.
03:33Mais on a une clientèle très diversifiée.
03:35Mais ça veut dire que vous avez aussi des propositions,
03:37en tout cas de candidatures, entre-entre,
03:39chez vous, de dire, voilà, moi je cherche un job,
03:41trouvez-moi quelque chose ?
03:42Bien sûr, heureusement, il y a des gens qui viennent
03:45encore vers nous pour nous proposer les candidatures.
03:48C'est vrai que ce scénario-là, c'était le scénario majeur
03:51il y a une quinzaine d'années.
03:53Les gens venaient chez nous parce qu'ils étaient
03:55à la charge d'un poste, parce qu'ils étaient en poste
03:57ou parce qu'ils n'étaient pas en poste,
03:59et ils venaient nous adresser leurs candidatures.
04:01Aujourd'hui, une grande partie, 80% de notre activité,
04:05c'est véritablement d'aller chercher des candidats
04:07qui sont en poste,
04:09qui ne recherchent rien de particulier,
04:12et à qui on va proposer un nouveau challenge,
04:14une nouvelle opportunité.
04:15Sur quel sujet aujourd'hui,
04:17je me mets à la place d'une entreprise finalement,
04:20parce qu'on parle toujours des soft skills,
04:22aujourd'hui on parlait de compétences, de techniques,
04:25maintenant on parle d'ADN, de l'entreprise,
04:28de tous ces mots un peu nouveaux.
04:30Quand on va chercher quelqu'un,
04:32quand une grosse boîte ou alors une entreprise
04:35va chercher un nouveau collaborateur,
04:37va le voler à quelqu'un d'autre,
04:39qu'est-ce qui va lui vendre ?
04:41Ce qu'elle recherche déjà,
04:43c'est quand même des compétences techniques clés,
04:46quand on recherche quelqu'un qui est en data analysis,
04:49par exemple, pour parler de l'intelligence artificielle,
04:51il y a une compétence technique à maîtriser,
04:53et bien évidemment c'est un pré-requis.
04:55Mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
04:56les entreprises accordent plus d'importance aux soft skills,
04:58d'abord parce que le mode de travail
05:00est probablement plus collaboratif aujourd'hui,
05:02parce que les outils technologiques évoluant,
05:04finalement la compétence technique,
05:05elle est amenée à devenir obsolète un peu plus vite,
05:07et donc ce qui compte,
05:08c'est la capacité des candidats et des employés
05:11à être capables de suivre des évolutions technologiques,
05:13à apprendre, à se remettre en question,
05:15à travailler ensemble.
05:16Donc c'est vrai que la compétence technique
05:18et les soft skills,
05:19c'est vraiment la recette gagnante aujourd'hui
05:20pour les candidats qui cherchent un poste,
05:22c'est véritablement ce que recherchent les entreprises.
05:24Est-ce que sur une guerre des talents aujourd'hui,
05:26on peut dire que l'outil essentiel pour vous,
05:28pour aller chercher des candidats,
05:29c'est la chaise de tête ?
05:30Ou alors est-ce qu'au contraire,
05:31il y a encore des candidats
05:32qui postulent en majorité chez vous ?
05:34Je dirais qu'il faut tout pour faire un monde,
05:36comme il y a un taux de chômage,
05:38vous le savez, qui est de 7,5 à peu près en France,
05:40mais sur les populations qualifiées sur les cadres,
05:42il est aux alentours de 3-4%.
05:44Donc il est extrêmement bas sur les populations
05:46qui nous sont demandées par les entreprises.
05:48Donc il faut à la fois considérer ceux qui viennent,
05:50il faut faire de la chasse de tête
05:52dans l'idée un peu historique qu'on a
05:54de descendre des organigrammes quand c'est nécessaire.
05:57Et puis aujourd'hui, on travaille beaucoup
05:58sur des techniques de profiling,
06:00c'est-à-dire qu'on est capable,
06:01par les habitudes de consommation du web
06:04des internautes, des salariés,
06:07de savoir que telle personne qui fréquente tel site
06:09qui va consulter la météo de Toulouse,
06:11elle est probablement à Toulouse,
06:12qui va consulter des sites aéronautiques
06:13qu'elle travaille probablement dans l'aéronautique,
06:15et puis qui va regarder des sites
06:17en rapport avec la finance et la comptabilité,
06:19et ça, ça nous permet d'établir un profil.
06:21Et donc d'un seul coup, d'apparaître sur l'écran
06:23d'un spécialiste par exemple de la comptabilité
06:26et lui proposer un poste en rapport
06:28avec sa situation d'aujourd'hui.
06:30Alors qu'il n'est pas en recherche d'emploi.
06:32C'est des annonces qui nous poursuivent
06:34dès qu'on voit sur un site
06:36qui nous intéresse.
06:38Si elles vous poursuivent, c'est que vous êtes très employable, Nicolas.
06:40En matière d'éthique,
06:42d'aller voler, entre guillemets,
06:45les talents de concurrents,
06:48de choses comme ça,
06:49quelle est finalement la part d'éthique
06:51d'une société comme Michael Page
06:53ou entreprise ?
06:55Comment on travaille ça ?
06:56Ce qui est essentiel pour nous,
06:58quand on travaille pour un client
07:00et quand on va recruter des collaborateurs pour ce client,
07:02nous sommes en France,
07:04sur nos quatre marques,
07:05il y a à peu près 700 consultants.
07:07Donc on a un éclairage
07:09et un accès au marché qui est très large.
07:11Et ce qui est essentiel pour nous,
07:13c'est d'avoir des chartes très très claires
07:14et surtout qu'on respecte,
07:15notamment si on va identifier
07:17les candidats pour une entreprise,
07:18recruter pour une entreprise,
07:20ne pas resoliciter ce candidat
07:22une année, deux années, trois années,
07:24quatre années plus tard.
07:25Parce que l'entreprise, comme le candidat,
07:27a une mémoire et bien évidemment,
07:28quand une entreprise a fait appel à nous
07:30pour avoir de nouveaux talents,
07:31elle compte sur nous pour ne pas venir lui enlever
07:33quelques années plus tard.
07:34Donc il faut être très clair vis-à-vis de ça.
07:35Et on met combien de temps
07:36entre le moment où finalement on chasse,
07:38votre client arrive en disant
07:40j'ai besoin de tel profil
07:42et le moment où vous le trouvez,
07:44c'est quoi la moyenne en fait ?
07:45On ne se rend pas compte.
07:46Est-ce que c'est quasi immédiat
07:47parce que vous avez déjà identifié
07:49des personnalités dans les radars
07:52ou ça met beaucoup de temps ?
07:53Il y a des marchés qui ne se ressemblent pas.
07:55C'est une sorte d'OPA,
07:56on a l'impression que c'est le temps long.
07:58Il y a des marchés qui vont très vite.
08:00Le management de transition,
08:01des directions opérationnelles,
08:03d'usines, d'achats, DRH, etc.
08:06Parce qu'on a des viviers de candidats
08:08dont on sait qu'ils arrivent en fin de mission
08:10ou qui sont entre deux missions
08:11et sur lesquels on peut positionner en une semaine.
08:15Quand on est en intérim,
08:16y compris en intérim management,
08:18en comptabilité, en finances,
08:20on peut aller très très vite.
08:21Quand on est sur du recrutement permanent,
08:23sur des profils spécialisés,
08:24c'est vrai que la majorité des candidats
08:26qu'on va adresser sont en poste.
08:27Et donc il y a de toute façon un délai
08:29qui n'est pas incompréhensible
08:30mais qui existe, c'est celui du préavis.
08:32En France, il est de trois mois,
08:33alors il se réduit quelquefois à deux mois,
08:34quelquefois à un, mais rarement moins.
08:36Tout dépend de la négociation.
08:37Tout dépend de la négociation, exactement.
08:39Et puis ensuite, il y a le temps de recherche
08:41et le temps de validation des entreprises.
08:43Parce qu'une entreprise qui cherche
08:44à prendre quelqu'un en CDI,
08:45elle veut s'assurer que c'est le bon.
08:47Elle veut faire rencontrer son futur collaborateur
08:50par un certain nombre de personnes
08:51et ça, ça peut prendre un mois, un mois et demi.
08:54Vous restez avec nous,
08:55on en parle dans un instant.
08:56Dans un instant, Météo Job,
08:58ça aussi, bien entendu,
08:59vous en avez entendu parler.
09:00Vous êtes certainement aussi à les pieds notés.
09:02Vujazinovic, est-ce que je l'ai bien dit ?
09:06Magnifique.
09:07Je me suis balancé, je m'excuse.
09:10Mon père était serbe,
09:11c'est pour ça que je vous le disais.
09:12Serbo-croate, je crois.
09:13On en parle dans un instant avec vous.
09:15On parle de recrutement, bien sûr.
09:16On est ensemble jusqu'à 20h.
09:1820h, c'est ça ?
09:19Avec Nicolas Leroy, tout de suite.
09:29On est ravis de vous accueillir avec Nicolas Leroy.
09:32Les vraies voies de l'emploi, aujourd'hui.
09:34Météo Job est un site de recherche d'emploi
09:36qui s'inscrit dans la catégorie
09:38des Pure Players dédiés à l'emploi,
09:39c'est-à-dire que la publication
09:40et la diffusion d'offres d'emploi
09:41déposées par les recruteurs.
09:43Avec notre invité, Nicolas Leroy.
09:46Allez-y, Nicolas.
09:47Alors, Marco Vujazinovic,
09:49vous êtes CEO et cofondateur de Cleaver Connect,
09:52mais on connaît surtout Météo Job.
09:54Donc, vous pouvez nous présenter justement vos groupes.
09:57Le groupe, oui.
09:58Le groupe, votre présence.
10:00Absolument.
10:01On a effectivement deux activités.
10:02L'édition et l'opération de site MétéoJob.com,
10:05ce site emploi.
10:06Et puis, la deuxième activité,
10:07c'est une activité de logiciel.
10:09On équipe les entreprises en logiciel de recrutement
10:12pour transformer leur processus de recrutement
10:15pour en parler également.
10:16D'accord.
10:17Ça veut dire qu'eux-mêmes sont capables
10:20d'aller chercher grâce à ce logiciel ?
10:22C'est-à-dire qu'en fait, on en parlera.
10:24Avec Météo Job,
10:25on envoie énormément de candidats,
10:27on fait plein de recrutements,
10:28mais ce qui est très important aussi,
10:30c'est que les entreprises gèrent de manière très efficace
10:34leur candidature.
10:35Et même au-delà de ça,
10:37il y a vraiment un sujet de transformation
10:40du processus de recrutement des entreprises.
10:42Je vous donne un exemple.
10:44On en parlera.
10:45On va rentrer au cours des années,
10:48progressivement,
10:49vers une pénurie extrême de candidats
10:52par une baisse des populations actives
10:54qui va générer des problématiques
10:57de plus en plus importantes
10:58de recrutement de plus d'entreprises.
10:59Et donc, la question,
11:01c'est ce que vous disiez tout à l'heure,
11:03c'est qu'il y a 17% de candidats qui sont actifs,
11:06et puis il y a 83% de candidats qui sont passifs.
11:09Et pour recruter,
11:10il va falloir à la fois être au contact
11:12avec ces candidats actifs,
11:13mais aussi les candidats passifs.
11:15Et donc, un des exemples,
11:17c'est ce qu'on appelle la coopération digitale.
11:19Chaque salarié de l'entreprise
11:21a 300 contacts,
11:23sur Facebook, Instagram, WhatsApp.
11:25Comment on active les contacts des salariés
11:28pour aussi recruter ?
11:29Donc, toute cette partie logicielle
11:32est aussi très importante,
11:33très intéressante,
11:34puisqu'il y a effectivement besoin
11:37de transformer les processus
11:39de recrutement des entreprises.
11:41Pardon, je vous coupe Nicolas Leroy.
11:43Ça veut dire que c'est très intéressant
11:45ce que vous dites.
11:46La coopération,
11:47c'est aussi peut-être une partie
11:50qui est déjà gagnée dans le recrutement.
11:52C'est-à-dire que quand vous cooptez quelqu'un
11:54et que vous êtes censé
11:55être vous-même un bon candidat,
11:57ça change quelque chose
11:59au niveau du recrutement ?
12:00C'est surtout que s'il y a
12:02beaucoup de métiers,
12:03on en parle, qui sont pénuriques.
12:04Oui, bien sûr.
12:05Donc, évidemment, par vos salariés,
12:07vous avez un contact
12:09avec un réseau de personnes.
12:12Et grâce à votre salarié,
12:15vous avez aussi peut-être
12:16un boost de votre marque employeur.
12:17D'accord.
12:18Vous aurez un niveau de réactivité
12:20qui sera supérieur à des gens
12:22que vous contactez
12:23et qui ne vous connaissent pas du tout.
12:24Là, chez vous,
12:25on est avec Météojobs.
12:26Vous vous distinguez par le recrutement en ligne.
12:29Oui.
12:30L'intelligence artificielle, j'imagine,
12:32fait beaucoup de travail chez vous ?
12:34Oui.
12:35La particularité de Météojobs,
12:36c'est qu'on est un des trois premiers
12:38sites d'emploi en France.
12:40Attention au micro, très proche.
12:41On traite à peu près un tiers
12:44des offres d'emploi du marché
12:45tous les jours.
12:46Et on a près de 10 millions d'actifs,
12:4810 millions de Français
12:49qui sont inscrits sur le site.
12:50On a plusieurs particularités.
12:52La première, c'est qu'en fait,
12:54ce site a été construit
12:55autour d'un système de matching,
12:57de l'IA.
12:58C'est Tinder, c'est ça que vous voulez dire ?
13:01Voilà.
13:02On a commencé il y a 15 ans.
13:03On a été le premier site, même mondial,
13:05à mettre du matching.
13:07Les sites d'emploi fonctionnaient
13:09comme des sites de petites annonces
13:10avec des moteurs de recherche mot-clé.
13:12Mais l'emploi, c'est extrêmement complexe.
13:14C'est 1000 métiers.
13:15Il y a déjà 1000 métiers.
13:16Il y a 10 000 manières d'appeler ces métiers.
13:18Et puis, évidemment,
13:19énormément de passerelles.
13:20Donc, une personne qui recherche un emploi,
13:22elle maîtrise un petit peu la sémantique.
13:24Elle maîtrise quelques mots-clés,
13:26mais elle ne maîtrise pas le marché
13:28dans sa complexité.
13:29Donc, nous, on s'est dit que ce qu'il fallait,
13:31c'est les systèmes de matching.
13:32C'est-à-dire que, par exemple,
13:33on télécharge son CV.
13:35On va extraire l'information du CV
13:38et le système de matching
13:39va automatiquement identifier
13:41des offres qui pourraient correspondre à ce CV,
13:43mais y compris avec des passerelles,
13:45des passerelles sémantiques,
13:46des passerelles de métier.
13:47Ça veut dire que deux personnes
13:49qui travaillent dans le même métier
13:50et qui utilisent des mots différents,
13:51à un moment donné,
13:52l'intelligence artificielle peut rapprocher ces mots ?
13:54Exactement.
13:55D'accord.
13:56Et d'ailleurs, les mots qui sont utilisés
13:57par les candidats
13:58ne sont pas toujours les mêmes mots
13:59que les mots qui sont utilisés
14:00par les entreprises.
14:01Et donc, ça, c'est extrêmement important
14:03puisqu'on a besoin de fluidifier ce marché.
14:05C'est ce qu'on fait sur MetoJob.
14:07Donc, les gens voient aussi des offres
14:08qu'ils ne verraient pas, en fait,
14:09des jobs qu'ils n'auraient pas vus ailleurs.
14:11Mais est-ce que ça participe à,
14:13peut-être, des années,
14:15si on revient à dix ans ou quinze ans en arrière,
14:17de dire que, finalement,
14:18on traitait des CV qui ne correspondaient pas
14:21à ce qu'on attendait,
14:22parce que, justement,
14:23il y avait un problème de sémantique, peut-être ?
14:25Oui, tout à fait.
14:26Absolument.
14:27Et puis, surtout,
14:28il y avait, à un moment donné,
14:30à l'époque, par exemple,
14:32en France Travail,
14:34avant même Pôle emploi,
14:35à la NPE,
14:36il y avait, effectivement,
14:37vous arriviez à la NPE,
14:38il y a quinze ans,
14:39la prescription, on peut en parler,
14:41les gens ne savaient pas vous positionner, en fait.
14:43Ils avaient des mots qui ne correspondaient pas.
14:45Enfin, ils n'arrivaient pas à rapprocher.
14:47Je vais vous donner mon exemple.
14:48Moi, quand j'étais pilote automobile,
14:50avant, c'était mon métier.
14:51Quand je suis arrivée et retournée en France,
14:53et je suis allée à la NPE,
14:55à l'époque,
14:56on m'a proposé chauffeur de taxi.
14:57Ben, j'ai dit, ben, non, en fait,
14:59c'est pas possible, c'est pas ça.
15:00Donc, c'est un vrai exemple, pour le coup.
15:02C'est vraiment, voilà,
15:03c'est très, très complexe.
15:04Cette sémantique est très complexe.
15:05C'est pour ça qu'on ne peut pas se limiter
15:06à utiliser des mots-clés.
15:07Il faut absolument pouvoir faire
15:09tout ce travail de correspondance
15:11entre les profils
15:13et les offres.
15:15Donc, finalement, la nouveauté,
15:16c'est un peu ce que vous disiez avec Laurent,
15:17c'est que vous-même, un job board,
15:18avant, c'était très passif.
15:19Vous attendiez que les candidats
15:20viennent postuler.
15:21Vous êtes, aujourd'hui,
15:22en train aussi de vous adresser
15:23directement aux candidats
15:25via cette approche, ce matching.
15:27Donc, aujourd'hui, vous vous adressez aussi
15:29à des candidats passifs, finalement.
15:30Absolument.
15:31Puisque quand, enfin,
15:32sur nos 10 millions d'inscrits,
15:33tous ne sont pas actifs.
15:35On est, effectivement...
15:36Vous allez les chercher.
15:38On a 10 millions d'inscrits.
15:40Il y en a à peu près, effectivement,
15:41à tout moment,
15:42il y en a à peu près 20%
15:43qui sont actifs,
15:4480% qui sont passifs.
15:45Et donc, on veut, évidemment,
15:46contacter des candidats
15:48qui sont passifs.
15:49Et donc, ça veut dire
15:50que des gens en poste
15:52sont parfois encore
15:53sur votre site
15:55et ils peuvent aussi être
15:57happés par des entreprises
15:58ou c'est assez rare ?
15:59Oui, parce qu'en fait...
16:00Non, non, tout à fait,
16:01parce qu'en fait, dans les gens en poste,
16:02enfin, donc, il y a à peu près...
16:04Enfin, où ces candidats passifs
16:06en fait, s'il y en a 80% environ,
16:09il y en a à peu près 28%
16:11qui sont à l'écoute,
16:12en permanence.
16:13Enfin, ce n'est pas toujours les mêmes,
16:14ça varie d'une année à l'autre,
16:16mais on a à peu près 28%
16:18des gens qui sont actifs.
16:19Et d'ailleurs,
16:20si on ajoute les 28%
16:21qui sont à l'écoute,
16:23les 28% qui sont à l'écoute
16:24plus les 17%
16:25qui sont actifs,
16:26on a à peu près la moitié
16:27des salariés
16:28qui sont en permanence,
16:29quelque part, à l'écoute.
16:31C'est représentatif
16:32du marché de l'emploi, ça ?
16:33Oui.
16:34Aujourd'hui, vous pensez
16:35que c'est les salariés
16:36qui sont potentiellement à l'écoute ?
16:3740 à 45% des gens
16:38qui sont ouverts finalement
16:39à des opportunités.
16:40Donc, il y a de moins en moins
16:41d'attachements à l'entreprise,
16:42c'est ça que vous voulez dire ?
16:43Il y a beaucoup plus de turnover
16:44qu'il y a à 20 ans ou 30 ans.
16:46Donc, ça veut dire
16:47qu'aujourd'hui,
16:48grâce à l'intelligence artificielle,
16:50vous savez à peu près,
16:51vous avez des chiffres assez précis
16:53justement sur le taux de rotation,
16:55sur l'âge,
16:56à quel moment on change de métier,
16:58on évolue, les reconversions,
16:59vous avez des chiffres là-dessus,
17:00j'imagine ?
17:01Oui, tout à fait.
17:02Allez-y.
17:04Ça me paraît énorme
17:05que 45% aujourd'hui des actifs
17:07soient potentiellement à l'écoute
17:08parce que ça voudrait dire
17:11effectivement que la chaise de tête,
17:12c'est vraiment aujourd'hui
17:13la méthode qui serait
17:14la plus pertinente.
17:16Donc aujourd'hui,
17:17si on sollicite un salarié,
17:18il y en a un sur deux qui écoutent ?
17:20Alors, il y en a un sur deux
17:24qui sont ouverts.
17:26Qui tendent une oreille.
17:27Mais ils ne vont pas dire
17:28qu'ils vont réagir
17:29à votre proposition.
17:30Et là, la complicité,
17:32c'est que vous avez
17:33beaucoup de concurrence
17:35entre toutes les entreprises.
17:36Et donc, les gens peuvent être contactés,
17:39mais ils ne sont souvent pas contactés
17:40par une seule entreprise,
17:42mais par de nombreuses entreprises.
17:43Donc effectivement,
17:44il y a un taux de réaction
17:46à votre sollicitation
17:47qui est faible.
17:48Donc c'est compliqué.
17:49Mettez au job,
17:50finalement,
17:51les grands métiers,
17:53c'est quoi ?
17:54Les grandes familles de métiers,
17:55c'est quoi ?
17:56Qu'est-ce qui tourne le plus chez vous ?
17:58Alors nous, on est tout à fait,
17:59on est un site généraliste
18:00et on est en gros
18:01représentatif de l'emploi en France.
18:03Donc on a,
18:04c'est assez intéressant,
18:06nos offres correspondent en gros
18:08à la répartition
18:10de la population active française.
18:11D'accord.
18:12Donc on a des...
18:13Du bâtiment, beaucoup, j'imagine.
18:15Alors on a effectivement,
18:16bâtiment, ça fait partie
18:17des grands secteurs.
18:18Les grands secteurs,
18:19c'est par exemple
18:20la commerce-distribution,
18:21c'est un grand secteur,
18:22il y a beaucoup d'emplois
18:23dans le commerce-distribution.
18:24La logistique.
18:25Il y a beaucoup d'emplois
18:26dans les services,
18:27la logistique-transport,
18:28dans la santé,
18:30dans l'industrie.
18:32Donc voilà,
18:33c'est la répartition
18:34de la population
18:35et puis aussi,
18:36c'est la répartition géographique.
18:37Nous, on n'est pas un site
18:38qui est spécialisé
18:39sur l'île-de-France.
18:40On a des gens qui sont
18:41en gros sur tout le territoire
18:42et des emplois
18:43sur tout le territoire.
18:44Et féminin, masculin,
18:47équilibré ?
18:48Alors en fait,
18:49on a un peu plus
18:50de femmes que d'hommes.
18:51Ah ?
18:52Même dans ces métiers-là ?
18:53C'est pas forcément
18:56le standard,
18:57enfin je veux dire...
18:58L'accueil ?
18:59Online,
19:00dans les sites online,
19:01enfin les sites internet,
19:02on n'a pas forcément
19:03de majorité de femmes.
19:04Nous, on a une légère majorité
19:05de femmes.
19:06On a presque 51% de femmes
19:07alors que sur l'internet,
19:08on est plutôt à 48%
19:09sur l'emploi.
19:10On a une petite
19:11prédominance de femmes.
19:12Eh bien, vous restez avec nous.
19:13On verra justement
19:14ce marché
19:15des deux côtés,
19:16bien entendu,
19:17des côtés Météo Job
19:18et Michael Petsch
19:19dans un instant.
19:20Vous pouvez bien sûr réagir
19:210800 26 300 300
19:22si vous avez des questions.
19:23Ils sont là pour répondre.
19:24On a trois professionnels
19:25autour de la table.
19:26Moi, je suis un peu stagiaire
19:27dans le métier.
19:28Donc voilà,
19:29on en parle dans un instant.
19:30A tout de suite.
19:31Sud Radio.
19:32Parlons vrai.
19:33Parlons vrai.
19:34Sud Radio.
19:35Parlons vrai.
19:36Sud Radio.
19:37Parlons vrai.
19:38Sud Radio,
19:3919h20,
19:40les vraies voies de l'emploi.
19:41Les vraies voies de l'emploi
19:42pour m'accompagner,
19:43bien entendu,
19:44en co-animateur Nicolas Leroy.
19:45S'il fait ses débuts
19:46en co-animateur,
19:47directeur du recrutement
19:48du Compte-Pied-du-Ciel
19:49et directeur du cabinet
19:50FICOBA.
19:51Ça va ?
19:52Ça va très bien.
19:53Oui, ça va bien sûr.
19:55Avec Laurent Blanchard
19:56qui est avec nous,
19:57directeur général
19:58de Michael Bench France.
19:59Merci en tout cas
20:00d'avoir accepté mon invitation.
20:01Et Marco,
20:02you, you,
20:03je vais y arriver,
20:04à vous,
20:05Yadizinovic.
20:06Voilà, c'est ça.
20:07À peu près,
20:08à peu près.
20:09Je le dirai bien
20:10à la fin de l'émission,
20:11CEO des fondateurs
20:12de Météo Job
20:13qui fait partie
20:14d'un groupe
20:15un peu plus important,
20:16bien entendu.
20:17On en a parlé
20:18il y a quelques instants
20:19qui est Clever Connect.
20:20Sur ce sujet,
20:21finalement,
20:22du marché de l'emploi 2024,
20:23on arrive à la fin de l'année.
20:24Où est-ce qu'on en est ?
20:25Par exemple,
20:26aujourd'hui,
20:27est-ce qu'il y a une relance ?
20:28Est-ce qu'il y a des nouveautés ?
20:29Il n'y a pas véritablement
20:30de relance.
20:31Le référentiel,
20:32c'est celui
20:33des trois dernières années
20:34qui était un marché
20:35extrêmement dynamique.
20:36Extrêmement dynamique
20:37comme rarement
20:38on l'a connu.
20:39Et c'est vrai
20:40que le comparatif 2024
20:41est moins flatteur.
20:42Les entreprises
20:43ont moins recruté,
20:44elles se sont moins développées.
20:45On a eu
20:46une stabilisation,
20:47enfin une baisse
20:48dès la fin
20:49de l'année 2024.
20:50On a eu
20:51une baisse
20:52de création
20:53de l'année 2023
20:54et puis
20:55moins de création d'emplois
20:56quand même tout au long
20:57de l'année 2024.
20:58L'année n'est pas mauvaise.
20:59Encore une fois,
21:00on a un référentiel
21:01qui est très élevé
21:02par rapport aux années précédentes.
21:03Mais c'est vrai
21:04qu'il y a une forme
21:05de stabilisation
21:06indiscutablement
21:07du nombre de créations d'emplois,
21:08du nombre de postes.
21:09Et parallèlement,
21:10comme le disait Marco tout à l'heure,
21:11il y a un phénomène
21:12qui est lié à la géologie
21:13qui est celui de la démographie.
21:14Et en France,
21:15la démographie,
21:16comme dans plein
21:17de pays occidentaux,
21:18elle n'est pas favorable
21:20La population active
21:21atteint son pic en 2025.
21:22Et donc,
21:23il y a,
21:24malgré cela,
21:25une véritable difficulté
21:26pour trouver
21:27les profils adaptés.
21:28Marco Vujasinovic,
21:29vous faites le même constat
21:30que lui ?
21:31Oui, absolument.
21:32Alors nous,
21:33on a connu
21:34une croissance
21:35assez exceptionnelle
21:36du nombre d'emplois
21:37sur notre site
21:38après post-Covid.
21:39Donc,
21:40il y a eu
21:41un boom considérable.
21:42Nous,
21:43ça a continué
21:44jusqu'au premier trimestre 2024.
21:45Donc,
21:46on était encore
21:47en croissance
21:48par rapport
21:49à l'année précédente.
21:50A peu près 8%.
21:51Donc,
21:52premier trimestre 2024
21:53par rapport au premier trimestre 2023.
21:54Ensuite,
21:55ça s'est stabilisé.
21:56Et ensuite,
21:57on a un peu baissé.
21:58Là,
21:59on est revenu
22:00en gros à 2023.
22:01Donc,
22:02on a l'impression
22:03que les choses
22:04se ralentissent un peu.
22:05Mais il faut prendre
22:06un peu de hauteur
22:07parce que,
22:08en réalité,
22:09on est à un niveau
22:10d'activité
22:11extrêmement élevé.
22:12Il y a actuellement
22:13à peu près un million
22:14d'emplois
22:15qui sont proposés
22:16quotidiennement
22:17en France.
22:18Ce qui me semble
22:19énorme.
22:20C'est énorme.
22:21Et,
22:22en fait,
22:23c'est un niveau
22:24qui est très au-dessus
22:25du niveau
22:26pré-Covid.
22:27C'est-à-dire,
22:282018,
22:292019,
22:302017,
22:31on était sur des niveaux
22:32nombre d'offres
22:33autour de 700 000,
22:34800 000 offres.
22:35Donc,
22:36il peut y avoir des baisses,
22:37mais on reste
22:38sur un niveau
22:39très soutenu
22:40de nombre de recrutements
22:41qui sont effectués.
22:42Alors,
22:43on sort d'une année exceptionnelle.
22:44Est-ce qu'on sent bien
22:45le ralentissement économique ?
22:46Est-ce qu'il y a
22:47des aspects politiques,
22:48notamment avec
22:49le gouvernement
22:50qui est assez instable ?
22:51Est-ce qu'il y a
22:52des entreprises aujourd'hui
22:53qui ont,
22:54on va dire,
22:55ralenti
22:56leurs projets ?
22:57Est-ce que vous sentez
22:58justement
22:59ces diminutions
23:00par rapport
23:01à vos incertitudes politiques ?
23:02Nous,
23:03on n'a pas,
23:04en fait,
23:05on n'a pas senti
23:06d'impact
23:07significatif de ça.
23:08Si ce n'est que,
23:09effectivement,
23:10il y a eu quand même
23:11un flottement,
23:12je pense,
23:13de quelques semaines
23:14sur des nouvelles décisions.
23:15Les nouvelles décisions
23:16ne traduisent pas
23:17l'ensemble du marché de l'emploi.
23:18Ça s'est ressenti
23:19plus sur les cadres, non ?
23:20C'est probablement
23:21un peu plus ressenti
23:22sur les cadres
23:23après le deuxième tour
23:24des législatives.
23:25C'est vrai qu'on a
23:26une activité importante
23:27pour nous
23:28qui est le recrutement
23:29de cadres dirigeants
23:30page exécutive,
23:31avec des nouveaux projets
23:32et des investisseurs étrangers
23:33qui démarrent des projets
23:34en France,
23:35qui lancent des projets
23:36en France.
23:37Et on a pu observer,
23:38on en est l'observateur
23:39privilégié forcément,
23:40des interlocuteurs
23:41et des décideurs
23:42de grands groupes internationaux
23:43qui ont pris
23:44le temps de la réflexion
23:45alors qu'ils étaient
23:46en train de lancer
23:47des recrutements
23:48après le deuxième tour
23:49des législatives,
23:50craignant une politique
23:51qui serait peut-être
23:52un peu moins business friendly,
23:53un peu moins favorable
23:54au développement
23:55des entreprises.
23:56Et c'est vrai que
23:57pendant deux, trois semaines,
23:58il y a eu une forme
23:59de pause et d'attentisme
24:00qui, finalement,
24:01s'est conclue
24:02de manière assez favorable
24:03courant juillet.
24:04Vous parliez tout à l'heure
24:05sur Météo Job
24:06qu'il y avait à peu près
24:07un million de jobs
24:08à pourvoir.
24:09C'est ça ?
24:10C'est ce que vous disiez ?
24:11Nous, on gère
24:12après un tiers
24:13des offres.
24:14On a plutôt 300 000 annonces
24:15mais un million,
24:16c'est l'ensemble des annonces
24:17du marché.
24:18Mais est-ce que l'un et l'autre,
24:19vous savez,
24:20les profils existent
24:21pour ces métiers-là ?
24:24Est-ce qu'aujourd'hui
24:25les profils sont possibles
24:27ou est-ce qu'il va falloir
24:28former des gens, justement,
24:29pour rentrer dans ces entreprises ?
24:33Les profils,
24:34ils n'existent pas toujours
24:35en nombre suffisant.
24:36Il y a des secteurs aujourd'hui,
24:38depuis des années,
24:39on a une pénurie de main-d'oeuvre
24:40dans le secteur industriel.
24:41D'accord.
24:43Sur quel type de métier
24:44qu'on comprenne bien ?
24:45Sur...
24:46De la technique ?
24:47Oui, des techniciens,
24:49des gens qui vont faire
24:50de la maintenance,
24:51des techniciens de production,
24:53des ingénieurs,
24:55qualité, sécurité, environnement.
24:57Il y a plein de profils
24:58sur lesquels on est en pénurie.
25:00Et pourquoi ?
25:01On a une industrie,
25:02c'est vrai qu'il y a une volonté
25:03de relocalisation en France
25:04et on n'est pas pour autant
25:06sur des taux de croissance
25:07extrêmement forts
25:08mais l'industrie est un secteur important
25:09et parallèlement,
25:10le nombre d'élèves formés
25:12au métier industriel
25:13n'est pas suffisant.
25:14Donc là,
25:15il n'y a pas de correspondance
25:16entre les besoins et la formation.
25:18C'est un problème,
25:19il y a un vrai problème
25:20dans l'adéquation,
25:21il y a un décalage très important
25:24entre, quelque part,
25:26le marché des emplois
25:28et puis la population,
25:29y compris les formations.
25:31Donc ça n'est pas bien aligné
25:32même s'il y a eu des efforts
25:33qui ont été faits
25:34au cours des dix dernières années
25:35mais il y a beaucoup de décalage
25:36entre les besoins des entreprises.
25:38C'est pas évident
25:39de caler les orientations professionnelles,
25:44les orientations scolaires et professionnelles
25:46de tous les jeunes
25:47et puis ensuite le marché de l'emploi.
25:49Mais ça veut dire que
25:50les entreprises et les industries
25:52avancent beaucoup plus vite
25:53que finalement la formation.
25:55Ou alors c'est un problème
25:56d'attractivité aussi de filière.
25:58On revient toujours au même point.
26:00Il y a plusieurs phénomènes.
26:01D'abord,
26:02il faut quand on veut former des personnes
26:04par exemple,
26:05sur les métiers industriels,
26:06il faut bien évidemment
26:07avoir les formations adéquates.
26:08Donc il faut être capable
26:09de les former sur les bons métiers.
26:11Je pense que globalement,
26:12en France,
26:13on a le système qui le permet
26:14et puis ensuite,
26:15il faut qu'il y ait
26:16une forme d'attractivité.
26:17Et l'attractivité finalement,
26:18c'est ce qui fait qu'à un moment donné,
26:19un élève se dit
26:20« oui, je suis intéressé
26:21par les métiers de l'industrie »
26:22parce que c'est pas l'image
26:23d'épinal d'un métier un peu ancien
26:24mais au contraire,
26:25l'industrie par exemple
26:26aujourd'hui au niveau mondial,
26:27c'est le premier utilisateur de l'IA
26:29qui en a véritablement conscience.
26:31Et finalement,
26:32la révolution,
26:33l'industrie 2.0,
26:34la révolution industrielle,
26:35la capacité à gagner en productivité,
26:36elle est fortement liée à l'IA.
26:38Mais c'est vrai que dans
26:39les discussions qu'on peut avoir
26:41autour de nous,
26:42c'est pas une idée
26:43que tout le monde a en tête.
26:45Donc il y a un travail
26:46d'évangélisation,
26:47il y a un travail de formation
26:48à mener auprès des populations.
26:50Mais est-ce que les formations
26:51en interne des entreprises
26:52qui créent leurs « propres employés »
26:54et finalement,
26:55c'est un problème pour vous
26:56parce que du coup,
26:57vous perdez les clients ?
26:59Ou alors,
27:00vous donnez la possibilité
27:01d'ouvrir encore un marché ?
27:02D'abord,
27:03effectivement,
27:04pour donner quelques chiffres,
27:05il y a environ 60-65%
27:08des entreprises
27:10qui ont vraiment des difficultés
27:12de recrutement.
27:13Donc c'est à peu près
27:14deux tiers des jobs,
27:16des métiers.
27:17Il y a un tiers
27:18qui sont plus faciles,
27:19mais deux tiers,
27:20on est dans des problèmes
27:21de pénurie,
27:22des problèmes d'équilibre
27:23entre l'offre et la demande.
27:25Et cet élément de pénurie,
27:27il ne va faire que s'amplifier.
27:29Il est structurel.
27:30Il est lié
27:32à la transformation des métiers.
27:35Les métiers évoluent très rapidement.
27:37Et également,
27:38à la baisse de la population active.
27:40Donc on va avoir,
27:41au cours des cinq prochaines années,
27:43une baisse de la population active
27:45qui va augmenter les tensions.
27:47Donc face à ça,
27:48il y a plein de problématiques.
27:49Et je pense que c'est une bonne chose,
27:51évidemment,
27:52que les entreprises,
27:53et ce n'est pas du tout gênant pour nous,
27:54que les entreprises, par ailleurs,
27:55créent des centres de formation.
27:56Non, mais c'est nécessaire.
27:58Ça fait partie des solutions
28:00qui sont absolument nécessaires.
28:02Et sur quel secteur,
28:03vous sentez justement
28:04que la tension est la plus forte
28:05parce qu'il y a ce décalage structurel
28:06entre les gens formés
28:07et les besoins du marché ?
28:08Oui.
28:09Je pensais,
28:10il y a le bâtiment,
28:11il y a plein de secteurs.
28:12Mais sur quel secteur,
28:13vraiment,
28:14cette tension est la plus forte ?
28:15Ce qu'on a commencé à évoquer,
28:17il y a des secteurs de...
28:19L'informatique,
28:20de manière historique,
28:22est un secteur
28:23en très très forte tension.
28:25Mais effectivement,
28:26tous les métiers...
28:27Ce qui est assez dingue, d'ailleurs.
28:28Tous les métiers,
28:29ça a peut-être changé
28:30parce que l'IA est en train
28:31de transformer l'informatique.
28:32Mais tous les métiers
28:34d'expertise,
28:35de technicité,
28:36on l'a cité tout à l'heure,
28:37de technicien en maintenance,
28:39de mécanicien,
28:40tous ces métiers-là,
28:42il y a effectivement des pénuries,
28:43il y a des tensions.
28:45Voilà, donc c'est...
28:47Les pharmaciens,
28:49c'est un métier qui est en tension.
28:51Tous les métiers spécialisés,
28:53finalement, pratiquement tous
28:54sont en tension.
28:55Est-ce que chez Michael Page,
28:56vous avez un rôle aussi
28:57auprès de vos clients
28:59de les guider,
29:01peut-être sur la façon
29:02de recruter, bien entendu,
29:03mais surtout,
29:04peut-être sur les salaires aussi.
29:05Parce que retrouver
29:06de l'attractivité aussi,
29:08c'est avoir une vision
29:10un peu à 360 du job.
29:12Oui, il y a un rôle de...
29:14On pourrait dire de consulting
29:16face à une difficulté existante,
29:17d'essayer d'en identifier
29:18les raisons de cette difficulté.
29:20Quelquefois, ce sont des difficultés
29:21d'attractivité d'image,
29:23quelquefois, ce sont des difficultés
29:24de salaire, effectivement.
29:25Quelquefois, ce sont aussi
29:27des réflexes qui consistent
29:28à ne pas considérer
29:29100% d'une population.
29:30C'est vrai qu'il y a des métiers
29:31qui sont très masculins
29:33qui pourraient être
29:34un peu plus féminins.
29:35On a plein d'exemples,
29:36notamment dans la cybersécurité.
29:38Il y a eu énormément
29:39de reconversions professionnelles
29:41de femmes dans le domaine
29:42de la cybersécurité.
29:43Donc là, il y a la capacité
29:44aussi pour les entreprises
29:45qui acceptent de mettre
29:46en place des formations,
29:47d'aller chercher des populations
29:49au-delà des populations habituelles.
29:51Et ça, ça peut répondre
29:52par exemple à un problème
29:53de pénurie.
29:54Allez, on reste ensemble.
29:55On revient dans quelques instants.
29:56On fait une petite pause.
29:57On verra d'ailleurs
29:58si les JO ont eu un effet
30:00peut-être sur l'emploi.
30:01Et plein de bénévoles
30:03et plein de gens
30:04se sont mis finalement
30:05à travailler,
30:06à donner des coups de main.
30:07Peut-être que ça a fait
30:08réfléchir certains.
30:09On en parle dans un instant.
30:10On est ensemble jusqu'à 20h.
30:11A tout de suite.
30:21Les vraies voix de l'emploi
30:22ce soir avec nos deux invités
30:24qui ont eu la gentillesse
30:25de venir.
30:26Marco Vujasinovic
30:28qui est CEO et cofondateur
30:30de Météo Job.
30:31Et puis, nous avons
30:32Laurent Blanchard,
30:33directeur général
30:34de Michael Page France.
30:35Je vous le disais
30:36juste avant la pub.
30:37Forcément, on sort
30:38d'un événement planétaire
30:40puisqu'on parle des JO
30:42qui, pendant deux ans
30:43en amont des JO,
30:44a généré énormément
30:46de discussions
30:49autour de l'emploi,
30:50de l'accueil,
30:51de la sécurité,
30:52de métier,
30:53de la technique,
30:54de tout un tas de choses.
30:55Le groupe LVMH
30:57qui a montré
30:58ses savoir-faire,
30:59l'artisanat.
31:01En fait, finalement,
31:03outre les athlètes,
31:04le cœur des JO,
31:05c'était l'emploi
31:06pendant deux ans
31:07en disant
31:08comment on va faire
31:09dans tous ces gens.
31:10Et ce qui est intéressant
31:11de voir aujourd'hui,
31:12c'est si on se projette
31:13dans un mois, deux mois, six mois,
31:14est-ce que l'effet JO
31:16va avoir un impact
31:19sur l'entreprise
31:21et sur l'économie ?
31:23Oui.
31:24Alors, oui.
31:25En fait, on estime,
31:27enfin, nous,
31:28on pense surtout
31:29que ça peut avoir
31:30un impact économique.
31:32On en parlait tout à l'heure,
31:33c'est peut-être
31:350,2 points, 0,3 points,
31:37un peu plus de croissance.
31:39Et donc, l'emploi
31:40est totalement lié à la croissance.
31:42Donc, quand vous gagnez 0,2 points,
31:430,3 points,
31:44ça fait finalement plus d'emplois.
31:45Donc, cet impact-là,
31:46oui, si on a
31:470,2 points, 0,3 points de croissance,
31:49ça va concrètement se traduire
31:51en emploi supplémentaire.
31:53Et selon vous, oui ?
31:54Oui, je suis complètement aligné.
31:56La croissance égale emploi,
31:57il y en a un peu plus.
31:59Après, la difficulté,
32:00c'est pour les personnes,
32:02effectivement, on les évoquait,
32:03qui ont pu être formées
32:04dans le cadre de l'accueil,
32:05de la sécurité,
32:06de trouver des opportunités
32:07désormais,
32:08une fois que les JO sont passées,
32:09de manière à rester
32:10sur ces métiers-là
32:11et s'insérer
32:12sur le marché de l'emploi.
32:13Oui, mais ça,
32:14c'était des gens
32:15qui n'étaient pas du tout,
32:16enfin, qui n'avaient pas
32:17ces compétences à l'époque.
32:18Donc, ça veut dire
32:20que ce sont des métiers
32:21qui vont peut-être s'alléger.
32:22Enfin, la tension
32:23sur ces métiers-là
32:24va s'alléger.
32:25Donc, ça a un effet.
32:26Ça a forcément un effet.
32:27Un effet positif
32:28pour l'entreprise
32:29qui aura moins de difficultés.
32:31Absolument.
32:32Sur les autres métiers,
32:33aujourd'hui,
32:34les autres filières,
32:35quand on se projette
32:36en 2025,
32:37on sait que la filière
32:38construction,
32:39immobilier,
32:40tous ces métiers du bâtiment
32:41sont forcément en tension.
32:42Il y a des entreprises
32:43qui ont déposé le bilan
32:45parce que la construction neuve
32:48a été fortement ralentie.
32:50Est-ce que c'est des choses,
32:51enfin, en tout cas,
32:52c'est des postes que vous sentez
32:53aussi très fragiles ?
32:54Nous, on voit, en fait,
32:56il y a quelques domaines
32:57qui ne sont pas ralentis,
32:59clairement.
33:00La construction,
33:01on a aussi un petit peu
33:03de tassement sur
33:04la logistique transport.
33:06D'accord.
33:07Donc, ça, c'est un deuxième domaine.
33:09Après, sur tout le reste,
33:11nous, on voit plutôt
33:13toujours de la tension.
33:14On voit la tension dans la santé,
33:16le commerce distribution,
33:18l'informatique,
33:19l'industrie.
33:21L'industrie,
33:22particulièrement l'aéronautique
33:23et la défense,
33:25sont recrutées énormément.
33:27Donc, on est quand même,
33:29globalement,
33:30on reste dans la plupart
33:31des domaines
33:32avec une tension.
33:33D'accord.
33:34Est-ce que Michael Page,
33:35on parle beaucoup de reconversion
33:36chez vous ?
33:37Parce que vous évoquiez tout à l'heure
33:39ceux qui ne travaillent plus,
33:40qu'on commence à rappeler,
33:41d'ailleurs,
33:42que certaines entreprises
33:43commencent à faire revenir
33:44dans l'entreprise.
33:45On parle de reconversion
33:46vraiment dans des secteurs
33:47où la pénurie était très forte.
33:48On parlait de l'Haïti tout à l'heure.
33:49Nous, on est le plus gros
33:50recruteur aujourd'hui en Haïti.
33:51Et quand on recrute,
33:52on l'évoquait tout à l'heure
33:53en cybersécurité,
33:54il y avait tel problème
33:55de pénurie
33:56qu'il y a effectivement
33:57des problèmes de reconversion
33:58et de formation de personnes
33:59qui venaient de métiers
34:00outre et de femmes
34:02dans la cybersécurité
34:03dont on parlait tout à l'heure.
34:04Ce n'est pas encore
34:05un raz-de-marée,
34:06les reconversions,
34:07mais finalement,
34:08c'est peut-être un des outils,
34:09une des solutions
34:10pour faire face
34:11à la pénurie de candidats
34:12liée à l'inversion
34:13de la population
34:14et à la baisse
34:15de la population active.
34:16Si je vous écoute,
34:17là aujourd'hui,
34:18je vous sens tout à fait positif
34:19sur l'année qui va s'écouler.
34:20Est-ce qu'on peut quand même
34:21avoir quelques craintes
34:22par rapport
34:23à l'intensifiement
34:24des entreprises ?
34:25Il y a énormément d'entreprises
34:26qui déposent le bilan.
34:27Nous-mêmes,
34:28chez Fiduciel,
34:29on a une banque
34:30spécialisée là-dessus.
34:31On voit bien
34:32qu'il y a une explosion
34:33notamment post-Covid
34:34des dépôts de bilan.
34:35Donc, il y a la pénurie
34:36structurelle de candidats,
34:38mais est-ce qu'on ne va pas
34:39aller vers des temps
34:40un peu plus compliqués ?
34:41Je ne veux pas être
34:42l'oiseau de mes jambes.
34:43C'est une évidence
34:44que dans une économie
34:45globalement
34:46qui tourne aux alentours
34:47d'un, d'un et demi
34:48% de croissance
34:49par rapport
34:50aux trois années précédentes,
34:51il y aura plus de défaillance
34:52d'entreprises.
34:53Il n'y a pas de doute
34:54sur ce sujet.
34:55On évoquait tout à l'heure
34:56des secteurs
34:57qui sont préservés.
34:58Vous avez parlé
34:59de l'aéronautique.
35:00Il y a des carnets de commandes
35:01qui sont préservés.
35:02Il y a des secteurs
35:03qui sont préservés.
35:04Il y a des secteurs
35:05qui sont préservés.
35:06Vous avez parlé de l'aéronautique.
35:07Il y a des carnets de commandes
35:08qui sont pleins
35:09et ce ne sont pas seulement
35:10des constructeurs.
35:11C'est toute une filière
35:12d'équipementiers
35:13selon les régions,
35:14la région parisienne,
35:15la région bordelaise,
35:16toulousaine.
35:17Ce sont des gros créateurs
35:18et des grosses forces
35:19au niveau emploi local.
35:20Il y a le secteur de l'énergie
35:21qu'on n'a pas forcément nommé
35:22aujourd'hui,
35:23le secteur des énergies
35:24renouvelables,
35:25le secteur des batteries
35:26et là, il y a des gros
35:27projets d'investissement
35:28aujourd'hui en France,
35:29dans le nord de la France
35:30avec des recrutements
35:31très massifs.
35:32Le secteur de l'éolien
35:33qui reste vrai
35:34et puis bien évidemment
35:35le secteur du nucléaire
35:36qui a le vent en poupe désormais
35:37sur lesquels il y a eu
35:38moins de compétences
35:39de former,
35:40de recruter
35:41au cours des années précédentes
35:42et qui est aussi
35:43très consommateur
35:44de ressources.
35:45Donc il y a des secteurs
35:46qui vont bien
35:47et puis on l'évoquait
35:48tout à l'heure,
35:49il y a aujourd'hui
35:50des secteurs en grande fragilité,
35:51le secteur de la construction
35:52où on a une activité
35:53dans le recrutement
35:54de cadres,
35:55notamment dans le secteur
35:56de la construction
35:57et bien évidemment,
35:58aujourd'hui,
35:59il y a beaucoup moins
36:00de projets qu'il y avait
36:01il y a quelque temps.
36:02Est-ce que les politiques
36:03gouvernementales seront
36:04plus favorables à l'immobilier
36:05et la construction
36:06dans les années à venir ?
36:07Forcément, ça pourrait être
36:08un coup d'accélérateur.
36:09Parce que ça,
36:10c'est les projets long terme
36:11qui ont été lancés,
36:12donc l'énergie, le nucléaire
36:13mais est-ce que justement
36:14sur les métiers comme les services,
36:15vous avez parlé de la logistique,
36:16est-ce qu'on ne va pas sentir
36:17un tassement et j'ai envie de dire
36:18sur les plus petits postes,
36:19notamment sur l'intérim,
36:20est-ce qu'on ne va pas là
36:21justement sentir
36:22une petite contraction
36:23de ce nombre d'emplois ?
36:24Je vous dis oui, effectivement,
36:25on la voit déjà
36:26sur Logistique Transport,
36:27on voit un petit tassement.
36:28Mais voilà.
36:29Vous restez optimiste
36:30pour l'année qui vient ?
36:31Moi, je regarde les choses
36:32de manière macro.
36:33Comme je disais tout à l'heure,
36:34c'est 1000 métiers,
36:35donc il y a 30 secteurs.
36:36Ensuite, si on regarde
36:37de manière macro-économique,
36:38non, moi je n'ai pas
36:39de baisse du nombre d'emplois
36:40au global.
36:41Il y a des endroits
36:42où ça baisse,
36:43il y a des endroits
36:44où ça monte
36:45et l'ensemble reste très dynamique
36:46et c'est dynamique
36:47parce qu'il y a
36:48des endroits
36:49où ça baisse,
36:50il y a des endroits
36:55c'est parce qu'on n'est pas
36:56en récession,
36:57on est quand même
36:58un peu légèrement,
36:59en tout cas,
37:00un peu en positif.
37:01Mais aussi,
37:02il y a ce turnover
37:03qui fait qu'il y a
37:04en permanence
37:05des recrutements
37:06dans les entreprises.
37:07Il y a un sujet
37:08qu'on n'a pas abordé
37:09qui me paraît fondamental,
37:10qui sera un sujet
37:11qui est exploratoire.
37:12On verra comment ça...
37:13Mais je pense
37:14qu'il va y avoir
37:15une transformation
37:16considérable,
37:17considérable
37:18des métiers,
37:19des compétences
37:20liées à l'IA,
37:21des compétences
37:22liées à l'IA,
37:23l'IA va avoir
37:24un impact considérable
37:25sur ce marché.
37:26Je le pense fondamentalement
37:27et on ne voit pas encore
37:29l'impact que ça aura.
37:31Mais est-ce qu'il n'y a pas
37:32un trou, en fait,
37:33entre ceux qui arrivent
37:34et qui sont à fond
37:35dans l'intelligence artificielle
37:36et ceux qui partent ?
37:37On a peut-être
37:38un petit peu de...
37:39On est peut-être
37:40dans cette période
37:41un peu transitoire ?
37:42Je pense que c'est
37:43un sujet extrêmement,
37:44extrêmement important,
37:45extrêmement important
37:46pour les entreprises,
37:47extrêmement important
37:48pour tous les gens.
37:49Je pense que la compétence
37:50d'utiliser l'IA
37:51va devenir
37:52absolument
37:53un prérequis
37:54et que ça va avoir
37:55un impact
37:56sur énormément
37:57de métiers.
37:58Donc on est face
37:59à une grande transformation
38:00de ce marché
38:01avec l'IA.
38:02Merci,
38:03ce sera le mot
38:04de la fin.
38:05Merci beaucoup
38:06Marco Iuzzasinovic
38:07d'avoir été avec nous,
38:08CEO des fondateurs
38:09de Météo Job
38:10et merci beaucoup
38:11Laurent Blochard
38:12d'avoir été avec nous,
38:13directeur général
38:14de Michael Page France.
38:15Merci beaucoup Nicolas Leroy.
38:16Merci Cécile.
38:17C'était bien
38:18cette première ?
38:19Je l'espère.
38:20Allez, on vous garde
38:21Philippe David
38:22qui était avec nous.
38:23Lui, ce n'est pas sa première,
38:24c'est sa deuxième.
38:25Je n'ai pas dit seconde
38:26parce que sinon
38:27ça aurait été la fin,
38:28la deuxième.
38:29Pour dire qu'il y a
38:30un grand avenir.
38:31Ah oui, la deuxième
38:32des vrais voix du foot
38:33avec Guy Carlier
38:34et Emmanuel Galasso.
38:35Alors, spéciale
38:36équipe de France,
38:37on va faire le bilan
38:38de ces deux premières
38:39journées de Ligue des Nations
38:40avec un match
38:41cataclysmique
38:42contre l'Italie,
38:43défaite 3-1
38:44au Parc des Princes.
38:45Un match que je considère
38:46vraiment comme très moyen
38:47pourtant on a gagné 2-0
38:48mais les Belges étaient
38:49tellement mauvais
38:50que c'était difficile.
38:51Ensuite, on va parler
38:52de Didier Deschamps.
38:53Est-ce qu'il y a
38:54une question Deschamps ?
38:55Est-ce qu'il doit rester
38:56à la tête de l'équipe
38:57de France, oui ou non ?
38:58Et un bilan de l'équipe
38:59de France
39:00pour ces deux matchs
39:01mais également pour l'avenir.
39:02Tiens, et les Bleuets
39:03sont en train de jouer.
39:04Ils mènent 2-0
39:05contre la Bosnie-Herzégovine.
39:06Les 0826-300-300
39:07voulaient participer
39:08à leur débat.
39:09On se retrouve avec
39:10Philippe David
39:11demain à partir de 17h
39:12dans les vraies voix.
39:13On vous souhaite
39:14une très bonne soirée.
39:15Merci beaucoup messieurs

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