• l’année dernière
Les Vraies Voix de l'emploi avec Lionel Prud’homme, Directeur Générale de l’école IGS-RH, Lili Tisseyre, Directrice de l’Ecole Nationale des Fleuristes, Major Christophe Carlier, chef de centre d'informations et de recrutement de Paris et Clémentine Bonneau, Directrice de programme CFA LAB chez Saint Gobain Bâtiment Distribution
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2023-09-05##

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Transcription
00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
00:05 Jérôme Lavergny.
00:06 Et nous sommes effectivement avec notre expert jusqu'à 20h, Jérôme Lavergny.
00:10 Jérôme, dans cette première partie, on va parler de fleurs, on va parler forcément
00:16 airage, on va parler d'alternance, on a plein de sujets.
00:18 Toutes les cols sont admis, les cols blancs, les cols bleus et même les cols bleu ciel.
00:22 On aura et on passera tout à l'heure à la gendarmerie.
00:24 Que ce soit en post-bac, en avant-bac, il n'y a pas de niveau de métier, il y a eu
00:30 un boom de l'apprentissage, c'est vrai, notamment sur les diplômes post-bac.
00:33 Mais Dieu sait combien nous sommes à côté de productions d'élèves CAP fleuristes
00:38 qui disent le beau métier que ça peut être, à la fois d'un point de vue entrepreneurial
00:44 aussi et de sa production.
00:46 Donc c'est encore une formidable émission que bien sûr Rémi André a eu l'indélicatesse
00:51 de ne pas annoncer.
00:52 - En tout cas on démarre par Lionel Prud'homme, c'était important, l'IGS RH.
00:58 Rappelez-nous ce que c'est aujourd'hui pour les gens, nous on sait forcément puisque
01:03 c'est un peu notre boulot, mais pour ceux qui nous écoutent c'était important.
01:06 - L'école a été créée il y a 47 ans en fait sur une intuition un peu révolutionnaire
01:12 à l'époque puisque les trois fondateurs étaient extrêmement diplômés de grandes
01:18 écoles et en fait ils ont eu l'intuition de créer un modèle où finalement plutôt
01:24 que ce soit des professeurs du monde académique qui fassent cours, c'était en fait des professionnels
01:29 de la profession, donc là en circonstance des gens de la fonction RH, puisqu'ils ont
01:32 commencé comme ça, et qui leur faisaient cours avec un écosystème qui était que
01:38 dès lors ils avaient l'intuition aussi qu'il fallait sortir hors des murs pour confronter
01:45 ce qu'on apprenait sur les bancs de l'école à l'expérience qu'on pouvait avoir.
01:49 Et donc c'était déjà une forme d'alternance, sachant que le groupe a été très instrumental
01:54 dans l'ouverture de l'alternance au monde tertiaire, parce qu'au début c'était en
01:58 fait les métiers manuels ou les métiers techniques, mais les métiers tertiaires n'étaient
02:02 pas dans l'alternance.
02:03 - Alors deux petits commentaires que je peux me permettre, aujourd'hui on voit plein de
02:08 DRH, DRH groupes autrement dit, avec des postes hyper prestigieux sortant des rangs de l'IGS.
02:17 Et aujourd'hui enfin, je pense qu'un certain nombre d'entreprises qu'on a pu accueillir
02:22 ici prennent conscience du caractère stratégique qui était un peu dévoyé jusqu'à une période
02:27 assez récente des ressources humaines, aujourd'hui prennent conscience combien dans les difficultés
02:32 de recrutement et de conservation de candidats, leur gestion tout au long de la carrière,
02:37 et bien ce rôle des ressources humaines mérite toute la qualité de la formation impartie
02:41 par l'IGS.
02:42 C'est sincère.
02:43 - Ce qui est intéressant c'est de savoir quels sont finalement les métiers dans ces
02:46 départements RH.
02:47 - Alors en fait, les jeunes sont très attirés par les métiers de la fonction RH quand ils
02:51 commencent à avoir un peu une compréhension, et en fait c'est la diversité des métiers
02:56 qui les intéresse, c'est-à-dire qu'on peut rentrer en faisant du recrutement, vous le
03:00 disiez, on peut faire de la formation, on peut s'occuper dans le recrutement de ce qu'on
03:04 appelle la marque employeur, c'est la capacité à attirer des nouveaux candidats pour l'organisation,
03:11 on peut faire des relations sociales, on peut faire de la communication interne, et donc
03:14 les jeunes aujourd'hui aiment bien ce métier parce que justement il est composé de plusieurs
03:19 métiers, ils n'ont pas l'impression de rentrer dans une impasse pour toute leur vie.
03:24 - Et c'est pas redondant, c'est-à-dire qu'on peut naviguer.
03:26 - On peut naviguer, et en plus se construire une expérience qui permet d'ailleurs aussi
03:31 d'avoir une évolution de sa trajectoire professionnelle extrêmement intéressante,
03:35 parce qu'il y a des gens qui ont fini des RAGE de grands groupes et qui sont aujourd'hui
03:38 des RAGE de grands groupes en étant passés par l'IGES mais aussi par d'autres parcours.
03:41 - Oui bien sûr.
03:42 Il y a un autre métier aussi, Jérôme Lavernis, c'est le métier de fleuriste, qu'on aime
03:46 beaucoup et d'ailleurs pour en parler Lily Tisser est avec nous, directrice de l'école
03:51 nationale des fleuristes, alors ça c'est passionnant, c'est encore un métier passionnant,
03:57 qui aujourd'hui cette école existe depuis combien de temps et elle accueille combien
04:00 d'élèves tous les ans ?
04:01 - Alors l'école a été fondée en 1957, au départ elle est fondée par le syndicat
04:09 des fleuristes de Paris et de sa banlieue, et puis aujourd'hui elle est devenue l'école
04:13 nationale des fleuristes puisqu'on est la première école d'Europe à former environ
04:17 450 jeunes parents et 150 personnes en reconversion professionnelle.
04:22 - Justement quel est le profil des personnes qui se reconvertissent ?
04:25 - Alors on a tout type de profils.
04:28 - C'est des gens qui avaient une passion pour les fleurs et qui se disent au bout d'un moment
04:30 "tiens je vais faire ça" ?
04:31 - Quand ils arrivent souvent ils expliquent "j'ai toujours aimé les fleurs, ma grand-mère
04:35 aimait les fleurs, j'ai toujours voulu travailler dans la fleur mais la vie m'a amenée vers
04:40 d'autres choses" et puis aujourd'hui, c'est vrai avec le Covid on a eu aussi une grande
04:46 ouverture, les gens avaient envie d'être dans du concret et donc les profils sont extrêmement
04:53 variés aussi bien dans l'alternance d'ailleurs que dans la reconversion professionnelle.
04:56 - Une boutique de fleurs c'est aussi une entreprise, vous les accompagnez sur ce volet-là, la
05:00 gestion de l'entreprise pour les gens qui se reconvertissent notamment ?
05:04 - Oui, alors effectivement le fleuriste il a plein de métiers, il est comptable, il
05:09 est RH, il est psychologue, il est commerçant, c'est un métier d'émotion.
05:14 Donc quand les gens arrivent on est dans l'intimité, ça va du deuil au mariage, à la naissance,
05:21 on remercie les gens qui nous ont invités ou qui nous ont obtenu quelque chose, la
05:24 fleur c'est gratuit.
05:25 Donc évidemment quand le client passe la porte de la boutique, on ne sait pas ce qu'il
05:31 va nous demander donc on est là pour l'accompagner, c'est un vrai métier de conseil, c'est un
05:36 métier de technique.
05:37 - Proposer aussi, indépendamment de ce qu'il va demander, c'est un métier où il faut
05:40 proposer, imaginer, communiquer.
05:41 - Exactement, il faut imaginer pour eux, il faut être créatif mais pas que, on a plein
05:46 de types de profils en fait, on a des gens qui arrivent avec une vraie fibre entrepreneurial,
05:50 on a d'autres types de personnes qui vont arriver avec plutôt une fibre artistique, c'est très
05:56 varié, c'est ça qui est intéressant.
05:57 - Beaucoup de recrutement, la clé ?
05:58 - On est à 100% d'employabilité donc aujourd'hui le métier est en tension comme beaucoup de
06:04 métiers artisanaux, particulièrement les fleuristes, sur le tour du territoire il n'y
06:08 a pas un fleuriste qui ne recherche pas un salarié, un apprenti.
06:12 - Ce qui est intéressant dans vos deux métiers, que ce soit RH ou les fleuristes, c'est l'humain
06:16 finalement avec vous Lionel Prud'homme.
06:19 - Oui alors en fait souvent nos étudiants viennent attirés par la pétence de la relation
06:26 à l'autre, ils se rendent compte que le métier est finalement plus technique que ça et que
06:31 bien sûr ça nourrit les différents métiers, mais que le métier est plus technique, plus
06:36 sophistiqué et donc c'est ce qu'on essaie de leur apprendre parce que c'est notre rôle
06:40 à nous d'enseignant et de directeur de l'école.
06:42 - Mais les fleuristes pour le coup, là c'est très très humain aussi, c'est la relation
06:46 avec le client, on ne peut pas faire mieux.
06:48 - C'est la relation avec le client et avec le végétal.
06:51 Les deux sont très liés, c'est-à-dire que c'est une matière première brute, sublime,
06:59 mais si vous mettez des fleurs juste dans un vase, ça ne va pas donner grand-chose.
07:05 Mais par contre le fleuriste va la travailler, va la sublimer.
07:09 - Est-ce que beaucoup des jeunes fleuristes que vous formez, jeunes ou moins jeunes d'ailleurs,
07:13 se mettent souvent à leur compte ? Parce qu'il y a beaucoup de fleuristes indépendants encore.
07:17 - En fait quand ils arrivent, ils ont souvent beaucoup de fantasmes, mais ils vont quand
07:22 même commencer d'abord comme salariés parce qu'il faut apprendre le métier, c'est un
07:25 métier très technique, donc il faut apprendre le métier, il faut apprendre à marger, ça
07:28 aussi ce n'est pas toujours évident.
07:30 Donc pendant quelques années, ils vont travailler en entreprise et puis ensuite certains vont
07:34 devenir responsables de boutique parce qu'ils vont s'entendre très bien avec, et reprendre
07:39 pour plus tard l'entreprise.
07:40 Et puis il y a ceux qui très vite après leur formation vont créer leur atelier, soit
07:46 en atelier, soit carrément en boutique.
07:47 - Ce qui est important de savoir, pardon Jérôme Lavergne, c'est la formation dure combien
07:50 de temps ? Que ce soit avec vous Lionel Prud'homme ou avec vous, pour être fleuriste, combien
07:56 de temps ?
07:57 - Alors en reconversion professionnelle, on a un module intensif de quatre semaines, sinon
08:00 on a une formation, ce qu'on appelle le CAP éligible au CPF, donc qui dure une année.
08:05 Et sur la voie d'alternance, on est sur un CAP soit en deux ans, soit en un an suivant
08:10 votre diplôme, et ensuite on vous recommande très vivement d'enchaîner sur un BP, c'est
08:14 là où vous allez vraiment apprendre ce qu'on appelle un BP, c'est un brevet professionnel,
08:18 c'est l'équivalent du bac.
08:19 Donc c'est plutôt des formations en trois ans ou quatre ans, et derrière vous avez
08:23 encore la possibilité de vous orienter vers de l'entrepreneuriat pur.
08:28 - Dans l'un et l'autre cas, il a bien été dit qu'il y a plusieurs facettes à ces métiers,
08:32 dans les ressources humaines, la paie, la formation, le recrutement, la marque employer,
08:35 etc.
08:36 De la même façon que dans le métier de fleuriste, il faut aussi gérer, être hérage, être
08:41 un peu sous et tout, c'est dire combien il est précieux de passer par le biais d'un
08:45 cycle en apprentissage, de commencer à mettre les pieds directement dans l'entreprise pour
08:51 pouvoir y puiser l'application pratique de tout un tas de théories qui sont quand même
08:56 nécessaires en cours.
08:57 - Lionel Prudhomme, l'ARH en alternance, l'apprendre en alternance, ça donne une valeur ajoutée
09:02 en plus ?
09:03 - Oui, mais alors en fait, moi je vais peut-être mettre un petit bémol sur le tout, le tout
09:09 d'alternance qu'on voit aujourd'hui, puisqu'on parlait du million qui était l'objectif
09:13 du gouvernement.
09:14 - Viens dans le micro.
09:15 - En fait, la question c'est, il faut alterner entre des phases où on est étudiant et on
09:21 consacre son temps à l'acquisition de concepts, de techniques, d'outils, etc., de méthodes,
09:27 et puis ensuite, des périodes d'alternance où on va aller confronter ces aspects pragmatiques
09:33 ou théoriques à la réalité de l'entreprise et de voir s'il y a décalage, pas décalage,
09:38 de forger sa propre doctrine, etc.
09:39 - C'est un point sur lequel...
09:40 - Aujourd'hui, je m'excuse, aujourd'hui je pense qu'il y a, toute alternance, on a connu
09:45 un phénomène où l'alternance était maudite, donc on est entre les deux balanciers, les
09:51 deux pentes du balancier, ça redevient sans doute à un équilibre.
09:54 Je crois qu'il est nécessaire à un moment de faire l'acquisition des structures, des
09:59 méthodes, par le biais d'un statut d'étudiant, avec un stage, puisque le stage on y apprend
10:03 aussi des choses, et ensuite l'alternance, focaliser l'alternance surtout pour nous,
10:10 parce qu'on est dans le supérieur, dans le cycle de master sur les deux dernières années,
10:14 est-ce que c'est là où on va vraiment construire sa trajectoire professionnelle ?
10:18 - Oui, où on solidifie.
10:19 - Sauf pour ceux qui veulent partir international, et là c'est encore autre chose.
10:22 - En fait, ce qui évite d'être déçu, c'est-à-dire qu'on connaît l'entreprise et maintenant,
10:26 ça vous arrive aussi chez les fleuristes finalement, parce qu'on a l'impression de faire des bouquets,
10:31 c'est ça qui est aussi intéressant, c'est la réalité de la vie.
10:34 - Oui, ce qu'on vient chercher, enfin ce que les jeunes viennent chercher dans le métier
10:38 de fleuriste, c'est le concret en fait.
10:41 C'est ce rapport, on a beaucoup de jeunes qui viennent de filières universitaires,
10:46 sciences humaines, droits, sciences politiques, et qui finalement se perdent dans ces études
10:53 et veulent revenir vers du concret.
10:56 Et puis après, on a le droit parfois de se tromper d'entreprise, pour autant on ne se
11:01 trompe pas de métier.
11:02 Donc il faut toujours relativiser ce que c'est aussi que le stage ou l'alternance en entreprise.
11:09 - Et puis je rappelle que ça participe à la revalorisation des centres-villes, les fleuristes,
11:14 ce qui est très important, les commerces de proximité, comme on les aime, vous le savez.
11:18 Vous restez avec nous, on reviendra un petit peu vers vous aussi.
11:22 On va parler gendarmerie dans quelques instants et puis on parlera aussi bâtiment avec Saint-Gobain.
11:28 Alors là, on vous a fait un tour d'honneur de pas mal de métiers différents, mais c'est
11:34 aussi la diversité de l'emploi qui est intéressante.
11:36 0826 300 300, vous avez le droit de réagir avec Jérôme Lavernie et Philippe David.
11:41 On est ensemble jusqu'à 20h.
11:43 A tout de suite.
11:44 - Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
11:47 19h20, les vraies voix de l'emploi.
11:49 Jérôme Lavernie.
11:50 - Avec Jérôme Lavernie, chaque semaine, on vous fait découvrir ou redécouvrir des
11:56 métiers, des écoles, des formations, en tout cas des contacts.
12:02 On vous donne des contacts.
12:03 On a eu tout à l'heure Sébastien en ligne qui nous cherchait une alternance.
12:07 C'est lastminute.com, puisqu'on a peut-être trouvé, grâce à Antoine, le collègue de
12:13 Sofilek, la possibilité de l'aider.
12:16 Sébastien, on suivra cette affaire.
12:19 Et puis le major Christophe Carlier est avec nous.
12:22 Bonsoir, merci d'être avec nous.
12:23 Bien accompagné de Linn, apprenti en Master 2 Communication.
12:27 C'est un métier, on se disait, hors antenne, on parlait de l'orientation professionnelle
12:33 des élèves.
12:34 Tenez que ce soit Jérôme Lavernie, à quel moment on se dit, c'est intéressant finalement
12:42 de commencer à parler orientation professionnelle, puisque là on est à la rentrée des classes.
12:47 À quel moment et comment ? C'est effectivement le trou dans la raquette de l'emploi en France.
12:51 Il n'y a pas d'orientation, il faudrait les choses concrètement.
12:53 Le ton est un peu brutal.
12:54 Et puis elle est mal faite, parce qu'elle part de cette obsession du projet professionnel.
13:01 Il est demandé à un jeune, il y a une injonction, à dire son projet professionnel.
13:05 Alors que justement c'est l'inverse qu'il faudrait faire.
13:07 C'est-à-dire proposer des choses.
13:09 Et par exemple, proposer ce que nous allons faire à l'instant, dire coucou dans la gendarmerie
13:14 aussi.
13:15 Il arrive que les gendarmes aient besoin de manger, aient besoin de se déplacer.
13:19 Ça arrive.
13:20 Donc il est possible qu'il y ait des cuisiniers, et puisqu'il y a des cuisiniers, des apprentis
13:25 cuisiniers, ou sur le volet de la communication, au sein de la gendarmerie.
13:29 - Justement les cuisiniers, on va cuisiner les gendarmes.
13:31 Alors que d'habitude c'est eux qui cuisinent les personnes sur qui on a quelques doutes.
13:35 Major Christophe Carlier, combien la gendarmerie recrute-t-elle d'apprentis par an ? Et pour
13:39 quel métier ?
13:40 - Alors on n'a pas un chiffre arrêté par an, parce que finalement on a tellement de
13:46 possibilités chez nous.
13:47 Mais aujourd'hui, on en a 450 dans nos rangs, du CAP jusqu'à l'ingénieur, dans toute la
13:55 fonction support.
13:56 Donc vous parliez de cuisiniers, on a des peintres, des maçons, on n'a pas de fleuristes,
14:02 mais on a des horticulteurs, on a des communicants, on a plein de poses dans la fonction RH.
14:07 Donc vraiment tout le périmètre de cette fonction support est représenté chez nous.
14:13 - Combien de métiers déjà la gendarmerie ?
14:15 - 300 métiers.
14:16 - 300 métiers, c'est toujours bien de leur rappeler, parce que c'est vrai qu'on a l'impression
14:19 qu'il n'y a que les "forces de l'ordre" gendarmes, mais non, il y a plein de métiers, c'est important
14:25 de le dire.
14:27 Linn, merci d'être avec nous.
14:30 Vous, vous êtes apprentie Master de Communication.
14:32 Bienvenue sur ce radio.
14:34 Et pourquoi la gendarmerie ?
14:35 - Alors déjà, j'avais vraiment envie de découvrir l'univers de la gendarmerie, de l'institution.
14:42 Mon école, ils m'ont beaucoup aidée pour trouver une alternance.
14:47 - Vous êtes à quelle école ?
14:48 - Alors je suis à l'ISPA, en Paris, et ils nous aident beaucoup pour trouver une alternance.
14:53 Donc ils m'ont proposé la gendarmerie, je ne connaissais pas du tout, enfin voilà,
14:55 j'ai l'image de la gendarmerie comme un petit peu tout le monde, mais j'avais envie de découvrir,
15:02 et donc je ne suis pas déçue.
15:03 - Et à quel poste aujourd'hui, vous travaillez quoi, dans quel service ?
15:06 - Donc je suis au secteur communication, du centre d'information et de recrutement de
15:11 la gendarmerie, et j'ai vraiment des missions, un large choix de missions, donc je fais des
15:17 réseaux sociaux, je fais un petit peu des affiches, de la promotion des événements
15:22 que propose la gendarmerie.
15:24 - Et une chose importante, parce que expliquez aux auditeurs, Major Carlier, dans l'armée
15:28 de terre il y a les militaires, il y a les personnels civils de l'armée de terre, c'est
15:31 la même chose dans la gendarmerie, les apprentis, ils ont le statut civil de la gendarmerie
15:35 ou militaires ?
15:36 - Ce sont des civils, ils ont le statut de civils, d'ailleurs on leur fait signer un
15:41 contrat d'apprentissage, et ils sont gérés au même titre que les civils, les contractuels
15:46 ou les titulaires, affectés en gendarmerie.
15:49 - Est-ce que c'est le meilleur moyen finalement, même dans la gendarmerie, de rencontrer des
15:54 personnalités, parce que chacun a sa personnalité et son expertise, parce que ça aussi, on
15:58 a déjà eu cette conversation avec vous, mais finalement, de travailler un petit peu
16:05 entre l'école et la réalité de la vie, on sent les gens et on a envie de les garder,
16:10 on a envie de les accompagner jusqu'à leur métier ?
16:15 - Oui, c'est très vrai.
16:16 Moi je suis vraiment attaché à la transmission, et en gendarmerie je ne pense pas être le
16:20 seul.
16:21 Donc l'idée est d'accompagner un jeune et de le baliser pendant toute sa formation,
16:25 jusqu'à essayer de transformer l'essai et de le garder chez nous, c'est vraiment une
16:32 volonté très forte de l'ensemble des services.
16:34 - C'est ce qu'on disait tout à l'heure, on peut se tromper à l'école, mais on ne
16:36 peut pas se tromper finalement quand on travaille dans le métier que l'on aime.
16:41 - Non, il ne faut surtout pas se tromper, parce que travailler ça prend beaucoup de
16:45 temps, il faut être bien dans l'entreprise dans laquelle on évolue, et c'est extrêmement
16:50 important.
16:51 - Major, pour proposer un CV, on fait quoi ? Comment ça se passe ?
16:55 - Chez nous c'est très simple, toutes nos offres on les retrouve déjà sur internet,
16:59 sur le site de lagendarmerierecruite.fr, vous pouvez écrire aussi à tous vos centres d'information
17:03 et de recrutement, on va rerouter toutes vos demandes vers le service Bureau Personnel
17:08 Civil, qui va gérer les différents contrats, mais vous avez également le pass public,
17:15 c'est le site de la fonction publique qui permet de déposer toutes ces offres.
17:18 - Jérôme Levergne veut réagir.
17:20 - Oui, en fait, une des vertus de l'apprentissage, je le disais tout à l'heure, c'est de...
17:24 - Jérôme, je ne vois pas derrière les fleurs.
17:25 - Oui, je le laisse.
17:28 - Mais ce n'est pas lui qui vous les a offertes, c'est lui qui les a apportées.
17:32 - Oui, une des vertus de l'apprentissage, c'est de connaître le monde de l'entreprise,
17:37 et une autre des vertus, et Linn y a fait un tout petit peu référence en disant au
17:41 début, oui il y avait l'image, alors je ne sais pas trop, la gendarmerie, c'est de connaître
17:46 des mondes aussi différents.
17:47 Peut-être que Linn demain fera de la communication dans un grand groupe financier international,
17:52 il aura peut-être été précieux qu'elle ait connu le monde opérationnel dans Jérôme.
17:57 C'est génial d'avoir plusieurs perspectives et plusieurs horizons, ça permet de ne pas
18:02 avoir à se cacher derrière un bouquet de fleurs.
18:04 - Linn, vous rêvez de rester dans la gendarmerie, dans les personnels civils, où quand vous
18:08 voyez les beaux uniformes qui vous entourent, de après embrasser une carrière de gendarmette,
18:14 ça rappelle le titre d'Avid McReef, Funès.
18:15 Oui, le gendarme et les gendarmettes.
18:17 - Il a mis l'an Philippe David.
18:19 - C'est vrai que moi le domaine de la communication c'est quelque chose qui me plaît, après
18:25 si je peux faire du coup de la communication toujours en gendarmerie, pourquoi pas y rester
18:28 et voir ce qui est possible.
18:30 - Pour bien les connaître, le CIRPA, ils sont très très forts en matière de communication.
18:34 - Oui, on va faire en sorte que Linn reste au sein de l'institution.
18:40 - Major, quels sont finalement les postes les plus demandés en alternance chez vous ?
18:44 - On ne peut pas tellement les classer, tellement on a de jeunes qui viennent vers nous.
18:51 Je sais que par exemple le cyber monte énormément, on a beaucoup de jeunes qui cherchent à
18:56 intégrer, parce que tout le monde se rend bien compte qu'aujourd'hui le cyber monte
19:02 en puissance et la gendarmerie est aujourd'hui moteur.
19:05 - Bien sûr, vous êtes un peu sur le devant de la scène.
19:08 - Mais on a aussi beaucoup de, on parlait tout à l'heure de la filière professionnelle,
19:13 on a aussi beaucoup de jeunes, des cuisiniers, peintres, maçons, qui cherchent.
19:18 - Et il y a des pénuries aussi chez vous, peut-être, comme dans tous les métiers ?
19:22 - C'est surtout les derniers métiers que je viens de citer.
19:24 Tout ce qui est métier du bâtiment, tous les métiers de la restauration, c'est très
19:28 très très compliqué.
19:29 Pour autant, je vous invite vraiment à me contacter, parce qu'il y a vraiment des belles
19:34 choses à faire, notamment dans la restauration et dans le domaine des affaires immobilières.
19:37 On n'y pense pas, mais il y a vraiment des belles choses à faire en gendarmerie.
19:41 - Et surtout en France, partout en France.
19:44 - Oui, partout en France, bien sûr.
19:45 - Il y a bien une scission personnel civil, personnel militaire, mais est-ce que néanmoins,
19:49 les personnels civils, à commencer par les apprentis, bénéficient d'avantages un peu
19:52 particuliers par rapport à leurs collègues apprentis dans d'autres structures et d'autres
19:56 entreprises ?
19:57 - Des avantages...
19:58 - Pas de garde à vous au rapport, ça va ?
20:01 - Non, non, non, mais bon, voyez, elles partent ici.
20:05 - Est-ce que vous pouvez héberger un apprenti ?
20:07 - Non, on ne peut pas l'héberger.
20:09 - D'accord. - Bien évidemment, on trouvera toujours
20:11 des solutions s'il y avait un besoin d'identifier, mais par exemple, au même titre que les personnels
20:18 civils, elles vont participer à des prises d'armes, donc elles vont rectifier la position
20:27 pour être comme les militaires au garde à vous.
20:29 - C'est génial.
20:30 - Elles vont être baignées dans ce milieu militaire qu'est la gendarmerie, tout en
20:37 ayant ce statut et se rendent civile.
20:39 - Yannel Prudhomme, comme vous voyez, la gestion RH des gendarmes, vous qui êtes directeur
20:43 d'une école, donc dans le privé, une école privée, qu'est-ce que ça vous inspire ? Vous
20:47 dites tiens, le privé devrait s'inspirer de la gendarmerie pour les RH.
20:50 - Déjà, j'ai croisé le général Rodriguez qui est votre patron à tous.
20:55 - Directeur général de la gendarmerie.
20:56 - Faites attention à ce que vous dites.
20:57 - C'est quelqu'un...
20:58 - On aurait peut-être dû me prévenir avant.
21:00 - C'est quelqu'un d'extrêmement inspirant et je pense qu'on a parfois une idée fausse
21:07 des acteurs publics, c'est-à-dire la gendarmerie, l'armée, est extrêmement innovante dans
21:12 ses procédures de recrutement par exemple, donc on ne le sait pas beaucoup et il y a
21:16 beaucoup d'acteurs, je pense, publics, le château de Versailles, il y a beaucoup d'acteurs
21:20 publics très différents et dans tous ces acteurs publics, il y a des manières de faire
21:27 des ressources humaines qui sont ultra performantes, donc il faut s'arrêter d'avoir des idées
21:32 préconçues.
21:33 - On engage aussi sur les CV Jérôme Lavergne, forcément quand vous avez fait une alternance
21:40 en gendarmerie, ça apporte quelque chose.
21:43 - Bien sûr, l'autre valeur ajoutée d'un passage au sein de la gendarmerie, notamment
21:47 dans le cadre de l'apprentissage, c'est l'obtention du diplôme aujourd'hui le plus demandé, le
21:52 CAP, l'agrégation, le doctorat de savoir-être, toutes les entreprises qui viennent sur ce
21:56 plateau l'invoquent à corps et à cri et effectivement c'est une institution qui va
22:01 être auréolée de cette image-là.
22:04 Et puis en fait les directeurs de ressources humaines s'appelaient antérieurement chefs
22:08 du personnel, ça veut dire que personne dans une entreprise va appeler quelqu'un chef
22:11 du personnel.
22:12 Mais enfin, attention, on voit poindre par le bout de son nez ce mot chef par la réutilisation
22:20 de l'anglais chief.
22:22 Alors finalement peut-être qu'en termes de management, la gendarmerie reçoit peut-être
22:27 un bon passage au final, y compris pour les ressources humaines.
22:29 - Lily Tesser, vous êtes directrice de cette belle institution de fleurs, de fleuristes,
22:40 est-ce que finalement c'est un métier qui se déploie en entreprise fleuriste, est-ce
22:43 que ça existe ?
22:44 - Oui, on a des fleuristes dans l'hôtellerie de luxe, dans la grande gastronomie, dans
22:50 les grands restaurants, à l'Elysée, vous avez des fleuristes à l'Elysée, à la mairie
22:55 de Paris.
22:56 Donc oui c'est un métier qui se déploie, mais c'est surtout un métier d'avenir, parce
23:01 que j'entendais le major parler d'horticulteur, et parler tout à l'heure de cyber, nous on
23:08 a la chance que l'intelligence artificielle, qui inquiète beaucoup de gens sur les nouveaux
23:13 métiers, ne nous touchera pas.
23:15 On aura toujours besoin de vraies mains pour fabriquer de vrais bouquets.
23:19 - Et de vrais cerveaux pour les concevoir et les imaginer.
23:23 C'est fort bienheureux.
23:24 - Pas de chat-gibity pour être fleuriste.
23:26 - Même le cas de plus ? Allez vous restez avec nous.
23:32 - On garde à vue jusqu'à 20h.
23:34 - Dans un instant on va parler du bâtiment, parce que le bâtiment c'est important aussi,
23:40 et c'est un secteur aussi en tension.
23:43 On en parle dans quelques instants.
23:44 0 826 300 300, vous avez le droit de réagir, on est ensemble jusqu'à 20h, il nous reste
23:49 un petit quart d'heure avec vous, et ce sera avec grand plaisir.
23:51 - Bienvenue dans les vraies voies de l'emploi, on est encore ensemble pendant une petite
23:55 dizaine de minutes avec notre spécialiste de l'emploi, Jérôme Lavernie, vous le connaissez
24:00 bien.
24:01 Et puis on a gardé avec nous Lionel Predom de l'IGS RH, puisqu'on a parlé forcément
24:05 des ressources humaines.
24:07 Et puis l'école nationale des fleuristes, canonissime, Lili Tisserre est avec nous,
24:12 la directrice de cette école.
24:14 Et puis la gendarmerie, bien entendu, avec le major Christophe Carlier.
24:19 Et on parle bien entendu d'apprentissage et de plein de métiers.
24:24 Et puis on parle beaucoup du bâtiment ces derniers temps, parce que le bâtiment est
24:27 en tension.
24:28 Et on va en parler avec Saint-Gobain et avec notre invité qui vient d'arriver, qui est
24:35 Clémentine Bonneau.
24:36 Bonsoir Clémentine Bonneau.
24:37 - Bonsoir.
24:38 - Et avec un programme très novateur.
24:40 - Et puis je rajouterais bien à votre propos l'idée qu'on parle beaucoup d'engagement
24:43 et là on a une formidable initiative du groupe Saint-Gobain, non pas pour ses rangs, non pas
24:49 pour ses intérêts, non pas pour son porte-monnaie, mais pour celui...
24:54 Non mais il faut le dire après tout, parce qu'ils ne peuvent pas le dire eux-mêmes.
24:57 - Parlons vrai, c'est la question de mémoire.
24:58 - Regardez combien nous sommes généreux, ils ne peuvent pas le dire ça.
25:00 Alors là pour le coup, franchement, c'est une superbe initiative qui consiste à rendre
25:05 service notamment aux petites entreprises qui parfois n'ont pas l'outillage en termes
25:08 de ressources humaines pour pouvoir recruter des apprentis, les suivre, etc.
25:13 Bref, avec un rôle d'interface intersection, dépourvu d'intérêt donc, si ce n'est celui
25:17 d'être au service des clients en petites entreprises et des futurs professionnels du
25:22 bâtiment sur des métiers ô combien difficiles.
25:24 Couvreur, plombier, maçon, c'est pas simple.
25:26 Et vraiment, chapeau bas cette initiative, le CFA Lab.
25:31 - Voilà, c'est ça.
25:33 Bienvenue.
25:34 Alors ça couvre, j'imagine, tous les métiers.
25:37 Alors nous forcément on pense aux compagnons du devoir, mais pas que, puisque finalement
25:42 il y a des expertises énormes.
25:45 La liste est très très longue.
25:46 - Effectivement, nous on est spécialisé sur trois métiers parce qu'on a identifié
25:50 que c'était trois métiers où il y avait des pénuries très fortes.
25:52 Métiers de plombier, de couvreur, de maçon.
25:55 Il manque 8000 couvreurs en France.
25:57 - 8000 ?
25:58 - 8000.
25:59 Donc on s'est vraiment focalisé d'abord sur ces métiers-là en proposant des programmes
26:02 de formation qui travaillent en partenariat avec les centres de formation.
26:05 Vous parliez des compagnons.
26:06 On travaille avec les compagnons, on travaille avec le réseau BTP-CFA, on travaille avec
26:11 la fédération compagnonique, donc avec l'ensemble des acteurs de l'écosystème pour former
26:16 des couvreurs, des maçons et des plombiers, mais qui sont sensibilisés à la rénovation
26:20 énergétique.
26:21 - Alors on parlait d'orientation tout à l'heure, il faut quand même rappeler peut-être
26:24 pour certains de nos auditeurs qu'un couvreur s'occupe de la toiture.
26:28 Il peut y avoir parfois des petites confusions.
26:31 - On ne l'éterne pas des cheveux, c'est ça que je veux dire.
26:34 - On parle de compétences.
26:35 - Pas de calvophobie.
26:36 - Non mais là en l'occurrence c'est vrai que c'est un métier qui n'est pas forcément
26:40 connu de l'intégralité des jeunes et que votre soutien est précieux notamment pour
26:45 la communication de ce métier aussi.
26:46 - Parce que vous, question cheveux, c'est la tuile j'ai envie de dire.
26:49 - Couvre-chef.
26:50 - Pas mal, pas mal.
26:51 - Tuile, couvre-chef.
26:52 - Couvre-chef du personnel.
26:53 - Moi je trouve que les calvici fait tout le charme d'un homme.
26:55 - C'est bon, c'est bon.
26:56 Ce sont des métiers intéressants parce que d'abord ce sont des métiers pérennes, où
27:02 il y a énormément de travail, on peut travailler dans une entreprise mais aussi avoir sa propre
27:08 entreprise.
27:09 - Tout à fait.
27:10 - Et ce sont des métiers qui sont très concrets quand on parle à nos artisans, nos apprentis.
27:14 Ce qui ressort c'est aussi cette fierté en fait, une fois qu'il y a l'édifice qu'on
27:20 peut voir, on passe à côté d'une église qu'on a contribué à réparer etc.
27:24 Il y a cette fierté là mais il y a aussi le côté concret, le côté manuel et finalement
27:30 on peut aussi monter son entreprise.
27:31 Nous en sortie d'école en fait on voit qu'il y a 70% qui continuent leur CDI/CDD, il y
27:36 en a 20% qui continuent, qui font cette fois-ci une autre formation et il y en a 10% qui montent
27:43 leur entreprise.
27:44 C'est là le lien quand même avec la question du départ.
27:46 Mais il y a effectivement beaucoup d'opportunités car beaucoup d'entreprises qui ne retrouvent
27:51 pas de repreneurs et donc des opportunités pour lancer son entreprise.
27:54 - Et on voit arriver des femmes aussi.
27:57 - Tout à fait.
27:58 - C'est important de le dire.
27:59 - Et c'est très important et il faut aussi voir que pour intégrer des femmes dans le
28:04 bâtiment, au-delà d'une communication qui met en avant et c'est important de valoriser
28:09 les femmes qui travaillent dans le bâtiment, il y a aussi des infrastructures, des mentalités
28:13 aussi à faire évoluer pour faciliter aussi l'accès aux femmes.
28:17 - Alors, Alizia, quelle est la valeur ajoutée aussi de cette initiative et là encore une
28:20 fois je prends la liberté de le souligner, c'est qu'on disait tout à l'heure que sur
28:27 les fleuristes il y a 12 000 entreprises je crois, c'est le chiffre que vous avez évoqué.
28:31 De la même façon, il y a une myriade infinie de petites entreprises du bâtiment qui non
28:36 seulement n'ont pas de services ressources humaines pour aller, mais aussi qui vont parfois
28:40 être boudées ou ignorées dès CFA, qui ne vont pas faire la démarche d'aller les rencontrer.
28:44 Donc il est précieux qu'un grand acteur comme Saint-Gobain précisément aille faire ce
28:50 maillage, ce travail d'interface et constituer des groupes qui n'existeraient pas si jamais
28:55 il n'y avait pas eu cette interface-là.
28:57 - Clémentine, Bono, une question, parce que vous avez axé sur plombiers, masseaux, couvreurs,
29:01 mais on parle souvent des TCE, les tout corps d'État, il y a plein d'autres métiers,
29:06 plaquistes, électriciens, etc.
29:07 Est-ce que vous allez élargir les champs de compétences de votre CFA ?
29:11 - Pas trop m'avancer, mais en tout cas on a prévu d'élargir sur des métiers.
29:14 - Je sors ma boule de cristal !
29:15 - Non, c'est vrai qu'il y a des métiers, le métier de plaquiste, le métier de carreleur,
29:20 les métiers finalement liés au bois, c'est forcément des métiers sur lesquels on a
29:24 envie aussi de se lancer, et donc on est en tout cas dans des phases de réflexion sur
29:28 ces métiers.
29:29 - Est-ce que vous pouvez monter les gros pour la gendarmerie ?
29:30 - On aimerait bien, mais il y a peut-être un partenariat à envisager.
29:34 - On y réfléchit.
29:36 - Est-ce que l'écologie a changé quelque chose, j'imagine, dans le bâtiment ? Parce
29:40 qu'il y a effectivement choisir un métier, mais reformer aussi beaucoup de personnel
29:45 aujourd'hui.
29:46 - Tout à fait, il y a une pénurie qui est très importante, mais qui est aggravée par
29:49 la rénovation énergétique.
29:50 Aujourd'hui, France Compétences estime qu'il manque 250 000 personnes juste liées à
29:55 la rénovation énergétique, donc ça a aggravé finalement les besoins.
29:58 Et en fait, il y a un besoin non seulement de sensibiliser nos apprentis, mais aussi
30:02 de sensibiliser les artisans avec qui on travaille, et c'est aussi le but de cette formation,
30:07 de sensibiliser l'apprenti qui va ramener aussi parfois dans son entreprise, ses connaissances
30:13 sur la rénovation énergétique.
30:14 - Alors on ne va pas se mentir, on va parler beaucoup, on va parler sous, parce que ça
30:17 aussi c'est important dans ces métiers-là.
30:19 C'est vrai qu'en tout cas, tous les entrepreneurs que l'on croise aujourd'hui, qui sont à
30:25 leur compte, finalement ils ont du travail jusqu'en 2000 je ne sais pas combien.
30:31 C'est-à-dire qu'il n'y a pas de chômage en fait, c'est impossible.
30:35 - Nous, la grande blague, c'est quand on cherche un bon couvreur, il peut nous répondre dans
30:39 deux ans et demi, parce qu'en fait, il y a deux ans de chantier qui sont déjà prévus.
30:43 Donc effectivement, toutes les personnes qui sont prêtes à travailler beaucoup, il y
30:48 a des opportunités pour travailler et pour ne pas connaître le chômage dans ces métiers.
30:52 - Mais pour aller plus loin, ça marche à tous les niveaux de formation, l'apprentissage ?
30:55 - L'apprentissage, ça fonctionne à plusieurs niveaux.
30:58 Ça fonctionne à la sortie du brevet, ça fonctionne après au niveau 4, après le bac.
31:04 En moyenne, ils ont 24 ans nos apprentis.
31:07 - Ah oui ? - Donc c'est profi.
31:08 - La question est très intéressante Philippe, parce que oui, il peut y avoir des secteurs
31:13 quand même où l'apprentissage à certains niveaux n'est pas forcément souhaitable.
31:17 Je pense notamment à l'immobilier.
31:19 Un BTS de profession immobilière pour un jeune qui a 18 ans, c'est pas simple notamment
31:24 pour trouver une agence immobilière qui lui fasse confiance.
31:27 D'abord, faut-il qu'il ait encore le permis ? Il faut-il qu'il ait les connaissances précisément
31:31 en termes de bâtiment pour faire sérieusement visiter un bien, qu'il soit un appartement
31:36 ou une maison.
31:37 Donc parfois, il y a des secteurs où il peut y avoir une inadéquation d'âge.
31:41 Il faut avoir un peu peut-être la patience de passer par le biais d'un autre secteur
31:46 pour y atterrir.
31:47 L'immobilier en fait partie.
31:48 - En tout cas, c'est le cas de l'élite serbe.
31:51 Finalement, on commence par un métier et on finit fleuriste en reconversion.
31:55 C'est un métier de vocation finalement ?
31:57 - Oui, je pense que c'est un métier de vocation.
32:00 C'est un métier de passion et c'est un métier d'émotion.
32:04 La fleur, c'est un vecteur d'émotion.
32:07 C'est multigénérationnel, c'est multisivilisationnel, puisque dans toutes les civilisations, on
32:14 utilise la fleur, on vit avec la fleur et c'est ce qui permet justement de transmettre
32:19 les émotions.
32:20 Et je rejoins encore une fois le major qui parle de transmission.
32:24 Aujourd'hui, pour moi, le bon maître d'apprentissage, c'est celui qui est en capacité de transmettre
32:31 et sa passion et sa technique et son savoir-être et son savoir-vivre.
32:35 - Merci en tout cas d'avoir été avec nous tous.
32:37 Métier de passion aussi, l'IGS RH.
32:40 Allez jeter un petit coup d'œil parce qu'il y a quand même pas mal d'expertise et c'est
32:45 sympa.
32:46 Lionel Prudhomme, merci d'avoir été avec nous.
32:47 Donc merci Lily Tesser, ça s'appelle l'École Nationale des Fleuristes.
32:51 Vous regarderez sur notre vidéo les magnifiques bouquets.
32:54 Je vous remercie en tout cas pour ces jolis bouquets.
32:56 Et puis Saint-Gobain, CFA Lab, merci beaucoup d'avoir été avec nous aussi.
33:02 Clémentine Bonneau, ça nous a permis de nous ouvrir justement ces métiers du bâtiment.
33:06 Et puis on remerciera aussi la Gendarmerie Nationale.
33:09 Le Major Christophe Carlier et Linn d'avoir été avec nous.
33:13 Merci beaucoup Jérôme Lavernie.
33:15 Philippe, dans un instant.
33:16 - Dans un instant, on retourne comme hier soir pour la deuxième émission de "Au coeur
33:20 de la mêlée", spéciale Coupe du Monde.
33:22 Donc bonsoir François Triault.

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