• l’année dernière
Les Vraies Voix de l'emploi avec Laurent Gasse, DRH du Groupe ADP, Stephan Denner, directeur général du groupe Aviapartner, Lydie Jallier, vice-présidente en charge des recrutements et du développement des Ressources Humaines du groupe Safran et Stephane Chatelain, directeur commercial SGS France Industrie.
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Transcription
00:00 On vous fait voyager ce soir dans les vraies voies d'emploi, découvrir des métiers que vous connaissez bien entendu.
00:05 Enfin en tout cas vous connaissez la technique puisque vous êtes allé dans des avions.
00:08 Pour ceux qui ont eu la chance, vous avez croisé des gens à l'aéroport et vous avez vu plein de métiers,
00:13 plein de s'agrouille dans tous les sens.
00:15 Et bien chaque métier a une expertise claire.
00:17 Jérôme Lavergne, il y a forcément un métier pour vous.
00:20 Et alors là attention, on rentre dans un univers absolument génial, celui de l'aéronautique.
00:26 Pour intégrer un groupe lui-même génial, non pas tant seulement sur le seul territoire français,
00:32 mais sur le monde à l'international.
00:36 Et d'ailleurs quand on parle du territoire français, on a l'impression parfois que de grands groupes comme ça,
00:40 s'installent exclusivement dans les grandes zones urbaines.
00:42 Non, il y a des recrutements à Isoudun.
00:44 Alors je n'ai rien contre Isoudun bien sûr.
00:49 - C'est pas loin de chez vous les Creuzois.
00:51 - Beaucoup moins peuplé que la Creuze.
00:53 - Enfin voilà, c'est aussi ça un grand groupe international.
00:57 - En tout cas ils étaient au Salon du Bourget, le secteur de l'aérien, de l'aéronautique était majoritairement représenté forcément.
01:03 Lydie Gellier est avec nous, bonsoir, merci d'être en direct avec nous, vice-présidente du groupe Safran,
01:08 en charge du recrutement et du développement des ressources vous-même.
01:11 J'aimerais bien voir la taille de votre carte de visite, tellement le nom est long.
01:16 - C'est à peu près la taille d'un réacteur.
01:18 - Et c'est pareil chez vous, forcément c'est un métier.
01:21 En plus ça a été un peu la quinzaine, on n'a parlé que de ça ces derniers temps.
01:26 - On a pris un vrai plaisir, c'était une vraie célébration, ça faisait 4 ans qu'on ne s'était pas retrouvés.
01:30 On avait passé des moments assez difficiles, c'est quand même assez bizarre, on parlait d'ADP tout à l'heure,
01:35 mais voir les avions au sol ça a été pour nous un vrai choc.
01:39 - Donc là c'était une tristesse en fait.
01:41 - Oui voilà, une vraie tristesse, je pense que l'objectif de l'aéronautique c'est de connecter les gens,
01:44 de faire en sorte que le monde nous appartienne et finalement c'est aussi ça la raison d'être de l'aéronautique
01:49 et ce qui fait rêver les jeunes et ce qui nous fait rêver aussi à l'intérieur, nos ingénieurs.
01:55 Donc ça c'était une vraie fête, je pense que c'était ce qu'on retient de ce projet.
01:59 On était heureux de se retrouver.
02:01 - Ça a été la grande fête pour Safran, parce que je vais prendre un seul contrat,
02:04 Indigo, 500 avions A320 Néo, et c'est des réacteurs Safran fabriqués en France,
02:10 des LipX, là vous allez certainement devoir créer des postes.
02:14 - Alors oui, beaucoup de postes, beaucoup de routes.
02:16 - Parce que 500 avions ça fait 1000 réacteurs.
02:17 - Oui, on va tenir ces engagements vis-à-vis de nos clients, on est très heureux.
02:20 Évidemment pour Safran ça veut dire beaucoup de recrutement,
02:24 beaucoup de recrutement à l'échelle du monde, on le mentionnait avant.
02:28 Safran a une empreinte internationale, est très ancrée en France évidemment.
02:33 La moitié de ses effectifs c'est 83 000 salariés aujourd'hui,
02:38 la moitié est en France, à peu près 43 000.
02:41 On va continuer à croître en France évidemment.
02:43 17 000 l'année dernière, cette année on en prévoit 12 000,
02:47 je pense qu'on sera plutôt autour des 14 000, voire peut-être 15 000.
02:51 Donc une vraie dynamique à l'échelle mondiale, à l'échelle française aussi.
02:57 Donc 4 500 recrutements, là aussi on pousse, on met plein gaz,
03:01 donc on devrait arriver à 6 000 je pense en fin d'année,
03:08 avec à peu près 3 000 ingénieurs et cadres, mais pas que.
03:12 En fait, on parlait tout à l'heure de diversité,
03:14 mais en fait nos entreprises, je pense, permettent tout un panel d'opportunités.
03:19 On va avoir besoin de chaudronniers, de peintres, de monteurs, d'ajusteurs,
03:24 on va aussi avoir besoin d'ingénieurs, de data, de data scientiste.
03:28 On a engagé des vraies transformations,
03:31 on a pris des engagements en termes de décarbonation
03:34 qui nous permettent aussi de faire entrer des nouveaux métiers,
03:37 je pense à des responsables d'énergie.
03:39 On réfléchit vraiment à notre impact sur toute la chaîne de valeur,
03:42 et donc ça crée aussi de nouveaux emplois dans l'entreprise Safran.
03:45 Et c'est vrai que pour nous, c'est un challenge,
03:49 un challenge qu'on a réussi à relever en 2022,
03:51 qu'on va relever en 2023 j'en suis sûre,
03:53 et qui nous attend encore pour les prochaines années.
03:55 Donc décarboner l'aviation, ça veut dire des investissements dans la R&D,
03:59 donc de continuer à aller chercher des ingénieurs pour nos bureaux d'études,
04:04 donc ça peut être des mécaniciens, des électroniciens, des procédés matériaux,
04:07 donc on a toujours ces métiers dans l'entreprise,
04:10 et on en a d'autres aussi, vous parliez d'Isoudun, des sièges par exemple.
04:14 Est-ce que c'est ça qui est intéressant aussi, de se dire "ouf" ?
04:16 Alors, partout en France, on parlait d'Isoudun,
04:20 je pense à Borde, je pense à Pau, je pense à Villeurbanne,
04:23 vous parliez d'automobiles, il y a aussi les freins carbone,
04:27 l'activité de freinage à Villeurbanne,
04:28 on va avoir des activités aussi en Alsace, à Molsheim,
04:31 on va en avoir beaucoup en Ile-de-France,
04:34 on a le Havre pour les nacelles,
04:36 donc vous avez sur les moteurs, les équipements,
04:39 mais aussi sur la partie intérieure d'avion,
04:42 l'ensemble des activités qui sont représentées
04:44 sur l'ensemble des bassins d'emploi en France.
04:45 Est-ce que des groupes comme Safran, comme ADP,
04:48 ou comme celui juste d'avant, vous allez me le dire,
04:52 - Avia Partners - Avia Partners, exactement,
04:54 est-ce que vous aidez à faciliter l'arrivée,
04:58 par exemple ce sont des parisiens qui doivent aller en région,
05:01 est-ce que vous les aidez ?
05:02 Est-ce qu'aujourd'hui, la dimension d'un groupe,
05:04 c'est de se dire "on a envie de recruter",
05:06 mais on ne fait pas que recruter, c'est-à-dire qu'on crée autour un écosystème ?
05:09 Aujourd'hui, on crée un écosystème, on facilite la mobilité,
05:12 on va faciliter l'accès au logement,
05:14 on va aussi promouvoir les métiers,
05:17 et faciliter en interne comme en externe ces opportunités.
05:23 Pourquoi ? Parce que là aussi, il y a une volonté de diversifier les parcours,
05:27 il y a une volonté de proposer plusieurs vies au sein de l'entreprise.
05:29 Aujourd'hui, ce que l'on recherche, c'est l'expérience,
05:32 et donc l'expérience, que ce soit pour l'entreprise,
05:35 ça crée de la valeur, mais aussi pour le salarié,
05:37 son employabilité, elle passe par la diversité de ses expériences,
05:40 par la possibilité d'avoir plusieurs vies au sein d'une même entreprise.
05:44 Donc on parle de la mobilité dans les différentes régions en France,
05:48 mais la mobilité internationale aussi est un vrai levier d'attractivité pour nous,
05:51 et donc on est aussi très accompagnant sur ce terrain.
05:55 Vous permettez aussi de forger cette expérience,
05:57 parce que vous avez de très très nombreux parcours d'apprentissage.
06:01 Oui, de très nombreux parcours d'apprentissage en interne,
06:04 des écoles que nous allons aussi proposer pour faciliter des repositionnements,
06:08 pour faciliter aussi des changements de métiers,
06:10 tout au long du parcours il y a aussi cette possibilité-là,
06:13 et puis aussi en accueillant des stagiaires, des alternants,
06:17 on en parlait tout à l'heure, pour nous c'est un vrai tremplin d'insertion professionnelle.
06:20 On apprend beaucoup aussi, en fait, en les accueillant,
06:22 ça permet aussi de se challenger, de voir comment ces jeunes générations
06:27 interprètent l'industrie, on n'a pas toujours une bonne image,
06:30 l'image de l'usine n'est pas encore complètement claire pour ces jeunes,
06:34 et donc ça nous permet d'apprendre sur ce qu'ils attendent de nous,
06:37 et nous aussi de leur proposer...
06:40 Vous avez donné des chiffres très importants, 14 000, 15 000 recrutements,
06:44 parce qu'il faut rappeler, on a parlé du salon du Bourget,
06:46 c'est l'aéronautique civile avant tout,
06:48 mais en ce moment, il y a par exemple Dassault qui marche très bien,
06:51 et Airbus, Aerocopter,
06:52 mais on a surtout parlé des contrats d'aéronautique civile la semaine dernière dans les médias,
06:56 et là aussi, vous avez beaucoup de demandes,
06:58 parce que le Rafale se vend très bien à l'exportation,
07:01 Aerocopter, vous faites beaucoup de pièces,
07:03 c'est les mêmes profils que vous cherchez,
07:06 ou c'est pas la même chose si vous allez en hélicoptère,
07:08 ou en avion civil, ou en avion militaire ?
07:10 Alors, non, on va rechercher à peu près les mêmes profils,
07:12 après c'est vrai qu'il faut gagner en savoir-faire,
07:14 en expertise sur un certain nombre de technologies
07:17 qui sont propres à tel ou tel client,
07:19 voire à tel ou tel avion,
07:21 donc c'est vrai que lorsque vous êtes sur le marché militaire ou le marché civil,
07:24 ce n'est pas tout à fait la même chose,
07:25 mais encore une fois,
07:27 c'est une vraie valeur créée pour l'entreprise,
07:30 puisque finalement vous êtes en capacité de proposer
07:32 plusieurs écosystèmes, des business models assez différents,
07:36 donc plusieurs expériences,
07:37 plusieurs typologies de clients,
07:39 et donc pour nous c'est une vraie valeur créée.
07:41 Et qu'est-ce qu'il y a de la place pour la reconversion ?
07:43 La reconversion, elle est nécessaire parce qu'on voit bien qu'on a engagé
07:48 des transformations importantes, je parlais tout à l'heure de l'usine,
07:51 l'usine aujourd'hui, ce n'est pas l'usine d'il y a 20 ans,
07:54 elle est connectée,
07:55 il faut sans cesse proposer des parcours
07:58 qui vont permettre la reconversion des collaborateurs.
08:00 Je dois dire aussi qu'au moment du Covid,
08:02 c'était une nécessité sur laquelle on a vraiment engagé des programmes,
08:07 diplôments, qualifiants, certifiants,
08:09 on parlait tout à l'heure d'un certain nombre de normes et de certifications
08:12 qui sont importantes dans l'aéronautique,
08:15 mais qui ont pour vocation de garantir la sécurité des vols,
08:18 je pense que ça c'est la priorité absolue,
08:21 et donc ces parcours sont un peu longs,
08:24 extrêmement construits avec nos partenaires et aussi en interne
08:28 pour vraiment faciliter ces reconversions, encore une fois,
08:31 et faire en sorte que vous mainteniez en continu l'employabilité du salarié,
08:36 parce que finalement c'est ça.
08:37 Stéphane Dénère, vous chez AviaPartners,
08:40 on dit toujours, il y a eu toute une période où on disait
08:43 "plus on reste dans une entreprise, mieux c'est",
08:44 ensuite on a eu une période où on disait
08:46 "plus vous changez d'entreprise, mieux c'est",
08:48 et là j'ai l'impression qu'on retourne encore dans le système de dire
08:51 "dans des grands groupes", parce que visiblement on peut visiter
08:54 plein d'expertises et donc de rester, durer dans un groupe,
08:58 finalement c'est redevenu "à la mode".
09:00 Je ne sais pas si c'est à la mode,
09:03 mais effectivement on a une nouvelle génération
09:05 qui est peut-être plus papillon que la précédente,
09:13 on a en tout cas une génération qui arrive, qui est plus exigeante,
09:16 en termes de balance vie privée-vie professionnelle,
09:21 qui souhaite évoluer, qui souhaite donner un sens,
09:24 le Covid a changé beaucoup de choses sur ce sujet,
09:27 il y a une approche de l'effort qui est peut-être différente.
09:30 Le Covid ?
09:30 Le Covid, oui.
09:31 Et quoi ?
09:32 Et donc je ne sais pas si aujourd'hui on est encore sur une vie, un job,
09:38 je ne suis pas certain que ce soit le cas.
09:40 Et pour Pouille, un mot, j'aimerais que Jean-Bernard Dink ?
09:42 Oui, il faut aussi profiter de l'occasion pour voir le verre moitié plein,
09:45 contrairement aux prédictions funestes de Rémi et André,
09:47 tout à l'heure sur tout un tas d'orage qu'ils nous annonçaient,
09:50 parce que quand même, il ne s'agit pas d'avoir une vision irénique des choses,
09:53 mais nos grandes entreprises ont aussi du talent,
09:56 en restant dans des zones rurales, on disait à l'instant,
09:59 en s'investissant comme vous le faites, dans des programmes d'insertion,
10:03 en soutenant des associations, comme le fait le groupe ADP également,
10:06 à vieux partenaires par le biais de la MAO ou AeroWork,
10:10 des associations qui soutiennent des initiatives,
10:12 et ça c'est quand même assez chouette.
10:14 Alors c'est de l'emploi indirect certes,
10:16 mais c'est de l'emploi quand même par le biais de cette insertion,
10:19 et ça c'est très précieux que de grands groupes s'investissent
10:23 avec les moyens dont ils disposent.
10:24 - On est très en retard, mais allez-y.
10:25 - Il faut rappeler que nos métiers ne sont pas délocalisables.
10:28 Vous avez du mal à traiter un avion à Nice depuis Shanghai.
10:32 - Oui, c'est vrai.
10:33 - Donc c'est des métiers qui sont pérennes.
10:35 - Et pour postuler chez Safran ?
10:37 - Il suffit d'aller sur le site safran.com, de postuler,
10:40 c'est assez simple, toutes les offres sont publiées,
10:44 donc on vous attend, il y a forcément un job pour vous chez Safran.
10:47 - Vous donnez de notre part, allez-y.
10:49 - Vous répondez en rafale, c'est vraiment parfait.
10:51 - Allez, dans un instant, un autre grand groupe,
10:55 c'est le groupe SGS, vous le connaissez certainement,
10:58 France Industrie, on en parle dans un instant,
11:01 et puis on est ensemble jusqu'à 20h,
11:04 et ça c'est plutôt une bonne nouvelle,
11:05 on pourrait rester plus tard maintenant,
11:06 parce qu'ils vont quitter jusqu'à ce que nous attendions.
11:08 - Ça va chanter après.
11:09 - Allez, à tout de suite.
11:10 - Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France,
11:12 19h20, les vraies voix de l'emploi, Jérôme Lavergne.
11:16 - Et après, les vraies voix qui font bouger la France,
11:18 les vraies voix qui font voler la France.
11:19 - Ah oui !
11:20 - Bah oui, on est un peu dans l'aéroportuaire,
11:22 dans l'avion, dans l'aviation, avec vous Jérôme Lavergne,
11:25 et puis le groupe SGS, le leader mondial du testing,
11:28 de l'inspection et de la certification,
11:30 et on va en parler avec Stéphane Chatelain,
11:32 bonsoir, merci d'être là, en direct avec nous,
11:34 directeur commercial de SGS, France Industrie,
11:37 même question forcément pour tout le monde,
11:40 ce groupe, c'est énormément de service aussi.
11:43 - C'est énormément de service, effectivement,
11:45 c'est un groupe qui a presque 150 ans,
11:48 qui est né en France et qui s'est expatrié en Suisse en 1919,
11:53 aujourd'hui on est 100 000 dans le monde quasiment.
11:55 - Ah oui ?
11:56 - Oui.
11:56 - Grande famille.
11:57 - Oui, oui, tout à fait, et présent dans 154 pays.
12:00 Donc comme vous l'avez dit, on fait partie des entreprises
12:02 qui font du TIC, donc testing, inspection et de la certification,
12:06 donc le testing, ça va être davantage,
12:09 on va prendre un produit, une pièce ou une base ou un produit fini,
12:14 qu'on va triturer, qu'on va mettre sous UV,
12:16 pour voir à quel moment il casse,
12:17 et s'il casse, et s'il répond aux normes.
12:19 - Et ça, par exemple, pour qu'on comprenne bien,
12:22 qui sont vos clients, par exemple, sur ce produit-là ?
12:24 - Alors si on parle de l'aéronautique,
12:26 on a bien évidemment Safran, on a Airbus.
12:28 - Vous êtes là à côté de l'autre, c'est parfait.
12:29 - C'est ça, on échangeait tout à l'heure,
12:31 mais effectivement, c'est tous les grands noms de l'aéronautique
12:33 et en fait toute la supply chain de l'aéronautique
12:36 qui ont besoin de certifier leur pièce.
12:38 - Sur l'inspection et la certification ?
12:41 - Alors l'inspection, là je vais parler purement de nos métiers,
12:44 qui vont être les métiers du contrôle non destructif.
12:47 - Alors ça c'est intéressant, je voulais vous en parler.
12:50 - Alors ça c'est très intéressant.
12:52 - Inspecteur non constructif aussi ?
12:54 - Non, on aime bien qu'il soit constructif.
12:58 Et d'ailleurs, les meilleurs commerciaux,
13:00 puisque tout l'ensemble de nos salariés sont chez les clients,
13:03 c'est avant tout nos inspecteurs les meilleurs commerciaux,
13:05 c'est pas moi.
13:06 Et donc qu'est-ce qui se passe quand il y a une fabrication de pièce ?
13:09 On va aller la contrôler, mais sans la détruire.
13:12 Parce que sinon, si on la casse en deux,
13:13 et qu'on se dit "elle était conforme, c'est bien,
13:15 vous n'avez plus qu'à en refaire une",
13:16 ça pose problème.
13:17 Donc aujourd'hui on va utiliser des moyens
13:20 qu'on connaît tous dans le médical.
13:23 Donc on va aller faire des tirs radio,
13:25 c'est la même chose que quand on essaie de voir
13:27 si on a un os cassé,
13:28 on va appliquer des rayons X ou gamma,
13:30 et puis on va faire une radio qu'on va regarder,
13:32 et on va dire si c'est bon ou pas bon.
13:33 On a d'autres, un autre qui va parler aux gens,
13:36 c'est l'équivalent de l'échographie,
13:37 donc c'est de l'ultrasonde,
13:39 donc là c'est du palpeur,
13:40 et on va aller tester la pièce,
13:41 on va aller regarder l'intégrité physique de la pièce.
13:43 - D'accord.
13:44 Vous travaillez pour tous les produits aéronautiques,
13:46 vous êtes basé sur toute la France,
13:47 parce que l'aéronautique c'est avant tout,
13:48 surtout Occitanie, Nouvelle-Aquitaine,
13:51 un peu Saint-Nazaire et Méolt,
13:52 vous êtes basé un peu partout,
13:53 un peu beaucoup c'est vrai,
13:55 comme il y a une usine Airbus de chaque côté.
13:57 - Tout à fait, et puis si on regarde,
13:58 il y a Airbus Helicopter aussi,
14:00 du côté de Marignane,
14:02 en fait si on prend Argonne avec Dassault,
14:04 ou tous les sites safrans,
14:05 on est vraiment partout.
14:06 Donc ça permet à nos salariés
14:09 d'être présent chez eux,
14:11 le plus près possible de chez eux,
14:13 ça évite aussi de devoir les déplacer trop souvent.
14:16 - Trop de mobilité.
14:17 - Voilà, trop de mobilité,
14:18 puisque ça, ça fait fuir malgré tout.
14:19 Alors il a été une époque avant le Covid,
14:21 où les gens aimaient bien partir en déplacement,
14:23 aujourd'hui c'est moins vrai.
14:25 - Jérôme Lavergne.
14:26 - Alors là le poste est absolument passionnant,
14:28 il s'agit donc bien d'inspecteur en contrôle non destructif,
14:30 je suis obligé de lire, spécialisé en aéronautique.
14:33 On comprend bien qu'un jeune
14:35 ne peut pas avoir l'esprit de ce métier-là,
14:36 c'est juste impossible,
14:38 sauf à disposer dans son environnement familial et amical
14:41 de quelqu'un qui exerce ce métier-là.
14:43 C'est dire le trou dans la raquette
14:44 qu'il y a dans l'emploi,
14:45 dans ce manque d'orientation qui existe en France,
14:47 et c'est dire combien votre travail de communication,
14:50 cette émission qui est sans doute la meilleure émission...
14:52 - Du monde.
14:53 - Du monde, sans doute.
14:54 - On n'en doute pas.
14:55 - Voilà, et cette communication est précieuse,
14:58 parce qu'elle permet,
14:59 quand on n'a pas l'entre-soi,
15:02 de pouvoir se dire "mais qu'est-ce que c'est que ce métier-là ?"
15:04 Au moins dévier cette curiosité
15:05 qui va permettre d'aller voir.
15:07 Et j'invite nos auditeurs à aller papillonner
15:09 dans les sites de recrutement des entreprises,
15:11 d'aller relever le nom,
15:13 d'aller fouiller,
15:14 de faire un véritable travail de recherche.
15:15 C'est vraiment fondamental
15:17 pour s'éclairer tout un tas d'horizons
15:19 qu'on ne peut pas imaginer,
15:21 sauf à les connaître par un profession.
15:22 - Petite information,
15:24 quand on regarde sur LinkedIn,
15:25 et ce qui m'arrive assez souvent,
15:26 parce que LinkedIn,
15:27 même si vous ne cherchez pas de travail,
15:28 on vous en propose,
15:30 ce qui est ça qui est bien,
15:31 c'est que souvent,
15:32 on ne comprend pas toujours les fiches de poste.
15:34 C'est-à-dire que pour les gens
15:36 qui se disent qu'on ne comprend pas,
15:39 parce que c'est de l'entre-soi,
15:40 il faudrait vulgariser certaines propositions.
15:43 - Tout à fait.
15:44 On essaye de faire ce travail-là,
15:45 parce qu'à la base,
15:46 c'est un métier où il faut être très rigoureux.
15:47 On a l'habitude de dire
15:49 quand on vient de certifier un moteur,
15:51 ça prend consigne avec son sang.
15:53 C'est un peu ça.
15:54 Notamment dans les catégories MRO.
15:57 MRO, c'est Maintenance, Repair and Overhaul.
16:00 C'est-à-dire que s'il y a un avion
16:02 qui est coincé quelque part
16:04 sur un aéroport partout dans le monde,
16:07 on envoie des équipes au coup de sifflet
16:09 qui vont traverser la terre entière
16:11 et qui vont venir contrôler les eaux,
16:12 en l'occurrence avec sa front, par exemple.
16:15 Et qui vont dire "la pièce est conforme,
16:16 l'avion va pouvoir voler".
16:17 - En lisant votre site web,
16:19 vous travaillez également,
16:19 on en a beaucoup parlé au moment du salon du Banger,
16:21 sur les carburants de synthèse, c'est ça ?
16:23 - Oui.
16:23 Sur l'analyse des carburants de synthèse,
16:25 parce qu'on a des labos qui sont présents
16:26 un peu partout en France,
16:27 notamment dans la région du Havre,
16:29 où là, ils travaillent pour regarder la qualité,
16:32 voir comment on peut améliorer,
16:33 voir comment elle est composée.
16:34 C'est des travaux très particuliers
16:36 avec des chimistes,
16:37 avec des gens qui connaissent le métier.
16:38 - Il y a eu beaucoup de recrutements d'alternants aussi.
16:40 - Oui, l'alternance, pourquoi ?
16:42 Parce que ce sont des métiers qui ne sont pas connus,
16:44 qui sont très longs à former.
16:45 - Combien de temps ?
16:46 - La partie théorique, c'est un mois.
16:50 Par contre, on est obligé de les compagnonner
16:52 pendant un an,
16:53 avant de pouvoir les amener
16:54 à la certification individuelle.
16:56 - Et avec une école en interne, forcément ?
16:58 - Oui, la IGS Académie, bien évidemment.
17:00 Sur le quai présent à Orsay, entre autres.
17:03 Mais on est capable de faire des formations
17:05 en intras chez nos clients.
17:06 Donc ça, c'est intéressant aussi,
17:08 puisqu'on apporte nos formateurs chez les clients
17:10 pour les former au métier du CND.
17:12 - Et pour postuler chez SGS, pardon ?
17:14 - Vous en avez parlé tout à l'heure,
17:15 c'est SGS.com.
17:16 - Oui, parce que j'ai posé la question.
17:18 - C'est ça.
17:19 SGS.com, c'est bien ça.
17:23 - Parce que vous avez répondu par la question.
17:24 - Au link, pour ceux qui veulent,
17:26 s'abonne à SGS et en fait, on postule,
17:29 enfin, on publie régulièrement des annonces,
17:31 n'hésitez pas à postuler.
17:32 Il y a mes coordonnées aussi qui doivent circuler
17:34 et je ferai le nécessaire.
17:35 - Merci beaucoup, en tout cas.
17:36 Merci beaucoup Laurent Gasse, DRH,
17:38 du groupe ADP Aéroports de Paris.
17:41 Merci beaucoup Stéphane Déner,
17:43 directeur général de Avia Partners.
17:45 Merci beaucoup Lydie Jallier,
17:47 vice-présidente en charge de recrutement
17:48 et du développement des ressources humaines.
17:50 Merci beaucoup Stéphane Chatelain,
17:51 directeur commercial SCG France Industries.
17:55 Merci Jérôme Lavernier, encore une belle émission.
17:57 On a découvert des métiers et finalement des filières
18:02 qui ne demandent qu'à effectivement recruter du monde.
18:06 - Avec à la clé de très très belles perspectives.
18:08 - Oui, effectivement.
18:09 - Et beaucoup d'emplois.
18:10 - Merci beaucoup Félix.
18:11 - Merci beaucoup Cécile.
18:11 - Félix, pas du tout.
18:12 - Non, Félix, on se retrouve demain.
18:14 - Félix, on se retrouve demain.
18:16 - À 17h.
18:17 - Ça va bien Félix.
18:17 - Bon, ça me va bien.
18:18 - Félix, le cat, il mange tout le temps.
18:20 Dans un instant, on va parler...
18:22 - Yvan Pijus, dans le loft.
18:24 Alors, il reçoit ce soir Louis Albi,
18:26 Colt et Alex Dopiero.
18:27 - Voilà.
18:27 - Mais de suite, on va parler de votre argent
18:29 avec Stéphane Moller, conseil de famille.
18:30 - Merci beaucoup à notre formidable équipe.
18:33 - Merci à vous.
18:33 - On vous retrouve demain à 17h.
18:34 - À demain 17h.

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