Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
Category
📺
TVTranscription
00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 mais aussi sur C'est
00:00:07 mieux jusqu'à 10h30.
00:00:08 Je n'aime pas la France, je déteste tous les français.
00:00:12 Le Malien qui a poignardé des français, Gare de Lyon samedi matin, avait posté des
00:00:17 vidéos sur son compte TikTok dans lesquelles il exprimait sa haine envers la France.
00:00:22 Aucune chaîne, aucune chaîne n'a diffusé ses vidéos ce samedi et ce dimanche alors
00:00:27 qu'elle tourne en boucle sur les réseaux sociaux.
00:00:30 Toutes les rédactions du pays, sans qu'elles se concertent d'ailleurs, ont pris la même
00:00:34 décision.
00:00:35 La vidéo n'est pas datée, c'est vrai.
00:00:37 La vidéo est produite par un homme déséquilibré, peut-être jugé fou sur le plan psychiatrique,
00:00:42 c'est encore vrai.
00:00:43 La vidéo est jugée comme une incitation à la haine, sans doute, et les journalistes
00:00:47 sont prudents, j'entends ces arguments.
00:00:48 On peut aussi y voir l'influence de l'époque.
00:00:51 Un immigré arrivé sur le sol de France crache sur ceux qui l'accueillent.
00:00:57 En parler serait faire le jeu du Rassemblement National.
00:01:00 Telle est la grille de lecture de nombreux confrères qui se réfugient derrière leur
00:01:05 devoir de responsabilité pour occulter la réalité.
00:01:09 J'ai écouté les vidéos et on les entendra tout à l'heure.
00:01:13 Pour tout dire, il n'a pas l'air fou du tout.
00:01:16 Il déteste l'Occident, qu'il accuse d'avoir colonisé l'Afrique.
00:01:20 Il déteste la France.
00:01:21 Il a obtenu un titre de séjour légal en Italie.
00:01:24 Il a passé son permis de conduire, ce qui montre quelques aptitudes intellectuelles.
00:01:28 Le parquet terroriste ne s'est pas encore saisi de l'affaire.
00:01:31 Pour le moment, la thèse de la folie explique tout.
00:01:33 C'est plus commode, sans doute.
00:01:36 Imaginez si les gens que nous accueillons étaient nos ennemis.
00:01:40 Je n'ose l'envisager.
00:01:42 Il est 9h, Chana Lusso.
00:01:46 (Générique)
00:01:56 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:58 Le suspect de l'attaque au couteau de la gare de Lyon est toujours en garde à vue.
00:02:02 Ce matin, il est malien en situation régulière en Italie depuis 2016.
00:02:07 On ne connaît pas ses motivations, mais vous l'avez dit Pascal,
00:02:10 on sait qu'il a tenu des propos anti-France sur les réseaux sociaux.
00:02:13 Guillaume Pelletier, vice-président exécutif de Reconquête,
00:02:16 il faut avant tout suspendre l'espace Schengen.
00:02:19 C'était sur CNews et Europe 1.
00:02:21 C'est tellement révélateur du contresens de l'Union européenne,
00:02:25 de l'Europe de Bruxelles qui s'est bâtie contre les peuples et contre les nations.
00:02:28 Il y a une image qui me vient en tête, ainsi qu'à tous les Français.
00:02:31 Il y a quelques jours, le Parlement européen et les commissaires de Bruxelles
00:02:34 érigeaient des barbelés et des blindés pour empêcher les paysans de venir manifester.
00:02:39 Et en parallèle, ils ouvrent grand nos frontières aux migrants.
00:02:43 Garer son SUV dans les rues de Paris va bientôt coûter plus cher,
00:02:46 trois fois plus cher pour être précis.
00:02:48 C'était la mesure proposée par la votation de la mairie de Paris hier.
00:02:52 Elle concerne les véhicules les plus lourds et les plus polluants.
00:02:55 Si 54% ont voté pour, moins de 6% des inscrits ont participé au scrutin.
00:03:01 Et Pascal, je sais que ça va vous faire plaisir.
00:03:03 Céline Dion a fait son grand retour sur la scène des Grammy Awards.
00:03:06 Elle est venue remettre le prix de l'album de l'année à Taylor Swift.
00:03:10 La star se fait rare à cause de ses problèmes de santé.
00:03:13 Mais cette nuit, elle était très heureuse d'être là et nous aussi.
00:03:16 Merci beaucoup Jeanne Alusto.
00:03:17 Et vous avez raison, ça me fait tellement plaisir qu'on avait prévu d'ouvrir cette émission avec Céline Dion.
00:03:23 Fabien Lequeuvre d'ailleurs est avec nous.
00:03:26 Mais l'actualité, c'est aussi parfois les déclarations qui sont dites au dernier moment.
00:03:29 Et on va parler de Guillaume Pelletier parce que ça va faire évidemment du bruit.
00:03:32 Avant cela, je salue Elisabeth Lévy qui est avec nous.
00:03:35 Georges Fenech, toujours un plaisir.
00:03:37 Nathan Devers, vous étiez en Israël Nathan.
00:03:40 Oui.
00:03:41 Et vous pourrez témoigner tout à l'heure.
00:03:43 Philippe Guibert et Gautier Lebret.
00:03:46 Alors, pourquoi je souhaite vous faire écouter ce qu'a dit Guillaume Pelletier ?
00:03:52 Parce que ça me paraît, je trouve qu'il y a une radicalisation aujourd'hui des prises de parole.
00:03:58 On écoutera tout à l'heure Jean-Marc Jancovici.
00:04:01 Il était ce matin sur une radio périphérique qui a expliqué qu'il ne fallait plus du tout rouler en voiture.
00:04:07 Et là, on va entendre M. Pelletier qui explique que parce que Gabriel Attal n'a pas d'enfant,
00:04:14 parce qu'Emmanuel Macron n'a pas d'enfant, il ne s'est pas gouverné.
00:04:18 Donc on arrive quand même à des niveaux, je trouve, de débat qui peuvent m'inquiéter.
00:04:24 En fait, il était là pour évidemment vanter les qualités de Marion Maréchal tête de liste reconquête
00:04:28 puisqu'il est deuxième de cette liste du parti d'Éric Zemmour.
00:04:31 Et Marion Maréchal a deux enfants et donc il a fait de ces deux enfants un argument politique.
00:04:37 Et à l'inverse, de l'absence d'enfants, un argument politique.
00:04:40 Donc il a cité François-Xavier Bélami qui n'a pas d'enfant,
00:04:42 Jordan Bardella qui n'a pas d'enfant, Gabriel Attal qui n'a pas d'enfant et Emmanuel Macron qui n'a pas d'enfant.
00:04:47 Et donc de cette absence d'enfants, il en fait un argument politique.
00:04:50 Et il critique cette mode, je cite, des politiciens qui n'ont pas d'enfant.
00:04:53 Alors moi je pense, et je le dis depuis très longtemps, qu'on va tous terminer dans un hôpital psychiatrique.
00:04:58 Mais si l'argument politique c'est d'avoir ou pas des enfants...
00:05:03 C'est un argument réfléchi. Je vous mets mon billet que cet argument-là a été travaillé avec les équipes de reconquête la veille de son intervention.
00:05:10 Alors je vais vous dire, c'est prendre les gens pour des imbéciles.
00:05:12 C'est vraiment ça, c'est vraiment dire... C'est ce qu'on dit parfois au fond de la table,
00:05:18 le tonton pour le coup au bout de table qui dit "ah il n'y a pas d'enfant donc il ne doit pas savoir gouverner le monde".
00:05:23 Il dit ça votre tonton ?
00:05:25 Non mais vous comprenez bien, c'est vraiment des arguments bas de gamme.
00:05:29 Moi c'est le sentiment que j'ai.
00:05:31 Oui mais c'est pas seulement bas de gamme.
00:05:33 Écoutons, oui je trouve que c'est pas terrible.
00:05:35 Il y a quelque chose d'idéologique derrière quand même.
00:05:37 Vous avez raison, mais je trouve que ça ne me paraît pas au niveau du débat politique de la campagne européenne.
00:05:42 Mais bon, écoutons en tout cas Guillaume Pelletier qui était avec Sonia Mabrouk tout à l'heure sur ce sujet.
00:05:46 Marion Maréchal, elle est maman de deux petites filles.
00:05:50 Et ça compte beaucoup pourquoi ?
00:05:52 Parce qu'aujourd'hui, je suis assez gêné moi de voir cette nouvelle mode ou cette nouvelle tendance
00:05:56 de voir tous ces politiciens ne pas avoir d'enfant.
00:05:59 Emmanuel Macron n'a pas d'enfant, Gabriel Attal n'a pas d'enfant,
00:06:02 nos têtes de liste aux européennes, Messieurs Bellamy et Bardella n'ont pas d'enfant.
00:06:06 Alors, attendez, je le dis avec beaucoup de délicatesse et sans aucun jugement.
00:06:12 Je dis simplement qu'à l'heure où la natalité est en berne, que la politique familiale est attaquée,
00:06:18 que tant de jeunes se posent des questions sur l'avenir et même le fait d'avoir des enfants
00:06:23 compte tenu de la pression et de l'influence des écolos bobos, avoir des enfants est en soi un message politique.
00:06:30 C'est quand même vraiment triste.
00:06:35 On a vu la gauche, si vous voulez, instrumentaliser la vie privée de nombreuses personnes
00:06:42 attaquées en bas de la ceinture sur la vie privée.
00:06:45 Et je trouve que le conservatisme devrait être d'abord de respecter une barrière radicale,
00:06:53 une barrière étanche entre le public et le privé.
00:06:57 Ça devrait être ça, ça devrait être vraiment un des éléments du conservatisme.
00:07:01 C'est terrifiant !
00:07:02 Je vais vous dire, c'est grotesque.
00:07:04 Oui mais c'est grotesque.
00:07:05 Je vous assure, quand on en est là, c'est grotesque.
00:07:08 L'idée de nous vendre, si vous voulez, la famille comme étant...
00:07:12 D'abord c'est des attaques personnelles, c'est des attaques personnelles.
00:07:15 Non mais la famille c'est formidable.
00:07:16 Oui mais d'accord.
00:07:17 Alors ça c'est, on a le droit.
00:07:18 Mais chacun fait ce qu'il veut surtout.
00:07:19 Nous qui sommes des libéraux, chacun fait ce qu'il veut.
00:07:22 Si tu ne veux pas avoir d'enfant, tu n'as pas d'enfant.
00:07:24 Oui, il semble.
00:07:25 On devient chez les fous et quand on est rendu à dire "Monsieur Attal n'a pas d'enfant"
00:07:30 "Monsieur Jean-Denis Marque, Monsieur Bellamy n'est pas d'enfant, Monsieur Macron n'est pas d'enfant"
00:07:33 et il cite cinq personnes, si c'est le niveau de reconquête...
00:07:37 Mais vous croyez qu'il l'a pas fait ?
00:07:38 Franchement...
00:07:39 On l'a vu pendant la campagne présidentielle par exemple.
00:07:41 Il l'a fait complètement.
00:07:42 J'espère qu'il puisse hausser le niveau quand même.
00:07:46 Ça rejoint une tendance du débat politique à utiliser la vie privée des gens.
00:07:50 C'est ça que ça révèle.
00:07:51 C'est dégoûtant.
00:07:52 Vous avez des enfants ?
00:07:53 Oui.
00:07:54 Bon, vous avez le droit de parler.
00:07:55 Vous avez des enfants Gauthier ?
00:07:56 Alors j'ai 28 ans comme Jean-Denis Marque.
00:07:57 Dehors !
00:07:58 Dehors, vous n'en voulez pas ?
00:08:00 Moi aussi, je vais avec toi.
00:08:01 Vous sortez.
00:08:02 Enfin, on va faire la chasse aux gens.
00:08:05 Je vais poser la question à tout le monde maintenant.
00:08:06 Nathan, vous avez des enfants ?
00:08:07 Je suis un enfant.
00:08:08 Ah !
00:08:09 Bravo.
00:08:10 Ah, bravo.
00:08:11 Eh ben moi aussi, on est deux.
00:08:13 On est deux.
00:08:14 Non mais c'est...
00:08:15 Je suis d'accord avec ce que vous disiez.
00:08:17 Il y a une manière...
00:08:18 Vous parliez de radicalisation de tous les côtés.
00:08:20 Oui.
00:08:21 Une détérioration du débat public.
00:08:22 Oui.
00:08:23 Ou finalement...
00:08:24 Parce que je pense pas que cette phrase n'aura aucun écho.
00:08:26 Je pense que tout le monde en a parlé, on en parle déjà.
00:08:28 Le ton-ton, entre guillemets, en bout de table, mais sur les réseaux sociaux, etc.
00:08:31 Ça touche à quelque chose.
00:08:33 Et il me semble qu'aujourd'hui, c'est pas seulement lui qui tient des propos qui sont pas à la hauteur du débat politique.
00:08:40 C'est que quand vous venez dans les médias donner une analyse qui est pertinente, qui est nuancée, qui n'est pas radicale, etc.
00:08:47 Vous avez beaucoup moins d'écho que si vous dites quelque chose qui est bête.
00:08:50 Et donc ça se trouve, c'était tout à fait calculé.
00:08:52 Mais je veux dire...
00:08:53 C'était calculé.
00:08:54 C'est-à-dire que dans ce monde, pour se faire entendre, il faut dire un truc.
00:08:58 Il faut dire une connerie.
00:08:59 C'est la stratégie de Trump.
00:09:00 C'est la stratégie de la politique.
00:09:01 Ça a été la stratégie pendant la campagne présidentielle, de voir des déclarations comme ça.
00:09:05 Philippe Guybert.
00:09:06 Parfois, il choque le plus grand nombre.
00:09:08 Philippe Guybert.
00:09:09 Alors celui qui a inventé ça autour d'une table, vraiment...
00:09:12 Enfin, bon, allez-y.
00:09:13 Mais non, mais c'est...
00:09:14 Maintenant, on demande aux personnalités politiques de prouver par leur vie leurs engagements.
00:09:18 Oui, mais ça c'est plutôt bien.
00:09:20 On utilise leur vie, y compris privée, comme argument politique.
00:09:26 Donc on y va tout droit.
00:09:28 C'est-à-dire que je pense que...
00:09:29 On y va tout droit.
00:09:30 Lui a utilisé la vie privée comme argument politique.
00:09:33 Oui, mais ça c'est pas nouveau.
00:09:34 John Kennedy faisait ça il y a 60 ans.
00:09:36 Oui, mais Emmanuel Macron, il a utilisé son couple au moment de sa campagne présidentielle.
00:09:40 Mais pas tout le monde.
00:09:41 Non, pas tout le monde.
00:09:42 Non, pas tout le monde.
00:09:43 Le général de Gaulle, il l'utilisait pas.
00:09:45 François Mitterrand, il l'utilisait très peu, et pour cause.
00:09:47 On sait pourquoi.
00:09:48 François Mitterrand, il avait des enfants cachés, des vies parallèles.
00:09:51 Il fallait mieux pas qu'il l'utilise.
00:09:53 Jacques Chirac a pas du tout utilisé, ou très peu utilisé, sa vie privée.
00:09:57 Il y a une rupture depuis les années 2007-2008.
00:10:01 J'ai l'impression que Nicolas Sarkozy a été une rupture.
00:10:04 Non, la campagne de Giscard, il y a Anne Emon, la fille en 1974, qui est assez présente sur les affiches.
00:10:10 Et justement, pendant très longtemps, on a dit que personne ne pouvait faire de politique sans pour vous.
00:10:15 Mais Georgia Meloni a utilisé sa vie privée dans sa campagne électorale.
00:10:20 Votre avis ?
00:10:21 Georges Fenech qui n'a pas parlé.
00:10:22 Vous avez des enfants, Georges ?
00:10:23 J'ai non seulement des enfants, mais j'ai aussi des petits.
00:10:26 Ah !
00:10:27 Et des arrières-petits-enfants ?
00:10:28 Non.
00:10:29 Non, j'espère.
00:10:33 Je vous le souhaite.
00:10:35 Le code électoral, il faut présenter, il faut être majeur, et avoir sa capacité électorale.
00:10:41 On ne peut pas rentrer dans les détails des vies privées, des critères, d'autres critères pour pouvoir faire de la politique.
00:10:47 Je pense que c'est très mal venu.
00:10:50 Moi, j'ai été gêné d'entendre ça ce matin, très franchement.
00:10:53 Mais ils savaient que ça allait déclencher une polémique.
00:10:55 Après, ils ont posé le coup de poing en disant que ça allait envoyer un message aux familles, aux électeurs de droite qui hésitent.
00:11:01 Et donc, ils ont décidé de faire un argument.
00:11:02 Mais vous savez que pendant très longtemps, on disait que c'était presque impossible de faire de la politique sans un conjoint à son bras.
00:11:07 Je veux dire, c'est vrai.
00:11:10 Non mais vous avez raison.
00:11:11 Mais aujourd'hui, c'est fini.
00:11:14 Non mais il y a radicalisation. On écoutera M. Jean Covici ce matin.
00:11:17 Il y a des sous-entendus quand même derrière cette déclaration.
00:11:20 Oui, en plus, il y a un petit sous-entendu un peu homophobe, c'est ce que vous voulez dire.
00:11:23 Oui, très clairement.
00:11:24 C'est un petit peu...
00:11:25 Je n'ai pas levé tes mains.
00:11:26 J'hésitais à le dire aussi, mais la réalité...
00:11:29 C'est pas vrai pour tous les noms qui ont été cités.
00:11:31 Mais pour un certain nombre.
00:11:32 Oui, oui, je suis assez d'accord avec vous.
00:11:34 Et c'est donc d'autant plus limite.
00:11:37 Et heureusement qu'il l'a dit avec délicatesse.
00:11:39 Oui.
00:11:40 Ce qui est deuxièmement, c'est pas parce qu'on le dit que c'est vrai.
00:11:43 En tout cas, ça ne peut pas être un argument de campagne.
00:11:46 On peut le souligner.
00:11:47 Tout le monde est très surpris par cet argument.
00:11:50 Non, mais il avance avec ses gros sabots, M. Pelletier.
00:11:52 Il n'avait pas parlé depuis longtemps.
00:11:54 Il y va.
00:11:55 Mais je ne suis pas sûr.
00:11:56 Productif.
00:11:57 J'aimerais savoir ce qu'en pensent les moins...
00:12:00 Vous pouvez dire ça sans l'accord de réexamen.
00:12:02 Oui, tout à fait.
00:12:03 Mais Marion Maréchal me paraît un peu plus subtile.
00:12:05 Mais bon, me semble-t-il.
00:12:07 Bon, Céline Dion, je voulais qu'on commence par Céline Dion.
00:12:10 Alors d'abord, on va voir cette image parce qu'elle nous fait du bien.
00:12:13 Pourquoi ? Parce qu'elle paraît...
00:12:15 Le bonheur de retrouver Céline Dion hier soir à Los Angeles,
00:12:18 sur la scène des Grammy Awards.
00:12:19 Évidemment, ça a été un événement qui a été souligné
00:12:21 par la planète entière, je précise.
00:12:22 La planète entière.
00:12:24 Et nous en faisons partie.
00:12:26 Regardez comme elle est belle, Céline Dion,
00:12:29 et comme elle paraît mieux en forme, en tout cas.
00:12:31 Elle l'a donnée à Taylor Swift.
00:12:33 Et je voudrais qu'on l'écoute, Céline Dion.
00:12:36 Quand je dis que je suis heureuse d'être ici,
00:12:40 je le pense réellement, de tout mon cœur.
00:12:44 Ceux qui ont eu la bénédiction d'être aux Grammy Awards
00:12:57 ne doivent jamais prendre cette réussite pour acquise.
00:13:00 Mais plutôt être reconnaissant et plein d'amour envers cette musique
00:13:04 qui réjouit les humains à travers le monde.
00:13:06 Je dis "regardez" évidemment pour nos amis de CNews,
00:13:13 mais je dis "écoutez" pour nos amis d'Europe 1
00:13:15 qui, entre 9h et 9h30, peuvent...
00:13:21 C'est Los Angeles, les Canadiens,
00:13:24 qui peuvent écouter Céline Dion.
00:13:26 C'est Los Angeles, le décalage horaire.
00:13:30 Entre 9h et 9h30 peuvent nous écouter.
00:13:32 - Bon, Fabien Lequeu... - C'est un événement,
00:13:34 - c'est un vrai événement hier soir. - Est-ce que c'est une surprise ?
00:13:36 Ah, c'est une vraie surprise ?
00:13:37 Le dernier concert de Céline Dion date de mars 2020.
00:13:40 Et elle a commencé à parler de sa maladie,
00:13:42 réellement la fameuse maladie de l'homme raide,
00:13:44 à partir de décembre 2022.
00:13:47 Et elle a annulé, bien sûr, ses concerts,
00:13:49 notamment la tournée mondiale et le concert qu'elle devait faire en France,
00:13:52 à l'Aréna, au mois de septembre l'année dernière.
00:13:54 Et elle l'a annulée au printemps de l'année 2023.
00:13:57 Donc, c'est-à-dire, tout ça, c'est...
00:13:58 Les gens suivent attentivement cette progression dans cette maladie.
00:14:01 Je rappelle que cette maladie, c'est une maladie très rare.
00:14:03 Il y a une personne sur un million qui ont cette maladie sur Terre,
00:14:08 ce qui est quand même très rare.
00:14:09 Et on a découvert cette maladie à partir de 1956,
00:14:13 avec 14 premiers cas.
00:14:15 Elle, d'un seul coup, elle a été victime de ça, évidemment.
00:14:18 Elle... Il n'y a pas de médicament.
00:14:20 Il faut le rappeler, elle en a parlé, Céline, à des proches.
00:14:22 Alors, elle suit de l'aquathérapie, la massothérapie et de la massothérapie.
00:14:29 C'est les seuls traitements qu'utilise Céline Dion.
00:14:31 Est-ce qu'elle va avoir la public-thérapie ?
00:14:33 Est-ce qu'on va la revoir sur scène ?
00:14:35 Pour le moment, ce n'est pas enclenché.
00:14:37 Pour le moment, ce n'est pas programmé.
00:14:38 Je pense qu'on attend.
00:14:39 Je pense qu'elle va déjà mieux.
00:14:40 Le fait de la revoir, une apparition, une émission aussi importante,
00:14:44 un événement planétaire, ces Grammy Awards.
00:14:46 D'ailleurs, si vous regardez bien l'image, au moment où elle apparaît,
00:14:50 on annonce son nom, remettre le trophée de l'album de l'année.
00:14:54 La salle se lève.
00:14:56 C'est une standee, non pas chère.
00:14:57 Oui, c'est une standee.
00:14:58 Ce qui est rare quand une personnalité rentre comme ça dans cette cérémonie.
00:15:02 Les gens l'attendaient.
00:15:03 Oui, alors là, effectivement, je le dis et je décris les images que nous voyons.
00:15:08 Elle a donné, donc, à Taylor Swift sa quatrième récompense, d'ailleurs,
00:15:13 qui est une chanteuse exceptionnelle.
00:15:15 Et effectivement, Céline Dion, ça peut nous faire plaisir.
00:15:17 J'appelle d'ailleurs votre bouquin, Fabien Lequeuve,
00:15:19 La véritable histoire des chansons de Céline Dion.
00:15:22 Je voudrais qu'on voit une vidéo, la dernière fois qu'elle s'était exprimée.
00:15:26 C'était pour donner des nouvelles de sa maladie.
00:15:29 Et effectivement, son visage n'était pas le même.
00:15:32 Et je vous propose d'écouter Céline Dion.
00:15:34 J'éprouve des problèmes de santé depuis longtemps.
00:15:40 Et ce n'est pas facile pour moi d'y faire face.
00:15:46 Récemment, j'ai été diagnostiquée avec un trouble neurologique très rare,
00:15:52 appelé en anglais « Stiff-Person Syndrome »,
00:15:56 qui atteint environ une personne sur un million.
00:16:02 On ne sait pas encore tout de cette maladie rare,
00:16:08 mais on sait maintenant que c'est la cause d'esprit.
00:16:13 On sait maintenant que c'est la cause des spasmes musculaires dont je souffre.
00:16:17 Malheureusement, ces spasmes affectent ma vie de tous les jours, à plusieurs niveaux.
00:16:27 J'ai parfois beaucoup de difficultés à marcher,
00:16:33 et je ne peux pas toujours utiliser mes cordes vocales pour chanter comme je le souhaiterais.
00:16:41 Ça m'attriste énormément de voir vous dire aujourd'hui
00:16:45 que je ne serais pas prête à recommencer ma tournée en Europe en février.
00:16:51 J'aime écouter une excellente équipe de médecins
00:17:02 qui me traite pour que j'aille mieux.
00:17:06 Et ce sont mes enfants qui me donnent le courage et l'espoir de continuer.
00:17:12 Vous vous rendez compte que cette vidéo date du 8 décembre 2022.
00:17:17 Et depuis un an et trois mois, deux mois, Céline Dion n'avait pas pris la parole.
00:17:23 On ne l'avait vue nulle part, sauf parfois dans des photos volées.
00:17:27 Donc, c'est un peu comme si elle avait été enceinte.
00:17:30 C'est un événement d'hier soir, et on espère que c'est pour le mieux qu'elle reviendra sur scène.
00:17:36 Vous avez raison, parce qu'elle s'est encourageante de l'avoir apparaître dans une prestation aussi importante publique aux Etats-Unis.
00:17:42 Ça veut dire que je pense que peut-être que le traitement aujourd'hui de l'aquathérapie, la massothérapie, etc.,
00:17:48 font peut-être déjà, en tout cas, ont des bons effets sur Céline, sur sa santé.
00:17:53 Elle a ému le monde entier, vous savez, quand elle s'exprime comme ça avec sincérité,
00:17:57 c'est une belle personne, Céline Dion, il faut le rappeler, comme elle est honnête, elle est sincère.
00:18:01 Alors elle, elle a mis en lumière sa famille, puis nous avons parlé en ouverture d'émission,
00:18:05 elle a mis vraiment les naissances, les mariages, tout le monde était...
00:18:09 René Charles.
00:18:10 Oui, René Charles et les jumeaux, etc.
00:18:13 Mais voilà, en tout cas, c'est encourageant, c'est vraiment positif, cette apparition.
00:18:16 Bon, c'est l'occasion de saluer notre ami Michel Drucker,
00:18:18 parce qu'on rappelle que la première chanson sur le plateau de Champs-Élysées,
00:18:22 d'amour et d'amitié, c'était chez Michel Drucker.
00:18:25 C'était chez Michel Drucker.
00:18:27 Absolument, c'était la deuxième émission de Céline en France.
00:18:29 Pas la première, c'était la deuxième.
00:18:31 Elle avait fait une petite émission de l'après-midi avant, donc personne ne parle plus aujourd'hui.
00:18:34 Mais quand même, je suis obligé, en tant qu'historien, je suis obligé de le rappeler.
00:18:37 Ah, vous êtes historien ?
00:18:38 De la chanson.
00:18:39 De la chanson.
00:18:40 D'amour et d'amitié, on peut peut-être écouter ça, je ne sais pas si Marine Lanson a...
00:18:45 Elle est très prête de Valérie Lemercier, Aline, qui lui a venu un César.
00:18:48 Formidable, on est que des gars bien ordinaires, le début quand elle chante, c'est formidable.
00:18:52 Excellente chanson, elle est séferge, précise, elle aurait pu s'opposer.
00:18:55 Elle a apprécié ce troisième degré.
00:18:57 Très très bon film.
00:18:58 Je suis parfaitement d'accord avec vous.
00:19:00 Merci évidemment Fabien Lequeu, je vous ai réveillé à 7h30 et vous êtes venu sur ce plateau.
00:19:06 Je vous en remercie.
00:19:07 Je ne vous en remercie pas loin.
00:19:08 Oui, bien sûr.
00:19:09 Mais vous êtes venu en SUV ?
00:19:10 Non, pas du tout.
00:19:11 J'ai ma petite... J'ai une demi-voiture pour terminer.
00:19:13 Vous avez une demi-voiture ?
00:19:14 Oui, c'est une petite taille.
00:19:15 Vous êtes une demi-personne peut-être ?
00:19:16 C'est exactement... C'est proportionnel.
00:19:18 Vous n'allez pas sur ce terrain de la taille.
00:19:20 Non, non.
00:19:21 C'est quoi une demi-voiture ? C'est quoi le concept de la demi-voiture ?
00:19:26 C'est-à-dire que c'est la plus courte après la Smart.
00:19:28 C'est la IQ de Toyota, qu'ils ont arrêté en fabrication, que je regrette.
00:19:31 Je suis désolé, mais...
00:19:32 Les autres marques, évidemment.
00:19:34 Parlons de Smart, il faut dire deux ou trois...
00:19:37 Alors Renault, Citroën, ce que vous voulez.
00:19:39 Mais c'est la plus petite.
00:19:40 J'ai bien compris, moi déjà, j'avais vendu ma grosse voiture, il y a déjà quatre.
00:19:44 C'est bien.
00:19:45 Vous êtes un bon élément du parti.
00:19:47 On va encore vous garder et on ne vous envoie pas tout de suite à Vladivostok.
00:19:50 On parlera évidemment des écolos tout à l'heure.
00:19:52 Bien sûr, Michel.
00:19:53 Ce bide intersidéral, c'est-à-dire moins de 6% de participation.
00:19:56 Vous voulez qu'on en parle tout de suite ?
00:19:58 C'est vous le chef de l'émission.
00:19:59 J'oserais pas faire de putsch tout de suite.
00:20:01 Non, mais je...
00:20:02 J'avais prévu de parler, pourquoi pas, de cette affaire, comment dire, si j'ose dire...
00:20:10 De la gare de Lyon.
00:20:12 De la gare de Lyon.
00:20:13 Mais puisque vous en parlez vous-même.
00:20:16 Moi, je voulais effectivement revenir sur les SUV.
00:20:20 Mais on en parlera dans une seconde quand même.
00:20:23 Parce que j'aurais vraiment vous montré cette vidéo de la gare de Lyon.
00:20:26 Une attaque dans la gare de Lyon, samedi matin.
00:20:28 Vous savez qu'un homme a blessé trois personnes lors d'une attaque.
00:20:30 Et je disais, la vidéo que je vais vous montrer, personne ne l'a montrée.
00:20:35 L'ITF1 ne l'a pas montrée, France 2 ne l'a pas montrée, etc.
00:20:38 Les grands médias ne la montrent pas.
00:20:40 Ça m'intéresse toujours. Pourquoi les grands médias ne montrent-ils pas une vidéo qui tourne sur tous les réseaux ?
00:20:48 Pourquoi ?
00:20:49 Bon, intéressant quand même comme question.
00:20:52 Alors, vous avez un homme qui paraît pas fou du tout.
00:20:55 Qui explique qu'il déteste la France.
00:20:57 Qu'il déteste l'Occident.
00:20:59 Que l'Occident a colonisé l'Afrique.
00:21:02 Des discours qu'on entend parfois et qui, sur des esprits faibles, peuvent effectivement avoir des répercussions.
00:21:07 Donc, écoutez cette vidéo qui est quand même floutée.
00:21:10 Parce que je pense que nous sommes les...
00:21:13 Elle n'est pas floutée Marine d'ailleurs.
00:21:15 Elle n'est pas floutée.
00:21:16 Nous sommes les seuls, vous entendez bien, à diffuser cette vidéo.
00:21:21 Ce qui est incroyable.
00:21:22 Mais oui, mais c'est incroyable.
00:21:23 Hier, elle n'avait pas été authentifiée tout de suite.
00:21:26 Alors, écoutez cette vidéo.
00:21:28 Je ne suis pas français.
00:21:31 Je ne rêve pas d'être français.
00:21:34 Je n'aime pas la France.
00:21:37 Je déteste tous les français.
00:21:39 J'ai ma propre raison d'ignorer la France.
00:21:43 Car c'est les français qui m'ont privé mon droit de vivre.
00:21:51 C'est les français qui m'ont ôté ma dignité.
00:21:55 C'est les français qui ont volé mes biens.
00:21:59 C'est les français qui ont pillé de A à Z tout mon pays, tout mon continent.
00:22:06 C'est les français qui ont pris en otage mes grands-parents pour l'esclavage.
00:22:12 Ce monsieur a 44 000 abonnés sur son compte TikTok.
00:22:17 Tanguy Hamon, il avait été mis en garde à vue.
00:22:20 Bonjour Tanguy.
00:22:21 Il avait été mis en garde à vue.
00:22:22 La garde à vue s'était arrêtée.
00:22:23 Et ce week-end, on nous a expliqué qu'il était fragile sur le plan psychiatrique.
00:22:28 Où est-ce qu'on en est ce matin ? Est-ce que la garde à vue a retenu ?
00:22:32 Il y a deux questions primordiales auxquelles les enquêteurs vont devoir répondre durant cette garde à vue.
00:22:44 La première est évidemment la raison de son acte.
00:22:47 Pourquoi ce passage à l'acte ?
00:22:49 Il semblerait qu'il ne s'agisse pas là d'un acte terroriste.
00:22:52 Le parquet antiterroriste ne s'est pas saisi de l'affaire, même s'il a indiqué qu'il suit de près
00:22:57 les avancées.
00:22:58 Un premier indice, c'est comme cette vidéo que vous venez de diffuser l'a montré,
00:23:03 il pourrait s'agir d'un acte anti-français.
00:23:07 Dans plusieurs de ses vidéos, il tient un discours contre la France.
00:23:10 Il dit qu'il déteste les Français.
00:23:12 Il tient un discours anti-français, anti-colonial.
00:23:15 C'est là une piste que les enquêteurs vont devoir gratter.
00:23:20 La deuxième question de cette garde à vue tiendra sur le trouble psychiatrique de cet individu.
00:23:29 Est-ce qu'il était conscient au moment des faits ?
00:23:32 Est-ce qu'il va pouvoir être reconnu pénalement responsable de ces faits ?
00:23:36 Là aussi, cette garde à vue va devoir répondre à cette question.
00:23:39 Merci beaucoup Tanguy Hamon.
00:23:41 C'est beaucoup trop tôt.
00:23:42 Je crois que c'est beaucoup trop tard, si vous me permettez.
00:23:46 Ça dépend de quoi on parle.
00:23:48 Si on parle de l'analyse de ses capacités intellectuelles,
00:23:52 est-ce qu'il était responsable ou pas de ses actes, c'est beaucoup trop tôt.
00:23:55 Un examen psychiatrique en garde à vue, c'est un simple examen
00:23:58 qui nous dit s'il peut rester en garde à vue ou pas.
00:24:01 Quelqu'un qui attaque avec un couteau, pourquoi les...
00:24:03 Ce sont des expertises psychiatriques qui vont ordonner une instruction.
00:24:07 J'entends bien, mais pourquoi les fous européens n'attaquent jamais avec un couteau ?
00:24:11 C'est ça qui est étonnant.
00:24:14 Il y a des fous, manifestement...
00:24:16 C'est culturel le couteau.
00:24:18 D'abord, il y avait un marteau aussi.
00:24:20 Disons-le très clairement.
00:24:22 On n'a jamais eu autant d'attaques au couteau que ces dernières années en France.
00:24:26 On dit qu'il y en a 120 par jour, si on croit certains observateurs,
00:24:31 dont je fais partie, je pense que c'est tout à fait exact d'ailleurs.
00:24:34 Et c'est culturel.
00:24:36 Et comment vous expliquez que personne ne montre la vidéo sur tous les...
00:24:39 Comment vous expliquez que tous les journalistes de France,
00:24:42 sans se concerter, toutes les rédactions de France,
00:24:45 arrivent sur ces sujets-là à la même conclusion ?
00:24:49 Parce que moi, c'est des sujets qui me passionnent.
00:24:51 Parce que quand on regarde cette vidéo, on ne voit pas un fou en réalité.
00:24:53 On voit un discours qui est construit.
00:24:56 Et donc, ça met à mal cette première thèse qui consiste à dire
00:25:01 "c'est un fou, donc ce n'est pas du terrorisme,
00:25:03 donc ce n'est pas le problème de l'immigration".
00:25:05 Il est possible, je crois que c'est Amine Alkhatmi qui a dit ça sur ce plateau,
00:25:10 qu'on est assisté au premier acte de terrorisme décolonial.
00:25:14 Parce que, je ne sais pas si vous avez entendu le ronron de son discours,
00:25:17 c'est un discours qu'on entend à Paris 8, à Tolbiac,
00:25:21 dans les fêtes françaises, à Saint-Germain-des-Prés,
00:25:24 chez Madame Obono aussi, c'est tout à fait, chez Alsace-Latouray, etc.
00:25:28 Donc c'est un discours qui a pignon sur rue.
00:25:30 Et l'idée, si vous voulez, que ce discours aurait pu arriver jusqu'au cerveau,
00:25:34 certainement fatigué de monsieur...
00:25:37 Je ne sais plus comment il s'appelle d'ailleurs, je crois qu'on n'a pas son nom de famille.
00:25:40 Je veux dire, évidemment, met à mal tout le discours,
00:25:44 et notamment, vous savez, le service public, c'est vraiment merveilleux.
00:25:47 Eux, ils se sont jetés sur le déséquilibre,
00:25:54 et puis, fermez le banc, c'est un fait divers.
00:25:56 À 9h24, comme tous les jours, je vais saluer Thomas Hill,
00:25:59 de Europe 1, en lui souhaitant une bonne journée,
00:26:02 en espérant qu'il a passé un excellent week-end.
00:26:04 Bonjour Thomas, c'est à vous pour Europe 1,
00:26:08 et nous, nous allons terminer cette première partie avec Philippe Guibert.
00:26:11 Moi, je suis très surpris qu'il n'y ait pas une hypothèse,
00:26:14 qui reste à vérifier.
00:26:15 Le monsieur est malien.
00:26:16 Nous avons eu une intervention au Mali à partir de 2013.
00:26:20 Je vous rappelle qu'on en est parti avec un très fort sentiment anti-français.
00:26:25 Il en parle dans ses vidéos.
00:26:26 On a été chassés.
00:26:27 On a été chassés, enfin, oui, on est parti,
00:26:29 parce qu'il ne voulait plus de l'armée française.
00:26:31 Et puis, généralement, dans toute cette région de l'Afrique,
00:26:34 il y a un très fort sentiment anti-français.
00:26:36 Et donc, je trouve que cette hypothèse, au minimum...
00:26:38 Vous avez raison.
00:26:39 Moi, je ne suis pas policier, je ne suis pas enquêteur.
00:26:41 Mais qu'au minimum, cette hypothèse doit être sérieusement étudiée,
00:26:45 parce qu'il est évident que le mode opératoire qu'il a utilisé
00:26:48 est celui d'un attentat.
00:26:49 Il est venu avec un couteau et un marteau.
00:26:51 Arrête de raconter des histoires.
00:26:53 Au minimum, il a voulu mimer ou reproduire un attentat.
00:26:57 La science souffre de troubles psychiatriques,
00:26:59 comme l'avait précisé samedi matin Laurent Nunez.
00:27:01 Et des médicaments ont été retrouvés sur le 8.
00:27:03 Il a 32 ans, il est inconnu des services de police français.
00:27:06 Il est donc de nationalité malienne,
00:27:08 arrivé, je l'ai dit, en situation régulière en Italie,
00:27:11 avec un titre émis en 2019 tout à fait valable.
00:27:14 Mais vous pouvez avoir des troubles psychiatriques
00:27:16 qui n'abolissent pas forcément la conscience.
00:27:19 C'est vrai qu'il a mis son titre en cause de la psychiatrie.
00:27:22 Parce qu'il était obligé de rester.
00:27:24 On va marquer une pause, il est 9h26.
00:27:26 Je veux remercier, évidemment, Fabien Lequeuvre,
00:27:28 que je sollicite régulièrement sur l'actualité des chansons.
00:27:34 Merci à vous.
00:27:36 On va recevoir dans une seconde,
00:27:40 Pierre Chasserey viendra sur notre plateau
00:27:42 pour parler des SUV.
00:27:44 C'est un vrai madame.
00:27:46 Moi, j'ai voté.
00:27:47 Vous avez voté ?
00:27:48 Vous avez voté contre ?
00:27:49 J'ai voté contre la taxation des SUV.
00:27:52 Pour une fois, je dévoile mon vote.
00:27:54 Vous savez qu'il y a même un risque juridique.
00:27:56 Je suis pas sûr que cette mesure puisse être enterrainée.
00:27:58 Elle l'a même reconnue hier en conférence de presse.
00:28:00 Après, le bit électoral, c'est un bit judiciaire.
00:28:04 6%, c'est-à-dire que 6%,
00:28:06 moins de 6%, 6% c'est déjà bien pour Anne Hidalgo.
00:28:08 Elle avait fait combien ? 74 la dernière fois ?
00:28:11 Donc là, elle est en augmentation.
00:28:13 1,7.
00:28:14 1,7.
00:28:15 Donc là, elle est à 6%.
00:28:16 Mais elle s'est trompée également.
00:28:18 Parce qu'ensuite, c'est partagé.
00:28:20 Je sais, oui.
00:28:21 Bon, allez, la pause, nous revenons tout de suite.
00:28:23 Comment t'as fait pour voter ?
00:28:25 Sommeil à l'abidi.
00:28:26 Bonjour, il est 2h33, le rappel des titres.
00:28:29 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:28:34 Il persiste et signe.
00:28:35 Manuel Bompard laisse entendre qu'il participera bien
00:28:38 à l'hommage national du 7 octobre.
00:28:40 Ce n'est pas dans notre intérêt de participer à une polémique,
00:28:44 a-t-il déclaré au micro de Sud Radio ce matin.
00:28:47 Interrogé à ce sujet dans la matinale de Romain Desarbres pour Élie Corchière,
00:28:51 je cite "la décence fait qu'il ne devrait pas y aller".
00:28:54 Première motion de censure pour Gabrielle Attal.
00:28:57 Une motion déposée par l'opposition de gauche,
00:29:00 mais sans grand risque pour le Premier ministre,
00:29:02 puisqu'elle n'a quasiment aucune chance de recueillir
00:29:05 les 289 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement.
00:29:09 Et puis une convocation en bonne et due forme au Quai d'Orsay.
00:29:13 L'ambassadeur de Russie en France va devoir s'expliquer
00:29:16 sur les frappes russes ayant tué deux humanitaires français en Ukraine
00:29:19 la semaine dernière.
00:29:20 Et à cette occasion, Paris, je cite,
00:29:22 "dénoncera également le regain de désinformation ciblant l'Afrique".
00:29:26 - Merci Soumaya, merci beaucoup.
00:29:31 Ça fait parler Guillaume Pelletier, puisque nous en sommes en plateau.
00:29:35 - Tout fait, parce qu'elle fait parler.
00:29:37 Et je salue Marc Brincourt qui me dit "juste un petit mot,
00:29:40 les hommes politiques ont tous posé en privé pour match,
00:29:43 même le général de Gaulle en 53 qui a accordé un match,
00:29:45 son seul rendez-vous privé à la boisserie.
00:29:48 Ils ont tous à un moment donné posé en famille de Ségolène Royal
00:29:51 en passant par Giscard, François Hollande, Mitterrand, Nicolas Sarkozy.
00:29:54 Ils ont tous joué à un moment donné le jeu de la...
00:29:57 Pardonnez-moi, le jeu de la famille.
00:30:00 - C'est différent parce que chacun utilise sa vie privée
00:30:02 comme il l'entend d'accord.
00:30:03 Là, c'est quelqu'un d'autre qui se sert de la vie privée des autres
00:30:06 pour les attaquer.
00:30:07 C'est pas la même chose.
00:30:08 - Je ne mets pas un lien entre la qualité d'un homme d'État
00:30:11 et le fait qu'il ait des enfants ou pas.
00:30:13 Et je peux me tromper, comme toujours.
00:30:15 Je peux me tromper.
00:30:16 Vraiment, je peux me tromper.
00:30:18 - Gilles William Golnadel sur la gare de Lyon.
00:30:23 Voilà comment il analysait et ce qu'a fait le Malien et son profil.
00:30:28 - Ce qui marche le plus, ce qui fonctionne plus
00:30:33 pour tuer aujourd'hui ou pour détester,
00:30:36 c'est la détestation du blanc occidental.
00:30:39 C'est tout ce que je dis.
00:30:40 - Moi, je pense que c'est plus que le blanc occidental.
00:30:42 C'est ce qui représente.
00:30:44 C'est la question de la République.
00:30:45 C'est la question des Lumières.
00:30:46 C'est la question de l'émancipation de la femme.
00:30:48 C'est la question de la démocratie.
00:30:50 C'est un ensemble.
00:30:51 Et ces gens-là, ce qu'ils haïssent, c'est d'abord et avant tout ça.
00:30:56 Tout ce que ça représente.
00:30:57 - Mais il se trouve que la culture du blanc occidental,
00:31:01 c'est une culture démocratique et pacifique.
00:31:04 - Pas systématiquement dans l'histoire.
00:31:06 - Actuellement...
00:31:07 - Le blanc dans l'histoire, il a eu des phases contradictoires.
00:31:10 On ne peut pas dire que les blancs, c'est la démocratie
00:31:12 et les autres, c'est pas la démocratie.
00:31:13 - Il se trouve que c'est le blanc occidental et sa culture d'aujourd'hui
00:31:19 que l'on veut tuer.
00:31:20 C'est pas celui d'il y a trois ans.
00:31:21 - Non, c'est le blanc républicain.
00:31:22 - Mais vous vous trompez.
00:31:23 Je crois que vous vous trompez.
00:31:24 - Non, non.
00:31:25 - Échange entre Julien Dray hier et Gilles-William Golnadel.
00:31:28 Alors, comment sécuriser par exemple la gare de Lyon ?
00:31:30 C'est intéressant parce que les équipes de CNews sont allées.
00:31:32 Monsieur, on hésite à prendre un train gare de Lyon.
00:31:36 - Il n'y a pas que la gare de Lyon.
00:31:38 C'est pas la pire.
00:31:39 - A proximité de la gare de Lyon, dans l'Est parisien,
00:31:42 les riverains subissent depuis plusieurs mois une population
00:31:45 qui n'hésite pas à s'en prendre directement aux habitations.
00:31:48 - On a installé ce filet suite à des jets de bouteilles de bière
00:31:52 qui arrivaient sur notre balcon.
00:31:55 Ce balcon n'y va plus du tout parce qu'en été, ça sent l'urine,
00:31:59 ça sent les excréments et constamment il y a des odeurs de cannabis qui remontent.
00:32:04 - Depuis plusieurs semaines, des collectifs d'habitants réclament
00:32:07 un renforcement de la sécurité aux abords de la gare,
00:32:10 prérogatif que les agents de la sécurité ferroviaire n'ont pas à leur disposition,
00:32:14 mais que les syndicats réclament.
00:32:16 - Il y a deux éléments qui seraient intéressants,
00:32:18 ce serait de nous permettre d'intervenir aux abords des gares,
00:32:22 vraiment aux abords proches des gares,
00:32:24 parce que c'est vraiment un secteur où nous ne pouvons pas intervenir
00:32:26 puisque nous ne pouvons intervenir que sur le réseau ferré.
00:32:29 Et ce qui serait bien aussi, c'est qu'on ait moins de restrictions
00:32:32 sur la mise en place de missions en civil,
00:32:34 qui sont des choses très intéressantes et qui nous permettent aussi
00:32:36 dans les gares d'être plus discrets pour justement interpeller
00:32:39 des personnes qui pourraient commettre des méfaits.
00:32:41 - Pour assurer la sécurité des voyageurs, plusieurs forces sont aux côtés
00:32:44 de la sûreté ferroviaire, comme la police nationale
00:32:47 ou encore la mission Sentinelle.
00:32:49 - Affaire à suivre.
00:32:51 - Il faut donner plus de pouvoir à la SUJ, la sûreté ferroviaire,
00:32:55 ces 3000 hommes qui sont sur le terrain, dans les gares,
00:32:58 la palpation, il faut leur donner plus d'attributions
00:33:01 de façon à pouvoir assurer le maximum de sécurité.
00:33:04 - Il faut peut-être aussi limiter l'immigration,
00:33:06 c'est ce que je disais tout à l'heure, quand je me permets cette idée.
00:33:09 - Toute l'immigration.
00:33:11 - L'un n'est pas exclusif de l'autre.
00:33:13 - Oui, c'est-à-dire que vous, vous voulez mettre plus de sécurité pour...
00:33:19 - En attendant de lutter efficacement, parce que ce n'est pas pour aujourd'hui.
00:33:23 - Parce que ce mania, il n'a peut-être rien à faire.
00:33:25 - Il faut sécuriser quand même ces gares.
00:33:27 - Je suis d'accord avec vous, mais...
00:33:29 - Ce que font beaucoup les régions d'ailleurs, vous le savez.
00:33:31 - Mais ce mania, il n'a peut-être rien à faire sur le territoire de France.
00:33:33 - Peut-être. - Certainement.
00:33:35 - Il est en Italie, il vient en France, vous voyez, tout ça, on a dit ça 50 fois.
00:33:40 - Parce que dès que tu es dans un pays européen, après tu peux te balader partout.
00:33:44 - Et il vient en France pour quoi ?
00:33:45 - Vous savez en plus pourquoi on lui a donné en Italie ?
00:33:47 - Oui ? - À cause de ses problèmes psychiatriques.
00:33:49 - Donc après, toute la misère du monde, c'est toute la folie du monde.
00:33:52 - Ça rappelle la saillante Annecy de la Suède, c'est pareil.
00:33:54 - Comme il était psychiatriquement malade, on l'a gardé.
00:33:57 - De quoi il est venu en France ? Parce que ça ne faisait que quelques jours qu'il était en France.
00:34:00 - Pour faire des... pour tuer, non ?
00:34:02 - Parce qu'on dit effectivement troubles psychiatriques.
00:34:04 - Et là, s'il a des troubles psychiatriques, il serait peut-être bon que les Italiens et les Français se parlent
00:34:08 quand il y a des personnes qui voyagent comme ça avec des troubles psychiatriques.
00:34:12 - Deux petites remarques. D'abord sur les gares, c'est vrai qu'il y a un sujet, moi je prends tout le temps le train,
00:34:15 il y a un vrai sujet d'insécurité dans les gares et qui n'est pas lié à la question du nombre de forces de l'ordre, etc.
00:34:21 Parce que même quand il y en a, il y a ce sujet-là et tout le monde le voit.
00:34:24 Je vais faire un rapprochement qui n'a rien à voir, mais je ne peux pas m'empêcher de ne pas penser
00:34:28 à la phrase d'Emmanuel Macron qui en faisait l'éloge de la gare.
00:34:30 Vous vous souvenez de cette éloge un peu néolibérale ?
00:34:32 - Oui, il y a des hommes qui jouent.
00:34:33 - Les gares, les lieux où il y a des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien.
00:34:36 Je fais ce rapprochement qui n'a rien à voir.
00:34:38 Et juste une remarque, je pense par rapport à ce que disait Gilles-Louis Lambe-Gonazel,
00:34:41 on n'a pas encore l'analyse, on ne sait pas encore exactement ce qui s'est passé, où en est l'enquête, etc.
00:34:46 Mais sur le plan du discours qu'on a vu sur la vidéo TikTok, moi ce que j'aimerais juste faire remarquer,
00:34:50 c'est que ces discours "décoloniaux" qui fleurissent sur les réseaux sociaux
00:34:55 parlent beaucoup de la colonisation de la France en Afrique, qui a évidemment existé, etc.
00:34:59 mais qui par exemple le Mali n'est plus d'actualité.
00:35:01 On ne les entend jamais dénoncer la colonisation de la Russie et de la Chine en Afrique
00:35:05 qui est effective et qui est présente.
00:35:07 Aujourd'hui le Mali n'est pas colonisé par la France, il est colonisé par d'autres puissances.
00:35:10 Mais il est colonisé quand même.
00:35:11 - C'est peut-être plus difficile de dire ça à Moscou qu'à Paris.
00:35:13 - Bien sûr.
00:35:14 - Oui.
00:35:15 - On va parler de...
00:35:17 - Comment ?
00:35:18 - Votre compte TikTok aurait sauté depuis longtemps.
00:35:19 - Oui, c'est possible.
00:35:20 - Que ce soit un peu plus radical avec M. Poutine.
00:35:23 On va ouvrir le dossier Écolo.
00:35:26 Alors ça le dossier Écolo, juste avant...
00:35:28 Bon, je salue nos amis de Libération qui ont fait juste trois pages sur...
00:35:33 Ils font des papiers dans lesquels il n'y a rien dedans.
00:35:35 Et qui doivent intéresser, je me demande qui ça peut intéresser Bruno Régépetit.
00:35:39 C'est vraiment, c'est pour faire...
00:35:41 C'est des papiers pour les journalistes en fait.
00:35:43 C'est formidable d'ailleurs.
00:35:44 Alors bon, il y a un peu de fiel.
00:35:46 - Bruno, je sais quoi ?
00:35:47 - C'est le baron noir de l'Élysée.
00:35:50 - Le conseiller du baron noir du président de l'AREM.
00:35:52 - Le baron noir de l'Élysée, Bruno Régépetit.
00:35:54 - C'est intéressant.
00:35:55 - Ça nous intéresse nous.
00:35:57 Je ne suis pas sûr que ça intéresse le grand public.
00:35:59 Bon, il n'y a pas grand chose.
00:36:01 - Les gens sont bien des coulisses.
00:36:03 - Oui, il n'y a pas grand chose dedans.
00:36:05 Mais bon, voilà.
00:36:06 Bruno Régépetit, l'homme qui murmure à l'oreille de Macron.
00:36:09 Il y a toujours un peu comme ça.
00:36:11 C'est un peu complotiste finalement Libération.
00:36:13 - Le premier nom cité dans ce papier, c'est Pascal Praud.
00:36:16 Le papier commence Pascal Praud.
00:36:18 C'est le premier nom du papier.
00:36:21 - Le logo hier, le résultat du SUV.
00:36:24 Bonjour Pierre Chasserey.
00:36:25 - Bonjour Pascal.
00:36:26 - 6% des gens se sont déplacés.
00:36:28 Il y a 1 300 000 Parisiens qui peuvent voter.
00:36:32 Il y en a combien qui ont voté hier ?
00:36:34 - 70 000.
00:36:35 - 78 000.
00:36:37 - C'est un succès.
00:36:39 - Et 40 000 oui.
00:36:41 - Il y a 40 000 oui.
00:36:43 Des gens évidemment qui doivent être des piétons j'imagine.
00:36:45 - C'est catastrophique.
00:36:47 - C'est catastrophique.
00:36:48 18 euros l'heure.
00:36:49 Mais c'est quoi un SUV précisément ?
00:36:52 Une voiture qui pèserait à plus de 1 tonne 6,
00:36:58 c'est tout de suite un SUV par exemple ?
00:37:00 - C'est plus compliqué que ça.
00:37:02 - Oui, moi je n'arrive même pas à savoir ce que c'est.
00:37:03 - Et en fait Pascal, vous avez peut-être vu le petit morceau
00:37:05 tourner un peu sur les réseaux.
00:37:07 J'ai piégé le maire adjoint.
00:37:09 - Oui, il ne savait même pas ce que ça voulait dire.
00:37:11 - David Béliard, il ne savait pas ce que ça voulait dire
00:37:13 quand je lui ai posé la question.
00:37:14 Tout simplement parce que SUV, la réalité c'est une forme.
00:37:16 J'en avais déjà parlé dans la matinale sur CNews
00:37:18 il y a quelques semaines.
00:37:20 C'est juste une forme de véhicule qui donne un véhicule
00:37:22 un peu plus haut, mais qui n'est pas un gage de taille
00:37:25 de véhicule ni de poids.
00:37:27 Donc en fait, cette question du plus ou moins de SUV
00:37:30 qui était affichée partout dans les rues de la capitale,
00:37:33 c'était une démocratie, j'ai envie de dire, assez étrange.
00:37:38 Il n'y a pas eu de débat, il n'y avait qu'un seul débatteur,
00:37:40 c'était la mairie de Paris.
00:37:42 Et au final, on riditule de la question,
00:37:45 c'est ajouter la honte du résultat.
00:37:48 C'est-à-dire qu'on a un Parisien sur deux qui a voté,
00:37:52 qui a osé se déplacer, on a un Parisien sur deux
00:37:56 qui a dit "Ok, je veux bien faire payer la voiture des autres".
00:38:00 - Parce que ce ne sont pas des voitures des Parisiens.
00:38:03 - Oui, c'est ça qu'il faut faire.
00:38:06 - C'est ceux qui sont en visite à Paris.
00:38:08 - Et qui est grandiose, Gauthier.
00:38:10 C'est qu'en fait, on demandait aux Parisiens
00:38:12 s'ils étaient d'accord pour augmenter le tarif du stationnement
00:38:15 à hauteur de 18 euros de l'heure,
00:38:18 pour ceux qui ne bénéficient pas du tarif résident.
00:38:21 Donc en fait, la question c'était "Êtes-vous pour ou contre
00:38:23 le fait de faire payer plus cher les autres ?"
00:38:25 Et je vais vous lire, je me délecte parce que je me mets à la place
00:38:28 de tous ceux qui nous écoutent, qui n'habitent pas Paris,
00:38:30 qui se disent "Mais c'était quoi en fait la question ?"
00:38:32 Alors écoutez bien, ce n'est pas une question politique.
00:38:34 - Est-ce que vous êtes pour les voitures sur deux ?
00:38:36 - C'est un tract, c'est un tract électoral.
00:38:38 - Très bien. Êtes-vous pour ou contre un tarif spécifique
00:38:41 pour le stationnement des voitures individuelles, lourdes,
00:38:46 encombrantes, polluantes ?
00:38:49 - Même en sondage, on a ce que ça coûte.
00:38:51 - Mais moi ma voiture par exemple, ce n'est pas un SUV que j'ai.
00:38:54 - Vous êtes parisiens surtout.
00:38:55 - Je ne sais pas quel est votre voiture.
00:38:56 Non, ce n'est pas un SUV, c'est une berline que vous avez.
00:38:58 - Oui, c'est une berline. Donc là, je...
00:39:00 Mais elle est lourde.
00:39:01 - Ah ben c'est ça le problème.
00:39:02 Est-ce que quelqu'un autour du plateau connaît le poids de sa voiture ?
00:39:05 - Ah le...
00:39:06 - Ce qui est marrant, c'est...
00:39:07 - Ce qui est marrant, c'est la question.
00:39:08 C'est-à-dire, est-ce que vraiment...
00:39:10 - Bon, écoutons Madame Hidalgo.
00:39:11 - Est-ce que vraiment, c'est un salaud qui aime les voitures polluantes ?
00:39:13 - Écoutons Madame Hidalgo, parce qu'elle s'est emmêlée les crayons hier.
00:39:16 Elle ne serait même pas là pour le résultat.
00:39:19 Elle a confondu ceux qui ont gagné et ceux qui ont perdu.
00:39:21 C'est ennuyeux d'ailleurs.
00:39:22 - C'est embêtant.
00:39:23 - Mais c'est vrai. Ce qu'il montre, je vous assure, c'est...
00:39:25 Moi, j'étais un peu inquiet pour tout vous dire en écoutant cette vidéo.
00:39:28 - Votre bon cœur vous égare.
00:39:29 - Oui.
00:39:30 - Je veux vous dire qu'on est très heureux, très fiers de ce résultat.
00:39:34 Et que finalement, ça valait vraiment la peine de poser cette question.
00:39:38 Elle était débattue.
00:39:39 Elle est clairement tranchée, parce que quasiment 44,5...
00:39:48 Un peu plus...
00:39:49 - 54,5.
00:39:51 - Pardon.
00:39:52 Oui, les autres.
00:39:53 Nous, c'est 54,56.
00:39:56 Je crois précisément à l'heure à laquelle je vous parle.
00:40:00 C'est un très bon résultat.
00:40:02 Surtout Paris.
00:40:03 Ça peut permettre de faire plein d'analyses.
00:40:05 Il y a des politologues et des journalistes dans cette salle sur...
00:40:08 C'est quoi le rapport arrondissement et global ?
00:40:12 À la fin, c'est clair.
00:40:14 C'est toujours clair, en fait.
00:40:17 Et nous, ça nous réjouit, parce qu'on va pouvoir continuer
00:40:21 cette politique ambitieuse, dynamique,
00:40:24 avec toute cette équipe autour de moi, dont je suis très fière aussi.
00:40:27 - Donc, elle dit "les autres".
00:40:29 Elle n'est pas maire de tous les Parisiens.
00:40:31 Elle dit "les autres".
00:40:32 - Elle dit même "nous", c'est les 55 %,
00:40:34 donc "les autres", ça l'intéresse pas.
00:40:36 - Mais c'est une radicalisation.
00:40:37 - Elle est bonne ou elle est mauvaise, Paris ?
00:40:38 - Il y a une question qui doit se poser.
00:40:41 Est-ce qu'on peut continuer dans le cadre de la gestion
00:40:44 de la mobilité de la ville de Paris,
00:40:46 où on a une maire qui nous dit "je suis maire d'un Parisien sur deux" ?
00:40:50 Est-ce qu'on doit continuer à lui laisser les clés du coffre ?
00:40:53 - Oui.
00:40:54 - Il va falloir que l'État...
00:40:55 - Même par "Parisien sur deux", en 1918.
00:40:57 - Quand je parlais de radicalisation du débat,
00:41:00 on va écouter M. Jankovici.
00:41:02 M. Jankovici, c'est le chef des files des fées Carabosse,
00:41:06 qui annonce la fin du monde, très bientôt, etc.
00:41:10 Vous allez voir, quand je dis que ce sont des esprits totalitaires,
00:41:13 vous allez voir d'abord la forme avec laquelle il s'exprime,
00:41:16 la morgue qui est la sienne.
00:41:19 Ces gens, effectivement, tu leur donnes le pouvoir,
00:41:21 ça peut faire peur, puisque ce sont des totalitaires.
00:41:24 C'est pas l'écologie, c'est l'écologisme.
00:41:27 Dans le temps, les idéalistes défendaient les opprimés,
00:41:30 maintenant ils défendent la planète, mais c'est les mêmes.
00:41:33 C'est-à-dire que c'est un enfant du communisme.
00:41:36 C'est les mêmes, c'est un idéologue pur et dur.
00:41:39 Et vous allez voir, je crois témoigner à tout le monde,
00:41:41 ce qu'il dit sur les SUV, c'est juste effrayant.
00:41:45 - Et grotesque.
00:41:46 - M. Jankovici.
00:41:48 - On pénalise les grosses voitures électriques, moi ça me choque pas du tout.
00:41:51 Il faut voir que, par exemple, on parlait de notre ami Tesla juste avant,
00:41:54 la Tesla Model S, c'est une voiture qui possède une batterie de 100 kWh,
00:41:58 avec une batterie de 100 kWh, vous faites 3 petites voitures pour gilets jaunes.
00:42:02 Donc, si on favorise les grosses voitures électriques,
00:42:07 qui sont celles en général que les constructeurs aiment pousser,
00:42:09 parce que c'est là-dessus qu'ils font leur marge,
00:42:11 c'est pas juste une raison économique.
00:42:13 Eh bien, du coup, avec la même quantité de batteries qu'on produit,
00:42:17 on peut faire moins de voitures.
00:42:18 - Je propose de diviser le salaire de M. Jankovici par 3,
00:42:21 parce qu'avec son salaire, si on le divise par 3, on nourrit 3 gilets jaunes.
00:42:26 Et les droits d'auteur qu'il a sur ses livres,
00:42:30 parce que c'est un des hommes qui vend le plus de livres en France.
00:42:32 Donc, je propose de diviser par 3 ses recettes,
00:42:36 parce qu'avec ses recettes, on nourrit 3 gilets jaunes.
00:42:39 - C'était lui qui voulait interdire les avions, mettre un vol par an.
00:42:41 - 4 vols par an.
00:42:43 Non, pardon, 4 vols dans une vie.
00:42:45 4 vols dans une vie.
00:42:47 Mais personne, quand il a dit ça, lui a dit,
00:42:48 "Mais vous savez qu'il n'y aura plus une compagnie qui vivra, par définition."
00:42:51 C'est-à-dire qu'il n'y aura plus d'avions, puisque personne ne peut rentabiliser.
00:42:55 Non, mais aucun journaliste...
00:42:56 Ces gens ont le droit de venir sur tous les plateaux de télévision
00:42:59 en disant juste n'importe quoi.
00:43:01 Alors là, vous allez écouter La Morgue, qui est la sienne,
00:43:05 mais ils se fout des gens.
00:43:07 C'est-à-dire que les gens qui ont des enfants,
00:43:09 qu'ils aillent dans le métro, ils n'ont pas à avoir de voiture.
00:43:11 C'est compliqué quand même de rouler sans voiture.
00:43:13 - Ecoutez le deuxième passage, je vous assure, c'est très intéressant.
00:43:16 C'était sur RTL ce matin.
00:43:18 - A chaque fois que j'explique de pénaliser les grosses voitures,
00:43:21 on me jette à la figure les familles avec 25 enfants...
00:43:23 - Non mais pas 25, mais même vous en avez 2, Jean-Marc.
00:43:26 Jean-Covicier, attendez, 2 enfants en bas âge dans le métro aujourd'hui à Paris, c'est pas facile.
00:43:29 Vous l'avez déjà fait ?
00:43:31 - Écoutez, le changement sans changement, ça va être compliqué.
00:43:33 - Donc il faut assumer, en fait...
00:43:35 - Oui, il y a un métro, vous mettez les enfants dans le métro,
00:43:37 dans le ramassage scolaire, ou vous les emmenez à pied, j'en sais rien.
00:43:39 Mais de toute façon, si on n'arrive pas à déplacer des enfants dans une ville
00:43:43 dans laquelle il y a des bus, des vélos et des métros,
00:43:45 je vois pas comment on va faire ailleurs.
00:43:47 Et de toute façon, il va falloir faire ailleurs.
00:43:49 - Ces gens sont juste effrayants.
00:43:51 Ça s'appelle du totalitarisme.
00:43:54 Ca, ça fera ce qu'on vient d'entendre, c'est du totalitarisme.
00:43:58 - C'est de la bêtise et du mépris.
00:44:00 - C'est de la bêtise ?
00:44:01 - Oui.
00:44:02 - Monsieur Jean, je suis d'accord avec vous. En plus, c'est de la bêtise.
00:44:04 - C'est de la cébesse.
00:44:06 - Je suis content que ce soit vous qui le disiez.
00:44:08 - Ce monsieur est polytechnicien et il dit une grosse bêtise.
00:44:12 - Surtout, si je peux ajouter, parce que très souvent, c'est le genre de choses que...
00:44:16 - Je suis content que ce soit vous qui le disiez parce que...
00:44:18 - Non, en fait, personne n'ose leur dire quelque chose à ces gens-là.
00:44:21 - A toi, oui.
00:44:22 - A lui, parce qu'effectivement...
00:44:23 - Je pensais que c'était un écologiste intelligent,
00:44:25 parce qu'il est pour le nucléaire, par exemple, Jean-Covic.
00:44:27 C'est un des rares écologistes qui est pour le nucléaire.
00:44:29 Mais là, il nous sort une énormité.
00:44:31 - Mais j'ai entendu... De toute façon, sur le débat SUV, j'ai entendu que des bêtises.
00:44:34 Tiens, par exemple, on se souvient tous, tous les écolos nous disent,
00:44:38 il faut des voitures comme des Twingo.
00:44:39 Je vais vous expliquer pourquoi il n'y aura plus de voitures aussi peu larges qu'une Twingo.
00:44:43 C'est facile, c'est les normes de sécurité.
00:44:45 En fait, avant, rappelez-vous, quand on était gosses,
00:44:47 à l'arrière, la voiture, c'était pas des sièges, c'était une banquette.
00:44:50 Et on a amené une logique de sécurité pour les enfants,
00:44:54 avec les systèmes ISOFIX qui permettent d'attacher les dispositifs de retenue,
00:44:57 les sièges auto pour enfants.
00:44:59 - Ça s'appelle une ceinture, dans le langage normal.
00:45:01 - Non, non, non, non, ça s'appelle un siège auto pour enfants.
00:45:04 Il faut pouvoir les installer.
00:45:05 Alors, Gauthier doit savoir ça, mais quand on a des sièges auto,
00:45:10 malheureusement, il faut élargir légèrement la voiture.
00:45:14 Cet élargissement de la voiture de 10-15 cm qu'on a connu,
00:45:18 il n'est pas de la volonté du constructeur.
00:45:21 C'est parce qu'on a mis en place des normes de sécurité.
00:45:23 - J'entends bien, mais on va revenir au fond de l'affaire.
00:45:27 Il y a un réchauffement climatique.
00:45:30 La France n'est pour rien dans ce réchauffement climatique.
00:45:34 La France, les solutions qu'elle prendra n'arrêteront pas ce phénomène
00:45:39 qui ne dépend pas d'elle.
00:45:41 Et vous avez un homme totalitaire qui vient expliquer
00:45:44 que les mères de famille avec deux enfants doivent se balader dans le métro
00:45:47 et ne doivent pas prendre de voiture.
00:45:49 On est à un niveau de bêtise.
00:45:51 Et l'autre fois, lorsqu'il avait parlé, c'est pour expliquer
00:45:55 que chacun, dans une vie, devait avoir quatre vols en tout et pour tout.
00:45:59 Là, on ne peut plus rien faire.
00:46:01 - Sur les villes, parce que c'est une question très urbaine.
00:46:05 C'est intéressant de voir qu'Anne Hidalgo a été récompensée à l'étranger
00:46:09 pour sa vision de maire de Paris à de multiples reprises.
00:46:13 Parce qu'en effet, elle a une vision d'avenir.
00:46:15 Ça ne peut pas lui retirer.
00:46:16 Elle pense la ville à une échelle de 20, 30 ans, etc.
00:46:18 Mais il y a un grand problème.
00:46:19 Et moi, c'est le désaccord de fond que j'ai avec elle.
00:46:21 Ce n'est pas du Hidalgo-Bashing.
00:46:23 Mais c'est que les plus grandes victimes de la politique qu'elle mène à Paris,
00:46:27 ce sont les gens qui n'habitent pas à Paris et qui y travaillent.
00:46:29 Et je trouve que quand on est de gauche, c'est très paradoxal.
00:46:32 D'ailleurs, quand elle s'est présentée à la présidentielle,
00:46:34 globalement, elle a eu un électorat, pas très important, mais assez privilégié.
00:46:37 Vous avez vu, comme moi, que Emmanuel Macron envisage
00:46:41 de changer les modalités de vote à Paris, pour faire surfrage universel.
00:46:44 Moi, j'aimerais, je lance cette proposition,
00:46:46 qu'on puisse incollure les gens qui travaillent à Paris.
00:46:48 Parce que c'est une vraie question.
00:46:50 Une ville n'appartient pas seulement à ceux qui y résident,
00:46:53 mais à ceux qui la font vivre.
00:46:54 À ceux qui se font deux heures de métro ou de voiture tous les matins,
00:46:58 et qui la rendent possible.
00:46:59 Pas toutes les villes, mais à Paris, vous voyez bien qu'il y a des tas de gens
00:47:02 qui viennent tous les jours pour travailler dans les restaurants parisiens,
00:47:05 pour travailler.
00:47:06 Mais ça, c'est compliqué.
00:47:07 Il n'y a plus un artisan qui veut venir travailler à Paris.
00:47:11 Essayez de faire venir un menuier.
00:47:12 Je suis parfaitement d'accord avec vous.
00:47:13 Mais ce qui est intéressant sur Jean-François Joliot...
00:47:15 Mon chauffagiste n'est pas passé chez moi depuis...
00:47:17 Vous avez parfaitement raison, il dit "je ne peux pas" parce que ça me...
00:47:19 Vous avez raison, parce que lui, il a une...
00:47:21 Vous avez parfaitement raison.
00:47:22 Donc il fait un peu fou.
00:47:23 L'intérêt du propos de Jean Covici, c'est de montrer...
00:47:26 Je lance un message à mon chauffagiste.
00:47:28 L'intérêt du propos de Jean Covici, c'est de montrer que ces gens...
00:47:31 Il veut venir à 5 heures du matin.
00:47:32 Au nom du climat, ils veulent sacrifier la démocratie.
00:47:36 Car en fait, leur...
00:47:37 Ça n'est pas...
00:47:38 Non mais en fait, c'est pas vivable le monde qu'ils proposent.
00:47:41 Ça ne peut pas marcher avec la démocratie.
00:47:43 À la limite.
00:47:44 Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a 20 ans,
00:47:46 M. Jean Covici, on ne l'aurait même pas écouté.
00:47:48 Maintenant, ils ont pignon sur vue.
00:47:49 Les journalistes n'osent même pas leur dire quelque chose.
00:47:51 C'est ça qui me frappe.
00:47:52 Et je l'invite ici, il ne vient jamais.
00:47:54 Il ne viendra jamais.
00:47:55 Jamais il ne viendra.
00:47:56 Jamais il ne viendra.
00:47:57 Je vous le dis, jamais il ne viendra.
00:47:59 Il ira dans toutes les autres émissions où il déroule le tapis rouge,
00:48:03 la couleur qu'il préfère.
00:48:05 Mais...
00:48:06 Je veux dire...
00:48:07 Mais il ne viendra jamais.
00:48:09 Jamais, jamais.
00:48:10 Je l'ai rencontré 2-3 fois d'ailleurs, mais ils ne veulent pas.
00:48:12 C'est la morgue.
00:48:13 Ils savent.
00:48:14 Ils savent.
00:48:15 Voilà, ils savent.
00:48:16 J'ai cité dans le JDD hier, le trou de la couche d'ozone.
00:48:21 En 1990, c'était au cœur du sujet.
00:48:24 Il s'est refermé ce trou.
00:48:25 Personne ne sait pourquoi.
00:48:26 Les aérosols.
00:48:27 Il ne sait personne.
00:48:28 Bon, et...
00:48:29 Il faut accepter un peu d'humilité, en fait, M. Jankovici.
00:48:32 Je pense qu'il y a un peu d'humilité.
00:48:33 Je pense que lui, il sait, mais bon, il est tout seul dans sa tête, comme disaient les enfants.
00:48:38 Ce qui est flippant, c'est l'indifférence à la vie pratique de tous les jours.
00:48:42 Mais parce qu'ils sont...
00:48:43 Et qu'ils sont en général...
00:48:44 Alors, Nathan a parfaitement raison, c'est les banlieusards qui sont les...
00:48:47 Bien sûr.
00:48:48 Qui sont les premières victimes de la politique d'Algo.
00:48:50 Là, ce sera les mères de famille et les pères de famille pour emmener les enfants à l'école.
00:48:55 On lancera un recours avec l'association 40 millions d'automobilistes contre la mesure dès qu'elle sera votée.
00:49:00 Parce que ça me paraît tellement grotesque comme mesure que je ne vois pas comment ça va aller.
00:49:05 On va marquer une pause et on va continuer ce plan écolo.
00:49:09 Parce que là, j'ai vu effectivement ce qu'on vient de vivre depuis 15 jours.
00:49:13 Ce n'est pas contre l'écologie, l'art de vivre ou l'environnement.
00:49:15 C'est contre l'écologisme, cette séquence qu'on vient de vivre.
00:49:19 Évidemment, j'ai cité Jean-François Copé hier qui fait un travail formidable à Maud.
00:49:22 Il a végétalisé, il a piétonnisé, il a fait plein de choses.
00:49:25 Évidemment qu'on ne veut pas tout bétonner, mais on ne veut pas l'écologisme.
00:49:28 Bien sûr.
00:49:29 Et ça recule déjà du côté du gouvernement sur les mesures promises aux agriculteurs.
00:49:32 Sur l'éco-phyto.
00:49:33 Exactement.
00:49:34 On écoutera Gabriel Attal puisque visiblement...
00:49:36 Ça a tenu même pas une semaine.
00:49:37 Même pas, ça a duré deux jours.
00:49:39 Parce qu'on a dit maintenant c'est suspendu trois jours, trois semaines.
00:49:41 Ils ont dit qu'ils faisaient une pause dans la pause.
00:49:43 Oui.
00:49:44 Mais le combat va être culturel effectivement.
00:49:47 Il faut sans doute le mener.
00:49:48 Merci.
00:49:49 Merci à vous.
00:49:50 Merci.
00:49:51 Et puis on va recevoir dans une seconde l'autre mur.
00:49:53 C'est Violette Spilbou qui a été victime lorsqu'elle s'est présentée.
00:49:59 Elle a été longtemps ex-directrice de cabinet de Martine Aubry à la mairie de Lille,
00:50:05 ex-responsable RH à la SNCF.
00:50:06 Et puis elle s'est rengagée aux élections municipales à Lille pour la majorité présidentielle en 2020.
00:50:10 Et ça a été dur pour elle.
00:50:13 Visiblement, l'entourage de Martine Aubry n'a pas apprécié.
00:50:16 Martine Aubry.
00:50:18 Ça va être ambiance baron noir.
00:50:19 Ah, bah, baron noir.
00:50:20 Ça c'est la deuxième fois que je cite l'I.B.
00:50:23 Ne le lâchez pas s'il n'y a pas grand chose dedans.
00:50:26 Mais en revanche, je blague.
00:50:30 Bon, ce sont des confrères.
00:50:32 Nous marquons une pause.
00:50:33 9h55 et nous revenons.
00:50:35 À tout de suite.
00:50:36 Il est 9h10h02 et Violette Spilbou est avec nous.
00:50:44 C'est l'Autre Mur, édition 2ème lecture.
00:50:47 Bonjour.
00:50:48 Bonjour Pascal.
00:50:49 Vous êtes députée Renaissance.
00:50:52 Et ça a été dur.
00:50:54 C'est ça que vous avez voulu témoigner à travers ce livre,
00:50:58 puisque vous avez reçu des coups.
00:51:00 En même temps, les hommes politiques, les femmes politiques, les personnalités médiatiques,
00:51:04 tout le monde prend des coups.
00:51:05 Ce matin, nous, on a parlé de reconquête.
00:51:07 Petit Scarabée va être pendu par Reconquête.
00:51:10 C'est vous qui avez dit les choses les plus horribles.
00:51:12 Il commence à se défoncer.
00:51:15 C'est le monde d'aujourd'hui.
00:51:18 Le monde d'aujourd'hui, mais quand on s'engage.
00:51:20 Quand on s'engage pour les autres, pour l'intérêt général, pour la démocratie.
00:51:23 Je dis non au fatalisme.
00:51:25 On s'engage aussi pour soi.
00:51:26 On fait les choses aussi pour soi.
00:51:28 Oui, mais en tant que femme politique.
00:51:31 Personne ne vous dit que les autres.
00:51:33 C'est aussi pour vous.
00:51:34 Personne ne vous oblige à le faire.
00:51:35 Je trouve que la politique de plus en plus s'éloigne des citoyens.
00:51:39 Les gens ont de moins en moins confiance dans les politiques.
00:51:41 C'est pour cause.
00:51:42 Ils voient toutes ces violences, tous ces dénigrements, toute cette haine.
00:51:45 Comme si on était obligé d'accepter que pour faire de la politique,
00:51:49 il faut s'exposer à ce type de pratiques.
00:51:51 Et moi, finalement, avec ce livre, en faisant un récit vérité,
00:51:54 à la fois de la campagne des municipales,
00:51:56 mais aussi de la façon dont on exerce l'opposition dans une municipalité.
00:52:00 Vous venez de parler d'Anne Hidalgo et des SUV du débat démocratique.
00:52:04 Quand on voit comment ça fonctionne,
00:52:05 eh bien aujourd'hui, moi, je dis, il y a d'autres solutions.
00:52:08 On n'est pas obligé d'accepter ça.
00:52:09 J'entends bien, mais vous êtes de renaissance, par exemple.
00:52:11 Vous êtes de renaissance.
00:52:13 Gabriel Attal, jeudi, explique que le plan éco-phyto est suspendu.
00:52:18 Ça n'a pas duré deux jours.
00:52:20 Que Béchut, dans le journal hier, La Tribune, dit le contraire.
00:52:24 Alors, vous, vous êtes de renaissance, c'est votre camp.
00:52:26 Comment croire à cette parole quand elle est démonétisée en 48 heures ?
00:52:31 Sur le plan éco-phyto, ce qu'on entend surtout,
00:52:33 c'est que les agriculteurs y croient en la promesse de pas de suspension d'herbicides
00:52:40 sans qu'il y ait une solution alternative.
00:52:42 Oui, mais bon, c'est pas le cas.
00:52:44 Pardonnez-moi.
00:52:45 Vous respectez cette promesse.
00:52:46 Non.
00:52:47 C'était suspendu.
00:52:48 Quelques années pour certains produits de recherche.
00:52:50 Attal a dit jeudi, c'est suspendu.
00:52:52 Béchut a dit le contraire hier.
00:52:54 Moi, ce que j'ai entendu et lu de Béchut,
00:52:56 c'est que ça serait quelques semaines,
00:52:59 le temps de flécher les 250 millions d'euros sur les bonnes filières où on a besoin.
00:53:04 Oui, mais moi, comme toujours, ils vont financer et puis arriver à...
00:53:08 Se moquer des agriculteurs.
00:53:09 Se moquer des agriculteurs.
00:53:10 On va le dire très simplement.
00:53:11 Exactement.
00:53:12 Donc, ne vous étonnez pas que les gens n'aient plus confiance en vous,
00:53:14 puisqu'on se moque d'eux.
00:53:16 Somaïa Labidi.
00:53:17 Nous sommes jetés en pâture.
00:53:22 Je n'ai pas eu un seul appel de Darmanin ou de Fénot.
00:53:25 Ce sont les mots de Michel-Edouard Leclerc au micro de France Inter ce matin.
00:53:29 Le président des supermarchés, Leclerc, est vendebout
00:53:32 contre le gouvernement, mais aussi contre la FNSEA,
00:53:35 car il s'est dit injustement ciblé lors de la crise agricole.
00:53:39 Stéphane, ces journées ont tourné au Proche-Orient.
00:53:42 Après avoir fait étapes hier au Caire,
00:53:44 le chef de la diplomatie française vient d'arriver en Israël
00:53:47 pour parler de l'après-guerre,
00:53:49 une guerre qui fait rage depuis près de quatre mois maintenant.
00:53:52 Et puis, va-t-on vers une crise politique majeure au Sénégal ?
00:53:55 La proposition de loi sur le report de l'élection présidentielle
00:53:58 est examinée aujourd'hui.
00:54:00 Un débat qui s'annonce sous l'eau au lendemain dehors
00:54:03 entre des opposants et des forces de l'ordre à Dakar.
00:54:06 Il faut dire que l'annonce de Macky Sall a provoqué un tollé
00:54:09 et fait craindre un accès de fièvre dans le pays.
00:54:12 On finit notre petit dossier écologique.
00:54:16 D'ailleurs, Ani Dalgaux vient d'annoncer
00:54:18 que ce sera à partir du 1er septembre
00:54:20 que cette mesure votée hier sur les SUV.
00:54:23 Elle n'est pas susceptible d'être remise en cause ?
00:54:27 C'est ce qu'elle disait hier,
00:54:29 parce qu'elle doit être entérinée par le Conseil de Paris.
00:54:31 Elle ne veut pas la présenter avant mai au Conseil de Paris
00:54:34 pour la renforcer juridiquement.
00:54:36 Après, il faudra voir s'il y a une décision des juges
00:54:38 qui viennent casser cette décision.
00:54:40 Comme le numérique a de la mémoire,
00:54:42 je vais vous faire écouter ce que dit Pascal Canfin.
00:54:44 Il est de votre camp, il est de Renaissance.
00:54:46 C'est une déclaration qui date de 2017.
00:54:48 Elle nous replonge dans le climat qui existait
00:54:50 sur les antinucléaires, qui n'ont pas changé d'ailleurs.
00:54:53 Ils avancent un peu plus masqués aujourd'hui,
00:54:55 mais ils n'ont pas changé.
00:54:56 On les entend moins.
00:54:57 On les entend moins, et pour cause.
00:54:59 Même Gattenberg a dit qu'il fallait du nucléaire.
00:55:01 Mais ils ont dit n'importe quoi.
00:55:04 Monsieur Canfin a juste dit n'importe quoi.
00:55:06 Il est responsable de la politique nucléaire qui a été menée.
00:55:09 Écoutez ce qu'il disait en 2017.
00:55:12 Et ça en dit beaucoup sur ce qui s'est fait après
00:55:15 et les erreurs qui ont été produites.
00:55:17 L'énergie nucléaire est une énergie du passé.
00:55:20 Et il faut arrêter de croire à ce mythe
00:55:23 comme quoi l'énergie n'est plus une énergie de demain.
00:55:26 C'est une énergie du passé.
00:55:27 Le carnet de commande de Def est vide.
00:55:29 Et la France a mis tous ses oeufs dans ce panier-là.
00:55:33 C'est une anomalie, c'est une absurdité.
00:55:35 Ça pouvait faire sens peut-être dans les années 60,
00:55:38 mais aujourd'hui c'est une absurdité.
00:55:40 Il faut donc en sortir.
00:55:42 Vous vous rendez compte que vous avez quelqu'un
00:55:44 qui a des fonctions importantes,
00:55:45 qui a dit que le nucléaire pouvait faire sens
00:55:47 il y a quelques années et qu'il faut en sortir.
00:55:48 Vous vous rendez compte, pareil,
00:55:49 le niveau d'incompétence ou de bêtise.
00:55:51 Vous dites ce que vous voulez.
00:55:52 Je vous assure, c'est quand même...
00:55:54 C'est un drame en fait ce pays d'avoir eu des gens comme ça
00:55:56 qui ont eu de l'influence.
00:55:57 C'est un drame.
00:55:59 Alors aujourd'hui on est revenu sur le nucléaire, heureusement.
00:56:01 Oui parce qu'Emmanuel Macron était sensible aussi
00:56:03 à ce genre de discours.
00:56:04 C'est lui qui a nommé Nicolas Hulot
00:56:05 ministre de la Transition écologique.
00:56:06 Je rappelle que c'est décarboné le nucléaire.
00:56:08 Que ça coûte moins cher.
00:56:09 Eh bien sûr.
00:56:10 Et qu'il n'y a aucun souci.
00:56:12 Zéro mort.
00:56:13 En France, depuis le plan de 1955,
00:56:18 les premiers, le plan Mécénat...
00:56:19 Zéro CO2, zéro mort.
00:56:20 Et qu'on soit d'accord ou pas avec cette décision...
00:56:22 On se fait les fous quand même.
00:56:23 Qu'on soit d'accord ou pas avec cette décision sur les pesticides,
00:56:25 je rappelle, on disait vendredi,
00:56:27 qu'il y a beaucoup de certitudes d'Emmanuel Macron
00:56:28 qui ont été balayées par cette crise sur l'Europe,
00:56:30 sur la fin du quoi qu'il en coûte.
00:56:31 Ils ont lâché plusieurs dizaines de millions d'euros
00:56:33 pour mettre fin à cette crise.
00:56:35 Je rappelle que Gabriel Attal est Premier ministre
00:56:37 chargé de la planification écologique.
00:56:39 Donc on voit aussi la difficulté de trouver un équilibre là-dessus.
00:56:43 Alors moi je ne veux pas taper sur les politiques,
00:56:45 Madame Spielboum,
00:56:46 mais il se trouve qu'il est député Renaissance.
00:56:48 Quel mélange intéressant.
00:56:50 Mais non, mais je vous rendais compte, là,
00:56:52 ce niveau de bêtise et d'incompétence
00:56:54 qu'a projeté la France dans la dividule.
00:56:56 Qu'est-ce qu'on fait avec Monsieur Canfin ?
00:56:58 On lui dit "vous ne faites plus partie du système".
00:57:00 Qu'est-ce qu'il doit dire, en fait, Emmanuel Macron ?
00:57:03 Si on parle du nucléaire et de l'énergie renouvelable,
00:57:05 je pense que les politiques doivent faire confiance aux experts.
00:57:08 Et qu'il y a des périodes, effectivement,
00:57:11 où on a pu penser qu'avec la croissance des énergies renouvelables,
00:57:14 les éoliennes, l'éolien en mer,
00:57:16 la rapidité des décisions,
00:57:18 on pourrait avoir des alternatives qui soient
00:57:20 encore plus vertes que le nucléaire.
00:57:22 Aujourd'hui, on voit bien qu'à la fois la crise mondiale,
00:57:24 l'augmentation de la consommation électrique
00:57:27 fait que le nucléaire reste au premier plan.
00:57:29 Mais personne ne pensait ça.
00:57:31 Sauf qu'on a construit le parc éolien à la boule.
00:57:34 Et que c'est juste un drame.
00:57:36 C'est d'une laideur inouïe.
00:57:37 Mais on voit bien, moi je suis dans la région Hauts-de-France,
00:57:39 qu'on a une saturation de l'éolien sur terre, par exemple.
00:57:41 Et puis surtout que ce sont des énergies qui ne sont pas constantes
00:57:44 en termes de production par rapport aux besoins
00:57:46 qu'on peut avoir dans les pits de froid
00:57:48 et dans le dérèglement climatique.
00:57:50 Alors qu'est-ce qu'on fait de ces gens-là ?
00:57:52 On leur dit quoi ? On leur dit "Vous rentrez chez vous, vous faites autre chose ?"
00:57:55 On continue de travailler avec les scientifiques, les experts,
00:57:58 pour trouver des solutions pour le climat.
00:58:00 Parce que vous le dites bien,
00:58:02 tout le monde peut avoir l'ambition climatique.
00:58:03 Puis dans la réalité, que ce soit pour les SUV,
00:58:05 les zones à faible émission,
00:58:07 nous à Lille on a eu un débat hyper compliqué
00:58:09 au conseil municipal vendredi sur les zones à faible émission,
00:58:12 que ce soit sur les herbicides,
00:58:14 eh bien on voit que c'est pas noir ou blanc,
00:58:16 les herbicides dans ma région,
00:58:18 pour la chicorée et les endives,
00:58:21 eh bien on sait que si on les arrête,
00:58:23 c'est fini, il n'y a plus d'agriculteurs.
00:58:26 - Eh bien je suis content que vous le disiez,
00:58:28 vous avez découvert le Pérou et Orléans, c'est bien.
00:58:30 - Non mais moi je me bats auprès du gouvernement
00:58:31 pour qu'on obtienne un moratoire sur ces herbicides.
00:58:33 - Pardon, je vais être un peu désagréable,
00:58:36 je trouve que vous êtes un peu désinvolte,
00:58:38 je vais vous dire pourquoi,
00:58:39 parce que ces discours qu'on a entendus de M. Canfin,
00:58:42 aujourd'hui ce sont les Français qui payent la facture d'électricité,
00:58:44 parce que c'est vous, vous personnellement,
00:58:47 qui avez arrêté le programme nucléaire.
00:58:49 Dieu sait s'il y a eu des commissions d'enquête, on le sait,
00:58:51 on a auditionné tous les patrons d'EDF,
00:58:53 vous avez arrêté le programme nucléaire.
00:58:56 - C'est Hollande non ?
00:58:57 - Et aujourd'hui c'est les Français qui payent sur leur facture
00:58:59 l'électricité, l'énergie, les artisans,
00:59:02 on en paye les conséquences et vous parlez comme si on a fait confiance aux experts, etc.
00:59:07 Non, vous êtes des politiques responsables.
00:59:09 - A un moment il y a eu un vrai risque sur la sécurité.
00:59:12 - Mais quel risque sur la sécurité ?
00:59:14 - François Hollande décide de suspendre le développement du nucléaire.
00:59:18 - Pardon, j'étais un peu agressif,
00:59:19 mais moi je pense à nos concitoyens.
00:59:21 - Pour notre première rencontre c'était bien.
00:59:23 - Il serait plus juste que le marché européen de l'électricité
00:59:26 qui fait que le prix de l'électricité...
00:59:28 - C'est grave, c'est pas là.
00:59:30 - Aujourd'hui il y a de la recherche en nucléaire,
00:59:32 tous les nouveaux réacteurs hyper-performants...
00:59:34 - On va écouter M. Attal sur le plan.
00:59:36 - Non, c'est pas vrai.
00:59:37 - Ce que je veux vous dire c'est qu'aujourd'hui tant mieux, on a changé,
00:59:40 mais des gens comme Pascal Canfin ont influencé la politique nucléaire de manière nocive.
00:59:46 Le son que je viens d'entendre est terrifiant.
00:59:48 - Eh oui.
00:59:49 - Terrifiant, il ne le dirait plus d'ailleurs de la même chose.
00:59:51 Donc qu'est-ce que tu fais de ces gens-là ?
00:59:52 - Je ne veux plus les entendre en fait, ce serait pas mal de ne pas les entendre plus.
00:59:55 - Il était hilarant l'autre jour avec...
00:59:57 - C'est lui qui était à la Commission européenne pour les cultures.
01:00:00 - Et il était hilarant l'autre jour, pour lui c'est pas très grave.
01:00:03 - Il y a eu un nombre de doutes sur la filière nucléaire liées aux échecs de l'EPER.
01:00:06 - L'ancien patron de Def qui a été congédié par Emmanuel Macron expliquait qu'on a...
01:00:10 - Lévy...
01:00:11 - Voilà, M. Lévy, qu'on a mis des experts, experts plutôt de démanteler des centres-mains,
01:00:15 de les renforcer dans le gré d'autres.
01:00:17 - Alors on va écouter Gabriel Attal.
01:00:20 Nous on a vraiment beaucoup suivi la commission d'enquête.
01:00:22 On écoutait M. Proglio, on écoutait M. Lévy, Loïc Leflocq, Prigent et ça, on les a tous écoutés.
01:00:27 Ils ont démantelé ça.
01:00:29 C'était une filière d'exception, c'est un suicide français le nucléaire.
01:00:33 - Écoutez, Gabriel Attal, sur Ecofito, alors qu'est-ce que c'est Ecofito ?
01:00:37 "Le plan Ecofito qui cristallise les tensions des agriculteurs doit fixer des objectifs de baisse d'usage des pesticides.
01:00:42 Le programme est censé réduire de moitié l'utilisation des pesticides d'ici 2030."
01:00:46 Gabriel Attal a dit "on arrête".
01:00:48 Christophe Béchut a dit "hier le contraire".
01:00:51 Autre sujet sur la surtransposition, nous sortirons d'une situation
01:00:57 où notre agence sanitaire se prononce sur des produits
01:01:00 sans coordination avec le régulateur européen.
01:01:03 Là aussi c'est la même chose, interdire en France des molécules, des produits,
01:01:06 alors même que cette interdiction est en ce moment examinée,
01:01:10 travaillée par le régulateur européen, ça n'a pas de sens.
01:01:13 Ça veut dire qu'on prend de l'avance alors même qu'une procédure est ouverte au niveau européen
01:01:16 et que les agriculteurs français se retrouveraient les seuls
01:01:19 à faire l'objet de cette interdiction, nous sortirons de cette situation.
01:01:24 Sur le plan éco-phyto, nous le mettrons à l'arrêt.
01:01:27 Le temps de mettre en place un nouvel indicateur
01:01:29 et de reparler des zonages et de la simplification,
01:01:31 par exemple sur le registre électronique,
01:01:33 dans un objectif de non-surtransposition et de préservation de notre environnement
01:01:38 et de la santé de nos concitoyens,
01:01:40 nous souhaitons que ce travail aboutisse d'ici au Salon de l'agriculture.
01:01:43 Sur le plan éco-phyto, nous le mettrons à l'arrêt.
01:01:47 Ce n'est pas moi qui ai dit, c'est le premier ministre.
01:01:51 Et qu'est-ce qu'il a dit, monsieur Béchus ?
01:01:53 Ceux qui nous font ce procès se font sur un seul point,
01:01:55 la mise sur pause du plan éco-phyto jusqu'au Salon de l'agriculture,
01:01:58 je comprends l'inquiétude.
01:01:59 Nous n'avons pas annoncé qu'on autorisait une molécule
01:02:01 ou qu'on allait modifier des règles sur la proximité des riverains
01:02:04 et sur les zones de captage qui permettent l'alimentation de potables.
01:02:06 On a simplement dit qu'il nous fallait trois semaines
01:02:08 pour rediscuter des outils qui vont être déployés cette année.
01:02:10 Greenpeace France, évidemment, minorité active.
01:02:15 Avec cette annonce, le gouvernement décide de stopper l'objectif
01:02:18 de réduction nécessaire d'utilisation des pesticides en France,
01:02:21 une décision politique à contre-sens de l'histoire pour l'avenir de l'agriculture.
01:02:25 Madame Tondelier, bien sûr, tout...
01:02:27 Voilà, c'est tous ces gens qui effectivement disent des choses.
01:02:30 Ça fait 15 ans qu'on nous promet une baisse de l'utilisation des pesticides
01:02:33 et que ça ne se fait pas 15 ans de retard pour la santé des Français.
01:02:36 - C'est pas vrai en plus. - Mais évidemment que ce n'est pas vrai.
01:02:38 - Les agriculteurs font énormément d'efforts.
01:02:39 - Mais évidemment que ce n'est pas vrai.
01:02:41 - Puis on arrive à mettre les pesticides au bon moment,
01:02:44 au moment où il faut tuer les pucerons.
01:02:46 - Bah évidemment. - Et donc la quantité de pesticides,
01:02:49 elle diminue dans l'usage en France aujourd'hui.
01:02:51 Simplement, à un moment, on ne peut pas imposer à un agriculteur
01:02:53 quand il n'a pas d'autre solution, par exemple que le désherbage à la main,
01:02:57 de rester comme ça en plan.
01:02:58 Parce que ça veut dire que sa production sera plus compétitive,
01:03:01 qu'il ne pourra plus exporter et que, quelque part,
01:03:04 on va, dans ma région Hauts-de-France, transformer toutes les sortes
01:03:08 différentes de haricots, d'endives ou de quoi que ce soit en pommes de terre.
01:03:11 Parce que ça sera plus simple à cultiver.
01:03:13 Ce n'est pas ce qu'on veut en France.
01:03:14 En France, on veut protéger la biodiversité.
01:03:16 Et donc moi, ce que j'entends chez M.Béchu comme chez M.Attal,
01:03:20 c'est que, filière par filière, on va s'assurer que,
01:03:23 si on n'a pas de solution, on puisse négocier un moratoire.
01:03:26 En tout cas, moi, c'est ce que je souhaite.
01:03:28 - Écoutez, si on va pour le sage que vous avez,
01:03:30 mais vous allez vous faire fortement attaquer par les minorités actives
01:03:33 qui vont vous cibler et qui vont expulser...
01:03:35 - Tous les députés du Nord qui sont au contact de leurs agriculteurs,
01:03:37 quel que soit leur parti, ils vont être ensemble pour défendre leurs agriculteurs.
01:03:41 Chez nous, c'est 7000 emplois toute la filière.
01:03:43 - Mais, madame, j'entends ce que vous dites et je suis convaincu que vous le disiez.
01:03:46 - Et ça ne veut pas dire qu'on n'a pas ensemble, y compris les agriculteurs,
01:03:49 un objectif de transition écologique.
01:03:51 S'il y a une autre solution, il y a des machines aujourd'hui
01:03:54 qui sont conçues pour désherber mécaniquement, par exemple, sans produits chimiques.
01:03:57 C'est long à développer, ça coûte cher aussi,
01:03:59 donc il faut de l'argent en investissement.
01:04:01 L'Europe, on peut lui demander ça aussi.
01:04:03 - Alors, vous avez écrit ce livre, et ça m'intéresse beaucoup,
01:04:06 "L'autre mur, violette, spie le bout",
01:04:08 avec une très belle photo, très belle couverture.
01:04:10 Et puis on vous écoute, et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui vous découvrent
01:04:13 et ce que vous dites va les intéresser.
01:04:15 Vous parlez de Martine Aubry dans votre livre.
01:04:19 Lorsque je me suis affichée officiellement comme opposante début 2018,
01:04:22 j'ai donc découvert sa vraie nature,
01:04:24 et ce qu'était vraiment le système Aubry.
01:04:26 Bon, ou plutôt ce qu'il était devenu.
01:04:28 Mais le verre était depuis longtemps dans le fruit,
01:04:31 c'est en sortant de la bulle, en prenant du recul, que j'ai vraiment vu.
01:04:34 Une fois qu'on a ouvert les yeux, on sait ce dont elle est capable.
01:04:37 Vous en parlez comme d'une...
01:04:39 C'est Joe Pesci, Martine Aubry, vous en parlez, c'est les Affranchis.
01:04:44 C'est le parrain.
01:04:46 - J'ai commencé la politique aux côtés de Pierre Mrois.
01:04:48 Puis de Martine Aubry, dans ses débuts,
01:04:50 quand elle était dans les quartiers populaires de Lille,
01:04:53 dans les quartiers politiques de la ville, auprès des médecins, des associations...
01:04:56 - Mais elle est capable de quoi ?
01:04:58 - Et puis avec le temps...
01:04:59 Est-ce que vous trouvez normal qu'on appelle à trois reprises votre employeur,
01:05:02 moi je travaillais à la SNCF les sept dernières années avant d'être députée,
01:05:05 pour demander qu'on vire le salarié qui se présente aux élections ?
01:05:10 Vous savez ce que je vis, moi ?
01:05:12 J'ai plein d'autres collègues qui sont soit candidats, soit élus,
01:05:14 qui vivent de la discrimination.
01:05:16 - Vous voulez dire qu'elle est méchante, par exemple, Madame Aubry ?
01:05:18 - Elles sont élus. Non, je dis que les politiques...
01:05:20 - Vous me métonnez. Elle est méchante ? Non.
01:05:22 - Vous savez, c'est un livre pour tous les candidats et pour ceux qui veulent s'engager.
01:05:25 - Oui. Elle a multiplié des méthodes brutales.
01:05:29 - Et qui sont impunies aujourd'hui.
01:05:32 - Et qu'on ne doit pas laisser ce genre de pratiques, en le disant, en libérant la parole.
01:05:36 Moi, je peux vous assurer que j'ai plein d'élus...
01:05:38 - Mais vous travaillez avec elle avant ?
01:05:40 - ... qui viennent me voir en me disant "mais moi je vis la même chose, comment je peux anticiper les coups ?"
01:05:45 - Vous travaillez avec elle avant et vous ne le voyez pas tout ça ?
01:05:47 - Moi, j'ai été chef de cabinet.
01:05:49 - Vous êtes naïve.
01:05:50 - J'ai été chef de cabinet, je me suis occupée des grands événements de la ville,
01:05:53 je me suis occupée des relations avec la société civile.
01:05:55 Et non, je n'étais pas dans les coubats du Parti Socialiste,
01:05:58 comme ceux qui ont été décrits dans des livres bien avant moi d'ailleurs.
01:06:01 - Mais c'est vrai que les chefs de cabinet, on a accès à la personnalité quand même.
01:06:04 Je vais vous dire quelque chose, mais ça c'est personnel.
01:06:07 Moi, je n'aime pas les gens qui crachent dans la soupe.
01:06:10 - Mais est-ce que vous avez lu le premier paragraphe, tout le premier paragraphe,
01:06:12 sur tout ce que j'ai appris avec Martine Aubry ?
01:06:14 - Je n'ai pas fini ma phrase en même temps.
01:06:16 Parce que moi, je suis comme tout le monde, j'ai travaillé avec plein de gens.
01:06:20 Les gens avec qui j'ai travaillé, je n'en dirais jamais du mal.
01:06:22 Je pense toujours que c'est de ma faute si ça s'est mal passé, c'est ma responsabilité.
01:06:26 - Vous avez raison.
01:06:27 - Vous êtes resté combien de temps chef de cabinet de Martine Aubry ?
01:06:29 - 15 ans à la Ville de Lille.
01:06:31 - Bon, il faut du temps pour...
01:06:33 - Je suis comme vous, j'ai travaillé avec elle et je dis beaucoup de bien
01:06:36 de tout ce que j'ai appris en travaillant à ses côtés.
01:06:38 - Oui, mais là vous dites...
01:06:39 - Et que le début de vie est là dessus.
01:06:40 - Non, non, pardon.
01:06:41 - Ensuite, je me suis engagée en politique pour ma vie.
01:06:43 - Vous dites, j'ai vraiment vu qui elle était.
01:06:44 - Je me suis engagée en politique pour ma vie.
01:06:45 - Bon, vous ne voulez pas m'entendre.
01:06:46 - Et donc contre un personnage qui en plus, avec le temps et avec son équipe,
01:06:49 a complètement dérivé dans ses pratiques.
01:06:51 C'est ça que je dénonce aujourd'hui.
01:06:52 - C'est du encore temps.
01:06:53 - C'est du socialiste aujourd'hui.
01:06:54 - Parce que si je ne me trompe pas, quand elle a été élue premier secrétaire
01:06:58 du Parti Socialiste, elle avait déjà des méthodes qui sont connues.
01:07:02 - Au Parti Socialiste.
01:07:03 - Au Parti Socialiste.
01:07:04 - Et les livres qui sont sortis après.
01:07:05 - Voilà.
01:07:06 - Vous savez, c'était en 2010, le livre de M. Rizouli et de M. André,
01:07:11 c'était en 2010.
01:07:12 Moi, je suis partie en 2013 à la SNCF.
01:07:14 - Alors en tout cas, vous dites que c'est dur.
01:07:16 - Mais c'est des méthodes qui étaient connues et qui existaient.
01:07:18 - Oui, c'est pas pour ça qu'elles sont acceptables.
01:07:19 - Me concernant...
01:07:20 - Vous avez vu les voix à la mairie pendant toutes ces années à la mairie.
01:07:23 Vous les avez vues, non ?
01:07:24 - Moi, quand je travaillais avec des collaborateurs où il y avait de l'injustice
01:07:28 ou des commerçants où il y avait de la rétorsion, etc.,
01:07:31 moi, j'intervenais dans un rôle de directeur de cabinet.
01:07:33 On peut tout à fait, à un moment, insuler sur la décision.
01:07:35 - Non, mais la personnalité, ça se sent.
01:07:36 C'est ce que je veux dire.
01:07:37 - Bien sûr, bien sûr.
01:07:38 Mais vous savez, quand on s'enferme, avec le temps, quatre mandats.
01:07:41 Moi, je crois aussi beaucoup que l'usure du pouvoir fait qu'on entretient les baronnies.
01:07:46 Vous avez cité tout à l'heure Baron Noir à Dunkerque,
01:07:48 mais vous avez vu aussi le film Marseille.
01:07:50 Et en fait, ce que je raconte à Lille, c'est ce que vivent beaucoup de candidats,
01:07:54 de nouveaux entrants en politique.
01:07:56 Et si ce genre de pratiques ne cesse pas, vous savez, il y aura de moins en moins de candidats.
01:07:59 - D'ailleurs, c'est marrant parce que...
01:08:00 - Au dernier municipal, il y avait 3 % de moins de candidats.
01:08:02 - Je suis obligé de vous couper parce que vous parlerez tout le temps de moi.
01:08:04 Donc, les politiques, vous êtes les plus terribles pour nous parce que vous parlez par le verre par le nec.
01:08:07 Bon, je recite de nouveau et je fais le lien avec ce que vous dites.
01:08:11 En fait, tous ces papiers-là, tu vas interroger ceux qui ont été virés,
01:08:17 ceux avec qui ça s'est mal passé, mais c'est vrai aussi pour les entreprises, c'est vrai pour tout.
01:08:21 Donc, tous ces gens-là, effectivement, dans cet univers très dur qu'est la politique,
01:08:25 vous allez dans n'importe quelle entreprise, le mec qui a été viré, il n'ira pas du bien de celui qui l'a viré.
01:08:29 - C'est toujours pareil.
01:08:30 - Comment c'est pas mieux ?
01:08:31 - Oui, tout c'est pas bien.
01:08:32 - Donc, Bruno Roger Petit, effectivement, il est la cible.
01:08:36 Par exemple, il y a un ancien ministre qui est viré.
01:08:38 Il dit du mal de lui parce qu'il a été viré.
01:08:40 Donc, plutôt que de dire c'est moi, c'est pas faux...
01:08:42 - Moi, je suis partie travailler à 7 ans dans une entreprise.
01:08:45 J'y ai appris beaucoup aussi parce que quand on passe de la politique à une entreprise publique,
01:08:49 c'est super intéressant.
01:08:50 - Bon, la violence, la violence.
01:08:51 - Oui.
01:08:52 - Parlez-moi de la violence parce que la violence, c'est dur, mais c'est vrai que c'est un monde...
01:08:56 La phrase de Chibolière, tu l'as voulue, Georges Dandin.
01:08:59 - Moi, je pense que...
01:09:00 - Si tu y vas, ben oui, il y a des...
01:09:02 - Il faut qu'il traite souvent les sujets de justice et d'implique de certains actes de délinquance dans la société.
01:09:07 Moi, je pense que ça doit être pareil en politique.
01:09:10 Aujourd'hui, demain, je suis rapporteure de la proposition de loi sur les violences faites aux élus.
01:09:14 On va aggraver les peines, on va augmenter la protection judiciaire des familles.
01:09:18 Vous avez vu cette histoire à la Haile-et-Rose lors des émeutes.
01:09:21 - Bien sûr.
01:09:22 - Lorsque l'épouse du maire Vincent Jambrain doit fuir son domicile avec ses enfants, se blesse.
01:09:27 Mais il y a des suites qui sont un an, deux ans, qu'elles soient psychologiques ou...
01:09:30 - Mais là, il n'y a rien.
01:09:31 - Tout ça, ça doit être ouvert.
01:09:32 - Pour le moment, aucune enquête.
01:09:33 On l'a reçue, là, M. Jambrain.
01:09:34 D'abord, le président de la République ne l'a jamais reçue dans son bureau, ce qui peut nous étonner.
01:09:37 - Moi, je suis allée le voir dans ma mission parlementaire.
01:09:38 Je suis allée à la mairie de la Haile-et-Rose.
01:09:39 On a fait une mission avec le député communiste Sébastien Jumel.
01:09:43 On présente des propositions de loi, là, au premier semestre.
01:09:46 Et nous, on veut que ces choses-là, elles évoluent.
01:09:48 - Il faut que ce soit des peines...
01:09:49 - On veut, quand on est enfant d'élu, on ne doit pas subir des conséquences.
01:09:52 On ne doit pas s'enfermer chez soi.
01:09:55 On veut que des élus dans des petites communes, vous savez, dans des toutes petites communes,
01:09:58 où il y a un conflit sur un terrain, sur une éolienne,
01:10:01 le maire soit non seulement insulté, mais qu'il voit les freins de son véhicule sectionnés.
01:10:06 - Je suis d'accord.
01:10:07 - Tout ça, ça doit être protégé.
01:10:08 - On touche à un élu, on touche à un flic, on touche à peine Maxime.
01:10:11 - Je suis d'accord.
01:10:12 - Mais bien sûr, c'est...
01:10:13 - Un mot sur François Bayrou.
01:10:15 Un mot sur...
01:10:17 - Pourquoi vous l'appelez Bayrou ?
01:10:19 - Vous faites tout le temps ça.
01:10:20 Vous êtes le seul en France à l'appeler comme ça.
01:10:21 - Comment ?
01:10:22 - Vous ne l'appelez pas François Bayrou ?
01:10:23 Vous l'appelez François Bayrou ?
01:10:24 - Non, il n'aime pas qu'on dise Bayrou.
01:10:25 Il veut qu'on dise Bayrou.
01:10:26 - Je crois que c'est lui qui dit Bayrou.
01:10:28 - Bayrou, oui.
01:10:30 - Écoutez, alors François...
01:10:31 - C'est la décision, non ?
01:10:32 - Aujourd'hui, oui.
01:10:33 - La décision.
01:10:34 - Aujourd'hui.
01:10:35 - Oui, alors ça, ça va être intéressant parce qu'elle aura sans doute des conséquences
01:10:37 aussi pour Marine Le Pen, si j'ai bien compris.
01:10:38 - Exactement.
01:10:39 - Et puis elle a des conséquences aussi, il pourrait rentrer...
01:10:42 D'ailleurs, il pourrait rentrer au gouverneur parce que...
01:10:44 - Je me méfie toujours de ces petits rumeurs.
01:10:46 - Comment dire ?
01:10:47 - Oui, mais Amélie Oudéa Castera étant très affaiblie, étant une erreur de casting
01:10:52 majeure, le nom de François Bayrou...
01:10:54 - C'est beau.
01:10:55 - ...circule effectivement.
01:10:56 Il a déjà été ministre de l'Éducation nationale.
01:10:57 - C'est Carlos Moser.
01:10:58 - Le premier ministre de l'Éducation.
01:10:59 - C'est Carlos Moser à l'Olympique de Marseille.
01:11:02 - Une erreur de casting majeur, je suis dans le féminisme, une erreur de casting majeur,
01:11:05 je peux faire pire.
01:11:06 Et le nom de François Bayrou circule donc pour la remplacer potentiellement.
01:11:10 - Il a été très mauvais.
01:11:11 - Il a été très mauvais, mais c'est pas pour ça que vous...
01:11:13 - Oui, mais c'est une bonne raison de dire qu'on l'est.
01:11:15 - Alors, si, François Bayrou...
01:11:16 - Ministre, ministre.
01:11:17 - Attendez, attendez.
01:11:18 Ce matin, le tribunal de Paris se prononce sur le sort du président du Modem ainsi que
01:11:23 sur celui de dix cadres élués centristes dans l'affaire dits des assistants parlementaires
01:11:27 européens.
01:11:28 C'est-à-dire qu'ils se sont servis visiblement de l'argent de l'Europe pour rémunérer
01:11:32 des assistants à Paris.
01:11:34 - Ça s'appelle des...
01:11:35 - Des emplois fictifs.
01:11:36 - Des emplois fictifs.
01:11:37 - S'ils n'ont pas travaillé au Parlement européen.
01:11:40 - Oui, mais arrêtez.
01:11:41 - Je ne connais pas le Boursier.
01:11:42 - Le Parlement européen, c'est aussi une...
01:11:43 - Il y a onze contrats litigieux pour un préjudice total de 293 000 euros selon le Parlement
01:11:47 européen, Parti civil, des accusations...
01:11:49 Parlement européen et Parti civil, hein.
01:11:51 - Des accusations que François Bayrou a toujours contestées.
01:11:53 L'enquête avait été ouverte à la suite d'un signalement du neurodéputé d'extrême
01:11:57 droite Sophie Montel en réponse à celle visant à l'époque le FN, le parquet a requis
01:12:01 contre François Bayrou 30 mois d'emprisonnement exsorci, 70 000 euros d'amende et trois ans
01:12:06 d'inéligibilité.
01:12:07 - C'est ça la peine la plus lourde, c'est l'inéligibilité.
01:12:09 - Ah oui, donc c'est la fin de sa carrière politique.
01:12:11 - S'il est condamné à une peine d'inéligibilité en plus, c'est fini.
01:12:14 - Et imaginez à l'inverse s'il est innocenté.
01:12:17 - Oui.
01:12:18 - Ça fait donc depuis 2017, 7 ans de vie politique à la poubelle pour un procès.
01:12:23 - Ah oui.
01:12:24 - S'il est innocenté.
01:12:25 - Oui.
01:12:26 - Pour un procès dans lequel il est innocent.
01:12:27 - Vous avez raison.
01:12:28 - L'exemption d'innocence, moi j'ai...
01:12:29 - Je disais que voilà, parce qu'il y a eu...
01:12:31 - Et le cas alors, puisque bon, on va attendre, c'est...
01:12:33 - Imminent.
01:12:34 - Ça a commencé là, ça a 10 heures, hein.
01:12:36 Je crois que Noémie Choult, c'est non pas en direct, mais elle est sur place et puis
01:12:40 elle pourrait peut-être intervenir avant 10h30 si on connaît le jugement.
01:12:45 Mais la lecture du jugement a commencé, voilà ce que me dit...
01:12:50 - Elle va durer très longtemps, me dit Noémie Choult.
01:12:53 - On fait des choses importantes qu'à la fin.
01:12:55 - On est en première instance.
01:12:56 - Oui.
01:12:57 - Et à l'appel possible ensuite, hein.
01:12:59 - Ah oui.
01:13:00 - Ah oui, ça peut durer.
01:13:01 - Ça fait 7 ans, on n'est qu'en première instance.
01:13:03 - Je crois que c'est la première instance, c'est ça, et ensuite il y a l'appel, et ensuite
01:13:05 il y a la cassation.
01:13:06 - Bon, alors dites-nous, parce qu'il y a des ministres là, on attend des ministres,
01:13:09 ça fait combien de temps que le...
01:13:10 - Ah ben on n'a pas de ministre délégué, on n'a pas de secrétaire d'Etat, on n'a pas
01:13:13 de ministre du logement, on n'a pas de ministre des transports, vous me direz, on vit pas
01:13:17 particulièrement plus mal qu'avant, je sais pas si...
01:13:19 - Comme en Argentine.
01:13:20 - Voilà, donc vous savez que le...
01:13:21 Il fut un temps, la Belgique retenait le record du monde de pays sans gouvernement.
01:13:25 Moi j'ai vécu à ce moment-là en Belgique, ça fait combien de temps qu'il y a passé ?
01:13:27 - Vous tombez dans le populisme et la démagogerie.
01:13:29 - On me joue un peu d'humour.
01:13:30 - La plus crasse.
01:13:31 - Oui, je colle au tour de l'émission.
01:13:33 Mais...
01:13:35 - Non mais vous vous rendez compte, franchement, il faut tolérer ça, mais vraiment.
01:13:40 - Il y a un interstice, si un jour on se retrouve avec des ministres délégués, des secrétaires
01:13:45 d'Etat...
01:13:46 - Madame Oudéa Castellar, elle part ou elle part pas ?
01:13:47 - Ah ben écoutez, Gabrielle Tal veut qu'elle parte, ça c'est certain, ça fait un moment
01:13:51 qu'il y est pour, mais Emmanuel Macron visiblement...
01:13:53 - Emmanuel Macron, et c'est tout à son honneur pour le coup, il n'aime pas la chasse à l'homme,
01:13:57 moi j'aime beaucoup ça.
01:13:58 - Alors là, il y a quand même des causes perdues.
01:13:59 - Mais vous êtes terrible en fait.
01:14:03 - Si vous écoutez les professeurs, vous avez vu déjà, il y a eu une manifestation assez
01:14:06 suivie la semaine dernière, ça s'est terminé devant le ministère de l'Education nationale,
01:14:10 si vous écoutez des professeurs et vous entendez ce qu'ils disent en salle des maîtres, déjà
01:14:16 le ministre de l'Education nationale est souvent contesté, mais alors là, c'est sans presser.
01:14:20 - Excusez-moi, mais c'est quand même pas les profs, excusez-moi, c'est ni les profs
01:14:23 ni le syndicat qui doivent choisir le ministre.
01:14:26 - D'accord, mais il y a peu de ministres en aussi peu de temps qui réussissent à se
01:14:29 les mettre tous à dos.
01:14:30 - Un petit mot !
01:14:31 - Il y avait eu Eric Dupond-Moretti au départ.
01:14:33 - MTO !
01:14:34 - L'Education nationale, ça m'a échappé.
01:14:35 - Non mais c'est vrai que...
01:14:36 - Le ministère de la Justice.
01:14:37 - Oui bien sûr.
01:14:38 - Et il a telle insolence, vous vous rendez compte, madame Spilleboe, l'insolence de
01:14:41 ce garçon ?
01:14:42 - En fait, je trouve que ça met une ambiance.
01:14:43 - Exactement.
01:14:44 - En tout cas, c'est du vrai débat.
01:14:45 Après, je crois que le suspense sera terminé aujourd'hui, demain.
01:14:49 - Ah !
01:14:50 - Nous, on l'espère tous aussi.
01:14:51 - Ah !
01:14:52 - Des renaissances, parce que nous aussi, on a besoin de défendre notre circonscription.
01:14:56 - Vous avez des enfants, madame Spilleboe ?
01:14:57 - Oui, bien sûr.
01:14:58 - Ils sont dans le privé ou dans le public ?
01:14:59 - Ah, ils sont dans le public aujourd'hui, ils ont été dans le privé, moi j'ai alterné.
01:15:03 - Oui, et aujourd'hui...
01:15:04 - Et pas à Paris, à Lille.
01:15:05 - Bien sûr, et vous avez, sans exagération, vous avez combien d'enfants ?
01:15:07 - Deux filles, 24 ans, 18 ans.
01:15:10 - 24 ans et 18 ans, ah oui, donc 24 ans...
01:15:12 - C'est Guillaume Pelletier qui va être content.
01:15:13 - 24 ans, elle travaille, 18 ans, elle est dans une prépa MADSUP, enfin MPSI, on dit
01:15:18 maintenant, publique.
01:15:19 - Ah bah, vous êtes fière alors.
01:15:20 - Ah oui, je suis fière.
01:15:21 - MPSI, c'est un bon parcours.
01:15:22 Et tout à l'heure, je disais, Guillaume Pelletier qui expliquait que Gabriel Attal n'avait pas
01:15:28 d'enfant, Emmanuel Macron n'avait pas d'enfant, François-Xavier Benhamy n'avait pas d'enfant,
01:15:33 Jordan Bardella n'avait pas d'enfant, il regrettait que des hommes politiques n'aient pas d'enfant.
01:15:38 - Il parle de mode.
01:15:39 - Il trouvait que c'était une mode.
01:15:41 - En fait, oui, la choupe, on dérive complètement entre l'exercice du pouvoir politique et la
01:15:45 vie privée, enfin moi c'est un des sujets sur lesquels je suis très sensible.
01:15:48 Bien sûr, il faut assumer les choix qu'on fait dans la vie privée, mais il faut quand
01:15:51 même réserver un cadre parce que l'hystérisation du débat, les réseaux sociaux, la dérive
01:15:57 totale du harcèlement qu'il y a sur ces réseaux sociaux, puisqu'on voit beaucoup aussi de
01:16:01 trolls, d'ingérences étrangères sur ces réseaux sociaux, fait qu'aujourd'hui, un
01:16:05 petit élément de la vie privée devient un phénomène extrêmement blessant.
01:16:08 - Mais est-ce que c'est un argument selon vous, est-ce que lorsqu'on a des enfants, on est
01:16:11 meilleur pour gouverner un pays ?
01:16:12 - Non, je crois que l'important, c'est la compétence, c'est l'engagement, c'est parfois
01:16:16 même pas la communication, c'est ça une difficulté, c'est qu'on peut être un excellent
01:16:21 ministre, un excellent expert sur des sujets, que ce soit le nucléaire, l'éducation, la
01:16:25 sécurité.
01:16:26 Aujourd'hui, la politique, c'est l'exposition médiatique en premier et l'exposition sur
01:16:31 les réseaux sociaux et c'est parfois un exercice extrêmement périlleux.
01:16:34 - Dans l'actualité, la France Insoumise n'est pas la bienvenue, on le sait, plusieurs familles
01:16:37 de victimes des attaques du 7 octobre ont adressé Marny une lettre au chef de l'État,
01:16:42 ils ne souhaitent pas que les représentants de l'FI prennent part à l'hommage national
01:16:45 qui sera organisé aux Invalides le 7 février, c'est après demain.
01:16:48 - C'est mercredi.
01:16:49 - C'est mercredi.
01:16:50 En réaction, des responsables de la France Insoumise ont annoncé qu'ils souhaitaient
01:16:53 se rendre à l'hommage.
01:16:55 On peut peut-être écouter Alexis Corbière.
01:16:59 - Sur TF1 ce matin.
01:17:00 - Le président de la République nous a invités, Mme Lebec, ministre des Relations avec le
01:17:05 Parlement nous invite.
01:17:06 Les familles, elles disent ce qu'elles ont à dire et je ne veux pas moi polémiquer
01:17:10 avec elles.
01:17:11 La porte-parole du gouvernement.
01:17:15 Je réclame la dignité, le recueillement et il va de soi que la pensée insoumise, les
01:17:20 insoumises sont aux côtés des familles qui souffrent.
01:17:22 - Même la parole des familles de victimes, ils ne la respectent pas.
01:17:26 Après avoir dit il y a 10 jours que le 7 octobre n'était pas un pogrom, Jean-Luc Mélenchon,
01:17:30 car le Hamas selon lui, qui n'est pas terroriste, toujours selon Jean-Luc Mélenchon, s'en
01:17:34 est pris à des Israéliens et non à des Juifs, ils vont quand même y aller.
01:17:37 David Guiraud qui, vous vous souvenez, se moquait quasiment de ce qui s'était passé
01:17:41 le 7 octobre.
01:17:42 Ersilia Soudé qui a voulu recevoir une membre du FPLP, Front de Libération de la Palestine,
01:17:48 organisation jugée terroriste par l'Assemblée nationale et qui s'est ensuite opposée à
01:17:52 son expulsion.
01:17:53 Je peux citer aussi les tweets de Jean-Luc Mélenchon contre Yael Broun-Pivet qui allait
01:17:57 camper à Tel Aviv, contre Patrick Drahi, contre Ruth El-Kriyef et puis leur déplacement
01:18:01 de ce week-end à la frontière avec Gaza.
01:18:03 Je remarque qu'ils ne se sont jamais rendus dans les kiboutz en Israël, quoique leur
01:18:07 déplacement serait sans doute compliqué au vu de leur déclaration.
01:18:10 Et donc ils se sont rendus effectivement à cette frontière avec Gaza.
01:18:13 Ils n'ont pas eu un mot pour les otages et ils ont rencontré des personnels de l'UNRWA.
01:18:16 Je rappelle que l'UNRWA est rattachée à l'ONU et est mis en cause par Israël car
01:18:20 selon Israël, il y aurait eu des salariés de l'UNRWA qui auraient participé au 5
01:18:24 et le 7 octobre.
01:18:25 Je crois qu'il y a encore un seuil qui vient d'être franchi avec ça.
01:18:29 Je pense que moi je le ressens comme une profanation de la mémoire des victimes du
01:18:36 terrorisme et de la douleur des familles de ces victimes.
01:18:40 Cette façon de provoquer par leur présence alors que les familles ne le souhaitent pas.
01:18:47 Je sais bien qu'ils sont députés de la République, on ne peut pas les empêcher.
01:18:50 Non.
01:18:51 Mais pour moi, c'est encore un seuil qui a été franchi.
01:18:54 C'est une profanation de ce deuil.
01:18:56 C'est un deuil.
01:18:57 On respecte le deuil.
01:18:59 On ne respecte même plus le deuil.
01:19:01 Nathan, vous étiez en Israël.
01:19:03 Oui, il y a deux choses qui sont très graves.
01:19:06 La première, c'est que la France insoumise n'ait pas été du côté des victimes civiles
01:19:12 du 7 octobre et que le jour même du 7 octobre, alors qu'Israël n'avait pas répliqué,
01:19:18 alors qu'il n'y avait pas eu un avion israélien qui avait décollé vers Gaza,
01:19:21 il y a eu déjà des déclarations plus qu'équivoques de la part d'un certain nombre de gens de
01:19:26 la France insoumise.
01:19:27 Ça, c'est la première chose.
01:19:28 Et la deuxième, c'est qu'en effet, c'est comme si vous alliez vous inviter à l'enterrement
01:19:32 de votre pire ennemi.
01:19:33 C'est des comportements d'une indécence et qui laisseront une trace absolument profonde.
01:19:39 Ce que j'aimerais juste dire, c'est qu'il ne faut pas croire que c'est un acte isolé
01:19:43 de la France insoumise.
01:19:44 La France insoumise, dans tous les...
01:19:46 Et c'est son grand problème d'ailleurs.
01:19:48 Dans tous les grands conflits qui existent dans le monde, entre la Chine et Taïwan,
01:19:52 elle est du côté de la Chine.
01:19:53 Quand, pendant la guerre en Syrie, Jean-Luc Mélenchon estimait que Poutine faisait le
01:19:57 travail en Syrie, c'est-à-dire que quand Bachar el-Assad bombardait des populations
01:20:02 civiles et tuait des innocents, eh bien il faisait du bon travail.
01:20:05 Pareil sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, on ne peut pas dire qu'ils aient été toujours,
01:20:08 ça dépend desquels, mais du bon côté, avec certains qui estimaient que c'était
01:20:11 les Américains qui avaient provoqué la guerre en Ukraine.
01:20:13 Donc si vous voulez, là vous avez une mécanique des forces, où une partie de la gauche,
01:20:16 malheureusement, est du côté des empires, contre les populations qu'ils massacrent.
01:20:21 Sommeil à la BD, à 10h32, et puis on terminera l'émission dans une seconde.
01:20:26 Vous en parliez à l'instant avec vos invités, Pascal, il persiste et signe, Manuel Bonpard
01:20:35 laisse entendre qu'il participera bien à l'hommage national du 7 octobre.
01:20:39 Ce n'est pas dans notre intérêt de participer à une polémique, a-t-il déclaré au micro
01:20:43 de Sud Radio.
01:20:44 Interrogé à ce sujet dans la matinale de Romain Desarbres pour Élie Corchia, je cite
01:20:49 "la décence fait qu'il ne devrait pas y aller".
01:20:52 C'est bien l'Est de la capitale qui a enterriné les SUV, quand une petite moitié ouest a voté
01:20:58 contre, comme vous pouvez le voir sur cette carte détaillant les votes par arrondissement.
01:21:02 Le triplement des tarifs de stationnement est donc acté.
01:21:05 A partir du 1er septembre, il vous faudra débourser entre 12 et 18 euros de l'heure
01:21:10 pour vous garer dans les rues de la capitale.
01:21:13 Et puis elle est entrée dans l'histoire des Grammys cette nuit.
01:21:16 Taylor Swift a remporté pour la quatrième fois le prix de l'album de l'année.
01:21:20 La chanteuse américaine devient donc l'artiste la plus récompensée de cette cérémonie
01:21:25 devant Frank Sinatra ou encore Stevie Wonder.
01:21:28 Un trophée qui lui a été remis par la seule et l'unique Céline Dion, qui en raison
01:21:32 de problèmes de santé se fait de plus en plus rare dans les médias.
01:21:36 Mais c'était d'une certaine manière, Somaïa, une bonne nouvelle aujourd'hui puisqu'elle
01:21:39 est revenue sur scène et elle paraissait en meilleure forme.
01:21:42 Vous vouliez dire quelque chose, Elisabeth Lévy ?
01:21:44 - Je vais rajouter très vite à la liste qu'ils ont quand même été...
01:21:48 Jean-Luc Mélenchon, qui d'ailleurs n'est pas député, lui, il n'a aucune raison de l'inviter.
01:21:52 Il a été à la célébration, il a été à la haie pour...
01:21:57 avec Jérémie Corbine, pour le procès en génocide contre Fred.
01:22:01 - Madame Spil, vous étiez avec nous ce matin.
01:22:03 Comment être... et votre intervention a été excellente d'ailleurs sur les hommes politiques
01:22:08 qui veulent se faire entendre aujourd'hui dans ce monde.
01:22:11 Il faut parfois dire n'importe quoi.
01:22:14 Comment avoir une parole nuancée, intelligente, dans ce monde ?
01:22:20 Et notre émission en a montré quelques exemples aujourd'hui où la radicalité se met en place.
01:22:26 On a entendu M. Jankovici, radical.
01:22:29 On avait écouté avant M. Pelletier, radical, sur ces sujets-là.
01:22:34 Voilà la question qui est posée aux hommes politiques.
01:22:36 - Eh bien, je vais reprendre un mot que vous avez utilisé tout à l'heure,
01:22:38 juste avant que j'arrive dans l'émission, c'est l'humilité.
01:22:41 L'humilité, le sérieux.
01:22:42 Je pense qu'on peut être une femme ou un homme politique,
01:22:46 travailler pour les autres, être exposé médiatiquement,
01:22:49 mais respecter la parole de l'autre.
01:22:51 Ne pas toujours penser qu'on a raison à la place des autres.
01:22:54 Ça veut dire revoir complètement les modes de concertation et de dialogue avec les citoyens.
01:23:00 Rester très proche.
01:23:01 Je crois que la crise de l'agriculture nous l'a montré.
01:23:04 Quand on rediscute avec nos agriculteurs,
01:23:06 moi je suis dans une métropole lilloise où il y a peu d'agriculteurs,
01:23:08 mais je l'ai rencontré, ça m'a mis aussi beaucoup de réalité en face des yeux.
01:23:13 Et c'est très important de garder ce contact,
01:23:15 parce que sinon, quand on est homme ou femme politique,
01:23:17 on s'enferme, quand on est député, dans le 7e arrondissement,
01:23:21 les plateaux de télé et on doit rester en contact quotidien.
01:23:25 - Ce n'est pas notre genre.
01:23:26 - Non, non, c'est quand on est député, j'ai bien dit.
01:23:27 Ce n'est pas votre cas.
01:23:29 - Ce n'est pas notre genre.
01:23:30 - Et donc, voilà, beaucoup de sérieux et puis rester authentique par rapport à n'importe quoi.
01:23:33 - Merci.
01:23:34 - Vraiment, merci beaucoup, parce que c'est la première fois que vous veniez,
01:23:36 puis c'était intéressant, évidemment, de vous écouter.
01:23:38 Nous allons terminer avec une image positive,
01:23:40 que Marine Lenson nous a montrée en début d'émission.
01:23:43 - Xavier Bertrand, candidat à la présidentielle.
01:23:45 - Xavier Bertrand, ça y est, c'est tombé ?
01:23:47 - Ah, vous l'avez dit, oui, il s'est déclaré candidat à la présidentielle.
01:23:50 - Il l'a dit, mais il l'avait déjà juré.
01:23:53 - En disant, je cite, que le RN ne passerait pas,
01:23:55 parce qu'il n'y a pas une majorité de fachos en France.
01:23:57 - Il a dit ça ?
01:23:58 - Il a dit ça.
01:23:59 - Il a tout compris la séquence qu'on vit aujourd'hui.
01:24:03 - Mais c'est un candidat.
01:24:05 - D'amour et d'amitié. Vous voulez qu'on écoute "D'amour et d'amitié" de Céline Dion ?
01:24:09 - "Viens vers moi, je vais t'écouter."
01:24:11 - Est-ce que vous la connaissez, la chanson ?
01:24:13 "Il est si près de moi, pourtant je ne sais pas comment lui dire."
01:24:19 - Non, pas "comment lui dire", c'est une autre chanson, ça, "comment lui dire".
01:24:22 Mais "comment l'aimer", c'est Céline Dion.
01:24:25 Donc elle était là aujourd'hui, et c'est vrai que...
01:24:28 Alors moi, je ne l'ai jamais vue en concert, je ne sais pas si vous l'avez vue en concert,
01:24:31 et je trouve que j'aimerais vraiment bien la voir sur scène.
01:24:37 - Bon, ben écoutez, je vous remercie de votre implication dans cette émission.
01:24:41 C'est toujours un plaisir.
01:24:44 - Ta carrière s'arrête aujourd'hui.
01:24:46 - Non, non, mais je vous ai...
01:24:47 Alors on salue l'ami Cyril Hanouna,
01:24:49 parce que Cyril, il a commencé une nouvelle émission dans laquelle vous étiez,
01:24:52 et puis qui a très très bien marché,
01:24:55 dans l'ambiance un peu politique, sociétale aussi,
01:24:58 donc on le salue, bien évidemment.
01:25:00 Nicolas, vous étiez avec... Vous êtes fans d'Amiel Gilbert, parce que je vous ai regardé.
01:25:04 - Ah, vous l'avez lu ?
01:25:05 - Vous avez dit qu'il disait n'importe quoi.
01:25:06 Bon, mais ça fait 40 ans qu'il fait n'importe quoi,
01:25:08 et parfois il dit n'importe quoi, c'est pour ça qu'il est sur les plateaux.
01:25:11 - Ah, c'est comme ça que ça fonctionne.
01:25:14 - Mais je blague, parce que je l'avais en matière de football,
01:25:18 en face de nous, dans des émissions de foot.
01:25:20 Nicolas Bayet était à la réalisation, Rémi était à la vision.
01:25:22 Eric Boismard était au son.
01:25:25 Écoutez.
01:25:26 Ça c'est d'amour et d'amitié.
01:25:29 Marine Lanson, Florian Doré.
01:25:31 On est en retard, Marine, on doit rendre ou on peut écouter ?
01:25:34 On a mis 30 secondes, on est en retard.
01:25:37 Toutes ces émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
01:25:39 Jean-Marc Morandini dans une seconde.
01:25:41 À ce soir.
01:25:45 Sous-titrage ST' 501
01:25:47 et puis une autre pour lui.