Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:08Ce soir, France 2 programme un téléfilm qui raconte la vie d'une jeune femme soumise à l'influence de cercles intégristes catholiques.
00:00:18Béni soit Sixtine fut d'abord un récit de Malice Adhemar, son parcours a inspiré cette histoire, celle d'une épouse mariée à un homme.
00:00:28Elle découvre avec cette union l'enfer d'une prison dont les règles sont érigées au nom de la religion catholique.
00:00:36Je lisais ce matin la page qu'a consacré le journal Le Parisien à ce téléfilm et ce que rapportait la journaliste, je la cite,
00:00:44« Béni soit Sixtine lève le voile sur les groupuscules souvent invisibles qui prolifèrent en France » et il est écrit.
00:00:54Effectivement, ils sont tellement invisibles qu'ils prolifèrent.
00:00:57Je ne doute pas que cette fiction soit remarquable, qu'elle traite d'un sujet intéressant qui, je l'avoue, ne me semble pas un fait de société,
00:01:04mais davantage un cas unique qu'il faut évidemment condamner.
00:01:08En revanche, je sais que Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions,
00:01:13n'aurait jamais accepté qu'un scénario raconte l'emprise d'une religion autre que catholique sur une jeune personne.
00:01:22Je sais que le service public n'aurait jamais financé pareille entreprise.
00:01:27Je sais aussi que si, à Dieu ne plaise, Mme Ernotte eût envisagé une fiction sur un tel sujet,
00:01:33nombre de voix, d'associations dénonceraient, comment dit-on déjà, la stigmatisation d'une religion à travers un exemple dont on ne saurait tirer une généralité.
00:01:46Qu'au nom du vivre ensemble, ce téléfilm offenserait les croyants de la dite religion,
00:01:52que France Télévisions n'est pas là pour diviser les téléspectateurs, mais au contraire les rassembler, bref, le charabia habituel.
00:02:00Rassurez-vous Mme Ernotte, aucun catholique ne viendra taguer France Télévisions.
00:02:05Rassurez-vous Mme Ernotte, aucun syndicat ne montera au créneau pour regretter cette programmation.
00:02:12Les catholiques en ont vu d'autres, perds, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font.
00:02:19Il est 9h02, Chana Lusso.
00:02:33Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:35Un adolescent de 17 ans, toujours entre la vie et la mort ce matin, après avoir été poignardé dans son lycée.
00:02:41Ça s'est passé hier à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine.
00:02:43Il a été blessé près du cœur.
00:02:45L'auteur présumé du coup de couteau a été interpellé, ainsi qu'un autre individu qui l'a aidé à fuir.
00:02:51Comme la victime, les deux suspects sont scolarisés dans l'établissement où l'agression a eu lieu.
00:02:56L'heure de vérité a sonné pour François Bayrou.
00:02:59Le Premier ministre passera une nouvelle fois l'épreuve de la motion de censure aujourd'hui.
00:03:03Ça devrait bien se passer.
00:03:05Le Parti socialiste ne votera pas la censure.
00:03:07Et l'ERN non plus, sauf surprise.
00:03:09L'insoumis Éric Coquerel leur a lancé un dernier appel ce matin sur CNE.
00:03:15À 7h6, j'appelle tous les opposants à voter pour la censure, donc contre le budget.
00:03:20Pourquoi ? Tout simplement parce que vous le savez, le budget, ça détermine si vous êtes dans une majorité ou dans une opposition.
00:03:26C'est le texte à décisif.
00:03:28Et à partir du moment où il y a un 49-3, la seule façon de s'opposer au texte, c'est la motion de censure.
00:03:34Que ce soit les socialistes ou même le Rassemblement national, pour des raisons différentes.
00:03:38Et puis Donald Trump veut prendre possession de la bande de Gaza.
00:03:42Il l'a dit cette nuit après sa rencontre avec Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche.
00:03:46Une proposition qui pourrait changer l'histoire, selon le Premier ministre israélien.
00:03:51Le président américain a dit qu'il voulait faire de l'enclave palestinienne la Côte d'Azur du Moyen-Orient.
00:03:56Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:59Merci beaucoup.
00:04:00Et c'est vrai qu'un mot fait le tour du monde.
00:04:02Côte d'Azur à Gaza, c'est le mot.
00:04:06Faire de la politique, c'est aussi parler aux gens.
00:04:08Et manifestement, Donald Trump sait parler aux gens.
00:04:10Vincent Herbette, on en parlera tout à l'heure.
00:04:12Vous me direz si c'est possible ou pas.
00:04:14Ou si c'est un rêve.
00:04:16Je salue ça Lara Salmane qui est avec nous.
00:04:18Eric Nolo que vous connaissez.
00:04:20Thomas Bonnet.
00:04:22Olivier Delagarde, que l'on peut entendre chaque matin à 8h40.
00:04:28Qu'on doit entendre, exactement.
00:04:30Et écouter.
00:04:32La revue de presse.
00:04:34Et qui n'ai-je pas salué, Nicolas Pouvron-Monti, directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie.
00:04:42Je voulais vous poser une question toute simple.
00:04:44Hier, 336 000 premiers titres de séjour délivrés en France.
00:04:49Est-ce le chiffre, comme je l'ai dit, le plus important depuis la libération ?
00:04:56De toute évidence, c'est le cas.
00:04:58Les chiffres d'attente d'avant les années 70 sont hélas assez difficiles à consulter.
00:05:01Mais l'étiage qu'on a eu annoncé hier pour l'année 2024 est clairement un record historique.
00:05:06Qui fait d'ailleurs suite à un autre record historique, celui de l'année précédente.
00:05:09Une toute petite évolution entre 2023 et 2024, c'est plus 2%.
00:05:12Ce qu'il faut voir, c'est la dynamique depuis 25 ans.
00:05:14C'est-à-dire que le nombre de titres de séjour qu'on a accordé l'an dernier, c'est le triple du nombre qu'on accordait à la fin des années 90.
00:05:20Cette accélération migratoire, depuis maintenant plus de deux décennies, elle est engagée de manière très forte.
00:05:24Est-ce qu'on sait précisément si ce sont l'âge ? Est-ce qu'on pourrait savoir l'âge, le sexe, d'où viennent-ils, est-ce des hommes ?
00:05:33Est-ce que le regroupement familial, par exemple, est compris là-dedans, dans ces 334 000 ?
00:05:38Absolument. Ce qu'on sait sur les principales nationalités bénéficiaires l'an dernier,
00:05:42ce sont les mêmes nationalités que sur toutes les années précédentes.
00:05:44Maroc, en tête, depuis 2018.
00:05:47Devant l'Algérie, deuxième, puis la Tunisie.
00:05:49Donc les trois pays du Maghreb font le trio de tête.
00:05:51Une poussée aussi des titres accordés à des pays d'Afrique subsaharienne.
00:05:55Et au sein de cette immigration, il y a environ un quart d'immigration familiale, au sens large.
00:06:00Ça, c'est le regroupement familial.
00:06:02En fait, le regroupement familial, c'est qu'une partie de l'immigration familiale,
00:06:05lequel le plus nombreux, c'est les familles de Français, et notamment les conjoints de Français.
00:06:08Donc cette immigration familiale est structurellement plus forte en France qu'ailleurs.
00:06:12Sur une période de 15 ans, les données de l'OCDE nous disent que 2005-2020,
00:06:15la France a reçu l'immigration la plus largement pour motif familial de toute l'Union Européenne.
00:06:19Mais pardonnez, je ne comprends pas, vous dites les conjoints de Français, je n'ai pas compris.
00:06:22Conjoints de Français, c'est-à-dire qu'un Français...
00:06:24Puisque ce sont des étrangers.
00:06:25Alors en fait, un Français qui épouse un ou une étrangère a le droit de faire venir son ou sa conjointe en France
00:06:31sous réserve d'un certain nombre de critères.
00:06:33Et ces titres-là sont des titres d'immigration familiale,
00:06:35mais ce n'est pas exactement le regroupement familial qui lui concerne des étrangers
00:06:39qui font venir leur famille en France.
00:06:41Je ne sais pas si la nuance est claire.
00:06:42Tout le monde la comprend, la nuance, ou il n'y a que moi qui...
00:06:47Généralement, quand je ne comprends pas quelque chose qui est fréquent, je me pose une question.
00:06:51Et je pense que tes spectateurs, si je ne comprends pas...
00:06:53L'autre, il y a des étrangers.
00:06:54Exactement.
00:06:55Il y a deux étrangers, un Français et un étranger.
00:06:57Alors est-ce qu'on sait, par exemple, si ce sont le rapport entre hommes et femmes ?
00:07:01Alors dans les titres de séjour accordés l'an dernier, on ne le sait pas.
00:07:04Et pourquoi on ne le sait pas ?
00:07:05Parce que moi, j'aimerais le savoir.
00:07:06Parce que le ministère de l'Intérieur ne communique pas dessus, ça fait partie du...
00:07:09Parce qu'en fait, j'ai l'impression, je vais vous dire, j'ai l'impression qu'il n'y a que des hommes.
00:07:13J'ai l'impression qu'à 80%, ce sont des hommes qui entrent.
00:07:16Mais comme ce n'est qu'une impression, je...
00:07:19Alors d'abord, ce qui est notable, c'est que les titres de séjour ne concernent que des majeurs.
00:07:22En termes d'âge, ça vaut la peine de le dire.
00:07:23Il y a un flux de mineurs qui n'est pas comptabilisé, qui peuvent accompagner ces majeurs.
00:07:27Là où on a une ventilation par sexe, c'est sur les demandes d'asile.
00:07:30Et sur les demandes d'asile en France, effectivement, les hommes sont très majoritaires, de l'ordre de 60-65%,
00:07:34avec des pics à plus de 80% sur certaines nationalités.
00:07:37Exactement.
00:07:38Mais c'est le sentiment que j'ai.
00:07:3980%.
00:07:40Alors pourquoi il y a plus d'hommes que de femmes ?
00:07:42Écoutez, ça dépend des motifs.
00:07:43C'est-à-dire que dans l'immigration familiale, il est possible qu'il y ait un peu plus de femmes que dans d'autres types d'immigration.
00:07:48Mais typiquement, dans les titres de séjour qui ont le plus augmenté l'an dernier, c'est les titres pour motifs humanitaires.
00:07:53Et les titres pour motifs humanitaires, c'est globalement le droit d'asile sur lequel il y a...
00:07:56Mais les hommes demandent plus le droit d'asile que les femmes.
00:07:59On compte plus d'hommes que de femmes.
00:08:01Mais quelle justification de cela ?
00:08:03Écoutez, alors, on peut estimer que les hommes sont plus pronds à prendre le risque de l'immigration,
00:08:07qui est quand même un parcours semé d'embluche, notamment quand on demande l'asile.
00:08:11Après, on peut aussi estimer que les hommes se projettent plus facilement dans une vie à l'extérieur de leur pays.
00:08:16Mais ça pose quand même un certain nombre de questions.
00:08:18Excusez-moi, une précision sur tout à l'heure.
00:08:20Quand vous dites des Français qui...
00:08:22Éric Nolot.
00:08:23...qui que leur conjointe les rejoigne, est-ce que ce sont des Français qui eux-mêmes sont d'origine étrangère ?
00:08:29C'est-à-dire que...
00:08:30C'est ça, en fait, le cas le plus général.
00:08:31Alors, effectivement...
00:08:32C'est ça qu'il faut préciser, peut-être.
00:08:33Tout à fait, en fait.
00:08:34C'est un cas fréquent qu'on a du mal à quantifier parce qu'il n'y a pas de statistiques sur ce thème-là en France.
00:08:39Mais oui, il est évident que dans ce volume important de titres conjoints de Français,
00:08:42il y a un certain nombre de Français d'origine immigrée qui épousent un ou une étrangère issue du même pays d'origine que leurs parents.
00:08:49Et ça implique, oui, une forme d'endogamie qui n'est pas forcément l'intégration.
00:08:52Nicolas Pouvron-Monty, directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie.
00:08:57On peut rappeler ce qu'est cet Observatoire de l'Immigration et de la Démographie ?
00:09:00De qui il dépend ? Est-ce un organisme privé ?
00:09:03Oui, très classiquement, c'est un think-tank, un laboratoire d'idées qui ne dépend de personne,
00:09:07puisqu'on est indépendant à la fois de l'État et des partis politiques.
00:09:10Et l'une de nos missions essentielles, c'est d'essayer de remettre des faits, des chiffres, des données objectives dans ce débat qui en manque parfois assez cruellement.
00:09:18L'âge de ceux qui arrivent... Parce qu'en fait, les statistiques ethniques n'existent pas en France.
00:09:24Est-ce que les statistiques ethniques existent dans un autre pays de l'Union européenne ?
00:09:29Alors, il y a des statistiques ethniques dans d'autres pays européens, au Royaume-Uni notamment.
00:09:32On sait qu'il y a un recensement où les gens se déclarent sur des bases qu'en France, on qualifierait de raciales.
00:09:36C'est-à-dire qu'on se déclare white british ou black caribéen ou ce genre de choses.
00:09:40En France, on n'a pas ça. Par contre, on a tout un appareil sur les immigrés par pays d'origine,
00:09:45les descendants d'immigrés de deuxième génération par pays d'origine.
00:09:48Et ça permet déjà de dire un certain nombre de choses.
00:09:50C'est-à-dire que si on prend un critère d'intégration typique qui est le taux d'emploi,
00:09:54c'est-à-dire la part des gens qui sont en âge de travailler et qui occupent un emploi.
00:09:57Population générale, 68%.
00:09:59Immigrés originaires d'Algérie, 56%.
00:10:02Deuxième génération originaire d'Algérie, 49%.
00:10:05Donc vous voyez, ça montre que certaines des difficultés propres à notre immigration,
00:10:08et notamment une intégration plus faible sur le marché du travail,
00:10:10ne se résolvent pas magiquement d'une génération à l'autre.
00:10:13Quand Jean-Luc Mélenchon dit qu'un Français sur cinq a un grand-parent issu de l'immigration,
00:10:19c'est vérifiable ou pas ?
00:10:21Oui, l'ordre de grandeur est juste de ce point de vue-là.
00:10:23Après, ce qui est notable en France,
00:10:25c'est aussi une différence avec d'autres pays européens,
00:10:27c'est le fait qu'on a une immigration géographiquement très concentrée.
00:10:30La France accueille l'immigration la plus africaine parmi tous les pays d'Europe.
00:10:34C'est trois fois la moyenne de l'Union Européenne.
00:10:36Dans ces immigrés africains, six sur dix viennent du Maghreb.
00:10:39Mais ce qui est notable depuis les années 2000,
00:10:41c'est la forte poussée de l'immigration subsaharienne.
00:10:43Le nombre d'immigrés qui viennent d'Afrique sahélienne, guinéenne ou centrale
00:10:46a doublé dans notre pays depuis longtemps.
00:10:48Quel est le nombre d'étrangers qu'il y a en France aujourd'hui ?
00:10:51Selon l'INSEE, on a en France 5,3 millions d'étrangers,
00:10:54ce qui fait 8,2 % de la population.
00:10:56Ça paraît faible, mais en pourcentage comme en nombre absolu,
00:10:59c'est un niveau historique.
00:11:00Il n'y a jamais eu autant d'étrangers en France qu'aujourd'hui.
00:11:02Ça, c'est des étrangers.
00:11:03Absolument.
00:11:04On parle vraiment de gens qui n'ont pas la nationalité française.
00:11:06Par ailleurs, quand on partage ces données-là...
00:11:08Il n'y a pas les clandestins.
00:11:10L'INSEE recense à la fois étrangers en situation régulière et irrégulière.
00:11:14Normalement, les deux sont comptés.
00:11:16Depuis l'an 2000, il y a 3 millions de personnes
00:11:18qui ont acquis la nationalité française.
00:11:20Évidemment, cette politique d'attribution large de la nationalité
00:11:23fait fondre mécaniquement le nombre et la part des étrangers
00:11:26qui est néanmoins plus élevé qu'elles ne l'ont jamais été.
00:11:28Là, je ne vous l'avais pas dit.
00:11:31Ce n'est pas l'âge, on ne sait pas si...
00:11:33On ne peut pas donner de données très fermes.
00:11:35C'est ça qui est extraordinaire.
00:11:37Je vous assure, le fait qu'on ne donne pas précisément ces informations-là
00:11:43me fait dire qu'on ne veut pas les donner.
00:11:46Il y a un énorme enjeu d'accès à l'information en matière d'immigration
00:11:50et de la rétention, c'est certain.
00:11:52Est-ce qu'on sait le nombre de personnes qui repartent
00:11:56sur les 336 000 premiers titres de séjour délivrés cette année ?
00:12:02Combien repartiront ?
00:12:04Typiquement, ça fait partie des choses qu'on mesure très mal en France.
00:12:07L'INSEE estime en moyenne que sur 15 ans,
00:12:09pour une personne immigrée qui quitte le territoire national,
00:12:12il y a 4 immigrés qui entrent.
00:12:14Le nombre d'immigrés est très positif, très excédentaire.
00:12:17Un bon indicateur pour voir ceux qui repartent, c'est le stock,
00:12:20le nombre de titres de séjour en cours de validité.
00:12:22Pas seulement ceux attribués l'an dernier,
00:12:24mais ceux qui sont toujours valides aujourd'hui.
00:12:26Là, on est sur un niveau historique.
00:12:28On a 4 100 000 titres de séjour en cours de validité en France
00:12:31qui concernent des étrangers extra-européens majeurs en situation régulière.
00:12:35C'est 30 % de plus qu'en 2017.
00:12:37C'est 50 % de plus qu'en 2012.
00:12:39C'est 70 % de plus qu'en 2007.
00:12:42C'est une hausse structurelle qui traverse les majorités
00:12:44et les gouvernements successifs.
00:12:46Vous êtes un des meilleurs spécialistes
00:12:48et vous venez régulièrement sur CNews.
00:12:50Je trouve que vous êtes même le meilleur spécialiste,
00:12:52Nicolas Pouvron-Monti, directeur de l'Observatoire de l'Immigration
00:12:54et de la Démographie, sur ce sujet.
00:12:56Vous êtes celui, vous venez de nous le prouver à l'instant,
00:12:58qui répond le mieux.
00:13:00Est-ce que vous êtes invité sur d'autres plateaux que CNews ?
00:13:03Écoutez, oui. Je ne saurais m'en plaindre.
00:13:05Je ne citerai pas la concurrence ici.
00:13:07Si vous pouvez d'ailleurs, parce que je trouve que c'est intéressant.
00:13:09Est-ce que vous allez par exemple sur le service public ?
00:13:11Est-ce qu'on vous invite pour donner ces informations ?
00:13:13Puisque vous êtes un expert
00:13:15et on préfère par la voie recevoir monsieur Lebrat
00:13:17ou d'autres gens qui ont une autre vision que vous sur l'immigration.
00:13:21Vous êtes factuel d'ailleurs.
00:13:23Écoutez, je n'ai pas à me plaindre de ce point de vue-là.
00:13:25J'étais, puisqu'on peut citer la concurrence,
00:13:27hier après-midi sur le plateau de France Info TV.
00:13:29Je m'en réjouis, mais je suis évidemment très heureux
00:13:31d'être à CNews ce matin.
00:13:33J'entends, mais c'est une question que je pose souvent
00:13:35parce qu'elle me paraît intéressante.
00:13:37On va écouter Gérald Darmanin sur cette immigration.
00:13:39Puisque Gérald Darmanin
00:13:41s'est réjoui de ces résultats,
00:13:43en tout cas s'est réjoui des personnes reconduites,
00:13:45et a parlé de l'immigration.
00:13:47Peut-être que ces propos ont-ils surpris
00:13:49les uns et les autres.
00:13:51Écoutons le ministre de la Justice.
00:13:55L'immigration justement, les chiffres en France pour 2024
00:13:57ont été publiés aujourd'hui.
00:13:59Les expulsions d'étrangers sont en hausse,
00:14:01plus 26,7%.
00:14:03Les régularisations sont en baisse de 10%
00:14:05avant même l'application de la circulaire
00:14:07à Retailleau.
00:14:09Est-ce qu'il faut réduire encore plus
00:14:11les régularisations comme le souhaite
00:14:13le ministre de l'Intérieur ?
00:14:15C'est une question très vaste,
00:14:17difficile à répondre en quelques instants.
00:14:19Moi, je ne pense pas que l'immigration
00:14:21soit mauvaise pour le pays.
00:14:23Vous ne dites pas que ce n'est pas une chance pour la France
00:14:25comme le dit Bruno Retailleau.
00:14:27C'est une chance d'avoir des immigrés qui y travaillent,
00:14:29qui s'assimilent, qui respectent la République.
00:14:31Mes deux grands-pères étaient une chance, je crois,
00:14:33pour moi, parce que je suis dans votre plateau.
00:14:35En même temps, ça peut être aussi,
00:14:37lorsque l'immigration est irrégulière,
00:14:39lorsqu'on n'est pas capable de l'assimiler,
00:14:41lorsqu'il y a des problèmes de logement, d'urbanisme,
00:14:43une difficulté pour la France comme pour les personnes qui viennent.
00:14:45Je trouve que dire que c'est une chance ou une malchance,
00:14:47c'est caricaturer à un propos qui n'est pas celui
00:14:49de la réalité que nous vivons.
00:14:51L'immigration est un fait qui touche tous les pays
00:14:53du monde et ce sera un fait de plus en plus important
00:14:55du fait du moins de démocratie dans le monde,
00:14:57du réchauffement climatique,
00:14:59des réfugiés.
00:15:01Il faut qu'on écoute le mouvement du monde.
00:15:05Ça ne touche pas la Hongrie.
00:15:07C'est qui aussi ?
00:15:09C'est Noé, excusez-moi.
00:15:11Il y a des pays qui se protègent,
00:15:13qui protègent leurs frontières,
00:15:15donc ça ne touche pas tous les pays, première chose.
00:15:17La deuxième chose, c'est que la mise en perspective
00:15:19est toujours intéressante chez un journaliste.
00:15:21Tu re-choisis le chiffre que tu veux.
00:15:23Notre excellente consœur a choisi
00:15:25le nombre de personnes
00:15:27effectivement qui repartent,
00:15:29qui sont plus exactement...
00:15:31Qui sont reconduites aux frontières.
00:15:33Mais le chiffre le plus essentiel,
00:15:35il n'est pas dit dans l'émission.
00:15:37C'est quand même sidérant.
00:15:39Le chiffre le plus important...
00:15:41Je veux faire de procès à personne
00:15:43parce que j'adore mes confrères, mes consœurs,
00:15:45mais il ne faut pas qu'on me raconte des salades.
00:15:47Donc le chiffre le plus important,
00:15:49c'est 400 000 personnes
00:15:51arrivent, le chiffre le plus important
00:15:53depuis 45, et dans cette émission
00:15:55on ne le dit pas.
00:15:57Après on peut raconter ce qu'on veut.
00:15:59On peut raconter ce qu'on veut.
00:16:01Mais ça, ça peine juste de la désinformation.
00:16:03À mon sens, moi je donne les deux.
00:16:05C'est mon modeste avis.
00:16:07Il y a un truc hallucinant.
00:16:09Olivier Delagarde.
00:16:11Je suis peut-être le seul à l'avoir remarqué,
00:16:13mais il me semble que la semaine dernière,
00:16:15les médias n'avaient qu'un seul mot à la bouche.
00:16:17Submersion.
00:16:19Est-ce qu'il y a une submersion des migrations en France ?
00:16:21Il se trouve qu'une semaine plus tard,
00:16:23on a les chiffres officiels qui tombent.
00:16:25Je me dis que ça va faire la huit.
00:16:27Et bien ce matin,
00:16:29ou presque,
00:16:31on a
00:16:33Libération.
00:16:35Je me disais que Libération, ils vont en faire trois pages.
00:16:37Et puis ils vont être en avant.
00:16:39Pas du tout.
00:16:41Même pas un quart de page.
00:16:43Essentiellement factuel.
00:16:45Sans aucun commentaire.
00:16:47Je me dis, c'est dans les choses.
00:16:49Mais parce que ça vient percuter.
00:16:51Enfin, on ne va pas répéter tous les matins la même chose.
00:16:53Ça vient percuter une idéologie.
00:16:55L'espace médiatique ne veut pas
00:16:57ne veut pas
00:16:59ne veut pas traiter ça.
00:17:01C'est pour ça d'ailleurs que vous allez venir régulièrement
00:17:03pour nous donner la
00:17:05pour nous donner la couleur
00:17:07de la revue de presse.
00:17:09Mais moi je les connais mes confrères.
00:17:11Dans cette émission, je les connais par cœur.
00:17:13Ils ne veulent pas dire
00:17:15les choses.
00:17:17Vincent Lerouet.
00:17:19Moi j'étais très frappé par les chiffres.
00:17:21Parce que dans cette avalanche de chiffres,
00:17:23ça finit par brouiller l'esprit.
00:17:25La réalité est dans des tranches de plus en plus fines.
00:17:27Moi j'étais frappé par ce que disait
00:17:29notre confrère de Figaro ce matin sur Europe 1.
00:17:31Vincent Trémé de Villers, qui avait deux chiffres
00:17:33qui étaient très parlants, j'ai trouvé.
00:17:35Il disait que depuis à peu près 20 ans,
00:17:37depuis 2006, la population
00:17:39d'étrangers nés
00:17:41à l'étranger en France
00:17:43avait gonflé à 8 millions.
00:17:458 millions d'étrangers nés
00:17:47à l'étranger en France.
00:17:49Et vous ajoutez à ça 7,5 millions
00:17:51de gens qui sont
00:17:53nés en France mais de parents étrangers.
00:17:55Et vous arrivez donc à 22% de la population en France.
00:17:5722% de la population.
00:17:59Effectivement,
00:18:01c'est partie des chiffres que j'avais pu avancer
00:18:03dans une tribune pour le Figaro la semaine dernière.
00:18:05Et c'est une donnée absolument importante.
00:18:07Et une autre donnée essentielle,
00:18:09on a pu commenter il y a 15 jours de ça
00:18:11les chiffres de la natalité en France.
00:18:13Un nombre de naissances au plus bas, là aussi,
00:18:15depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
00:18:17Et ce qui est notable, c'est qu'en 2023,
00:18:19pour la première fois, plus de 30% des naissances en France
00:18:21sont en dehors de l'Union Européenne.
00:18:23Donc les phénomènes migratoires et les phénomènes de natalité
00:18:25communiquent entre eux.
00:18:27Donc la courbe démographique fait que ça s'accélère.
00:18:29Le sentiment de submersion, c'est pas une submersion.
00:18:31C'est une vague.
00:18:33Non, c'est pas une vague.
00:18:35Alors on va écouter Jean-Luc Mélenchon
00:18:37et après je donne la parole à Éric Nolot
00:18:39puisque Jean-Luc Mélenchon lui souhaite
00:18:41cette nouvelle France, il le dit.
00:18:43Faisons du passé,
00:18:45faisons table rase.
00:18:47Tout ça va dans le même sens de vouloir
00:18:49comment dire...
00:18:51On pourra parler tout à l'heure de ce feuilleton
00:18:53de ce film ce soir sur France 2
00:18:55mais tout ça au fond,
00:18:57c'est la même idée.
00:18:59C'est-à-dire qu'il faut bannir
00:19:01tout ce que fut la France
00:19:03pendant 1000 ans.
00:19:05Voilà, c'est ça l'idée.
00:19:07Et d'accueillir, pour certains,
00:19:09un modèle nouveau.
00:19:11C'est le modèle des révolutionnaires.
00:19:13Du passé, faisons table rase.
00:19:15Je dis pas que tout le monde est comme ça.
00:19:17Le mal blanc, on l'écarte.
00:19:19Ce soir, on fait un film
00:19:21pour stigmatiser
00:19:23ou en tout cas pour pointer
00:19:25les dérives de l'intégrisme catholique.
00:19:27On ne le fait que sur l'intégrisme catholique.
00:19:29Vous imaginez
00:19:31un feuilleton ce soir
00:19:33ou un film sur un autre intégrisme
00:19:35d'une autre religion ? Absolument impossible.
00:19:37Absolument impossible.
00:19:39Donc faut pas nous prendre...
00:19:41Mais bien sûr que c'est fascinant.
00:19:43Ça s'appelle un suicide en fait.
00:19:45Le suicide en France aujourd'hui
00:19:47va s'en révolter à quelque chose
00:19:49qui est assez bourrifant.
00:19:51Parce que le vieil anticléricalisme,
00:19:53c'était la détestation d'un pouvoir,
00:19:55d'une autorité.
00:19:57C'est celle du clergé.
00:19:59Le clergé n'a plus aucun pouvoir.
00:20:01Il pratique dans mille endroits
00:20:03de la société.
00:20:05Ils ont un rôle social très important
00:20:07en plus de leur fonction
00:20:09évidemment spirituelle.
00:20:11Mais cette haine
00:20:13des armes, cette hostilité
00:20:15qui toujours vient
00:20:17ainsi dresser les esprits
00:20:19contre l'Eglise, contre les catholiques.
00:20:21Avec un fantasme.
00:20:23C'est très curieux.
00:20:25C'est très facile de s'en prendre aux catholiques.
00:20:27Il n'y aura pas de tact demain sur France TV.
00:20:29Mais je relis cette phrase.
00:20:31C'est dans Le Parisien ce matin.
00:20:33Béni soit Sixtine lève le voile
00:20:35sur les groupuscules souvent invisibles
00:20:37qui prolifèrent en France.
00:20:39Qui prolifèrent.
00:20:41C'est écrit dans Le Parisien.
00:20:43Il faut qu'on me dise.
00:20:45Vraiment ces groupuscules
00:20:47qui prolifèrent.
00:20:49Les mots ont un sens.
00:20:51C'est à dire qu'il y en aurait partout.
00:20:53Vous avez vu des groupuscules
00:20:55intégristes catholiques partout ?
00:20:57Non, mais c'est pas grave.
00:20:59Pascal, ils avaient fait tout un complément
00:21:01d'enquête sur le collège Stanislas
00:21:03comme si c'était un immense fléau
00:21:05alors qu'il y avait beaucoup d'autres choses
00:21:07à faire.
00:21:09Alors à la France d'hier
00:21:11ça va du mal blanc qu'il faut enlever
00:21:13jusqu'à la religion.
00:21:15Tout ça est cohérent.
00:21:17C'est un projet culturel
00:21:19cohérent
00:21:21qui est mis en place
00:21:23de wokistes dans cette entreprise.
00:21:25Et c'est l'argent des Français.
00:21:27Mais personne ne dit rien.
00:21:29Madame Dati pourrait dire quelque chose.
00:21:31Elle pourrait dire quelque chose
00:21:33sur ce sujet.
00:21:35Mais personne ne dit rien.
00:21:37En plus, beaucoup de gens le disent.
00:21:39Ce que je dis là, beaucoup de gens le disent.
00:21:41Alors, écoutons M. Mélenchon
00:21:43sur la créolisation.
00:21:45Vous autres, la jeune génération,
00:21:47c'est ça que vous avez à faire.
00:21:51Si notre pays a été
00:21:53labouré,
00:21:55meurtri,
00:21:57accablé de racisme
00:22:01et il l'est encore
00:22:03vous voyez ce surgissement
00:22:05partout, dans l'édition, dans la presse,
00:22:07dans la télé, partout
00:22:09ce surgissement du racisme,
00:22:11du différentialisme,
00:22:13de l'essentialisation
00:22:15des hommes comme hommes,
00:22:17des femmes comme vraies femmes.
00:22:19Tous ces discours obscurantistes
00:22:21qui vous couperaient de la route
00:22:23de la tâche que vous avez à accomplir.
00:22:27Dans notre pays,
00:22:29une personne sur quatre
00:22:31a un grand-parent étranger.
00:22:3340% de la population
00:22:35parle au moins deux langues.
00:22:37Nous sommes voués
00:22:39à être une nation créole
00:22:41et tant mieux
00:22:43que la jeune génération
00:22:45fasse
00:22:47le grand remplacement
00:22:49de l'ancienne génération.
00:22:51Alors, elle n'a pas de mal.
00:22:55Criez pas comme ça, vous n'avez pas de mérite.
00:22:57C'est naturel.
00:22:59Je dis ça pour Zemmour
00:23:01à chaque fois qu'il dit
00:23:03le mec il est retard de train à chaque fois.
00:23:05Bah oui, chaque génération
00:23:07remplace la précédente,
00:23:09chaque génération est un peuple nouveau.
00:23:11Mais vous, vous avez cette tâche à accomplir,
00:23:13guérir ce pays des plaies du racisme.
00:23:17Il y a un élément qui manque aussi
00:23:19dans Libération, c'est que tous ces chiffres
00:23:21valident la stratégie de Jean-Luc Mélenchon.
00:23:23Quand le taux
00:23:25d'étrangers sera suffisant,
00:23:27il pourra être porté au pouvoir par le peuple
00:23:29qui l'appelle de ses voeux.
00:23:31Ensuite, sur Zemmour, il devrait quand même mettre la pédale douce,
00:23:33notre ami Mélenchon, parce qu'il avait déjà expliqué
00:23:35que Zemmour étant juif, les juifs aiment vivre
00:23:37entre eux, donc eux, la créolisation, c'est pas leur truc.
00:23:39Là, il parle de deux trains de retard,
00:23:41je le trouve pas de très bon goût,
00:23:43s'agissant d'un homme politique
00:23:45juif et d'un ami.
00:23:47Vous voulez dire que dans ces deux trains
00:23:49de retard,
00:23:51il y a...
00:23:53Il y a une sémantique antisémite.
00:23:55C'est-à-dire que les trains qui...
00:23:57Oui, il y avait déjà eu, je crois, c'était un syndicaliste
00:23:59qui nous demandait à Zemmour si le train qu'il prenait
00:24:01allait aux Schweiz, vous voyez.
00:24:03En fait, il y a quand même tout un brouillard
00:24:05sémantique que je trouve très déplaisant.
00:24:07Et ensuite, quand même, il appelle
00:24:09à balayer la France
00:24:11et à faire de la France le résultat d'une pochette
00:24:13surprise. Il sait pas quelle France.
00:24:159h24.
00:24:17Je viens d'entendre, c'est effrayant.
00:24:19Je partage votre avis.
00:24:21Thomas Hill est avec nous pour
00:24:23Europe 1.
00:24:25Bonjour pour la suite des programmes
00:24:27sur Europe 1. Bonjour, j'ai l'impression qu'on ne vous entend pas,
00:24:29cher Thomas Hill. Vous m'entendez pas, là ?
00:24:31Je suis là, je suis là. Je vous entends.
00:24:33Tout va bien ? J'ai vu que vous étiez avec ce génie Olivier Delagarde
00:24:35sur votre plateau ce matin.
00:24:37Olivier Delagarde nous a rejoint le mercredi.
00:24:39Et oui, il nous a
00:24:41rejoint car... Très bon recrut.
00:24:43Exactement. Votre programme
00:24:45en 10 secondes ? On va parler
00:24:47avec François Cluzet, tout à l'heure, qui remonte
00:24:49sur scène. Ça faisait 25 ans qu'il était pas venu
00:24:51sur scène. Je sais pas si vous êtes allé voir son spectacle,
00:24:53c'est formidable. Mais c'est un formidable comédien,
00:24:55François Cluzet. Formidable comédien.
00:24:57Il est avec vous, là, déjà ? Il sera là
00:24:59tout à l'heure. Vous pourrez lui parler
00:25:01à 11h. Eh bien,
00:25:03nous l'écouterons en replay.
00:25:05Merci,
00:25:07cher Thomas. On marque une pause
00:25:09et nous revenons dans une seconde.
00:25:15Bonjour, Somaya, le rappel des titres.
00:25:17Bonjour, Pascal.
00:25:19Bonjour à tous.
00:25:21C'est une grande première.
00:25:23L'Ukraine se dit prête à négocier
00:25:25directement avec la Russie
00:25:27pour tenter de trouver une issue à la guerre.
00:25:29Et c'est Volodymyr Zelensky, le président
00:25:31ukrainien lui-même, qui l'a dit
00:25:33lors d'une interview à un média britannique.
00:25:35Nouvelle piste
00:25:37dans la tuerie de Chevaline.
00:25:39Selon le Parisien, un militaire des Forces Spéciales
00:25:41serait à l'origine du drame.
00:25:43Une piste privilégiée par le pôle colcaise
00:25:45de Nanterre suite à la reconstitution
00:25:47effectuée en octobre.
00:25:49Je vous rappelle qu'il y a 12 ans, 3 membres de la famille
00:25:51Allily ont été tués, ainsi que le cycliste
00:25:53Sylvain Mollier. Seules les deux
00:25:55fillettes de la famille britannique ont survécu
00:25:57au drame. Et puis,
00:25:59les soldes divers s'achèvent avec un nouveau
00:26:01bilan décevant pour les professionnels.
00:26:03Le recul des ventes observés en janvier
00:26:05confirme une perte de vitesse.
00:26:07En cause, le Black Friday, un climat
00:26:09d'incertitude économique et la concurrence
00:26:11de ce qu'on appelle
00:26:13l'ultra fast fashion.
00:26:15Merci beaucoup et c'est vrai
00:26:17notamment, je crois que c'est Shein
00:26:19Shein est émue.
00:26:21Shein est émue.
00:26:23On achète des robes à 2 euros.
00:26:25Pour un panier de 100 euros,
00:26:27vous avez à près 40 articles.
00:26:29Oui, donc ça fait
00:26:312,50 euros.
00:26:33Vous avez absolument tout.
00:26:35Mais vous achetez par exemple...
00:26:37Je ne l'ai pas, mais je l'ai sur mon téléphone et je peux vous dire le prix des robes.
00:26:39Par exemple, ça vous est arrivé d'acheter
00:26:41A 2 euros, 3 euros, une robe ?
00:26:433,50, oui.
00:26:45Mais cette robe, elle est...
00:26:47Elle ne tient pas dans le temps.
00:26:49Si vous me disiez à 3,50 euros,
00:26:51même si je la porte qu'une fois...
00:26:53La qualité est assez médiocre, elle ne tient pas dans le temps.
00:26:55À la machine à laver, il faut faire attention.
00:26:57Je me doute bien, mais c'est tellement
00:26:59incroyable comme prix
00:27:01que si vous la portez deux fois...
00:27:03Je vais vous dire ce que j'ai acheté sur ce site.
00:27:05En Europe, je n'achète pas. J'ai acheté un panier pour mon chien
00:27:073 euros
00:27:09parce que j'en change souvent.
00:27:11Vous ne changez rien ?
00:27:13Non, ça fait 10 ans que j'ai le même.
00:27:15Il y a des trucs comme ça que j'achète, oui.
00:27:17Pas des fringues.
00:27:19Qu'est-ce que vous avez acheté encore ?
00:27:21Plein de choses.
00:27:23Je ne vais pas détailler ce que j'ai acheté.
00:27:25J'ai acheté une poubelle pour mettre ma salle de bain.
00:27:271 euro.
00:27:29J'ai acheté un tapis de bain. 2,20 euros.
00:27:31Je peux vous détailler mon panier.
00:27:33C'est vraiment générationnel.
00:27:35Je crois que c'est vous qui avez raison.
00:27:37Parce que nous, on n'a pas ce réflexe-là.
00:27:39Un tapis de bain à 2,20 euros.
00:27:41Mais...
00:27:43Vous allez nous...
00:27:45Il n'y a pas d'inspiration éthique.
00:27:47Moi, ça me donne envie d'acheter du tapis de bain.
00:27:49Je l'ai acheté 2,16 euros, exactement.
00:27:51Vous avez acheté quoi ?
00:27:53Un tapis de bain à 2,16 euros.
00:27:55Il est bien, votre tapis de bain ?
00:27:57Oui, je fais le boulot.
00:27:59J'ai acheté un truc pour nettoyer ma douche à 53 centimes.
00:28:01Il fait quel boulot exactement ?
00:28:03J'ai acheté ça.
00:28:05Un tapis de bain à 2,50 euros.
00:28:07Oui.
00:28:09Je remercie en tout cas
00:28:11M. Nicolas Pouvremonti.
00:28:13Mais je vous pose une dernière question.
00:28:15Je vous remercie pour la qualité de votre réponse.
00:28:17Quel est le coût
00:28:19de ces 336 700 premiers titres de ces jours ?
00:28:21Est-ce qu'on sait combien ça coûte ?
00:28:23Il y a eu plusieurs études sur le sujet
00:28:25ces dernières années.
00:28:27La plus pertinente, à mon sens, a été faite par l'OCDE il y a 3 ans.
00:28:29Sur le scénario le plus complet,
00:28:31qui inclut à la fois le coût net 1ère et 2ème génération,
00:28:33et le déventail de dépenses le plus large,
00:28:35on arrivait à un coût annuel net moyen
00:28:37de l'ordre de 1,4 point de PIB,
00:28:39ce qui fait 35 à 40 milliards d'euros par an.
00:28:41C'est un tiers des recettes de l'impôt sur le revenu.
00:28:43C'est le budget du ministère de l'Intérieur.
00:28:45Donc ça coûte de l'argent.
00:28:47Là, on parle d'un coût structurel sur deux générations.
00:28:49On ne parle pas de 300 000 personnes qui ont un titre.
00:28:51Mais ces jeunes gens qui arrivent,
00:28:53ils ont des avantages sociaux ?
00:28:55C'est 334 000 ?
00:28:57Oui. À partir du moment où on est un étranger en situation régulière,
00:28:59on a accès aux mêmes prestations sociales
00:29:01que les nationaux.
00:29:03Il était question, dans la version de la loi immigration,
00:29:05votée par le Parlement avant d'être censurée par le Conseil,
00:29:07de prévoir un délai de carence pour accéder à certaines prestations.
00:29:09Comme vous le savez, ça a sauté au Conseil Constitut.
00:29:11Mais c'est là ma question.
00:29:13Qu'est-ce que ça coûte ? On ne peut pas le chiffrer.
00:29:15On ne peut pas savoir.
00:29:17Ce qu'on sait, c'est que sur ces 336 000 titres,
00:29:19il y en a un sur six seulement
00:29:21qui est là pour un motif économique.
00:29:23C'est un sixième du total.
00:29:25Ce qui implique que le reste,
00:29:27notamment l'immigration familiale et notamment l'asile,
00:29:29c'est un délai de la logique économique.
00:29:31Est-ce qu'on sait combien il y a d'étudiants ?
00:29:33Dans ces 336 000, il y a environ 100 000 titres
00:29:35pour motif étudiant.
00:29:37L'immigration étudiante, il y a de tout.
00:29:39Il y a à la fois une immigration à haute valeur ajoutée,
00:29:41mais il y a aussi souvent un effet d'opportunité.
00:29:43Elle est bidon. Elle est très souvent bidon.
00:29:45Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:29:47Ce n'est pas l'étudiant d'Harvard aux États-Unis
00:29:49qui vient chez nous. On sait très bien ce que c'est,
00:29:51que c'est un prétexte pour entrer en France.
00:29:53Vrai ou faux ?
00:29:55Pour une partie de cette immigration, c'est vrai.
00:29:57Les politiques ne le disent pas. Il faut bien que les journalistes le disent.
00:29:59Justement, d'un point de vue politique, Pascal,
00:30:01ce sont sans doute les chiffres qui ont le plus modifié en profondeur
00:30:03le visage de la France depuis 30 ans.
00:30:05Je crois que tout le monde s'accordera là-dessus.
00:30:07Même Jean-Luc Mélenchon parle désormais de grands emplacements.
00:30:09Jamais les Français n'ont été consultés sur ce sujet.
00:30:11Jamais.
00:30:13Et même, malgré les gouvernements différents de droite ou de gauche,
00:30:15la dynamique est la même. Elle est identique, en fait, cette dynamique.
00:30:17Alors, on entend les discours,
00:30:19mais ça ne change rien dans les faits.
00:30:21Je vous remercie vraiment beaucoup
00:30:23parce que ce que vous dites
00:30:25est sidérant.
00:30:27Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:30:29Ce que vous dites est sidérant.
00:30:31Et les hommes politiques...
00:30:33J'ai vu que David Lysnard avait, tout à l'heure,
00:30:35les chiffres officiels de l'immigration
00:30:37sont sortis, dit-il.
00:30:39Il y a 49 minutes, il a tweeté cela.
00:30:41Il y a la jactance officielle.
00:30:43Il y a la réalité d'un État qui ne fait rien
00:30:45pour arrêter ou même freiner le rouleau compresseur.
00:30:47Nous connaissions
00:30:49l'insécurité budgétaire.
00:30:51Nous constatons aussi l'insincérité
00:30:53migratoire.
00:30:55Et c'est vrai que, ce matin,
00:30:57globalement, toute la presse
00:30:59en parle assez peu.
00:31:01Merci grandement d'être venu.
00:31:03Carl Olive est là.
00:31:05Mélenchon parle du grand remplacement.
00:31:07Excusez-moi d'être naïf.
00:31:09Il me semblait que le grand remplacement
00:31:11c'était une théorie de l'ultra-droite.
00:31:13D'ailleurs, l'interview de Coquerel
00:31:15ce matin par Sonia Mabrouk,
00:31:17elle est merveilleuse.
00:31:19Elle lui dit, est-ce que vous reprenez
00:31:21les mots de Jean-Luc Mélenchon ?
00:31:23Et il faut voir la réaction de Coquerel.
00:31:25Embarrassé comme tout.
00:31:27Alors que Mélenchon, lui, il y va carrément.
00:31:29Le grand remplacement, la créolisation de la société.
00:31:31Au moins, ça a le mérite d'être clair.
00:31:33Vous avez parfaitement raison.
00:31:35Je ne sais pas si c'est ce passage-là
00:31:37qu'on va écouter.
00:31:39Éric Coquerel, interrogé tout à l'heure par Sonia Mabrouk,
00:31:41qui l'a interrogé sur Boilem sans salle.
00:31:43Écoutez ce passage
00:31:45de Sonia
00:31:47avec le député
00:31:49de la Seine-Saint-Denis
00:31:51de la France insoumise.
00:31:53Permettez-moi alors pour finir
00:31:55de saluer un grand français, écrivain français
00:31:57détenu depuis 85 jours,
00:31:59Boilem sans salle.
00:32:01Qu'il faut libérer.
00:32:03Merci de le dire. Vous n'êtes pas en accord
00:32:05avec certains dans votre groupe ?
00:32:07Je suis en accord avec les positions du groupe
00:32:09qui est de dire qu'il doit être libéré
00:32:11et qu'il y a d'autres personnes comme ça
00:32:13dont la France devrait exiger des libérations
00:32:15dans le monde.
00:32:17C'est une liberté d'opinion.
00:32:19Rima Hassan appréciera. Merci monsieur Coquerel.
00:32:21C'était votre grande interview. Bonne journée.
00:32:23Merci.
00:32:25Il est un peu ennuyé quand on lui parle de Rima Hassan
00:32:27manifestement parce qu'elle a voté contre.
00:32:29Oui d'abord.
00:32:31Même la déclaration est quand même extravagante
00:32:33parce que c'est une façon de nourrir le poisson.
00:32:35Il n'y a pas d'autre otage
00:32:37français détenu
00:32:39pour ses idées à l'étranger
00:32:41que Boilem sans salle.
00:32:43A ma connaissance.
00:32:45Il peut jouer sur les deux tableaux.
00:32:47Il y en a un qui dit qu'il faut le libérer.
00:32:49Pendant ce temps-là, Rima Hassan fait le boulot.
00:32:51Elle envoie un message à d'autres parties de leur électorat.
00:32:53C'est de la duplicité.
00:32:55Ce n'est pas du tout de l'embarras.
00:32:57Rima Hassan qui dit qu'il n'a pas la nationalité française
00:32:59depuis assez longtemps.
00:33:01La justification est pire que le refus presque.
00:33:03Franchement.
00:33:05C'est scandaleux.
00:33:07Bonjour Pascal Praud.
00:33:09Merci pour l'invitation. J'ai entendu les mots sidérants.
00:33:11J'essaie de vous donner un peu de bouffée d'oxygène.
00:33:13On est un peu inquiet
00:33:15de ce pays, de ce monde.
00:33:17J'observe que vous, vous aviez l'oreille
00:33:19du président de la République.
00:33:21Que vous étiez proche de lui.
00:33:23Ce n'est pas une fracture du crâne.
00:33:25Qu'il vous demandait parfois
00:33:27vos intuitions.
00:33:29Mais que l'homme de terrain que vous êtes
00:33:31n'a jamais cru bon
00:33:33de vous faire entrer
00:33:35dans un ministère.
00:33:37Je ne me plains pas du tout.
00:33:39Moi je peux m'en plaindre.
00:33:41Vous êtes un homme de terrain.
00:33:43Il en faut.
00:33:45Vous avez un parcours
00:33:47que chacun connaît.
00:33:49Vous étiez journaliste.
00:33:51Vous avez été maire.
00:33:53Vous êtes quelqu'un qui a les mains dans le cambouis.
00:33:55Je trouve que ça en dit beaucoup.
00:33:57Qu'il n'ait finalement pas voulu aller jusqu'au bout
00:33:59de son engagement avec vous.
00:34:03Je suis toujours là.
00:34:05Vous lui parlez toujours ?
00:34:07Bien sûr.
00:34:09Quand vous,
00:34:11qui êtes un macroniste,
00:34:13un macroniste converti,
00:34:15parce qu'au départ vous étiez à LR.
00:34:17Ça ne m'empêche pas de lui dire les choses.
00:34:19Quand j'échange avec le président,
00:34:21ce n'est pas forcément pour lui dire ce qu'il a envie d'entendre.
00:34:23Mais quand vous entendez
00:34:25ses 336 000 premiers titres
00:34:27de ses jours,
00:34:29à moi je ne suis pas d'accord.
00:34:31Je ne suis pas d'accord sur l'immigration
00:34:33où on vient jouer avec des trous dans la raquette.
00:34:35Je suis pour l'immigration par le travail.
00:34:37Vous le savez, je viens
00:34:39des quartiers populaires.
00:34:41De cette génération où mon père, ouvrier,
00:34:43a fait 42 ans de crèmerie chez Simca Chrysler
00:34:45avec une famille nombreuse.
00:34:47Avec effectivement une première génération d'immigration.
00:34:49Et ça s'est très bien passé.
00:34:51Il n'y a pas eu de sujet par rapport à ça.
00:34:53Est-ce qu'il n'y a pas finalement un mépris de classe
00:34:55contre vous ?
00:34:57Vous n'êtes pas passé par l'ENA
00:34:59et vous ne vous sentez pas bon pour le président Macron ?
00:35:01Tout le monde va le comprendre.
00:35:03Je m'en tamponne le coquillard, Pascal Praud.
00:35:05Le mépris de classe.
00:35:07Vous n'êtes pas dans la bonne filière.
00:35:09Je ne suis pas là pour dire ça.
00:35:11Je suis très heureux d'avoir
00:35:13et merci de votre invitation
00:35:15d'être tout à fait libre dans ce que je dis
00:35:17et dans ce que je fais.
00:35:19Je pense que c'est ça aussi la force des maires.
00:35:21Vous parliez de David Lysnard tout à l'heure.
00:35:23Je pense que la force des maires aujourd'hui
00:35:25c'est de pouvoir gérer leur collectivité
00:35:27et d'être jugé au résultat.
00:35:29Moi j'aimerais bien qu'on soit jugé au résultat
00:35:31plutôt que de nous emmerder sur la manière
00:35:33pour les obtenir.
00:35:35C'est ça aussi un des sujets pour moi de la France aujourd'hui.
00:35:37Vous savez avec la technostructure première langue
00:35:39où finalement on vous dit quelque chose,
00:35:41comme disait Coluchin, vous leur posez une question
00:35:43et une fois qu'ils ont terminé de vous répondre
00:35:45vous ne savez plus la question que vous avez posée.
00:35:47Je l'ai vécu quand j'étais maire.
00:35:49Quand je dis au président de la République
00:35:51au moment du Covid, un terrain de football
00:35:53ça fait 6000m2, distance sociale 4m2.
00:35:55On peut en mettre 1500 s'entraîner.
00:35:57Et puis on nous empêche d'ouvrir les terrains de football
00:35:59idem pour le basket, idem pour le handball.
00:36:01C'est le terrain qu'il fallait faire.
00:36:03C'est ce que je lui ai proposé et il me dit banco.
00:36:05Et puis derrière on m'appelle, on me dit c'est une super idée
00:36:07mais on ne va pas pouvoir la mettre en place.
00:36:09Et là j'impose au préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brault,
00:36:11pour ne pas le nommer, qu'il a accepté de pouvoir
00:36:13rouvrir les terrains, les piscines
00:36:15et toute la France a fait la même chose.
00:36:17Je peux vous citer la même chose avec les masques.
00:36:19Il a fallu attendre un mois et demi pour savoir
00:36:21si les maires de France allaient être remboursés
00:36:23par rapport aux masques qu'il fallait donner aux administrés.
00:36:25Je n'ai pas attendu ça moi.
00:36:27Et je n'ai pas commandé les masques en Chine.
00:36:29C'est la prise des Yvelines et du Val-d'Oise
00:36:31qui a permis de sauver de l'emploi
00:36:33et que tous mes administrés puissent avoir des masques.
00:36:35Système des premières langues.
00:36:37On ne peut pas tout attendre de l'Etat
00:36:39mais moi je vais vous dire quelque chose.
00:36:41Franchement Pascal, j'ai fait ça.
00:36:43Je vous ai fait un petit bouquin, c'est un peu le BAGB.
00:36:45Il est très bon votre bouquin.
00:36:47Anti-gueule de bois.
00:36:49C'est K.O. les bons tuyaux.
00:36:51On parle de sécurité.
00:36:53Apoécie baisse de la délinquance de 30% en 10 ans.
00:36:55Comment ? C'est pas madame l'avocate qui va me contredire.
00:36:57On a mis en place un pouvoir d'achat citoyen.
00:36:59Moi je suis d'accord pour mettre un pass culture
00:37:0150 euros de réduction.
00:37:03Je suis d'accord pour mettre un pass sport
00:37:0530 euros de réduction. A une condition.
00:37:07Les jeunes entre 12 et 17 ans.
00:37:09Vous ne faites pas les cours en pleine nuit.
00:37:11Vous ne faites pas les cours à Brisbane Abribus.
00:37:13Si c'est le cas, ne vous inquiétez pas.
00:37:15Là les familles vont être dans le bureau.
00:37:17C'est ce qui s'est passé.
00:37:19On oscille pas entre l'impunité et le laxisme.
00:37:21Les mariages ? Bordel avec les mariages.
00:37:23Vous voyez qu'il y a des ronds-points qui sont pris.
00:37:25On met 1000 euros comme pour louer une salle de mariage.
00:37:2799,9% repartent avec le chèque.
00:37:29Et qu'est-ce qui s'est passé ?
00:37:31On a eu 3 mariages qui ont foutu le bordel en un mois.
00:37:33En un an et demi, 200 mariages.
00:37:35Une seule incivilité.
00:37:37Et encore, c'est un retard Pascal.
00:37:39C'est ça la France.
00:37:41C'est ce que je mets dans mon petit bouquin.
00:37:43On va en parler évidemment de votre bouquin.
00:37:45Et ça nous fait plaisir que vous soyez là.
00:37:47C'est ce que j'ai fait.
00:37:49C'est ce que j'ai fait.
00:37:51C'est ce que j'ai fait.
00:37:53C'est ce que j'ai fait.
00:37:55Il a fait un bouquin.
00:37:57Et ça nous fait plaisir que vous soyez là.
00:37:59On va parler de Trump dans une seconde.
00:38:01Simplement, puisque vous avez vu
00:38:03ce soir BennySwastikstein.
00:38:05On en parle un petit peu.
00:38:07Parce que, bien sûr,
00:38:09BennySwastikstein c'est sur France2
00:38:11qui programme un téléfilm
00:38:13qui raconte la vie d'une jeune femme soumise
00:38:15à l'influence de cercles d'intégristes catholiques.
00:38:17On se fait la réflexion
00:38:19qu'un tel programme
00:38:21d'autres intégristes dans une fiction sur France 2 avec madame Ernotte.
00:38:25Sinon on peut les inviter avec Jacques Vandrouw et Clevary Eté
00:38:27à faire une petite visite pastorale à Rome comme on l'a fait il y a quelques temps, ça va les détendre.
00:38:31Bon, et là il y a une page dans le Parisien, on connaît ça par coeur, ça s'appelle l'espace médiatique.
00:38:38Alors écoutons, hier soir Gabriel Cluzel était dans l'émission de Christine Kelly,
00:38:43excellente émission, son rendez-vous chaque soir, et je vous propose d'écouter ce que disait Gabriel Cluzel.
00:38:51Là on voit arriver une actrice, vraiment de téléfilm, l'air grave, et qui dit « moi vraiment je suis très inquiète de l'extrémisme religieux »,
00:38:57alors c'est pour ça que je suis contente d'avoir joué dans un film qui parle de l'extrémisme catholique,
00:39:03les catholiques tradicalisés, les catho-tradis, c'est quand même assez particulier,
00:39:10donc c'est vraiment ce qui inquiète, c'est eux qui font évidemment les mariages forcés,
00:39:15les crimes d'honneur qui obligent les femmes à sortir voilées, la polygamie qui se jette sur des passants au nom de Dieu,
00:39:26donc tout cela est quand même une vaste farce, alors on nous dit que c'est, je veux juste terminer là-dessus par honnêteté,
00:39:32on nous dit que c'est une histoire vraie, pourquoi pas, je pense qu'il y a des sales types partout,
00:39:36mais je suis quand même étonnée qu'entre toutes les histoires vraies, c'est ce script-là qu'on ait retenu,
00:39:41et pas un autre, c'est par idéologie ou par lâcheté, ou peut-être les deux.
00:39:44Elle a raison, Eric Nolot.
00:39:47Que ce soit France 2, Le Parisien, tout cela, est-ce qu'ils croient, est-ce qu'ils sont convaincus que ça existe,
00:39:53ou ils sont dans la duplicité à 100% ? Moi ça me fascine, je voudrais rester 5 minutes, pas plus,
00:39:58parce que ça ne doit pas être reposant, mais dans leur tête, 5 minutes.
00:40:00Non mais ça existe, c'est un cas qui a existé, c'est un cas.
00:40:03Je ne parle pas de ça, il y a des gens qui font semblant de croire que ce n'est pas un cas isolé,
00:40:07mais que c'est vraiment un problème majeur de la société française d'aujourd'hui.
00:40:10Est-ce qu'ils croient ce qu'ils disent ou pas ?
00:40:12Ça s'appelle du bourrage de crâne.
00:40:14Mais eux, ils sont lâches, ils ne sont pas militants, ils savent bien qu'elle ne les touche pas.
00:40:24Il y a une espèce de position, il s'agit de rééduquer le peuple, parce que le peuple pense mal, le peuple prie.
00:40:31Et moi ça qui me frappe, c'est que ce n'est pas de l'anticléricalisme comme on en a connu en France traditionnellement,
00:40:35ce n'est pas la haine de l'église en tant qu'institution, c'est la détestation du fait même de prier.
00:40:43C'est la haine du spirituel.
00:40:45L'homme qui se met à genoux, autrefois, dans la société d'ordre qu'on connaissait,
00:40:49l'homme qui bat, l'homme qui travaille, l'homme qui prie, c'est lui qui était en haut de la pyramide.
00:40:54Maintenant, c'est celui qui est vraiment le pestiféré, le type qui prie est un type suspect.
00:41:01Je ne crois pas que c'est ça, je crois que c'est l'idéologie de fond.
00:41:04Pour reprendre l'expression de Gilles-Williams-Gonadel, c'est la détestation de l'homme occidental, blanc.
00:41:11Oui, il a haine de soi, mais il a haine de soi, de son passé, etc.
00:41:15Et aussi, la détestation de cette dimension de l'homme.
00:41:18On ne peut pas dire que ces problèmes existent réellement, simplement d'un point de vue hiérarchique,
00:41:21il y a d'autres problèmes qui mériteraient plus d'attention.
00:41:23Voilà, on ne nie pas ce problème-là.
00:41:25Ce n'est pas que le problème n'existe pas sexuellement, tu penses comme il y a 100 ans.
00:41:28Et il y a 100 ans ou 150 ans où, effectivement, on pouvait se poser la question de savoir
00:41:33si l'Église catholique avait trop d'influence sur la société française.
00:41:38On pouvait légitimement se poser la question.
00:41:40Aujourd'hui, ce n'est plus un sujet, ce n'est plus un sujet.
00:41:43Alors, vous avez des gens qui s'acharnent, qui continuent à ronger leur os en disant
00:41:48on va s'attaquer, on va bouffer du curé, mais ça n'a strictement aucun sens.
00:41:52Mais si ça a un sens précisément au nom de l'idéologie, d'abord c'est de souligner
00:41:57que toutes les religions aujourd'hui sont contaminées par l'intégrisme, donc c'est
00:42:04des messages que tu fais passer, c'est de dire ça existe là, mais regardez comme ça
00:42:08existe de l'autre côté.
00:42:10C'est ça ! Tout ça est une idéologie à un bourrage de crâne, avec de la lâcheté,
00:42:17avec un petit peu l'Église catholique, avec un clergé qui en plus est majoritairement
00:42:22à gauche.
00:42:23Tout ça, c'est de la vaste rigolade.
00:42:25Moi, ça ne me fait pas rire en fait, parce que c'est ce que tu attaques là-dedans, d'abord
00:42:31tu ne fais pas de fiction sur des sujets qui pourraient mériter d'avoir des fictions,
00:42:36mais tout l'espace de fiction, du cinéma, de la fiction télé, surtout la fiction télé,
00:42:43plus encore que le cinéma, parce que le cinéma, c'est un espace de liberté.
00:42:48Mais la fiction télé, et notamment la fiction du service public, alors là...
00:42:53Non, ce n'est pas drôle, parce que les incendies d'Église en France ne cessent de se multiplier.
00:42:59Il y a moins d'agressions, paraît-il, mais il y a plus d'incendies.
00:43:02Il y a une haine bien réelle qui passe simplement dans la tête de ce généralisme idiot.
00:43:09C'est ridicule comme démarche.
00:43:11Et là où tu as raison Vincent, ou vous avez raison Vincent, c'est qu'en fait, aujourd'hui
00:43:19on parle d'un postulat de toute façon, que Dieu n'existe pas.
00:43:21C'est le postulat de départ.
00:43:23Personnellement, je n'en sais rien, mais le postulat de départ, c'est celui-là.
00:43:28Et si on pense différemment, on est forcément mal pensé.
00:43:32– C'est le Dieu catholique qui n'existe pas.
00:43:34– Bon, Karl Olive...
00:43:35– Oui, il a raison, ce n'est pas Dieu, il y a d'autres...
00:43:38– Essayez de blaguer avec Alain, vous allez voir si Dieu n'existe pas.
00:43:41– Bien sûr, Karl Olive, je pense que c'est la fumisterie,
00:43:47et je le dis de la part du service public,
00:43:50je suis catholique pratiquant, je trouve que c'est vraiment abîmé, abîmé,
00:43:55en plus, le travail, encore une fois, qui est fait par l'ensemble des collègues
00:43:59maires de France, qui multiplie le dialogue intercultuel
00:44:02avec l'ensemble des cultes de leur collectivité,
00:44:05et évidemment, je rejoins ce que dit M. Hervouët,
00:44:07il arrive de plus en plus que nos églises, nos collégiales, nos catégories,
00:44:11soient taguées, soient stigmatisées systématiquement.
00:44:13Et je peux vous dire que ce qui se passe ce soir-là,
00:44:15ce qui va se passer ce soir, ce n'est pas ça qui va évidemment
00:44:18pacifier les relations qu'on a besoin dans ce pays.
00:44:20– Un incendie toutes les semaines, 5 ans par an.
00:44:22– Bon, on marque une pause, je vous signale que dans les infos du jour,
00:44:25que la justice a sanctionné la ville de Perpignan,
00:44:27elle va devoir changer le nom de cette esplanade.
00:44:29Le tribunal administratif a sanctionné la ville de Perpignan,
00:44:32ce mardi 4 février, très controversée,
00:44:35l'esplanade Pierre Sergent va devoir changer de nom, voici pourquoi.
00:44:39La décision est tombée donc hier, on rappelle que Pierre Sergent
00:44:44est le premier député du Front National des Pyrénées-Orientales
00:44:47et membre de l'organisation de l'armée secrète de l'OAS.
00:44:50Cette dénomination heurte la sensibilité du public, explique la justice.
00:44:56Bien sûr, le maire Louis Alliot et la ville ont annoncé interjeter appel
00:45:01à l'esplanade Pierre Sergent.
00:45:02Elle a provoqué de nombreuses polémiques et controverses.
00:45:05Pierre Sergent va devoir changer de nom.
00:45:07Pierre Sergent, écrivain, homme politique, né en 1926, mort en 1992.
00:45:14C'est la justice, non ?
00:45:18Il n'a pas été simplement à l'OAS, il a été un grand résistant,
00:45:22il a été un officier de région étrangère qu'on respecte dans son corps
00:45:27et il a été un écrivain très lu.
00:45:30Bien sûr, mais la justice administrative...
00:45:33Il a fait sa peine pour l'OAS.
00:45:35Oui, en premier instant, sans cesse.
00:45:37Bon, on marque une pause car le livre est avec nous.
00:45:40On va parler de M. Trump dans une seconde.
00:45:44Restez avec nous.
00:45:46M. Trump, vous l'avez rencontré, vous l'avez croisé ?
00:45:50Vous n'étiez pas à Notre-Dame le jour où...
00:45:52La semaine dernière, non. C'était un bel événement.
00:45:54Avec mon seigneur Gobillard.
00:45:56Mais vous n'étiez pas à Notre-Dame lors de l'inauguration ?
00:45:59Non, je suis allé à Notre-Dame avec les 450 collègues du Verité-Club de France.
00:46:02Vous êtes comme Jacques Vendredi, l'important c'est de bêter toutes les deux phrases.
00:46:05Non, mais la rénovation Notre-Dame en 5 ans, c'est le génie français.
00:46:10Je suis d'accord.
00:46:12Mais le génie français, c'est la pause.
00:46:14C'est la pub.
00:46:16C'est la pub, le génie français.
00:46:20Il est 9h59, quasiment 10h, et Somaya Labidi nous rappelle les titres.
00:46:30Déjà 8000 tests de drogue et d'alcool effectués au niveau national, dont 49 se sont révélés positifs.
00:46:36C'est le résultat des contrôles imposés aux conducteurs de bus scolaires.
00:46:40Et ces 49 de trop, déclare ce matin François-Noël Buffet.
00:46:44Le ministre auprès du ministre de l'Intérieur qui précise que les contrôles vont se poursuivre de façon régulière.
00:46:48L'accent sera également mis sur la sensibilisation pour éviter le drame de Châteaudun.
00:46:54Le retour bilan pour la deuxième phase du plan Crac à Paris.
00:46:58Plus de 1000 trafiquants ont été interpellés en 2024.
00:47:0223 cuisines ont été démantelées.
00:47:04La police a été reconduite à la frontière, selon la préfecture de police de Paris.
00:47:08Et puis, nouvelle escalade dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington.
00:47:14La Poste américaine n'accepte plus jusqu'à nouvel ordre les colis venant de Chine.
00:47:18Conséquence de cette annonce, les actions d'entreprises chinoises dits commerces sont dégringolées à la bourse de Hong Kong.
00:47:26Merci beaucoup.
00:47:27Karl Olive est avec nous.
00:47:29Karl, bien sûr, on est inquiet.
00:47:32On a l'impression qu'on expédie les affaires courantes et qu'on attend deux ans.
00:47:36Le grand rendez-vous est dans deux ans.
00:47:42Vous en parlez quand vous retournez à la boule ou dans vos contrées ?
00:47:46Je vais vous dire un truc sur le terrain.
00:47:48Les gens ne sont pas mécontents d'avoir enfin un budget.
00:47:52Ils ne sont pas mécontents d'avoir cette composition hétéroclite du gouvernement.
00:48:00Franchement.
00:48:01D'ailleurs, c'est pour ça qu'ils se sont aussi massivement déplacés aux urnes.
00:48:05Sur le terrain, on ne parle pas de la composition du gouvernement.
00:48:07On n'est content qu'on laisse tranquille les Français.
00:48:11Vous ne parlez pas de l'insécurité et du pouvoir d'achat ?
00:48:13La sécurité se règle à l'échelle de la commune.
00:48:15C'est ce que j'essaie d'expliquer.
00:48:17Je ne comprends rien du tout.
00:48:19A Nantes, ça ne se règle pas au niveau de la commune, la sécurité.
00:48:23Vous savez pourquoi ?
00:48:25Il y a des choses qui ne se grèvent pas.
00:48:27Si vous attendez tout de l'État, comme M. Piolle,
00:48:33il n'attend qu'une chose, c'est qu'on lui envoie les képis et les bérets.
00:48:36Mais il peut attendre longtemps, à un moment donné, si vous n'êtes pas force de proposition.
00:48:39Quand vous êtes maire, par exemple, vous pouvez recruter des policiers municipaux.
00:48:43Vous pouvez mettre de la vidéoprotection.
00:48:45Qu'est-ce qu'il fait M. Piolle ?
00:48:47Comme les écolos à Lyon ou à Bordeaux, on est un tout petit peu farouchés
00:48:53parce qu'on va mettre des caméras de vidéoprotection.
00:48:56A Lyon, ils ont décidé de mettre des caméras.
00:48:59Après quelques années d'intermoinement...
00:49:01A Nantes, on préfère changer le nom des rues.
00:49:05Pourquoi pas d'ailleurs ?
00:49:07Mais ça, ce n'est pas l'État, Pascal Praud.
00:49:09Mais de quoi les Français sont contents ?
00:49:11De quoi ils sont contents ?
00:49:13Ils sont contents que ça avance, M. Nolot.
00:49:15Ça n'avance pas.
00:49:16L'État de la France est tellement catastrophique que ça demande une refondation.
00:49:19On est parti pour deux ans de bricolage.
00:49:21Il n'y a pas de quoi sabler le champagne.
00:49:23Je ne dis pas qu'il faut sabler le champagne.
00:49:25Non, je dis juste que depuis six mois, M. Nolot,
00:49:28comme d'ailleurs depuis deux ans,
00:49:30et j'ai été député après avoir été maire,
00:49:32il ne s'est pas passé grand-chose à l'Assemblée nationale.
00:49:34Vous savez pourquoi ?
00:49:35Parce que chacun est dans son couloir.
00:49:37Parce que les partis politiques sont plus importants que le pays.
00:49:39C'est ça, le vrai sujet.
00:49:40Aujourd'hui, il faut se satisfaire que pour la première fois,
00:49:43une comitée mixte paritaire, la CMP,
00:49:45ait pu enfin sortir quelque chose de conclusif,
00:49:48avec la majorité accordée sur des sujets
00:49:51sur lesquels ils ne pouvaient pas se blairer auparavant,
00:49:53si je peux me permettre cette expression.
00:49:55Mine de rien, c'est une petite avancée.
00:49:58On se contente de peu.
00:50:00Vous ne trouverez pas une personne qui dise que ce budget est bien.
00:50:03Vous ne vous rendez pas compte.
00:50:05Là, il y a quelqu'un qui me dit n'importe quoi.
00:50:07Les gens ne sont pas satisfaits.
00:50:08Ils sont désabusés, écœurés.
00:50:10Je n'ai pas qui vous rencontrer.
00:50:12Je n'ai pas qui vous rencontrer.
00:50:14Là, vous me surprenez.
00:50:16Vous voulez qu'on aille ensemble dans la rue ?
00:50:18Ce n'est pas simplement la place parisienne.
00:50:20Je vous le promets.
00:50:21Quand on va en province et quand on est sur le terrain,
00:50:24je ne vous dis pas que tout est bien.
00:50:25Je rejoins ce que dit M. Nolot.
00:50:26Je suis le premier à me battre pour ça et contre ça.
00:50:29Les Français se sont déplacés massivement.
00:50:32Ils se sont déplacés pour rien.
00:50:35Ils se sont déplacés massivement où ?
00:50:37Je vous dis simplement que pour la première fois,
00:50:39il y a eu forte participation.
00:50:42Comme d'habitude, je vais venir te protéger.
00:50:44Ne dites pas que les gens sont satisfaits.
00:50:48Je vous dis simplement que quand on est sur le terrain,
00:50:51les Français ne nous parlent pas du gouvernement.
00:50:53Ils ne nous parlent pas de ce qui se passe.
00:50:55Ils veulent simplement avancer.
00:50:57Il y a eu un extrait d'une dame qui a interpellé le président Macron
00:51:02en lui disant c'est quoi ce bordel ?
00:51:04Quand est-ce que vous réglez tout ça ?
00:51:06Ne dites pas ça.
00:51:07Ça s'est passé il y a deux jours.
00:51:08L'hôpital n'est pas content.
00:51:10Trump.
00:51:11Trump.
00:51:12On reparlera de votre livre.
00:51:13On reparlera.
00:51:14Trump.
00:51:15Trump.
00:51:16Gaza.
00:51:17J'allais dire Palm Beach à Gaza.
00:51:19J'espère ne choquer personne.
00:51:20La rivière.
00:51:21La rivière du Moyen-Orient.
00:51:23T'y mets pas, t'y mets pas, t'y mets pas.
00:51:25Écoutez Trump et vous me dites la prise de contrôle par les Américains de Gaza.
00:51:30Je ne sais même pas comment c'est possible,
00:51:32ce que ça signifie.
00:51:33Vous allez m'expliquer comment ça marche.
00:51:35Comment ça marche.
00:51:36C'est très facile.
00:51:37C'est très très facile.
00:51:38Écoutons le président Trump.
00:51:41Je vois une prise de contrôle à long terme de la bande de Gaza.
00:51:46Je pense que cela apportera une grande stabilité à cette partie du Moyen-Orient
00:51:50et peut-être à tout le Moyen-Orient.
00:51:53Ce n'est pas une décision prise à la légère.
00:51:55Tout le monde à qui j'ai parlé aime l'idée que les Etats-Unis
00:51:58prennent le contrôle de ce territoire, le développent
00:52:01et créent des milliers d'emplois pour en faire quelque chose de magnifique.
00:52:06La côte d'Azur du Moyen-Orient,
00:52:07ce pourrait être quelque chose de vraiment magnifique.
00:52:11Je ne veux pas faire de l'esprit, je ne veux pas faire le malin.
00:52:14Mais la côte d'Azur du Moyen-Orient,
00:52:16ce pourrait être quelque chose de vraiment magnifique.
00:52:19J'adore Israël et je vais me rendre là-bas.
00:52:21Je vais me rendre à Gaza et en Arabie Saoudite
00:52:24et dans plein d'autres endroits partout au Moyen-Orient.
00:52:27Comment on prend le contrôle quand on est Américain de la bande de Gaza ?
00:52:32Écoutez, il est posé au bord de la bande de Gaza,
00:52:36il regarde ce magnifique chantier de démolition
00:52:38et il fait un rêve de promoteur immobilier qui lui est familier
00:52:42et il rêve ce qu'il pourrait y construire.
00:52:45Alors il y a un mélange, effectivement,
00:52:47c'est débrouillifiant, il y a un mélange de cynisme et de naïveté
00:52:51parce que la déportation des Palestiniens en Égypte, en Jordanie,
00:52:54c'est comme si c'était fait.
00:52:55Les deux pays ont eu beau protester en disant non pas question,
00:52:58jamais, ça va se négocier.
00:53:01Parce que les Arabes vont payer,
00:53:02c'est ce qu'il dit d'ailleurs froidement dans cette conférence de presse,
00:53:05ils disent que les pays sont immensément riches à l'entour
00:53:08et qu'ils vont financer donc la reconstruction.
00:53:10Il imagine de faire de ce camp de réfugiés
00:53:12une sorte de compound,
00:53:13ce genre de lotissement qu'on voit en Californie
00:53:15avec des petites maisons et un feu de cheminée artificiel.
00:53:19Vraiment, il a une vision.
00:53:21Alors, ce n'est pas une terre sans peuple
00:53:24pour un peuple sans terre,
00:53:26c'est même le contraire.
00:53:27– Vous comprenez bien ma question,
00:53:28comment vous faites développatiquement ?
00:53:30– Il dit qu'à long terme, ce qu'il envisage,
00:53:33avec des troupes s'il le faut d'ailleurs,
00:53:35déployées sur place,
00:53:36il envisage de faire de ce coin du Moyen-Orient
00:53:39une sorte de 51ème État de l'Union
00:53:41puisqu'il parle d'un statut de possession à long terme.
00:53:44C'est de faire de Gaza ce que les Américains ont fait
00:53:48en Haïti, en Panama, avec les résultats français.
00:53:50– Mais c'est possible ou pas ça ?
00:53:52– Ce qui est formidable.
00:53:53– Pardon ?
00:53:54– Écoutez mes questions quand je vous les pose,
00:53:56c'est possible ou pas ?
00:53:57– Mais j'en sais foutre rien !
00:53:58– Ah bon ben voilà !
00:53:59– D'accord, c'est très bien,
00:54:01c'est pour ça que j'en ai pas trop à ma question !
00:54:04C'est pour ça en fait,
00:54:06c'est pour ça que quand je pose une question…
00:54:08– Vous connaissez Chirac ?
00:54:09Quand Bush lui disait,
00:54:10en Irak on va construire le nouveau Moyen-Orient,
00:54:13ça va marcher comme sur des roulettes.
00:54:15Et alors Chirac disait,
00:54:16j'ai dit au président Bush,
00:54:17je ne vais pas l'imiter,
00:54:18j'ai dit au président Bush,
00:54:19vous savez, les roulettes dans le sable,
00:54:22ça ne marche pas.
00:54:23Et bien c'est exactement la même chose,
00:54:25on regarde la vision inérique du président…
00:54:29– Inérique ou irénique ?
00:54:31– Irénique, du président Trump,
00:54:33et on dit mais c'est pas possible,
00:54:34ce type est trop…
00:54:36– Alors pourquoi il le dit alors ?
00:54:38– Vous avez vu que Benjamin Netanyahou qui était à côté,
00:54:41prend un air modeste en regardant ses pieds,
00:54:43mais il est très content.
00:54:44– Bon…
00:54:45– Il y a un…
00:54:46– Éric Nolot.
00:54:47– Non, non, c'est autre chose,
00:54:49il y a un message qui est derrière,
00:54:52parce qu'en fait Trump c'est du bluff,
00:54:55c'est on balance des trucs,
00:54:57alors tout le monde est sidéré,
00:54:58et puis ensuite on se met au boulot.
00:55:00Ça a été comme ça pour le Mexique,
00:55:02ça a été comme ça pour le Canada finalement,
00:55:04et là, c'est quoi le message derrière ?
00:55:06C'est un message aux Égyptiens,
00:55:07en disant, Égyptiens,
00:55:09qu'est-ce que vous faites des Palestiniens ?
00:55:11Vous êtes à côté,
00:55:12ce sont des Arabes, ce sont des Musulmans,
00:55:14ce sont vos frères,
00:55:15vous n'en voulez pas,
00:55:16pourquoi vous ne récupérez pas plus
00:55:19de cette population palestinienne ?
00:55:21Mais oui, on connaît peut-être la réponse,
00:55:23mais c'est une bonne question.
00:55:25La Jordanie, c'est un peu autre chose,
00:55:27parce que en Jordanie,
00:55:28ils ont déjà 2 millions de Palestiniens.
00:55:30– D'accord, d'accord, tout ce que vous voulez,
00:55:32ils ont dépensé 6500 milliards,
00:55:346500 milliards de dollars en Afghanistan
00:55:37pour remettre les talibans à leur place.
00:55:39Ils ont détruit la moitié de l'Irak
00:55:41pour mettre les Iraniens au pouvoir.
00:55:44En Somalie, le rêve de M. Clinton,
00:55:47c'est terminé avec un pays totalement
00:55:50qui est en état de collapse depuis 30 ans.
00:55:53– Vous êtes en train de dire que…
00:55:55– Vous êtes en train de dire que le président américain
00:55:57a dit n'importe quoi.
00:55:58– Eric Nolot, votre première réaction,
00:56:00Vincent, tout à l'heure,
00:56:01il dit il m'épate.
00:56:02Et là, vous êtes en train de nous expliquer
00:56:03que ça se terminera par le même désastre qu'ailleurs.
00:56:05Il faudrait choisir entre les deux positions.
00:56:07– Quand il dit il m'épate,
00:56:08vous voyez comment il le dit,
00:56:09il faut avoir le petit Hervouet illustré.
00:56:13C'est un petit dictionnaire
00:56:15qu'on va publier en fin d'année.
00:56:17Donc le petit Hervouet illustré.
00:56:19Donc moi, je le décode,
00:56:21quand il dit il m'épate,
00:56:22ça veut dire…
00:56:23– Il dit n'importe quoi.
00:56:24– Quand le président Trump dit
00:56:26je ne vois pas pourquoi les Palestiniens voudraient rester,
00:56:28c'est un signe de démolition.
00:56:30En parlant de Gaza, il a dit ça.
00:56:32Je ne vois pas pourquoi les Palestiniens…
00:56:34Mais il sait qu'il y a 70 ans,
00:56:36depuis 70 ans, Israël,
00:56:38c'est une villa dans la jungle.
00:56:40C'est une villa dans la jungle, c'est vrai,
00:56:42mais on se bagarre
00:56:44dans toutes les pièces de la villa
00:56:46et dans le jardin.
00:56:47– Bon, écoutons le président Trump,
00:56:49justement, sur la paix.
00:56:50– Ça a quand même pas mal bougé,
00:56:51notamment pour la libération des otages.
00:56:53Donc il fait quand même des choses.
00:56:54– Bon, écoutons le…
00:56:55– Bah oui, mais il fait des choses.
00:56:56– Ça n'a rien à voir.
00:56:57– Bien sûr, mais il y a Benyamin Netanyahou à côté.
00:56:59C'est pas pareil.
00:57:01– Oui, mais ça prouve qu'il fait des choses.
00:57:03C'est pas la même ambition,
00:57:04mais quand il parle, il agit.
00:57:05– Non, mais il peut dire n'importe quoi aussi.
00:57:06– Est-ce qu'on peut écouter le président Trump sur la paix ?
00:57:09– S'il vous plaît.
00:57:10– Allez-y.
00:57:11– Quoi ?
00:57:12– Olivier…
00:57:13– Pourquoi ?
00:57:14– Comment dire ?
00:57:15– Oui.
00:57:16– Olivier Lagarde, vous qui êtes le dernier venu ici,
00:57:18si vous vous y mettez aussi,
00:57:19à ne pas entendre ce que le présentateur veut dire,
00:57:22depuis quelques secondes…
00:57:23– Ah oui, oui, je vais me faire virer.
00:57:24– Non, vous ne vous ferez pas virer,
00:57:25parce que je suis gentil.
00:57:26Mais en revanche…
00:57:27– Vous serez rabroué.
00:57:29– Non plus.
00:57:30Tiens, à propos de rabroué,
00:57:31il y a des gens qui vous appellent, vous,
00:57:33parce que Chine,
00:57:34quand vous achetez votre poubelle à 2 euros,
00:57:36c'est fait par les enfants.
00:57:38– Oui.
00:57:39– Franchement, ceux qui donnent des leçons de maintien
00:57:43à la France entière,
00:57:45c'est Sophie Auduger, que je salue, qui me dit
00:57:48« Chine est connue pour des conditions sociales
00:57:50dramatiques et faire travailler des enfants ».
00:57:52– Moi, vous m'avez posé une question,
00:57:53je vous ai répondu.
00:57:54– Donc ceux qui achètent des trucs à 2,20 euros
00:57:57et puis qui vont venir nous donner des leçons à Paris,
00:58:01sachez que vous encouragez le business des enfants.
00:58:05Alors, vous allez rendre votre poubelle
00:58:07que vous avez achetée,
00:58:08rendre le panier pour chiens que vous avez acheté, etc.
00:58:10– Je vais vous dire,
00:58:11moi, j'ai l'honnêteté intellectuelle de dire les choses.
00:58:13Vous avez plein de gens qui travaillent…
00:58:14– Oui, mais vous ne le saviez pas, donc peut-être.
00:58:15Là, je vous l'apprends.
00:58:16– D'accord.
00:58:17– Donc c'est fini.
00:58:18On est d'accord ?
00:58:19– Oui.
00:58:20– Levez la main droite et dites « Je le jure ».
00:58:21– Oui, monsieur le professeur.
00:58:22– Bon, bon.
00:58:23– On s'irra.
00:58:24– Procureur, écoutez Trump sur la paix.
00:58:31– Vous savez, tout le monde demande la même chose.
00:58:33La paix.
00:58:34Nous voulons la paix.
00:58:35Mettre fin aux morts.
00:58:38C'est très simple.
00:58:39Nous voulons la paix.
00:58:40Il veut la paix également.
00:58:42– Vous voyez le langage corporel.
00:58:45Ce qui me frappe toujours,
00:58:46c'est que même Benjamin Netanyahou,
00:58:48on dirait un enfant.
00:58:49Je m'exagère, mais regardez ça.
00:58:52L'autre, c'est le patron.
00:58:53Il prend l'espace.
00:58:54– C'est le boss.
00:58:55– C'est fascinant, d'ailleurs.
00:58:56C'est comme à Notre-Dame.
00:58:57Alors après, on pense ce qu'on veut de Trump.
00:59:00Mais à chaque fois que je vois une image de Trump avec quelqu'un,
00:59:04t'as l'impression que l'autre n'existe pas.
00:59:05C'est quand même très étrange.
00:59:06– Il y a le siège de Benjamin Netanyahou hier.
00:59:09– Regardez.
00:59:10Revoyons cette image sans le son.
00:59:13Regardez le visage de monsieur Netanyahou.
00:59:16Est-ce qu'on peut la revoir, Marine Lanson ?
00:59:19Voilà.
00:59:20Regardez.
00:59:21Regardez là.
00:59:22C'est très intéressant.
00:59:23– Bibi engrange les compensations.
00:59:25Il est venu à Washington.
00:59:29– Ne l'appelez pas Bibi, s'il vous plaît.
00:59:31– La négociation est difficile entre les deux équipes,
00:59:35même si c'est l'équipe la plus pro-israélienne
00:59:37qu'il n'y ait jamais eue dans l'histoire américaine.
00:59:40Mais ce n'est pas une situation tellement facile
00:59:42pour le Premier ministre israélien.
00:59:44En revanche, d'un mot juste, il y a une vision de Donald Trump
00:59:49qui est d'obtenir l'élargissement de la paix d'Abraham
00:59:51à l'Arabie Saoudite.
00:59:52Voilà.
00:59:53Faire un grand marchandage régional.
00:59:56Mais bon, de là à virer tous les Palestiniens,
00:59:58je vous souhaite bon courage.
00:59:59– On l'a dit.
01:00:00Écoutons Benjamin Netanyahou.
01:00:01Et puisque vous avez la parole,
01:00:02je dois aussi vous interroger sur Guantanamo et sur Zelensky.
01:00:06Elle sera la partie étrangère de notre émission.
01:00:10– Je crois que le Président Donald Trump a été un dirigeant fort
01:00:17et je salue son travail.
01:00:20Il a envoyé un émissaire très qualifié.
01:00:23Il nous a beaucoup aidés.
01:00:25Et comme je l'ai dit, je suis ravi d'être ici.
01:00:27Et je suis certain que le Président est ravi de la situation.
01:00:32Je crois que c'est suffisant.
01:00:34– Et quand il t'écoute, Trump,
01:00:36t'as l'impression qu'il va t'en coller une.
01:00:38Si vraiment, tu ne dis pas ce qu'il veut que tu dises.
01:00:43Bon, un mot à Guantanamo.
01:00:46Les premiers migrants, il les a envoyés à Guantanamo,
01:00:49comme il l'avait dit.
01:00:50Parce qu'il a un truc.
01:00:52Lorsqu'il le dit, il le fait.
01:00:54– Oui, enfin bon.
01:00:55– En partie.
01:00:56– Ça ne suffit pas à valider tout.
01:00:57– À début.
01:00:58– Parce que là, les terroristes et les migrants,
01:01:00il me semble qu'il y a une grande différence de nature.
01:01:03Il fait passer des choses qui sont un peu préoccupantes.
01:01:06– Vous avez vu que le Secrétaire d'État américain
01:01:08a rencontré aussi le Président de Salvador.
01:01:09Il va l'envoyer des prisonniers américains dans les prisons de Salvador.
01:01:12– C'est un peu compliqué.
01:01:13– Et le Président de Salvador a dit que ces prisons étaient disponibles.
01:01:16– Et qu'il fallait qu'on se déplace encore davantage.
01:01:18– Mais il peut peut-être nous aider un peu le Président de Salvador.
01:01:21Non, je blague.
01:01:22Le Président de Salvador ne doit pas…
01:01:24– Je ne veux pas avoir résisté.
01:01:25– Ça va se payer.
01:01:26– Le quotidien va prendre vos propos et les tromper.
01:01:29– Il y a une prison à Poissy, une maison centrale.
01:01:32Elle a 220 ans.
01:01:33Nous souhaitons la transférer avec des pistes d'atterrissage
01:01:35sur un autre endroit.
01:01:36Parce qu'elle est totalement insalubre et elle est très gênante.
01:01:41On a fait une votation, comme en Suisse,
01:01:43où on a 82% des administrés qui souhaitent le transfert.
01:01:46Ce n'est jamais possible.
01:01:47Il y a toujours un problème à chaque solution.
01:01:48Mais je voulais juste dire que, comme j'ai entendu
01:01:50que sur ce plateau, ça a taillé allègrement Gérald Darmanin, le garde des Sceaux,
01:01:53je voulais juste dire que l'idée du garde des Sceaux de pouvoir…
01:01:56– On ne l'a pas taillé.
01:01:57– Non, dites pas ça.
01:01:58– De pouvoir faire une espèce de zone
01:02:00où on viendrait mettre les narcotrafiquants en un seul et même lieu.
01:02:03– Excellente idée.
01:02:04– Ça, je peux vous dire que sur le terrain, ça parle et c'est positif.
01:02:07– Excellente idée.
01:02:08– On n'a pas dit l'inverse.
01:02:11– On attend que ça se fasse.
01:02:13– Je ne crois pas.
01:02:14– Ça se fera.
01:02:15– On a souligné son engagement, son implication.
01:02:20– Je trouve que ça va dans le bon sens.
01:02:22Je trouve que ça va dans le bon sens de ce qu'attendent les Français.
01:02:24– On n'a pas dit ça.
01:02:25– Ça fait 40 ans qu'ils attendent ça, Carl.
01:02:27Un peu de sévérité, un peu de prison, un peu ferme, etc.
01:02:31– Moi, je vais vous dire, je pense que dans 6 mois,
01:02:33réinvitez le garde des Sceaux qui viendra vous dire où ça va se passer
01:02:36et qui vous invitera pour venir.
01:02:38– Et un dernier mot de politique étrangère, Zelensky-Poutine.
01:02:41– Oui.
01:02:43– Zelensky qui demande de discuter direct avec Poutine.
01:02:47Ça veut dire quoi ?
01:02:48C'est qu'il accepte l'idée d'avoir perdu la guerre ?
01:02:52– Non, ce qu'il n'accepte pas, c'est l'idée que la négociation
01:02:55puisse se faire au-dessus de sa tête,
01:02:57directement entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
01:03:01On le comprend, évidemment.
01:03:02Ils ont payé assez cher pour avoir droit au chapitre.
01:03:05– Non, c'est trop court.
01:03:08– Non, mais il admet surtout qu'il ne peut pas gagner la guerre, voilà.
01:03:12– Oui, la guerre, elle est perdue.
01:03:14Il y a longtemps que, sur le plan militaire comme sur le plan politique,
01:03:16on le sait.
01:03:18Peut-être pas toujours les dirigeants français, c'est vrai que…
01:03:21– Quand tu dis la guerre est perdue, une partie du territoire ukrainien est perdue.
01:03:26– C'est très simple, c'est que si tu reprends…
01:03:28– Je vous rappelle qu'il y a 3 ans, les Russes étaient partis
01:03:30pour envahir la totalité.
01:03:32Si vous regardez quelle était la négociation quand la guerre a commencé,
01:03:36on était à Istanbul, il y avait une négociation qui était en cours,
01:03:40quand M. Johnson est arrivé et a dit arrêtez tout,
01:03:43on va vous aider à faire la guerre et à la gagner,
01:03:45à ce moment-là, le partage du territoire qui était prévu
01:03:49était beaucoup moins dur pour les Ukrainiens
01:03:54que ce qu'ils auront aujourd'hui.
01:03:56Est-ce que je suis clair ou pas ?
01:03:58Ils perdaient la Crimée, le Donbass du Sud,
01:04:01là ils vont perdre tout le Donbass si ça continue, plus la Crimée.
01:04:04Il n'y aura pas de dommages de guerre,
01:04:06il n'y aura pas de jugement des dirigeants russes,
01:04:08il n'y aura rien.
01:04:10– Et il y a un million de morts.
01:04:12– Un million de morts et blessés.
01:04:14– Sauvez l'intégralité de l'Ukraine quand même.
01:04:16– Un million de morts et blessés.
01:04:18– Évidemment, c'est les Ukrainiens qui sont agressés,
01:04:22donc évidemment, pour les Russes, cette guerre n'aura servi à rien,
01:04:26si ce n'est à ruiner leur pays.
01:04:28– Olivier, Karl-Oliv est avec nous ce matin,
01:04:31on va revenir avec vous pour ses 20 idées
01:04:33pour faire avancer la France,
01:04:35que vous nous proposez.
01:04:37– 20 idées sur le terrain.
01:04:39– La plus forte à votre avis, c'est laquelle ?
01:04:41– Caution au mariage, le pouvoir d'achat citoyen,
01:04:43c'est plutôt intéressant.
01:04:45– J'ai rien compris, caution au mariage ?
01:04:47– Caution au mariage, oui, ce que je disais tout à l'heure.
01:04:49Un chèque de 1000 euros pour prévenir,
01:04:51pour pas que le jour de fête devienne un jour de défaite,
01:04:53et puis qu'on a mis en place à Poitiers...
01:04:55– Vous voulez préparer vos punchlines ?
01:04:57– Vous me tournez la perche Pascal,
01:04:59vous me faites une passe décisive,
01:05:01donc j'essaie de vous la rendre proprement.
01:05:03Et puis pour améliorer les conditions de travail
01:05:05et baisser l'absentéisme, encore une fois,
01:05:07il n'y a pas besoin d'inventer la machine à courber des bananes,
01:05:09faites du sport dans le cadre du temps de travail,
01:05:11vous allez voir qu'en quasiment 5 ans,
01:05:13on a permis de baisser l'absentéisme à Poitiers,
01:05:15l'équivalent de 1 million d'euros.
01:05:17– Et qu'est-ce que vous appelez faire du sport
01:05:19pendant le temps de travail ?
01:05:21– Bien sûr, ça veut dire quoi ?
01:05:23Ça veut dire que Pascal, par exemple,
01:05:25va pouvoir faire de la nage avec palme le lundi
01:05:27entre 10h et 11h,
01:05:29dans une piscine municipale de Poitiers,
01:05:31qui appartient à la ville de Poitiers.
01:05:33– C'est sur vos heures de travail ?
01:05:35– Bien sûr.
01:05:37– Vous allez dire au patron qu'à 10h, ils ont piscine ?
01:05:39– Bien sûr, bien sûr.
01:05:41– Vous n'êtes pas sérieux ?
01:05:43– Franchement, vous n'êtes pas sérieux.
01:05:45Là déjà que les gens ne vous passent pas assez,
01:05:47là vous n'êtes pas sérieux, je ne savais pas ce faire.
01:05:49Vous allez dire au patron, combien d'heures par semaine ?
01:05:51– Arrêtez de me couper la parole.
01:05:53– Non, non, là ce n'est pas bien ce que vous dites.
01:05:55Parce que ce que je vous dis là, c'est du vécu sur le terrain.
01:05:57750 jours d'absentéisme en moins,
01:05:59en permettant aux collègues
01:06:01catégorie A, B et C
01:06:03de faire du sport
01:06:05dans le cadre du temps de travail.
01:06:07C'est 1 million d'euros d'économie en moins
01:06:09donc pour la sécurité sociale.
01:06:11C'est ce que ça représente ?
01:06:13– Vous n'êtes pas sérieux ?
01:06:15– Non, non, non.
01:06:17– Vous vous rendez compte ce que vous êtes en train de dire ?
01:06:19Vous vous dites au patron d'organiser eux-mêmes l'absentéisme ?
01:06:21– Pas du tout.
01:06:23– C'est exactement ça.
01:06:25C'est-à-dire que vous serez absents
01:06:27mais vous irez faire du sport.
01:06:29– Non, non, non.
01:06:31– Mais comme ça sera sur votre temps de travail.
01:06:33– Vous pouvez rigoler sauf qu'on a eu le trophée
01:06:35sport management et comme par hasard
01:06:37ça fait école à l'échelle nationale.
01:06:39– Et combien d'heures par semaine ?
01:06:41– 2 heures de sport par semaine dans le cadre du temps de travail.
01:06:43– Donc on ne travaille plus 35 heures,
01:06:45on ne travaille plus 33.
01:06:47– Donc Pascal sera sans l'antenne pour aller à la natation.
01:06:49– D'abord je l'ai appris canal et je vais vous dire comment
01:06:51si vous laissez 2 minutes.
01:06:53Non mais Pascal Praud,
01:06:55vous avez l'air de ne pas y croire.
01:06:57Alors lisez, lisez,
01:06:59on n'est pas K.O.
01:07:01– Mais tu fais du sport en dehors de ton temps de travail.
01:07:03Tu peux mettre aussi de l'amour pendant que vous ayez
01:07:05votre temps d'amour sur le temps de travail,
01:07:07tu peux tout faire.
01:07:09– Arrête, je l'ai vu.
01:07:11– Pascal, on est chez les fous.
01:07:13– Non, Pascal, non, non.
01:07:15Rigolez tous au milieu de la table.
01:07:17On est chez les fous, vous allez dire à Serge Neidjer
01:07:19qui est le patron ici, alors tout le monde,
01:07:21il y a un quart à 2 heures qui va partir,
01:07:23on va tous faire de la muscu.
01:07:25– On dit juste ce qui vous assure.
01:07:27– Non, non, attendez, attendez,
01:07:29ce n'est pas idiot.
01:07:31Laissez-moi prendre la défense de Karl.
01:07:33– Karl, allez-y.
01:07:35– Quand on est dans des boîtes,
01:07:37on fait du team building,
01:07:39comme on dit en bon français,
01:07:41on va prendre du temps pour créer de la cohésion.
01:07:43– Mais c'est de la cohésion.
01:07:45– Karl, vas-y.
01:07:47– Ça me fait très plaisir.
01:07:49Là, quand c'est 1 contre 6, c'est ça.
01:07:51– On a rien dit.
01:07:53– Allez-y, pendant 3 ans,
01:07:55et depuis 10 ans à Poissy,
01:07:57on n'a jamais augmenté
01:07:59la pression fiscale locale.
01:08:01Si on a pu le faire, c'est aussi parce que
01:08:03les collègues agents ont accepté de relever ce défi.
01:08:05À ce titre-là, on est dans un contrat gagnant-gagnant.
01:08:07Amélioration des conditions de travail,
01:08:09baisse de l'absentéisme.
01:08:11Alors, vous pouvez vous marrer,
01:08:13j'avais un patron qui s'appelait Michel Denisot,
01:08:15qui nous disait…
01:08:17– Vous faites ce que vous voulez,
01:08:19mais si vous voulez commenter un match
01:08:21et qu'il vous faut une demi-heure, une heure,
01:08:23une semaine pour le préparer, vous faites ce que vous voulez.
01:08:25– Et donc, on avait des collègues, Pascal,
01:08:27qui, dans la journée, allaient courir,
01:08:29aller jouer au ballon, etc.
01:08:31Mais le soir, c'était les meilleurs.
01:08:33Et c'est comme ça que ça se passe.
01:08:35Et je trouve que si on a un nouveau logiciel,
01:08:37eh bien, ça fonctionne.
01:08:39– C'est une méthode que va mettre en place
01:08:41si vous voulez préparer votre émission
01:08:43huit jours, douze jours, quinze jours.
01:08:45– Non, non, mais Pascal,
01:08:47alors je vais vous dire…
01:08:49– Serge, pour bien préparer mon émission,
01:08:51il faut que j'aille à la montagne pendant huit jours.
01:08:53Je serai meilleur.
01:08:55– Pascal, pourquoi on ne le fait pas en dehors ?
01:08:57– Non, mais Canal, c'était particulier.
01:08:59C'était il y a vingt ans.
01:09:01Si l'exemple que vous donnez, Canal,
01:09:03l'argent coulait à flots à cette époque-là, sans doute.
01:09:05– Vous n'arrêtez pas de couper la porte à tout le monde.
01:09:07C'est quand même incroyable.
01:09:09– Pascal, pour répondre à madame,
01:09:11vous avez beaucoup encore aujourd'hui de femmes,
01:09:13et ça change tant mieux,
01:09:15vous avez beaucoup, beaucoup de femmes qui,
01:09:17en sortant de leur activité, vont aller faire du sport.
01:09:19Ce n'est pas la vérité.
01:09:21Avec ce dispositif, 65% de femmes
01:09:23dans les collectivités font du sport.
01:09:25Ce qui n'était pas le cas auparavant.
01:09:27– Je vais vous dire, moi, je prendrais d'autres mesures.
01:09:29Par exemple, pour faciliter la vie des femmes notamment,
01:09:31toutes les grandes entreprises devraient avoir une crèche.
01:09:33– Ça c'est mieux.
01:09:35– Toutes les grandes entreprises devraient avoir une crèche.
01:09:37– Ça c'est mieux.
01:09:39– Toutes les grandes entreprises devraient avoir une crèche dans l'entreprise.
01:09:41– C'est une très bonne idée.
01:09:43– J'ai soumis cette idée-là.
01:09:45– C'est une très bonne idée.
01:09:47– Paraît-il que c'est l'enfer en France.
01:09:49Parce qu'on ne peut pas le faire tellement les règles sont rudes.
01:09:51C'est un truc de fou.
01:09:53Et ça, c'est dommage.
01:09:55Parce qu'évidemment,
01:09:57ça serait très attractif pour les grandes entreprises.
01:09:59Les petites ne pourraient pas le faire, sans doute.
01:10:01Mais les grandes entreprises
01:10:03pourraient attirer, pourquoi pas,
01:10:06des jeunes femmes qui seraient intéressées.
01:10:08Parce que là, tu gagnes du temps,
01:10:10tu arrives, le bébé, le matin,
01:10:12tu vas le voir le midi, tu peux même…
01:10:14– C'est une très bonne idée.
01:10:16– Oui, mais alors, c'est l'enfer français.
01:10:18Parce que paraît-il que pour des raisons sanitaires,
01:10:20hygiènes, que sais-je…
01:10:22– Là, sur ce que vous dites,
01:10:24si jamais j'avais écouté Pierre-Paul Jacques,
01:10:26on ne ferait jamais ce qu'on a pu faire à Poissy.
01:10:28Je vous donne un petit exemple sur le logement.
01:10:30La crise du logement, prix à coût maîtrisé.
01:10:32J'impose au promoteur de mettre en place des prix
01:10:34sous le marché de 10 à 20 %
01:10:36pour les primo-accédants
01:10:38et pour les familles qui voient leurs enfants
01:10:40quitter le domicile. Pourquoi ?
01:10:42Parce que je considère que nos enfants
01:10:44n'ont pas à aller en studio à Paris
01:10:46payer une chambre.
01:10:48– Et l'immobilier, il est d'accord,
01:10:50le promoteur immobilier ? – Bien sûr.
01:10:52– Et vous avez le droit de le faire ?
01:10:54Ça ne s'est pas retoqué par un conseil d'État ?
01:10:56– Pour le coup, absolument pas.
01:10:58Je vous donne un autre exemple.
01:11:00Un plan local communal pour le cancer.
01:11:02Les gens qui ne savent pas travailler,
01:11:04ne savent pas comment reprendre des activités,
01:11:06se maquiller, se coiffer, se vêtir, etc.
01:11:08On a mis en place les captations
01:11:10du puits de carbone pour filtrer la pollution.
01:11:12Tout ça, c'est des choses qu'on peut mettre
01:11:14en place dans les collectivités
01:11:16sans attendre tout de l'État.
01:11:18Donc ces petites choses sont validées sur le terrain.
01:11:20Vous savez, comme disait Jean-Jacques Rousseau,
01:11:22les maisons font la ville, les citoyens font la cité.
01:11:241762. – Bon, si on en est rendus
01:11:26à la cité Jean-Jacques Rousseau…
01:11:28– Il faut supprimer la rue Jean-Jacques Rousseau.
01:11:30– Il faut supprimer la rue Jean-Jacques Rousseau.
01:11:32– Mais vous savez que, je fais juste une petite parenthèse,
01:11:34on est la seule ville, puisque vous et moi
01:11:36sommes nés à Nantes, où personne ne dit
01:11:38la rue Jean-Jacques Rousseau à Nantes.
01:11:40Personne. – Non.
01:11:42– Les gens disent la rue Jean-Jacques.
01:11:44– Oui. D'ailleurs, personne ne dit la place
01:11:46du maréchal Foch. Tout le monde dit la place Louis XVI.
01:11:48– Oui. Alors ça, vous parlez pour les Nantais.
01:11:50– Je parle pas pour les Nantais.
01:11:52C'est un scandale à la raison, Mme Rousseau,
01:11:54de vouloir changer à tout prix Mme Roland,
01:11:56de vouloir changer les noms.
01:11:58– Mme Rousseau… – Est-ce que vous savez
01:12:00qui était née le 9 mars 1935, rue Jean-Jacques,
01:12:06dans une mansarde au dernier étage ?
01:12:08– Votre père. – Parce qu'on n'allait pas
01:12:10dans les cliniques. – Votre père.
01:12:12– Mon père.
01:12:14– Bon, je vais à Nantes, je vous dis, je vais chez Pascal.
01:12:16– Comment ? – Je vais à Nantes, je vous dis, je vais chez lui.
01:12:18Ne dites pas ça trop, j'ai pas eu des amis à Nantes.
01:12:20– J'ai expliqué dans ce bouquin. – Vous parlez tout le temps.
01:12:22– Ah oui ? – Vous parlez de nous d'ailleurs,
01:12:24vous parlez de téléfoot, vous aviez rencontré
01:12:26– Oui, Didier Roustand qui a fait… – Vous saluez la mémoire
01:12:28de Didier d'ailleurs. – Exactement.
01:12:30Et Didier Roustand m'a présenté à l'époque, en 1988,
01:12:32sa jeune rédaction, il y avait un jeune débutant de 23 ans,
01:12:35Pascal Praud, qui était déjà insolent,
01:12:38et qui avait les mêmes lunettes.
01:12:40Je crois que vous aviez les mêmes lunettes à l'époque.
01:12:42– C'était insupportable. Il y avait Sylvaine Mignonia
01:12:44qui était là. – C'est un petit peu ça.
01:12:46Et Sylvaine était là, déjà. – Exactement.
01:12:48Et elle est toujours à TF1, Sylvaine. – Elle est toujours à TF1.
01:12:50– Et c'était une période… – Oui, il y a une salle de sport.
01:12:52– Et vous, vous étiez à Cognacjet, c'était à Cognacjet.
01:12:54– C'était à Cognacjet. Mais Bouygues, Challenger, Bouygues.
01:12:56– À Cognacjet. – C'est exactement ça.
01:12:58– Je vous assure, ceux qui ont connu Cognacjet, c'était un truc.
01:13:01Le service des sports, en 1988, il n'y avait pas de paysager.
01:13:07Et un jour, il y avait un journaliste, je ne citerai pas son nom,
01:13:10parce qu'ils revenaient tous vers 4h, 5h,
01:13:12ils déjeunaient très souvent au Basque avec Thierry Roland.
01:13:15– Ils allaient faire du sport. – Rue Malard, au Basque.
01:13:18Et quand tu revenais du Basque, je peux vous dire que…
01:13:22– J'avais les yeux qui jouaient au flic.
01:13:23– Il y avait le limoncello qui avait coulé, etc.
01:13:25– Il était chargé. – Il était 4h, 5h de la soirée.
01:13:27– Et le limoncello basque… – Il n'y avait pas de paysager.
01:13:29– Il n'était pas de la pomme.
01:13:31– Chacun avait un bureau.
01:13:33Et il y avait un journaliste, 50-55 ans, un jour, vers 5-6h,
01:13:37je rentre dans son bureau et il dormait.
01:13:42Et il se réveille, il me dit « qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ? »
01:13:47– Une bien belle époque.
01:13:49– Je vous jure que c'est vrai.
01:13:52Et ceux qui ont connu la rue Cognac-Jay comme nous,
01:13:56c'est une chance incroyable parce que c'est tellement une autre époque
01:13:59de journalisme où les journalistes ne faisaient rien.
01:14:02Il y avait un autre journaliste qui ne venait jamais à Paris.
01:14:07Et Jean-Claude Dassier apprend un jour que non seulement
01:14:11le journaliste ne vient jamais à Paris,
01:14:13mais qu'il a une confiserie dans le Nord.
01:14:17Et Jean-Claude pique une crise le matin en disant
01:14:21« comment se fait-il que ce journaliste ne soit pas là ? »
01:14:24« Appelle-le ! »
01:14:25Et nous, on était des jeunes journalistes, alors nous on bossait
01:14:27parce qu'on était pigistes.
01:14:29Et on profitait de ce système puisque les autres ne travaillaient pas.
01:14:32J'appelle ce journaliste, je lui dis « faudrait que vous veniez à Paris
01:14:35faire un sujet pour le soir. »
01:14:38Et j'entends « Micheline, les pâtes de fruits, pas dans cette boîte ! »
01:14:44C'était le folklore de TF1.
01:14:47On ferme la paranthèse. Est-ce qu'on voit le sujet de Nantes ?
01:14:50Voilà, le sujet de Nantes sur les rues sexistes.
01:14:53Voyez ce sujet de Mickaël Chaillot.
01:14:57Les pancartes sont posées.
01:14:59Comment devenir une ville non sexiste d'ici 2030 ?
01:15:03La ville de Nantes a lancé un appel aux idées dans ce quartier
01:15:07où se trouve un échangeur bus-tramway au sud de la ville.
01:15:11En résumé, ce lieu est-il conçu plus pour les hommes que pour les femmes ?
01:15:16Chaque personne féminine peut se promener tranquillement.
01:15:20Mais à partir de 18h tombée de nuit, on peut être sous la menace
01:15:24de gens qui veulent soit vol à l'arrache, à la tire ou autre.
01:15:31La réponse spontanée évoque le souci d'insécurité pour les femmes.
01:15:35Autre place où l'enquête est lancée, dans le centre-ville cette fois-ci.
01:15:39Parmi les idées souvent moquées, l'élargissement des trottoirs.
01:15:43En quoi permettrait-il de lutter contre le sexisme ?
01:15:47Permettre aux femmes de marcher ensemble et de se sentir un peu plus fortes.
01:15:51Et d'assurer une sécurité dans le sens où quelqu'un ne va pas débarquer derrière vous.
01:16:00Autre idée proposée par cette Nantes,
01:16:02à poser des pancartes sur des cafés qui accepteraient de servir de refuge en cas d'agression.
01:16:08On est loin des questions de savoir s'il faut plus de statuts féminines
01:16:12ou de noms de rues de femmes, même si ces sujets font partie de la discussion.
01:16:17C'est absolument ridicule, ça veut dire qu'il y a toujours cette volonté d'opposer les hommes et les femmes.
01:16:23Au lieu de résoudre les problèmes d'insécurité qui existent,
01:16:25et les femmes en sont souvent les premières victimes,
01:16:27on cherche des alternatives.
01:16:29Par exemple, vous aviez des parkings réservés aux femmes.
01:16:31Maintenant, on nous dit qu'on va mettre de la lumière et des trottoirs plus grands.
01:16:34Mais attendez, quelqu'un qui a un couteau, vous croyez qu'il va se dire
01:16:36« Alors là, le trottoir est un peu plus large, je ne veux peut-être embêter personne. »
01:16:39C'est ridicule et affligeant.
01:16:41Il faut chercher comment éradiquer les problèmes d'insécurité,
01:16:44et pas comment on va mettre les femmes ensemble, d'un côté, les hommes de l'autre.
01:16:47C'est affligeant, c'est ridicule.
01:16:49Moi j'ai mis du temps pour ne pas le faire.
01:16:51J'ai mis du temps à comprendre cette histoire de rue sexiste, ou moins sexiste.
01:16:55Si j'ai bien compris, ils vont élargir les trottoirs
01:16:58de manière à ce que les femmes puissent avoir suffisamment de place
01:17:01par rapport aux dealers ou à ceux qui tiennent les murs.
01:17:03C'est ça, en fait, la chose, qui est un peu plus d'espace.
01:17:06Mais il n'est pas question de s'attaquer à la délinquance,
01:17:09parce que la solution de bon sens, ce serait quand même de mettre ces délinquants en prison.
01:17:12Non, on va les laisser dans la rue, mais les femmes auront un peu plus de place.
01:17:15On organise une cohabitation délinquance et femmes.
01:17:17Ça, c'est la grande idée des mairies écolos.
01:17:19C'est surtout la honte absolue de la communication dans ce qu'elle a de pire.
01:17:25Parce que ça ne sert strictement à rien.
01:17:28Juste à faire causer, à avoir un papier dans West France,
01:17:32à faire en sorte qu'on en parle peut-être à leurs dépôts.
01:17:35Mais tout ça, ça ne sert à rien de dire.
01:17:37Elle a dit qu'elle envisageait de le faire.
01:17:39Le truc, j'ai un peu regardé de quoi il s'agissait.
01:17:41Il y a une réunion avec 25 membres du comité LGBTQ.
01:17:45Oui, un plus.
01:17:46Mais on peut parler de tout.
01:17:48Il y a trop d'hétéros blancs. Jean-Jacques Rousseau, Molière.
01:17:50On peut parler de tout, sauf de la sécurité.
01:17:53Que des hétéros blancs.
01:17:55Il y a pire.
01:17:57Il y a la place royale.
01:17:59C'est insupportable.
01:18:00La place royale pour Mme Roland, c'est insupportable.
01:18:02La colonne Louis XVI, c'est odieux.
01:18:04Et le pire, vous me laissez parler, le pire des provocations.
01:18:08Le plus grand boulevard à Nantes s'appelle le boulevard Bellamy.
01:18:12Si ce n'est pas une provocation, ça, pour la mairie de Nantes.
01:18:14Bellamy.
01:18:16C'est odieux.
01:18:18Paul Bellamy.
01:18:20C'est un maire de Nantes très célèbre, Paul Bellamy.
01:18:22Oui, mais voilà.
01:18:24Ce nom qui a été mal depuis...
01:18:26Bellamy, vous savez comment il s'appelle, le héros de mots passants?
01:18:30Bellamy, comment il s'appelle?
01:18:32Georges Duroy.
01:18:34Bravo, Georges Duroy.
01:18:36C'est un de mes livres préférés, je n'ai aucun mérite.
01:18:38Somaya Labidi.
01:18:40J'allais le dire.
01:18:42Les titres, Somaya Labidi.
01:18:44Deux jeunes interpellés et placés en garde à vue après avoir poignardé un élève dans la cour de son lycée à Bagneuillères.
01:18:54Et selon les premiers éléments de l'enquête, c'est un étudiant majeur inscrit en BTS qui a porté le coup de couteau.
01:19:00Toutefois, pour l'heure, les raisons de son geste restent inconnues.
01:19:04François Bayrou, face à deux motions de censure déposées par la France Insoumise,
01:19:08un vote sans suspense puisque seuls les écologistes et les communistes devraient les voter.
01:19:14Le groupe Yot a fait savoir dès hier soir qu'il ne les soutiendrait pas, tout comme le PS et le RN.
01:19:20Et puis, Donald Trump veut aussi prendre le contrôle de Gaza et en faire la Côte d'Azur du Moyen-Orient.
01:19:26Déclaration du nouveau locataire de la Maison Blanche alors qu'il recevait hier Benjamin Netanyahou.
01:19:30Une proposition qui, selon le Premier ministre israélien, pourrait changer l'histoire.
01:19:36Salut mon ami Jean Dalryck, merci Somaya qui habite Noirmoutier, qui va reprendre bientôt son rôle titre à la comédie française.
01:19:44En tout cas, on l'attend depuis de nombreuses années. Il pourrait reprendre Don Juan, notamment Jean Dalryck.
01:19:48Mais il dit, j'aime beaucoup Vincent Herouët, mais je cherche toujours.
01:19:52Il a vu un million de victimes tuées en Ukraine, victimes civiles, victimes militaires, victimes russes, victimes ukrainiennes.
01:19:58Et il vous pose la question.
01:20:00On ne sait pas exactement parce que les deux états-majors, évidemment, mentent effrontément sur leurs pertes.
01:20:04C'est une estimation qui avait été publiée il y a déjà quelques mois dans le Wall Street Journal,
01:20:08qui avait été faite avec du renseignement américain qui paraissait crédible.
01:20:12Et ils mettaient en vrac un million de morts et de blessés, avec évidemment une plus forte proportion de russes que d'ukrainiens tués au combat.
01:20:22Bon, Karl-Oliv, c'est quoi votre avenir politique ?
01:20:26Moi, le fait d'être utile. Je suis très heureux de venir sur votre plateau.
01:20:30Je suis très heureux d'avoir repris la présence du groupe d'amitié France-Espagne.
01:20:32Je suis très heureux d'être à la tête du cercle d'études Ville et banlieue.
01:20:38Mais au fond, c'est quoi ? Par exemple, en 2017, vous serez où ? Vous serez avec qui ?
01:20:42Je serai sur le chemin en train de travailler, mais vraiment.
01:20:46Mais avec qui vous serez ?
01:20:48Je ne sais pas.
01:20:50Qui va porter les idées que vous avez ?
01:20:52J'espère qu'on arrivera à faire une espèce de cause commune avec des forces vives comme M. Darmanin, M. Retailleau, M. Philippe, M. Lysnard.
01:21:00Je pense que si jamais on ne comprend pas cela, alors au deuxième tour, on signe tout de suite.
01:21:04Vous voyez ce que je veux dire ?
01:21:06C'est-à-dire un grand taxe commun avec la Macronie républico-macronique ?
01:21:14Non, non, non.
01:21:16C'est marrant, à chaque fois que vous dites le mot Macron ou Macroniste, il y a une espèce de vomi qui sort de vos bouches.
01:21:22Pascal, ce n'est pas possible, ça.
01:21:24Franchement, ne dites pas ça.
01:21:26Là, ce n'est pas gentil.
01:21:28C'est le sentiment que vous me donnez.
01:21:32Un républicain macroniste, ce n'est pas une insulte d'être macronien.
01:21:36Je ne suis pas de ceux qui vont tirer sur l'ambulance ou aller défourailler comme M. Philippe dans le vieux fusil, sous prétexte que j'ai une amitié pour le président de la République.
01:21:44Alors ça, très peu pour moi.
01:21:46Dites-moi, qui va porter selon vous ?
01:21:50Est-ce que M. Retailleau pourrait porter ces idées-là ?
01:21:52Pourquoi pas ?
01:21:54Je pense qu'il faut qu'on parle du quoi avant le qui.
01:21:56Oui, mais je pense qu'il faut qu'on parle du quoi avant le qui.
01:21:58Je pense qu'il faut absolument aller sentir le cul des vaches sur le terrain, plus que jamais, pour voir ce que souhaitent effectivement les Français.
01:22:04C'est comme ça que ça va se passer, et c'est comme ça que ça se passe dans nos collectivités, et c'est comme ça que ça se passe dans les mairies.
01:22:10M. Retailleau a présidé un conseil général avant de présider le conseil régional pendant de très longues années, avant de devenir ministre.
01:22:16Le chef de l'État, lui, n'a jamais été élu.
01:22:18Oui, mais enfin, il y a beaucoup de personnes.
01:22:20Donc l'expérience du terrain est plutôt du côté de M. Retailleau.
01:22:24C'est exactement ce que je veux dire.
01:22:26Je pense que les gens de la société civile sont des très grands spécialistes.
01:22:30De temps en temps, c'est bien qu'ils viennent aussi avoir des codes de terrain.
01:22:33Élixir de Jouvence, un bouquin à rigole de bois.
01:22:36Exactement, d'abord.
01:22:38D'abord, je vous aime beaucoup.
01:22:40Voilà.
01:22:41Parce que je sais votre engagement.
01:22:43Moi aussi.
01:22:44Oui, mais ce que vous faites, peu de gens pourraient le faire.
01:22:46Parce que vous étiez à un poste à Canal, où effectivement vous étiez dans le management et vous gagnez bien votre vie.
01:22:53On ne peut pas dire que vous avez fait le choix de mieux gagner votre vie avec la politique.
01:22:58Et vous faites une chose qui mérite notre respect, c'est que vous vous engagez.
01:23:03C'est-à-dire que vous allez sur le terrain, vous allez parler aux gens, vous êtes sur les marchés, etc.
01:23:07Et moi, je n'ai jamais fait ça de ma vie.
01:23:09Donc je peux être admiratif des hommes politiques qui s'engagent.
01:23:11Et s'il n'y avait que des gens comme nous autour de la table, la politique n'avancerait pas beaucoup.
01:23:15Éric Nolot avec ses chats en train de lire ses bouquins.
01:23:17Non, mais c'est vrai.
01:23:19Sarah Salmane en train d'acheter des poubelles à 2 euros.
01:23:21Non, mais c'est vrai.
01:23:22Ça mérite notre respect.
01:23:23L'engagement mérite notre respect.
01:23:25Voilà.
01:23:26Et puis, c'est vrai qu'après, l'agression, elle peut être vive.
01:23:30Mais je sais que vous avez du répondant.
01:23:3221,90 euros.
01:23:33Une petite dédicace au pincerai à Poissy dimanche.
01:23:35Eh bien, nous irons à Poissy dimanche.
01:23:37Édition Faya.
01:23:39Je remercie Thibaut Malfroy à la réalisation.
01:23:42Alice Maillet qui était à la vision.
01:23:45Je n'ai pas dit Malfroy.
01:23:47Ce n'est pas le héros de Malfoy.
01:23:51Thibaut Malfroy, bien sûr.
01:23:53Alice Malet qui était là.
01:23:55Noah était au son.
01:23:57Merci à Marine Lanson.
01:23:58Et puis, c'est l'anniversaire de Liam Geeg aujourd'hui, qui travaillait avec nous et qui nous a apporté des croissants pour son anniversaire.
01:24:05Parce qu'il y a quand même des gens qui pensent à nous.
01:24:07Vous en fichez.
01:24:08Vous n'apportez jamais un cadeau.
01:24:09Rien du tout.
01:24:10Merci, Olivier.
01:24:11Vous vous sentez bien avec nous ?
01:24:13Très bien.
01:24:14Il y a Vincent qui me persécute un peu.
01:24:17Merci, Sarah.
01:24:19Vous n'avez pas assez parlé aujourd'hui.
01:24:21Parce que j'aime quand vous parlez de votre vie.
01:24:23Et je sais que les téléspectateurs sont sensibles à ça.
01:24:26Jean-Marc Morandini, dans une seconde.
01:24:29À ce soir.