L'Heure des Pros (Émission du 05/11/2024)

CNEWS

Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Transcript

00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNew jusqu'à 10h30 ce matin.

00:00:08Toutes choses égales par ailleurs, Donald Trump est à l'Amérique, ce que Marine Le Pen est à la France.

00:00:13L'un et l'autre concentrent les rejets de la classe médiatique dirigeante, intellectuelle, artiste, journaliste, universitaire.

00:00:21Vous trouverez peu de personnalités pour soutenir Trump aux USA ou Le Pen en France,

00:00:27à la différence que les milieux économiques sont plus enclins sans doute à écouter Donald Trump à New York que Marine Le Pen à Paris.

00:00:34Voici pourquoi cette élection est si intéressante pour nous.

00:00:37Elle envoie un signal.

00:00:39Soit Trump est élu et le tout sauf Trump, qui est aussi le tout sauf Le Pen comme on l'a vu en juin

00:00:47quand des candidats LR préféraient la France Insoumise au Rassemblement National.

00:00:51Soit donc Trump est élu et ce tout sauf Trump est inefficace pour empêcher son élection à la Maison Blanche.

00:00:58Soit il est battu et la force du rejet, la puissance de la répulsion, la crainte de la dangerosité l'emporte sur tout,

00:01:07même sur une candidate, Kamala Harris, qui ne convainc pas forcément.

00:01:11Mais peu importe, le tout sauf Trump est plus fort, il balaye tout.

00:01:16Je pense que cette élection exercera une influence sur les Français, sur leur psychologie, sur leur vote qui cède en deux ans.

00:01:23Et si l'élection américaine présageait du résultat de l'élection présidentielle française ?

00:01:29Voici un des intérêts du scrutin du soir et nous allons en parler ensemble à 9h01.

00:01:35Chanel Ousto avance là.

00:01:47Bonjour Pascal, bonjour à tous.

00:01:50Aux Etats-Unis, place au vote Donald Trump ou Kamala Harris.

00:01:54Les Américains sont appelés aux urnes aujourd'hui pour élire leur nouveau président.

00:01:58L'issue d'une élection américaine a rarement été aussi incertaine.

00:02:02Et pour son tout dernier meeting, Donald Trump était dans le Michigan il y a encore une heure à peine.

00:02:07Et devant ses partisans, il a promis de mener l'Amérique vers de nouveaux sommets. On l'écoute.

00:02:12Avec votre vote demain, nous pourrons résoudre tous les problèmes auxquels notre pays est confronté

00:02:18et mener l'Amérique et le monde vers de nouveaux sommets de gloire.

00:02:21Pensez à cette déclaration, comme elle est belle.

00:02:24De nouveaux sommets de gloire, voilà ce qui va se passer.

00:02:29En France, le principal suspect dans l'attaque ultra-violente du RER est toujours en garde à vue.

00:02:35Ce matin, il s'en est pris à un groupe d'adolescents à coups de hache.

00:02:39Quatre mineurs ont été blessés, dont deux grièvement.

00:02:42Les faits sont probablement liés à une rivalité entre deux bandes de Seine-et-Marne.

00:02:46L'une d'Osoir-la-Ferrière et l'autre de Roissy-en-Brie.

00:02:49Face à cette ultra-violence, Bruno Rotaillot et Didier Migaud sont attendus à Marseille vendredi.

00:02:55C'est le premier déplacement commun du ministre de l'Intérieur et du garde des Sceaux.

00:03:00Les deux hommes mettent leurs différents de côté pour présenter ensemble un plan d'action contre le trafic de drogue.

00:03:05Un projet de loi devrait également voir le jour dans la foulée.

00:03:08Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Patrick.

00:03:10Je vous remercie grandement Shannam.

00:03:12Bonjour à Charlotte Dornelas, à Vincent Herouette, qui évidemment va nous donner son pronostic et son analyse.

00:03:20Bien évidemment, il a une boule de cristal.

00:03:24Eric Revelle, que vous connaissez, qui a longtemps été sur une chaîne concurrente.

00:03:29Joseph Massé.

00:03:31Ah mais moi j'ai toujours le droit à ma médaille quand je viens.

00:03:35Vous voulez pas que je vous dise que vous êtes le futur maire de la Coirde ?

00:03:39Il faut bien que je vous présente différemment.

00:03:43Joseph Massé-Scaron, qui est la Coirde à l'île de Ré, bien sûr.

00:03:48Joseph Massé-Scaron, qui est là, et puis notre ami Gautier Lebret, qui est également là ce matin.

00:03:54Je pense à nos amis d'Europe 1, je leur dis, j'ai une image à vous proposer,

00:03:58donc c'est toujours plus difficile en radio, mais vous avez vu le coup de foudre ?

00:04:03Ce qui s'est passé au Pérou, ce qu'est la foudre parfois ?

00:04:06La foudre, lorsqu'elle s'abat, c'est sur un stade de football, c'est sidérant.

00:04:11Regardez, hop, vous avez vu ça ? Moi j'avais jamais vu ça.

00:04:14Et c'est pour ça que je trouve que c'est une image tellement forte que j'ai voulu vous la montrer.

00:04:18C'est la foudre.

00:04:19Aux auditeurs d'Europe 1, tous les joueurs tombent.

00:04:21Bien sûr.

00:04:23On va la revoir.

00:04:25Vous savez, ces phénomènes naturels, on les connaît parfois finalement assez mal,

00:04:29puisque la foudre tombe sur un terrain de football, hop, c'est incroyable.

00:04:35Ça c'est la nature, madame, messieurs.

00:04:37C'est la nature, elle est plus forte que nous.

00:04:39Certains se relèvent.

00:04:41Certains se relèvent, oui.

00:04:42Certains se relèvent, évidemment, ils ne sont pas morts.

00:04:44Il y en a un, apparemment.

00:04:46Donc ça s'est passé au Pérou, elle s'est abattue en pleine rencontre dimanche au stade.

00:04:53Cinq joueurs ont été immédiatement transportés à l'hôpital national,

00:04:57dont le latéral Djugo Hugo de la Cruz Meza, déclaré mort.

00:05:02Oui, il y a un mort.

00:05:03Le gardien de but se trouverait également dans un état critique en raison de graves brûlures,

00:05:08tandis que trois autres joueurs de 16 à 24 ans auraient subi que des blessures légères.

00:05:13En réaction, les autorités légales ont exhorté les organisateurs à prendre des précautions

00:05:16face aux conditions météorologiques défavorables pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.

00:05:20Une alerte orange avertissant de possibles conditions météorologiques.

00:05:23Regardez encore cette image, je trouve que ça fait partie...

00:05:26C'est Marine Lanson, pour tout vous dire.

00:05:29La célèbre, avec qui nous travaillons depuis 2016, ensemble.

00:05:34C'est elle qui a vu cette image.

00:05:36Et elle m'a dit effectivement...

00:05:38Elle m'a étonné.

00:05:40Et je vous proposais donc de commencer par cette image.

00:05:43Bon, les États-Unis.

00:05:44D'abord, est-ce que vous êtes d'accord avec ce que j'ai dit ?

00:05:46Est-ce que vous trouvez que c'est un signal qui est envoyé à la France ou pas ?

00:05:49Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec moi.

00:05:51Non, mais sur le parallèle, Marine Le Pen et Donald Trump.

00:05:53Marine Le Pen, c'est l'anti-Trump dans la stratégie.

00:05:56Elle n'aurait jamais fait le capitole.

00:05:58Elle n'insulte pas ses adversaires.

00:05:59Ça n'a rien à voir.

00:06:00Vous êtes trop fin, trop subtil.

00:06:02C'est-à-dire que c'est un signal...

00:06:04Non, mais au-delà de tout, c'est un signal.

00:06:07Est-ce que vous êtes d'accord pour dire que c'est un signal ?

00:06:09Que les Français pourront l'interpréter comme un signal ?

00:06:11Est-ce que ça peut avoir une influence ?

00:06:13Oui ou non ?

00:06:14Ça l'était en 2016, si je puis me permettre.

00:06:17Charlotte Dornelas.

00:06:18On n'avait pas beaucoup d'amis la première fois.

00:06:20Il avait été élu et ça a...

00:06:22C'était moins fort.

00:06:23Le tout, sauf Trump, aujourd'hui, est plus fort qu'en 2016.

00:06:26Prenez le Brexit, si vous préférez.

00:06:28Parce qu'en 2016, personne ne croyait à sa victoire.

00:06:30Oui, personne ne croyait à sa victoire.

00:06:31Il n'était absolument pas donné vainqueur par...

00:06:33La campagne est plus rude, sans doute, qu'en 2016 aussi.

00:06:36Elle est plus rude, précisément, parce qu'il l'a déjà été.

00:06:38Il y a certaines attaques aussi qui prennent probablement moins

00:06:41qu'elles ne peuvent prendre quand la personne n'est pas élue.

00:06:43Mais le Brexit...

00:06:44Prenez le Brexit, si vous voulez.

00:06:46C'est inimaginable que le Brexit l'emporte une première fois.

00:06:50Et alors encore moins une deuxième fois.

00:06:51Souvenez-vous, on disait, on va voter, c'est bon.

00:06:53Ils ont eu le temps de se calmer, de réfléchir un peu.

00:06:56Et là, ça ne passera pas.

00:06:57Et puis, c'est repassé une deuxième fois.

00:06:58Donc, c'est...

00:06:59Tout dépend si Trump gagne ou...

00:07:01Voilà.

00:07:02S'il gagne, oui, bien sûr, ça aura des conséquences.

00:07:04Non, mais dans les deux cas.

00:07:05Ah non, c'est...

00:07:06Dans les deux cas, c'est sûrement...

00:07:07Non, c'est différent.

00:07:08C'est beaucoup plus fort s'il gagne.

00:07:09Parce que s'il gagne, ça veut dire que le fait que les establishments,

00:07:12les artistes, les stars...

00:07:14Les 200 artistes qui soutiennent Kamala Harris,

00:07:18tout ça, ça n'aura servi à rien.

00:07:20C'est ça ce que ça signifie.

00:07:21Oui, c'est comme ça, bien sûr.

00:07:22Oui, s'il gagne, s'il gagne.

00:07:24Mais s'il perd, je ne suis pas sûr que ce soit...

00:07:27Non, s'il gagne, ça va quand même, je pense...

00:07:29Éric Revelle.

00:07:30Contenir la vague woke qui est en train de déferler sur les Etats-Unis,

00:07:34même si elle est un peu en retrait.

00:07:35Mais Pascal, bien que ce soit un angle intéressant, c'est insuto.

00:07:40Non, moi, je trouve que ce n'est pas du tout la même stratégie.

00:07:42Marine Le Pen...

00:07:43Non, mais attendez, je vais défendre mon petit argument, M.Propos.

00:07:46Oui, vous êtes trop loud, trop subtil.

00:07:48Marine Le Pen, elle fait tout pour être normalisée, normalisée.

00:07:52Trump, il fait tout pour être extrémisé.

00:07:55Il est plus proche d'un Mélenchon que d'un Le Pen dans la stratégie.

00:07:58Moi, je trouve aussi.

00:07:59Maintenant, ça peut faire sauter une barrière psychologique, peut-être.

00:08:02C'est ça que vous voulez dire.

00:08:03Oui, c'est un...

00:08:05C'est un message, j'ai parlé de psychologie, bien sûr.

00:08:08C'est un signal.

00:08:09Si il est battu, ça veut dire que Marine Le Pen ne doit pas se présenter en 2027.

00:08:12Je pense que s'il est battu, c'est aussi un signal.

00:08:15Ça veut dire que le tout sauf Trump fonctionne comme le tout sauf Le Pen fonctionne.

00:08:19Il y a eu un signal exactement au mois de juin.

00:08:21C'est important.

00:08:22Mais bon.

00:08:23Maître, on se tourne vers vous.

00:08:25Oui, je ne sais rien.

00:08:26Je dirai tout.

00:08:27Et vous ne serez pas notre Paco Rabanne, je le sais.

00:08:30Non, mais vous avez raison sur le fait que c'est effectivement un référendum pour ou contre Trump.

00:08:34On a compris que la faiblesse de Kamala Harris est patante.

00:08:38Elle est même...

00:08:40C'est un grand vide.

00:08:42Et vous avez raison aussi sur le fait qu'en 2024, comme en 2020,

00:08:47l'establishment vote de manière massive contre Trump.

00:08:53En 2020, ça avait été encore plus voyant.

00:08:55Ça avait été encore plus net.

00:08:57Notamment avec toute l'histoire autour de l'ordinateur du fils de Biden.

00:09:03Et avec l'espèce de prise de position générale qu'avaient prise 60 anciens patrons du renseignement

00:09:08pour dire que Trump était un agent finalement des Russes.

00:09:12Ça avait vraiment été un tir de barrage terrible.

00:09:14Tout ça était bidon quand même.

00:09:15On l'a découvert.

00:09:16Et donc ça a renforcé encore le sentiment qu'ont les Américains d'être manipulés par un establishment.

00:09:21Et on se retrouve aujourd'hui avec ce truc qui explique pourquoi l'affrontement est si dur.

00:09:26C'est que chaque camp est convaincu que c'est la dernière occasion qu'il lui est donnée de juguler la menace.

00:09:32Les uns, c'est la démocratie qui est en danger.

00:09:34Et pour les autres, ce sont les libertés.

00:09:36Pour les Trumpistes, c'est les libertés.

00:09:38C'est l'État profond qui veut vraiment les émasculer.

00:09:41Je salue notre ami Philippe Devilliers qui bat des records d'audience chaque samedi.

00:09:48Chaque vendredi.

00:09:50Chaque vendredi.

00:09:51Chaque vendredi sur Europe 1.

00:09:52Avec notre ami Éliott Deval qui écrit une mémoricide.

00:09:56J'ai envie de dire que je lui fais peut-être plus confiance à lui dans ses analyses politiques modestement qu'à vous.

00:10:02Et il m'envoie un petit message.

00:10:04Il dit que c'est bien vu justement de faire ce parallèle entre Marine Le Pen et Trump.

00:10:12C'est le problème de la droite en France.

00:10:14Peut-être est-il plus au contact des Français.

00:10:18Je disais que vous étiez trop subtil dans vos analyses.

00:10:20Peut-être que vous êtes effectivement dans vous-même appartenez à l'établi Schman.

00:10:26Les attaques à Dominem.

00:10:33Ce qui m'intéresse.

00:10:34On va voir un sujet d'Augustin Donadieu.

00:10:36Il y a deux choses qui m'interpellent ce matin qui me font dire que Trump a des chances importantes de gagner.

00:10:40D'abord les bookmakers.

00:10:42Ce n'est pas rien.

00:10:43Tous les bookmakers voient Trump gagner dans des proportions assez importantes.

00:10:48Vrai ou pas ?

00:10:49Oui c'est vrai.

00:10:50Mais Las Vegas ne fait pas la politique américaine.

00:10:54Je suis d'accord avec vous mais c'est un signal.

00:10:57C'est un signe.

00:10:58Plus qu'un signal d'ailleurs.

00:10:59Non ?

00:11:00Oui c'est vrai.

00:11:01Vous avez raison.

00:11:02C'est un fait relevé.

00:11:03Mais en même temps je voudrais dire que Mouding aussi vote Trump.

00:11:08Mouding.

00:11:09Vous savez l'hippopotame.

00:11:10Le bébé hippopotame qui est en Thaïlande la star des réseaux sociaux.

00:11:13En lui représentant les deux sexuels.

00:11:15L'une avec Trump.

00:11:16L'autre avec Harris.

00:11:18Et l'hippopotame a voté Trump.

00:11:20C'est un noté aussi.

00:11:23Et la deuxième chose c'est que l'élection va se jouer sur 7 swing states.

00:11:30Comment dire ?

00:11:317.

00:11:32Pennsylvanie.

00:11:33Caroline du Nord.

00:11:34Géorgie.

00:11:35Michigan.

00:11:36Arizona.

00:11:37Wisconsin.

00:11:38Et le Nevada.

00:11:39Ça c'est les 7.

00:11:41Nous sommes d'accord.

00:11:42Sur ces 7 swing states, dans 5, les sondages donnent Trump vainqueur.

00:11:52Vrai ou faux ?

00:11:54Vrai.

00:11:55Mais c'est trop serré pour être vraisemblable.

00:11:57C'est la grande angoissance.

00:11:59Cette fin de campagne c'est un truc assez extraordinaire.

00:12:01C'est que tous les sondages disent c'est ultra ultra ultra serré.

00:12:05En fait quand vous regardez comment sont faits les sondages,

00:12:07on se rend compte d'abord qu'ils se sont plantés en 2020 lourdement.

00:12:10Jamais ils se sont plantés aussi lourdement qu'en 2020.

00:12:135 points d'écart pratiquement entre Biden et le score annoncé de Biden et la réalité.

00:12:18C'est-à-dire qu'ils l'avaient vraiment surestimé.

00:12:20Pourquoi ils l'ont surestimé ?

00:12:21Parce qu'ils ont sous-estimé le vote des blancs non-diplômés

00:12:24ou la participation des femmes noires de moins de 40 ans, etc.

00:12:31C'est très compliqué.

00:12:32Et puis surtout, ça s'est joué à 10 000 voix près par exemple dans les États.

00:12:37Et dans les swing states, ils donnent tous pratiquement l'égalité avec un petit avantage à Trump.

00:12:41Mais ça ne veut rien dire.

00:12:44Et donc la grande angoisse des sondeurs depuis 48 heures c'est de dire

00:12:48mais finalement il y aura peut-être un écart beaucoup plus large

00:12:51et à ce moment-là on nous accusera d'avoir manipulé l'élection

00:12:54en disant que ça allait être très serré pour mobiliser le camp électoral.

00:12:58Et donc on nous accusera de complot et donc on délégitimera le résultat.

00:13:02C'est n'importe quoi.

00:13:04Les hommes noirs et latinos qui sont très attachés à leur foi

00:13:12semblent pour la première fois se tourner vers les républicains

00:13:16parce qu'ils ont peur du wokisme de Kamala Harris.

00:13:18Vrai ou faux ?

00:13:19Faux.

00:13:20C'est faux.

00:13:22En fait, je suis en train de chercher le chiffre exact.

00:13:25Le soutien massif qui était à 92% autrefois pour les démocrates s'est étiolé.

00:13:32Parce que les gens se rappellent que sous Biden, l'inflation, etc.

00:13:36Les résultats n'étaient pas au rendez-vous.

00:13:38Et que sa politique vis-à-vis des minorités n'était pas aussi ardente qu'il l'avait promis.

00:13:43Donc le vote s'est étiolé de 23%.

00:13:45Je pose ma question différemment.

00:13:48Est-ce que Mme Harris est perçue comme anti-chrétienne ?

00:13:52Vrai ou faux ?

00:13:53Je ne sais pas.

00:13:57Ce qui est clair, vous avez tout à fait raison tout à l'heure de le dire,

00:14:02c'est un référendum pour ou contre Trump.

00:14:04Mais il y a aussi un vote anti-woke.

00:14:07C'est-à-dire que le problème de la droite en France est là.

00:14:11C'est-à-dire qu'à force d'être exaspéré par le discours lénichéant de l'entourage,

00:14:18de l'establishment américain, de l'entourage de Kamala,

00:14:22son discours à elle qui est complètement vide à un point qui est inimaginable,

00:14:26par provocation on se dit que Trump finalement n'est pas si mal.

00:14:30Il nous venge de tout le politiquement correct.

00:14:33Et donc on aime bien Trump.

00:14:36Mais c'est quand même passé par profits et pertes,

00:14:39les problèmes qu'il lui a soulevés,

00:14:41notamment la guerre commerciale qu'il va faire aux Chinois et donc aux Européens,

00:14:44les quelques Foucades qu'on aura un tort de négliger, de sous-estimer, etc.

00:14:52L'avenir est partout.

00:14:53Eric Crevel ?

00:14:54Moi je pense que Trump, s'il est réélu, pour nous il y a un avantage fort.

00:14:59Je le redis parce que, maître, expert, Hervouet, Foucade, le soulier...

00:15:03Ne vous moquez pas.

00:15:04Je ne me moque pas, au contraire, je vous rends hommage.

00:15:06C'est que cette vague woke qui est en train d'emporter tellement de débats en France

00:15:10et qui est en train de nous submerger quelques années plus tard,

00:15:13elle risque de trouver un point d'arrêt avec la réélection de Trump.

00:15:17Maintenant sur les sondages, méfiez-vous quand même d'une chose, Pascal.

00:15:20C'est que dans les swingsteads dont vous parlez,

00:15:22il y a un ou deux points suivants pour Harris ou pour Trump.

00:15:26Mais tous les sondeurs vous disent, ne vous énervez pas,

00:15:28la marge d'erreur c'est 2-3 points.

00:15:30Donc en réalité l'écart qu'il y a entre Harris et Trump,

00:15:34il est mangé par la marge d'erreur, c'est ça qu'il faut voir.

00:15:37Et puis là ce qui est en train de monter, je ne sais pas si vous avez noté,

00:15:40alors je fais attention aux commentaires que j'entends sur des médias français

00:15:44qui sont tous pro-Harris comme d'habitude parce qu'ils pensent qu'il y a...

00:15:47Ah non mais ça va au-delà.

00:15:48Non mais qu'il y a la côte Est qui vote et la côte Ouest.

00:15:52C'est que là on est en train de nous vendre l'idée qu'il y a un vote caché des femmes

00:15:56et comme les femmes votent plutôt démocrate,

00:15:58en fait là on est en train de nous vendre l'idée que Harris va l'emporter

00:16:01grâce au vote caché des femmes.

00:16:03Oui on parle de ça maintenant, on parle de ça.

00:16:05J'ai connu un candidat qui disait qu'il y avait un vote caché,

00:16:07il était tellement caché qu'il...

00:16:08Maintenant moi j'ai une petite info, alors je ne sais pas si elle se vérifiera ou pas,

00:16:11parce que j'ai une petite info, je ne sais pas si elle se vérifiera ou pas,

00:16:13c'est qu'à New York, ville démocrate par essence, submergée par l'immigration,

00:16:18le maire démocrate de New York qui est en rupture de banc avec le parti démocrate,

00:16:23à New York, Trump serait en tête.

00:16:25Oui.

00:16:26D'après les votes...

00:16:28À New York il est sous-directeur.

00:16:30Alors je ne sais pas s'il y aura un raz-de-marée,

00:16:32on ne sait même pas si on aura le résultat demain Pascal.

00:16:34On ne l'aura pas.

00:16:36On n'en sait rien.

00:16:38Ni demain, ni après-demain, ni dans une semaine.

00:16:40Mais vous n'en savez rien.

00:16:42Sauf s'il y a un raz-de-marée que personne n'a vu venir.

00:16:44Vous ne savez rien.

00:16:46C'est le plus probable.

00:16:48On ne le saura pas.

00:16:49Demain il y a déjà une armée d'avocats qui est en train de batailler

00:16:53sur les votes préalables, les votes par anticipation,

00:16:57pour discrètement dénoncer tel ou tel, etc.

00:17:00En plus vous savez que le dépouillement prend toujours des heures et beaucoup de temps.

00:17:04Mais là, vous allez avoir une contestation systématique.

00:17:07Rappelez-vous la dernière fois, en Arizona, ça s'est joué à 10 000 voix.

00:17:11L'élection présidentielle s'est jouée ici et là à 10 000 voix près.

00:17:15Et donc vous aurez énormément de batailles.

00:17:18Il y a Elon Musk aussi, dont on n'a pas beaucoup parlé.

00:17:20Mais c'est vrai qu'il y a quelque chose d'agaçant dans la presse française,

00:17:24jusque dans les bandes annonces des grandes émissions.

00:17:28C'est un peu agaçant.

00:17:29Dans les lancements.

00:17:30Les lancements aussi sont complètement biaisés.

00:17:32Vous parliez...

00:17:34C'est les médias.

00:17:35Oui, c'est les médias.

00:17:37La cooptation.

00:17:38Quand le service public fait une émission sur Trump en disant le grand retour du fascisme.

00:17:43J'ai pas vu ça.

00:17:44Ah si, France 5.

00:17:46Ah non mais France 5, c'est une oeuvre d'art, l'émission du soir.

00:17:51C'est pas l'émission du soir, c'est une oeuvre d'art.

00:17:53Charlotte qui a peu parlé.

00:17:55Non mais j'écoute les pros.

00:17:56Charlotte.

00:17:57Non mais c'est une oeuvre d'art.

00:17:59C'est ce soir.

00:18:00Non là je crois que c'était l'émission de Thomas Guénardoff.

00:18:03Oui.

00:18:04C'est politique.

00:18:05Charlotte qui a peu parlé.

00:18:06Non mais moi je connais très mal les Etats-Unis.

00:18:07Donc je vais pas faire des grandes théories.

00:18:09Mais simplement j'observe.

00:18:10Nous on les connaît très bien.

00:18:11Mais c'est pour ça que je vous écoute.

00:18:13On a vécu là-bas.

00:18:15Un mois moins.

00:18:16Ce que je remarque c'est qu'il y a des sujets qui pourraient nous concerner, nous directement.

00:18:20Ou alors on analyse les raisons pour lesquelles les Américains votent.

00:18:23Ou alors on analyse ce qui pourrait nous concerner.

00:18:25Donc la question économique et la question internationale.

00:18:27Et que rien de tout ça n'est fait.

00:18:29Et que s'il y a bien une chose qui est vraie dans votre édito.

00:18:31Parce que si la droite voit en Trump le rempart contre le wokisme.

00:18:34Tout le reste de l'establishment, mais français cette fois-ci.

00:18:38Voit en Kamala Harris le rempart contre le fascisme.

00:18:41De manière bien plus caricaturale encore que la droite me semble-t-il.

00:18:44Et donc ils ne vivent que pour leurs mêmes obsessions.

00:18:46Ils ne vivent l'élection américaine qu'avec leurs obsessions françaises.

00:18:49Je partage assez votre avis.

00:18:51Alors je voudrais qu'on voie quand même cette campagne hors normes.

00:18:53Parce qu'on n'a pas eu de sujet.

00:18:54Et après je donne la parole évidemment à Joseph Massé-Scarron.

00:18:56C'est un sujet d'Augustin Donadieu.

00:18:58Qui nous rappelle quand même cette campagne dite hors normes.

00:19:00Mais à chaque fois on dit que c'est une campagne hors normes.

00:19:02A chaque fois on dit que c'est historique.

00:19:04Je vous assure on pourrait reprendre.

00:19:06L'Amérique est divisée aussi.

00:19:07L'Amérique est divisée oui.

00:19:08C'est la guerre de succession quand même.

00:19:09Face à face ou dos à dos.

00:19:10Oui.

00:19:14Avec des bandeaux que vous faisiez.

00:19:16Percutant.

00:19:17Percutant.

00:19:18L'Amérique face à face.

00:19:19Dans un jour Pascal Praud arrêtera de se foutre de moi.

00:19:21Mais attendez.

00:19:22C'est le concept de l'émission.

00:19:23Mais c'est chacun pour soi.

00:19:24Alors c'est pour ça que oui.

00:19:25Mais pas du tout.

00:19:26Est-ce qu'on peut écouter ce sujet d'Augustin Donadieu ?

00:19:31Nous sommes en mai 2024.

00:19:33Pour la première fois dans l'histoire des Etats-Unis.

00:19:35Un candidat alors en pleine campagne présidentielle.

00:19:38Est reconnu coupable de 34 chefs d'accusation.

00:19:45Un mois plus tard, le 27 juin, Donald Trump affronte Joe Biden

00:19:51lors d'un débat historique qui réunit près de 50 millions d'Américains.

00:19:55Entre absence et bégaiement, le président sortant,

00:19:59âgé de 81 ans, apparaît extrêmement affaibli.

00:20:02Ce sera son dernier débat télévisé.

00:20:04Deux semaines plus tard, le 13 juillet 2024,

00:20:07Donald Trump échappe à la mort.

00:20:09Un tireur positionné sur les toits ouvre le feu

00:20:12et le touche à son oreille en plein meeting.

00:20:19Le point levé avec le visage en sang,

00:20:21cette photo du candidat républicain fera le tour du monde.

00:20:24Deux jours après, surfant sur cette tentative d'assassinat,

00:20:27Donald Trump préapparaît au Congrès républicain,

00:20:30pansement à l'oreille, il est acclamé.

00:20:36Constatant sa chute dans les sondages

00:20:38et face aux voix qui s'élèvent contre sa candidature,

00:20:40Joe Biden se retire au profit de sa vice-présidente Kamala Harris,

00:20:44investie par les démocrates le 22 août dernier.

00:20:56Le 10 septembre, les deux candidats s'affrontent

00:20:58lors d'un débat suivi cette fois-ci

00:21:00par près de 70 millions d'Américains.

00:21:03J'ai failli me faire tuer d'une balle dans la tête

00:21:06à cause de la manière dont ils parlent de moi.

00:21:09Son ancien conseiller en sécurité dit qu'il est dangereux

00:21:13et qu'il n'est pas prêt au poste.

00:21:18Le 15 septembre, Donald Trump échappera

00:21:20à une deuxième tentative d'assassinat sur son terrain de golf.

00:21:23Le tireur embusqué sera arrêté quelques minutes plus tard par les autorités.

00:21:27Mais constatant dans les sondages la montée de sa rivale,

00:21:30Donald Trump enchaîne depuis lors les coups médiatiques.

00:21:33Un jour en équipier chez McDonald's,

00:21:35un autre en éboueur dans un camion poubelle à son nom.

00:21:38Les sondages donnent aujourd'hui les deux candidats au coude à coude.

00:21:42L'issue du scrutin est donc, à l'image de la campagne,

00:21:45totalement imprévisible.

00:21:47Il y a un côté Trump 2 comme Rocky 2.

00:21:50Je ne sais pas si les Américains aiment les retours, les comebacks, les combattants.

00:21:54Oui, les combattants.

00:21:56Ils n'élisent pas le premier de la classe.

00:21:59Ils élisent le commandant en chef.

00:22:02Ils choisissent l'homme qui va réellement...

00:22:07Ils n'élisent pas un prix de vertu.

00:22:09On n'est pas dans une espèce de concours de beauté à la française.

00:22:12Vous voulez dire que nous, on a une tendance à élire le premier de la classe ?

00:22:15Évidemment.

00:22:16Nous, Trump aurait été mis hors jeu depuis longtemps.

00:22:19Le capitol, ça l'aurait mis hors jeu définitivement.

00:22:22Le capitol ?

00:22:23En France, oui.

00:22:24Vous ne pouvez pas dire ça comme ça.

00:22:26Le capitol, comme si c'était une ligue de foot.

00:22:28Le capitol !

00:22:29Trump est responsable de la taxe des capitols ?

00:22:32C'est sérieux comme question ?

00:22:33Vous savez quand même que...

00:22:35C'est lui qui enclenche le phénomène.

00:22:37Non.

00:22:38Non, mais n'importe quoi.

00:22:40Pas vous, pas ça.

00:22:42Enfin.

00:22:43Mais non, répondez-lui.

00:22:45Il y a juste un chiffre.

00:22:4770% des électeurs républicains aux Etats-Unis,

00:22:51qui ne sont quand même pas tous des demeurés,

00:22:5370% des électeurs républicains pensent que la victoire a été volée.

00:22:59Mais ça, ce n'est pas la question.

00:23:00Si, c'est la question.

00:23:02Ils pensent que l'Etat profond a truqué le scrutin,

00:23:09a volé l'élection, et que c'est Trump qui avait gagné.

00:23:12Imaginez ce qui se passerait en France si demain,

00:23:1570% du camp qui est déclaré vaincu,

00:23:20considérait que ce n'est pas vrai, ils ont gagné l'élection.

00:23:23C'est parce qu'on est législative.

00:23:24On a des sondages qui montrent que les Français...

00:23:26Thomas Hill, Gauthier, un peu de discipline, s'il vous plaît.

00:23:30Thomas Hill, vous vous rendez compte ?

00:23:32C'est jeune et ça parle tout le temps.

00:23:34Bonjour.

00:23:35Comment allez-vous ?

00:23:36Ça va très bien.

00:23:37On va continuer à parler des élections américaines, nous aussi,

00:23:39et de leur résonance dans les médias aux Etats-Unis et en France.

00:23:43Leur quoi, vous avez dit ?

00:23:44Leur résonance, leur importance.

00:23:46C'était très bien d'ailleurs.

00:23:48On pourrait ressortir, je le dis pour Marine Lanson,

00:23:51Douglas Kennedy, quand il était venu chez vous,

00:23:53et qu'il disait qu'il allait passer la soirée

00:23:56avec une bouteille de champagne et une bouteille de whisky.

00:23:59C'est toujours bien de ressortir des extraits de Culture Média.

00:24:02Mais bien sûr, c'est une émission remarquable.

00:24:04Nous suivons en décalé puisqu'on ne peut pas faire deux choses à la fois.

00:24:07Merci, il est 9h24.

00:24:13Que disiez-vous ?

00:24:14Je ne sais plus.

00:24:15Vous ne savez plus.

00:24:16J'en sais rien.

00:24:17Ah non, Joseph-Mathes Escaron.

00:24:18Joseph, Joseph, Joseph.

00:24:20Non mais c'est vrai que...

00:24:22Un tout petit mot vu le sujet.

00:24:24Soyez sérieux.

00:24:25Si c'est possible.

00:24:26Un tout petit mot vu le sujet.

00:24:27Parce qu'il a parlé de l'hippopotame,

00:24:28mais il y a eu aussi l'histoire d'une petite bête.

00:24:31La petite bête, c'est ce que j'appelle le square gate.

00:24:34C'est-à-dire ?

00:24:35L'écureuil.

00:24:36C'est-à-dire le fait de l'écureuil.

00:24:37Ah oui ?

00:24:38C'est absolument essentiel.

00:24:39C'est incroyable.

00:24:40Il y a un écureuil qui a été tué.

00:24:41C'est-à-dire que c'est un couple de jeunes Américains

00:24:42qui ont attaqué un écureuil blessé.

00:24:45Cet écureuil blessé, l'administration américaine a jugé

00:24:48qu'il devait être euthanasié.

00:24:50Donc, ils sont venus chez ce couple comme une force armée

00:24:53et ils ont euthanasié l'écureuil.

00:24:55Ce qui provoque chez les réseaux sociaux...

00:24:57Là, vous avez parlé très justement d'Elon Musk.

00:24:59Elon Musk a surgonflé ça.

00:25:01Il parle maintenant d'écureuil matin, midi et soir.

00:25:04Il y a même des mascottes d'écureuils.

00:25:06Parce que c'est très important aux États-Unis, les mascottes.

00:25:09Alors, ce n'est pas simplement parce que c'est un écureuil,

00:25:12mais aux États-Unis, ça renvoie à la vieille fracture

00:25:15entre les fédéralistes d'un côté et les républicains de l'autre.

00:25:17C'est-à-dire que les partisans de l'État central

00:25:19de l'administration qui viennent jusqu'à euthanasier vos pets,

00:25:23c'est-à-dire vos animaux domestiques.

00:25:25Et ça, c'est un élément qui est un élément que nous,

00:25:28on regarde avec étonnement en France,

00:25:31mais qui est quelque chose qui a une vraie signification aux États-Unis.

00:25:34Parce que c'est un animal sauvage.

00:25:36On n'a pas le droit d'avoir un animal sauvage.

00:25:38Je ne suis pas sûr que tout le monde connaisse cette histoire.

00:25:41Je ne sais pas si Marine l'a, d'ailleurs,

00:25:43cette histoire de l'écureuil.

00:25:45Mais effectivement, c'est quelque chose

00:25:48qui a été très fortement commenté.

00:25:51Ça défrait la chronique sur les réseaux sociaux.

00:25:54On va marquer une pause et nous allons revenir.

00:25:57On parlera de l'Amérique au bord de la crise de nerfs.

00:25:59On pourra voir également les derniers meetings.

00:26:05Vous l'avez peut-être vu tout à l'heure,

00:26:07cette image de Trump très bronzé, manifestement,

00:26:09ou très maquillé.

00:26:11Bronzé, je ne sais pas si c'est le soleil.

00:26:13On peut la revoir, cette image, Marine ?

00:26:15Il force un peu sur les yeux.

00:26:18Dans son discours, le 6 janvier 2021,

00:26:22Donald Trump appelle ses partisans à descendre sur le Capitole.

00:26:26Entre guillemets.

00:26:28Il appelle à descendre sur le Capitole.

00:26:30Il est responsable de ce qui s'est passé ensuite.

00:26:33Jean-Luc Mélenchon aurait fait pareil

00:26:35en appelant à descendre sur l'Assemblée nationale

00:26:37et à prendre l'Assemblée nationale juste derrière.

00:26:39Il aurait été mis hors jeu.

00:26:41Ce qui s'est passé au Capitole, c'est février 34.

00:26:44Évidemment, ça a choqué les États-Unis profondément.

00:26:47Parce que c'est l'espèce de lieu saint.

00:26:50C'est le cœur de la démocratie américaine,

00:26:52cette colline plus ou moins inspirée.

00:26:54Ce qui est certain, c'est qu'il y a eu,

00:26:56de la part de la Maison Blanche Trump,

00:26:59un flottement par rapport à cette espèce

00:27:02de mobilisation des réseaux trumpistes.

00:27:08Mais ce n'est pas le Parti républicain

00:27:10qui a appelé à la manif.

00:27:11Ce n'est pas le Président qui a dit

00:27:13qu'il allait descendre sur le Capitole.

00:27:14Ils vont voir ce qu'ils vont voir.

00:27:15Ce n'est pas vrai.

00:27:16Ce qui s'est passé, c'est qu'il a eu une attitude ambigüe.

00:27:18On va marquer une pause.

00:27:20Depuis des mois, le contenu, les conversations,

00:27:23le timing, etc.

00:27:25Il y a une instruction qui est en cours.

00:27:27Une marquant.

00:27:28Vous ne pouvez pas dire que...

00:27:29Je le citais.

00:27:30On marque une pause, chers amis.

00:27:33Et puis nous revenons dans une seconde.

00:27:35Hésiter.

00:27:36Descendre sur le Capitole, c'est plus qu'une hésitation.

00:27:39Somaya Labidi est avec nous à 9h33.

00:27:44Et elle nous rappelle les titres, Somaya.

00:27:49Bonjour Pascal.

00:27:50Bonjour à tous.

00:27:51Le compte à rebours est lancé.

00:27:52Ces grands jours aux Etats-Unis.

00:27:54Des millions d'Américains sont appelés aux urnes

00:27:56pour élire leur futur Président.

00:27:58Un scrutin qui s'annonce d'ores et déjà serré

00:28:00selon les derniers sondages réalisés outre-Atlantique

00:28:02pour départager la démocrate Kamala Harris

00:28:05du républicain Donald Trump.

00:28:08Ce sont des narco-criminels.

00:28:10Il faut les combattre.

00:28:11Les mots de Didier Migaud qui pose un diagnostic

00:28:13sur le trafic de drogue en France et ses conséquences.

00:28:16Nous avons le même objectif avec le ministre de l'Intérieur.

00:28:19Nous sommes totalement en face, poursuit-il,

00:28:21avant d'ajouter que les méthodes utilisées par les trafiquants

00:28:24sont, je cite, proches de celles des cartels américains.

00:28:28Et puis, fin du couvre-feu en vigueur en Martinique.

00:28:31Dès aujourd'hui, le retour au calme sur l'île

00:28:33permet la levée de l'ensemble des mesures

00:28:35de police administrative.

00:28:37Des mesures prises par les autorités

00:28:39pour endiguer les violences

00:28:41qui ont émaillé le mouvement de protestation

00:28:43contre la vie chère.

00:28:45Sissoma, il y a deux choses avant de parler de l'écureuil.

00:28:48On me rappelle effectivement qu'on parle assez peu

00:28:51dans les médias français des deux attentats contre Trump.

00:28:55Imaginez le contraire.

00:28:57De quel côté la violence ?

00:28:59La violence manifestement,

00:29:01chez ceux qui combattent Trump,

00:29:03puisqu'ils ont voulu l'assassiner.

00:29:05Vous imaginez si c'était le contraire ?

00:29:07C'est toujours pareil.

00:29:09Ce qui m'agace, moi,

00:29:11c'est toujours le depoids de mesures.

00:29:15Le Capitole est parfois monté en épingle,

00:29:17on l'a entendu tout à l'heure.

00:29:19Et puis de l'autre côté,

00:29:21Trump subit deux tentatives d'assassinat.

00:29:23Ça passe à l'as.

00:29:25Il y en a une qui est d'autant plus troublante

00:29:27que l'on ne comprend pas

00:29:29la collection d'erreurs,

00:29:31de lacunes,

00:29:33de négligences du secret de service

00:29:35qui est chargé de protéger

00:29:37l'ancien président

00:29:39et l'actuel candidat.

00:29:41C'est-à-dire que le tireur

00:29:43a eu tout le temps

00:29:45pour s'installer.

00:29:47Il y a eu un lampiste, la directrice du service,

00:29:49qui a été viré, qui a été limogé.

00:29:51Mais il n'y a pas de commission d'enquête parlementaire.

00:29:53Il y a juste une enquête du FBI.

00:29:55On ne sait jamais trop la vérité.

00:29:57En tout cas, deux choses.

00:29:59Il a réagi sur le coup assez magnifiquement.

00:30:01C'était bluffant.

00:30:03L'image qui est restée

00:30:05avec le drapeau américain derrière lui,

00:30:07lui dressant le poing, est restée.

00:30:09Il restera comme une icône du trumpisme.

00:30:11Et l'autre chose, c'est qu'il n'en a pas profité politiquement.

00:30:13C'est-à-dire qu'il a été incapable,

00:30:15après cet attentat,

00:30:17de rassembler les Américains

00:30:19en disant on est ensemble,

00:30:21on fera face, etc.

00:30:23Il a une attitude politique assez nulle à ce moment-là.

00:30:25Il ne s'en est pas servi.

00:30:27Ni bien, ni mal.

00:30:29L'écureuil, justement.

00:30:31On va voir cette petite image de l'écureuil.

00:30:33Je ne sais pas si c'est d'ailleurs une image simple.

00:30:35C'est ce petit écureuil

00:30:37avec cette famille.

00:30:39C'est sur les réseaux sociaux, vous en parliez tout à l'heure.

00:30:41Ça paraît étrange de parler

00:30:43le matin d'une élection d'un

00:30:45petit écureuil qui a été

00:30:47euthanasié par les services de l'État.

00:30:49Mais c'est vrai que c'est quelque chose

00:30:51qui a marqué la fin de campagne électorale,

00:30:53ce que vous disiez.

00:30:55Oui, qui a marqué. Pas simplement parce que ça a été repris

00:30:57en boucle et c'est repris

00:30:59par Elon Musk, mais aussi

00:31:01parce que ça renvoie à une vieille opposition,

00:31:03comme je le disais, depuis le XVIIIe siècle

00:31:05contre fédéralistes d'un côté, républicains

00:31:07de l'autre. Sachant que fédéraliste, ça veut dire

00:31:09pouvoir central, partisans du pouvoir central.

00:31:11Ce n'est pas la même chose qu'en France.

00:31:13Et là, c'est vraiment

00:31:15le fait de dire, mais est-ce qu'une administration,

00:31:17alors l'écureuil est bien sûr un animal sauvage,

00:31:19mais il y avait d'autres choses que l'euthanasie

00:31:21et venir chez la personne et l'euthanasie.

00:31:23Il y a cet élément, cette

00:31:25sauvagerie par rapport à l'administration.

00:31:27C'est ça qui est...

00:31:29C'est ce que disait Vincent, c'est-à-dire que c'est

00:31:31les libertés. C'est-à-dire que c'est le message trumpiste

00:31:33sur la défense des libertés.

00:31:35Les démocrates vont tuer vos écureuils.

00:31:37Il était tellement domestiqué.

00:31:39Il venait manger dans la main de son maître.

00:31:41Il était totalement...

00:31:43Avec son petit bonnet ridicule

00:31:45sur la tête, il a un succès fou

00:31:47aujourd'hui sur les réseaux sociaux.

00:31:49Il paraît qu'il a dit que je voterais Trump.

00:31:51Oui, mais évidemment qu'il voterait Trump.

00:31:53L'Amérique au bord de la crise de néanmoins.

00:31:55Je vous propose de voir le sujet d'Augustin Donadieu.

00:31:57L'Amérique

00:31:59n'aura jamais été aussi fracturée

00:32:01et stressée à quelques heures d'une élection.

00:32:03Depuis plusieurs mois,

00:32:05deux camps s'affrontent et de chaque côté,

00:32:07des électeurs inquiètent

00:32:09de l'issue du vote, qui tentent de canaliser

00:32:11leur anxiété, chacun à leur manière.

00:32:13I've been

00:32:15unfollowed by a lot of people

00:32:17on Twitter, a lot of political accounts.

00:32:19I've been limiting my access

00:32:21to information. I just want

00:32:23this nightmare to be over.

00:32:25Like this.

00:32:27Chaque jour, c'est une heure de marche,

00:32:29de l'exercice et des loisirs pour me changer

00:32:31les idées. C'est ce que je fais.

00:32:33À l'approche du vote,

00:32:35les Américains sont plus que jamais plongés

00:32:37dans l'incertitude. Quel que soit leur bord

00:32:39politique, beaucoup ont le sentiment

00:32:41que leur pays court à la catastrophe

00:32:43et que le candidat adverse l'emporte.

00:32:45Et la perspective d'un scrutin extrêmement

00:32:47serré, selon les sondages, n'ajoute

00:32:49aucune sérénité à la situation.

00:32:51Quoi qu'il en soit,

00:32:53si les démocrates gagnent,

00:32:55alors les républicains diront que c'était truqué

00:32:57et contesteront toute l'affaire.

00:32:59Et puis, si les républicains gagnent,

00:33:01alors j'ai l'impression que nous allons en ressentir

00:33:03les répercussions pendant des années

00:33:05et des années.

00:33:07Signe d'une Amérique qui retient son souffle,

00:33:09de nombreux bâtiments publics et commerces

00:33:11sondent à Washington en prévision

00:33:13d'éventuelles manifestations violentes post-élection.

00:33:19Que disiez-vous, Charlotte Dornelas ?

00:33:21Le risque de violence est tout de part.

00:33:23Il y a en effet cette question du capital

00:33:25où on avait vu au moment des résultats

00:33:27des gens prêts à en découdre

00:33:29et clairement, mais Black Lives Matter, c'était pas exactement

00:33:31des partisans de Trump et c'était d'une violence

00:33:33absolument ahurissante.

00:33:35Ah oui, mais elle est légitime,

00:33:37Black Lives Matter.

00:33:39Beaucoup de gens disent que c'est légitime

00:33:41mais de la même manière que

00:33:43les émeutiers après la mort de Naël

00:33:45qui a appelé des révoltés jusque par

00:33:47certains de nos magistrats

00:33:49qui pointaient au syndicat de la magistrature en l'occurrence.

00:33:51Pardonnez-moi, Charlotte.

00:33:53La violence est légitimée dans un camp et pas dans l'autre.

00:33:55Bien sûr, bien sûr.

00:33:57Sur votre édito, si vous poussez un peu plus loin,

00:33:59si Trump l'emporte, ça peut

00:34:01faire sauter la barrière psychologique

00:34:03pour éventuellement un vote

00:34:05Le Pen. Si l'élection

00:34:07aux Etats-Unis de Trump

00:34:09n'a pas lieu et dégénère en violence,

00:34:11est-ce que vous faites le même parallèle ?

00:34:13Mais bien sûr, vous avez

00:34:15parfaitement raison, c'est pour ça que c'est un signal dans tous les sens.

00:34:17Vous avez parfaitement raison.

00:34:19Il y a évidemment un parallèle, bien sûr.

00:34:21Parce qu'il y aura eu des élections législatives en France

00:34:23avant et...

00:34:25Mais de la même manière, vous avez parfaitement raison.

00:34:27Tout ça, il y a un côté...

00:34:29Je répète,

00:34:31toute chose égale. Par ailleurs, il y a un côté laboratoire.

00:34:33D'abord, on dit souvent qu'est-ce qui se passe aux Etats-Unis

00:34:35qui arrivent ensuite en France.

00:34:37Évidemment que tout n'est pas pareil.

00:34:39Mais il y a, on voit bien sur le wokisme,

00:34:41sur la tension aujourd'hui entre les communautés,

00:34:43sur la tension entre chaque temps,

00:34:45on voit bien qu'il y a quelque chose.

00:34:47Je pense que c'est né aux Etats-Unis qui sont arrivés en France.

00:34:49On voit le sort réservé aux livres de Jordan Badella.

00:34:51Et on voit la tension.

00:34:53Ça veut dire tout simplement...

00:34:55On vous tord le bras

00:34:57parce qu'on vous interdit.

00:34:59C'est très intéressant cet exemple.

00:35:01Vous vous rendez compte que Jordan Badella ne peut pas,

00:35:03c'est quand même un truc invraisemblable,

00:35:05tout le monde devrait souligner ça.

00:35:07Non, il ne peut pas être dans...

00:35:09Et vous avez un éditorialiste

00:35:11célèbre d'une chaîne,

00:35:13concurrente,

00:35:15qui a repris Éric Ciotti

00:35:17en quasiment l'invectivant,

00:35:19en lui expliquant que vous ne comprenez pas.

00:35:21François Fillon, lorsqu'il a sorti...

00:35:23Heureusement qu'il a été rétabli par l'excellent Gautier Lebrecht.

00:35:25Merci de le dire.

00:35:27Dans l'article 8 de la régie pub de la SNCF,

00:35:29il n'y a aucune différence entre

00:35:31politique à la retraite ou politique en activité.

00:35:33D'ailleurs, c'est une différence hypocrite.

00:35:35On peut être à la retraite un jour

00:35:37et en activité le lendemain.

00:35:39Mais tout ça est du cirque.

00:35:41François Hollande était à la retraite,

00:35:43maintenant il est à nouveau député.

00:35:45Tout ça est du cirque, c'est pour ça que

00:35:47ces petits marquis

00:35:49de la presse française

00:35:51ou ne sont pas écoutés ou sont détestés.

00:35:53Parce que les gens ne les suivent pas, tout simplement.

00:35:55Parce qu'ils savent très bien

00:35:57qu'il n'y a pas d'honnêteté intellectuelle.

00:35:59Il y a des images

00:36:01sur les réseaux

00:36:03où on voyait

00:36:05un journaliste accueillir

00:36:07Jean-Luc Mélenchon en l'embrassant.

00:36:09Sur un plateau de télévision, en l'embrassant.

00:36:11Il n'embrasse pas,

00:36:13au contraire, Jordan Bardella.

00:36:15Quand ces gens-là voient Marine Le Pen

00:36:17ou Jordan Bardella, surtout il faut montrer à sa communauté

00:36:19que nous ne mangeons pas de ce pain-là.

00:36:21On marque les distances.

00:36:23La bête immonde est dans notre studio.

00:36:25On sait bien ça.

00:36:27Il faut expliquer sur l'article 8

00:36:29que Nicolas Sarkozy, François Hollande

00:36:31et Ségolène Royal ont pu afficher

00:36:33dans les gares.

00:36:35Le prétexte qui était donné, c'est parce qu'ils ne sont plus en activité.

00:36:37Mais dans le règlement de la SNCF, il n'y a aucune distinction

00:36:39entre retraite et activité.

00:36:41Mais pas que

00:36:43pour la pub de la SNCF.

00:36:45Parfois, quand on prend le train, on se rend compte

00:36:47qu'un certain nombre de contrôleurs ne font

00:36:49aucune différence entre l'activité et la retraite.

00:36:51Ce n'est pas bien.

00:36:53Je vais vous montrer une image d'archive.

00:36:55Il y a des gens qui nous écoutent aux Etats-Unis

00:36:57et qui disent que lors d'un meeting de Harris,

00:36:59quelqu'un a crié

00:37:01Jésus est le Seigneur.

00:37:03Kamala Harris a souri et a répondu

00:37:05vous n'êtes pas dans le bon

00:37:07vous êtes dans le mauvais meeting.

00:37:09Depuis, elle tente de rétro-pédaler.

00:37:11Une partie des chrétiens qui votaient démocrate

00:37:13a rejoint Trump, notamment les hommes blacks

00:37:15et les latinos.

00:37:17Toutes les minorités

00:37:19grosso modo,

00:37:21toutes les minorités américaines

00:37:23les femmes ne sont pas une minorité.

00:37:25Non.

00:37:27C'est vrai.

00:37:29Les femmes ne sont pas une minorité.

00:37:31Dans le grand mouvement de défense des minorités,

00:37:33elles sont considérées comme telles.

00:37:35C'est absurde de le dire, mais elles sont considérées comme telles.

00:37:37En tout cas,

00:37:39les femmes votent à 53% pour les démocrates

00:37:41et 36% pour les républicains.

00:37:43Pour les hispaniques,

00:37:45toutes les minorités

00:37:47votent majoritairement démocrate.

00:37:49Sauf que, ce qu'on observe,

00:37:51c'est que

00:37:53l'écart s'est resserré.

00:37:55Kamala Harris a perdu

00:37:57beaucoup de voix auprès des minorités

00:37:59par rapport au score qu'avait obtenu Biden

00:38:01et aux promesses de vote.

00:38:03Ca aussi pose problème pour les sondeurs.

00:38:05Vous avez aussi un mouvement

00:38:07de fond, pardonne-moi Vincent.

00:38:09Aujourd'hui, la vague

00:38:11d'immigration est telle aux Etats-Unis.

00:38:13Regardez comment le maire démocrate de New York

00:38:15a été cornerisé par son propre parti.

00:38:17Mais la vague est telle

00:38:19que les minorités qui sont installées depuis longtemps

00:38:21vous parlez des latinos ou d'autres,

00:38:23voient de plus en plus d'un mauvais oeil

00:38:25de nouveaux migrants arriver.

00:38:27C'est ça aussi qui se passe aux Etats-Unis

00:38:29et qu'on connait en France aussi.

00:38:31Je vous propose d'écouter

00:38:33une des dernières vidéos

00:38:35mises sur les réseaux sociaux par Donald Trump.

00:38:37C'est une hagiographie

00:38:39à la gloire.

00:38:41C'est le principe de Donald Trump.

00:38:43C'est le principe et lui,

00:38:45il le décline avec brio.

00:38:47Bon.

00:38:49Allez-y.

00:38:53Donald Trump a toujours aimé ce pays.

00:38:55Je l'aurais aimé

00:38:57et j'aurais consacré ma vie à ce pays.

00:38:59Ce pays, s'il est dirigé correctement,

00:39:01peut redevenir ce qu'il était autrefois.

00:39:03Il a toujours fait passer le pays en premier.

00:39:05Je pense que les gens sont fatigués

00:39:07de voir les Etats-Unis se faire voler.

00:39:09C'est pourquoi cela me dérange tant

00:39:11que nous donnions ce genre d'argent aux pays les plus riches du monde.

00:39:13Alors que notre peuple,

00:39:15les sans-abri, les malades, les pauvres

00:39:17et les agriculteurs qui vivent vraiment l'enfer en ce moment,

00:39:19n'ont pas été aidés.

00:39:21Donald Trump a toujours été là pour l'Amérique.

00:39:23Quelqu'un doit aider ce pays.

00:39:25Si c'était moi, ce serait bien. Je pourrais le faire.

00:39:27Comment aimeriez-vous

00:39:29que l'on se souvienne de vous ?

00:39:31Comme quelqu'un qui a apporté quelque chose aux Etats-Unis.

00:39:35Donald Trump s'est toujours battu pour l'Amérique

00:39:37et il le fera toujours.

00:39:45Je précise évidemment que c'est un document

00:39:47de campagne.

00:39:51Ce n'est pas un sujet

00:39:53qui a été fait par les États-Unis.

00:39:55Je le précise.

00:39:57Je le dis à nos amis qui nous scrutent.

00:39:59C'est un document de campagne.

00:40:01On est allé dans la rue pour voir ce que les Français

00:40:03pensent précisément de cette élection.

00:40:05Là aussi, c'est toujours intéressant.

00:40:07Ce n'est que quelques Français.

00:40:09Écoutez leur avis à la veille de cette élection.

00:40:11Ça va être difficile

00:40:13mais à mon avis, ce sera plutôt Kamala Harris.

00:40:15Pas Donald Trump.

00:40:17Pas Donald Trump en tout cas.

00:40:19L'autre, on ne la connaît pas assez.

00:40:21Tout le monde vote pour lui en général.

00:40:23Il voulait son retour.

00:40:25De ce que j'ai entendu.

00:40:27Je pense que c'est lui qui va gagner.

00:40:29Donald Trump.

00:40:31Par rapport à ses discours

00:40:33où à un moment, il s'est fait tirer dessus.

00:40:35Ça a fait beaucoup parler les gens.

00:40:37Je pense qu'il peut gagner ces élections.

00:40:39Je ne sais pas. Personne ne peut le dire.

00:40:41Ça sera plutôt Kamala.

00:40:43Je ne sais pas.

00:40:45Malheureusement, Trump.

00:40:47A priori, c'est celui qui est le plus populaire là-bas.

00:40:49Je ne vois pas pourquoi

00:40:51ça serait différent.

00:40:53Moi, je pense plus Kamala Harris.

00:40:55Je pense que

00:40:57Donald Trump a de fortes chances de l'emporter

00:40:59d'une très courte tête.

00:41:01C'est de l'analyse.

00:41:03Seuls 13% des Français souhaitent une victoire de Trump.

00:41:05Des gens, je trouve,

00:41:07ils sont très courageux.

00:41:09Avec ce qu'ils entendent matin, midi et soir

00:41:11sur les antennes.

00:41:13Effectivement, c'est...

00:41:17Je vous assure.

00:41:19Notre métier est fascinant.

00:41:21C'est-à-dire

00:41:23le côté panurge de ce métier

00:41:25est sidérant.

00:41:27C'est-à-dire que personne...

00:41:29Par exemple, dans Trump, personne ne souligne.

00:41:31Il y a un truc qu'il a fait.

00:41:33Quand il est arrivé au pouvoir,

00:41:35il a tiré sur un trait de plume

00:41:37sur 4000 règlements

00:41:39qui étaient ce qu'il faudrait faire en France.

00:41:41Il y a trop de lois, trop de règlements.

00:41:43C'est intéressant.

00:41:45Moins il y a d'État, mieux ça marche.

00:41:47Il y a un rapport

00:41:49absolument pas rationnel

00:41:51à la campagne.

00:41:53Quand vous êtes Français, il y a deux manières de voir cette élection.

00:41:55Encore une fois, soit vous vous plongez

00:41:57dans les raisons pour lesquelles

00:41:59les Américains votent Kamala Harris

00:42:01ou Donald Trump.

00:42:03Tout à l'heure, Vincent parlait des médias américains.

00:42:05Il y a des médias français qui ont fait semblant

00:42:07de ne pas voir que Biden était extrêmement gênant

00:42:09pendant des mois.

00:42:11Quand vous le disiez, on vous disait

00:42:13d'être plus élevé.

00:42:15C'est ça qui est sidérant.

00:42:17Tout à coup, c'était quand même trop.

00:42:19Il a fallu attendre le débat.

00:42:21On avait vu cette scène

00:42:23des dizaines de fois.

00:42:25C'était impossible de le dire.

00:42:27On le disait ici, d'ailleurs.

00:42:29Là, c'était très marrant.

00:42:31C'était vraiment

00:42:33soit poli, on ne parle pas comme ça,

00:42:35on ne fait pas remarquer.

00:42:37Après, il y avait la question du fils

00:42:39de Biden au moment de la dernière élection.

00:42:41La question du patron

00:42:43de Facebook qui vient dire que la Maison Blanche

00:42:45lui a donné des ordres de censure sur les réseaux sociaux.

00:42:47Je ne sais pas, ça me semble être une

00:42:49information.

00:42:51Inter-Biden, par exemple, dont vous parliez

00:42:53tout à l'heure, c'est intéressant.

00:42:55C'est des infos qui ne sont pas traitées.

00:42:57Ensuite, vous avez des Français

00:42:59qui se passionnent pour cette élection

00:43:01et qui l'avouent en tant que Français.

00:43:03Ils peuvent craindre l'un ou l'autre pour des raisons

00:43:05françaises.

00:43:07Ou alors, on se plonge dans les Etats-Unis

00:43:09et on essaie de comprendre pourquoi des Américains

00:43:11votent Kamala Harris ou Donald Trump.

00:43:13On ne fait ni l'un ni l'autre

00:43:15et on professe encore

00:43:17la bonne parole.

00:43:19Je trouve que

00:43:21les Français

00:43:23qu'on entend souvent

00:43:25se présentent

00:43:27comme si ils étaient grands électeurs

00:43:29à l'élection américaine.

00:43:31J'entends très peu

00:43:33ce qui est bon pour la France

00:43:35et pour l'Europe.

00:43:37Juste une seconde.

00:43:39Si on analyse,

00:43:41paradoxalement,

00:43:43la victoire de Trump peut être bonne pour la France

00:43:45et pour l'Europe.

00:43:47Ça peut être un électrochoc.

00:43:49Dans la guerre commerciale ?

00:43:51Oui, exactement.

00:43:53Ça peut être la prise de conscience en Europe.

00:43:55Alors que ce qui est sûr, c'est ce qui a été avec Biden

00:43:57et Kamala Harris gagnant.

00:43:59Ça, il n'y aura pas de prise de conscience.

00:44:01On continuera sur l'extraterritorialité

00:44:03du droit américain sur les entreprises.

00:44:05Est-ce qu'on peut répondre à cette question ?

00:44:07Qu'est-ce que ça change

00:44:09pour la France ?

00:44:11Pierre Lelouch disait dans le JDD que ça ne change rien.

00:44:13J'ai trouvé qu'il était assez convaincant dans ses arguments.

00:44:15C'est un des meilleurs papiers que j'ai lus,

00:44:17comme toujours.

00:44:19Il est souvent le plus intéressant

00:44:21parce que sa parole est libre.

00:44:23Si vous lisez en grenage

00:44:25l'excellent livre qu'il vient de publier,

00:44:27vous vous rendez compte

00:44:29que l'avenir n'est pas rose.

00:44:31L'électrochoc qu'on a vu

00:44:33sur ce terrain de football au Pérou,

00:44:35est-ce que ça pouvait donner un électrochoc ?

00:44:37Qu'est-ce qui est mieux pour la France ?

00:44:39La première chose, c'est que les Français ne votent pas.

00:44:41Donc Donald Trump

00:44:43garde toutes ses chances.

00:44:45On peut répondre ou pas à cette question ?

00:44:47En deux mots, on peut répondre ou pas à cette question ?

00:44:49Ça va être raide.

00:44:51Ça va être dur.

00:44:53Si c'est Donald Trump, ça va être dur.

00:44:55Mais ce qui est certain,

00:44:57c'est que son mandat,

00:44:59les quatre ans qu'il a passé à la tête de l'État,

00:45:01son bilan politique étrangère

00:45:03est assez remarquable

00:45:05et ce que personne n'a jamais souligné.

00:45:07Parce que la paix d'Abraham,

00:45:09c'est lui.

00:45:11Parce que le fait d'avoir créé

00:45:13avec la Chine

00:45:15une sorte de bras de fer commercial

00:45:17que Biden a continué,

00:45:19c'est lui quand même qui a eu

00:45:21cette idée évidente de mettre ça en branle.

00:45:23Parce que vous ne pouvez pas avoir de pivot vers l'Asie

00:45:25sans avoir quand même un rapport de force

00:45:27à organiser avec les Chinois.

00:45:29L'OTAN, il y est resté.

00:45:31La Corée du Nord, il ne s'est pas acharné.

00:45:33Sur l'Iran, qui est très contesté,

00:45:35le fait qu'il ait sorti

00:45:37les États-Unis de l'accord

00:45:39qui avait été si péniblement négocié,

00:45:41on voit ce qu'est la réalité du régime iranien

00:45:43aujourd'hui, après avoir bombardé

00:45:45par deux fois Israël.

00:45:47On peut se dire qu'il avait peut-être raison

00:45:49de vouloir mettre le balistique dans le panier

00:45:51de négociation sur le nucléaire.

00:45:53Les intuitions

00:45:55et les cavaliers solitaires de Trump

00:45:57quand il était président en politique étrangère

00:45:59se sont avérées justes.

00:46:01Et avec Emmanuel Macron, s'il était réélu ?

00:46:03Avec Emmanuel Macron, c'est compliqué.

00:46:05Il y a eu une bromance, une sorte d'idile

00:46:07à un moment qui s'est mal terminée.

00:46:09Ça a vrillé, évidemment, comme d'habitude.

00:46:11C'est l'histoire d'Emmanuel Macron,

00:46:13si vous me permettez.

00:46:17Rien ne nous permet de penser

00:46:19qu'il soit revenu du mépris dans lequel

00:46:21il tenait le président français.

00:46:23Ce qui est embêtant, c'est que la relation personnelle

00:46:25avec Trump, c'est essentiel.

00:46:27Les hauts fonctionnaires

00:46:29américains

00:46:31sont totalement perdus.

00:46:33Il a un gouvernement qui est très personnel.

00:46:35La relation personnelle est essentielle

00:46:37dans la relation bilatérale.

00:46:39Dans l'interview de Pierre Lelouch

00:46:41il y a une phrase qui m'a frappé.

00:46:43Une sorte de punchline.

00:46:45Il dit en fait

00:46:47c'est le joker face à Mary Poppins.

00:46:49Vous avez vu ça dans cette interview ?

00:46:51C'est une super image.

00:46:53Trump, quand même, c'est moqué.

00:46:55C'est moqué

00:46:57de Macron

00:46:59dans un discours.

00:47:01Vous vous souvenez, quand il mime

00:47:03le président français l'appelant en disant

00:47:05on va te coller ça et ça comme taxe.

00:47:07Sur le vin français.

00:47:09Si tu fais ça, moi dans 10 minutes

00:47:11tes produits ne rentrent plus en France.

00:47:13Mais si je prolonge encore

00:47:15votre édito, Pascal.

00:47:17Je vais vous dire pourquoi, parce que ça me donne des idées maintenant.

00:47:19C'est que vous savez

00:47:21ce qu'on pourrait souhaiter si Trump

00:47:23était réélu, c'est que

00:47:25les politiques français s'emparent

00:47:27des thèmes que les américains

00:47:29républicains n'ont pas peur de mettre en scène.

00:47:31La France d'abord.

00:47:33America first. La France d'abord.

00:47:35La France de retour. Vous imaginez

00:47:37si les politiques français

00:47:39portaient ce genre de thème.

00:47:41Sur l'économie américaine, pardon.

00:47:43Mais Biden n'a pas fait que des conneries.

00:47:45Il y a un parti politique

00:47:47qui porte ce thème.

00:47:49Si vous dites ça, on vous traite

00:47:51de fachos.

00:47:53Mais ce que je veux dire

00:47:55c'est que

00:47:57Trump il est traité de fachos.

00:47:59Ça peut peut-être

00:48:01donner des idées tout ça.

00:48:03Maintenant, si vous me dites que

00:48:05Trump est réélu nettement demain,

00:48:07je vous appelle demain matin pour...

00:48:09Je n'en sais rien.

00:48:11Je suis comme

00:48:13les autres qui nous regardent.

00:48:15Je m'amuse du spectacle

00:48:17depuis 8 jours de la presse française

00:48:19sur Trump.

00:48:21Je m'en amuse.

00:48:23C'est comme à chaque élection.

00:48:25D'accord, mais je m'en amuse.

00:48:27Et l'important, je vous le répète,

00:48:29c'est surtout de donner...

00:48:31Parce qu'on parle entre nous.

00:48:33Le soir, on est dans des dîners.

00:48:35Si c'est Trump, quelle horreur.

00:48:37Qu'est-ce que tu en penses ?

00:48:39C'est ça, le petit monde

00:48:41dans lequel vous évoluez.

00:48:43Et nous le connaissons par cœur.

00:48:45Vous l'avez rencontré, Trump ?

00:48:47Vous avez tenté de l'interviewer ?

00:48:49Non.

00:48:51Sincèrement, j'ai interviewé

00:48:53beaucoup de chefs d'État.

00:48:55En général, ça n'a aucun intérêt.

00:48:57Vos émissions n'avaient aucun intérêt.

00:48:59Je les ai regardées pendant 30 ans.

00:49:01Donc ça, c'est...

00:49:03Un civalement de sur LCI.

00:49:05Jadis.

00:49:07Vos émissions n'avaient aucun intérêt.

00:49:09C'est très intéressant,

00:49:11les interviews de chefs d'État,

00:49:13avant et après.

00:49:15Avant, quand on les prépare,

00:49:17la négociation avec l'entourage,

00:49:19et après, quand le député a passé l'oral...

00:49:21Non, non, non, la pause.

00:49:23La pause, non.

00:49:25Macron a appelé pour parler

00:49:27à Vincent Hervouët sur LCI.

00:49:29Vous avez été sur LCI ?

00:49:31Non, pas longtemps.

00:49:33C'était votre patron ?

00:49:35Il n'a jamais voulu être le mien ?

00:49:37Oui.

00:49:39Le dîner de cons,

00:49:41une pièce de Francis Weber.

00:49:43C'est formidable.

00:49:45On va recevoir le fils de Jacques Villerey.

00:49:47Pourquoi ?

00:49:49C'est annoté par Jacques Villerey.

00:49:51Je ne sais pas si vous voyez.

00:49:53C'est annoté par Jacques Villerey.

00:49:55Vous allez voir, c'est absolument formidable.

00:49:57Allez, on est en retard.

00:49:59Franchement, je vais vous renvoyer

00:50:01à la maison mère.

00:50:03A tout de suite.

00:50:07Chaque matin, vous le savez,

00:50:09nous essayons de parler

00:50:11d'autre chose que l'actualité

00:50:13la plus sombre

00:50:15et celle qui nourrit

00:50:17la plupart du temps

00:50:19l'antenne des chaînes d'info.

00:50:21Chaque matin, nous recevons

00:50:23un livre, un roman,

00:50:25un essai ou une pièce de théâtre.

00:50:27Ce matin, on est avec Alexandre Villerey.

00:50:29D'ailleurs, on dit Villerey,

00:50:31on ne dit pas Villerey, Villerey.

00:50:33Alexandre Villerey.

00:50:35Vous êtes le fils de Jacques Villerey.

00:50:37Lorsqu'on vous regarde,

00:50:39on voit dans l'expression

00:50:41du visage

00:50:43un lien avec votre père.

00:50:45Vous êtes venu ce matin

00:50:47avec ce livre que je trouve

00:50:49absolument formidable,

00:50:51Le dîner de cons, une pièce de Francis Weber

00:50:53parce que c'est la brochure

00:50:55annotée sur laquelle

00:50:57votre père a travaillé.

00:50:59Tout à fait.

00:51:01C'est le scénario original

00:51:03de la pièce de 93

00:51:05qui était avec Claude Brasseur

00:51:07et c'est le début

00:51:09du dîner de cons avant le film.

00:51:11Exactement. On voit effectivement

00:51:13lui jouer le personnage de François.

00:51:15Donc tout est

00:51:17stabiloté

00:51:19en jaune, vous le voyez.

00:51:21Parfois, il y a

00:51:23effectivement

00:51:25des annotations

00:51:27qu'il a produites, qu'il a écrites.

00:51:29Par exemple, il met un génu évident,

00:51:31attendez que je réfléchisse.

00:51:33Vous-même,

00:51:35vous êtes du métier, vous êtes metteur en scène.

00:51:37Oui, réalisateur et monteur.

00:51:39Ce qu'on voit là,

00:51:41c'est tout le travail

00:51:43en avant

00:51:45sur la comédie

00:51:47parce que c'est minimétré,

00:51:49rien n'est laissé au hasard.

00:51:51C'est tout ce travail de répétition

00:51:53qu'il a fait avec

00:51:55Pierre Mandy qui était à la mise en scène

00:51:57et Francis Weber qui était là aussi tous les jours

00:51:59pendant les répétitions.

00:52:01On va en parler ensemble. Vous parlez aussi de votre père

00:52:03et vous dites des choses assez touchantes d'ailleurs

00:52:05tandis que d'autres enfants se réveillaient au simple son

00:52:07d'un réveil. Moi, j'avais le droit à une pièce

00:52:09en matinée, la maison,

00:52:11mon théâtre privé résonnait de l'exubérance

00:52:13de mon père imprégnant mes matins

00:52:15et notre intimité d'une énergie singulière.

00:52:17Chaque jour, j'assistais à ce spectacle

00:52:19domestique. J'écoutais mon père

00:52:21transformer les banalités du quotidien

00:52:23en une bande son unique

00:52:25quasi mécanique jouée à l'aube.

00:52:27C'est un des privilèges

00:52:29de mon enfance. Il y a des choses

00:52:31qu'on a peut-être oubliées dans la carrière de

00:52:33Jacques Villerey, c'est qu'il a

00:52:35aussi fait du one-man show

00:52:37dans les années 60, entre 75 et 80.

00:52:39Et ses sketchs étaient

00:52:41extraordinaires. Notamment, il y avait

00:52:43un sketch lorsque

00:52:45des gens venaient dans sa loge

00:52:47pour le féliciter.

00:52:49Qui était absolument

00:52:51formidable. Et il n'a jamais remonté tout seul

00:52:53après ? Il n'a jamais refait ?

00:52:55Non. C'est-à-dire qu'après, ça s'enchaîne.

00:52:57Et puis,

00:52:59on passe à autre chose. On est plus au théâtre

00:53:01et on trouve...

00:53:03On joue

00:53:05des pièces qu'on lui propose.

00:53:07Il n'est jamais revenu

00:53:09sur du one-man show.

00:53:11Et puis, il y a un sketch très célèbre

00:53:13sur les époux LeBol.

00:53:15Il commande ça comme un match de football.

00:53:17Suzanne LeBol, je crois.

00:53:19Très joli coup de

00:53:21Suzanne LeBol, etc. Bon.

00:53:23Merci d'être avec nous.

00:53:25Tout le monde, je dois vous le dire,

00:53:27toute la journée, tout le monde adore Jacques Villerey.

00:53:29Oui. C'est un

00:53:31grand, grand comédien.

00:53:33Somaïa Labidi

00:53:35nous rappelle les titres et puis nous revenons

00:53:37sur l'actualité aussi.

00:53:39Le coup dur

00:53:41pour les salariés de Michelin.

00:53:43L'entreprise va fermer ses usines de Cholet et Vannes.

00:53:451 254 personnes

00:53:47sont concernées par la cessation progressive

00:53:49de la production dans ces deux usines.

00:53:51Toutefois, le PDG promet

00:53:53un accompagnement et la redynamisation

00:53:55de ces deux territoires

00:53:57qui les accueillaient depuis plus de 50 ans.

00:53:59L'enquête sur la mort de Nicolas

00:54:01en Ardèche continue d'avancer.

00:54:03Désormais, deux hommes ont été interpellés,

00:54:05dont le suspect du tir sur le jeune rugbyman.

00:54:07Des arrestations qui ont eu lieu

00:54:09hier à Marseille et à Cavaillon

00:54:11après la fusillade devant la discothèque

00:54:13de Saint-Péret dans la nuit de jeudi à vendredi.

00:54:15Un jeune homme agressé

00:54:17est dépouillé par plusieurs individus

00:54:19à Dijon. Dans la nuit de samedi

00:54:21à dimanche, Mathéo, 19 ans, a été

00:54:23passé à tabac alors qu'il rejoignait

00:54:25son véhicule. Ses agresseurs

00:54:27l'ont laissé inconscient après lui avoir

00:54:29dérobé son téléphone et son portefeuille.

00:54:31Sa mère a lancé un appel à témoins

00:54:33et une enquête a été ouverte.

00:54:35Si Somaïa me parle,

00:54:37c'est de ma faute.

00:54:3910h06, c'est trop tard pour le JTC.

00:54:41L'info que donne Somaïa est très importante,

00:54:43Michelin.

00:54:45Vous avez le nombre de plans sociaux.

00:54:471 200 personnes.

00:54:492 300 personnes vont être virées chez Auchan.

00:54:51Il y a un nombre de plans sociaux en France.

00:54:53Michelin, à force de détruire

00:54:55tout le secteur automobile

00:54:57comme on le fait,

00:54:59d'empêcher les voitures de rouler dans Paris

00:55:01pour des raisons absurdes

00:55:03et de faire la guerre à la voiture

00:55:05thermique, tout le secteur

00:55:07de l'automobile...

00:55:09C'est le nez, par le bout du nez, par Bruxelles

00:55:11qui veut imposer en 2035 la fin des moteurs thermiques.

00:55:13Les constructeurs européens ne sont pas prêts.

00:55:15Ni français, ni allemands.

00:55:17Là, ça va bouger. C'est 1 200 personnes à Vannes.

00:55:19Vous les mettez au chômage. Qu'est-ce que vont devenir ces gens-là ?

00:55:21Et qu'est-ce que va devenir la ville aussi ?

00:55:23Économiquement, c'est un sujet.

00:55:25Effectivement,

00:55:27je pense que c'est une info extrêmement importante.

00:55:29Évidemment, l'info Michelin.

00:55:31Parce que c'est la partie, en plus,

00:55:33immergée de l'iceberg.

00:55:35Le nombre d'entreprises qui se trouvent

00:55:37aujourd'hui en difficulté parce que c'est la fin.

00:55:39On arrive au fin

00:55:41des résultats du quoi qu'il en coûte

00:55:43et qui coûtent énormément.

00:55:45Et là, on s'aperçoit également

00:55:47qu'au-delà de Michelin, au-delà des grandes entreprises,

00:55:49il y a aussi plein de petites entreprises.

00:55:5160 000 PME.

00:55:53C'est énorme.

00:55:55C'est un chiffre.

00:55:57Voilà.

00:55:59Ça, c'est le bilan aussi.

00:56:01Oui, c'est le bilan.

00:56:03Le nouveau drame qui a touché le club de rugby

00:56:05du RC Romanet-Péagey,

00:56:07où était inscrit le jeune

00:56:09Thomas, on s'en souvient,

00:56:11qui avait été tué le 18 novembre 2023

00:56:13lors d'une fête de village à Crépole.

00:56:15Cette fois, c'est Nicolas D, autre membre

00:56:17de ce club et âgé de 22 ans,

00:56:19qui est mort ce samedi des suites de ses blessures

00:56:21après avoir été touché lors d'une

00:56:23fusillade devant une discothèque.

00:56:25On a des infos ce matin puisque le principal

00:56:27suspect visiblement a été arrêté.

00:56:29Il est né en Tunisie.

00:56:31Deux suspects ont été arrêtés.

00:56:33Le chauffeur et le tireur présumé.

00:56:35Le tireur présumé.

00:56:37Le tireur présumé a été arrêté à Cavaillon

00:56:39et le chauffeur à Marseille.

00:56:41Ça accrédite le fait que le trafic est devenu

00:56:43un phénomène inter-régional.

00:56:45Ça peut être pour un parquet national anticriminalité

00:56:47voulu par Bruno Rotaio.

00:56:49Donc l'un est un Italien de 19 ans et l'autre est français,

00:56:51né en Tunisie, ce monsieur de 23 ans.

00:56:53Mathieu Devese.

00:56:57Il s'agit donc d'un français et d'un Italien.

00:56:59Et on va commencer justement par l'Italien.

00:57:01Vous allez vite comprendre pourquoi

00:57:03cet Italien est âgé de 19 ans.

00:57:05Il a été interpellé hier.

00:57:07C'était à Marseille. Une opération d'ailleurs menée

00:57:09par la BAC Nord de la ville

00:57:11et précisément dans le quartier de la Bricardie.

00:57:13Il est important de savoir qu'il s'agit

00:57:15d'un point de deal. Et oui, un point de deal

00:57:17référencé comme appartenant au clan de la

00:57:19DZ Mafia. Vous savez, on en a longuement parlé

00:57:21sur l'antenne de CNews. C'est l'un des gangs

00:57:23qui dominent actuellement le marché

00:57:25marseillais de la drogue. Et selon

00:57:27nos informations, l'homme inconnu

00:57:29des services de police est le suspect du tir

00:57:31mortel. Le tir mortel

00:57:33sur le jeune rugbyman devant la discothèque

00:57:35de Saint-Péret. C'était le soir

00:57:37d'Halloween. Fusillade, on le rappelle,

00:57:39qui a fait un mort. Nicolas, donc, ce rugbyman

00:57:41âgé de 22 ans et deux blessés

00:57:43graves. Une femme de 24 ans

00:57:45et un agent de sécurité. Lui, il est âgé

00:57:47de 22 ans. Le deuxième suspect,

00:57:49il est français. Il a également été interpellé.

00:57:51C'était hier à Cavaillon. On n'est pas

00:57:53loin de Marseille, d'ailleurs. Elle est à 72 km

00:57:55de Marseille. C'est dans le Vaucluse.

00:57:57Âgé de 23 ans, il est né

00:57:59à Tunis. Tunis, bien sûr, capitale de la

00:58:01Tunisie. Il serait donc le chauffeur qui a permis

00:58:03de prendre la fuite

00:58:05après les faits. Sachez que les deux hommes sont

00:58:07toujours placés en garde à vue. Et enfin,

00:58:09une marche blanche est bien organisée

00:58:11demain à Roment-sur-Isère. C'est une

00:58:13initiative du club de rugby de

00:58:15Roment-Péage. Le fameux, tristement

00:58:17fameux club de rugby où jouait le

00:58:19jeune Thomas Thué lors d'un bal à

00:58:21Crépole. Crépole, c'est dans la Drôme. C'était il y a

00:58:23un an déjà, le 19 novembre

00:58:252023. Mathieu Devesse,

00:58:27pour ses informations, la mère de Nicolas a pris la

00:58:29parole dans le Figaro. Notre

00:58:31cœur est brisé. Notre famille est anéantie.

00:58:33Nous avons perdu notre pilier. Mes enfants

00:58:35ont perdu leur grand frère protecteur.

00:58:37Nous sommes soutenus par notre famille de

00:58:39sang et notre famille de cœur, le rugby.

00:58:41Notre cœur est brisé. Notre famille

00:58:43est anéantie, dit-elle.

00:58:45Depuis la mexicanisation

00:58:47de la France, hier, c'était

00:58:49la formule qui avait été utilisée,

00:58:51notamment par Bruno Retailleau.

00:58:53Je vous propose d'écouter

00:58:55le sujet d'Isabelle Piboulot

00:58:57sur ce qui s'est passé dans ce RER,

00:58:59avec ces jeunes gens qui

00:59:01s'affrontent.

00:59:05Pas deux communautés, d'ailleurs, deux

00:59:07bandes rivales d'Osoir Laferrière

00:59:09et de Roi Sianbry,

00:59:11je crois, et qui se sont affrontés

00:59:13hier matin dans un RER.

00:59:17Une rixe d'une violence inouïe

00:59:19de bon matin. Vers 8h ce lundi,

00:59:21une dizaine d'individus vêtus de noir

00:59:23font irruption dans une rame du

00:59:25RERE, stationnant en gare

00:59:27d'Osoir Laferrière et demandent aux personnes

00:59:29résidant à Ponto Combo de

00:59:31descendre du wagon. Une bagarre éclate,

00:59:33des jeunes échangent des coups avec

00:59:35toutes sortes d'armes blanches, couteaux,

00:59:37haches et battes de baseball.

00:59:39Ça serait essentiellement des mineurs

00:59:41qui seraient protagonistes

00:59:43dans cet affrontement. On a

00:59:454 personnes blessées qui ont été

00:59:47dirigées vers l'hôpital, 4 mineurs,

00:59:49avec des blessures à la tête, des blessures au corps,

00:59:51des blessures à la main. Les victimes ont

00:59:53entre 15 et 17 ans. Le principal

00:59:55suspect, âgé de 16 ans, a été

00:59:57interpellé à son domicile d'Osoir Laferrière

00:59:59et placé en garde à vue.

01:00:01Les faits sont probablement une réponse à une

01:00:03précédente agression liée à une rivalité

01:00:05entre bandes de cette commune et de

01:00:07Roi Sianbry. Les habitants

01:00:09craignent alors des représailles.

01:00:11Il y aura des représailles parce que c'est comme ça,

01:00:13les petits seront faits frapper, ils voudront se venger.

01:00:15Il y a toujours eu des guerres

01:00:17entre Osoir, Roissy.

01:00:19Ceux qui ont été blessés aujourd'hui, ils vont vouloir

01:00:21se venger. J'appelle les militaires,

01:00:23j'appelle M. Macron

01:00:25à faire son travail.

01:00:27Le nombre de patrouilles sur la ligne du RER

01:00:29a été renforcé. Une enquête

01:00:31a été ouverte pour tentative d'assassinat.

01:00:33Mexicanisation,

01:00:35c'est important ce qu'a dit M. Didier

01:00:37Migaud aujourd'hui. Il va faire un déplacement

01:00:39commun avec Bruno Retailleau à Marseille.

01:00:41C'est le premier déplacement commun.

01:00:43Les arbitrages ont lieu en ce moment même

01:00:45à Matignon pour un plan contre

01:00:47le narcotrafic et ensuite un projet de loi

01:00:49qui va reprendre quoi ? Qui va reprendre

01:00:51le rapport du Sénat qu'on avait passé

01:00:53il y a quelques semaines où les magistrats

01:00:55notamment marseillais avaient été auditionnés

01:00:57et où ils avaient dit que la guerre était perdue.

01:00:59Donc Didier Migaud ne va pas faire comme

01:01:01Eric Dupond-Moretti, il ne va pas aller engueuler les magistrats

01:01:03marseillais. Au contraire, il va reprendre

01:01:05avec Bruno Retailleau ce qu'ils ont dit pour faire un projet

01:01:07de loi et donc ça sera annoncé vendredi.

01:01:09Les grands axes de ce projet de loi.

01:01:11Non mais simplement Bruno Retailleau a fait savoir

01:01:13qu'en effet cette commission était partie

01:01:15prenante. Donc il a

01:01:17expliqué qu'il avait écouté

01:01:19notamment les magistrats parce qu'il y a eu beaucoup

01:01:21de gens auditionnés pendant cette commission

01:01:23d'enquête. Les magistrats ont fait beaucoup parler parce qu'Eric

01:01:25Dupond-Moretti avait vivement réagi

01:01:27notamment ce qui l'avait le plus énervé

01:01:29Eric Dupond-Moretti quand il s'était rendu à Marseille et qu'il avait

01:01:31engueulé les magistrats, c'était l'évocation de la

01:01:33corruption. Or Bruno Retailleau a été

01:01:35très très clair sur le risque de corruption

01:01:37il y a deux jours, il l'a évoqué

01:01:39lui-même, il a utilisé le mot

01:01:41et simplement il y a certaines choses qui l'envisagent

01:01:43et on sait, sans que

01:01:45Didier Migaud l'ait dit aujourd'hui mais parce que son entourage

01:01:47l'explique, il y a certaines choses sur lesquelles

01:01:49il est absolument en désaccord. Donc là on a

01:01:51entendu Didier Migaud dire, on est parfaitement aligné

01:01:53sur le constat. Vous allez me dire c'est déjà ça.

01:01:55Il est en désaccord sur quoi ? Bah non mais la question

01:01:57d'un parquet spécialisé

01:01:59on va voir. La question de la procédure

01:02:01pénale, on va voir.

01:02:03La question de la

01:02:05redistribution des droits de la défense

01:02:07dans cette procédure pénale, on va

01:02:09voir. Mais j'attends de voir concrètement

01:02:11sur le constat, ils s'entendent. Vous allez me dire c'est déjà

01:02:13énorme. C'est déjà bien et on va essayer

01:02:15d'être positif là-dessus.

01:02:17Le fait qu'ils aillent tous les deux, la politique c'est du

01:02:19simple. Moi mon métier c'est pas

01:02:21d'espérer que ça va bien se passer demain.

01:02:23C'est juste de voir qu'il y a des désaccords

01:02:25idéologiques. C'est pas simplement une question

01:02:27Je pensais que l'espérance était au coeur. Ah oui non mais

01:02:29l'espérance, Dieu merci, elle ne dépend pas

01:02:31des hommes, vous voyez-vous.

01:02:33C'est ce qui me sauve dans la vie. Je pensais que l'espérance

01:02:35était avec vous. Mon espoir est compliqué

01:02:37mon espérance est intacte.

01:02:39J'ai envie d'être positif pour une fois.

01:02:41Je les vois tous les deux

01:02:43la politique c'est du symbole.

01:02:45Je les vois partir ensemble et j'ai envie

01:02:47Il y a un désaccord.

01:02:49Armée mexicaine.

01:02:51Il y a un désaccord qui va être

01:02:53arbitré en ce moment même par

01:02:55Michel Barnier. C'est ce qu'on va appeler le

01:02:57PNACO. On va entendre ça souvent

01:02:59dans les jours qui viennent. Le parquet national

01:03:01anticriminalité organisé.

01:03:03Le PNACO. Eh bien il faut le faire ça c'est une évidence

01:03:05qu'il faut faire un parquet spécial

01:03:07c'est tellement évident. Eh bien Bruno Rotaillot est pour

01:03:09Didier Migaud est plutôt contre. C'est ça qui doit être

01:03:11arbitré dans les prochaines heures. Monsieur Migaud

01:03:13ce serait bien qu'il vienne sur ce plateau

01:03:15et qu'il nous parle

01:03:17comme ça on pourrait échanger ensemble.

01:03:19Écoutez ce qu'il a dit ce matin. On commence par Sonia

01:03:21Mabrouk. Il y a recours à des

01:03:23méthodes qui

01:03:25sont proches

01:03:27de celles des cartels sud-américains.

01:03:29Alors nous n'en sommes pas encore bien

01:03:31évidemment à ce niveau-là.

01:03:33Et je ne crois pas que ce soit ce que

01:03:35veut dire mon collègue ministre de l'Intérieur.

01:03:37Les méthodes c'est le meurtre ?

01:03:39Oui les méthodes c'est le

01:03:41meurtre, l'utilisation.

01:03:43C'est le meurtre, c'est la corruption.

01:03:45La mexicanisation en effet corruption.

01:03:47Corruption ça veut dire corruption en France

01:03:49d'élus, de magistrats ?

01:03:51Mais c'est possible.

01:03:53Bien évidemment.

01:03:55Et nous devons mettre

01:03:57en place tous les dispositifs

01:03:59qui nous permettent de prévenir ce type de situation.

01:04:01C'est possible.

01:04:03C'est bien ce qu'il dit.

01:04:05Il faut le dire, l'encourager.

01:04:07Moi c'est le journaliste qui m'étonne en fait.

01:04:09Ce n'est pas pour

01:04:11continuer dans notre attaque.

01:04:13Simplement quand il dit,

01:04:15il s'adresse au ministre de la Justice.

01:04:17C'est un sujet quand même le narcotrafic.

01:04:19On le travaille normalement.

01:04:21Je vous pose la question avec un air étonnant.

01:04:23Corruption, ça voudrait dire quoi ?

01:04:25Mais il y a des affaires au tribunal déjà.

01:04:27Elles existent, elles sont renseignées.

01:04:29Il y a des personnes mises en examen.

01:04:31Il y a des greffiers qui sont concernés.

01:04:33Vous avez des douaniers, vous avez des dockers.

01:04:35Vous avez des élus. C'est un sujet qui existe

01:04:37déjà. Le métier des journalistes

01:04:39précisément c'est de renseigner

01:04:41ce sujet là pour que au moins sur le

01:04:43constat et ce dont on part pour

01:04:45parler et des outils à mettre en place

01:04:47ce soit fait. Là la question

01:04:49honnêtement elle m'étonne. Vu où nous en sommes

01:04:51ce serait bien que tout le monde travaille un minimum.

01:04:53Il y a un son qui a été très peu relayé

01:04:55en marge de la visite de Bruno Rotailleau à Rennes.

01:04:57C'est qu'il dit que la corruption gagne de plus en plus de terrain.

01:04:59Il suffit de voir qu'on peut, depuis

01:05:01l'isolement qu'on commanditait un assassinat

01:05:03c'est ce qui s'est passé avec le jeune de 14 ans

01:05:05qui a descendu un chauffeur VTC.

01:05:07C'était commandité depuis

01:05:09quelqu'un qui était à l'isolement en prison.

01:05:11Et il dit en plus Bruno Rotailleau

01:05:13je n'en dirai pas plus.

01:05:15C'est un mélange de corruption.

01:05:17Quand vous êtes gardien de prison

01:05:19et que vous gardez

01:05:21des narcotrafiquants

01:05:23la frontière entre la corruption

01:05:25et la peur

01:05:27c'est l'argent.

01:05:29Tu n'as pas envie de mourir pour 2000 euros ?

01:05:31Pardonnez-moi de le dire plus tard.

01:05:33Ça c'est la réalité du Mexique.

01:05:35Tu n'as pas envie de mourir pour 2000 euros.

01:05:37C'est amusant.

01:05:39Et même pour 10 000.

01:05:41C'est amusant.

01:05:43Le monde du Mexique n'aime pas

01:05:45les ministres.

01:05:47Ça les gêne quelque part.

01:05:49C'est pour ça qu'ils parlent de pays d'Amérique latine.

01:05:51La pays d'Amérique latine et aussi de Salvador.

01:05:53Est-ce que Marine Lenson

01:05:55elle me proposait d'écouter

01:05:57une autre fois

01:05:59il faut une loi

01:06:01contre le trafic de drogue.

01:06:03Je pense qu'il en faut plusieurs.

01:06:05Il y en a un marqué.

01:06:07Il faut prendre des mesures

01:06:09et nous allons en annoncer

01:06:11vendredi avec le ministre de l'intérieur.

01:06:13Bien évidemment.

01:06:15Qu'est-ce qu'il manque dans la loi aujourd'hui ?

01:06:17Vous avez la question

01:06:19du statut du repenti.

01:06:21Vous avez la question des procédures.

01:06:23Quand il s'agit justement

01:06:25de criminalité organisée.

01:06:27Il faut que le Parlement puisse

01:06:29en débattre. En ce qui nous concerne

01:06:31le ministre de l'intérieur comme moi, nous sommes tout à fait

01:06:33ouverts à ses propositions.

01:06:35Dans les infos du jour,

01:06:37taux principal suspect dans l'affaire du meurtre de

01:06:39Philippine dont le corps a été retrouvé enterré

01:06:41dans le bois de Boulogne en septembre dernier. Il sera extradé

01:06:43de la Suisse vers la France demain.

01:06:45Ça a été assez rapide.

01:06:47Parce qu'il l'a accepté.

01:06:49Il l'a accepté ?

01:06:51Pourquoi ?

01:06:53Il l'a accepté. Dans les infos

01:06:55également, vous avez la Fédération

01:06:57française de football.

01:06:59Il y avait un sitting hier matin.

01:07:01Vous allez voir les images. Une centaine de militants

01:07:03pro-palestiniens de l'association Stop Genocide

01:07:05qui sont entrés dans les locaux de la Fédération française de football.

01:07:07Ils ont protesté contre

01:07:09la France israélienne dans 10 jours au stade de France.

01:07:11Je le disais hier soir, ces 30 personnes

01:07:13et ces images ne sont faites

01:07:15que pour nous. Les reprenons-nous.

01:07:17Ils ont des relais à l'Assemblée nationale après.

01:07:19Ça fait suite au tweet de Louis Boyard, de Thomas Porte.

01:07:21J'entends.

01:07:23Toutes ces images n'existent

01:07:25que parce qu'il y a des chaînes infos

01:07:27et des réseaux sociaux. Autrement, elles n'existeraient pas.

01:07:29Forcément, ça pose le problème du traitement

01:07:31de l'information parce que c'est 30 personnes

01:07:33qui sont entrées dans un sitting.

01:07:35C'est le 14 novembre avec un stade de France qui devrait être coupé

01:07:37en deux en termes de jauge.

01:07:39On sera plutôt autour de 40 000.

01:07:41Bruno Rotailleau l'a dit.

01:07:43La jauge, c'est 80 000.

01:07:45On serait plutôt aux alentours de 40 000.

01:07:47Et puis, avant d'être avec notre ami

01:07:49Alexandre Villerey, dernière info du jour.

01:07:51Le mardi 28 octobre,

01:07:53le Vatican a dévoilé la nouvelle mascotte de l'église catholique.

01:07:55Vous êtes au courant, Charlotte Dornelas ?

01:07:57Et de la prochaine année jubilaire, LUS.

01:07:59Nommée d'après le mot signifiant

01:08:01Lumière.

01:08:03La mascotte a été conçue

01:08:05par Simone Legnaud, le cofondateur

01:08:07italien de la marque Tokidoki.

01:08:09Evidemment, c'est assez

01:08:11éloigné de l'art chrétien.

01:08:13L'archevêque Rinaud Fischella,

01:08:15principal organisateur de la prochaine année jubilaire

01:08:17d'église et du Vatican, a déclaré que la mascotte

01:08:19a été créée à partir du désir d'entrer dans le monde

01:08:21de la culture pop, si appréciée

01:08:23par nos jeunes.

01:08:25C'est le pop de Rome.

01:08:31Mais voyons là cette petite...

01:08:33Voilà.

01:08:35Pour les catholiques amateurs d'animation,

01:08:37LUS s'est révélée comme une très bonne surprise

01:08:39et a suscité un déluge de fan-art

01:08:41et de compliments sur les réseaux sociaux.

01:08:43Qu'est-ce que vous en pensez les uns les autres ?

01:08:45C'est la mascotte de l'église.

01:08:47C'est pas le cœur de cible.

01:08:49La mascotte du Vatican.

01:08:51Moi je m'arrête là.

01:08:53Que j'aime ou pas, je...

01:08:55Le millerain du Vatican, ça aurait été mieux, non ?

01:08:57Le millerain du Vatican.

01:08:59Vous êtes allés au Vatican les uns les autres ?

01:09:01Il y a des choses plus jolies.

01:09:03La bibliothèque du Vatican.

01:09:05Oui, beaucoup de choses.

01:09:07Vous avez demandé à interroger

01:09:09le pape un jour, qui est un chef d'État.

01:09:11Pendant très longtemps, l'interview du pape

01:09:13était comme celle de Dupont de Ligonnès,

01:09:15une sorte de graal impossible à décrocher.

01:09:17Et vous avez...

01:09:19Celle-là, elle est exceptionnelle.

01:09:25Avec le pape François, c'est désormais plus facile.

01:09:27On peut interviewer le pape.

01:09:29Ça c'est nouveau quand même.

01:09:31Vous vous rendez pas compte,

01:09:33vous vivez des révolutions sous vos yeux

01:09:35et vous n'êtes jamais ébahi.

01:09:37Alexandre Vidré,

01:09:39parlez-moi de votre père.

01:09:41Quand on le voit, on a vraiment

01:09:43l'impression d'une personne

01:09:45tendre, timide,

01:09:47ce qui est paradoxal parfois pour un comédien,

01:09:51incroyablement délicate,

01:09:55dans une sensibilité extrême.

01:09:57Est-ce que c'est le père qu'il était ?

01:09:59C'est toujours des personnages

01:10:01complexes.

01:10:05Moi, j'ai le regard du père.

01:10:07Un père qui t'élève

01:10:09et qui va être dur quand on fait

01:10:11des bêtises ou des conneries,

01:10:13qui va te féliciter quand on te fait des choses bien,

01:10:15quelqu'un qui te donne une éducation

01:10:17un peu plus classique.

01:10:21Le regard du père star,

01:10:23c'est toujours à travers les autres.

01:10:25On le voit au jour le jour.

01:10:27Après, je le vois bosser,

01:10:29je le voyais

01:10:31vraiment passionné

01:10:33par ce qu'il faisait.

01:10:35C'est toujours assez extraordinaire

01:10:37de regarder,

01:10:39de voir son père

01:10:43qui est un peu son idole.

01:10:47Quand on a un bon père,

01:10:49on est toujours touché,

01:10:51on est toujours à l'écoute

01:10:53de ce qu'il va nous apprendre.

01:10:57Il est dans une génération exceptionnelle

01:10:59dans les années 70,

01:11:01dans ses cours de la rue Blanche

01:11:03et du conservatoire.

01:11:05André Dussolier,

01:11:07on les voit tous dans la gifle.

01:11:09Richard Berry,

01:11:11ils sont tous jeunes

01:11:13et ils jouent tous un match de football.

01:11:15Il y a Francis Perrault, etc.

01:11:17La première fois qu'il fait du cinéma,

01:11:19c'est chez Lelouch,

01:11:21c'est une scène avec Catherine Deneuve.

01:11:23C'est dans un film qui s'appelle

01:11:25« Si c'était à refaire ».

01:11:27Il y a Catherine Deneuve et Anouk Emei.

01:11:29Parait-il que Lelouch,

01:11:31à la fin de la scène,

01:11:33a dit « Madame, messieurs,

01:11:35vous venez de voir un futur

01:11:37grand acteur français ».

01:11:39C'est vrai que Lelouch,

01:11:41qui s'est magnifié les comédiens,

01:11:43il est dans les uns et les autres.

01:11:45Il est formidable.

01:11:47Je trouve qu'il y a quelque chose

01:11:49qui fait qu'il est dans les uns et les autres.

01:11:51Il y a une scène où il est un saoule,

01:11:53où il vire tous les copains.

01:11:55Il y a Jean-Claude Boutier qui est là,

01:11:57il y a Robert Hossein, Francis Huster, etc.

01:11:59Il y a des moments de comédie

01:12:01qui touchent vraiment au plus profond

01:12:03et qui fait qu'on peut les revoir

01:12:05et les revoir encore.

01:12:07Je pense que c'est ce qu'il avait de génial.

01:12:09On peut le regarder 20 fois

01:12:11et à chaque fois on est surpris.

01:12:13C'est impressionnant.

01:12:15Comme je le dis toujours,

01:12:17il y a énormément de travail

01:12:19et ce petit pourcent de talent

01:12:21qui fait qu'il sort du lot.

01:12:23C'est un acteur exceptionnel

01:12:25qui restera tout jamais

01:12:27dans le cinéma français.

01:12:29À travers ses rôles,

01:12:31à travers ce qu'il faisait,

01:12:33on est dans l'ordre du génie.

01:12:35Je ne dis pas ça parce que c'est mon père.

01:12:37Je pense qu'effectivement,

01:12:39le dîner de cons,

01:12:41c'est parce qu'on peut le voir immédiatement.

01:12:43C'est aussi parce que

01:12:45c'est exceptionnellement bien écrit.

01:12:47Oui.

01:12:49Sans le texte, à la base...

01:12:51Oui.

01:12:53Weber est très meticuleux.

01:12:55Tous ceux qui ont travaillé avec Weber,

01:12:57c'est quasiment l'enfer,

01:12:59même en mise en scène.

01:13:01On ne change pas une virgule,

01:13:03on ne change pas une intonation.

01:13:05Comme on voit, il y a des moments

01:13:07où il y avait des choses qui étaient écrites

01:13:09et qu'ils ont coupé

01:13:11parce que ça ne marchait pas à l'écrit

01:13:13mais pas sur scène

01:13:15et qu'ils ont réduit à deux phrases.

01:13:17Ça bouge aussi.

01:13:19Je remonte ce livre,

01:13:21le dîner de cons,

01:13:23sur l'objectif de ce livre.

01:13:25Vous écrivez ces annotations

01:13:27que je publie aujourd'hui.

01:13:2930 ans se sont écoulés.

01:13:31Quand j'étais gamin,

01:13:33tu me disais qu'un acteur,

01:13:35c'est un menteur qui essaie

01:13:37de se rapprocher le plus possible

01:13:39de la vérité.

01:13:41Comme un compositeur

01:13:43qui s'acharne sur un piano désaccordé.

01:13:45Tu parlais de 99% de travail

01:13:47et de 1% de talent comme si le talent

01:13:49c'était juste le glaçage sur un gâteau

01:13:51qu'il fallait cuire à feu doux

01:13:53pendant une vie entière.

01:13:55Mais la vie a décidé de te retirer

01:13:57du plateau avant que la scène

01:13:59ne soit terminée.

01:14:01Trop tôt.

01:14:03Vous allez peut-être reconnaître,

01:14:05je ne suis pas sûr que vous étiez né

01:14:07en 1979.

01:14:09Vous étiez né en 1970 ?

01:14:11Vous faites jeune.

01:14:13C'est peut-être une archive

01:14:15que vous connaissez.

01:14:17C'est filmé dans l'appartement

01:14:19de Jacques Viret.

01:14:21On va le découvrir ensemble.

01:14:23Vous allez me dire ce que vous en pensez.

01:14:25Entre deux étapes

01:14:27de votre tournée en Provence.

01:14:29Je ne fais rien.

01:14:31Je profite de n'avoir rien à faire

01:14:33pour me balader,

01:14:35pour voir des copains.

01:14:37J'aime bien la notion

01:14:39de perdre son temps.

01:14:41Je crois que c'est toujours

01:14:43très créatif

01:14:45de déraisonner

01:14:47comme dit Fantasio.

01:14:49Tu vois, c'est là.

01:14:51C'est la pièce

01:14:53où je travaille

01:14:55et je m'amuse à la fois

01:14:57parce que je trouve

01:14:59que les deux sont assez liés

01:15:01et que c'est difficile

01:15:03d'entrer dans une pièce de travail.

01:15:05C'est un couple en vie.

01:15:07C'est pour ça que je me suis

01:15:09organisé la vie comme ça,

01:15:11avoir tout sous la main.

01:15:13La musique.

01:15:15C'est

01:15:17Serge Gainsbourg.

01:15:21L'homme à tête de chou.

01:15:29Là, c'est quelques livres

01:15:31que j'aime bien sur des personnes

01:15:33du spectacle

01:15:35ou du sport, des personnalités

01:15:37publiques.

01:15:39Ça va de

01:15:41Borg à

01:15:43W. C. Fields

01:15:45en passant par

01:15:47Buster Keaton,

01:15:49par Michel Simon

01:15:51aussi,

01:15:53qui est mon acteur préféré.

01:15:55Il y a évidemment des rôles

01:15:57absolument incroyables, très différents. D'ailleurs,

01:15:59pour accepter de jouer de la soupe aux choux,

01:16:01c'est quand même extraordinaire.

01:16:03Évidemment, quand il chante

01:16:05« Tu n'as pas changé », c'est exceptionnel.

01:16:07« Tu n'as pas changé ».

01:16:11Somaya Labidi à 10h30,

01:16:13et puis on termine avec Alexandre.

01:16:17Les salariés d'Auchan

01:16:19dans la tourmente. Le distributeur annonce

01:16:21vouloir supprimer 2389

01:16:23emplois en France. Des suppressions

01:16:25qui seront effectives grâce notamment

01:16:27à la fermeture d'une dizaine de magasins

01:16:29de l'enseigne de distribution alimentaire.

01:16:31TikTok est signé

01:16:33en justice par sept familles en France,

01:16:35des parents qui reprochent aux réseaux sociaux

01:16:37d'avoir mis leurs enfants en danger.

01:16:39Deux adolescents de 15 ans

01:16:41ont mis fin à leur jour et selon les

01:16:43plaignants, elles ont été exposées à des vidéos

01:16:45faisant la promotion du suicide,

01:16:47de l'automutilation ou encore

01:16:49des troubles alimentaires.

01:16:51Et puis les dés sont jetés. Dernier meeting

01:16:53pour convaincre que ce soit pour

01:16:55Kamala Harris ou Donald Trump.

01:16:57Les deux candidats à la Maison Blanche sont tout donnés

01:16:59dans cette campagne à l'issue incertaine.

01:17:01Même les sondeurs sont incapables

01:17:03de donner une tendance.

01:17:05Le résultat dépendra des swing states.

01:17:07C'est ces états clés qui peuvent

01:17:09faire basculer d'un côté comme de l'autre.

01:17:11Merci Soumaya.

01:17:13Je regardais effectivement

01:17:15la date de décès

01:17:17de Jacques Villeret

01:17:19et j'étais le premier surpris.

01:17:21Il est mort il y a 20 ans.

01:17:23En 2005.

01:17:25Ça va faire 20 ans.

01:17:27On a l'impression que c'était hier.

01:17:29Mais 20 ans.

01:17:31Et c'est pour ça que

01:17:33je lui rends hommage avec ça pour

01:17:35montrer un peu

01:17:37son travail de comédien

01:17:39et qu'est-ce que c'est que la comédie.

01:17:41Comme il disait, la comédie

01:17:43c'est sérieux.

01:17:45C'est quelque chose

01:17:47de très précis

01:17:49et avec ça,

01:17:51avec ce livre,

01:17:53on le montre.

01:17:55Il incarne un emploi de comique

01:17:57qui n'est pas d'équivalent.

01:17:59Par exemple, il y a des passerelles

01:18:01entre Clavier et De Funès.

01:18:03Il y a une passerelle.

01:18:05Il y a une tradition

01:18:07de comique français.

01:18:09J'ai l'impression que lui,

01:18:11il est unique.

01:18:13Unique dans cette tradition.

01:18:15Peut-être

01:18:17pourrait-il aller vers Bourville

01:18:19sur l'émotion

01:18:21quelque chose d'un peu naïf

01:18:23qui a pu exister dans les personnages

01:18:25qu'a joué Bourville.

01:18:27On n'a pas cité

01:18:29Effroyable Jardin, les films qu'il a fait avec Jean Becker.

01:18:31L'été en pente douce.

01:18:33C'est très bien, L'été en pente douce.

01:18:35Avec Bacry et Pauline Lafon.

01:18:37C'est un film de Gérard Kravzyk.

01:18:39Gérard Kravzyk, exactement.

01:18:41Effroyable Jardin, c'est le clown triste.

01:18:43C'est le clown triste, Effroyable Jardin.

01:18:45C'est magnifique. Malétroit,

01:18:47Les Enfants du Marais.

01:18:49Effroyable Jardin.

01:18:51Le film avec Lussolier.

01:18:53Quand on le voit dans le reportage

01:18:55lorsqu'il parle de son

01:18:57admiration pour Michel Simon,

01:18:59déjà les personnes peuvent être étonnées

01:19:01de sa réalisation.

01:19:03Ce qui me frappe aussi quand on l'entend,

01:19:05c'est qu'il paraisse

01:19:07en dehors de la société classique.

01:19:09On se dit, s'il n'est pas comédien,

01:19:11qu'aurait-il pu faire ?

01:19:13Il a toujours voulu être comédien.

01:19:15C'était sa seule motivation.

01:19:17Il aurait voulu être à la comédie française.

01:19:19Je pense qu'au début, il ne voyait pas plus loin

01:19:21que la comédie française.

01:19:23Et finalement,

01:19:25il a eu la carrière qu'il a eue.

01:19:27Mais depuis tout petit,

01:19:29c'était vraiment quelque chose

01:19:31qu'il avait en lui.

01:19:33Il est né pour être comédien.

01:19:35Ça ne s'explique pas.

01:19:37Il aimait faire les imitations des professeurs.

01:19:39Ça a commencé par là.

01:19:41Et c'était toujours très bienveillant.

01:19:43On le laissait monter

01:19:45sur les strates de la classe.

01:19:47Il faisait,

01:19:49en fin d'année,

01:19:51des petites imitations

01:19:53de tout le monde.

01:19:55Dans les livres qu'il nous fait découvrir

01:19:57dans sa bibliothèque,

01:19:59il y a un livre sur Buster Keaton.

01:20:01Il y a une filiation.

01:20:03Je trouve qu'il y a une filiation

01:20:05avec Buster Keaton et Jacques Villerey.

01:20:07L'Essentiel chez Labraud,

01:20:09diffusé ce soir à 23h sur C8,

01:20:11élection américaine oblige.

01:20:13Voici le journaliste américain

01:20:15Roger Cohen, chef du bureau

01:20:17de New York Times à Paris.

01:20:19Vous avez peur pour votre pays,

01:20:21Roger Cohen?

01:20:23Bien sûr.

01:20:25Ce qu'on a vu en 2021,

01:20:27c'était grave, très grave.

01:20:29Cette fois-ci,

01:20:31s'il retourne à la Maison-Blanche,

01:20:33déjà, son égo est, disons,

01:20:35substantiel.

01:20:37L'égo d'un homme

01:20:39qui, en dépit des accusations

01:20:41en dépit des condamnations,

01:20:43en dépit de ce qui est arrivé

01:20:45le 6 janvier 2021,

01:20:47retourne à la Maison-Blanche,

01:20:49son égo sera déclenché, quoi.

01:20:51Il se sentira, je crois,

01:20:53capable de tout.

01:20:55Ceci dit, la démocratie américaine

01:20:57existe depuis presque 250 ans.

01:20:59Elle a survécu

01:21:01à la première présidence de Trump.

01:21:03Les institutions

01:21:05restent fortes.

01:21:07Changer le système,

01:21:09comme dans l'Hongrie, par exemple,

01:21:11de M. Orban, non.

01:21:13C'est beaucoup plus difficile

01:21:15parce que les institutions,

01:21:17je dirais, sont plus fortes.

01:21:19Donc, on verra bien.

01:21:23C'est ce soir, 23h,

01:21:25l'Essentiel chez Les Abraux.

01:21:27Les autres invités sont le scénariste

01:21:29de BD Stéphane Marchetti,

01:21:31le comédien Léonard Prin

01:21:33et le chanteur britannique Hugh Coleman.

01:21:35Quelle est votre actualité, Alexandre Vidret?

01:21:37Est-ce facile de pouvoir

01:21:39intégrer le monde du cinéma, du théâtre ?

01:21:41Moi, j'ai fait beaucoup de montages.

01:21:43Donc, derrière, voilà.

01:21:45Je continue.

01:21:47Et là, j'ai des projets.

01:21:49J'ai un projet de film pour l'année prochaine

01:21:51qui est en train de se monter.

01:21:53Mais sinon, moi, je suis monteur.

01:21:55Je travaille dans de petites chaînes.

01:21:57On pourrait imaginer un film,

01:21:59justement, biographique

01:22:01avec tous les extraits.

01:22:03Il y a toujours des problèmes de droit.

01:22:05Un documentaire, vous voulez dire ?

01:22:07Pas un biopic avec des acteurs ?

01:22:09Pas un biopic.

01:22:11Il y a des choses qui ont été faites.

01:22:13Mais toutes les scènes

01:22:15qu'on a citées tout à l'heure,

01:22:17les réunir,

01:22:19parce que ce sont vraiment des moments

01:22:21de comédie très forts.

01:22:23La démarche, par exemple,

01:22:25qu'il utilise

01:22:27dans Papy fait de la résistance,

01:22:29c'est lui qui l'invente ?

01:22:31C'est lui qui l'invente.

01:22:33C'est lui qui la trouve.

01:22:35C'est ça, le génie.

01:22:37C'est lui, à un moment, qui...

01:22:39À un moment, il...

01:22:41On a passé tout à l'heure un crime au paradis

01:22:43avec Josiane Balasco.

01:22:45Exceptionnel.

01:22:47Vous voyez, on est des fans

01:22:49de Jacques Villerey.

01:22:51Comme tous les téléspectateurs.

01:22:53C'était bien de vous recevoir ce matin.

01:22:55Le Dîner de cons, c'est chez Fayard.

01:22:57Franchement, c'est une très bonne idée.

01:22:59D'abord, on retrouve

01:23:01le texte du Dîner de cons

01:23:03qu'on a tous dans l'oreille.

01:23:05Moi, je l'ai vu avec Jacques.

01:23:07Avec...

01:23:09Claude Brasseur.

01:23:11Je ne sais plus à quel théâtre c'était.

01:23:13Variété.

01:23:15Il a été créé au théâtre de variété.

01:23:17Je ne sais pas pourquoi Brasseur

01:23:19n'avait pas été choisi dans le film.

01:23:21Trop proche physiquement.

01:23:23Exactement.

01:23:25Il voulait plus

01:23:27tirer l'ermitre bellâtre.

01:23:29Il y a quelqu'un qui intervient régulièrement

01:23:31dans le Figaro, qui nous écoute régulièrement.

01:23:33Il s'appelle Pierre Brochant.

01:23:35Et sa vie a changé.

01:23:37C'est Pierre Brochant.

01:23:39C'est Monsieur Brochant.

01:23:41Donc, lui, sa vie a changé.

01:23:43Pierre Brochant était

01:23:45la DGSE.

01:23:47C'était quelqu'un de plutôt sérieux.

01:23:49Vous pouvez lire ses interviews dans le Figaro régulièrement.

01:23:51Et effectivement, toute sa vie,

01:23:53maintenant, c'est...

01:23:55Ah, vous vous appelez Pierre Brochant ?

01:23:57C'est terminé. Merci Alexandre.

01:23:59Merci grandement.

01:24:01Mathieu, Cébile, Prolat

01:24:03étaient à la réalisation. Ils viennent dire que ce n'est pas ce que

01:24:05disaient les djihadistes. C'est ça que vous avez dit.

01:24:07Il y a toujours du...

01:24:09Il parle dans sa barbe de temps en temps.

01:24:11Juliette était à la visio.

01:24:13Maxence était au son.

01:24:15Marine Lançon était avec nous.

01:24:17Toujours déterminante,

01:24:19Marine, dans l'élaboration de cette émission.

01:24:21Briac Chapiot.

01:24:23Je l'embrasse, bien évidemment.

01:24:25Et à ce soir,

01:24:27Jean-Marc Morandini,

01:24:29dans une seconde. Merci encore Alexandre.

01:24:31Merci.

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