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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:08Donald Trump a gagné parce qu'il a promis aux électeurs américains davantage de pouvoir d'achat,
00:00:12notamment avec la baisse d'impôts.
00:00:15Donald Trump a gagné parce qu'il a défendu l'identité américaine, son histoire et ses mœurs.
00:00:21Donald Trump a gagné parce qu'il a combattu le wokisme.
00:00:25Les Américains n'ont que faire de la réécriture de Blanche Neige ou autre faribole qui envoie
00:00:30des jeunes gens dans des toilettes non genrées.
00:00:32Donald Trump a gagné parce qu'il promet de lutter contre l'immigration.
00:00:37Donald Trump a gagné enfin parce qu'il ignore où qu'il attaque, l'espace médiatique
00:00:42qui des studios d'Hollywood aux rédactions du New York Times déverse la bonne parole
00:00:47entre posture et moraline.
00:00:49Les combats de Trump sont largement partagés par la société française qui majoritairement
00:00:55penche à droite.
00:00:56Hélas, si Trump fédère tous les courants de la droite, classique entre libéralisme
00:01:01et conservatisme, personne en France ne rallie toutes les droites.
00:01:06Marine Le Pen est isolée, un front républicain empêche son accession au pouvoir, les républicains
00:01:12refusent toute alliance et aucune personnalité ne rassemble sous sa bannière les gaullistes,
00:01:18les centristes, les sarkozistes, les libéraux, le peuple de droite.
00:01:23En un mot, comme Trump est capable de galvaniser un électorat.
00:01:27Marine Le Pen, Éric Zemmour, Laurent Wauquiez, Gérald Darmanin, Édouard Philippe, Éric
00:01:33Ciotti, je vous cite 50 nuances de droite mais aucun Trump à l'horizon.
00:01:39C'est bien le souci.
00:01:40Cherche leader désespérément, c'est le problème numéro 1 de la droite française.
00:01:47Il est 9h01, Chana Lusso.
00:01:52Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:03Michel Barnier convoque Bruno Retailleau et Didier Migaud à Matignon cet après-midi.
00:02:08Le Premier ministre va leur rendre ses arbitrages avant leur déplacement de demain à Marseille.
00:02:12Bruno Retailleau et Didier Migaud dévoileront les grandes lignes de leur plan d'action
00:02:16pour lutter contre le narcotrafic.
00:02:18Et justement cette question, la France est-elle en voie de mexicanisation ? C'est ce qu'affirme
00:02:24le ministre de l'Intérieur depuis plusieurs jours.
00:02:26Vous êtes 71% à partager cet avis dans notre dernier sondage CSA pour CNews, Europe 1 et
00:02:32le JDD.
00:02:33Dans le détail, plus d'un électeur de gauche sur deux acquiesce cette mexicanisation et
00:02:38ça monte à 88% à droite.
00:02:41Et puis dans le reste de l'actualité, le meurtrier présumé de Philippines a passé
00:02:45la nuit en prison après son extradition vers la France.
00:02:49Taha Ho a été mis en examen pour meurtre et viol en récidive.
00:02:53Il a été placé en détention provisoire dans la foulée et en cours la réclusion
00:02:56criminelle à perpétuité.
00:02:58Ce Marocain sous OQTF avait été interpellé en Suisse quelques jours seulement après
00:03:02la mort de l'étudiante retrouvée dans le bois de Boulogne.
00:03:05Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:07Merci beaucoup Chana Lusto.
00:03:08Nous sommes ce matin avec Virginie Giraud, historienne.
00:03:11C'est intéressant d'ailleurs parce que les Français aiment les chefs.
00:03:13Les Français, quoi ? Le monde aime les chefs.
00:03:15C'est ça la réalité.
00:03:16Et tu as besoin d'un chef.
00:03:18Tu veux bien être vassal quand le suzerain est grand.
00:03:20Et la France, elle est plutôt bonapartiste.
00:03:22Elle a besoin.
00:03:23Elle a besoin.
00:03:24C'est dans son ADN.
00:03:25C'est dans son gène.
00:03:26Elle a besoin d'un de Gaulle.
00:03:27Elle a besoin de quelqu'un qui l'emporte.
00:03:29Mais c'est vrai aussi pour l'Amérique.
00:03:31Mais qui sera le prochain ou la prochaine ?
00:03:33J'ai peut-être une idée.
00:03:35Une Française ?
00:03:36Oui.
00:03:37Capable de...
00:03:38Peut-être si elle apprend à arrondir les angles.
00:03:40Sarah Knafo est pas mal, je pense.
00:03:42Elle a un gros potentiel.
00:03:43La présidente de la République, elle a 20 ans.
00:03:47Elle a 20 ans devant elle avant de dire...
00:03:49Oui.
00:03:50Je partage votre avis parce qu'on l'a reçue très souvent ici.
00:03:52Elle est brillante, intelligente.
00:03:54Elle est en connexion avec, je pense, les idées majoritaires françaises.
00:04:00Ça, vous avez parfaitement raison.
00:04:02Ça se construit forcément une présidentielle.
00:04:04Même si Emmanuel Macron était sorti, j'allais dire, de nulle part.
00:04:09Mais en tout cas, ça avait été assez vite.
00:04:12Mais pourquoi pas ?
00:04:13J'entends ce nom.
00:04:14Je salue Philippe Bidjerre.
00:04:15Je salue Gauthier Lebret.
00:04:18Je salue notre camarade Olivier Dartigolle.
00:04:21Et puis, Vincent Herouette.
00:04:23Pourquoi vous dites bonjour ?
00:04:24Parce qu'il n'est pas bien depuis 24 heures.
00:04:25Pourquoi vous dites ça ?
00:04:26Il dit que je ne suis pas bien depuis lundi matin.
00:04:28Mais pourquoi ?
00:04:29Je suis bien.
00:04:30Vous devriez...
00:04:31Contrairez de bien, vous avez quelqu'un qui parle au peuple
00:04:34et qui lui dit, vous allez mieux vivre.
00:04:37C'est ça.
00:04:38Le message numéro un de Trump, c'est ça.
00:04:40C'est ça.
00:04:41Il dit, je vais baisser.
00:04:42Je vais baisser.
00:04:43Je vais baisser.
00:04:44Nous verrons.
00:04:45Oui, vous verrez.
00:04:46En tout cas, avec certains, on a vu, si j'ose dire.
00:04:50On est le conducteur de l'émission.
00:04:53C'est son message.
00:04:54On prend du retard.
00:04:55Bon.
00:04:56La revue de presse.
00:04:57La revue de presse.
00:04:58Tout le monde, évidemment.
00:04:59Je m'amuse à lire aujourd'hui.
00:05:00Je rassure les éditorialistes français.
00:05:01Ils font ma joie.
00:05:02Parce qu'ils découvrent le Pérou à Orléans.
00:05:03Non, mais tiens, Trump, il sait parler aux uns et aux autres.
00:05:04C'est intéressant.
00:05:05Donc, vous avez aujourd'hui, effectivement, l'incroyable comeback.
00:05:14Donald Trump au pouvoir.
00:05:17Et maintenant, je trouve que la presse, d'ailleurs, elle est assez… le retour fracassant.
00:05:23Elle n'est pas, comment dire…
00:05:25Très beau papier dans Libération de Philippe Labraud.
00:05:28Dans Libération ?
00:05:29Dans Le Figaro, pardon.
00:05:30Ah oui.
00:05:31Philippe Labraud.
00:05:32Philippe Labraud.
00:05:33Je l'avais su.
00:05:34Philippe Labraud.
00:05:36Dan Filda, l'analyse est remarquable.
00:05:38On lit beaucoup de choses, notamment sur le fait qu'il n'a jamais assisté à une
00:05:42telle campagne.
00:05:43Il fait une belle description du trumpisme en disant qu'il y a quelques années, cela
00:05:46aurait été impossible.
00:05:47Et il caractérise tout en disant que Trump a été le seul à sentir les gilets jaunes
00:05:53américains, j'aime bien l'expression, et à leur parler.
00:05:55C'est exact.
00:05:56Mais faire de la politique, c'est parler aux gens.
00:05:58Mais il parle aussi du trumpisme en disant qu'il ne faudrait pas que ça pollue l'ensemble
00:06:01de nos démocraties occidentales.
00:06:04Philippe Labraud dans Le Figaro, aujourd'hui.
00:06:07Mais j'entends polluer, ça ne veut rien dire.
00:06:10C'est quoi le trumpisme ?
00:06:11La campagne qui a été menée par Donald Trump est une campagne où il y a eu de l'obscénité,
00:06:18de la vulgarité, d'une réforme jeune, c'est une réalité.
00:06:22Elle aurait été inimaginable il y a encore quelques années aux Etats-Unis.
00:06:26C'est concret.
00:06:27Mais parce que les formes sont sans doute différentes, mais vous n'avez pas vu le
00:06:30fond de la campagne, c'est ce qu'on a dit hier.
00:06:33Et le fond de la campagne, c'est quoi ? C'est je lutte contre l'immigration, je défends
00:06:38la société américaine, j'en ai marre du wokisme, et le reste c'est rien.
00:06:41Est-ce qu'on peut toujours, depuis lundi matin, dire que la forme de campagne, la manière
00:06:47dont Donald Trump fait de la politique, qu'on ne souhaite pas ça pour l'avenir politique.
00:06:51Je continue à ne pas le souhaiter, et c'est mon droit absolu.
00:06:55Eh bien vous avez peur.
00:06:56Mais vous avez déjà eu votre droit.
00:06:57Ça y est, j'ai mangé mon temps de parole.
00:07:00C'est sans doute pour ça qu'il a gagné aussi, mon cher Olivier, même si j'ai trouvé
00:07:04vulgaire dans la forme, je vous rejoins, mais quand on l'écoute ce matin, France Inter,
00:07:09le hasard a fait que je suis tombé sur un biais de Patrick Cohen, quand on l'écoute,
00:07:15on ne comprend pas comment Trump a pu gagner.
00:07:17C'est hallucinant.
00:07:19Patrick Cohen et d'autres disent les choses telles qu'ils voudraient qu'elles soient.
00:07:25C'est assez simple.
00:07:27Donc voilà, ces gens sont entre eux, ils ne comprennent rien à rien ou ils ne veulent
00:07:35rien comprendre, ils sont mangés par leur idéologie, ils se sont trompés depuis des
00:07:40journées parce qu'ils n'ont rien vu venir, et puis ils viennent ce matin dire pourquoi
00:07:47ils se sont trompés, même pas.
00:07:49Est-ce que vous avez vu ce qu'a dit Bernie Sanders ? C'est très important ce qu'a dit
00:07:53Bernie Sanders qui s'est présenté à plusieurs prémères démocrates.
00:07:56Mais ce n'est pas grave, c'est vous qui payez ! Il y avait Mme Murat, on écoutera
00:07:59Mme Murat qui est historienne sur France Inter, je n'ai rien contre elle, c'est une
00:08:02historienne de gauche qui se présente comme ça.
00:08:06Donc c'est une antenne entièrement idéologisée qui est faite par des militants de gauche
00:08:11et payée par vos impôts.
00:08:13Et personne ne dit rien ! Très bien, continuons ! Ils se sont complètement trompés, et surtout,
00:08:19hier soir, mais il n'y a pas que d'ailleurs le service public, on écoutera tout à l'heure.
00:08:23Les raisons de la défaite de Kamala Harris, ce que dit Bernie Sanders, parce que dans
00:08:26certains médias, on entend qu'elle a perdu parce que c'est une femme et parce qu'elle
00:08:29est noire, donc parce que le peuple américain serait raciste et misogyne.
00:08:32Ce que dit Bernie Sanders, c'est très intéressant.
00:08:34Il dit qu'elle a fait une campagne désastreuse, elle a abandonné les classes ouvrières, et
00:08:39le milliardaire Trump a réussi à capter le vote ouvrier en proposant des réponses
00:08:44face à la crise inflationniste.
00:08:46Et c'est pour ça qu'il a quasiment un électeur latino sur deux, et à Dearborn,
00:08:52la plus grande ville arabe des Etats-Unis, Donald Trump est arrivé en tête, déjà
00:08:57parce que Kamala Harris, on lui a reproché ses prises de position sur Gaza, et Donald
00:09:02Trump a joué l'ambiguïté, mais parce que la communauté musulmane n'en peut plus
00:09:05également du wokisme, et aussi parce qu'il a apporté des réponses en termes de pouvoir
00:09:09d'achat.
00:09:10Donc, dire que Kamala Harris a perdu parce que c'est une femme et parce qu'elle est
00:09:12noire, c'est ne rien comprendre à ce qui s'est passé aux Etats-Unis il y a 24 heures.
00:09:16On écoutera tout à l'heure un de mes chouchous, c'est Monsieur Snegaroff.
00:09:20C'est une œuvre d'art, Monsieur Snegaroff.
00:09:23Quand il parlait de la campagne, c'était un vraisemblable, il est qualifié d'historien.
00:09:32Mais il n'est historien de rien du tout, c'est une œuvre d'art.
00:09:36Mais il peut y avoir des pensées hétérodoxes concernant ce que vous pensez.
00:09:42Mais elles ne sont pas hétérodoxes, c'est toujours les mêmes pensées que vous entendez
00:09:44sur France Inter.
00:09:45Mais non, j'ai écouté le journal de Saturday 2000, il était équilibré et arrêté.
00:09:49Est-ce qu'on peut avancer ?
00:09:53Donc je voudrais d'abord qu'on voit Kay Trump, toute l'équipe qui a tweeté hier.
00:09:59D'ailleurs Donald Trump n'a pas pris la parole depuis hier, on ne l'a pas entendu.
00:10:03Et donc ça, je le dis pour Europe 1, vous ne voyez pas effectivement cette photo.
00:10:08Il y a Donald Trump, il y a ses enfants et tout ça, et il y a Elon Musk.
00:10:11On parlera d'Elon Musk parce que c'est sans doute le grand architecte de la victoire de Trump.
00:10:16On peut voir ce tweet d'ailleurs d'Elon Musk, c'est très intéressant ce qu'il a dit.
00:10:21Bien sûr, puisque pour tous ceux qui, que ce soit en Amérique ou d'autres pays, trouvent
00:10:26ce résultat choquant, ils devraient qu'on reconsiderait d'où ils obtiennent leurs informations.
00:10:30Cette tendance était évidente sur X depuis des mois, mais presque tous les médias grand
00:10:33public traditionnel ont diffusé une réalité complètement fausse.
00:10:35C'est France Inter, c'est Patrick Cohen, c'est tous ces usurpateurs.
00:10:41Oui, je ne peux pas vous dire...
00:10:43Ils se sont trompés, c'est quoi ?
00:10:45C'est des usurpateurs puisqu'ils ne témoignent pas de la réalité.
00:10:48Les personnes qui exercent votre profession mais qui ne partagent pas vos opinions sont des usurpateurs.
00:10:52Mais ils ne témoignent pas de la réalité.
00:10:55Oui, mais quand même.
00:10:57Leur métier, c'est de témoigner de la réalité.
00:11:00Oui, de donner des décretages.
00:11:01On pourrait au moins, Olivier...
00:11:03Vous n'êtes jamais trompé, vous, Pascal Chirien.
00:11:05On ne peut pas se tromper si on témoigne de la réalité, on la rapporte.
00:11:10Je trouve que c'est agressif de dire que ce sont des usurpateurs.
00:11:12Si vous voulez, je...
00:11:14Les usurpateurs, ce n'est pas très méchant.
00:11:16Pascal, quand on témoigne de la réalité à condition qu'on ne la mutile pas délibérément,
00:11:22c'est ça le problème, Olivier.
00:11:24Mais vous avez raison, ça n'existe pas qu'à gauche, cette mutilation.
00:11:31Alors, M. Musk, c'est intéressant vraiment ce qu'il a dit.
00:11:33Je vous propose d'écouter M. Tanguy sur l'espace magnétique qui est au cœur de la problématique.
00:11:38Plus il parle, ces gens-là, d'ailleurs, plus ça, ils donnent du carburant à leurs adversaires.
00:11:43Puisque personne n'est dupe de leurs analyses qui sont des analyses de militants.
00:11:48Donc, écoutez M. Tanguy.
00:11:51Je ne pense pas que Donald Trump ne soit pas respectable.
00:11:53D'ailleurs, moi, pendant la campagne, je n'ai pas voulu prendre parti parce que je ne prends jamais parti.
00:11:58Mais j'ai, par exemple, dénoncé les mensonges sur le fait que c'était un péril pour la démocratie,
00:12:02que la vision de la très large majorité des médias français était caricaturale.
00:12:06Et d'ailleurs, on voit le résultat.
00:12:08Beaucoup de nos compatriotes ne comprennent pas le résultat des élections américaines
00:12:12parce qu'ils ont été désinformés pendant la campagne.
00:12:15La couverture a été tellement mauvaise que beaucoup de Françaises et de Français ne comprennent pas l'issue de ce scrutin.
00:12:21Et c'est dommage parce que le but quand même du débat politique en France Voyeur,
00:12:24c'est de comprendre les choix politiques.
00:12:28C'est M. Tanguy du Rassemblement National.
00:12:30Gauthier Lebret.
00:12:31Le RN a une position depuis la victoire de Trump très modérée.
00:12:34Et on me disait dans l'entourage de Marine Le Pen, très prudente.
00:12:37Vous avez vu le tweet de Marine Le Pen.
00:12:38Marine Le Pen qui demande même maintenant, comme Emmanuel Macron, une réponse à l'échelle européenne.
00:12:43Ça aussi, c'est un big bang au Rassemblement National.
00:12:46Parce que quand on parlait, on a parlé du fond à l'instant, mais quand on parle de la forme,
00:12:50sur la forme, Marine Le Pen n'a plus grand chose à voir avec Donald Trump.
00:12:53Et elle a une stratégie diamétralement opposée où elle lit son image.
00:12:56Elle se respectabilise sur la forme seulement.
00:12:58Moi, je vois plus de liens entre Trump et Mélenchon qu'entre Trump et Le Pen.
00:13:02Et puis elle avait été atteinte dans sa susceptibilité à l'époque.
00:13:06Lorsque Donald Trump n'avait pas voulu la recevoir.
00:13:09C'est des petites choses, mais qui ont des effets considérables.
00:13:13Mme Maréchal qui a donné son... Marion Maréchal qui a tweeté ces dernières heures.
00:13:19Je vous propose peut-être de voir ce qu'elle a écrit.
00:13:21Mme Maréchal, Marion Maréchal.
00:13:23Je crois que la force de Donald Trump a été de contrarier la lecture woke et racialiste de la société
00:13:28pour rassembler les Américains autour du drapeau du travail et de l'ordre
00:13:31et face à l'immigration clandestine.
00:13:33Ça aussi, c'est une analyse en tout cas qui est possible.
00:13:36Et puis je vous propose d'écouter Mme Murat qui était une historienne
00:13:39qui est d'ailleurs apparentée je crois à la famille Murat.
00:13:42Oui, elle a écrit un bon livre sur Proust si je ne me trompe.
00:13:45Exactement, qui est une femme évidemment de qualité,
00:13:47mais qui est une femme engagée dans le débat politique.
00:13:49Elle se présente d'ailleurs comme ça, elle ne le cache pas.
00:13:52Et je vous propose évidemment de l'écouter.
00:13:54Elle était ce matin sur France Inter.
00:13:56Le wokisme, c'est un fantasme de l'extrême droite
00:13:59et que l'américain moyen, ça n'existe pas.
00:14:02L'américain moyen, ça peut être une employée noire de McDonald's
00:14:05qui aurait toutes les raisons d'être concernée par le féminisme et l'antiracisme.
00:14:10Ça n'a aucun sens de dire qu'on serait déconnecté d'un réel
00:14:15qui serait uniquement l'Amérique rurale, blanche, hétérosexuelle.
00:14:20Les politiciens, ça c'est possible.
00:14:22En même temps, vous comprenez bien que par exemple en France,
00:14:26le vote ouvrier est passé au Front National.
00:14:29On n'accuse pas l'université WOK pour autant.
00:14:33Et alors je voulais vous faire écouter celui qui intervient régulièrement
00:14:36et qui se trompe régulièrement également,
00:14:38M. Snigaroff, qui intervient comme historien
00:14:40et qui se trompe toujours sur la société américaine
00:14:42puisqu'il dit les choses telles qu'il voudrait qu'elles soient.
00:14:45Écoutez-le, c'était il y a quelques semaines sur la campagne.
00:14:48Oui, moi je pense que c'est la pire des candidats pour Donald Trump.
00:14:51Autant Joe Biden était le meilleur des candidats
00:14:53parce que, et rappelez-le il y a un instant,
00:14:55le duel présidentiel c'est toujours un corps à corps.
00:14:58Et dans ce corps à corps, vous aviez la virilité de Donald Trump
00:15:01et l'empathie fragile et la faiblesse de Joe Biden.
00:15:04Là, le corps à corps change de forme.
00:15:07Et vous avez tout à coup un Donald Trump qui non seulement apparaît comme vieilli,
00:15:10mais aussi un vieux mâle blanc face à une jeune femme métisse,
00:15:14très dynamique et compétente sur les dossiers.
00:15:17Ça c'est très important.
00:15:19Et compétente sur les dossiers, tout le monde dit qu'elle est nulle.
00:15:21Pardonnez-moi de le dire comme ça, qu'elle a été très mauvaise.
00:15:24Et tout le monde va le dire.
00:15:25Mais M. Snigaroff, historien de je ne sais quoi,
00:15:28explique, parce que c'est un militant ou un supporter de Mme Harris,
00:15:32qu'elle est formidable.
00:15:34Et c'est l'antenne de France Inter et c'est votre manteau.
00:15:36Est-ce qu'il y a eu dans la campagne américaine un moment Kamela Harris ?
00:15:41Oui.
00:15:42Mais même dans le camp républicain, ce que vous dites est inexact.
00:15:47Puisque même dans le camp américain, pour avoir suivi un peu la campagne,
00:15:50y compris après le débat, il y a eu une réflexion.
00:15:54Vincent Herouët.
00:15:56On est d'accord ?
00:15:58Je vous ai dit bonjour quand même.
00:16:00Non, vous avez fait l'appel et vous m'avez oublié.
00:16:02L'appel et la pioche.
00:16:03Alors j'ai laissé le rôle du gentil à mon voisin, qui était fort Patrick Cohen,
00:16:07qui admit à Philippe Labreau et qui maintenant conforte Thomas Snigaroff.
00:16:13Je vais jouer le rôle du méchant.
00:16:15Vincent Herouët, dites-le.
00:16:16Admise quoi ?
00:16:18Est-ce qu'il y a eu un moment Harris ? Est-ce qu'elle a été très mauvaise ?
00:16:21Je pense qu'elle a été pire que mauvaise.
00:16:24Je pense que cette nuit, on a entendu d'ailleurs son discours d'adieu,
00:16:29la fin de sa carrière politique.
00:16:31Je vous parie 100 dollars qu'on n'en entendra plus jamais parler
00:16:36et qu'elle ne sera pas candidate en 2028.
00:16:39Et que le Parti démocrate va la lâcher parce qu'elle a été la pire des vice-présidentes.
00:16:45Elle a été d'une médiocrité incroyable.
00:16:48Elle a été facile pour les républicains de la clouer au pilori.
00:16:52Et elle a été comme candidate,
00:16:54alors qu'elle était portée par un coup d'État à l'intérieur du parti,
00:16:58hissée comme ça avec tous les médias derrière elle, tout le showbiz, etc.
00:17:03Elle était incapable de donner une interview.
00:17:05Elle était incapable de parler sincèrement.
00:17:08Elle faisait des phrases interminables, comme moi ce matin.
00:17:13J'ai fait des phrases très longues, mais vous ne me comprenez pas.
00:17:16Son gueule a disparu.
00:17:19Et hier, elle a abandonné en rase campagne tous ses partisans
00:17:22pour revenir et pleurnicher pendant un quart d'heure cette nuit
00:17:26en leur disant des trucs merveilleux.
00:17:28Les jeunes, vous les jeunes, n'arrêtez jamais d'essayer de rendre le monde meilleur.
00:17:33Alors ce genre de prédication, au matin de la défaite, c'est quasi insupportable.
00:17:37Mais son discours final, c'est tout de même ce qu'elle a fait de mieux.
00:17:40Oui, c'est vrai, je suis d'accord avec vous.
00:17:42Il y a quand même assez d'éléments.
00:17:43Vous aimez les morts, en fait.
00:17:45Non, pas du tout, Vincent.
00:17:46Vous aimez les morts vivantes.
00:17:48Mais par rapport à ce qui précédait, ça avait une forme de dignité.
00:17:52Non, mais c'est vrai, vous avez raison.
00:17:53Elle a été très digne.
00:17:54Elle a dit qu'elle passerait le pouvoir de la manière la plus basique possible.
00:17:58Elle a reconnu sa défaite, surtout.
00:17:59En fait, ce n'est pas ça que je veux dire.
00:18:01Ce que j'attends d'un journaliste, c'est une expertise et pas un mensonge.
00:18:06Et quand ce monsieur Snigaroff explique qu'elle est compétente,
00:18:09brillante, formidable, il ment.
00:18:10Mais il est amoureux.
00:18:11Comment ?
00:18:12Il est amoureux.
00:18:13Non, il n'est pas amoureux, il est militant.
00:18:14Oui.
00:18:15C'est différent.
00:18:16Et ça, ça pose un problème.
00:18:17Alors, moi, je suis pour la liberté d'expression.
00:18:20Partout, il n'y a aucun souci.
00:18:21Mais qu'on ne le bâtisse pas historien.
00:18:23C'est ça le problème.
00:18:24Sauf que c'est nos impôts.
00:18:25Sauf que c'est nos impôts.
00:18:27C'est ça qui change tout.
00:18:28Par exemple, on va écouter la question de l'excellent Yann Barthez.
00:18:32Où il dit, si, il va gagner.
00:18:35Moi, ça ne me gêne pas, Yann Barthez.
00:18:36Yann Barthez, ce n'est pas à nos impôts.
00:18:37Il a le droit, c'est l'expression.
00:18:39Vraiment, très bien.
00:18:40Au contraire, je pense que c'est contre-productif pour ces idées-là.
00:18:43Donc, voyez aussi ce passage où il était persuadé, évidemment, que Mme Harris gagnerait.
00:18:48Parce qu'en fait, il a envie.
00:18:49Il déteste Trump.
00:18:50Bien sûr.
00:18:51Bien sûr.
00:18:52Il ne comprenne pas le peuple.
00:18:53Pour eux, ils défendent le peuple.
00:18:54Mais ils n'y sont jamais.
00:18:55Ça, je ne peux pas garantir.
00:18:56Place du Panthéon.
00:18:57On est bien loin de tout ça.
00:18:58Bien évidemment.
00:18:59Donc, écoutons, Monsieur… Mais si ! Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:19:06Vous le savez bien.
00:19:07En fait, c'est un milliardaire qui défend des petites gens.
00:19:10Eh oui.
00:19:11Vous devriez vous réjouir de ça.
00:19:13Alors que les bobos, les bobos sont entre eux.
00:19:16On va écouter tout à l'heure ce que dit Monsieur Benjamin Biolay.
00:19:18Je n'ai rien contre Benjamin Biolay non plus.
00:19:20Je n'ai rien contre personne en général.
00:19:22Mais ces gens-là, je connais leur posture.
00:19:24D'ailleurs.
00:19:25Je sais que ce n'est que posture.
00:19:27Donc, écoutez.
00:19:28Écoutez qui ?
00:19:29Yann Barthez.
00:19:30Ecoutez l'excellent Yann Barthez.
00:19:31Au secours.
00:19:32Notre ami.
00:19:33Vu d'ici, on est un peu quand même… On se dit qu'elle va gagner.
00:19:37Est-ce que vu des États-Unis, ils se disent quoi ?
00:19:40Alors, c'est absolument loin d'être décidé.
00:19:43C'est vrai qu'il y a une forme d'enthousiasme.
00:19:45Mais vraiment.
00:19:46Pour Kamala Harris.
00:19:47Pour Kamala Harris.
00:19:48Chez des démocrates.
00:19:49Et puis, de plus en plus de l'indécis.
00:19:51C'est vrai que sa candidature déclenche une forme d'espoir qui manquait couramment
00:19:56au Parti démocrate jusqu'ici.
00:19:58Néanmoins, il y a de nombreux Américains qui disent.
00:20:01J'ai pas encore pris ma décision.
00:20:03Il y a encore des choses que j'ai besoin de savoir, connaître vis-à-vis d'elle.
00:20:07Mais c'est vrai que quand je parle à des personnes que je connais, avec lesquelles
00:20:12je travaille aux États-Unis.
00:20:13Il est vrai qu'ils ont tous le sentiment qu'il y a quelque chose qui se passe autour d'elle.
00:20:17Donc, ça ne peut pas du tout dire la victoire est garantie.
00:20:20Loin d'eux.
00:20:21Mais en tout cas, il y a un changement de dynamique assez tangible et assez excitant
00:20:26finalement pour la gauche en tout cas.
00:20:28Ça, c'est incroyable quand même.
00:20:30On parle de fake news.
00:20:31Vous êtes sur des fake news.
00:20:33Ils sont distillés sur des antennes de télé.
00:20:35Mais si vous voulez être bien informé, il faut choisir les bons experts.
00:20:38En l'occurrence, je connais très bien Gilles Biasset qui est le grand spécialiste des
00:20:41États-Unis à la Croix.
00:20:42Et je l'ai questionné quasiment toutes les semaines.
00:20:44Et il me disait on ne sait pas.
00:20:46On ne sait pas.
00:20:47C'est serré.
00:20:48Il y aura des surprises.
00:20:49Non, ce n'était pas serré du tout.
00:20:50Non, mais il y a quelques semaines, il me disait ça.
00:20:52Non, c'était faux.
00:20:53Oui, mais attendez.
00:20:54Il y a un moment, on ne savait clairement pas.
00:20:57En septembre, on ne savait pas du tout s'il allait gagner.
00:21:02Le triomphe fier de Trump est absolument éclatant.
00:21:07S'il y avait un vote caché, c'était un vote…
00:21:09Ah non, ce n'est pas un vote caché.
00:21:10Mais en septembre, personne ne pouvait le prétendre.
00:21:12Pardonnez-moi.
00:21:13Vous ne pouvez pas qualifier un expert de toutes les qualités de clairvoyance alors
00:21:18qu'il s'est planté d'une manière absolument magnifique il n'y a qu'un jour ou trois
00:21:22semaines.
00:21:23Il y avait un courant majeur de l'opinion américaine pour Trump qu'on n'a pas vu.
00:21:29Oui, qui était en train de monter en octobre.
00:21:31Il y a une capacité d'aveuglement, d'auto-persuasion et d'auto-intoxication, notamment des spécialistes
00:21:38français, qui est frappante.
00:21:40Sauf, pardonnez-moi, le JD News.
00:21:43Puisque le JD News de Laurence Ferrari et des équipes, je l'ai montré hier, pourquoi
00:21:49Trump peut gagner.
00:21:51Je crois qu'on a cette une.
00:21:53Et Marine peut la montrer.
00:21:55Je l'ai montrée hier soir.
00:21:57Je suis désolé de le dire.
00:21:59Pascal là disait peut gagner.
00:22:01Pardon de faire de la promotion pour un homme qui, il y a qu'un jour ou trois semaines,
00:22:05a annoncé de manière limpide que Trump allait gagner.
00:22:08Gérald Olivier.
00:22:10Et qui est revenu hier, Olivier, sur la chaîne avec Sonia Maroc.
00:22:16Il l'avait annoncé, comme vous le dites très bien, Vincent.
00:22:19Parce qu'elle était là, cette...
00:22:22Là, on en revient à la même chose.
00:22:24Les journalistes doivent témoigner de la réalité.
00:22:26La voilà.
00:22:27Pourquoi Trump peut gagner.
00:22:29C'est la seule publication française.
00:22:32C'est quand même extraordinaire.
00:22:33La seule.
00:22:34Pourquoi a-t-il gagné dimanche ?
00:22:36Non mais c'est qu'il bouclait il y a 10 jours.
00:22:38Je sais, j'ai bien compris.
00:22:40Olivier, c'est la seule...
00:22:42Pourquoi vous vous interrogez pas là-dessus ?
00:22:45C'est que le questionnement.
00:22:48Au contraire, je suis beaucoup plus dans l'incertitude que vous,
00:22:51sur de très nombreux sujets.
00:22:53Écoutez, moi, sur l'espace médiatique, je ne suis plus dans l'incertitude.
00:22:56Je les connais tous.
00:22:58Je les connais tous.
00:22:59Thomas Hill.
00:23:01Thomas Hill est là.
00:23:02Je les connais.
00:23:03Oh, Thomas Hill.
00:23:04Comment ça va, cher Thomas ?
00:23:05Bonjour, Pascal.
00:23:06Vous allez bien ?
00:23:07Ça va très bien.
00:23:08Mais oui.
00:23:09Vous êtes en forme, ce matin.
00:23:10J'aime ça.
00:23:11Oui, on est en forme.
00:23:12Il est plus gentil que ça.
00:23:16Bonne journée.
00:23:17Bonne émission, surtout.
00:23:18Je voulais vous montrer Benjamin Biolay.
00:23:21Parce que, je le répète, je n'ai rien contre Benjamin Biolay.
00:23:25Je trouve simplement qu'il est représentatif de cet univers médiatique.
00:23:30Belle victoire des mascus, des extrémistes religieux et des milliardaires.
00:23:34Ça va ?
00:23:35Vous ?
00:23:36Bisous.
00:23:37Pas des milliardaires.
00:23:38Là encore, c'est très facile pour Benjamin Biolay.
00:23:43Le monde dans lequel il vit, il n'est pas confronté à la réalité des Américains
00:23:49et à la réalité des petits gens, parfois.
00:23:52C'est très facile pour lui.
00:23:53Et ils sont là, dans la posture, en train de dire, ça va, vous ?
00:23:57Mais, en fait, je trouve ça insupportable.
00:24:00Je trouve ça insupportable, pour tout vous dire.
00:24:02Je trouve ça insupportable.
00:24:03Et surtout, c'est ne rien comprendre à la situation des pays.
00:24:07Vous l'avez dit tout à l'heure, moi, j'aime beaucoup Benjamin Biolay.
00:24:11Il a droit à sa liberté d'expression.
00:24:13Ce n'est pas la même chose que lorsqu'un historien prétend être objectif et nous
00:24:18donne sa vision militante.
00:24:20Benjamin Biolay, c'est un citoyen qui dit ce qu'il pense.
00:24:23Je pense qu'il exagère.
00:24:25Non, mais Philippe, d'abord, vous avez raison.
00:24:28Ce n'est pas un citoyen comme les autres qui le fasse de la musique.
00:24:30Mais qu'il fasse de la musique.
00:24:31Si vous voulez.
00:24:32Bon, à la rigueur, on lise 20 fois.
00:24:34Qu'il lise des banalités un peu à côté de la plaque quand même, même terriblement
00:24:39à côté de la plaque, parce que ce n'est pas les milliardaires qui ont voté Trump.
00:24:42C'est même le contraire.
00:24:43Qu'il ait des caricatures dans la tête et qu'il se sente obligé de les faire partager
00:24:48au plus grand nombre en s'adossant à sa notoriété en tant que musicien.
00:24:52C'est un peu dérisoire.
00:24:53Franchement.
00:24:54Franchement.
00:24:55Non, mais il fait ce qu'il veut sur son Twitter.
00:24:56Ce qui est plus gênant, c'est quand les journalistes demandent de s'abîmer leur avis en politique.
00:25:00Il ne prétend pas entraîner une forte adhésion.
00:25:03Vous n'avez pas compris pourquoi je demande.
00:25:04Là, je suis à 100% d'accord avec ce que vous dites.
00:25:06Je dis simplement que c'est intéressant parce qu'il est représentatif de toute cette société médiatique.
00:25:10En fait, tous pensent comme ça.
00:25:12C'est un petit crachat.
00:25:13Voilà.
00:25:14Tous pensent comme ça.
00:25:15Dans le cinéma, dans les artistes.
00:25:16Tous pensent comme Benjamin Biolay.
00:25:17Oui, en grande partie.
00:25:18Tous.
00:25:19Et c'est des gens qui sont…
00:25:21Et je pense que c'est de la posture bien souvent.
00:25:23Parce que quand tu connais un peu, je ne parle pas de celle de l'avis de Benjamin Biolay,
00:25:27bien sûr, mais parfois quand tu rentres dans leur vie, il y aurait beaucoup à dire.
00:25:32Mais Pascal, puis-vous poser une question ?
00:25:34On va dire entre leur engagement politique et puis comment ils le mettent en place dans leur vie.
00:25:38C'est ça que je veux dire.
00:25:39D'être raccord avec leurs idées généreuses.
00:25:42C'est ça que je veux dire.
00:25:44Je comprends que vous m'avez bien suivi.
00:25:46Quel départ vous feriez avec l'idéologie de droite qui a souvent les mêmes positions ?
00:25:52Qu'est-ce qui ferait la différence, à votre avis, entre ces gens et, d'une certaine manière, nous ?
00:25:59La différence, c'est que quand les gens s'engagent à droite, il y a tellement de coups à prendre qu'ils sont forcément sincères et authentiques.
00:26:06Mais nous, nous-mêmes, nous sommes porteurs de quelque chose.
00:26:10Mais moi, je ne suis porteur de rien du tout.
00:26:11Je suis porteur, je témoigne de la réalité.
00:26:13Mais on est très en retard.
00:26:149h25.
00:26:15À tout de suite.
00:26:189h32.
00:26:19Sommeil à la midi.
00:26:23Bonjour Pascal.
00:26:24Bonjour à tous.
00:26:25La colère de Bruno Retailleau qui somme le PSG.
00:26:27De s'expliquer après le déploiement d'une banderole Free Palestine au Parc des Princières.
00:26:31Soir, le ministre de l'Intérieur qui précise que les clubs doivent veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport.
00:26:36Qu'il doit toujours rester un ferment d'unité.
00:26:40Colère des forces de l'ordre après avoir enquêté durant un an sur un réseau de trafic de drogue en provenance de l'Espagne.
00:26:46Les quatre personnes arrêtées jeudi dernier lors d'un go-fast ont finalement été libérées en début de semaine à l'issue de leur comparution immédiate.
00:26:54Et puis, épilogue de l'enlèvement du petit Santiago, sa mère sera remise aujourd'hui à la France.
00:26:59Je vous rappelle qu'elle dit que ses parents avaient été interpellés dans une chambre d'hôtel d'Amsterdam le 25 octobre dernier au terme d'une traque de plusieurs jours.
00:27:07Les parents du nourrisson avaient été placés en détention provisoire en vue de leur extradition.
00:27:13Avant, merci Sommail.
00:27:14Avant de revenir sur l'actualité américaine, deux petites infos et importantes même.
00:27:19La résistance Madeleine Riffaut qui a été correspondante de guerre du quotidien.
00:27:22L'humanité décédée à l'âge de 100 ans, fille d'instituture.
00:27:26Elle avait rejoint la résistance à 16 ans.
00:27:28Une héroïne s'en est allée, son ex, tout un siècle de combat.
00:27:31Saluer l'humanité pour qui elle a couvert les guerres d'Algérie et du Vietnam.
00:27:35Arrêtée, torturée par la Gestapo, journaliste, engagée aux côtés des mineurs grévistes de 1948, des Algériens et des Vietnamiens contre le pouvoir colonial.
00:27:43Elle aura mené une vie de lutte pour l'émancipation.
00:27:46C'est François Ruffin qui a écrit cela.
00:27:48Elle est née en 1924 dans la Somme.
00:27:50Cette fille unique d'instituteur a, je le répète, rejoint la résistance à 16 ans.
00:27:55Donc gloire à elle et pensée bien sûr pour elle.
00:27:58Et puis une petite info plus légère.
00:28:00Figurez-vous qu'en Pologne, l'intelligence artificielle a remplacé des animateurs radio.
00:28:06C'est Off Radio Krakow qui est une petite radio du service public polonais.
00:28:10Elle a expérimenté l'intelligence artificielle comme animateur radio.
00:28:14Mais le problème c'est que les auditeurs ne se sont pas rendus compte.
00:28:18C'est horrible pour notre métier.
00:28:21Un jour il y aura quelqu'un...
00:28:25Les nouveaux animateurs générés par l'intelligence artificielle avaient prévu de s'entretenir avec plusieurs personnalités polonaises défuntes.
00:28:33C'est ça qui est le problème.
00:28:35C'est qu'ils ont ressorti des gens qui n'existaient plus, qui étaient morts.
00:28:37Donc ça a été un peu compliqué.
00:28:39Ça c'est banal dans la presse.
00:28:40Oui je suis d'accord avec vous.
00:28:42Il y a trois jeunes animateurs radio entièrement générés par l'intelligence artificielle.
00:28:45Ils s'appelaient Alex, Emilia et Jacob.
00:28:49Donc peut-être qu'on pourrait le souhaiter pour certains.
00:28:54Si l'intelligence artificielle pouvait remplacer...
00:28:57La connerie naturelle.
00:28:59Certaines personnalités, je serais ravi.
00:29:01Je suis d'accord avec vous.
00:29:02Mais ne présentez pas là-dessus vraiment.
00:29:03Parce que pour notre génération à nous, on voit qu'on est challengé par Emilia.
00:29:07Rassurez-vous, soyez polis s'il vous plaît.
00:29:10Mais qui sait si vous n'êtes pas...
00:29:11Je suis d'accord avec vous, c'est notre génération de rien.
00:29:13Qui sait si vous n'êtes pas une intelligence artificielle ?
00:29:16Parce que t'as pas les cheveux blancs.
00:29:17Qui sait si les gens se disent pas ce Philippe Bilger existe-t-il réellement ?
00:29:23Est-ce que M. Bilger existe ?
00:29:26Il essaie d'exister.
00:29:27Sa présence est insupportable.
00:29:28Non mais est-ce qu'il existe vraiment ou est-ce que ce n'est qu'un clone ?
00:29:32Un clone triste ?
00:29:33Vous pensez que c'est possible ?
00:29:34Peut-être, je pense.
00:29:35Vous êtes un clone qui nous menace tous.
00:29:39Bon.
00:29:40Trump et Emmanuel Macron.
00:29:42Hier.
00:29:43Le retour.
00:29:44Téléphone de 20 minutes hier.
00:29:4525 minutes j'ai entendu.
00:29:46Oh.
00:29:47Encore ?
00:29:48Le plaisir de me contredire.
00:29:49Le plaisir de me contredire.
00:29:51Vous ne rechignez jamais.
00:29:53Pas du tout.
00:29:54Donc Emmanuel Macron a demandé aux équipes de Donald Trump d'avoir le président élu au bout du fil.
00:29:58Ils se sont eus entre 20 et 25 minutes hier.
00:30:02Parce qu'évidemment ils s'étaient quittés plus que fâchés.
00:30:05La relation s'était complètement détériorée.
00:30:07Il y a eu une campagne américaine en plus,
00:30:09durant laquelle Donald Trump a souvent imité Emmanuel Macron pour se moquer de lui,
00:30:13lors de deux meetings.
00:30:14Donc ils vont se retrouver.
00:30:15Alors maintenant l'Elysée essaye de nous faire croire que la relation ne s'était pas détériorée,
00:30:19qu'ils s'entendent quasiment mieux avec Trump qu'avec Biden.
00:30:22C'est une façon de dire que ce n'est pas si détérioré que ça.
00:30:25Mais bon, ça s'est quand même très très mal passé à la fin.
00:30:27Eric Zemmour, j'ai vu un petit tweet hier qui m'a amusé.
00:30:29J'ai dit hier soir, je vais le redire également,
00:30:31Joe Biden a félicité Barack Obama pour sa victoire.
00:30:35J'ai vu passer ça sur les réseaux.
00:30:38J'ai trouvé que c'était rigolo.
00:30:40J'espère que Joe Biden, qui nous écoute chaque matin, ne m'en voudra pas.
00:30:44Eric Zemmour était hier soir chez Christine Kelly pour des raisons de tant de paroles.
00:30:51C'est là aussi que cette société marche sur la tête.
00:30:54On ne peut pas passer Eric Zemmour ce matin et l'écouter parce qu'on a un 30 paroles.
00:30:59Trump, c'est le nom de la révolte contre ce qu'incarne Mme Harris.
00:31:02C'est évidemment la gauche qui a perdu dans cette bataille pour l'hégémonie culturelle.
00:31:05Trump a incarné la révolte des peuples occidentaux
00:31:08qui ne veulent pas mourir pour défendre leur identité.
00:31:11Écoutez, François Hollande qui a pris la parole également sur Trump
00:31:15et puis qui pense peut-être à un comeback puisque tout est possible.
00:31:19Si vous voulez, vous lisez votre journal.
00:31:21Ne vous gênez pas pour nous.
00:31:25J'arrive à faire deux choses à la fois.
00:31:27Comme les gens qui nous écoutent d'ailleurs.
00:31:29Là, je voudrais quand même qu'on montre le bureau de M. Herbert.
00:31:33Vous avez le fameux grand cahier.
00:31:35Vous prenez des notes depuis tout à l'heure.
00:31:37Je ne sais pas si c'est la liste de cours ou pas.
00:31:39Vous avez un texte.
00:31:41Là, c'est quoi ?
00:31:43Ça, c'est quoi ?
00:31:45Ça, c'est la liste.
00:31:47C'est le document de travail des gens de l'Union européenne
00:31:53qui se préparent à l'arrivée de Donald Tusk depuis cet été
00:31:58et qui ont créé une task force pour voir où ça allait coincer.
00:32:02C'est-à-dire qu'on s'y prépare, mais en fait, on ne sait pas du tout où on va.
00:32:04Et ça, c'est quoi ?
00:32:06C'est un texte que vous lisez, que vous apprenez par cœur ?
00:32:08Non, mais vous savez, c'est des choses un peu compliquées, un peu construites.
00:32:12J'ai plongé dedans.
00:32:14Je ne suis pas une intelligence artificielle.
00:32:16Je suis de la bêtise journalistique incarnée.
00:32:19Et le journal, c'est quoi ?
00:32:21Le journal, c'est Les Echos qui a fait un truc formidable.
00:32:23Je vais vanter Les Echos.
00:32:25C'est peut-être le meilleur quotidien à Paris.
00:32:27Et qui a fait deux pages sur l'Europe au pied du mur après la victoire de Trump.
00:32:32C'est vraiment formidable.
00:32:34Vous avez vidé tout votre cartable.
00:32:36C'est mon papier de ce matin.
00:32:38Là, c'est le courrier.
00:32:40Merci d'être avec nous, Vincent Herouet.
00:32:42Je lis tout ça pour vous.
00:32:45Parce que vous n'avez pas le temps de vous plonger là-dedans.
00:32:48Quel pirouette.
00:32:50C'est méchant, ça.
00:32:52Non, le rôle du gentil, c'est lui, ce matin.
00:32:56Je tiens à dire qu'heureusement que vous êtes là.
00:32:59Autour de la table.
00:33:01Pour vous donner la qualité de vos analyses et de vos expertises.
00:33:05Dans tous les domaines.
00:33:07Le diable m'a déjà dit ça.
00:33:10Mais non, je vous assure.
00:33:12Et beaucoup de gens, effectivement.
00:33:14Vous êtes essentiel dans cette émission.
00:33:16La politique étrangère, vous êtes un spécialiste.
00:33:20Vous êtes un professionnel.
00:33:22Ecoutons, en revanche, monsieur Hollande.
00:33:26Ceux qui regardent des séries.
00:33:28Arrêtez de parler de vous.
00:33:30François Hollande.
00:33:33Ce qu'il proclame dans une campagne.
00:33:36Avec outrance.
00:33:38Il le fait avec excès quand il devient au sommet de l'État le président des États-Unis.
00:33:44Et que là, il est évident qu'il fera ce qu'il a proclamé dans la campagne.
00:33:50Et que ça va être une période de tension avec l'Europe.
00:33:54D'abord sur l'Ukraine.
00:33:56Il est clair que, comme il l'a dit sous un mode de forfaiterie.
00:33:59Qu'il allait régler le problème en quelques jours.
00:34:01Nul doute qu'il abandonnera l'Ukraine à Vladimir Poutine.
00:34:05Une partie de l'Ukraine.
00:34:08Sauf si les Européens réagissent.
00:34:10Sur la question commerciale.
00:34:13Il ne fait pas non plus de doute.
00:34:15Qu'il y aura une augmentation des droits de l'homme aux États-Unis.
00:34:18Et que ça aura des conséquences extrêmement fâcheuses.
00:34:21Sur une partie de notre agriculture.
00:34:23Une partie de notre industrie.
00:34:25Notamment automobile.
00:34:26Mais aussi les produits que nous exportons aux États-Unis.
00:34:29Et que ça produira de l'inflation.
00:34:31Qu'il y aura aussi sur la question de l'Alliance Atlantique.
00:34:35Un retrait partiel des États-Unis.
00:34:37Et donc une contribution plus importante de l'Europe à l'Alliance.
00:34:41Je salue la régie et notamment Rémi qui m'a demandé de me décaler un peu à gauche.
00:34:47C'est pas naturel.
00:34:49J'espère maintenant être bien dans l'axe.
00:34:52Rémi me dit est-ce que vous pouvez vous décaler un peu à gauche.
00:34:56Il cherche à perfecter.
00:34:58Alors ça vous fait quoi comme expérience ?
00:35:00C'est une expérience intéressante que j'ai vécue quasiment en direct.
00:35:04Puisque je me suis décalé un peu à gauche.
00:35:06Les vétérans heureux de la victoire.
00:35:09Régine Delfour et Sharon Camara.
00:35:11Voyez ce sujet.
00:35:14C'est devenu une tradition pour ces vétérans.
00:35:16Chaque mercredi, ils se réunissent dans ce restaurant de Dallas pour un moment de convivialité.
00:35:21La rencontre de ce jour est particulièrement importante.
00:35:24Car ils célèbrent la victoire de leur candidat Donald Trump.
00:35:30J'ai voté pour Donald Trump parce qu'il croit aux mêmes valeurs que moi.
00:35:34C'est-à-dire à l'amour de notre pays, l'amour de la religion, l'amour de la liberté.
00:35:38J'espère qu'il respectera les lois de notre nation et la constitution telle qu'elle a été rédigée.
00:35:43Tout ce qu'on attend de lui, c'est qu'il respecte toutes les lois
00:35:47et qu'il protège l'Amérique et les intérêts des Américains.
00:35:50Je ne demande pas de privilèges spéciaux de quelque nature que ce soit.
00:35:54Je demande simplement que nous bénéficions d'un traitement équitable en vertu de la loi.
00:35:58Ce qui n'a pas été le cas jusqu'à présent.
00:36:03Le candidat républicain a su obtenir l'adhésion de ses vétérans
00:36:06grâce aux thématiques qu'il a défendues tout au long de sa campagne.
00:36:09L'économie, le port d'armes, sans oublier l'immigration.
00:36:13Il y a au moins 20 millions d'immigrés clandestins qui sont entrés dans notre pays.
00:36:17Nous n'avons pas de problème avec l'immigration à partir du moment où c'est fait dans le respect de la loi.
00:36:22Mais vous ne pouvez pas franchir illégalement la frontière d'un autre pays
00:36:25et demander à être mieux traité qu'un citoyen de ce pays.
00:36:28Dans l'état de Géorgie, Donald Trump s'est imposé, avec plus de 50% des voix,
00:36:32face à son adversaire Kamala Harris.
00:36:35Une revanche pour le président fraîchement élu
00:36:38qui s'était incliné dans cet état en 2020 face à Joe Biden.
00:36:42Et puis Régine Delfour qui est sur place me fait passer un petit message
00:36:45et on va avoir peut-être l'image du début du sujet.
00:36:47Les vétérans souhaitent organiser leur premier déjeuner
00:36:50avec Marine Tondelier et Sandrine Rousseau.
00:36:53Ils souhaitent les inviter peut-être pour que Mme Rousseau et Mme Tondelier
00:36:59connaissent mieux la société américaine.
00:37:02Et puis pour discuter ensemble, il y aura un petit barbecue.
00:37:08Est-ce que je pourrais dire un mot juste sur François Hollande ?
00:37:11Oui.
00:37:12Je suis un des rares à l'apprécier, encore en France.
00:37:16On n'est plus très nombreux.
00:37:18On l'apprécie tous, mais c'est politiquement qu'on peut avoir des problèmes.
00:37:21Oui, mais j'ai cru comprendre que certains le traitaient avec une forme de dérision.
00:37:25Sur le plan politique, oui, mais autrement non.
00:37:28Même sur le plan politique, je trouve qu'on m'a tort.
00:37:31Mais là où il est intéressant dans son propos,
00:37:35parce que ça peut nous faire réfléchir, même en France,
00:37:39il montre bien pour l'accabler que la principale vertu de Donald Trump,
00:37:44et c'est une des raisons de son succès éclatant,
00:37:47c'est qu'on sait qu'il fera ce qu'il a dit.
00:37:50Ça, ça me paraît central aujourd'hui.
00:37:53Avec lui, le verbe va s'incarner radicalement.
00:37:57Oui, mais ce n'est pas si banal, parce que c'est très rare.
00:38:02En France, en dehors peut-être d'un ministre, je n'en vois pas un.
00:38:07Bruno Retailleau, pardonnez-moi.
00:38:09Justement, c'est à lui que je pensais.
00:38:11Mais les autres, je ne pense pas.
00:38:13Je ne pense pas qu'il pourra emprisonner les ennemis de l'intérieur,
00:38:16c'est-à-dire ses adversaires politiques.
00:38:18Mais il l'a dit il y a longtemps, mon cher Olivier.
00:38:20Ce que je trouve dommage, c'est que Mme Harris n'est pas une bonne candidate.
00:38:26Elle n'a pas perdu parce que c'est une femme.
00:38:29Ce qui est idiot.
00:38:31Elle a perdu parce qu'elle n'est pas une bonne candidate.
00:38:34Comme Hillary Clinton n'était pas une bonne candidate.
00:38:37Et on n'osait pas le dire parce qu'elle était une femme, précisément.
00:38:41Si ça a joué, on n'a jamais osé dire qu'elle était médiocre sur le plan politique,
00:38:47parce qu'il fallait sanctifier la femme qu'elle était.
00:38:51Et elle a fait un mauvais choix de vice-président, de candidat.
00:38:54Et ça, c'était quand même très symptomatique des deux stratégies.
00:38:56D'un côté, vous aviez Donald Trump qui choisit Judy Vance,
00:38:59qui a écrit un best-seller, qui vient de l'Ohio, qui est sénateur,
00:39:02qui vient des classes populaires américaines blanches qu'on appelle les rednecks.
00:39:06Et de l'autre, vous aviez le choix de Tim Walz, gouverneur du Minnesota,
00:39:09qu'elle avait choisi pour justement aller capter le vote populaire.
00:39:12Et en fait, on s'est rendu compte qu'il avait un bilan hyper woke dans son État.
00:39:16Donc là aussi, les stratégies se sont incarnées dans le choix des vice-présidents.
00:39:19Mais vous avez parfaitement raison.
00:39:21Mme Harris, c'est ça, un expert doit être capable de dire ce que vous disiez, d'ailleurs, sur Mme Harris.
00:39:27Vous n'avez pas le choix, en réalité.
00:39:31Moi, ce qui me frappe, en fait, c'est la capacité d'aveuglement,
00:39:33effectivement, notamment de la médiasphère et de la classe politique.
00:39:37C'est-à-dire qu'ils n'ont pas vu à quel point Joe Biden était défaillant.
00:39:43Ces déficiences qui étaient patentes, pourtant, et depuis longtemps,
00:39:47depuis trois ans, on les a niées, on ne les voyait pas.
00:39:50C'était comme l'éléphant dans la pièce.
00:39:52On ne le voyait pas parce qu'on était absolument obnubilés à l'idée qu'il fallait empêcher le populisme.
00:39:59Il fallait détester Trump et tout était bon.
00:40:01Et de la même manière, quand il a fallu sortir, exfiltrer Joe Biden
00:40:06après le débat calamiteux qu'il a eu face à Donald Trump,
00:40:10on a pris la vice-présidente parce qu'on n'arrivait pas à l'évacuer, elle.
00:40:15Elle ne se serait pas laissée sortir.
00:40:17Parce qu'elle était femme, parce qu'elle était métisse,
00:40:20il était impossible de s'en débarrasser.
00:40:23Donc on l'a portée aux pavois, on l'a vraiment mis en orbite,
00:40:28alors qu'on savait qu'elle était fragile.
00:40:30Et à partir du moment où elle a été en quelque sorte adoubée par la Convention démocrate,
00:40:34c'était terminé, il n'était plus question de la critiquer.
00:40:37Alors qu'à l'évidence, plus elle riait, plus les isoleurs se vidaient.
00:40:41Plus elle parlait, moins on la comprenait.
00:40:43Et plus elle faisait campagne, plus le vote des démocrates s'est filoché.
00:40:49C'est un raz-de-marée.
00:40:51Et donc on arrive à ce résultat incroyable que Donald Trump vient de réussir,
00:40:55le réunir à la fois le vote populaire, bien sûr, l'élection.
00:40:59Elle s'est quand même organisée pour s'imposer.
00:41:01Pourquoi on l'appelle inondée d'argent ?
00:41:04Il n'y a jamais eu une campagne qui était aussi friquée que la campagne des démocrates.
00:41:09Ils ont inondé les réseaux sociaux à coups de centaines de milliards.
00:41:13On les appelle les rednecks parce qu'ils travaillaient dans les champs
00:41:16et qu'ils prenaient le soleil dans le cou et qu'ils avaient les cous rouges.
00:41:19Les rednecks, voilà.
00:41:21Il y a un mot également, souvent on l'a dit, nous sommes le parti du bon sens,
00:41:24a dit hier Donald Trump.
00:41:27Nous sommes le parti du bon sens.
00:41:28Ça c'est vraiment une déclaration de droite.
00:41:30Oui, oui, oui.
00:41:32Je vous propose d'écouter Madame Harris.
00:41:34Il a 5 millions de voix de plus que Kamala Harris.
00:41:36Il a gagné le vote populaire à l'échelle du pays.
00:41:38Ce n'est pas arrivé depuis 2004 pour un résultat.
00:41:40Je suis d'accord avec vous, mais il a moins de voix qu'il y a 4 ans.
00:41:43Non.
00:41:44Que ?
00:41:45Il a moins de voix qu'il y a 4 ans.
00:41:48Non, non, il n'y en a plus je crois.
00:41:49Il est à 72 contre 74.
00:41:51Et alors en plus, il n'a pas eu le vote populaire.
00:41:54Moi j'ai entendu.
00:41:55Alors je le demande à le vérifier.
00:41:57Les deux candidats ont moins de voix qu'il y a 4 ans.
00:41:59C'est-à-dire qu'il a fait 72 millions de voix.
00:42:02Il y en avait 74 il y a 2 ans.
00:42:04Mais c'est marrant ce que vous dites sur le représentant de 65.
00:42:06On écoute Harris et je vous donne la parole Virginie.
00:42:09Il y a 5 millions de voix entre les deux.
00:42:10Allons-y.
00:42:11Nous devons faire preuve de loyauté envers notre propre conscience et envers notre propre Dieu.
00:42:16Mon allégeance envers les trois est la raison pour laquelle je suis ici devant vous pour dire
00:42:23que bien que j'accepte la défaite dans cette élection,
00:42:29je ne me baisse pas les bras face à la lutte qui a alimenté cette campagne.
00:42:35Je sais qu'aujourd'hui vous faites face à un large éventail d'émotions.
00:42:42Croyez-moi, je comprends.
00:42:45Mais nous devons accepter les résultats de cette élection.
00:42:48Plus tôt aujourd'hui, j'ai discuté avec le président élu Trump et je l'ai félicité pour sa victoire.
00:42:58Je lui ai également dit qu'on l'aiderait, lui et son équipe, pour la passation au pouvoir
00:43:03et que nous serons engagés envers une passation pacifique.
00:43:08Plus tard d'ailleurs, elle a fait une autre intervention plus intéressante également
00:43:12sur ce qu'est la démocratie aux Etats-Unis.
00:43:15C'est un principe fondamental de la démocratie américaine.
00:43:21Lorsqu'on perd une élection, on accepte les résultats.
00:43:25Et ce principe, comme les autres, distingue la démocratie de la monarchie ou de la tyrannie.
00:43:34Et quiconque demande la confiance du public doit l'honorer.
00:43:40Et en même temps, dans notre pays, nous devons une forme de loyauté,
00:43:47non pas à un président ou à un parti, mais à la constitution des Etats-Unis.
00:43:54Permettez-moi de commencer par dire que j'ai le coeur plein aujourd'hui,
00:44:01plein de reconnaissance envers la confiance que vous m'avez accordée.
00:44:09Je suis pleine d'amour pour notre pays et pleine de détermination.
00:44:15Le résultat de cette élection n'est pas celui que nous espérions,
00:44:19ni celui pour lequel nous nous sommes battus,
00:44:22ni celui pour lequel nous avons voté.
00:44:25Mais, écoutez-moi bien, je vais être très clair,
00:44:29la lumière de la promesse américaine brillera toujours très fort.
00:44:38Pour prolonger ce que disait tout à l'heure Vincent, le wokisme a tué le Parti démocrate.
00:44:43C'est-à-dire que le féminisme n'est pas une ligne politique.
00:44:46Ça ne peut pas être que cela, en tout cas.
00:44:50Et effectivement, les toilettes genrées, ça ne fait pas un programme non plus.
00:44:54Donc le wokisme a tué le Parti démocrate.
00:44:57Pour rebondir sur le bon sens que vous évoquiez,
00:44:59qui fait réélire d'une certaine manière Trump parce qu'il dit des choses évidentes,
00:45:03c'est exactement la même chose qui avait fait réélire Groover Cleveland,
00:45:06qui a été 22e puis 24e président des Etats-Unis,
00:45:10qui à ce moment-là, après une période de krach financier en 1893,
00:45:14présente à nouveau l'homme du bon sens qui a une carrière dans la vie,
00:45:18d'abord shérif, donc ancré vraiment dans le quotidien des gens,
00:45:21puis maire, puis gouverneur de New York.
00:45:23Et on va retrouver, même si lui vient quand même d'un milieu plus privilégié,
00:45:26on va retrouver le candidat du bon sens qui arrive à un moment où,
00:45:29comme vous le dites, une partie très large de la population américaine
00:45:32n'a plus envie d'adhérer à ce qui peut paraître des choses
00:45:36qui ne relèvent pas de la réalité.
00:45:38On va marquer une pause à 9h51 et on parlera de ce tifo.
00:45:44Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:45:46C'est jeudi.
00:45:47C'est jeudi.
00:45:48Voilà.
00:45:49Pourquoi ?
00:45:50Parce que vous savez, je vous quitte à 10h le jeudi.
00:45:52Pourquoi ?
00:45:53Je le dis pour aller enregistrer des émissions avec Cyril Hanouna,
00:45:57puisque vous me demandez.
00:45:58Pourquoi ?
00:45:59Parce qu'il n'y a pas de sujet.
00:46:01Pourquoi ?
00:46:03Parce qu'il y a eu des arbitrages.
00:46:06Donc là, vous me quittez.
00:46:08Oui, mais vous le savez.
00:46:10Je ne sais pas si les téléspectateurs vont accepter ce choix.
00:46:14Les missions habituelles.
00:46:16Ils vous aiment bien.
00:46:18Ils apprécient votre sagacité, votre pertinence.
00:46:21C'est gentil.
00:46:22Même si vous n'êtes pas toujours gentil avec Vincent Herouet.
00:46:25Faites attention, il est jeune.
00:46:27Vous avez eu le retour de la France.
00:46:29C'est un défaut qui passe vite.
00:46:32Je trouve que si vous me permettez,
00:46:34cette séquence politique en France, comme à l'étranger,
00:46:37est incarnée par des gens qui ont une certaine expérience.
00:46:44Oui, qui sont quasiment octogénaires.
00:46:46Je pense à M. Barnier.
00:46:48Je pense à M. Trump.
00:46:49Et c'est le retour de l'ancien monde.
00:46:51Ça vous laisse deux belles décennies devant vous.
00:46:55Il a compté.
00:46:56Trois.
00:46:58Trois.
00:46:59Pourquoi deux ?
00:47:01Je vous dis toujours la même chose.
00:47:03En politique, dans nos métiers,
00:47:05ce n'est pas nous qui décidons de la fin de la partie.
00:47:08Soit tu es viré.
00:47:09Il aurait pu être viré, Trump.
00:47:11Soit tu meurs.
00:47:12Ce n'est jamais toi qui décide.
00:47:14C'est la vie.
00:47:15On peut tenter aussi un retour.
00:47:17On peut tenter un retour.
00:47:19Je suis d'accord avec vous.
00:47:21Mais comme vous ne vous êtes pas arrivé.
00:47:23Je ne parlais pas de moi.
00:47:25On va attendre le retour.
00:47:27Je ne parlais pas de moi, évidemment.
00:47:29La pause.
00:47:30Et nous revenons.
00:47:34On va recevoir Géraldine Vosner pour un livre.
00:47:37Les illusionnistes.
00:47:38Climat, agriculture, nucléaire, OGM.
00:47:40Enquête inédite sur les dérives de l'écologie politique.
00:47:42Je trouve que le livre est absolument formidable.
00:47:44Mais je vous ferai, si vous me permettez, une petite remarque.
00:47:46Mais Somaya Labidi, dans une seconde.
00:47:48Les infos.
00:47:53C'est devenu normal des salariés escortés par des agents de sécurité
00:47:56à la fin de leur journée de travail.
00:47:58Des salariés qui vivent un véritable enfer
00:48:00depuis que leurs bureaux ont déménagé dans le nord de Paris.
00:48:03Rongés par le trafic de drogue.
00:48:05Et plus particulièrement par la consommation de crack.
00:48:08Après six ans d'attente,
00:48:10ouverture du procès des effondrements
00:48:12meurtriers de la rue d'Aubagne à Marseille.
00:48:14Des effondrements qui, je vous le rappelle,
00:48:16ont fait huit morts.
00:48:17Et qui avaient soulevé une vague d'indignation.
00:48:19Et puis, parce qu'ils font beaucoup de mal aux enfants,
00:48:21l'Australie va interdire les réseaux sociaux
00:48:23aux jeunes de moins de 16 ans.
00:48:25Les géants de la technologie et les plateformes
00:48:27ont désormais la responsabilité
00:48:29de s'assurer que les utilisateurs
00:48:31ont bel et bien l'âge requis.
00:48:33Voilà un sujet intéressant.
00:48:35Les réseaux sociaux interdits aux moins de 16 ans.
00:48:37Merci Somaya.
00:48:39Excellente information
00:48:41qui nous interroge.
00:48:43On devrait faire la même chose en France.
00:48:45Il faut protéger dans les familles.
00:48:47Dans le temps, par exemple.
00:48:49On n'avait pas le droit de regarder la télé,
00:48:51par exemple, avant 10 ans, 11 ans, 12 ans,
00:48:53dans certaines familles, pas dans toutes.
00:48:55Géraldine Vossner,
00:48:57vous avez écrit avec Erwan Seznek
00:48:59« Les Illusionnistes.
00:49:01Climat, agriculture, nucléaire.
00:49:03Enquête inédite sur les dérives de l'écologie politique ».
00:49:05Je trouve que c'est un livre vraiment passionnant.
00:49:07C'est un réquisitoire contre parfois
00:49:09ces organisations derrière.
00:49:11Et ce qui se cache derrière
00:49:13la politique écologique,
00:49:15et parfois c'est beaucoup de radicalité,
00:49:17parfois de dictature promise,
00:49:19mais je trouve que le titre
00:49:21est trop gentil.
00:49:23« Les Illusionnistes ».
00:49:25Vous voulez la vérité ?
00:49:27Moi, je voulais l'appeler
00:49:29« Les Faussoyeurs ».
00:49:31Et notre éditeur,
00:49:33notre magnifique éditeur, a eu raison.
00:49:35Il a dit non. Tu vas faire peur aux libraires.
00:49:37Mais il a tort.
00:49:39C'est le titre d'un autre livre.
00:49:41Vous voyez, Géraldine,
00:49:43on est au cœur.
00:49:45On est au cœur de tout
00:49:47ce qui est politiquement correct,
00:49:49de gens qui donnent leur vie.
00:49:51Et notre éditeur, Robert,
00:49:53il se trompe. Je pense qu'il se trompe
00:49:55parce qu'il ne dit pas la vérité.
00:49:57Et je pense que la victoire de Trump,
00:49:59ce n'est pas ce qu'il dit, la vérité.
00:50:01Oui, mais ce sont les libraires
00:50:03qui distribuent les livres.
00:50:05C'est très intéressant, d'ailleurs,
00:50:07parce que le titre ne correspond pas au bouquin.
00:50:09Il correspond quand même.
00:50:11C'est un courant politique
00:50:13qui vit depuis 30 ans
00:50:15sur l'illusion
00:50:17qu'il défend la lutte
00:50:19contre le réchauffement climatique,
00:50:21ce qui est inexact.
00:50:23Ce n'est pas vrai.
00:50:25C'est un courant politique.
00:50:27Encore une fois, on a voulu
00:50:29bien distinguer et comprendre
00:50:31pourquoi l'écologie politique
00:50:33allait quasi systématiquement
00:50:35à l'encontre de la science écologique.
00:50:37Ce sont deux mouvements
00:50:39qui ne se recoupent pas.
00:50:41Et cette écologie politique
00:50:43prône des solutions qui ont
00:50:45souvent eu pour conséquence
00:50:47d'aggraver
00:50:49le réchauffement climatique.
00:50:51Moi, le sentiment que j'ai,
00:50:53c'est que ces gens-là
00:50:55n'ont pas réussi avec le communisme au XXe siècle,
00:50:57ce qu'ils veulent réussir
00:50:59avec l'écologie au XXIe siècle.
00:51:01C'est-à-dire qu'une sorte de décroissance,
00:51:03d'anticapitalisme
00:51:05forcené.
00:51:07Parce que comme ils n'arrivent pas
00:51:09à trouver leur place dans cette société capitaliste
00:51:11qui est une société de compétition,
00:51:13ils ne savent faire qu'une chose, d'être militants.
00:51:15Parce que les marines tondeliers, etc.,
00:51:17vous ne les imaginez pas dans l'entreprise.
00:51:19Je pense qu'ils ne peuvent être que militants.
00:51:21Sandrine Rousseau, pareil. Elle peut être à l'université.
00:51:23Ce type de fonction.
00:51:25Mais effectivement,
00:51:27la société capitaliste, c'est une compétition.
00:51:29Et ils n'y arrivent pas.
00:51:31Ils ne peuvent pas parce qu'ils ne sont pas assez bons
00:51:33dans cette compétition.
00:51:35Donc, ils ont choisi
00:51:37une autre voie pour exister.
00:51:39Il y a toujours un peu de psychologie
00:51:41là-dedans.
00:51:43Il y a des convictions.
00:51:45Il y a une réelle conviction.
00:51:47Il y a une réelle conviction.
00:51:49A la base, il y a quand même beaucoup de convictions.
00:51:51Si vous voulez,
00:51:53nous,
00:51:55je pense, moi personnellement,
00:51:57que le climat est
00:51:59un enjeu du siècle.
00:52:01Le réchauffement climatique, c'est une réalité.
00:52:03La France est particulièrement touchée.
00:52:05On pourrait subir
00:52:074 degrés de réchauffement
00:52:09d'ici la fin du siècle.
00:52:11Ce sujet-là doit être abordé
00:52:13sérieusement, avec pragmatisme
00:52:15et démocratiquement.
00:52:17Effectivement, il va imposer
00:52:19à la société des adaptations,
00:52:21des choix à faire,
00:52:23des dépenses très lourdes.
00:52:25On l'a vu encore récemment.
00:52:27On doit pouvoir en discuter
00:52:29de façon démocratique, rationnelle,
00:52:31posée, avec intelligence.
00:52:33L'écologie politique nous l'interdit.
00:52:35On a voulu remonter
00:52:37aux racines de ce mouvement.
00:52:39Ce sont réellement
00:52:41l'idéologie qui sous-tend
00:52:43leur action.
00:52:45Vous avez le croisement de deux courants.
00:52:47L'écologie politique, elle naît
00:52:49au XIXe siècle de mouvements religieux
00:52:51qui ont
00:52:53une vision fixiste
00:52:55du monde et de la nature.
00:52:57Le monde est une création divine
00:52:59et l'homme dans ce monde
00:53:01ne fait que la corrompre,
00:53:03la salir, et l'homme qui pollue
00:53:05et qui prolifère doit être combattu.
00:53:07Dans les années 60-70,
00:53:09il croise un autre mouvement
00:53:11qui est lui orphelin des luttes communistes
00:53:13maoïstes, trotkistes,
00:53:15et de leur échec à la fin
00:53:17des années 50.
00:53:19Il se rassemble dans cette même
00:53:21lutte contre la société
00:53:23prométhéenne, la science
00:53:25qui va soumettre la nature,
00:53:27contre l'homme,
00:53:29et contre le capitalisme
00:53:31qui incarne cette science prométhéenne.
00:53:33Ils se cristallisent.
00:53:35Le combat ultime, c'est le combat contre le nucléaire.
00:53:37Aurélien Barraud, d'ailleurs, l'astrophysicien,
00:53:39le dit très bien.
00:53:41Pour lui, le nucléaire est à combattre
00:53:43pas parce qu'il est dangereux,
00:53:45mais parce qu'il permettrait de donner
00:53:47à l'homme une énergie propre,
00:53:49décarbonée,
00:53:51abondante et peu chère,
00:53:53ce qui assierait finalement
00:53:55l'industrialisation, le capitalisme.
00:53:57Donc, il faut le combattre,
00:53:59parce que c'est l'outil, pour eux, du grand capital.
00:54:01Évidemment, le climat,
00:54:03au début, ils n'en ont rien à faire.
00:54:05Même dans les années 90,
00:54:07l'écologie politique ne parle pas de réchauffement climatique.
00:54:09Dominique Voinet, d'ailleurs,
00:54:11va faire campagne pour le gaz,
00:54:13le développement du gaz, voire du charbon,
00:54:15qui devait se substituer
00:54:17à cet océan nucléaire
00:54:19qui était honi, détesté.
00:54:21On va en parler, évidemment, tout à l'heure.
00:54:23Moi, je trouve que ce livre est passionnant, c'est un réquisitoire.
00:54:25Alors, évidemment, comme ce n'est pas une pensée convenue,
00:54:27j'imagine que vous n'aurez pas le droit
00:54:29à défendre ce livre
00:54:31sur les antennes, notamment, du service public.
00:54:33Mais bon, comme on le dit à chaque fois,
00:54:35c'est bien de le répéter en même temps.
00:54:37Dans l'actualité,
00:54:39le suspect dans la mort de Philippine a été remis aux autorités françaises
00:54:41et mis en examen.
00:54:43Thao, un Marocain de 22 ans, il a accusé d'avoir tué
00:54:45la jeune étudiante de 19 ans, septembre dernier.
00:54:47Il était sous obligation de quitter le territoire français.
00:54:49On peut peut-être voir le sujet.
00:54:53Je ne sais pas si Marine Lanson
00:54:55peut nous le proposer, ce sujet.
00:54:57Eh bien, Mathieu Devese, allons-y.
00:55:01Le principal suspect du meurtre de Philippine
00:55:03va bien pouvoir être jugé en France.
00:55:05Plus d'un mois après son arrestation
00:55:07en Suisse, Thao a été remis
00:55:09hier aux autorités françaises.
00:55:11Le Marocain de 22 ans a ensuite
00:55:13été présenté à un juge d'instruction
00:55:15avant d'être mis en examen
00:55:17pour meurtre et violences récidives.
00:55:19La France avait déposé une demande d'extradition
00:55:21le 9 octobre, mais le suspect avait
00:55:23dans un premier temps refusé de quitter la Suisse.
00:55:25Son avocate avait ensuite
00:55:27annoncé qu'il consentait à son extradition
00:55:29vers la France.
00:55:31Aujourd'hui placé en détention provisoire,
00:55:33Thao encourt la réclusion criminelle
00:55:35à perpétuité. Il a déjà été condamné
00:55:37pour viol en 2021
00:55:39et était sous le coup d'une obligation
00:55:41de quitter le territoire français.
00:55:43Philippine, étudiante de 19 ans,
00:55:45a été retrouvée morte le 21 septembre,
00:55:47enterrée dans le bois de Boulogne.
00:55:49Justement, quelques sondages
00:55:51sur la sécurité de Français. Le gouvernement
00:55:53prend-il suffisamment en compte la sécurité des Français ?
00:55:5569% des Français ont dit non,
00:55:57on dit oui. C'est un sondage
00:55:59pour CNEJDD, réalisé
00:56:01les 5 et 6 novembre auprès de 1000 personnes.
00:56:03Autre sujet, le gouvernement
00:56:05prend-il suffisamment en compte la sécurité
00:56:07des Français ?
00:56:09Vous voyez le détail entre la gauche
00:56:11et la droite. Et puis autre question,
00:56:13la France est-elle, selon vous, en voie
00:56:15de mexicanisation ? 71%
00:56:17des Français pensent oui,
00:56:1928% pensent non.
00:56:21Pour les gens de droite,
00:56:2388% ils le pensent,
00:56:25les gens de gauche, ils pensent simplement
00:56:27à 52%. Et donc,
00:56:29on voit bien le clivage qui peut
00:56:31exister. Écoutez Bruno Retailleau, qui a pris la parole
00:56:33sur ce sujet.
00:56:39Nous annoncerons avec le Gardé des Sceaux, à Marseille,
00:56:41un certain nombre de
00:56:43mesures, qui sont des mesures destinées à changer
00:56:45de cadre. J'ai souvent parlé, ici,
00:56:47comme à l'Assemblée Nationale, de la
00:56:49comparaison avec le terrorisme. Parce que je pense
00:56:51que, vous l'avez dit,
00:56:53le narcotrafic,
00:56:55le crime organisé, menacent jusqu'aux
00:56:57intérêts fondamentaux de la nation.
00:56:59C'est une sauvagerie qu'on doit combattre.
00:57:01Mais cette sauvagerie
00:57:03atteint, aujourd'hui, et est une
00:57:05menace jusqu'à nos institutions,
00:57:07à notre démocratie. Donc cet
00:57:09effort, nous allons le produire.
00:57:11Ce sera difficile. Il fera des années.
00:57:13Il faut changer de cadre, changer
00:57:15de braquet. Je ne doute pas que sur
00:57:17ce chemin-là, nous puissions trouver
00:57:19précisément la voie de l'Union
00:57:21Nationale. C'est nécessaire. Ce combat,
00:57:23nous le gagnerons, à une condition,
00:57:25comme pour le terrorisme, c'est qu'on
00:57:27oublie les étiquettes partisanes et
00:57:29qu'on se rassemble. Tous, on se rassemble.
00:57:31Changer de braquet, changer
00:57:33de cadre, ce sont des... Je pense qu'il a
00:57:35parfaitement raison. Bien évidemment. Oui,
00:57:37vous dites absolument. Ah mais moi, je l'ai.
00:57:39Bruno Retailleau est un
00:57:41homme que je suis depuis toujours,
00:57:43qui est remarquable. Sur la justice, je ne vous ai pas
00:57:45toujours entendu. Je vous ai souvent dit qu'il fallait changer.
00:57:47Vous n'étiez pas forcément sur ce point.
00:57:49Ça n'est pas ça, mon cher Pascal.
00:57:51C'est que, parfois, vous avez
00:57:53une approche un peu
00:57:55trop globale.
00:57:57Il faut changer de logiciel.
00:57:59Et changer de braquet, c'est quoi ?
00:58:01Changer de braquet, ça veut dire mettre
00:58:03en oeuvre un certain nombre
00:58:05de mesures et surtout les appliquer.
00:58:07Et secouer la magistrature
00:58:09dans ce qu'elle a de conservateur.
00:58:11D'accord. Mais changer
00:58:13de braquet, ça n'est pas forcément
00:58:15changer de logiciel tous les matins.
00:58:17Vous voyez,
00:58:19il y a un moment où la justice,
00:58:21qu'on le veuille ou non, c'est tout de même
00:58:23une exigence d'équilibre et de
00:58:25hiérarchie. On ne traite pas
00:58:27de la même manière le narcotrafic
00:58:29et le vol à l'étalage.
00:58:31Personne ne dit ça.
00:58:33Non, mais je ne vous prédis pas
00:58:35cette absurdité.
00:58:37Sur ce qui est des crimes sexuels, le problème, c'est que
00:58:39la perpétuité réelle n'existe pas.
00:58:41Et qu'il y a des prédateurs sexuels dangereux
00:58:43qui vont recouvrer la liberté. Et là,
00:58:45ça me fait dire que finalement, la justice se fiche
00:58:47des femmes, parce que nous, les femmes
00:58:49et les enfants, sommes les premières victimes des prédateurs
00:58:51sexuels. Je vous assure, ça n'est pas
00:58:53le cas. Là, il était
00:58:55ressorti, excusez-moi. Oui, mais
00:58:57bien sûr. Moi, je trouve que
00:58:59l'exécution des peines est le
00:59:01fléau judiciaire principal en France.
00:59:03Dans l'actualité,
00:59:05quelque chose qui nous a surpris,
00:59:07quatre personnes ont été arrêtées jeudi
00:59:09par la BRI et la brigade
00:59:11des stupes, mais les suspects ont été remis en liberté.
00:59:13Alors, j'aimerais savoir
00:59:15comment ça s'est produit.
00:59:17Justement, vous allez voir le sujet. De Maxime
00:59:19Legay, c'était jeudi soir,
00:59:21interception de ce qu'on appelle un go-fast.
00:59:23Donc, un go-fast.
00:59:25Une voiture qui file à vive allure
00:59:27pour franchir les frontières.
00:59:29Exactement, il y avait une quantité
00:59:31importante de drogue qui est saisie, puis on
00:59:33relâchait les gens. Bon, ça, c'est pas changé
00:59:35de braquet. Vous voyez le sujet de Maxime
00:59:37Legay.
00:59:39Jeudi soir, la BRI et la brigade
00:59:41des stupes interceptent un go-fast
00:59:43et arrêtent quatre individus sur
00:59:45cette aire d'autoroute de Videauban.
00:59:47Une quantité importante de drogue
00:59:49est saisie. Rien d'étonnant
00:59:51pour les habitués du secteur.
00:59:53Il y a du trafic, c'est énorme.
00:59:55C'est affolant. Camions,
00:59:57voitures, tout.
00:59:59Des vieux, des jeunes.
01:00:01Il n'y a plus de profil type.
01:00:03C'est un business. L'arrestation
01:00:05est musclée. Le principal suspect
01:00:07rentre en collision avec deux véhicules
01:00:09de la BRI. Un policier est blessé.
01:00:11L'affaire passe en comparution
01:00:13immédiate le lundi, mais au vu de sa
01:00:15complexité, elle est présentée à un
01:00:17juge d'instruction. Le suspect est
01:00:19remis en liberté. Un scandale pour la
01:00:21police. Donc il y a des risques qui sont pris
01:00:23par des policiers. Et là, encore une fois,
01:00:25ça se solde par un collègue qui est blessé
01:00:27et on a ce sentiment que finalement,
01:00:29on dit à ces gens-là qu'ils
01:00:31peuvent continuer à dealer
01:00:33en toute impunité. Objectivement,
01:00:35merde, quand est-ce que ça s'arrête ?
01:00:37Si cette décision peut étonner,
01:00:39le tribunal judiciaire de Nice avance
01:00:41plusieurs arguments. La comparution
01:00:43immédiate apporterait un risque de vouloir
01:00:45aller trop vite alors que le dossier ne serait
01:00:47pas prêt. Il faut notamment prendre d'autres
01:00:49critères en compte. Cette quatrième
01:00:51personne, elle était insérée. Elle avait un
01:00:53travail. Elle a deux enfants mineurs
01:00:55à charge. Et en plus,
01:00:57son casier judiciaire,
01:00:59certes, n'était pas vierge,
01:01:01portait des condamnations très
01:01:03anciennes. Quand on a deux condamnations
01:01:05pour des faits qui n'ont rien à voir
01:01:07avec le trafic de stupéfiants,
01:01:09est-ce qu'on doit aller
01:01:11en détention parce que
01:01:13la détention provisoire est demandée ? L'enquête
01:01:15suit son cours. Le suspect est mis en
01:01:17examen pour trafic de stupéfiants,
01:01:19refus d'obtempérer et violence
01:01:21avec arme par destination sur des
01:01:23policiers.
01:01:25Il a eu le courage au moins de s'expliquer.
01:01:27Je ne suis pas convaincu
01:01:29par ce qu'il vient de dire.
01:01:31On ne peut pas d'un côté avoir
01:01:33une parole publique de M. Migaud
01:01:35et de M. Retailleau
01:01:37et puis avoir ces sujets-là.
01:01:39En fait, c'est impossible pour les uns et les autres.
01:01:41C'est impossible.
01:01:43Il n'y a pas de oui mais.
01:01:45Vous avez bien compris qu'il y a
01:01:47les pratiques ministérielles et
01:01:49il y a les pratiques judiciaires qui
01:01:51parfois ne sont pas
01:01:53inspirées par le même esprit.
01:01:55Donc il faut changer de braquet.
01:01:57Elle ne veut rien dire, cette expression.
01:01:59Alors rien ne veut rien dire ?
01:02:01Alors qu'est-ce qu'il faut faire ?
01:02:03Mettez-moi en place
01:02:05et je ne ferai pas ça.
01:02:07C'est tout ce que je peux vous dire.
01:02:09Non, mais sans aucune
01:02:11vanité, à chaque fois
01:02:13vous nous obligez à répondre
01:02:15sur des globalités
01:02:17parfois sommaires.
01:02:19Ce n'est pas une globalité, c'est un exemple.
01:02:21Vous avez ce
01:02:23policier qui prend des risques.
01:02:25C'est invraisemblable.
01:02:27Tout le monde est d'accord.
01:02:29Mais à partir des données...
01:02:31Je vais vous dire quelque chose qu'il faut changer.
01:02:33Les juges doivent être responsables.
01:02:35Ce juge, on veut le voir.
01:02:37On doit le voir, il doit expliquer.
01:02:39On doit comprendre.
01:02:41Il doit faire.
01:02:43La pédagogie,
01:02:45elle doit expliquer.
01:02:47Ça, ça doit expliquer.
01:02:49Il est redevable après
01:02:51de sa décision, me semble-t-il.
01:02:53Autrement...
01:02:55Ça, c'est un changement qu'il faut proposer.
01:02:57Sans compter que la personne
01:02:59mise en liberté, je doute que
01:03:01lorsque l'information sera ouverte,
01:03:03elle revienne tranquillement
01:03:05devant le juge.
01:03:07Et si elle ne revenait pas et si elle était en fuite,
01:03:09là, un problème de responsabilité
01:03:11se poserait.
01:03:13Est-ce que les juges élus, ça, vous en pensez quoi ?
01:03:15Moi, le pire,
01:03:17ce serait comme en politique.
01:03:19Parfois, on voterait pour le plus bête,
01:03:21comme disait Clément.
01:03:23Élus par qui ?
01:03:25Moi, je ne crois pas.
01:03:27Dans la magistrature,
01:03:29l'expérience que j'ai
01:03:31montre que les êtres
01:03:33hommes ou femmes vraiment courageux,
01:03:35intrépides et libres,
01:03:37ne gagneraient pas.
01:03:39Un tifo Free Palestine, ça, c'est absolument incroyable
01:03:41ce qui s'est passé hier soir.
01:03:43Il faut expliquer aux gens ce qu'est un tifo.
01:03:45Un tifo, c'est une immense banderole.
01:03:47Ça ne rentre pas comme ça dans un stade
01:03:49sans que le directeur de la sécurité soit au courant,
01:03:51sans que les principaux
01:03:53personnes qui s'occupent du club soient au courant.
01:03:55C'est arrivé hier au Parc des Princes.
01:03:57Hier soir, il y avait le PSG Atlético-Madrid.
01:03:59Free Palestine, bon, ça pèse
01:04:01très lourd, un tifo comme ça, vous ne le faites pas rentrer.
01:04:03C'est sans doute, d'ailleurs,
01:04:05comment dire, il a sans doute été construit
01:04:07à l'intérieur du stade.
01:04:09C'est-à-dire qu'ils sont venus régulièrement
01:04:11pour le construire. Tu ne rentres pas comme ça
01:04:13avec une banderole de ce type, regardez,
01:04:15c'est la tribune auteuil.
01:04:17Donc, c'est les supporters
01:04:19ultra ont déroulé un imposant
01:04:21tifo en soutien à Gaza, hier,
01:04:23avant le match de l'équipe des champions. Je ne sais pas ce que va faire l'UEFA.
01:04:25D'ailleurs, théoriquement, tu ne dois pas.
01:04:27Ça peut être une suspension très lourde pour le PSG.
01:04:29Alors, Yonatan Harfi, évidemment, a dit
01:04:31scandaleuse banderole ce soir au Parc des Princes.
01:04:33Une carte où l'état d'Israël n'existe plus.
01:04:35Un combattant palestinien masqué. Ce n'est pas un message
01:04:37de paix, mais un appel à la haine. Les auteurs
01:04:39de cette banderole doivent être sanctionnés intolérables.
01:04:41Les joueurs, eux, ils sont restés sur le terrain.
01:04:43Il n'y en a pas un qui a dit je m'en vais, etc.
01:04:45Il n'y en a pas un qui...
01:04:47Ils s'en fichent.
01:04:49Attendez, ça serait une autre banderole. Peut-être qu'ils réagiraient.
01:04:53Le tifo a été déroulé par le collectif Ultra Paris
01:04:55de la tribune Auteuil. Il surmontait
01:04:57une banderole, la guerre sur le terrain, mais la paix
01:04:59dans le monde. Pour Elie Korshia,
01:05:01président du consistoire central israélite de France,
01:05:03il s'agit d'un slogan qui appelle
01:05:05faussement à la paix dans le monde. Ce tifo ajouté
01:05:07de sur X transpire avant tout la haine,
01:05:09pas digne de Paris ni du football français.
01:05:11Je ne sais pas si d'ailleurs la fédération française
01:05:13a réagi ou pas.
01:05:15Il y a M. Retailleau qui a réagi. Je demande
01:05:17au PSG de m'expliquer et au club
01:05:19de veiller à ce que la politique ne vienne pas
01:05:21abîmer le sport, dit-il,
01:05:23parce que c'est quand même très, très
01:05:25étrange. Et puis comme
01:05:27le PSG, forcément
01:05:29l'actionnaire numéro un du PSG, c'est le Qatar,
01:05:31il y aura
01:05:33un soupçon
01:05:35d'avoir laissé faire. Je ne dis pas de l'avoir
01:05:37évidemment construit,
01:05:39mais au moins de l'avoir laissé faire.
01:05:41Une sorte d'indulgence.
01:05:45Écoutons Bruno Retailleau
01:05:47sur Sudrayo.
01:05:49Écoutez, je ne m'interdis
01:05:51rien. Je vais demander
01:05:53des explications au PSG.
01:05:55C'est inacceptable.
01:05:57C'est une bâche quand même de dizaines
01:05:59de mètres carrés.
01:06:01Un, les règlements du foot,
01:06:03de l'UFA, etc. interdisent
01:06:05les messages politiques. C'est un message politique.
01:06:07Deux, je veux rappeler quand même que le
01:06:09Hamas, on a malheureusement
01:06:11commémoré les attentats du
01:06:137 octobre. Si on réduit
01:06:15le nombre de morts par rapport à la population
01:06:17israélienne, si on fait le parallèle
01:06:19nombre de morts par rapport à la population
01:06:21française, c'est comme si nous, on
01:06:23avait eu plus de 8 000
01:06:25morts. Vous vous rendez compte ? C'est comme si aujourd'hui
01:06:27encore, on avait plus de 700
01:06:29occasions. Et je ne comprends pas
01:06:31qu'on veuille la paix, bien sûr. Je voudrais que ça
01:06:33cesse, moi aussi. Mais Bruno Retailleau...
01:06:35Les otages, qui parle des otages ? Le club, pour l'instant,
01:06:37il n'y a pas de rendez-vous de fixé.
01:06:39J'ai ce matin d'ailleurs fait un tweet.
01:06:41J'ai eu le préfet de police pour qu'il me
01:06:43rende compte de ce qui s'était passé. Nous avons
01:06:45conduit d'un certain nombre de choses, mais je
01:06:47demande des comptes, solennellement. Je
01:06:49m'exprime devant vous ce matin, mais au-delà de vous
01:06:51à eux, je leur demande des comptes.
01:06:53Ensuite, où ils sont capables
01:06:55d'interdire ce genre de choses ?
01:06:57Sinon, il y aura
01:06:59une interdiction, évidemment,
01:07:01des banderoles, comme vous l'avez dit.
01:07:03Et s'il faut, il y aura des sanctions.
01:07:05L'interdiction, c'est l'interdiction
01:07:07de stade.
01:07:09Tu fermes la tribune auteuil.
01:07:11C'est ça, la sanction.
01:07:13Vous la fermez pendant six mois, croyez-moi,
01:07:15ça fait bouger.
01:07:17C'est ça, sans doute, qu'il faut prendre.
01:07:19Il n'y a jamais de sanctions dans ce pays, en fait.
01:07:21Il n'y en a jamais.
01:07:23Vous vous rendez compte du niveau
01:07:25d'impunité pour faire ça ?
01:07:27Ils savent qu'il ne se passera rien.
01:07:29J'en prends l'engagement, il ne se passera rien.
01:07:31Il ne se passera jamais rien, de toute façon.
01:07:33J'espère
01:07:35que Bruno Retailleau
01:07:37tranchera avec les pratiques
01:07:39habituelles.
01:07:41C'est très simple, d'ailleurs.
01:07:43Je pense que lui-même
01:07:45peut,
01:07:47par décret, peut-être,
01:07:49de la même manière. Par exemple, c'est lui
01:07:51qui fait la jauge pour
01:07:53France-Israël.
01:07:55Il peut dire, demain matin, cette tribune
01:07:57allait fermer jusqu'à nouvel ordre.
01:07:59Plus personne ne rentre.
01:08:01Il peut même mettre le Parc des Princes à huis clos.
01:08:03Ça fera réfléchir. C'est ça,
01:08:05prendre des sanctions.
01:08:07C'est pas jusqu'à nouvel ordre.
01:08:09Et croyez-moi que là, ça va bouger.
01:08:11Et après, ils feront le ménage.
01:08:13C'est-à-dire que les directeurs
01:08:15du PSG...
01:08:17Les directeurs
01:08:19du PSG, après, ils feront
01:08:21attention à ce qu'ils rentrent dans leur stade.
01:08:23Croyez-moi.
01:08:25Les illusionnistes, climats agriculteurs,
01:08:27nucléaires. Alors, évidemment, il y a plein de choses qui sont
01:08:29intéressantes. Et puis, il y a des personnalités
01:08:31dont vous parlez. Par exemple, qui est Andréas
01:08:33Malm, qui a retenu l'attention
01:08:35de la mouvement anticapitaliste français ?
01:08:37Qui est ce jeune homme
01:08:39que je pense que le public, le grand public, ne connaît pas ?
01:08:41Andréas Malm.
01:08:43Il ne le connaît pas, mais il le connaît parce que
01:08:45Andréas Malm, c'est un
01:08:47géographe, un chercheur suédois
01:08:49qui s'est rendu
01:08:51quelqu'un d'assez médiocre, qui n'avait pas
01:08:53percé dans son domaine
01:08:55jusqu'à ce qu'il écrive un ouvrage
01:08:57« Comment saboter un pipeline ? »
01:08:59Et en fait, il est devenu la star
01:09:01des mouvements écologistes
01:09:03radicaux en France, notamment du
01:09:05mouvement des soulèvements de la Terre,
01:09:07parce qu'il donne une justification
01:09:09morale
01:09:11au sabotage,
01:09:13en fait. Et c'est tout ce discours
01:09:15qu'on a vu naître, vous savez, au moment de Sainte-Soline
01:09:17et des premières manifestations
01:09:19violentes. Ce discours qu'on entend
01:09:21qui consiste à dire que
01:09:23la violence est légitime
01:09:25parce que contre les ouvrages
01:09:27qui font une violence à la Terre,
01:09:29en réalité. Et il y a eu
01:09:31comme ça une dérive du langage.
01:09:33Alors Andréas Malm, il a particulièrement
01:09:35mal tourné, c'est qu'au moment
01:09:37du pogrom du 7 octobre,
01:09:39il a
01:09:41déclaré qu'en fait
01:09:43il prenait un kiff
01:09:45incroyable à regarder mourir
01:09:47les Israéliens.
01:09:49C'est un soutien actif de la cause
01:09:51palestinienne, et il a contribué d'ailleurs
01:09:53à ce que ces deux mouvements se rejoignent
01:09:55les soulèvements de la Terre
01:09:57et les types de personnes qui déploient
01:09:59ces banderoles Free Palestine.
01:10:01C'est un combat commun
01:10:03et qui est parfaitement logique puisque
01:10:05c'est un combat commun contre le système,
01:10:07le capitalisme qu'il faut mettre à bas.
01:10:09Donc voilà, c'est la
01:10:11jonction des luttes.
01:10:13Mais je suis d'accord avec vous, mais là encore, moi j'écoute de temps en temps
01:10:15France Inter, il y a une émission qui s'appelle...
01:10:17Ah, il a été reçu en guest star effectivement
01:10:19sur les antennes du service public.
01:10:21Il s'appelle La Terre au Carré
01:10:23sur France Inter, mais c'est
01:10:25une émission de militants écologistes
01:10:27radicales
01:10:29payés avec nos impôts, là encore.
01:10:31C'est une...
01:10:33Le mouvement de l'écologie politique
01:10:35a des relais médiatiques très puissants.
01:10:37Les Amis de la Terre, quand il est créé
01:10:39en France au début
01:10:41des années 70, il s'installe
01:10:43dans les locaux du CFJ, du centre de formation
01:10:45des journalistes. C'est vraiment historique.
01:10:47La presse
01:10:49a accompagné... Pas toute la presse
01:10:51mais une grande partie de la presse
01:10:53a accompagné ce mouvement
01:10:55de l'écologie politique.
01:10:57Encore une fois, on ne parle pas ici de science.
01:10:59Alors vous parliez des soulèvements de la Terre.
01:11:01Qui sont vraiment les soulèvements de la Terre ? C'est un chapitre intéressant.
01:11:03Comme les gilets jaunes en 2018, les soulèvements seraient
01:11:05la concrétisation d'une mobilisation populaire,
01:11:07d'une révolte spontanée, non pas
01:11:09contre les taxes sur les carburants, mais
01:11:11contre les saccages environnementaux.
01:11:13Ils partiraient à la bataille avec une énergie
01:11:15impressionnante, mais sans officiers et sans structuration.
01:11:17Cette image n'est pas fidèle à la réalité.
01:11:19Non, elle n'est pas fidèle à la réalité.
01:11:21Les soulèvements de la Terre
01:11:23ont été créés par les anciens zadistes
01:11:25de Notre-Dame-des-Landes
01:11:27qui luttaient contre l'aéroport.
01:11:29L'environnement est vraiment
01:11:31quelque chose de tout à fait secondaire.
01:11:33Dans leurs combats, d'ailleurs, ils sont
01:11:35très ignorants
01:11:39des sous-jacents scientifiques de ce qu'ils défendent.
01:11:41Et en fait, ils ont monté
01:11:43un espèce de système qui est très intelligent.
01:11:45Après le combat
01:11:47contre l'aéroport Notre-Dame-des-Landes,
01:11:49ils étaient assis sur un petit trésor.
01:11:51700 000 euros de dons qu'ils avaient pu
01:11:53récolter, et puis ils cherchaient une nouvelle lutte.
01:11:55Et en fait,
01:11:57des luttes locales,
01:11:59il y en a un peu partout en France. Vous savez, une poignée de militants
01:12:01qui luttent contre... Ici, on va
01:12:03mettre une carrière. Là,
01:12:05ça va être par exemple le développement d'une ligne
01:12:07TGV.
01:12:09Vous les appelez, et eux, ils vous organisent
01:12:11le coup de force
01:12:13médiatique qui va attirer
01:12:15l'attention du pays sur votre cause.
01:12:17Et leur périmètre n'est pas le même,
01:12:19parce que les associations ne sont pas les mêmes.
01:12:21Terminé, Mme Rossner.
01:12:23Et c'est une espèce de
01:12:25multinational de la radicalité.
01:12:27Ça fonctionne extrêmement bien, vous attirez les médias.
01:12:29Et comme vous parlez du bien,
01:12:31c'est bien de défendre la planète,
01:12:33on va vous donner une tribune, vous déroulez le tapis rouge.
01:12:35Ce qui n'est jamais dit, c'est
01:12:37le caractère, déjà profondément
01:12:39antidémocratique de ces mouvements,
01:12:41anti-scientifique,
01:12:43souvent, et puis anti-climat.
01:12:45C'est-à-dire que quand on va lutter
01:12:47contre des lignes TGV,
01:12:49le Lyon-Turin, qui ont été
01:12:51décidées par des écologistes
01:12:53qui vont permettre de développer
01:12:55le fait routage, de limiter
01:12:57la circulation des poids lourds sur les routes,
01:12:59c'est vertueux.
01:13:01Ce que je veux vous dire, c'est que j'entends tout ça, mais à la limite
01:13:03c'est pas à eux que j'en veux.
01:13:05C'est l'Azad de Nantes, je connais bien.
01:13:07Personne n'a voulu entrer
01:13:09dedans parce que tout le monde a eu peur.
01:13:11Un manque de courage absolu.
01:13:13Vous aviez Jean-Marc Ayrault, à l'époque,
01:13:15qui était le ministre, il n'a pas
01:13:17voulu rentrer. Manuel Valls, pareil.
01:13:19Il fallait rentrer, les déloger
01:13:21et leur dire c'est fini.
01:13:23A partir du moment où vous les avez laissés sur place,
01:13:25et bien effectivement,
01:13:27Nantes est devenue aujourd'hui
01:13:29une ville zadiste.
01:13:31Ce qu'on raconte aussi dans ce livre, effectivement
01:13:33il y a de la lâcheté politique, mais la lâcheté politique
01:13:35elle n'y a pas d'aujourd'hui.
01:13:37Et ce qu'on raconte dans ce livre aussi,
01:13:39la lâcheté, elle découle aussi
01:13:41de beaucoup de...
01:13:43Les politiques n'ont pas
01:13:45travaillé, sérieusement, le sujet de l'écologie.
01:13:47Jamais. Ni la droite,
01:13:49ni la gauche. Et ils l'ont déléguée
01:13:51pour des raisons électorales,
01:13:53à des mouvements qui étaient populaires.
01:13:55Rappelez-vous en 2007, quand on organise le Grenelle
01:13:57de l'environnement. C'est Nicolas Sarkozy
01:13:59qui avait fait cette promesse à Nicolas Hulot,
01:14:01grand des croissants pendant
01:14:03sa campagne.
01:14:05Jean-Louis Borloo qui la met en oeuvre,
01:14:07et Jean-Louis Borloo qui n'a pas travaillé les dossiers.
01:14:09Ce qui m'étonne de Jean-Louis Borloo, parce qu'il bosse.
01:14:11Il a donné
01:14:13les clés de ce Grenelle
01:14:15à toutes ces grandes ONG décroissantes
01:14:17et d'ailleurs aux secteurs gaziers,
01:14:19parce qu'à l'époque,
01:14:21les secteurs gaziers voient très bien l'intérêt
01:14:23d'une alliance avec les antinucléaires
01:14:25et vont se mettre en place, à cette époque-là,
01:14:27toutes les politiques qu'on subit encore
01:14:29aujourd'hui. Vous parlez également,
01:14:31il y a des personnalités, Jean-Marc Jancovici,
01:14:33alors lui, c'est une
01:14:35idole absolue dans ce monde-là,
01:14:37c'est le monsieur qui voulait nous faire
01:14:39prendre simplement 4 fois l'avion
01:14:41dans notre vie. Physique nonchalant
01:14:43à la Harrison Ford, écrivez-vous, ton goyeur
01:14:45souvent tranchant, Jean-Marc, quand
01:14:47Jancovici est devenu en France l'incarnation vivante
01:14:49des sujets énergétiques, les politiques l'adorent,
01:14:51Emmanuel Macron le lit régulièrement, Gabriel Attal
01:14:53le consulte. Eh oui, parce que d'abord il a du charme,
01:14:55il est intelligent, c'est comme ça.
01:14:57Sûrement une politique décroissante pour Jean-Marc
01:14:59Jancovici n'est pas une option,
01:15:01c'est un impératif auquel l'humanité devra
01:15:03se soumettre de gré ou de force, un discours
01:15:05radical qui met les spécialistes mal à l'aise.
01:15:07Parce qu'en fait, il dit, au fond,
01:15:09il dit n'importe quoi, il le dit avec beaucoup de talent,
01:15:11sans doute, mais il dit juste n'importe quoi.
01:15:13Alors, Jean-Marc Jancovici
01:15:15quand même est quelqu'un d'extrêmement
01:15:17intelligent, qui a eu quand même une grande vertu,
01:15:19je le souligne parce qu'il faut
01:15:21le reconnaître, c'est l'un
01:15:23des premiers dans cette mouvance décroissante,
01:15:25sinon le premier à avoir compris
01:15:27l'importance des émissions de gaz
01:15:29à effet de serre. Les écologistes n'en parlaient
01:15:31pas du tout, pas du tout dans les années 90
01:15:33et c'est lui qui les alerte là-dessus.
01:15:35Et là,
01:15:37ce qu'il a rendu très populaire
01:15:39et aussi puissant, c'est qu'il
01:15:41va faire la jonction entre la droite
01:15:43et l'extrême gauche finalement. La droite
01:15:45l'adore parce qu'il est pro-nucléaire,
01:15:47il est pro-nucléaire parce qu'il est tellement
01:15:49convaincu que l'humanité court à sa perte,
01:15:51il se dit on va prendre tous les outils pour
01:15:53permettre d'atténuer la chute. Donc,
01:15:55pro-nucléaire mais aussi fondamentalement
01:15:57décroissant et ça s'appelait
01:15:59à l'extrême gauche et à la gauche radicale.
01:16:01On a décidé de lui consacrer
01:16:03un portrait parce qu'il est
01:16:05important d'être bien conscient des sous-jacents
01:16:07de son discours.
01:16:09Il est convaincu que
01:16:11l'humanité va s'effondrer.
01:16:13Voilà, c'est
01:16:15ce qu'on appelle un collapsologue.
01:16:19Enfin, ces névroses ne sont pas obligées,
01:16:21on n'est pas obligé d'écouter ces névroses.
01:16:23Et il prône finalement des solutions assez radicales
01:16:25et qui sont
01:16:27assez autocratiques. Il a dit tout le bien qu'il pensait
01:16:29d'un régime comme le régime
01:16:31chinois qui avait l'avantage de pouvoir
01:16:33imposer des mesures douloureuses
01:16:35à une population. Il pense que
01:16:37la démocratie, mais comme d'ailleurs
01:16:39nombre de ses militants décroissants
01:16:41pensent que la démocratie
01:16:43n'est simplement pas un régime
01:16:45adapté à l'urgence
01:16:47de la situation. L'urgence de la
01:16:49situation imposerait la
01:16:51confiscation du pouvoir par une
01:16:53caste de scientifiques qui serait mieux
01:16:55que le bon peuple, ce qu'il convient de faire
01:16:57pour sauver la planète, c'est pas rien quand même.
01:16:59Mais ces gens n'aiment pas le peuple. Et ça peut justifier
01:17:01beaucoup d'outrance.
01:17:05Ces gens n'aiment pas le peuple et puis quand on vient des classes
01:17:07populaires, qu'on a du mal à boucler les fins de mois,
01:17:09qu'on est ouvrier, qu'on est employé,
01:17:11franchement l'écologie c'est pas une priorité.
01:17:13Et je pense qu'il faut d'abord penser aux gens,
01:17:15faire en sorte qu'ils vivent bien, et
01:17:17ensuite avec un vrai mouvement collectif
01:17:19de fonds basé sur la science, on s'occupera
01:17:21de ces questions-là.
01:17:23C'est ceux qui ont le plus souvent confronté
01:17:25aux phénomènes les plus durs concernant
01:17:27le réchauffement climatique.
01:17:29Le réchauffement climatique
01:17:31pour moi est vraiment un sujet fondamental
01:17:33et on a les moyens
01:17:35et le devoir d'ailleurs
01:17:37en tant que
01:17:39puissance économique
01:17:41importante
01:17:43de prendre ce sujet
01:17:45à bras le corps
01:17:47et d'apporter des solutions.
01:17:49Il y a une folie, et j'avais vu la même folie avec le Covid
01:17:51de vouloir, nous, les hommes
01:17:53influer sur
01:17:55certaines choses sur lesquelles on ne peut pas
01:17:57influer.
01:17:59Je ne suis pas sûr que l'homme
01:18:01puisse influer sur le climat
01:18:03sauf effectivement avec des mesures
01:18:05radicales.
01:18:07Je vais vous donner un exemple, ce que vous dites est pas vrai.
01:18:11Vous allez le donner après parce qu'il est 10h30.
01:18:13Vous allez donner l'exemple. Mais il y a une
01:18:15sorte de folie de penser que l'homme...
01:18:17Je vais vous donner un exemple qui va...
01:18:19J'ai vu avec les inondations, par exemple, de Valence
01:18:21c'est très intéressant. En 1957
01:18:23il y a eu 1000 morts, je crois.
01:18:25Il y avait eu exactement
01:18:27le même...
01:18:29C'est pas à la même fréquence.
01:18:31Vous n'en savez rien puisque ce n'est pas arrivé depuis 50 ans.
01:18:33Si ça arrive demain, si ça arrive l'année prochaine
01:18:35ce sera la même chose.
01:18:37Je vous donnerai mon exemple.
01:18:39C'est vrai que je suis très...
01:18:41Je me méfie beaucoup.
01:18:43Je ne peux pas vous dire autre chose. Parfois c'est juste, parfois c'est pas juste.
01:18:45Je prends un peu de distance
01:18:47sur toutes ces infos parce que je sais
01:18:49derrière le discours
01:18:51ce que ça peut impliquer et les motivations.
01:18:53Somaïa Labidi.
01:18:57À la une de l'actualité de la colère,
01:18:59la colère de Bruno Retailleau. Pour commencer,
01:19:01qui sommes le PSG de s'expliquer après
01:19:03le déploiement d'une mandrole Free Palestine
01:19:05au Parc des Princes hier soir.
01:19:07Le ministre de l'Intérieur qui précise que les clubs doivent
01:19:09veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer
01:19:11le sport qui doit toujours rester en ferme d'unité.
01:19:13Colère des forces de l'ordre
01:19:15après avoir enquêté durant un an
01:19:17sur un réseau de trafic de drogue
01:19:19en provenance de l'Espagne.
01:19:21Les quatre personnes arrêtées jeudi dernier
01:19:23lors d'un go-fast ont finalement été libérées
01:19:25en début de semaine à l'issue
01:19:27de leur comparution immédiate.
01:19:29Et puis, constat sans appel
01:19:31de nos deux sondages CSA pour
01:19:33CNews Europe 1 et le JDD,
01:19:35pour près de 7 personnes interrogées sur 10,
01:19:37le gouvernement ne prend pas suffisamment
01:19:39en compte la sécurité des Français
01:19:41selon 71% d'entre eux
01:19:43la France est en voie
01:19:45de mexicanisation.
01:19:47Ce qui est vrai, c'est que quand l'homme arrive
01:19:49quelque part, il détruit la nature
01:19:51par définition, il construit,
01:19:53il fait des choses, mais c'est pour l'homme.
01:19:55Donc moi je défends
01:19:57effectivement d'abord l'homme.
01:19:59J'entends bien que quand tu fais
01:20:01un TGV, tu détruis
01:20:03par définition des arbres.
01:20:05Tout ça est vrai.
01:20:07Je reste convaincue que l'humanité
01:20:09fait partie de la nature.
01:20:11C'est un tout et que la lutte
01:20:13contre le réchauffement climatique, puisque c'est de ça
01:20:15dont il s'agit, est compatible avec une
01:20:17vision humaniste
01:20:19et à la fois des rapports sociaux,
01:20:21des rapports humains, que les choses sont possibles.
01:20:23Donc l'exemple que je voulais vous donner,
01:20:25la France a réussi
01:20:27à baisser ses émissions de CO2
01:20:29de 30% en seulement
01:20:3110 ans. C'était entre 1980
01:20:33et 1990, quand elle a
01:20:35branché son parc nucléaire et qu'elle a
01:20:37fermé concomitamment ses centrales
01:20:39à charbon. Donc les actions, elles sont
01:20:41possibles. Et le problème
01:20:43du courant de l'écologie politique
01:20:45en France, parce que ça n'est pas vrai partout,
01:20:47il y a beaucoup d'écolos parfaitement
01:20:49rationnels dans le nord de l'Europe,
01:20:51dans beaucoup d'endroits du monde,
01:20:53mais leur particularité
01:20:55c'est qu'ils sont convaincus que la
01:20:57cause première du réchauffement climatique,
01:20:59c'est le capitalisme.
01:21:01Ce n'est même pas
01:21:03les émissions de CO2, c'est le modèle
01:21:05capitaliste. Donc c'est ce modèle-là
01:21:07qu'ils attaquent et
01:21:09en faisant cela, en se focalisant là-dessus,
01:21:11ils omettent ou négligent,
01:21:13parfois voire souvent,
01:21:15de regarder les émissions.
01:21:17Donc ils luttent contre les solutions,
01:21:19ils luttent contre les OGM, ils luttent contre
01:21:21le développement du frein ferroviaire,
01:21:23ils luttent contre le nucléaire.
01:21:25Cette écologie-là est un avatar
01:21:27du trotskisme, comme vous le dites.
01:21:29Ils luttent contre le capitalisme, c'est
01:21:31un énième avatar de la lutte des classes
01:21:33et je ne suis pas certaine que ces gens pensent
01:21:35réellement à l'écologie, quand on va balancer de la
01:21:37soupe sur des tableaux, pour le moment toujours
01:21:39avec des vitres d'ailleurs. Évidemment,
01:21:41l'idée ce n'est pas de sauver le climat, c'est bien
01:21:43d'attaquer toute la symbolique
01:21:45de notre société. Et puis c'est vrai que j'ai peut-être un petit
01:21:47défaut, c'est que je psychologise
01:21:49beaucoup les choses et
01:21:51je vois toujours les personnalités
01:21:53qui sont,
01:21:55avancent dans ces domaines-là
01:21:57et j'y vois souvent une façon
01:21:59d'exister à travers un militantisme
01:22:01qui ne leur permettrait pas
01:22:03d'exister dans la société
01:22:05parce qu'ils ne trouveraient pas forcément leur place
01:22:07parce que ce ne sont pas toujours
01:22:09des gens qui sont particulièrement doués
01:22:11pour la société capitaliste
01:22:13et la compétition qu'elle exige.
01:22:15Ça, c'est évidemment
01:22:17une interprétation personnelle.
01:22:19Quelqu'un qui, pour le 7 octobre,
01:22:21il a un problème mental ?
01:22:23Bien sûr, parce que j'en connais
01:22:25la personne de 19 ans qui va mettre de la soupe
01:22:27sur un
01:22:29sur un tableau.
01:22:31Je pense effectivement,
01:22:33je porte sur elle
01:22:35un diagnostic
01:22:37psychologique
01:22:39qui me paraît difficile.
01:22:41Bon, et puis alors il y a des trucs
01:22:43parfois qui m'amusent. Par exemple, j'ai appris
01:22:45il y a moins de particules fines dans Paris. Formidable,
01:22:47les Lagos étaient contentes.
01:22:49Mais alors, on dit oui, c'est parce qu'on avait
01:22:51pris des mesures. Mais vous savez pourquoi ? Tout simplement
01:22:53parce qu'il fait plus chaud dans Paris
01:22:55et donc il y a moins de chauffage parce que les hivers
01:22:57sont plus cléments. C'est aussi bête que ça.
01:22:59Non, c'est un grand chapitre de notre livre.
01:23:01Le chauffage au bois est une
01:23:03source majeure de pollution
01:23:05de l'air. Le chauffage au bois
01:23:07qui a été poussé justement
01:23:09par l'écologie politique parce que ça
01:23:11permettait de remplacer l'électricité nucléaire.
01:23:13Et donc, je me méfie tellement
01:23:15mais tellement, tellement
01:23:17de tout cela.
01:23:19En revanche, je ne me méfie pas de Marine Lanson.
01:23:21Et nous allons célébrer
01:23:23bientôt, je crois que notre émission
01:23:25c'est vers le 11 ou 12 novembre
01:23:27qu'on avait commencé. Donc, on va célébrer
01:23:29c'était en 2016 la première,
01:23:31on est en 2024, ça fait 8 ans.
01:23:33Deux fois quatre.
01:23:35Comme Trump. Mais nous, on peut aller
01:23:37on est réélus.
01:23:39Et donc, je la remercie grandement.
01:23:41Tous les jours, Marine Lanson,
01:23:43je la remercie parce qu'elle est là. Présente.
01:23:45Quasiment tous les jours. Jérémy.
01:23:47Quasiment. Et quand
01:23:49par exemple, elle arrive dans un restaurant
01:23:51et je dis, je suis Marine Lanson. Elle dit, vous êtes là ?
01:23:53Vous êtes la Marine Lanson.
01:23:55Parce que les gens ne connaissent pas toujours son visage.
01:23:57Vous êtes la Marine Lanson.
01:23:59Et là, elle a un dessin gratuit.
01:24:01Jérémy était à la réalisation, Rémy était à la vision.
01:24:03Grégory Pescidalo était au son.
01:24:05Merci à Marine Lanson.
01:24:07A Hélène Charpy qui est là et qui est tout à fait remarquable.
01:24:09Toutes ses émissions seront retrouvées
01:24:11sur cnews.fr. Salut Robert Lafond.
01:24:13Enquête, Les Illusionnistes.
01:24:15Géraldine Vesnère.
01:24:17Climat, agriculture, nucléaire, OGM.
01:24:19Enquête inédite sur les dérives de l'écologie politique.
01:24:21Je ne suis pas sûr que vous soyez invité
01:24:23sur France Inter.
01:24:25Non, merci de votre invitation.
01:24:27Mais c'est ça qui est formidable. Vous riez.
01:24:29Qu'est-ce qu'il a dit ?
01:24:31Non, non, des bêtises, des sottises.
01:24:33Je ne le répéterai pas à l'antenne.
01:24:35Je vais lire le livre.
01:24:37Oui, parce qu'il est remarquable.
01:24:39Et ça serait bien aussi que vous alliez à C'est à vous
01:24:41chez Léa Salamé.
01:24:43On est disponible.
01:24:45Bonne journée.

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