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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 de 9h à 9h30
00:00:06et sur CNEWS jusqu'à 10h30.
00:00:08Les Bleus ne gagneront pas l'Euro, ils sont tombés hier soir sur plus fort que l'Espagne
00:00:15grande quand elle déploie un football joué par des solistes issus des meilleures écoles
00:00:21artistes du jeu comme il existe des virtuoses du violon.
00:00:24Ils sont mobiles, précis, pugnaces, ils perpétuent une culture que les anciens transmettent
00:00:30au Benjamin, synthèse entre l'harmonie de Barcelone et la gloire de Madrid.
00:00:35On aime le football en Espagne comme on écoute l'opéra à Bayreuth, avec la conviction
00:00:40que la grâce touche ces jeunes gens quand ils ont un ballon dans les pieds et plus encore
00:00:45quand ils ne l'ont pas et les professionnels de la profession me comprendront.
00:00:49La défaite des Bleus libérera les contempteurs de Didier Deschamps, ils avancent le chrysanthème
00:00:54entre les dents pour enterrer le sélectionneur qui porte à leurs yeux de bigleux tout le
00:00:59poids de l'élimination.
00:01:01A la tête des Bleus depuis 2012, Deschamps a disputé 3 Coupes du monde et 3 championnats
00:01:05d'Europe.
00:01:06Sous son autorité, la France a joué 4 demi-finales sur 612 ans.
00:01:11C'est pas mal non ? Hier, la France est tombée notamment parce que son joueur vedette Kylian
00:01:15Mbappé a manqué son rendez-vous comme il est passé à travers cet Euro.
00:01:19Deschamps n'y est pas pour grand chose si Mbappé est arrivé fatigué après une saison
00:01:23éreintante.
00:01:24Puisse le sélectionneur rester en place jusqu'à la prochaine Coupe du monde, ce serait la
00:01:28meilleure nouvelle pour l'équipe de France.
00:01:31Il est 9h01, Chana Lusso.
00:01:45Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:46Le nouveau Premier ministre peut-il être un nouveau Premier ministre de droite ? C'est
00:01:50en tout cas la proposition d'Edouard Philippe.
00:01:52Le maire du Havre appelle à une coalition entre le camp présidentiel et les Républicains.
00:01:57Selon lui, c'est la seule alternative pour échapper à un gouvernement dirigé par le
00:02:01nouveau Front populaire.
00:02:02Ecoutez, c'était hier soir sur TF1.
00:02:04Il y a un autre bloc au centre, composé de renaissance, du modem de horizon.
00:02:10Si on le prend dans son ensemble, fait 220 députés, donc plus que le nouveau Front populaire.
00:02:17Est-ce qu'à l'intérieur de ce bloc, on est capable de s'entendre, non pas du tout sur
00:02:21une coalition, je ne crois pas qu'on y arrivera, mais sur un accord technique ?
00:02:24Et de son côté, la France Insoumise appelle à marcher sur Matignon.
00:02:28Ils veulent faire pression sur Emmanuel Macron pour imposer un Premier ministre issu du nouveau
00:02:32Front populaire.
00:02:33Dans un communiqué, la coalition de gauche a reproché au président de la République
00:02:37d'avoir refusé la démission de Gabriel Attal.
00:02:39C'est une décision antidémocratique, selon eux, une trahison même de la Constitution.
00:02:45Et puis dans le reste de l'actualité, la plainte pour agression sexuelle contre deux
00:02:49joueurs du 15 de France est vécue comme un traumatisme par l'équipe.
00:02:52Ce sont les mots de leur sélectionneur, Fabien Galtier.
00:02:54Cette nuit, Oscar Gégou et Hugo Auradou seront transférés aujourd'hui de Buenos Aires à
00:02:59Mendoza en vue d'une possible mise en examen.
00:03:02Ils nient toute forme de violence à l'encontre de la plaignante, mais confirment une relation
00:03:06sexuelle.
00:03:07La procureure générale a demandé leur placement en détention provisoire en Argentine.
00:03:11Écoutez Fabien Galtier.
00:03:13Ça a été vécu comme un traumatisme, une forme de sidération, quand on a appris les
00:03:23nouvelles et lorsque la police a débarqué à l'hôtel à Buenos Aires, donc ça a été
00:03:32vraiment une journée très difficile, très très dure.
00:03:35Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal et je vous souhaite
00:03:39de très belles vacances.
00:03:41Merci beaucoup Chana, vous êtes là encore cette semaine et plusieurs jours peut-être.
00:03:45C'est bien, vous allez bien garder cette maison.
00:03:47On va parler évidemment de cette marche possible sur Matignon qui ressemble un peu à la marche
00:03:53sur le Capitole.
00:03:54Je trouve d'ailleurs que ce qui me frappe, c'est que les Insoumis font peur presque
00:04:00physiquement à leurs amis socialistes, ils établissent un rapport quasiment physique.
00:04:06Tu sens que les gens du PS, ils ont peur parce que ce n'est pas du tout exactement la même
00:04:11culture et ils ont raison peut-être.
00:04:12C'est possible d'ailleurs, tu sens que quand tu vois M. Arnault par exemple arriver,
00:04:17tu sens qu'il peut se passer quelque chose, c'est physique.
00:04:19Je pense qu'Emmanuel Macron a peur aussi physiquement de ça, c'est la marche sur
00:04:23Matignon quand même.
00:04:24C'est dans l'histoire que les révolutionnaires commencent par flinguer les sociodémocrates.
00:04:27Ils ne commencent pas par les adversaires de droite, les révolutionnaires de gauche
00:04:30commencent par le reste des centristes.
00:04:31Et ils ont peur.
00:04:32Et vous verrez, on en parlera tout à l'heure, mais vous verrez que s'il y a quelqu'un
00:04:36de la gauche qui est nommé, des gens par exemple comme Pannier-Runacher, Lescure,
00:04:40ils diront oui mais on peut peut-être négocier avec eux, trouver un petit arrangement, etc.
00:04:45Parce qu'ils ont la trouille ! Ils ont la trouille !
00:04:47Maître Victoria Alvarez, vous êtes là, merci d'être avec nous, vous êtes avocate
00:04:51au barreau de Paris et de Buenos Aires.
00:04:52Pour les raisons que chacun imagine, vous nous direz ce qui va se passer pour ces deux
00:04:56Français et où ils seront jugés, comment ils seront jugés.
00:04:59Mais on parle football un peu quand même.
00:05:01Oui, on parle football parce qu'on va revoir les images d'hier.
00:05:05Bon, vous êtes un grand spécialiste de foot, Eric, je trouve que la France est tombée
00:05:10sur plus fort.
00:05:11C'est vrai.
00:05:12Et quel que soit, je veux dire, vous avez des gens en face qui sont plus forts que vous.
00:05:17Des gens plus forts et pourtant des regrets parce qu'il y a eu des occasions, il y a
00:05:20eu des opportunités, mais nos meilleurs joueurs étaient complètement à côté de leur crampon.
00:05:23Il faut le dire.
00:05:24Griezmann a traversé cet Euro comme un fantôme, Mbappé, c'est énigmatique même, la baisse
00:05:29de niveau d'Mbappé.
00:05:30Vous avez parlé d'une saison éreintante, elle a été éreintante pour tout le monde,
00:05:33il se passe quelque chose d'autre.
00:05:34Il ne s'entraîne pas.
00:05:35Il ne s'entraîne pas ou il s'entraîne mal.
00:05:37Ah oui, ça c'est une bonne raison.
00:05:38Vous n'avez pas voulu le voir ça depuis le début, Pascal.
00:05:40Que quoi ?
00:05:41Parce que là, vous êtes gentil dans votre commentaire en disant on est tombé beaucoup
00:05:44plus fort que nous.
00:05:45Ça c'est vrai.
00:05:46Nous n'existions pas dans ce championnat d'Europe.
00:05:48On n'a pas marqué un seul but, il a fallu hier avoir le premier but, enfin, c'était
00:05:53trop tard.
00:05:54On a eu Mbappé qui était fantôme de lui-même, Griezmann également, une bonne défense certes,
00:05:58mais pas d'attaque.
00:05:59On ne pouvait pas gagner avec ça.
00:06:01Et vous savez, ce championnat, il ne restera pas dans les annales, on ne s'en souviendra
00:06:06pas.
00:06:07Et comme vous dites, il faut absolument que Deschamps reste, etc.
00:06:10Moi, je rêve de voir arriver Zidane, par exemple, pourquoi pas ?
00:06:13On peut avoir d'autres points de vue.
00:06:17C'est très agressif.
00:06:18Comme c'est le dernier jour, Georges, comme c'est le dernier jour et que je vais être
00:06:25d'accord, je ne vous répondrai pas.
00:06:27Je pense que vous ne connaissez pas le foot.
00:06:33Je pense que vous ne connaissez pas, mais c'est pour ça que comme je vous aime beaucoup,
00:06:40je ne vous répondrai pas.
00:06:41Ce qui est intéressant chez Georges, c'est qu'il se réclame de la grande tradition
00:06:44française de l'homme providentiel.
00:06:45Il y a un homme qui va arriver, très vertical et qui va tout changer, mais ça ne marche
00:06:50pas comme ça le foot.
00:06:52Non, nous avons existé quand même hier.
00:06:54Ce n'était pas nul.
00:06:55C'était le meilleur match, sans doute, de l'équipe de France.
00:06:57Si vous trouvez que France-Portugal n'est pas un grand match de football, je ne peux
00:07:02rien pour vous.
00:07:03Je ne peux rien pour vous.
00:07:05C'est que vous pensez qu'il faut aller chez Pain d'herbe, voir des gens qui jonglent,
00:07:08des choses comme ça, parce que c'est un grand match de foot.
00:07:11C'est comme France-Italie en 98.
00:07:14L'équipe de France qui s'est davantage égustée dans des opinions politiques.
00:07:19Ah, mais ça c'est autre chose.
00:07:23Mais est-ce que c'est autre chose ? Est-ce que le problème d'Mbappé, ce n'est pas un
00:07:26peu ça aussi ? À force de se mêler de tout, de l'essentiel, c'est-à-dire de ce qui se
00:07:30passe sur un terrain, de sa condition physique, etc.
00:07:33Est-ce qu'il n'y a pas un peu un problème ?
00:07:34Ensuite, permettez-moi un mot un peu sentimental, je trouve que le dernier match de Giroud,
00:07:39cette sortie, moi j'ai trouvé ça extrêmement triste.
00:07:42Je n'ai pas compris pourquoi il était si peu employé pendant cette heure.
00:07:46Franchement, il est quand même meilleur que Thuram, qui a été inexistant aussi.
00:07:50Il n'a pas joué hier.
00:07:51Il n'a pas joué hier, mais il n'y a qu'à jouer.
00:07:52D'autres matchs, la sortie d'un aussi grand joueur qui a autant apporté à l'équipe
00:07:56de France, j'ai trouvé ça d'une infinie tristesse.
00:07:58Moi, je fais confiance à Didier Deschamps, parce que dans le football, il y a des éléments
00:08:03que nous ne connaissons pas, la vie d'un groupe, et que quelqu'un comme Deschamps,
00:08:08qui connaît plus, quand je dis intimement, on est au-delà, qui connaît un vestiaire,
00:08:13les hommes, les Jeux, depuis 45 ans, qui fait ce job, je lui fais plus confiance qu'à
00:08:20Georges Fenech.
00:08:21Simplement, il ne faut pas faire la saison de trop.
00:08:23C'est un rapport exceptionnel, Didier Deschamps.
00:08:26C'est comme la démocratie, vous perdez, vous perdez.
00:08:30Georges, pardonnez-moi, on est au balto, là, quand vous dites qu'il ne faut pas faire
00:08:33la saison de trop.
00:08:34Ce sont des mots qui ne veulent rien dire pour moi.
00:08:36Vous dites qu'il faut qu'il soit là jusqu'à la Coupe du Monde.
00:08:37Oui, oui.
00:08:38Ça, c'est le travail.
00:08:39On va voir d'autres Jeux.
00:08:40Vous en avez, bien sûr, mais il faut qu'elle soit étayée.
00:08:43Je l'étaye.
00:08:44Voilà.
00:08:45La saison de trop, tout ça.
00:08:46J'ai donné un nom.
00:08:47Oui.
00:08:48Zidane a sûrement énormément de qualité.
00:08:51Il n'y a pas de souci là-dessus.
00:08:53Écoutons quand même Didier Deschamps et Mbappé.
00:08:55Moi, je sais ce que j'ai avec Deschamps.
00:08:57Quatre demi-finales sur six.
00:08:59Voilà, je sais ce que j'ai.
00:09:00Il n'y a pas vraiment de raison.
00:09:02En fait, il n'y a pas vraiment de raison de le virer.
00:09:03Ce n'est pas exceptionnel pour le nuance.
00:09:06Philier Nantes parle beaucoup en vous.
00:09:08Arrêtez.
00:09:09Ce n'est pas un représentant de la filière Nantes.
00:09:11Il y a un peu de Nantes dans votre argumentaire.
00:09:14Bon, écoutons Didier Deschamps et Mbappé après le match hier.
00:09:17La marche était un peu plus haute, même si on a eu le bonheur d'ouvrir le score.
00:09:26En quatre minutes, tout s'est renversé, bien évidemment.
00:09:30Évidemment, dans le jeu, cette équipe d'Espagne a beaucoup de maîtrise.
00:09:35Nous, on a été moins performance et dans l'orientation du jeu, on a manqué, je trouve, de verticalité.
00:09:46Même si on a poussé jusqu'au bout, je ne reprocherai pas aux joueurs d'avoir donné tout ce qu'ils avaient.
00:09:56Évidemment qu'ils n'étaient pas tous à 100% pour cette compétition, pour différentes raisons.
00:10:05On est tombé sur une bonne équipe.
00:10:08Ils ont bien joué.
00:10:09Nous, on n'a pas été bon.
00:10:11Ils ont fait un meilleur match que nous.
00:10:14Donc, eux vont en finale et nous, on est éliminés.
00:10:16C'est la réalité du football.
00:10:17Il y avait un petit...
00:10:19Elle est difficile, elle est ratée.
00:10:21On avait l'ambition d'être champion d'Europe.
00:10:23J'avais l'ambition d'être champion d'Europe.
00:10:24On ne l'est pas.
00:10:25À partir de ce moment-là, c'est une compétition ratée.
00:10:28Mais c'est le football.
00:10:30Il faut passer à autre chose.
00:10:31Je pense que l'année, elle a été longue.
00:10:33Je vais aller en vacances, me reposer.
00:10:35Ça va faire beaucoup de bien et essayer de revenir très fort.
00:10:38Voilà Deschamps qui est très...
00:10:40Il faut lire entre les lignes.
00:10:41Quand il dit que tout le monde n'était pas à 100%, il a tout dit.
00:10:43Le problème, ce n'est pas Deschamps.
00:10:44Et non seulement, ce n'est pas Deschamps, mais c'est le contraire.
00:10:47C'est-à-dire qu'il s'est adapté à des joueurs qui n'étaient pas en forme pour arriver jusqu'en demi-finale.
00:10:51Et si on n'avait pas eu Deschamps, je ne suis même pas sûr qu'avec l'état de forme des uns et des autres,
00:10:55on aurait été en demi-finale.
00:10:56Mais après, il y a des suffisants.
00:10:58On a remarqué qu'on n'a pas dit un mot sur ce gamin espagnol de 16 ans.
00:11:01Il marque un but venu d'ailleurs et dans le jeu qui est très fort.
00:11:04Emmanuel Macron a tweeté.
00:11:05Ils nous ont amené en demi-finale de cet Euro.
00:11:08Ils nous ont fait vivre jusqu'à la dernière seconde.
00:11:10Merci les Bleus.
00:11:11Bravo à des amis espagnols.
00:11:13Deschamps, Premier ministre.
00:11:14Quelques supporters.
00:11:16Écoutons quelques supporters.
00:11:17On était moins forts et c'est ça le problème.
00:11:21On n'a pas joué à notre niveau malgré le potentiel qu'on a dans cette équipe.
00:11:26On n'a pas joué à notre niveau et on ne va pas se mentir, ils sont meilleurs que nous.
00:11:31On n'a pas beaucoup marqué pendant cet Euro.
00:11:33On a marqué avec un but.
00:11:34Il était là ce soir mais ça n'a pas suffi.
00:11:36L'Espagne a montré un bon niveau de jeu.
00:11:39Malheureusement, ça pouvait pencher d'un côté comme de l'autre.
00:11:43Avec Mbappé un peu plus en forme, on aurait pu espérer un peu mieux.
00:11:47Mbappé, écoute, il a deux occasions.
00:11:51Il en rate une, il n'est pas bien.
00:11:55Ce n'est pas grave, c'est un match d'équipe.
00:12:01On rate le match d'équipe, on rate les occasions.
00:12:04Ce n'est pas grave.
00:12:05En général, sur le match, je pense qu'il y avait quelque chose à faire.
00:12:11On n'a pas pu marquer.
00:12:14J'ai aussi un petit truc à dire.
00:12:15C'est que Bradley Barcola est le meilleur joueur du monde et Mbappé est complètement nul.
00:12:19Mbappé, on ne sait pas qu'il est complètement nul.
00:12:22C'est qu'il n'est pas bon.
00:12:23C'est la vie du foot.
00:12:26Voilà ce qu'on pouvait dire sur cette élimination de l'équipe de France.
00:12:30En espérant la revoir très vite sur les terrains.
00:12:32Le 15 de France, cette fois-ci.
00:12:34Maître Victoria Alvarez est avec nous.
00:12:36Ce qui se passe est absolument sidérant.
00:12:39Même si les informations, il faut les prendre forcément au conditionnel.
00:12:42Comme on dit dans ces cas-là, si les faits sont avérés.
00:12:45Le 15 de France est dans la tourmente.
00:12:47Une femme a porté plainte contre deux joueurs du 15 de France qui ont été arrêtés ce lundi 8 juillet à Buenos Aires.
00:12:52Les deux Français, Oscar Gégu et Hugo Radu, sont accusés d'avoir commis une agression sexuelle au Diplomatique Hôtel de Mendoza
00:12:59où résidait l'équipe dans la nuit de samedi à dimanche.
00:13:01L'arrestation a été vécue comme un traumatisme selon le sélectionneur des Bleus, Fabien Galtier, qu'on écoutera dans une seconde.
00:13:07Et je vous ai demandé, maître Victoria Alvarez, de venir parce que vous êtes avocate au barreau de Paris et de Buenos Aires.
00:13:13Vous êtes argentine peut-être ?
00:13:14Complètement.
00:13:15Où sont ces deux jeunes gens aujourd'hui et dans quelles conditions sont-ils retenus et qu'est-ce qui va se passer ?
00:13:21Ils sont aujourd'hui, pendant qu'on se parle, ils sont détenus au centre d'Interpol à Buenos Aires.
00:13:30Le temps de faire l'objet d'examens médicaux avant de les remettre aux autorités de Mendoza.
00:13:36Vous savez que l'Argentine c'est un vaste territoire, c'est un état organisé de manière fédérale
00:13:43et donc les autorités de Mendoza ont demandé aux autorités de Buenos Aires d'arrêter ces présumés auteurs.
00:13:52Et donc ils sont aujourd'hui, ils attendent dans la prison d'Interpol à Palermo, dans le centre de Buenos Aires.
00:14:00Il y a des vidéos que vous pouvez consulter qui font 20 secondes et où on voit vraiment,
00:14:07et les visages sont grisés, mais on peut voir ces deux joueurs.
00:14:11Je le dis à Marine Nanson parce que je ne les ai pas vus ces images.
00:14:15Donc si on peut les voir en même temps que vous parlez, ça nous intéresse.
00:14:19Ils sont là, il y a une procédure sans doute de mise en examen ? Comment ça se passe ?
00:14:25Exactement.
00:14:26Là, l'ordre de Mendoza à Buenos Aires est arrivé sur la base de la plainte qui a été déposée dimanche après-midi par la victime,
00:14:38qui a fait l'objet déjà, elle, d'examens médicaux.
00:14:44Donc à la suite de ces examens-là, eux-mêmes feront l'objet d'expertises médicales.
00:14:54Si ces expertises coïncident, en gros c'est des preuves d'ADN qu'on recueille sur les corps,
00:15:00si ces expertises correspondent au récit de la victime, alors à ce moment-là,
00:15:06on va demander à ce qu'ils soient mis en examen.
00:15:08Donc ils vont être remis aux autorités de Mendoza, donc détenus à Mendoza.
00:15:13Et pendant un délai maximal, c'est la détention provisoire là-bas de trois ans, donc deux ans plus une année.
00:15:20Donc je ne dis pas qu'ils vont aller jusqu'à trois ans, mais la loi met un point final.
00:15:26– Mais ils ne seront pas, par exemple, relâchés, comme en France on parle de sous-contrôle judiciaire,
00:15:32vous pensez qu'ils vont être emprisonnés ?
00:15:35Il n'y a pas un système de caution comme il peut exister aux États-Unis ?
00:15:39Est-ce que la justice argentine sur ces questions-là a une sorte de jurisprudence que vous pouvez détailler ?
00:15:45– Alors effectivement ça existe et c'est conceptuellement possible.
00:15:50Maintenant ce qu'il faut savoir, c'est que les faits qui sont réprochés aujourd'hui
00:15:57sont d'une gravité significative.
00:16:00Donc on parle des faits qui coïncident à ce qu'en France
00:16:04serait un viol aggravé par le fait qu'ils soient en groupe.
00:16:07Donc c'est là-bas abus sexuels avec accès charnel en groupe.
00:16:13Et la peine qui peut être écopée potentiellement est des 8 à 20 ans.
00:16:19Donc le fait qu'ils soient étrangers et qu'ils aient eu à peine de passage en Argentine,
00:16:28aujourd'hui, en tout cas à l'heure où on se parle,
00:16:30est un argument pour ne pas les laisser partir.
00:16:35Maintenant il faut que tout ça se mette en place, donc c'est potentiellement possible,
00:16:39mais c'est sûr qu'ils vont rester en Argentine.
00:16:41On va écouter Egalthier, le président de la Fédération Française de Réunis.
00:16:44Est-ce qu'en Argentine c'est quelque chose qui est une information très importante,
00:16:48qui est relayée par les médias et qui est commentée par la population ?
00:16:52Complètement.
00:16:54Donc la population est très sensible à ça depuis plusieurs années,
00:16:58je veux dire aux faits des prises en charge des faits des violences sexuelles.
00:17:04En même temps, selon ce qui transparaît dans la presse,
00:17:10ces joueurs, on a désigné un avocat pénaliste de première ligne
00:17:17qui va s'occuper de ces intérêts.
00:17:20Je vous propose d'écouter Fabien Galthier qui est le sélectionneur du 15 de France.
00:17:26Pour le groupe, pour la délégation, ça a été vécu comme un traumatisme,
00:17:35forme de sidération quand on a appris des nouvelles
00:17:40et lorsque la police a débarqué à l'hôtel à Buenos Aires.
00:17:48Donc ça a été vraiment une journée très difficile, très très dure.
00:17:53Je parlerai de sidération pour le groupe.
00:17:56Moi j'ai été étonné que l'équipe de France continue ses matchs,
00:17:59mais bon, je pense qu'on aurait pu imaginer que le ministère des Sports
00:18:03ou la Fédération disent bon on rentre, est-ce qu'on va jouer un match ?
00:18:06Vous avez quand même deux joueurs, même si, bien sûr,
00:18:09la présomption d'innocence existe, mais j'ai été étonné de ça.
00:18:13Écoutons le président de la Fédération et après je vous donne la parole, Georges.
00:18:17Si les faits sont avérés, ils sont incroyablement graves.
00:18:21La première des choses qu'il faut dire,
00:18:23c'est d'avoir une pensée pour la jeune femme,
00:18:26de dire aussi que c'est à l'inverse.
00:18:29Encore une fois, si c'était avéré de tout ce que le rugby fait,
00:18:34construit et de ce que font aussi les 2000 clubs amateurs
00:18:39qui font vivre le rugby au quotidien.
00:18:41On a contact avec les autorités, on essaie d'accompagner tout le monde,
00:18:47mais on a prévenu les autorités françaises aussi
00:18:52parce que, bien évidemment, c'est une affaire qui est potentiellement très importante,
00:18:58d'autant qu'il y a déjà l'affaire Melvin Jaminet avant ça.
00:19:02Donc on est en contact avec toutes les autorités, bien sûr.
00:19:07Quel est l'état d'esprit du staff des Bleus à cet instant ?
00:19:10Il est, comme nous tous, totalement abattu
00:19:13et dans l'attente de savoir ce qu'il en est
00:19:16et cette enquête révélera ce qui s'est réellement passé.
00:19:20L'affaire Jaminet, pour ceux qui ne sont pas au courant,
00:19:22c'est un joueur d'équipe de France qui, lui, a eu des propos racistes
00:19:25envers une communauté après le vote de dimanche soir.
00:19:34Vous parliez des images et Marine Lanson me donne la précision.
00:19:39On ne peut pas les diffuser, ces images.
00:19:41Les agences nous interdisent parce qu'elle m'a envoyé, d'ailleurs,
00:19:44Marine, en même temps que vous parliez, une photo
00:19:46barrée par les agences parce qu'elles sont entravées.
00:19:50On n'a pas le droit de montrer des photos d'une personne entravée
00:19:55puisqu'elles sont menottées.
00:19:57Je vous remercie.
00:19:58Georges Fenech, vous voulez vous poser une question ?
00:20:00Vous avez dit que les preuves ADN vont permettre
00:20:03de conforter ou non les déclarations de la victime.
00:20:06Mais il me semble, sous votre contrôle,
00:20:09que les deux joueurs en question ont reconnu avoir eu des rapports
00:20:13sexuels avec cette femme.
00:20:15Simplement, ils contestent, c'est classique.
00:20:17Ils disent qu'elle était consentante.
00:20:19Donc, même si vous retrouvez des traces ADN des deux joueurs
00:20:22sur des vêtements de la victime, par exemple,
00:20:25ça ne lève pas l'hypothèse qu'elle aurait pu être consentante.
00:20:29Donc, ça ne suffira pas.
00:20:31Alors, c'est plus compliqué que ça.
00:20:34Décidément.
00:20:36Il est vrai que ce type de tests et d'expertise médicale
00:20:40sont le nerf de la guerre pour gérer ce type de procès.
00:20:44Ce qu'on sait au jour d'aujourd'hui,
00:20:47parce que l'avocat des deux joueurs l'a dit,
00:20:50c'est qu'apparemment, ils vont plaider innocent.
00:20:53Donc, effectivement, ça va se jouer sur le consentement.
00:20:56Oui, non.
00:20:57Mais les tests aussi, il y a d'autres faits
00:21:00qui peut-être n'ont pas transpiré.
00:21:03On parle d'une femme qui a été battue violemment.
00:21:07Voilà.
00:21:08Et ça, on ne le sait pas.
00:21:10Est-ce qu'il y a des hématomes ?
00:21:12La jeune femme a dit qu'elle a été battue.
00:21:15C'est l'avocat.
00:21:16Elle a été violentée.
00:21:18Je vous remercie beaucoup.
00:21:20D'abord, je vous remercie parce que ce matin,
00:21:23on ne vous connaissait pas,
00:21:25et on vous a réveillé des potrons minets
00:21:28pour que vous veniez.
00:21:30C'est l'occasion de saluer
00:21:32tout le service programmation
00:21:34et d'expliquer aux gens comment ça se passe
00:21:37le matin lorsque nous arrivons à 7h45
00:21:40avec Marine Lanson,
00:21:42et que nous disons que ça serait bien
00:21:45d'avoir un éclairage d'une avocate argentine
00:21:48qui nous explique un peu le droit argentin.
00:21:51Et il faut monter cela,
00:21:53et il faut vous joindre très rapidement.
00:21:56Et Magdalena Dervic,
00:21:58comme tout le service programmation,
00:22:00s'y employait.
00:22:01Merci beaucoup, madame.
00:22:03Merci et bonne journée.
00:22:05Je ne doute pas que vous soyez appelée
00:22:08ces prochaines heures, je pense.
00:22:10Nous allons revenir sur l'actualité.
00:22:12L'actualité, elle est politique.
00:22:14Ce tweet de M. Katniss,
00:22:16la marche sur Matignon,
00:22:18je vous assure,
00:22:20l'intimidation physique
00:22:22de la France insoumise,
00:22:24c'est absolument sidérant.
00:22:26Et là encore,
00:22:28l'indulgence dont elle bénéficie
00:22:30dans l'espace médiatique.
00:22:32M. Katniss,
00:22:34c'est vrai que lui,
00:22:36il est habitué à l'intimidation physique.
00:22:38Parfois même jusqu'à la violence,
00:22:40si j'ai bien compris.
00:22:42Notamment avec son ex-épouse.
00:22:44Et là, très gentiment,
00:22:46il nous explique,
00:22:48Macron veut nous voler la victoire
00:22:50et manœuvre pour faire barrage à l'application.
00:22:52Le seul souverain que la République connaisse,
00:22:54c'est M. Matignon.
00:22:56Cet homme, finalement,
00:22:58c'est un violent.
00:23:00C'est un violent avec sa femme
00:23:02et puis c'est un violent dans la rue.
00:23:04C'est bien la France insoumise,
00:23:06de ce point de vue-là.
00:23:08Oui, et comme quand ils n'ont plus d'arguments,
00:23:10ils en viennent à se dire qu'il va falloir la rue
00:23:12pour s'aider.
00:23:14En plus, il dit le Président nous vole la victoire.
00:23:16On rappelle que ni la France insoumise
00:23:18ni le nouveau Front Populaire
00:23:20n'ont de majorité absolue.
00:23:22En plus, on va jeter de l'huile sur le feu.
00:23:24On va essayer de faire en sorte que dans la rue,
00:23:26ça soit le bazar.
00:23:28Ils nous ont habitués à ça.
00:23:30C'est-à-dire qu'ils continuent.
00:23:32C'est leur ligne.
00:23:34Il y a une certaine cohérence.
00:23:36Et je regardais hier physiquement,
00:23:38je voyais le PS intimider physiquement.
00:23:40C'est ça qui est drôle.
00:23:42C'est le coup de poing.
00:23:44C'est un discours général.
00:23:46M. Mélenchon dit qu'on va publier,
00:23:48loi par loi, les votes
00:23:50Ce sont des gens qui fantasment
00:23:52sur la Révolution française.
00:23:54Malheureusement, plus du côté 1793
00:23:56que 1789.
00:23:58Vous avez utilisé le mot qui convient.
00:24:00C'est très cohérent.
00:24:02Mais ça n'en est pas moins effrayant.
00:24:04On rappelle que personne n'a gagné
00:24:06ces élections législatives.
00:24:08C'est important de le dire.
00:24:10Le Front Populaire n'a pas gagné.
00:24:12Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
00:24:14C'est pourquoi le Président va prendre un peu de temps
00:24:16avant de nommer un Premier ministre.
00:24:19Dimitri Pavlenko.
00:24:21Je le salue.
00:24:23Je ne sais pas s'il est déjà à l'antenne.
00:24:25Je suis là.
00:24:27Vous allez être à l'antenne
00:24:29jusqu'à 11h.
00:24:31Je vous remercie grandement
00:24:33d'assurer cette antenne.
00:24:35Je vous félicite également pour les résultats
00:24:37d'Europe 1.
00:24:39C'est l'explosion.
00:24:41C'est la radio qui augmente le plus.
00:24:43La plus forte augmentation de toutes les radios.
00:24:45400 000 auditeurs en l'espace d'un an.
00:24:47C'est incroyable.
00:24:49Vous y contribuez aussi très largement.
00:24:51Mais vous en êtes un autre, cher maître.
00:24:53Nous allons marquer une pause.
00:24:59Nous parlons de l'actualité politique.
00:25:01Et nous parlerons également
00:25:03de notre ami Didier Barbeau-Livien
00:25:05qui sera à la boule samedi soir
00:25:07au Parc des Dryades.
00:25:09Je fais de la pub.
00:25:11J'ai décidé parce que j'aime bien Didier.
00:25:13Il vient d'habitude pour la dernière émission de l'année.
00:25:15A tout de suite.
00:25:23Cher ami, on est à l'antenne.
00:25:25Il est 9h31.
00:25:27Je salue Michael Dos Santos.
00:25:29Je lui dis que c'est à lui
00:25:31de nous donner les infos.
00:25:3710e mort en Nouvelle-Calédonie.
00:25:39Ce mercredi, un homme a été tué
00:25:41par les forces de l'ordre
00:25:43par l'équipe de Nouméa.
00:25:45Depuis le 13 mai dernier,
00:25:47les violences perdurent sur l'archipel
00:25:49malgré la suspension par Emmanuel Macron
00:25:51du projet de réforme du corps électoral.
00:25:53Projet contesté par les indépendantistes.
00:25:55L'abaya de retour à l'école,
00:25:57c'est le souhait de Rodrigo Arenas.
00:25:59Le député de la France insoumise
00:26:01veut supprimer la circulaire
00:26:03qui acte son interdiction
00:26:05mise en place il y a moins d'un an
00:26:07par Gabriel Attal.
00:26:09L'élu veut faire confiance
00:26:11aux portes de la finale de l'Euro de football.
00:26:13Les Bleus se sont inclinés hier soir
00:26:15de Buzyn face à l'Espagne de Lamine Yamal.
00:26:1716 ans, hauteur d'un but splendide.
00:26:19Le capitaine Kylian Mbappé a évoqué
00:26:21une compétition ratée pour lui
00:26:23et pour l'équipe de France.
00:26:25Merci, merci beaucoup
00:26:27Michael Dos Santos.
00:26:29Je crois que le Rassemblement National
00:26:31est en train d'arriver à l'Assemblée Nationale
00:26:33donc nous allons voir peut-être quelques images
00:26:35me dit Marine Lanson.
00:26:37Ah, là, ils sont arrivés
00:26:39mais ils sont partis manifestement.
00:26:41Ils ne sont pas restés longtemps
00:26:43sur le parvis.
00:26:45Ah, M. Chenu que vous reconnaissez
00:26:47et les caméras sont là
00:26:49pour accompagner. Là, je pense qu'on est
00:26:51sur la place du Palais Bourbon.
00:26:53Je pense que nous sommes à l'extérieur
00:26:55de l'Assemblée Nationale.
00:26:57Je reconnais les bâtiments
00:26:59derrière. Nous sommes en plein Paris
00:27:01dans le 7ème arrondissement
00:27:03avec cette Assemblée Nationale
00:27:05où les députés et reines
00:27:07sont donc en place
00:27:09ce matin.
00:27:11M. Hervouet
00:27:13Présent.
00:27:15Le Président Macron
00:27:17quitte la France, momentanément
00:27:19pendant 24 heures,
00:27:2148 heures, il revient.
00:27:23Il n'est pas à Paris, il est à Washington.
00:27:25Oui, il n'est pas...
00:27:27D'abord, il n'a pas dit un mot.
00:27:29Vous avez vu, il n'a pas dit un mot depuis dimanche.
00:27:31Ah, mais ce silence !
00:27:33C'est très rare que le président se taise.
00:27:35C'est éloquent, mais le silence tout court.
00:27:37Il avait mis 20 minutes
00:27:39à décider la dissolution
00:27:41après les élections européennes.
00:27:43Elle était prévue depuis bien longtemps.
00:27:45Certains mêmes étaient au courant.
00:27:47On n'a toujours rien.
00:27:49On est en apesanteur.
00:27:51C'est plutôt logique. Il attend le 18 juillet,
00:27:53manifestement.
00:27:55Il faut expliquer, parce que les uns et les autres
00:27:57ne comprennent pas. Le 18 juillet,
00:27:59c'est là qu'on saura, Elodie Huchard,
00:28:01qui est avec qui. Nous sommes d'accord.
00:28:03Oui, c'est ça. Emmanuel Macron,
00:28:05dès dimanche, a dit qu'il voulait attendre
00:28:07les forces en présence à l'Assemblée,
00:28:09si elles pouvaient s'entendre. Le 18 juillet,
00:28:11c'est la date à laquelle chaque député devra dire
00:28:13à quel groupe il appartient.
00:28:15À ce moment-là, il y aura une image très précise
00:28:17de l'Assemblée, combien il y a de groupes
00:28:19et quel député va dans quel groupe,
00:28:21ce qui permettra de clarifier les choses.
00:28:23Dans la Macronie, il pourrait y avoir plusieurs groupes.
00:28:25Qui va aller chez Horizon ? Qui va rester
00:28:27chez Renaissance ? C'est un peu de la tambouille
00:28:29politicienne, mais Emmanuel Macron a besoin
00:28:31de ce moment-là pour savoir vraiment
00:28:33à quoi ressemble l'Assemblée.
00:28:35C'est-à-dire qu'aujourd'hui, dans le Front populaire,
00:28:37la France insoumise est le premier groupe,
00:28:39mais peut-être que le 18 juillet,
00:28:41on va découvrir
00:28:43que le Parti socialiste, qui a quelques sièges
00:28:45de la France insoumise,
00:28:47compte davantage de représentants
00:28:49auquel cas l'équilibre des forces
00:28:51change. Oui, l'équilibre des forces
00:28:53va changer et ce serait dans l'intérêt
00:28:55d'une fameuse coalition. Ça arrangerait
00:28:57tout le monde, sauf la France insoumise, je vous l'accorde,
00:28:59que le Parti socialiste devienne majoritaire
00:29:01au sein du nouveau Front populaire parce qu'ils auraient
00:29:03plus de poids et du coup l'argument de dire qu'il faut
00:29:05absolument un Premier ministre qui vient
00:29:07de la France insoumise ne tiendrait plus.
00:29:09Je vous propose de voir le sujet, la marche
00:29:11sur Matignon que propose M.
00:29:13Katniss, comme la marche sur le Capitole,
00:29:15mais nous l'avons dit, cet homme est habitué à une forme
00:29:17de violence.
00:29:19Des propos qui font
00:29:21vivement réagir ces dernières heures.
00:29:23Ceux de l'insoumis Adrien Katniss,
00:29:25publié sur le réseau Social-X.
00:29:27Il propose d'organiser une grande marche populaire
00:29:29en direction de Matignon
00:29:31pour faire céder Emmanuel Macron
00:29:33sur le choix du Premier ministre.
00:29:35Coup de force contre la démocratie capitole
00:29:37à la française, les réactions pour
00:29:39dénoncer cette initiative se multiplient.
00:29:41Ces gens-là donc qui n'ont pas la majorité
00:29:43sont toujours dans la
00:29:45stratégie de la tension.
00:29:47Alors là, il faut reconnaître que
00:29:49dans la rue, ils sont forts.
00:29:51Ils sont forts avec
00:29:53les antifas, avec
00:29:55les black blocs, avec les banlieues,
00:29:57avec les fichiers S.
00:29:59Chez les politiques à gauche aussi, cet appel
00:30:01est dénoncé, à l'image du maire de Marseille
00:30:03Benoît Payan, qui se demande
00:30:05qu'est-ce que c'est que cette manière de faire ?
00:30:07Du côté du Rassemblement National,
00:30:09cette déclaration est à l'image de la France insoumise.
00:30:11Ils veulent bordiliser les institutions,
00:30:13ils appellent à l'insurrection.
00:30:15M.Léaumont, lors des émeutes de l'année dernière,
00:30:17quand j'étais sur le terrain en tant que policier,
00:30:19n'appelait pas au calme, mais M.Mélenchon, c'était pareil.
00:30:21Et à chaque fois, c'est les mêmes discours,
00:30:23avec les mêmes personnes.
00:30:25Dans un communiqué, le Nouveau Front Populaire appuie cette stratégie
00:30:27d'intimidation en mettant en garde
00:30:29Emmanuel Macron contre le maintien de
00:30:31Gabriel Attal au poste de Premier ministre,
00:30:33qui pour eux serait démocratiquement
00:30:35inacceptable.
00:30:37A suivre,
00:30:39j'ai envie de dire,
00:30:41sauf si M.Sénèque...
00:30:43M.Cathénien s'essaye d'exister,
00:30:45puisqu'il ne représente plus
00:30:47grand-chose, mais enfin, pour tous ceux
00:30:49on discute,
00:30:51que la France insoumise n'appartient plus
00:30:53au champ républicain.
00:30:55Cette démarche les exclut du champ républicain.
00:30:57Et j'ajoute une chose,
00:30:59au Capitole, les gens qui sont entrés
00:31:01dans le Capitole, ça peut déraper aussi
00:31:03pareillement en France, prennent cher devant la justice.
00:31:05Donc il y a une forme d'irresponsabilité,
00:31:07puisqu'on ne sait pas qui va se joindre
00:31:09à cette marche. Il peut y avoir en effet des casseurs,
00:31:11des antifas,
00:31:13et il les envoie un peu au casse-pipe,
00:31:15au nom d'une conception insurrectionnelle
00:31:17de la vie politique. Ce n'est pas tolérable.
00:31:19Le Front Populaire veut accréditer l'idée
00:31:21qu'ils ont gagné l'élection
00:31:23et que Maitignon leur revient de droit.
00:31:25C'est totalement faux,
00:31:27bien entendu, et vous entendez comme moi
00:31:29depuis quelques jours, des gens
00:31:31issus de la droite, j'ai entendu M. Jean-Pierre Raffarin,
00:31:33Olivier Marlex,
00:31:35dire qu'on est prêts à discuter
00:31:37effectivement, peut-être pas d'une coalition,
00:31:39mais d'un programme autour
00:31:41d'un, peut-être, Premier ministre
00:31:43issu des LR et
00:31:45de la droite. Et j'ai le sentiment,
00:31:47et M. Darmanin l'a encore dit
00:31:49sur notre antenne ce matin,
00:31:51j'ai le sentiment que c'est cette solution-là
00:31:53que le président de la République
00:31:55risque d'y aller parce qu'il n'en peut pas.
00:31:57Il n'y a pas de majorité.
00:31:59Je ne crois pas que le président prendra
00:32:01un Premier ministre LR. Le Président
00:32:03prendra un ministre de gauche
00:32:05et il aura bien raison d'ailleurs de le faire,
00:32:07le président de la République.
00:32:09La France est à droite, Pascal.
00:32:11Oui, mais c'est aux oppositions après
00:32:13de censurer. C'est-à-dire que vous nommez
00:32:15Marine Tondelier demain,
00:32:17ou si vous voulez, LFI.
00:32:19C'est historique, c'est démocratique.
00:32:21Mais vous censurez demain, et puis vous censurez
00:32:23après-demain. Vous n'en sortez pas.
00:32:25Et après, vous...
00:32:27Mais pas du tout, Georges.
00:32:29C'est-à-dire que vous censurez
00:32:31Marine Tondelier, c'est-à-dire que le président de la République
00:32:33dit, écoutez, moi j'ai fait l'épreuve démocratique,
00:32:35je suis allé vers le parti
00:32:37ou la coalition qui a gagné les élections,
00:32:39objectivement. Ça n'a pas marché.
00:32:41Maintenant, je me tourne vers les LR.
00:32:43Je me tourne.
00:32:45La France n'a pas besoin de perdre des temps.
00:32:47Mais autrement, vous mettez Mme Tondelier...
00:32:49Mais vous la mettez 24h ! 48h !
00:32:51Ils sont capables de prendre des décrets,
00:32:53des évocations de ce système.
00:32:55Mais vous la mettez 48h !
00:32:57Je vous répète.
00:32:59Si la France insoumise, aujourd'hui, réclame
00:33:01ce droit et est prête à tout pour obtenir
00:33:03ce droit, c'est aussi parce que la Macronie
00:33:05a fait la courte échelle à certains membres
00:33:07de la France insoumise pour faire barrage
00:33:09contre le Rassemblement national.
00:33:11La question de redevabilité, d'une part,
00:33:13de l'exécutif, vis-à-vis des députés
00:33:15de la France insoumise,
00:33:17elle est également justifiée par le fait
00:33:19que la Macronie a fait la courte échelle
00:33:21à certains...
00:33:23Sauf Sabrina, que c'était évidemment...
00:33:25Elisabeth Borne et d'autres...
00:33:27Sauf Sabrina, que ce n'était évidemment pas
00:33:29le calcul de la Macronie,
00:33:31que la Macronie imaginait que le Rassemblement
00:33:33national soit devant,
00:33:35et que la Macronie, aujourd'hui, est bien
00:33:37ennuyée, j'imagine,
00:33:39par ces calculs qui n'ont pas été
00:33:41très précis. Et elle voit que
00:33:43les filles sont devant. Dominique Rénier,
00:33:45qu'a-t-il dit ? Le RN représente désormais près de 80%
00:33:47des votes de droite, autant dire que le RN
00:33:49c'est la droite, même si Marine Le Pen dit toujours
00:33:51je ne suis pas de droite. Mais alors
00:33:53le barrage républicain devient un barrage contre
00:33:55la droite, orchestré par une gauche qui n'a jamais
00:33:57été aussi faible sous la Vème République,
00:33:59et c'est la phrase peut-être la plus
00:34:01importante à retenir.
00:34:03Alors...
00:34:04On nage en pleine utopie, en pleine chimère,
00:34:06il n'y aura pas d'alliance, il n'y aura pas de gouvernement
00:34:08minoritaire. Il n'y a que deux solutions.
00:34:10Soit M. Macron démissionne, et là
00:34:12on clarifie, mais ce n'est pas le genre de la maison.
00:34:14Donc l'autre solution qui existe, c'est un gouvernement
00:34:16d'experts, jusqu'à la prochaine
00:34:18dissolution. Mais ça, tous les gouvernements dureront
00:34:2024 heures. Alors en effet, on peut faire
00:34:22du massacre en 24 heures.
00:34:24Pas sûr. Mais qui ?
00:34:26Après, vous pouvez faire modem,
00:34:28plus renaissance,
00:34:30plus LR,
00:34:32plus...
00:34:34Vous avez une majorité relative,
00:34:36et à ce moment-là,
00:34:38si vous dites aux RN
00:34:40vous ne votez pas la censure,
00:34:42vous pouvez faire passer des lois.
00:34:44Dans le cas que je décris.
00:34:46Voilà. C'est une sorte de pacte.
00:34:48Vous pensez vraiment que...
00:34:50Contre l'LFI, oui. Tout sauf l'LFI.
00:34:52Ce que je dis là, c'est tout sauf l'LFI.
00:34:54Vous avez raison, c'est-à-dire que voler la victoire
00:34:56à la droite le dimanche, voler
00:34:58la victoire à la gauche le mercredi,
00:35:00je pense que les Français auront vaguement
00:35:02le sentiment d'être cocufiés
00:35:04par la Macronie dont vous parlez.
00:35:06Et je ne sais pas si ce sera le capitaine,
00:35:08mais je me rappelle du 6 février 1934,
00:35:10il y a juste 90 ans, et qu'il y a des moments
00:35:12où le peuple supporte assez mal
00:35:14les combinaisons, les explications
00:35:16d'appareils, comme vous le faites.
00:35:18Je ne pense pas qu'on peut avoir un gouvernement...
00:35:20Il n'y a pas de majorité.
00:35:22C'est pourquoi je vous dis
00:35:24que la meilleure solution serait de nommer
00:35:26un Premier ministre de gauche
00:35:28qui fasse l'exercice du pouvoir
00:35:30et qui soit censuré.
00:35:32Vous pensez que le gagnant du temps,
00:35:34le 18 juillet,
00:35:36on gagne combien de temps ?
00:35:38On gagne 15 jours ?
00:35:40Même pas 10 jours ?
00:35:42Et puis après vous allez avoir un gouvernement de gauche
00:35:44qui tiendra quoi ? 10 jours encore ?
00:35:46Et vous pensez qu'on va tenir 3 ans comme ça ?
00:35:48Marine Le Pen est en train de parler, me dit Marine Lenson,
00:35:50donc on peut peut-être écouter quelques notes.
00:35:52Quelques notes.
00:35:54La même violence dont on est encore victime
00:35:58aujourd'hui au sein de cette Assemblée.
00:36:01Et encore une fois,
00:36:03ceux qui se sont mal comportés
00:36:07seront évidemment traduits devant nos instances.
00:36:11Et comme d'habitude,
00:36:13nous n'avons pas l'habitude de faire preuve de laxisme.
00:36:15Et donc, des sanctions
00:36:17qui peuvent aller, bien entendu,
00:36:19jusqu'à l'exclusion, seront prononcées.
00:36:21On a vu Roger Chudeau
00:36:23et Mme Le Pen
00:36:25s'exprimer à l'instant.
00:36:27Parmi les décisions,
00:36:29et c'est pour ça que ça va être intéressant,
00:36:31la fin de la baïa
00:36:33pourrait être prononcée.
00:36:35Donc je vous propose de voir le sujet
00:36:37sur la fin de la baïa.
00:36:39C'est l'honneur, un décret comme ça.
00:36:41On n'a pas besoin de 24 heures.
00:36:43Mais c'est pour ça que c'est intéressant
00:36:45de voir l'urgence du pays.
00:36:47De rétablir la baïa à l'école.
00:36:49Mais ça montre le vote communautaire.
00:36:51En fait, la grande leçon
00:36:53de cette élection,
00:36:55mais c'est un fil
00:36:57parce que ça avait commencé avant,
00:36:59c'est qu'il y a désormais un vote communautaire
00:37:01en France.
00:37:03C'est vrai dans certains quartiers
00:37:05où manifestement des gens ont voté
00:37:07en connaissance de cause.
00:37:09Il y avait des propos qui avaient été tenus.
00:37:11Eh bien, ça a été validé par l'électeur.
00:37:13Pascal, ça fait 40 ans qu'il y a un vote communautaire
00:37:15en France.
00:37:17C'est juste que Jean-Luc Mélenchon a soufflé
00:37:19sur les braises en agitant le conflit israélo-palestinien
00:37:21pour exalter les passions identitaires.
00:37:23Mais ça fait 40 ans qu'il y a de l'huile dans la machine.
00:37:25Si vous avez des quartiers entiers,
00:37:27si vous avez des drapeaux étrangers,
00:37:29c'est plus un vote communautaire,
00:37:31c'est un début de partition.
00:37:33Écoutez, chacun aura les termes
00:37:35qu'il emploiera, communautaire, partition.
00:37:37Parti de l'étranger, disait-on, autrefois.
00:37:39En tout cas, je vous propose
00:37:41de voir le sujet sur la baïa.
00:37:43La baïa pourrait faire son retour
00:37:45à l'école.
00:37:47C'est en tout cas la volonté de l'insoumis
00:37:49Rodrigo Arenas, fraîchement réélu.
00:37:51Interrogé sur le port de ce vêtement
00:37:53traditionnel, l'élu souhaite
00:37:55revenir sur son interdiction
00:37:57presque un an après sa mise en place
00:37:59par Gabriel Attal.
00:38:01Un pas en arrière pour cet enseignant.
00:38:03On ne peut pas accepter, on ne peut pas tolérer
00:38:05ce type de pas en arrière
00:38:07par rapport à la laïcité.
00:38:09La laïcité, elle a besoin
00:38:11d'être défendue
00:38:13tout simplement parce que
00:38:15cette laïcité garantit notre
00:38:17liberté de conscience,
00:38:19le fait d'avoir ou pas
00:38:21une religion.
00:38:23Rodrigo Arenas affirme faire confiance
00:38:25au chef d'établissement pour faire preuve
00:38:27de discernement et défend la position
00:38:29de l'ancien ministre de l'éducation nationale
00:38:31Papendiay.
00:38:33Le problème, c'est qu'on va dire au chef d'établissement
00:38:35et au directeur d'école, débrouillez-vous.
00:38:37Comme on l'a fait
00:38:39auparavant, comme l'avait fait Papendiay
00:38:41par exemple,
00:38:43c'est tout simplement irresponsable.
00:38:45Les chefs d'établissement et les directeurs
00:38:47d'école, ils ont besoin de soutien.
00:38:49Selon le ministère de l'éducation nationale,
00:38:511731 atteintes
00:38:53à la laïcité ont été signalées
00:38:55lors de ce deuxième trimestre scolaire.
00:38:57Écoutez Sophie Audiger sur ce sujet
00:38:59les délégués général SOS Education.
00:39:03Le député qui a tenu ses propos est un vice-président
00:39:05de la FCPE, c'est-à-dire
00:39:07d'une des plus grosses associations
00:39:09de parents d'élèves.
00:39:11On tout de suite dit que de toute façon, ils n'étaient pas d'accord
00:39:13avec cette circulaire de Gabriel Attal
00:39:15et qu'ils ont d'ailleurs invité
00:39:17les équipes et les chefs d'établissement
00:39:19à ne pas l'appliquer, puisque la réalité
00:39:21elle est quand même là, c'est qu'il y a des cadres
00:39:23circulaires, des cadres de direction
00:39:25où on dit ce qu'il faut faire et puis en fait
00:39:27chacun fait ce qu'il veut au sein de l'école.
00:39:29L'image qui a été donnée au sein de l'hémicycle
00:39:31pendant les derniers mois, c'est-à-dire
00:39:33ce cirque dans l'Assemblée nationale
00:39:35qui est l'inverse évidemment de l'autorité
00:39:37on ne voit pas comment
00:39:39des députés comme ça vont pouvoir
00:39:41redresser l'école et mettre en oeuvre
00:39:43cet appel de l'autorité qui est demandé par tous
00:39:45pour que l'école reprenne
00:39:47son rôle d'instruction.
00:39:49La photo de famille du Rassemblement national
00:39:51que vous voyez à l'instant
00:39:53avec tous ces députés, ils sont
00:39:55155, non 143
00:39:57143
00:39:59143
00:40:01et vous voyez M. Jacobelli
00:40:03au premier rang, vous voyez Mme Le Pen
00:40:05qui est juste derrière lui
00:40:07photo de famille
00:40:09et vous connaissez certains visages
00:40:11mais il y a beaucoup de visages également que vous ne connaissez pas
00:40:13parce que ce sont des nouveaux entrants
00:40:15il y avait 7 députés du Rassemblement national
00:40:17il y a 2 ans
00:40:19il y en avait 88 après l'élection
00:40:21de 2022
00:40:23et il y en a aujourd'hui 155
00:40:25ça progresse
00:40:27c'est bien estimé
00:40:29c'est bien estimé
00:40:31c'est bien estimé
00:40:33c'est bien estimé
00:40:35c'est bien estimé
00:40:37c'est bien estimé
00:40:39c'est bien estimé
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00:40:45c'est bien estimé
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00:42:01c'est bien estimé
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00:42:25c'est bien estimé
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00:42:29c'est bien estimé
00:42:31c'est bien estimé
00:42:33les accoutrements contraires à la dignité républicaine
00:42:35c'est quoi les accoutrements contraires à la dignité républicaine ?
00:42:37alors, voilà, je vais vous donner un exemple
00:42:39les ministres qui mettent des mantilles
00:42:41pour aller voir le pape
00:42:43en tant que ministre de la république française
00:42:45les personnes qui sont obligées
00:42:47de se mettre un voile sur la tête
00:42:49ou pourquoi pas des gants
00:42:51pour rencontrer tel ou tel ministre
00:42:53donc vous approuvez par exemple
00:42:55vous allez me dire que je parle encore de Marine Le Pen
00:42:57mais vous approuvez Marine Le Pen qui à Beyrouth a refusé de mettre un voile
00:42:59pour rencontrer le mousti de...
00:43:01absolument madame
00:43:03nous les français, nous ne faisons pas
00:43:05imposer des signes religieux
00:43:07d'autant que si j'ai bien compris ses explications
00:43:09cette rencontre avait lieu en dehors du lieu de culte
00:43:11et par conséquent
00:43:13ce monsieur n'avait aucun titre
00:43:15à essayer d'imposer à un français
00:43:17quel qu'il soit un comportement qui ne convient pas
00:43:19est-ce qu'à Rome il ne faut pas faire comme à Rome ?
00:43:21comme les romains ?
00:43:23non
00:43:25il avait même dit pire
00:43:27lors d'une émission face à son nouveau député
00:43:29il avait dit que le voilement
00:43:31devait être interdit en France
00:43:33parce qu'il portait un signal très fort
00:43:35à toutes les femmes qui sont prises
00:43:37sous le joug du voilement
00:43:39et notamment les afghanes et les iraniennes
00:43:41et aujourd'hui son jéruitisme
00:43:43empêche les femmes et les jeunes filles
00:43:45qui sont scolarisées à l'école de la république française
00:43:47de pouvoir s'émanciper
00:43:49à travers l'école
00:43:51et celles qui sortent du voilement
00:43:53qui s'extirpent du joug communautaire
00:43:55mettent leur vie en danger dans les quartiers
00:43:57ce que Mélenchon n'a pas l'air de le comprendre
00:43:59n'a pas l'air de le savoir
00:44:01et les féministes n'ont pas l'air non plus de se préoccuper
00:44:03du sort de ces jeunes filles qui sont menacées
00:44:05dès lors qu'elles l'enlèvent
00:44:07tout est dit
00:44:09on va marquer une pause
00:44:11et on parlera d'Edouard Philippe
00:44:13vous avez remarqué que maintenant il y a la police des dîners
00:44:15qui se met en place
00:44:17la police des dîners
00:44:19c'est-à-dire qu'on dit
00:44:21devine qui vient dîner ce soir
00:44:23vous avez dîné avec Marine Le Pen
00:44:25on parlera évidemment de ce dîner
00:44:27c'est quand même un fait politique
00:44:29c'est pas n'importe quel dîner
00:44:31qu'Edouard Philippe dîne avec Marine Le Pen
00:44:33c'était inimaginable
00:44:35il y a quelques années
00:44:37là c'est un fait politique
00:44:39il discute
00:44:41il ne discute pas du menu qui est dans l'assiette
00:44:43il discute de quoi ? de politique
00:44:45vous croyez que Jacques Chirac n'a jamais rencontré
00:44:47Arcel a toujours contesté
00:44:49Jacques Chirac
00:44:51c'est pareil
00:44:53vous croyez que Jacques Chirac n'a jamais rencontré François Mitterrand
00:44:55entre les deux tours de la présidentielle
00:44:57en 81
00:44:59pas de Mitterrand
00:45:01on parle de ce qu'on disait comme l'extrême droite
00:45:03de l'époque
00:45:05Edouard Philippe n'aurait jamais
00:45:07une certaine époque dîné
00:45:09ce que je trouve extraordinaire
00:45:11c'est que
00:45:13il préfère voter communiste
00:45:15que par exemple
00:45:17le rassemblement national
00:45:19et il dit qu'il y a des désaccords profonds
00:45:21avec le rassemblement national plus manifestement qu'avec
00:45:23lfi ou le parti communiste
00:45:25mais quand on lit les deux programmes
00:45:27Edouard Philippe il est plus proche du rassemblement national
00:45:29que du parti communiste
00:45:31c'est ça qui est un vraisemblable
00:45:33sur tous les sujets
00:45:35sur le plan économique je crois pas
00:45:37vous pensez qu'il est plus proche
00:45:39du rassemblement national
00:45:41du parti communiste que du rassemblement national
00:45:43il n'est pas proche du rassemblement national
00:45:45sur le plan économique
00:45:47sauf que
00:45:49le rassemblement national
00:45:51ils ont 5 tranches
00:45:53d'imposition
00:45:55et ils n'y touchaient pas
00:45:57s'ils venaient au pouvoir
00:45:59le PC ils en ont 14 et au dessus de 400 000 euros
00:46:01ils prennent tout, vous pensez qu'Edouard Philippe il veut ça ?
00:46:03oui mais Edouard Philippe était à la fête de l'humanité
00:46:05c'est de la posture Serge
00:46:07il n'a jamais caché
00:46:09qu'il considérait comme stupide
00:46:11la politique consistait
00:46:13à ne pas adresser la parole
00:46:15aux gens du rassemblement national
00:46:17avec Marine Le Pen
00:46:19il y a une forme de cohérence
00:46:21on en parlera
00:46:23c'est assez surprenant
00:46:25l'article
00:46:27l'enquête qui vient de sortir
00:46:29nos confrères de libération
00:46:31qui visiblement ont
00:46:33des rapports de concierge
00:46:35sur le stationnement
00:46:37des convois
00:46:39les gardes du corps
00:46:41les officiers de sécurité qui tiennent les murs
00:46:43c'est vraiment
00:46:45la police des dîners
00:46:47le personnel politique est assez
00:46:49la police des dîners
00:46:51il est 9h52 on marque une pause on revient
00:46:55Mickaël Dos Santos est là
00:46:57à 10h pour nous rappeler les titres
00:47:03Edouard Philippe appelle à une coalition
00:47:05entre le camp présidentiel et les républicains
00:47:07à l'assemblée, pour le maire du Havre
00:47:09ce bloc permettrait de contrer le nouveau front populaire
00:47:11de son côté Xavier Bertrand
00:47:13le gouvernement d'urgence nationale
00:47:15dirigé par les républicains
00:47:17premier vol réussi pour Ariane 6
00:47:19après 4 ans d'attente
00:47:21la fusée européenne qui a décollé depuis la Guyane française
00:47:23a mis en orbite hier une dizaine
00:47:25de microsatellites
00:47:27petite déception tout de même, Ariane 6 n'a pas pu
00:47:29achever la fin de son parcours après avoir dévié
00:47:31de sa trajectoire
00:47:33enfin, la canicule fait au moins 5 victimes
00:47:35à l'ouest des Etats-Unis
00:47:37un motard est notamment décédé dans la Vallée de la Mort
00:47:39où le thermomètre a atteint 54 degrés
00:47:41au total, 160 millions de personnes
00:47:43sont concernées par cette vague de chaleur
00:47:45qui devrait durer jusqu'à la fin de la semaine
00:47:47merci beaucoup Michael
00:47:49quelques déclarations nouvelles
00:47:51Marine Le Pen vient de parler
00:47:53d'Emmanuel Macron
00:47:57Monsieur Macron, il est en train de trouver
00:47:59les arguments pour justifier
00:48:01d'assumer le comportement
00:48:03de ceux qu'il a fait élire, c'est-à-dire
00:48:05ceux du nouveau front populaire
00:48:07qui aujourd'hui ont quasiment
00:48:09des attitudes factueuses
00:48:11puisqu'ils appellent à prendre
00:48:13de force
00:48:15c'est ce que nous avons cru comprendre, Matignon
00:48:17hier c'était l'Assemblée Nationale
00:48:19c'est leur
00:48:21assaut du Capitole à eux
00:48:23bon et bien c'est Emmanuel Macron qui politiquement
00:48:25doit assumer cela car c'est lui
00:48:27qui les a fait élire
00:48:29Edouard Philippe
00:48:31c'est assez factuel
00:48:33d'ailleurs ce qu'il dit, je ne sais pas ce que
00:48:35les uns et les autres en pensent
00:48:37Edouard Philippe sur le bloc
00:48:39renaissance, alors renaissance
00:48:41plus modem, Edouard Dichard
00:48:43plus modem, plus horizon
00:48:45plus LR, ça c'est une coalition possible
00:48:47ça fait 220 personnes
00:48:49ça voudrait dire que tous les LR passent
00:48:51oui et le problème c'est qu'Edouard Philippe
00:48:53fait un calcul mathématique, ça fait 220
00:48:55si on a 10 tonnes, c'est deux blocs, très bien
00:48:57mais l'aile gauche de la majorité allait s'allier
00:48:59avec les LR, on ne voit pas très bien
00:49:01et les Républicains qui auront sans doute
00:49:03deux groupes, c'est pareil, c'est-à-dire qu'en fait
00:49:05220, c'est de manière mathématique
00:49:07dans la réalité vous perdez au moins 40 députés
00:49:09déjà. Bon, donc vous n'êtes plus le...
00:49:11Bon, écoutons Edouard Philippe
00:49:13Ce n'est pas possible
00:49:15Ce n'est pas possible
00:49:17Est-ce que Pradi veut faire le sien ?
00:49:19Pradi veut faire le sien ? Il y en a beaucoup
00:49:21je pense qu'il y en a plus, heureusement qu'il y en a
00:49:23pour faire un groupe
00:49:25Il y a une tendance, on l'a vu
00:49:27avec Ciotti
00:49:29Il est sorti. Oui mais il y en a d'autres qui sont
00:49:31prêtes à être avec le RN
00:49:33l'actuel LR, ce qui va se constituer
00:49:35va se diviser en deux
00:49:37Mais Georges, parce que
00:49:39vous savez bien qu'il y a des sensibilités différentes
00:49:41Les sensibilités différentes
00:49:43ne veut pas dire division
00:49:45Entre Valéry Pécresse et M. Pradi
00:49:47c'est pas exactement des sensibilités différentes
00:49:49Aurélien Pradi qui a dit qu'il quittait en plus les Républicains
00:49:51qui présentait des candidats avec son étiquette
00:49:53et qui hier à l'Assemblée quand il a fait sa rentrée
00:49:55M. Barlex par exemple
00:49:57c'était à la fois un anti-macronien
00:49:59mais il est prêt à aller à la soupe
00:50:01entre guillemets, l'expression est un peu trivial
00:50:03Il est prêt à sauver la France
00:50:05La soupe
00:50:07Alors vous avez raison, c'est le dernier jour
00:50:09il est prêt à sauver la France, je suis d'accord avec vous
00:50:11M. Barlex est prêt à sauver la France
00:50:13et donc du coup il est prêt
00:50:15à travailler avec
00:50:17Emmanuel Macron
00:50:19Gérard Larcher visiblement est venu
00:50:21il avait un texte, Gérard Larcher
00:50:23il est venu à l'Elysée
00:50:25Cette fois le Président de la République deux fois en deux semaines
00:50:27à chaque fois en expliquant qu'évidemment c'est pour parler d'autres choses
00:50:29Gérard Larcher
00:50:31Gérard Larcher
00:50:33Gérard Larcher
00:50:35c'est pas insultant de dire que c'est pas un homme
00:50:37qui est plein de convictions
00:50:39il est capable autour d'une bonne entrecôte
00:50:41peut-être de trouver un compromis
00:50:43non mais c'est pas mal parfois
00:50:45attendez, je dis pas ça
00:50:47c'est un pragmatique
00:50:49c'est pas un idéologue, c'est ce que je veux dire
00:50:51Gérard Larcher, c'est pas Bruno Retailleau
00:50:53c'est pas Bruno Retailleau
00:50:55Bruno Retailleau
00:50:57Bruno Retailleau, c'est un homme d'idées
00:50:59c'est un conservateur
00:51:01il y a des tendances différentes
00:51:03vous serez d'accord avec moi
00:51:05c'est un homme d'idées, droit dans ses bottes, qui ne bouge pas sur son conservatisme
00:51:07Gérard Larcher, c'est différent
00:51:09il a jamais bougé, Gérard Larcher, pardon
00:51:11pas vu bouger en tout cas
00:51:13depuis qu'il est Président du Sénat
00:51:15peut-être que Bruno Retailleau a bien qu'il bouge
00:51:17de la présidence du Sénat
00:51:19volontairement je mets en opposition
00:51:21Retailleau et Larcher, c'est pas les mêmes
00:51:23c'est pas les mêmes idées non plus
00:51:25en revanche, écoutons Édouard Philippe
00:51:27un autre bloc
00:51:29au centre
00:51:31composé de Renaissance
00:51:33du modem d'Horizon
00:51:35et d'ELR
00:51:37qui n'est pas un bloc constitué
00:51:39je le reconnais, mais qui
00:51:41si on le prend dans son ensemble
00:51:43fait 220 députés
00:51:45donc plus que le Nouveau Front Populaire
00:51:47est-ce qu'à l'intérieur de ce bloc
00:51:49on est capable de s'entendre
00:51:51non pas du tout sur une coalition
00:51:53mais sur un accord technique
00:51:55qui permet d'avancer
00:51:57et de gérer les affaires du pays
00:51:59vous vous dites non
00:52:01vous pensez que c'est pas possible
00:52:03Macroni s'est arraché les cheveux alors qu'il leur manquait
00:52:05combien de voix
00:52:07il leur manquait un peu moins de 40
00:52:09un peu moins de 40
00:52:11là tout mouillé on en est à 200
00:52:13il va leur manquer beaucoup plus que les 40
00:52:15je comprends pas cette discussion
00:52:17sortons-en
00:52:19alors sortons
00:52:21on va voir Philippe qui est interrogé sur son dîner
00:52:23avec Marine Le Pen
00:52:25nous avons dîné parce que
00:52:27on se connait peu et on a dîné
00:52:29et on a constaté à l'occasion du dîner
00:52:31qui était un dîner cordial
00:52:33que nous avions des désaccords très profonds
00:52:35sur de très nombreux sujets
00:52:37vous aviez besoin d'un dîner pour constater ça
00:52:39pourquoi est-ce qu'il faudrait
00:52:41j'aime bien rencontrer les gens
00:52:43Marine Le Pen fait
00:52:45plus de 30% à l'élection présidentielle
00:52:47ça me dérange pas de dîner avec elle
00:52:49je pourrais dîner avec elle, je pourrais dîner avec Jean-Luc Mélenchon
00:52:51et à chaque fois je leur ferais part de désaccords
00:52:53qui sont sans doute très profonds sur des sujets très nombreux
00:52:55c'est surréaliste comme conversation
00:52:59entre responsables politiques
00:53:01ils dînent quoi de plus normal
00:53:03qu'est-ce qui s'est passé
00:53:05Mme Le Pen est porteuse d'une maladie infectieuse
00:53:07dont a été contaminé M. Philippe
00:53:09ils ont discuté
00:53:11ils ont échangé des idées
00:53:13il n'y a rien de plus normal
00:53:15à une époque on ne le voyait pas
00:53:17à une époque
00:53:19Charles Pascua a confirmé une entrevue secrète
00:53:21entre Chirac et Le Pen
00:53:23là elle était secrète aussi
00:53:25elle était secrète
00:53:29évidemment qu'il l'a contesté
00:53:31l'ancien ministre de l'intérieur Charles Pascua a confirmé
00:53:33lundi 21 janvier, c'était en 2002
00:53:35j'ai dit à un papier du Monde qu'on m'envoie
00:53:37avoir organisé une rencontre secrète entre Jacques Chirac
00:53:39et Jean-Marie Le Pen entre les deux tours de l'élection présidentielle
00:53:41de 88, je considérais comme normal
00:53:43qu'on essaye de récupérer le maximum de voix des électeurs
00:53:45que Jean-Marie Le Pen a-t-il précisé
00:53:47donc évidemment que Jacques Chirac il ne va pas dire
00:53:49il avait expliqué qu'il ne voulait pas
00:53:51rencontrer
00:53:53Jean-Marie Le Pen
00:53:55c'était en 2000
00:53:57et là c'est 88
00:53:59c'est Charles Pascua
00:54:01qui le confirme
00:54:03c'est le 22 janvier 2002
00:54:05et c'est pas jeune
00:54:09qui était un grand ministre de l'intérieur
00:54:11et puis une personnalité atypique
00:54:13et sympathique
00:54:15une petite chose
00:54:17les mensonges d'Etat
00:54:19les secrets d'Etat
00:54:21les mensonges d'Etat
00:54:23comment est-ce qu'on disait autrefois ?
00:54:25il y a des choses
00:54:27vous n'êtes pas obligé de croire tout ce que disent les gens
00:54:29en l'occurrence
00:54:31Edouard Philippe fait
00:54:33une oeuvre de vérité
00:54:35en assumant ce dîner
00:54:37en l'expliquant
00:54:39et le journaliste n'est pas du tout
00:54:41il demande des comptes
00:54:43c'est assez drôle je trouve
00:54:45les dîners entre journaliste et politique
00:54:47ça ne le gêne sûrement pas
00:54:49Edouard Philippe ne peut pas voir Marine Le Pen dans un dîner
00:54:51est-ce qu'un député horizon
00:54:53peut parler avec un député RN
00:54:55dans les couloirs de l'assemblée ?
00:54:57Est-ce qu'il peut fuer une cigarette ?
00:54:59Est-ce qu'il peut prendre du feu ?
00:55:01Il y a un petit ton
00:55:03j'aime beaucoup mon ami Gilles Boulot
00:55:05qui est un journaliste remarquable
00:55:07on aime tout le monde ici
00:55:09il est de grand talent
00:55:11mais c'est vrai que dans sa question
00:55:13il y a cette volonté
00:55:15de se mettre surtout
00:55:17d'un certain côté de la bien-pensance
00:55:19et de dire regardez comment je suis
00:55:21c'est Nopa Saran
00:55:23vous avez besoin de ça pour
00:55:25savoir qui est Mme Le Pen
00:55:27et c'est une manière
00:55:29qui sous-tend l'espace médiatique
00:55:31de donner des petits signaux
00:55:33aux uns et aux autres
00:55:35comme l'équipe hier a fait
00:55:37Nopa Saran
00:55:39à la une de son journal
00:55:41c'est une manière de dire regardez qui je suis
00:55:43de manière subliminale
00:55:45je suis du bon côté
00:55:47interprétation
00:55:49je ne dirais pas que notre ami
00:55:51Gilles est là
00:55:53en revanche je ne vous ai pas dit
00:55:55le bloc centriste tout à l'heure
00:55:57selon Edouard Philippe
00:55:59on va voir un petit carton
00:56:01c'est 33 modèles, 99 ensemble
00:56:0326 horizons
00:56:0539 républicains
00:56:07et 3 UDI, c'est ça
00:56:09ça fait au total ?
00:56:11Pourquoi il n'y a que 39 républicains ?
00:56:13En fait ils ont déjà
00:56:15découpé le groupe en deux
00:56:1739 c'est ce qu'il devrait rester des républicains
00:56:19s'il y a un deuxième groupe
00:56:21qui se crée
00:56:23Mais alors l'autre groupe c'est qui ?
00:56:25Le groupe mené par Aurélien Pradié
00:56:27il y a des chiffres où on a déjà découpé
00:56:29qui ne se sont pas encore
00:56:31eux-mêmes scindés
00:56:33Il y en avait combien au départ ?
00:56:3565
00:56:37Et M. Aurélien Pradié il fait son groupe
00:56:39Le groupe Ciotti
00:56:41qui a fait Scission
00:56:43Le groupe Pradié
00:56:45Le groupe Marlex
00:56:47Je ne sais pas comment je l'appelle
00:56:49C'est vraiment sérieux les républicains
00:56:51Pardonnez-moi de le dire
00:56:53C'est pour revenir à la 4ème République
00:56:55et pas à 12
00:56:57Alors que chez Ensemble
00:56:59il y a aussi des gens comme Gérald Darmanin
00:57:01comme Édouard Philippe
00:57:03qui viennent de l'UMP
00:57:05Tout ça est grotesque, pardonnez-moi
00:57:07C'est vraiment grotesque
00:57:09Tous ces gens travaillent ensemble
00:57:11ils sont déjà pas nombreux
00:57:13et ils se scindent les uns les autres
00:57:15J'ai bien votre avis pour une fois
00:57:17M. Marlex qui veut être Premier Ministre
00:57:19Tout le monde doit être Premier Ministre
00:57:21Le président Macron devrait nommer
00:57:23un Premier Ministre issu des Républicains
00:57:25a-t-il dit
00:57:27Entre 30 et 40 députés élus avec l'étiquette
00:57:29qui réuniront demain pour désigner leur président
00:57:31et changer le nom de leur groupe
00:57:33Il faut l'appeler comment d'ailleurs ?
00:57:35Il faut changer la marque
00:57:37qui est quand même un peu abîmée
00:57:39C'est ce qu'avait fait Nicolas Sarkozy
00:57:41quand il avait repris l'UMP
00:57:43L'UMP était marqué
00:57:45Il faut l'appeler comment à votre avis ?
00:57:47Là il faut faire appel à des grands spécialistes
00:57:49Un cabinet
00:57:51Je n'ai pas réfléchi pour tout vous dire
00:57:53Le Parti conservateur ?
00:57:55Il faut reconstruire
00:57:57L'installement à une grande famille
00:57:59du centre et de la droite
00:58:01Il ne faut pas changer le logiciel
00:58:03Pour 2027
00:58:05Il faudra peut-être changer de manière de penser
00:58:07tout ça est cosmétique quand même
00:58:09L'étiquette on s'en fiche
00:58:11M. Raffarin qu'a-t-il dit
00:58:13La clé c'est les LR, écoutons-le
00:58:15Je pense que
00:58:17la clé est chez les Républicains
00:58:19car
00:58:21le président choisira
00:58:23la coalition la plus importante
00:58:25Nous avons un bloc de gauche
00:58:27qui est une première coalition
00:58:29Nous avons les Ciotis et le RN
00:58:31qui est une seconde coalition
00:58:33Et puis il y a un bloc central
00:58:35qui s'ils se rassemblent fait 222 députés
00:58:37à peu près, 220
00:58:39et auquel cas c'est le premier groupe
00:58:41Il faut bien que les LR se disent
00:58:43que c'est eux ou c'est
00:58:45LFI
00:58:47Donc la responsabilité sur les épaules de LR
00:58:49Si les LR disent non, nous ne voulons rester
00:58:51que tout seul dans notre coin
00:58:53qu'on confie les Rennes en partie à LFI
00:58:55C'est très clair ce qu'il a dit
00:58:57Pierre Raffarin c'est vraiment très clair
00:58:59Je pense que
00:59:01ça devrait quand même
00:59:03faire réfléchir un certain nombre
00:59:05On revient
00:59:07à chaque fois
00:59:09Ce bloc central
00:59:11il va lui manquer
00:59:13des dizaines de voix, il va tomber
00:59:15au bout d'un quart d'heure, je ne comprends pas le raisonnement
00:59:17Mais ça fait 20, 10 ans
00:59:19qu'on demande aux LR de clarifier
00:59:21leur position
00:59:23Là on est dans une situation particulière
00:59:25Où ils vont ? A droite
00:59:27Ou ils vont au centre
00:59:29Et ils n'ont pas de ligne claire
00:59:31On répète ça en permanence
00:59:33De Valérie Pécresse etc
00:59:35Vous avez des Valérie Pécresse
00:59:37C'est pour ça qu'elle a fait moins de 5%
00:59:39Ce n'est pas clair, vous êtes divisé là-dessus
00:59:41Certains veulent l'union des droites
00:59:43Siotir en était un des témoins
00:59:45C'était le président des LR
00:59:47Donc il avait été élu, que je sache
00:59:49Par les électeurs
00:59:51Et c'était le plus à droite de la formation des LR
00:59:53Je n'invente rien
00:59:55Il a été élu avec 40%
00:59:57Donc il n'y a qu'au moins 40% des LR
00:59:59Qui sont plutôt sur cette ligne-là, l'union des droites
01:00:01Et il y en a d'autres qui sont pour aller vers le centre
01:00:03L'élection présidentielle mon cher Pascal
01:00:05Ça se gagne au centre
01:00:07Vous le savez
01:00:09Si vous voulez rassembler
01:00:11Il faut être capable
01:00:13De donner confiance
01:00:15C'est très étrange votre raisonnement
01:00:17Parce que là ce qu'on observe au contraire
01:00:19C'est une montée plus extrême
01:00:21À l'extrême droite, à l'extrême gauche
01:00:23Et vous vous nous dites, face à cette montée de la radicalité
01:00:25Il faut jouer au centre
01:00:27C'est pas le pays
01:00:29Le problème c'est que les extrêmes
01:00:31Je dis que le pays monte aux extrêmes
01:00:33Il me semble que c'est assez clair
01:00:35Après les dernières élections
01:00:37On verra ça en 2027
01:00:39Vous nous avez dit ça avec Valérie Péquin
01:00:41Ça allait terminer à moins de 5%
01:00:43Anne Genevard
01:00:45Qui parle de clarté
01:00:47Annie
01:00:49Pardonnez-moi qu'elle me pardonne
01:00:51Je pense que
01:00:53Ce que ce scrutin a montré
01:00:55C'est que la clarté des positions
01:00:57Était une bonne chose
01:00:59En tout cas les députés, les républicains
01:01:01Qui sont restés droits
01:01:03Fidèles à leurs convictions
01:01:05S'en sont plutôt bien sortis
01:01:07Pour qu'une coalition
01:01:09Aie la majorité
01:01:11Il faudrait que ça aille des écologistes
01:01:13Qu'avons-nous en commun
01:01:15Avec des familles politiques
01:01:17De gauche
01:01:19Qui revendiquent d'abord
01:01:21Le projet économique de la gauche
01:01:23France insoumise comprise
01:01:25Qui n'a rien à voir avec le projet
01:01:27Que nous avons pour la France
01:01:29Cette idée de coalition
01:01:31Elle se heurte
01:01:33A l'arithmétique
01:01:35Il ne faut pas parler de coalition
01:01:37Elle est sur la position d'Éric Nolot
01:01:39Même au sein du Nouveau Front Populaire
01:01:41Vous avez des gens qui ne sont d'accord sur rien
01:01:43Et là une des propositions
01:01:45C'est on part de ces gens qui ne sont d'accord sur rien
01:01:47Et on va les allier avec des gens
01:01:49Qui sont encore plus en désaccord avec eux
01:01:51Non mais on marche sur la tête
01:01:53Là la République marche sur la tête
01:01:55En parlant de conviction et de valeur
01:01:57Et en s'interrogeant sur les questions d'étiquette
01:01:59Vous pouvez vous entendre sur une plateforme gouvernementale
01:02:01Sur des thèmes précis
01:02:03Et prioritaires pour le pays
01:02:05L'immigration, la sécurité
01:02:07Ils vont tous être d'accord
01:02:09Sur la sécurité évidemment
01:02:11L'immigration bien sûr
01:02:13Des écologistes ONR
01:02:15Vous allez trouver un programme commun
01:02:17Je pense qu'il y a des écologistes
01:02:19Qui sont plus raisonnables que nous
01:02:21Mais là Georges vous vivez dans le ciel des idées
01:02:23Sur l'immigration, les écolos
01:02:25Il faut que vous reveniez sur Terre Georges
01:02:27Vous êtes dans le ciel des idées
01:02:29Vous êtes parti avec la fusée d'arrivée de Paris
01:02:31Laissons la place libre
01:02:33A ceux qui veulent envahir Matignon
01:02:35Il n'y a pas de rapport
01:02:37Il n'y a pas de rapport
01:02:39Avec le fait qu'ils envahissent Matignon
01:02:41Vous parlez d'accords idéologiques
01:02:43Pour assembler des corps politiques
01:02:45Et des formations politiques
01:02:47Les écologistes n'ont rien à faire
01:02:49Notamment sur la question de l'immigration
01:02:53Nous en reparlerons
01:02:55On verra quand le ton de l'idée sera
01:02:57Parlementaire
01:02:59J'ai beaucoup d'affection pour Georges Fenech
01:03:01Mais bon
01:03:03Et puis la parole
01:03:05Peut-être que vous avez raison
01:03:07On peut émettre des voeux
01:03:09Peut-être que votre analyse est la bonne
01:03:11On ne sait jamais
01:03:13Moi je ne pense pas
01:03:15Peut-être que votre analyse est la bonne
01:03:17L'ALIA
01:03:19Ce sont des juifs français
01:03:21De confession juive
01:03:23Qui demandent de partir
01:03:25Pour Israël
01:03:27Depuis les résultats des législatives
01:03:292000 français de confession juive
01:03:31Se sont renseignés auprès de l'agence juive
01:03:33Pour faire ce qu'on appelle leur ALIA
01:03:35C'est-à-dire quitter la France pour rejoindre Israël
01:03:37Je propose d'écouter monsieur Kaminsky
01:03:39Sur ces dossiers
01:03:41Le résultat des élections a fait un peu tout basculer
01:03:43C'est-à-dire que
01:03:45Pourrait arriver au pouvoir
01:03:47Un parti clairement antisémite
01:03:49Un parti qui prône
01:03:51Quand même un mouvement terroriste
01:03:53Le dénie
01:03:55Mais qu'il le prône
01:03:57Et ce qu'on imagine en France
01:03:59Prenez Daesh, prenez l'état islamique
01:04:01C'est exactement la même chose
01:04:03C'est-à-dire qu'on arrive
01:04:05Aux confins de l'inacceptable
01:04:09De toute façon écoutez
01:04:11Près de Belleville, un quartier où la communauté juive
01:04:13Traditionnellement est importante
01:04:15Chaque jour un français juif m'aborde
01:04:17C'est toujours le même discours
01:04:19J'ai peur, je veux partir et j'ajoute je vote Rennes
01:04:21C'est très simple
01:04:23Donc ça se traduit évidemment dans les chiffres
01:04:25Mais il y a une peur tout à fait justifiée
01:04:27Une angoisse de la communauté juive
01:04:29Or, je regrette, mais la communauté juive
01:04:31Ça fait partie aussi de l'identité française
01:04:33Un pays comme la France où
01:04:35Les juifs ont peur, ce n'est plus la France
01:04:37Voilà c'est tout, il faut le dire
01:04:39Vraiment j'en reviens à des principes
01:04:41Très simples, je partage l'angoisse
01:04:43J'essaie de les rassurer en leur disant qu'ils ne sont pas seuls
01:04:45Que ce n'est pas une question de religion, nous sommes tous français
01:04:47Mais cette angoisse est réelle
01:04:49Et se traduit dans les faits par l'alias massif
01:04:51Franchement je ne peux rien dire d'autre
01:04:53Parce que ce sont des faits
01:04:55Je peux juste ajouter, ce que tu as dit est très juste
01:04:57Et ça ne concerne pas simplement les juifs
01:04:59Qui vivent dans les quartiers populaires
01:05:01Je connais par exemple quelqu'un qui gagne beaucoup d'argent
01:05:03Qui habite dans le 7ème arrondissement
01:05:05Et qui est parti déjà
01:05:07Depuis la France insoumise réunie avec 78 députés
01:05:09Donc c'est une réalité bien sûr
01:05:11Il y a beaucoup de gens qui ont peur
01:05:13Il y a un sondage d'ailleurs
01:05:15Les juifs estiment que la montée de l'antisémitisme
01:05:17Est liée à la France insoumise
01:05:19Mais bien sûr, et puis le vote, je le répète
01:05:21On a parlé de Mme Obono
01:05:23Elle a été élue
01:05:25Avec 64% des voix
01:05:27Au premier tour
01:05:29Et elle a pris des positions extrêmement claires
01:05:31Sur le 7 octobre
01:05:33Et les gens qui ont voté pour elle
01:05:35Sont sans doute alignés
01:05:37Sur ces prises de position
01:05:39M. Guiraud même chose
01:05:41Et M. Guiraud pareil
01:05:43A Roubaix, dans certains quartiers de Roubaix
01:05:45Il fait 97%, 93%
01:05:47Ce qui est très inquiétant
01:05:49C'est que l'antisémitisme
01:05:51Est devenu le principal outil
01:05:53De conquête du pouvoir
01:05:55Et qu'auparavant
01:05:57Ce poison antisémite existait à l'extrême gauche
01:05:59Maintenant on voit des gens qui sont plus centristes
01:06:01Mais qui descendent de leurs bicyclettes
01:06:03Pour arracher les affiches
01:06:05Des otages encore retenus par le Hamas
01:06:07Dont parfois des enfants
01:06:09Il y a un poison antisémite qui se répand
01:06:11Qui était limité à une certaine frange politique
01:06:13Et qui maintenant se répand
01:06:15Dans des couches de plus en plus importantes
01:06:17D'où la peur des Français juifs
01:06:19On peut également évoquer M. Arnaud
01:06:21Désormais Raphaël Arnaud
01:06:23Qui s'est justifié
01:06:25Il est triple fiché
01:06:27Il est arrivé à l'Assemblée nationale hier
01:06:29Il a voulu éteindre les inquiétudes
01:06:31Et rassurer à sa façon
01:06:33Ecoutez M. Arnaud
01:06:35Lorsque les gens me rencontrent
01:06:37Ils se disent bien a priori
01:06:39Que je ne suis pas un afro-loustique
01:06:41Et surtout c'est ce trouble semé par cette fichesse
01:06:43Je me suis un peu plus renseigné en détail
01:06:45J'ai notamment regardé la commission du Sénat
01:06:47Qui parle de cette fichesse
01:06:49Force est de constater que c'est le flot absolu
01:06:51Un policier anonyme peut poser une fichesse
01:06:53Il ne relève absolument pas de la dangerosité
01:06:55Il y a 18 stades dans une fichesse
01:06:57C'est à dire que ça peut aller du terroriste
01:06:59Jusqu'au militant activiste
01:07:01Moi je me doute que c'est plutôt pour mon militantisme
01:07:03Que je suis fiché bien évidemment
01:07:05Et ça relève encore une fois d'une dérive autoritaire
01:07:07Il y a des profils de personnalités
01:07:09Qui sont à l'Assemblée nationale aujourd'hui
01:07:11Qu'on n'imaginait pas il y a quelques années
01:07:13Mais c'est drôle
01:07:15C'est curieux
01:07:17Le connaissiez ?
01:07:19Non mais je vous assure
01:07:21Je pense qu'il y a beaucoup de gens
01:07:23Qui partagent au fond
01:07:25Une forme de tristesse et de peine
01:07:27À voir ce spectacle là
01:07:29Je le répète
01:07:31Et d'inquiétude
01:07:33Ils ont raison
01:07:35Vous avez des jeunes gens
01:07:37Qui manifestement ne partagent pas tout à fait
01:07:39Les valeurs
01:07:41Pour le coup de démocratique
01:07:43De vivre ensemble
01:07:45Avec les naïfs
01:07:47C'est avec les naïfs qu'on fait les monstres
01:07:49Non mais il y a raison
01:07:51On a raison d'avoir peur
01:07:53On parlait de l'ALIA tout à l'heure
01:07:55La communauté juive
01:07:57Elle ne date même pas du 7 octobre
01:07:59Je me rappelle qu'il y a eu
01:08:01Un certain nombre d'attentats en France
01:08:03Avant de se remonter à Méras
01:08:05Qui justifient pleinement
01:08:07D'être inquiet
01:08:09Ceux qui viennent pleurer aujourd'hui
01:08:11Et je vais me tourner encore vers Georges
01:08:13Ceux qui viennent pleurer sur cette situation
01:08:15Ce sont les mêmes
01:08:17Et je vais reprendre la circonscription
01:08:19De Monsieur Dupont-Aignan
01:08:21Qui ont fait en sorte que
01:08:23Le LR s'est maintenu
01:08:25Et à l'arrivée c'est quelqu'un du Front Populaire
01:08:27Qui est élu
01:08:29Ce sont les mêmes
01:08:31Un homme CGT, cheminot
01:08:33Monsieur Dupont-Aignan
01:08:35Était élu
01:08:37Depuis 27 ans
01:08:39Je trouve que l'adversaire LR
01:08:41En plus c'est son ancien directeur de cabinet
01:08:43Qui est parait-il le parrain de sa fille
01:08:45Ils avaient des liens de ce type
01:08:47Eh bien
01:08:49Le LR ne s'est pas retiré
01:08:51Le LR ne s'est pas retiré
01:08:53Donc a donné une voix de plus
01:08:55Au Front Populaire
01:08:57Donc qu'ils ne viennent pas pleurer
01:08:59C'est ça qui m'insupporte
01:09:01Ils viennent pleurer en disant
01:09:03La France c'est triste
01:09:05Mais quand ils sont au pied du mur
01:09:07Le LR
01:09:09Ils ont une lourde responsabilité
01:09:11Forcément sur ce qui s'est passé
01:09:15Les vrais responsables aussi
01:09:17Ce sont les électeurs
01:09:19Qui ont fait ce choix
01:09:21Moi ce qui me désole le plus
01:09:23C'est que notre ancien président de la République
01:09:25François Hollande
01:09:27Qui est élu député
01:09:29Aujourd'hui
01:09:31Ne se démarque pas totalement
01:09:33De cette coalition équalifiée
01:09:35Ça me fait mal
01:09:37Parce que j'ai encore le souvenir
01:09:39J'y étais à l'époque à Versailles
01:09:41De François Hollande
01:09:43Chef de guerre
01:09:45Déclarant la guerre à Daech
01:09:47Déclarant l'état d'urgence
01:09:49Installant la force Barkhane
01:09:51Tout son combat
01:09:53C'est ce qui a donné du lustre
01:09:55Je dirais à son quinquennat
01:09:57C'était ça
01:09:59Et là le revoir
01:10:01Revenir comme ça en politique
01:10:03Le député comme on avait l'habitude
01:10:05Je dis le physique
01:10:07La boucle d'oreille
01:10:09Le tatouage dans le cou
01:10:11Ça me gêne un petit peu
01:10:13Le modérateur que je suis intervient
01:10:15Parce que moi je n'interviens pas
01:10:17Sur le physique des uns et des autres
01:10:19Je crois que la tenue
01:10:21A du sens quand on représente son pays
01:10:23Pardon
01:10:25Ce qui veut être tatoué
01:10:27C'est son problème
01:10:29Moi ça me dirige la jeune garde
01:10:31En fait le fond du problème
01:10:33C'est ce que dit Eric
01:10:35D'où vient ce Raphaël Arnault
01:10:37C'est la jeune garde proche d'Urgence Palestine
01:10:39Antifa
01:10:41Qui a mobilisé énormément de black blocs
01:10:43Qui a des succursales à Lyon
01:10:45À Paris, à Grenoble
01:10:47Qui a menacé Mila de lui mettre une balle dans la tête
01:10:49Alice Cordier également
01:10:51Et qui a été soutenue lors de son investiture
01:10:53Par Cécile Elle, maire socialiste d'Avignon
01:10:55Donc les féministes là, pardon
01:10:57Elles sont un peu en retard où elles ont piscine
01:10:59Elles érigent un fiché S au sein
01:11:01De l'Assemblée Nationale de la République Française
01:11:03Le problème est là, donc quel crédit va-t-on porter
01:11:05Lorsqu'on va mener une politique
01:11:07Liée à l'insécurité, liée à l'immigration
01:11:09Liée aux causes soi-disant féministes
01:11:11En érigeant un fiché S à l'Assemblée Nationale
01:11:13On marche sur la tête dans ce pays
01:11:15Richard Ramos
01:11:17Et également voilà
01:11:19Impliqué dans des agressions antisémites
01:11:21Richard Ramos
01:11:23Je vous propose d'écouter Richard Ramos
01:11:25Qui a été hier soir
01:11:27Sur le plateau de CNews
01:11:29Comment on peut être candidat
01:11:31A une élection aussi importante que celle
01:11:33De la représentation du peuple français
01:11:35Et être fiché S
01:11:37Je pense que c'est une aberration
01:11:39Je pense que...
01:11:41Et puis on va le voir, le naturel reviendra au galop
01:11:43Il a beau essayer là d'essayer de se cacher
01:11:45De s'acheter une espèce de
01:11:47Bonne conduite
01:11:49Il y a des gens que je respecte
01:11:51Je l'ai souvent dit, même chez LFI
01:11:53Même s'ils ne sont pas comme François Ruffin
01:11:55Je peux aimer débattre avec François Ruffin
01:11:57Mais quand il y a des gens comme ça, c'est la honte de la France
01:11:59Autre déclaration qui peut nous intéresser
01:12:01Celle d'Alexis Corbière
01:12:03Qui a ciblé CNews
01:12:05Diriez-vous que la France insoumise
01:12:07Est un mouvement antidémocratique ?
01:12:09Non, non, non, je ne dis pas ça
01:12:11Et surtout à CNews, vous savez
01:12:13Je pense que vous êtes un des éléments du problème monsieur
01:12:15Parce que vous diffusez à longueur de temps
01:12:17Des idées qui souffrent dans les voiles de l'extrême droite
01:12:19C'est un des adversaires que nous avons
01:12:21Qui participe à la caricature, à la trompisation du débat
01:12:23C'est un problème
01:12:25Donc vous savez, quelles que soient les critiques que je peux porter sur la France insoumise
01:12:27Elles sont peu de choses par rapport aux critiques que je porte
01:12:29A vos médias et aux mauvais rôles que vous jouez
01:12:31Sur la démocratie française
01:12:33C'est formidable, c'est-à-dire que lui a été victime
01:12:35De la purge de Jean-Luc Mélenchon
01:12:37Il pourrait, le vrai Trump
01:12:39Dans l'espace politique
01:12:41C'est plus aujourd'hui Jean-Luc Mélenchon
01:12:43Que n'importe qui
01:12:45Et malgré qu'il soit la victime numéro un de ça
01:12:47Il trouve que CNews, c'est le problème
01:12:49C'est sidérant quand même
01:12:51Il parle des idées qui seraient répandues par CNews
01:12:53Moi je voudrais revenir sur les idées que répand M. Corbière
01:12:55Dans un débat très officiel
01:12:57C'était sur la chaîne parlementaire
01:12:59Il a estimé que Samuel Paty avait mal fait son travail
01:13:01Moi je voudrais savoir
01:13:03Pousser cette déclaration jusqu'au bout
01:13:05Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:13:07Il a mal fait son travail, donc ce qui lui est arrivé, il l'a cherché
01:13:09Il aurait fallu le sanctionner
01:13:11M. Paty s'est mal comporté
01:13:13Voilà le genre d'idée que répand M. Corbière
01:13:15Alors en effet, lui, il a un pied dedans, un pied dehors
01:13:17Il a réussi à sauver son siège
01:13:19Il a réussi à revenir à la maison
01:13:21Se remettre sous les fourches codines
01:13:23De quelqu'un qu'il considère comme un dictateur
01:13:25Ces gens-là sont des pantins
01:13:27En réalité, il n'y a pas de conviction
01:13:29Il n'y a pas juste la gamelle
01:13:31Il y a dans la gamelle des idées extrêmement dangereuses
01:13:33Comme cette déclaration sur M. Paty
01:13:35Ça fait beaucoup
01:13:37Et le dit Hussar ?
01:13:39Deux choses sur Alexis Corbière
01:13:41C'est qu'il pourrait aller souvent à l'Assemblée nationale
01:13:43Je fais régulièrement des sons, même parfois seul avec lui
01:13:45Il répond bien volontairement
01:13:47C'est jamais très agréable
01:13:49Et on rappelle quand même qu'à chaque fois qu'un élu dit ça
01:13:51Les confrères sont d'ailleurs totalement indignés
01:13:53Par cette attaque contre la liberté de la presse
01:13:55Ça se voit
01:13:57Peu importe, leur courage les regarde
01:13:59Et surtout, à chaque fois qu'il fait ce genre de commentaires
01:14:01Il fait semblant d'ignorer à quel point
01:14:03Il met aussi des cibles dans le dos de nos journalistes
01:14:05Qui ensuite vont dans la rue, vont dans des manifestations
01:14:07Et en fait, je veux bien qu'il ne soit pas d'accord avec les idées de CNews
01:14:09Mais faire de notre confrère
01:14:11Il n'y a pas d'idée de CNews
01:14:13Il n'y a pas d'idée, il le dit
01:14:15C'est-à-dire que moi
01:14:17Il n'y a aucun militantisme
01:14:19Il n'y a pas d'idée
01:14:21Il y a effectivement des
01:14:23Comment dire
01:14:25Parfois des engagements
01:14:27Sur certains sujets
01:14:29Je donne parfois mon avis
01:14:31Sur certaines choses
01:14:33Je ne le donne pas en tant que militant
01:14:35Je le donne simplement
01:14:37Parfois pour faire progresser le débat
01:14:39Pourquoi pas, mais on peut me retrouver
01:14:41Sur certains sujets
01:14:43Avec des progressistes
01:14:45Sur un autre sujet avec des libéraux
01:14:47Sur un troisième sujet avec des conservateurs
01:14:49Pourquoi pas, c'est ça
01:14:51Je ne suis pas militant
01:14:53Alors que Monsieur Corbière est militant
01:14:55Mais vous avez raison, et c'est l'occasion de saluer
01:14:57Tout le travail qui est fait par tous les journalistes de CNews
01:14:59Dont vous en êtes un des représentants
01:15:01Et qu'effectivement, Monsieur Corbière
01:15:03Met une sorte de cible
01:15:05Sur ces journalistes
01:15:07Et là encore, on est dans la posture
01:15:09Parce qu'en fait, c'est des signaux
01:15:11Comme notre ami journaliste
01:15:13Qui envoyait des signaux
01:15:15Pareil, là tu fais le malin
01:15:17Parce qu'il y a les caméras
01:15:19Tu es dans la posture
01:15:21Tu dis regardez comment j'ai été
01:15:23Et puis après avec tes amis le soir
01:15:25Tu dis t'as vu, j'arrive vraiment
01:15:27J'ai fait ce qu'il fallait faire
01:15:29Bon, tout ça évidemment n'est pas très sérieux
01:15:31Et ce que vous avez dit peut-être est la réalité
01:15:33Le mot pantin
01:15:35Puisqu'on parle justement de Samuel Paty
01:15:37Je voulais que nous voyions
01:15:39La soeur de Samuel Paty
01:15:41Et on rappelle qu'il est tué en octobre 2020
01:15:43Par un jeune islamiste
01:15:45Radicalisé
01:15:47A saisi la justice administrative
01:15:49Pour faire reconnaître la responsabilité de l'Etat
01:15:51Dans cet assassinat
01:15:53C'est ce qu'a indiqué son avocate hier
01:15:55Et je voulais que nous voyions
01:15:57Les explications de Noémie Schultz
01:15:59Il y a 4 mois
01:16:01La soeur de Samuel Paty avait déposé
01:16:03Un recours administratif préalable
01:16:05Pour que soit reconnue la responsabilité
01:16:07De l'Etat
01:16:09Pour Michael Paty, l'assassinat de son frère
01:16:11Aurait pu être évité s'il a préfecturé
01:16:13Le rectorat avait pris au sérieux
01:16:15Les menaces dont il faisait l'objet
01:16:17Dans son recours, elle dressait la liste
01:16:19Des fautes commises par l'administration
01:16:21Une action du collège et du rectorat
01:16:23Après le mensonge d'une élève
01:16:25Qui avait accusé Samuel Paty d'avoir fait sortir
01:16:27Les musulmans de son cours pour projeter
01:16:29Les caricatures de Charlie Hebdo
01:16:31Une action aussi face à la gravité
01:16:33Des menaces de mort largement sous-estimées
01:16:35Par le ministère de l'intérieur
01:16:37Puisque les services de renseignement
01:16:39N'avaient pas mis Samuel Paty sous protection
01:16:41Le temps que la situation s'apaise
01:16:43L'idée de Michael Paty
01:16:45Était d'obtenir une reconnaissance officielle
01:16:47De responsabilité plutôt que d'attendre
01:16:49Une condamnation par la justice
01:16:51Les services du premier ministre
01:16:53Mais aussi les ministères
01:16:55De l'éducation nationale et de l'intérieur
01:16:57Avaient deux mois pour répondre
01:16:59Ce qu'ils n'ont pas fait face à ce silence
01:17:01Qui a été interprété comme une décision de rejet
01:17:03La soeur de Samuel Paty a donc saisi
01:17:05Le tribunal administratif de Nice
01:17:07Pour que soit reconnue par la justice
01:17:09La part de responsabilité de l'Etat
01:17:11Votre analyse juridique ?
01:17:13C'est juste ce que vient de dire Noemi
01:17:15Sauf qu'il faut quand même préciser
01:17:17Comme il y a déjà une plainte au pénal
01:17:19Pour non-assistance à personne en danger
01:17:21Là maintenant on a une procédure de type administrative
01:17:23Il y a une règle de droit
01:17:25Qui dit que le pénal
01:17:27Tient le civil ou l'administratif en l'Etat
01:17:29C'est-à-dire que tant que le pénal
01:17:31N'a pas statué
01:17:33A mon avis la juridiction administrative
01:17:35Ne statuera pas, va suspendre sur soi
01:17:37A une décision
01:17:39Donc ce qu'il voulait c'est avoir une décision
01:17:41Le plus rapidement possible
01:17:43A mon avis ça ne se fera pas
01:17:45Tant que la procédure pénale ne sera pas purgée
01:17:47Ce qui est intéressant
01:17:49C'est que ça éclaire l'arrière-plan
01:17:51De ce meurtre barbare
01:17:53Parce qu'il y a le meurtre mais ce qu'il a rendu possible
01:17:55Que tout de même juste après
01:17:57Le mensonge de cette gamine
01:17:59Son père soit reçu par le proviseur
01:18:01Accompagné d'un fichier S
01:18:03Ça donne quand même une idée de l'état
01:18:05De la France
01:18:07Mais c'est pas que de la France d'ailleurs
01:18:09Le comité contre les islémophobies
01:18:11En France
01:18:13Qui avait été
01:18:15Le bras armé
01:18:17De cette vendetta
01:18:19A été dissous
01:18:21A la suite de cette affaire
01:18:23Il s'est reconstitué avec les mêmes
01:18:25A Bruxelles
01:18:27Et qui continuent d'ailleurs
01:18:29A harceler les journalistes
01:18:31Notamment
01:18:33Qui ont le malheur des choses
01:18:35Qui leur déplaisent
01:18:37Sur l'antrisme des frères musulmans
01:18:39Sur ceci, sur cela
01:18:41Et donc ça continue
01:18:43Et ils portent plainte devant
01:18:45Les juridictions françaises
01:18:47Qui instruisent les plaintes en diffamation
01:18:49Je vous parle en connaissance de cause
01:18:51Mickaël Dos Santos
01:18:53Le flash
01:18:55Le rappel des titres
01:18:57On va se dire au revoir
01:19:25La victime a été hospitalisée
01:19:27En urgence absolue
01:19:29L'assaillant de nationalité georgienne
01:19:31Déjà connu des services de police
01:19:33Pour toxicomanie
01:19:35A été placé en garde à vue
01:19:37Enfin aux Etats-Unis
01:19:39Les débats vont débuter au procès
01:19:41D'Alec Baldwin
01:19:43L'acteur américain de 66 ans
01:19:45Est jugé pour homicide involontaire
01:19:47Après avoir tiré avec une arme à feu
01:19:49Qui devait contenir des balles à blanc
01:19:51Il sera donc jugé
01:19:53De la photographie sur le tournage du film
01:19:55Rust en octobre 2021
01:19:57Merci beaucoup Mickaël
01:19:59Je voulais vous remercier
01:20:01Parce que c'est les vacances
01:20:03Généralement on termine un peu plus tôt
01:20:05Mais l'actualité a fait que nous sommes restés plusieurs jours
01:20:07Et puis moi je vais partir en vacances
01:20:09Ce qui est bien normal
01:20:11Et puis laisser les jeunes gens travailler
01:20:13Comme Eliott Deval
01:20:15Notamment Thierry Cabane
01:20:17Va présenter cette émission également
01:20:19Je le salue
01:20:21Je voulais vous remercier parce que cette année a été particulière
01:20:23Il y a beaucoup d'actualités mais c'est la première année
01:20:25Où notre émission, tous les jours quasiment
01:20:27A été en tête des chaînes infos
01:20:29Et parfois première chaîne nationale
01:20:31Tous les jours, tous les jours, tous les jours
01:20:33Ce qui n'était pas le cas, l'émission a commencé en 2016
01:20:35Il y avait 50 000, 60 000 personnes
01:20:37Aujourd'hui tous les matins on est à 500 000 personnes
01:20:39En moyenne
01:20:41Avec une part de marché qui est de 20%
01:20:43Ce qui est incroyable
01:20:45Pour cette chaîne qui fait
01:20:47Entre 2 et 3%
01:20:49C'est une année importante
01:20:51Serge Neidjar qui pilote cette chaîne
01:20:53Effectivement à l'heure où les reconductions
01:20:55Par l'ARCOM vont se faire
01:20:57Est un succès total
01:20:59CNews a été cette année un succès total
01:21:01C'est souvent la première chaîne info sur toutes les tranches
01:21:03C'est souvent la première chaîne info maintenant
01:21:05Au mois de juin
01:21:07C'était la première chaîne info durant le mois de juin
01:21:09Durant le mois de mai on était également très haut
01:21:11Et c'est grâce à vous
01:21:13Évidemment, c'est grâce aux incarnations bien sûr
01:21:15Laurence Ferrari, Romain Désart
01:21:17Christine Kelly, Olivier Benkemoun
01:21:19Jean-Marc Morandini
01:21:21Bien évidemment
01:21:23Jean-Marc qui tous les jours
01:21:25Remarque les premières chaînes info
01:21:27Tous les jours Jean-Marc Morandini
01:21:29Entre 10h30 et 12h30
01:21:31C'est une année très particulière pour CNews
01:21:33Parce que nous avons été en tête toujours et tout le temps
01:21:35On est attaqué
01:21:37Ceci expliquant cela
01:21:39C'est la vie et tant mieux d'ailleurs
01:21:41Parce que c'est la rançon d'une certaine manière de la gloire
01:21:43On nous dit qu'on a de l'influence
01:21:45Les résultats montrent qu'on a de l'influence
01:21:47Je n'en sais absolument rien
01:21:49Chacun l'a déjà
01:21:51Mais je voulais remercier notamment Sabrina Medjaber
01:21:53Parce que Sabrina, ce n'est pas facile d'entrer dans notre émission
01:21:55Et cette année vous vous êtes imposée
01:21:57Ce n'est vraiment pas facile ce petit théâtre
01:21:59Parfois je dis parce que
01:22:01Moi je parle beaucoup, je suis ennuyeux
01:22:03Je pense au rythme, je ne suis pas toujours agréable
01:22:05Avec mes invités les uns les autres
01:22:07Je pensais aux téléspectateurs
01:22:09Mais c'est vrai que cette année vous êtes là
01:22:11Une des dernières entrées
01:22:13Vous avez trouvé votre place et ce n'est pas facile toujours
01:22:15Mais je remercie cher Pascal pour cet hommage
01:22:17Et ce remerciement
01:22:19J'espère surtout que vous êtes content
01:22:21Que vos vies lorsque vous allez sur le terrain
01:22:23Les gens vous font forcément des commentaires
01:22:25Eric disait tout à l'heure
01:22:27Ils vous font des commentaires
01:22:29Alors les gens vous disent que je vous maltraite
01:22:31Sans doute
01:22:33Oui
01:22:35Objectivement c'est vrai
01:22:37Ils disent que vous ne me laissez pas finir mes phrases
01:22:39Même parfois pas commencer
01:22:41Je vous souhaite de bonnes vacances
01:22:43Pascal
01:22:45Bien détendu
01:22:47Repartons sur de bonnes pages
01:22:49En partant de ce beau succès
01:22:51Qui vous revient d'abord
01:22:53Non mais ça ce n'est pas vrai d'ailleurs
01:22:55Et puis Marine Lanson qui est avec nous
01:22:57C'est pas vrai
01:22:59J'ai trop joué au football pour savoir
01:23:01On n'est rien
01:23:03Les uns sont les autres
01:23:05Tu as besoin
01:23:07De gens dans une équipe de football
01:23:09Et pendant votre absence
01:23:11Georges sera intarissable
01:23:13Thomas Bauder
01:23:15Thomas Bauder a raison
01:23:17Thomas Bauder que je salue
01:23:19Je remercie vraiment beaucoup
01:23:21Les journalistes en région
01:23:23Parce que je les appelle très souvent
01:23:25Je pense à Mickaël Chailloux
01:23:27Je pense à Laure Parra
01:23:29Je pense à nos amis
01:23:31Qui sont dans toutes les régions
01:23:33Et parfois c'est plus difficile pour eux que pour moi
01:23:35Parce que moi je suis là
01:23:37C'est difficile d'être derrière ce bureau
01:23:39Mais eux parfois
01:23:41Ils sont précisément insultés
01:23:43Parce que des gens comme Alexis Corbière
01:23:45Disent des choses sur CNews
01:23:47Alors pas que lui bien sûr
01:23:49Alexis Corbière mais parfois
01:23:51Il y a des papiers, il y a une presse
01:23:53Et quand vous êtes avec le micro de CNews
01:23:55Parfois c'est difficile sur le terrain
01:23:57Donc je pense à tous ces gens
01:23:59Qui travaillent pour nous et qui sont en région
01:24:01Vous avez oublié Sonia Mabrouk
01:24:03Si j'ai oublié Sonia
01:24:05Sonia Mabrouk
01:24:07Qui est remarquable
01:24:09En ce moment exactement
01:24:11Qu'on peut lire dans le journal du dimanche
01:24:13Mais j'ai dû oublier effectivement
01:24:15Je pense que j'ai oublié
01:24:17La distribution des prix
01:24:19Il faut pas oublier les accessites
01:24:21Mais je suis d'accord avec vous
01:24:23Et puis je remercie Marine
01:24:25Place particulière dans cette émission
01:24:27Parce qu'elle était là en 2016
01:24:29On va faire 10 ans bientôt
01:24:31Ce qui est dur c'est de durer
01:24:33Vous avez parfaitement raison
01:24:35Je sais pas si vous prenez des vacances les uns les autres
01:24:37Les téléspectateurs
01:24:39Je les salue, je les remercie bien sûr
01:24:41Et je vous dis à la rentrée
01:24:43Le service politique, il a raison Thomas
01:24:45Le service politique, le service police justice
01:24:47Vous voyez Noémie Schultz
01:24:49Qui vient régulièrement nous voir
01:24:51Tous les journalistes du service politique
01:24:53Et puis ceux qu'on ne voit pas forcément
01:24:55Et qui sont également extrêmement présents
01:24:57Et je pourrais évidemment
01:24:59Tous les citer
01:25:01Merci
01:25:03A la réalisation, Denis était avec nous
01:25:05David Tonnelier était à la vision
01:25:07Benjamin et Lounès
01:25:09C'était au son, merci à Marine Lançon
01:25:11A Benoît Bouteille
01:25:13Toutes ces émissions
01:25:15Sont à retrouver sur cnews.fr
01:25:17Je salue l'ami Julien Pasquet
01:25:19Mais je l'ai cité Julien, qui me dit
01:25:21Allez les bleus, oui allez les bleus
01:25:23Il a tout compris à ce qu'il s'est passé hier soir
01:25:27Rendez-vous à la rentrée
01:25:29Merci