L'Heure des Pros (Émission du 26/01/2024)

  • il y a 8 mois
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1, comme tous les matins, désormais jusqu'à 9h25.
00:00:05 Et sur CNews pour leur dépôt, on l'est dit, sage, ils forment le Conseil constitutionnel.
00:00:11 Ils sont neuf personnalités, sans aucune légitimité populaire,
00:00:15 qui ont décidé de censurer une loi votée par le Parlement.
00:00:19 Une loi approuvée par une grande majorité de Français.
00:00:23 S'il fallait un exemple de l'impuissance du politique, de l'omnipotence du juridisme,
00:00:29 de l'affront fait au peuple, cette loi confirme ce que beaucoup pensent, le pouvoir est confisqué.
00:00:35 Un coup c'est l'administration et les petits hommes gris qui décident,
00:00:38 une autre fois ce sont des juges et des militants politiques qui tranchent.
00:00:43 A Paris ou à Bruxelles, la même chanson, "Circulez, y'a rien à voir".
00:00:47 Des mois de débats, pour rien, quasiment rien.
00:00:51 Et la décision tombe le jour où les chiffres de l'immigration rappellent que jamais autant d'étrangers ne sont entrés sur le sol de France.
00:00:58 Chacun avait deviné que la loi censurée n'aurait de toute façon pas changé grand chose,
00:01:04 tant elle n'était pas assez radicale pour lutter contre l'immigration.
00:01:09 La voici retoquée.
00:01:11 Les frontières sont des passoires, les Français ne sont pas entendus,
00:01:15 les politiques sont discrédités, joli bilan.
00:01:19 Méfiez-vous des juges, ils ont tué la monarchie, ils tueront la République, disait François Mitterrand.
00:01:26 Eh bien nous y sommes. Objectif référendum, évidemment, urgentement, indispensablement.
00:01:34 Il est 9h.
00:01:36 Chana Lusso.
00:01:38 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:49 Cap sur Paris, la capitale commence à être encerclée par les agriculteurs.
00:01:53 La N118 est bloquée au niveau d'Orsay, la 16 et la 1 sont également à l'arrêt dans l'Oise.
00:01:59 Sur place, les agriculteurs sont très clairs, sans annonces satisfaisantes.
00:02:03 Ils investiront la capitale et ils vont commencer dès ce matin.
00:02:07 Le camp là pour aller après sur les réseaux autoroutiers, notamment sur le sud des Yvelines.
00:02:15 On met la pression, on met la pression parce qu'il va falloir que le gouvernement arrête de nous raconter des sornettes
00:02:20 parce que ça fait quand même 30 ans qu'on entend la même petite musique.
00:02:23 Et depuis 30 ans, on voit que l'agriculture aujourd'hui est dans un état complètement détruit.
00:02:28 Ça devient lamentable.
00:02:30 Dans toute la France, on attend Gabriel Attal de pied ferme.
00:02:34 Le Premier ministre sera en Haute-Garonne cet après-midi pour parler aux agriculteurs.
00:02:38 Il doit faire des annonces. Ce qui est sûr, c'est que les agriculteurs ne veulent pas céder sur leurs revendications.
00:02:44 Le problème c'est que le gouvernement, qu'est-ce qu'il va faire ?
00:02:47 Il va lâcher quelques millions d'euros juste pour apaiser les colères.
00:02:51 Et on ne va pas aller travailler sur une réforme totale de ce monde agricole qui tourne en rond.
00:02:58 Et le modèle aujourd'hui agricole, ce n'est pas le bon, on le sait.
00:03:03 Et puis la loi immigration devrait être promulguée par Emmanuel Macron dans les prochaines heures.
00:03:09 Gérald Darmanin va réunir tous les préfets d'ici une heure pour faire appliquer le texte dès ce week-end.
00:03:14 Hier, le Conseil constitutionnel a censuré 35 articles partiellement ou totalement, soit plus d'un tiers du texte.
00:03:21 Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:24 Et je remercie Alain Jakubowicz que nous aimons accueillir sur ce plateau,
00:03:27 Georges Fenech, Joseph Macéscaron, Eugénie Bastier qui est là,
00:03:30 merci bien sûr Shana Loustau et Florian Tardif.
00:03:33 Il y a une formule qu'on utilise souvent, qui n'est pas de moi d'ailleurs,
00:03:37 on paye toutes les factures en même temps.
00:03:40 Et depuis, alors je ne sais pas si c'est un an ou deux ans,
00:03:44 toutes les factures de 40 ans dans tous les domaines,
00:03:49 mondialisme, européen, les solutions qui ont été choisies pour les agricultures,
00:03:56 pour le juridisme en France, le pouvoir des juges,
00:04:00 on paye tout en même temps, l'immigration,
00:04:02 comme en gros on a fait n'importe quoi dans tous les domaines,
00:04:05 l'école, la justice, l'hôpital.
00:04:07 Boum ! Tout explose et tout explose en même temps,
00:04:11 ce qui est normal puisqu'on a fait n'importe quoi.
00:04:14 Globalement, à grands traits bien sûr, il y a quelques éclairs.
00:04:19 Et on en est là dans la France, donc en fait elle craque.
00:04:23 - Bien sûr, c'est exactement ça.
00:04:24 - Elle craque la France.
00:04:25 Donc les gens que vous venez d'entendre là, qu'est-ce qu'ils disent ?
00:04:28 On sait bien que la politique agricole n'est pas la bonne pour les Français.
00:04:30 Ben oui, tout le monde le sait en fait.
00:04:32 Sauf M. Canfin à Bruxelles.
00:04:37 Et puis les neuf sages qui décident à la place des Français,
00:04:40 ça les rend fous en fait, les Français, de la même manière.
00:04:43 Donc je ne sais pas ce qui va se passer, c'est le prochain temps.
00:04:46 - Le juridisme qu'on ne comprend pas.
00:04:50 Je me suis plongé dans la décision, j'ai essayé de la lire.
00:04:55 - La décision elle est simple, Laurent Fabius est de gauche,
00:04:57 le Conseil constitutionnel est de gauche.
00:04:59 Allez, on fait vite.
00:05:01 Comme Pierre Beausquevici est le cours des comptes socialiste,
00:05:06 et comme le vice-président de la cour des comptes est également
00:05:09 le conseil d'Etat vice-président est de gauche.
00:05:12 C'est assez simple comme décure.
00:05:14 - C'est même simpliste.
00:05:17 - Mais ce n'est que ça.
00:05:18 - Mais non, ce n'est pas que ça.
00:05:19 - Ah que ça ?
00:05:20 - Mais non, c'est l'application du système.
00:05:21 - Que ça ?
00:05:22 - Parce qu'on feint de découvrir.
00:05:23 - Si c'était un autre conseil constitutionnel avec des gens de droite, ça passerait.
00:05:25 - Là où vous avez raison, c'est qu'effectivement on a l'impression
00:05:28 d'une chambre à air sur laquelle on met des rustines et qui pètent de partout.
00:05:32 Voilà, ça c'est clair.
00:05:34 Mais ce n'est que l'application d'un système qui est existant.
00:05:36 Je veux dire que la décision du Conseil constitutionnel n'est une surprise pour personne.
00:05:41 Pour personne.
00:05:43 On savait que le Conseil constitutionnel, c'est en amont que se situe le problème,
00:05:47 ce n'est pas au niveau du Conseil constitutionnel.
00:05:49 C'est un débat parlementaire qui est confisqué, qui n'existe pas,
00:05:53 c'est des petits arrangements des partis politiques qui pensent plus à eux
00:05:57 qu'au bien des Français et à la souveraineté nationale,
00:06:00 qui ne défendent que leurs intérêts et non pas les intérêts collectifs.
00:06:03 Chacun tire la couverture à soi et après on s'étonne qu'on ait recours
00:06:08 au Conseil constitutionnel dont la fonction est de dire
00:06:11 si le texte est conforme à la Constitution, dont tout le monde savait
00:06:15 que les amendements qui avaient été rapportés pour des raisons purement politiques
00:06:18 et d'arrangements entre les uns et les autres, il n'y a pas eu de débat parlementaire.
00:06:22 Je rappelle quand même que le Conseil constitutionnel avait été voulu
00:06:26 par le général de Gaulle précisément pour empêcher ce qui est en train de se produire.
00:06:31 Oui mais il a été dévoyé aussi le Conseil constitutionnel,
00:06:34 il fait de la politique en permanence, la droite, la gauche, Eugénie Bastier.
00:06:38 Il y a à la fois un problème institutionnel et un problème de personnes,
00:06:41 de juges aussi qui sont militants et qui ont une interprétation du droit
00:06:45 qui est extensive en faveur des droits illimités.
00:06:48 Aux Etats-Unis, vous avez une cour suprême de droite,
00:06:50 elle interprète la Constitution américaine sous une interprétation de droite.
00:06:54 Avant, il y avait des juges de gauche et ils interprétaient de gauche.
00:06:57 Nous en France, on a des juges plutôt de gauche, au centre gauche.
00:07:01 Alain Juppé, je vous laisse le classifier.
00:07:04 Moi, ce qui m'inquiète, parce que vous avez dit qu'il faut un référendum.
00:07:07 Vous savez que le Conseil constitutionnel, et Laurent Fabius a prévenu,
00:07:09 qu'il censurerait un référendum si Marine Le Pen par exemple arrivait au pouvoir
00:07:12 et voulait organiser un référendum en France.
00:07:14 Laurent Fabius a laissé entendre que le Conseil constitutionnel
00:07:16 ne laisserait pas organiser le référendum.
00:07:18 Et vous savez que le référendum en France doit s'organiser sur une base constitutionnelle.
00:07:22 C'est pour ça d'ailleurs que l'LR veut changer la Constitution
00:07:24 pour élargir le périmètre du référendum, pour ensuite organiser un référendum
00:07:27 qui changera la Constitution sur les minimes marges.
00:07:29 C'est un casse-tête absolu !
00:07:31 Marine Le Pen a pris 5 points hier !
00:07:33 Elle a pris 5 points Marine Le Pen !
00:07:36 Non mais attendez, Pascal, là où c'est pas si simple,
00:07:39 c'est que même si Marine Le Pen voulait organiser un référendum,
00:07:42 le Conseil constitutionnel ne la laisserait pas faire.
00:07:44 Et ça, c'est vraiment très inquiétant,
00:07:46 parce que ces juges qui prétendent défendre l'État de droit
00:07:48 pavent le chemin à des populismes qui vont à un moment dire
00:07:52 "L'État de droit, basta, on n'en veut plus, il peut y avoir une révolte,
00:07:56 voire même une révolution."
00:07:57 Il n'est pas inscrit dans la Constitution.
00:07:59 Le référendum à autorité, en réalité, c'est une simple jurisprudence
00:08:03 qui remonte à 1962, le référendum sur le scrutin du chiffrage universel
00:08:07 du président de la République.
00:08:08 Et le Conseil constitutionnel pourrait dire aujourd'hui, effectivement,
00:08:11 le référendum...
00:08:12 Laurent Fabius l'a laissé entendre.
00:08:13 C'est vrai ce que vous dites là ?
00:08:15 Je vous propose quand même d'écouter deux, trois choses.
00:08:17 Parce qu'on avait, vous voyez, on était en train de préparer
00:08:21 des missions avec Marine Lanson, on ne savait pas si on allait
00:08:23 commencer avec les agriculteurs ou la loi immigration.
00:08:27 Manifestement, le débat s'est enclenché sur la loi immigration.
00:08:30 Donc c'est vous qui décidez.
00:08:32 Je vous propose d'écouter Éric Zemmour hier soir,
00:08:34 qui réagissait d'abord sur le constat.
00:08:43 Vous savez, j'étais venu sur votre chaîne immédiatement
00:08:47 après le vote de la loi pour dire qu'il n'en resterait rien
00:08:51 et que cette loi, il ne resterait que la régularisation
00:08:55 des 10 000 clandestins.
00:08:57 Si vous voulez, je le savais, c'était pas sorcier de le savoir,
00:09:01 je sais que depuis des dizaines d'années, le Conseil constitutionnel
00:09:05 a pris la main sur des pans entiers de la politique de l'Etat
00:09:09 et en particulier de l'immigration.
00:09:12 Je vais vous dire ce que moi je savais,
00:09:14 c'est-à-dire qu'il ne resterait plus que ça.
00:09:16 Elle aussi le savait et les gens autour de LR aussi le savaient.
00:09:20 Seulement, ils ont préféré faire un numéro politique,
00:09:24 politicien de communication, de dire voilà, on a gagné,
00:09:28 quitte à quel que soit le résultat ensuite pour les Français.
00:09:32 Aujourd'hui, évidemment, les mêmes, les mêmes qui exultaient
00:09:35 il y a un mois s'indignent.
00:09:37 Tout ça, je vais vous dire, est manigance, fausseté, mensonge.
00:09:40 - Florian Tardif, deux ans de débat.
00:09:42 Tout ça pour ça, deux ans de débat.
00:09:44 - Deux ans de débat médiatique, mais pas politique.
00:09:47 Parce que c'est ça le problème, c'est-à-dire que la loi a été présentée
00:09:51 par Gérald Darmanin à l'été 2022.
00:09:54 Puis après, on a repoussé à l'automne, puis on a repoussé de nouveau à l'été
00:10:00 pour avoir finalement un début de débat parlementaire,
00:10:04 là, il y a deux, trois mois, qui n'a finalement jamais eu lieu.
00:10:07 Et c'est là toute la problématique.
00:10:09 - Jean-Yves Mosef, Massey-Scaron.
00:10:11 - Juste une chose, je vais revenir et repartir aussi de ce que disait Eugénie,
00:10:15 elle a dix mille fois raison, d'ailleurs, quand un certain nombre de leaders,
00:10:19 je crois qu'Éric Zemmour d'ailleurs l'a parlé, dit "il faut un référendum",
00:10:23 bon, il y a quand même un problème, le problème que Eugénie a souligné,
00:10:26 ça me paraît assez évident.
00:10:28 Maintenant, quand maître Jacobovitch dit "attention, le Conseil constitutionnel,
00:10:32 De Gaulle l'a créé", comme si voilà, donc, ses avis, on n'y touche pas.
00:10:36 Sauf que l'avis du Conseil constitutionnel, il évolue, n'est-ce pas ?
00:10:40 Il évolue selon le secrétaire général du Conseil constitutionnel.
00:10:43 Monsieur Jean Maillat n'est pas une personne neutre.
00:10:46 Monsieur Jean Maillat était conseiller juridique de, tiens c'est curieux,
00:10:49 de Pierre Moscovici, quand il était ministre.
00:10:51 Et Monsieur Jean Maillat n'a de cesse que d'avoir écrit sur la nécessité
00:10:56 de, comment dire, d'étendre la notion de cavalier.
00:11:02 - De cavalier.
00:11:03 - De cavalier, voilà. Donc, c'est...
00:11:05 - Auquel personne ne comprend rien.
00:11:07 - Auquel personne ne comprend rien, mais...
00:11:08 - C'est-à-dire que tu ne peux pas avoir un dispositif immigration dans une loi immigration.
00:11:10 C'est ça, le cavalier, c'est extraordinaire.
00:11:13 - Oui, ils ont considéré qu'il n'y avait pas de lien direct, ou même indirect,
00:11:17 avec le projet initial.
00:11:18 - Mais cet élément...
00:11:19 - C'est du juridisme pur, ils auraient pu dire autre chose.
00:11:22 Ils auraient pu argumenter autrement.
00:11:24 - Cet élément est hautement contestable.
00:11:26 C'est un montage, pardonnez-moi, c'est un montage d'abord intellectuel,
00:11:31 et intellectuel qui est tordu en raison, pardon, en raison des convictions idéologiques de M. Jean Mayen.
00:11:37 - Mais point, et évidemment, ils diront le contraire,
00:11:40 et la décision aurait pu être différente si c'était un Conseil constitutionnel de droit,
00:11:45 tout le monde le comprend.
00:11:46 Écoutons Éric Ciotti qui a parlé d'un hold-up démocratique.
00:11:49 - Aujourd'hui, c'est un échec pour la France.
00:11:57 C'est surtout un hold-up démocratique qui prive le peuple français de sa souveraineté.
00:12:04 La collusion entre M. Macron et M. Fabius est très grave.
00:12:08 Je veux dire ce matin ma colère, je veux dénoncer cette collusion entre M. Macron et M. Fabius,
00:12:15 cette complicité pour faire obstacle à la volonté du peuple français qui veut moins d'immigration.
00:12:22 - Alors des solutions, que faut-il faire maintenant pour qu'effectivement le peuple puisse être consulté ?
00:12:29 Écoutez ce que proposait Éric Zemmour hier.
00:12:32 - On ne peut plus, si vous voulez, Christine, régler par la loi la question de l'immigration.
00:12:38 Le Conseil constitutionnel a trop verrouillé, on le voit encore cette fois-ci.
00:12:41 - 30 lois en 30 ans.
00:12:42 - Voilà, ça ne sert à rien.
00:12:45 Donc il faut, la seule solution c'est un référendum.
00:12:48 Le référendum qui reprendrait les mesures prévues dans ce que nous appelons chez Reconquête le bouclier migratoire.
00:12:55 Suppression du droit du sol, suppression du droit au regroupement familial, etc.
00:12:59 Puis, nous devons également régler cette question de la souveraineté juridique française.
00:13:05 C'est-à-dire que nous ne pouvons plus nous soumettre absolument aux droits européens
00:13:09 et nous ne pouvons plus supporter qu'un juge aille chercher le droit européen pour imposer à la loi française.
00:13:16 Il faut absolument que désormais nous prévoyons que les lois qui sont, comme nous le voyons là,
00:13:23 rayées de la carte par le Conseil constitutionnel, puissent être rediscutées, revotées par le Parlement.
00:13:32 Alors évidemment à une majorité spéciale, on pourrait éventuellement envisager une majorité des 3/5ème,
00:13:37 pour que le dernier mot reste au Parlement parce que le Parlement est le représentant du peuple.
00:13:45 À court des comptes, le Conseil constitutionnel, quand je dis que pense à gauche, penche à gauche et penche parfois à l'extrême gauche.
00:13:51 Le dénommé Thierry Thiau, qui est président de la Chambre de l'Intérieur au Conseil d'État,
00:13:57 qui a été nommé par Emmanuel Macron, il est d'extrême gauche.
00:14:00 Il y a eu un rapport Thiau d'ailleurs.
00:14:02 Bien sûr.
00:14:03 Donc évidemment que ces gens ne représentent pas, d'ailleurs ils ont une trouille folle du référendum.
00:14:10 C'est pour ça qu'ils n'en font pas depuis 2005.
00:14:12 Ils ont une trouille folle, mais ça va exploser.
00:14:15 Ça explose dans la rue avec les agriculteurs.
00:14:17 La gauche a toujours eu cette capacité d'entrise mais d'occupation des postes clés.
00:14:22 Moi je me pose la question sur la nomination.
00:14:24 C'est Emmanuel Macron qui l'a nommé.
00:14:26 Est-ce qu'on doit continuer à nommer des anciens premiers ministres socialistes ou de droite au Conseil constitutionnel ?
00:14:31 Est-ce qu'on doit continuer cette habitude-là ?
00:14:34 Est-ce qu'on ne doit pas nommer que des personnalités en dehors des partis ?
00:14:38 Il y a eu beaucoup de réactions hier et on peut peut-être les égréner, toutes ces réactions.
00:14:44 Alors évidemment les gens, déjà chacun s'accordait que cette loi ne réglerait pas grand-chose.
00:14:52 C'est toujours intéressant d'ailleurs de voir les membres du Conseil constitutionnel.
00:14:56 Donc effectivement quand je disais qu'il penche plutôt à gauche, vous pouvez prendre les neuf membres.
00:15:02 Effectivement c'est plutôt...
00:15:04 Bien sûr on monte dans le temps, il y a eu Lionel Gespin et d'autres.
00:15:07 Il arrête en 2025, c'est une bonne nouvelle peut-être, Laurent Fabius ?
00:15:11 Oui, on est en train d'en déterminer.
00:15:15 Ce qui le remplacera ne sera probablement pas très différent.
00:15:20 On n'a pas écouté Gérald Darmanin en revanche.
00:15:22 Gérald Darmanin sur la loi immigration, il était hier soir sur TF1.
00:15:26 Et on peut peut-être écouter le ministre de l'Intérieur qui a commenté cette loi immigration.
00:15:31 Le président de la République du Premier Ministre, la loi, j'ai eu un échange avec lui, il le fera très bientôt, dans les heures qui viennent.
00:15:38 Demain matin je réunirai tous les préfets de la République à sa demande à 10h pour appliquer la loi.
00:15:42 La loi, elle a très peu besoin de décret d'application.
00:15:45 80% de ses articles s'appliquent immédiatement.
00:15:47 Notamment le fait que tous les préfets devront réunir en février et en mars tous les dossiers avec leur service, les policiers, les gendarmes,
00:15:54 pour retrouver les étrangers délinquants qu'on n'a pas pu expulser précédemment parce qu'on n'avait pas les moyens.
00:15:59 Et de le faire immédiatement dans les jours et les semaines qui viennent.
00:16:02 Et puis le ministre de l'Intérieur, pardonnez-moi, a également évoqué Jordan Bardella,
00:16:07 puisque Jordan Bardella lui avait pris la parole, pour dire, par un coup de force des juges, avec le soutien du président de la République lui-même.
00:16:15 Le Conseil constitutionnel censure les mesures de fermeté les plus approuvées par les Français.
00:16:19 La loi immigration est mornée.
00:16:20 La seule solution c'est le référendum sur l'immigration.
00:16:23 Je m'étonne que tout le monde ne réclame pas un référendum.
00:16:27 M. Fabius devrait réclamer ça.
00:16:30 Mais en fait, ils en ont tellement peur du peuple.
00:16:33 C'est ça qui est fascinant.
00:16:35 Moi, ma position, elle est simple.
00:16:37 Je veux, comme tout le monde, qu'on entende le peuple.
00:16:41 Ce n'est pas très compliqué quand même de demander ça.
00:16:43 Ils ne veulent pas.
00:16:44 Ils ne veulent pas.
00:16:45 Ce n'est pas qu'ils ne veulent pas, c'est qu'ils savent que ce n'est pas possible.
00:16:47 Mais t'en fais ce que tu veux.
00:16:49 Vous le savez comme moi.
00:16:50 Mais vous le savez comme moi qu'on en fait ce qu'on veut.
00:16:54 Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:16:55 On en fait ce qu'on veut d'une loi.
00:16:57 Et il n'y a pas une personne.
00:16:59 Vous nommez-vous le président du Conseil constitutionnel ?
00:17:03 Vous nommez qui ?
00:17:04 Une question.
00:17:05 Vous avez la possibilité de nommer le président du Conseil constitutionnel ?
00:17:09 Vous nommez qui ?
00:17:10 Mais moi, je ne suis pas.
00:17:11 Je vous pose la question.
00:17:12 Pardonnez-moi, je n'ai pas la compétence pour ça.
00:17:13 Mais en revanche, je peux vous donner le profil.
00:17:15 Ecoutez, je peux vous donner le profil.
00:17:17 Ce n'est pas la première fois que vous faites de la fiction sur le plateau.
00:17:19 Je peux vous donner le profil.
00:17:20 Oui, alors allez-y.
00:17:21 Je veux quelqu'un qui soit inattaquable sur le plan juridique.
00:17:26 Mais si tout le monde est attaquable, vous trouverez toujours des gens qui considéreront que…
00:17:30 Le problème, c'est que vous le voyez de votre point de vue qui est tout à fait légitime,
00:17:34 mais qui n'est pas exclusif.
00:17:36 Il y aura toujours des critiques qui seront émises.
00:17:38 Eugénie passe toujours.
00:17:40 On ne peut pas reprocher au Conseil constitutionnel d'aller contre la souveraineté populaire
00:17:43 puisqu'il a été créé pour ça.
00:17:45 Les Conseils préhés ont été créés pour brider la souveraineté populaire
00:17:49 et pour protéger les minorités.
00:17:50 Sauf qu'aujourd'hui, on arrive à un excès tel qu'elles ne protègent que les minorités
00:17:55 et qu'elles font taire systématiquement la souveraineté populaire.
00:17:59 C'est intenable.
00:18:00 Un jour, ça va se finir dans la rue comme des aigus.
00:18:02 La dérive américaine.
00:18:04 La prochaine révolte dans la rue, ce sera sur des sujets migratoires,
00:18:07 comme en Irlande, comme dans plusieurs pays d'Europe.
00:18:11 Ce sera beaucoup plus grave, je pense, que tout ce qu'on a vu jusqu'à présent.
00:18:15 Avant une hypothèse pathétique d'un référendum, qu'est-ce qui pourrait se passer ?
00:18:18 Les LR pourraient parfaitement prendre le paquet qui a été invalidé par le Conseptionnel
00:18:24 parce que soi-disant pas de lien direct, et proposer une proposition de loi.
00:18:29 Parce que le Consectionnel n'a pas dit que c'était anticonstitutionnel cette disposition.
00:18:33 Il a dit simplement qu'elle n'est pas dans le bon texte.
00:18:35 Alors que les LR aujourd'hui réagissent, déposent une proposition de loi.
00:18:39 C'est pas la position de l'envoqué.
00:18:40 C'est pas la position de la réunion du Congrès.
00:18:41 C'est pas la position de votre leader, Laurent Wauquiez.
00:18:43 Oui, mais en attendant ce référendum, déposez une proposition de loi.
00:18:47 Écoutez Gérald Darmanin sur Jordan Bardella.
00:18:50 Et les gouvernements ne seraient peut-être pas contre ?
00:18:52 Écoutez le ministre de l'Intérieur hier soir sur TF1.
00:18:57 Bon, M. Bardella raconte n'importe quoi.
00:18:59 Moi je ne suis pas là pour faire une campagne électorale permanente
00:19:01 ou jouer le jeu du petit politique.
00:19:03 Moi je suis là pour protéger les Français en tant que ministre de l'Intérieur.
00:19:06 C'est un travail sérieux.
00:19:07 On voit bien que là le Conseil constitutionnel a validé le travail qu'a fait le gouvernement
00:19:11 pour protéger les Français, c'est tout ce qui m'intéresse.
00:19:13 Éric Zemmour était ce matin sur RTL et il a précisé quelque chose peut-être.
00:19:17 Je pense qu'il y a eu vraiment une scandaleuse manipulation de la part
00:19:23 et de M. Darmanin et des dirigeants LR et de Mme Le Pen
00:19:28 qui ont fait des coups politiques.
00:19:30 Tout ça alors qu'ils savaient très bien que le Conseil constitutionnel allait annuler cette loi.
00:19:34 Ils sont complices ?
00:19:35 Ils sont complices, absolument.
00:19:36 Ils ont collaboré avec M. Darmanin pour la régularisation de 10 000 clandestins de plus.
00:19:41 Ils savaient très bien qu'il ne resterait rien d'autre dans cette loi.
00:19:44 Puis Laurent Fabius s'est exprimé également.
00:19:47 Marine Lençon me dit qu'on l'écoutera plus tard.
00:19:52 Bon écoutez, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
00:19:55 C'est lamentable.
00:19:56 C'est lamentable mais…
00:19:57 Personne n'est surpris, je vous assure.
00:19:59 Mais Marine Le Pen a pris 5 points.
00:20:01 Mais c'est quelque chose…
00:20:02 Ça c'est sûr parce que les gens effectivement ils se disent…
00:20:04 En fait, que se disent-ils ces braves gens ?
00:20:07 Comme il n'y a qu'une chose qu'ils n'ont pas essayé.
00:20:10 Une chose.
00:20:11 Ils se disent, avec elle, peut-être que ça marchera en fait.
00:20:14 Peut-être qu'on pourra être entendu par exemple sur l'immigration.
00:20:17 Peut-être.
00:20:18 Pascal, pardon, mais est-ce que vous ne trouvez pas qu'avant cela,
00:20:21 ce qui est lamentable c'est le fait qu'il n'y ait pas eu de débat à l'Assemblée nationale sur le sujet ?
00:20:25 Et que précisément on a empêché ce débat.
00:20:27 Qui a empêché ce débat ?
00:20:29 Ce retrait préalable avant toute discussion.
00:20:32 C'est là, c'est encore les combinations des partis politiques qui sont antérieures à l'Assemblée.
00:20:38 Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée.
00:20:40 Mais enfin, le fait générateur il vient quand même de là.
00:20:43 Pourquoi est-ce qu'on n'a pas eu ce grand débat national ?
00:20:46 Parce qu'on a les députés qu'on mérite aujourd'hui.
00:20:49 Je suis désolé.
00:20:50 C'est pour ça qu'il y a une alternative au référendum, c'est la dissolution.
00:20:52 Mais Alain Jacobovit, le débat il est très simple.
00:20:55 Puisque 80% des Français pensent la même chose.
00:20:58 Le référendum à ma connaissance il n'a pas eu lieu.
00:21:00 On ferme les frontières.
00:21:02 Vous faites le référendum vous-même.
00:21:03 On ferme les frontières.
00:21:05 Voilà ce que veulent les Français.
00:21:06 Vous faites le référendum, vous donnez le résultat du référendum avant qu'il ait eu lieu.
00:21:09 80%, on appreuve des gens de pourcentage qui reposent absolument sur rien.
00:21:13 Sur la sensation que l'on a.
00:21:15 Mais non, c'est des sondages.
00:21:16 Jean-Charles, il n'a pas eu lieu le référendum.
00:21:17 Mais c'est des sondages.
00:21:18 Parlez autour de vous.
00:21:20 Substituons le sondage au référendum.
00:21:22 Mais parlez autour de vous.
00:21:23 Moi je n'y peux rien.
00:21:24 Parlez aux uns et aux autres.
00:21:26 Les gens, voilà.
00:21:28 C'est évident.
00:21:29 Ils ne souhaitent pas.
00:21:30 Chacun dit la même chose.
00:21:32 On n'est plus capable d'accueillir dans des bonnes conditions de nouveaux entrants sur le sol de France.
00:21:39 Voilà.
00:21:40 On n'est plus capable non plus d'avoir des députés qui sont capables d'en parler sereinement, positivement,
00:21:45 dans l'intérêt de la France et des Français.
00:21:47 Mais cher ami, c'est toujours la même phrase.
00:21:49 Nous payons 40 ans.
00:21:51 C'est-à-dire que comme il n'y a plus de députés maires,
00:21:53 effectivement on a des députés aujourd'hui qui sont aussi déconnectés.
00:21:56 Tout ça.
00:21:57 En fait, c'est un pays qui se serait suicidé en 40 ans.
00:22:01 Voilà un point sur lequel nous sommes d'accord.
00:22:03 Je suis content.
00:22:05 Alors c'est très étrange de se suicider.
00:22:07 Ça c'est très étrange.
00:22:09 Pourquoi ?
00:22:10 Pourquoi M. Fabius ?
00:22:11 Parce qu'on a empilé les textes.
00:22:13 On a empilé les textes au lieu d'eau.
00:22:14 C'est très étrange en psychologie.
00:22:16 Ils ont une logique mondiale.
00:22:17 C'est très étrange leur psychologie.
00:22:19 C'est un suicide.
00:22:20 C'est un réussite.
00:22:21 Vous voyez, j'ai vu la maire de Nantes hier.
00:22:24 Nantes, c'est une ville qui est tombée en 20 ans.
00:22:27 Tombée en 20 ans.
00:22:29 Eh bien, elle est très contente que cette loi soit retoquée.
00:22:32 Elle s'en réjouit.
00:22:34 Tous les Nantais qui ont grandi dans cette ville ne la reconnaissent plus.
00:22:37 C'est parfait.
00:22:38 Elle est très contente.
00:22:40 Ils ont voté pour elle.
00:22:41 Ils ont voté pour elle.
00:22:42 Alors je ne suis pas sûr qu'ils votent le prochain coup.
00:22:43 C'est comme à Paris.
00:22:44 On annonce votre candidature.
00:22:46 Mais je pourrais dire, attendez, je pourrais dire,
00:22:49 mais je pourrais dire, "Reine, Mme Aperet, vous avez vu dans l'État,
00:22:53 on va voir des images de Rennes si vous voulez bien,
00:22:55 mais Rennes est à feu et à sang.
00:22:57 On pourrait dire Lyon.
00:22:58 La ville de Rennes est à feu et à sang.
00:23:00 Et Mme Aperet, la seule chose qu'elle dit,
00:23:02 c'est que lorsqu'elle est interrogée par Paris Maître,
00:23:04 "Ah non, moi je ne veux pas répondre au Média Bolloré.
00:23:06 Juste parce qu'il y a eu un jour une enquête qui a été faite sur Rennes,
00:23:11 à l'hôpital de Rennes.
00:23:12 Ah oui, je ne veux pas répondre."
00:23:13 Bon, ben voilà, regardez Rennes cette nuit.
00:23:15 Mais ça, c'est Rennes, Rennes, Nantes, toutes ces villes-là.
00:23:19 Voilà où on en est.
00:23:21 Alors on va voir le prochain coup.
00:23:23 Je pense que ça va changer dans beaucoup de municipalités.
00:23:27 Je pense, maintenant je peux me tromper.
00:23:29 Juste, à un point moins important, je le concède,
00:23:34 mais je souhaite bonne chance à Gabriel Attal
00:23:37 avec cette majorité relative dont on vient de parler,
00:23:40 avec ce qui s'est passé,
00:23:42 parce que les LR ne feront plus du tout de cadeaux.
00:23:45 Entre Rachida Dati et ce qui vient de se passer, ces deux séquences,
00:23:48 je peux vous dire qu'ils sont tous les parlementaires.
00:23:51 Les LR sont vendobiles.
00:23:53 Donc je leur souhaite, vraiment, ils se sont fait avoir,
00:23:55 ils se sont fait rouler dans la feuille.
00:23:56 Donc je souhaite bonne chance à Gabriel Attal pour les prochains textes.
00:24:00 Il va faire des annonces.
00:24:01 Bien sûr, bien sûr.
00:24:02 Il reste juste, puisqu'on parle de Rennes,
00:24:03 il y a une séquence que je voulais vous montrer,
00:24:05 et je le dis à Marine Lenson,
00:24:07 c'est l'insécurité à Rennes, elle est XXL aujourd'hui.
00:24:10 XXL, vous entendez bien ?
00:24:12 Bon, et elle est liée effectivement à des problèmes d'immigration,
00:24:15 bien souvent, disons-le.
00:24:17 Eh bien, il y a une dame handicapée
00:24:19 qui a été cette nuit agressée dans Rennes
00:24:23 et qui a témoigné sur les réseaux.
00:24:26 Le mensuel de Rennes, une voiture stationnée sur une place handicapée
00:24:29 a été dégradée lors de la manif sauvage contre la loi immigration.
00:24:32 Sa propriétaire, une femme en situation de handicap,
00:24:34 a découvert les dégâts dévastés.
00:24:37 Et écoutez cette dame, puisqu'elle a pris la parole.
00:24:40 Merci, lors de la manifestation.
00:24:44 Donc j'étais garée sur une place handicapée,
00:24:47 puisque j'ai un macaron handicapé,
00:24:49 donc voilà, voilà, l'intelligence des gens.
00:24:52 Que voulez-vous que je dise ?
00:24:54 Et là, comment en fait, vous l'avez découvert juste à...
00:24:57 Là, on vient d'arriver.
00:24:58 D'accord, oui, vous n'avez pas vu la manifestation arriver ?
00:25:00 Non, du tout. On a vu la manifestation passer,
00:25:02 on était un peu plus là, nous.
00:25:04 Et on a voulu prendre mon véhicule pour aller le changer de place,
00:25:07 parce que j'ai eu des doutes.
00:25:09 Et puis c'est là que j'ai constaté que j'avais pu mon véhicule à la place,
00:25:11 il était en plein milieu de la route, sur le flanc, quoi,
00:25:14 avec les visées, et voilà.
00:25:18 Et donc là, qu'est-ce que vous avez fait ?
00:25:20 Vous avez contacté l'assurance ?
00:25:21 J'ai contacté la dépanneuse, pour qu'elle puisse venir chercher le véhicule.
00:25:24 Et puis on verra les suivres, quoi,
00:25:27 parce que c'était mon seul moyen de locomotion.
00:25:30 Donc bravo, bravo.
00:25:32 C'est dégueulasse, il n'y a pas d'autre mot.
00:25:35 Mais il y a eu une zade entre Nantes et Rennes,
00:25:37 il y a eu une zade pour Notre-Dame de l'Arme.
00:25:39 Et ces 20 ans, ou 15 ans,
00:25:41 personne n'est intervenu.
00:25:43 40 ans de faiblesse, 40 ans de lâcheté.
00:25:45 Aujourd'hui, ces gens-là, ils sont dans la ville,
00:25:47 et ils sont ultra gauche, dans les villes de Rennes.
00:25:49 Ils tapent, ils détruisent dans toutes les manifs.
00:25:51 Voilà, on n'a que ce que nous méritons.
00:25:54 Mais peut-être que ça changera un jour.
00:25:56 Il est 9h25, je vais remercier Thomas Hill,
00:25:59 et le saluer plus exactement,
00:26:01 notre excellent confrère d'Europe 1 qui va prendre la suite.
00:26:04 Bonjour Thomas, et merci...
00:26:07 - Je sais que ça vous fait sourire.
00:26:09 - Oui, parce que je parle à quelqu'un qui...
00:26:11 Un jour je parle à des mûrs, et un jour les mûrs vont me répondre.
00:26:14 Et puis, nous, nous allons parler peut-être des agriculteurs,
00:26:17 mais on voit bien que ce pays va mal, quand même, disons-le.
00:26:21 Il va mal et il craque de tous côtés.
00:26:23 A tout de suite.
00:26:25 Soumaya Labidi nous rappelle les titres.
00:26:30 Bonjour Soumaya.
00:26:32 - Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:26:35 Ils l'attendent de pied ferme.
00:26:37 Gabriel Attal doit se rendre en Haute-Garonne cet après-midi.
00:26:40 Un déplacement durant lequel il devrait annoncer
00:26:43 les premières mesures en faveur des agriculteurs,
00:26:46 des agriculteurs qui manifestent et multiplient
00:26:49 les actions de blocage depuis une semaine.
00:26:52 Encore une augmentation qui va faire mal au portefeuille
00:26:55 des automobilistes.
00:26:57 Les péages vont procéder à leur hausse annuelle
00:26:59 dès le 1er février, mais rassurez-vous,
00:27:01 car selon un document du ministère des Transports,
00:27:03 cette hausse devrait être limitée à 3%
00:27:05 sur la plupart des réseaux.
00:27:07 Et puis l'appel à l'aide de la Colombie,
00:27:10 en proie aux flammes depuis plusieurs jours.
00:27:12 Bokota active les protocoles de demande
00:27:14 d'assistance internationale.
00:27:16 Au total, une trentaine d'incendies de forêts fourragent
00:27:19 dans plusieurs régions.
00:27:21 Des incendies attisés par la chaleur et la sécheresse
00:27:23 dues au phénomène climatique en ligne
00:27:25 auquel le pays est confronté depuis plusieurs jours.
00:27:29 - Merci beaucoup Soumaya.
00:27:31 On termine évidemment le chapitre immigration
00:27:34 avec Laurent Fabius qui s'est exprimé.
00:27:38 - Le Conseil est là, non pas pour rendre des services politiques,
00:27:44 mais pour rendre une décision juridique.
00:27:47 Et ensuite, compte tenu de tout cela,
00:27:50 il y a des positions qui sont prises par le gouvernement,
00:27:54 par les parlementaires.
00:27:55 - Vous croyez qu'il y a une personne en France qui le croit ?
00:27:58 - Non mais attendez...
00:27:59 - Sérieusement, vous pensez qu'il y a une personne qui croit Laurent Fabius ?
00:28:05 - Laurent Fabius et Emmanuel Macron sont brouillés.
00:28:07 Laurent Fabius a fait un discours très sévère contre Emmanuel Macron
00:28:10 pendant les voeux au Conseil constitutionnel.
00:28:13 C'est là où l'erreur d'Emmanuel Macron est...
00:28:17 C'est une erreur politique,
00:28:19 parce qu'il a demandé au Conseil constitutionnel de censurer cette loi,
00:28:22 alors même qu'il l'aurait fait sans qu'il lui demande.
00:28:24 Et ça a gêné d'ailleurs Laurent Fabius qui lui demandait.
00:28:27 - Il n'avait pas besoin de lui demander.
00:28:29 - Il a dit que le Conseil constitutionnel n'est pas une chambre d'appel.
00:28:32 Donc c'est-à-dire qu'à partir du moment où il disait ça,
00:28:35 je crois que c'était le 8 janvier...
00:28:37 - Le bilan politique de M. Fabius,
00:28:41 on peut en parler ?
00:28:42 Qu'il se sera trompé sur tout entre 1981 et 1984 ?
00:28:45 Qu'il aura fait quand il était Premier ministre ?
00:28:47 Et je ne vous parle même pas d'autres affaires.
00:28:50 Vous voulez qu'on parle du bilan de Laurent Fabius ?
00:28:52 - Pardon, mais deux choses.
00:28:53 La première, prenez ce qu'il vient de dire.
00:28:55 Il vient de dire simplement un truisme.
00:28:57 Le Conseil constitutionnel est là pour rendre une décision de droit
00:29:01 et non pas une décision politique.
00:29:03 C'est un truisme, il dénonce un principe.
00:29:05 Deuxièmement, pardon, mais à ma connaissance,
00:29:08 il y a une collégialité au Conseil constitutionnel.
00:29:10 Tout sur Aros, sur Fabius, il y a neuf membres au Conseil constitutionnel.
00:29:15 Il ne rend pas ses décisions tout seul.
00:29:17 - Non, mais M. Sidibo, celui qui compte, c'est ce que j'ai dit tout à l'heure...
00:29:21 - Celui qui compte, c'est le Président.
00:29:22 - C'est le Secrétaire général aussi.
00:29:23 Je suis désolé, c'est lui qui donne le la.
00:29:25 Pardonnez-moi, Monsieur.
00:29:27 - Pour le coup, il y a un vrai problème.
00:29:29 - Et Laurent Fabius ne dit pas du droit, il dit du tordu.
00:29:31 Ce n'est pas la même chose.
00:29:32 - Voilà.
00:29:33 Et alors, il empêche maintenant les référendums.
00:29:35 Mais moi, je ne suis pas étonné par ces gens-là.
00:29:38 Je ne suis pas étonné du tout.
00:29:39 Rien ne m'étonne, mais surtout pas ces gens-là.
00:29:42 Bon, les agriculteurs.
00:29:44 Parce que journée importante pour les agriculteurs.
00:29:46 Le Premier ministre doit annoncer une série de mesures à effet rapide aujourd'hui.
00:29:49 Je ne vois pas ce qu'il peut dire ou ce qu'il peut faire.
00:29:51 - Il peut faire en quelque Rustin, balancer encore un chèque.
00:29:53 Mais tout ça, à mon avis...
00:29:55 - Déjà, il peut avoir les mots.
00:29:56 Non, mais attendez.
00:29:57 - Vous croyez que les mots...
00:29:58 Non, mais arrêtez.
00:29:59 Vous croyez qu'on va les payer de mots ?
00:30:00 - Pardonnez-moi, mais ce serait Elisabeth Borne à la place de Monsieur Attal.
00:30:04 - Mais il faut mettre par step, il faut tout changer.
00:30:06 - Non, mais bien sûr.
00:30:07 Déjà, pardonnez-moi, mais ça ne peut pas se faire tout de suite.
00:30:10 Même s'ils disent qu'il y a 100 mesures.
00:30:13 Et nous n'indiquerons sur aucune des 100 mesures.
00:30:18 - Mais si il y a la masse qui dit...
00:30:22 - Bonne chance.
00:30:23 - Vous savez, sans revendication, on n'applique aucune norme.
00:30:26 - Il va dire qu'il n'y a plus de normes.
00:30:28 Vous savez qu'hier, c'était formidable.
00:30:31 Moi-même, j'ai appris ça hier avec Monsieur Convert.
00:30:34 Je ne sais pas si vous l'avez écouté.
00:30:36 Les inondations, nous disait-il, je ne suis pas en mesure de vérifier,
00:30:39 les inondations dans le Nord, c'est uniquement à cause de normes européennes.
00:30:43 C'est-à-dire que comme on ne peut plus faire le travail dans les ruisseaux
00:30:46 et les cours d'eau parce qu'il faut sauver un batracien ou une espèce je ne sais quoi,
00:30:51 tout ça, ils ne sont plus entretenus.
00:30:54 Et la raison, disait-il, et c'est un homme du terrain, j'ai plutôt envie de le croire,
00:30:58 ça a été les inondations qui n'ont jamais existé d'une manière aussi importante dans le Nord.
00:31:03 Mais d'une certaine manière, c'est les conséquences d'une surréglementation
00:31:06 dans tous les domaines qui fait qu'on ne peut plus intervenir, par exemple, sur les cours d'eau.
00:31:10 On est chez les fous.
00:31:11 Il ne va pas dire ça, Gabriel Attal.
00:31:13 Je pense qu'il penserait moi, d'ailleurs.
00:31:15 Puisque tout le monde pense la même chose.
00:31:17 Mais tu as bâti un système sur lequel tu ne peux plus aujourd'hui intervenir.
00:31:20 Je vais donner l'exemple ici qu'il y avait 14 manières de tailler les haies.
00:31:25 On ne pouvait pas le faire entre le mois de juillet et le mois de septembre.
00:31:28 Donc, etc. Tout est pareil.
00:31:30 En même temps, c'est un crime.
00:31:32 Je plaisante.
00:31:33 Écoutez Gérald Darmanin.
00:31:35 Est-ce que les agriculteurs ont le droit de revendiquer ?
00:31:38 Oui, ils souffrent et ils ont le droit de revendiquer.
00:31:41 Est-ce qu'on doit les laisser faire sans envoyer les CRS ?
00:31:43 Oui, en tant que ministre de l'Intérieur, à la demande du président et du Premier ministre.
00:31:46 Je les laisse faire.
00:31:47 Est-ce que les agriculteurs s'en prennent de policiers ou de gendarmes ?
00:31:50 Est-ce qu'ils s'en prennent aux bâtiments publics ?
00:31:52 Est-ce qu'ils mettent le feu aux bâtiments publics ? Ce n'est pas le cas.
00:31:54 Moi, je suis élu d'un territoire où il y a aussi des agriculteurs.
00:31:56 Je suis habitué au coup de sang et légitime de ceux qui souffrent et qui ne gagnent pas beaucoup d'argent.
00:32:02 Mais vous voyez le sens de ma question ?
00:32:03 Ils travaillent très fort.
00:32:04 Ils travaillent au deux poids, deux mesures.
00:32:05 Non, il n'y a pas deux poids, deux mesures.
00:32:06 On ne peut pas comparer les choses.
00:32:07 Ils travaillent et lorsqu'ils ont envie de démontrer qu'ils ont des revendications,
00:32:11 le gouvernement l'écoute, le Premier ministre fera des annonces demain.
00:32:14 Il faut les entendre.
00:32:15 On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS.
00:32:17 Bonne formule.
00:32:19 Qu'attendent les agriculteurs ? Camille Guédan.
00:32:22 Des solutions concrètes, c'est ce qu'attendent tous les agriculteurs du Premier ministre, Gabriel Attal.
00:32:30 On a tellement de normes pour sortir le fumier qu'on ne sait pas si on peut le sortir.
00:32:33 Sauf qu'on a nos animaux qui sont dessus et qu'il faut que ça soit propre.
00:32:37 Parce qu'on fait quand même des produits de qualité en France.
00:32:39 Entre autres le lait, il faut que ça soit extrêmement propre
00:32:41 puisque sinon vous avez des microbes dans le lait.
00:32:43 Et que bien sûr le prix est encore à la baisse quand c'est comme ça.
00:32:46 Et là aujourd'hui, le fumier, vous avez votre benne de fumier, vous sortez le fumier
00:32:49 et vous dites comment je fais pour mettre le fumier dans mon champ ?
00:32:51 Parce qu'il doit être à 5 mètres de la route, parce qu'il doit être parallèle à la route,
00:32:54 parce qu'il ne doit pas faire plus d'une benne de largeur.
00:32:57 Autre source de colère, les tâches administratives.
00:33:01 Une contrainte permanente qui asphyxie les agriculteurs.
00:33:04 On passe notre temps à faire de la traçabilité, à faire des déclarations.
00:33:08 Quand on passe 30% de notre temps au bureau alors qu'on en passait 0 il y a 20 ou 30 ans en arrière,
00:33:14 forcément ça se ressent.
00:33:16 Moi je préfère être dans le tracteur, me promener dans la nature qu'assis derrière un bureau.
00:33:20 Les agriculteurs suivront avec attention les propositions de Gabriel Attal
00:33:25 avant d'amplifier ou non le mouvement de protestation.
00:33:28 - Alain Jakubowicz, j'ai dit hier nous sommes tous des agriculteurs,
00:33:31 ça veut dire que nous souffrons tous d'une suradministration.
00:33:34 Vous êtes avocat depuis combien de temps ?
00:33:36 - De plusieurs décennies, 47 ans.
00:33:39 - Est-ce que vous diriez que dans votre métier, tout ce qui a été fait depuis des années n'a pas de sens
00:33:46 et qu'il faudrait revenir à une simplification plus grande ?
00:33:49 - C'est vrai pour tout, bien sûr.
00:33:51 Évidemment que tout est complexifié.
00:33:54 Mais je me garde aussi de jouer les vieux cons...
00:33:59 - Répondez, pour lequel c'était mieux avant ?
00:34:02 - Oui, tout est beaucoup plus compliqué.
00:34:04 - Mais est-ce que c'est justifié ?
00:34:06 C'est ça qui m'intéresse.
00:34:07 - Non, pas toujours, bien sûr.
00:34:08 - Est-ce que dans votre domaine, comme les agriculteurs,
00:34:10 il faudrait faire un trait de plume sur je ne sais combien de règlements, de lois, de comportements, etc. ?
00:34:16 - Évidemment, mais l'acuité, l'urgence n'est pas la même.
00:34:20 On est quand même globalement privilégié par rapport au monde agricole.
00:34:25 Il y a quand même des trucs qui doivent être annoncés.
00:34:28 Mais oui, évidemment que l'hyper-réglementation,
00:34:31 elle est consubstantielle à notre fonction puisqu'on travaille sur le droit.
00:34:35 Donc évidemment, tout est...
00:34:37 - Vous savez combien il y a de lois en France ?
00:34:39 - 13 000.
00:34:41 - Si chaque fois que se produit un fait social, on agrège une nouvelle loi en considérant...
00:34:48 C'est un peu d'ailleurs le débat d'aujourd'hui.
00:34:50 Le Premier ministre va faire des annonces.
00:34:53 Mais des annonces de quoi ? On découvre le problème aujourd'hui ?
00:34:56 Pourquoi les annonces qu'il fait aujourd'hui, il ne les a pas faites hier,
00:34:59 avant que les agriculteurs soient dans la rue ?
00:35:01 Donc c'est, comme vous le disiez tout à l'heure, c'est le serpent qui se met en la queue, quoi.
00:35:05 - Vous dites 13 000 lois, mais si vous rajoutez les décrets, les directives, etc., on dépasse les 30 000.
00:35:09 À tel point, et moi je l'ai vécu à la Commission des lois,
00:35:12 que vous avez des niches pour les simplifications du droit.
00:35:16 On a un rapporteur qui est nommé à la Commission des lois pour faire une loi pour simplifier la loi.
00:35:20 Et vous, on en est là aujourd'hui.
00:35:22 Et c'est un travail gigantesque.
00:35:24 - Les agriculteurs. Je crois qu'on a une image d'ailleurs que nous propose Marine Lanson.
00:35:28 On est dans l'Oise, avec des blocages.
00:35:30 On est à Amblainville.
00:35:32 Et je ne sais pas si ces tracteurs montent sur la capitale, comme on dit.
00:35:37 Montent à Paris, plus exactement. C'est plus correct dans ce français-là.
00:35:41 Comment vivre aujourd'hui quand on est agriculteur ?
00:35:43 Je vous propose de voir le sujet d'Adrien Spiteri.
00:35:46 J'aime mon métier, mais j'aimerais en vivre.
00:35:51 Voici le message que l'on pouvait lire sur un tracteur hier sur l'autoroute A16.
00:35:56 Car le manque de moyens est l'une des principales causes de la mobilisation des agriculteurs.
00:36:02 À 58 ans, Jean-Marc gagne...
00:36:05 - Entre 1 000 et 1 500 euros. C'est infernal.
00:36:08 C'est infernal. Je devrais être au moins à 3 000 euros par mois.
00:36:11 En fin de carrière. C'est n'importe quoi.
00:36:14 D'autres n'arrivent même pas à se dégager un salaire.
00:36:17 - Moi, je ne me prélève rien.
00:36:19 Je ne me prélève rien. Je vis sur mes économies que je m'étais fait travailler un peu avant.
00:36:24 Et là, j'avais touché la DGA à titre privé.
00:36:27 Donc je vis sur cette DGA.
00:36:29 La DGA est une aide destinée à l'installation de jeunes agriculteurs.
00:36:33 Mais cette situation précaire est anormale selon ces professionnels
00:36:37 qui travaillent parfois 7 jours sur 7 et près de 70 heures par semaine.
00:36:42 - Vous, vous travaillez sans salaire ? C'est pas possible.
00:36:45 Vous n'allez pas le faire.
00:36:47 Si demain, je vous dis que je ne vous paye pas, qu'est-ce que vous allez dire ?
00:36:50 Vous allez arrêter. Vous allez changer.
00:36:52 Les agriculteurs doivent être rémunérés pour leur travail.
00:36:54 Et ils le méritent grandement.
00:36:56 - D'après des chiffres publiés par l'INSEE en 2021,
00:36:59 en France, 18 % des agriculteurs vivaient sous le seuil de pauvreté.
00:37:05 - On va traverser cette séquence, c'est la dinguerie européenne
00:37:08 et la folie écologique.
00:37:10 Les deux proposent des normes, des règlements,
00:37:15 des contraintes que personne ne peut appliquer.
00:37:17 - Je vais te donner l'exemple.
00:37:18 - Et notamment la folie des écologistes.
00:37:21 - Oui, la pomme est très bien.
00:37:23 - Bien sûr. Et Pascal Canfin, il se planque en ce moment.
00:37:26 Il dit "c'est pas moi qui décide", etc.
00:37:28 Mais la vérité, c'est que ce qu'ils imposent dans l'espace médiatique
00:37:32 c'est de faire des choses qui sont contraintes à l'égard de ces agriculteurs.
00:37:35 Et quand même, on peut contester pour le moins.
00:37:38 Je rappelle que la France n'est pour rien dans le dérèglement climatique.
00:37:42 C'est important de le dire.
00:37:44 Quoi que vous fassiez en France,
00:37:46 c'est pas vous qui êtes responsable de ce qui se passe dans le dérèglement climatique.
00:37:51 Une fois qu'on a dit ça.
00:37:53 - Je pense qu'il y a une contradiction fondamentale des écologistes.
00:37:57 Ils prônent la décroissance sans le dire.
00:38:00 Et ils ont d'ailleurs de l'influence sur l'Union Européenne.
00:38:02 Parce que la loi sur la rénovation de la nature, c'est de la décroissance.
00:38:04 Puisqu'on demande de réduire la production agricole, de faire de l'age à chair, etc.
00:38:07 Mais il faut que c'est une conséquence.
00:38:09 Si on rentre dans la décroissance, il va falloir produire...
00:38:13 Si on rentre vraiment dans l'agroécologie,
00:38:15 il faut qu'il y ait un million à deux millions de paysans de plus en France dans les 20 années qui viennent.
00:38:19 C'est l'équivalent à peu près de l'exil rural, de l'exode rural dans les années 50, mais inversé.
00:38:24 - J'en ai passé deux millions et six cents.
00:38:26 - C'est vrai que pour le droit à la paresse, pour le collège unique, pour les 35 heures,
00:38:30 et en même temps vouloir des paysans qui travaillent 70 heures par semaine, c'est impossible.
00:38:34 Les éconos devraient être cohérents et dire "Ok, on va faire un monde de décroissance,
00:38:38 mais dans ce cas-là, on supprime le collège unique, on force les gens à aller au champ,
00:38:41 et il n'y aura plus de vacances, plus de 35 heures, et on finit le collège unique."
00:38:48 - C'est pas le pote.
00:38:50 - Oui, certains ont eu des solutions radicales dans le temps et pourraient s'inspirer peut-être.
00:38:54 - C'est un manque de cohérence absolue, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
00:38:56 - Vous parlez des écolos, vous pouvez rajouter aussi l'OMC,
00:39:00 vous pouvez rajouter aussi tous les accords mondialisés,
00:39:04 parce qu'en fait, les paysans sont attaqués de tous côtés.
00:39:08 - Ils sont pris en tonaille.
00:39:10 - Pour moi, les paysans, quand je les entends et quand je vois, parce qu'ils sont vraiment sans défense,
00:39:14 j'ai l'impression que c'est une profession herbivore dans un monde carnivore,
00:39:18 parce qu'ils sont bouffés de tous côtés.
00:39:22 Et alors, le bureau de l'Assemblée nationale, vraiment, qui est formidable,
00:39:26 c'est des génies, ces gens-là, c'est des génies.
00:39:30 Ils se sont augmentés de 300 euros.
00:39:32 Alors, je ne veux pas faire de démagogie, parce que je trouve souvent que les hommes politiques
00:39:34 ne sont pas assez payés, que c'est un problème.
00:39:36 D'ailleurs, qu'ils ne soient pas assez payés.
00:39:38 - Là, c'est une enveloppe de frais.
00:39:40 - Les gens, c'est...
00:39:42 Génie, génie absolu, en pleine séquence, agriculteur, etc.,
00:39:46 ils s'augmentent de 300 euros.
00:39:48 Là, tu dis, voilà, ils sont formidables, tu ne peux pas faire mieux.
00:39:52 Et alors, on va écouter, madame Yael Brown-Pivet, qui a été interrogée là-dessus,
00:39:56 elle était un peu agacée, bien sûr,
00:39:58 parce qu'en fait, ils n'ont pas conscience du symbole.
00:40:00 Et je vous propose de l'écouter.
00:40:02 - Les premiers textes que nous avons adoptés en juin et juillet 2022
00:40:08 sont des textes rectificatifs sur le pouvoir d'achat.
00:40:12 Non, ce n'est pas les salaires, mais effectivement,
00:40:14 nous ne sommes pas pour une indexation automatique des salaires sur l'inflation.
00:40:18 C'est une position que nous assumons, mais vous m'excuserez
00:40:22 de ne pas voir le rapport entre l'indexation des salaires
00:40:26 et la hausse du plafond des frais de mandat que nous avons votés.
00:40:30 Je ne vois pas le rapport.
00:40:32 Après, non, mais je ne vois pas... Pardon ?
00:40:34 Mais nous n'avons pas augmenté à nouveau le pouvoir d'achat des parlementaires.
00:40:40 Ce n'est pas le sujet.
00:40:42 Oui, mais ce n'est pas ça que vous dites, mais c'est ma réponse.
00:40:44 Et ce que je veux vous dire, c'est quand vous, vous êtes salarié, j'imagine,
00:40:48 vous présentez des notes de frais,
00:40:50 votre entreprise vous rembourse vos notes de frais,
00:40:53 et les notes de frais que vous remboursez, qu'on vous rembourse,
00:40:56 elles tiennent compte du prix de l'essence d'aujourd'hui,
00:40:58 pas du prix de l'essence d'il y a un an.
00:41:00 Si vous allez au restaurant, on ne vous dit pas
00:41:03 « on va prendre le prix du restaurant d'il y a six mois »,
00:41:06 c'est le prix du restaurant d'aujourd'hui.
00:41:08 Non, mais les entreprises qui remboursent aux frais réels
00:41:11 remboursent les salariés au titre des frais qu'ils ont réellement dépensés.
00:41:16 Eh bien nous, c'est la même chose,
00:41:18 on est remboursés au titre du loyer qu'on a réellement payé,
00:41:21 de la facture de chauffage qu'on a réellement payé.
00:41:23 Ce sont des frais professionnels.
00:41:26 Nous ne payons pas nos maisons avec,
00:41:29 nous ne payons pas nos frais personnels,
00:41:32 ce sont des frais professionnels.
00:41:34 Après, il faut savoir ce qu'on veut.
00:41:36 Moi, je veux bien qu'on considère que les parlementaires sont trop payés,
00:41:39 qu'ils ne doivent pas avoir de frais pour exercer leur mandat, etc.
00:41:43 Je peux vous dire que, demain,
00:41:46 il n'y aura plus un parlementaire et il n'y aura plus un citoyen
00:41:49 pour aller mettre un bulletin dans une urne.
00:41:51 Nous avons besoin d'exercer notre mandat pleinement,
00:41:56 et les Français n'attendent...
00:41:58 Vous savez la première qualité que les Français demandent à un parlementaire,
00:42:01 dans toutes les études d'opinion ?
00:42:03 Vous savez quoi ? C'est la proximité.
00:42:06 Si moi, je n'ai pas de permanence, si je n'ai pas de voiture pour aller voir mes citoyens,
00:42:09 si je ne suis pas comme Christophe Blanchet,
00:42:11 si je n'ouvre pas un camping-car pour aller faire le tour de ma circo,
00:42:14 eh bien, ok, je vais être enfermée au Palais Bourbon.
00:42:17 Et je peux vous dire que la colère des Français,
00:42:20 elle sera beaucoup plus grande.
00:42:22 - Je jure, c'est... - Elle a pleuré dans les premières.
00:42:24 - Non, non, mais en plus...
00:42:27 Je ne veux pas dire du mal de Mme Brune-Pivet, mais...
00:42:30 Quand on parle de déconnexion, qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:42:33 - C'est vrai, il est difficile de vivre avec 7000 euros bruts par mois
00:42:37 et 6000 euros de dépenses.
00:42:39 C'est vrai que 6000 euros de dépenses pour pouvoir payer sa permanence, l'essence, etc.
00:42:43 - Vous dites ça, évidemment, au second degré.
00:42:45 Le second degré passe jamais à la télévision.
00:42:47 - Non, non, ne me faites pas attention.
00:42:49 Moi, j'ai appris ça d'Étienne Mougeat, tu ne me disais jamais du second degré.
00:42:51 Les gens te prennent au premier degré.
00:42:53 - Mais c'est du second degré ?
00:42:55 - Sébastien Chenu me dit...
00:42:57 "La demande a été présentée comme une mesure d'indexation sur l'inflation
00:43:00 pour pouvoir payer nos collaborateurs.
00:43:02 On a un euro dans la poche des députés en plus,
00:43:04 c'est surjustificatif évidemment, il ne faut pas laisser l'idée
00:43:06 que les députés puissent avoir un euro de plus dans leur poche.
00:43:09 Nous avons, pour notre part, demandé le report de cette mesure."
00:43:12 Oui, quand même.
00:43:14 "Le précédent Kester avait fait faire 100 millions d'euros d'économies à l'Assemblée."
00:43:19 Me dit Florian Bachelier, qui était lui-même le président Kester.
00:43:23 - C'est le question des frais du député, pas des collaborateurs.
00:43:27 - Oui, oui, oui, non mais...
00:43:29 - En fait, c'est le mauvais timing.
00:43:31 - C'est pris comme une provocation par les agriculteurs.
00:43:33 - Bah tiens, écoutez un agriculteur, précisément.
00:43:35 - C'est lui qu'on vient...
00:43:37 - Il ressemble un peu à Loïc Leflamme.
00:43:39 - On dirait, non, j'ai l'impression.
00:43:41 - Il est avec un chapeau.
00:43:43 - Un petit air de ressemblance.
00:43:45 - Ecoutons cet agriculteur.
00:43:47 - Par contre, le réveil, enfin une très grosse surprise par rapport à l'information.
00:43:51 Nos députés, ils sont capables de prendre des décisions,
00:43:54 mais pour eux, quoi.
00:43:56 300 d'augmentation d'indemnités mensuelles,
00:43:59 la vie a augmenté en comparaison de la baisse du prix de Montlé,
00:44:02 de moins de 15%, d'augmentation d'électricité de 10%.
00:44:05 Ils sont capables de prendre des décisions rapidement,
00:44:09 mais pour eux.
00:44:11 Donc, aujourd'hui, c'est plus des politiques,
00:44:13 c'est des gens qui s'emplisent leurs poches
00:44:15 et qui sont en train d'enfoncer les producteurs,
00:44:18 puisque là, on n'a aucune écoute, aucun retour.
00:44:21 Je crois que Paris, on va y aller,
00:44:23 mais encore plus déterminé que ce qu'on avait imaginé.
00:44:26 - Comme dit, il nous reste quelques secondes, effectivement, Objectif Paris.
00:44:30 On peut peut-être voir le sujet justement de Maxime Lavandier.
00:44:32 Est-ce que les agriculteurs vont rentrer dans Paris ou pas ?
00:44:35 Comment tout cela va se terminer ?
00:44:36 C'est à quelle heure, Gabriel Attal ?
00:44:38 - On ne sait toujours pas.
00:44:40 - On nous a dit cet après-midi.
00:44:41 - C'est sous quelle forme ?
00:44:42 - Cet après-midi, un déplacement, il veut aller à la rencontre des agriculteurs.
00:44:46 Ce sera en Haute-Garonne et vraisemblablement,
00:44:49 vu que le mouvement est né là-bas,
00:44:52 il souhaiterait rencontrer ceux qui ont lancé le mouvement.
00:44:55 Donc, ça risque d'être peut-être musclé.
00:44:57 - Et vous n'avez pas de pistes de ce qu'il peut dire ?
00:44:58 Parce que moi, je ne vois pas ce qu'il peut dire.
00:45:00 - Ah si, on a des pistes, mais je ne suis pas sûr que ça puisse les contenter.
00:45:03 - Mais oui, parce que c'est forcément des rustiques.
00:45:05 - Il y aura une simplification administrative.
00:45:07 - Ça ne veut rien dire ?
00:45:08 - Ça ne veut rien dire.
00:45:09 Ils vont revenir sur, si, ils vont revenir visiblement
00:45:11 sur la suppression de la niche fiscale qui concerne le gazole non routier.
00:45:15 - Oui, mais bon, c'est sûr.
00:45:16 - Il y a eu des demandes, mais bon, ce n'est pas grand-chose.
00:45:19 - Ça ne suffira pas ?
00:45:20 - Et vraisemblablement, il voudrait peser dans les négociations
00:45:23 qui ont eu lieu actuellement entre les agriculteurs,
00:45:25 les industriels et la grande distribution.
00:45:26 Il y avait eu une réunion toute petite.
00:45:27 - La loi EGalim ne sera pas appliquée.
00:45:29 Donc, tout ça, c'est des rustines.
00:45:30 À mon avis, c'était agriculteur.
00:45:31 Je crois que Brigitte Macron a pris la parole ce matin sur RTL
00:45:35 et je voulais qu'on l'écoute sur ce sujet.
00:45:37 - Ma solidarité, mon émotion aussi face à ce qui s'est passé à Pannier.
00:45:41 Véritablement, c'est abominable ce qui s'est passé à Pannier.
00:45:46 Donc, cette jeune agricultrice et sa fille.
00:45:49 On les rencontrait aussi, mais à d'autres occasions,
00:45:51 des agricultrices ou des femmes d'agriculteurs.
00:45:53 Il faut voir leur vie.
00:45:55 Ce sont parce que leur mari travaille énormément,
00:45:58 les revenus sont très insuffisants
00:46:00 et elles sont complétées par un autre travail,
00:46:03 plus le travail à côté de leur mari.
00:46:06 Il faut parler d'elles, parce que c'est énorme ce qu'elles font à côté d'eux.
00:46:10 Et leur travail, c'est 365 jours sur 365.
00:46:13 On en est bien conscients.
00:46:15 - Ça fait partie des préoccupations du président Salin
00:46:18 qui fait ce mouvement ?
00:46:19 - Non, complètement.
00:46:20 Il sait très bien ce qui se passe.
00:46:21 Je l'ai eu au téléphone tout à l'heure.
00:46:22 Il sortait de l'avion, il savait exactement ce qui était en train de se passer.
00:46:25 Et il suit de très près.
00:46:26 Tout le préoccupe.
00:46:27 Rien n'est anodin.
00:46:28 Rien.
00:46:29 Non, non, tout le préoccupe.
00:46:30 Et franchement, ce n'est pas la présidente du fan club.
00:46:34 - Bon, ça fait 7 ans qu'il est en place Emmanuel Macron.
00:46:38 C'est inaudible ce que dit Mme Macron.
00:46:41 C'est inaudible.
00:46:43 Il faut que les gens soient dans la rue pour qu'il y ait des réactions.
00:46:47 C'est ça qui est insupportable en France.
00:46:49 Tout le monde sait ce qui se passe avec les agriculteurs depuis des années.
00:46:52 C'est inaudible.
00:46:53 Il est au pouvoir depuis 7 ans.
00:46:55 Il ne découvre pas que la vie est difficile et que les femmes, c'est difficile
00:46:58 quand tu es femme d'agriculteur quand même.
00:47:00 - Et ce qui est terrible, c'est que dans son livre "Révolution",
00:47:02 il faisait pourtant le bon diagnostic.
00:47:04 Il faut arrêter de laisser faire ceux qui décident.
00:47:07 Il faut laisser faire ceux qui savent faire.
00:47:09 Sauf que le problème, c'est que depuis 7 ans, il laisse faire ceux qui décident.
00:47:12 - Mais Pascal Canfin, c'est bien lui, c'est un de ses amis, Pascal Canfin.
00:47:17 - Il a rejoint la Macronie.
00:47:19 - Il a même été question qu'il soit tête de liste pour les prochains candidats.
00:47:23 - Et Pascal Canfin, il veut la mort de l'agriculture en France,
00:47:27 au nom de l'écologie.
00:47:29 Enfin, ça revient à la même chose.
00:47:31 Il veut sauver la planète.
00:47:34 Et de fait, il tue l'écologie, il tue l'agriculture.
00:47:38 - Un truc qui devrait tous nous intéresser, c'est que les écologistes en France,
00:47:43 ils sont tous élus dans des villes, quasiment.
00:47:45 Non mais il y a peut-être un problème.
00:47:47 - Oui, on va marquer une pause.
00:47:49 - On n'a pas la même écologie quand on vit en ville et quand on vit dans les campagnes.
00:47:53 - On va marquer une pause.
00:47:54 Bon, Brigitte Macron a pris la parole.
00:47:56 Son mari est en Inde.
00:47:58 Son mari, qui est aussi président de la République.
00:48:00 Il était en Argentine au début de Gilles de Joule, je me souviens.
00:48:04 - C'est vrai.
00:48:05 - Quand même drôle de...
00:48:06 - Bon, on va parler d'autre chose.
00:48:09 Henri Lecomte, le plus grand joueur de tennis
00:48:12 de toute l'histoire du tennis français.
00:48:15 Non, du monde, sur un match.
00:48:18 Sur un match.
00:48:21 C'est le plus grand joueur qui est capable, avec ce bras gauche là,
00:48:25 le revers pince à sucre.
00:48:27 Le plus grand joueur de l'histoire du tennis sur un match.
00:48:30 Bien sûr.
00:48:31 Lecomte s'en prasse en 91 à Lyon.
00:48:34 - Mais à Lyon.
00:48:35 - Le plus grand, c'est lui le plus grand.
00:48:37 Alors évidemment, il n'était pas toujours grand.
00:48:39 C'est le problème, c'est pas de Jokowik.
00:48:41 Mais il va être là et puis c'est un génie.
00:48:43 C'est le monde d'avant.
00:48:44 Et puis on souhaitera l'anniversaire de Michel Sardou,
00:48:46 qui est un autre génie, qui chante ce soir à Tours et demain à Nantes.
00:48:49 A tout de suite.
00:48:50 Et Lecomte va être avec nous dans quelques instants.
00:48:55 Il l'est d'ailleurs, Balneur.
00:48:57 - Je suis là, je suis là, Pascal.
00:49:00 - Je voulais dire qu'il allait en parler.
00:49:02 Bon, Henri Lecomte.
00:49:03 Bon, c'est vrai que pour ma génération,
00:49:06 on a une tendresse particulière pour tous les sportifs de cette génération.
00:49:10 Parce que vous aviez un lien beaucoup plus fort avec le public
00:49:14 que n'ont tous les sportifs aujourd'hui.
00:49:16 Platini avait un lien plus fort avec le public, par exemple, que Mbappé là.
00:49:19 C'est comme ça.
00:49:20 Pareil pour les cyclistes.
00:49:23 Et puis j'ai dit que vous étiez le plus grand joueur du monde,
00:49:28 de l'histoire du tennis, sur un match.
00:49:31 Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
00:49:32 - Ah oui, je suis d'accord, bien sûr.
00:49:33 J'en ai fait des matchs incroyables,
00:49:35 et notamment, bien sûr, la Coupe Davis 91,
00:49:37 c'est celui qui marque le plus.
00:49:39 J'ai fait sur un match, battu les meilleurs joueurs du monde.
00:49:42 D'ailleurs, c'est ça qui m'excitait,
00:49:44 c'était de battre les meilleurs joueurs du monde.
00:49:45 J'avais plus de problèmes quand je jouais quelqu'un un peu moins fort, parfois.
00:49:49 Mais de jouer les Van Lendel,
00:49:51 même Bouyé McEnroe, je fais toujours des matchs assez incroyables.
00:49:54 Parce que voilà, c'était ma motivation.
00:49:56 C'était quelque chose pour moi d'important et de motivant.
00:50:00 Il fallait que j'y aille.
00:50:02 - Et les matchs moyens ?
00:50:04 - Les matchs moyens, c'était plus compliqué parfois.
00:50:06 Mais bon, j'ai eu quand même de bons résultats.
00:50:08 Je suis quand même assez fier de ma carrière.
00:50:10 Mais c'est vrai que Lyon a été extraordinaire.
00:50:12 - On parlera évidemment avec vous et du tennis français.
00:50:15 Il y a quatre tournois du Grand Chlem par an.
00:50:18 Depuis 1983, ça fait 41 ans,
00:50:22 il y a donc eu 130 tournois du Grand Chlem, à peu près.
00:50:28 Pas un Français n'a gagné un tournoi du Grand Chlem masculin,
00:50:32 bien sûr, depuis Yannick Noah 83.
00:50:34 Il y a eu des Allemands, des Espagnols, des Américains, des Suédois.
00:50:38 Pas un Français dans un sport dans lequel nous étions quand même performants.
00:50:44 Pourquoi ?
00:50:45 - Ils sont allés en finale quand même.
00:50:47 - Moi j'ai fait finale.
00:50:48 J'ai trébuché sur la dernière marche.
00:50:50 - Franchement, en 41 ans.
00:50:52 On n'a pas gagné un tour de France depuis 1985 non plus.
00:50:54 - Pourquoi ?
00:50:56 - Parce que l'entraînement n'a pris de sens.
00:50:59 - Pourquoi les Espagnols gagnent ?
00:51:01 - Les Espagnols gagnent parce que déjà,
00:51:03 on est allé dans le tournoi du Grand Chlem.
00:51:04 Regardez ce qui est arrivé aussi à Andy Murray.
00:51:06 On a mis combien d'années qu'il gagne Wimbledon, un anglais.
00:51:09 La pression est différente, l'atmosphère est différente.
00:51:11 - C'est parce qu'il y a Roland-Garros que vous ne gagnez pas.
00:51:13 La pression est trop forte à Roland-Garros.
00:51:15 Il faut que vous alliez jouer dans d'autres tournois.
00:51:17 - Je croyais qu'il était sympa, mais non.
00:51:19 C'est vrai que la pression est différente
00:51:21 et qu'il faut assumer aussi tout cela et pouvoir se préparer.
00:51:23 - Vous pouvez gagner ailleurs.
00:51:25 - Bien sûr, on peut gagner ailleurs.
00:51:27 Parce que ça n'a rien à voir.
00:51:29 La pression des journalistes, la pression du public,
00:51:31 on peut l'utiliser. C'est ce que j'ai fait en 1991.
00:51:33 Ce qui m'a permis de pouvoir faire ce match-là
00:51:35 contre Sampras et de gagner la Coupe Davis.
00:51:37 Parce que j'ai utilisé, malheureusement,
00:51:39 ma défaite de Roland-Garros en finale contre Villander
00:51:42 pour pouvoir gérer mes émotions.
00:51:44 On a du mal à gérer nos émotions.
00:51:45 Pourquoi ? Parce qu'on ne le travaille pas.
00:51:47 On ne travaille pas suffisamment, surtout dans le tennis,
00:51:49 de gérer ses émotions et d'être prêt mentalement
00:51:52 pour pouvoir affronter les meilleurs joueurs du monde.
00:51:54 - Somaïa Labidi, elle, gère ses émotions.
00:51:57 Elle va nous rapporter les informations du moment.
00:52:00 On reviendra évidemment sur l'agriculture.
00:52:02 Et puis, on verra des images tout à l'heure de 1991
00:52:05 parce que c'est un souvenir extraordinaire.
00:52:07 Somaïa, c'est à vous.
00:52:08 - Ils sont décidés à mettre un verrou autour de la capitale,
00:52:14 la FDSEA.
00:52:15 Et les jeunes agriculteurs appellent à des blocages
00:52:17 autour de Paris.
00:52:19 Des actions qui ont commencé dès ce matin sur la N118
00:52:22 avec un pic de ralentissement attendu entre 14h et minuit
00:52:26 sur les axes autoroutiers parisiens.
00:52:29 De la casse à Rennes hier soir
00:52:31 lors d'une manifestation contre la loi immigration,
00:52:34 450 personnes se sont spontanément retrouvées dans le centre-ville.
00:52:38 Une mobilisation qui a donné lieu à de nombreuses dégradations,
00:52:41 dont des vitrines cassées, comme vous pouvez le voir sur ces images.
00:52:45 Et puis, on termine avec un spectacle féerique,
00:52:48 comme tous les ans, des millions de papillons monarques
00:52:50 ont parcouru 4000 km depuis le Canada
00:52:54 vers leur lieu d'hibernation au Mexique.
00:52:56 Un impressionnant phénomène très apprécié des locaux,
00:52:59 mais aussi des nombreux touristes.
00:53:01 - Ça, je ne connaissais pas.
00:53:02 Ce sont des papillons communs monarques ?
00:53:04 - Monarques.
00:53:05 - C'est incroyable. Et ils ont fait combien de kilomètres ?
00:53:07 - 4000 pascal.
00:53:08 - 4000 km un petit papillon.
00:53:10 Vous connaissiez Alain Jacquibovitz ?
00:53:13 - Oui.
00:53:14 - Vous connaissiez les papillons monarques ?
00:53:15 - Parfaitement, oui.
00:53:16 - Parfaitement.
00:53:17 - C'est un grand spécialiste.
00:53:19 Monarque, il s'appelle ?
00:53:21 - Oui. Il s'appelle Céda, oui.
00:53:23 - Pourquoi ?
00:53:24 - Il a été en train de me dire une bêtise.
00:53:26 - Je devrais savoir s'il y avait Macron dedans.
00:53:29 - Le monarque.
00:53:31 - Les agriculteurs objectifs Paris.
00:53:33 Est-ce qu'ils vont arriver à Paris ?
00:53:35 Je voudrais qu'on voit peut-être le sujet de Maxime Lavandier.
00:53:39 Et puis après, nous pourrons évoquer deux, trois choses
00:53:42 avant de parler d'autres événements dans l'actualité du jour.
00:53:47 - La grogne ne cesse de prendre de l'ampleur.
00:53:50 Dans l'attente de réponses concrètes,
00:53:52 les agriculteurs brandissent la menace de monter sur Paris.
00:53:55 Les syndicats de la FNSEA, d'Île-de-France
00:53:57 et les jeunes agriculteurs appellent leurs adhérents
00:54:00 à se rassembler sur les grands axes routiers.
00:54:02 - On a prévu de monter à Paris.
00:54:04 On a prévu d'organiser des blocages sur les principaux accès
00:54:07 de la capitale à partir de demain après-midi.
00:54:10 Si on n'a pas de réponse concrète,
00:54:12 c'est sûr que l'étape suivante, ça va se rapprocher encore de Paris.
00:54:15 - Une menace qui plane depuis quelques jours
00:54:17 et ce même dans les régions les plus éloignées.
00:54:20 A Rennes, où une manifestation de la coordination rurale
00:54:23 a eu lieu devant la préfecture.
00:54:25 La présidente du syndicat, Véronique Lefloch, l'affirme,
00:54:28 la distance entre Rennes et Paris ne fait pas peur aux agriculteurs.
00:54:31 - Les agriculteurs du 47 et d'ailleurs sont prêts à monter
00:54:34 jusqu'à Paris aussi.
00:54:36 Donc oui, calmons les gens, mais surtout rassurons-nous.
00:54:41 - D'autres voudraient aller encore plus loin pour se faire entendre.
00:54:44 A ce clin dans le nord, les agriculteurs qui bloquent l'autoroute A1
00:54:47 souhaitent mettre le pays à l'arrêt.
00:54:49 - Le but, je pense, c'est de bloquer les grands axes routiers
00:54:53 pour stopper toute la marchandise qui est en mouvement sur le territoire.
00:54:59 En mettant, je pense, la France à l'arrêt comme ça,
00:55:03 peut-être qu'on aura des réponses.
00:55:05 - Demain, tous auront les yeux rivés sur Gabriel Attal.
00:55:08 Le Premier ministre doit faire les premières annonces
00:55:10 pour répondre aux revendications des agriculteurs
00:55:13 qui déterminera la suite ou non d'une possible entrée dans Paris.
00:55:17 - Maxime Lavandier disait demain, en fait c'est aujourd'hui,
00:55:20 on l'a dit tout à l'heure, mais on ne sait pas encore l'heure.
00:55:22 Karine Lemarchand a pris la parole.
00:55:25 Karine Lemarchand qui est une figure du monde agricole à sa manière.
00:55:29 Elle a dit "si les tracteurs rentrent dans Paris,
00:55:31 je monterai sur leurs tracteurs".
00:55:35 - Pas si ce n'est pas à Paris.
00:55:36 - Comment ?
00:55:37 - Pas si ce n'est pas à Paris. Elle monte sur les tracteurs qu'à Paris.
00:55:39 - Parce qu'elle dit à Paris.
00:55:41 - C'est plus simple.
00:55:43 - Non, je trouve ça drôle.
00:55:45 - C'est anecdotique.
00:55:47 Et Brigitte Macron a également pris la parole
00:55:49 parce qu'elle est souvent interrogée sur son influence.
00:55:52 Et elle a répondu à notre consoeur Amandine Bégaud sur RTL.
00:55:56 - Manipuler ? Jamais.
00:55:58 - Qui a nommé tel ministre ?
00:56:00 On a beaucoup entendu ça ces dernières semaines par exemple.
00:56:02 - Oui, ça les amuse.
00:56:04 - Et vous ça vous agace ?
00:56:05 - Moi ça m'agace.
00:56:06 Moi ça m'agace.
00:56:07 C'est faux d'abord manipulation, jamais.
00:56:09 Et regardez le caractère du président,
00:56:12 il est pas une personne qui se laisse manipuler, ça c'est clair.
00:56:15 Il travaille sur tous les sujets et il sait ce qu'il a à faire,
00:56:17 il n'a pas besoin de moi.
00:56:18 Nous échangeons comme un mari et une femme.
00:56:22 - On parle de tout.
00:56:23 - On parle de tout. Je ne m'interdis rien.
00:56:25 Ce qu'on me dit, je lui dis.
00:56:27 Je l'ai toujours fait.
00:56:28 Mon avis je lui donne aussi.
00:56:30 Quand on n'est pas d'accord on discute.
00:56:32 Mais comme ça se passe dans tous les couples.
00:56:36 - Florian Cardiff ?
00:56:37 - J'ai une petite anecdote drôle à ce sujet.
00:56:40 J'ai envoyé à un proche d'Emmanuel Macron cette question.
00:56:43 Est-ce que Brigitte Macron a de l'influence auprès de son mari ?
00:56:46 Il m'a répondu non.
00:56:48 J'ai dit j'ai le droit de ne pas vous croire ?
00:56:51 Oui.
00:56:52 - Mais non, mais toutes les femmes à ce niveau-là,
00:56:56 et c'est vrai aussi parfois pour des stars,
00:56:59 tu n'écoutes plus personne.
00:57:01 Et qui a de l'influence sur toi ?
00:57:02 Bien souvent ta femme, pourquoi pas tes parents,
00:57:06 s'ils sont encore de ce monde ?
00:57:07 Tes enfants.
00:57:08 - Ses enfants.
00:57:09 - Bien sûr.
00:57:10 Parce qu'on le mesure tous.
00:57:12 Par exemple on va parler de l'IVG avec vous,
00:57:15 de l'IVG dans la Constitution française.
00:57:19 - On va parler des enfants de qui ?
00:57:21 - Nos enfants.
00:57:22 - Ah d'accord, je croyais que vous parliez du président,
00:57:24 c'est pour ça que je ne comprenais pas très bien.
00:57:26 - Non mais je dis qu'à ce niveau de starisation,
00:57:29 tu es de plus en plus seul.
00:57:31 Quand vous étiez star du tennis,
00:57:34 c'est très compliqué d'avoir des amis ou d'écouter des amis.
00:57:37 Donc tu écoutes qui ? Ton coach ?
00:57:38 - Ton entourage.
00:57:39 - Voilà.
00:57:40 - Et puis surtout ta femme.
00:57:41 Et parfois tu prends des bonnes décisions ou des mauvaises.
00:57:44 Mais c'est vrai que c'est important pour être rassuré.
00:57:48 - Donc là on va parler par exemple de l'IVG avec vous
00:57:51 et puis avec Eugénie Bastier.
00:57:53 L'IVG dans la Constitution,
00:57:54 est-ce que c'est une bonne chose ou pas ?
00:57:56 Je ne sais pas si vous avez un avis de juriste.
00:57:59 On a réagi hier à la position de Sophie Marceau
00:58:02 qui a été très très violente d'ailleurs sur Gérard Larcher
00:58:05 qui a dit "vous êtes rétrograde,
00:58:07 vous êtes un homme d'un autre âge,
00:58:09 vous ne souhaitez pas...
00:58:11 vous représentez le patriarcat dans toute sa splendeur,
00:58:14 suffisant, rétrograde et hypocrite.
00:58:16 Vous faites honte à notre société française.
00:58:18 Tant qu'il y aura des hommes comme vous, nous serons en danger."
00:58:20 Bon, moi j'ai fait un petit sondage qui vaut ce qu'il vaut.
00:58:23 Toutes les femmes à qui je parlais dans cette maison,
00:58:26 c'est news, toutes,
00:58:28 elles souhaitent que l'IVG soit dans la Constitution.
00:58:32 Donc j'entends ça.
00:58:33 J'ai interrogé mes filles, elles sont aussi pour ça.
00:58:36 Elles ont le sentiment que ça les protégera
00:58:38 et qu'elles peuvent être en danger.
00:58:40 Donc j'entends.
00:58:41 Donc là je suis influencé par cela.
00:58:43 Moi je n'ai pas besoin d'être influencé.
00:58:45 Je crois être à peu près de la même génération que M. Larcher.
00:58:47 Pour moi, il n'y a pas de sujet.
00:58:49 Ça me paraît être une évidence.
00:58:51 Il faut protéger les femmes.
00:58:52 Il est clair, il n'est pas question de remettre ce problème sur le tapis.
00:58:56 - Mais l'IVG...
00:58:57 - Non mais attendez, j'exprime mon point de vue,
00:58:59 ce n'est pas le vôtre.
00:59:00 Et c'est ainsi qu'on fonctionne.
00:59:02 Pour moi, c'est comme la peine de mort.
00:59:04 Ce sont des choses auxquelles on ne touche pas.
00:59:07 C'est ainsi et on ne doit pas revenir en arrière.
00:59:10 Il ne peut, on ne doit pas revenir en arrière.
00:59:13 On ne doit pas revenir à une interdiction de l'interruption volontaire de concèsse,
00:59:17 selon moi.
00:59:18 Vous m'interrogez et ce n'est pas du tout un problème générationnel.
00:59:21 - Qu'est-ce que ça apporte en plus, selon vous, d'être dans la constitution ?
00:59:24 - Et bien précisément de se mettre à l'abri
00:59:27 d'évolutions au gré du temps,
00:59:31 d'évolutions politiques,
00:59:34 s'il devait advenir,
00:59:36 que le pouvoir tombe entre les mains de gens
00:59:40 qui, pour des raisons idéologiques légitimes par ailleurs,
00:59:43 religieuses ou cochèses encore,
00:59:45 veuillent revenir sur cet acquis sociétal
00:59:48 que je considère, pour moi, immuable.
00:59:50 - Mais personne ne remet en cause ça aujourd'hui.
00:59:52 - Mais on n'en sait rien.
00:59:53 - On n'en sait rien, on le sait.
00:59:55 - Attendez, attendez, juste un dernier mot.
00:59:57 Qu'est-ce que ça peut faire à ces gens-là, que ce soit dans la constitution ?
01:00:00 - Expliquez-moi.
01:00:01 - Je suis d'accord avec vous.
01:00:02 - Qu'est-ce que ça peut leur faire ?
01:00:03 - Moi je vais vous dire, moi je vais vous répondre.
01:00:04 - Alors Eugénie Bastie vous répond.
01:00:05 - D'abord, cette loi a été dictée par une décision américaine
01:00:10 qui me semble complètement...
01:00:12 Il y a eu une sorte d'hystérie collective au moment où la Cour suprême américaine
01:00:14 est revenue sur l'IVG,
01:00:16 comme si nos lois devaient être dictées par ce qui se passe aux Etats-Unis.
01:00:18 Je trouve ça lamentable comme mimétisme mondialisé.
01:00:22 Mais bon, vous avez dit "ça ne changera rien", effectivement.
01:00:24 Moi je pense effectivement que c'est une loi plutôt inutile
01:00:26 et que personne ne menace l'IVG en France aujourd'hui.
01:00:30 Au contraire, il n'y a jamais eu autant d'IVG dans notre pays,
01:00:32 alors même qu'il y a des progrès de la contraception qui sont énormes
01:00:35 et qui n'ont jamais été aussi développés.
01:00:37 Il faudrait aussi peut-être qu'on s'interroge aussi sur ce sujet.
01:00:39 - C'est une vraie question que vous posez.
01:00:40 - C'est une vraie question et j'aimerais bien qu'on s'interroge sur ce sujet.
01:00:42 Le professeur René Friedman, qui n'est pas un extrémiste
01:00:44 et qui a été un des premiers médecins à prôner l'appartement,
01:00:47 dit "moi je ne m'explique pas cette évolution".
01:00:49 On est un des pays où le taux ne baisse pas alors même que les progrès de la contraception se développent.
01:00:55 - Il y a beaucoup de femmes qui ne veulent pas prendre la pilule.
01:00:57 - Non, parce que la contraception augmente.
01:01:01 Et deuxièmement, vous dites "ça ne change rien".
01:01:03 Moi je crains une chose, c'est que ça remette en cause la clause de conscience des médecins.
01:01:08 Puisqu'à partir du moment où ce droit sera dans la Constitution,
01:01:11 est-ce que le principe de la clause de conscience des médecins
01:01:14 qui protège les médecins qui ne veulent pas pratiquer des avortements,
01:01:17 je peux comprendre, parce qu'entre 12 et 14 semaines,
01:01:19 ce n'est pas très agréable à pratiquer un avortement
01:01:21 et beaucoup de médecins n'ont pas envie de le faire.
01:01:23 - Notamment à 14 semaines où il faut broyer.
01:01:25 - Voilà, il faut broyer, etc.
01:01:26 Moi je pense que la clause de conscience des médecins est indispensable,
01:01:30 est un droit fondamental.
01:01:32 Et je pense que si ce droit est dans la Constitution,
01:01:36 peut-être que la clause de conscience sera attaquée devant les tribunaux
01:01:39 et pourra être remise en question par la Constitution.
01:01:41 Donc il y a des effets possibles qui retomberont sur les médecins.
01:01:45 Je pense en tout cas que je n'aime pas cette arrogance progressiste,
01:01:49 comme quoi il n'y aurait pas de débat,
01:01:51 que tous ceux qui sont contre l'institution,
01:01:53 l'IVG dans la Constitution serait contre l'IVG,
01:01:55 réduire cette position à cette position c'est faux.
01:01:58 Gérard Larcher l'a dit, il est pour l'IVG, il veut le défendre l'IVG.
01:02:02 Il y a une espèce de procès d'intention,
01:02:04 de paranoïa féministe derrière cette inscription de l'IVG dans la Constitution
01:02:07 qui me déplaisent.
01:02:08 Après évidemment on peut avoir un argument, un débat,
01:02:11 mais ayons un débat, ne nous soignez pas dans l'arrogance.
01:02:14 C'est comme ça et pas autrement.
01:02:16 J'ai plutôt tendance à être sur la position de Gérard Larcher,
01:02:19 dans des plaies contradicteures.
01:02:21 Je considère que la Constitution,
01:02:23 c'est ce qui organise la vie des pouvoirs publics.
01:02:26 Ce n'est pas un code civil.
01:02:28 Il y en a plein de gens qui sont dans le bureau.
01:02:30 Oui parce qu'on a intégré le bloc de constitutionnalité.
01:02:32 Il y en a beaucoup.
01:02:33 Il faudrait aussi le droit du travail.
01:02:35 Il faut intégrer aussi le mariage pour tous dans la Constitution,
01:02:37 comme ça on le protège.
01:02:38 Il faut quand même toucher la Constitution avec une main tremblante,
01:02:42 comme disait Montesquieu.
01:02:43 Et le principe de précaution ?
01:02:44 C'est pareil, c'est Jacques Chirac.
01:02:46 Moi j'étais plutôt pour le principe de responsabilité que de précaution.
01:02:49 Il y a beaucoup de choses qui sont...
01:02:51 Moi ce qui me frappe, et puis on va terminer là,
01:02:53 c'est que ceux qui remettent en cause l'idée que ce soit dans la Constitution,
01:02:59 à chaque fois je m'aperçois qu'ils ont un petit problème quand même avec l'avortement.
01:03:02 Gérard Larcher, Gérard Larcher...
01:03:03 Je m'aperçois à chaque fois qu'ils ont un petit problème avec l'avortement.
01:03:07 Soit parce que... Est-ce que je peux comprendre ?
01:03:09 Vous êtes d'accord à avoir un problème avec l'avortement ?
01:03:11 Bah au fond, ils sont contre.
01:03:13 Ça veut dire quoi ?
01:03:14 Est-ce que vous avez entendu des responsables politiques remettre en question la loi Veil ?
01:03:18 Non.
01:03:19 Moi par exemple, je ne suis absolument pas pour remettre en question la loi Veil.
01:03:22 Mais je pense qu'on peut s'interroger en effet sur le nombre d'avortements dans notre pays,
01:03:25 en France aujourd'hui.
01:03:26 Je pense qu'il y a des limites à l'avortement dans notre pays qui ont été posées
01:03:29 et qui sont sans cesse décalées.
01:03:31 C'était 8 semaines, puis 10 semaines, puis 14 semaines...
01:03:33 Il faut remonter au problème de la sexualité des jeunes...
01:03:36 Pour la loi, il faut se poser des questions sur l'avortement sans être...
01:03:40 Ce que vous dites n'exclut pas ce que je dis.
01:03:43 Ça veut dire avoir un problème avec l'avortement.
01:03:45 Ce que vous dites n'exclut pas ce que je dis.
01:03:47 À chaque fois que j'ai eu ces petites discussions,
01:03:50 je m'aperçois que ceux qui ne veulent pas le mettre dans la Constitution,
01:03:53 ils ont un petit souci.
01:03:55 C'est-à-dire qu'à titre personnel, par exemple, ils ne pratiqueraient jamais l'avortement.
01:03:58 C'est leur droit d'entendre d'ailleurs.
01:04:00 C'est leur droit parce qu'ils sont catholiques.
01:04:02 Mais bien sûr.
01:04:03 Mais c'est ce que je vois, une petite réticence des Iraniens.
01:04:08 - Moi, je ne suis pas contre l'avortement, contre la loi veille.
01:04:12 Mais je pense qu'on devrait pouvoir avoir cette opinion en France.
01:04:15 - Parlez le cours.
01:04:16 - Comme dans d'autres pays.
01:04:17 - Juste un petit mot.
01:04:18 - Non, parce que c'est un sujet de...
01:04:20 - Oui.
01:04:21 - Vous n'êtes pas concerné.
01:04:22 - Bien sûr.
01:04:23 - Vous n'arrivez pas.
01:04:24 - Attendez, comment vous faites ce procès ?
01:04:26 - Mais dites-nous alors.
01:04:27 - Non, simplement ce qui est...
01:04:29 On en avait parlé hier soir avec Franck.
01:04:32 On est tous les deux sur le même point.
01:04:34 - Cours.
01:04:35 - Oui, cours.
01:04:36 - Parce que vous dites que beaucoup de femmes que vous rencontrez, etc.,
01:04:40 je sais, moi aussi, mes filles, etc.
01:04:43 Pareil.
01:04:44 Mais ce qui me frappe quand on parle beaucoup avec ces personnes,
01:04:48 c'est que pour elles, elles se sentent aujourd'hui globalement en danger.
01:04:53 Elles se sentent en danger dans la rue, elles se sentent en danger partout.
01:04:56 Et qu'elles totémisent cette question
01:04:59 comme si c'était une question qui allait garantir pour tout le reste.
01:05:04 Faites attention à ça, réellement.
01:05:06 - Et pourquoi l'avortement des totems ?
01:05:08 - L'IVG n'est pas un totem contre le viol, on le sait, malheureusement.
01:05:12 - Bon, Henri Leconte.
01:05:13 - On le sait, oui.
01:05:14 - "Bal le Neuve", c'est aux éditions Marabout.
01:05:17 D'abord, ce n'est pas la première fois que vous écrivez une bio ?
01:05:20 - Oui, mais c'est vraiment celui-là, le bien, quoi.
01:05:24 C'est le mieux.
01:05:25 Parce que j'ai eu deux ouvrages auparavant qui étaient totalement différents.
01:05:29 En plus, sur le deuxième, plus de rancœur sur certaines choses.
01:05:32 Mais celui-ci, vraiment, j'ai mis du temps.
01:05:34 On en avait parlé, c'est marrant, il y a très longtemps.
01:05:37 Je devais sortir un livre et je l'ai fait.
01:05:39 Et ça a mis deux ans et demi.
01:05:40 Et c'est vraiment un livre que je voulais sortir
01:05:44 pour pouvoir vous exprimer ce que j'ai pu ressentir aussi dans ma vie
01:05:48 et sur les cours, bien sûr, mais en dehors.
01:05:50 - Durant des décennies, j'ai aujourd'hui l'impression de m'être oublié,
01:05:56 d'avoir souvent accepté les rôles que l'on voulait me faire jouer
01:06:00 pour des raisons qui n'étaient pas vraiment les miennes.
01:06:02 Pour autant, je ne regrette rien, j'assume.
01:06:04 J'y ai pleinement contribué en faisant de trop nombreuses concessions
01:06:07 et en délégant souvent aux autres les choix importants de ma vie.
01:06:10 Tout ça est terminé.
01:06:11 Je sais aujourd'hui très exactement où je suis, qui je suis,
01:06:14 ce qui est de mon ressort et ce qui ne l'est pas.
01:06:17 Mais quel rôle on a voulu vous faire jouer et qui ?
01:06:20 - On parlait de personnes influençables à côté de vous.
01:06:23 On parlait des gens qui vous demandent
01:06:25 ou vous posaient quelques questions en disant
01:06:27 "Est-ce que tu crois que c'est la bonne direction ?
01:06:29 Est-ce que c'est la bonne ?
01:06:30 Après on se laisse porter un petit peu
01:06:32 pour aller dans une direction qui n'était pas la tienne en fin de compte.
01:06:36 Moi ce que je fais aujourd'hui, je suis heureux de le faire,
01:06:38 je prends mes décisions.
01:06:39 Mais avant je voulais tellement être aimé, je voulais tellement suivre
01:06:42 que par moment, moi je me rappelle un moment
01:06:44 où on disait on m'appelait Henri, c'était Riton.
01:06:46 Ne m'appelle plus Riton, appelez-moi Henri parce qu'Henri c'est quelqu'un,
01:06:49 voilà c'est un homme.
01:06:50 Mais en fin de compte je n'arrivais pas à l'assumer complètement.
01:06:52 Donc j'écoutais un petit peu les gens autour de moi
01:06:54 et ça, ça a mis du temps.
01:06:56 Ça a mis du temps parce qu'on a besoin de se trouver soi-même.
01:07:01 Et c'est vrai que, c'est pour ça que j'expliquais dans ce livre,
01:07:04 parfois j'ai fait des choix qui ont été un petit peu difficiles,
01:07:06 que j'assume complètement, où je voulais aller dans une direction
01:07:09 qui n'était peut-être pas la bonne,
01:07:10 mais j'ai aussi fait des rencontres merveilleuses.
01:07:13 Mais ça paraît incompatible avec le sportif de haut niveau
01:07:16 qui sait ce qu'il veut, qui est déterminé, qui est obsédé.
01:07:20 Donc on a l'impression que c'est le docteur Jekyll
01:07:22 parce que sur un cours on ne peut pas être comme ça.
01:07:25 Le docteur sportif de haut niveau, il n'est pas comme ça.
01:07:27 Il ne doute pas, il sait.
01:07:29 Il sait, mais regardez, il ne doute pas.
01:07:32 Mais on doute plus ou moins.
01:07:34 Et c'est pouvoir gérer ses émotions,
01:07:36 c'est pouvoir être de plus en plus performant, plus fort.
01:07:38 On a eu un Novak Djokovic qui a démontré un tennis,
01:07:41 c'est une puissance incroyable, comment maîtriser aussi son mental,
01:07:45 ses émotions, il a été fantastique, mais il a perdu encore,
01:07:47 il vient de perdre cette nuit contre Sinère, qui est la nouvelle génération.
01:07:51 Et qu'à un moment, on est un petit peu dépassé.
01:07:55 Je crois que le plus important, c'est de pouvoir être bien,
01:07:59 être heureux et d'être...
01:08:02 - Oui, mais quand vous arrivez à l'INSEP, vous avez quel âge ?
01:08:05 - Moi, j'ai 13 ans, 14 ans.
01:08:08 - Forcément, à 13 ans, vous êtes sorti de votre milieu.
01:08:11 - Oui, mais Pascal, c'est le début.
01:08:12 - C'est très difficile.
01:08:13 - Bien sûr, mais c'est la passion, c'est la détermination.
01:08:15 Moi, je pensais au tennis, je jouais au tennis.
01:08:17 J'avais la chance d'avoir mes parents pas très loin.
01:08:20 J'avais ma sœur qui était avec moi à l'INSEP aussi, Frédéric,
01:08:23 qui avait vraiment un bon potentiel.
01:08:24 Mais on se retrouve avec d'autres sportifs de niveau
01:08:26 où on va dans la même direction.
01:08:27 Ça, c'est magnifique l'INSEP.
01:08:29 Je ne comprends pas pourquoi on l'a arrêté d'ailleurs, pour le tennis,
01:08:32 mais c'était quelque chose d'exceptionnel.
01:08:35 Certes, c'est dur.
01:08:36 On n'est pas dans le pays de oui-oui.
01:08:39 Il faut travailler, bosser et aller bien sûr encore plus loin.
01:08:43 Quand on voit les nageurs qui allaient nager à 6h du matin,
01:08:45 après, ils allaient encore à 8h.
01:08:47 Ils nageaient 8h par jour.
01:08:49 Le tennis, c'est pareil.
01:08:51 On décide, on le fait.
01:08:54 Bien sûr qu'il y a de la casse.
01:08:56 Bien sûr qu'il y en a certains qui n'y arrivent pas.
01:08:57 Tous les sportifs de haut niveau sont confrontés un jour ou l'autre
01:08:59 à ce que l'on désigne entre nous comme la petite mort,
01:09:02 ce moment indicible où, réalisant au fond de soi,
01:09:05 ce sur quoi on a fondé plusieurs décennies de notre vie,
01:09:09 prend fin, on a l'impression que tout s'arrête.
01:09:11 Ça, c'est un sujet qui est toujours dit.
01:09:14 Comment retrouver dans une autre vie ?
01:09:17 Noah a réussi, parfois avec des émotions fortes,
01:09:19 il est devenu chanteur.
01:09:20 Fabuleux.
01:09:21 Mais comment retrouver ?
01:09:23 Il y a des gens, par exemple, des sportifs de haut niveau,
01:09:25 ils sont encore dans leur vie de sportif de haut niveau.
01:09:27 Ils n'ont jamais tourné la page.
01:09:29 Et puis, il y en a surtout qui ne sont plus là.
01:09:31 Regardez Dominicis, regardez beaucoup de sportifs.
01:09:34 La petite mort, c'est quoi ?
01:09:35 C'est qu'on est devant les projecteurs.
01:09:37 Du jour au lendemain, on arrête sa carrière.
01:09:39 Alors, c'est certes, pendant trois semaines,
01:09:41 on va être dans les différents journaux,
01:09:43 on va être sollicités à droite et à gauche.
01:09:45 Et puis, trois semaines après, le téléphone ne sonne plus.
01:09:47 Il n'y a plus rien.
01:09:48 Comme les politiques.
01:09:49 Et comme si on n'a pas prévu tout de suite
01:09:51 de passer de l'autre côté de la barrière
01:09:53 et de pouvoir rester dans ce monde qui est à la fois aussi dur,
01:09:56 comme le journalisme.
01:09:57 Vous pouvez avoir votre émission de télé, de radio,
01:10:00 c'est exactement la même chose.
01:10:01 Du jour au lendemain, bam, on vous met dehors.
01:10:03 Pascal, qu'est-ce qui se passe ?
01:10:04 Ah, il faut rebondir.
01:10:05 Pascal, il ne sera jamais mis dehors.
01:10:07 Non, il ne sera pas mis dehors.
01:10:08 Non, mais s'il le mettra, il est le jour de relu.
01:10:10 Non, mais là où vous avez raison,
01:10:11 c'est que dans notre métier, comme dans beaucoup,
01:10:14 soit tu es viré, soit tu meurs.
01:10:16 Mais tu n'arrêtes jamais de toi-même.
01:10:18 Non.
01:10:19 Je m'aperçois, c'est vrai pour un comédien,
01:10:20 c'est vrai pour un avocat, peut-être,
01:10:22 des avocats qui arrêtent.
01:10:23 Maître Soulier, André Soulier a arrêté de plaider, je crois ?
01:10:26 Il a quel âge André Soulier ?
01:10:28 Il a 90.
01:10:29 Ah oui, incroyable !
01:10:30 C'est fantastique, il vient de le fêter.
01:10:32 Il a 90 ?
01:10:33 Oui, mais enfin, jadis, quand j'ai prêté serment,
01:10:35 il y avait des avocats qui approchaient la centaine.
01:10:37 Les avocats ne s'arrêtaient pas.
01:10:38 D'abord, ils n'avaient pas les moyens financiers de s'arrêter.
01:10:40 Il n'y avait pas de retraite.
01:10:41 Et c'est des métiers, donc où te dévirer,
01:10:43 alors que si tu n'as plus de clients,
01:10:44 le jour où vous n'aurez plus de clients,
01:10:45 mais c'est des métiers, effectivement,
01:10:46 c'est jamais toi qui décide,
01:10:47 parce que tu ne peux pas, c'est trop dur.
01:10:49 C'est trop dur, et puis surtout,
01:10:50 à un moment, tu arrêtes parce que tu es blessé,
01:10:52 parce que tu ne peux plus aller de l'avant.
01:10:54 Et après, il faut retrouver une même,
01:10:56 comme vous exprimez, en disant,
01:10:58 qu'est-ce que je vais pouvoir faire
01:11:00 pour retrouver encore ces sensations-là ?
01:11:01 Bien sûr.
01:11:02 Alors Yannick Fantastique, il est devenu chanteur,
01:11:04 et il a retrouvé ça, il a fait une carrière extraordinaire.
01:11:07 Alors on peut toujours rester dans le même giron,
01:11:10 dans le même sport, pour devenir coach, entraîneur.
01:11:12 Mais vous êtes consultant ?
01:11:14 Moi, je suis passé tout de suite consultant
01:11:15 avec France Télévisions.
01:11:16 Et vraiment un très bon consultant ?
01:11:18 Et parce que je suis passionné.
01:11:20 Et aujourd'hui, j'ai trouvé ma voie.
01:11:21 Je fais beaucoup d'interventions,
01:11:22 je fais de la motivation,
01:11:23 sur la gestion des émotions,
01:11:25 parce que j'ai travaillé aussi là-dessus.
01:11:26 Puis vous aidez parfois les gens à perdre un peu de poids ?
01:11:29 Oui, c'est assez important.
01:11:30 Bien sûr.
01:11:32 Et vous avez des contrats publicitaires ?
01:11:34 Alors je voudrais qu'on voit Lyon,
01:11:36 parce que de tous les événements sportifs
01:11:40 ces 40 dernières années,
01:11:42 c'est, je pense, l'émotion,
01:11:44 une des émotions les plus fortes
01:11:46 que la France a eue ce jour-là.
01:11:48 Et là, c'est un sujet d'Henri Sagné,
01:11:50 c'est dans le journal d'Antenne 2, de l'époque,
01:11:52 c'est Henri Sagné qui lance ça.
01:11:54 Et on va voir l'émotion.
01:11:55 Pursuc, s'il vous plaît, soyez discipliné.
01:11:57 Écoutez et regardez.
01:11:59 Vous étiez dans les tribunes ce jour-là ?
01:12:01 Eh oui.
01:12:02 Je vous propose de savourer la victoire
01:12:04 en compagnie des joueurs, des entraîneurs
01:12:06 et d'un public qui a littéralement
01:12:08 porté l'équipe de France vers la victoire.
01:12:10 Commentaire enthousiaste de Thierry Hay.
01:12:13 Depuis 3h30, Yannick Noah ne tenait pas en place.
01:12:18 Soudain, il bondit.
01:12:19 Ça y est, c'est gagné.
01:12:21 Sur chaque balle, Yannick aura dynamisé,
01:12:23 motivé, galvanisé Guy Forget.
01:12:25 L'équipe de France renoue avec l'exploit des Mousquetaires en 32.
01:12:28 Elle remporte le saladier d'argent.
01:12:30 Forget est à terre, Noah l'embrasse.
01:12:32 Dans le public, tous exultent.
01:12:35 Henri Lecomte pleure comme un gamin.
01:12:40 Une émotion incroyable emplit le stade.
01:12:42 La joie, le bonheur.
01:12:44 La petite balle aura frappé très fort
01:12:50 cet après-midi dans le cœur du public
01:12:52 qui a toujours soutenu ses joueurs.
01:12:54 Forget s'empare du drapeau français.
01:12:56 Sans aucun doute, l'image du jour.
01:13:00 Solidarité exemplaire de cette équipe de France
01:13:03 qui tous ensemble danse la saga africaine.
01:13:06 Ils ont rêvé tous depuis leur premier coup de raquette.
01:13:26 Maintenant, cette coupe,
01:13:28 ils l'étreignent.
01:13:30 Chacun d'eux veut la toucher.
01:13:32 Cette fois, c'est sûr, ça n'est plus un rêve.
01:13:35 (Applaudissements)
01:13:37 - Et vous n'avez jamais joué le match puisque Forget...
01:13:43 le dernier match puisque Forget avait gagné...
01:13:46 - A gagné, mais d'ailleurs c'est la seule fois
01:13:48 où on n'a pas joué le dernier match.
01:13:49 Dans l'histoire de la Coupe d'Évices, pourquoi ?
01:13:51 Parce qu'on a lancé la carrière de Yannick Noah, déjà.
01:13:53 Saga Africa, et puis par la suite,
01:13:55 le superviseur est allé voir Tom Gorman et Yannick
01:13:59 et il fait "Qu'est-ce qu'on fait, le dernier match ?"
01:14:01 Tout le monde était rentré sur le terrain.
01:14:02 Il dit "Bon ben non, on le fait pas, et c'est la seule fois."
01:14:04 - Et il y a effectivement ce premier match contre Sampras
01:14:07 où vous dynamitez Sampras en 3-7 alors que la nuit...
01:14:11 Vous avez passé la nuit avec Yannick Noah,
01:14:14 la légende est vraie, il vous a motivé ?
01:14:16 - Non, mais oui, bien sûr, il nous a motivés.
01:14:18 Mais ce qui était incroyable, c'est que quand Guy,
01:14:20 normalement, rentre sur le terrain, il veut battre Agassi,
01:14:22 et puis moi je dois faire ce que je peux.
01:14:23 J'étais 154ème mondial contre Sampras,
01:14:25 qui devenait le Sampras qu'on connaît.
01:14:27 Et puis Guy perd, il va pour rentrer dans les vestiaires
01:14:30 et il n'y a pas très sa jouleur.
01:14:31 Et Yannick qui est là, il dit à Guy, "Guy, essaie de rester calme
01:14:34 parce que Henri va rentrer sur le terrain,
01:14:36 il est chaud comme une baraque à frites."
01:14:38 Et il est vraiment... Et tu dis rien.
01:14:40 Donc Guy rentre dans les vestiaires,
01:14:41 il s'allonge sur la table de massage,
01:14:42 et moi je fais comme ça, je fais...
01:14:44 "Guy, t'inquiète pas, je vais lui mettre une branlée,
01:14:46 dans deux heures, ça fait un partout."
01:14:48 Et là, Guy me regarde, il me regarde toute ma vie.
01:14:50 Et je vois dans ses yeux, il se dit "Le mec, il est fou."
01:14:53 "Le mec, il est fou."
01:14:54 Il est 154ème mondial, il joue Sampras,
01:14:56 et je reviens deux heures après, je lui dis
01:14:58 "Ah, je te l'avais dit, un partout."
01:15:00 - Et ce match sort de nulle part.
01:15:02 Ce match, les amateurs de tennis...
01:15:05 - C'est un match irréel.
01:15:07 - Le plus grand match, peut-être, que j'ai vu de tennis de ma vie.
01:15:10 - Ce match, il est irréel pour plusieurs choses.
01:15:13 J'avais tellement préparé ce match
01:15:15 pour pouvoir, en fin de compte, annuler cette finale
01:15:19 de Roland-Garros perdue.
01:15:21 J'ai une deuxième chance, je me suis préparé,
01:15:23 et puis toutes les planètes se sont alignées.
01:15:25 Et puis je suis rentré dans la zone,
01:15:26 ce qu'on a fait, on est au-dessus,
01:15:28 et tout ce que je faisais, j'étais en avance.
01:15:30 Et voilà, je dominais mon sujet, c'était incroyable.
01:15:32 Et on a continué le lendemain avec Guy,
01:15:34 tous les deux pour le double.
01:15:36 - Le samedi après-midi.
01:15:37 Bon, on va aller voir notre ami Jacques Vendredi,
01:15:39 que vous connaissez bien, puisque chaque vendredi...
01:15:41 - Avec le match de Guy Forgeat, il faut en parler aussi.
01:15:43 - Avec Guy, c'est fantastique.
01:15:45 - Il était transcendé.
01:15:47 C'était pas lui, quoi.
01:15:48 - On l'avait jamais vu comme ça, d'ailleurs.
01:15:50 - C'était quelqu'un d'autre sur le terrain,
01:15:51 parce qu'on sait que c'était quelqu'un d'un peu placide.
01:15:53 - Il était...
01:15:55 C'était quelqu'un d'autre qui était à sa place sur le cours.
01:15:57 - Je dois dire au revoir à Eugénie Bastier,
01:15:59 je dois dire au revoir à Florian Tardif,
01:16:01 qui ont eu une permission de partir.
01:16:03 On leur donne ou pas ?
01:16:04 - Oui, oui.
01:16:05 - On leur donne, parce qu'ils ont beaucoup de talent.
01:16:07 - Sous caution.
01:16:08 - Et l'un et l'autre.
01:16:09 Bon, est-ce que Jacques Vendroux est quelque part ?
01:16:11 Vous savez que Jacques, toutes les semaines,
01:16:13 alors d'ici les Jeux Olympiques,
01:16:14 Jacques va nous faire découvrir peut-être tous les sports.
01:16:17 - Ça va être fabuleux.
01:16:18 - La semaine dernière, il était...
01:16:19 - Incroyable.
01:16:20 - Il était sur du blanc, quoi,
01:16:22 sur une piste blanche, sur de la glace, veux-je dire.
01:16:25 OK.
01:16:26 Où est-il aujourd'hui ? Je n'en sais rien.
01:16:28 Générique.
01:16:29 - Sous l'eau.
01:16:30 - Magique.
01:16:37 Magique.
01:16:38 - Jacques Vendroux.
01:16:41 - Il nous fait peur.
01:16:42 - Qui aura escaladé toute sa vie,
01:16:44 mais là, il est où, Jacques Vendroux ?
01:16:47 Jacques Vendroux, parce que l'escalade est un sport olympique, manifestement.
01:16:51 Bon, là, il ne parle plus.
01:16:53 Maintenant, on ne voit plus que ses cheveux.
01:16:55 Il ressemble à Léo Ferré, de dos.
01:16:57 Ah, ah, il se retourne.
01:16:59 Bonjour, bonjour, Jacques.
01:17:02 Là, on n'entend que la musique,
01:17:07 donc je ne sais pas si Jacques...
01:17:08 Il m'entend, Jacques ?
01:17:09 Jacques, Jacques Vendroux ?
01:17:10 - Je vous entends très bien.
01:17:11 - Ah, alors il faut baisser la musique.
01:17:13 - Je vous entends très bien.
01:17:14 - Comment ça va ? Je ne vous ai pas entendu, il y avait la musique.
01:17:17 Alors, je suis au Clim'Homme, Paris, porte d'Italie.
01:17:21 C'est un des plus grands centres d'escalade, je vais dire, d'Europe.
01:17:25 - Il a mis de sa petite fiche.
01:17:27 - Il y a beaucoup d'équipes nationales.
01:17:29 Beaucoup d'équipes nationales vont venir s'entraîner ici en vue des Jeux.
01:17:34 80 salles en France proposent une séance au prix unique de 5 euros,
01:17:38 car aujourd'hui et demain, je tiens à vous le dire,
01:17:41 comme ça, vous pouvez venir avec votre famille, Pascal.
01:17:43 C'est les jours des nationales de l'escalade.
01:17:45 - C'est magnifique.
01:17:46 - Voilà.
01:17:47 - Bon, mais est-ce qu'on peut élargir ?
01:17:48 Parce qu'on ne sait pas si vous êtes à 10 mètres du sol ou pas,
01:17:50 si vous êtes à 1 mètre.
01:17:52 Parce que là, est-ce qu'on...
01:17:54 Vous êtes à combien du sol ?
01:17:56 - 150 mètres.
01:17:57 - Ah bon, alors faites attention à vous.
01:17:59 Et vous avez mis votre petit papier pour ne rien oublier.
01:18:02 - Mais attendez, c'est important.
01:18:04 Vous connaissez bien l'escalade, vous ?
01:18:05 - Ah bah...
01:18:06 - Deuxième fois que l'escalade sera au JO après Tokyo 2020, voilà.
01:18:09 - Bon, et qui est champion du monde d'escalade ?
01:18:12 - Comment ?
01:18:13 - Qui est champion du monde d'escalade ?
01:18:15 - Durieux.
01:18:16 Maurice Durieux.
01:18:17 - Bon, je suis la...
01:18:19 - J'ai la forme des noms.
01:18:20 - J'ai la forme des noms.
01:18:22 Bon, merci cher Jacques.
01:18:25 - Je suis exactement à 230 mètres.
01:18:28 - 230 mètres.
01:18:29 - Il n'y a pas de soucis, j'ai bien voulu le dire.
01:18:31 - C'est fantastique.
01:18:32 - Henri Lecomte est avec nous.
01:18:34 Vous êtes un fan de tennis ?
01:18:36 - Ah non, mais j'adore le tennis.
01:18:38 J'ai été un excellent joueur de tennis d'abord.
01:18:40 Ça vous a échappé, mais Henri le sait.
01:18:42 Et Henri, je l'embrasse très fort.
01:18:43 - Moi aussi je t'embrasse, Jacques.
01:18:44 D'ailleurs, aujourd'hui, c'est une question souvent que je pose.
01:18:47 Vous avez quel âge aujourd'hui, Henri ?
01:18:48 - 60.
01:18:49 - Ah, vous êtes de 64 ?
01:18:50 - 63.
01:18:51 - 63.
01:18:52 Aujourd'hui, vous êtes à quel niveau ?
01:18:53 Par exemple, 1-0, vous le baladez encore ?
01:18:55 - Non, 1-0...
01:18:58 Oui.
01:18:59 - Oui, donc tu vois...
01:19:00 - Ça vous allait ?
01:19:01 - C'est exceptionnel.
01:19:02 - Ça vous allait ?
01:19:03 - Je m'entraîne.
01:19:04 - Oui, mais ce qu'on ne perd pas, c'est la vision.
01:19:06 Parce que le son...
01:19:07 - 0, c'est un classement, je le dis, pour le tennis, c'est exceptionnel quand même.
01:19:10 - Après, c'est bien sûr physique.
01:19:11 - On se rentraîne, bien sûr.
01:19:12 - On doit dire au revoir ?
01:19:13 - Oui, au revoir !
01:19:14 - Mais on vous reviendra vous dire au revoir !
01:19:16 Pour sembler...
01:19:17 - Il est descendu vite.
01:19:18 - Pour sembler de plus en plus à Pierre Richard.
01:19:21 Mais restez avec nous.
01:19:24 - 280 mètres.
01:19:27 - 280 mètres.
01:19:28 On vient vous dire au revoir.
01:19:29 - Oui, donc vous êtes encore 0, ce qui est donc un classement exceptionnel.
01:19:32 - On s'entraîne, bien sûr.
01:19:33 - Ça vous met dans les...
01:19:34 Combien...
01:19:35 Il y a combien de joueurs qui sont 0 ?
01:19:37 - On est très loin.
01:19:38 - Non, mais en France...
01:19:39 - Je ne sais pas.
01:19:40 - On est très loin.
01:19:41 - On est très loin.
01:19:42 - 300 joueurs, 400 joueurs...
01:19:43 - Vous êtes dans les 500 premiers, si je me souviens encore en France.
01:19:45 - Pas dans les 500 premiers, non.
01:19:47 Mais disons que voilà, on a toujours le physique.
01:19:49 On va un peu moins vite, mais on se place toujours aussi bien.
01:19:52 - Et vous jouez toujours ?
01:19:53 - Oui, je m'amuse avec des potes.
01:19:54 - Mais c'était la dernière fois que vous avez joué au tennis, c'était quand ?
01:19:57 - La dernière fois, c'était il y a 15 jours.
01:19:58 - Ouais.
01:19:59 - Au club.
01:20:00 - Et vous vous entraînez ?
01:20:01 - Non, je ne m'entraîne pas.
01:20:02 Je marche, je truffe, je fais quelques exercices, je joue au golf.
01:20:05 Mais le tennis, bien sûr, c'est toujours ma passion, mais...
01:20:08 - Vous ne courez pas ?
01:20:09 - Pascal, non.
01:20:10 Non, trois hernies d'Iscalopéré, courir, non.
01:20:13 Du vélo, oui.
01:20:14 Ou alors, la marche, voilà.
01:20:16 - Et vous êtes en forme, vous avez 60 ans, vous n'avez pas un cheveu blanc ?
01:20:19 - Non, pas encore.
01:20:20 - Bon, notre ami Labrault, chaque samedi, il recevra demain Anna Chédid, l'essentiel de Labrault.
01:20:33 Vous pourrez le suivre sur la chaîne C8.
01:20:36 Et je vous propose, c'est une famille qui réussit particulièrement dans les arts, la famille Chédid.
01:20:42 C'est demain à 12h55, Anna Chédid, qui est la Benjamine de la famille Chédid, plus connue sous le pseudonyme Nahr.
01:20:50 Elle vient de sortir son quatrième album solo, Pau Neuve.
01:20:54 Écoutons-la.
01:20:55 - Je suis ici d'une famille où on a chacun notre personnalité, on a chacun notre existence,
01:20:59 on a chacun nos traversées, quelque part.
01:21:02 Donc moi j'ai l'impression, oui je suis issue de cette famille-là, je suis née dans la poésie,
01:21:06 je suis née dans la musique, je suis née dans l'art, dans la poésie, évidemment.
01:21:13 Mais j'ai éprouvé aussi mes questionnements, mon existence, je me suis vraiment posé des questions pour moi-même.
01:21:21 Et je suis partie là pour cet album, par exemple, six mois toute seule,
01:21:24 je suis partie dans les Cévennes, dans la Drôme et dans le désert au Maroc,
01:21:28 pour écrire et composer ces chansons en totale solitude.
01:21:32 J'ai réalisé le disque, j'ai produit l'album, j'ai monté mon label,
01:21:35 donc je suis très très indépendante, je suis très solitaire, je suis très liée à ma famille,
01:21:39 je les aime plus que tout, mais je fais vraiment mon chemin à ma manière aussi.
01:21:43 - Et Philippe était à la boule ces derniers jours,
01:21:48 il a tenu une conférence pour la sortie de son livre, de toutes ses œuvres américaines dans l'édition Quarto.
01:21:54 Il y avait beaucoup de gens qui étaient là, comme toujours, pour écouter Philippe Labraud.
01:21:57 C'est une émission qui a beaucoup de succès, bien sûr,
01:22:00 et elle est à 12h55 sur C8, je le rappelle, et c'est demain samedi.
01:22:05 Vous voulez dire un mot ?
01:22:06 - Oui, puisque vous êtes sur la séquence Culture,
01:22:08 moi j'invite vos téléspectateurs à aller voir le nouveau spectacle de plaidoiries
01:22:12 de Richard Berry au Théâtre de la Micheudière.
01:22:15 Quatre plaidoiries extraordinaires, et vraiment un très beau moment de justice et de...
01:22:23 - Il a repris ce spectacle, il a repris ce spectacle,
01:22:25 il a repris le nouvel plaidoirie depuis hier, et c'est in extinso votre plaidoirie.
01:22:30 - Alors, il se trouve que dans les plaidoiries, il y a, mais c'est pas une plaidoirie pro domo,
01:22:35 mais il y a ma plaidoirie du procès Barbie, et c'est vrai que je suis assez honoré de cela,
01:22:40 mais bon, c'est au-delà de cela, c'est vraiment un très beau spectacle.
01:22:45 - Il faut toujours des marqueurs dans une vie professionnelle, et c'est votre coupe Davis.
01:22:49 - Bah oui.
01:22:51 - Bah forcément.
01:22:52 - Bah oui.
01:22:53 - C'est un spectacle qui a de l'importance, c'est une plaidoirie qui aura marqué,
01:22:55 il y aura un avant et un après.
01:22:56 - C'est vrai que par rapport au sportif de haut niveau, c'est vrai qu'on a la possibilité de durer plus longtemps.
01:23:00 - Non mais c'est un peu, il y a des choses qui sont comparables.
01:23:02 - Mais c'est physiquement, bien sûr.
01:23:03 - Il y a des choses qui sont comparables, l'intensité, l'émotion, ça reste...
01:23:08 - Bien sûr, mais lorsque j'entendais Henri Lecomte tout à l'heure, et c'est vrai, cette césure,
01:23:12 c'est vrai qu'elle fout la trouille.
01:23:13 - Bah bien sûr.
01:23:14 - Elle fout la trouille, et c'est vrai que nous on a la chance de la repousser.
01:23:17 - Moi, je ne peux pas passer la limite d'âge, mais je suis toujours là.
01:23:20 - Brigitte Millot, sur le stress.
01:23:22 - Brigitte Millot, c'est bonjour Docteur Millot, ça sera demain à 10h30.
01:23:27 Écoutez ce qu'elle dit sur le stress, ça va peut-être vous intéresser.
01:23:30 - Ça c'est un petit peu le problème avec la respiration, c'est que bien souvent...
01:23:35 - C'est qu'on s'en soucie pas déjà.
01:23:36 - D'abord on s'en soucie pas, mais bien souvent quand on le sent, il y a déjà une pathologie installée.
01:23:42 Donc l'idée aujourd'hui c'est d'arriver à dépister avant qu'il y ait une pathologie installée,
01:23:48 avec des petits exercices tout simples que vous pouvez faire à la maison.
01:23:51 Vous montez une trentaine de marches, si...
01:23:54 - Quoi voir des escaliers ?
01:23:56 - Déjà on en trouve partout.
01:23:57 Une trentaine de marches, d'un pas assez rapide, si après les trente marches, vous êtes très essoufflés,
01:24:04 il y a peut-être un petit souci.
01:24:06 En revanche, si vous êtes en pleine forme, il n'y a pas de souci.
01:24:09 Vous pouvez aussi essayer un petit test tout bête, d'expirer lentement,
01:24:12 comme si vous vouliez souffler sur une bougie mais sans l'éteindre.
01:24:16 Tu vois, donc on expire le plus lentement possible.
01:24:20 - Combien de temps ?
01:24:21 - On essaye de tenir 20 secondes.
01:24:23 C'est long, hein ?
01:24:24 Et donc si on arrive à tenir les 20 secondes sans problème, c'est qu'on n'a pas de souci de respiration.
01:24:29 Si on n'arrive pas à tenir les 20 secondes, c'est qu'il y a un souci de respiration.
01:24:33 - Bon, c'était pas du tout sur le stress, vous l'aurez compris.
01:24:36 - Non mais c'est aussi important.
01:24:37 Monter des escaliers en courant, c'est très bon pour la santé.
01:24:40 - Bon, vous aviez un Vmax ?
01:24:43 - Oui, Vmax.
01:24:44 De toute façon, la respiration, le cœur, on le travaille quand on est jeune.
01:24:48 Au départ, bien sûr, ça bat très vite.
01:24:50 Mais après, on le sait très bien, le cœur est un muscle, donc on le travaille.
01:24:53 Ça s'appelle l'endurance.
01:24:54 Donc après, on a une capacité à pouvoir,
01:24:56 quand on voit les joueurs de tennis aujourd'hui, ou même les sportifs de très haut niveau,
01:24:59 les échanges qu'ils font, ils s'arrêtent en pleine forme.
01:25:02 C'est un truc incroyable.
01:25:05 - En tout cas, je pense que vous avez un lien particulier avec le public
01:25:08 parce que les gens vous aiment.
01:25:10 - Oui, je les aime aussi.
01:25:12 - Tous les sportifs n'ont pas cette image-là, forcément.
01:25:16 Henri Lecomte-Balneuve, c'est chez Marabout.
01:25:19 C'est toujours un plaisir de vous écouter
01:25:21 parce que forcément, vous avez marqué nos vies en procurant ces émotions.
01:25:28 Vraiment, ces émotions que vous procurez, elles sont magnifiques.
01:25:31 On est parfois un peu envieux de votre tennis.
01:25:34 Lorsqu'on va sur un cours.
01:25:36 Ensuite, et de votre talent, qui était inné.
01:25:39 - Qui était inné, mais le problème, c'est plus t'as de talent, plus il faut bosser.
01:25:43 Mais ça, les gens, ils le voient pas comme ça.
01:25:45 Il y en a un qui était le génie extraordinaire, Rodger Federer.
01:25:49 - Laurent Capra était à la réalisation.
01:25:51 Hugo Trindade était à la vision.
01:25:53 Merci à Anatole de Beaumont qui était au son.
01:25:56 Marine Lanson était avec nous.
01:25:57 Kylian Salé.
01:25:58 Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
01:26:00 Merci encore pour toute cette semaine avec des audiences le matin et le soir qui sont extrêmement importantes.
01:26:06 Jean-Marc Morandini dans une seconde.
01:26:08 À lundi.
01:26:09 Merci.
01:26:10 Merci à tous !