Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur la folie des bonnes résolutions pour 2024.
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00:00 Bon, il est 11h06, un plaisir de vous retrouver.
00:03 Je salue évidemment DJ Fab et je lui souhaite une bonne nuit.
00:07 Puisqu'on était dans les meilleurs morceaux d'Abbas, on continue.
00:10 Bon, merci et puis je salue parce qu'il n'était pas avec nous hier, c'est Olivier.
00:15 Non, il n'est pas venu hier.
00:16 Comment ça, il n'est pas là ?
00:17 Il n'y avait quoi hier ?
00:18 On a bossé hier.
00:19 On était là.
00:20 Mais on n'est pas venu.
00:21 Est-ce que vous voulez savoir la vérité ?
00:24 C'est que je me suis levé extrêmement tard, j'ai vu votre message, vous disiez "mais vous êtes où ?"
00:28 J'ai cru que j'avais dormi 24h et que j'avais loupé la rentrée.
00:31 Vous êtes réveillé ?
00:33 Je trouve que le jour le plus plombant de l'année, c'est quand tu te réveilles à 13h45 avec les marches de Radetzky au concert du Nouvel An.
00:40 Là, tu as envie de te rendormir immédiatement.
00:42 Je ne connais pas la musique, ça ne risque pas d'arriver.
00:44 La marche de Radetzky...
00:46 C'est la fin du concert du... Vous n'avez pas regardé le concert du Nouvel An ?
00:53 Non, non, non.
00:54 Tout le monde regarde le concert.
00:56 On l'a vu hier.
00:58 La marche de Radetzky de Johann Strauss' Fils.
01:00 Non, non, je n'ai pas regardé Monsieur Strauss' Fils.
01:02 Même le chef d'orchestre faisait applaudir en rythme le public.
01:05 C'est toujours ça, c'est le principe.
01:07 Il va nous faire un petit extrait de la marche de Radetzky.
01:09 Je suis jeune, pardon, j'ai d'autres choses.
01:11 Vous avez été gâté ?
01:12 Bien sûr, bien sûr.
01:14 Pourquoi on vous entend mal là ?
01:15 Parce que c'est du J-Fab, il faut y avoir un gage.
01:17 Bonne année à tous, les fêtes se sont bien passées ?
01:20 Pas de dispute avec votre belle-maman autour du chapeau ?
01:22 Que poursuivons-vous souhaiter pour 2024 ?
01:24 Des bonnes résolutions, par exemple le Dry January ?
01:26 Vous allez le faire ?
01:27 J'ai commencé, ça y est.
01:28 Bon, qui peut, là on parle aux auditeurs,
01:30 qui peut ne pas boire de vin pendant un mois ?
01:34 Alors qu'il en boit régulièrement.
01:35 Pas facile justement.
01:36 J'ai fait.
01:37 Donc on marque peut-être une première pause ?
01:39 Non, on voit tout simplement le générique pour commencer l'émission.
01:42 Eh ben, ça commence bien.
01:44 C'est un peu limite, là, de ce moment-là.
01:46 On avait oublié.
01:49 Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
01:54 Pascal Praud et vous, la première de 2024 et vous, au standard bien sûr,
01:57 vous réagissez aux zéros, 80, 20, 39, 21.
02:00 Lucien, voilà un prénom qui était jadis tombé un petit peu en désuétude
02:06 et qui est revenu à la mode.
02:08 Il y a beaucoup de jeunes qui s'appellent Lucien.
02:10 Bonjour Lucien, vous êtes un jeune ou un vieux Lucien ?
02:13 Bonjour, malheureusement un vieux.
02:15 Ah, vous êtes un Lucien de quelle année ?
02:17 50, demi-siècle.
02:20 C'est un canton, ça va.
02:22 Non, je suis de 50.
02:24 Ah oui, ce n'est pas la même chose, évidemment.
02:26 Donc 1950, ça vous fait 73.
02:30 73, je les ai eus il y a un mois, à la fin de l'année.
02:34 Mais ce qui me rassure, c'est que je vois des jeunes de 20 ans
02:38 qui sont des ensuqués.
02:40 Vous savez ce que c'est, des ensuqués ?
02:42 Oui, je sais.
02:43 Avant qu'ils aient fait...
02:45 Moi j'ai fait trois tours avant qu'ils n'en aient fait un.
02:47 Là vous nous appelez plutôt d'une région à accent, Lucien.
02:53 Oui, on n'a pas d'accent, nous on est...
02:56 Non, vous n'en avez pas, mais nous on sent que vous en avez un quand même.
03:00 Et vous habitez où, Lucien ?
03:02 À Gapes.
03:04 Ah, bon, ça s'est bien passé les fêtes ?
03:06 Oui, mais nous on est sages à notre âge.
03:09 Bon, c'est quand on était jeune, on se lâchait un peu, mais maintenant...
03:12 Mais c'est-à-dire que...
03:14 Qu'est-ce que vous avez fait le 31 ?
03:15 Avoir la gueule de bois le lendemain, ça vous coupe toute l'envie de boire.
03:18 Bon, qu'est-ce que vous avez fait le 31 ?
03:20 On a fait un réveillon en famille, jusqu'à une heure du matin.
03:24 Oui, c'est sympa.
03:26 On a mangé un morceau de sanglier qu'on avait tué la semaine avant.
03:29 Un morceau de sanglier, bon.
03:31 Et vous avez bu un petit peu de vin, j'imagine, avec modération ?
03:34 Oh, j'ai bu un apéro, deux veines de noix, fait maison.
03:39 Vous faites du vin maison ?
03:41 Une veine de noix.
03:43 C'est quoi le vin de moire ? Pardonnez-moi, je connais pas...
03:45 De noix ! De noix !
03:46 Le vin de noix !
03:48 De noix ! La noix, le fruit.
03:50 N-O-I-X, voilà. La noix. Le vin de noix, c'est ça.
03:53 Excusez-moi, j'ai eu des problèmes d'audition pendant les vacances.
03:56 Encore même !
03:58 Je vais t'appareiller bientôt.
04:00 Mais bon, j'avais pas le vin, alors...
04:02 C'est fait maison, pas avec la bolle.
04:04 Alors moi j'avais jamais bu du vin de noix !
04:06 Bah si, c'est super bon.
04:08 Pas celui que vous achetez dans le commerce,
04:10 où c'est tout sauf du vin de noix.
04:13 Là, c'est fait maison, avec l'alcool, l'agnole...
04:15 Mais comment vous faites votre vin de noix ?
04:17 C'est-à-dire que vous achetez des noix et vous faites votre vin ?
04:19 Vous prenez des noix, au mois de juin,
04:22 là vous cueillez des noix sur l'arbre,
04:24 avant que la coque soit dure,
04:26 vous les mettez à infuser.
04:28 Alors les proportions, il faut mettre du sucre, on met de l'eau de vie,
04:30 on laisse infuser ça pendant 40 ou 50 jours,
04:33 et après, on le tire,
04:36 et voilà, c'est le vin qui a le goût de la noix.
04:39 C'est super bon !
04:41 D'où son nom d'ailleurs, "vin de noix" !
04:43 Eh oui, "vin de noix", "vin d'orange", voilà.
04:45 Bah écoutez, moi j'ai que des yaourts dans mon réfrigérateur.
04:48 Bah vous allez sur internet, vous trouvez les recettes, et y'a pas de...
04:51 Bon, donc ça c'était le 31, vous avez eu des cadeaux, Lucien ?
04:54 Bah je les ai eus pour la Noël, des enfants, oui.
04:58 Moi j'aime bien cette expression "pour la Noël",
05:01 qui est plutôt du sud de la France, je pense, pour la Noël.
05:04 Et qu'est-ce que vous avez offert ? Vous avez des enfants, des petits-enfants ?
05:08 J'ai des enfants, j'ai...
05:11 Oh putain, je compte 3 et 2, 5 et 3, 8 petits-enfants !
05:15 Ah ! Ils sont sympas ?
05:18 Ah, les petits-enfants, oui, c'est toujours adorable ça.
05:21 Mais ils ont tiré du grand-père, hein !
05:24 Bon, et est-ce que, alors à 73 ans,
05:27 vous avez pris des résolutions pour cette année qui commence ?
05:30 Ah bah je vais déjà prendre la retraite, vous voyez, c'est déjà...
05:34 Je pense qu'il faut que j'y pense, c'est mieux au tas que jamais.
05:37 Parce que vous faites... Qu'est-ce que vous faites en activité ?
05:40 Vous êtes paysan, et vous êtes encore en activité à 73 ans ?
05:43 Oui, là je vais prendre mon camion, je vais livrer, vous voyez.
05:46 Et vous allez livrer quoi ?
05:49 De la paille, un gars qui a besoin de paille.
05:53 Mais alors, je vais vous dire, je n'ai pas idée
05:56 de ce qui est vendu une botte de paille.
05:59 Je serais incapable de dire si c'est vendu 5 euros, 10 euros,
06:02 20 euros, 50 euros.
06:05 - Ça dépend du bois de la botte, déjà.
06:08 - Du bois de la botte ? - Du poids !
06:11 - Ah oui, du poids de la botte. Bah oui, mais c'est pour ça.
06:14 Ça se vend combien ? - On vend ça plutôt à la...
06:17 Enfin bon, ça se vend, que ce soit le fourrage,
06:20 le fouet, la paille, ça se vend à la tonne.
06:23 Après, ça dépend de la qualité du produit. Vous avez de tout.
06:26 Du fouet, vous avez du fouet à 150 euros, et du fouet à 300 euros.
06:29 - Ça c'est la tonne. 300 euros la tonne.
06:32 - Le fouet, la paille, c'est beaucoup moins. La paille, c'est à peine la moitié.
06:35 - Oui, mais alors là, par exemple, vous n'avez pas une tonne de paille
06:38 dans votre camion ? - Bah non, j'ai 10 tonnes.
06:41 - Ah, vous avez 10 tonnes. Donc là, vous allez livrer
06:44 à quelqu'un 10 tonnes de paille. - Bah oui.
06:47 - Donc 10 tonnes de paille, c'est à peu près 1200 euros, si j'ai bien compris.
06:50 - Bah voilà, oui. - Donc là, il va vous payer
06:53 1200 euros les 10 tonnes de paille.
06:56 - Bah ça va l'eau chouer. Livrer, livrer, livrer.
06:59 - Livrer. Mais par exemple, vous savez le nombre de tonnes de paille
07:02 que vous produisez par an ?
07:05 - Je n'en sais. Si on en fait 100 tonnes,
07:08 ou 90, ou 130, ça dépend de l'année.
07:11 Ça dépend de si vous avez des céréales
07:14 qui, un printemps plus vieux, que les céréales ont bien poussées,
07:17 ça fait de la paille. Si vous avez des céréales courtes,
07:20 ça fait moins de paille. Si vous moissonnez
07:23 avec de la sécheresse, la paille
07:26 se brise, sinon la paille reste un peu plus compacte.
07:29 - Mais si vous faites
07:32 100 tonnes de paille par an
07:35 et que la tonne de paille est à 150 euros,
07:38 si j'ai bien compris, en fait vous faites
07:41 15 000 euros de chiffre d'affaires
07:44 en vendant la paille chaque année, nous sommes d'accord.
07:47 - C'est zéro, ça.
07:50 - Pourquoi vous dites que c'est zéro ?
07:53 - Parce que la paille, il faut déjà faire les bottes.
07:56 C'est une botte de paille.
07:59 Il y a le tracteur, le chauffeur, le gasoil.
08:02 - C'est que vous ne gagnez rien là-dessus sur les 15 000 euros.
08:05 - Non, on ne gagne rien du tout.
08:08 Le gars qui achète ça, c'est pour faire de la litière.
08:11 Il ne peut pas y mettre un prix exorbitant.
08:14 - Et quand vous avez moissonné, il faut bien l'enlever dedans le champ.
08:17 Mais vous savez, nous on fait un métier.
08:20 Je vais vous faire un exemple. Vous prenez la tente des moutons.
08:23 Les moutons, ils ne font pas brun, il faut les tendre.
08:26 Comme vous, vous faites couper des cheveux.
08:29 Aujourd'hui, la laine
08:32 ne paie pas le gars qui fait le travail.
08:35 - C'est ça qui est extraordinaire, mais c'est invraisemblable.
08:38 - Ça vous paraît pas possible.
08:41 - Un tendeur, c'est physique.
08:44 Un tendeur, c'est physique. Il ne vole pas sa journée.
08:47 Il prend 2 euros par brebis.
08:50 - Il en fait combien dans une journée ?
08:53 - Là, c'est comme tout. Vous avez des tendeurs qui en font 100,
08:56 des tendeurs qui en font 150.
08:59 - Lucien, je vais vous dire, c'est passionnant.
09:02 Vous parlez d'une chose, je suis persuadé que les auditeurs ne savent même pas.
09:05 2 euros, par exemple, pour tendre un mouton,
09:08 c'est physique.
09:11 - C'est un métier.
09:14 J'ai une technique.
09:17 - Restez avec nous,
09:20 vous dites des choses que les autres ne disent pas.
09:23 C'est quand même intéressant.
09:26 Et vous nous dites que vous allez en retraite.
09:29 Moi, ça m'intéresse toujours. La vie des uns et des autres
09:32 est intéressante et je suis sûr que les auditeurs prennent le même plaisir que moi.
09:35 - 11h16,
09:38 vous avez déjà tendu un mouton, monsieur Boubouk ?
09:41 - Pas encore, mais j'ai ramené un âne à Europe 1. C'est pas mal non plus, non ?
09:44 - Là, on m'en a parlé.
09:47 - Ça a cartonné. Je ne pensais pas que ça allait aussi bien marcher.
09:50 Vous m'entendez bien, là ? Vous m'entendez mieux, non ?
09:53 - Je vous entends mieux. On a changé de micro.
09:56 - Fab a commencé à faire quelques réglages.
09:59 - On va faire la notice de la console.
10:02 - Je suis dégueulasse.
10:05 - Pardon, excusez-moi.
10:08 - Je me suis levé à 4h30. Je suis mort.
10:11 - Pourquoi vous vous êtes levé à 4h30 ?
10:14 - J'arrive de savoir.
10:17 - Vous avez rêvé le type au dernier moment.
10:20 - C'est ça, exactement. Je pensais même que ça n'allait pas le faire.
10:23 - Je pense que moi, je ne suis pas comme vous.
10:26 Vu vos cheveux, je me dis que le coiffeur, vous le payez à peu près
10:29 2 euros pour la tonte de vos cheveux.
10:32 - Je vais me changer pendant la pub.
10:35 - Je me demande même si vous ne vous trompez pas, si ce n'est pas un type qui tond les moutons
10:38 de voiture qui vous a coupé les cheveux. - C'est Lucien qui fait ma coiffure.
10:41 (Rires)
10:44 - Monsieur Boubou est quand même la seule personne
10:48 qui se met à coiffer par un type qui tond les moutons.
10:51 - C'est un concept.
10:54 - Il est 11h17, vous êtes peut-être sur la route
10:57 en train de rentrer. - Prudence.
11:00 - C'est encore les vacances. - Il y a peut-être des gens qui nous écoutent
11:03 pour la première fois. D'ailleurs, qui ont passé le week-end et qui se disent
11:06 "Ouf, c'est terminé". Parce qu'il y a des gens qui n'aiment pas le 1er janvier
11:09 et le 31 décembre. "Ouf, c'est terminé".
11:12 Ils tombent sur notre émission et sachez-les,
11:15 on est là depuis le 28 août entre 11h et 13h sur Europe 1 !
11:18 - Ça y est ! - Sur Europe 1 !
11:21 - C'est quoi ? - Parce qu'on l'avait pas dit !
11:24 - On était sur Europe 1 !
11:27 - Donc, monsieur Liberti,
11:30 moi j'ai pas reçu les vœux de monsieur Liberti.
11:33 - Si, il est passé ce matin.
11:36 - J'ai pas reçu le texto de monsieur Liberti, j'étais un peu froissé.
11:39 - Bizarre, bizarre.
11:42 - Mon pire cousin, il vous avait dit "Bizarre".
11:45 - Ça va pas mieux vous. - Et donc, il y a des gens
11:48 qui sont sur la route, qui sont peut-être en train de revenir à Paris
11:51 ou dans d'autres villes, et ils nous écoutent. D'abord, on les salue.
11:54 Et ils sont les bienvenus, ils peuvent nous appeler sur la route
11:57 pour nous dire comment ça se passe, les embouteillages ou pas.
12:00 Et on revient dans une seconde. - Et pour réagir avec Pascal Praud
12:03 sur Europe 1, vous composez son numéro de téléphone.
12:06 - Appelez Pascal Praud au 01 80 20 39 20 T.
12:09 - C'est sucré.
12:12 - Love me tender,
12:15 love me true.
12:18 - Je ne vois pas le rapport entre love me tender...
12:21 - Love me tonder, c'est la chanson préférée des moutons.
12:24 Luis Prestet qui chantait ça.
12:27 - Love me tonder. Excusez-le, Lucien.
12:30 - Il revient de vacances.
12:33 - Il est encore sous l'emprise de l'alcool.
12:36 - Oui, c'est pas du vin de Noir.
12:39 Bon, quelles sont vos résolutions pour 2024, Lucien ?
12:44 - Eh bien, moi, si ça pouvait s'exaucer, mais bon, ça c'est un vœu.
12:49 C'est déjà qu'on soit pas malade.
12:52 Voilà. Avec la santé, on peut détourner des montagnes.
12:56 Avec la santé, on peut tout faire.
12:59 Avec la santé, on est les plus riches du monde.
13:02 Voilà. Ça suffit largement. - Vous trouvez que vous avez une belle santé ?
13:05 Là, vous avez 73 ans. Par exemple, vous avez traversé la vie
13:08 sans pépin de santé, comme on dit ? - Mais si !
13:11 J'ai perdu mon épouse.
13:14 On m'a opéré d'un rein. J'avais un cancer au rein.
13:17 On m'a opéré de la colonne vertébrale.
13:20 L'année passée, j'ai fait trois semaines d'hôpital.
13:23 À cette époque-là, j'étais en centre de rééducation.
13:26 Mais quand vous sortez, vous dites que vous allez dans ces hôpitaux
13:29 à Paul-Y-Calmet, à Marseille, que vous voyez des gamins
13:32 dans des fautons roulants, je me dis, mais putain,
13:35 qu'est-ce qu'ils ont fait, oh, bon Dieu, ces gens-là ?
13:38 Le gars qui n'est pas malade, il n'a pas le droit de se plaindre.
13:41 Voilà. Point à la ligne.
13:44 C'est une fortune, la santé.
13:47 - Mais vous voyez, Lucien, il y a des gens qui disent la même chose que vous,
13:50 mais on ne les croit pas. Et la différence, c'est que
13:53 vous, il y a l'authenticité, la sincérité
13:56 dans ce que vous dites. Il y a le cœur. Et c'est pour ça que
13:59 parfois, les mots ne veulent rien dire. Il y a aussi ce qu'on y met
14:02 dedans. Et on entend dans votre voix, dans votre accent
14:05 votre authenticité, votre sincérité,
14:08 elle nous touche. Vous connaissez M. Liberty, sans doute,
14:11 Lucien, qui est le directeur des antennes. Il est venu
14:14 nous voir parce qu'il nous a méprisés fortement
14:17 au moment des fêtes. Et là, il est venu en régie pour nous souhaiter
14:20 la bonne année parce qu'il était dans son bureau, parce que
14:23 c'est formidable. - Bonne année ! - Vous savez que c'est le métier
14:26 le plus extraordinaire, t'as juste à écouter la radio. T'écoutes ceux qui bossent.
14:29 C'est bien. - Et tu leur dis si ça va ou ça va pas. - Moi, j'ai...
14:32 dans une autre vie, j'aimerais bien être M. Liberty.
14:35 Ça, c'est vraiment sympa. - Il a la classe, le puissant.
14:38 - Il a la classe. - Tout au moins, avoir sa paye.
14:41 Tout au moins, avoir sa paye.
14:44 La santé et sa paye. - Est-ce que vous savez, puisque vous parliez de la retraite,
14:47 est-ce que vous avez calculé votre retraite, Lucien ? Est-ce que vous savez
14:50 quand vous allez prendre votre retraite ? D'abord, vous travaillez depuis combien de temps, Lucien ?
14:53 - Je suis né en 50.
14:56 Moi, à 16 ans, j'étais au boulot. - Donc depuis 66, vous travaillez ?
14:59 - Quand aujourd'hui, on vous dit
15:02 "c'était mieux avant", les jeunes, ce qu'on a fait,
15:05 je dis pas ce que j'ai fait, je dis ce qu'on a fait de notre génération.
15:08 J'ai pas la prétention d'en avoir fait plus que les autres.
15:11 Mais, en fait, ils font pas un mois
15:14 ce qu'on a fait, nous, dans notre jeunesse.
15:17 Les sacs de ciment, ils faisaient 50 kilos. On vous en mettait un sur chaque épaule.
15:20 - Non mais je suis d'accord avec vous, mais d'un autre côté,
15:23 on vous a opéré de la colonne vertébrale.
15:26 Il y a eu aussi des conséquences. C'est peut-être pas mal, aujourd'hui,
15:29 de faire un peu plus attention à ceux qui travaillent.
15:32 - C'est de la connerie, ça ! On a fait des mauviettes.
15:35 Aujourd'hui, le gars, il se casse un angle, il veut une invalidité.
15:38 Moi, je n'ai rien demandé à personne.
15:41 J'ai fait un an de rééducation, et puis...
15:44 - Oui, mais c'est pas la solution, forcément.
15:47 - Il faut arrêter les conneries. - Lucien, vous travaillez depuis l'âge de 16 ans,
15:50 nous sommes d'accord. - Ben oui.
15:53 - Vous êtes paysan, déjà ? - Ben oui.
15:56 - Et là, vos enfants vont le devenir ? - Bien sûr.
15:59 - Ah oui, donc ça c'est bien, ça perdure.
16:02 Il a quel âge, votre aîné, fille ou garçon ? - 50 ans.
16:05 - Et est-ce que les petits-enfants vont aussi perdurer ?
16:08 La traduction... - Non, parce que
16:11 une, elle veut faire expert comptable, l'autre, elle fait
16:14 manipulateur radio. - Oui, mais parce que
16:17 c'est trop dur. Parce que parfois, c'est trop dur, ce métier.
16:20 Et est-ce qu'on peut dire vos revenus
16:23 annuels ou mensuels, Lucien ? - Ouais.
16:26 Moi, j'essaie de prélever 1000 euros par mois.
16:29 Je peux vous dire que, bon, maintenant, on est un GAEC,
16:32 c'est-à-dire on est une société. Quand j'étais exploite agricole à titre
16:35 individuel, et j'avais du personnel aussi,
16:38 il m'arrivait des mois de ne pas prélever ma paye
16:41 pour pouvoir payer le personnel. Alors quand tu dis ça à quelqu'un,
16:44 il te dit "ben, tu dis des conneries", mais c'est pas des conneries.
16:47 J'en suis pas fier, mais j'ai pas arrêté de travailler
16:50 pour ça. - Vous avez calculé votre retraite ? - C'est notre patrimoine.
16:53 Les grands-parents nous ont transmis
16:56 un patrimoine, et on ne veut surtout pas le dilapider.
16:59 - Vous avez calculé votre retraite, Lucien ?
17:02 - Ils m'ont calculé autour de 780 euros,
17:05 et je leur ai dit "non, on ne fera pas ça,
17:08 parce que quand vous enlevez les 10% de CSG, d'ERDS,
17:11 je vais toucher 700 euros". - Donc vous travaillez depuis
17:14 1966. Vous avez 73 ans,
17:17 vous avez gagné ce que vous avez gagné dans votre vie,
17:20 et vous allez avoir 766 euros de retraite.
17:23 Mais vous avez des économies, vous avez des placements,
17:26 si j'ose dire, des choses qui vont permettre d'améliorer le quotidien ?
17:29 - Je vais vous dire, nous, le monde paysan,
17:32 c'est pas péjoratif, c'est une fierté.
17:35 Quand on a un franc de côté, on le remet dans la machine.
17:38 C'est-à-dire que dès qu'on a 4 sous,
17:41 on est investi. Alors on a du patrimoine,
17:44 on a du capital, mais bon,
17:47 ça fait partie de... on le transmet, on transmet le patrimoine,
17:50 et si nos aïeux nous voient,
17:53 je pense qu'ils seront fiers de nous, voilà.
17:56 C'est tout. Je veux dire, nous, on ne raisonne pas de ça.
17:59 - Lucien, c'était un bonheur de vous avoir. C'est bien que ce soit vous
18:02 qui soyez le premier auditeur, j'ai envie de dire, de l'année.
18:05 - Oh, pas cher, il n'y a pas que moi. - Mais non, justement,
18:08 votre élégance, votre délicatesse,
18:11 cette façon que vous avez de parler de vous...
18:14 - Je vais être vulgaire, vous voyez, pour faire le mot de la fin.
18:17 Moi, il y a des gens de ma génération,
18:20 parce que dans les familles où il y avait 2, 3, 4 enfants,
18:23 bon, il en restait un à la ferme, les 2, 3 autres partaient
18:26 en ville, être agents d'assurance,
18:29 voilà, ils avaient des bons métiers.
18:32 Et moi, j'en connais qui sont revenus,
18:35 qui reviennent pour les vacances, qui reviennent dans la famille.
18:38 Et mon grand-père m'a toujours dit,
18:41 "N'oublie pas que tu as chié sur un tas de fumier."
18:44 - C'est un aphorisme, effectivement.
18:47 - Ça ne peut pas être plus clair.
18:50 - Oui, ben ça, c'est un aphorisme qui peut nous...
18:53 - On allait faire nos besoins sur le tas de fumier.
18:56 Il n'y a pas de Milan, ça, dans les années 60.
18:59 - Non, mais j'ai bien compris, et cet aphorisme
19:02 va nous guider durant cette année 2024.
19:05 Je sais que M. Boubouc va l'écrire en l'aitre de...
19:08 - Ah oui, mais c'est philosophique.
19:11 - Bien sûr. On se quitte, vous avez une chanson,
19:14 vous avez un chanteur que vous aimez bien, Lucien, pour se dire au revoir ?
19:17 - Moi, j'aime tous les chanteurs, que ce soit Sardou,
19:20 que ce soit... - Ah, ben, si, alors,
19:23 on arrête là, Sardou, ça nous va, on va se quitter un petit Sardou
19:26 pour se dire au revoir. - Sardou, il y a une chanson que j'admire,
19:29 c'est Léricain. - Si Léricain n'était pas là, nous serions tous...
19:32 - Si Léricain n'était pas là... - Tout à fait.
19:35 - Nous serions tous en Germanie.
19:38 - Vous seriez tous en Germanie.
19:41 - C'est ce que c'est, la Germanie, M. Boubouc ? - Ah, quand même, non mais...
19:44 - Ah, mais s'il vous plaît ! - Bah, j'en sais rien. - Pas le 2 janvier, quoi.
19:47 - Non, mais c'est bon. Évidemment, je sais.
19:50 - C'est l'Autriche. - C'est la Suisse.
19:53 - Bienvenue de Géorgie.
19:56 - On passait... - On est devenus des copains.
19:59 - Les fusils ont changé de main.
20:02 - Vous savez que cette chanson a été interdite
20:05 par le général de Gaulle ?
20:08 C'est incroyable, parce que le général de Gaulle n'était pas très content de dire
20:11 si Léricain n'était pas là, nous serions tous en Germanie.
20:14 C'était quand même celui qui dirigeait la France libre.
20:17 Et ça avait été interdit sur les zones en 1966, quand c'est sorti.
20:20 La pause, nous revenons avec Léricain
20:23 quelques secondes à tout de suite.
20:26 - Vous écoutez "Europe 1".
20:29 - "Europe 1". - Pascal Proévou.
20:32 - Pascal Proévou, de 11h à 13h, et vous, au 01-80-29-21.
20:35 - C'est la reprise, vous le savez.
20:38 Et nous nous intéressons aux bonnes résolutions,
20:41 pourquoi pas du 1er janvier,
20:44 et puis également des cadeaux, peut-être, que vous avez reçus.
20:47 Je salue Florian Carasou-Mayan, qui est là.
20:50 - Bonjour Pascal. - Bonjour, vous étiez où depuis le début de l'émission ?
20:53 - J'étais à côté. - Malheureusement, nous avons perdu Louise,
20:56 si j'ose dire. - Malheureusement.
20:59 - L'instant Louise, elle est partie vendredi, donc l'instant Louise n'existera plus.
21:02 - Tout bonheur a une fin, c'est ce qu'il faut se dire.
21:05 - Ah bah écoutez, vous êtes optimiste, ça va lui faire plaisir.
21:08 On est avec Alain Huneau, qui est le maire de Châteaubriand-en-Loire-Atlantique,
21:11 parce que, bonjour M. le maire.
21:14 - Bonjour à vous. - Bonjour M. le maire, comme disait Pierre Bond,
21:17 sur cette même antenne il y a plus de 50 ans, un beau cadeau de Noël,
21:20 puisqu'un mystérieux donateur vous a offert 100 000 euros.
21:23 C'est pas rien, quand même, 100 000 euros à la mairie de Châteaubriand.
21:26 C'est un chèque qui a été envoyé par un donateur anonyme,
21:29 alors je pense que vous connaissez son nom,
21:32 puisque sur le chèque, le nom du donateur est émis,
21:35 et il souhaite que cette somme soit utilisée comment, M. le maire ?
21:40 - Eh bien, effectivement, nous avons eu cette heureuse surprise
21:44 d'un don de 100 000 euros fléché pour la police municipale de la ville de Châteaubriand.
21:50 Et la municipalité, bien évidemment, a accepté ce don,
21:55 et a fléché ces 100 000 euros sur des dépenses d'investissement
22:01 orientées vers la vidéoprotection.
22:05 Donc on a actuellement 63 caméras sur la ville.
22:09 On va pouvoir en acheter, en poser 9 autres en 2024,
22:14 et puis acheter du matériel roulant pour notre police municipale,
22:18 fort de 10 agents qui travaillent à la prévention aussi,
22:23 à la sécurité des Casabriantés.
22:26 J'insiste aussi sur la prévention,
22:29 puisque nous avons fléché ces 100 000 euros sur de l'investissement,
22:36 mais les dépenses de fonctionnement de la police municipale
22:39 prennent aussi beaucoup d'orientation.
22:43 Nous avons eu la chance d'être primé,
22:46 on a eu le label "Ville prudente, 4 coeurs" il y a 2 ans,
22:50 et notamment pour les actions de la police municipale,
22:55 pour les élèves en CE2, CM1, CM2, pour la testicule...
23:02 - J'ai compris, M. Huneau.
23:05 On revient sur ces 100 000 euros, parce que ça m'intéresse.
23:08 D'abord, Châteaubriant, c'est en Loire-Atlantique,
23:11 c'est à 40 km de Nantes, à peu près, un peu plus ?
23:14 - 60 et 50 de Rennes.
23:17 - C'est entre Rennes et Nantes.
23:19 Les habitants de Châteaubriant répondent aux très jolis noms
23:22 de les Castelbriantés.
23:24 J'ai dit qu'il y avait les Voltigeurs de Châteaubriant,
23:27 je ne sais pas s'ils existent toujours,
23:28 qui étaient une belle équipe de football...
23:30 - Ils sont en national 2 aujourd'hui,
23:32 et comptent aller en 8e de Coupe de Franc,
23:34 il y a 3 ans, contre Montpellier.
23:36 - Donc vous, la police municipale, il y a 12 000 habitants à Châteaubriant,
23:39 la police municipale, c'est combien de policiers municipaux ?
23:43 - 10.
23:44 - Le budget annuel de la police municipale de Châteaubriant, c'est combien ?
23:49 - C'est 641 000 euros.
23:51 - Donc quand on vous donne 100 000 euros,
23:54 c'est quasiment 15% du budget annuel ?
23:58 - Oui, c'est ça, tout à fait.
24:01 - Donc il y a 10 personnes qui sont là,
24:04 les infrastructures, le commissariat,
24:07 d'ailleurs on ne dit pas de commissariat,
24:08 peut-être pour la police municipale,
24:09 je ne sais pas comment c'est rendu.
24:11 - Nous avons construit un nouveau commissariat
24:13 il y a une dizaine d'années,
24:15 après avoir construit une nouvelle gendarmerie,
24:17 et on a des équipements modernes à Châteaubriant,
24:20 au profit de la police municipale.
24:22 - Et par exemple, le 31 décembre,
24:23 ça a été calme chez vous,
24:24 dans une ville de 12 000 habitants,
24:26 il n'y a pas eu de voitures brûlées,
24:27 il n'y a pas eu d'exaction,
24:28 il n'y a rien eu du tout ?
24:29 - Non, cette année c'était calme.
24:31 - C'est important de le dire,
24:33 c'est une sous-préfecture également, Châteaubriant.
24:36 - Exactement, c'est un pôle de centralité,
24:39 vous avez le troisième pôle santé
24:41 du département après Nantes-Nazaire,
24:43 et vous avez accessoirement 5 500 scolaires.
24:47 - Merci beaucoup, vraiment,
24:50 monsieur Alain Huneau,
24:53 c'est votre premier mandat je crois,
24:54 à la mairie de Châteaubriant 2020.
24:56 - Non, non, c'est pas le premier,
24:58 c'est le quatrième.
24:59 - Ah oui, alors, d'accord,
25:00 effectivement, c'est le quatrième.
25:02 Donc là, pardonnez-moi,
25:03 effectivement, et vous êtes républicain.
25:06 - Oui, exactement.
25:08 - Il en reste donc quelques-uns, et c'est vous.
25:10 - Il en reste encore quelques-uns dans l'Ouest.
25:12 - Exactement.
25:13 - C'est une banquerie rare.
25:14 - Oui, puisque Franck Louvrier
25:16 est le maire de La Baule
25:17 et il est républicain également.
25:19 Merci beaucoup.
25:20 - Il a succédé à notre LR,
25:22 c'était moins compliqué que pour moi,
25:23 il y a quelques années.
25:24 - Exactement.
25:25 - Bonne année à vous.
25:26 - Non, bonne année à vous, monsieur.
25:27 - Et puis que votre maire prenne de bonnes résolutions
25:29 en aidant les communes,
25:30 comme on l'a été en fin d'année 2023.
25:32 - Exactement.
25:33 Il est 11h36, on va parler du dry january.
25:36 Mais alors dry,
25:37 on pourrait trouver quand même un mot...
25:38 On reçoit régulièrement des gens
25:40 qui se battent pour imposer la langue française,
25:42 et nous-mêmes...
25:43 - Oui, mais ça vient d'Angleterre,
25:46 ça vient des...
25:47 - Oui, c'est le principe des expressions américaines.
25:50 - On va pas dire le janvier.
25:51 - Effectivement, elle saute anglo-saxonne.
25:53 - On va pas dire le janvier sec ?
25:55 - On pourrait dire le janvier sans alcool.
25:57 - Oui, effectivement.
25:58 - Ou sobre.
25:59 - Ah, si, on traduit comme ça, exactement.
26:02 - Qui m'a dit sobre, je crois que c'est monsieur...
26:04 - Monsieur le directeur !
26:05 - Merci patron !
26:06 - Merci patron !
26:07 - Merci patron !
26:08 - Merci patron !
26:09 - Ils passent tous, vous avez vu.
26:10 Ils savent qu'il faut venir nous dire bonjour,
26:13 parce qu'autrement, on n'a pas le temps !
26:15 - Depuis l'âne, on est surveillés.
26:17 - Dona, Vidal Ravel.
26:19 Et là, donc on lui souhaite bonne année également à monsieur Vidal.
26:22 D'abord, on le remercie de la confiance qu'il nous accorde.
26:25 Il nous a reconduit, malgré les bêtises qu'on dit de temps en temps.
26:28 Mais c'est vrai, dans toutes les entreprises,
26:31 le patron te permet d'avoir confiance.
26:34 Si le patron t'aime pas, c'est compliqué.
26:36 Mais c'est vrai pour un entraîneur de foot.
26:38 Si le joueur sait que son entraîneur l'aime pas beaucoup,
26:40 il va pas se libérer, il va pas prendre des risques.
26:43 Donc même si t'aimes pas ton employé,
26:45 faut faire semblant de l'aimer.
26:47 - Ah !
26:48 - Ben oui, c'est la meilleure.
26:49 - Vous faites pas semblant, vous, avec nous !
26:50 - J'ai jamais de la vie !
26:51 - Ah !
26:52 - Je pensais que c'était un message dissimulé !
26:54 - Vous avez dit à monsieur Vidal-Revel que vous étiez levé à 4h30 ce matin.
26:58 Et s'il y avait eu un problème du train, vous seriez où ?
27:01 - Ah ben oui, je ne serais pas là !
27:03 - Il n'y a pas de marge !
27:05 - Oui, désolé, désolé, je m'excuse auprès de monsieur le directeur !
27:07 - Oui, ben excusez-vous !
27:08 Le drag, Johan Henry, donc le janvier, sans alcool.
27:11 Est-ce qu'on a un auditeur ?
27:12 - On est avec Mathieu, là-dessus.
27:14 - Mathieu, est-ce que vous seriez capable...
27:17 Bonjour Mathieu !
27:18 - Bonjour Pascal !
27:19 - Et merci d'être avec nous ! Vous avez quel âge ?
27:21 - 44 ans. Je tiens une discothèque et un bar de nuit.
27:25 - Ah oui, donc effectivement, là pour vous c'est peut-être...
27:27 - J'en ai eu quelques fois pendant le Covid.
27:29 - Bon, là il y a deux solutions dans ces cas-là.
27:31 Parce que moi je connais des directeurs de boîtes de nuit ou des directeurs de bar.
27:34 Parfois certains ne touchent pas une goutte d'alcool.
27:37 - Et donc ?
27:38 - Voilà, une fois pour toutes, ils ont compris qu'il ne fallait pas...
27:42 Et puis autrement, il y en a qui sont tombés dedans, si j'ose dire.
27:45 Ils sont sur place !
27:47 - C'est la première règle du métier.
27:49 Si on devient le premier client de l'établissement, ça devient compliqué.
27:51 Très rapidement.
27:52 - Donc vous, par exemple, vous ne prenez rien du tout ? Vous ne buvez pas ?
27:56 - Oh, ça m'arrive de temps en temps.
27:57 Mais il faut un verre ou deux, peut-être, mais pas plus.
28:00 Parce que sinon, après, on a quand même...
28:02 Ben c'est un métier.
28:03 Et c'est ce que dit souvent le vendeur de suppositoires.
28:06 Il ne teste pas les suppos de la journée.
28:08 - Oui, alors si on pouvait...
28:09 - Pas la comparaison quand même !
28:11 - On a déjà eu tout à l'heure notre ami Lucien qui nous a donné un aphorisme
28:14 qui allait, j'allais dire, dans le même sens.
28:17 Et si on pouvait éviter ces aphorismes dans cette partie du corps
28:21 jusqu'à la fin de l'émission, pourquoi pas ?
28:23 Bon, Mathieu, c'est un drame pour vous, un janvier sans alcool,
28:27 puisque vous êtes directeur de bar.
28:29 Si les gens prennent du vitel, ça va coûter moins cher ?
28:31 Quoi, du vitel ou du déviant ?
28:34 - C'est notre modèle économique, malheureusement.
28:37 On vend de l'alcool.
28:38 Mais alors je vais plutôt comparer...
28:39 Alors la boîte de nuit, je mets un peu à part.
28:41 Mais pour le bar de nuit, on remarque quand même une tendance
28:44 sur la nouvelle génération où il y a quand même des journées
28:48 ou des soirées surtout, où on a beaucoup de plateaux
28:50 qui partent en salles avec que du soft.
28:53 Et on a les soirées quand même jeudi étudiants
28:55 où effectivement on retrouve quand même de l'alcool.
28:58 Est-ce que ça va être respecté ? J'ai des grands doutes quand même.
29:01 - Ce qui est vrai, c'est qu'il y a beaucoup,
29:04 et moi j'ai vu ça parce que j'étais effectivement avec des jeunes
29:07 durant cette période de fête,
29:09 ils prennent des cocktails sans alcool.
29:12 - Ah oui, oui, oui.
29:13 On a un exemple, alors pour ne pas le citer, c'est le mojito.
29:16 On a beaucoup de Virgin Mojito par exemple qui partent.
29:18 Il y a aussi maintenant les bières sans alcool.
29:20 Alors je ne vais pas citer les marques, mais deux très connues
29:23 qui sont d'ailleurs adeptes pour les jeunes,
29:25 où on en vend énormément, des quantités assez importantes
29:28 de bières sans alcool.
29:29 - Est-ce que vous avez le sentiment, vous en tant que directeur de bar,
29:32 directeur de boîte de nuit, que pendant cette période de janvier,
29:37 le janvier sans alcool, le dry january, est efficace ?
29:41 En tout cas, est-ce qu'il y a beaucoup de clients qui le pratiquent ?
29:43 Est-ce que vous ressentez ça dans votre chiffre d'affaires, si j'ose dire ?
29:46 - J'aurais tendance à vous dire que non.
29:49 Alors est-ce que la com, alors là effectivement on en parle,
29:52 mais est-ce que la com est bien faite ?
29:53 J'ai un doute parce que j'ai peu de gens qui m'en parlent
29:56 de ce mois sans alcool.
29:59 Mais je précise quand même, on a une jeunesse maintenant
30:02 qui est quand même, par rapport à notre époque,
30:04 qui est quand même plus sensibilisée aux choses.
30:05 On le voit avec l'alcool au volant, ou là je peux le citer à la boîte,
30:08 et même les gendarmes et la police font le même constat.
30:11 On a quand même de moins en moins de gens qui sont contrôlés en sortie
30:14 avec l'alcool au volant par rapport à notre époque
30:17 où on tentait le diable très souvent.
30:20 - Oui, ça dépend, pareil, ça dépend qui.
30:23 Alors je fais juste une petite parenthèse pour vous dire que Nadal,
30:26 Raphaël Nadal, signe à Brisbane un retour gagnant expéditif
30:30 face à Thiem, excellent joueur Thiem, ou Thiem,
30:33 7-5-6-1, donc bravo à lui,
30:37 parce qu'on a envie de le revoir.
30:40 Bien évidemment.
30:43 Bon, bah écoutez Mathieu, c'est bien,
30:46 est-ce que dans notre petite équipe, vous vous sentez capable, Jadine ?
30:49 - Moi j'y ai commencé, j'ai déjà fait, j'ai vu des bienfaits aussi.
30:52 - Mais c'est quoi votre consommation par semaine ?
30:55 Vous buvez plus de 5 verres d'alcool par semaine ?
30:57 - Bah on va dire que le week-end j'ai mes petits apéritifs, oui,
31:00 avec modération, mais...
31:03 - Le vendredi et le samedi, un petit apéro.
31:06 - Dis-moi Robert, tu mets la petite soeur ?
31:09 - Non, non, on va dire toutes les semaines.
31:12 - C'est le vin, le souci, c'est le vin.
31:15 Moi, les apéritifs, j'en bois pas, mais c'est vrai que le vin rouge...
31:18 - Oui, le vin, c'est ça, le vin blanc.
31:21 - Me priver de vin rouge,
31:24 vin blanc j'en bois peu, mais de vin rouge complètement pendant un mois,
31:27 je vais pas faire le malin, ça me serait pas facile.
31:30 - Vous pouvez faire un jour sur deux.
31:33 - Oui, un soir sur deux. - Oui, bah je bois pas tous les jours quand même déjà.
31:36 - Ah, je croyais, pardon. - C'est surtout le week-end.
31:39 - Oui, c'est le week-end, voilà. - Mais c'est vrai qu'un verre de vin,
31:42 un verre de vin ou deux verres de vin par jour,
31:45 c'est une consommation qui doit être un peu la mienne en moyenne,
31:48 c'est en même temps un plaisir,
31:51 donc se retirer ce plaisir, bon,
31:54 faudrait le tenter. - On peut alterner.
31:57 - Bon, bah merci beaucoup Mathieu, et puis nous on va essayer
32:00 d'avoir d'autres auditeurs peut-être sur ce sujet, parce que c'est un sujet passionnant.
32:03 Monsieur Olivier Guenet qui est entré dans ce studio.
32:06 - Oui, pour faire un petit point Facebook,
32:09 si vous me le permettez. Bon, allez, on a Agnès
32:12 qui nous écrit... - Vous avez une chemise blanche pour Noël.
32:15 - C'est ça, oui. - Mais oui, ça se voit.
32:18 - Elle est bien, non ? - Elle est bien, elle est bien. - Elle est toute belle, quitte à repasser.
32:21 - Il a une chemise blanche.
32:24 Il a une chemise blanche.
32:27 - Elle a une belle étiquette dans le dos. - Il a une chemise blanche.
32:30 - On est en primaire, j'adore. - Bah évidemment, mais on est restés en fond.
32:33 - J'ai oublié d'enlever l'étiquette, DJ ? - Non, c'est une blague.
32:36 - Mais c'est normal qu'elle soit si transparente que ça.
32:39 - Elle est moins transparente qu'une coque de douille blanc.
32:42 - Elle fait de nuit Z, tes gars.
32:45 (rires)
32:48 - Je pense. Non mais elle est belle.
32:51 - Elle est sympa. - Qui est-ce qui vous a offert ça ? - Mémé.
32:54 - Vous avez mis de votre côté, elle. - Elle est bien pour 81 ans.
32:57 - Oui, elle est mieux que vous pour 25.
33:00 - Bon, allez, c'est parti.
33:03 - Non, elle vous va bien, cette chemise. - C'est super, je vais essayer de faire la gêne.
33:06 - Là, elle est propre, c'est la première fois que vous la portez. - Oui, exactement.
33:09 - C'est moi qui l'ai repassée avant de partir. - Je me suis dit, la première fois que je la mettrais,
33:12 c'est en studio. - Eh bien, écoutez, bravo. Et qu'est-ce que vous avez eu encore comme cadeau ?
33:15 - Une autre chemise. Deux chemises. - De quelle couleur ?
33:18 - Bleu marine. - Ah, ça sera demain.
33:21 - Bah oui, je me suis dit couleur d'Europe. J'ai pris les deux, voilà.
33:24 - Parce que c'est vous qui avez choisi votre chemise, la couleur.
33:27 - Oui, je donnais des petites indications, pour éviter les grosses erreurs.
33:30 - Qu'est-ce que vous avez offert, vous, à votre famille ?
33:33 - Des petites chaussures, un petit parfum.
33:36 - Ah, vous vous faites des chaussures ? - Un petit polo, oui.
33:39 - C'est quoi, des petites chaussures ? - Je vais pas les citer, mais c'est ma maman qui en voulait.
33:42 Alors je lui ai dit "bah, je te chie des petites chaussures".
33:45 - Qu'est-ce que vous gagnez, maintenant ? - Non, non, alors attendez, on a partagé.
33:48 C'est pas moi qui ai tout payé, on a divisé, etc.
33:51 - Divisé quoi ? - Les prix, les cadeaux.
33:54 - Ah, vous avez payé le talon, vous, simplement.
33:57 - Non, non, attendez. Vous n'avez pas vidé mon porte-monnaie ?
34:00 Bah non, ça va. - Pourquoi pas ?
34:03 - Non, non, radin toujours. - Radin un jour, radin toujours.
34:06 - Bon, dites-nous ce qu'on dit sur les réseaux. - Agnès, bonne année 2024
34:09 à toute l'équipe de La Station, et bravo pour la diffusion
34:12 des Contes de Noël. On a Christiane également,
34:15 bonne année à vous tous sur Europe 1, et à Hélène Zellany,
34:18 merci à elle, mais on la retrouvera tous les soirs, et on termine avec
34:21 Lily Castagnette, meilleur vœu de français exilé en Espagne
34:24 pour cause de dégoût de cette France, qui était la nôtre.
34:27 C'est pas le message le plus positif, oui.
34:30 - Donc vous avez eu deux chemises, et autre chose, peut-être ?
34:34 - Ah non, deux chemises, c'est pas mal, non ?
34:37 C'est un super cadeau, moi j'ai jamais eu deux chemises de ma vie.
34:40 11h45, j'avais qu'une chaussure, moi, j'avais même pas la paire,
34:44 quand on m'offrait quelque chose. - Et une mandarine.
34:47 - Et une mandarine à Noël. 11h45, la pause, nous revenons.
34:50 - Et avant la pause, je vous rappelle que depuis quelques semaines,
34:53 Europe 1 vous propose de redécouvrir les récits extraordinaires
34:56 de Pierre Belmar. Ce podcast inédit est réalisé à partir
34:59 des archives sonores d'Europe 1, et connaît un très grand succès
35:02 avec plus d'un million d'écoutes. 15 épisodes sont disponibles,
35:06 alors retrouvez le pionnet des grands conteurs de récits radiophoniques
35:09 dès maintenant sur toutes les plateformes d'écoute sur europe1.fr
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