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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin.
00:00:03 Quand un macronien rencontre des macroniens, qu'est-ce qu'ils se racontent ?
00:00:08 Des histoires de macroniens.
00:00:09 C'était vraiment bien hier soir chez nos amis de France 5.
00:00:13 Offensif, combatif, exhaustif.
00:00:15 J'ai trouvé que le président était excellent.
00:00:17 En même temps, c'était le but.
00:00:19 C'est aujourd'hui l'anniversaire d'Emmanuel Macron, 46 ans.
00:00:22 Il ne manquait que les bougies à l'Elysée.
00:00:24 La dernière fois, elles avaient fait scandale.
00:00:26 On a parlé de Mbappé, de Gainsbourg, plein de sujets intéressants.
00:00:30 Petite discussion entre amis, comme nous l'avions annoncé.
00:00:33 Ponctuée par le charme, l'humour, le talent de Bernard Chameroy,
00:00:37 qui est beaucoup plus drôle comme porte-parole du gouvernement qu'Olivier Véran.
00:00:40 On attendait le président sur l'immigration.
00:00:43 Et ce sont ses paroles sur Gérard Depardieu qui sont les plus commentées ce matin.
00:00:47 Emmanuel Macron, là où on ne l'attendait pas, courageux,
00:00:51 et là je ne blague plus, est essentiel quand il affirme qu'on ne condamne pas
00:00:55 quelqu'un au regard d'une émission de télévision et sur la base d'un reportage.
00:00:59 La ministre de la Culture, Mme Rima Abdoul Malak, aura apprécié.
00:01:02 Elle qui avait lynché Gérard Depardieu après complément d'enquête.
00:01:06 Ainsi est notre président, disruptif, étonnant, insaisissable, inclassable.
00:01:13 Pas tant que ça d'ailleurs puisqu'il n'est jamais venu sur ces news.
00:01:15 Mais nous gardons l'espoir.
00:01:17 C'est à vous.
00:01:18 C'était hier soir, c'est à nous.
00:01:20 C'est maintenant, il est 9h.
00:01:22 Somaïa, l'habitude.
00:01:24 C'est un très bon texte.
00:01:28 C'est un texte de fermeté, de justice.
00:01:30 C'est un texte pour protéger les Français, je le soutiens à 100%.
00:01:35 Ce sont les mots de Bruno Le Maire au micro de Sonia Mabrouk ce matin.
00:01:38 Le ministre de l'Economie a défendu bec et ongle le projet de loi immigration.
00:01:43 Les droits de retrait exercés par les professeurs en forte hausse en 2022,
00:01:47 Covid-19, manque de personnel ou encore violence.
00:01:50 Autant de raisons qui expliquent cette augmentation.
00:01:52 Une augmentation de l'ordre de 15% dans le premier degré,
00:01:56 de 66% dans le secondaire,
00:01:58 selon une étude du ministère de l'Éducation nationale.
00:02:01 Et puis, Javier Milei annonce une dérégulation massive de l'économie.
00:02:05 Les nouvelles mesures annoncées viennent compléter
00:02:08 celles prises il y a à peine une semaine par le président ultralibéral argentin.
00:02:12 Il a signé un décret destiné à modifier ou abroger plus de 300 normes,
00:02:16 dont celles sur les loyers, les privatisations ou encore le droit du travail.
00:02:20 - Philippe Bilger, Philippe Guibert, Vincent Herouet, Gauthier Lebret,
00:02:23 j'ai dit Bernard Chameuroy qu'il me pardonne.
00:02:25 J'avais d'ailleurs écrit Bertrand Chameuroy.
00:02:28 Et en fait, Bertrand Chameuroy, c'est tout ce que j'aime,
00:02:30 parce qu'il se fiche de nous tous les soirs, mais il ne ricane pas.
00:02:34 C'est bienveillant, c'est drôle, c'est talentueux, c'est réussi.
00:02:39 Donc, c'est formidable parce que justement,
00:02:41 on a le droit de se moquer des uns des autres, mais il ne ricane pas comme d'autres.
00:02:46 - On voit pas ce que vous visez.
00:02:48 - Mais non, mais moi, j'aime beaucoup.
00:02:49 - Bon, c'est vrai que c'était sympa hier.
00:02:51 Le président est très fort, très, très fort, le président.
00:02:53 Je vous le dis. Et c'est d'ailleurs peut-être ça, le vrai sujet.
00:02:57 - Il a élimé un parfait contrefeu, Georges Gérard Depardieu.
00:03:00 - Mais il est vraiment, exactement, il est imparable.
00:03:04 - Il a donné l'impression qu'il défendait sa loi immigration,
00:03:08 alors qu'il ne l'assume pas du tout.
00:03:08 - Il est imparable.
00:03:11 - Oui, je ne peux pas vous dire autre chose.
00:03:12 D'ailleurs, c'est comme les sportifs de haut niveau.
00:03:14 Au début, il y a un moment, les autres, ils n'existent plus.
00:03:17 Il y a un petit round d'observation.
00:03:19 Il y a encore deux ou trois questions.
00:03:20 Puis, les autres, c'est fini.
00:03:24 Imparable, mais c'est sa force.
00:03:26 Mais c'est aussi un danger parce que c'est que le verbe.
00:03:29 Et c'est ce qu'on souligne ici.
00:03:30 - Et puis, il est imparable.
00:03:32 - Il a été excellent.
00:03:34 - Parce que dans l'instant, personne ne le contredit.
00:03:37 - Alors ça, c'est effectivement, c'est ce que c'est pas.
00:03:40 - Mais c'est pour ça.
00:03:41 - Vous, à la limite, vous pourriez être imparable.
00:03:45 - Mais c'est pour ça.
00:03:45 - Les autres ne sont pas là pour vous le promettre.
00:03:48 - C'est pour ça que je pense qu'il devrait un jour venir ici avec Philippe Bidjerre,
00:03:53 Gilles-William Golnadel, Eugénie Bastier et Charlotte Dordellas.
00:03:59 Voilà, c'est ça que je voudrais.
00:04:01 Mais qu'est ce que vous voulez que je vous dise ?
00:04:03 - Et quelqu'un de gauche, vraiment ?
00:04:06 - Oui, mais...
00:04:07 - Il sera là.
00:04:07 - Oui, mais Philippe est d'une gauche que j'approuve.
00:04:10 - Oui, oui, oui, mais Philippe est plus de gauche.
00:04:12 - Bon, Céline Pina est avec nous parce qu'on va vraiment agir sur ce qu'elle a dit sur Depardieu.
00:04:17 J'ai trouvé formidable ce qu'elle a dit sur Depardieu, formidable.
00:04:19 Personne n'ose dire ce qu'il a dit, parce que tous ces gens ont peur.
00:04:24 Ils ont peur de l'espace médiatique, les artistes, les intellectuels.
00:04:29 Ils sont sous la table, tous.
00:04:30 Et lui, président de la République, il a dit, il est allé au front.
00:04:35 Bah écoutez, bravo.
00:04:36 - En même temps, Brascal, il peut tout se permettre.
00:04:39 Si un président économisait sa parole, ne formulait la vérité que de manière tactique,
00:04:48 ce serait dramatique.
00:04:49 Si un homme en France qui a le devoir de dire la vérité, c'est bien le président.
00:04:54 - Enfin, il y a des choses sur lesquelles, quand il parle de décivilisation,
00:04:56 il ne dit pas qui est responsable de la décivilisation.
00:04:58 Il est plus prudent.
00:04:59 - Oui, oui.
00:05:00 - Mais on est d'accord.
00:05:01 - Et le désaveu pour Rémy Abdelmalak.
00:05:03 Le désaveu pour Rémy Abdelmalak.
00:05:04 - Alors, voyons ce qu'il a dit sur Gérard Depardieu.
00:05:06 Moi, j'ai trouvé ça...
00:05:07 Je trouve cette phrase, la chasse à l'homme, ce n'est pas mon truc.
00:05:11 Moi, franchement, j'adhère.
00:05:12 Je signe.
00:05:12 - D'accord.
00:05:13 - Je signe parce que j'espère que nous ne faisons jamais ça.
00:05:17 J'espère que jamais sur ce plateau, nous n'avons fait une chasse à l'homme organisée.
00:05:21 - Vous êtes jamais l'objet d'une chasse à l'homme, bien sûr.
00:05:24 - Mais si, mais ce n'est pas grave.
00:05:26 Écoutons Emmanuel Macron hier soir à l'Élysée.
00:05:33 - La question, c'est est-ce que je vais commencer à retirer la Légion d'honneur à des artistes ou des responsables
00:05:40 quand ils disent des choses qui me choquent ?
00:05:42 La réponse est non.
00:05:43 Et je vous le dis tout de suite parce que ce n'est pas un ordre moral et je n'ai pas envie que ce le soit.
00:05:47 - Donc vous...
00:05:48 - Mais non, mais il continuera.
00:05:49 Il y a des gens transgressifs.
00:05:49 - Rémy, la culture, c'est avancé.
00:05:51 - Oui, je le confirme.
00:05:52 Un peu trop.
00:05:53 Vous ne me verrez jamais sans les chasses à l'homme.
00:05:55 Je déteste ça.
00:05:56 - Il s'agit de ça.
00:05:57 - Mais quand tout le monde tombe sur la même personne en disant,
00:06:00 pique-pendre sur la base d'un reportage sans qu'il ait même la possibilité de se défendre...
00:06:04 - Pas seulement reporter.
00:06:05 - Non, mais qui est le moins contradictoire.
00:06:08 Bon, donc ça, avec moi, c'est non.
00:06:10 - Bon, il refuse l'idée de médiocrité.
00:06:12 On peut dire plein de choses d'Emmanuel Macron.
00:06:15 Il n'agit pas, il est dans le...
00:06:16 En même temps, il est...
00:06:18 Mais il refuse cette idée de médiocrité en général.
00:06:22 Je trouve qu'il a...
00:06:23 Là-dessus, je ne peux que lui donner raison.
00:06:25 Et ce qu'il dit là est fort, très fort dans le climat d'aujourd'hui.
00:06:29 Très fort, croyez-moi.
00:06:30 Et ça influencera beaucoup de gens.
00:06:32 Parce que les gens, ils sont aux abris.
00:06:33 Ils sont aux abris.
00:06:34 Même dans le milieu, ils sont aux abris.
00:06:36 Il a dit une chose qui est importante de rappeler.
00:06:38 Effectivement, on ne condamne pas quelqu'un sur une émission de télévision.
00:06:42 - Mais Vincent...
00:06:43 - Des fois, la présomption d'innocence, c'est quand même la moindre des choses, mais...
00:06:47 - Tout le monde ne le fait pas.
00:06:49 L'ima Abdoulmalak ne l'avait pas fait.
00:06:51 Elle l'enlevait. Vous êtes marrant.
00:06:52 - Non, mais attendez.
00:06:54 J'écoute votre avoir.
00:06:55 On n'a pas regardé la même émission.
00:06:57 Moi, j'ai vu le président pendant une heure face à la meute,
00:07:02 d'une certaine manière qu'il n'aime pas les chasses à l'homme.
00:07:04 Alors, après avoir été ainsi devant ce tribunal de la petite inquisition médiatique,
00:07:10 bien pensante, lui demandant des comptes sur cette loi qu'il a fait voter.
00:07:15 Et vraiment, c'est là où on se dit d'ailleurs que c'est un politicien de droite.
00:07:20 Parce qu'il adore être aimé par les gens de gauche.
00:07:23 Et il était donc devant le littoral de notre ami Patrick Cohen et confrères.
00:07:29 Oui, vraiment, il s'est bien défendu.
00:07:33 Mais il les a retournés.
00:07:35 Après, il est très aimable.
00:07:36 Après, c'était tellement...
00:07:38 - Mais c'est ce que je veux dire.
00:07:38 - On s'ennuyait à mourir.
00:07:40 Et tout d'un coup, il y a eu quand même un son chaud de virilité.
00:07:44 De par Dieu, formidable.
00:07:45 - Mais ils sont obsédés.
00:07:46 Ce qui les réunit tous, ce qui réunit M. Cohen et les autres,
00:07:51 c'est leur obsession du Rassemblement national.
00:07:53 Ils sont obsédés par Vichy, par les années 30,
00:07:57 leur logiciel à 75 ans.
00:07:59 - En décalage total avec l'opinion.
00:08:03 70% soutiennent ce texte, 19% seulement le jugent trop dur.
00:08:08 19% seulement le jugent trop dur.
00:08:10 - Mais c'est là qu'ils sont déconnectés.
00:08:12 80% des journalistes contre 80% des Français.
00:08:14 Ça vous va ?
00:08:16 80% des journalistes contre 80% des Français.
00:08:18 Personne ne pense qu'il y a une menace.
00:08:20 - Ils étaient là pour donner des dignités.
00:08:21 - Avec le Rassemblement national en France,
00:08:22 sauf Patrick Cohen et ses amis.
00:08:24 - Ils étaient là pour donner des gages à la gauche.
00:08:25 Et si vous regardez dans le détail, il n'assume pas ce texte.
00:08:28 - Ce qui est intéressant, Pascal,
00:08:29 d'entendre le président, par exemple,
00:08:31 justifier la loi à laquelle j'adhère totalement en ce qui me concerne,
00:08:36 en disant que le sentiment populaire est majoritaire en sa faveur.
00:08:43 Et il y a d'autres domaines où le sentiment populaire majoritaire
00:08:47 ne le gouverne pas.
00:08:49 - Philippe Guibert est d'accord pour dire qu'il n'y a pas grand chose dans cette loi.
00:08:54 - L'excès d'honneur ou l'excès d'indignité.
00:08:57 - On en parle plus tard ou pas ?
00:08:59 Céline Pina est avec nous.
00:09:00 - Il peut y avoir des discussions sur telle ou telle disposition,
00:09:02 mais il n'y a pas de quoi s'énerver, se mettre dans tous ces estats
00:09:05 et faire une crise politique.
00:09:06 - Il y a des députés par contre-gauche qui ne veulent pas la respecter, je vous rappelle.
00:09:09 - Et juste avant qu'on donne la parole à Céline Pina,
00:09:12 Patrick Cohen et d'autres aident beaucoup le Rassemblement national
00:09:16 à marquer un point qu'il ne méritait pas de gagner.
00:09:18 - Mais évidemment.
00:09:18 - C'est ce que je pense.
00:09:19 - Mais vous avez parfaitement raison, ça fait juste 40 ans que ça dure en fait.
00:09:22 Ils n'ont rien compris.
00:09:23 - Lorsque le président dit "c'est une défaite du Rassemblement national",
00:09:27 il aime les paradoxes, mais tout de même il ne faut pas exagérer.
00:09:31 - Et là il fait de la politique.
00:09:32 - Céline Pina.
00:09:33 - C'est un hold-up du Rassemblement national.
00:09:35 - Exactement.
00:09:36 - C'est un hold-up du Rassemblement national.
00:09:37 - Mais c'est un hold-up, vous n'avez pas raison.
00:09:40 - Mais Marine Le Pen fait aussi de la politique.
00:09:43 En fait, ce qu'a dit, on pourra le repasser, Eric Dupond-Moretti hier,
00:09:49 il l'a parfaitement dit à l'Assemblée nationale.
00:09:51 - Je ne suis pas d'accord avec ça, effectivement il y a un coup politique,
00:09:55 un hold-up parce qu'elle n'a pas négocié, c'est les LR qui ont négocié,
00:09:58 mais sur la préférence nationale, excusez-moi, la priorité nationale,
00:10:01 c'est une victoire idéologique du Rassemblement national.
00:10:03 Comment voulez-vous après que les députés de la majorité
00:10:05 aillent critiquer Marine Le Pen sur cette notion-là,
00:10:07 vu ce qu'ils ont voté sur les prestations sociales ?
00:10:10 - C'est pas de la préférence nationale, c'est de la priorité nationale.
00:10:12 - C'est de la priorité nationale, vous appelez ça comme vous voulez,
00:10:14 un étranger en situation régulière n'a pas les mêmes droits que le Français.
00:10:17 - A Montpellier aujourd'hui, j'ai appris que les transports étaient gratuits
00:10:21 pour les montpellierins.
00:10:22 - Oui, mais je...
00:10:23 - C'est de la préférence quoi, c'est de la préférence locale ?
00:10:25 - Je ne sais pas ce que tu m'as dit.
00:10:26 - Quand tu habites Béziers, tu payes... c'est quoi ?
00:10:30 - Vous pouvez parler du cinéma.
00:10:31 - Et l'exception culturelle ?
00:10:33 - A Montpellier, c'est la même chose que pour tous les habitants.
00:10:36 Là, ce n'est pas la même chose.
00:10:37 - Il n'y a aucune prestation qui est supprimée pour des étrangers.
00:10:39 Il y a un durcissement des conditions.
00:10:42 - Et ça passe de 18 mois à 24 mois, la belle affaire.
00:10:44 Enfin bref, tout ça est grotesque.
00:10:45 - Vous n'avez pas été surpris quand même ?
00:10:46 - Excusez-moi, c'est peut-être pour ça que le Conseil Constituel va sortir une bida.
00:10:48 - La fierté avec laquelle le Président a assumé cette loi,
00:10:51 qu'il a tout fait pour faire adopter,
00:10:54 il a poussé de tous les côtés, vous avez vu à quel point il l'a...
00:10:57 Vraiment, il l'épousait, il l'abrandissait face à ce petit tribunal médiatique.
00:11:01 - Ironie.
00:11:02 - Au contraire, il était exactement dans la posture inverse.
00:11:05 Il avait dit, il a lâché...
00:11:06 Oui, c'est un compromis.
00:11:08 On va se faire le Conseil Constitutionnel.
00:11:09 - On va l'écouter tout à l'heure sur...
00:11:11 - Il cherchait à faire du adhérent.
00:11:13 - C'est un tel désaveu de son propre travail.
00:11:16 - Céline Pinard, ça fait quatre fois que je souhaite vous parler,
00:11:19 mais manifestement, c'est...
00:11:21 J'ai que des bons hommes avec moi autour,
00:11:23 donc ils ne veulent pas faire parler...
00:11:25 Bon, dites-moi ce que vous avez pensé de l'intervention d'Emmanuel Macron
00:11:28 hier soir sur Gérard Depardieu.
00:11:30 - Alors, je vais peut-être vous surprendre,
00:11:32 mais moi, je suis tout à fait en accord avec ce qu'a dit notre président de la République.
00:11:37 D'abord, parce que je ne supporte plus ces indignations narcissiques.
00:11:41 En fait, c'est une posture qui permet de se draper dans la vertu.
00:11:45 Donc, on jette une tête à la foule,
00:11:47 et en jetant la tête, on montre que soi-même, on fait partie des purs.
00:11:51 Et en plus, il y a quelque chose qui me gêne énormément là-dedans.
00:11:55 C'est ce côté "femme, on vous croit",
00:11:58 alors qu'en fait, la vérité, ce n'est pas une profession de foi.
00:12:01 La vérité, ça se cherche, on l'atteint par le contradictoire.
00:12:04 Et là, vous avez une forme de haine qui se déclenche.
00:12:08 Alors oui, ce que dit Gérard Depardieu peut choquer, c'est excessif,
00:12:14 mais ça ne tombe pas forcément sous le coup de la loi.
00:12:18 Quant aux accusations de viol, il faut qu'il y ait un procès pour qu'on puisse se positionner.
00:12:22 En attendant, interdire ses films à la télévision,
00:12:25 lui retirer sa Légion d'honneur, je trouve que c'est ridicule.
00:12:30 Et finalement, on a l'impression que cette pauvre ministre de la Culture
00:12:34 qui n'arrive pas à exister, qui n'arrive pas à faire de propositions qui marquent les gens,
00:12:38 elle essaie d'exister en jetant une tête à la foule.
00:12:42 Et je trouve ça choquant, en fait.
00:12:44 C'est elle que je trouve choquante.
00:12:46 Mais vous avez raison, la seule chose qu'elle sait dire, c'est attaquer ses news.
00:12:50 Et quand elle parle, généralement, c'est pour diffuser des messages négatifs.
00:12:55 Vous avez parfaitement raison, c'est tout à fait saisissant ce que vous dites.
00:12:59 D'ailleurs, elle a voulu démissionner, Mme Rima Abdul-Malak ?
00:13:02 Là, elle aura une nouvelle raison de démissionner, vu le camouflet que lui a infligé devant tout le monde.
00:13:07 Mais ces gens-là ne démissionnent jamais.
00:13:09 Vous avez parfaitement raison, lui au moins...
00:13:12 C'est un imbroglio total avec Elisabeth Borne, qui a dit qu'elle ne va pas démissionner.
00:13:16 Alors qu'hier, je disais que personne ne démissionne jamais, alors j'avais quasiment...
00:13:20 Parce qu'on s'appuyait sur les propos de la Première Ministre.
00:13:22 Mais les autres, messieurs Lescure, tout ça, la voiture à cocardes, c'est beaucoup plus important.
00:13:26 Mme Rima Abdul-Malak, mais bien sûr...
00:13:29 Là, elle prend un camouflet, je dirais pour dire "je m'en vais", mais non, carpette !
00:13:35 Sur la réforme de l'immigration, elle faisait effectivement...
00:13:38 On est dans le ministère, on est au chaud.
00:13:41 Vous avez une concession très élevée de la politique.
00:13:44 Les gens sont ce qu'ils font.
00:13:47 Ils ne sont pas tous comme ça.
00:13:49 Les gens sont ce qu'ils font.
00:13:53 Attaquer quelqu'un à terre, ça dénote un état d'esprit.
00:14:01 Et vraiment, ici, mais depuis qu'on est enfant, on est comme ça à certains.
00:14:07 Ça se voit dans les cours d'école, ça déjà.
00:14:10 Il y en a qui attaquent les gens à terre, et puis il y en a d'autres qui viennent les défendre.
00:14:13 Et Mme Rima Abdul-Malak, on ne lui demandait rien.
00:14:16 Elle a attaqué un homme à terre.
00:14:19 Mais bien sûr. Là, on est d'accord.
00:14:22 Sur la démission de Rima Abdul-Malak, il y a un communiqué sur ses réseaux sociaux
00:14:26 pour dire "ce n'est pas vrai, je n'ai jamais pensé démissionner",
00:14:28 sauf qu'il y a un ministre frondeur qui lui aussi pensait démissionner
00:14:32 et qui ne l'a pas fait finalement, qui a confié au service politique de CNews
00:14:34 qu'elle a bien pensé à démissionner et qu'elle l'a bien évoqué.
00:14:37 Donc, là, elle est désavouée par Emmanuel Macron.
00:14:40 Quand même, il dit "Emmanuel Macron, Gérard Depardieu, rend fier à la France".
00:14:43 C'est une réponse directe à Rima Abdul-Malak qui disait
00:14:46 "Gérard Depardieu fait honte à la France, au-delà du camouflet sur la Légion d'honneur".
00:14:50 Et là, je arrive, c'est intéressant ce qu'a dit Emmanuel Macron,
00:14:52 parce qu'il arrive sur le terrain de la morale.
00:14:54 Et moi, je répète sans arrêt que j'en ai marre que ces gens nous fassent la morale.
00:14:57 Et c'est rare un président qui désavoue comme ça.
00:14:59 Et il l'a dit, il l'a dit, je ne suis pas là pour donner des leçons de morale.
00:15:01 Il est là pour faire de la politique. C'est très important.
00:15:03 Parce que la leçon, après l'Assemblée nationale,
00:15:06 on a vu Jérôme Gued disant "vous avez honte", etc.
00:15:08 Boris Vallaud.
00:15:10 C'est délirant.
00:15:12 Mon Dieu, mon Dieu, ces gens qui sont déconnectés,
00:15:16 puis qui donnent la morale, la posture, c'est insupportable.
00:15:19 Il leur reste pour se croire.
00:15:21 Il leur reste, voilà.
00:15:23 Des sortes de physiques comme ça, de fausses indignités.
00:15:26 Ils ont un logiciel des années 90.
00:15:28 Oui, il n'y a pas que ça.
00:15:30 Et puis en plus, tout est faux.
00:15:32 Tout est faux, parce que vraiment tout est faux.
00:15:34 Vous vouliez dire quelque chose, madame Pina ?
00:15:36 Je voulais dire que c'est d'autant plus insupportable
00:15:38 que le 7 octobre, on a vu comment le viol,
00:15:42 comment on pouvait massacrer des femmes,
00:15:45 en faire une arme de guerre.
00:15:47 Et là, de façon très curieuse, les féministes se sont tues.
00:15:51 Les pros de l'indignation ne se sont pas exprimés,
00:15:55 parce que les victimes étaient juives
00:15:58 et que les assassins étaient des islamistes.
00:16:01 Et ça gênait tout le monde.
00:16:03 De la même manière que le soutien des féministes aux femmes iraniennes
00:16:06 est franchement extrêmement léger.
00:16:09 Donc cette indignation, j'allais dire à deux vitesses,
00:16:12 où on s'acharne sur un homme à terre
00:16:14 parce qu'il n'y a aucun coup à prendre
00:16:16 et qu'il n'y a que de la revalorisation narcissique
00:16:18 et une vertu à exhiber,
00:16:20 moi franchement, je trouve ça,
00:16:23 même pire que choquant,
00:16:26 ces gens sont en train de commettre
00:16:28 ceux dont ils accusent les autres.
00:16:30 Ils passent leur temps à faire des procès en impureté,
00:16:32 pas parce qu'ils sont réellement indignés,
00:16:34 mais pour se faire passer pour de haute conscience morale.
00:16:37 Et je crois que ça ne passe plus et que ça devient insupportable.
00:16:40 - Il faut saluer également Fanny Ardant qui a dit
00:16:42 "Je soutiens Gérard Depardieu, si vous trahissez votre ami,
00:16:44 vous êtes une balance. Ce qui se passe, c'est une mise à mort.
00:16:47 Je n'ai pas peur qu'on me radie pour ça."
00:16:49 Bravo Fanny Ardant.
00:16:51 Et pour le reste, la justice poursuivra ses enquêtes.
00:16:55 Une deuxième plainte pour agression sexuelle visant Gérard Depardieu
00:16:58 a été déposée par la comédienne Hélène Darras.
00:17:01 Hélène Darras a porté plainte le 10 septembre contre l'acteur
00:17:04 qu'elle accuse d'agression sexuelle en 2007
00:17:07 lors d'un tournage du film "Disco".
00:17:10 Gérard Depardieu a également été mis en examen le 16 décembre 2020
00:17:13 pour viol et agression sexuelle
00:17:16 après une autre plainte de la comédienne Charlotte Arnoux
00:17:19 qui a dénoncé fin 2018 de viol au domicile parisien de l'acteur.
00:17:22 Ça, ce sont les faits.
00:17:24 Et la présomption d'innocence, c'est précisément...
00:17:27 - Et Fabien Rojoigny, réalisateur de "Disco"
00:17:30 qui a dit qu'il ne tournerait plus avec Gérard Depardieu.
00:17:33 - C'est son droit. - C'est son droit.
00:17:36 - Merci beaucoup Céline Pinard.
00:17:39 Peut-être un mot de Julie Depardieu qui était intervenue sur notre plateau
00:17:42 et qui avait elle-même parlé de chasse à l'homme.
00:17:45 - Franchement, c'est une chasse à l'homme inédite
00:17:48 d'un type qu'on a adoré il y a encore 5 minutes
00:17:51 et que pour l'instant, il est radicalement exclu de cette société
00:17:56 parce qu'il a la liberté de parler comme il l'entend.
00:18:01 Et comme je le disais dans la tribune,
00:18:05 c'est quelqu'un qui a une grande liberté de parole.
00:18:08 Moi, en tant qu'enfant, évidemment que des fois, j'ai honte.
00:18:11 Mais est-ce qu'une parole veut dire plus ?
00:18:15 - Quasiment dans le pays qu'Emmanuel Macron
00:18:18 qui pouvait dire ça aujourd'hui.
00:18:21 Et vraiment, je le répète, beaucoup de courage à lui
00:18:24 parce que toutes les autres voix auraient été attaquées.
00:18:27 Et je pense que ça va un peu changer les choses
00:18:30 parce que c'est le président de la République qui a parlé.
00:18:33 - Donc on peut le dire, parce qu'ils n'ont pas le ras du président.
00:18:36 - Mais c'est très important.
00:18:38 Et vraiment, aller se mouiller, si j'ose dire, sur un dossier comme ça,
00:18:42 ça nous permet d'avoir une forme d'estime
00:18:46 pour le président de la République et pourquoi pas même plus
00:18:49 parce qu'il n'est pas obligé de le faire.
00:18:52 Il n'a pas un intérêt à le faire.
00:18:55 Pardonnez-moi, il n'a pas un intérêt à le faire.
00:18:58 - On parle moins de l'immigration et moins du camouflet dans la majorité.
00:19:02 - On n'a pas vu la même émission.
00:19:05 - On va parler d'immigration, justement, dans une seconde.
00:19:08 - On n'a pas vu la même émission.
00:19:11 - C'est pour ça que les gens discutent.
00:19:14 - Il a une sorte de virilité qui lui permet de ramasser la mise
00:19:17 et de parler d'autre chose. C'est assez habile.
00:19:20 - Évidemment, l'image d'un courage.
00:19:23 Il prend les gens qu'il a en face de lui, tout d'un coup, il les mordit un peu.
00:19:26 - Un mot sur la préférence nationale.
00:19:29 Les concours de la fonction publique ne sont ouverts qu'à ceux qui sont français.
00:19:34 - Qu'au national. - Ce qui s'appelle la préférence nationale.
00:19:37 - Ce qui est le cas dans tous les pays.
00:19:40 - Il y a bien dit aux vieux.
00:19:43 - C'est vrai qu'il y a des barres, parce que Jean-Marie Le Pen
00:19:46 a dit qu'il travaillait avec des étrangers et qu'il cotisait.
00:19:49 Donc là, il y a une vraie rupture d'illégalité.
00:19:52 - Je fais juste cette petite parenthèse.
00:19:55 Écoutez Nadine Morano. Moi, j'aimais les gens qui ont du courage.
00:19:58 C'est bien. Un peu de panache.
00:20:01 - Bien sûr.
00:20:04 - Parce qu'il y a plein de gens intelligents.
00:20:07 Il y en a des tonnes, mais les gens courageux, il y en a un peu moins.
00:20:10 Écoutons Nadine Morano.
00:20:13 - Je suis très heureuse de pouvoir parler de la lutte contre l'illettrisme.
00:20:16 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:19 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:22 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:25 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:28 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:31 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:34 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:37 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:40 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:43 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:46 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:49 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:52 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:55 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:20:58 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:01 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:04 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:07 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:10 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:13 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:16 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:19 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:22 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:25 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:28 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:31 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:34 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:37 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:40 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:43 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:46 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:49 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:52 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:55 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:21:58 C'est un discours que j'ai fait à l'époque.
00:22:01 - C'est ce qu'a sous-entendu le président de la République hier soir.
00:22:04 - Exactement.
00:22:07 Je salue Alexandre Arcadi qui nous dit "C'est la grandeur de la France
00:22:10 que Emmanuel Macron prenne une telle position.
00:22:13 Tout le monde a peur et c'est honteux.
00:22:16 Il faut que la ministre de la Culture se calme."
00:22:19 Il a raison.
00:22:22 - Vous avez dit qu'on n'avait pas vu la même émission hier.
00:22:25 - Vous avez raison.
00:22:28 - C'est très français d'admirer la bravoure, le panache, le courage,
00:22:31 le fait de faire front.
00:22:34 Le simple réflexe de faire front est en soi à saluer.
00:22:37 Il n'y a pas de courage triste.
00:22:40 Il le fait bien.
00:22:43 Mais en même temps, écoutez M. Hollande incriminé de par Dieu.
00:22:46 Écoutez le président actuel défendre l'acteur.
00:22:49 Mais de cette manière, ça nous concerne tous.
00:22:52 Mais en même temps, c'est dérisoire.
00:22:55 Il y a quelques petits problèmes.
00:22:58 Le courage politique, ce n'est pas simplement de défendre
00:23:01 quelqu'un qui est ainsi collé au pilori par les médias
00:23:04 qu'on convie dans la salle des fêtes de l'Elysée.
00:23:07 - Il fait deux heures d'émission, il a interrogé là-dessus
00:23:10 et moi je fais le choix d'en parler.
00:23:13 Je suis aussi responsable.
00:23:16 J'aurais pu commencer par l'immigration.
00:23:19 - Ça s'appelle allumer un contre-feu.
00:23:22 - L'immigration.
00:23:25 Maintenant, parlons de l'immigration.
00:23:28 C'est intéressant ce qu'il a dit sur l'immigration.
00:23:31 Après, c'est toujours pareil avec Emmanuel Macron.
00:23:34 C'est Gérard Majex.
00:23:37 Tu sors de l'émission, il te met les bonnes doutes.
00:23:40 - Il dit "j'assume", mais en fait il n'assume pas.
00:23:43 - C'est le principe.
00:23:46 - Il n'espère qu'une chose.
00:23:49 - Emmanuel Macron saisit le Conseil constitutionnel.
00:23:52 Il n'y a qu'un souhait du président de la République
00:23:55 et c'est que le Conseil constitutionnel casse les points
00:23:58 d'îlés avec les Républicains.
00:24:01 - C'est pourquoi je rêve qu'il vienne un jour
00:24:04 avec des contradicteurs qui seront différents.
00:24:07 Depuis 7 ans, il ne le fait pas.
00:24:10 - Vous avez vu la caution pour les étudiants d'îler avec LR.
00:24:13 Visiblement, c'est plutôt constitutionnel.
00:24:16 Vous savez à combien ils vont fixer la caution pour les étudiants ?
00:24:19 Entre 10 et 20 euros.
00:24:22 - C'est vraiment ce foot de la figure des gens.
00:24:25 Ecoutez ce qu'il a dit sur l'immigration.
00:24:28 C'était vraiment intéressant.
00:24:31 Quand il dit "vous, vous vivez dans des beaux quartiers",
00:24:34 vous ne savez pas ce que c'est.
00:24:37 - Il reconnaît que sa loi n'aime pas tout.
00:24:40 - Je revendique que cette loi est due en même temps.
00:24:43 Lutter contre l'immigration clandestine,
00:24:46 je n'ai du mal à penser que ce ne serait que de droite.
00:24:49 Quand je vois l'électorat populaire, il est pour ça.
00:24:52 Quand vous vivez dans des quartiers populaires
00:24:55 où vous avez des difficultés de sécurité,
00:24:58 parfois une immigration qui n'est pas bien contrôlée
00:25:01 dont vous vivez les conséquences, vous êtes pour cette loi.
00:25:04 Quand vous vivez dans les beaux quartiers
00:25:07 où vous n'avez pas les conséquences de l'immigration clandestine
00:25:10 et vous avez un autre problème d'insécurité,
00:25:13 vous n'avez pas de sujet, vous pouvez dire "ce n'est pas bien".
00:25:16 Il y a un problème d'immigration dans le pays.
00:25:19 Il y a trop d'immigration clandestine
00:25:22 et ça crée des déséquilibres, des sujets, des pressions.
00:25:25 Je ne crois pas pour autant qu'on soit dépassé par l'immigration.
00:25:28 - Il n'y a pas de submersion migratoire.
00:25:31 - Je n'ai jamais utilisé ces termes.
00:25:34 Mais on a des vrais problèmes d'immigration.
00:25:37 - Pourquoi applique-t-il cet excellent raisonnement
00:25:40 qui consiste à fonder sa défense du texte
00:25:43 sur un sentiment majoritaire éclatant
00:25:46 et qu'il ne l'applique pas dans d'autres domaines
00:25:49 où manifestement ce que souhaite le peuple n'est pas sa direction ?
00:25:54 C'est là où il y a une incohérence chez lui.
00:25:58 Il choisit évidemment dans le vivier intellectuel
00:26:02 ce qui sert sa cause.
00:26:05 Il est comme nous tous.
00:26:08 Mais simplement pour un président, une telle contradiction me gêne.
00:26:11 - Il va à l'encontre de les retraites ?
00:26:14 - Les retraites, par exemple.
00:26:17 Il n'en appelle pas au sentiment populaire majoritaire.
00:26:20 Il le récuse.
00:26:23 Alors que là, pour mieux plaider sa cause,
00:26:26 et il le fait très bien parce qu'il est très doué
00:26:29 lorsqu'il est acculé au mur médiatique,
00:26:32 il n'en appelle au sentiment majoritaire.
00:26:35 - Une chose juste, il leur dit à eux,
00:26:38 c'est que vous êtes des bobos
00:26:41 qui habitez dans les beaux quartiers.
00:26:44 On peut d'ailleurs tous se mettre dans cette catégorie.
00:26:47 Mais Thibaud de Montbrial avait dit sur ce plateau
00:26:50 que tous ces gens qui sont sur les plateaux de télévision,
00:26:53 tant qu'ils ne seront pas en bas de chez eux,
00:26:56 qu'ils ne seront pas agressés personnellement,
00:26:59 qu'ils ne feront pas ce que les autres vivent,
00:27:02 ça n'existera pas.
00:27:05 - Une des premières questions qui m'a beaucoup frappé,
00:27:08 c'est si vous n'avez pas eu le sentiment
00:27:11 d'avoir trahi vos électeurs qui ont voté pour vous au second tour
00:27:14 pour faire barrage à Marine Le Pen et à l'extrême droite
00:27:17 quand on sait qu'il y a 70 % des Français favorables à ce texte de loi.
00:27:20 Pourquoi voulez-vous détricoter un projet de loi
00:27:23 adopté par le Sénat et l'Assemblée nationale
00:27:26 - La folie médiatique, artistique, intellectuelle
00:27:29 sur le Rassemblement national est absolument sidérante.
00:27:32 Je ne peux pas vous dire autre chose, sidérante.
00:27:35 Et elle montre la pauvreté parfois de ces milieux,
00:27:38 l'absence de courage de ces milieux,
00:27:41 la bêtise de ces milieux, tout ce que vous voulez
00:27:44 parce que justement tout ça est contre-productif.
00:27:47 - Il faudrait que je re-regarde l'émission parce que franchement,
00:27:50 moi ce que j'ai entendu dans la bouche du président,
00:27:53 c'est un argumentaire qui se résume,
00:27:56 comme ça en tout cas je l'ai ressenti,
00:27:59 si on ne fait pas cette loi,
00:28:02 on fait le jeu du Rassemblement national.
00:28:05 L'essentiel de son argumentaire,
00:28:08 c'était d'expliquer à la gauche vobo
00:28:11 dont il avait quelques représentants face à lui
00:28:14 qu'il fallait cette loi pour mieux combattre
00:28:17 le Rassemblement national.
00:28:20 C'est ça la nécessité, c'est ça le pourquoi.
00:28:23 - La pause. - Il faut pas laisser ce sujet, on parle après.
00:28:26 - Il y a quand même un raisonnement tellement effroiant.
00:28:29 - Philippe Gibert vous répondra après la pause.
00:28:32 - Après la pause puisqu'il est déjà 9h27.
00:28:35 A tout de suite.
00:28:38 Sommeil à l'amitié, il nous rappelle les titres.
00:28:41 - On est dans une république bananière,
00:28:44 il y aurait des petits rois clés locaux
00:28:47 qui décideraient de ne plus appliquer les lois de la République.
00:28:50 C'est de la sédition, ces personnes se mettent hors des lois de la République,
00:28:53 c'est de la com', c'est ridicule et contraire à tout principe légal.
00:28:56 Ce sont les mots ce matin d'Éric Ciotti
00:28:59 en réaction aux 32 départements
00:29:02 qui refusent de restreindre le versement de l'allocation autonomie.
00:29:05 L'US-Ville-Juif-Alard est après l'agression d'un éducateur.
00:29:08 Le club situé dans le Val-de-Marne
00:29:11 a décidé de suspendre ses prochains entraînements
00:29:14 mais aussi ses matchs.
00:29:17 Tous les mois, dans le club, on a droit à une insulte
00:29:20 ou encore à une agression à reconnue la victime qui a depuis porté plainte.
00:29:23 Dès le 8 janvier, les entraînements se tiendront à 8 clôt,
00:29:26 fait savoir le club.
00:29:29 Et puis alors que les efforts se poursuivent pour obtenir une trêve
00:29:32 dans l'enclave palestinienne, Israël a ordonné de nouvelles évacuations
00:29:35 dans la plus grande ville du sud de Gaza,
00:29:38 où le bilan atteint désormais les 20 000 morts selon le Hamas.
00:29:41 La légitimation d'une semaine entre le 24 novembre et le 1er décembre
00:29:44 avait permis la libération de 105 otages
00:29:47 et de 240 Palestiniens détenus par l'État hébru.
00:29:50 - Ce qui s'est passé à Ville-Juif,
00:29:53 là je vois il y a toute une tendance maintenant
00:29:56 dans la presse française, parmi aussi les intellectuels,
00:29:59 à nier le fait d'hiver.
00:30:02 Moi, je n'ai jamais vu des entraînements interdits à 8 clôt.
00:30:05 À 8 clôt, jamais j'avais vu ça
00:30:08 dans les années 70 ou 80, pas interdit à 8 clôt,
00:30:11 mais prononcé à 8 clôt.
00:30:14 Et vous avez toute une petite littérature dans la presse de gauche, d'ultra-gauche
00:30:17 qui dit "arrêtez de montrer ces faits d'hiver,
00:30:20 ces faits d'hiver ne veulent rien dire", etc.
00:30:23 Donc c'est aussi amusant de voir comment les contre-feux se mettent en place.
00:30:26 Mais vous vouliez répondre à Vincent Herouette.
00:30:29 - Oui, parce qu'il me semble qu'Emmanuel Macron,
00:30:32 qui n'avait jamais vraiment donné sa vision de l'immigration,
00:30:35 il a dit "on est passé de 7% à 10% d'étrangers
00:30:38 en quelques années, en moins de 10 ans,
00:30:41 et que face à ça, on a besoin de mesures réglementant et régulant ça".
00:30:44 Et donc on a fait une loi utile.
00:30:47 Et il a ajouté, c'est la première fois qu'il l'acte,
00:30:50 à ma connaissance, depuis 2022,
00:30:53 "en réalité, je suis minoritaire à l'Assemblée parce que je n'ai pas la majorité absolue.
00:30:56 Et donc je suis obligé de faire un compromis".
00:30:59 - Il prépare l'avenir, là. Il prépare janvier.
00:31:02 - Et il prépare janvier un Premier ministre qui sera de droite.
00:31:05 - C'est possible.
00:31:08 - Et donc je trouve... - Ça se fait en un an et demi.
00:31:11 - Quoi ? - Juste pour conclure.
00:31:14 - Tu auras un Premier ministre à l'ère de droite, on dit ça depuis un an et demi.
00:31:17 - Non mais après, de couleur, un ancien, ça peut être...
00:31:20 - Sébastien Lecornu, ça va changer grand-chose, ça ne va pas changer grand-chose.
00:31:23 - Qu'est-ce que vous êtes... - Pour Sébastien Lecornu, ça va changer.
00:31:26 - Il y a des négatifs. - Pour Sébastien Lecornu, ça changera beaucoup.
00:31:29 - En général, ce qu'il a dit "garçon de bain", c'est une vieille expression.
00:31:32 - Il ne fait pas des manigans, ce garçon de bain.
00:31:35 - Alors "plaisanterie de garçon de bain", "perlin, pinpin",
00:31:38 c'est très étonnant, les références.
00:31:41 - J'ai vu un des "pique-pendre". - Il a dit "pique-pendre" aussi,
00:31:44 mais "garçon de bain"... - "Pique-pendre", ça va encore.
00:31:47 - "Plaisanterie de garçon de bain", c'est... - C'est très daté.
00:31:50 - Ah, c'est très daté. Parce qu'il n'y a plus de garçon de bain, en fait.
00:31:53 - Personne ne sait ce qu'est un garçon de bain. Vous savez ce que c'est un garçon de bain ?
00:31:56 - Je n'arrive pas à me remettre de la dernière phrase de l'enseignement.
00:31:59 - Qu'est-ce qu'il a dit ? - Je ne répéterai pas.
00:32:02 - Un garçon de bain, je ne pense pas que ce soit un maître nageur.
00:32:05 - Non, c'est un plagiste. - C'est un garçon de bain.
00:32:08 - Le gars qui s'occupe des bestiaires. - Exactement.
00:32:11 - Le gars qui distribue les serviettes. - Exactement.
00:32:14 Donc je pense que plus personne ne sait ce qu'est un garçon de bain.
00:32:17 Hier, on a parlé de Félix Potin, aujourd'hui, c'est garçon de bain.
00:32:20 - Il est en noir et blanc.
00:32:23 - La partie sur le monde de l'équitation a beaucoup fait réagir aussi, hier.
00:32:26 - Écoutons le président de la République sur le Rassemblement National.
00:32:29 - C'est une manœuvre de garçon de bain du Rassemblement National,
00:32:36 de garçon de bain, pour nous dire "au fond, c'était mon texte, on l'a emporté,
00:32:40 parce que c'était dans la confusion".
00:32:43 Et qu'est-ce que ça veut dire, faire barrage au Rassemblement National ?
00:32:46 Ça veut dire ne pas reprendre ses idées. Dans le texte, il n'y a pas ses idées.
00:32:49 L'école est gratuite pour les enfants. Pardon, mais l'aide médicale d'État,
00:32:52 moi j'ai combattu à deux reprises, madame Le Pen.
00:32:55 Eh bien moi, j'assume totalement de dire que nos compatriotes
00:32:58 attendaient cette loi, que si on veut que le Rassemblement National
00:33:02 et ses idées n'arrivent pas en responsabilité,
00:33:05 il faut traiter les problèmes qui le nourrissent.
00:33:08 Et aujourd'hui, ce qui nourrit le Rassemblement National,
00:33:14 c'est parfois le sentiment qu'ont certains de nos compatriotes,
00:33:17 que la réponse n'est pas assez efficace.
00:33:20 Mais ça c'est vrai. Ça, il a raison. Mais dans ce cas-là, il ne faut pas défaire la loi.
00:33:23 Il ne faut pas défaire la loi qui vient d'être adoptée.
00:33:26 Non, mais tout le monde aura compris que le problème,
00:33:29 ce n'est pas Ara, ce n'est pas Thomas, ce n'est pas Lola,
00:33:33 ce n'est pas Samuel Paty. Le problème, c'est le Rassemblement National.
00:33:37 À quoi il faut faire barrage ? C'est au Rassemblement National.
00:33:41 Le problème de l'immigration, c'est en fait le problème
00:33:44 que représente le Front National qui s'en nourrit.
00:33:47 C'est une logique démente.
00:33:50 C'est une rhétorique démente.
00:33:54 Ça ne convaincra personne. C'est une rhétorique absurde.
00:33:57 Philippe Bidjerre, je trouve, Vincent, que c'est une analyse très fine que vous faites.
00:34:02 Parce que c'est la vôtre.
00:34:04 Non, mais parce que c'est évident quand on l'écoute.
00:34:07 Il a une attitude très étrange à l'égard du Rassemblement National.
00:34:11 Il juge invisibles les députés qui ont voté son texte
00:34:15 et en même temps il ne parle que de lui.
00:34:18 Mais si je peux ajouter quelque chose, Pascal ?
00:34:21 Il a dit l'autre jour qu'il fallait arrêter sur le plan moral
00:34:24 et il a tellement raison.
00:34:26 Oui, mais il ne fait que ça.
00:34:28 Mais je suis d'accord, c'est un paradoxe.
00:34:30 Il y a une autre incongruité.
00:34:32 Il dit à la fois que la loi est nécessaire
00:34:35 et il dénie que le gouvernement soit dépassé
00:34:38 et qu'il ne faut rien changer à notre État de droit qui est aberrant.
00:34:42 Philippe Bidjerre, pardon.
00:34:44 Non, je vous trouve un petit peu de mauvais soin, si je peux me permettre.
00:34:47 Il est interrogé.
00:34:49 Est-ce que cette loi va changer quelque chose ?
00:34:52 Pas de chasse-alarmes.
00:34:54 Elle va faciliter sans doute l'élection.
00:34:56 Elle ne va sans doute pas changer grand-chose.
00:34:58 Est-ce qu'elle va changer quelque chose pour les étudiants ? Non.
00:35:01 Est-ce qu'elle va changer quelque chose pour l'asile politique ? Non.
00:35:04 Est-ce qu'elle va changer quelque chose pour l'immigration légale ? Non.
00:35:07 Et les gosses, par exemple.
00:35:09 On pouvait mettre les mineurs en situation de rétention.
00:35:13 On ne pourra même plus le faire.
00:35:14 Alors que le problème, c'est les mineurs.
00:35:16 Donc ils vont être dans la rue, les mineurs, quand ils vont agresser.
00:35:18 Je vous assure, c'est sidérant ce qui se dit sur cette loi.
00:35:22 Oui, je suis d'accord avec vous.
00:35:23 Mais en fait, ce que dit Emmanuel Macron, c'est ce qui se dit.
00:35:26 Tout arrive.
00:35:27 Non, mais c'est formidable.
00:35:28 En fait, les gens sérieux sont d'accord.
00:35:31 L'analyste comme ça.
00:35:32 Mais non, mais c'est vrai.
00:35:33 Ce que dit Emmanuel Macron hier soir,
00:35:35 ce que disait Fabius en 1984,
00:35:37 il dit le rassemblement national,
00:35:39 enfin, le Front National pose une bonne question,
00:35:41 mais a peur de montrer à Fabius.
00:35:42 Je suis d'accord avec vous.
00:35:43 C'est ce que dit Macron hier soir.
00:35:44 Avançons, avançons, parce que j'ai trois passages.
00:35:46 Il a raison.
00:35:47 Avançons vite.
00:35:48 Le bouclier qui nous manquait, c'est ce qu'a dit,
00:35:50 je ne vois pas vraiment, c'est un bouclier en papier crépon.
00:35:54 Écoutez ce qu'il a dit.
00:35:55 Papier crépon, alors ça c'est le commun.
00:35:58 J'ai aussi beaucoup de respect pour tous les députés de la majorité
00:36:01 qui ont voté une loi,
00:36:03 qui n'était pas une loi dont ils aimaient toutes les dispositions,
00:36:06 mais dont ils ont considéré que c'était une loi utile pour le pays.
00:36:09 Et au fond, un bouclier qui nous manquait.
00:36:12 On y reviendra.
00:36:13 Je pense que quand on gouverne,
00:36:15 qu'on a des responsabilités éminentes,
00:36:17 en effet, on a le droit de se poser des questions,
00:36:19 parce qu'on est citoyen,
00:36:21 mais ces responsabilités nous obligent.
00:36:23 Bon, bouclier, on est d'accord.
00:36:27 Le bouclier, c'est le terroriste d'Arras,
00:36:29 aujourd'hui pourrait être expulsé.
00:36:30 Voilà.
00:36:31 Tant mieux, là-dessus sur l'immigration illégale.
00:36:33 Un mot sur la préférence nationale.
00:36:36 Je vous propose de l'écouter.
00:36:38 Alors qu'est-ce que c'est, la priorité ou la préférence nationale ?
00:36:43 La priorité nationale, c'est des droits différents
00:36:46 pour les Français et les étrangers installés légalement sur notre sol.
00:36:50 Alors comment aujourd'hui...
00:36:51 C'est exactement ce que contient les mesures qui sont contenues dans cette action de loi.
00:36:54 La gauche, la gauche.
00:36:56 La France, le gouvernement de la France.
00:36:57 Mais à l'époque, Michel Rocard, Premier ministre,
00:36:59 a créé le RMI, puis on a fait le RSA.
00:37:01 Comment ça se passe aujourd'hui, le RSA ?
00:37:03 Il faut être depuis 5 ans en France pour le toucher.
00:37:08 Bon, là, il les a, boum, scotché.
00:37:11 Ça se travaille, une interview.
00:37:13 Des civilisations...
00:37:16 Non mais c'est vrai, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:37:18 C'est très intéressant, la préférence nationale.
00:37:20 Tout ça, c'est des thèmes.
00:37:22 Ils plongent là-dedans, préférence nationale,
00:37:25 tout ce petit monde médiatique.
00:37:26 Allez, on y va, préférence nationale.
00:37:29 Je veux dire, la gauche morale...
00:37:31 Ce que vous disiez, hors micro, tout à l'heure, était intéressant.
00:37:35 C'est-à-dire que c'est leur surmoi socialiste, disiez-vous,
00:37:38 parce que vous-même avez travaillé avec les socialistes,
00:37:40 vous étiez avec Jean-Marc Ayrault, je le rappelle.
00:37:42 Et donc, ils étaient...
00:37:43 Mais vous revenez de loin !
00:37:45 C'est un homme remarquable, Jean-Marc Ayrault.
00:37:48 Un honnête homme et un homme courageux.
00:37:51 Vous parliez de courage tout à l'heure.
00:37:52 Mais bon, je ferme là.
00:37:53 Mais j'en suis sûr qu'ils sont tous remarquables personnellement.
00:37:56 Mais on juge un homme politique aux actes qu'il fait.
00:37:58 Oui, qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:38:00 Ils se sont trompés, j'y peux rien.
00:38:02 Pas surtout, mais...
00:38:03 Ils ne sont pas tous remarquables.
00:38:04 Pas surtout, loin de là.
00:38:05 Ils ne sont pas tous remarquables non plus.
00:38:08 L'indicant, c'est que c'est non-contributif, cette fois,
00:38:10 les prestations sociales, contrairement à la salle de classe.
00:38:12 Terminez là-dessus sur le surmoi des...
00:38:14 Le surmoi des socialistes, ça m'intéresse.
00:38:16 Le surmoi des socialistes ?
00:38:17 Le surmoi des socialistes.
00:38:18 C'est de se dire qu'il ne faut pas parler d'immigration
00:38:22 parce que c'est forcément faire le jeu du lupénisme.
00:38:26 Voilà, c'est ça.
00:38:27 Donc dès lors que vous êtes respectif sur l'immigration,
00:38:31 c'est que vous êtes devenu lupéniste.
00:38:33 Et donc c'est une trahison de vos idéaux les plus profonds
00:38:36 qui est une croyance dans une humanité
00:38:39 qui va forcément se réconcilier sur le beau sol de France.
00:38:43 Voilà, c'est ça le fond du surmoi socialiste.
00:38:45 Alors écoutez, parce que ce qui m'intéresse,
00:38:47 on va voir deux interviews, et c'est Gauthier qui m'a averti là-dessus.
00:38:50 Par exemple, M. Véran hier, il s'excusait, disiez-vous.
00:38:53 Il s'excusait de la loi.
00:38:55 Donc écoutez-le et l'analyse de Gauthier.
00:38:58 Et à ce stade, je voudrais avoir un message
00:39:03 pour les étrangers qui sont en France,
00:39:05 qu'ils soient étudiants, salariés, réfugiés des quatre coins du globe,
00:39:09 de toutes origines.
00:39:11 Vous dire que les outrances des uns et des autres
00:39:13 ces dernières semaines, ces derniers mois,
00:39:15 ont pu vous laisser croire que vous n'étiez plus les bienvenus.
00:39:18 Ce n'est pas le cas.
00:39:19 Ça, c'est le surmoi des socialistes.
00:39:21 - C'est démagogie finale.
00:39:23 C'était dégoulinant.
00:39:25 Déjà, l'intervention d'Olivier Véran était pathétique,
00:39:31 cherchant à démontrer à quel point
00:39:33 il y avait de la droite et de la gauche dans cette loi,
00:39:36 et qu'en même temps, terminée par cette espèce d'hommage
00:39:39 complètement artificiel.
00:39:41 Non mais franchement...
00:39:43 - Et Bruno Le Maire, lui, c'est le contraire.
00:39:45 - Il a dit le contraire.
00:39:46 - Alors justement, on l'écoute Bruno Le Maire,
00:39:47 parce que c'est aujourd'hui.
00:39:48 - Il est monté au créneau.
00:39:49 - Il a dit qu'il prenait tout de la loi,
00:39:51 que ce soit Olivier Véran ou le président de la République.
00:39:53 Ils ont chacun prononcé cette phrase.
00:39:54 Il y a des choses que je n'aime pas dans ce texte.
00:39:56 Il a été voté.
00:39:57 - Écoutez Bruno Le Maire.
00:39:59 - C'est un très bon texte.
00:40:03 C'est un texte de fermeté.
00:40:05 C'est un texte de justice.
00:40:07 C'est surtout un texte nécessaire pour protéger les Français.
00:40:11 Ce texte, je le soutiens à 100%.
00:40:14 Vous avez aujourd'hui en France un certain nombre d'étrangers
00:40:17 qui sont en situation irrégulière
00:40:19 et qu'on n'arrive pas à faire quitter le territoire.
00:40:21 Ce texte va permettre d'accélérer l'exécution des obligations
00:40:24 de quitter le territoire français.
00:40:26 Après, il y a des dispositions qui me paraissent
00:40:28 moins nécessaires que d'autres.
00:40:29 La disposition que vous mentionnez sur la caution,
00:40:31 ça ne me paraît pas la disposition la plus indispensable du texte.
00:40:34 Je le reconnais bien volontiers.
00:40:36 Mais l'équilibre global du texte,
00:40:38 c'est un message de fermeté et un message de justice.
00:40:41 Il me paraît bon et il doit être préservé.
00:40:43 - Les points clés du texte, et là, je prends en témoin
00:40:45 tous ceux qui nous écoutent, parce que c'est fascinant.
00:40:47 Allongement du délai pour toucher les prestations sociales.
00:40:50 Les étrangers qui travaillent devront justifier
00:40:52 de 30 mois de présence sur le territoire
00:40:54 pour toucher les prestations sociales.
00:40:56 Ce n'est pas un scandale, 30 mois de présence.
00:40:59 Ce n'est pas un scandale.
00:41:01 Régularisation des sans-papiers.
00:41:03 Les préfets auront toute l'attitude pour accorder
00:41:06 les titres de séjour aux sans-papiers
00:41:07 travaillant dans les métiers en tension.
00:41:09 - S'ils ne font pas la crise, ça ne peint le scandale.
00:41:12 - L'aide médicale de l'État sera réformée en 2024.
00:41:14 Les quotas migratoires, le président, le gouvernement
00:41:18 devra les annoncer.
00:41:19 Déchéance de nationalité.
00:41:21 Les binationaux condamnés pour homicide volontaire
00:41:23 d'une personne dépositaire de l'autorité publique
00:41:26 pourront être déchus de leur nationalité.
00:41:28 Ce n'est pas un scandale.
00:41:30 Le droit du sol.
00:41:31 Tout le monde dit que le droit du sol a été remis.
00:41:33 Mais tout ça, c'est n'importe quoi.
00:41:35 L'automaticité du droit du sol est supprimée.
00:41:38 Les personnes nées en France de parents étrangers
00:41:41 devront faire une demande d'obtention de nationalité
00:41:44 entre 16 et 18 ans.
00:41:45 Vous vous rendez compte ?
00:41:46 C'est-à-dire que s'ils le demandent, ils le seront.
00:41:48 Et les mecs te...
00:41:49 Pardonnez-moi, les politiques te disent...
00:41:52 Je veux dire, c'est nos principes, nos valeurs
00:41:55 qui sont remis en cause.
00:41:56 Mais ces gens sont grotesques.
00:41:57 Ils sont grotesques.
00:41:59 Centre de rétention administrative, je l'ai dit,
00:42:01 les étrangers mineurs ne pourront plus être placés
00:42:03 au centre de rétention.
00:42:04 Et durcissement du regroupement familial.
00:42:05 Le demandeur devra justifier d'une durée minimale
00:42:08 de 24 mois.
00:42:10 Alors qu'aujourd'hui, c'est 18.
00:42:12 Il devra avoir des ressources stables et régulières suffisantes.
00:42:16 Une assurance maladie.
00:42:19 Et un âge minimal du conjoint de 21 ans
00:42:22 pour faire venir sa famille.
00:42:24 Oui, oui.
00:42:25 Enfin, mais comment ?
00:42:26 Il n'y a pas de quoi défiler sur la fin de l'article.
00:42:29 Mais enfin, ces gens sont complètement...
00:42:31 Mais je vous assure...
00:42:32 Et alors, que les politiques soient dans leur job,
00:42:35 je peux comprendre.
00:42:36 Mais l'espace médiatique,
00:42:37 pourquoi il ne fait pas ce que je fais là ?
00:42:39 Oui, je suis d'accord.
00:42:40 Pourquoi les journalistes ne font pas ce que je fais là ?
00:42:42 Mais parce que...
00:42:43 Enfin !
00:42:44 Ils le font.
00:42:45 Je vous assure, c'est idéal.
00:42:47 Ils connaissent les dispositions comme vous,
00:42:49 mais ils y apposent leurs préjugés de gauche.
00:42:53 C'est ça le problème.
00:42:54 Je vais vous dire, ils parlent globalement,
00:42:56 sans rentrer dans le détail.
00:42:58 Mais ils connaissent les dispositions que vous avez invoquées.
00:43:01 Ils restent sur des symboles.
00:43:03 Ils donnent la leçon, la honte.
00:43:05 Enfin, M. Boris Vallaud, je l'appelle M. Boris Vallaud,
00:43:07 mais s'il veut venir sur ce plateau,
00:43:09 et M. Faure aussi d'ailleurs,
00:43:10 ils ne viendront pas, évidemment.
00:43:11 Ils devraient.
00:43:12 Mais qu'est-ce que vous voulez dire sur ça ?
00:43:15 Mais enfin, quand j'ai vu M....
00:43:17 Ils parlent de Vichy !
00:43:19 Oui, non, c'est du délire.
00:43:20 Ils parlent de Vichy !
00:43:22 Mais vous savez ce qu'ils donnent ?
00:43:23 Ils donnent le choix.
00:43:24 Ils donnent le choix à l'État.
00:43:25 Mais c'est grotesque !
00:43:26 Mais c'est quel choix, M. Anthony,
00:43:28 quand Clément Beaune est arrivé hier au Conseil régional d'Île-de-France ?
00:43:30 Vous savez ce qu'ont chanté les élus de gauche ?
00:43:32 Le chant des partisans.
00:43:33 Oui.
00:43:34 Le chant des partisans.
00:43:35 D'ailleurs, je dis à Marine si elle peut nous sortir l'image.
00:43:38 Les jamboulins de l'antiracisme.
00:43:40 Incroyable.
00:43:41 Bon, alors, des civilisations.
00:43:43 Des civilisations.
00:43:44 Et je dis à Marine si elle peut, effectivement,
00:43:46 écrire leur pancarte, etc.
00:43:47 Mais d'ailleurs, il y a une manifestation à Rennes, également.
00:43:49 On peut la voir, il y a une ménilie.
00:43:51 Elle a été calme, pour une fois.
00:43:52 Oui, mais alors, la CGT...
00:43:53 Prenez, prenez.
00:43:54 La CGT...
00:43:55 Ils ne viennent jamais sur ces plateaux, Mme Binet.
00:43:58 Pareil.
00:43:59 Elle refuse même de nous répondre quand on est à l'extérieur, donc...
00:44:01 Mais cette gauche morale, mais c'est...
00:44:03 La morale.
00:44:04 En réalité, pas ce qu'elle...
00:44:06 François Hollande, tiens, écoutons François Hollande.
00:44:08 La grande différence, vous avez raison, c'est que la gauche s'obstine à donner des leçons de morale
00:44:13 alors qu'elle a tout à fait le droit de contester sur le plan politique.
00:44:18 Mais elle n'en est pas capable.
00:44:20 Mais, par exemple, Marine Le Pen, vous pouvez l'attaquer sur beaucoup de choses,
00:44:23 notamment sur le plan économique.
00:44:24 Elle est plutôt étatiste.
00:44:26 Bon, c'est pas forcément une bonne chose pour les entreprises et pour les patrons.
00:44:31 Bon, écoutez, François Hollande qui, lui...
00:44:34 Et vous donnez tort à Emmanuel Macron, surtout.
00:44:36 Oui, alors...
00:44:37 Moi, je l'aime bien, François Hollande.
00:44:39 Il a un cap.
00:44:40 Oui, enfin, bon...
00:44:41 Vous le savez, je suis obligé de le défendre.
00:44:43 Eh ben, défendrez-en-le.
00:44:45 Mais je trouve qu'il y a quelque chose de l'ordre personnel.
00:44:48 Mettez-vous à sa place.
00:44:50 Mais la passion triste, la rancœur, l'aigreur...
00:44:53 Non !
00:44:54 L'aigreur...
00:44:55 La rancœur, vous le savez, comme quelqu'un qui a été trahi comme il l'a été, je trouve...
00:45:00 Parce que lui, il a trahi personne ?
00:45:02 Si, peut-être.
00:45:03 Non, mais sur les migrants.
00:45:04 Voilà, dans la vie politique...
00:45:06 Vous connaissez qu'Emmanuel Macron l'a trahi.
00:45:08 Oui, mais c'est vrai.
00:45:09 En fait...
00:45:10 Et je trouve que François Hollande reste relativement calme devant cette trahison.
00:45:14 En fait, François Hollande et Emmanuel Macron...
00:45:16 François devrait regarder ce qu'il se passe en Hollande.
00:45:18 Vous avez raison.
00:45:19 François Hollande est...
00:45:20 Très bien, très bonne.
00:45:21 Joli image.
00:45:22 Il s'est fait avoir par plus malin que lui, François Hollande.
00:45:25 Oui, oui.
00:45:26 C'est tout.
00:45:27 Il a fait...
00:45:28 Macron a fait à Hollande ce que Hollande a fait dans le monde entier depuis toujours.
00:45:32 Alors qu'Hollande avait dit...
00:45:33 Il ne l'avait pas vu venir.
00:45:34 Alors qu'Hollande avait dit "je ne suis pas naïf, vous ne me la ferez pas".
00:45:37 Mais voilà, en fait, il est humilié parce qu'il ne l'a pas vu venir et lui qui est très intelligent, il ne s'en est jamais remis.
00:45:42 Exactement.
00:45:43 Il y a toujours un moment où tu trouves ton maître.
00:45:45 Phrase clé, tu ne séduis jamais un séducteur.
00:45:48 N'oubliez pas ça.
00:45:50 Tu ne séduis jamais un séducteur.
00:45:52 Écoutez François Hollande.
00:45:54 Ah bon ?
00:45:55 Le rôle du président de la République, c'est d'assurer l'unité, la cohésion, d'apaiser les esprits.
00:46:03 Or, tout ce qui se fait depuis maintenant plusieurs jours, mais c'était déjà engagé depuis plusieurs mois, a l'effet exactement inverse.
00:46:11 C'est-à-dire que plutôt que d'assurer ce qui doit être le destin commun de la nation, il y a aujourd'hui une division profonde.
00:46:20 Oui, parce que tout le monde n'est pas d'accord.
00:46:23 Effectivement, un président, ça peut...
00:46:25 Il n'a pas fait la déchéance de nationalité, François Hollande.
00:46:27 Alors, il l'a abandonné, mais il n'a pas voulu la faire, la déchéance de nationalité, qui est aujourd'hui, effectivement, dans le texte voté par le Parlement.
00:46:32 D'ailleurs, c'est amusant parce qu'Emmanuel Macron était contre la déchéance de nationalité quand François Hollande était président.
00:46:37 Donc, il est particulièrement mal placé.
00:46:38 C'est exactement le même procès en 2016 de reprendre des idées du Rassemblement national sur la déchéance de nationalité.
00:46:45 Ce qu'il dit là est frappé au coin du bon sens.
00:46:48 C'est du petit jeu de la comédie, quand même.
00:46:50 Ah, je trouve pas.
00:46:51 Mais c'est incroyable, François Hollande...
00:46:52 Bon, quel article peut être retoqué ? Parce que ça, ça nous intéresse aussi, Michael Dos Santos.
00:46:56 Et je veux vraiment, après, qu'on écoute le passage sur la décivilisation, qui me paraît extrêmement intéressant.
00:47:01 Et là, vous pouvez lui faire le procès, Emmanuel Macron, parce que vous dites "mais qui est responsable de la décivilisation ?".
00:47:06 Vous avez une idée ? Qui, en France, ne respecte pas les règles et les consacres ?
00:47:09 On voit ça 40 ans avant.
00:47:10 Kévin et Mathéo.
00:47:11 Bon, écoutez les articles retoqués, Michael Dos Santos.
00:47:16 Quelques minutes avant le vote de la loi immigration par les sénateurs, Gérald Darmanin avait annoncé la couleur.
00:47:23 Les mesures sont manifestement et clairement contraires à la Constitution.
00:47:28 Le travail du Conseil constitutionnel fera son office.
00:47:32 Au total, une trentaine de mesures de la loi immigration pourraient être censurées par le Conseil constitutionnel.
00:47:38 La première, celle qui concerne les conditions d'accès aux prestations sociales,
00:47:42 comme l'aide au logement ou encore les allocations familiales.
00:47:46 Le rallongement des délais de carence jusqu'à 5 ans pour des étrangers extra-communautaires sans travail
00:47:51 pourrait s'apparenter à une forme de préférence nationale et donc à une rupture d'égalité.
00:47:56 Le resserrement du regroupement familial pourrait lui aussi disparaître de la copie finale.
00:48:01 Il pourrait être contraire aux principes fondamentaux qui visent à protéger les familles françaises ou étrangères.
00:48:06 Un aveu fait par Elisabeth Borne.
00:48:09 Il est prévu que si vous épousez demain un Canadien ou un Japonais,
00:48:12 il ne peut pas rejoindre la France s'il ne parle pas bien français.
00:48:15 On va interroger le Conseil constitutionnel.
00:48:17 Enfin, le rétablissement du délit de séjour irrégulier ou encore les restrictions du droit du sol
00:48:22 pourraient également constituer des cavaliers législatifs.
00:48:26 Des mesures considérées sans rapport avec la loi immigration.
00:48:29 On va attendre le Conseil constitutionnel.
00:48:32 Je ne suis pas convaincu que le Conseil constitutionnel détricote cette loi.
00:48:37 Parce que la rupture d'égalité qui est évoquée sur les allocations,
00:48:41 elle est en fonction du fait de travailler ou pas.
00:48:44 Ce n'est pas une mesure générale à la gare des étrangers.
00:48:46 Donc je ne suis pas convaincu, mais bon, je ne suis pas spécialiste.
00:48:49 Je ne suis pas convaincu que tout soit détricoté.
00:48:52 Entre un Français qui travaille et un étranger en fonction légale.
00:48:55 La fronte des départements, c'est quand même invraisemblable.
00:48:58 On va voir le sujet de la Mitadem.
00:49:00 Je fais juste une petite parenthèse.
00:49:02 On a parlé de villes juives tout à l'heure avec les entraînements qui seront désormais à huis clos.
00:49:06 Est-ce que vous savez comment s'appelle le stade ?
00:49:09 Karl Marx.
00:49:10 Exactement.
00:49:11 Exceptionnel.
00:49:12 C'est l'ancienne banlieue rouge.
00:49:13 C'est bien à huis clos.
00:49:15 C'est-à-dire le stade, le stade Karl Marx.
00:49:18 Il y a tout dans cette histoire.
00:49:20 Je crois que vous avez encore des rues Lénine dans le...
00:49:23 Bien sûr.
00:49:24 C'est l'ancienne banlieue rouge.
00:49:25 Bien sûr, le stade Karl Marx.
00:49:27 Bon, on va peut-être aller au stade Karl Marx.
00:49:30 C'est intéressant, pardon, une petite digression.
00:49:33 C'est intéressant aujourd'hui d'être obligé d'examiner les propos de chacun des ministres au regard de l'échéance de 2027.
00:49:42 Parce que lorsqu'un Bruno Le Maire vient avec "ne ménageons pas la chèvre et le chou" et disant "il est très bon, cette loi est très bonne",
00:49:52 évidemment, tout ce qui jette des pierres dans le jardin de ces ministres qui prétendent entrer en compétition avec lui est des faillants.
00:50:03 Ça lui fait un pédestal.
00:50:04 Il sait que Caillou qu'on lui jette.
00:50:06 Hier, Emmanuel Macron a très clairement propulsé Gabriel Attal.
00:50:08 D'ailleurs, très intéressant, au moment où Emmanuel Macron...
00:50:10 Qu'est-ce qu'il a dit ?
00:50:11 Il a dit qu'il était très bon et qu'il avait vocation à quasiment lui succéder.
00:50:15 Et au même moment, Edouard Philippe s'exprimait sur un autre plateau de télévision,
00:50:20 il s'était quasiment déclaré candidat, ça n'a pas fait une ligne.
00:50:24 Ça n'a pas fait une ligne.
00:50:26 Edouard Philippe, il a fait un livre, personne ne l'a lu.
00:50:29 Edouard Philippe, je vous annonce, c'est le Alain Juppé, c'est le candidat préféré des médias.
00:50:36 À l'arrivée, il n'y aura personne.
00:50:38 Plus soucieux que le maire à la gauche qu'à la droite.
00:50:41 Je vous le signe.
00:50:42 Vous vous trompez, Patrick.
00:50:43 C'est possible, ça arrive.
00:50:44 Je pense que vous trompez.
00:50:46 C'était intéressant de voir la manière ironique mais gentille dont il a traité Marine Le Pen hier.
00:50:55 Il ne parle pas de plaisanterie de garçon de bain, il dit qu'elle a fait un très bon coup tactique.
00:51:00 Est-ce qu'on peut voir la fronte des départements ?
00:51:06 Parce que ça c'est quand même extraordinaire, vous avez une loi qui a voté,
00:51:08 il y a des départements de gauche qui disent "on ne va pas les..."
00:51:10 Enfin, on vit, je vous assure, c'est un vrai semblable.
00:51:12 Aminata Deme.
00:51:16 Pour 32 présidents de départements de gauche, pas question d'avoir une préférence nationale.
00:51:22 La loi immigration votée par les députés prévoit pour les étrangers hors Union européenne
00:51:26 un délai de carence pour obtenir certaines prestations sociales.
00:51:30 En particulier, l'APA, l'aide personnalisée d'autonomie, versée directement par les départements.
00:51:36 32 d'entre eux prévoient de se mettre hors la loi, à l'instar de la Seine-Saint-Denis.
00:51:41 Les élus d'opposition sont indignés.
00:51:43 L'attitude du président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, de toute façon, n'est pas digne.
00:51:49 À compter du moment où on est un élu de la République et que l'on se doit de se conformer aux lois,
00:51:54 eh bien on les applique toutes, même si elles ne plaisent pas.
00:51:58 Même fronde en Gironde.
00:52:00 Le département, déjà en difficulté financière, a prévu lui aussi de ne pas respecter la loi.
00:52:06 Ces politiques-là, il faut les assumer après et les financer.
00:52:09 Aujourd'hui, les départements, en tous les cas le département de la Gironde,
00:52:12 a une situation financière qui est très difficile.
00:52:15 Et donc, si ces aides ne sont pas compensées par l'État, il y aura un manque et il faudra bien trouver l'argent quelque part.
00:52:20 En attendant l'avis du conseil constitutionnel saisi par le président de la République,
00:52:24 le département du Lot a prévu de créer une nouvelle allocation,
00:52:28 identique à celle à laquelle les étrangers n'auront plus le droit.
00:52:31 C'est dingue.
00:52:32 Mais tout à l'heure, Pascal, il y a eu un excellent téléspectateur sur CNews
00:52:38 qui a dit quelque chose de très juste.
00:52:40 Il a dit "quand c'est une mesure de droite, la gauche la critique en invoquant l'État de droit.
00:52:46 Mais en revanche là, parce que le texte ne lui plaît pas, elle décide de ne pas appliquer la loi."
00:52:53 C'est une honte démocratique. C'est une honte.
00:52:57 C'est un jeu purement juridique.
00:52:59 C'est un jeu purement de communication.
00:53:02 Parce que je signale que les collectivités locales sont soumises au contrôle de l'égalité de la préfecture
00:53:07 a posteriori de leur décision.
00:53:09 Et donc si vous prenez une commune, un département, une région, délibère sur une décision qui est illégale,
00:53:15 qui est contre la loi, elle est censurée par la préfecture ensuite.
00:53:19 Donc tout ça est de la communication.
00:53:21 J'ai vérifié ce matin, ça ne se passe pas comme ça.
00:53:23 Le préfet peut saisir le tribunal administratif
00:53:28 et c'est le tribunal administratif qui peut contraindre le président de département.
00:53:32 Mais tout ça va prendre énormément de temps, parce que ce n'est pas le pouvoir du préfet directement.
00:53:37 Le préfet peut saisir le tribunal, mais ce n'est pas lui qui peut contraindre le président de département.
00:53:41 Tout ça va être une usine à gaz et va être un bras de fer qui peut durer longtemps.
00:53:44 Sur tous leurs électeurs, c'est quand les élections régionales ?
00:53:47 26, 27.
00:53:49 Je pense que les électeurs vont peut-être faire passer quelques messages.
00:53:54 Si c'est censuré par le conseil constitutionnel, il n'y aura même pas le débat.
00:53:56 Je pense quand même que la Seine-Saint-Denis n'est pas la même politique que les Yvelines.
00:54:00 Il y a quand même un début de sécession.
00:54:03 C'est le début, mais on vit une période très...
00:54:06 On est dans une vie...
00:54:08 Ça va être très ennuyeux.
00:54:10 C'est la tambouille politique.
00:54:12 On a le sentiment aujourd'hui que tout est possible en France.
00:54:14 Vous avez parfaitement raison.
00:54:16 Et ces gens-là ne feraient pas comme Aurélien Rousseau.
00:54:18 S'ils n'aiment pas la loi, ils peuvent quitter le champ politique.
00:54:21 Bon, on va marquer une pause.
00:54:23 Cette séquence des civilisations du pré-résident
00:54:27 parlera évidemment de ce qui se passe en Israël, bien sûr.
00:54:31 Vous nous direz peut-être un mot sur Trump ?
00:54:35 Sur quoi ?
00:54:36 Sur Trump.
00:54:37 Donald Trump ?
00:54:38 Et vous avez vu aussi un truc qui m'a beaucoup intéressé,
00:54:40 le président argentin, comme Trump, a fait un trait de plume
00:54:45 sur 500 ou 1000 règlements.
00:54:48 Ça va être dur.
00:54:49 Mais moi je trouve ça très bien d'arriver et d'enlever...
00:54:51 Une fonctionneuse.
00:54:53 Mais c'est ce que veut faire Bruno Le Maire.
00:54:55 Le mode de simplification.
00:54:57 Vous voyez, il y a tellement de règles dans ce pays
00:54:59 que je rêve d'en enlever mais je ne sais combien.
00:55:01 Il a supprimé, il n'a pas tendu le déquivalent de M. Rousseau,
00:55:06 il démissionne, il a réduit le gouvernement à neuf ministères.
00:55:10 Il est spécial, radical.
00:55:12 Je veux dire, franchement...
00:55:14 Neuf, c'est le temps.
00:55:16 Lisez le bulletin quotidien chaque matin.
00:55:19 Quand tu vois le bulletin quotidien, tous les énards qui se replacent,
00:55:23 qui vont prendre des professions, qui vont prendre des jobs
00:55:27 qui ne servent à rien, à rien du tout.
00:55:30 Mais si l'État...
00:55:31 Vous voulez que je vous cite ?
00:55:32 Tous les jours, je lis le bulletin quotidien.
00:55:35 Tous les jours, ça m'amuse.
00:55:37 Des gens qui ne servent à rien.
00:55:40 Mais non !
00:55:41 Vous voulez que je vous lise ?
00:55:43 Oui, allez, je vous lis le bulletin quotidien après.
00:55:47 Si l'État fonctionne, c'est qu'il y a encore des vauts fonctionnels.
00:55:49 Je vous lis le bulletin quotidien, si vous voulez, juste après.
00:55:51 Merci, merci.
00:55:52 A tout de suite.
00:55:53 D'abord, vous n'avez rien à vendre.
00:55:58 Et ça, c'est bien.
00:55:59 Parfois, on reçoit des gens qui...
00:56:01 Toujours, d'ailleurs, qui ont un livre à paraître, etc.
00:56:03 Et vous, vous venez, vous savez pourquoi ?
00:56:06 Parce que ça nous fait plaisir.
00:56:07 Ça me touche beaucoup.
00:56:08 Merci beaucoup.
00:56:09 Parce qu'à chaque fois que vous venez, c'est agréable.
00:56:12 Vous diffusez des bonnes ondes.
00:56:14 J'essaie.
00:56:15 Vous êtes un chansonnier, mais vous n'êtes pas méchant.
00:56:19 Non, j'essaie de faire rire et puis de décortiquer un petit peu l'actualité.
00:56:24 Il ne ricane pas.
00:56:25 Vous ne ricanez pas.
00:56:26 Pascal déteste les ricanes.
00:56:28 On ricane beaucoup.
00:56:29 C'était un des sujets du bouquin de Régis Debré qui disait
00:56:33 « Maintenant, on ricane, on ne rit plus ».
00:56:35 Et je crois que c'est vrai.
00:56:36 Et c'est vrai que cet humour chansonnier marche très bien
00:56:39 parce que je salue notre ami Jérôme Deverdière
00:56:41 qui fait une émission qui s'appelle « La Revue de Presse » sur Paris 1ère.
00:56:44 Les scores, en plus, ce n'est pas de la TNT, c'est du câblé.
00:56:50 Oui, c'est du câblé.
00:56:51 Et les scores sont absolument incroyables.
00:56:52 Si vous faites 250 000, 300 000 sur du câblé…
00:56:57 On fait plus que certains.
00:56:58 Mais je vous assure, c'est un vrai succès, « La Revue de Presse ».
00:57:02 Mais non, mais « La Revue de Presse », c'est un vrai succès.
00:57:04 Et je pense que « La Revue de Presse », de traiter l'actu comme vous le faites,
00:57:08 souvent, je l'ai dit à Jérôme, il faudrait faire ça tous les jours.
00:57:10 Et pourquoi pas sur une chaîne info.
00:57:13 Somaïa Labidi.
00:57:15 - Plus de réactions de féministes suite aux propos d'Emmanuel Macron
00:57:22 sur l'affaire Depardieu.
00:57:24 « N'a-t-il pas toujours défendu les puissants ? »
00:57:26 écrit Anne-Cécile Melfert sur X quand Sandrine Rousseau y voit, je cite,
00:57:30 « une insulte au mouvement de libération de la parole des victimes de violences sexuelles.
00:57:35 La lutte justement contre les violences faites aux femmes,
00:57:38 grande cause nationale », ajoute de son côté Carima Dehli.
00:57:42 Une assistante sociale d'un collège de Sarcelles, agressée par un parent d'élève,
00:57:46 il lui reprochait de ne pas avoir été informée d'un signalement
00:57:49 ayant abouti à une ordonnance de placement provisoire de son enfant
00:57:53 dans un foyer socio-éducatif.
00:57:55 L'homme a été interpellé.
00:57:58 Et puis, incapable de trouver un compromis sur une résolution
00:58:01 visant à accélérer l'aide humanitaire à Gaza,
00:58:04 le Conseil de sécurité de l'ONU a une nouvelle fois reporté le vote sur un texte
00:58:08 appelant, je cite, « à une suspension des hostilités dans le territoire palestinien ».
00:58:13 - Cher Philippe Bidjer, je crains que vous n'ayez donné le coup de grâce
00:58:16 à la candidature d'Edouard Philippe à la présidence de la République.
00:58:20 - Je ne crois pas. - Et si, puisque vous l'avez défendue.
00:58:22 - Oui, mais vous avez raison, ce n'est pas un point du producte.
00:58:28 - Je pense que vous l'avez enterrée à 10h04.
00:58:34 - C'est vrai. - Mais d'abord, je n'aime pas la manière,
00:58:39 mais ça n'est pas la vôtre, il faut que je reconnaisse,
00:58:43 un peu condescendante dont beaucoup de gens traitent des personnalités
00:58:48 que je persiste à trouver remarquables, alors que ces gens ne les valent pas.
00:58:54 - Vous avez raison, c'est vrai.
00:58:56 - Edouard Philippe, je n'ai pas trouvé son dernier livre extraordinaire.
00:59:03 Je l'ai lu et il fait dans le genre au stair, je voudrais simplement
00:59:12 qu'il éradique un peu d'Alain Juppé en lui. Je vous rejoins.
00:59:17 - Ce n'est pas le chemin qui prend. - Et il y arrivera.
00:59:19 - Bon, non mais d'abord, là où vous avez raison, c'est qu'Edouard Philippe,
00:59:22 à titre personnel, est un homme sympathique, intelligent, agréable, tout ce que vous voulez.
00:59:27 C'est vrai que pendant le Covid, il était quand même très radical.
00:59:30 Je me souviens qu'il voulait fermer, par exemple, le parc de Philippe de Villiers.
00:59:34 - Très radical mais très populaire. - Ce sont des choses que je n'ai pas oubliées.
00:59:38 - Rappelez-vous aussi que c'est… - Il voulait mettre tous les parcs,
00:59:41 ce n'était pas Philippe de Villiers en particulier.
00:59:43 - Mais rappelez-vous aussi que c'est à l'occasion du Covid qu'il a créé sa vraie popularité.
00:59:51 - Oui, mais moi je pense que c'est un marqueur pour moi, la politique Covid.
00:59:57 - Mais il est ressorti populaire. - Oui, bien sûr.
01:00:00 - Il y a une phrase qui va lui coller à la peau, notamment chez les lecteurs LR, anciennement UMP,
01:00:05 c'est qu'à la fête de l'Huma, il a déclaré qu'en tant qu'un candidat communiste
01:00:08 et un candidat du Rassemblement National, il votait communiste.
01:00:11 - Dans un circo. - Et bien je peux vous dire que cette phrase
01:00:14 est restée chez beaucoup d'électeurs qui ne sont jamais allés au Rassemblement National
01:00:17 mais qui, entre le RN et les communistes, quand ils sont en LR…
01:00:20 - Dans un circo. - Oui, d'accord.
01:00:22 - Mais bien c'est reconnu. - Mais oui, mais il dit ça où ?
01:00:24 - À la fête de l'Huma, devant qui ? Devant Fabien Roussel. - Oui.
01:00:27 - Si vous pensez que ça n'a eu aucun impact. - Ce n'est pas ça qui l'empêchera d'être candidat.
01:00:32 - Jacques Maillot, qu'est-ce qu'on dit en ce moment au théâtre des deux ânes ?
01:00:36 D'abord, vous intervenez toujours au théâtre des deux ânes, vous faites une sorte de revue de presse.
01:00:42 - Oui, on fait encore une revue de presse, on fait un spectacle qui s'appelle
01:00:45 "Donc il y a du Macron à se faire". - Il est venu d'ailleurs, peut-être ?
01:00:49 - Non, il devait venir, mais il n'est pas venu. Il n'a beaucoup pas fait.
01:00:53 - Mais pourtant, il est bien, il a parlé hier de "garçon de bain", de choses comme ça.
01:00:56 Il est très daté, ce mouvement-là. - Ah oui, vous écoutez, "garçon de bain",
01:00:59 c'est une expression que j'ai écoutée du temps de mon grand-père.
01:01:02 - Eh oui, "garçon de bain". - Sa père l'hypopète, en fait.
01:01:04 - Exactement. - Il est d'une autre époque, quoi.
01:01:06 C'est-à-dire qu'on lui a offert ce jouet, et il joue avec.
01:01:10 Et il est en train de le casser, d'ailleurs.
01:01:12 - Et qu'est-ce qu'on dit en ce moment sur la scène du théâtre des deux ânes,
01:01:16 pour caricaturer la situation politique ?
01:01:19 - Alors, on caricature pas mal l'information que vous avez évoquée tout à l'heure,
01:01:24 c'est-à-dire cette façon de créer de l'information et de la traiter.
01:01:29 C'est-à-dire qu'on s'effraie de tout.
01:01:32 Par exemple, on a une intervention où Mme Borne dit que tous les collégiens
01:01:39 âgés de plus de 49 ans qui sont en situation de réussite scolaire
01:01:44 et qui sont surpris avec une Kalachnikov dans leur cartable
01:01:47 seront renvoyés systématiquement pendant un jour du collège.
01:01:51 Et derrière, on dit que la lupesse vient de faire un communiqué en disant
01:01:55 qu'on vit vraiment dans un régime de dictature absolue.
01:01:58 - C'est vrai que vous traduisez cette actualité, et pourquoi pas ce laxisme
01:02:03 qui peut exister dans la société française.
01:02:05 Dernière chose sur l'immigration, je voulais vous montrer cet accord.
01:02:08 Là, vous allez me dire que j'ai du mal à le décoder,
01:02:10 le sujet qu'on va voir de Mathieu Deveze.
01:02:12 Hier, Florian Philippot disait que c'était...
01:02:14 On l'écoutera d'ailleurs, que c'était extrêmement important
01:02:18 ce qui s'était joué à Bruxelles.
01:02:20 Et je ne suis pas sûr que tout le monde puisse le décoder.
01:02:22 Donc j'attends de vous une expertise très précise.
01:02:24 D'abord le sujet... - En 17 secondes.
01:02:26 - Mathieu... Non, Mathieu Deveze.
01:02:28 - Il est qualifié d'historique par la présidente de la Commission européenne.
01:02:33 Un accord pour réformer la politique migratoire
01:02:36 qui, selon le vice-président de la Commission européenne,
01:02:38 Margaritis Schinas, met fin à des années de négociations acharnées
01:02:43 entre les eurodéputés et les représentants de l'Union européenne.
01:02:46 - Dans ce nouveau système, la solidarité deviendra la norme.
01:02:51 La gestion des migrations en Europe sera caractérisée
01:02:56 par des procédures efficaces et une solidarité effective.
01:02:59 - Cette solidarité obligatoire doit soulager les Etats
01:03:04 confrontés à une pression migratoire,
01:03:06 comme l'Italie, l'Espagne et la Grèce.
01:03:08 Les autres Etats membres doivent alors y contribuer,
01:03:10 c'est-à-dire accueillir les demandeurs d'asile,
01:03:13 fournir une aide financière ou des moyens humains et matériels.
01:03:16 L'accord prévoit également un filtrage obligatoire
01:03:19 des migrants à leur entrée.
01:03:21 Ces contrôles peuvent durer jusqu'à 7 jours.
01:03:23 A l'issue de ce délai, la personne est orientée
01:03:25 vers une procédure d'asile ou renvoyée dans son pays d'origine ou de transit.
01:03:29 Et pour les demandeurs d'asile qui ont le moins de chances
01:03:31 d'obtenir le statut de réfugiés,
01:03:33 ils doivent rester dans des centres dédiés
01:03:35 le temps de l'examen de leur procédure.
01:03:37 30 000 places seront ainsi créées afin d'accueillir
01:03:40 jusqu'à 120 000 migrants chaque année.
01:03:42 Ce système créera une procédure transparente
01:03:46 à nos frontières extérieures.
01:03:48 Il garantira que les personnes sont rapidement dirigées
01:03:51 vers les procédures adéquates et qu'elles les suivent à tout moment.
01:03:55 L'accord doit encore être approuvé par le Conseil
01:03:57 et le Parlement européen, avec pour objectif
01:04:00 une adoption finale avant les élections européennes du mois de juin.
01:04:04 Écoutons Florian Philippot, peut-être, qui quitte la pièce là,
01:04:09 et vous me direz s'il a...
01:04:11 Il faut prendre un antidote après un sujet pareil,
01:04:13 parce que c'est ça qui est redoutable avec les questions européennes.
01:04:15 Quand vous les écoutez, au bout de 40 secondes,
01:04:18 vous vous mettez à faire la liste des courses,
01:04:20 vous vous mettez à penser au prochain week-end,
01:04:23 c'est redoutable.
01:04:24 Il y a toujours un truc de technocratique dedans.
01:04:26 C'est un peu comme le jupé en Edouard Philippe.
01:04:29 On n'arrive pas à s'en débarrasser, vous voyez.
01:04:31 Écoutons, écoutons.
01:04:32 Et vous allez me dire si Florian...
01:04:33 Non, non, non.
01:04:34 Moi, ce qui m'intéresse...
01:04:35 Vraiment, ne me regardez pas en riant.
01:04:36 Vous avez vraiment réussi à l'écouter jusqu'au bout ?
01:04:38 Non, c'est terrible.
01:04:40 Et pourtant, c'est important.
01:04:41 Écoutez, Florian Philippot, il était hier avec nous.
01:04:43 Vous allez me dire si...
01:04:45 Moi, je n'ai pas pu évaluer précisément ce qu'il disait.
01:04:49 Non, mais c'est très simple.
01:04:50 Un homme politique.
01:04:51 On l'écoute ?
01:04:52 On l'écoute.
01:04:53 Écoutons.
01:04:54 Écoutons.
01:04:55 C'était ce que dit la commissaire européenne à la migration,
01:04:57 madame Ylva Johnson.
01:04:58 "Il est crucial d'avoir autant de voix de migration légale que possible."
01:05:02 Voilà.
01:05:03 Vous me demandez ce qu'il y avait au-dessus du peuple et de la représentation nationale.
01:05:05 Il y a cette dame-là, par exemple, que personne ne connaît,
01:05:07 qui n'a pas été élue, qui n'a pas de légitimité,
01:05:10 mais qui décide et qui a beaucoup plus d'autorité que tout ce qui a été décidé ce soir.
01:05:14 Alors moi, je veux bien qu'on continue le spectacle politicien.
01:05:17 De toute façon, toutes les mesures, la plupart, seront retoquées par le Conseil constitutionnel.
01:05:21 Ça, c'est terrible.
01:05:22 Le pire, c'est que...
01:05:23 On est sûr de ça ?
01:05:24 Oui, mais il y aura les quotas.
01:05:25 Si je peux juste le dire, il y aura les quotas qui seront retoqués.
01:05:27 Ça, on le sait, puisque ce sera un galerier.
01:05:29 Ce n'est pas le rôle du Parlement.
01:05:30 Exactement.
01:05:31 L'enrogement familial restreint, ce sera retoqué.
01:05:33 De toute façon, c'est une directive européenne.
01:05:34 Le délit de séjour irrégulier, ce sera retoqué.
01:05:37 Directive européenne également, enfin droit européen.
01:05:39 Et probablement que le Conseil constitutionnel en profitera pour la première fois.
01:05:44 Le droit du sol, parce que c'est attendu par des juristes depuis des années,
01:05:47 il va en profiter.
01:05:48 Il va retoquer les prestations sociales et la préférence nationale.
01:05:51 Voilà.
01:05:52 En revanche, la régularisation des clandestins, ça, ça va rester.
01:05:54 Il n'y a pas de souci.
01:05:55 En plus, c'est hyper conforme à la doctrine actuelle au niveau européen.
01:05:58 Pendant qu'on discute de tout cela, la Commission européenne fait un coup d'État.
01:06:03 Le prochain traité européen, qui va bientôt être discuté, négocié, prévoit quasiment,
01:06:08 c'est ce que veut Mario Draghi, de transformer l'Union européenne en un État.
01:06:11 Ils l'ont dit mot pour mot.
01:06:12 Ça veut dire que la France n'est plus un État.
01:06:14 Donc, si la France n'est plus un État, nous ne parlons dans le vide,
01:06:17 que ce soit sur l'économie, l'immigration, les libertés, la santé,
01:06:20 tout ce que vous voulez, dans le vide.
01:06:22 Pendant ce temps, voilà ce qui se passe.
01:06:24 Moi, je dis, les députés qui ont participé à ce spectacle,
01:06:28 qui savaient que le Conseil considère les retoqués,
01:06:30 qui savaient que ce n'était pas conforme au droit européen,
01:06:32 en fument les Français de LFI au RN.
01:06:35 Chacun son spectacle, chacun son rôle, chacun est sur la scène.
01:06:38 Mais le peuple français ne doit pas accepter d'être le spectateur qui regarde la scène.
01:06:42 Il doit monter sur la scène et reprendre le pouvoir.
01:06:44 Décryptage. Vrai, pas vrai ?
01:06:46 Il y a beaucoup de choses, vous avez remarqué.
01:06:52 Il parle beaucoup, il est volubile.
01:06:54 C'est un topo souverainiste assez classique.
01:06:57 L'accord qui a été conclu hier,
01:07:00 à l'arraché après deux nuits et deux jours de discussion,
01:07:03 ne sera pas mis en vigueur, ne sera pas mise en œuvre,
01:07:07 avant au moins deux ans.
01:07:09 Il survient maintenant, parce que les élections européennes sont dans six mois,
01:07:14 sont au printemps, et que tous les sondages montrent
01:07:17 que l'immigration est le sujet qui va dominer la campagne.
01:07:21 C'est à ça que pensent tous les électeurs.
01:07:24 Donc il fallait faire quelque chose.
01:07:26 C'est un cadre global sur l'immigration qui est envisagé.
01:07:31 Comment on accueille les gens aux frontières,
01:07:34 comment on traite leur demande d'asile,
01:07:36 comment on les renvoie chez eux.
01:07:38 Il n'est pas question que Frontex devienne réellement des gardes frontières.
01:07:44 Ils n'auront toujours pas, les gardes frontières européennes,
01:07:47 qui sont déployées tout autour de la zone européenne,
01:07:51 n'auront toujours pas le droit de refouler les gens qui se présentent.
01:07:55 Ils seront là, comme d'habitude, pour vérifier.
01:07:58 On les accueille bien en respectant les valeurs européennes.
01:08:01 Donc ça ne sert pas à grand chose.
01:08:03 Voilà, c'est vous qui le dites.
01:08:05 Mais il y a un affichage de fermeté.
01:08:09 Et puis il y a une réalité qui est la solidarité
01:08:14 qui va être imposée à tous les autres pays européens.
01:08:17 Il n'y a pas que l'Italie qui accueillera les migrants.
01:08:21 Donc on va être obligés de nous-mêmes d'accueillir les migrants.
01:08:24 Vous savez tout.
01:08:25 Une sorte de répartition équitable.
01:08:27 Vous aurez le choix.
01:08:29 Vous aurez la choix.
01:08:30 Que de quoi vous plaignez-vous ?
01:08:31 Vous aurez le choix.
01:08:32 Soit vous prenez les migrants.
01:08:34 Et les gens ne sont pas débrouillés là-dessus.
01:08:36 Soit, si vous n'en voulez pas, vous payez 20 000 euros de pipe.
01:08:39 Mais on ne demande pas aux gens jamais.
01:08:41 On ne demande pas aux uns et aux autres, aux pays européens.
01:08:44 Parce qu'un jour c'est dans tout le monde.
01:08:46 La solidarité !
01:08:47 Madame Borne a tweeté sur ce sujet, me dit Marine Lansion.
01:08:50 C'est pas ce qu'on a voulu faire en France.
01:08:53 Marie, c'est la solidarité !
01:08:55 Hier, l'Europe s'est dotée du pacte.
01:08:57 Hier, Mme Borne vient de tweeter.
01:08:59 S'il vous plaît.
01:09:00 Pourquoi vous osez dénoncer ça ?
01:09:01 S'il vous plaît.
01:09:02 Hier, l'Europe s'est dotée du pacte asile et immigration.
01:09:05 C'est 9h58.
01:09:06 Vous voyez, il y a quelques secondes.
01:09:08 Pour renforcer la sécurité à nos frontières extérieures
01:09:10 et améliorer le traitement des procédures d'asile et de retour.
01:09:12 En Europe comme en France, sur les enjeux migratoires,
01:09:14 fermeté et solidarité vont de pair.
01:09:16 Donc vous dites que c'est bidon.
01:09:17 Ce que je dis, c'est que la fermeté...
01:09:19 C'est bidon, et c'est ça la différence.
01:09:20 La fermeté qui est affichée ne découragera aucun passeur.
01:09:25 Et ne suffira pas à dissuader les gens de s'embarquer.
01:09:28 Alors on est au cœur de la politique.
01:09:30 Si c'est bidon, que ça ne sert à rien, Marine Le Pen 2027.
01:09:35 C'est tout.
01:09:36 Puisque elle dit qu'elle fera quelque chose.
01:09:40 C'est ça qui est terrible.
01:09:41 Je ne peux pas vous dire autre chose,
01:09:43 puisque les gens, les électeurs,
01:09:47 s'ils ont conscience que tout ça est bidon complet,
01:09:50 celles qui proposent une alternative,
01:09:53 ils voteront pour elle.
01:09:54 Laquelle ?
01:09:55 La Sraël et la déterminée.
01:09:58 Il y a une question générale que les migrations posaient défi existentiel.
01:10:02 Ce qu'elle dit là, on peut le revoir, Madame Borne.
01:10:04 Vous venez de me dire que c'est bidon.
01:10:06 Vous avez un Premier ministre...
01:10:08 Pardonnez-moi de le dire comme ça,
01:10:09 avec des mots comme toujours forts et caricaturales là-dessus.
01:10:12 Oui, caricaturaux, vous avez raison.
01:10:15 Vous êtes en train de me dire que la Première ministre de la France
01:10:18 écrit des choses qui ne se passeront pas.
01:10:21 Moi, je traduis ça...
01:10:22 Je ne vais jamais dire une chose pareille.
01:10:23 Mais arrêtez.
01:10:24 Vous n'allez pas y revenir.
01:10:26 Vous allez aller au cercle des deux âmes.
01:10:28 Vous avez remarqué ?
01:10:29 Sérieusement.
01:10:30 Vous allez terminer au cercle des deux âmes.
01:10:31 Vous ne pouvez pas dire...
01:10:32 Il y en a sept autour de vous.
01:10:34 C'est un cinéma à trois âmes.
01:10:36 Vous ne pouvez pas dire que c'est bidon.
01:10:39 Il y a déjà un indice que ce n'est pas bidon.
01:10:41 C'est moi qui dis que c'est bidon.
01:10:42 Oui, mais c'est ce que suggérez,
01:10:43 ce que vous suggériez, Vincent.
01:10:45 Je vous dis que la fermeté qui est affichée
01:10:47 ne dissuadera aucun passeur.
01:10:50 Je vous dis qu'en revanche, la solidarité sera imposée
01:10:53 parce qu'il n'y a plus...
01:10:55 C'est un vote à la majorité simple
01:10:58 et que M. Orban pourra toujours protester.
01:11:01 Ce vote s'imposera à tous.
01:11:03 Il y a quand même un indice que ce n'est pas du tout bidon.
01:11:05 C'est que Mme Méleny est favorable à cet accord.
01:11:09 Comment pourrait-elle faire autrement ?
01:11:10 Et Mme Méleny, vous savez ce qu'elle négocie.
01:11:12 Mme Méleny, elle s'est fait...
01:11:13 Non, non, non.
01:11:14 Attendez, c'est trop facile.
01:11:16 C'est l'argument de gauche traditionnel.
01:11:18 Mme Méleny, elle négocie...
01:11:20 C'est pas un argument de gauche,
01:11:21 c'est un argument limite gauche-tout-de-droite.
01:11:22 Mme Méleny, elle négocie avec l'Albanie
01:11:24 la possibilité d'externaliser le traitement des migrants.
01:11:29 On vient d'envoyer, de l'autre côté de la mer, les migrants.
01:11:34 D'accord, mais Mme Méleny a s'est fait élire
01:11:37 sur une promesse zéro immigration
01:11:39 et qu'elle n'est incapable de tenir.
01:11:41 Donc elle essaie, elle en tire la conclusion,
01:11:43 qu'il vaut mieux coopérer au niveau européen
01:11:46 que d'être dans une posture
01:11:47 qui l'a fait peut-être élire, mais qui ne sert à rien.
01:11:50 Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet,
01:11:52 qui est passionnant d'ailleurs.
01:11:54 Oui, mais c'est pas bidon.
01:11:59 Ce qui est bidon, c'est l'enrichage de fermeté.
01:12:02 L'ADN de la construction européenne,
01:12:05 que vous le vouliez ou non, c'est d'abolir les États.
01:12:07 Oui, c'est vrai, c'est la philosophie profonde.
01:12:10 La logique, c'est que les États, c'est rien,
01:12:12 c'est de les abolir complètement.
01:12:14 C'est historique.
01:12:15 C'est de démanteler les États
01:12:18 qui sont responsables de tous les maux, les guerres, les milices.
01:12:20 Qui c'est ? La libre circulation ?
01:12:22 Les égoïstes des États ?
01:12:23 Donc Madame Van der Leyen, personne ne l'a élue,
01:12:25 que je sache, en tout cas pas moi.
01:12:27 C'est pas que Van der Leyen, c'est les 27,
01:12:29 c'est Gérald Darmanin qui soutient ce pacte asile-immigration.
01:12:31 Et Madame Mélanie ?
01:12:32 Israël, ce soir.
01:12:36 C News diffusera à 21h un long reportage
01:12:39 intitulé "Supernova",
01:12:41 qui est le massacre à la ref partie
01:12:44 avec des images de vestivaliers, des assaillants
01:12:46 ainsi que des témoignages de survivants et proches des victimes.
01:12:48 Je préviens, du fait de certaines images,
01:12:51 ce reportage fait l'objet d'une signalétique interdite
01:12:54 au moins de 12 ans.
01:12:55 Après sa diffusion,
01:12:57 Olivier Benkemoun recevra Gilles Tailleb,
01:12:59 vice-président du CRIF,
01:13:01 Léa Landman, géopoliticienne,
01:13:03 Julien Balloul, ancien journaliste
01:13:05 et ancien porte-parole réserviste de TSAL
01:13:07 pour analyser et décrypter cette attaque
01:13:09 qui a changé le monde.
01:13:11 Je remercie tout particulièrement notre ami Arthur,
01:13:13 que vous connaissez,
01:13:15 qui est intervenu également
01:13:17 dans l'élaboration
01:13:20 de ce reportage
01:13:22 que vous pourrez voir ce soir sur C News.
01:13:24 Est-ce qu'on a d'ailleurs un extrait
01:13:27 à vous proposer ?
01:13:28 Je demande à Marine Lansan.
01:13:29 Voyez un extrait.
01:13:31 J'ai crié "mais qui est là ?"
01:13:38 J'espérais que ce n'étaient pas des terroristes.
01:13:40 Et c'est là que vous comprenez l'horreur de la situation.
01:13:42 Vous êtes incapables de savoir
01:13:44 qui sont les gens devant vous.
01:13:46 Vous ne savez pas si ce sont des gens de chez vous
01:13:48 ou des terroristes.
01:13:50 À ce moment-là, ils ont crié
01:13:54 "je suis l'un des vôtres, c'est ce qu'il a dit".
01:13:56 Et c'est à ce moment-là que j'ai compris
01:13:58 que nous étions en guerre.
01:14:00 Regardez, ne manquez pas vraiment ce long reportage.
01:14:07 Supernova, c'est ce soir à 21h.
01:14:09 C'est tout de suite après l'heure des pros
01:14:11 de la semaine.
01:14:13 Les images sont évidemment très rudes.
01:14:15 Les témoignages également.
01:14:17 Mais je pense qu'il faut regarder ça.
01:14:19 Un mot sur le Hamas.
01:14:21 Je voudrais qu'on écoute Stéphanie Rouquier,
01:14:25 qui est sur place.
01:14:27 Je pense aussi à notre amie Antoine Estève,
01:14:29 à tous les reporters de CNews
01:14:31 qui sont sur place et qui font un travail absolument remarquable
01:14:33 dans des conditions particulières.
01:14:35 C'est à eux que je pense ce matin, bien sûr.
01:14:37 Et écoutez Stéphanie Rouquier.
01:14:40 Dans la bande de Gaza,
01:14:42 les combats sont toujours intenses.
01:14:44 Hier soir, nous étions dans le kibbutz de Be'eri,
01:14:46 au sud d'Israël,
01:14:48 à seulement quelques mètres de la frontière.
01:14:50 Et nous avons pu voir de forts bombardements incessants.
01:14:53 Des tirs qui partaient des postes de cavalerie
01:14:56 installés juste devant les grillages du kibbutz.
01:14:59 Aussi, nous avons pu voir d'énormes panaches
01:15:02 de fumée noire qui s'élevaient de Gadda City.
01:15:05 Vous le voyez, Azzal poursuit ses objectifs.
01:15:08 Détruire les postes stratégiques du Hamas.
01:15:11 A noter que nous avons appris par l'armée israélienne
01:15:14 que les soldats de Tsaïl ont investi une maison de retraite
01:15:17 à Can Younes.
01:15:19 Selon ces militaires, à l'intérieur même de la maison de retraite
01:15:22 se trouvait un tunnel stratégique
01:15:25 d'où partaient des réseaux de canalisation d'eau
01:15:28 et des réseaux électriques alimentant un centre opérationnel
01:15:31 situé dans le souterrain.
01:15:34 Un autre exemple, à Jebalia, c'est une caserne de pompiers
01:15:37 qui était occupée par les terroristes du Hamas.
01:15:40 Vincent Herouet, décryptage là aussi.
01:15:43 Que voulez-vous que j'ajoute ?
01:15:46 Ce qui s'est passé le 7 octobre n'en finit pas de poser
01:15:49 des tas de questions et de travailler les Israéliens.
01:15:52 Il y aura toutes sortes de documents qui nous expliqueront un jour
01:15:55 comment se passe la guerre parce que l'essentiel nous est caché,
01:15:58 vous en avez conscience. En ce moment se négocie,
01:16:01 M. Hanier était au CAIR, se négocie donc un arrêt des combats,
01:16:04 un feu en échange de la libération d'otages.
01:16:07 Ils y tiennent absolument les Palestiniens,
01:16:10 ils exhibent les uns après les autres, que ce soit le djihad islamique
01:16:13 ou le Hamas, exhibent les otages qu'ils détiennent,
01:16:16 tout ça pour toucher l'opinion publique.
01:16:19 Il y a vraiment une espèce de bataille psychologique et morale
01:16:22 en plus de l'épreuve du corps à corps sur le terrain.
01:16:27 Et puis il y a une grande partie du...
01:16:31 On ne voit de ce conflit que... On est comme dans une grotte,
01:16:34 vous savez, on voit les images, on voit les ombres sur le mur.
01:16:38 On en est là. Et puis sur le reste,
01:16:41 il y a une pression très forte sur le plan militaire parce que justement
01:16:44 on est dans une phase de négociation et donc aujourd'hui,
01:16:47 les Israéliens ont demandé l'évacuation d'une grande partie du canillon de Haïs.
01:16:50 Hier vous n'étiez pas là et on a parlé de Trump inéligible,
01:16:53 je voulais votre avis également. La cour suprême du Colorado a déclaré
01:16:56 Donald Trump inéligible à la présidence en raison de ses agissements
01:16:59 lors de l'assaut du Capitol. Cette annonce soulève une onde de choc
01:17:03 dans la campagne présidentielle américaine.
01:17:06 Deux mots justes, c'est que d'abord c'est dans un juridisme,
01:17:10 c'est délicieux, on est vraiment aux États-Unis,
01:17:13 les lawyers peuvent s'en donner à cœur joie.
01:17:16 J'ai l'impression que ça aura du mal à passer quand même,
01:17:18 mais il y a quand même un truc qui est extraordinaire,
01:17:21 c'est la volonté des démocrates de systématiquement invalider,
01:17:26 de destituer par avance Donald Trump et lui refuser d'être président,
01:17:32 d'être a priori illégitime, quoi qu'il fasse,
01:17:36 il faut à tout prix l'éliminer de la course.
01:17:39 C'est quand même assez curieux dans un pays qui s'est voulu pendant si longtemps
01:17:43 un espèce de modèle démocratique.
01:17:46 Est-ce que vous diriez que Donald Trump a fait un coup d'État au Capitol ?
01:17:50 Oui c'est ça la grande question.
01:17:52 Il n'y a pas eu de coup d'État au Capitol.
01:17:54 Ah bon ? Il y a eu une tentative ?
01:17:57 Il y a eu une intrusion au Capitol qui a été visiblement préméditée
01:18:04 par un certain nombre de personnages qui ont été jugés, condamnés
01:18:08 et qui sont aujourd'hui derrière les barreaux.
01:18:10 Il y a eu un attentisme au minimum, pourrait-on dire, de la Maison-Blanche.
01:18:15 Il y a même eu une volonté, mais ce n'est pas ça le problème pour Donald Trump.
01:18:19 Le problème de Donald Trump, c'est qu'il a voulu inverser les résultats
01:18:22 dans un certain nombre d'États parce qu'il n'acceptait pas le résultat du vote.
01:18:27 Et il n'acceptait pas le résultat du vote pour un certain nombre de raisons
01:18:30 qu'on ne va pas expliquer ici.
01:18:31 Mais qu'il ne tenait pas debout.
01:18:33 Et donc est-ce que de considérer qu'une personnalité...
01:18:38 Il a quelques raisons de s'estimer cocul, voyez-vous ?
01:18:40 Non, je ne suis pas d'accord.
01:18:41 Est-ce qu'une personnalité qui n'accepte pas le verdict des urnes est un démocrate ?
01:18:46 Parce que le verdict des urnes justement posait problème.
01:18:48 Mais non, il ne posait pas problème.
01:18:50 Il y a eu des tas d'études sur le scrutin américain.
01:18:54 On n'a pas pris la même interview hier soir et on ne connaît pas les mêmes États-Unis.
01:18:57 Mais vous savez, les États-Unis, ce ne sont pas des Français qui parlent américain.
01:19:01 Ils fonctionnent différemment.
01:19:03 Ce n'est pas très intéressant d'écouter Vincent parce qu'il est politiquement incorrect
01:19:07 sur un sujet comme celui-là et je lui fais plus confiance, pardonnez-moi, qu'à vous.
01:19:11 Parce que lui, il connaît l'Amérique.
01:19:13 Et vous, vous la regardez de Paris. Pardonnez-moi de le dire comme ça.
01:19:17 Parce qu'il y a eu des études.
01:19:19 Il fait de la politique étrangère depuis 30 ans.
01:19:22 40 ans.
01:19:24 Donc, quand Vincent Herrouet parle, en fait, j'écoute.
01:19:28 Et moi aussi j'écoute. Mais je dis juste qu'il y a eu des études.
01:19:31 Merci beaucoup, Pascal.
01:19:33 Mais mon expertise en matière américaine, elle n'est pas extrêmement...
01:19:35 J'ai une femme qui s'y connaît bien, moi.
01:19:37 Mais franchement, très sincèrement, l'élection de Joe Biden, c'est énorme.
01:19:46 Franchement.
01:19:48 Pourquoi il y a un écart énorme ?
01:19:50 Mais parce que...
01:19:52 Les histoires d'Unter Biden actuellement auraient dû surgir et occuper l'espace médiatique il y a 4 ans.
01:19:59 Pas aujourd'hui.
01:20:00 Là, on parle du scrutin.
01:20:01 Jacques Maillot.
01:20:02 On parle du scrutin.
01:20:03 Non, non, mais bon, on pourrait, là, comme il est 10h26 déjà...
01:20:06 On vote aux Etats-Unis ?
01:20:07 Oui, mais c'est dans les deux sens.
01:20:09 Il y a plein de critiques à faire sur le mode de scrutin américain.
01:20:13 Vous avez racheté les lunettes de George Héroudou.
01:20:15 Mais ça fait deux jours que vous me tenez avec ça.
01:20:18 Je vous donnerai l'adresse.
01:20:20 Vous en avez toute une collection.
01:20:21 Vous êtes jaloux.
01:20:22 C'est vrai.
01:20:23 C'est ce qui me caractérise.
01:20:25 Plus personne ne connaît George Héroudou.
01:20:26 Ah oui ?
01:20:27 Pour les offrir à nos politiques, ils ont plein de lunettes.
01:20:29 Bon, Jacques Maillot, alors j'ai appris une nouvelle qui a dû vous rendre triste aussi.
01:20:32 Même si ce n'était pas votre cabaret, mais le Don Camillo a fermé.
01:20:36 Le Don Camillo, ça montre que cette histoire-là que vous incarnez, vous, les chansonniers...
01:20:42 Quand on était gosses, pour te vous dire, j'écoutais les chansonniers, je trouvais ça un peu...
01:20:45 J'avais 10 ans, j'écoutais Jean Bertheau.
01:20:47 Jean Bertheau et Jean Arnaud.
01:20:49 Ce n'est pas ce qui me plaisait le plus à l'époque.
01:20:52 À l'époque, oui.
01:20:53 Je trouvais ça...
01:20:54 Mais je m'aperçois que cette tradition-là a perduré.
01:20:57 Oui, bien sûr.
01:20:58 La boîte à sel, Robert Vosga, Jean Valton, Pierre Jeanvaillard.
01:21:03 Pierre Jeanvaillard, Jean Rigaud, etc.
01:21:06 Ils remontent au bâtelier du bonheur.
01:21:08 Donc, pourquoi ça a fermé, le Don Camillo ?
01:21:11 Je pense que ça a fermé parce que d'abord, le Covid a été très très dur pour tous les spectacles vivants.
01:21:17 Et je pense que ça ne correspond peut-être plus tout à fait à ce que les jeunes viennent chercher.
01:21:23 Et la population qui venait au Don Camillo, elle a vieilli.
01:21:27 Il y en a même une partie qui a sans doute disparu.
01:21:30 Il faut effectivement être plus déplacé.
01:21:32 Mais on pouvait dîner au Don Camillo, alors qu'au Théâtre des Alpes, on ne peut pas dîner.
01:21:36 C'est un théâtre.
01:21:37 C'est combien de personnes, le Théâtre des Alpes ?
01:21:39 C'est 300.
01:21:40 Et c'est plein tous les soirs.
01:21:41 Et c'est plein pratiquement tout le temps.
01:21:43 Il y a combien ? Une représentation par soir ?
01:21:45 Oui, absolument. On joue six fois par semaine.
01:21:48 Et le 24 décembre, vous serez ouvert ?
01:21:49 Bien sûr. C'est très important.
01:21:51 Le 24, par exemple, vous serez sur place ?
01:21:53 Je serai sur scène, oui absolument.
01:21:55 Et on va même offrir une coupe de champagne à nos spectateurs, parce qu'il faut que ce soit festif.
01:22:01 C'est bien de célébrer Noël, puisque visiblement, Noël embête tout le monde.
01:22:06 On ne sait pas pourquoi.
01:22:08 C'est le mot Noël ?
01:22:09 Moi, je dis "Joyeux Noël" tous les jours, c'est très subversif.
01:22:12 C'est un acte de résistance.
01:22:14 C'est un acte de résistance de dire "Joyeux Noël".
01:22:17 Ne parlons pas des crèches.
01:22:19 Les crèches qui sont à la une de Paris Match.
01:22:22 Et vous pouvez voir cette très belle crèche à la une de Paris Match.
01:22:27 On est dans une mondanité médiatique épouvantable.
01:22:32 On est dans une ?
01:22:33 Mondanité médiatique épouvantable.
01:22:35 Je ne connaissais pas l'expression "mondanité médiatique".
01:22:38 Je montre Paris Match.
01:22:40 Ah oui, c'est parfait.
01:22:44 Pourquoi "mondanité médiatique" ?
01:22:46 Parce que je trouve qu'on ne parle plus vraiment de politique ni d'idéologie politique.
01:22:51 On fait des mondanités.
01:22:53 C'est-à-dire qu'on est dans la bien-pensance, dans les convenances.
01:22:57 Un peu comme dans les soirées mondaines.
01:23:00 Donc je pense qu'on fait beaucoup de convenances et de mondanités.
01:23:05 Et on ne parle plus beaucoup des problèmes de fond.
01:23:08 Et ça m'exaspère un peu.
01:23:10 C'est-à-dire que ce qui se passe là, ces cris d'orfel devant une loi qui est Pinot,
01:23:16 ça m'abuse beaucoup.
01:23:18 C'est-à-dire qu'il y a un soufflé médiatique.
01:23:21 C'est un peu dommage.
01:23:24 Nous partageons votre avis.
01:23:26 Les téléspectateurs et le public n'est pas dupe.
01:23:30 Ça fait deux jours que je dis 80% des journalistes contre 80% des Français.
01:23:34 Moi ce qui m'effraie aujourd'hui, c'est la séparation qu'il y a entre
01:23:39 les politiques qui sont censées représenter le peuple et les citoyens.
01:23:43 Et ce que pensent les citoyens.
01:23:45 Les sondages le disent, ils veulent tous une loi plutôt fine.
01:23:48 Et les politiques sont effrayés de prendre la plus petite décision.
01:23:52 Quel est le dernier politique qui est venu dans votre salle ?
01:23:54 Le dernier politique qui est venu, je crois que c'était...
01:24:01 C'était une soirée où il y avait beaucoup de républicains.
01:24:05 Et on a dû avoir Éric Ciotti, etc.
01:24:08 André Vallini.
01:24:11 André Vallini vient encore, toujours.
01:24:14 André Vallini d'ailleurs on le salue parce qu'il est remarquable.
01:24:16 Il est 10h30, Sommeil à la Bidi.
01:24:18 On verra un extrait du spectacle bien sûr.
01:24:20 Et puis il y a Mon Noël à moi qui plaît tant à Georges Fenech.
01:24:23 Qui est une des rubriques...
01:24:25 Mais il était là l'autre jour, Georges Fenech.
01:24:27 Il était dans la revue de presse.
01:24:29 Georges fait partie des gens qui viennent souvent.
01:24:31 Je suis d'accord mais vous me l'avez fatigué.
01:24:33 Mardi matin il était crevé.
01:24:35 Il dormait sur notre plateau.
01:24:37 Vous l'avez libéré à 23h.
01:24:39 Il avait passé 7h.
01:24:42 Et mardi matin il était très très fatigué.
01:24:44 D'ailleurs depuis je n'ai plus de nouvelles.
01:24:46 Sommeil à la Bidi.
01:24:48 C'est un très bon texte.
01:24:54 C'est un texte de fermeté, de justice.
01:24:56 C'est un texte pour protéger les Français.
01:24:58 C'est un texte de soutien à 100%.
01:25:00 Ce sont les mots de Bruno Le Maire au micro de Sonia Mabrouk.
01:25:02 Ce matin, le ministre de l'économie a défendu bec et ongles.
01:25:05 Le projet de loi immigration.
01:25:07 Alors que les efforts se poursuivent pour obtenir une trêve dans l'enclave palestinienne.
01:25:11 Israël a ordonné de nouvelles évacuations dans la plus grande ville du sud de Gaza.
01:25:16 Gaza où le bilan atteint désormais les 20 000 morts selon le Hamas.
01:25:20 Une première pause d'une semaine entre le 24 novembre et le 1er décembre.
01:25:24 Ce qui avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par l'état hébreu.
01:25:30 Et puis privés de maison par le séisme, les Chinois doivent maintenant affronter une vague de froid sans précédent.
01:25:37 Dans la province de Gandzou, 87 000 personnes ont été transférées dans des abris temporaires.
01:25:42 Et pour les familles réduites à dormir dehors, les seules sources de chaleur sont des poêles installées en plein air.
01:25:48 Ou encore des couvertures récupérées à la hâte dans leurs maisons endommagées.
01:25:52 - Merci beaucoup Soumaya, merci beaucoup.
01:25:55 "Mon Noël à moi" c'est maintenant et chaque jour c'est une séquence où on demande aux uns aux autres, aux anonymes, un souvenir personnel.
01:26:03 Et ce souvenir personnel, Georges Fenech change de chaîne quand il voit ça.
01:26:07 - À la fromagerie nous avons une tradition, tous les Noëls, le 21 décembre nous ouvrons le Comté de Noël.
01:26:18 C'est un fromage emblématique et il y a quatre ans, avec mon père Xavier qui est originaire de la Franche-Comté,
01:26:26 et mon fils Solal, à trois générations nous avons ouvert les premières pièces.
01:26:30 C'est des pièces de trois ans qui ont un goût de noisettes, de miel, de cacao, de noix mûre.
01:26:36 Et pendant ce moment-là, mon père a échangé avec mon fils sur ses origines, sur la Franche-Comté.
01:26:42 Et ce fut un souvenir magnifique de transmission à la fois gustative et générationnelle.
01:26:47 - Georges, vous pouvez revenir ? Un extrait du spectacle, alors je ne sais pas si il y a du Macron à se faire.
01:26:53 - Oui, ça doit être, oui.
01:26:54 - C'est ce spectacle-là qu'on va voir, un extrait, c'est au Théâtre des Deux-Ânes, c'est tous les jours.
01:26:58 - Notre Che Guevara de la Cannebière, Jean-Luc Mélenchon, ça c'est un monument.
01:27:05 Alors là, il est dans un état, ce pauvre Mélenchon.
01:27:08 Moi j'aime bien parce qu'on ne sait pas s'il est pour ou s'il est contre, il est en colère.
01:27:12 Vous avez remarqué ? Il doit se lever le matin, "Wouang, de djou !".
01:27:17 Alors il n'ose à peine l'inviter à la télé parce que dès qu'il arrive, il s'assoit.
01:27:21 Il y a un journaliste qui lui dit "Ça va bien, Monsieur Mélenchon ?"
01:27:24 "Et alors, que ça peut vous faire, hein ?"
01:27:26 Je vous demande si ça va, ça ne vous regarde pas, si ça va, ça ne vous regarde pas,
01:27:31 mais sans doute ça ne vous regarde pas.
01:27:32 Faut me poser des questions politiques, Monsieur Politique, vous êtes un nazi, ça se voit que vous êtes un nazi.
01:27:36 Il voit des nazis partout, il est dans un état.
01:27:39 Il doit avoir une hernie yatal, vous voyez, énorme.
01:27:42 Alors il a des aigreurs, ça remonte, ça fait des bulles, c'est affreux, c'est affreux.
01:27:48 C'est triste de voir cet homme qu'on connaît depuis toujours, Jean-Luc Mélenchon,
01:27:52 ça fait 50 ans qu'il en vend, pépère.
01:27:55 Alors on l'a connu, brillant orateur, très cultivé, grand défenseur,
01:28:01 pendant des lustres de la laïcité française, et alors maintenant il est devenu islamo-gauchiste.
01:28:07 C'est quand même une bizarre reconversion, voir un ancien bouffeur de curé devenir un lécheur de burqa.
01:28:13 - Alors on peut citer Christophe Combarieux, Mathieu Willem, Michel Guidoni, Florence Brunold,
01:28:21 Yann Jammet, Anne Charlotte, Gilles Détroit, Amoury Gonzaï, Thierry Rocher, Sandrine Alexis,
01:28:26 imitatrice, Marie Rénault, Pierre Douglas qui est toujours là ?
01:28:30 - Oui, Pierre vient de temps en temps.
01:28:32 - Mais j'aimerais bien le recevoir, Pierre Douglas.
01:28:34 - Je vais lui dire, il sera ravi.
01:28:35 - Parce que quand on était enfant, on imitait dans les classes Pierre Douglas qui imitait Marchais.
01:28:40 - Georges Marchais, Léon Zitrone.
01:28:41 - Exactement, et on imitait effectivement, et moi je l'avais vu, Pierre Douglas à Nantes
01:28:45 en première soirée de Serge Lama en 79 ou 80, ou de Thierry Leluron, je ne sais plus.
01:28:51 - Oui, il faisait le duo Leluron-Marchais.
01:28:55 - Ça fait combien de temps Jacques que vous faites ça ?
01:28:58 - 50 ans. J'ai démarré en 72 à l'échelle de Jacob,
01:29:02 et je suis rentré à France Inter pour faire le rayon coin en 1975.
01:29:07 - Ça fait 50 ans que vous essayez de faire rire les gens.
01:29:09 C'est tellement difficile de faire rire les gens.
01:29:12 Parfois, nous-mêmes, on essaye de faire un petit édito pour faire rire.
01:29:15 C'est tellement dur.
01:29:16 - Oui, ce n'est pas facile, mais c'est un métier comme un autre,
01:29:19 donc il faut travailler, et puis il faut surtout être bienveillant avec les gens.
01:29:24 Il faut vraiment penser à eux.
01:29:26 On est vraiment là pour les distraire, pour les sortir de cette ornière
01:29:30 dont je parlais tout à l'heure, qui leur tapent dessus toute la journée.
01:29:34 Je parle souvent de ces chaînes qui ne dorment jamais,
01:29:39 mais qui en dorment tout le monde.
01:29:41 - J'espère qu'on n'en dort pas tout le monde, franchement, j'espère.
01:29:45 Et qui y avait à l'échelle de Jacob à l'époque quand vous avez commencé ?
01:29:50 - Il y avait les Frères et Demis, je ne sais pas si vous vous rappelez.
01:29:52 - Bien sûr, les Frères et Demis, évidemment.
01:29:54 - Il y avait Pierre Jeanvaillard, que vous avez rencontré.
01:29:56 - Bien sûr.
01:29:57 - Et je démarrais avec une jeune femme qui s'appelait Marie-Paul Belle.
01:30:00 - Bien sûr.
01:30:01 - On a démarré ensemble.
01:30:02 - Qui avait fait, qui avait chanté la parisienne, je ne suis pas parisienne, ça me gêne.
01:30:07 - Qui travaillait avec Françoise Maléjoris, qui nous faisait paroles.
01:30:10 - Exactement, elles étaient même à l'époque, elles étaient ensemble.
01:30:14 - Bien sûr.
01:30:15 - Voilà, elles étaient un couple très moderne, Françoise Maléjoris.
01:30:19 À l'époque, on ne s'affichait pas.
01:30:21 - Ah non, non, non.
01:30:22 - Mais effectivement.
01:30:23 - On ne s'affichait pas, on était d'une grande discrétion, mais c'était pour des personnes de grande qualité.
01:30:26 - Exactement, bien sûr.
01:30:27 - Il y avait plein de gens comme ça qui ont démarré en même temps.
01:30:30 J'ai vu démarrer...
01:30:32 - Sophie, vous avez vu démarrer Sophie.
01:30:34 - Oui, bien sûr, Serge Lama, tout ça, c'était cette époque.
01:30:37 - Sophie Démarray, il n'y a plus personne qui se souvient de Sophie Démarray.
01:30:41 - Sophie Démarray, oui, qui est mon idole.
01:30:43 Alors moi, quand je vous parlais, vous aviez 5 ans, moi, Sophie Démarray, je la regardais avec des yeux ronds.
01:30:48 - Il y avait une petite plaisanterie quand Pierre Frenet, Sophie Démarray...
01:30:51 - Il y avait toute une liste de noms comme ça qu'on mettait.
01:30:56 - Des blagues de garçons.
01:30:58 - Des blagues de garçons, bah, mais Pierre Frenet, Pierre Frenet, que plus personne ne connaît.
01:31:02 Je vous ai fait l'imitation de Pierre Frenet, qui est l'imitation la plus courte du monde.
01:31:05 Je m'appelle Pierre Frenet, c'est tout, ça ne va pas plus loin.
01:31:09 Mais plus personne ne connaît Pierre Frenet.
01:31:11 - Moi aussi.
01:31:12 - Pierre Frenet !
01:31:13 - La grande illusion, la sensation.
01:31:15 - Mais mon pauvre ami, hélas !
01:31:17 - Bon, alors, Jacques Bayou, merci. C'est où le Théâtre des Deux Ânes ?
01:31:21 - C'est au 100 boulevard de Clichy, c'est à deux pas du Boulin Rouge.
01:31:24 - Eh bien, nous y serons. Jean-Luc Lombard de L'Auve était à la réalisation.
01:31:29 Jean-Luc Lombard de L'Auve.
01:31:31 Dominique... d'habitude, je dis toujours Jean-Luc Lombard, mais manifestement, c'est Noël et il a acheté une particule.
01:31:36 Dominique Raymond est à la vision.
01:31:38 Guillaume Marceau est au son.
01:31:41 Marine Lanson était avec nous, bien sûr.
01:31:43 Marine indispensable. Demain, c'est la dernière de l'année, après on part en vacances.
01:31:46 Donc on sera avec des amis.
01:31:48 Benoît Bouteille sera là, justement, on en aura aussi demain.
01:31:51 Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
01:31:54 Jean-Marc Morandini, dans une seconde.
01:31:56 Rendez-vous ce soir. Merci Jacques.
01:31:58 - Merci, mille fois.