Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur Europe 1 pour l'heure des pros jusqu'à 9h30 et sur ces nues jusqu'à 10h30.
00:00:08Peut-on lire l'arrestation de Boalem Sansal à l'aune des relations qui empoisonnent le climat politique entre la France et l'Algérie depuis des décennies ?
00:00:18L'emprisonnement de Boalem Sansal place la France dans une situation de demande face à l'Algérie.
00:00:25L'entourage d'Emmanuel Macron a exprimé hier soir son inquiétude sur le sort réservé à l'écrivain franco-algérien qui était parti pour Alger quelques jours
00:00:33mais qui imaginait s'installer en France les prochaines semaines définitivement.
00:00:37Cette arrestation arbitraire arrive quatre semaines après le voyage d'Emmanuel Macron au Maroc.
00:00:45Voyage qui a marqué la réconciliation avec Mohamed VI en même temps que la distance avec le gouvernement d'Alger
00:00:52lorsqu'Emmanuel Macron a reconnu comme marocain le Sahara occidental.
00:00:57Boalem Sansal est-il la vengeance d'Alger et pourquoi pas une monnaie d'échange avec la France ?
00:01:03Une nouvelle fois, redisons-le, la France se trouve à quémander auprès d'Alger.
00:01:08C'est évidemment le but recherché par les autorités d'un pays qui fut jadis un département français.
00:01:15Les relations entre la France et l'Algérie ne seront jamais apaisées.
00:01:18Depuis 1962 et l'indépendance, les différents gouvernements algériens ont fait de la haine contre notre pays, une rente victimaire.
00:01:28C'est à l'aune de cette lecture que l'épisode dramatique Boalem Sansal sera analysé.
00:01:35Il est 9h01, Chana Lousto est avec nous, nous rappelle les titres.
00:01:49Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:52Le meurtrier présumé de Lilian Dejean, cet agent municipal tué à Grenoble, a été interpellé au Portugal.
00:01:58Il sera prochainement présenté à un magistrat en vue de son extradition vers la France.
00:02:03Il s'appelle Abdul Diallo, il a 25 ans.
00:02:06Sa carte d'identité avait été retrouvée dans sa voiture peu de temps après le drame.
00:02:10Son profil est très inquiétant, multirécidiviste, plusieurs fois incarcéré.
00:02:14Il était connu de la justice, notamment pour vols, violences et trafics de stupéfiants.
00:02:19Attention aux verres glaces sur les routes avec la neige et des températures en dessous de 0°.
00:02:25Cette nuit, la circulation est particulièrement dangereuse.
00:02:28Ce matin, 31 départements sont toujours en vigilance orange.
00:02:32Parmi eux, le Doubs, 150 camions sont actuellement bloqués sur l'autoroute A36 depuis hier soir et le resteront encore une heure.
00:02:39La gendarmerie et les services autoroutiers ont été déployés pour dégager les voies.
00:02:43Et puis l'Euromillions célèbre ses 20 ans.
00:02:46Pour l'occasion, 189 millions d'euros sont en jeu ce soir.
00:02:50Je parie que votre grille est déjà prête Pascal.
00:02:53Sachez que si vous décrochez ce jackpot, je vous le souhaite Pascal, ce sera le troisième plus gros gain jamais remporté dans l'Hexagone.
00:03:00Mais Shana, j'ai voulu jouer et puis j'ai entendu Vladimir Poutine et je me suis dit à quoi bon ?
00:03:07La troisième guerre mondiale arrive, donc à quoi bon de jouer 189 millions d'euros ?
00:03:13Évidemment, je souris et je vous remercie surtout Shana.
00:03:16189 millions d'euros, effectivement, c'est beaucoup d'argent pour le moins.
00:03:20Eugénie Bastier est avec nous ce matin qui est vent debout sur les 7 heures de travail que nous pourrions faire en plus.
00:03:27J'appelle la jacquerie.
00:03:28La jacquerie.
00:03:29La jacquerie des actifs.
00:03:30Mais vous avez compris ces 7 heures à qui elles sont destinées ?
00:03:33Parce qu'évidemment, elles sont payées quand même ces 7 heures.
00:03:35Mais ça va être surtout les entreprises en fait qui vont devoir payer des cotisations.
00:03:38Comme elles ne sont pas déterminées sur un jour particulier comme un jour férié, ça va être très difficile pour les entreprises.
00:03:44Mais ça ne sera pas.
00:03:45Ça sera, si, c'est les entreprises qui vont payer.
00:03:47Mais c'est scandaleux parce que…
00:03:48Non mais 7 heures gratuites des entreprises, des employés, ça ne sera pas.
00:03:51C'est une solution, une rustine de facilité.
00:03:53Oui.
00:03:54Alors que je rappelle qu'on a abandonné la réforme du RSA qui devait conditionner le RSA à des heures d'intérêt général.
00:04:00On a reculé sur l'indexation des retraites sur l'inflation, la désindexation des retraites.
00:04:06Donc c'est toujours aux actifs qu'on en demande toujours davantage dans ce pays à ceux qui travaillent,
00:04:10qui portent déjà le pays sur leurs épaules.
00:04:12Et on leur demande toujours davantage de…
00:04:147 heures gratuites.
00:04:15Oui, mais pourquoi pas 18 ?
00:04:17Et pourquoi pas 18 ? Je suis d'accord avec vous.
00:04:20Vous savez comment on appelait ça au Moyen-Âge ? La corvée.
00:04:22Les serfs du Moyen-Âge qui devaient un ou deux jours dans l'année travailler gratuitement pour les seigneurs.
00:04:27C'est la même chose, sauf que c'est la gérontocratie qui a remplacé l'aristocratie.
00:04:30Et pensez aux gens qui nous écoutent qui ont peut-être plus de 60 ans, qui ont travaillé toute leur vie, s'il vous plaît, Eugénie Basquet.
00:04:36On peut demander aussi… Pourquoi demander toujours à ceux qui travaillent ?
00:04:40Mais vous avez sans doute raison, mais je trouve ça surtout…
00:04:43Ça en dit beaucoup de notre État si on en est rendu à faire 7 heures gratuites sur une année.
00:04:48C'est vraiment que la France, on est par terre.
00:04:50Je salue Thomas Bonnet.
00:04:51Je le dis.
00:04:52Comment ?
00:04:53Cette réforme ne s'appliquerait pas aux sénateurs qui la proposent.
00:04:55Ils sont exemptés de ces 7 heures.
00:04:57Mais vous verrez, ça m'étonnerait que ça se fasse.
00:05:00Thomas Bonnet est avec nous.
00:05:02Vincent Hervouët.
00:05:03Et là, je lui ai demandé de venir parce qu'effectivement, je souriais avec la Troisième Guerre mondiale.
00:05:07Mais c'est évidemment un sujet qui nous préoccupe.
00:05:09Éric Revelle, que vous connaissez.
00:05:11Plus de 60 ans.
00:05:12Plus de 60 ans, bien sûr.
00:05:14Ça ne se voit pas.
00:05:15Non mais c'est pour la gérontocratie.
00:05:17Oui, et ça ne se voit pas quand même.
00:05:19Georges Fenech est là.
00:05:20Et puis, on parlera tout à l'heure avec Alexandre Farina, qui est premier adjoint au maire d'Ajaccio,
00:05:25parce que la ville impériale va recevoir le pape le 15 décembre.
00:05:30Et c'est quand même un événement, puisque c'est la première fois qu'un pape viendra en Corse,
00:05:34même si on dit que le pape Formose serait corse.
00:05:38C'est une légende ou pas ?
00:05:40En 2000 ans, ce sera la première fois que le souverain pontife viendra sur l'île de beauté, oui.
00:05:46Et alors, je disais, je me suis amusé, parce qu'il faut 16 kilomètres de barrières.
00:05:49Ça va être une organisation folle.
00:05:51Et paraît-il que vous n'avez que 500 mètres de barrières.
00:05:53Non, alors écoutez, ça, ce serait un détail dans l'organisation.
00:05:57Oui, mais 16 kilomètres de barrières, il faut les trouver quand même.
00:05:59On les trouvera.
00:06:00On les trouvera.
00:06:01Et puis, l'État nous aidera aussi également.
00:06:02Bon, on parlera évidemment de la visite du pape.
00:06:05Boalem Sansal.
00:06:07Et je disais tout à l'heure, est-ce que c'est Vincent Herouët,
00:06:12des relations entre la France et l'Algérie, qu'il faut décoder cette arrestation ?
00:06:17Je voudrais qu'on voit le sujet.
00:06:18Il y a eu beaucoup de réactions hier.
00:06:20Il y a eu une réaction de l'entourage d'Emmanuel Macron,
00:06:22qui ne s'est pas encore exprimé, mais il y a eu beaucoup de prises de parole.
00:06:25Et puis, on est touché, parce que nous le connaissons.
00:06:28C'est un écrivain de grande qualité.
00:06:30C'est un ami.
00:06:31C'est un ami ?
00:06:32Ah oui, c'est un ami.
00:06:33Moi, depuis dimanche, on est très inquiet.
00:06:37C'est pour ça qu'aussi, on a fait attention à ce que l'on disait.
00:06:40Mais évidemment qu'il est l'otage de la relation franco-algérienne,
00:06:43plutôt de la rancœur du régime algérien contre la France.
00:06:47Vous savez, Emmanuel Macron, vous savez,
00:06:49Sansal, c'est quelqu'un de très doux, de très pacifique,
00:06:56d'extrêmement courageux.
00:06:58Un très grand courage moral face aux corrompus du régime.
00:07:02Un très grand courage physique face à la cruauté de tous les hommes à couteau
00:07:06qui s'aiguisent de deux côtés de la Méditerranée, d'ailleurs.
00:07:09Mais on l'écoute et on ne le croit pas.
00:07:12On le croit, mais on continue comme avant.
00:07:16Et on croit qu'on va pouvoir continuer comme avant.
00:07:18Voyez, on ne fait rien.
00:07:19Moi, ce qui me frappe, c'est qu'il a été jeté aux oubliettes,
00:07:23embastillé, d'une manière en plus totalement...
00:07:28Vous me téléphonez chez lui, ça sonne dans le vide,
00:07:30vous appelez son portable et le numéro est débranché.
00:07:32Il n'y a plus personne au bout de l'Internet.
00:07:34Vous comprenez qu'il a disparu dans une trappe,
00:07:36vraiment sur les oubliettes.
00:07:37Et ça arrive alors que la présidence française a fait...
00:07:43Le 1er novembre a reconnu l'assassinat de Larbi Benmedi.
00:07:48Ça ne vous dit rien, mais c'est le Jean Moulin de la guerre d'indépendance,
00:07:52de la guerre de libération.
00:07:53C'était un des fondateurs du FLN, tué par un corvée de bois
00:07:58avec le général Ossarès.
00:08:01Bref, la France reconnaît la mort, l'assassinat de Larbi Benmedi.
00:08:07On n'était pas obligés de le faire.
00:08:10Cette espèce de démarche mémorielle de l'Elysée est vouée à l'échec.
00:08:16D'ailleurs, les Algériens ont rejeté ça d'un revers de main
00:08:19en disant qu'ils ne voulaient pas de repentance au goût à goûte.
00:08:22Et puis, il en a remis une couche, ce qui n'est pas obligatoire,
00:08:26parce que Larbi Benedi, c'est aussi l'homme de la guerre terroriste.
00:08:29C'est le patron de la villaïa d'Alger qui fait mettre une bombe
00:08:33devant le milke-bar où les enfants...
00:08:36Il y a encore aujourd'hui des gens, une femme en Allemagne
00:08:39qui a plus de 70 ans, qui est mutilée,
00:08:43qui portait ça dans sa chair depuis.
00:08:46Et on a envoyé une gerbe, une grande couronne,
00:08:51magnifique, bleu, blanc, rouge, d'un côté verte et blanche
00:08:54aux couleurs du drapeau algérien, de l'autre,
00:08:56pour déposer ça sur le carré des martyrs du cimetière d'Alger.
00:09:03Et la réponse aux Algériens, vous l'avez, c'est que ça ne marchera pas.
00:09:09Je voudrais qu'on voit le sujet,
00:09:10et après, évidemment, je donne la parole à Eugénie Bastier.
00:09:14La France, toujours sans nouvelles de l'écrivain Boilem Sansal.
00:09:17Selon plusieurs médias, le franco-algérien aurait été arrêté
00:09:21par la police en Algérie le 16 novembre et emprisonné depuis.
00:09:24Selon les proches du président, Emmanuel Macron est très inquiet de la situation.
00:09:29Les services de l'Etat sont mobilisés pour clarifier sa situation.
00:09:32Le président de la République exprime son attachement indéfectible
00:09:35à la liberté d'un grand écrivain et intellectuel.
00:09:38Une inquiétude partagée par la classe politique.
00:09:41L'écrivain et citoyen français Boilem Sansal ne donne plus signe de vie.
00:09:45Ce combattant de la liberté et courageux opposant à l'islamisme
00:09:48aurait été arrêté par le régime algérien.
00:09:50C'est une situation inacceptable.
00:09:52Le gouvernement français doit agir pour obtenir sa libération immédiate.
00:09:55En signe de protestation contre cette arrestation injuste
00:09:58et pour affirmer notre soutien indéfectible,
00:10:00j'ai décidé de nommer Boilem Sansal citoyen d'honneur de la ville de Nice.
00:10:04Derrière les potentielles raisons de son arrestation,
00:10:07ses positions envers le régime algérien.
00:10:09Il était très critique avec le gouvernement algérien.
00:10:15Il dénonçait un pays verrouillé et vérolé par la corruption.
00:10:19Il se moquait des autocrates algériens.
00:10:22Il dénonçait l'arabisation de l'enseignement en Algérie.
00:10:28Ses livres sont vendus librement en Algérie.
00:10:30Mais l'auteur y est également controversé.
00:10:33Depuis une visite en Israël en 2014.
00:10:36Est-ce qu'on sait pourquoi il est arrêté ?
00:10:39Est-ce qu'il a eu un chef d'inculpation ?
00:10:41Est-ce qu'on est certain qu'il soit dans une prison d'Alger ?
00:10:44Non.
00:10:45L'ambassade ne sait rien.
00:10:47Personne ne sait rien.
00:10:49Il y a une rumeur qu'il serait atteint à l'intégrité territoriale.
00:10:52Il a fait une déclaration pour déplorer la création du Polisario.
00:10:56Et l'entretien de cette guéguerre avec le Maroc.
00:10:59Au Sahara occidental que la France vient de reconnaître.
00:11:02C'est la grande raison de la brouille franco-algérienne.
00:11:05Mais la réalité profonde, ce n'est pas ça.
00:11:08Il y a une brouille franco-algérienne constante avec des moments aigus.
00:11:11Là, il a pris la nationalité française.
00:11:14On lui a donné la nationalité française.
00:11:16Il y a quelques raisons d'être fiers de notre pays.
00:11:19Quelques raisons.
00:11:20Le prix Goncourt à Kamel Daoud, c'est une raison d'être fiers de la France.
00:11:25Et que la francophonie, ça existe encore.
00:11:28Le talent et le courage de Boalem Sansari.
00:11:31Il continue à vivre à Boumerdès dans ce pot pourri de l'islamisme.
00:11:37Là où tous les barbus étaient les plus sanglants.
00:11:39Son courage et le fait qu'il ait choisi la France.
00:11:43Ça nous rend, je veux dire, non seulement fiers,
00:11:46mais ça nous oblige à être meilleurs que ce que nous sommes.
00:11:49Ça nous élève.
00:11:51Et donc, la bonne raison, ce qui va se passer, c'est assez clair.
00:11:56C'est que la France va donc se dresser contre cet acte inique.
00:12:00L'embastillement du Voltaire du Maghreb, d'un homme très courageux.
00:12:05On va se dresser contre.
00:12:07Et les Algériens vont nous regarder froidement.
00:12:09Ils vont dire, mais il est Algérien.
00:12:10Qu'est-ce que vous venez, qu'est-ce que vous croyez ?
00:12:12Vous pensez qu'on a encore autant d'écologie ?
00:12:14Ça, c'est couru d'avance.
00:12:16Il pensait être en sécurité, Boalem Sansari.
00:12:19Je disais tout à l'heure qu'il avait prévu de s'installer définitivement en France.
00:12:23Mais il pensait qu'il était en sécurité en Algérie ?
00:12:25Non, mais il est resté à Boumerdès.
00:12:26Quand je vous dis que c'est un courage, c'est pas la fausse monnaie de l'héroïsme.
00:12:30C'est pas la vanité du reporter de guerre.
00:12:34Non, non, c'est un type réellement courageux.
00:12:36Courage moral, courage physique.
00:12:38Il est resté dans cette petite ville qui est à l'est d'Alger,
00:12:42qui est une ville toute triste, qui a été un des hauts lieux de la guerre,
00:12:48de la sale guerre des dix années noires,
00:12:50la guerre terroriste avec des barbus partout.
00:12:52Et Kabil Daoud est attaqué aussi en ce moment.
00:12:54Oui, oui, je voudrais juste noter quelque chose.
00:12:58Le génie Bastien.
00:12:59Vous savez, on disait quand il y avait le mur, le rideau de fer entre l'est et l'ouest,
00:13:02qu'on n'avait jamais vu personne passer de l'est à l'ouest.
00:13:05On n'a jamais vu non plus un écrivain se réfugier en Algérie.
00:13:07Les écrivains algériens se réfugient en France,
00:13:10parce que la France est une terre de liberté.
00:13:12Et quand j'entends, il y a quelques semaines,
00:13:14Mme Rima Hassan dire que l'Algérie est la Mecque de la liberté,
00:13:17parce que c'est ce qu'elle a dit quand même,
00:13:19je voudrais lui rappeler que si elle tenait des propos
00:13:21contre le gouvernement algérien,
00:13:23comme elle tient des propos contre le gouvernement français,
00:13:26elle serait sans doute en prison.
00:13:27Et ça, je pense que c'est important de le rappeler.
00:13:29Et la France, oui, s'excuse pour les crimes du passé.
00:13:33L'Algérie ne s'excusera jamais pour les crimes qu'elle a commis,
00:13:36notamment contre les Pieds-Noirs et contre les Harkis en Algérie.
00:13:39Jamais, elle ne s'excusera.
00:13:40Et moi, je pense que c'est aussi l'honneur de la France de s'excuser,
00:13:43parce que nous sommes une civilisation qui a un recul critique sur elle-même,
00:13:46et ce qui fait aussi la puissance et la force de l'Occident.
00:13:48Et pour moi, une forme de supériorité civilisationnelle.
00:13:51Vous avez raison de souligner, Pascal,
00:13:54que l'attaque contre le dernier livre de Kamel Daud,
00:14:00la concomitance de l'arrestation de Boalem Sansal
00:14:03et ce qui se passe pour ce livre en Algérie.
00:14:07A mon avis, alors, je vais essayer d'être optimiste,
00:14:09parce qu'on est évidemment très inquiets pour Boalem Sansal,
00:14:12mais je vais essayer d'être optimiste,
00:14:13c'est que vous pouvez arrêter une troupe militaire,
00:14:16vous pouvez arrêter des chars,
00:14:17mais des idées qui infusent celles de Daud ou celles de Sansal,
00:14:21c'est beaucoup plus compliqué.
00:14:22Et c'est peut-être le signe, en fait, d'une grande faiblesse,
00:14:25finalement, de ce pouvoir en place.
00:14:27Et puis rappelez quand même qu'Emmanuel Macron
00:14:29n'a jamais été très clair sur le sujet.
00:14:31Quand il fait campagne la première fois,
00:14:33il parle de crime contre l'humanité.
00:14:35Et maintenant, il nous dit que l'agente militaire
00:14:38se sert de la guerre d'Algérie comme d'une rente mémorielle.
00:14:40Donc, si vous voulez, mais non,
00:14:42on est toujours entre ces deux rives
00:14:45et finalement, peut-être que Boalem Sansal en est victime collatérale.
00:14:48Je vois dans la volonté d'Emmanuel Macron,
00:14:52quand il avait dit cela,
00:14:54une volonté d'abaisser, d'apaiser
00:14:57ou de rapprocher et de faire un pas.
00:15:00C'était une stratégie.
00:15:01Manifestement, ce que vous disiez, ça n'a pas marché.
00:15:03Ça ne marchera jamais.
00:15:04Donc voilà, je l'interprète comme ça.
00:15:06Quand vient le président algérien nous expliquer
00:15:08comment il nous a baladé par le bout du nez.
00:15:11Je vous dis, je l'interprète comme ça.
00:15:13C'était une stratégie de dire...
00:15:15C'est une déclaration absolument hors-sol,
00:15:17qui tombe en pleine campagne électorale,
00:15:19qui est incompréhensible
00:15:21et qui a surpris même nos proches le plus proches.
00:15:24Vous savez que l'Algérie ne reconnaît pas la double nationalité.
00:15:28Pour les Algériens, c'est un Algérien.
00:15:31Sauf qu'il est français,
00:15:33que nous avons actuellement un otage
00:15:35entre les mains des autorités algériennes.
00:15:37Il n'a pas le droit à un avocat, pas de défense.
00:15:39Il a complètement disparu.
00:15:41Je pense qu'il faut que nous réagissons très fortement,
00:15:43que le bâtonnier de Paris se déplace,
00:15:45qu'il offre ses services.
00:15:46Mais qu'est-ce qui va se passer par exemple ?
00:15:47Qu'est-ce qui peut se passer ?
00:15:48On renvoie l'ambassadeur d'Algérie ?
00:15:52On entre dans une guerre diplomatique ?
00:15:54L'ambassadeur d'Algérie passe son temps à rappeler son ambassadeur.
00:15:58L'ambassadeur est déjà parti après la reconnaissance par la France
00:16:00de la souveraineté du Sahara occidental et du Maroc.
00:16:02C'est l'ambassadeur d'Algérie.
00:16:04Ça c'est l'ambassadeur d'Algérie,
00:16:05mais l'ambassadeur de France à Alger
00:16:07est toujours à la Villa des Oliviers.
00:16:09Il est là-bas.
00:16:11Le fait de le rappeler ne changera absolument rien.
00:16:13Non, on est rentré.
00:16:14C'est un moment de défi.
00:16:15C'est évidemment pas un acte...
00:16:17On est piégé.
00:16:19Là, ça va durer.
00:16:21On va boire la coupe jusqu'à la lit.
00:16:23Écoutons Boalem Sansal,
00:16:25parce qu'il était à côté de vous d'ailleurs,
00:16:27il y a quelques jours,
00:16:29et on évoquait ce que serait la France
00:16:31dans 50 ans.
00:16:33Et que disait-il ?
00:16:35Dans 50 ans, qu'est-ce qui se passe ?
00:16:39Moi, mon avis, c'est que
00:16:41l'islamisation aura à ce point gagné,
00:16:43qu'elle pèsera sur les fondamentaux français.
00:16:45Il faudra repenser la République.
00:16:47Il faudra repenser le droit.
00:16:49Il faudra repenser beaucoup de choses
00:16:51pour tenir compte.
00:16:53Parce que si vous voulez l'intégration,
00:16:55il faut faire des concessions.
00:16:57Ce sera un pays arabe comme les autres.
00:16:59Exactement.
00:17:01Un pays arabe merveilleux.
00:17:03Des gens qui combattent,
00:17:05comme moi,
00:17:07qui essayent de combattre l'islamisation.
00:17:09Mais comment combattre l'islamisation ?
00:17:11On parle de la démocratie,
00:17:13mais la démocratie elle-même n'est plus crédible.
00:17:15C'est la démocratie des riches,
00:17:17des puissants.
00:17:19Il faut un instrument pour lutter contre cela.
00:17:21Contre l'islamisme, on a les instruments.
00:17:23C'est les services de sécurité,
00:17:25les universités qui étudient,
00:17:27c'est Florence Bergot,
00:17:29qui font des livres, etc.
00:17:31Ça fonctionne.
00:17:33L'islam, on ne sait pas du tout
00:17:35comment faire.
00:17:37C'est une religion, c'est une foi,
00:17:39c'est invisible.
00:17:41Mais l'islamisation,
00:17:43c'est quelque chose de concret.
00:17:45Quels sont nos moyens de rétorsion
00:17:47sur l'Algérie, nos moyens de pression ?
00:17:49On sait par exemple que beaucoup d'Algériens
00:17:51viennent se faire, de la nomenclatura,
00:17:53viennent se faire soigner en France régulièrement.
00:17:55Oui, bien sûr.
00:17:59Il y en a beaucoup qui sont,
00:18:01qui préparent leur beau jour à Paris.
00:18:03Peut-être louent-ils,
00:18:05possèdent-ils l'appartement que vous louez ?
00:18:07Il y a beaucoup de propriétaires immobiliers
00:18:09à Paris qui sont des généraux algériens.
00:18:11Il y a effectivement
00:18:13la fréquentation des cliniques, des hôpitaux.
00:18:15Est-ce qu'on a des moyens
00:18:17de pression ?
00:18:19Qu'est-ce qui va se passer ?
00:18:21Vous savez, il y a des millions de
00:18:23franco-algériens,
00:18:25on a des relations obligées avec l'Algérie.
00:18:29Il y a l'accord franco-algérien de 1968,
00:18:31certains politiques
00:18:33veulent remettre en cause cet accord.
00:18:35Voilà ce qu'on pouvait dire
00:18:37en tout cas sur ce sujet.
00:18:39On fait preuve qu'on n'arrive pas à leur faire intégrer les OQTF.
00:18:41Bien sûr, ce n'est pas facile.
00:18:43Visiblement, la relation est très crispée,
00:18:45elle est très difficile, et les Algériens
00:18:47sont très forts à jouer à ce petit jeu-là.
00:18:49Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
00:18:51L'autre sujet du jour, évidemment, c'est l'Ukraine,
00:18:53avec les déclarations de Vladimir Poutine.
00:18:55Faut-il le prendre au sérieux ? La réponse est oui, je pense.
00:18:57Vous voyez, le sujet d'Augustin Donadieu.
00:18:59Ce matin, en arrivant,
00:19:01j'étais frappé à Europe 1
00:19:03comme à ces news,
00:19:05notamment les plus jeunes.
00:19:07C'était quand même la Troisième Guerre mondiale,
00:19:09c'était dans leurs conversations.
00:19:11Ecoutons ce sujet d'Augustin Donadieu.
00:19:13Froidement,
00:19:15sereinement à la télévision russe,
00:19:17Vladimir Poutine prend la parole
00:19:19et menace l'Occident.
00:19:21À partir de ce moment,
00:19:23comme nous l'avons souligné à plusieurs reprises,
00:19:25le conflit régional en Ukraine provoqué par l'Occident
00:19:27a pris les éléments d'un conflit
00:19:29à caractère mondial.
00:19:31Nous nous considérons en droit d'utiliser nos armes
00:19:33contre les installations militaires des pays
00:19:35qui autorisent l'utilisation de leurs armes
00:19:37contre nos installations.
00:19:39Et en cas d'escalade
00:19:41des actions agressives,
00:19:43nous répondrons de manière tout aussi décisive
00:19:45et symétrique.
00:19:49Je recommande aux élites dirigeantes
00:19:51des pays qui envisagent d'utiliser leurs contingents militaires
00:19:53contre la Russie
00:19:55d'y réfléchir sérieusement.
00:19:57Des menaces formulées
00:19:59par le chef du Kremlin
00:20:01au terme d'une journée de tensions extrêmes.
00:20:03Hier, la Russie a tiré un missile
00:20:05balistique intercontinental sur l'Ukraine.
00:20:07Une arme conçue pour porter
00:20:09une ogive nucléaire qui, fort heureusement,
00:20:11n'en contenait pas.
00:20:13Face à cette escalade, le ministre des Armées
00:20:15prévient sur CNews.
00:20:17Nous ne sommes plus en paix comme nous l'avons connu.
00:20:19C'est-à-dire, en fait, fin de la guerre froide,
00:20:21chute du mur de Berlin,
00:20:23dissolution du pacte de Varsovie.
00:20:25La situation d'insouciance
00:20:27qui, parfois, nous a fait du mal dans notre histoire
00:20:29a un sentiment
00:20:31de grande fébrilité
00:20:33en disant, oh là là, c'est la Troisième Guerre mondiale.
00:20:35Soyons français, si je peux me permettre,
00:20:37comme le général de Gaulle nous l'a appris à l'être,
00:20:39c'est-à-dire à être prêts.
00:20:41Mardi, Vladimir Poutine a signé un décret
00:20:43permettant à la Russie d'utiliser l'arme nucléaire
00:20:45en cas d'attaque massive d'un pays non nucléaire
00:20:47soutenu par une puissance nucléaire.
00:20:49En clair,
00:20:51l'Ukraine et les Etats-Unis.
00:20:53Avec, effectivement,
00:20:55l'arrivée de la Corée du Nord
00:20:57dans les conversations.
00:20:59La Corée du Nord.
00:21:01Imaginez la Corée du Nord en Europe.
00:21:03Ça, c'est...
00:21:05Quand on a connu la guerre de Corée,
00:21:07le petit bataillon français de la guerre de Corée,
00:21:09évidemment, c'est le monde à l'envers.
00:21:11Ça peut étonner.
00:21:13C'est le monde à changer.
00:21:15Vous avez eu des Iraniens,
00:21:17vous avez eu des Syriens sur ce front.
00:21:19Vous avez eu des Tchétchènes, évidemment,
00:21:21vous avez... Je vous rappelle
00:21:23que le sabotage de Nord Stream
00:21:25a impliqué à la fois
00:21:27l'Allemagne,
00:21:29nous a en partie ruinés.
00:21:31La guerre d'Ukraine
00:21:33a depuis longtemps
00:21:35débordé les frontières d'Ukraine.
00:21:37Est-ce qu'il faut prendre Poutine au sérieux ?
00:21:39Est-ce qu'une troisième guerre mondiale est possible,
00:21:41en fait ? C'est aussi simple que ça ?
00:21:43Alors, le général Zaljoulny,
00:21:45qui est aujourd'hui
00:21:47ambassadeur, mais qui était le chef d'état-major
00:21:49de l'armée ukrainienne,
00:21:51a déclaré, il y a maintenant un an et demi,
00:21:53la troisième guerre mondiale a vraiment commencé.
00:21:55C'est une vision
00:21:57des choses qui reste un peu théorique,
00:21:59mais c'est vrai qu'après tout,
00:22:01nous, Français, par exemple,
00:22:03on voit notre ministre de la Défense,
00:22:05mais on vient de former une brigade
00:22:07ukrainienne,
00:22:09on leur apprend à piloter
00:22:11nos Mirage 2000,
00:22:13et on leur a fourni les scalpes,
00:22:15les missiles qui peuvent aller taper, effectivement,
00:22:17à l'arrière des lignes. Donc, on est déjà
00:22:19impliqués. Ce que dit,
00:22:21hier, Poutine, en faisant
00:22:23les gros yeux, en prenant sa grande voix
00:22:25dans son décor solennel,
00:22:27parce que c'est le même que le jour où il avait
00:22:29annoncé
00:22:31l'opération antiterroriste exceptionnelle.
00:22:33Ce qu'il dit,
00:22:35c'est qu'on est capable de vous faire
00:22:37mal. Les règles
00:22:39changent. Vous venez de changer les règles.
00:22:41Donc, l'OTAN
00:22:43nous bombarde. Parce que c'est l'OTAN.
00:22:45C'est pas simplement du matériel
00:22:47américain. C'est du matériel américain
00:22:49servi par des
00:22:51spécialistes américains. Vous pouvez
00:22:53pas... Le ciblage se fait
00:22:55par les américains. Le tir est
00:22:57opéré par des américains. Bon.
00:22:59Il nous dit, vous,
00:23:01OTAN, vous me bombardez,
00:23:03je peux, je vais,
00:23:05je me ressens
00:23:07le droit de vous bombarder.
00:23:09Vous pouvez pas prendre ça à la légère, évidemment.
00:23:11La Troisième Guerre mondiale, l'apocalypse nucléaire,
00:23:13c'est la même chose. Mais le bombardement, par exemple,
00:23:15à la frontière polonaise,
00:23:17à la frontière de l'Ukraine, de la Pologne,
00:23:19de tous ces
00:23:21camps où sont regroupés
00:23:23le matériel, ça,
00:23:25ça nous pend au nez.
00:23:27Dans le journal de 8h de nos amis de
00:23:29France Inter, tout à l'heure, c'est toujours intéressant
00:23:31de voir comment l'actualité est présentée.
00:23:33Boilem Sansal, soutenu par
00:23:35les figures de droite, Edouard Philippe ou encore Laurent Wauquiez.
00:23:37C'est une manière de présenter...
00:23:39C'est absolument écoeurant.
00:23:41C'est une manière de présenter...
00:23:43Est-ce qu'il y a beaucoup de figures de gauche qui ont soutenu Boilem Sansal ?
00:23:45Mais aucune figure de gauche
00:23:47hier n'a dit un mot.
00:23:49Le carillon. Vous avez entendu
00:23:51le carillon d'Europe 1
00:23:53et M.
00:23:55Sommail. Bonjour M.
00:23:57Il. Bonjour M. Proulx.
00:23:59Comment allez-vous ? Très bien.
00:24:01Si j'avais le temps, je vous aurais posé des questions
00:24:03du questionnaire Miss France.
00:24:05Ah, ça m'intéresse.
00:24:07Ah oui ? Combien de médailles, par exemple, au total,
00:24:09la France a-t-elle remporté aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
00:24:11Pas facile, hein, le questionnaire Miss France.
00:24:13Une soixantaine, non ?
00:24:15Une soixantaine, ça ne veut rien dire.
00:24:17Voilà, une soixantaine.
00:24:1964.
00:24:2164, exactement. Bravo. On vous l'a soufflé.
00:24:23Bonne émission.
00:24:25On va marquer une pause.
00:24:27C'est jamais bon signe lorsque cette émission
00:24:29est un spécial Hervouet.
00:24:31Ça veut dire que le monde tremble.
00:24:33C'est comme lorsque Brigitte Millot
00:24:35venait nous voir tous les jours, que j'adore Brigitte,
00:24:37ça veut dire que le Covid est là.
00:24:39Donc quand vous parlez, ce n'est pas bon signe.
00:24:41Mais non, mais c'est le chaos.
00:24:43Tout est chaos.
00:24:45Tout est chaos.
00:24:47Comme vous le savez.
00:24:49Les règles changent.
00:24:51C'est compliqué.
00:24:53Il faut que tout change pour que rien ne change.
00:24:55Comme vous le savez.
00:24:57Bon, on va marquer une pause. Il est 9h24.
00:24:59Nous allons parler de la ville impériale.
00:25:01Ce qui est bien à Jaxio,
00:25:03c'est quand même que c'est la dernière ville
00:25:05au monde
00:25:07où on peut honorer Napoléon.
00:25:09Quand on arrive, on est déjà
00:25:11à l'aéroport Napoléon Bonaparte.
00:25:13Et puis, quoi ?
00:25:15Vous avez les Invalides à Paris.
00:25:17Mais vous rigolez.
00:25:19On n'a même pas le droit de dire qu'on aime Napoléon.
00:25:21Il n'y a pas une statue de Napoléon à Paris.
00:25:23Il n'y a pas une seule rue en métropole.
00:25:25Vous allez, vous descendez sur l'aéroport.
00:25:27Après, toutes les rues,
00:25:29c'est une sorte de monopolie de Napoléon à Jaxio.
00:25:31Il y a la rue du Père,
00:25:33la rue Laetitia.
00:25:35On est d'accord ?
00:25:37Bien entendu.
00:25:39C'est normal qu'un peroniste comme le pape
00:25:41aime aller à Jaxio.
00:25:43Alexandre Farina,
00:25:45qui est le premier adjoint
00:25:47au maire de Jaxio.
00:25:49Il sera reçu sur ce qu'on appelle le kazone.
00:25:51C'est ça, la place de Sterlitz.
00:25:53Exactement.
00:25:55C'est des mots qui font rêver.
00:25:57C'est un signe, le pape sous Napoléon.
00:25:59C'est des mots qui font rêver au Sterlitz, bien sûr.
00:26:01Nous marquons une pause.
00:26:039h25, à tout de suite.
00:26:07Il est 9h32.
00:26:09Marine Sabourin-Hélène nous rappelle les titres du jour.
00:26:11Bonjour Marine.
00:26:13Bonjour Pascal,
00:26:15bonjour à tous.
00:26:17A la une, 200 000 foyers restent toujours privés
00:26:19d'électricité. Ce matin, la neige
00:26:21et les vents violents ont provoqué des chutes d'arbres
00:26:23et de branches sur les câbles.
00:26:25La région la plus touchée reste la Normandie.
00:26:27L'église Saint-Jérôme vandalisée deux fois
00:26:29au cours d'une semaine à Marseille.
00:26:31La porte a été forcée et plusieurs colonnes ont été détruites.
00:26:33L'annexe du lieu de culte abrite une association.
00:26:35Les bénévoles et les habitants
00:26:37du quartier demandent l'installation
00:26:39de caméras de vidéosurveillance.
00:26:41Épistroma est décorée par le roi des Belges,
00:26:43Philippe, lors d'une cérémonie au Palais-Royal
00:26:45à Bruxelles. Le chanteur a reçu la distinction
00:26:47de commandeur de l'ordre de la couronne.
00:26:49Ce titre récompense un mérite
00:26:51exceptionnel, notamment dans les domaines artistiques.
00:26:55Nous sommes ce matin
00:26:57avec Alexandre Farina, premier adjoint
00:26:59au maire d'Ajaccio.
00:27:01Cette visite du pape
00:27:03étonne.
00:27:05Pourquoi ne vient-il pas
00:27:07à Paris pour inaugurer
00:27:09Notre-Dame de Paris ?
00:27:11Et pourquoi va-t-il à Ajaccio
00:27:13le 15 décembre prochain ?
00:27:15Pourquoi ?
00:27:17Il ne faut pas opposer les deux.
00:27:19Notre-Dame de Paris fait partie
00:27:21d'un grand pan de notre patrimoine.
00:27:23La visite du pape
00:27:25est un moment historique à Ajaccio.
00:27:27Je ne pense pas qu'il faille
00:27:29rentrer dans ce genre de polémiques,
00:27:31surtout que le pape avait déjà dit au mois de septembre
00:27:33qu'il ne se rendrait pas à Paris.
00:27:35Ensuite, c'est un moment extraordinaire,
00:27:37unique, historique pour la Corse
00:27:39et pour Ajaccio.
00:27:41Nous serons le centre
00:27:43du monde catholique
00:27:45durant l'espace de cette journée.
00:27:47Pourquoi est-ce qu'il vient ?
00:27:49Je pense qu'on ne vient jamais
00:27:51quelque part, surtout dans un déplacement
00:27:53de ce genre, par le fruit du hasard.
00:27:55Je dirais que d'abord,
00:27:57la Corse est une terre catholique,
00:27:59une terre chrétienne.
00:28:01La religion est vraiment ancrée, enracinée
00:28:03à travers nos villages, nos villes.
00:28:05Ensuite, parce qu'Ajaccio, depuis cinq siècles,
00:28:07est maintenant placée sous la protection
00:28:09de Notre-Dame de la Miséricorde.
00:28:11Pour revenir sur la petite histoire,
00:28:13en 1526,
00:28:15le conseil
00:28:17des anciens d'Ajaccio,
00:28:19des magnifiques anciens,
00:28:21pour repousser la peste
00:28:23qui arrivait d'Italie, des bateaux de malades
00:28:25qui arrivaient proches de nos côtes,
00:28:27se sont réunis
00:28:29en procession à Ajaccio
00:28:31pour invoquer Notre-Dame de la Miséricorde,
00:28:33ce qui a permis de repousser ces bateaux,
00:28:35d'inverser les courants.
00:28:37Depuis ce jour, le 18 mars, nous célébrons
00:28:39chez nous la Mado-Nutsch.
00:28:41A cet égard, le numéro 3 du Vatican,
00:28:43l'an dernier, Monseigneur Edgar Peña,
00:28:45qui est un proche du Pape, est venu
00:28:47à la Mado-Nutsch et a pu
00:28:49voir cette fierté populaire
00:28:51et toute cette ferveur
00:28:53autour de ce déplacement.
00:28:55Et puis ensuite, il y a l'influence d'un homme,
00:28:57le cardinal Bustillo, qui a été consacré
00:28:59cardinal à Rome, sur la place Saint-Pierre.
00:29:01J'ai été invité avec le maire d'Ajaccio, Stéphane Sbragia.
00:29:03Et on a senti à ce moment-là...
00:29:05Le maire d'Horizon, monsieur Bragia.
00:29:07On a senti à ce moment-là,
00:29:09sur la place Saint-Pierre, 800 corses qui ont fait le déplacement.
00:29:11On a senti une ferveur,
00:29:13un bruit sourd au moment de sa nomination.
00:29:15Et c'était à ce moment-là que le Pape a dit
00:29:17tu es venu avec les corses,
00:29:19tu es venu avec ton peuple.
00:29:21Et le cardinal Bustillo lui a proposé de venir à Ajaccio.
00:29:23Il y a quelque chose, évidemment,
00:29:25de la France d'avant, lorsqu'on va en Corse,
00:29:27eu égard, effectivement,
00:29:29au lien très fort qu'il y a entre
00:29:31l'église de Rome et la Corse.
00:29:33Et lorsque vous entrez dans un village en Corse,
00:29:35il y a une croix. Et lorsque vous sortez
00:29:37dans un village de Corse, il y a une croix.
00:29:39Je suis très frappé, évidemment, de ça.
00:29:41En organisation, ça ne va peut-être pas être simple,
00:29:43parce qu'il y a une sécurité XXL.
00:29:45J'ai lu qu'il fallait 16 kilomètres de barrière.
00:29:47Est-ce que c'est vrai ?
00:29:49Entre l'aéroport de Napoléon Bonaparte
00:29:51et puis ce qu'on appelle le Cason,
00:29:53qui est la place où sera le Pape.
00:29:55Oui, et puis surtout,
00:29:57c'est une organisation qui nécessite
00:29:59une précision d'orfèvre.
00:30:01Nous n'avons qu'un mois pour nous préparer.
00:30:03Je parle du déplacement à Marseille.
00:30:05Ils ont eu neuf mois pour préparer cet événement.
00:30:07Donc, nos services
00:30:09aujourd'hui communaux
00:30:11sont sur le pont.
00:30:13Je suis très fier avec les autorités préfectorales
00:30:15que je salue, sous l'égide du préfet de Corse.
00:30:17Ils facilitent ce déplacement
00:30:19avec lequel nous avons les meilleures relations
00:30:21et nous ferons en sorte que cela reste
00:30:23un déplacement historique
00:30:25et que les Ajaxiens soient fiers
00:30:27de voir le souverain Ponty dans leur ville.
00:30:29Merci, parce qu'on voulait effectivement
00:30:31vous avoir ce matin.
00:30:33Merci également Stéphane Lecas.
00:30:35On peut saluer tous ces Ajaxiens,
00:30:37parce que je connais très mal la Corse,
00:30:39pour tout vous dire.
00:30:41C'est la première fois de ma vie en longueur.
00:30:43J'ai été alors fasciné.
00:30:45Les gens nous écoutent beaucoup.
00:30:47Je ne peux pas dire autre chose.
00:30:49Ils sont assez présents sur l'antenne de ces news.
00:30:51Donc, on peut saluer également
00:30:53le dénommé Jean Jean,
00:30:55qui chaque soir reçoit ses amis.
00:30:57C'est vrai qu'il y a quelque chose,
00:30:59quand je dis que c'est la France d'avant,
00:31:01il y a un paradoxe d'abord,
00:31:03parce qu'il y a une criminalité importante en Corse
00:31:05et en même temps, il y a une sorte d'art de vivre
00:31:07par rapport à des choses
00:31:09de délinquance qui existent
00:31:11en métropole et qui n'existent pas
00:31:13forcément en Corse.
00:31:15Notamment le rapport aux jeunes femmes,
00:31:17où on a le sentiment qu'elles peuvent
00:31:19rentrer tard le soir et qu'il ne leur arrivera rien.
00:31:21Écoutez, en tout cas,
00:31:23c'est le cas à Ajaccio
00:31:25et dans l'ensemble de l'île.
00:31:27Alors, pourquoi cela ? Je ne saurais pas
00:31:29l'expliquer ou en parler,
00:31:31donner un terme ou quoi que ce soit,
00:31:33mais il fait bon vivre en Corse.
00:31:35C'est culturel.
00:31:37Oui, il y a quelque chose de culturel
00:31:39qui rappelle la France d'avant
00:31:41et qui parfois est mise à mal
00:31:43en métropole.
00:31:45On n'a pas parlé de football.
00:31:47Je sais que dans votre famille,
00:31:49entre l'ACA et le Gazellec,
00:31:51il y a une rivalité.
00:31:53Voilà ce qu'on pouvait dire
00:31:55en tout cas sur le voyage du pape
00:31:57en Corse. On a terminé avec l'Ukraine,
00:31:59évidemment, parce que
00:32:01on n'en a jamais terminé.
00:32:03Simplement, cette spéciale Airwed va
00:32:05se poursuivre parce que
00:32:07il y a
00:32:09la Cour pénale internationale
00:32:11qui a émis ce jeudi des mandats d'arrêt
00:32:13contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou,
00:32:15son ex-ministre de la Défense
00:32:17Yoav Galan et le chef de la branche armée
00:32:19du Hamas, Mohamed Def.
00:32:21Je voulais qu'on voit le sujet de Mathilde
00:32:23Kuhler-Fleurnoy et que vous nous décodiez
00:32:25les conséquences, bien sûr, de cette
00:32:27décision.
00:32:29C'est une décision historique.
00:32:31Benjamin Netanyahou et son ancien ministre
00:32:33de la Défense Yoav Galan
00:32:35sont visés par un mandat d'arrêt international
00:32:37pour crimes contre l'humanité
00:32:39et crimes de guerre pour des faits allant
00:32:41du 8 octobre 2023 et au moins
00:32:43jusqu'au 20 mai 2024.
00:32:45Dans un communiqué, la Cour pénale
00:32:47internationale s'explique.
00:32:49La Chambre a estimé qu'il y avait des motifs
00:32:51raisonnables de croire que M. Netanyahou
00:32:53et M. Galan portent chacun la responsabilité
00:32:55pénale des crimes suivants
00:32:57en tant que co-auteurs pour avoir commis
00:32:59les actes conjointement avec d'autres.
00:33:01Le premier ministre Benjamin Netanyahou
00:33:03a qualifié de décision antisémite
00:33:05le mandat d'arrêt et s'estime victime
00:33:07d'un nouveau procès de réfus.
00:33:09Aucune décision antisrélienne
00:33:11scandaleuse ne nous empêchera
00:33:13et ne m'empêchera, moi,
00:33:15de continuer à défendre notre pays
00:33:17de quelque manière que ce soit.
00:33:19Nous ne céderons pas à la pression.
00:33:21Un autre mandat d'arrêt a été émis
00:33:23contre le chef de la branche armée
00:33:25d'Israël, le président de l'Assemblée
00:33:27d'Israël.
00:33:29Un autre mandat d'arrêt a été émis
00:33:31contre le chef de la branche armée
00:33:33du Hamas, Mohamed Deyif,
00:33:35mais celui-ci est supposé mort
00:33:37par les Israéliens depuis le 13 juillet
00:33:39dernier, lors d'une frappe à Gaza.
00:33:41Le décryptage, c'est que
00:33:43la Cour pénale internationale
00:33:45qui existe depuis 22 ans
00:33:47qui n'a en 22 ans réussi à juger
00:33:49que 5 lampistes tous africains,
00:33:51qui a incarcéré
00:33:53le vice-président congolais
00:33:55pendant 8 ans,
00:33:57le président ivoirien pendant 10 ans,
00:33:59qui a fait venir le président
00:34:01en exercice du Kenya,
00:34:03tous procès qui sont
00:34:05terminés par des non-lieux.
00:34:07Vous avez des procureurs qui cherchent
00:34:09à devenir des vedettes internationales
00:34:11et leur problème, c'est que leurs
00:34:13échecs répétés, leur goût du
00:34:15scandale, le plaisir d'incriminer
00:34:17comme ça des hauts dirigeants
00:34:19provoquent, affaiblit encore
00:34:21un peu plus le système international,
00:34:23l'ONU notamment,
00:34:25que c'est un désastre.
00:34:27Et la jeune génération qui peut entendre cela
00:34:29et s'interroger entre l'ONU et la Cour...
00:34:31Par ailleurs, l'autre point
00:34:33de la chose, outre le fait que
00:34:35la CPI se discrédite, elle est déjà
00:34:37discréditée depuis un certain temps,
00:34:39l'autre chose, c'est que ça sert à
00:34:41délégitimer, évidemment, Israël
00:34:43et mettre sur le même plan, si vous voulez,
00:34:45un pays qui mène
00:34:47une guerre extrêmement
00:34:49difficile, parce que c'est une guerre
00:34:51c'est comme toutes les guerres
00:34:53antiterroristes, c'est une manière
00:34:55comme a été la guerre d'Algérie, d'ailleurs, la guerre d'indépendance
00:34:57dont on parlait, et
00:34:59des terroristes qui n'ont pas hésité à faire le 7 octobre,
00:35:01c'est tellement dément
00:35:03que ça discrédite, évidemment...
00:35:05Éric Hurevel...
00:35:07Que Netanyahou doit prendre des comptes, à un moment donné,
00:35:09ça me semble évident, il y aura une commission
00:35:11d'enquête, c'est un pays démocratique, et il faut le faire.
00:35:13Mais, au-delà de ce qu'a dit Vincent Halouet,
00:35:15qui a mon sens, évidemment, juste, c'est mettre
00:35:17sur le même plan le chef
00:35:19du Hamas, qui est sans doute mort en plus,
00:35:21qui est un groupe terroriste, et le premier ministre
00:35:23d'un pays démocratique. Non mais,
00:35:25ça, c'est le scandale absolu,
00:35:27pardonnez-moi.
00:35:29J'ai lu les motivations de l'arrêt,
00:35:31c'est terrible, pour Netanyahou, c'est terrible.
00:35:33C'est vraiment des crimes génocidaires
00:35:35qu'on lui reproche, qui va donc
00:35:37donner de l'eau au moulin à tous ceux qui,
00:35:39comme El-Effi, par exemple,
00:35:41accréditent cette idée.
00:35:43Ça ne sera pas sans conséquence chez nous.
00:35:45Pour tout vous dire, et cette émission
00:35:47se fait souvent en direct,
00:35:49c'est aussi le charme et le plaisir
00:35:51d'être ensemble. Mais Robert Ménard m'a envoyé
00:35:53tout à l'heure un petit texto,
00:35:55et il n'était pas devant sa télé, et il me dit
00:35:57« Pascal, tu le sais, nous sommes sans nouvelles de Boilem-Saint-Denis,
00:35:59depuis une semaine, depuis son retour à Alger,
00:36:01nous sommes très inquiets, et il nous dit
00:36:03je souhaiterais évoquer cela. »
00:36:05Alors, je lui ai répondu qu'on en a parlé pendant 20
00:36:07ou 25 minutes, tout à l'heure, dans la première
00:36:09partie, mais je sais que Robert est avec nous,
00:36:11et je crois qu'il est dans sa voiture, puisque
00:36:13Marine Lanson vient de l'appeler.
00:36:15Bonjour, cher Robert
00:36:17Ménard, vous vouliez
00:36:19peut-être ajouter quelque chose par rapport à ce
00:36:21que nous avons dit tout à l'heure.
00:36:23L'entourage d'Emmanuel Macron a réagi, bien sûr,
00:36:25mais peut-être avez-vous envie d'aller plus loin ?
00:36:27Oui, vous savez,
00:36:29Boilem, comment vous dire, c'est
00:36:31une espèce de Solzhenitsyn
00:36:33du Maghreb, c'est un type
00:36:35incroyable. Il a été abaisé,
00:36:37il y a un an, pour le dernier congrès
00:36:39du cercle algérianiste. Honnêtement,
00:36:41il n'y a pas des tonnes de gens qui me bluffent.
00:36:43Il m'a bluffé par son courage.
00:36:45Il est incapable à la fois
00:36:47de mettre en cause, évidemment,
00:36:49les islamistes, mais aussi le pouvoir
00:36:51algérien, et il le fait depuis Alger.
00:36:53Vous imaginez le courage
00:36:55qu'il faut avoir pour faire ça
00:36:57depuis Alger. On le sait, c'est
00:36:59une dictature militaire en
00:37:01Algérie, et pour qui
00:37:03taper sur la France, c'est une espèce
00:37:05de fonds de commerce. Et je veux dire, on se
00:37:07doit de le sortir de là. Et c'est vrai qu'on est inquiets,
00:37:09on n'arrive pas à joindre sa femme.
00:37:11J'espère que les éditions Galima vont
00:37:13nous permettre de le faire. Il faut
00:37:15aujourd'hui que le chef de l'État
00:37:17fasse tout ce qui est en son pouvoir.
00:37:19Pourquoi ? Parce que c'est
00:37:21pas seulement Mualem qui est en cause,
00:37:23c'est qu'aujourd'hui, le pouvoir
00:37:25algérien a
00:37:27toutes les raisons
00:37:29de se venger
00:37:31du gouvernement français
00:37:33à cause du Maroc. Je sais que vous en avez
00:37:35parlé tout à l'heure, mais aussi, on a donné
00:37:37la nationalité à Mualem, la nationalité française
00:37:39en début d'année, donc il y a 25
00:37:41raisons de se venger sur lui
00:37:43et de lui faire payer, en gros, la
00:37:45rancœur du pouvoir algérien
00:37:47par rapport à l'ancienne
00:37:49position, à l'ancienne
00:37:51puissance coloniale.
00:37:53Donc voilà, il faut absolument qu'on se
00:37:55mobilise tous. C'est un type formidable, en plus
00:37:57c'est formidablement écrit, il a du courage,
00:37:59il a du talent, de l'humour.
00:38:01Il a tout ce dont on rêve.
00:38:03Bon, j'imagine que
00:38:05Emmanuel Macron est préoccupé de cela,
00:38:07simplement par définition, ça ne peut pas être
00:38:09devant les caméras et que tout ça se passe
00:38:11sans doute à
00:38:13l'ombre
00:38:15de la vie publique.
00:38:17J'imagine.
00:38:19Oui, on imagine pareil, Pascal,
00:38:21j'imagine qu'il
00:38:23ne va pas téléphoner devant nous
00:38:25en nous disant que j'ai appris à faire le mal.
00:38:27Et nous, tous les gens qui aiment
00:38:29Mualem, il faut se mobiliser.
00:38:31On va en parler tous les jours et c'est
00:38:33pour ça qu'on en a parlé longuement
00:38:35ce matin, c'est pour ça qu'on en a parlé
00:38:37hier soir, c'est pour ça que toute l'antenne
00:38:39de Laurence Ferrari l'a beaucoup évoqué et c'est
00:38:41pourquoi, bien sûr, nous allons
00:38:43mener ce combat. Je précise
00:38:45quand même que ce qui va être encore
00:38:47difficile là-dedans, c'est que
00:38:49chacun va considérer que
00:38:51il y a des gens qu'on défend et des gens
00:38:53qu'on ne défend pas. Je vais reciter
00:38:55pour la deuxième fois France Inter
00:38:57tout à l'heure, qui à 8h09
00:38:59a expliqué que Boilen Sansal
00:39:01était soutenu par des figures de droite,
00:39:03Edouard Philippe ou encore Laurent Wauquiez.
00:39:05Voilà comment ça va se traduire dans l'espace
00:39:07médiatique. C'est l'honneur de la droite.
00:39:09Robert Ménard. La gauche ne la défend pas.
00:39:11Mais c'est vrai que la gauche ne monte pas au créneau.
00:39:13Oui, mais Pascal,
00:39:15on n'est pas comme ça, nous justement. Je sais.
00:39:17Vous n'êtes pas comme ça.
00:39:19On ne se demande pas pour qui votent les gens
00:39:21avant de les défendre. Enfin, c'est un truc de
00:39:23fou furieux. Ce pays se dit toujours
00:39:25Volteria, vous savez, moi, on défend
00:39:27la liberté même si je ne pense pas comme toi.
00:39:29Mais en réalité, c'est le contraire. On va essayer d'être
00:39:31moins cons qu'un certain nombre de gens
00:39:33et chaque fois qu'il faut se mobiliser,
00:39:35même pour des gens qui pensent le contraire
00:39:37de nous, mais non, ils ont juste le droit
00:39:39de penser, de le dire, de l'écrire
00:39:41et de le revendiquer. C'est ça la liberté.
00:39:43Eh bien, merci.
00:39:45Et vous nous trouverez toujours à vos côtés.
00:39:47Et vous nous trouverez
00:39:49toujours à vos côtés, cher
00:39:51Robert Ménard, pour défendre
00:39:53ces idées et défendre
00:39:55et d'être à côté de vous, puisque je le dis
00:39:57souvent lorsqu'on est ensemble sur un plateau.
00:39:59L'homme que vous êtes
00:40:01mérite notre respect
00:40:03et notre affection. Merci
00:40:05Robert Ménard. Dans l'actualité,
00:40:07l'arrestation meurtrière de Lilian
00:40:09Dejean après deux mois de cavale.
00:40:11Le meurtrier présumé employé
00:40:13municipal de Grenoble, tué par deux balles dans le thorax
00:40:15a été arrêté au Portugal.
00:40:17Ce qui montre quand même que la police
00:40:19fonctionne, ce qu'on sait d'ailleurs.
00:40:21Ça fonctionne bien la police. La justice
00:40:23parfois est critiquée.
00:40:25La police et les
00:40:27services, c'est efficace.
00:40:29Voyez le sujet
00:40:31de Corentin Alonso.
00:40:33Depuis deux mois et demi,
00:40:35il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international.
00:40:37Le principal suspect du meurtre
00:40:39de Lilian Dejean, Abdoul Dialo,
00:40:41a été localisé et arrêté avec
00:40:43l'aide de la police française
00:40:45à Povoa de Llanosso, une commune
00:40:47du nord du Portugal, dans la région de
00:40:49Braga. L'homme de 25 ans est
00:40:51connu de la justice pour des antécédents
00:40:53de vols, violences et de trafics
00:40:55de stupéfiants. L'agent de propreté
00:40:57grenoblois de 49 ans avait
00:40:59reçu une balle au thorax le dimanche 8 septembre,
00:41:01alors qu'il tentait d'empêcher
00:41:03de fuir un homme ayant causé un accident
00:41:05de la circulation. Selon l'avocat
00:41:07de la famille, cette arrestation est un
00:41:09soulagement pour ses proches. C'est la fin
00:41:11d'un cauchemar et le début d'un long chemin judiciaire.
00:41:13Aujourd'hui, ses proches sont soulagés car
00:41:15ils ont une perspective d'obtenir des explications.
00:41:17L'employeur de Lilian Dejean,
00:41:19le maire de Grenoble, Eric Piolle, a
00:41:21également réagi sur X. Le meurtrier
00:41:23présumé de notre agent municipal,
00:41:25Lilian Dejean, vient d'être arrêté au Portugal.
00:41:27J'ai aujourd'hui une pensée pour la famille
00:41:29de Lilian que j'ai rencontrée à plusieurs reprises.
00:41:31Justice pourra leur être rendue.
00:41:33Le suspect sera maintenant présenté
00:41:35à un magistrat en vue de son extradition
00:41:37en France.
00:41:41Je vois que Vincent Herouet est en train de me
00:41:43parler et vous ne commentiez pas
00:41:45cette actualité.
00:41:47Non.
00:41:49Ça ne vous enduit pas qu'on soit
00:41:51à l'antenne ? Ça ne vous enduit pas
00:41:53d'écouter ? Regardez ce qu'il fait.
00:41:55On dirait un enfant.
00:41:57Il a planqué son son.
00:41:59Qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?
00:42:01Quand vous serez maire de La Coarte, ça sera différent, croyez-moi.
00:42:03Vous n'avez plus le choix
00:42:05au conseil municipal
00:42:07de planquer votre portable comme vous l'avez fait.
00:42:09On me dit que vous avez des petites velléités
00:42:11à la boule aussi. Aucune.
00:42:13C'est Franck Louvrier.
00:42:15Mais il paraît.
00:42:17Mais Franck Louvrier est pas
00:42:19maire de La Boule.
00:42:21Vous êtes taquin.
00:42:23Bon.
00:42:25Pas de commentaire évidemment particulier
00:42:27à faire. Mais en revanche, vous vouliez peut-être,
00:42:29parce que je sais que vous allez partir à 10h,
00:42:31on peut peut-être terminer avec vous ce spécial Herouet.
00:42:33Vous vouliez dire un dernier mot sur Emmanuel Macron ?
00:42:35C'est ce que vous disiez.
00:42:37Je disais que l'espoir
00:42:39que soulevait Robert Ménard
00:42:41qu'une diplomatie discrète soit
00:42:43plus efficace que les hauts cris poussés
00:42:45dans les journaux, c'est
00:42:47un éternel débat. Sauf que
00:42:49ce qu'il faut observer, c'est que
00:42:51la disparition de Moulin de Saint-Saël
00:42:53et du confrère
00:42:55d'Alouatane
00:42:57et de Liberté qui l'accompagnaient
00:42:59samedi
00:43:01est restée
00:43:03on n'en a pas parlé
00:43:05ni dimanche,
00:43:07ni lundi,
00:43:09ni mercredi,
00:43:11ni jeudi.
00:43:13C'est le jeudi où normalement
00:43:15ça aurait dû rester encore secret.
00:43:17Cinq jours pour que...
00:43:19Mais ça n'a pas marché.
00:43:21Mais comment vous le saviez-vous ?
00:43:23Pourquoi on n'en a pas parlé ?
00:43:25Parce qu'il a disparu.
00:43:27Sa femme ne l'a pas trouvé.
00:43:29Vous appelez chez lui, ça sonne dans le vide.
00:43:31Vous appelez son portable, il n'y a plus de ligne.
00:43:33Tout le monde a bien compris qu'il lui était arrivé un pépin.
00:43:35Je veux vous remercier en tout cas
00:43:37parce que je sais que vous devez partir
00:43:39et puis vous avez été victime hier de la neige, manifestement.
00:43:41Pas du tout.
00:43:43Je suis une victime d'Anne Hidalgo.
00:43:45Pourquoi ça ?
00:43:47Ça vous fait parler comme Jacques Chirac.
00:43:49Je suis victime d'Anne Hidalgo.
00:43:51Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:43:53Je me suis fait...
00:43:55C'est absolument passionnant.
00:43:57Il aime bien ça.
00:43:59C'est exaltant.
00:44:01J'ai glissé sur les feuilles mortes.
00:44:03Car en pleine trottoir,
00:44:05je me suis fait une entorse.
00:44:07Mais Anne Hidalgo n'est pas responsable des feuilles mortes.
00:44:09Si, mais c'est l'homme
00:44:11qui est cette épaisseur de feuilles mortes sur les trottoirs.
00:44:13Les feuilles mortes ne sont plus ramassées à Paris ?
00:44:15Visiblement.
00:44:17Il faut constater que sur les trottoirs,
00:44:19il y a encore beaucoup de feuilles mortes.
00:44:21Les feuilles mortures,
00:44:23elle m'a jeté la pelle.
00:44:25Les feuilles mortures,
00:44:27elle m'a jeté la pelle.
00:44:29Des souffleuses.
00:44:31Il y a des talents ici.
00:44:33On pourrait...
00:44:35Merci.
00:44:37Vous avez le grand livre.
00:44:39Le grand livre.
00:44:41Vous avez une béquille.
00:44:43Oui, j'ai une béquille.
00:44:45Vous n'avez pas joué dimanche.
00:44:47Non.
00:44:49Combien de temps ?
00:44:51Quelques semaines.
00:44:53Vous n'avez pas déposé de jours de carence ?
00:44:55Vous êtes venu travailler.
00:44:57C'est ça qui est beau.
00:44:59Je n'ai pas pu résister.
00:45:01Je vais vraiment remercier
00:45:03grandement
00:45:05Alexandre Farina,
00:45:07premier adjoint au maire d'Ajaccio.
00:45:09Merci à vous.
00:45:11C'est un plaisir.
00:45:13Vous nous écoutez souvent.
00:45:15Je vous écoute souvent.
00:45:17Maintenant, c'est à vous
00:45:19de venir à Ajaccio pour ce moment
00:45:21historique.
00:45:23Les caméras seront présentes.
00:45:25Je ne suis pas sûr
00:45:27qu'on délocalise notre plateau
00:45:29à Ajaccio.
00:45:31On sera de tout cœur avec vous.
00:45:33Merci beaucoup.
00:45:35On sera à la hauteur de l'événement.
00:45:37Je suis très content
00:45:39de ce que Eugénie nous parlait
00:45:41en début d'émission.
00:45:43Il faut faire travailler tous les actifs
00:45:45sans rémunération pendant sept heures de plus par an
00:45:47pour renflouer la sécurité sociale.
00:45:49Les feuilles meurtrières maîtrisent la paix.
00:45:51La pause.
00:45:53À tout de suite.
00:45:57On a parlé de Montand tout à l'heure.
00:45:59Et là, on va parler d'Aznavour.
00:46:01Aznavour de A à Z.
00:46:03Avec Misha Aznavour,
00:46:05qui va être là dans une seconde.
00:46:07Il peut venir sur le plateau.
00:46:09Je le vois en coulisses.
00:46:11Misha, vous pouvez venir.
00:46:13J'avais 20 ans.
00:46:15Venez à gauche
00:46:17d'Eugénie Bastier.
00:46:19Aznavour de A à Z.
00:46:21D'abord, le film marche.
00:46:23Incroyablement.
00:46:25On est très heureux.
00:46:27Le film est très bien.
00:46:29Incroyable.
00:46:31Tous les acteurs sont incroyables.
00:46:33C'est une balade
00:46:35dans les chansons d'Aznavour.
00:46:37On pense à un bon moment.
00:46:39C'est super l'angle qu'ils ont pris
00:46:41pour raconter l'histoire.
00:46:43On n'est pas dans la polémique.
00:46:45Dans le film,
00:46:47c'est assez linéaire.
00:46:49On raconte toute la vie d'Aznavour.
00:46:51On voit votre maman,
00:46:53toujours de ce monde qu'on peut saluer,
00:46:55qui nous écoute peut-être.
00:46:57On voit le talent.
00:46:59Le travail aussi.
00:47:01On le savait.
00:47:03Il bosse matin, midi et soir.
00:47:05Le travail, c'est la valeur
00:47:07que mon père m'a inculquée.
00:47:09Je le voyais tout le temps
00:47:11travailler, travailler, travailler.
00:47:13Il y a évidemment
00:47:15la musique,
00:47:17mais il y a les paroles,
00:47:19l'économie de mots, la justesse des mots,
00:47:21la précision des mots.
00:47:23Hier encore, j'avais 20 ans.
00:47:25Ce sont des chansons
00:47:27dans le patrimoine de la chanson française.
00:47:29C'est bien d'avoir comme père Charles Aznavour.
00:47:31On verra des images.
00:47:33Vous nous direz pourquoi vous êtes là.
00:47:35Il y a un concert qui se prépare ?
00:47:37Oui. Le 23, on a
00:47:39un ciné-concert
00:47:41Aznavour Célébrations
00:47:43qui parcourt
00:47:45la carrière cinématographique
00:47:47de mon père à travers les films
00:47:49avec 80 musiciens,
00:47:51quelques invités. Il y aura Alain Chanfort,
00:47:53Thomas Dutronc, Antoine Delier,
00:47:55Noah.
00:47:57C'est tout en fait toute sa carrière cinématographique
00:47:59avec le Super Orchestre.
00:48:01Kachoudas ?
00:48:03Oui, Kachoudas.
00:48:05Les fantômes du Champelier, de Chabrol.
00:48:07Vous aimez bien qu'on parle de l'Ile de Ré.
00:48:09Vous savez pourquoi c'est un très grand biopic,
00:48:11monsieur Aznavour ? Parce que dedans,
00:48:13il y a le petit bois de trousse-chemise
00:48:15qui est chanté, dans le
00:48:17petit bois de trousse-chemise.
00:48:19Et c'est où le petit bois de trousse-chemise ?
00:48:21Dans l'Ile de Ré.
00:48:23J'avais rencontré Charles Aznavour
00:48:25au Salon du Livre du Bois.
00:48:27Il avait fait une interview, peu importe.
00:48:29Et il m'avait révélé un truc incroyable,
00:48:31qu'en fait, il n'avait jamais mis les pieds dans l'Ile de Ré.
00:48:33C'est Georges Gavarens qui avait écrit cette...
00:48:35Non, je crois que c'est...
00:48:37C'est pas Yves Stéphane qui a écrit les paroles.
00:48:39Mais il n'avait jamais mis les pieds dans l'Ile de Ré, alors que la légende urbaine
00:48:41voulait qu'il ait racheté la maison
00:48:43de Suzy Solidor.
00:48:45Et bien sûr, c'est la première fois que je mets les pieds dans l'Ile de Ré.
00:48:47Et puis il y a cette très belle chanson
00:48:49que vous avez écrite,
00:48:51Éric Revel,
00:48:53« Quand je serai maire de la Couarde ».
00:48:55Et c'est une chanson qui a un certain succès.
00:48:57Marine Sabourin...
00:48:59Non, mais...
00:49:01La circulation des poids lourds
00:49:03est au ralenti, voire nulle,
00:49:05dans certaines régions françaises.
00:49:07Près de 3000 camions sont bloqués.
00:49:09Au total, la situation est particulièrement difficile
00:49:11sur l'A36,
00:49:13au niveau de Montbéliard, dans le Doubs,
00:49:15où un millier de poids lourds sont stationnés sur l'autoroute.
00:49:17Dernier jour pour la COP29,
00:49:19à Bakou.
00:49:21Le bras de fer continue pour les négociateurs
00:49:23de près de 200 pays.
00:49:25Ils attendent aujourd'hui les ultimes propositions
00:49:27de compromis financiers entre les pays riches
00:49:29et ceux en développement.
00:49:31Le texte final est attendu dans la soirée.
00:49:33Et puis la plus petite et la plus grande femme du monde,
00:49:35réunie à Londres.
00:49:37Elles ont été invitées par le Guinness à prendre le thé.
00:49:39L'Indienne Jyoti Amjé mesure 62 cm.
00:49:41Elle a posé à côté de la Turquie,
00:49:43Moussa Gelgi, 2m15.
00:49:45Toutes les deux souffrent de maladies rares.
00:49:47Merci Marine.
00:49:49Je disais, dans l'actualité du jour,
00:49:51ce qui vous a mis en colère,
00:49:53faire travailler tous les actifs
00:49:55sans rémunération,
00:49:57pendant 7 heures de plus par an,
00:49:59pour renflouer la sécurité sociale.
00:50:01C'est-à-dire que, si j'ai bien compris,
00:50:03on travaille 7 heures,
00:50:05il y a une rémunération,
00:50:07mais cette rémunération, cet argent circule,
00:50:09mais il va dans la sécurité sociale.
00:50:11Mais les cotisations
00:50:13sont données,
00:50:15les salariés ne touchent rien.
00:50:17Les cotisations sont payées par les entreprises
00:50:19à l'Etat qui récolte 2,5 milliards d'euros.
00:50:21D'accord, mais c'est les cotisations
00:50:23de l'entreprise.
00:50:25Il n'y a pas les cotisations,
00:50:27parce qu'on pourrait aussi demander des cotisations
00:50:29pour un travail qu'il n'a pas fait aux travailleurs.
00:50:31Ça serait offensif.
00:50:33Vous avez une cotisation
00:50:35solidarité sur la feuille de paye
00:50:37qui va passer de 0,3 à 0,6.
00:50:39Je vais vous dire,
00:50:41c'est vraiment du rac.
00:50:43Vous êtes en économie,
00:50:45c'est du rac.
00:50:47Là, par exemple, j'ai découvert les droits
00:50:49d'héritage, pour plein de raisons.
00:50:51Mais c'est une honte.
00:50:53Tu payes 20%, alors que
00:50:55si tu as déjà payé, c'est une imposition.
00:50:57Tu payes 20%
00:50:59en ligne directe.
00:51:01En ligne directe, tu donnes 20%.
00:51:03Je crois qu'en Italie, il n'y a pas de droit de...
00:51:05Comment ?
00:51:07C'est 40% si ce n'est pas en ligne directe.
00:51:09En ligne directe, c'est 60%.
00:51:11En ligne directe, tu es l'enfant
00:51:13et il faut que tu payes 20% ?
00:51:15Eugénie Bastia a dit un truc très...
00:51:17Cette histoire de solidarité,
00:51:19elle a dit un truc très juste.
00:51:21C'est une rustine.
00:51:23Ça devrait rapporter 2,5 milliards,
00:51:25mais ça ne se fera pas, je vous rassure.
00:51:27Pourquoi ?
00:51:29Il va y avoir une commission mixte paritaire
00:51:31qui va rassembler des sénateurs
00:51:33et des députés.
00:51:35Je rappelle qu'il existe une première
00:51:37journée de solidarité.
00:51:39C'est un scandale pour une question de principe.
00:51:41Je le disais tout à l'heure,
00:51:43c'est le retour de la corvée.
00:51:45Vous avez attaqué les anciens, Eugénie.
00:51:47Elle n'aime pas les anciens.
00:51:49Mais ce n'est pas vrai.
00:51:51C'est faux.
00:51:53C'est absolument faux.
00:51:55Il y a un déséquilibre aujourd'hui.
00:51:57J'en veux bien plus à l'imprévoyance
00:51:59de nos clients.
00:52:01On n'a pas prévu l'arrivée de l'accord
00:52:03du baby-boom dans le grand âge,
00:52:05dans la dépendance et dans les retraites.
00:52:07On ne tient pas debout parce qu'on a
00:52:09une pyramide des âges complètement déséquilibrée.
00:52:11Il faut changer ce système par répartition.
00:52:13C'était prévisible.
00:52:15Les seigneurs cotisent depuis leur premier jour
00:52:17de travail.
00:52:19Je suis d'accord.
00:52:21Vous ne pouvez pas taper.
00:52:23Il ne faut pas toucher
00:52:25à la retraite des seigneurs.
00:52:27Je dis juste que ce système
00:52:29par répartition
00:52:31ne tient pas la route.
00:52:33Un système par répartition tient
00:52:35la pyramide des âges.
00:52:37Il faut qu'on travaille plus longtemps.
00:52:39Pardonnez-moi,
00:52:41c'est ce que voulait Emmanuel Macron.
00:52:43Et la retraite par points.
00:52:45Sa première réforme, c'était aussi la retraite par points.
00:52:47Il n'a pas eu le courage de la faire.
00:52:49Il n'a pas eu le courage de la faire parce que
00:52:51les Français étaient contre.
00:52:53Et après, il y a eu le Covid.
00:52:55Je suis d'accord avec vous.
00:52:57La retraite par capitalisation,
00:52:59il faut y aller.
00:53:01La retraite par capitalisation,
00:53:03il faut y aller.
00:53:05Je suis totalement d'accord.
00:53:07Vous avez raison.
00:53:09Il ne faut pas abandonner
00:53:11le système par répartition.
00:53:13Il faut mettre une dose de capitalisation.
00:53:15Les fonctionnaires ont le droit.
00:53:17C'est un système de retraite
00:53:19par capitalisation qui vous permet
00:53:21de sortir en rente ou en capitale.
00:53:23On a beaucoup parlé du dérapage budgétaire.
00:53:25On a découvert
00:53:2750-60 milliards de trous.
00:53:29La sécu, c'est guère mieux.
00:53:31On passe de 11 à 18 milliards
00:53:33de déficit pour la sécu cette année.
00:53:35On découvre aussi des choses.
00:53:37Pourtant, le mot solidarité, il est beau.
00:53:39Pour moitié, le dérapage du déficit
00:53:41est lié à la question des retraites.
00:53:43Est-ce que vous voulez
00:53:45une petite question un peu plus légère ?
00:53:47Oui.
00:53:49Une actualité assez lourde.
00:53:51Yann Moix.
00:53:53J'aime beaucoup Yann Moix.
00:53:55Il vient moins sur notre plateau.
00:53:57Son journal est intéressant.
00:53:59Je voulais vous soumettre
00:54:01ce qu'il a dit.
00:54:03Moi, je suis contre le couple.
00:54:05Evidemment, il parle pour lui.
00:54:07Il fait ce qu'il veut.
00:54:09C'est ce qu'a déclaré Yann Moix
00:54:11mercredi sur C8 dans l'émission
00:54:13Pascal, Eric, Yann et les autres
00:54:15présentée par Pascal Delatour-Dupin.
00:54:17Qu'on salue d'ailleurs Pascal
00:54:19et qu'on peut retrouver sur Europe
00:54:21tout le week-end sur C8.
00:54:23Croyez-moi, écoutez Pascal sur Europe
00:54:25parce que ça déménage et qu'elle est formidable.
00:54:27Vous serez avec elle ce soir ?
00:54:29A Europe 1 ?
00:54:31A 20h.
00:54:33Merci.
00:54:35On va vous faire concurrence.
00:54:37Ça vous dérange ?
00:54:39Rien ne nous dérange.
00:54:41Écoutez ce qu'a dit Yann Moix.
00:54:43Je voulais votre avis là-dessus.
00:54:45Moi, je suis contre le couple.
00:54:47Je n'ai jamais vécu en couple.
00:54:49Je déteste le couple.
00:54:51Pour une raison simple.
00:54:53Je préfère la présence à la compagnie.
00:54:55Si vous êtes avec quelqu'un,
00:54:57si vous êtes en sa compagnie tout le temps,
00:54:59ça veut dire que vous êtes en couple.
00:55:01Mais si vous préférez sa présence,
00:55:03c'est-à-dire sa compagnie mentale,
00:55:05sa compagnie virtuelle,
00:55:07la probabilité qu'elle vous rende visite
00:55:09ou que vous alliez chez la personne en question,
00:55:11là vous n'êtes plus en couple.
00:55:13Vous êtes avec quelqu'un.
00:55:15Ce qui fait pour moi une différence phénoménale.
00:55:17Je pense que nous sommes faits pour vivre seuls.
00:55:19Je ne dis pas sans amour.
00:55:21En recevoir et en donner.
00:55:23La relation, quelle qu'elle soit,
00:55:25sauf avec les chats, est un enfer.
00:55:27L'enfer, c'est les autres.
00:55:29Si j'avais des enfants,
00:55:31je les confierais à des familles.
00:55:33C'est pour ça que vous n'en avez pas eu.
00:55:35J'aurais trop peur de les rendre malheureux.
00:55:37Qui suis-je pour rendre un enfant heureux ?
00:55:39Là, c'est une boutade.
00:55:41Mais je pense que seule une vie
00:55:43avec soi-même,
00:55:45dans la possibilité
00:55:47de pouvoir travailler
00:55:49à son rythme,
00:55:51ce n'est pas de l'égoïsme,
00:55:53c'est le contraire,
00:55:55c'est de l'altruisme.
00:55:57Je ne souhaite pas imposer ma présence
00:55:59et ma personne à quiconque.
00:56:01Devoir rendre des comptes 24h sur 24,
00:56:03c'est la définition pour moi de l'enfer.
00:56:05Rien ne vaut la liberté de gestes,
00:56:07de mouvements, de pensées, de paroles.
00:56:09Je trouve que le couple
00:56:11est le début de la fin du couple.
00:56:13C'est une posture d'anarchiste.
00:56:15Pourquoi dites-vous posture ?
00:56:17Ils le pensent.
00:56:19Je dis qu'elle n'est pas universalisable.
00:56:21Heureusement.
00:56:23Si tout le monde se mettait à penser comme Yann Moix,
00:56:25je suis très contente qu'il existe.
00:56:27Je l'apprécie beaucoup à titre individuel.
00:56:29Il écrit très bien.
00:56:31C'est un personnage intéressant
00:56:33qui a toujours des opinions tranchées.
00:56:35Si on universalisait ce qu'il dit,
00:56:37la société ne va pas très bien.
00:56:39La famille, le couple,
00:56:41ne vont pas très bien dans la société.
00:56:43Je suis frappée du nombre de jeunes gens
00:56:45qui ne veulent plus se mettre en couple.
00:56:47Il y a eu un discours où les gens
00:56:49qui revendiquent le célibat,
00:56:51chez les jeunes femmes,
00:56:53ne veulent plus se mettre en couple
00:56:55soit parce qu'elles ont peur des hommes
00:56:57soit parce que les hommes ne veulent pas s'engager
00:56:59parce que l'engagement, c'est une charge,
00:57:01une responsabilité.
00:57:03C'est plutôt ça qui m'inquiète.
00:57:05La permanence du couple et de l'engagement
00:57:07dans la société, c'est la désagrégation
00:57:09du couple et de la famille aujourd'hui.
00:57:11Vous-même avez fait le choix contraire.
00:57:13Vous êtes une jeune femme,
00:57:15je ne suis pas d'accord également avec ça.
00:57:17Après, il a fait un choix de vie que je respecte.
00:57:19Il y a chez lui ce qu'on retrouve
00:57:21chez les artistes.
00:57:23C'est la fameuse question de Proust.
00:57:25Pour un artiste, il n'y a qu'un choix
00:57:27ou la vie ou son art.
00:57:29On ne s'imagine pas Baudelaire avec des enfants.
00:57:31Lui, effectivement, est pris entièrement
00:57:33par son art
00:57:35et il consacre
00:57:37toute sa vie
00:57:39et même, je pense que
00:57:41ses histoires d'amour sont sans doute faites
00:57:43pour alimenter son art
00:57:45d'une certaine manière ou ses lectures
00:57:47puisque c'est plus important que tout.
00:57:49Au-delà de tout, il place aussi la liberté
00:57:51et l'indépendance au-dessus de tout.
00:57:53Je ne suis pas d'accord avec lui quand il dit
00:57:55que l'être humain est fait pour être seul.
00:57:57Je pense qu'il est l'exception et que la norme
00:57:59c'est que l'être humain est fait pour être en couple.
00:58:01Je pense qu'il a tort aussi sur dormir.
00:58:03Si il y a quelque chose qui est agréable,
00:58:05c'est de dormir avec celui ou celle qu'on aime
00:58:07et que la vraie intimité, c'est le sommeil précisément.
00:58:09Je trouve que c'est beaucoup plus intime
00:58:11que n'importe quoi d'autre.
00:58:13Dormir avec quelqu'un qu'on aime, à priori,
00:58:15c'est quelque chose d'agréable.
00:58:17Par exemple, Misha, votre père
00:58:19qui a eu une vie particulière,
00:58:21vous diriez que c'était
00:58:23un bon père ?
00:58:25Oui, je pense que c'était un bon père.
00:58:27Je pense que son couple, justement,
00:58:29ça répond un peu à Yann.
00:58:31Je pense que ça dépend de chacun
00:58:33parce que mon père avait quand même une vie
00:58:35où il travaillait, il était artiste,
00:58:37mais il a trouvé ma mère, qui était une femme
00:58:39qui aimait rester dans l'ombre,
00:58:41qui n'avait pas envie de s'occuper de ses affaires.
00:58:43Je pense qu'en fin de compte, c'est ça le couple.
00:58:45Il faut rencontrer quelqu'un qui a envie de vivre
00:58:47la même vie que nous.
00:58:49Il ne faut pas qu'il y ait de concurrence.
00:58:51Parfois, deux comédiens ensemble,
00:58:53tous racontent qu'il y a
00:58:55une concurrence qui se met en place.
00:58:57Quand on est deux comédiens
00:58:59ou deux ingénieurs ou deux banquiers,
00:59:01quand on rentre à la maison,
00:59:03on peut avoir des mêmes points.
00:59:05Vous avez parfaitement raison.
00:59:07Il n'y a pas vraiment de loi.
00:59:09On tombe amoureux de quelqu'un,
00:59:11on a envie de faire des sacrifices ou pas,
00:59:13on a envie de vivre la vie qu'il vit.
00:59:15Je pense qu'il n'y a pas vraiment de loi.
00:59:17La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
00:59:19C'est ce qu'il faudra mettre sur ma tombe.
00:59:21La règle, le plus tard possible.
00:59:23La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
00:59:25Mais c'est vrai, parce que cette formule est formidable.
00:59:27Les propos de Yann Moix, qu'en pensez-vous ?
00:59:29Un couple, c'est difficile.
00:59:31Ça se construit, ça se déconstruit.
00:59:33Vous savez bien que c'est compliqué
00:59:35quand on est en couple avec une femme
00:59:37de comprendre sa femme tous les jours.
00:59:39Les femmes habitent sur Vénus et les hommes sur Mars.
00:59:41Donc ce n'est pas facile.
00:59:43Mais est-ce que ce n'est pas ça aussi le chemin de la vie, Pascal ?
00:59:45Est-ce que ce n'est pas...
00:59:47Vous voyez, il y a des moments, c'est difficile,
00:59:49mais on construit, on a des enfants.
00:59:51Et puis, j'ai mis raison,
00:59:53vivre seul...
00:59:55On peut être tenté par la contemplation,
00:59:57mais vivre seul, c'est...
00:59:59Et puis, s'il est gêné pour dormir quelqu'un
01:00:01dans le même lit, je lui conseille
01:00:03un très grand lit.
01:00:05Si vous me permettez, il y a deux solitudes.
01:00:07Il y a la solitude dite peuplée,
01:00:09donc vous êtes tout seul
01:00:11à la terrasse d'un café,
01:00:13puis vous voyez les gens passer.
01:00:15Et puis il y a la solitude de l'ermite,
01:00:17ce qui est différent.
01:00:19La solitude de l'ermite, je pense que peu de gens
01:00:21peuvent l'accepter.
01:00:23Vous n'avez jamais été tenté par la contemplation
01:00:25par faire une retraite de 2-3 jours ?
01:00:27Si, pendant mes émissions.
01:00:29J'ai envie de contemplation.
01:00:31Et on est tous tentés par ça, bien sûr.
01:00:33Calme. Par moments, être seul,
01:00:35ça a du bon.
01:00:37Vivre seul toute sa vie...
01:00:39C'est ce que je vous ai dit.
01:00:41Bien sûr, tu deviens fou.
01:00:43La phrase de Pascal, le malheur de l'homme,
01:00:45c'est qu'il pense à être seul dans sa chambre.
01:00:47Monsieur Fenech, parlez-nous du couple.
01:00:49Je suis incapable de vivre seul.
01:00:53Quand je me retrouve seul, je suis paniqué,
01:00:55mais complètement.
01:00:57Je n'ai jamais vécu seul de ma vie.
01:00:59Je suis très classique.
01:01:01J'ai des enfants, des petits-enfants.
01:01:03J'ai toujours vécu en couple.
01:01:05Le couple, c'est le partage.
01:01:07Autrement, vous parlez à qui ?
01:01:11Vous faites quoi, tout seul ?
01:01:13Ça sert à quoi ?
01:01:15J'ai toujours le dernier mot avec ma femme.
01:01:17Je lui dis toujours, tu as raison, ma chérie.
01:01:23Arrêtez avec ça !
01:01:25J'ai horreur de cette phrase-là.
01:01:27Ça n'existe pas.
01:01:31Le miracle, c'est de trouver quelqu'un
01:01:33pour lequel tu n'as pas de sacrifice,
01:01:35pour que tout soit fluide, facile.
01:01:37Si tu fais des sacrifices,
01:01:39c'est comme les parents qui disent
01:01:41« je me suis sacrifié pour toi ».
01:01:43Je trouve que ce sont des phrases
01:01:45les plus horribles que j'entends.
01:01:47Non, tu fais les choses pour toi.
01:01:49C'est l'amour.
01:01:51C'est par amour et ce n'est pas un sacrifice.
01:01:53Je retire.
01:01:55Je suis de ceux qui sont en couple
01:01:57depuis longtemps aussi.
01:01:59J'en suis très content.
01:02:01C'est une bonne chose.
01:02:03Qu'est-ce que nous pouvons dire ?
01:02:07Je voulais vous parler de
01:02:09Michel Barnier.
01:02:11Ça aussi, ça m'a surpris.
01:02:13Limiter les gyrophares.
01:02:15Qu'est-ce que ça peut faire ?
01:02:17Un peu démago.
01:02:19Vous imaginez,
01:02:21c'est toujours pareil,
01:02:23il faut parler des gyrophares.
01:02:25La différence, c'est qu'on a 40 ministres
01:02:27aujourd'hui et effectivement,
01:02:29si tous ont un train de vie un peu élevé,
01:02:31c'est peut-être la différence avec l'époque.
01:02:33Je trouve que ce sont des faux sujets.
01:02:35On va voir le sujet,
01:02:37mais ça me paraît...
01:02:41Je ne demande pas aux politiques
01:02:43d'être normaux.
01:02:45Je ne leur demande pas non plus
01:02:47de gyrophares.
01:02:49Je leur demande d'avoir des résultats
01:02:51de moins en moins.
01:02:53Après, ils font ce qu'ils veulent,
01:02:55mais tout ça me paraît dérisoire.
01:02:57Ça en dit vraiment
01:02:59sur notre société.
01:03:01Voyez l'excellent sujet,
01:03:03non pas de Félix Pérolaz,
01:03:05que je n'avais pas cité tout à l'heure
01:03:07et qu'il m'a fait remarquer à la mi-temps,
01:03:09mais voyez ce sujet
01:03:11qui est fait par...
01:03:13Je ne sais pas qui d'ailleurs qui l'a fait.
01:03:15Mathilde Couvillier-Flornois.
01:03:17Fini les excès de vitesse
01:03:19et les gyrophares intempestifs,
01:03:21dans une circulaire
01:03:23adressée au ministre,
01:03:25Michel Barnier opte pour la sobriété
01:03:27et pour une gouvernance exemplaire
01:03:29sur la route.
01:03:31La sobriété et la simplicité
01:03:33doivent être recherchées.
01:03:35Les moyens déployés à cette occasion
01:03:37ne revêtiront en aucun cas
01:03:39un caractère ostentatoire
01:03:41et vous veillerez à ce que la circulation
01:03:43des convois ministériels ne déroge pas
01:03:45à l'impératif de sécurité.
01:03:47Il demande également aux ministres
01:03:49de restreindre leur cortège.
01:03:51Vos délégations seront limitées
01:03:53au nombre de conseillers nécessaires
01:03:55afin de réduire la taille des cortèges.
01:03:57De même, vous privilégierez le train
01:03:59dans toute la mesure du possible.
01:04:01Des mesures appréciées par cet ancien ministre.
01:04:03Beaucoup se croient tout puissant,
01:04:05s'affranchissent de toutes les obligations,
01:04:07du respect de toutes les règles
01:04:09parce qu'ils sont au gouvernement.
01:04:11Non, quand on est au gouvernement,
01:04:13on est au peuple et on doit faire en sorte
01:04:15de ne pas exaspérer le peuple
01:04:17par des comportements qui sont abusifs.
01:04:19Moi, à mon modeste niveau,
01:04:21pendant trois ans, je n'ai quasiment
01:04:23jamais utilisé ni la sirène,
01:04:25ni le gyrophare.
01:04:27Autre point de cette circulaire, le terrain.
01:04:29Le Premier ministre souhaite que
01:04:31chaque déplacement ministériel soit réalisé
01:04:33en lien avec les préfets et qu'il se déroule
01:04:35en dehors des grandes métropoles
01:04:37pour renforcer le lien avec l'ensemble des Français.
01:04:39J'entends bien tous les arguments
01:04:41de M. Valéry.
01:04:43D'ailleurs, il n'est pas là ce matin, André.
01:04:45Il n'est pas là.
01:04:47Mais je trouve que ça traduit
01:04:49un état d'esprit et que cet état
01:04:51d'esprit, je ne suis pas fan de cet état d'esprit.
01:04:53Voilà. J'irais pas ennuyer
01:04:55un ministre sur son gyrophare.
01:04:57Je trouve ça un peu dérisoire.
01:05:01Avant de parler de Charles Aznavour
01:05:03et de ce très beau livre que vous avez écrit
01:05:05avec Henri-Jean Servat,
01:05:07qu'on salue parce qu'il y a
01:05:09beaucoup de photos
01:05:11qui sont très belles, de revenir
01:05:13également sur sa carrière
01:05:15de comédien.
01:05:17La légende d'Aznavour, on la connaît.
01:05:19Et ce qui est le plus frappant dans la légende d'Aznavour,
01:05:21c'est qu'au départ, personne n'y croit.
01:05:23Et je trouve que c'est
01:05:25d'ailleurs un miroir
01:05:27pour nos vies, parce que tout
01:05:29est possible. En fait, il y a quand même
01:05:31beaucoup de gens qui croyaient en lui.
01:05:33Un éditeur, il avait
01:05:35quand même des gens qui étaient importants.
01:05:37Il y avait Piaf, il y avait Cocteau.
01:05:39En fait, c'était plus les critiques
01:05:41qui étaient contre lui.
01:05:43Mais même le public, il avait quand même
01:05:45un certain public, parce que je pense que s'il avait
01:05:47vraiment eu personne qui croyait
01:05:49en lui, je pense...
01:05:51Oui, mais dans le film, à un moment,
01:05:53il écrit à sa soeur,
01:05:55je vais arrêter. Ah oui, mais je pense que plusieurs fois,
01:05:57parce que ça a mis quand même...
01:05:59Ça a mis combien de temps ? 20 ans !
01:06:01Ben, facile ! 20 ans avant le succès !
01:06:03Il a commencé en 48 en duo avec Pierre Roche.
01:06:05Et le temps que lui soit
01:06:07reconnu à sa juste valeur,
01:06:09c'était en 56.
01:06:11Ben, ça fait pas 20 ans !
01:06:13De 48 à 56, ça fait 8 !
01:06:15Non, mais en fait,
01:06:17même dans les années... La première grande chanson,
01:06:19je me voyais déjà ?
01:06:21La première grande chanson, c'est Sur Ma Vie.
01:06:23Et c'est 59, ça ?
01:06:25C'est 55, je crois.
01:06:27Oui, mais il travaillait quand même depuis
01:06:29plus tôt, depuis l'âge même de 18 ans.
01:06:31Sur Ma Vie, elle est sublime,
01:06:33cette chanson. Sur Ma Vie,
01:06:35je t'ai juré un jour, de t'aimer jusqu'au
01:06:37dernier jour de mes jours.
01:06:39Tout ça, c'est lui qui écrit.
01:06:41Oui, donc en tant qu'auteur,
01:06:43c'est juste en tant que chanteur qu'il a eu
01:06:45vraiment du mal, et c'est surtout plus
01:06:47la critique que vraiment
01:06:49les gens de son époque, que ce soit les auteurs...
01:06:51Il avait quand même le plus grand éditeur
01:06:53français qui a cru en lui,
01:06:55qui a misé sur lui. Raoul Breton.
01:06:57A chaque fois, je pense
01:06:59à Raoul Breton. Un jour, notre
01:07:01ami Jean-Jacques Debout était venu,
01:07:03et on avait fait un sketch sur Raoul
01:07:05Breton.
01:07:07Donc avant de revenir là-dessus,
01:07:09je voulais juste vous montrer une petite vidéo, parce que
01:07:11je sais qu'elle nous écoute tous les jours,
01:07:13Isabelle Balkany,
01:07:15et qu'elle est souvent en
01:07:17souffrance ces derniers
01:07:19mois, donc d'abord
01:07:21on peut avoir une pensée pour elle,
01:07:23et puis elle a fait une petite vidéo qui nous
01:07:25a amusé, et
01:07:27qui concerne d'ailleurs sans doute beaucoup
01:07:29de nos compatriotes.
01:07:31Donc je vous propose de l'écouter,
01:07:33cette vidéo.
01:07:35Bonjour, j'ai été piratée,
01:07:37méfiez-vous, ce n'est pas moi qui vous envoie
01:07:39des films pornos.
01:07:41Je vous embrasse.
01:07:49Bonjour,
01:07:51ce n'est pas moi.
01:07:59Bon.
01:08:01On est revenus,
01:08:03vous avez compris.
01:08:05Isabelle, il faut chaque groupe.
01:08:07Non mais vous avez été piratée les uns les autres ?
01:08:09Moi j'ai été piratée,
01:08:11j'ai été piratée,
01:08:13et la manière dont les pirates
01:08:15sont doués pour
01:08:17envoyer des faux messages,
01:08:19moi par exemple j'ai eu sur Instagram,
01:08:21je voulais avoir la certification sur Instagram,
01:08:23donc le petit badge bleu, il y a un faux,
01:08:25un pirate qui m'a contacté en disant qu'il
01:08:27était de l'équipe d'Instagram,
01:08:29qui me demandait mon identifiant,
01:08:31et bêtement je lui ai donné,
01:08:33et piratage, ma page Facebook est écrite en arabe,
01:08:35j'ai dû contacter le centre de Facebook
01:08:37France pour me faire des piratés,
01:08:39ils sont très très malins,
01:08:41il faut être très très vigilant,
01:08:43ne répondez jamais à un message sur les réseaux sociaux,
01:08:45ils vous demandent quoi que ce soit.
01:08:47Des députés qui ont été piratés en début de semaine,
01:08:49et on a des doutes sur le fait que des conversations privées
01:08:51entre députés, notamment du groupe Ensemble pour la République,
01:08:53puissent avoir été divulguées auprès
01:08:55de ces pirates, donc ça concerne tout le monde.
01:08:57Bon, samedi 23 novembre 2024,
01:08:59samedi à 20h,
01:09:01hommage à Charles Aznavour,
01:09:03le spectacle symphonique
01:09:05présenté par Michel Drucker,
01:09:07un événement exceptionnel sous la direction artistique
01:09:09de Misha Aznavour, qui rendra
01:09:11hommage à l'une des plus grandes voix de la chanson
01:09:13française, hommage
01:09:15officiel, donc j'imagine que sur scène
01:09:17il y aura Alain Chanfort,
01:09:19Sylvie Vartan, Thomas Dutronc,
01:09:21Ammon et moi, et il y a encore toutes les chansons
01:09:23qu'on connaît, la bohème.
01:09:25Quand j'étais...
01:09:27Sylvie Vartan, elle a décliné pour finir.
01:09:29Ah, c'est dommage.
01:09:31Quand j'étais enfant, pour moi,
01:09:33Charles Aznavour, d'abord c'était effectivement le chanteur
01:09:35plutôt de nos parents,
01:09:37quand on avait 12-13 ans,
01:09:39et je le voyais toujours à la télévision avec des vestes improbables.
01:09:41Et je me dis, que sont
01:09:43devenues ces vestes que personne n'avait,
01:09:45qui paraît-il les faisait
01:09:47sur mesure, et qui
01:09:49était le couturier à l'époque ?
01:09:51Il prenait les tissus quand il voyageait en Thaïlande,
01:09:53en Inde et tout ça, et après
01:09:55c'était tous Ted Lapidus, son ami
01:09:57de toujours, qui lui apportait
01:09:59les tissus, et il prenait le patron
01:10:01de Ted, et Ted en fait refaisait des vestes.
01:10:03Alors on va voir toutes les
01:10:05photos que vous nous avez apportées,
01:10:07Aznavour de A à Z.
01:10:09Il y a évidemment
01:10:11le souvenir d'Henri-Jean Servat,
01:10:13qui dit le souvenir le plus épatant à marquer d'une pierre blanche
01:10:15pris place au Fouquet's, où j'organisais un déjeuner
01:10:17pour lui, qu'offrit
01:10:19Dominique Dessaines, suivie par une caméra,
01:10:21je poussais les portes de verre, et pendant 5 minutes,
01:10:23tout le monde chanta de l'Aznavour,
01:10:25du voiturier au portier, du maître
01:10:27d'hôtel au directeur, du chef
01:10:29au marmiton, de Jean Reynaud à Annie Cordy,
01:10:31de Benabar à Robert Hossein, de Candice Patou
01:10:33à Misha.
01:10:35Toutes ces photos que vous allez voir.
01:10:37Quelle est la chanson, à votre avis, la plus
01:10:39aimée ou la plus connue de Charles Aznavour ?
01:10:41Je dirais, moi la plus aimée,
01:10:43je pense qu'il y en a 2 ou 3, c'est
01:10:45Emmenez-moi, la bohème,
01:10:47et après Comme ils disent.
01:10:49Comme ils disent, c'est vrai que je suis surpris de voir que le
01:10:51nombre de gens qui disent que c'est leur chanson préférée.
01:10:53Oui, et alors, là aussi,
01:10:55quand j'étais enfant, moi j'avais pas compris, parce que
01:10:57j'entendais, je suis un enfant, je suis un
01:10:59homo, comme ils disent, j'entendais ça.
01:11:01Et en fait, c'est je suis un homme,
01:11:03point d'exclamation, O, point
01:11:05d'exclamation, O-H,
01:11:07comme ils disent, je suis un homme, O
01:11:09comme ils disent. Donc voilà,
01:11:11et alors, dans le film, on voit bien
01:11:13que les gens autour de lui, ils lui disent
01:11:15tu vas pas écrire ça,
01:11:17et il est obligé de dire qu'il n'est pas homosexuel.
01:11:19Non, non, non, ils voulaient qu'il fasse
01:11:21une, ils lui ont dit, mais quand tu vas
01:11:23chanter la chanson publique, est-ce que tu vas faire
01:11:25une annonce ? Il a dit, ben non, je vais pas faire une annonce.
01:11:27Alors les gens vont penser que t'es
01:11:29gay, ben non.
01:11:31On disait même pas gay, d'ailleurs, à l'époque.
01:11:33Non, non, non. On disait pas gay. Et alors,
01:11:35dans l'échange, dans le film, c'est assez rigolo, parce que
01:11:37je sais pas si c'est son agent, son producteur
01:11:39qui se tient comme ça
01:11:41dans le film. C'était Androuchka
01:11:43qui était le décorateur, qui était un ami qui était
01:11:45décorateur. Et
01:11:47il se tient comme ça, il lui dit tu vas pas dire ça,
01:11:49et dans le film, c'est bien fait
01:11:51d'ailleurs, il lui dit, si, et je vais même
01:11:53prendre cette pose-là.
01:11:55Et c'est vrai que quand il chante
01:11:57Je suis un homme ou comme ils disent,
01:11:59il met ses deux
01:12:01bras comme ça, et
01:12:03à l'époque, ça avait été
01:12:05révolutionnaire, je sais pas, mais en tout cas, c'était...
01:12:07Oui, révolutionnaire. En tout cas, c'était pas...
01:12:09Il faut dire quand même qu'à l'époque, on était encore emprisonnés
01:12:11d'homosexualité, on allait en prison jusqu'en 82.
01:12:15Je dirais pas qu'on allait en prison.
01:12:17Voilà, on allait pas en prison,
01:12:19mais c'est vrai qu'il n'était pas
01:12:21bon d'être homosexuel, à Paris
01:12:23encore, je pense que c'était
01:12:25comme toujours protégé. Dans un certain milieu,
01:12:27ça claque. Exactement, mais quand vous étiez en province
01:12:29ou en campagne, c'était
01:12:31évidemment pas facile. Il y a une pépite
01:12:33qui est à mon avis un biopic musical qui
01:12:35complètement oublié de Charles Aznavour, c'est son
01:12:3733 tours autobiographie, avec cette
01:12:39chanson qui dure au moins 5 minutes.
01:12:41Il est ouvert, les yeux sur un piano triste, etc.
01:12:43Et cette chanson-là, à mon sens...
01:12:45Justement, ça ouvre d'autres
01:12:47étapes. C'est pas vrai.
01:12:49J'en ai jamais entendu sur scène
01:12:51rechanter cette chanson. Peut-être qu'elle
01:12:53durait trop longtemps, peut-être que... Mais
01:12:55autobiographie, c'est magnifique. Oui.
01:12:57C'est magnifique, c'est magnifique.
01:12:59Charles Aznavour était... On a ouvert en fait
01:13:01Et vous l'ouvrez, ça ? Ouais, on ouvre ça
01:13:03avec des images inédites de lui en train
01:13:05de chanter la chanson en studio
01:13:07qu'on a retrouvée. Charles Aznavour était
01:13:09une excellence, une vraie. Le saltimban
01:13:11qui avait en effet rang d'ambassadeur
01:13:13en 1995, il fut officiellement nommé ambassadeur
01:13:15et délégué permanent de l'Arménie
01:13:17auprès de l'UNESCO. Alors, c'est aussi
01:13:19une histoire française, Aznavour,
01:13:21et c'est l'histoire de tant d'Arméniens
01:13:23qui nous écoutent d'ailleurs, et qui sont une communauté
01:13:25si magnifique. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a
01:13:27pas plus français que Charles Aznavour.
01:13:29Et en même temps, il y a cette
01:13:31identité conservée
01:13:33dont vous avez, avec votre
01:13:35prénom d'une certaine manière, le signe
01:13:37le plus fort, Misha. Et c'est ça,
01:13:39c'était exactement ça
01:13:41la France. C'est-à-dire
01:13:43cette alliance entre l'assimilation
01:13:45totale et en même temps
01:13:47une culture préservée. C'est pour ça que les gens
01:13:49rêvaient de venir en France. La France
01:13:51quand même, pour le monde, c'est quand même
01:13:53c'était
01:13:55le pays des droits de l'homme.
01:13:57Vendredi
01:13:59vendredi, c'est maintenant, et
01:14:01c'est Jacques qui chaque vendredi
01:14:03vient nous faire coucou. Et
01:14:05où est-il Jacques ? Nous allons le découvrir
01:14:07dans une seconde.
01:14:15Cher Jacques Vendredi, à l'instant
01:14:17Misha Aznavour vient de me dire
01:14:19ma mère adore
01:14:21Jacques Vendredi.
01:14:25Ça ne vous fait pas plus que ça.
01:14:27Je pensais que ça allait vous faire plaisir.
01:14:29Bon ben là
01:14:31on ne vous entend pas du tout.
01:14:33Donc on n'entend rien du tout Jacques.
01:14:35On n'entend pas.
01:14:37Ça ne marche pas.
01:14:39Ça ne marche pas cher Jacques. Bon manifestement vous êtes au
01:14:41Stade de France mais ça ne marche pas. On viendra vous voir dans
01:14:43une seconde. On va essayer de régler ça.
01:14:45Mais je vous propose également, est-ce que
01:14:47vous avez tous une bonne mémoire ? Ou est-ce que vous avez
01:14:49le sentiment que votre mémoire décline ?
01:14:51Moi je n'ai pas de bonne mémoire. C'est vrai ?
01:14:53Moi j'ai une bonne mémoire mais
01:14:55pour des choses parfois qui me paraissent futiles.
01:14:57J'ai des résultats de football d'il y a dix ans
01:14:59et parfois je vais oublier un peu le contenu de mes vacances.
01:15:01Oui.
01:15:03Est-ce que vous avez une bonne mémoire ? Oui ça m'a aidé
01:15:05pour le droit.
01:15:07Il faut avoir une bonne mémoire.
01:15:09Je ne sais pas mais je trouve
01:15:11qu'elle décline parce que parfois je ne sais
01:15:13pas les noms des uns et des autres. Évidemment
01:15:15quand on est sur scène à l'époque en plus
01:15:17il n'y avait pas le
01:15:19prompteur. Oui.
01:15:21Aujourd'hui tous les chanteurs ont un prompteur.
01:15:23Et à l'époque il fallait plutôt
01:15:25connaître une quinzaine
01:15:27une vingtaine de chansons.
01:15:29Puis c'était 25-30 chansons
01:15:31un tour de chant autrefois.
01:15:33Et puis des chansons parfois longues comme
01:15:35la plus longue de Aznavour d'ailleurs c'est Non je n'ai rien oublié.
01:15:37Elle fait six minutes
01:15:39je crois.
01:15:41Non je n'ai rien oublié
01:15:43elle est assez longue aussi.
01:15:45C'est ça c'est ce que je vous dis.
01:15:47Elle fait six minutes.
01:15:49Moi c'est une de mes chansons préférées Non je n'ai rien oublié
01:15:51parce que c'est une histoire
01:15:53c'est un film. Non je n'ai rien oublié.
01:15:55Et puis
01:15:57Cela m'a fait du bien.
01:15:59Et les plaisirs des modés.
01:16:01Ah les plaisirs des modés c'est génial.
01:16:03La rupture de rythme.
01:16:05L'espèce de jerk au milieu.
01:16:07Bien sûr.
01:16:09Disco non ?
01:16:11Oui bien sûr.
01:16:17Formidable.
01:16:19On peut se faire à 100% Aznavour.
01:16:21La mémoire c'est Brigitte Millot
01:16:23qui nous donne des trucs.
01:16:25Son exemple est génial.
01:16:27Comment vous souvenir de Nicosie ?
01:16:29Ecoutez le truc de
01:16:31Brigitte Millot.
01:16:33Il faut associer des choses avec ce qu'on connait.
01:16:35Je vais te donner un exemple.
01:16:37Si tu veux te souvenir que
01:16:41Nicosie est la capitale de Chypre.
01:16:43Un petit conseil.
01:16:45Mais il faut prendre avec votre imagination
01:16:47parce que l'imagination sert beaucoup dans la mémoire.
01:16:49Propre à chacun.
01:16:51Pour moi Chypre ça me fait penser à chips.
01:16:53Et Nicosie ça me fait penser à Nicolas Sarkozy.
01:16:55Donc dans ma tête
01:16:57j'imagine Nicolas Sarkozy
01:16:59en train de manger des chips
01:17:01et je me souviendrai toute ma vie
01:17:03que Nicolas Sarkozy...
01:17:05Voilà maintenant tu t'en souviendras.
01:17:07Pas mal.
01:17:09Par association d'idées.
01:17:11Il y a des moyens mnémotechniques qui sont plus simples.
01:17:13Parce que là les chips avec Nicolas Sarkozy...
01:17:15Est-ce que vendreau
01:17:17nous entend cette fois ?
01:17:19Monsieur Jacques.
01:17:21Est-ce que vous nous entendez ?
01:17:23Parce que ce soir il y a un match de rugby au Stade de France.
01:17:25France-Argentine.
01:17:27On est au Stade de France.
01:17:29Regardez, la neige a disparu.
01:17:31Il fait très froid.
01:17:33Merci à TF1.
01:17:35Merci à la Fédération Française de Rugby.
01:17:37Et au Stade de France d'avoir donné l'autorisation
01:17:39parce qu'on n'a pas le droit.
01:17:41Le Stade de France accueille l'Argentine.
01:17:43Une tournée incroyable.
01:17:45Le Stade de France reprend ses activités.
01:17:47Et croyez-moi Pascal.
01:17:49Il fait très très froid.
01:17:51Et je vous signale qu'il y a Imagine Dragon
01:17:53qui va venir.
01:17:55Il y a DJ Snack qui va venir.
01:17:57Il y a Jul qui va venir.
01:17:59Il y a Nino qui vont venir en 2025.
01:18:01La pelouse est en super état.
01:18:03Et le Stade de France, comme je vous l'ai dit.
01:18:05Et bien après la parenthèse des JO.
01:18:07Reprend ses activités.
01:18:09Et là c'est exceptionnel.
01:18:11On n'a pas le droit normalement
01:18:13de venir sur la pelouse
01:18:15le jour du match.
01:18:17On l'a fait pour vous Pascal.
01:18:19Et croyez-moi, il fait bien froid.
01:18:21Il fait bien froid.
01:18:23Vous me vendez ça comme si vous aviez
01:18:25battu tous les records du monde.
01:18:27Parce que vous êtes sur la pelouse du Stade de France.
01:18:29On n'a pas le droit.
01:18:31On n'a pas le droit.
01:18:33J'ai bien compris.
01:18:35Mais est-ce que vous avez le droit de me chanter une chanson d'Aznavour ?
01:18:37Est-ce que vous avez une chanson d'Aznavour que vous aimez particulièrement ?
01:18:39La plus belle chanson
01:18:41de Charles Aznavour, je ne sais pas la chanter.
01:18:43Mais je vais vous donner son titre.
01:18:45Une chanson qui s'appelle
01:18:47Reste, reste encore.
01:18:49C'est une chanson d'amour merveilleuse.
01:18:51Qui fait partie de mon ADN.
01:18:53Bon. Reste, reste encore.
01:18:55Quelques notes de musique.
01:18:57Il y avait Toréador, il y avait
01:18:59Isabelle même je crois dessus.
01:19:01Bon. Et puis notre
01:19:03ami Gui Cifruc qui nous écoute
01:19:05me disait tout à l'heure que sur la
01:19:07chanson, comme ils disent, elle était
01:19:09dans un album de 72
01:19:11où la chanson titre était Idiocie
01:19:13Je t'aime. Idiote.
01:19:15Je t'aime. Et celle la plus
01:19:17diffusée à l'époque était précisément Les plaisirs
01:19:19des modés. Oui. C'est-à-dire que Les plaisirs des modés
01:19:21Non ? Les bruits
01:19:23familiers de la Bretagne
01:19:25Il est
01:19:27un brin sabourin.
01:19:29C'est à vous pour... Comment ?
01:19:31Aznavour montant. Il y avait un mix des deux là.
01:19:33Aznavour, bravo. On peut faire
01:19:35une émission. Magnifique.
01:19:37Formidable.
01:19:39Et Michel Dricker, formidable.
01:19:41Et Nicolas Sarkozy, vous le faites très bien.
01:19:43Non, arrêtez. S'il vous plaît.
01:19:45Marine Sabourin
01:19:47est avec nous et Marine nous rappelle les titres.
01:19:5124 départements
01:19:53restent en vigilance orange.
01:19:55Les températures commencent à repasser positive
01:19:57en Normandie et en Ile-de-France.
01:19:59Toutefois, près de 3000 poids lourds
01:20:01restent bloqués sur les routes et notamment
01:20:03la 36. Le ministre de l'Intérieur
01:20:05Bruno Retailleau reçu par le chef
01:20:07des députés de la droite républicaine
01:20:09Laurent Wauquiez en Haute-Loire. Une visite sur le thème
01:20:11de la sécurité. Les deux hommes se rendront
01:20:13notamment au poste de police municipale
01:20:15de Monistrol composé d'un réseau
01:20:17de vidéoprotection de 30 caméras.
01:20:19Et puis y aura-t-il un gagnant français ?
01:20:21Pour ses 20 ans, la Française des Jeux
01:20:23et ses partenaires européens organisent
01:20:25ce soir un tirage exceptionnel.
01:20:27Écoutez bien, 120 coeurs dans toute l'Europe
01:20:29vont remporter 1 million d'euros chacun.
01:20:31La cagnotte reste elle aussi en jeu
01:20:33s'élevant à 189 millions d'euros.
01:20:35Attention, sachez qu'il n'y a qu'une chance
01:20:37sur 140 millions de trouver la bonne
01:20:39combinaison.
01:20:41Aznavour de A à Z aux éditions Grunes.
01:20:43Moi j'aime beaucoup la période Aznavour
01:20:45avec le manteau de fourrure
01:20:47et la Rolls Blanche.
01:20:49On va voir un extrait
01:20:51du spectacle.
01:21:01J'ai travaillé
01:21:03des années
01:21:05sans répit
01:21:07jour et nuit pour réussir
01:21:09pour gravir
01:21:11les sommets
01:21:13Vous me voyez déjà
01:21:15en haut de l'affiche
01:21:17en dix fois plus gros que n'importe qui
01:21:19mon nom s'étalait
01:21:21Je ne l'attendais que toi
01:21:23Je ne l'attendais que toi
01:21:25Je ne l'attendais que toi
01:21:27Non
01:21:29Je n'ai rien oublié
01:21:31rien oublié
01:21:33rien oublié
01:21:35rien oublié
01:21:37rien oublié
01:21:39rien oublié
01:21:41Moi au bout de la terre
01:21:43Aidez-moi au pays de mer
01:21:45Il me semble que
01:21:47la misère
01:21:49serait moins pénible au soleil
01:21:51serait moins pénible au soleil
01:21:53serait moins pénible au soleil
01:21:55...
01:21:57...
01:21:59...
01:22:01...
01:22:03...
01:22:05...
01:22:07...
01:22:09...
01:22:11...
01:22:13C'est vrai que
01:22:15d'abord elle est très réussie la bande-annonce
01:22:17elle est très émouvante. C'est vrai que nous on en parle
01:22:19j'ai envie de dire avec légèreté
01:22:21et peut-être y a-t-il toujours chez vous
01:22:23une émotion
01:22:25et peut-être même une tristesse
01:22:27avoir ce père qui n'est plus là
01:22:29Non, non, moi en fait
01:22:31mon père il est toujours un peu autour de moi
01:22:33je parle un peu avec lui, surtout quand je voyage
01:22:35je fais beaucoup de route, quand je voyage
01:22:37il est toujours auprès de moi
01:22:39et puis en fait avec la magie que j'aime moi
01:22:41d'avoir un père un peu célèbre
01:22:43c'est que je peux toujours le voir, je peux toujours l'entendre
01:22:45et bon, après je ne peux plus
01:22:47lui parler au téléphone, je ne peux plus le serrer dans mes bras
01:22:49mais non
01:22:51en fin de compte je pense qu'il a bien vécu
01:22:53il a
01:22:55il a été
01:22:57aussi loin qu'il voulait aller
01:22:59et puis je pense que c'est bien qu'il se repose
01:23:01Votre maman va bien ?
01:23:03Ma mère oui, elle est en forme
01:23:05Elle nous écoute ? Oui
01:23:07Eh bien on la salue
01:23:09Vraiment merci, merci grandement
01:23:11c'était un bonheur Misha
01:23:13je sais que tous ceux qui vous connaissent vous aiment beaucoup
01:23:15je le dis parce que
01:23:17j'ai eu beaucoup de témoignages
01:23:19alors aujourd'hui ils sont des petits chiens
01:23:21Oui, je les ai laissés dans la voiture
01:23:23Donc voilà
01:23:25Nous avons terminé cette émission
01:23:27cette semaine, Stéphane Levar était à la réalisation
01:23:29Samuel était à la vision, merci à Anatole
01:23:31qui était au son, Marine Lanson bien sûr, Jean Delacoste
01:23:33et puis toute l'équipe de programmation que je salue
01:23:35le vendredi autour
01:23:37de Nicolas Nissine, de
01:23:39Magdela Dervich
01:23:41Magdalena
01:23:43qui s'occupe de vous
01:23:45et également notre amie
01:23:47La vitesse, etc.
01:23:49Passez une excellente fin de semaine
01:23:51il va faire plus chaud
01:23:53donc ça va être mieux, notamment demain
01:23:55ce soir c'est Elliot Deval
01:23:57et puis
01:23:59rendez-vous lundi si tout va bien