Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 en ce vendredi dernier jour de la semaine et sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNU jusqu'à 10h30.
00:00:12Il y a 7 mois, en Géorgie, une bagarre générale avait éclaté au Parlement du pays.
00:00:19Nous avions montré ces images avec amusement, avec la certitude que le Palais Bourbon échappait ou échapperait à ces turpitudes.
00:00:27Hier soir, il était 22h30 lorsqu'un député du Modem, M. Nicolas Turquois, est monté sur le ring au pied du perchoir pour en découdre avec le député socialiste M. Michael Boulou.
00:00:39Raison du différent, Turquois accuse Boulou de menaces qu'il aurait reçues, menaces venant du village de Boulou.
00:00:46M. Turquois a 52 ans, M. Boulou a 52 ans. Ils sont nés tous les deux en 1972 à 20 jours d'écart.
00:00:54Le patron du Modem, M. Fenault, a sorti Manu Militari de l'hémicycle, son collègue turquois.
00:01:00Ils sont dans le même groupe qui s'en prenait un autre député, cette fois de la France Insoumise.
00:01:05Comment dire l'écœurement ce matin devant ces hommes qui ne savent pas tenir leurs nerfs et offrent ce spectacle lamentable devant la représentation nationale turquoise Boulou ?
00:01:16Deux enfants dans une cour d'école, pauvres diables, égarés dans un monde trop grand pour eux sans doute. Je ne sais pas si on doit rire ou en pleurer. Je vous laisse juger ce matin.
00:01:25Il est 9h01, Chana Lusso.
00:01:27Bonjour Pascal, bonjour à tous. Dernière visite d'Emmanuel Macron sur le chantier de Notre-Dame de Paris ce matin avant sa réouverture la semaine prochaine.
00:01:47Le président de la République sera sur place dans un peu plus d'une heure.
00:01:50L'occasion pour lui de remercier tous ceux qui ont participé à la reconstruction de la cathédrale mais aussi de célébrer un pari réussi puisqu'au lendemain de l'incendie, Emmanuel Macron avait promis de reconstruire Notre-Dame en 5 ans.
00:02:02C'est donc chose faite. Dans les Côtes-d'Armor, près de Guingamp, une battue vient de commencer pour retrouver Morgane, 13 ans, portée disparue depuis lundi dernier.
00:02:12La gendarmerie est sur place pour encadrer l'opération. L'adolescente est partie de chez elle lundi matin mais n'est pas allée au collège. Elle n'a donné aucun signe de vie depuis.
00:02:21L'entourage familial et amical de la jeune fille a été entendu.
00:02:25Et puis coup d'envoi de la 38e édition du Téléthon. L'occasion de vous rappeler le numéro de téléphone pour faire un don, le 3637.
00:02:33Et vous pouvez également vous rendre sur le site internet don.téléthon.fr. L'argent récolté servira à financer la recherche sur les maladies génétiques.
00:02:42Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:02:44Merci beaucoup Chana, excellent week-end à vous. Nous sommes avec Eugénie Bastier ce matin, avec Rachel Kahn, avec Georges Fenech, avec André Valény, avec Florian Tardif, et puis avec Christophe Dickes qui est historien de Notre-Dame de Paris, page d'histoire.
00:02:56Et puis pour l'Église, c'est très beau d'ailleurs pour l'Église, je lisais les exergues pour l'Église, on devrait chaque matin lire cette phrase.
00:03:06Or c'est deux temps, le passé et l'avenir, comment sont-ils puisque le passé n'est plus et que l'avenir n'est pas encore. Et c'est Saint-Augustin dans les confessions.
00:03:14Merci d'être avec nous Monsieur Dickes. On critique suffisamment Emmanuel Macron pour souligner la réussite de Notre-Dame, parce que Notre-Dame, c'est lui.
00:03:23C'est-à-dire qu'il a sorti Notre-Dame de l'administration française, du ministère de la culture, il a pris Notre-Dame dans l'aile Madame, la fameuse aile Madame.
00:03:34Il a nommé Monsieur Georges Leun et il a suivi, sans doute quotidiennement, mais en tout cas il a accompagné ça.
00:03:41Et ce que je trouve intéressant dans Notre-Dame, c'est que je le mets en parallèle avec les Jeux Olympiques, qui sont les deux réussites des dernières années.
00:03:48Les Jeux Olympiques, c'est Tony Estanguet, on sort pareil des normes de l'administration, de tout ce qui embrouille parfois, ou en tout cas est souvent un obstacle à la réussite.
00:04:00Et de la même manière, il y a eu des lois d'exception pour Notre-Dame.
00:04:03Oui, oui.
00:04:04En juillet 2019.
00:04:06Oui, et alors effectivement, le reproche qu'on peut faire à Emmanuel Macron, qui est en place depuis 2017, c'est de ne pas avoir mis le pied dans la fourmilière et de ne pas avoir fait un gigantesque chantier de Notre-Dame de la France.
00:04:19Oui, c'est ça.
00:04:20Ben oui, c'est ça qu'on peut lui reprocher, puisque ça, ça marche.
00:04:24Mais après, loi d'exception, etc.
00:04:27Alors, je voulais qu'on voit, le président de la République a mis un tweet il y a quelques instants, avec Notre-Dame précisément.
00:04:33Et avant ça, j'ai une question toute simple à vous poser, M. Dickes, qui est donc l'historien de Notre-Dame.
00:04:39Est-ce que Notre-Dame sera plus belle qu'avant l'incendie ?
00:04:44Notre-Dame sera 100 fois plus belle, et je pense qu'on la verra, comme non pas les origines, parce qu'à l'origine, il y avait des éléments manquants.
00:04:54Et Notre-Dame est une construction sur plus d'un siècle, donc c'est absolument considérable.
00:05:01Il y a eu des ajouts, tout le monde connaît le moment Violet-le-Duc.
00:05:04Mais la blancheur de Notre-Dame sera absolument magnifique, même si on sait que les piliers, beaucoup d'éléments étaient peints, recouverts de couleurs.
00:05:17Et ces couleurs, malheureusement, nous ne pouvons pas les avoir.
00:05:20Mais elle sera complètement immaculée, elle a été complètement refaite.
00:05:24Elle sera plus belle.
00:05:26Le dernier souvenir que j'ai de Notre-Dame, c'est un espace assez sombre, où on voyait assez peu.
00:05:32Là, ça sera d'une blancheur absolument incroyable.
00:05:35C'est ça qui est quand même assez paradoxal, et tout ça en cinq ans.
00:05:38Je vous propose de voir le clip qu'a mis le président de la République.
00:05:41Et le grand paradoxe, c'est que dans 100 ans, lorsqu'on aura oublié la dissolution, les petites phrases et toutes les cumes,
00:05:47que restera-t-il peut-être d'Emmanuel Macron ?
00:05:50C'est qu'il aura reconstruit Notre-Dame.
00:05:52Dans les manuels scolaires, il y aura peut-être une ligne « Emmanuel Macron, il a reconstruit Notre-Dame ».
00:05:55C'est ça qui est drôle quand même.
00:05:57Et c'est la seule chose qu'il n'avait pas imaginée, c'est-à-dire que la cathédrale brûle.
00:06:01Et il l'a reconstruite.
00:06:03Voyons le clip.
00:06:23Il y a encore une partie des échaflages extérieurs.
00:06:34C'est quand même un vrai paradoxe, parce que nos arrière-arrière-petits-enfants diront
00:06:38« C'est Emmanuel Macron, formidable ! »
00:06:40Et alors nous, on se dirait « Mais vous ne l'avez pas connu ? C'était pas facile ! »
00:06:48« Ah oui, mais il a refait Notre-Dame ! »
00:06:50Mais ce qui est beau, Pascal, c'est la philosophie de la réparation, de la reconstruction.
00:06:56C'est-à-dire que dans ce clip, on voit aussi des échafauds, etc.
00:07:00La reconstruction prend du temps et on gardera la trace de la reconstruction et de la réparation.
00:07:05L'altercation, on va en parler évidemment tout à l'heure avec vous,
00:07:09mais cette altercation, c'est vous qui avez été tous les deux...
00:07:12Vous vous êtes battus déjà à la Sommée nationale ?
00:07:14Non, mais moi je pense que vu l'heure à laquelle ça s'est produit...
00:07:1622h30 ?
00:07:17Oui, je me demande si on ne doit pas interdire l'alcool à la buvette.
00:07:21J'ai connu des nuits agitées à la Sommée nationale...
00:07:24Mais c'est pas de la nuit, il est 22h30 !
00:07:26C'est après-dîner et je suis sûr qu'il y a de l'alcool derrière. J'en suis sûr.
00:07:30Non, mais on ne peut pas dire « J'en suis sûr » ! Pardonnez-moi...
00:07:33Non, non, non, j'ai pas de fautes !
00:07:34Parce que vous êtes en train de dire que M. Turcois, il lève le coude !
00:07:37Je ne le connais pas !
00:07:38Je ne connais ni l'un ni l'autre !
00:07:40Peut-être qu'il ne boit que de l'eau !
00:07:42Je soupçonne qu'il y ait de l'alcool derrière !
00:07:44Non, mais on ne peut pas soupçonner !
00:07:46Il a un peu le sang chaud quand même !
00:07:47Comment ?
00:07:48Il a un peu le sang chaud, ce n'est pas la première fois qu'il y a des telles intercessions.
00:07:51L'Orient tardif !
00:07:52C'était déjà le cas, ça s'est déjà passé il y a plusieurs mois,
00:07:55lors de la nomination des différents postes stratégiques à l'Assemblée nationale,
00:07:59où il y a eu une altercation entre ce député déjà et d'autres députés du RN.
00:08:05Et il y a 4 ans, il me semble, durant la réforme des retraites,
00:08:08là encore, il avait pris à partie plusieurs députés.
00:08:11C'est sûr qu'il n'a pas l'air bien faim, ce homme-là.
00:08:13C'est tout à fait une première.
00:08:14Moi, je me souviens d'Henri-Emmanueli,
00:08:16que les huissiers avaient empêché d'avancer, de descendre,
00:08:20dans l'hémicycle, avec des décomptes.
00:08:23Mais de toute manière, alcool ou pas alcool,
00:08:25c'est une image déplorable.
00:08:29On est d'accord ?
00:08:30Georges Fedex, je suis d'accord.
00:08:31Alors, on va l'avoir, cette image, parce que...
00:08:34Et Marc Feneau, alors Marc Feneau qui...
00:08:36Pourtant, ce n'est pas un grand gabarit.
00:08:38En même temps, on ne va pas être hypocrite dans les rédactions.
00:08:41Alors, on ne se bat plus aujourd'hui dans les rédactions.
00:08:43On ne se bat plus.
00:08:44Et on ne se bat plus dans les entreprises, je pense.
00:08:46Mais il y a 25 ans, quand je suis entré à TF1 en 88-89,
00:08:51j'ai vu des gens se battre dans les rédactions.
00:08:54Ah, il y a 25 ans, oui ?
00:08:55Ah oui, bien sûr.
00:08:58J'ai même vu quelqu'un, que vous connaissez bien, les séparer.
00:09:01Mais bon, c'est très peu de noms.
00:09:03Mais il y avait de l'alcool aussi dans les rédactions.
00:09:05Il y avait plus que de l'alcool, puisque c'était...
00:09:07Je pense que les gens buvaient plus de vin que d'eau à l'époque.
00:09:10Je vous propose de voir en tout cas cette altercation de 22h30.
00:09:16...
00:09:36J'ai l'impression d'être dans un vestiaire, dans les couloirs d'un vestiaire,
00:09:41entre deux équipes qui rentrent et qui se battent.
00:09:43Eugénie Bastier ?
00:09:44Non, moi, je suis partagée, parce qu'à la fois, je pense que, si vous voulez,
00:09:48ça a quand même toujours existé, un peu la violence à l'Assemblée.
00:09:51Là, je suis en train de regarder une série sur l'Italie des années 90,
00:09:54qui s'appelle 1992-1993, au moment de l'opération Manipulité, les mains propres.
00:10:00Et on voit les députés s'écharper au Parlement italien
00:10:03et se battre physiquement dans les périodes de tension politique.
00:10:06Le Parlement, il est à l'image de la société.
00:10:08La société est très polarisée.
00:10:10Les députés ne sont pas hors sol, ils ne sont pas violents parce qu'ils sont députés.
00:10:13Ils sont violents parce qu'il y a une violence des débats à l'intérieur de la société.
00:10:17Il y a une polarisation très forte du pays entre trois blocs irréconciliables.
00:10:20Et cette tension politique, cette fracturation du pays, elle se ressent à l'Assemblée.
00:10:25Et je ne suis pas sûre qu'il faille en faire des tonnes là-dessus,
00:10:29parce que c'est à l'image du pays.
00:10:31Moi, ce qui m'inquiète le plus, c'est le fond.
00:10:33C'est-à-dire le blocage de fond de notre Assemblée,
00:10:35le fait que, comme il y a des intérêts catégoriels,
00:10:37chacun a son électorat et que personne n'est pris à la moindre concession,
00:10:40on a un pays qui est bloqué et irréformable.
00:10:42Est-ce que vous voulez voir la petite image de Géorgie,
00:10:45qui était peut-être un peu plus violente et elle nous avait amusé,
00:10:48parce qu'on se disait, ça n'arrivera pas en France.
00:10:50Regardez.
00:11:07C'est vrai que je ne suis pas là.
00:11:10Hier, c'était la journée...
00:11:12C'était la niche parlementaire de la France insoumise.
00:11:14Avant ça, il y a eu M. Bernalicis.
00:11:18D'abord, je vous montre juste les tracts de la France insoumise.
00:11:23Votre député Prisca Thévenot a volé deux ans de votre vie.
00:11:26Le 28 novembre, Prisca Thévenot a fait obstruction à l'Assemblée nationale
00:11:30pour empêcher l'abrogation de la retraite à 64 ans.
00:11:33Est-ce qu'on l'a, ce tract ?
00:11:36Pourquoi on ne l'a pas ?
00:11:39Hier, c'était très, très, très violent.
00:11:42C'est-à-dire que la niche parlementaire, c'est des députés de chaque groupe d'opposition,
00:11:48d'opposition ou bien de la majorité, majorité certes plus relative aujourd'hui,
00:11:53qui peuvent déposer un certain nombre de propositions de loi
00:11:55qui sont débattues durant une journée.
00:11:57LFI cible des députés, ce qui est quand même inadmissible.
00:12:01Vous l'avez peut-être vu, ce qu'on l'a montré hier,
00:12:03c'est ce tract de LFI.
00:12:05Vous allez le voir dans une seconde.
00:12:07Ça, c'est quand même des choses qui ne sont pas...
00:12:09Mais LFI cible des députés et cible aussi des citoyens.
00:12:15Oui, mais c'est lamentable, franchement.
00:12:17Ça, c'est des tracts qui sont distribués.
00:12:19Il y a même certains députés qui ont fait des listes,
00:12:22qui ont diffusé des listes avec le nom des députés
00:12:26qui ont participé justement à cette réforme des retraites.
00:12:29Je ne trouve pas ça si choquant que ça.
00:12:31C'est la démocratie.
00:12:34Vous savez, aux États-Unis, quand il y a des débats,
00:12:37on donne les numéros des parlementaires dans l'espace public.
00:12:41Ils sont appelés toute la journée par des électeurs pas contents.
00:12:43C'est le principe.
00:12:44Normalement, quand on vote une loi, on est responsable devant les électeurs.
00:12:47Qu'on l'affiche, que les autres les affichent, ça ne me paraît pas.
00:12:49On n'affiche pas leur adresse personnelle.
00:12:51Non, mais votre argument s'entend.
00:12:53Ou l'école où sont scolarisés leurs enfants.
00:12:55On affiche leur vote. Il est public.
00:12:57Non, mais le problème, c'est l'attention qui est derrière.
00:13:00L'attention, c'est que les électeurs soient mis au courant de ce qu'ils votent.
00:13:03Moi, ça ne me choque pas. C'est la démocratie.
00:13:05Les votes d'un public, je ne sais pas comment on les appelle,
00:13:07sont publiés au journal officiel.
00:13:09On sait très bien qui a voté quoi.
00:13:11Et donc, il n'y a rien d'irrégal dans ce que fait la France insoumise.
00:13:14Mais parfois, vous considérez.
00:13:15Pourquoi ?
00:13:16Vous connaissez quelqu'un qui lit le journal officiel.
00:13:18Non, mais franchement, quand je parle de déconnexion,
00:13:20je vous assure, quand je parle de déconnexion des uns et des autres,
00:13:23vous connaissez un type qui lit le journal officiel.
00:13:27Non, mais vous êtes...
00:13:28Parfois, vous êtes dans votre monde, mais pas que vous, tous.
00:13:31Vous dites, non, c'est au journal officiel.
00:13:33Mais personne ne lit le journal officiel.
00:13:35C'est pas un secret d'être ça.
00:13:37Mais je ne vous dis pas ça.
00:13:38Je vous dis que personne ne le lit.
00:13:40Le secrétaire public, c'est fait pour ça.
00:13:41Pour savoir comment a voté tel député.
00:13:44Après, si vous, vous ne lisez pas le journal officiel, c'est votre affaire.
00:13:47Moi, je le lis.
00:13:48Tous les matins, devant son poste de café.
00:13:51Non, mais la plupart des gens ne le lisent pas.
00:13:54Marc Fesneau, vous avez vu ce qu'il s'est passé.
00:13:57C'était pour ça, la tension.
00:13:59Je voulais vous la montrer avec cette image.
00:14:02Mais M. Fesneau a répondu à M. Léaument.
00:14:04Parce que le dénommé, comment il s'appelle ? Turquois.
00:14:08Turquois, Nicolas Turquois.
00:14:09Et venu après, c'est ça qui est extraordinaire,
00:14:11c'est que M. Léaument, qui est de la France Insoumise,
00:14:13qui est quand même à l'origine de la bordélisation de l'Assemblée nationale,
00:14:16c'est lui qui a le beau rôle maintenant.
00:14:18Et vous allez le voir, ce M. Léaument,
00:14:20physiquement, il est en costume trois pièces.
00:14:24Il est intervenu, c'est lui qui donne la sagesse.
00:14:28Je vous assure, c'est très paradoxal.
00:14:30Parce que ça, on a parlé de la politique de la cravate,
00:14:32là, on est sur la politique du costume trois pièces.
00:14:35Donc, on est en 1900.
00:14:37Avec un costume trois pièces, c'est pas mal,
00:14:39les costumes trois pièces.
00:14:40Mais bon, ça a un côté un peu pharmacien de Guingamp,
00:14:43qui est intéressant.
00:14:45Ou notaire.
00:14:47Faites attention, parce que le Président de la République en met aussi.
00:14:49Oui, ou notaire, mais moi j'en mets de temps en temps aussi.
00:14:52Mais il y a un côté un peu notaire de Provence.
00:14:57Vous avez remarqué, dans l'expression, le notaire est toujours de Provence.
00:15:00Il n'est jamais de Paris, le notaire.
00:15:02Écoutons M. Léaument avec son joli trois pièces.
00:15:08Il peut arriver, et je le regrette,
00:15:10dans mon groupe, comme dans tous les groupes,
00:15:12qu'il y ait des manifestations, soit de menaces, soit de violences.
00:15:14Donc, vous me trouverez toujours sur ce chemin.
00:15:16Vous avez évoqué, chers collègues, la question de la tension
00:15:18du type de débat d'une niche comme celle-là.
00:15:20Il faut aussi mesurer ce que c'est que la tension
00:15:22de recevoir du harcèlement, y compris à domicile,
00:15:24des coups de téléphone, quand on vous menace.
00:15:26Je comprends l'énervement qui est le vôtre
00:15:28quand vous êtes vous-même victime de ce type de choses.
00:15:30Donc, on essaie de se comprendre réciproquement.
00:15:32Ça n'empêchera pas
00:15:34que le député en question puisse en expliquer auprès de ses collègues.
00:15:38En tout cas, vous pouvez compter sur notre groupe,
00:15:40comme sur chacun des groupes qui sont à l'Assemblée
00:15:42pour veiller à faire en sorte que les débats
00:15:44pendant la séance, et tout aussi important
00:15:46à l'extérieur de la séance,
00:15:48une fois que la séance est suspendue,
00:15:50puissent se passer dans les bonnes conditions,
00:15:52c'est-à-dire des conditions de débat et de respect mutuel et d'abord physique.
00:15:54Ce qui s'est passé tout à l'heure dans l'Assemblée nationale
00:15:56est extrêmement choquant.
00:15:58L'un de vos collègues, en effet, a menacé d'abord
00:16:00notre collègue socialiste.
00:16:02Puis, alors que je lui demandais de quitter l'hémicycle,
00:16:04est venu me menacer.
00:16:06Et heureusement, monsieur Feneau,
00:16:08effectivement que vous étiez là
00:16:10pour retenir le collègue de votre groupe,
00:16:12mais aussi, et je les remercie,
00:16:14que les huissiers sont intervenus pour le faire reculer.
00:16:16Parce que sinon,
00:16:18je ne suis pas sûr du fait
00:16:20qu'à la fin de la soirée,
00:16:22je ne me serais pas pris une beigne.
00:16:24Mais voyez-vous,
00:16:26voyez-vous, monsieur Feneau,
00:16:28voyez-vous, monsieur Feneau,
00:16:30plutôt que d'essayer
00:16:32de ramener le calme,
00:16:34ce que j'essaye personnellement de faire,
00:16:36plutôt que d'essayer de ramener le calme,
00:16:38vous venez de nous dire que votre collègue
00:16:40était choqué du fait qu'il avait reçu des mails
00:16:42compte tenu de sa position de blocage
00:16:44sur le blocage
00:16:46qu'il est en train de faire ce soir.
00:16:48À cause des propos que vous tenez sans arrêt.
00:16:50En nous traitant d'antisémites,
00:16:52ce qui est faux.
00:16:54En nous traitant d'islamo-gauchistes, ce qui est faux.
00:16:56En nous traitant de complices du terrorisme,
00:16:58ce qui est faux.
00:17:00Nous recevons des menaces de mort.
00:17:02Des menaces de mort sur nos familles.
00:17:04Voilà ce qui se passe à cause de vous.
00:17:06Monsieur Léaument, qu'il se calme,
00:17:08parce que tout le monde reçoit des menaces de mort.
00:17:10Non mais c'est vrai,
00:17:12il y a deux mois,
00:17:14il y a deux, il y a l'année dernière, pendant deux mois.
00:17:16Donc qu'il se calme aussi, parce que ce que fait aussi
00:17:18la France Insoumise, c'est aussi de mettre des cibles
00:17:20sur les uns et les autres.
00:17:22Donc ça, cet argument de victimisation,
00:17:24il se trouve qu'aujourd'hui, tous ceux qui ont
00:17:26un rôle public, journalistes, artistes,
00:17:28parfois, ils reçoivent tous des menaces de mort.
00:17:30Et que les députés assument leurs positions politiques.
00:17:32Oui, quand on est une personnalité publique
00:17:34qui prend des positions politiques ou qui vote,
00:17:36on s'expose à des reproches des électeurs
00:17:38et c'est le principe de la démocratie.
00:17:40Je trouve qu'il y a une espèce de fragilité
00:17:42qui est mise en scène des députés.
00:17:44Ça a toujours été comme ça en démocratie.
00:17:46Avec les réseaux sociaux, c'est peut-être un peu plus violent,
00:17:48mais on coupe les réseaux sociaux dans ce cas-là.
00:17:50Moi, ça m'arrive toute la journée de me faire insulter.
00:17:52Je salue Jean-François Copé qui est en train de nous écouter.
00:17:54J'aimerais bien l'interroger, mais je crois qu'en temps de parole,
00:17:56je n'ai pas le droit de faire un FaceTime,
00:17:58mais je vais lire ce qu'il me dit, puisqu'il dit
00:18:00« Je suis en train de regarder votre débat en direct,
00:18:02comme tous les jours, puisque je ne quitte pas votre antenne. »
00:18:04Non, ça, il ne l'a pas dit.
00:18:06« Je suis en train de regarder votre débat en direct, dit-il.
00:18:08Ce spectacle absolument lamentable à l'Assemblée
00:18:10se répète en fait tous les jours.
00:18:12Impossible de tenir comme ça jusqu'en 2027.
00:18:14À partir de février ou mars,
00:18:16il faudra clairement poser la question d'une présidentielle anticipée,
00:18:18comme je l'ai proposé pour enchaîner ensuite
00:18:20sur une dissolution
00:18:22et une nouvelle majorité à l'Assemblée,
00:18:24qu'il soit plus clair.
00:18:26On en reparle quand vous voulez, dit-il.
00:18:28Parce que ce que le dit M. Copé,
00:18:30c'est qu'il faut remettre le calendrier à l'endroit.
00:18:32Donc, présidentielle,
00:18:34anticipée et
00:18:36dissolution. Parce qu'il dit
00:18:38si il y a dissolution
00:18:40en juillet prochain
00:18:42et que la même Assemblée revient,
00:18:44c'est le pari qu'il fait,
00:18:46et là, il y a discussion, parce qu'il n'est pas sûr que la même Assemblée revienne,
00:18:48à ce moment-là, on retrouve indéfiniment...
00:18:50Mais il n'est même pas sûr que,
00:18:52pardon, même s'il y a une présidentielle
00:18:54et qu'imagine donc Marine Le Pen gagne la présidentielle,
00:18:56il n'est même pas sûr qu'elle ait une majorité derrière l'Assemblée.
00:18:58Il pourrait y avoir exactement la même Assemblée.
00:19:00Les trois forces politiques,
00:19:02la partition de la vie politique française,
00:19:04elle est structurelle.
00:19:06Si il y a un nouveau président, il y a une nouvelle majorité,
00:19:08il y a la Ve République,
00:19:10la Ve République,
00:19:12à chaque fois qu'il y a un président
00:19:14qui est élu,
00:19:16on lui donne sa majorité pour gouverner.
00:19:18Mais non, il n'y a pas eu en 2022.
00:19:20En 2022, ça n'a pas été le cas.
00:19:22Mais parce que c'était un renouvellement,
00:19:24on l'a dit la première fois,
00:19:26vous aurez une nouvelle majorité.
00:19:28Vous pensez vraiment, sérieusement,
00:19:30que Marine Le Pen, par exemple, est élue ?
00:19:32Elle aura sa majorité, oui.
00:19:34Moi, je ne crois pas.
00:19:36Déjà, ça a frôlé la dernière fois, s'il n'y avait pas eu.
00:19:38À partir de là,
00:19:40il y a la présidentielle anticipée.
00:19:42Ça n'a pas vraiment frôlé, si je vous permets.
00:19:44Elle est arrivée troisième.
00:19:46Ça n'a pas vraiment frôlé, il y a 150 députés en moins.
00:19:48Elle en a 120,
00:19:50il en faut 260.
00:19:52Il y a eu le fonds républicain.
00:19:54Il y sera le fonds républicain la prochaine fois,
00:19:56Georges Vanhoenacker.
00:19:58C'est un ratignon.
00:20:00Oui, mais c'est ce qu'on disait, Georges.
00:20:02Rachel Cannes.
00:20:04Aujourd'hui, cette violence, je suis d'accord,
00:20:06elle est affligeante.
00:20:08Un homme, ça s'empêche.
00:20:10Par ailleurs, nos députés doivent être exemplaires.
00:20:12Voilà, c'est tout.
00:20:14Justement, il y a assez de tensions au sein de la société
00:20:16pour qu'ils ne montrent pas l'exemple
00:20:18et qu'ils portent le débat démocratique haut.
00:20:20Et je pense qu'André Valigny a raison,
00:20:22on supprime l'alcool à la bive.
00:20:24Ça, c'est le plus important.
00:20:26Certains ne viendront plus.
00:20:28Surtout qu'il y a du très bon vin.
00:20:30Ah, il y a des très bons vins ?
00:20:32Ah, c'est le Sénat ?
00:20:34Des marbousets, des houbrillons, peut-être.
00:20:36Il y a du houbrillon, peut-être ?
00:20:38Non, non, non.
00:20:40Vous savez combien ça coûte, le houbrillon ?
00:20:42Il ne faut pas dire ça.
00:20:44J'étais un P5 avant-hier, donc je sais.
00:20:46Ah oui, mais j'ai l'impression qu'il y en a encore des traces.
00:20:48Cher Georges,
00:20:50parce que là, au fil du débat,
00:20:52vous êtes sur un bon rythme depuis 9h.
00:20:54J'ai l'impression
00:20:56que vous avez ramené des bouteilles avec vous.
00:20:58En lisant le journal officiel.
00:21:00C'est Noël, c'est Noël.
00:21:02Manuel Bompard qui a pris la parole.
00:21:04Écoutons-le.
00:21:06Il y a une vidéo qui montre les choses précisément.
00:21:08Ce qui s'est passé, c'est qu'un député...
00:21:10Vous étiez dans l'hémicycle ?
00:21:12Oui, un député du Modem, soutien du gouvernement,
00:21:14a essayé de s'en prendre physiquement,
00:21:16d'abord à un député socialiste,
00:21:18et puis après à un député insoumis.
00:21:20Voilà ce qui s'est passé.
00:21:22La violence physique s'est inscrite
00:21:24dans une journée qui a été marquée
00:21:26par la violence sociale.
00:21:28On a entendu des propos
00:21:30de la part de députés macronistes
00:21:32disant que quand on a 64 ans,
00:21:34on n'est pas fatigué et qu'on peut continuer
00:21:36à travailler.
00:21:38C'était une journée où était examinée
00:21:40votre proposition d'abroger la réforme des retraites.
00:21:42On a eu des ricanements quand des députés
00:21:44de mon groupe évoquaient
00:21:46des exemples, des gens qu'ils avaient rencontrés
00:21:48qui arrivent à 60 ans, à 62 ans, alors qu'ils sont fatigués,
00:21:50qui sont malades et qui ont envie de partir à la retraite.
00:21:52On a eu de la violence démocratique,
00:21:54antidémocratique, devrais-je dire,
00:21:56puisque alors qu'il y avait
00:21:58une majorité à l'Assemblée nationale pour abroger
00:22:00la réforme des retraites, on en a fait la démonstration
00:22:02hier, il y a eu un vote que les macronistes ont essayé
00:22:04de supprimer le premier article de notre proposition
00:22:06de loi, ils ont été très largement battus.
00:22:08Donc il y avait une majorité pour abroger la réforme
00:22:10des retraites, et vous avez des députés macronistes
00:22:12qui ont tout fait pour empêcher
00:22:14le vote, qui ont multiplié les provocations,
00:22:16les incidents, jusqu'à cette tentative
00:22:18d'agression physique que vous avez pu voir
00:22:20sur ces images. C'est tout simplement scandaleux.
00:22:22Bon,
00:22:24je crois qu'on va rejoindre Thomas Hill
00:22:26dans une seconde, mais la retraite, je trouve
00:22:28que c'est un formidable
00:22:30cas démocratique. Pourquoi ?
00:22:32Parce que les Français
00:22:34ne veulent pas partir
00:22:36plus tôt à la retraite,
00:22:38et c'est une mauvaise chose pour la France.
00:22:40Donc il faut leur imposer, peut-être, de travailler
00:22:42plus. Mais ils n'en veulent pas.
00:22:44Alors ça, les amis,
00:22:46c'est un joli cas démocratique.
00:22:48Je pense qu'on aurait pu faire, et on l'avait dit
00:22:50plusieurs fois ici, faire la séparation
00:22:52entre les cadres et les non-cadres.
00:22:54Les non-cadres, ils peuvent partir plus tôt, et notamment 60 ans.
00:22:56Thomas Hill, qui est un cadre.
00:22:58Un cadre d'Europe important.
00:23:00Je m'interroge, je ne suis pas sûr d'être cadre.
00:23:02On n'est peut-être pas cadres.
00:23:04Mais vous êtes
00:23:06journaliste. On est cadre, sans doute,
00:23:08journaliste. Bien sûr.
00:23:10Écoutez, je pense
00:23:12que je suis quand même très inquiet
00:23:14que vous ne sachiez pas que vous êtes cadre.
00:23:16Vous êtes déjà un des cadres d'Europe, si vous me permettez.
00:23:18Et on est très bien cadré chaque matin, bien sûr.
00:23:20Et même parfois recadré,
00:23:22si vous me permettez.
00:23:24Ça peut arriver également.
00:23:28Et puis on peut s'encadrer aussi, très bien.
00:23:30Ou ne pas s'encadrer.
00:23:32On peut monter sur ça.
00:23:34Les frères ennemis faisaient ça très bien.
00:23:36Les frères ennemis, c'était un peu
00:23:38leur jeu de jouer comme ça sur les mots.
00:23:40Il s'est paru qu'on n'a jamais retrouvé.
00:23:42Comment il s'appelait ?
00:23:44Il y avait André Gaillard. Et comment il s'appelait l'autre
00:23:46frère ennemi ?
00:23:48On cherche.
00:23:50Frères ennemis, c'est un peu daté comme humour.
00:23:52Allô Louis XVI ?
00:23:54Tiens, on a coupé. C'était ça les frères ennemis.
00:23:56Non mais c'était un peu...
00:23:58Non mais c'était ça.
00:24:00C'était vraiment ça les frères ennemis.
00:24:02Je peux vous dire que c'était un peu daté.
00:24:04On n'a pas l'info ?
00:24:06On va le trouver.
00:24:08Teddy Vrignon.
00:24:10Et André Gaillard.
00:24:12On est en train de sortir du cadre.
00:24:14P.A. Lorsandre.
00:24:16Je vous salue.
00:24:18Avant la pause,
00:24:20j'ai un problème avec...
00:24:22Nous avons un problème avec Notre-Dame.
00:24:24C'est l'accident.
00:24:28Tu as l'impression,
00:24:30je ne sais pas si c'est vrai, qu'aucune enquête n'a eu lieu.
00:24:32Que rien n'a eu lieu.
00:24:34Personne n'a sauté.
00:24:36On te dit que c'est un mégot
00:24:38et que c'est la forêt
00:24:40qui a mis le feu.
00:24:44On ne sait toujours pas ce qui s'est passé.
00:24:46Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:24:48Je n'en sais absolument rien.
00:24:50Je suis exactement comme vous.
00:24:52Je pense qu'un peu contrairement
00:24:54à l'esprit positif
00:24:56autour de la réouverture
00:24:58de Notre-Dame, je voudrais dire trois choses.
00:25:00La première chose, Emmanuel Macron
00:25:02a découvert qu'il y avait une culture française.
00:25:04Contrairement à ce qu'il pouvait dire
00:25:06de son quinquennat.
00:25:12Notre-Dame, c'est très important.
00:25:14C'est Notre-Dame.
00:25:16Notre-Dame dit ce que nous sommes
00:25:18et ce que nous ne sommes pas.
00:25:20C'est notre histoire.
00:25:22C'est un lieu de réconciliation.
00:25:24Réconciliation après la guerre de cent ans.
00:25:26Après la guerre de religion.
00:25:28Après la deuxième guerre mondiale.
00:25:30Mais vous ne pouvez pas lui reprocher
00:25:32de précisément ne pas avoir senti ça.
00:25:34À l'instant même, il a dit je vais la reconstruire.
00:25:36Oui, mais je ne lui reproche pas.
00:25:38Je n'oublie pas aussi les 340 000 donateurs
00:25:40qui ont permis cette restauration.
00:25:42Il a aussi découvert une deuxième chose.
00:25:44C'est qu'il n'y avait pas de politique
00:25:46de préservation du patrimoine.
00:25:48Et vous l'avez dit tout à l'heure,
00:25:50il n'y a eu qu'une seule loi,
00:25:52qui est une loi d'exception pour Notre-Dame.
00:25:54Il n'y a pas d'autre loi qui a été votée
00:25:56pour la préservation du patrimoine.
00:25:58Et un des symboles absolument terribles,
00:26:00surtout pour nous, historiens,
00:26:02c'est qu'ils ont décidé,
00:26:04de manière unilatérale,
00:26:06de ne pas continuer les fouilles sur Notre-Dame.
00:26:08On aurait pu très bien réouvrir Notre-Dame
00:26:10en préservant les fouilles.
00:26:12Je reviens de Chartres.
00:26:14À Chartres, vous avez un ensemble absolument incroyable
00:26:16de découvertes archéologiques.
00:26:18On marque une pause et on revient.
00:26:20Je représente vos deux livres
00:26:22qui sont là. Notre-Dame de Paris,
00:26:24Christophe Dickes, vous êtes évidemment l'historien,
00:26:26journaliste également,
00:26:28spécialiste de l'histoire de l'Église.
00:26:30Plusieurs ouvrages, dont Saint-Pierre, le mystère et l'évidence,
00:26:32qui a été couronné par l'Académie française.
00:26:34Et puis ce livre également,
00:26:36que j'aime beaucoup, pour l'Église,
00:26:38ce que le monde lui doit,
00:26:40parce qu'évidemment l'Église de Rome
00:26:42a forgé notre culture, nos vies,
00:26:44nos amours,
00:26:46nos sentiments
00:26:48et nos pensées.
00:26:50À tout de suite.
00:26:54Isabelle Piboulot,
00:26:56à 9h33, nous rappelle les titres.
00:26:58Merci Isabelle.
00:27:02Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:27:04Les agriculteurs mobilisés les 9 et 10 décembre,
00:27:06la FNSEA a lancé un nouvel appel
00:27:08à la mobilisation partout en France.
00:27:10Le président du syndicat agricole
00:27:12précise que ces actions se feront
00:27:14autour du thème des revenus
00:27:16et de la relation avec le prix des produits,
00:27:18dans l'espoir de conclure ces manifestations
00:27:20par une rencontre avec le Premier ministre.
00:27:22Après l'impressionnante incendie
00:27:24de Notre-Dame de Paris en 2019,
00:27:26la cathédrale a retrouvé toute sa superbe.
00:27:28Le chef de l'État est attendu sur place.
00:27:30Édition spéciale à suivre
00:27:32sur CNews dès 10h.
00:27:34Le président de la République remerciera
00:27:36tous ceux qui ont participé
00:27:38à la reconstruction de l'édifice
00:27:40qui rouvrira en fin de semaine prochaine.
00:27:42Pari tenu pour Emmanuel Macron
00:27:44qui avait promis de reconstruire Notre-Dame
00:27:46en 5 ans. Enfin, en visite surprise
00:27:48en Corée du Nord, le ministre russe
00:27:50de la Défense a été accueilli par son homologue
00:27:52et a salué un renforcement
00:27:54des liens tous azimuts avec Pyongyang
00:27:56dans le domaine de la coopération militaire.
00:27:58On le rappelle, la Russie
00:28:00et la Corée du Nord, unies par un
00:28:02traité de défense mutuel, font l'objet
00:28:04de sanctions internationales, respectivement
00:28:06pour l'offensive en Ukraine
00:28:08et le développement d'un arsenal nucléaire.
00:28:10Je remercie une nouvelle fois Christophe Dickes
00:28:12d'être avec nous, puisque c'est l'historien
00:28:14de Notre-Dame et on parlera tout à l'heure
00:28:16de ce vaste chantier. Simplement, pour revenir
00:28:18sur la tension à l'Assemblée nationale,
00:28:20on n'a pas écouté tout à l'heure Hugo Bernalicis
00:28:22qui précisément
00:28:24demandait ou parlait
00:28:26aux parlementaires
00:28:28et leur disait attention parce que
00:28:30si vous votez contre
00:28:32la réforme des retraites,
00:28:34votre nom ne sera publié pas
00:28:36qu'au journal officiel et
00:28:38on l'affichera dans la rue. Et puis vous avez
00:28:40Jean-Philippe Tanguy qui a fait une intervention assez
00:28:42remarquée également au Rassemblement national
00:28:44et cette fois-ci il répondait
00:28:46d'ailleurs à Madame, dont j'ai oublié le nom,
00:28:48Madame Emmerer, je crois.
00:28:50Il y avait un échange, alors
00:28:52vous allez voir ces deux séquences, l'une ne répond
00:28:54pas à l'autre, ces deux séquences,
00:28:56mais elles montrent l'état de tension
00:28:58qu'il y avait hier soir à l'Assemblée nationale.
00:29:00Vous demandez
00:29:02des scrutins publics sur tous vos amendements
00:29:04d'obstruction. Faites attention
00:29:06parce que ce sera public sur le site
00:29:08de l'Assemblée nationale, il y aura des listes avec vos noms
00:29:10qui a voté pour, qui a voté contre.
00:29:12Moi je serai vous,
00:29:14je réfléchirai à deux fois. Défavorable.
00:29:16Merci monsieur le rapporteur, si on peut
00:29:18éviter ce type de pression entre nous.
00:29:20Je suis plutôt content d'avoir attendu mon tour
00:29:22pour parler après cette morgue de classe
00:29:24qui vient d'apparaître.
00:29:26Il ne faut pas gratter longtemps
00:29:28pour voir
00:29:30la morgue de classe
00:29:32du parti des petits bourgeois
00:29:34qui n'ont jamais travaillé, qui veulent prétendre
00:29:36qu'on peut travailler jusqu'au bout. Jamais.
00:29:38Jamais. Jamais. Jusque vous êtes.
00:29:40Monsieur Tanguy, s'il vous plaît.
00:29:42Monsieur Tanguy, vous n'avez plus la parole.
00:29:44Soit nous en revenons à l'amendement
00:29:46soit je coupe systématiquement
00:29:48la parole désormais.
00:29:50Je voulais présenter mes excuses à notre
00:29:52collègue crémaire parce qu'effectivement
00:29:54je ne la connaissais pas, je la découvre ce matin
00:29:56et... Laissez-le s'exprimer s'il vous plaît.
00:29:58Bah oui, c'est quand je présente mes excuses
00:30:00à notre collègue. Effectivement,
00:30:02je comprends mieux pourquoi elle a tenu son propos
00:30:04parce qu'effectivement d'après monsieur Hetzel
00:30:06qui était le député qu'elle remplace, effectivement
00:30:08c'est une jeune retraitée de 62 ans de la Banque de France
00:30:10un des régimes les plus favorables
00:30:12de la République et donc je comprends bien
00:30:14Monsieur Tanguy !
00:30:16Les attaques personnelles
00:30:18sont insupportables.
00:30:20Attention, attention
00:30:22mes chers collègues. Attention, c'est un jeu
00:30:24dangereux. Vous mettez des cibles
00:30:26sur les collègues. Attention.
00:30:28C'est pas une attaque personnelle
00:30:30il dit simplement que c'est une dame qui a 62 ans
00:30:32et il souligne
00:30:34qu'elle est en retraite
00:30:36à 62 ans avant les autres et que
00:30:38c'est un régime favorisé.
00:30:40Moi je trouve pas que ce soit une attaque personnelle.
00:30:42Oui ça s'appelle pas une attaque
00:30:44c'est de dire d'où vous parlez.
00:30:46Moi j'y ai été
00:30:48à l'Assemblée Nationale. Dans cette séquence il n'y avait
00:30:50que ça. C'est à dire que ça
00:30:52pendant des heures et des heures et des heures
00:30:54vraiment on a assisté qu'à des
00:30:56attaques entre députés et pas du tout
00:30:58de débat sur l'abrogation de la réforme de la retraite.
00:31:00C'était que des attaques entre
00:31:02députés. Écoutez si vous me permettez vous faites
00:31:04le soir une assemblée
00:31:06de copropriétaires et ça se termine
00:31:08comme ça. C'est-à-dire que ça se termine
00:31:10en attaque personnelle.
00:31:12Et ton chat qui vient chez moi ça se termine comme ça.
00:31:14Ce sont les hommes.
00:31:16Mais ils ont cru qu'ils étaient sur Twitter là.
00:31:18Oui c'est le vrai point.
00:31:20On va essayer de l'avoir Monsieur Turquois. Dans une seconde.
00:31:22Vous lui poserez la question
00:31:24s'il avait trop bu.
00:31:26Parce que c'est encore moi qui vais me faire engueuler à cause de vous.
00:31:28Donc je vous connais, vous lui poserez.
00:31:30J'ai posé la question, j'ai pas affirmé qu'il avait trop bu.
00:31:32J'ai posé la question.
00:31:34Vous avez dit j'ai le soupçon qu'ils sont passés
00:31:36après dîner. Il y a de l'alcool derrière tout ça.
00:31:38Bon, vous avez pas posé la question du tout.
00:31:40Vous savez les choses
00:31:42ont changé à l'Assemblée nationale.
00:31:44Je me souviens moi, je sais pas si tu t'en souviens Georges,
00:31:46une fois dans mes jeunes années de député
00:31:48j'ai mis en cause Jacques Chirac dans l'hémicycle.
00:31:50Et ça ne se fait pas. Mais je ne le savais pas.
00:31:52Et Philippe Séguin je me souviens
00:31:54a fait un rappel au règlement parce que j'avais osé
00:31:56mettre en cause la personne du Président de la République.
00:31:58Aujourd'hui, Macron c'est tous les jours
00:32:00qu'il est mis en cause dans l'hémicycle.
00:32:02On n'a pas le droit de mettre en cause ?
00:32:04A l'époque on n'avait pas le droit. Je crois que c'était interdit.
00:32:06Et aujourd'hui c'est tous les jours.
00:32:08Bon, un mot de Michel Barnier
00:32:10qui s'est dit très préoccupé
00:32:12au sujet de Boilem Sansal.
00:32:14Le gouvernement français et le Président de la République
00:32:16sont entièrement mobilisés sur son sort.
00:32:18A-t-il précisé dans les colonnes du Figaro ?
00:32:20Il y a également son avocat qui a pris la parole.
00:32:22Nous nous attacherons à préparer une défense
00:32:24en veillant à écarter autant que possible
00:32:26la dimension politique de l'affaire.
00:32:28Il y a Rachida Dati également qui a pris la parole.
00:32:30La détention de l'écrivain franco-algérien
00:32:32Boilem Sansal suscite un grand témoin en France
00:32:34et partout dans le monde.
00:32:36Ministre de la Culture, je rappelle
00:32:38l'attachement indéfectible de la France
00:32:40à la liberté de création.
00:32:42Dans l'actualité, il n'y a pas
00:32:44de nouvelles informations à avoir, hélas.
00:32:46Sur ce sujet-là, hélas non.
00:32:48Il a fait appel de sa détention.
00:32:50Je vous propose, me dit
00:32:52Marine Lanson, amide arabe
00:32:54qui est un journaliste algérien
00:32:56me dit Marine
00:32:58qui s'est exprimée sur ce sujet.
00:33:00Je vous propose de l'écouter.
00:33:02Effectivement, ce sont de lourdes charges
00:33:04qui pèsent sur Boilem Sansal.
00:33:06Mais vous dire
00:33:08qu'il va éviter
00:33:10la prison, c'est trop tôt
00:33:12pour l'avancer.
00:33:14Cela dit, je pense
00:33:16qu'il faut placer
00:33:18l'arrestation de Boilem Sansal
00:33:20dans un contexte global,
00:33:22un contexte répressif
00:33:24qui remonte quand même
00:33:26à 2021
00:33:28où les autorités
00:33:30ont décidé
00:33:32de réprimer l'expression
00:33:34libre et les
00:33:36manifestations publiques.
00:33:38Le 87 bis, c'est une
00:33:40espèce de couteau suisse
00:33:42qui a été sorti
00:33:44en juin
00:33:482021
00:33:50pour affûter les lois
00:33:52et réprimer
00:33:54toutes les expressions libres.
00:33:56Tenez-vous bien, par exemple,
00:33:58on ne peut même pas appeler
00:34:00à manifester.
00:34:02On peut vous sortir
00:34:04ce fameux
00:34:0687 bis pour
00:34:08vous empêcher
00:34:10d'appeler à manifester.
00:34:12Et Mme Pannot,
00:34:14qui faisait une comparaison hier
00:34:16entre les prisonniers politiques
00:34:18français, elle parlait
00:34:20du leader de
00:34:22Nouvelle-Calédonie, et le sous-texte,
00:34:24évidemment, Rachel Khan, c'était d'expliquer
00:34:26l'Algérie ou la France.
00:34:28Ces deux pouvoirs sont quasiment les mêmes.
00:34:30C'est insupportable. Cette victimisation
00:34:32permanente, cette inversion
00:34:34des valeurs, de raconter absolument
00:34:36n'importe quoi du réel. Nous avons
00:34:38une dette immense par rapport
00:34:40à cet écrivain qui est pris en otage
00:34:42aujourd'hui par le régime algérien
00:34:44qui défend justement la liberté
00:34:46mais qui se bat contre
00:34:48l'islamisme politique.
00:34:50Dans l'actualité également, il y a eu
00:34:52hier le tribunal correctionnel de Paris qui a condamné
00:34:54à 7 ans d'emprisonnement l'homme qui était jugé
00:34:56pour avoir tué en mai 2022
00:34:58ivre au volant d'une voiture volée,
00:35:00le fils du chef étoilé Yannick Allénaud.
00:35:02Je disais hier soir,
00:35:04qu'est-ce qu'il faut pour qu'il y ait la peine maximum en France ?
00:35:06Vous avez un jeune homme qui prend une voiture,
00:35:08qui vole une voiture,
00:35:10qui est ivre,
00:35:12qui est sous-stupéfiant,
00:35:14qui a des antécédents
00:35:16judiciaires, qui fait un délit
00:35:18de fuite, et cet homme hier,
00:35:20il est condamné par la justice française simplement à 7 ans,
00:35:22il ne dort pas en prison le soir
00:35:24parce que Mme Belloubet a expliqué que
00:35:26le choc carcéral c'était parfois
00:35:28trop important, donc pour des raisons de psychologie,
00:35:30on diffère aujourd'hui
00:35:32l'emprisonnement. Et vous avez des magistrats
00:35:34qui le laissent rentrer chez lui,
00:35:36alors que M. et Mme Allénaud étaient hier
00:35:38sans doute présents au tribunal, que leur fils est mort,
00:35:40et il n'a pris que 7 ans et il sortira
00:35:42au bout de 3.
00:35:44Comment c'est possible ?
00:35:46Les textes
00:35:48prévoient ce genre de choses, mais je suis...
00:35:50Au moins qu'on lui mette 10 ans, qu'on lui mette le max !
00:35:52Non, mais moi je suis pour la sévérité maximale
00:35:54en matière routière.
00:35:56Il faut surtout que les peines soient d'abord
00:35:58le plus sévères possible pour punir les délinquants
00:36:00routiers ou les criminels routiers,
00:36:02mais aussi pour servir d'exemple.
00:36:04Donc vous me trouverez toujours pour
00:36:06être d'une sévérité militantale sur la route.
00:36:08Comment vous expliquez ça ?
00:36:10Je pense que les magistrats ont pris en compte le dossier,
00:36:12sa façon de se comporter,
00:36:14il a répondu
00:36:16toujours à ses convocations, enfin bref,
00:36:18il y a toujours des moyens d'atténuer les peines,
00:36:20mais en l'occurrence, pourtant je suis avocat
00:36:22de métier, en l'occurrence je suis pour
00:36:24la sévérité totale.
00:36:26Écoutez Maître Gilles Auguste
00:36:28qui est l'un des avocats
00:36:30de la famille Alenau.
00:36:32Le deuil
00:36:34de la famille Alenau
00:36:36va peut-être pouvoir commencer.
00:36:38Nous exprimons
00:36:40une petite incompréhension
00:36:42sur ce mandat de dépôt différé,
00:36:44considérant que ce monsieur s'est enfui
00:36:46des lieux
00:36:48qui ne s'étaient déjà pas présentés
00:36:50lors d'une précédente condamnation.
00:36:52Donc nous espérons qu'il se présentera.
00:36:56Ça devrait être dans 10 jours.
00:36:58La famille Alenau s'attendait
00:37:00à ce que ce monsieur reparte
00:37:02avec des menottes pour aller en prison.
00:37:06Je pense que ça leur aurait fait un très grand bien,
00:37:08c'est d'ailleurs ce que nous a dit
00:37:10Madame Alenau.
00:37:12Comment c'est possible ?
00:37:14Je vous assure, je pense que
00:37:16l'une des solutions
00:37:18serait de changer de qualification pénale.
00:37:20De passer du délit
00:37:22au crime. Quand vous avez
00:37:24un comportement criminel, disons, volant,
00:37:26avec sous-stupéfiants, sous-alcool,
00:37:28récidivistes, tout ce que vous venez d'énumérer,
00:37:30on peut imaginer
00:37:32d'en faire une qualification criminelle
00:37:34punie de 15 ans de réclusion.
00:37:36Mais sauf que déjà, 10 ans, c'est pas ma question.
00:37:38Pourquoi il n'y a pas 10 ans ?
00:37:40Oui, vous avez raison.
00:37:42On peut se poser la question, alors reste
00:37:44la possibilité pour le parquet de faire appel.
00:37:46Le parquet a fait appel ?
00:37:48Ah, ça c'est intéressant.
00:37:50Il avait requis 8 ans.
00:37:52Bon, monsieur Tardif,
00:37:54censure ou pas censure ?
00:37:56Je reste sur la position
00:37:58de pas de censure.
00:38:00En tout cas, il y a divergence
00:38:02dans le service politique.
00:38:04Oui, entre Gauthier et moi, c'est vrai.
00:38:06Là, il y a match. J'espère que vous ne vous battrez pas.
00:38:08On ne se bat jamais.
00:38:10Mais il y a des divergences parfois.
00:38:12Gauthier le prêtre,
00:38:14il a donné des informations ce matin
00:38:16qui vont dans ce sens-là.
00:38:18Il pense qu'il y aura censure
00:38:20et vous, vous pensez qu'il n'y aura pas censure.
00:38:22Marine Le Pen a dit que j'ai jusqu'à lundi.
00:38:24Oui, elle donne des ultimatums.
00:38:26Mais souvenez-vous ce qui s'est passé l'année dernière.
00:38:28Lors de la loi immigration.
00:38:30Elle a expliqué pendant
00:38:32des semaines et des semaines
00:38:34qu'elle ne voterait pas la loi
00:38:36pour durcir au maximum cette loi immigration.
00:38:38Qu'est-elle fait ?
00:38:40Elle a laissé,
00:38:42elle a permis le vote de la loi
00:38:44et le passage de
00:38:46cette dernière.
00:38:48Tout l'intérêt aujourd'hui
00:38:50de Marine Le Pen, bien évidemment,
00:38:52c'est de dire qu'elle va censurer,
00:38:54de donner des ultimatums,
00:38:56d'essayer d'obtenir le plus.
00:38:58Oui, elle joue gros
00:39:00Marine Le Pen parce que si
00:39:02elle censure et qu'il y a
00:39:04crise XXL financière
00:39:06derrière,
00:39:08évidemment, elle dira que ce n'est pas moi qui
00:39:10dissous, évidemment, elle dira que ce n'est pas moi
00:39:12qui fais la politique de gouvernement.
00:39:14Mais il n'empêche qu'elle portera
00:39:16une forme de responsabilité du chaos.
00:39:18C'est surtout qu'elle va
00:39:20perdre
00:39:22vis-à-vis de ses électeurs
00:39:24les gains politiques qu'elle est en train d'obtenir.
00:39:26Ses électeurs demandent la censure.
00:39:28Ses électeurs demandent la censure.
00:39:30Ses électeurs demandent la censure.
00:39:32Sauf que lorsque ses électeurs vont se rendre compte
00:39:34de l'indexation des retraites sur l'inflation,
00:39:36que l'impôt, en fait, on prend le barème de l'année dernière.
00:39:38Mais prendre le barème de l'année dernière,
00:39:40ça veut dire qu'on ne prend pas les 2% d'inflation.
00:39:42Ça veut dire que toutes les personnes en France qui payent
00:39:44des impôts vont payer 2% de plus.
00:39:46Non mais c'est des petites choses.
00:39:48Il y a quand même beaucoup de gens sans doute aussi
00:39:50qui ne payent pas d'impôt en France.
00:39:52Je suis tout à fait d'accord.
00:39:54Si on reste sur le barème de l'année dernière,
00:39:56il y a 400 000 personnes qui ne payaient pas l'impôt qui vont
00:39:58payer l'impôt. Donc à un moment donné,
00:40:00elle a beaucoup plus intérêt à obtenir
00:40:02des concessions importantes.
00:40:04Les fameuses concessions.
00:40:06Voyons le sujet de Maxime Lavandier.
00:40:08C'est une série de concessions
00:40:10en direction de Marine Le Pen
00:40:12pour tenter d'échapper à la censure.
00:40:14Michel Barnier a annoncé
00:40:16qu'il renonçait à l'augmentation
00:40:18de la taxe de l'électricité,
00:40:20une des lignes rouges du Rassemblement national.
00:40:22J'ai décidé de ne pas augmenter les taxes
00:40:24sur l'électricité dans le projet
00:40:26de loi de finances 2025.
00:40:28Ce qui permettra une baisse des prix
00:40:30de l'électricité de 14%
00:40:32qui ira bien au-delà de la baisse de 9%
00:40:34prévue initialement.
00:40:36Le Premier ministre a également répondu
00:40:38à une autre ligne rouge du parti.
00:40:40La fin des exonérations des charges patronales
00:40:42sur les bas salaires.
00:40:44Le chef du gouvernement accède également en parti
00:40:46à la demande du Rassemblement national
00:40:48de réduire l'aide médicale d'Etat,
00:40:50que le parti soit muet en aide médicale d'urgence.
00:40:52Nous n'allons pas la supprimer
00:40:54mais le panier de soins pris en charge
00:40:56va être sensiblement diminué.
00:40:58Nous allons engager dès l'an prochain
00:41:00une réforme de l'AME pour éviter les abus
00:41:02et les détournements.
00:41:04Dernier point, l'immigration,
00:41:06où le Premier ministre a dévoilé
00:41:08quelques mesures de la future loi.
00:41:10Il y aura des mesures nationales.
00:41:12Nous proposerons notamment au Parlement
00:41:14de rétablir le délit de séjour irrégulier
00:41:16et de prolonger la durée de rétention
00:41:18des profils étrangers dangereux.
00:41:20Des efforts consentis mais pas à n'importe quel prix
00:41:22pour Michel Barnier qui assure tout faire
00:41:24pour tenir ses engagements
00:41:27Pour vous qui êtes des hommes expérimentés,
00:41:29parce qu'il y a une part d'intuition,
00:41:31de bluff, de poker mentaire, tout ce que vous voulez là-dedans.
00:41:33Censure ou pas censure de Marine Le Pen ?
00:41:35Georges Fénix, vous avez 10 secondes.
00:41:3710 secondes ?
00:41:39Je vous ai déjà dit hier
00:41:41que je pense qu'il y aura censure
00:41:43et je pense que
00:41:45on ne peut pas imaginer
00:41:47dans nos institutions
00:41:49quelqu'un occuper l'Elysée
00:41:51sans que Matignon ne soit occupé.
00:41:53Voilà.
00:41:56Je pense qu'il y aura des conséquences
00:41:58majeures pour notre pays.
00:42:00Moi je pense qu'elle n'a pas intérêt,
00:42:02je pense que personne n'a intérêt.
00:42:04Donc quand personne n'a intérêt, la censure n'arrive pas forcément.
00:42:06N'oubliez pas qu'elle a eu un procès, qu'elle a été déclarée inéligible.
00:42:08De toute façon elle est au pied du mur.
00:42:10N'oubliez pas cette dimension.
00:42:12M. Valigne, censure ou pas censure ?
00:42:14Pas censure.
00:42:16Je pense qu'elle va obtenir encore quelques
00:42:18concessions de la part de Michel Barnier
00:42:20qu'in fine il n'y aura pas de censure.
00:42:22Rachel ?
00:42:23Pas censure.
00:42:24Elle n'a trop à perdre.
00:42:26Eugénie ?
00:42:27Non mais moi je pense que Marine Le Pen
00:42:29est à un carrefour de sa vie politique.
00:42:31Soit elle reste sur une vision populiste,
00:42:33elle donne satisfaction à la colère.
00:42:35Soit elle poursuit la voie de la respectabilisation.
00:42:37Mais je comprends aussi qu'elle ait
00:42:39de la rancœur envers ce système
00:42:41qui l'a humiliée,
00:42:43qui veut l'interdire politiquement.
00:42:45Les juges veulent l'interdire politiquement.
00:42:47Et je comprends la rancœur qui est la sienne
00:42:49et cette volonté de faire payer quelque part
00:42:51ce système qui la marginalise et qui l'humilie sans cesse.
00:42:53Puisque vous avez la parole,
00:42:55et on parlera à 10h toujours de Notre-Dame,
00:42:57mais puisque vous avez la parole, chère Eugénie,
00:42:59hier, Mme Jeuneté a dit le contraire
00:43:01de ce qu'avait dit M. Portier.
00:43:03C'est quand même si dérange.
00:43:05Vous avez deux ministres dans l'éducation nationale
00:43:07et il y en a un qui explique que la théorie du genre
00:43:09existe et qu'elle est dans les programmes
00:43:11et qu'il faut la combattre, M. Portier.
00:43:13Et le lendemain, vous avez Mme Jeuneté,
00:43:15ministre de tutelle, qui dit non, la théorie du genre
00:43:17n'existe pas.
00:43:19Et M. Portier, vous avez parfaitement raison,
00:43:21qui confirme ses dires.
00:43:23Je ne supporte plus ce débat sur la théorie du genre
00:43:25qui est complètement fallacieux, avec ces espèces
00:43:27de demi-habiles qui disent non, la théorie du genre
00:43:29n'existe pas parce que personne, évidemment, a dit
00:43:31je revendique la théorie du genre.
00:43:33Il existe une idéologie du genre, théorie du genre,
00:43:35appelez-la comme vous voulez, en tout cas
00:43:37une vision de la différence des sexes
00:43:39qui finalement
00:43:41minimise ou relativise
00:43:43la part de biologie dans la différence des sexes
00:43:45et qui en fait une pure construction sociale
00:43:47parce que c'est ça,
00:43:49déconstruire les stéréotypes,
00:43:51empêcher les petits garçons
00:43:53de jouer au ballon dans la cour de récréation
00:43:55parce qu'ils prennent trop de place par rapport aux petites filles.
00:43:57Voilà, c'est une idéologie, c'est un mouvement
00:43:59politique, idéologique
00:44:01et qui ne dit pas son nom
00:44:03mais c'est les mêmes qui vous disent que l'islamo-gauchisme
00:44:05n'existe pas, qui vous disent que
00:44:07le gauchisme n'existe pas, ce sont les mêmes.
00:44:09Ils jouent sur les mots pour nier
00:44:11l'existence d'une idéologie.
00:44:13Et moi, effectivement,
00:44:15j'ai lu ce programme,
00:44:17en tout cas la dernière version de ce programme,
00:44:19il y a 17 fois l'expression
00:44:21« identité de genre » dans ce programme
00:44:23et l'expression « identité de genre »
00:44:25elle est directement, c'est le fruit
00:44:27de la pensée de Judith Butler qui consiste à dire
00:44:29finalement, d'un côté il y a le sexe
00:44:31et de l'autre il y a le genre et je pourrais finalement choisir
00:44:33mon genre, j'aurai une identité de genre
00:44:35qui pourrait être différente de mon sexe.
00:44:37Et pourquoi elle dit le contraire de son ministre ?
00:44:39Parce qu'elle est intimidée par la gauche, c'est tout.
00:44:41Elle est intimidée par la cabale
00:44:43qui a suscité les mots de Portier
00:44:45envers lui, Laurence Rossignol
00:44:47qui parle de nouveaux croisés, d'obscurantistes.
00:44:49Non mais ce sont eux les obscurantistes, ce sont eux
00:44:51qui font la promotion d'une idéologie qui n'a rien de scientifique.
00:44:53C'est le lysinquisme du
00:44:55XXIème siècle, ça n'a rien de scientifique.
00:44:57Je lance l'invitation à Mme Rossignol,
00:44:59vous accepteriez de discuter avec elle ?
00:45:01Bien sûr.
00:45:03Personne ne veut jamais venir sur ces sujets-là,
00:45:05ils ont vraiment la trouille.
00:45:07Je lance l'invitation à Mme...
00:45:09Et bien que Mme Rossignol, si elle veut,
00:45:11la semaine dernière sur le plateau
00:45:13de Sonia Mabrouk,
00:45:15Mme Jeté nous a fait savoir par téléphone
00:45:17qu'elle était prête à un débat
00:45:19avec Maurice Bergé,
00:45:21donc le débat, il est possible.
00:45:23Écoutez ce que disait
00:45:25M. Boquecôté hier
00:45:27dans l'émission de Sonia Mabrouk sur la théorie du genre.
00:45:29Les associations,
00:45:31le lobby du genre,
00:45:33rappelons-ce comme ça, s'est mobilisé
00:45:35envers ces réactionnaires, ces conservateurs,
00:45:37c'est inacceptable, une telle vision n'est pas légitime.
00:45:39Nous ne sommes pas...
00:45:41Il ne devrait pas être là ce personnage.
00:45:43Mais le véritable recadrage vient
00:45:45d'Anne Jeté elle-même
00:45:47qui, sur une autre
00:45:49chaîne info, se fait interviewer
00:45:51et là on lui dit, vous savez,
00:45:53le ministre s'est inquiété,
00:45:55le ministre Portier, et là elle répond
00:45:57avec une espèce de sévérité très étonnante.
00:45:59La théorie du genre n'existe pas.
00:46:01Et là elle le répète,
00:46:03la théorie du genre n'existe pas.
00:46:05Et avec une espèce de volonté très nette
00:46:07d'en finir immédiatement avec le débat.
00:46:09Donc on lui demande, mais est-ce que la théorie du genre
00:46:11risque de rentrer à l'école? Oui, non.
00:46:13Elle dit, elle ne peut pas y entrer parce qu'elle n'existe pas.
00:46:15Donc on est dans la négation
00:46:17de... C'est fascinant.
00:46:19La théorie du genre, on pourrait lui recommander
00:46:21d'excellents ouvrages, celui de Bérénice Levé,
00:46:23parmi tant d'autres sur la question. On pourrait lui recommander
00:46:25des dizaines, si ce n'est pas des centaines
00:46:27d'ouvrages sur la question. Mais elle ne semble
00:46:29pas au courant et elle répète avec
00:46:31obstination, ça n'existe pas. Et quand on lui dit
00:46:33mais votre ministre, vous savez,
00:46:35considère que ça existe, elle nous répond
00:46:37de manière très souveraine. Il n'y a qu'une
00:46:39voie, il n'y a qu'une ligne qui compte et c'est celle du
00:46:41ministère. Et on comprend par là, de la ministre.
00:46:43Donc on est devant un délit
00:46:45de réalité qui fait penser
00:46:47à ce qu'avait dit en d'autres temps Mme Vallaud-Belkacem
00:46:49au moment du débat sur l'ABCD
00:46:51de l'égalité. Au début,
00:46:53la théorie du genre, c'était très bien et quand
00:46:55on a constaté que ça causait problème, on a décidé
00:46:57que ça n'existait pas encore une fois. C'est toujours la même
00:46:59ruse rhétorique.
00:47:01Je vais remercier Florian Tardif,
00:47:03non sans citer Marine Le Pen qui a
00:47:058h42 a tweeté
00:47:07ceci. En l'état, le budget de M. Barnier
00:47:09va précipiter la crise financière générée par
00:47:117 ans de macronisme, dont les défaillances
00:47:13d'entreprises, la hausse du chômage et les tensions
00:47:15sur les marchés financiers ne sont que les prémices.
00:47:17Fragiliser les entreprises, refuser
00:47:19toute économie structurelle sur le fonctionnement
00:47:21de l'État, punir tous les Français, la voie royale
00:47:23vers l'effondrement. Bon,
00:47:25on hausse encore un peu le ton.
00:47:27Elle hausse le ton, mais elle est
00:47:29dans cet esprit de responsabilité.
00:47:31C'est pour ça qu'elle ne censure pas après un tel...
00:47:33Vous voyez, moi je fais l'exacte analyse contraire.
00:47:35C'est précisément parce qu'elle a écrit ça
00:47:37qu'elle ne censurera pas.
00:47:39Je suis tout à fait d'accord.
00:47:41Elle veut montrer qu'elle est responsable.
00:47:43C'est drôle d'ailleurs.
00:47:45C'est drôle d'être à l'avis.
00:47:47Je fais l'exacte analyse contraire.
00:47:49Elle serait pas en conformité avec ce qu'elle décide.
00:47:51Parce qu'elle va obtenir quelque chose.
00:47:53On verra d'ici lundi alors.
00:47:55Gilbert Montagné va prendre votre place.
00:47:57On va parler beaucoup de Notre-Dame
00:47:59à la dernière partie.
00:48:01C'est vendredi.
00:48:03Il y aura aussi Vendredi-Vendredi.
00:48:05A tout de suite.
00:48:09C'est un jour important
00:48:11puisque le Président de la République
00:48:13va inaugurer.
00:48:15Il va remettre les clés.
00:48:17Même si c'est très symbolique.
00:48:19Évidemment, l'Église est ce qu'on appelle
00:48:21l'affectataire du lieu.
00:48:23Les murs appartiennent à l'État
00:48:25depuis la loi de séparation de l'Église et de l'État.
00:48:27L'affectateur du lieu, parce que c'est un lieu de culte,
00:48:29c'est l'Église.
00:48:31L'Église a toujours gardé en dépit de l'incendie
00:48:33les clés.
00:48:35Mais symboliquement,
00:48:37parce que c'est lui qui a demandé
00:48:39à ce qu'il y ait ce délai de 5 ans de respecté,
00:48:41il va remettre les clés
00:48:43à Mgr Ulrich, l'évêque de Paris.
00:48:45J'espère qu'il ne les a pas oubliées à la maison.
00:48:47Je salue évidemment
00:48:49notre ami Gilbert Montagné
00:48:51que vous connaissez.
00:48:53Je ne sais pas si vous avez chanté une fois Notre-Dame.
00:48:55Non, ça pourrait se faire.
00:48:57Christophe Dickès est avec nous
00:48:59pour l'Église, ce que le monde lui doit.
00:49:01Vous avez dit une chose intéressante.
00:49:03Les murs appartiennent
00:49:05à l'État, ce qui n'est pas le cas
00:49:07de toutes les Églises de France.
00:49:09Je crois que seules les cathédrales
00:49:11sont des murs.
00:49:13Non, c'est toutes les Églises et les cathédrales
00:49:15qui ont été construites après la séparation
00:49:17de l'Église et de l'État, qui ne relèvent pas
00:49:19du régime de la séparation.
00:49:21C'est-à-dire qu'après 1905,
00:49:23tout ce qui a été construit
00:49:25appartient à l'Église. Les murs appartiennent
00:49:27à l'Église.
00:49:29Tout ce qui a été construit avant 1905,
00:49:31dont les cathédrales...
00:49:33Là, je pensais que les Églises de ville appartenaient...
00:49:35Vous pensez qu'il y avait une différence entre Église et cathédrales ?
00:49:37Non, et ça a eu une incidence sur les financiers.
00:49:39Vous avez raison.
00:49:41La différence entre une Église...
00:49:43Les Églises appartiennent aux communes,
00:49:45les cathédrales appartiennent à l'État,
00:49:47et les Églises appartiennent aux communes.
00:49:49Il n'y a aucune différence entre les bâtiments.
00:49:51Une Église ou une cathédrale...
00:49:53La cathédrale, c'est la cathèdre,
00:49:55c'est là où est le siège de l'évêque.
00:49:57Nous sommes d'accord.
00:49:59Je ne suis pas sûr que les gens connaissent la différence
00:50:01entre une basilique, une cathédrale, une Église, etc.
00:50:03Mais Isabelle Pivoulot,
00:50:05il est 10h02, nous rappelle les titres.
00:50:09Dans l'école d'Armor, près de Guingamp,
00:50:11une battue encadrée par la gendarmerie
00:50:13a débuté à 9h pour tenter
00:50:15de retrouver Morgane, 13 ans,
00:50:17et dont les parents sont sans nouvelles
00:50:19depuis lundi.
00:50:21Une enquête est en cours pour disparition inquiétante.
00:50:23L'adolescente ne s'étant pas rendue
00:50:25dans son établissement scolaire le 25 novembre.
00:50:27Mauvaise nouvelle pour les Franciliens.
00:50:29Le passe-navigo mensuel coûtera
00:50:3188,80 euros
00:50:33à partir de janvier, soit 2,40 euros
00:50:35de plus qu'aujourd'hui.
00:50:37Une nouvelle grille tarifaire sera soumise
00:50:39au vote du Conseil d'administration d'Ile-de-France
00:50:41Mobilité le 11 décembre.
00:50:43Et puis, un numéro à retenir.
00:50:45Le 36-37, le Téléthon
00:50:47débute aujourd'hui au bénéfice
00:50:49d'avancées médicales et scientifiques
00:50:51sur les maladies rares. L'objectif
00:50:53de cette 38e édition est de dépasser
00:50:55les 93 millions d'euros collectés
00:50:57l'an dernier. Pour cela, vous pouvez
00:50:59faire un don par téléphone au 36-37
00:51:01ou sur le site internet
00:51:03don.téléthon.fr.
00:51:05Merci Isabelle.
00:51:07On va être avec Aymeric Pourbet
00:51:09qui doit être particulièrement
00:51:11heureux aujourd'hui et vous connaissez
00:51:13sans doute notre émission Enquête d'Esprit
00:51:15qui est diffusée sur l'antenne
00:51:17de CNews. Mais c'est vrai Aymeric, je pense à vous
00:51:19parce que vous avez évidemment avec l'église
00:51:21de Rome un lien particulier,
00:51:23un lien d'affection,
00:51:25un lien d'amour peut-être plus fort
00:51:27encore que beaucoup de Français.
00:51:29Donc ce jour, pour vous,
00:51:31est important.
00:51:35Oui absolument Pascal, mais je crois
00:51:37qu'en réalité il est important
00:51:39pour tous les Français qui vont
00:51:41redécouvrir grâce aux images qui
00:51:43seront retransmises et le monde entier
00:51:45aussi d'ailleurs, notamment l'intérieur
00:51:47restauré, rénové
00:51:49de Notre-Dame et ça va
00:51:51être absolument sublime
00:51:53d'une blancheur immaculée
00:51:55c'est ce que nous ont dit notamment
00:51:57les architectes qui ont préparé
00:51:59cette visite. Alors une visite qui va durer
00:52:01deux heures, en présence bien sûr
00:52:03du Président de la République,
00:52:05de Brigitte Macron, de représentants du clergé.
00:52:07Une petite précision d'ailleurs
00:52:09parce que la remise des clés en réalité
00:52:11ce sera la remise des clés du chantier
00:52:13mais la remise des clés au clergé qui,
00:52:15comme vous le disiez tout à l'heure, est affectataire
00:52:17ce sera la semaine prochaine
00:52:19et en réalité la cérémonie
00:52:21officielle et liturgique ce sera
00:52:23donc samedi et dimanche prochain
00:52:25mais là c'est une manière aussi
00:52:27pour le Président de la République de rendre
00:52:29hommage aux quelques 2000 artisans
00:52:31qui ont travaillé sur ce chantier
00:52:331300 environ seront présents.
00:52:35Il leur fera d'ailleurs une petite allocution
00:52:37à l'issue de cette visite.
00:52:39Elle va consister en
00:52:41regarder tout ce qui sera
00:52:43tout ce qui aura été restauré
00:52:45à l'intérieur principalement
00:52:47le chœur, le mobilier liturgique
00:52:49qui aura été créé à cette occasion
00:52:51mais aussi l'écharpente bien sûr
00:52:53et puis elle se terminera
00:52:55dans le chœur face à la croix
00:52:57dorée, à la Pietà,
00:52:59au vœu de Louis XIII puisque
00:53:01la France avait été consacrée par Louis XIII
00:53:03à la Vierge Marie. Simplement
00:53:05ce qui manquera peut-être c'est la clé
00:53:07de l'explication de la raison d'être
00:53:09de ce lieu parce qu'il a été construit
00:53:11au XIXe siècle
00:53:13restauré au XIXe
00:53:15pour exalter la gloire de Dieu
00:53:17c'est pas sûr que ça figure
00:53:19dans le discours d'Emmanuel Macron
00:53:21mais ça ce sera la semaine prochaine
00:53:23donc les 7 et 8 décembre
00:53:25que ça apparaîtra au Grand Jouan.
00:53:27Merci beaucoup Emeric Pourbaix
00:53:29alors ce qui est intéressant c'est de voir le plan
00:53:31large et on voit encore
00:53:33Monsieur Dickens qu'il y a des échafaudages
00:53:35derrière. On voit que
00:53:37manifestement
00:53:39Oui oui ce n'est absolument pas terminé
00:53:41Oui mais alors pourquoi si c'est pas terminé
00:53:43on inaugure le 8 ?
00:53:45Parce que je pense que l'intérieur peut être
00:53:47rendu au culte. Je voudrais tout de même rappeler
00:53:49qu'une cathédrale, si la cathédrale
00:53:51existe, c'est précisément
00:53:53pour rendre culte à Dieu
00:53:55la cathédrale c'est un corps, c'est un magnifique
00:53:57bâtiment médiéval, c'est un
00:53:59cœur, c'est là où bat le cœur de la France
00:54:01mais c'est aussi
00:54:03une âme, c'est-à-dire c'est un
00:54:05bâtiment qui pousse à la transcendance
00:54:07et qui nous amène à regarder non pas devant
00:54:09nous mais un peu au-dessus nous.
00:54:11Gilbert Montagnier est avec nous ce matin, il publie
00:54:13On chante, on danse, c'est la moindre des choses
00:54:15avec Gilbert Montagnier, c'est un livre-disque
00:54:17pour enfants, il y a 10 comptines, 5 comptines
00:54:19traditionnelles, 5 nouvelles compositions
00:54:21originales, il y a une souris verte
00:54:23Oui, tout ce que vous connaissez
00:54:25Mais est-ce que vous avez la foi, Gilbert Montagnier ?
00:54:27Ah oui, je crois en la
00:54:29lumière du ciel, que la lumière la plus importante
00:54:31alors on peut dire, ouais c'est facile
00:54:33toi tu vois pas la lumière électrique, ok
00:54:35mais c'est vrai que c'est la lumière du ciel pour moi
00:54:37qui me guide
00:54:39Mais vous êtes croyant, vous allez à l'église ?
00:54:41Je suis
00:54:43allé au départ à l'église
00:54:45puisque maman avait tellement peur que ça
00:54:47recommence l'antisémitisme
00:54:49qu'elle a voulu que je fasse une éducation
00:54:51religieuse catholique, j'ai tout fait, j'ai servi la messe
00:54:53je connais tout le total par cœur
00:54:55Parce que vous êtes juif ? Oui
00:54:57Mais j'ai mes papiers, non je plaisante
00:54:59Et donc
00:55:01comme Jésus en fait
00:55:03Comme je vous dis, je
00:55:05ne savais pas que vous étiez de confession juive
00:55:07Ben non, je ne l'ai pas écrit sur les murs
00:55:09Il fait beaucoup
00:55:11notamment des aides
00:55:13sociales, etc.
00:55:15et on avait eu l'occasion de chanter ensemble
00:55:17pour la communauté
00:55:19Mais ce que dit M. Montagnier est très intéressant
00:55:21parce que sa mère a voulu
00:55:23lui donner une éducation juive parce que précisément
00:55:25pendant la deuxième guerre
00:55:27Une éducation catholique
00:55:29parce que précisément pendant la deuxième guerre mondiale
00:55:31et on ne le dit jamais, il y a une résistance
00:55:33catholique et les catholiques
00:55:35protégeaient les juifs
00:55:37Il y a des travaux historiques qui sont extrêmement
00:55:39intéressants qui montrent le rôle de l'église catholique
00:55:41et qui expliquent pourquoi précisément
00:55:43plus de 70%
00:55:45des juifs en France ont été
00:55:47protégés, notamment
00:55:49par l'église et surtout par l'église catholique
00:55:51Si j'irais même un petit peu plus loin
00:55:53si je peux me permettre
00:55:55par exemple on est vendredi soir
00:55:57moi je trouve que
00:55:59le shabbat, le shabbat shalom
00:56:01ça appartient pas simplement aux juifs
00:56:03parce que Jésus c'est ce qu'il disait à ses potes
00:56:05c'est ce qu'il disait, c'est exactement ce qu'il disait
00:56:07quand il prenait par exemple
00:56:09son verre de vin et qu'il dit
00:56:11ceci est mon corps, ceci est mon sang
00:56:13et qu'il rompt le pain
00:56:15ceci est mon corps, c'est exactement ce qu'on fait
00:56:17c'est tout, c'est pas compliqué
00:56:19de continuité
00:56:21En tout cas on est émus aujourd'hui
00:56:23avec cette cathédrale
00:56:25qui rouvre et peut-être peut-on voir
00:56:27on voit ces images qui sont
00:56:29évidemment en direct
00:56:31on connait à grands traits
00:56:33l'histoire de Notre-Dame de Paris
00:56:35qui a mis
00:56:37combien de temps pour arriver
00:56:39dans cet état
00:56:41où elle est en construction
00:56:43La date de commencement c'est 1163
00:56:45on pense que c'est le pape
00:56:47Alexandre qui à l'époque
00:56:49a posé la première pierre
00:56:51c'est la pierre de l'hôtel
00:56:53le centre de la cathédrale c'est bien l'hôtel
00:56:55là où effectivement le prêtre
00:56:57prend le pain et le vin et le transforme
00:56:59en corps et sang du Christ
00:57:01la date officielle
00:57:03de fin
00:57:05en tous les cas du chantier
00:57:07généralement elle est considérée
00:57:09comme étant au milieu du XIVe siècle
00:57:11soit 1345
00:57:13après il y a eu des ajouts
00:57:15il y a eu des transformations, la plus grande transformation
00:57:17étant bien évidemment les travaux
00:57:19de Viollet-le-Duc
00:57:21et Lassus qu'on oublie toujours
00:57:23alors que Lassus était l'aîné
00:57:25de Viollet-le-Duc
00:57:27Eugénie Bastien, un mot sur Donald Trump
00:57:29on verra d'ailleurs une séquence pour Thanksgiving hier
00:57:31la rumeur insistante
00:57:33dit que Donald Trump
00:57:35serait à Paris
00:57:37le pape ne sera pas présent mais Donald Trump
00:57:39serait à Paris. C'est en effet ce qui se dit
00:57:41ces derniers jours, après évidemment je n'ai aucune
00:57:43confirmation, je crois que c'est
00:57:45pas encore décidé à l'heure actuelle
00:57:47c'est effectivement un symbole assez fort
00:57:49et je pense qu'Emmanuel Macron en serait ravi
00:57:51que la première visite de Donald Trump, nouveau président
00:57:53des Etats-Unis, soit pour la France
00:57:55et pour Notre-Dame, ce serait à la fois un symbole
00:57:57pour Donald Trump parce qu'évidemment
00:57:59ce lien avec l'Europe, avec la tradition
00:58:01avec finalement une forme de conservatisme
00:58:03et pour Emmanuel Macron
00:58:05ça lui donnerait effectivement
00:58:07à l'événement une portée mondiale
00:58:09évidente, donc je pense qu'il l'espère
00:58:11d'autant que je crois
00:58:13que l'élection de Trump lui donne aussi
00:58:15une posture lui-même de combattant
00:58:17des populismes qu'il aime bien
00:58:19avoir.
00:58:21Je ne suis pas sûr que cet argument soit intéressant
00:58:23pour que Donald Trump...
00:58:25Il forme un duo
00:58:27et je pense qu'il forme
00:58:29un duo, ils aiment bien
00:58:31l'un et l'autre être confrontés.
00:58:33Make Notre-Dame great again.
00:58:35Moi je vous propose de voir
00:58:37une petite séquence qui nous a amusé parce que c'était
00:58:39Thanksgiving hier et Donald Trump
00:58:41sur les réseaux, vous l'avez vu cette séquence ?
00:58:43Non.
00:58:45Quand je dis vous avez vu...
00:58:47Vous savez très bien, je pense comme ça.
00:58:49J'aurais pu l'avoir aussi, j'aurais pu l'écouter.
00:58:51Ça c'est toujours un mystère
00:58:53alors le mystère, on vous pose
00:58:55sans arrêt cette question évidemment puisque
00:58:57vous êtes privé de la vue
00:58:59depuis votre naissance.
00:59:01Oui mais j'y ai toujours été.
00:59:03Et on sait comment
00:59:05vous vivez, c'est un mystère absolu
00:59:07comment vous vivez, comment vous percevez.
00:59:09J'ai la chance d'avoir eu depuis ma naissance l'autre vue.
00:59:11C'est une vue différente.
00:59:13L'œil n'a pas le monopole de la vision.
00:59:15Donc c'est complètement différent.
00:59:17Bien sûr je ne sais pas ce que c'est que de voir
00:59:19comme vous voyez, mais vous vous savez pas
00:59:21ce que c'est que de voir comme je vois non plus.
00:59:23Alors je vous propose de voir cette petite séquence.
00:59:25On va se la regarder ensemble.
00:59:27Exactement.
00:59:29Avec Donald Trump.
00:59:41Ok Adam.
01:00:07Bon ce qui est étonnant
01:00:09et on est parfois
01:00:11toujours surpris par la réalité
01:00:13l'élection de Trump
01:00:15a apaisé l'Amérique.
01:00:17C'est à dire qu'il a gagné 18 points
01:00:19de sondage depuis qu'il a été élu.
01:00:21Il n'en avait gagné qu'un
01:00:23en 2016 lorsqu'il avait été élu.
01:00:25Hollywood
01:00:27se rallie. Vous avez des grands médias
01:00:29américains, à travers
01:00:31Michael Douglas, vous avez des grands médias
01:00:33américains qui n'interrogeaient plus
01:00:35Trump depuis 7 ans qui sont allés le voir
01:00:37peut-être quand même qu'on change un peu
01:00:39notre fusil d'épaule, c'était
01:00:41MSNBC.
01:00:43Bref, je le dis mal.
01:00:45Comment dire, il y a eu
01:00:47quelque chose quasiment de cathartique
01:00:49avec l'élection
01:00:51de Donald Trump.
01:00:53Et ça peut surprendre, je sais pas si ça vous surprend
01:00:55André Valéry. Il a la légitimité
01:00:57d'avoir été élu, même si
01:00:59l'écart de voix n'est pas aussi important
01:01:01qu'on l'a dit. Il y a 4 millions.
01:01:032. Il y a 2 millions
01:01:05d'écarts. Mais c'est vrai qu'en termes
01:01:07de grands électeurs, il en a beaucoup plus que
01:01:09Kamala Harris.
01:01:11Je pense que s'il vient à Notre-Dame, malgré tout, il faudrait
01:01:13qu'il se confesse avant parce qu'il a beaucoup à se faire pardonner.
01:01:15Oui mais on est...
01:01:17Si on interdisait Notre-Dame
01:01:19à tous les gens qui ont péché,
01:01:21il n'y aurait pas grand monde.
01:01:23Si il y en a un qui est un mécréant
01:01:25au sens catholique du terme, c'est bien
01:01:27Donald Trump, à tout point de vue, dans sa vie personnelle.
01:01:29Je ne suis pas sûre que nos hommes politiques français
01:01:31soient plus irréprochables. Franchement...
01:01:33En fait, un des...
01:01:35Un des aspects
01:01:37de l'Église
01:01:39et de sa grandeur,
01:01:41c'est d'avoir ouvert
01:01:43ses portes à tous.
01:01:45Que ce soit dans les églises,
01:01:47dans les hôpitaux, quelle que soit la condition sociale,
01:01:49quelle que soit la condition religieuse.
01:01:51Il y a tout péché en miséricorde, je sais bien.
01:01:53Si vous permettez, le mot mécréant
01:01:55ne me paraît peut-être pas...
01:01:57Il est très connoté aujourd'hui, si vous me permettez.
01:01:59Mécréant au sens où il bafoue
01:02:01l'enseignement de l'Église catholique.
01:02:03Alors c'est pour ça que c'est bien que vous...
01:02:05Emmanuel Macron, si vous voulez, il a passé des lois
01:02:07qui vont à l'encontre...
01:02:09Je ne parle pas des lois, je parle des comportements personnels.
01:02:11De la vie personnelle de Donald Trump.
01:02:13De ses frasques, de ses turpitudes.
01:02:15L'écart de voix entre Trump et Kamala Harris
01:02:17en 2024, c'est
01:02:192,87 millions
01:02:21de voix.
01:02:23C'est quand même pas rien. Non mais d'accord.
01:02:25Mais à l'échelle des États-Unis...
01:02:27Mais si ça avait été le contraire, on aurait dit...
01:02:29Moi, ce qui me frappe, c'est que depuis son élection,
01:02:31on reparle de la paix. Vous avez remarqué ?
01:02:33Oui, mais il y a quelque chose qui s'est passé
01:02:35qui est assez étonnant et qui influence même la société
01:02:37française. Bon, on va évidemment
01:02:39revenir dans une seconde
01:02:41à Notre-Dame. Simplement,
01:02:43et toute la semaine, on en a peu parlé,
01:02:45mais il y a beaucoup de gens qui nous interrogent là-dessus.
01:02:47C'est ce journaliste de France Inter
01:02:49qui s'appelle Jean-Philippe Desbord.
01:02:51Condamné... France Info ?
01:02:53Il a été condamné à 20 ans
01:02:55de prison pour viol, acte de barbarie et torture
01:02:57sur les trois filles de son ex-femme.
01:02:59C'est la cour d'assises de l'Ariège
01:03:01qui a rendu son verdict vendredi 22 novembre.
01:03:03C'était la semaine dernière. Je suis interrogé,
01:03:05mais vous ne pouvez pas savoir le nombre
01:03:07de gens qui disent pourquoi on n'en a pas parlé.
01:03:09Et heureusement que Golnadel en a parlé.
01:03:11C'est Golnadel qui, le premier, en a parlé
01:03:13chez vous. Je suis d'accord. Alors, c'est un ancien journaliste
01:03:15de France Info, du canard enchaîné de Charlie
01:03:17Abneau et d'envoyé spécial. Il était
01:03:19âgé d'une cinquantaine d'années.
01:03:21C'est une horreur absolue
01:03:23ce monsieur. 700 viols.
01:03:25C'est une horreur absolue.
01:03:27Lors de son réquisitoire, le procureur de la République a décrit
01:03:29Jean-Philippe Desbordes comme un personnage déroutant,
01:03:31manipulateur, despotique, narcissique,
01:03:33très intelligent, avec une haute opinion de lui-même.
01:03:35L'aîné des trois filles a déclaré, il pouvait me
01:03:37consommer comme il en avait envie.
01:03:39Il avait décidé que je devais
01:03:41lui faire une fellation matin et soir, tous les jours.
01:03:43Le midi aussi, quand je n'avais pas
01:03:45école. Il aimait quand c'était douloureux pour moi,
01:03:47je vomissais. La jeune
01:03:49femme estime avoir été violée à près de 700
01:03:51reprises. Et tout le monde me dit, à juste titre,
01:03:53comme...
01:03:55En fait, beaucoup pensent que comme c'est
01:03:57un journaliste de France Inter, de France Info,
01:03:59un journaliste de gauche,
01:04:01disons-le, étiqueté à gauche,
01:04:03personne n'en a parlé. C'est vrai ?
01:04:05Je ne sais pas si vous avez un avis.
01:04:07Figurez-vous que je n'en avais pas entendu parler.
01:04:09J'en ai entendu parler grâce à William Gonadel
01:04:11sur votre antenne. Et ensuite, j'ai été
01:04:13alerté par beaucoup de lecteurs du Figaro,
01:04:15qui me demandaient
01:04:17pourquoi ce sujet n'était pas traité.
01:04:19Et effectivement, ça montre bien que l'information
01:04:21n'est jamais neutre, qu'il y a toujours des choix
01:04:23qui sont faits dans les sujets qu'on traite
01:04:25ou qu'on ne traite pas. Et qu'il n'y a
01:04:27jamais d'objectivité totale. Et on
01:04:29passe beaucoup de temps sur le procès de
01:04:31Gisèle Pellicot, qui évidemment est une femme admirable,
01:04:33et effectivement, dit quelque chose
01:04:35dans la société profondément. Et l'écho que prend ce procès
01:04:37effectivement, prend énormément
01:04:39de place dans la société, parce qu'il répond à quelque chose.
01:04:41Effectivement, il fait écho. Mais on oublie, à côté
01:04:43d'autres sujets... Non mais s'il avait été journaliste
01:04:45du Figaro ou de Valeurs Actuelles,
01:04:47ou de CNews,
01:04:49s'il était journaliste de CNews, je pense que
01:04:51on n'en parlerait pas tard-midi à la soirée.
01:04:53Alors là, tout le monde, évidemment,
01:04:55parlerait de ça, bien évidemment.
01:04:57Est-ce que j'ai une demi-seconde pour vous éclairer
01:04:59sur un sujet dont je pense que
01:05:01personne n'a entendu parler non plus ?
01:05:03On s'approche du
01:05:0520e anniversaire de la fameuse loi
01:05:07de 2005, sur
01:05:09le mieux
01:05:11vivre pour les personnes
01:05:13en situation de handicap. Bon, d'accord.
01:05:15Est-ce que vous savez, parce que moi,
01:05:17c'est incroyable.
01:05:19Vous avez 59 ans, et puis
01:05:21vous avez un problème, un accident, un truc comme ça.
01:05:23Ok, vous allez toucher les prestations
01:05:25pour une personne handicapée.
01:05:27Vous avez 60 ans, tu touches rien.
01:05:29Voilà. À partir de 60 ans,
01:05:31on touche pas, parce que
01:05:33il y a la barrière de l'âge.
01:05:35Donc, il faut, depuis longtemps,
01:05:37on demande qu'il y ait une suppression
01:05:39de la barrière
01:05:41de l'âge, parce qu'on peut avoir
01:05:4360 ans, ça change rien.
01:05:45Je veux dire, on se trouve en situation de handicap.
01:05:47Par exemple, il y a un autre point
01:05:49aussi qui me touche, c'est
01:05:51quelqu'un comme moi, imaginons,
01:05:53non voyant, bon, je tombe,
01:05:55ou je sais pas, et puis j'ai
01:05:57un ami qui est dans le même cas, un ami plégié.
01:05:59Il est sur le fauteuil roulant.
01:06:01Moi, je trouve qu'il devrait y avoir une surcote
01:06:03de prestations, parce que c'est
01:06:05double peine, parce qu'il faut les aider.
01:06:07Voilà, c'est tout. Je vais pas faire plus long.
01:06:09Je suis d'accord avec vous. La difficulté, et j'entends
01:06:11vraiment ce que vous dites,
01:06:13Gilbert, la difficulté, c'est qu'il n'y a plus d'argent.
01:06:15Ah, c'est toujours le truc
01:06:17qu'on nous sert aussi.
01:06:19C'est une difficulté XXL, mais j'entends ce que vous dites
01:06:21et je pense qu'il est peut-être mal distribué
01:06:23et que pour ceux qui souffrent
01:06:25de handicap, sans doute faut-il être
01:06:27présent d'une autre manière
01:06:29peut-être de distribuer.
01:06:31Et c'est important que les personnes en situation de handicap
01:06:33se regroupent et soient ensemble.
01:06:35Ça suffit que les aveugles parlent pour les aveugles,
01:06:37les fauteuils roulants, ils parlent pour les fauteuils roulants.
01:06:39Mais nous sommes d'accord. Alors, on voit,
01:06:41vous parlez évidemment des images
01:06:43de Notre-Dame.
01:06:45Alors, je le disais, évidemment,
01:06:47Emmanuel Macron, il a envie,
01:06:49mais c'est normal,
01:06:51de se donner
01:06:53le rôle de celui qui est le bâtisseur
01:06:55qui a reconstruit Notre-Dame.
01:06:57En même temps, c'est une réalité.
01:06:59C'est-à-dire que c'est lui qui a nommé
01:07:01M. Georgelin. Alors, évidemment, il y a les artisans de France,
01:07:03je ne sais combien de gens ont travaillé. Il y a aussi les fonds privés.
01:07:05Il y a près d'un milliard.
01:07:07Il y a 340 000 donateurs.
01:07:09En fait, il n'y a pas de reconstruction de Notre-Dame
01:07:11sans les donateurs.
01:07:13Mais il a impulsé ça, quand même.
01:07:15Mais oui. Ce que vous disiez
01:07:17au début de l'émission, à savoir qu'il est sorti
01:07:19de l'administration, il a fait quelque chose,
01:07:21une loi d'exception. Cette loi d'exception
01:07:23l'amène jusqu'à vouloir changer
01:07:25des vitraux avec
01:07:27la fameuse polémique que tout le monde
01:07:29connaît. Mais, oui,
01:07:31on ne peut pas...
01:07:33Pour l'instant, de ce que je comprends
01:07:35dans le livre officiel qui s'appelle
01:07:37Rebâtir Notre-Dame,
01:07:39eh bien,
01:07:41dans l'introduction
01:07:43qu'il a signée,
01:07:45dans la préface qu'il a signée
01:07:47au livre, on a l'impression
01:07:49que son choix est fait
01:07:51et qu'il va effectivement
01:07:53changer les vitraux de son propre chef.
01:07:55Juste un mot sur Notre-Dame.
01:07:57Vous savez que les cathédrales, on ne sait pas
01:07:59qui en sont les architectes. Ils sont par essence anonymes.
01:08:01C'étaient des œuvres collectives et faites
01:08:03pour Dieu. C'est le contraire
01:08:05de l'architecture contemporaine qui est égotiste
01:08:07où chaque architecte met son nom sur une tour.
01:08:09Et je trouve que ça appelle à la modestie
01:08:11et j'espère qu'Emmanuel Macron va avoir cette modestie
01:08:13de se dire finalement, en fait,
01:08:15c'est une œuvre collective et tout comme
01:08:17les architectes du Moyen-Âge... Il n'en a pas besoin de mettre son nom en bas.
01:08:19C'est comme la pyramide du Louvre
01:08:21et François Mitterrand. Tout le monde sait que c'est lui
01:08:23qui l'a initiée. Je pense que la cathédrale invite
01:08:25à la modestie. Je suis d'accord avec vous.
01:08:27La comparaison est intéressante parce que
01:08:29vous montrez exactement que
01:08:31Emmanuel Macron veut laisser
01:08:33dans la cathédrale une trace de ce qu'il est.
01:08:35Le Jupiter
01:08:37est païen. Le Jupiter
01:08:39est un dieu païen. L'Église est aussi
01:08:41responsable parce que c'est elle aussi qui a demandé le changement
01:08:43des vitraux. Elle est d'accord.
01:08:45Il avait quand même
01:08:47imaginé faire un discours à l'intérieur
01:08:49Notre-Dame et il a compris
01:08:51que ça déposait. Mais moi je considère
01:08:53que le discours qu'il va faire
01:08:55sur le parvis, pour moi le parvis,
01:08:57c'est déjà la cathédrale.
01:08:59Vous ne pouvez pas dire ça parce que
01:09:01vous voyez Henri IV, les rois de France
01:09:03étaient reçus au pied de la cathédrale.
01:09:05Et les rois de France.
01:09:07Oui mais bon, si vous voulez, on a
01:09:09Justin que Saint-Paul quand même
01:09:11et Saint-Pierre. Ça vous choque par exemple ?
01:09:13La prise de parole du parvis, oui. Pour moi le parvis
01:09:15c'est indissociable de la cathédrale.
01:09:17L'histoire, je le montre
01:09:19dans mon livre, l'histoire
01:09:21politique est indissociable
01:09:23de l'histoire religieuse avec Notre-Dame.
01:09:25C'est un lieu de réconciliation. Et si
01:09:27ce moment Notre-Dame peut être
01:09:29un moment de réconciliation dans la crise
01:09:31actuelle que nous vivons, à la fois politique
01:09:33et sociale, et bien je m'en
01:09:35réjouis. Un mot avec Gilbert Montagné
01:09:37avant de vous donner la parole, parce que Gilbert est venu aussi
01:09:39pour présenter son livre. On chante
01:09:41on danse, est-ce qu'on peut écouter
01:09:43Marine Lençon, en même temps qu'on voit d'ailleurs les images de la
01:09:45cathédrale ? Donc je rappelle, c'est un livre
01:09:47disque pour enfants, donc c'est vraiment la période.
01:09:49C'est dix comptines, il y en a cinq
01:09:51traditionnelles, une souris verte.
01:09:53Est-ce qu'on peut l'écouter par exemple, une souris verte
01:09:55où il était un petit navire ?
01:09:57Un petit navire...
01:09:59Marine Lençon va nous le mettre,
01:10:01moi je suis sûr.
01:10:03Une souris verte
01:10:05qui courait dans l'herbe
01:10:07je l'attrape par la queue
01:10:09je la montre à ces messieurs
01:10:11ces messieurs me disent...
01:10:13Alors attention, parce qu'une souris verte
01:10:15ça avait été réécrit
01:10:17parce qu'on tire pas une souris par la queue.
01:10:19Non. Et oui, c'était
01:10:21c'était...
01:10:23Comment dire, c'est faire mal à un animal, moi
01:10:25j'avais vu ça, faut faire attention
01:10:27avec ces comptines.
01:10:29Pourquoi vous avez eu envie de
01:10:31réécrire des chansons pour les enfants ?
01:10:33Écoutez, d'abord parce que le monde de l'enfance
01:10:35moi j'adore, j'ai jamais quitté en fait
01:10:37le monde de l'enfance. J'ai eu la chance d'avoir
01:10:39une enfance très très heureuse
01:10:41et les enfants c'est
01:10:43la lumière, on parlait de lumière tout à l'heure mais vraiment
01:10:45donc c'est pour ça que je comprends pas
01:10:47comment les gens se conduisent des fois.
01:10:49Et donc j'ai voulu
01:10:51écrire cinq
01:10:53chansons originales. Et ça c'était une aventure
01:10:55parce que, voilà
01:10:57par exemple celle-là.
01:10:59Danser, danser.
01:11:01Ça c'est vous qui l'avez écrit, hein ?
01:11:03Chanter encore plus haut que les plus beaux oiseaux
01:11:05Danser, danser, danser
01:11:07Sauter, sauter, sauter
01:11:09Bon.
01:11:11Mais on sait qui a écrit par exemple
01:11:13ces comptines, une souris verte, il était
01:11:15un petit navire, on sait, ça date de quand ?
01:11:17J'avoue humblement, mais Christophe
01:11:19il doit savoir.
01:11:21Elles viennent du
01:11:23du 19ème siècle en fait.
01:11:25Voilà.
01:11:27Bien sûr
01:11:29on imagine qu'au temps moderne, c'est-à-dire au 16ème
01:11:3117ème, la production littéraire
01:11:33des comptines était très importante
01:11:35on chantait beaucoup dans les familles
01:11:37mais beaucoup de chants
01:11:39datent du 19ème siècle.
01:11:41Bon en tout cas c'est quelque chose qu'on peut acheter évidemment
01:11:43pour Noël. Vous chantez pas quand même
01:11:45le 24 décembre ou le 25 décembre ?
01:11:47Vous serez pas sur scène ?
01:11:49Je serai pas à 24 décembre
01:11:51je serai avec les enfants
01:11:53le sapin, moi j'adore tout ça.
01:11:55J'adore tout ça, vraiment.
01:11:57Et on pourra évidemment chanter en revanche le 31 décembre
01:11:59où c'est un peu plus festif, on pourra
01:12:01écouter évidemment du Gilbert Montagné.
01:12:03Le 8 décembre, donc l'inauguration
01:12:05de Notre-Dame, est-ce qu'on sait le programme ?
01:12:07C'est pas une nuit.
01:12:09Vous avez raison.
01:12:11Ça s'appelle une dédicace.
01:12:13C'est plus joli d'ailleurs.
01:12:15Une dédicace, c'est une cérémonie qui existe depuis la nuit des temps
01:12:17on en parle dans l'Ancien Testament
01:12:19donc avant même l'arrivée de Jésus
01:12:21il s'agit de préparer
01:12:23l'ensemble pour recevoir
01:12:25le Christ. Parce que
01:12:27c'est l'assemblée, l'église
01:12:29c'est ecclésia en grec qui veut dire assemblée
01:12:31avant d'être un lieu de pierre
01:12:33l'église est une assemblée
01:12:35et cette assemblée se réunit
01:12:37pour la messe au fond
01:12:39parce que le centre d'une cathédrale encore une fois
01:12:41c'est son hôtel et donc il faut consacrer
01:12:43l'hôtel, il y a tout un cérémonial
01:12:45qui est parfaitement codifié
01:12:47où il y a
01:12:49qui est bourré de symboles
01:12:51on parle de la forêt de la charpente
01:12:53mais il y a une forêt de symboles
01:12:55à la fois dans la messe et dans la consécration
01:12:57de la cathédrale et c'est Mgr Ulrich
01:12:59qui va officier
01:13:01Et si le pape avait été là, c'est le pape qui aurait
01:13:03consacré tout ça ?
01:13:05Ou il aurait été témoin ?
01:13:07Il aurait pu très bien être acteur
01:13:09comme il aurait pu être simplement
01:13:11témoin. Vous savez
01:13:13le pape donne beaucoup d'importance
01:13:15au rôle des évêques
01:13:17dans l'église. Il refuse
01:13:19la centralisation pontificale
01:13:21même s'il est lui-même très très centralisateur
01:13:23et ce
01:13:25qui est un paradoxe
01:13:27chez lui, voire une contradiction
01:13:29mais il veut que l'évêque
01:13:31vraiment soit évêque dans son diocèse
01:13:33et le chef de son diocèse et c'est exactement
01:13:35ce qu'il fait. Ceux qui nous suivent chaque vendredi
01:13:37savent que nous faisons un petit
01:13:39coucou à Jacques Vendreau, c'est Vendredi Vendreau
01:13:41il est 10h26 et je vous propose
01:13:43d'écouter notre ami Jacques après un petit générique.
01:13:45Allez !
01:13:55Cher Jacques Vendreau
01:13:57Oh là là, vous allez pas
01:13:59faire plaisir à Anne Hidalgo là !
01:14:01Bonjour cher Jacques !
01:14:03Bonjour Pascal, bonjour
01:14:05à votre plateau. Je suis
01:14:07alors je vais vous dire, j'ai noté, je suis
01:14:09au circuit de l'ouest
01:14:11de Paris, le circuit
01:14:13propulsion de Dreux.
01:14:15Je suis dans une voiture que
01:14:17j'espère que vous allez m'offrir Pascal, une Lamborghini
01:14:19Huracan 580
01:14:21V10
01:14:23580 chevaux
01:14:25elle va de 0 à 100 kmh en
01:14:273,7 secondes et vitesse
01:14:29maximale, attendez c'est quand même important
01:14:31325 kmh
01:14:33et derrière, alors elle vaut 210 000 euros
01:14:35normalement, vous allez
01:14:37déjà devraient me l'offrir. Pascal
01:14:39vous pouvez venir si vous voulez faire un stage de pilotage
01:14:41alors derrière nous il y a une Ferrari
01:14:43488
01:14:45une Porsche 991
01:14:47et une Aston Martin
01:14:49V8 et une Alpine
01:14:51A110, c'est
01:14:53magique, donc regardez Pascal, c'est en direct
01:14:55c'est en direct pour votre émission
01:14:57je monte dans la Lamborghini
01:14:59regardez, je monte dans la Lamborghini
01:15:01oui d'accord
01:15:03vous regardez bien, je monte dans la Lamborghini
01:15:05il y a quelqu'un derrière j'ai l'impression
01:15:07non mais il y a
01:15:09un monsieur qui est à ma droite
01:15:11il y a un copilote
01:15:13etc
01:15:15c'est les couleurs
01:15:17d'Europe 1 dans les années 70
01:15:19exactement, j'ai fait ça pour
01:15:21vous faire plaisir, donc là
01:15:23vous entendez le bruit ?
01:15:25est-ce que vous entendez le bruit ?
01:15:27ça vaut combien ça ?
01:15:29210 000 euros
01:15:31c'est une paille
01:15:33non, normalement
01:15:35Serge Netter devrait m'en offrir une
01:15:37bien sûr, bien sûr
01:15:39pied sur le frein
01:15:41et on s'en va
01:15:43on s'en va
01:15:45on est dans une minute, on est à 380 km heure
01:15:49non mais ça c'est vraiment rigolo
01:15:51je ne suis jamais monté ni dans une Ferrari
01:15:53ni dans une Lamborghini
01:15:55un jour il faudra le faire
01:15:57pourquoi pas, écoutez merci Jacques
01:15:59merci beaucoup Brigitte Mignon
01:16:01on lui dira au revoir tout à l'heure
01:16:03là vous n'êtes pas
01:16:05à 300 km heure
01:16:07cher Jacques Vendroux, il m'entend peut-être
01:16:09il est parti
01:16:11à mon avis connaissant Vendroux
01:16:13il ne va pas rentrer dans la voiture
01:16:15je pense qu'il va partir avec
01:16:17je vous propose d'écouter Brigitte Mignon qui parle
01:16:19de la mémoire ou du sommeil
01:16:21ou des troubles du sommeil
01:16:23les gens ne réalisent pas
01:16:25que ces troubles du sommeil
01:16:27viennent essentiellement des écrans
01:16:29on a perdu une heure de sommeil
01:16:31en quelques années essentiellement
01:16:33à cause des écrans
01:16:35donc s'il y a vraiment un moment où il faudrait
01:16:37apprendre à s'en passer
01:16:39c'est au coucher et c'est aussi la première chose
01:16:41que les gens font quand ils se réveillent
01:16:43les écrans, quand on parlait d'addiction
01:16:45il y a même une étude qui a montré que les femmes américaines
01:16:4717% des femmes américaines
01:16:49regardent leur téléphone, leur smartphone
01:16:51pendant l'acte sexuel
01:16:53oui madame
01:16:55on en avait parlé pour Asdyn Edna
01:16:57parce que Asdyn
01:16:59que dites-vous ?
01:17:01non mais ça nous choque un peu
01:17:03pendant l'acte ils regardent l'Iphone
01:17:05c'est nul ça
01:17:07effectivement si vous tombez sur un garçon
01:17:09ou une fille qui regarde la télévision
01:17:11pendant que vous l'embrassez
01:17:13c'est pas folichon
01:17:15non c'est pas folichon comme vous dites
01:17:17on avait parlé d'Asdyn Edna qui était l'échafaudeur
01:17:19qui est mort brutalement à son domicile au 10 novembre
01:17:21on aura une pensée pour lui aujourd'hui
01:17:23il était connu et respecté de tous les compagnons du chantier
01:17:25depuis le début de l'aventure
01:17:27il ne verra pas la réouverture de la cathédrale qu'il est mettant
01:17:29c'est un hommage qui lui avait été rendu par toutes les équipes du chantier
01:17:31il avait 64 ans, il est franco-marocain
01:17:33il était venu de Rouen
01:17:35il était décédé la nuit de samedi à dimanche
01:17:37ça n'avait rien à voir évidemment avec la cathédrale
01:17:39Notre-Dame c'est la fierté de ma vie
01:17:41disait-il
01:17:43et il avait commencé à travailler à 14 ans
01:17:45il devait prendre sa retraite début janvier
01:17:47et il parlait au général Georgelin de son père Tirailleur
01:17:49qui s'était battu pour la France lors de la
01:17:51deuxième guerre mondiale
01:17:53évidemment on pense à lui
01:17:55on pense bien sûr au général Georgelin
01:17:57qui aura été décisif
01:17:59on pense évidemment aux pompiers
01:18:01aujourd'hui
01:18:03on n'aurait pas Notre-Dame
01:18:05sans
01:18:07la connaissance des lieux
01:18:09par les pompiers
01:18:11il y a un pompier qui à un moment
01:18:13alors que le feu commençait à envahir
01:18:15la tour nord
01:18:17c'est le sergent-chef Rémy
01:18:19parce que les pompiers connaissent Notre-Dame
01:18:21ils connaissent tous les grands bâtiments de Paris
01:18:23et de France pour pouvoir y intervenir
01:18:25c'est comme ça que les oeuvres
01:18:273000 oeuvres ont été
01:18:29évacuées de Notre-Dame
01:18:31en quelques heures
01:18:33et elles ont été protégées dont la fameuse couronne d'épines
01:18:35et donc ce sergent-chef Rémy
01:18:37dit il faut attaquer le feu
01:18:39à tel endroit et à leur risque et péril
01:18:41et bien ils sont intervenus
01:18:43avec on ne sait pas
01:18:45s'il y a eu la validation du président de la République
01:18:47le lieutenant-colonel
01:18:49dit au président de la République
01:18:51les pompiers sont là pour sauver des hommes
01:18:53ils ne sont pas là pour sauver des pierres
01:18:55et donc il y avait un risque à prendre
01:18:57et il a demandé le feu vert
01:18:59et on ne sait pas s'il a acquiescé ou pas
01:19:01la thèse officielle
01:19:03il est très fidèle
01:19:05et ce qu'il y a d'incroyable
01:19:07c'est ce qu'on évoquait en rentaine
01:19:09il y a deux miracles à Notre-Dame
01:19:11alors il y a ce miracle là
01:19:13le fait que la tour nord ne s'écroule pas
01:19:15parce qu'elle aurait pu s'écrouler sous le poids des cloches
01:19:17qui auraient été atteintes
01:19:19il y a le fait que la flèche s'écroule
01:19:21de manière véritablement droite
01:19:23verticalement
01:19:25elle n'est pas tombée sur le côté
01:19:27elle n'est pas tombée sur la gauche
01:19:29elle est tombée verticalement
01:19:31et puis il y a cette image absolument incroyable
01:19:33de Notre-Dame du Pilier, Notre-Dame de Paris
01:19:35qui n'était absolument pas atteinte
01:19:37je vous interromps
01:19:39évidemment ces images vous les voyez en direct
01:19:41Madame Macron et le président Macron
01:19:43qui s'entretient
01:19:45avec Rachida Dati
01:19:47et qui va aller vers
01:19:49les officiels qui sont présents
01:19:51et puis vous reconnaissez
01:19:53Madame Hidalgo qui est là
01:19:55encore maire de Paris
01:19:57et le président de la République
01:19:59donc on le dit, il va faire ce que vous appelez
01:20:01le tour aujourd'hui du chantier
01:20:03il va pouvoir, vous reconnaissez
01:20:05le préfet Nunez bien évidemment
01:20:07Madame Pécresse est là et vous constaterez
01:20:09qu'il fait un peu frais
01:20:11à Paris ce soir, ce matin
01:20:13et puis les parvis comme toujours
01:20:15sont en plein vent
01:20:17par définition
01:20:21Madame Pécresse qui salue
01:20:23Madame Macron
01:20:25c'est vrai qu'il y aura de l'émotion
01:20:27forcément aujourd'hui
01:20:29pour tous ceux qui se souviennent
01:20:31chacun se souvient sans doute où il était
01:20:33le jour de Notre-Dame
01:20:35je regardais ça à la télé, j'étais à la maison
01:20:37ça m'a vraiment touché
01:20:39et bien voilà
01:20:41ce que nous pouvions dire
01:20:43ce matin
01:20:45sur l'actualité, vous allez
01:20:47immédiatement pouvoir
01:20:49continuer à suivre ces news
01:20:51avec Jean-Marc Morandini
01:20:53qui va prendre
01:20:55la suite de l'émission
01:20:57je veux remercier Jacques Vandrou
01:20:59est-ce qu'il est arrêté
01:21:01Jacques Vandrou ?
01:21:03il est revenu Jacques, merci Jacques
01:21:05évidemment c'est un peu surréaliste
01:21:07comme image de voir Jacques Vandrou dans sa Lamborghini
01:21:09c'est le but
01:21:11c'est le but de votre émission, c'est surréaliste
01:21:13voilà, je veux remercier encore
01:21:15le circuit de l'Ouest parisien
01:21:17car vraiment ils m'ont reçu
01:21:19merveilleusement bien, ils ont sorti toutes les voitures
01:21:21et on y reviendra Pascal
01:21:23c'est des gens bien, voilà
01:21:25Un mot sur ce parvis qui me paraît
01:21:27très réussi
01:21:29enfin on est ébloui
01:21:31par la réflexion en fait, cette blancheur
01:21:33on va la retrouver à l'intérieur
01:21:35et tous les murs, toutes les colonnes
01:21:37avec les siècles de bougies
01:21:39avaient souillé
01:21:41en quelque sorte ces murs
01:21:43et bien là, vraiment
01:21:45on aura un écrin absolument
01:21:47immaculé. Dernier mot de monsieur Vadini
01:21:49vous connaissez ce qui se passe en dessous du parvis
01:21:51la construction de Notre-Dame
01:21:53en réalité virtuelle
01:21:55en 3D avec les grosses lunettes
01:21:57c'est extraordinaire
01:21:59l'éternel Notre-Dame
01:22:01il faut y aller à la défense
01:22:03mais sous le parvis de Notre-Dame
01:22:05on voit la construction de Notre-Dame
01:22:07pierre par pierre, c'est extraordinaire
01:22:09si je parle de la défense, il y a exactement le même spectre
01:22:11je remercie tout parler, particulièrement Gilbert Montagné
01:22:13j'aurais aimé qu'on parle plus longuement
01:22:15mais il y avait cette actualité Notre-Dame
01:22:17je reviendrai
01:22:19on peut écouter quelques notes de musique
01:22:21notamment cette chanson
01:22:23j'aime beaucoup la chanson, le blues de toi
01:22:25on va s'aimer, ça tout le monde le connait
01:22:27bien sûr, mais on va s'aimer
01:22:29c'est bien pour Notre-Dame
01:22:31absolument
01:22:33c'est beaucoup joué dans les mariages, dans les églises
01:22:35c'est joué dans les églises ?
01:22:37et puis il y a cette chanson
01:22:39que je trouve très belle
01:22:41une des plus belles, comme The Fool
01:22:43qui s'appelle le blues de toi
01:22:45qu'on va peut-être entendre
01:22:47Marine elle a trouvé
01:22:49j'adore cette chanson
01:22:51merci
01:22:53je lui ai demandé la version live
01:22:55parce qu'il y a une émotion
01:22:57dans la version live
01:22:59The Fool
01:23:01ça c'est vous qui avez composé
01:23:03parce qu'il faut venir à un concert
01:23:05j'ai la chance d'avoir un public très large
01:23:07très chaud, c'est vraiment bien
01:23:09alors je remercie
01:23:11grandement
01:23:13c'est une belle chanson
01:23:15est-ce que j'ai les noms
01:23:17de ceux qui étaient avec nous ?
01:23:19non, je n'ai pas les noms, mais c'est pas grave
01:23:21Marine Lanson était là
01:23:23Jean-Marc Morandini dans une seconde
01:23:25et on se retrouve lundi
01:23:27bon week-end à tous