Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros.
00:00:03 Madame la maire de Romand-sur-Isère a porté plainte.
00:00:06 Elle est menacée de décapitation.
00:00:08 Le procureur de la République de Valence n'a pas retenu le caractère raciste dans
00:00:12 la mort de Thomas.
00:00:13 Il n'a d'ailleurs pas donné de conférence de presse pour expliquer cette décision.
00:00:17 A votre avis, pourquoi ? Il a peur ? Peur de quoi ? Des questions ? Bien sûr.
00:00:21 Monsieur le procureur, quand 9 personnes témoignent d'un caractère raciste de cette attaque,
00:00:27 pourquoi ne le retenez-vous pas ?
00:00:28 Pas de vagues ? Dormez tranquilles, braves gens.
00:00:31 Toutes les manifestations en soutien de Thomas en France ont été interdites.
00:00:36 Le récit médiatique a évolué depuis 15 jours et bientôt certains expliqueront que
00:00:40 les amis de Thomas ont provoqué des jeunes qui ne souhaitaient au fond que faire la fête
00:00:44 avec dans leur poche des dagues de 25 cm.
00:00:46 Crépole illustre ce que je pense.
00:00:49 Depuis bien longtemps, la lâcheté a gagné, l'aveuglement, le déni, la coardise gouvernent
00:00:54 aujourd'hui les âmes.
00:00:55 Crépole est une abdication.
00:00:57 Heureusement.
00:00:58 Le gouvernement sait prendre des mesures fortes.
00:01:01 Il sera désormais interdit de fumer sur les plages.
00:01:04 L'état est fort.
00:01:06 Fort avec les faibles.
00:01:07 Faible avec les forts.
00:01:08 Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 1er décembre.
00:01:11 Le temps de la vent commence le 4e dimanche avant Noël.
00:01:13 C'est donc dans deux jours.
00:01:14 Il reste heureusement quelques bonnes nouvelles.
00:01:17 Il est 9h.
00:01:18 Sommeil à la midi.
00:01:19 Bonjour.
00:01:20 Malgré d'intenses tractations dans la nuit pour une nouvelle reconduction de La Trêve,
00:01:27 entre Israël et le Hamas, ça a volé en éclats.
00:01:30 L'armée israélienne a repris ses frappes dans la bande de Gaza et excuse le Hamas d'avoir
00:01:34 violé la pause en vigueur depuis une semaine.
00:01:37 Dans le même temps, on apprend que les négociations pour une prolongation de La Trêve avec les
00:01:41 médiateurs qatari et égyptien se poursuivent.
00:01:43 L'émotion de la mère de Miachem après des jours et des semaines d'angoisse et d'espoir.
00:01:49 Mère et fille se sont enfin retrouvées hier, comme vous pouvez le voir sur ces images.
00:01:54 La franco-israélienne de 21 ans faisait partie des personnes prises en otage au festival de
00:01:59 musique Tribe of Nova le 7 octobre dernier.
00:02:01 Karen Shem devrait d'ailleurs tenir une conférence de presse dans la matinée pour
00:02:06 parler de la libération de sa fille.
00:02:08 Et puis en Inde, le taux de pollution est tel que le gouvernement envisage désormais
00:02:12 de la pluie artificielle pour lutter contre le phénomène.
00:02:16 L'exécutif a annoncé miser sur l'ensemencement des nuages afin de dissiper la pollution
00:02:21 de l'air.
00:02:22 Cette technique scientifique consiste à pulvériser de l'iodure de sodium ou du sel dans les
00:02:26 nuages afin de déclencher une condensation sous forme de pluie.
00:02:30 Toutefois, le processus, en plus d'être incertain, s'avère temporaire et plutôt coûteux.
00:02:35 Je suis très heureux d'accueillir pour la première fois sur ce plateau Razika Annami.
00:02:40 Bonjour madame.
00:02:41 Bonjour.
00:02:42 Vous êtes philosophe, vous êtes islamologue et j'ai vu une interview de vous tout à
00:02:48 fait intéressante et c'est pourquoi je vous ai demandé de venir avec nous ce matin.
00:02:52 La frustration sexuelle, énorme tabou pourtant au cœur de bien des violences dans les quartiers.
00:02:56 Vous avez publié "La nécessité à réconciliation", "Islam, quel problème", "Le défi de la
00:03:00 réforme" et on en parlera tout à l'heure, mais vous dites des choses qui peuvent étonner,
00:03:06 en tout cas qu'on n'entend jamais.
00:03:07 La frustration sexuelle explique assurément bien des maux dans la société française,
00:03:13 dans ses quartiers.
00:03:14 La violence est l'un de ces maux.
00:03:15 Le tabou de la sexualité dans les sociétés musulmanes s'explique par le poids de la
00:03:20 religion.
00:03:21 En islam, les relations sexuelles en dehors du mariage sont proscrites, comme c'est
00:03:23 inscrit dans le verset 32 de la surat 17 repris par les religieux et les juristes.
00:03:27 Vous dites également "La liberté de la femme française et occidentale est perçue
00:03:31 comme une menace à l'ordre patriarcal et comme une perte d'autorité pour l'homme.
00:03:35 Le discours islamiste représente l'émancipation féminine comme source de chaos, synonyme
00:03:41 de fond de la faim, d'un ordre social organisé par les hommes."
00:03:45 On va pouvoir évidemment développer ça.
00:03:47 Je remarque que les féministes n'arrivent jamais sur ce sujet, que vous êtes limitées
00:03:50 seules à prendre la parole sur un sujet qui me paraît aussi important.
00:03:54 Et c'est pourquoi on a proposé que vous soyez avec nous ce matin.
00:03:57 Vous connaissez Eugénie Bastier, Gautier Lebret, Georges Fenech, Éric Revel.
00:04:02 Merci d'être avec nous, bien évidemment.
00:04:04 Et on va tout de suite commencer par ce qui se passe à Romance sur Isère, parce que
00:04:07 cette mère est donc aujourd'hui menacée de mort.
00:04:11 Et je le redis, je voudrais savoir pourquoi le procureur...
00:04:14 Parce que tout fait sens dans cette histoire.
00:04:16 Crépole, c'est un laboratoire.
00:04:18 Pourquoi les procureurs qui parlent toujours, s'est-il contenté d'un communiqué ?
00:04:24 Pour une raison simple, il a la trouille.
00:04:27 Il ne veut pas.
00:04:28 Il veut tout contrôler, ce que je peux comprendre d'ailleurs.
00:04:31 Dans une conférence de presse, par définition, tu ne contrôles pas tout.
00:04:34 Un mot peut échapper, une question qui va être posée, t'as pas envie de l'entendre.
00:04:40 Pas de conférence de presse.
00:04:42 Pas de conférence de presse.
00:04:43 Il y a neuf personnes qui ont dit avoir entendu ces jeunes gens dire "on vient tuer des Blancs".
00:04:50 Caractère raciste n'est pas retenu.
00:04:52 Ceci dit, le parquet est désaisi maintenant, puisqu'il y a un jus, il y a des jus d'instruction
00:04:56 qui sont saisis.
00:04:57 Et les juges peuvent requalifier.
00:04:59 Mais c'est pas le sujet.
00:05:00 Ils peuvent retenir le caractère raciste.
00:05:02 Donc avec l'évolution de l'enquête, peut-être qu'il sera enfin retenu.
00:05:06 Georges, ce n'est pas ce que je dis.
00:05:08 Ça n'a rien à voir en fait.
00:05:09 Ce que vous dites n'a rien à voir.
00:05:11 Il y a un problème de qualification.
00:05:12 Vous comprenez pas ce que je vous dis.
00:05:15 Je vous dis que c'est un laboratoire, Crépole, et significatif.
00:05:20 Après, vous aurez raison.
00:05:21 Je vous dis que le fait que le procureur ne parle pas, c'est significatif.
00:05:24 C'est ça que je vous dis.
00:05:25 Et vous vous dites que ça pourrait être rechangé.
00:05:27 Ça n'a rien à voir.
00:05:28 Il a fait un communiqué, simplement.
00:05:30 On aurait pu attendre effectivement une compréhension.
00:05:33 Oui, mais ce qui me frappe...
00:05:34 On ne se comprend pas.
00:05:35 Moi, je vous ai compris.
00:05:36 C'est vous qui me comprenez.
00:05:37 Ce qui me frappe dans cette affaire depuis le début, c'est le contraste entre la parole
00:05:40 du procureur qui est, le moins qu'on puisse dire, extrêmement prudente, voire même dans
00:05:44 le déni, et la parole de la maire de Romand-sur-Isère, Madame Thauraval, qui est d'une liberté
00:05:49 absolue, qui est très courageuse puisqu'elle s'est exprimée sur le fait que les prénoms
00:05:53 n'aient pas été diffusés.
00:05:54 Elle a dit que ça alimentait la stigmatisation.
00:05:56 Elle s'est étonnée que le caractère raciste n'ait pas été retenu.
00:05:59 Elle a dénoncé la culture de l'excuse.
00:06:01 Et cette parole extrêmement libre de vérité, de courage, je trouve qu'elle donne aux politiques
00:06:06 français une leçon de courage, cette maire.
00:06:08 Et je voudrais la saluer aujourd'hui parce qu'elle a vraiment une parole forte et assez
00:06:12 unique dans la séquence que l'on vit.
00:06:13 Alain Carignan me fait passer ce témoignage, cette information que je ne connaissais pas
00:06:19 et que c'est lui qui me la donne.
00:06:22 Je vous propose de la vérifier.
00:06:23 Le procureur de Valence, Laurent Dequenny, est le même qui s'est aligné sur l'avocat
00:06:27 de la défense d'Éric Piolle en première instance, obtenant sa relaxe.
00:06:30 Il faudra l'appel du parquet pour qu'il soit condamné en appel pour favoritisme.
00:06:33 Vous avez compris l'orientation politique de ce procureur.
00:06:37 C'est ce que dit M. Carignan.
00:06:39 Il faut rester prudent.
00:06:40 Il cite ses sourds, Georges.
00:06:43 Je veux dire, il faut rester prudent, mais il ne faut pas qu'on nous prenne trop pour
00:06:46 des imbéciles.
00:06:47 Vous comprenez ce que je veux dire ? Il ne faut pas qu'on nous prenne trop pour des
00:06:51 imbéciles sur Strépol.
00:06:52 En l'espèce, une orientation politique.
00:06:55 Il ne faut pas qu'on nous prenne trop pour des imbéciles.
00:06:57 Et on peut dire la même chose du préfet, qui a pris la parole après la descente de
00:07:00 l'ultra-droite, mais qui ne s'est jamais exprimé après le morde de Thomas.
00:07:04 Parce que les Français, ils ont bien compris ce qui se passe en ce moment.
00:07:06 Croyez-moi.
00:07:07 Bon, on va voir le sujet de Tony Pitaro et sur Mme le maire de Roman-sur-Isère.
00:07:14 Depuis ses prises de position pour une plus grande fermeté vis-à-vis de la délinquance
00:07:20 dans les quartiers, Marie-Hélène Thauraval, la maire de Roman-sur-Isère, fait l'objet
00:07:24 de pression.
00:07:25 Cela a d'abord commencé par de l'intimidation via des appels anonymes à la mairie.
00:07:29 On a demandé par exemple si j'avais une garde rapprochée ou si j'avais une kalachnikov.
00:07:34 Intimidation, menaces, la maire de Roman-sur-Isère voit chaque jour la violence aller de plus
00:07:39 en plus loin, jusqu'aux menaces de mort.
00:07:41 J'ai été menacée de mort sur Instagram.
00:07:43 Un utilisateur m'a d'abord traité de facho avant de me prédire que sous un mois, j'allais
00:07:48 avoir la tête coupée et qu'on allait jongler avec mon crâne.
00:07:51 Marie-Hélène Thauraval a déposé plainte et affirme qu'elle continuera de dire tout
00:07:55 haut ce que tout le monde pense tout bas.
00:07:57 Je vais le citer effectivement puisque M. de Montbrial me dit également oui le procureur
00:08:03 de Valence est très politisé.
00:08:04 Il faut dire les choses.
00:08:05 C'est des témoignages, on a le droit de le dire dans la société, oui ou non ?
00:08:10 On sait qu'une partie, une frange importante de la magistrature est très politisée, on
00:08:16 le sait très bien.
00:08:17 Maintenant, c'est un peu délicat de cibler un procureur.
00:08:20 Oui, mais attendez, pourquoi ça serait délicat si c'est la vérité ?
00:08:24 Parce qu'il n'est pas là pour se défendre.
00:08:27 Et pourquoi il n'a pas fait une conférence de presse ?
00:08:29 Non, moi je pense qu'effectivement, il y aurait eu une conférence de presse, ça aurait
00:08:32 été plus efficace.
00:08:33 La défiance est telle ?
00:08:35 En tout cas, moi je ne sais que citer des gens qui sont au contact de ce dossier, bien
00:08:43 évidemment, et puis chacun après pourra se faire…
00:08:45 Ce qui est quand même hallucinant, Pascal, dans les affaires de racisme, vous vous souvenez
00:08:50 quand même que toutes les associations, d'habitude, sur un autre sujet de racisme, montent au
00:08:54 créneau, le Marrape, etc.
00:08:55 Là, depuis le début, c'est le Dauphiné Libéré, journal respectable, qui le premier
00:08:59 dans ses colonnes a dit, on a des témoins qui disent, ils sont venus planter du blanc.
00:09:03 Le Dauphiné Libéré, ce n'est pas un journal d'extrême droite.
00:09:06 Eh bien, vous avez entendu une association antiraciste monter au créneau pour dire,
00:09:10 on demande au moins des explications.
00:09:11 Pas du tout.
00:09:12 Ça passe crème.
00:09:13 Le journal qui retient ces témoignages, il reconnaît que le racisme anti-blanc existe.
00:09:16 Donc, il ne peut pas reconnaître que le racisme anti-blanc existe.
00:09:19 Je ne sais pas ce que je dis.
00:09:20 Je dis que vu que certains par idéologie refusent de reconnaître que ça existe.
00:09:23 Le racisme anti-blanc n'est pas scientifique, d'après les sociologues.
00:09:26 C'est vrai.
00:09:27 C'est un basculement si vous reconnaissez que ces témoignages existent.
00:09:30 Vous reconnaissez que le racisme anti-blanc existe.
00:09:32 Ce qui nous intéresse, c'est effectivement ce qui peut se passer dans les quartiers.
00:09:36 Effectivement, ce sont des jeunes, par exemple, alors ce n'étaient que des jeunes hommes
00:09:40 qui sont venus.
00:09:41 Ça, c'est quand même un premier point.
00:09:43 C'est-à-dire qu'ils viennent pour entrer dans une fête, mais il n'y a que des hommes.
00:09:48 Ils ne sont pas avec des jeunes femmes.
00:09:50 Donc, ils viennent manifestement pour se mêler à une fête à laquelle ils ne sont pas invités.
00:09:57 Et c'est là que vous intervenez, madame Radhika Adnani.
00:10:01 Vous dites la frustration sexuelle, l'énorme tabou portant au cœur de bien des violences
00:10:06 dans les quartiers.
00:10:07 Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:10:09 Avant de commencer, j'aimerais juste dire pour le texte que vous avez lu,
00:10:14 la dernière partie n'est pas la mienne, parce qu'on est deux à répondre aux questions d'Atlantico.
00:10:22 Exactement.
00:10:23 Et c'est Atlantico qui nous a posé la question de savoir s'il y a un lien entre les violences
00:10:29 et la frustration sexuelle.
00:10:31 Étant donné que la majorité des individus qui vivent, ou la population qui vit dans les quartiers,
00:10:37 ont des relations de confession musulmane.
00:10:40 Personnellement, j'ai fait déjà le lien entre la violence et la religion en général.
00:10:47 Et les interdits de la religion et la sexualité font partie des interdits de la religion.
00:10:56 Donc, elle interdit les relations sexuelles en dehors du mariage,
00:11:00 ce qui provoque des frustrations, étant donné que la majorité des jeunes aujourd'hui
00:11:05 se marient entre 28 et 30 ans.
00:11:08 Et cela ne concerne pas uniquement les musulmans qui vivent en France.
00:11:12 Je parle des musulmans en général, étant donné que les relations sexuelles en dehors du mariage,
00:11:17 dans beaucoup de sociétés musulmanes, sont punies par la loi.
00:11:21 Et cela est dû, comme je viens de le dire, à la religion qui interdit les relations sexuelles en dehors du mariage.
00:11:28 Et s'il n'y a pas de mariage, c'est la chasteté qui est recommandée.
00:11:34 Et quand on vit en Occident, je pense que la frustration se multiplie encore,
00:11:43 étant donné qu'on est dans une société où il y a la liberté, on peut avoir cette liberté,
00:11:49 mais on ne peut pas non plus l'avoir parce qu'on vit dans une communauté
00:11:53 où les mêmes interdits, les mêmes tabous, on les retrouve dans ces sociétés, dans ces communautés.
00:12:02 Et surtout quand c'est nous-mêmes qui nous nous interdisons.
00:12:06 L'interdit vient de l'intérieur de nous-mêmes.
00:12:08 Évidemment, cela crée la frustration, crée aussi, je dirais, la colère peut-être,
00:12:15 ou même la haine contre l'autre qui, lui, a le droit d'être libre.
00:12:18 Et évidemment, cela peut provoquer la haine, et la haine est un élément qui est un facteur de la violence.
00:12:26 Et vous écrivez également la justification du voile, telle qu'elle est présentée par le discours religieux,
00:12:30 responsable en grande partie de cette violence que l'homme exerce à l'égard de la femme.
00:12:34 De la femme. La question du voile et sa relation avec la violence,
00:12:39 c'est ce que j'ai abordé dans le livre que vous avez sur la table.
00:12:43 C'est un livre que j'ai consacré à la violence dans les sociétés maghrébines, les sociétés musulmanes.
00:12:50 Évidemment, le discours religieux alimente la violence à l'égard des femmes
00:12:54 quand il dit à l'homme "tu as un instinct que tu ne sais pas maîtriser"
00:12:58 et si la femme ne cache pas bien son corps, ne le dissimule pas bien,
00:13:03 eh bien, ton instinct est suscité, et s'il est suscité, tu ne peux rien faire d'autre que chercher à l'assouvir.
00:13:10 Évidemment, ce discours alimente la violence, encourage la violence des hommes à l'égard des femmes.
00:13:15 Mais pourquoi on a le sentiment que cette jeune génération est beaucoup plus réceptive à ça
00:13:21 que leurs parents ou leurs grands-parents ? C'est-à-dire que ces sujets-là n'existaient pas.
00:13:26 Ceux qui sont arrivés dans les années 70 n'avaient pas de revendications de ce type dans la France.
00:13:32 Elle est assez nouvelle finalement, elle a 5 ans, 10 ans, 15 ans, je ne sais pas la dater précisément,
00:13:37 mais aujourd'hui elle est beaucoup plus prégnante.
00:13:39 Oui, c'est le même phénomène qui a touché le monde musulman.
00:13:45 Au début du XXe siècle, on a vu une ouverture sur la modernité dans le monde musulman,
00:13:53 cette période qu'on appelle la période de la Nahda, qui a commencé évidemment au XIXe siècle.
00:13:59 Il y a eu ce désir, cette volonté de se moderniser.
00:14:03 Après les années 1950, la Nahda a échoué et c'est le conservatisme qui a commencé à s'installer.
00:14:11 Le militantisme des frères musulmans a joué un grand rôle dans ce retour au conservatisme.
00:14:18 Et quand on revient au conservatisme dans le monde musulman,
00:14:23 évidemment cela ne peut pas épargner les musulmans d'Occident,
00:14:28 sauf s'il y a vraiment un travail de fond qui se fait,
00:14:32 notamment avec tous les moyens de communication que nous avons.
00:14:35 J'ai parlé plusieurs fois sur ce sujet, aujourd'hui ce qui se passe en Occident,
00:14:40 c'est le même phénomène qui a traversé la Méditerranée.
00:14:45 C'est ce que dit Boalem Sansal régulièrement, et des paroles qui sont assez peu entendues.
00:14:55 Merci en tout cas d'être avec nous.
00:14:58 Ce que dit madame est parfaitement vrai, il avait été étudié d'ailleurs au moment des attentats
00:15:05 sur le phénomène de la radicalisation de ces jeunes qui sont partis en Syrie.
00:15:09 Beaucoup souffraient de frustrations sexuelles, c'est parfaitement documenté cela.
00:15:14 Moi ça ne m'est absolument pas ce que vous décrivez, c'est un des critères de radicalisation.
00:15:20 Et c'est vrai Eugénie, vous l'avez souvent dit, que les féminismes ont des indignations sélectives.
00:15:26 Oui, c'était une question qui avait été évoquée aussi pendant l'affaire des viols de Cologne,
00:15:30 vous vous souvenez à Cologne, des personnes issues de l'immigration qui avaient violé des femmes,
00:15:35 parce que justement c'est une question de la frustration sexuelle,
00:15:38 et du décalage entre des sociétés extrêmement patriarcales qui arrivaient dans des sociétés extrêmement libres,
00:15:44 avaient produit ces violences, et beaucoup de féministes occidentales avaient refusé d'en parler,
00:15:49 pour ne pas faire le jeu de l'extrême droite.
00:15:51 On se souvient de Caroline Dehasse qui avait dit "les racistes qui parlent de Cologne, taisez-vous".
00:15:56 Et donc il y a effectivement une gêne immense des féministes occidentales à aborder ce sujet,
00:16:02 qui vous avez raison est un énorme tabou.
00:16:04 Vous pouvez citer aussi la manifestation du week-end dernier,
00:16:07 où les féministes qui dénonçaient les crimes sexuels commis par le Hamas,
00:16:10 les viols commis par le Hamas, ont été mal accueillis à cette manifestation.
00:16:13 La fille de Philippe Juvin notamment en a témoigné sur les réseaux sociaux.
00:16:16 Je montre vos livres, "La nécessaire réconciliation", deuxième édition.
00:16:20 Je montre également "Islam, quels problèmes ? Les défis de la réforme".
00:16:24 Et puis, pour ne pas céder, Razika Annamani,
00:16:32 c'est la première fois d'ailleurs qu'on vous entend sur cette antenne,
00:16:36 racontait à un homme que devant l'insistance de son instinct, il ne peut s'y soumettre.
00:16:41 C'est l'autoriser implicitement à voler pour assouvir son instinct de propriété,
00:16:46 à tuer pour détruire ceux qui le menacent et à écraser ses adversaires pour arriver au pouvoir.
00:16:52 - Parce que quand on dit qu'on n'est pas capable de maîtriser son instinct,
00:16:56 eh bien l'instinct il n'est pas que sexuel.
00:16:59 Donc implicitement on permet aussi de voler, d'agresser l'autre pour toujours répondre à son instinct.
00:17:09 L'instinct du pouvoir, pour dire que l'instinct n'est pas que sexuel.
00:17:14 C'est ça qui m'a beaucoup interpellée quand j'ai écrit ce livre,
00:17:18 c'était de comprendre les causes de la violence dans les sociétés musulmanes.
00:17:22 Et ce sont des causes qui finalement moralisent la violence.
00:17:27 C'est pour ça que le titre de la première partie du livre c'est "La moralisation de la violence".
00:17:33 Donc pour pouvoir pratiquer cette violence si le terme convient,
00:17:41 on essaye de lui donner un aspect plutôt moral.
00:17:45 Donc on agresse la femme parce qu'elle n'a pas bien respecté la religion,
00:17:50 elle n'est pas bien couverte.
00:17:52 On agresse l'autre parce qu'il est en train de commettre le mal.
00:17:57 Il faut savoir qu'il y a aussi un principe islamique qui dit que chaque individu a le devoir d'intervenir
00:18:05 pour arrêter le mal s'il juge que l'autre est en train de commettre le mal.
00:18:10 C'est le principe de dénoncer le mal et d'ordonner le bien.
00:18:15 On le connaît, on le voit chez les Iraniens par exemple.
00:18:19 C'est l'État lui-même qui pratique ce principe.
00:18:22 Évidemment c'est un principe qui donne à l'individu le droit d'intervenir.
00:18:27 Et si l'individu intervient et s'il a le droit d'intervenir,
00:18:31 cet individu non seulement pratique la violence mais aussi il la moralise.
00:18:36 Pour lui c'est un acte de moral.
00:18:40 Merci, je vous répète d'être avec nous ce matin.
00:18:45 J'aimerais qu'on voit ce qui s'est passé hier soir en Israël avec la libération de Mirchem.
00:18:50 On a eu la discussion hier.
00:18:52 On a le sentiment effectivement que c'est le Hamas,
00:18:55 c'est pas le sentiment d'ailleurs, c'est le Hamas qui feuilletonne
00:18:58 et qui aujourd'hui est le maître des horloges.
00:19:01 On est passé du 7 octobre à la destruction du Hamas,
00:19:05 qui devait être l'opération Israël et aujourd'hui on voit bien que ça va pas être possible.
00:19:10 Que le Hamas ne sera pas détruit, en tout cas pas comme on ne l'imaginait.
00:19:14 La trêve s'est terminée ce matin.
00:19:16 Voyons le sujet de cette libération.
00:19:21 Après 55 jours de captivité, Mirchem peut enfin serrer sa mère et son frère dans ses bras.
00:19:29 Quelques heures plus tôt, c'est le visage fermé, le teint pâle
00:19:37 et encerclé par les terroristes du Hamas
00:19:40 la femme afro-israélienne de 21 ans avait pu quitter la bande de Gaza à l'aide de la Croix-Rouge.
00:19:45 Un soulagement pour sa mère et ses proches, bouleversés à l'annonce de sa libération.
00:19:50 Enlevée le 7 octobre dernier lors du festival de musique de Rihim,
00:20:07 Mirchem avait été blessée aux bras.
00:20:09 Dans l'une des rares vidéos d'otages en vie diffusées par le Hamas,
00:20:12 la jeune femme apparaissait halitée après avoir été soignée.
00:20:16 Dès son arrivée à l'hôpital, la jeune femme a été immédiatement prise en charge
00:20:20 par les médecins pour un bilan de santé entourée de ses proches.
00:20:24 Elle a été enfermée sans lumière, sans fenêtre.
00:20:34 Elle voulait juste nous prendre dans ses bras, nous embrasser.
00:20:39 Elle voulait juste que sa famille vienne lui rendre visite.
00:20:42 Ça la rend plus forte.
00:20:44 Comme Mia, 109 autres otages ont été libérés sur les quelques 240 enlevés le 7 octobre.
00:20:53 Ce matin, vous l'avez dit, Gauthier, la trêve a été rompue.
00:20:58 Oui, exactement. Il y a plusieurs roquettes qui ont été tirées par le Hamas vers Israël.
00:21:03 Israël a aussitôt répliqué.
00:21:05 Konel Raphowicz s'est exprimé ce matin à la porte-parole de l'armée israélienne
00:21:08 dans la matinale en disant que les hostilités avaient repris,
00:21:10 que Tsaïl avait réenclenché les opérations dans la bande de Gaza.
00:21:13 Ce qui me frappe dans la libération des otages,
00:21:18 et depuis cette guerre, depuis le début, c'est la force des images,
00:21:22 la manière dont le Hamas utilise les images à son profit.
00:21:26 On est dans une guerre asymétrique où on voit qu'Israël,
00:21:29 par exemple sur la question des images des crimes du 7 octobre,
00:21:32 n'a pas diffusé les images directement dans le public,
00:21:34 mais à des journalistes qui l'ont ensuite répétée,
00:21:36 qui l'ont ensuite mise en récit, qui l'ont ensuite diffusée au grand public,
00:21:39 alors que le Hamas utilise directement les images.
00:21:41 Et sur la libération, c'est très intéressant parce qu'il diffuse énormément de photos
00:21:46 des otages qui sourient à leurs bourreaux, à leurs geôliers,
00:21:52 en disant "Regardez comme le Hamas traite bien les prisonniers".
00:21:55 Et ce sont des images qui sont diffusées sur les réseaux sociaux,
00:21:57 mais de façon absolument pléthorique,
00:22:00 et qui donnent l'impression que finalement les gentils, les bourreaux,
00:22:03 sont en fait des gens très respectueux,
00:22:05 et qui fait oublier d'ailleurs les crimes initials du Hamas.
00:22:08 Et je trouve que cette guerre de communication est absolument,
00:22:11 extrêmement dangereuse pour Israël,
00:22:13 parce qu'on a vraiment une asymétrie entre d'un côté un groupe terroriste
00:22:17 qui manipule très très bien les réseaux sociaux,
00:22:19 et Israël qui est une démocratie,
00:22:22 qui fait très attention à ne pas diffuser des images brutales sur les réseaux sociaux.
00:22:26 Et là, il y a vraiment un grand danger je trouve pour Israël.
00:22:29 Mais surtout, on voit bien comment le but militaire et le but humanitaire d'Israël
00:22:33 devient totalement incohérent au stélescope.
00:22:35 Comment libérer, continuer à libérer les otages,
00:22:38 et en même temps continuer à mener une offensive.
00:22:41 Ça paraît complètement improbable,
00:22:42 d'autant plus que les Gazaouis maintenant sont réfugiés à Gaza Sud,
00:22:45 que les Hamas, les terroristes du Hamas sont cachés également là,
00:22:48 et enfin, je vois pas comment ils vont pouvoir faire les deux en même temps.
00:22:51 Vous découvrez peut-être sur notre plateau ce matin Razika Adnani,
00:22:55 qui est philosophe et qui est islamologue,
00:22:58 et vous avez publié également en parallèle des livres que j'évoquais il y a un instant,
00:23:04 "Pourquoi faire de la cause palestinienne une cause islamique n'est pas dans l'intérêt des Palestiniens ?"
00:23:11 Oui, je pense que le Hamas, dès le début, si on revient à sa charte de 1988,
00:23:20 on constate que c'est un mouvement qui voulait faire de la cause palestinienne une cause islamique,
00:23:26 une cause de l'islam.
00:23:28 Et je pense que d'ailleurs il le dit lui-même, je pense que c'est dans l'article 7,
00:23:34 où il dit que c'est pour lui donner un aspect international.
00:23:38 Il explique qu'aujourd'hui les musulmans sont un peu partout dans le monde,
00:23:43 et ceux-là donc ils vont défendre la cause palestinienne un peu partout dans le monde.
00:23:48 Et c'est ce qui se passe ?
00:23:49 Ils ont réussi.
00:23:50 C'est ce qui se passe ?
00:23:51 Oui, ils ont...
00:23:52 À Londres, à Paris, à New York ?
00:23:53 Ils ont réussi, mais le problème que je pose dans ce texte, c'est par rapport aux Palestiniens.
00:24:00 Je dis le fait de faire de la cause palestinienne une cause islamique,
00:24:05 ça veut dire que la cause palestinienne n'est plus celle des Palestiniens,
00:24:09 mais celle des musulmans, des musulmans partout dans le monde.
00:24:12 Autrement dit, les Palestiniens dans ce cas,
00:24:15 est le seul peuple au monde qui n'a pas le droit de décider tout seul de son sort.
00:24:20 C'est aux musulmans dans le monde entier de décider de son sort.
00:24:25 C'est le premier point qui m'inquiète personnellement.
00:24:30 Enfin, m'inquiète, je le souligne surtout.
00:24:32 Le deuxième point, c'est faire de la cause palestinienne une cause islamique,
00:24:38 revient à dire, aller questionner les textes religieux.
00:24:42 Et quand on questionne les textes religieux,
00:24:46 la première chose, ou le premier texte auquel on se heurte,
00:24:51 c'est le verset 21 de la Sorate 5.
00:24:54 Ce verset, c'est Moïse qui parle à son peuple et qui lui dit,
00:25:00 entre, rentrez dans la terre sainte.
00:25:03 Et pourquoi ? Parce que tout simplement,
00:25:06 le Coran reprend le récit biblique au sujet du peuple d'Israël,
00:25:11 comme il reprend tous les récits ou les histoires des anciens prophètes
00:25:17 qu'on retrouve dans les évangiles.
00:25:20 Vous voulez dire que dans le Coran, il y a une justification d'Israël ?
00:25:23 Il y a ce verset-là qui le dit.
00:25:26 Et maintenant, est-ce que les musulmans le connaissent ?
00:25:29 Oui, moi, je ne le découvre pas, il existe, les musulmans le connaissent.
00:25:32 Mais on voit qu'il y a quand même une certaine...
00:25:37 Comment dire ? Les musulmans ont commencé à regarder ce verset.
00:25:41 Est-ce que c'est dans l'intérêt de la cause palestinienne de mettre la religion ?
00:25:45 Non, mais c'est très...
00:25:48 Je ne crois pas dans leur intérêt, mais excusez-moi, je termine juste parce que c'est important.
00:25:52 En regardant l'interprétation du Coran par rapport à ce verset,
00:25:58 entre avant le conflit israélo-palestinien et après le conflit israélo-palestinien,
00:26:04 on trouve qu'il y a un changement.
00:26:06 Et cela montre qu'il y a un problème.
00:26:11 On veut lui donner une autre interprétation.
00:26:14 C'est le premier point que je souligne.
00:26:17 Mais le deuxième point qui m'a aussi poussée à chercher dans ce sens-là,
00:26:23 c'est le fait qu'il y a aujourd'hui des pays musulmans
00:26:26 qui normalisent leur relation avec Israël.
00:26:30 Ce sont des pays musulmans.
00:26:32 Sadat était même un frère musulman.
00:26:34 Pourquoi a-t-il donc accepté de faire ce lien d'amitié avec Israël ?
00:26:40 Est-ce que c'est lié à la religion elle-même ou pas ?
00:26:43 On va poursuivre après la pause.
00:26:45 Je rappelle parce qu'évidemment, les gens vous découvrent
00:26:48 et il faut entrer forcément dans votre raisonnement
00:26:51 qui peut être un peu complexe pour ceux qui ne connaissent pas tous les éléments.
00:26:56 Et je rappelle effectivement ce verset 21 de la surah 5 que vous avez cité.
00:27:01 C'est un texte coranique qui dit "Ô mon peuple, pénétrez dans la terre sainte
00:27:05 qui vous a été prescrite par Dieu et ne vous retournez pas sur vos pas,
00:27:10 vous serez parmi les perdants".
00:27:14 C'est ça.
00:27:15 Mais on marque une pause parce qu'autrement, on est déjà très en retard
00:27:20 et nous revenons dans une seconde.
00:27:23 Est-ce que vous savez ce que j'ai au doigt ?
00:27:30 Et ce que j'ai au doigt n'a pas de prix.
00:27:33 La bague du sacre.
00:27:36 Napoléon a porté cette bague le jour du sacre.
00:27:41 J'ai du mal à le croire.
00:27:43 - Je vous le dis.
00:27:44 - Parce que je me méfie tellement de ça.
00:27:46 Pierre-Jean Chalençon, administrateur du cercle France-Napoléon
00:27:50 qui nous rejoint, on parlera tout à l'heure de Napoléon.
00:27:52 C'est vraiment la bague du sacre, vous l'avez donnée ?
00:27:54 - C'est un truc fantastique.
00:27:55 - Non, il ne l'a pas donnée.
00:27:56 - Non, vous l'a prêtée.
00:27:58 - Si vous l'avez donnée, vous l'avez dit.
00:28:01 - Et après, je suis célibataire, Pascal.
00:28:03 - De toute façon, c'est un vendable sur un marché
00:28:05 parce que tout le monde sait qu'il n'y a qu'une bague du sacre.
00:28:07 - Ça, c'est que moi.
00:28:08 - Et ça, ça vaut combien ?
00:28:10 - Ça n'a pas de prix, je ne sais pas.
00:28:11 Honnêtement, c'est impossible de dire.
00:28:12 - C'est-à-dire que si vous la mettez...
00:28:13 Elle est en quoi ?
00:28:14 - C'est un saphir, un petit carat avec les armes du pape Pisset en dessous.
00:28:18 - Ah oui ?
00:28:19 - En émail, avec les armes de Napoléon.
00:28:21 Napoléon ne portait pas de bague.
00:28:22 Après, il a offert à son oncle, le cardinal Fèches.
00:28:25 Et moi, j'ai récupéré ça il y a de très très nombreuses années, dans une vente.
00:28:28 - Et vous avez acheté ça combien ?
00:28:30 - Je ne sais plus, quelques dizaines de milliers d'euros, mais pas très cher.
00:28:33 - Et pourquoi ? Il ne savait pas que c'était la bague du sacre ?
00:28:35 - Parce qu'en fait, il pensait que c'était l'anneau du cardinal Fèches.
00:28:37 Et en fait, ce n'était pas l'anneau du cardinal Fèches, mais c'était l'anneau de l'empereur.
00:28:40 - Et comment vous savez ça ?
00:28:41 - Parce qu'après, on a fait des recherches avec les différents conservateurs de Malmaison.
00:28:45 - Et ils ne le savaient pas avant ?
00:28:46 - Ils ne le savaient pas, parce qu'elle avait disparu.
00:28:48 - Peut-être que dans trois mois, on nous dira que c'est la bague de quelqu'un d'autre, non ?
00:28:51 - Pas de Lino Renaud, en tout cas.
00:28:52 - Pourquoi Lino Renaud ? Qu'est-ce qu'il avait à faire ?
00:28:54 - Vous savez que c'est ma grande copine, donc chaque fois que je...
00:28:56 - Et alors, vous êtes venu également avec la plaque de...
00:28:58 - Parce que je me suis dit que c'était merveilleux.
00:29:01 Je suis venu avec la plaque de la Légion d'honneur de l'empereur,
00:29:03 qui compte d'ailleurs qu'on voit dans le film de Napoléon.
00:29:06 Ça, c'est l'original.
00:29:07 Qui vient de la famille de Napoléon, du cardinal Bonaparte.
00:29:11 - Bon, on parlera tout à l'heure avec vous de Napoléon,
00:29:14 parce que d'abord, je vais vous rendre votre maque, bien sûr.
00:29:16 Mais c'est un immense succès.
00:29:17 C'est-à-dire que c'est un succès qui est fustigé, là encore,
00:29:20 par toute la presse française.
00:29:22 Mais c'est 750 000 entrées en une semaine.
00:29:25 Ce qui est évidemment très important aujourd'hui dans le cinéma.
00:29:28 Vous, vous avez plutôt aimé.
00:29:29 Et effectivement, les...
00:29:31 - Moi, je savais que je n'allais pas voir un cours magistral sur Napoléon,
00:29:33 ni un cours à la Sorbonne, ni un film d'historien.
00:29:36 C'est un film de grand spectacle, il faut le regarder comme un film de grand spectacle.
00:29:38 - Et vous, vous avez plutôt aimé également.
00:29:39 - Moi, j'ai adoré.
00:29:40 - Je ne l'ai pas vu encore, je vais aller le voir ce week-end.
00:29:42 - Moi, je l'ai vu en Belgique, parce que Sony Pictures m'avait invité.
00:29:44 Et je l'ai revu en France.
00:29:46 J'ai adoré, c'est un succès.
00:29:47 - Mais ce qui est drôle, c'est comment a été reçu en France ce Napoléon.
00:29:51 - Il y a une partie du public qui n'a pas aimé non plus.
00:29:53 Il ne faut pas être...
00:29:54 Ce n'est pas aussi net que ça, critique d'un côté, public de l'autre.
00:29:56 - Vous l'avez vu ?
00:29:57 - Oui, bien sûr.
00:29:58 - Vous avez aimé ?
00:29:59 - Oui, j'ai adoré.
00:30:00 - Adoré.
00:30:01 - Il y a aussi le film "Costerly", qui est le siège de Toulon.
00:30:02 - Je vais le voir.
00:30:03 - Il faut savoir, David Escot, il a 85 ans, il filme avec 10 caméras.
00:30:06 Enfin, je veux dire, il y a peu de réalisateurs qui savent faire ça.
00:30:08 - Oui, oui.
00:30:09 - Il a 85 ans, David Escot.
00:30:10 - 85 ans.
00:30:11 - Oui.
00:30:12 - Il a 85 ans, il filme avec 10 caméras.
00:30:13 - Il habite en France, d'ailleurs.
00:30:14 Il habite la France.
00:30:15 - Oui, il habite en Provence.
00:30:16 - Ah bon, vous le connaissez un peu ?
00:30:17 - Non, j'aurais adoré le rencontrer.
00:30:18 - Il a fait un film en Provence avec Marlène Cotillard.
00:30:19 - Oui.
00:30:20 - Bon, "Sommeil à la midi" nous rappelle les titres et nous continuons notre discussion,
00:30:25 tout de suite.
00:30:26 - Il est mort dans l'indifférence générale.
00:30:31 Ce sont les mots de l'avocat de la famille de l'octogénaire tué à son domicile de Pau
00:30:35 dans la nuit de samedi à dimanche.
00:30:37 L'homme de 86 ans est mort après avoir été roué de coups par un jeune de 17 ans.
00:30:42 Un mineur originaire de Roumanie, déjà connu pour des faits similaires, il a été mis
00:30:47 en examen à Écrouet.
00:30:48 L'avocat de la famille dénonce, je cite, "le silence absolu qui entoure", je cite,
00:30:52 "cette agression crapuleuse commise sur une personne âgée sans défense".
00:30:57 140 chefs d'Etat à Dubaï pour la COP28.
00:31:00 Après la traditionnelle photo de famille devant les drapeaux, ils monteront tour à tour
00:31:04 à la tribune pour annoncer leur intention lors des négociations.
00:31:08 Emmanuel Macron devrait prendre la parole aux alentours de 15h30, hors de Paris.
00:31:12 Le chef de l'Etat doit porter une initiative pour inciter les pays émergents à abandonner
00:31:17 au plus vite le charbon.
00:31:19 Et puis la Maison-Blanche paraît de mille feux.
00:31:22 Le président américain Joe Biden et son épouse Jill ont donné le coup d'envoi de la période
00:31:27 de Noël en allumant le traditionnel sapin.
00:31:30 Une tradition centenaire à Washington, lancée pour la première fois par le président Calvin
00:31:35 Coolidge en 1923.
00:31:37 Il y a des villes qui aiment encore Noël.
00:31:39 La déconstruction ne passera pas par eux.
00:31:41 Il y en a quelques-unes qui aiment encore Noël.
00:31:44 Ce n'est pas le cas de toutes les villes de France, bien sûr.
00:31:47 On termine avec Razika Adnani, qui est islamologue et philosophe.
00:31:51 On ne va pas faire l'exégèse des textes, parce que j'ai peur que les gens soient perdus.
00:31:54 Moi, ce que je retiens et ce que vous nous dites, et ça me fait penser au papier de
00:31:57 Pierre Brochand, que vous interrogez très souvent dans le Figaro.
00:32:01 Au fond, vous nous dites que ces mondes-là ne peuvent pas se parler, parce qu'ils n'ont
00:32:05 pas du tout la même grille de lecture.
00:32:07 Et Pierre Brochand dit souvent que les sociétés multiculturelles ne marchent pas.
00:32:12 Et que dans ce papier, « Hamas, pourquoi faire de la cause palestinienne une cause
00:32:16 islamique n'est pas dans l'intérêt des Palestiniens », il y a également cette
00:32:19 idée-là que le seul modèle, pourquoi faut-il défendre l'assimilation ?
00:32:24 Parce que c'est ce qui permet que les uns et les autres puissent se comprendre et que
00:32:28 ça puisse marcher dans une société.
00:32:30 Si vous avez trop de différences entre les uns et les autres, ça serait une belle idée
00:32:34 que chacun puisse se comprendre, chacun puisse vivre ensemble.
00:32:37 Mais hélas, hélas, ça ne marche pas.
00:32:40 C'est ça que vous nous dites.
00:32:41 En fait, dans le texte, je ne le dis pas.
00:32:43 Dans le texte, j'explique comment le conflit israélo-palestinien, la cause palestinienne,
00:32:48 doit rester une cause politique et non pas, elle ne doit pas devenir une cause religieuse.
00:32:54 Et ce n'est pas dans l'intérêt des Palestiniens qu'elle soit une cause religieuse.
00:32:59 C'est ce que je dis dans le texte.
00:33:01 Mais évidemment, je fais le lien avec ce qui se dit aussi dans le monde musulman, et
00:33:07 comment le monde musulman perçoit ce problème.
00:33:12 Et l'instrumentalise aussi.
00:33:14 Le discours religieux qui utilise la religion, évidemment, il instrumentalise la religion.
00:33:21 S'il n'y a pas de séparation entre la religion et la politique, quand la religion
00:33:26 fait de la politique et la politique se mêle de la religion, évidemment, les choses sont
00:33:35 mêlées.
00:33:37 Et par rapport à cette question, oui, les religieux se mêlent énormément.
00:33:41 J'en vois évidemment, je rappelle vos livres "Islam et quels problèmes", "Le défi de
00:33:45 la réforme" et "La nécessaire réconciliation" qui est sortie...
00:33:49 En 2013, la première fois.
00:33:50 Voilà, mais la deuxième réédition...
00:33:51 La deuxième édition en 2017.
00:33:53 Donc c'est intéressant, évidemment, de vous lire.
00:33:57 Dans l'actualité, aujourd'hui, nous pouvons peut-être revenir sur cette agression qui
00:34:04 a eu lieu d'un homme qui est mort, un octogénaire qui est mort, mais alors dans l'indifférence
00:34:07 générale.
00:34:08 Et je voulais qu'on écoute son avocat Thierry Sagard-Doiteau.
00:34:12 Pourquoi ? Parce que là aussi, c'est intéressant, ça révèle la société de très grande
00:34:20 violence et d'insécurité dans laquelle nous sommes.
00:34:25 Écoutez son avocat qui rappelle les faits et la mort de cet octogénaire.
00:34:29 Un homme, le visage tuméfié, portant des plaies apparentes assez importantes au visage,
00:34:38 notamment sous le domaine orbitaire.
00:34:44 Les premiers renseignements montrent qu'il est conscient, mais qu'il est visiblement
00:34:51 en état de choc.
00:34:53 Cet homme indique avoir été visité par deux individus qui lui ont demandé d'ouvrir
00:35:03 la porte.
00:35:04 Ces deux individus, en tout cas pour l'un d'entre eux, auraient porté des coups sur
00:35:11 sa personne, des coups violents, et lui auraient dérobé un ou plusieurs objets.
00:35:16 Ce point reste à élucider.
00:35:18 Le vieil homme est donc transféré à l'hôpital de Pau où il est immédiatement pris en
00:35:24 charge.
00:35:25 Il est à ce moment-là conscient.
00:35:26 Dans les heures qui vont suivre, il va malheureusement décéder des suites neurologiques et des
00:35:32 complications liées aux coups qu'il a reçus sur la tête.
00:35:35 Ce qui est intéressant également, c'est de voir comment les uns et les autres ont
00:35:39 réagi.
00:35:40 Écoutez notamment l'espace médiatique, mais également le politique.
00:35:44 Écoutez une nouvelle fois M.
00:35:46 Bayrou.
00:35:47 Ce fait divers a, dans ses premières heures, été logé à la rubrique des chiens écrasés.
00:35:53 Ni M.
00:35:54 Bayrou, ni ses adjoints, ni les députés de la circonscription n'ont estimé devoir
00:36:00 prendre une position qui serait à la fois une réaction de compassion, une réaction
00:36:06 de soutien, que la communauté, que la collectivité ne marque pas la réprobation de ces faits
00:36:12 au moins symboliques, qu'il ne soit pas dit qu'il y a un mouvement de soutien à
00:36:17 l'égard de ces victimes, c'est proprement scandaleux et ça laisse à penser que cet
00:36:22 homme meurt dans l'indifférence générale.
00:36:25 Et qui est le principal suspect ? C'est un mineur originaire de Roumanie, déjà
00:36:31 connu pour des faits similaires.
00:36:33 Il a été mis en examen pour vol avec violence ayant entraîné la mort.
00:36:38 Et ce que disait cet avocat, c'est que ce n'est pas du tout dans un quartier de reconquête
00:36:42 républicaine, que ça se passe plutôt dans un quartier où il ne se passe rien normalement,
00:36:45 à Pau.
00:36:46 Donc qu'est-ce que dit ce meurtre ? Que l'insécurité gagne de plus en plus d'endroits
00:36:51 de France et qu'elle est un peu partout et que plus personne n'est à l'abri.
00:36:54 Et qu'est-ce que fait un mineur originaire de Roumanie sur le sol de France ?
00:36:57 Oui, c'est un mineur, c'est un mineur non accompagné.
00:36:59 Déjà connu pour des faits similaires.
00:37:02 Qu'est-ce qu'il fait sur le sol de France ?
00:37:04 Ce qui est incroyable, c'est que l'accumulation de ces faits atroces, on vit maintenant dans
00:37:11 une espèce de sauvagement ordinaire, quotidien.
00:37:14 Mais que le maire de Pau, François Bayrou, comme le dit l'avocat, n'ait pas eu un mot.
00:37:20 Mais parce que c'est souligné.
00:37:22 Ils ne font que de la com !
00:37:24 Mais oui, mais je suis d'accord.
00:37:25 Si le maire dit ça, ça veut dire qu'il met sur sa ville la caméra de l'insécurité.
00:37:30 C'est un autre mineur qui est tué.
00:37:32 Je sais.
00:37:33 Mais moi, je suis encore naïf, je crois encore à la politique, Pascal.
00:37:36 Vous êtes le dernier.
00:37:37 Bah oui, je crois encore à la démocratie.
00:37:39 Vous êtes le dernier.
00:37:40 Il faut demander à M. Bayrou de réagir.
00:37:42 Mais M. Bayrou, il prie le ciel que personne n'en parle.
00:37:50 Vous en avez parlé.
00:37:52 Il prie le ciel, il se dit "j'espère que ça ne va pas tomber sur moi".
00:37:56 C'est ça la réalité de ce pays, la lâcheté de ce pays.
00:37:59 Mais bien sûr que c'est terrifiant.
00:38:01 Les gens sont vachement ordinaires, on s'habitue à tout, les esprits s'habituent à tout.
00:38:04 À cette violence quotidienne, c'est un scandale.
00:38:07 Comme les politiques ne font que de la com, point.
00:38:11 Pas tous.
00:38:12 La maire de Romand-sur-Isère ne réagit pas comme François Bayrou.
00:38:15 Elle dit les choses face caméra et regardez ce qui se passe.
00:38:17 On veut la décapité.
00:38:19 Et comme par hasard, c'est quelqu'un qui n'est pas au niveau national,
00:38:25 qui n'a pas une carrière politique nationale.
00:38:27 C'est une maire ancrée.
00:38:29 Bayrou, sa carrière nationale est derrière lui maintenant, Pascal.
00:38:32 Il pourrait faire preuve de courage.
00:38:34 Il est au commissaire au plan.
00:38:36 Il est encore au commissaire au plan.
00:38:37 Je ne sais pas où est le plan, mais il est au commissaire.
00:38:39 Il y a quand même des maires qui réagissent, heureusement.
00:38:42 On se souvient de la Eros, on se souvient de David Lysnard à Cannes.
00:38:45 Oui, vous avez raison.
00:38:47 Certains, David Lysnard, vous avez parfaitement raison.
00:38:49 Il y a des maires qui réagissent.
00:38:51 Tout le monde n'est pas pareil, vous avez raison.
00:38:53 Je retire ce que j'ai dit.
00:38:54 Il faut croire en la politique.
00:38:56 Effectivement, il y a des gens comme David Lysnard qui sont sur le terrain.
00:38:59 Et après, qu'ils se prennent des menaces, qu'ils voient leur maison brûlée.
00:39:03 Souvenez-vous de cette mère qui avait vu sa maison brûlée, qui avait été démissionnée.
00:39:06 Pas Vincent Gembrin, un autre maire qui avait...
00:39:09 Ah oui, oui.
00:39:10 Ah non, c'est effrayant.
00:39:11 Est-ce qu'un Napoléon pourrait surgir ?
00:39:13 C'est ce que je pensais, mon cher Pascal.
00:39:15 Je pense qu'aujourd'hui, il nous faudrait un Napoléon.
00:39:18 Parce que là, on a des Napoléons en petits pieds.
00:39:20 On appelle les pieds nickelés, d'ailleurs.
00:39:22 Mais je pense que l'empereur aurait pris des mesures un peu plus coercitives.
00:39:27 D'ailleurs, je suis le sabre clair à aller à l'aiguille.
00:39:31 Les émeutes avec Napoléon, oui, effectivement.
00:39:34 Je vous montrerai tout à l'heure.
00:39:36 Il n'avait pas fait un coup d'État ?
00:39:37 Il a fait un coup d'État, mais on y pense.
00:39:39 Il est un peu...
00:39:40 Vous n'avez qu'à analyser la violence masculine dans la guerre.
00:39:42 Non, mais il est un peu autoritaire, votre ami.
00:39:43 Un petit peu, un petit peu.
00:39:44 C'est sûr que...
00:39:45 Côté Corse, mon cher Pascal.
00:39:46 Et puis dans le film de Ridley Scott, il a une considération pour Joséphine.
00:39:49 Qui a tiré le regard de toutes les féministes.
00:39:52 Ah oui, là c'est clair.
00:39:53 Vous êtes d'accord ?
00:39:54 Oui, mais ça n'a pas de sens non plus.
00:39:56 Enfin bref, des lunettes...
00:39:58 On va parler du film.
00:39:59 L'altercation.
00:40:00 Le ton est très fortement monté hier en commission des lois à l'Assemblée.
00:40:03 Le président de la commission, Sacha Ollier, demandant des sanctions contre l'insoumis, Hugo Bernalicis.
00:40:09 Est-ce qu'on peut voir d'abord la séquence ?
00:40:11 Dans quelles conditions cette séquence ?
00:40:12 Je l'ai vue au départ, je ne comprenais pas pourquoi il hurle.
00:40:15 Alors, je vous explique.
00:40:16 Hier, c'était la journée de niche parlementaire de la France insoumise.
00:40:19 Vous savez que pendant 24 heures, c'est la France insoumise qui soumet ses textes au Parlement.
00:40:23 Jusqu'à minuit.
00:40:24 Jusqu'à minuit, à minuit, ça s'arrête quoi qu'il arrive.
00:40:26 Et donc, au même moment, le débat faisait rage dans la commission des lois sur le texte "immigration".
00:40:31 Et Hugo Bernalicis voulait aller au sein de l'hémicycle pour soutenir les textes de la France insoumise et pouvoir les voter.
00:40:37 Sauf qu'il était retenu en commission des lois sur le texte "immigration".
00:40:39 Il a demandé à Sacha Ollier, président de la commission des lois, de mettre un terme au débat dans cette commission.
00:40:44 Pour que tous les députés puissent rejoindre l'hémicycle.
00:40:47 Ce que Sacha Ollier a refusé en disant "bah c'est comme ça, écoutez, il y a deux discussions en parallèle.
00:40:51 Il y en a une dans l'hémicycle, il y en a une en commission des lois. On n'arrête pas".
00:40:54 Et donc là, il a commencé à éructer.
00:40:56 Et il y a la séquence qu'on va voir, on voit évidemment qu'il parle très fort.
00:40:59 Mais il y a d'autres moments qui ne sont pas filmés.
00:41:01 Apparemment, il y a eu une altercation avec un député Lyott.
00:41:03 C'est ce que disait Sylvain Magard.
00:41:04 Physique, physique.
00:41:05 Voilà, une altercation physique, mais pas de violence.
00:41:07 Alors, je ne vois pas bien la nuance.
00:41:09 Mais ça, c'est la règle.
00:41:11 Il l'aurait poussé, il l'aurait poussé à un autre député.
00:41:13 C'est la règle.
00:41:14 Mais c'est la règle, monsieur Bernal, ici sur le fond.
00:41:17 Alors justement, je vais préciser quand même par rapport à ce que dit très justement Gauthier.
00:41:23 En fait, je crois avoir compris que le président de la commission des lois avait dit
00:41:27 "on interrompera à 21h30 au moment de la discussion des amendements dans l'hémicycle".
00:41:31 Donc pendant ce temps-là se déroule la discussion générale.
00:41:34 Voilà, ce n'était pas vraiment indispensable d'être dans l'hémicycle à ce moment-là.
00:41:37 Non, mais il y avait des textes qui étaient votés à ce moment-là.
00:41:39 Donc, Sachaouli a quand même respecté, si vous voulez, ce temps d'examen de la loi.
00:41:44 Les deux textes étaient discutés en parallèle.
00:41:47 Je ne suis pas sûr que tout le monde comprenne exactement ce que vous dites.
00:41:49 Mais bon, c'est simple.
00:41:51 Moi ou Georges ?
00:41:52 Les deux.
00:41:53 Voyons la séquence.
00:41:55 Vous dites qu'en les élections, nous sommes toujours précis.
00:42:00 Toujours.
00:42:01 Sur tous les aînés.
00:42:03 En tout temps.
00:42:04 Jamais la commission des droits ne s'est réunie en étant en constat dans l'hémicycle.
00:42:08 Car qui a la commission des droits ?
00:42:10 Jean, Dinesh, même pour les femmes les plus âgées à nous avancer ?
00:42:13 Et bien pour que leurs élections n'existeraient pas ?
00:42:16 On a appris la force politique.
00:42:19 Mais dans quelle situation serait-ce que la droite peut être amassée ?
00:42:23 C'est dingue ou quoi ?
00:42:24 On n'a pas des jumeaux sauf fiches ?
00:42:26 Tu te fiches de la colère qui va être faite par un autre homme ?
00:42:29 Jumeaux sauf fiches ?
00:42:30 (Brouhaha)
00:42:37 Et évidemment, c'est une nouvelle fois la France Insoumise qui manifestement...
00:42:41 Mais sur le fond, est-ce que c'est légitime sa demande ?
00:42:44 J'arrive pas à avoir une réponse claire à ma question.
00:42:46 Il n'y a rien qui ne respecte pas le règlement dans la décision de Sacha Haullier
00:42:50 de poursuivre les débats en commission quand il y avait d'autres textes débattus.
00:42:53 Vous connaissez mon honnêteté proverbiale.
00:42:55 C'est très légitime, on ne réagit pas comme ça et on ne pousse pas à notre député.
00:42:58 Non mais c'est vrai, proverbiale.
00:43:00 Un excusant rien.
00:43:01 Eugénie, Eugénie, Eugénie.
00:43:03 Moi je trouve que le comportement des députés de la France Insoumise passe toute raison.
00:43:07 C'est hallucinant qu'ils continuent à ne jamais être sanctionnés pour la manière dont ils se comportent.
00:43:12 Il y a cet exemple, il y a quelques jours, vous avez deux députés,
00:43:14 Ersilia Soudé et David Guiraud qui ont tweeté une fake news sur Gaza
00:43:19 en disant que Benjamin Netanyahou était en train d'installer des colonies à Gaza.
00:43:23 Ils ont supprimé leurs tweets parce qu'ils avaient fait une mauvaise traduction.
00:43:26 Ils n'ont rien compris, c'était incroyable d'ailleurs.
00:43:28 C'était en bordure de Gaza, c'était pas à Gaza.
00:43:30 Ils ont supprimé leurs tweets quelques heures plus tard, sans excuses pour leurs mensonges,
00:43:34 sans faire amende honorable, alors qu'ils ont balancé une fake news comme ça,
00:43:37 mais dans la minute, dans la seconde, en appuyant sur Google Traduction,
00:43:40 alors qu'ils ne parlent pas un mot d'hébreu.
00:43:42 Mais c'est dingue en fait, c'est dingue de voir que ces gens ne sont jamais sanctionnés pour leurs mensonges éhontés.
00:43:47 Sacha Houllier.
00:43:48 Il y en a eu un qui a été expulsé de l'Assemblée pendant deux semaines, c'est Thomas Porte.
00:43:50 Sacha Houllier, président de la Commission des lois, écoutez.
00:43:53 Écoutez monsieur Houllier. Au bout de 40 minutes, c'est-à-dire à 19h40,
00:43:57 monsieur Bernalici s'est venu mettre un bazar incroyable en commission.
00:44:01 Ce que je proposerais de faire, c'est de saisir la présidente de l'Assemblée sur les troubles
00:44:05 qu'il a causés gravement à la Commission des lois, et pour lesquels je demanderais des sanctions.
00:44:09 Voilà, des sanctions, très clairement.
00:44:11 Donc maintenant, il est 20h, on va voter le 1077, qui a eu reçu un avis défavorable de la part du rapporteur,
00:44:17 qui vote pour, qui vote contre, il est rejeté.
00:44:21 Et donc maintenant, il est 20h, nous pouvons suspendre notre commission.
00:44:24 Merci. On se retrouve demain à 9h, puisque tout à l'heure, nous avons la séance, comme vous le savez, naturellement.
00:44:29 Et on va écouter maintenant Gérald Darmanin. Pourquoi Gérald Darmanin est-il venu ?
00:44:33 Ah bah parce qu'il était présent au moment où Hugo Bernalici s'est éructé.
00:44:36 C'est son texte qu'il est en train de défendre en commission, c'est son projet de loi immigration, donc il est présent.
00:44:40 Et il faut, pour comprendre Gérald Darmanin, faire une précision.
00:44:42 Hugo Bernalici, si la France Insoumise arrive demain au pouvoir, il est ministre de l'Intérieur.
00:44:46 Et donc il avait fait une vidéo qui s'appelait "Hugo à Beauvau".
00:44:49 Et bah Gérald Darmanin il dit "non, c'est pas prêt Hugo à Beauvau".
00:44:51 Hugo à Beauvau, effectivement, écoutez, il a beaucoup de sang froid, Gérald Darmanin, et d'humour, ce qui est assez agréable, finalement, dans ce monde.
00:44:59 Je suis pas obligé de venir, il me semble que c'est votre travail que de le faire.
00:45:03 Maintenant vous avez manifestement envie de pas étudier le texte, c'est votre problème, vous n'êtes pas obligé de menacer.
00:45:07 Vous n'êtes pas obligé de menacer. Vous n'êtes pas obligé de menacer une parlementaire comme vous l'avez fait.
00:45:13 Vous n'êtes pas obligé de parler de mon agenda.
00:45:15 Personnellement, je n'ai crié sur personne.
00:45:18 Monsieur Bernalicis, reprenons quelques instants de calme.
00:45:21 Hugo n'est manifestement pas prêt pour Beauvau, là, donc il va falloir prendre un petit peu...
00:45:28 Il va falloir un petit peu mûrir.
00:45:33 Éventuellement prêt pour une assemblée générale d'étudiants, mais pas pour le ministère de l'Intérieur.
00:45:38 Hugo n'est pas prêt pour Beauvau.
00:45:40 Bah écoutez-vous, c'est la meilleure réponse.
00:45:42 J'ai un député qui m'écrit en direct, qui était présent hier à cette commission, qui me dit qu'il ne l'a pas vu.
00:45:46 Vous commencez à avoir des infos.
00:45:48 Merci, vous êtes vraiment sympathique.
00:45:50 Qu'il n'a pas vu Hugo Bernalicis pousser un autre député.
00:45:52 C'est ce que dit Sylvain Maillard, qu'il aurait poussé un député Eliot, mais qu'il était dans un état de violence extrême.
00:45:57 Bon, ça on l'a vu.
00:45:58 Bon, je vais remercier grandement Razika Adnani qui était avec nous.
00:46:02 Vraiment merci beaucoup madame.
00:46:03 Et c'était intéressant de vous écouter.
00:46:06 On va marquer une pause et nous allons recevoir dans la dernière partie Nicolas Riez,
00:46:13 qui est le chanteur et cofondateur de "Gypsy King".
00:46:16 Exactement, ça va nous permettre un peu plus de légèreté.
00:46:20 On parlera évidemment de Napoléon.
00:46:21 Moi j'ai les maximes de Napoléon.
00:46:23 Elles sont géniales les maximes de Napoléon.
00:46:24 Extraordinaire.
00:46:25 Et il y en a une que j'ai, que je cite à tout le monde.
00:46:28 Sur dix conseillers du prince, neuf ont été pendus.
00:46:33 C'est un bon choix.
00:46:34 Oui, non, mais ceux qui parfois veulent se rapprocher.
00:46:38 Elle est géniale.
00:46:39 Parce que, évidemment, c'est tout Napoléon.
00:46:42 C'est un moraliste, c'est une intelligence, c'est une connaissance des hommes.
00:46:46 Mais ces maximes qui sont, oui, des théorèmes, des axiomes de vie.
00:46:52 Implacables.
00:46:53 Moi j'en ai une que j'adore depuis que je suis enfant.
00:46:55 C'est Charles Trenet qui me disait toujours "Impossible n'est pas français".
00:46:58 Ça a été repris d'ailleurs par beaucoup de personnes.
00:47:00 Mais quand on veut, on peut.
00:47:02 Et Napoléon, c'est ça, c'est la réussite.
00:47:04 On parle beaucoup d'immigration, etc.
00:47:06 Mais vous savez, je vais vous dire une chose mon cher Pascal.
00:47:08 L'immigration, c'est l'intégration.
00:47:09 C'est justement le melting pot.
00:47:10 Le mec, il est à peine français, même pas corse, peut-être génois.
00:47:13 Et en l'espace de quelques années, il devient plus français que les Français.
00:47:16 C'est intéressant.
00:47:18 Non, mais c'est vrai que le parcours de Napoléon est absolument sidérant dans cette société corseutée de 1769 à 1821.
00:47:27 C'est pour ça qu'aujourd'hui, souvent, les gens le jugent, se permettent de luger.
00:47:29 Mais c'est un homme du 18e siècle.
00:47:31 Il est né en 1769.
00:47:33 Le Code civil, je l'avais encore hier soir dans les mains.
00:47:35 Parce que je lis beaucoup le Code civil en ce moment.
00:47:37 Il y a des gens qui lisent des romans, moi c'est le Code civil.
00:47:40 Mais il y a peu d'articles qui ont changé sur le divorce, par exemple.
00:47:44 Ça, rien n'a changé.
00:47:45 Oui, et puis les préfets, les lycées, le bac.
00:47:47 Sur la femme, oui.
00:47:49 Mais vous avez raison.
00:47:52 Vous avez évidemment raison.
00:47:54 C'est un homme du 18e encore.
00:47:56 Non, non, justement.
00:47:57 C'est une régression au Code napoléon par rapport à la société du 18e.
00:48:00 Eh bien justement, on en parlera tout à l'heure.
00:48:02 Bon teasing.
00:48:04 Merci.
00:48:05 Nous revenons dans une seconde.
00:48:08 Je peux m'en aller ?
00:48:09 La voix d'un roi, Nicolas Reyes, aux éditions du Cherche-Midi.
00:48:25 Ça nous fait tellement plaisir que vous soyez là.
00:48:28 Merci, merci à toi.
00:48:30 Le monde est tellement horrible.
00:48:32 C'est vrai.
00:48:33 Si vous pouvez nous apporter un peu de joie, d'amour, de fraternité, d'espoir.
00:48:39 On va en parler ensemble.
00:48:43 Bien sûr.
00:48:44 Et on va surtout parler de ce livre que vous avez édité.
00:48:48 Vous parlez de votre vie, de la famille, des amis.
00:48:52 C'est très important d'ailleurs.
00:48:54 Comment vous parlez de la famille, qui reste une valeur essentielle de nos vies.
00:48:58 Et parfois, lorsqu'on parle de ce qui se passe aujourd'hui en France,
00:49:02 et qu'on va voir les difficultés qui existent,
00:49:07 c'est souvent parfois qu'il n'y a pas de famille,
00:49:09 que les jeunes gens à 15 ans, 16 ans, 17 ans, grandissent, s'empèrent,
00:49:13 avec une mère parfois éloignée,
00:49:15 et que ça crée dans la société française des fractures dont on ne se remet jamais.
00:49:21 Oui.
00:49:23 C'est-à-dire que nous on a la chance d'être souvent ensemble dans la communauté,
00:49:31 et qu'aujourd'hui quand je vois des enfants seuls, sans parents,
00:49:38 qui sont, pas abandonnés, mais seuls, dans la vie.
00:49:42 Perdus.
00:49:43 Perdus.
00:49:44 On va dire perdus.
00:49:45 Alors que la communauté gitane entoure les Sénats.
00:49:47 Alors que nous on y fait très attention.
00:49:49 Très.
00:49:50 Et on verra tout à l'heure des petits jeunes,
00:49:53 ou des petits enfants qui chantent ensemble, qui chantent Noël.
00:49:57 Merci en tout cas d'être avec nous, La voix d'un roi.
00:49:59 Confidence du chanteur des Jifsikings.
00:50:02 Tout le monde vous connaît évidemment maintenant, depuis tant d'années.
00:50:06 On a entendu ce tube, Bamboléo.
00:50:09 Ça date de quelle année ?
00:50:11 88.
00:50:13 Il y avait marqué avec Joby Joba.
00:50:16 Oui.
00:50:17 Joby Joba, Bamboléo, ça…
00:50:20 Le décollage de la fusée Jifsikings.
00:50:23 Sommeil à la midi nous rappelle les titres.
00:50:26 Menacée de décapitation, la mère de Romain Surizère porte plainte.
00:50:33 Marie-Hélène Thoravald déclare avoir reçu des appels,
00:50:36 d'intimidation et des menaces de mort par message privé.
00:50:39 Des menaces qui font suite à ces déclarations après la mort du jeune Thomas
00:50:43 dans la ville voisine de Crépole.
00:50:46 Malgré d'intenses tractations dans la nuit pour une nouvelle reconduction de la trêve,
00:50:50 la trêve entre Israël et le Hamas a volé en éclats.
00:50:53 L'armée israélienne a repris ses frappes dans la bande de Gaza
00:50:56 et accuse le Hamas d'avoir violé la pause en vigueur depuis une semaine.
00:50:59 Dans le même temps, on apprend que les négociations pour une prolongation de la trêve
00:51:03 avec les médiateurs qataris et égyptiens se poursuivent.
00:51:07 Et puis nous sommes le vendredi 1er décembre,
00:51:10 c'est donc la journée mondiale de lutte contre le sida.
00:51:13 Pour trouver un médicament efficace, les contaminations se poursuivent.
00:51:16 En 2022, entre 4200 et 5700 personnes ont découvert leur séropositivité en France,
00:51:23 des chiffres inférieurs à ceux de 2019.
00:51:26 Si ces données sont encourageantes, les infections VIH restent malgré tout élevées.
00:51:31 On va parler de Napoléon, bien sûr, du succès,
00:51:35 on va parler de la voie d'un roi avec Nicolas Reyes,
00:51:37 mais on a deux petits sujets que je voulais vous soumettre
00:51:40 avant d'évoquer cette partie-là.
00:51:43 D'abord, les crèches, puisque c'est un sujet récurrent chaque année.
00:51:46 On va voir la crèche de Perpignan et on salue Louis Alliot,
00:51:49 qui a le courage, parce qu'il faut du courage aujourd'hui,
00:51:53 pour construire sa crèche, garder sa crèche.
00:51:58 On salue également Robert Ménard.
00:52:00 Vous savez ce que fait Robert Ménard ?
00:52:01 Chaque fois qu'il met sa crèche dans le hall de sa mairie, il est condamné.
00:52:04 Sauf qu'il avait mis sa crèche sur des roulettes.
00:52:06 Et donc après, il fait tirer sa crèche en dehors de la mairie
00:52:08 une fois qu'il est condamné, puisque c'est disposé déjà sur des roulettes.
00:52:11 Donc il attend que le coup prétende pour la sortir de la mairie.
00:52:13 Mais écoutez, il a raison !
00:52:16 Il a raison de se battre face à cette obscurantie.
00:52:19 Mais là, en plus, Louis Alliot est déjà à l'extérieur de la mairie.
00:52:22 Eh bien, vous allez voir le sujet. Voyons le sujet.
00:52:24 Depuis le 26 novembre, la mairie de Perpignan est agrandie de 3 petits mètres carrés.
00:52:31 Pour s'arranger avec la loi, la municipalité a dû créer sa crèche 2023
00:52:35 à l'extérieur de l'hôtel de ville, ou presque.
00:52:38 Pour la voir, les visiteurs doivent franchir ses grilles.
00:52:41 Moi, je trouve inadmissible de cacher, c'est tout.
00:52:44 On a nos origines, on a nos traditions, on a nos croyances.
00:52:49 Ici, à Perpignan, il s'avère qu'elle est à la mairie.
00:52:53 C'est le maire qui a peut-être voulu que ça se passe comme ça.
00:52:56 Elle est très jolie. Moi, j'y vois aucun inconvénient.
00:53:01 Le cœur de la crèche, les rois de nage, Joseph, Marie, sont habilement et physiquement à l'extérieur.
00:53:06 Les 18 associations qui combattent depuis 3 ans cette crèche municipale
00:53:10 ne sont toujours pas satisfaites.
00:53:12 C'est parce qu'il y a eu ce moment de grande intelligence de séparer l'église de l'Etat
00:53:18 que chaque religion a sa place et que personne n'a une place prééminente par rapport aux autres.
00:53:22 La crèche est dedans dehors et comme j'ai déjà dit, il n'y a pas de dehors et de dedans de la loi.
00:53:27 Il y a la loi et c'est tout.
00:53:29 Une chose est sûre, à Perpignan, personne n'aura rien à redire
00:53:32 sur la présence en bordure de crèche de Salvador Bali,
00:53:36 au nom de son génie ou de sa prétendue douce folie.
00:53:39 Génie Bastier.
00:53:42 C'est absolument grotesque.
00:53:43 Les autres pays du monde et d'Europe nous regardent avec consternation
00:53:46 parce qu'on est le seul pays au monde où il y a ce genre de débat.
00:53:49 En Italie, vous avez des croix dans les écoles publiques.
00:53:52 Se poser la question d'une crèche dans une mairie, ça ne se poserait même pas.
00:53:55 D'ailleurs, en Italie, il n'y a pas d'islamisme, il n'y a pas d'attentat au passage.
00:53:58 Donc, quand on nous montre que la laïcité intransigeante serait un rempart à l'islamisme,
00:54:02 cette laïcité-là, elle n'est pas un rempart à l'islamisme.
00:54:04 Et moi, ce qui me...
00:54:06 D'ailleurs, aucun musulman ne demande le retrait des crèches.
00:54:08 C'est une demande de laïcards fous, mais ce n'est pas une demande des musulmans.
00:54:12 Et ce qui me...
00:54:14 On pourrait dire que c'est anecdotique, mais c'est repris au plus haut niveau d'Etat.
00:54:17 Parce que vous avez eu une décision le 23 octobre 2023 par le Conseil d'État
00:54:21 qui a approuvé qu'on bouge une statue à l'île de Ré,
00:54:24 une statue de la Vierge Marie à l'île de Ré.
00:54:26 Et donc, on a viré cette statue à l'île de Ré de la Vierge Marie.
00:54:30 Et moi, je trouve que ça donne une image de la France dans le monde absolument lamentable,
00:54:34 d'un pays qui se déteste, qui déteste ses origines, qui renit son passé.
00:54:37 Ça nous rend incompréhensibles aux yeux du monde entier.
00:54:40 Et ça ne fait pas avancer d'un iota le "vivre ensemble" ou l'apaisement national.
00:54:45 Au contraire, ça nous fragilise.
00:54:47 Et je trouve ça...
00:54:48 Mais c'est les élites qui se détestent.
00:54:50 Les Français y pourraient bien s'aimer.
00:54:52 Mais les Français, il n'y a même pas de débat.
00:54:54 Les élites, depuis 50 ans, ont mis dans ce pays la détestation de la France.
00:54:59 Mais c'est une petite minorité active qui se sert du droit.
00:55:02 Conseils d'État, intellectuels, artistes, déconstructions, etc.
00:55:06 Ils ont la réalité géométrique variable au moment de l'interdiction d'Abaya.
00:55:09 C'est la Ligue des droits de l'homme qui manifeste contre cette crèche de Louis Alliot.
00:55:12 J'ai un texte sous les yeux de la Ligue des droits de l'homme au moment où Gabriel Attal a décidé d'interdire l'Abaya.
00:55:16 "Abaya, au-delà des gesticulations, reconstruire du commun.
00:55:20 La rentrée scolaire s'ouvre sur une énième polémique sur les vêtements des jeunes femmes musulmanes
00:55:23 qui, à partir d'incidents, ne touchent que 0,25% des établissements scolaires."
00:55:26 La vérité est qu'ils veulent déconstruire la France.
00:55:31 Ils détestent la France, son histoire, sa culture, son passé.
00:55:36 Et tant qu'elle ne sera pas par terre, ils continueront à le faire.
00:55:40 Mais juste deux mots.
00:55:42 D'abord sur le politique.
00:55:44 Parce que vous êtes de l'Île-de-Rey.
00:55:45 Oui, oui. Mais je vais parler de la Vierge.
00:55:47 Vous avez une fonction là-bas.
00:55:48 Oui, je suis président d'une association qui défend le patrimoine, justement.
00:55:50 De l'Île-de-Rey.
00:55:51 À la coirde.
00:55:52 À la coirde.
00:55:53 La coirde.
00:55:54 Qui est un village de l'Île-de-Rey.
00:55:55 Qui est le village central de l'Île-de-Rey, mon cher Pascal.
00:55:57 Il faut venir.
00:55:58 C'est pas Saint-Martin ?
00:55:59 Saint-Martin, c'est la capitale de l'Île-de-Rey.
00:56:00 C'est juste avant la coirde.
00:56:01 La capitale, oui.
00:56:02 Non, non.
00:56:03 Qui est centrale, c'est la capitale centrale.
00:56:04 On a de très beaux remparts-vaubans, d'ailleurs.
00:56:06 Très beaux remparts-vaubans.
00:56:07 Mais juste, quand Dupont-Moretti, garde des Sceaux, juste avant l'attente de la décision de son procès,
00:56:14 prend la parole pour invectiver le RN.
00:56:17 Vous avez vu ce qu'il dit ?
00:56:18 Il dit "Pensons à nos frères musulmans qui souffrent, pensons à nos frères juifs qui souffrent".
00:56:23 Il n'y a pas un mot sur les chrétiens.
00:56:24 Alors que quand vous voyez le nombre d'agressions, en premier ce sont les juifs, en deuxième ce sont les chrétiens.
00:56:30 Mais personne n'en parle jamais.
00:56:32 Donc on fait table rase.
00:56:33 Et un mot sur ce que disait Eugénie.
00:56:35 Notre statue de la Vierge de la Flotte, vous savez ce qui s'est passé en réalité ?
00:56:39 Bien sûr elle a été déboulonnée, parce que l'association de Rochelaises des Libres Penseurs a voulu qu'elle le soit.
00:56:45 Parce qu'elle était sur un espace du domaine public.
00:56:47 Mais en réalité la loi date de 1905.
00:56:49 Ces associations ne sont jamais montées au créneau en 1920, en 1930.
00:56:54 Parce qu'on est dans un wokisme d'atmosphère qui leur permet de monter au créneau.
00:56:57 La loi leur a donné raison.
00:56:59 Et vous savez ce qui s'est passé ?
00:57:00 Cette statue qui était sur le domaine public, elle a été déplacée de quelques mètres
00:57:04 et elle est maintenant au coin d'une propriété, pratiquement au même endroit que du rond-point.
00:57:08 Et elle va rester là, mon cher Pascal.
00:57:10 Non mais c'est ridicule.
00:57:11 Je suis d'accord.
00:57:12 Alors Nicolas, elle est encore en place.
00:57:14 Alors Nicolas Reyes qui est avec nous, et vous le reconnaissez évidemment, c'est le chanteur historique des Gypsy Kings.
00:57:19 Moi j'aime la communauté gitane, parce qu'il n'y a pas de wokisme chez les Gitans.
00:57:23 Non c'est vrai.
00:57:24 Et ils aiment bien la Vierge Marie et les Gitans.
00:57:28 Par contre la Vierge Marie, oui c'est...
00:57:31 Non mais l'identité.
00:57:32 Vous écrivez "J'en suis et je le reste, Gitans. Gitans jusqu'au bout de mon dernier souffle."
00:57:37 "Parce que la vie me porte ainsi, dans cette rupture, dans cette culture multiple."
00:57:41 "Être Giltans, c'est être dans le monde sans frontières."
00:57:44 "Il y a une extraordinaire humanité dans cette communauté dans laquelle la famille, la famille est le socle principal."
00:57:51 "Celui que l'on recherche avant tout pour se réunir, être ensemble, sans aucune différenciation."
00:57:56 C'est vrai que...
00:57:59 Il n'a jamais manqué personne.
00:58:02 On va dire, ne serait qu'en famille, et surtout, les moments de Noël.
00:58:08 Le jour de l'An, le moment de Noël.
00:58:11 Il ne fallait pas qu'il ne manque même pas une gosse, une enfant, personne.
00:58:16 Il fallait que tout le monde soit à table avec les parents.
00:58:20 Mais comment aujourd'hui évolue cette communauté ?
00:58:23 L'école par exemple, quand on a un enfant de 5 ans, 6 ans, il est fait à l'intérieur de la communauté ?
00:58:30 Ou les enfants sont scolarisés avec les autres ?
00:58:34 Ils sont scolarisés avec les autres.
00:58:37 Donc à la cantine et tout, bien sûr.
00:58:39 Jusqu'à 4h30, 5h.
00:58:42 Et donc, on les oblige.
00:58:45 Parce que c'est important que l'école, on apprend à les réécrire, c'est très important.
00:58:51 Vous parlez évidemment de votre apprentissage, je suis certain maintenant.
00:58:56 Vous parlez de l'école de la rue, je suis certain maintenant que ces périodes de ma jeunesse
00:59:00 ont été d'une grande utilité pour apprendre vite ce que la vie donne dans ces moments de grâce,
00:59:04 comme dans ces moments de douleur.
00:59:06 La rue, ce fut mon université de tous les savoirs humains.
00:59:10 Alors, la rue, où j'ai grandi, bien sûr, j'étais de langue,
00:59:18 les jours fériés, les jours de semaine,
00:59:23 à Freudonnet, à chanter, c'était à moi, c'était quelque chose que j'avais tout jeune.
00:59:30 Et quand je marchais dans les rues, bien sûr, des fois le matin, des fois le soir, très tard,
00:59:36 on ouvrait les volets, "Eh, garçon, doucement, s'il te plaît, arrête de chanter."
00:59:43 Alors je disais, "Oui, madame, pardon, excusez-moi, excusez-moi."
00:59:48 Donc c'était à moi, je veux dire, je me contente de rien.
00:59:54 Avec peu, je m'amuse, j'étais heureux.
00:59:58 Vous étiez où ?
01:00:00 Rue des douaniers, 10 rues des douaniers à Arles.
01:00:04 Sujet qu'on voulait également aborder ce matin, qui a fait réagir d'ailleurs hier soir,
01:00:09 pour tout vous dire, je n'attaquerai pas, madame la Première Ministre, là-dessus, c'est cet échange.
01:00:15 Mais il y a une règle, je trouve ça quand même incroyable, elle est Première Ministre,
01:00:18 il y a une règle, pourquoi elle ne devrait pas la respecter ?
01:00:21 Parce que j'en ai marre.
01:00:22 Ah bon, ben, d'Ascala, donc on ne respecte plus les règles.
01:00:24 Non, mais je...
01:00:25 Qui ne respecte pas la petite règle, ne respectera pas forcément les plus importantes.
01:00:28 Mais cet état d'esprit me fatigue, je ne peux pas vous dire autre chose.
01:00:30 C'est comme interdire le pauvre diable qui fume sa cigarette sur la plage.
01:00:35 Ben c'est les mêmes, c'est le même gouvernement.
01:00:37 Oui, ben justement, comme je critique l'un, je suis cohérent avec l'autre, je ne vais pas ennuyer madame...
01:00:42 Ben eux ne sont pas, ils vont interdire les clubs sur la plage, mais ils n'interdisent pas la vapoteuse.
01:00:46 Oui, oui.
01:00:47 Dans les méticules. Enfin si, elle est interdite d'ailleurs, c'est ça le problème, c'est qu'ils ne respectent pas l'interdiction.
01:00:51 Mais je trouve ça tellement grotesque d'aller ennuyer le type qui fume sur la plage tout seul.
01:00:58 Tu penses que vraiment, ça doit être une cause nationale très importante,
01:01:02 il est l'auteur d'une nocivité XXL à fumer sa cigarette sur le bord de l'océan.
01:01:08 Moi je trouve ça très agréable d'ailleurs, mais bon...
01:01:10 Ben parce que les mégots mettent un temps fou à se dégrader.
01:01:13 Mais ton mégot, tu ne le mets pas sur la plage, tu le mets dans ta boîte.
01:01:16 Mais vous êtes vraiment...
01:01:20 Moi j'ai grandi dans une société...
01:01:23 Vous, c'est fumer des clubs dans la classe et qu'il y avait un énorme nuage de fumée, vous étiez...
01:01:27 Mais moi j'allais en Solex, on n'avait pas de casque.
01:01:29 J'en ai tellement marre de cette société, vous n'imaginez pas ce que j'en ai assez, de toutes ces règles.
01:01:35 Mais vraiment...
01:01:36 Arrêtez d'emmerder les Français.
01:01:38 Vraiment, c'est insupportable.
01:01:42 Tu vas avoir un vélo, tu auras ton casque.
01:01:44 Moi je fais du vélo, j'ai pas de casque.
01:01:46 Mais bon, écoutons en revanche.
01:01:49 Mais il y a des règles, c'est vous qui avez raison.
01:01:52 Moi je suis...
01:01:54 Écoutons cette députée qui...
01:01:58 Caroline Fiat.
01:01:59 Caroline Fiat, je trouve ça médiocre.
01:02:02 Madame, elle fait la leçon.
01:02:04 Vous avez vu le tweet de Karl Olive ?
01:02:06 Il est rigolo Karl Olive. Il a fait quoi ?
01:02:09 En mars dernier, le JDD a sorti une grande enquête sur les députés qui boivent trop à la buvette.
01:02:14 Et donc il dit à la députée LFI, très bien, la première ministre va arrêter sa vapoteuse,
01:02:19 mais vous en gros les députés LFI, vous allez arrêter de picoler à la buvette et vous allez arrêter de mal vous habiller.
01:02:23 Bon, voyons cet échange à l'Assemblée Nationale qui en dit long sur notre...
01:02:28 Le niveau de la politique de l'avenir.
01:02:30 Mais voilà, Henri Kissinger est mort hier et Madame Fiat a parlé à Madame Born.
01:02:35 Et vous, vous vous bandes et vous bande-vapote.
01:02:37 Pensez-vous réellement, Madame la Première Ministre, sincèrement,
01:02:43 alors que le ministre de la Santé hier, pour des raisons de santé publiques,
01:02:48 a annoncé qu'il ne fallait plus fumer sur les plages, aux abords des bâtiments publics.
01:02:55 Sincèrement, ici, nous écrivons la loi.
01:02:59 On n'est pas au-dessus des lois.
01:03:01 Vapoter dans cet enceinte pendant que je suis en train de vous parler, c'est un mépris total.
01:03:07 C'est un mépris total.
01:03:09 C'est dans "Cuisine et Dépendance", souvent j'ai cité ça,
01:03:13 c'est Agnès Géaoui qui dit "T'as entendu, tonton ?"
01:03:16 Et là c'est pareil quoi, "T'as entendu, tonton ?"
01:03:19 Quel ton !
01:03:20 Il a raison, moi je...
01:03:22 Mais vous avez raison, qu'est-ce que vous voulez, moi je trouve que...
01:03:25 Il y a le même gouvernement qui a interdit les cigarettes sur la plage.
01:03:27 Eh ben tant mieux, on sera dans cette société-là.
01:03:30 Vous avez une première ministre qui...
01:03:32 À usage unique, ouais.
01:03:33 On sera dans cette société-là.
01:03:34 Non mais il y a un problème quand même.
01:03:35 Vous êtes content, vous êtes très bien, mais si...
01:03:37 Non, je ne suis pas content, j'en ai marre comme vous des restrictions.
01:03:40 Mais quand vous êtes un gouvernement, vous mettez un truc en place,
01:03:42 la moindre des choses c'est que la première ministre...
01:03:44 Mais t'as pas le droit, on n'a pas le droit de vapoter.
01:03:45 Ah non, c'est complètement interdit.
01:03:46 Mais pourquoi on n'a pas le droit de vapoter, c'est idiot d'ailleurs.
01:03:48 Ah ben voilà, mais non mais...
01:03:49 Non mais pourquoi on n'a pas le droit de vapoter, sérieusement ?
01:03:51 Mais parce que c'est la même chose que la cigarette.
01:03:53 La vapoter c'est la même chose ?
01:03:55 Les règles sont les mêmes, oui.
01:03:57 Non mais pourquoi vapoter ? Quel est le souci ?
01:03:59 Quel est celui qui a inventé...
01:04:01 C'est toujours le problème des règles.
01:04:03 Pourquoi on n'a pas le droit de vapoter ?
01:04:05 Mais venons avec une bière, vapotons.
01:04:07 Non mais c'est pas...
01:04:09 Bonjour notre côte...
01:04:11 Bonjour notre côte occupée de la salle de marketing.
01:04:15 Mais moi je vapote pas, mais si quelqu'un vapote ça me dérange pas.
01:04:19 Le problème de la cigarette en public c'est le tabagisme passif, ce qui ne provoque pas le vapotage.
01:04:25 Mais bien sûr, quel est le problème ?
01:04:27 Et puis je vais vous dire, dans le temps, qu'est-ce que tu faisais ?
01:04:29 On peut laisser les gens s'empoisonner.
01:04:31 Dans le temps que tu demandais, pardon, excusez-moi madame, ça vous ennuie si je fume ?
01:04:33 S'il y a une personne ou le monsieur d'ailleurs te disait "non ben tu le faisais pas",
01:04:37 ça s'appelait du civisme, de l'éducation, et j'en parle à tout.
01:04:39 C'est pas ce qu'on fait partout.
01:04:41 On peut récolter des mégots par dizaine sur les plages.
01:04:43 Bon, Napoléon, alors Napoléon ça marche.
01:04:45 Alors, allez-y, Napoléon Pascal.
01:04:47 On fumait, il fumait Napoléon.
01:04:49 C'est ça que je voulais vous dire. On prisait.
01:04:51 On prisait le tabac.
01:04:53 Il y avait des...
01:04:55 Dans ce genre de petit tabatière, le matin quand il se réveillait...
01:04:57 J'ai du bon tabac, dans ma tabatière...
01:04:59 J'ai du bon tabac.
01:05:01 Ecoutez, bon, je suis un pas bien.
01:05:03 Alors, moi j'ai avec la revête, quand j'ai la revête,
01:05:05 c'est pas le bel matin, elle m'a mis...
01:05:07 Oui, mais non, mais je l'oubliais.
01:05:09 On mettait des réglisses, des morceaux de réglisses,
01:05:11 ou il mettait du tabac à priser.
01:05:13 C'était des petits grains,
01:05:15 et qu'il mettait dans ses narines, comme ça,
01:05:17 et il faisait comme ça, et avec un mouchoir, il se nettoyait.
01:05:19 Mais on ne le met pas.
01:05:21 Bon, ça marche bien, ça marche très bien, Napoléon.
01:05:23 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les gens aiment Napoléon ?
01:05:25 Ça veut dire que les gens aiment Napoléon.
01:05:27 C'est-à-dire que les gens ont besoin de ce...
01:05:29 de ce... de cette figure extraordinaire,
01:05:31 tutélaire,
01:05:33 et que ça marche en France, ça marche en Europe,
01:05:35 et ça marche dans le monde.
01:05:37 Et ça, c'est énorme.
01:05:39 Alors, je vais vous montrer, moi j'aime bien montrer...
01:05:41 C'est un peu comme la télé médiatique.
01:05:43 Et je vais vous montrer un tout petit extrait,
01:05:45 très rapide, de 30 secondes. On est en 56.
01:05:47 Napoléon, comment il est célébré ?
01:05:49 Je crois que ça doit être les actualités.
01:05:51 En plus, c'est même pas la télé encore,
01:05:53 c'est ce qu'on appelle les actualités.
01:05:55 Donc Marine me dit "Attendez".
01:05:57 Ça veut dire qu'elle est en train de charger...
01:05:59 - Magnéto. - Magnéto.
01:06:01 Une cassette, si vous voulez.
01:06:03 Là, elle est en train de courir dans la régie.
01:06:05 La cassette.
01:06:07 Et c'est très intéressant
01:06:09 parce que le ton, la couleur, évidemment, a changé.
01:06:11 Aujourd'hui, Napoléon, c'est un monstre.
01:06:13 Personne n'oserait venir dire "Napoléon est formidable".
01:06:15 Je pense que ce que je me prends dans la gueule depuis quelques années,
01:06:17 c'est parce que je suis un peu le représentant de Napoléon.
01:06:19 Pourquoi on ne l'a pas, Marine ?
01:06:21 C'est vrai que Napoléon, aujourd'hui, n'est pas très apprécié
01:06:23 de nos amis qui sont au pouvoir, en tout cas.
01:06:25 - C'est clair. - Ils ne l'ont pas célébré.
01:06:27 - Pas du tout. - Ils sont là.
01:06:29 - Ils n'ont rien fait. - Jacques Chirac non plus.
01:06:31 Et même Dominique de Villepin qui était...
01:06:33 Dominique, il adore Napoléon.
01:06:35 Moi, j'ai connu Dominique.
01:06:37 Et Dominique, c'est un grand passionné de Napoléon.
01:06:39 Le problème, c'est que Chirac lui avait dit "tu ne fais rien, tu ne bouges pas".
01:06:41 - Mais pourquoi il lui a dit ça ?
01:06:43 - Parce que Jacques n'aime pas Napoléon.
01:06:45 - Comment se fait-il ?
01:06:47 - Le président n'aime pas Napoléon.
01:06:49 - Je me demande... - Je suis troublé, M. Pascal.
01:06:51 - Oui, mais... - Je ne veux pas avoir un sujet d'aventure.
01:06:53 On va proposer un objet à acheter ou à vendre.
01:06:55 C'est pour ça que je suis très troublé de chez vous ici.
01:06:57 - Je suis très étonné de ce que vous me dites.
01:06:59 Pourquoi, tout d'un coup, vous parlez comme Jacques Chirac ?
01:07:01 - Parce que j'adore Jacques Chirac. Je suis un fan.
01:07:03 - D'accord, mais bon...
01:07:05 - Vous avez des objets qui ont appartenu à Jacques Chirac ?
01:07:07 - Oui, j'ai des objets de Jacques.
01:07:09 J'ai une robe de chambre.
01:07:11 Et j'ai quelques trucs de Chirac.
01:07:13 - Non, mais on s'en fout.
01:07:15 Qu'est-ce que vous posez une question sur Jacques Chirac ?
01:07:17 Il est venu pour Napoléon.
01:07:19 Le jour où il y aura une bio sur Jacques Chirac...
01:07:21 - Ah oui ? Vous avez une Francisque ?
01:07:23 - Non, je blague.
01:07:25 Je blague.
01:07:27 J'ai mauvais esprit.
01:07:29 - Vous avez acheté un robe de chambre ?
01:07:31 - J'ai mauvais esprit.
01:07:33 - Vous avez acheté un robe de chambre de tout le monde ?
01:07:35 - J'ai des robes de chambre que j'avais achetées à Daniel Mitterrand.
01:07:37 - Bon, est-ce qu'on l'a, le document Napoléon ?
01:07:41 - Mais pourquoi on ne l'a pas, ce document ?
01:07:43 - C'est étonnant.
01:07:45 Mais on va l'avoir, j'en suis sûr.
01:07:47 On va l'avoir. Alors je ne sais pas quand.
01:07:49 - Quand il y a eu la première de Sacha Guitry, de Napoléon,
01:07:51 ça a été fantastique.
01:07:53 - Quoi ?
01:07:55 - Quand il y a eu la première de Napoléon de Sacha Guitry, en 1956...
01:07:57 - Hum, dites-moi, mon jeune ami,
01:07:59 vous ne nous auriez tout de même pas gagné plus d'argent que moi.
01:08:01 - Mais pourquoi pas, mais...
01:08:03 - Hum, vous l'avez entendu, comme il est amusant.
01:08:05 C'était Charles Trenet avec Sacha Guitry.
01:08:07 - On avait reconnu.
01:08:09 - L'imitation était pas bonne.
01:08:11 - Vous êtes complètement fous.
01:08:13 - Je dis des choses vraies, c'est ça qui est bien.
01:08:15 - Oui.
01:08:17 - C'est un Syversheim était compté ?
01:08:19 - C'est un Syversheim était compté.
01:08:21 L'opéra, l'ardu de l'opéra était bloqué.
01:08:23 Ils avaient reconstitué...
01:08:25 Il y avait des robes,
01:08:27 il y avait des troupes de reconstitution.
01:08:29 - Et les gens aimaient Napoléon.
01:08:31 - Voyons ce fameux document de 1956,
01:08:33 en Raymond Pellegrin.
01:08:35 - Pour moi, c'est le meilleur de Napoléon.
01:08:37 - Mais Raymond Pellegrin...
01:08:39 - C'est la voix de Fantomas.
01:08:41 - Raymond Pellegrin qui remonte les Champs-Elysées,
01:08:43 et passe à Abel Oreille.
01:08:45 - Raymond Pellegrin qui joue dans
01:08:47 un des derniers Lelouches,
01:08:49 il joue dans les uns et les autres,
01:08:51 il joue le père de Francis Schubert.
01:08:53 - C'est un génie, Raymond Pellegrin.
01:08:55 - C'est un génie, génie.
01:08:57 Exactement, c'est l'empereur.
01:08:59 Mais qui se souvient de Raymond Pellegrin ?
01:09:01 - Bah nous.
01:09:03 - Mais les nouvelles générations, non ?
01:09:05 - Ils ne se souviennent de rien.
01:09:07 J'étais pas né !
01:09:09 Marine nous a retrouvé le document.
01:09:13 - Aux Invalides, pour le jour anniversaire
01:09:17 de la mort de Napoléon,
01:09:19 l'armée française a retrouvé à la hampe
01:09:21 de ses drapeaux les aigles d'Austerlitz,
01:09:23 d'Iéna et de Fagram,
01:09:25 sortis pour cette solennité de l'ombre des vitrines.
01:09:27 Réunis ensuite,
01:09:29 sous le dôme célèbre,
01:09:31 ils se sont inclinés au rythme des tambours
01:09:33 de l'épopée, sur le tombeau de marbre rouge,
01:09:35 où repose cet homme
01:09:37 qui, selon une parole célèbre,
01:09:39 donna tant de gloire à la France.
01:09:41 - Et là, il n'y a pas de discussion de Wauquiez,
01:09:45 c'était il y a 50 ans.
01:09:47 - Il n'y a pas beaucoup de discussion.
01:09:49 - Vous sortez dans la rue,
01:09:51 vous demandez aux gosses
01:09:53 ce qu'ils pensent de Napoléon,
01:09:55 la première chose qu'ils vous diront,
01:09:57 "esclavagiste".
01:09:59 - Une ministre avait dit que c'était un esclavagiste.
01:10:01 - C'est triste de ne pas honorer ça.
01:10:03 Il faut être intelligent, bien sûr,
01:10:05 il faut mettre tout ça en perspective.
01:10:07 C'est ainsi...
01:10:09 - "Esclavagiste", c'est pas faux.
01:10:11 - Comment ?
01:10:13 - Même si c'est pas faux.
01:10:15 - Tout ça demande à être mis en perspective.
01:10:17 - Forcément.
01:10:19 La voix d'un roi,
01:10:21 Nicolas Reyes est avec nous ce matin,
01:10:23 sous confidence du chanteur
01:10:25 des Gypsy King,
01:10:27 la caravane, c'est la mythologie,
01:10:29 forcément, de votre vie.
01:10:31 Dès que l'on accrochait...
01:10:33 Comment ?
01:10:35 - De toute notre vie.
01:10:37 - Dès que l'on accrochait les caravanes à l'arrière des voitures,
01:10:39 on savait que l'on partait se dépayser, changer d'air,
01:10:41 même si nous n'allions qu'au village d'à côté
01:10:43 ou un peu plus loin,
01:10:45 sans vraiment quitter le département,
01:10:47 on prenait le large en roulant vers un ailleurs éloigné
01:10:49 de l'endroit où nous passions tout notre temps.
01:10:51 Cette caravane.
01:10:53 Vous vivez aujourd'hui encore dans une caravane ?
01:10:55 - Non. Non, non. Là, aujourd'hui,
01:10:57 on est en villa, maison.
01:10:59 Il y en a quelques...
01:11:01 Il y en a encore quelques
01:11:03 de la famille qui sont
01:11:05 dans le nord,
01:11:07 qui sont toujours en caravane,
01:11:09 mais sinon, la région de Lyon,
01:11:11 Arles, tout ça,
01:11:13 on est à maison.
01:11:15 - Combien de gitans aujourd'hui en France ?
01:11:17 - Je peux dire...
01:11:19 5000.
01:11:21 - Est-ce que
01:11:23 vos enfants, petits-enfants,
01:11:25 perpétuent
01:11:27 cette façon
01:11:29 de vivre ?
01:11:31 Ou est-ce que vous avez maintenant,
01:11:33 dans la jeune génération, des gens de 15 ans,
01:11:35 20 ans, comme ça se passe parfois dans la société ?
01:11:37 - Ils sont plus
01:11:39 modernisés, on va dire.
01:11:41 Ils sont plus dans
01:11:43 la vie d'aujourd'hui.
01:11:45 - Ils sont moins sensibles ?
01:11:47 Vous trouvez que même dans le monde de gitan,
01:11:49 les traditions
01:11:51 peuvent se perdre ?
01:11:53 - Je pense que oui, un peu.
01:11:55 Je pense. - Et ça se traduit comment ?
01:11:57 - Alors, bon, on a confiance.
01:12:01 Je dis bien, on a confiance
01:12:03 à nos filles, bien sûr,
01:12:05 aux garçons aussi,
01:12:07 sauf que...
01:12:09 que quand ils sortent,
01:12:11 on leur fait confiance.
01:12:13 Donc c'est entre cousines, copines,
01:12:15 des fois les cousins,
01:12:17 entre garçons et filles,
01:12:19 mais on fait
01:12:21 entièrement confiance. Voilà.
01:12:23 - Comme c'est
01:12:25 chaque vendredi, nous allons voir
01:12:27 notre ami
01:12:29 Jacques Vendreau, qui est là
01:12:31 avec cette séquence que le monde entier
01:12:33 nous envie. Il demande une production
01:12:35 extrêmement importante, en l'occurrence un smartphone,
01:12:37 et Jacques Vendreau
01:12:39 se balade dans le monde entier.
01:12:41 Est-ce qu'il est déjà là, Jacques ? Je pose la question
01:12:43 à Marine,
01:12:45 et s'il est là, la semaine dernière, nous n'étions
01:12:47 pas ensemble, je vous propose le générique Vendredi Vendreau.
01:12:49 - J'ai une surprise pour vous tout à l'heure.
01:13:01 J'ai une surprise pour vous tout à l'heure,
01:13:03 Eric Revelle, parce que si vous voulez
01:13:05 préparer votre voix, parce qu'on va avoir
01:13:07 besoin de votre vibrato.
01:13:09 Vous êtes quoi ? Vous êtes ténor ?
01:13:11 - Oui. - Ténor.
01:13:13 Et Jacques, il est quoi ? Il est où d'abord,
01:13:15 Jacques ? Parce que je sais, il est dans l'ombre, là,
01:13:17 Jacques. Je ne sais pas où vous êtes. Bonjour, Jacques.
01:13:19 C'est un témoignage anonyme que vous souhaitez faire ?
01:13:21 - Alors, figurez-vous que je suis
01:13:27 au musée de l'armée
01:13:29 aux Invalides. Pourquoi ?
01:13:31 - Ah ben c'est bien, on parle de Napoléon.
01:13:33 Parce que, ici, vous en avez parlé
01:13:35 longuement. Il y a
01:13:37 Napoléon, il y a François 1er,
01:13:39 il y a Louis XIV, il y a Charles de Gaulle,
01:13:41 il y a quelqu'un que vous connaissez bien,
01:13:43 c'est Kei Long, qui était l'empereur de
01:13:45 Chine en 1750.
01:13:47 Et au milieu de tout ça,
01:13:49 eh bien, il y a le sport,
01:13:51 il y a Maradona, qui est derrière moi,
01:13:53 qui était champion du monde en 86,
01:13:55 il y a Jacques Chirac
01:13:57 qui décore de la légende d'honneur
01:13:59 Zinedine Zidane, il y a
01:14:01 les champions d'Europe de 84
01:14:03 avec Platini et Giresse,
01:14:05 d'ailleurs, il y a le maillot de Michel Platini
01:14:07 à la Juventus de Turin, que vous voyez
01:14:09 légèrement sur ma gauche. Vous avez
01:14:11 également Lilian Thuram et son maillot
01:14:13 numéro 15. En tous les cas,
01:14:15 le musée de l'armée a voulu
01:14:17 rendre hommage,
01:14:19 eh bien, dans une thématique
01:14:21 qui s'appelle, avec le V de la victoire,
01:14:23 "Les Fabriques des héros",
01:14:25 il y a les champions du monde de 98,
01:14:27 il y a également
01:14:29 les champions du monde de 84,
01:14:31 mais ça, je vous l'ai déjà dit, et puis,
01:14:33 je fais un petit appel parce que les champions
01:14:35 du monde de 2018,
01:14:37 donc je m'adresse à la Fédération,
01:14:39 ont envoyé une photo,
01:14:41 ce serait bien s'ils pouvaient envoyer
01:14:43 des internautes, des invalides,
01:14:45 quelque chose, un maillot, voilà.
01:14:47 - Mais pourquoi vous êtes-vous mis dans les toilettes
01:14:49 du musée des Invalides ? - Mais je ne suis pas
01:14:51 dans les toilettes ! - Ah, parce qu'on ne voit rien ?
01:14:53 - Vous voyez rien, parce que
01:14:55 c'est un peu le paradigme.
01:14:57 - Je ne suis pas dans les toilettes, je suis sur Maradona.
01:14:59 - Je suis sur ma coffe, je ne dévire pas.
01:15:01 - On ne voit rien du tout ! - Il y a le maillot
01:15:03 de Maradona,
01:15:05 il y a le maillot de Platini.
01:15:07 - Oui, mais ça c'est votre maillot,
01:15:09 c'est celui que vous m'avez montré la semaine dernière
01:15:11 dans le studio d'Europe 1, ça, il n'est pas au musée, celui-là.
01:15:13 - Oui, mais je devais le montrer vendredi dernier
01:15:15 à vos téléspectateurs,
01:15:17 et on le répète, de plus en plus nombreux,
01:15:19 donc c'est normal que je fonde hommage à Maradona.
01:15:21 - Je suis d'accord avec vous, mais les maillots,
01:15:23 ils ne sont pas au musée, c'est les vôtres.
01:15:25 - Non, mais je vais les prêter au musée.
01:15:27 - Vous fourguez vos maillots, vous êtes venu avec le studio d'Europe 1.
01:15:29 - Non, mais je vais les prêter au musée.
01:15:31 - Ah, vous les avez prêtés, très bien.
01:15:33 Essayez d'éclairer, on va revenir dans une seconde, parce qu'on ne vous voit pas
01:15:35 très bien, cher Jacques. - Ah, mais comment vous voyez pas, alors attends.
01:15:37 - Mais si, mais c'est un petit peu sombre,
01:15:39 mais ça nous fait quand même plaisir de vous voir.
01:15:41 On a beaucoup parlé de Napoléon,
01:15:43 il nous reste quelques
01:15:45 minutes, on a une petite surprise
01:15:47 tout à l'heure de chant, mais on peut
01:15:49 également parler de Philippe Labrault
01:15:51 qui, lui,
01:15:53 demain, c'est demain samedi,
01:15:55 a son émission
01:15:57 traditionnelle "L'Essentiel"
01:15:59 chez Labrault, il va recevoir
01:16:01 Éric-Emmanuel Schmitt,
01:16:03 et comme chaque vendredi,
01:16:05 nous vous proposons un extrait
01:16:07 de cette émission qui est diffusée
01:16:09 sur C8, précisément
01:16:11 demain à 12h55, demain c'est
01:16:13 le 2 décembre, à Lille. - Le 2 décembre, oui, le sacre.
01:16:15 - Le sacre, au Sterlitz, et le sacre,
01:16:17 évidemment. - Et oui, et la bagouze.
01:16:19 - Dans "L'Essentiel" chez Labrault,
01:16:21 retrouver Éric-Emmanuel Schmitt,
01:16:23 12h55 pour son dernier roman,
01:16:25 "La Rivale", il raconte comment
01:16:27 la calas a sauvé
01:16:29 sa vie, Éric-Emmanuel Schmitt.
01:16:31 Écoutez ce témoignage très émouvant.
01:16:33 - Éric-Emmanuel Schmitt,
01:16:35 vous avez 15 ans,
01:16:37 vous êtes en dépression,
01:16:39 on vous emmène,
01:16:41 vous avez même prévu de vous donner la mort,
01:16:43 c'est vous qui le racontez. - Oui, oui.
01:16:45 - On vous emmène à l'opéra, vous entendez
01:16:47 une femme chanter, et qu'est-ce qui se passe ?
01:16:49 - Et je reviens au monde.
01:16:51 Parce que c'est tellement beau,
01:16:53 que ça me guérit
01:16:55 de ma dépression
01:16:57 ou déprime d'adolescent. Vous savez, quand on est
01:16:59 adolescent, on a peur
01:17:01 de... on perd l'infini
01:17:03 des rêves qu'on avait dans l'enfance.
01:17:05 La vie se rétrécit, on va avoir ce corps-là,
01:17:07 il va falloir se débrouiller avec ça,
01:17:09 on commence à avoir des désirs,
01:17:11 on voit professionnellement ce qui se dessine.
01:17:13 Le couloir devient étroit, et on a envie
01:17:15 de fuir. Et donc moi, je fuis dans la dépression
01:17:17 et j'avais vraiment des envies
01:17:19 de suicide. Et puis cette femme rentre,
01:17:21 au début je la trouve ridicule, je la trouve
01:17:23 trop grosse, et puis elle se met à chanter.
01:17:25 Je me rends compte qu'elle est sublime,
01:17:27 elle est belle. Et puis c'est Mozart,
01:17:29 c'est l'ère de la comtesse dans
01:17:31 "Les noces de Figaro", et en 4 minutes et demi,
01:17:33 je suis guérie. Je me dis,
01:17:35 s'il y a des choses aussi belles sur Terre,
01:17:37 je reste.
01:17:39 (musique)
01:17:41 - Et puis le docteur Millot nous parlera
01:17:43 également demain, cette fois sur CNews,
01:17:45 à 10h30, des bons gestes à adopter
01:17:47 pour une bonne digestion. Je ne sais pas
01:17:49 si vous avez des soucis ou pas,
01:17:51 ce n'est pas le moment d'en parler,
01:17:53 mais il faut bien mâcher.
01:17:55 Et c'est ce qu'elle nous dit, Brigitte, écoutez.
01:17:57 - Qu'est-ce qu'il faut faire
01:17:59 pour faciliter du coup la digestion ?
01:18:01 - Alors un conseil qui est essentiel,
01:18:03 on va revenir au début,
01:18:05 c'est de mâcher, mâcher,
01:18:07 mâcher. - Ça a un vrai impact ?
01:18:09 - C'est un réel impact.
01:18:11 On dit qu'il faudrait mâcher,
01:18:13 rappelez-vous de 32 comme le nombre de dents,
01:18:15 32 fois chaque bouchée.
01:18:17 Pas si vous mangez de la pastèque, évidemment.
01:18:19 - C'est beaucoup quand même.
01:18:21 - Non, c'est pas beaucoup, on s'y habitue.
01:18:23 Et c'est l'idéal, parce qu'après tout va être tout petit,
01:18:25 tout va commencer à être déjà prédigéré
01:18:27 dans la... truc. Et en plus, on s'est aperçu
01:18:29 que les gens qui mâchaient plusieurs fois
01:18:31 chaque bouchée avaient moins de problèmes
01:18:33 de poids que les autres.
01:18:35 - Ah ça c'est un bon conseil.
01:18:37 - Il faut mâcher.
01:18:39 - Mâcher, mâcher, mâcher.
01:18:41 - Manger de la purée, Pascal.
01:18:43 - Oui, mais personne mâche 32 fois
01:18:45 comme ça, vous voyez, alors d'ailleurs
01:18:47 si tu mâches avec... mais il faut le faire.
01:18:49 Elle a raison Brigitte, il faut écouter toujours Brigitte Millot.
01:18:51 Bon, il est 10h30,
01:18:53 les infos,
01:18:55 nous ne sommes pas en retard,
01:18:57 mais nous avons une surprise, Mesdames, Messieurs. Restez chez vous,
01:18:59 restez chez vous, haussez un peu le son,
01:19:01 parce que ce que vous allez entendre
01:19:03 tout à l'heure, 595 fois,
01:19:05 ça va être tout à fait exceptionnel.
01:19:07 Somaïa Labidi.
01:19:09 (musique)
01:19:11 - L'émotion de la mère de Mia Shem,
01:19:13 après des jours et des semaines
01:19:15 d'angoisse et d'espoir, mère et fille
01:19:17 se sont enfin retrouvées hier,
01:19:19 comme vous pouvez le voir sur ces images.
01:19:21 La franco-israélienne de 21 ans
01:19:23 faisait partie des personnes prises en otage
01:19:25 au festival de musique Tribe of Nouval
01:19:27 le 7 octobre dernier.
01:19:29 Keren Shem devrait d'ailleurs tenir
01:19:31 une conférence de presse dans la matinée
01:19:33 pour parler de la libération de sa fille.
01:19:35 140 chefs d'Etat à Dubaï
01:19:37 pour la COP 28,
01:19:39 après la traditionnelle photo de famille
01:19:41 devant les trapeaux.
01:19:43 Ils monteront tour à tour à la tribune
01:19:45 pour annoncer leur intention
01:19:47 lors des négociations.
01:19:49 Emmanuel Macron devrait prendre la parole
01:19:51 aux alentours de 15h30, hors de Paris.
01:19:53 Le chef de l'Etat doit porter une initiative
01:19:55 pour inciter les pays émergents
01:19:57 à abandonner au plus vite le charbon.
01:19:59 Et puis en Inde, le taux de pollution
01:20:01 est tel que le gouvernement envisage
01:20:03 désormais de la pluie artificielle
01:20:05 pour lutter contre ce phénomène.
01:20:07 L'exécutif a annoncé
01:20:09 miser sur l'ensemencement des nuages
01:20:11 afin de dissiper la pollution d'air.
01:20:13 Cette technique scientifique consiste à pulvériser
01:20:15 de l'iodure de sodium ou du sel
01:20:17 dans les nuages afin de déclencher
01:20:19 une condensation sous forme de pluie.
01:20:21 Toutefois, le processus, en plus d'être incertain,
01:20:23 s'avère temporaire et plutôt coûteux.
01:20:25 - Le deuxième souffle, c'est Melville
01:20:27 qui a dit Giovanni tout à l'heure.
01:20:29 - C'est vous qui avez dit ça ?
01:20:31 - Oui, c'est ce que j'ai dit.
01:20:33 - Faites attention, parce que là, on nous surveille.
01:20:35 - On ne viendra pas me chercher là-dessus.
01:20:37 C'est écrit par José Giovanni.
01:20:39 - Raymond Pellegrain. Ah bah oui, ma mère,
01:20:41 elle me dit "je me souviens de Raymond Pellegrain".
01:20:43 Elle l'appelle Pellegrain.
01:20:45 Elle dit "je me souviens de Raymond Pellegrain".
01:20:47 Quelques notes de musique.
01:20:51 Pour saluer d'abord Napoléon,
01:20:53 on pense à Serge Lama, qui avait fait une merveilleuse...
01:20:55 C'était formidable, son spectacle qu'il avait fait.
01:20:57 - C'était extraordinaire.
01:20:59 - Vous l'aviez vu à l'époque ?
01:21:01 Avec Christine Delaroche, qui jouait Joséphine.
01:21:03 Et il y a une chanson merveilleuse,
01:21:05 et c'était ça ma surprise, je vous ai fait passer
01:21:07 les paroles, parce que vous êtes un fan absolu de Lama
01:21:09 et de Napoléon, donc vous allez pouvoir
01:21:11 entonner quelques notes de musique.
01:21:13 Vous avez la même voix que Napoléon ?
01:21:15 - Non, j'ai la même voix.
01:21:17 - D'ailleurs, on ne sait pas la voix de Napoléon.
01:21:19 - Il parlait avec des "ou", un peu comme Charles Pasqua.
01:21:21 - Ah oui ?
01:21:23 - On en prie un peu.
01:21:25 - On pourrait avoir, avec l'intelligence artificielle,
01:21:27 une voix comme celle de Napoléon.
01:21:29 - Tout à fait, Pascal. Il y a eu des études, des essais,
01:21:31 et il a une voix un peu comme ça, justement.
01:21:33 - Et c'est lui qui est dans le tombeau ?
01:21:35 - Oui, oui, en fait, il est chez moi, je ne vous l'ai pas dit.
01:21:37 - Vous avez raison de poser la question.
01:21:39 Parmi les légendes qui couillent, il y a l'empoisonnement
01:21:41 à Sainte-Hélène, et le fait que les Anglais
01:21:43 aient récupéré le corps pour le mettre à Windsor.
01:21:45 - Il est bien aux Invalides, il n'y a aucun problème.
01:21:47 - "Mon ardente, ma polonaise", quelques notes de musique,
01:21:49 c'est pour Éric Revelle.
01:21:51 Allons-y. Un, deux, trois.
01:21:53 - "Mon ardente, ma polonaise,
01:21:55 ce bouquet de roses tendues.
01:21:57 Par-delà la foule mauvaise,
01:21:59 Marie, ton regard suspendu.
01:22:01 Sous la glace de ton assèze,
01:22:03 inaccessible moi, je sens
01:22:05 que sous ta peau coule la braise,
01:22:07 la braise rouge de ton sang.
01:22:09 - Pascal.
01:22:11 - Oui ?
01:22:13 - Marie, ton regard suspendu,
01:22:15 sous la glace de ton assèze,
01:22:17 inaccessible moi, je sens
01:22:19 que sous ta peau coule la braise,
01:22:21 la braise rouge de ton sang.
01:22:23 - Marie, l'humoureuse,
01:22:25 Marie, t'es pas,
01:22:27 Marie, je peux,
01:22:29 Marie, je peux,
01:22:31 Marie, l'humeureuse,
01:22:33 Marie, t'es pas,
01:22:35 Marie, je peux,
01:22:37 Marie, l'humeureuse,
01:22:39 Marie, t'es pas,
01:22:41 Marie, je peux,
01:22:43 Marie, l'humeureuse,
01:22:45 Marie, t'es pas,
01:22:47 Marie, je peux,
01:22:49 Elle est magnifique cette chanson de Serge Daman. On l'a un peu massacré. Il a été très bon.
01:22:56 Mais écoutez tout l'album de Napoléon. C'était Castelot qui avait écrit. C'est André Castelot.
01:23:04 Et c'était merveilleux. Avec vous, on va terminer en chanson. Qu'est-ce que vous nous proposez pour terminer, je rappelle, la voix d'un roi confinance d'un chanteur, de Jypsy Gang.
01:23:15 Jypsy King ? Jypsy Gang ?
01:23:18 Et à partir de lundi, on aura Mon Noël à moi. Tous les jeud.
01:23:23 Mon Noël à moi.
01:23:25 Mon Noël à moi.
01:23:27 Mon Noël à moi.
01:23:29 Mon Noël à moi.
01:23:31 Mon Noël à moi.
01:23:34 Mon Noël à moi.
01:23:36 Mon Noël à moi.
01:23:38 Mon Noël à moi.
01:23:40 Mon Noël à moi.
01:23:42 Mon Noël à moi.
01:24:07 La voix d'un roi. Magnifique.
01:24:28 Nicolas, c'est magique la guitare. Vous arrivez dans un dîner avec une guitare et c'est fait. On parle plus de rien. On oublie tout. C'est ça, c'est le feel good. C'est l'amour. On n'est que de l'amour.
01:24:46 Bon, est-ce que Jacques Vendredi est sorti des toilettes du musée des Invalides où il était ce matin ?
01:24:54 Non.
01:24:56 C'est un témoignage anonyme. Jacques Vendredi ne souhaite plus parler. Jacques Vendredi témoigne dans cette émission de Choucalvert.
01:25:04 Je vais témoigner Pascal pour vous dire deux petites choses. Je rassure tout le monde, le tombeau de Napoléon est bien ici aux Invalides.
01:25:11 Oui, ce n'est pas le tombeau la question. Est-ce qu'il est dans le tombeau ? Je vous remercie, on sait que le tombeau est là. Est-ce que vous pouvez ouvrir le tombeau ? Est-ce que vous en êtes capable ?
01:25:19 Évidemment qu'il est dans le tombeau. Mais je voulais vous dire, Pascal, pour bien vous énerver, figurez-vous aussi qu'on fait dans ce musée les pierres d'angres magnifiques.
01:25:27 Et il y a des photos des vers de 1976 de Jean-Michel Larké. C'est ça pour bien vous énerver.
01:25:34 On le salue Jean-Michel.
01:25:36 C'est ouvert le 25 janvier.
01:25:38 C'est fini.
01:25:39 François Mitterrand l'a fait ouvrir. Je ne sais pas si c'est une légende.
01:25:41 C'est une légende.
01:25:42 Il paraît que ça coûte des millions d'euros de l'ouvrir.
01:25:44 Pourquoi on ne l'ouvre pas ?
01:25:45 Il paraît que ça coûte des millions d'euros.
01:25:46 En fait, les clés sont dans un coffre aux Invalides. C'est le gouverneur des invalides qui les a. Directeur du musée de l'armée même.
01:25:54 Le problème, c'est que c'est le porphyre qui est très lourd.
01:25:58 On pourrait l'ouvrir.
01:25:59 Pour savoir s'il est dedans, Napoléon ?
01:26:01 Moi, c'est le rêve de ma vie. Et la famille Napoléon, il y a 15 ans, le prince Napoléon, Charles Bonaparte, avait demandé à ce qu'on ouvre le...
01:26:08 Il ouvrirait et il dirait "est-ce que l'inferno chante toujours ?"
01:26:14 Est-ce que je peux voir Pascal Praud ?
01:26:16 Allez, c'était à la vision. Je la remercie.
01:26:18 Alexandre Praud était à la réalisation.
01:26:20 Eric Boismar était au son.
01:26:22 Merci à Marine Lanson, à Benoît Bouteille, à Guilhem Lafache qui étaient là.
01:26:27 Et puis c'est vendredi, l'occasion de saluer toute la programmation qui est si essentielle pour nous.
01:26:31 Nicolas Nissim, Jacques Sanchez, Magda Dervich, Marina Carvalhé bien sûr.
01:26:36 Toutes ces émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
01:26:39 Merci. Ce soir, c'est Éliott Deval. Passez un bon week-end. Nous, on va aller voir Napoléon.
01:26:45 Tiens, ça c'est une bonne idée. Merci pour cette voix magnifique.
01:26:47 Merci encore Nicolas. Vraiment une incroyable aventure artistique. La voix d'un roi.
01:26:52 Vraiment. Et puis bravo pour votre talent. Et merci pour ce que vous nous apportez.
01:26:57 Jean-Marc Morandini dans une seconde.
01:26:59 Merci à tous !