• l’année dernière
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Il est quasiment 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros, qui sera consacrée ce soir, vous l'imaginez bien,
00:07 à cette attaque du Hamas, attaque terroriste contre Israël, en cette deuxième journée d'ailleurs,
00:14 puisque c'était hier samedi à 6h du matin très précisément que le groupe terroriste a lancé cette attaque.
00:20 On est avec Meir Habib, merci d'être avec nous.
00:22 Vous êtes député Les Républicains des Français établis hors de France, nous étions ensemble en Skype hier,
00:28 et c'était important de vous avoir ce soir parce qu'on a besoin d'éclaircir beaucoup de points ensemble.
00:35 Chanot Seban est avec nous, vous êtes présidente Renaissance de Seine-Saint-Denis, merci d'être sur ce plateau.
00:40 Michael Sadoun, expert en politique publique, cher Michael, bonsoir.
00:43 Et David Rigoulet-Rose, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient, merci également.
00:50 Jean-Sébastien Ferjou va nous rejoindre dans un instant.
00:53 Daniel Scheik, ancien ambassadeur d'Israël en France, est en direct avec nous depuis le FaceTime.
01:02 Jean-Sébastien Ferjou nous rejoint sur le plateau.
01:04 Je le dis et on va essayer de faire un premier point sur ce bilan qui ne cesse de s'alourdir au fil des heures,
01:11 puisqu'on est au moins 700 morts et plus de 2000 blessés.
01:16 Et puis on a appris en milieu d'après-midi qu'une Française a été tuée en Israël,
01:21 annonce faite par le ministère des Affaires étrangères.
01:24 Plusieurs ressortissants sont toujours d'ailleurs portés disparus.
01:27 Je me tourne tout de suite vers vous, Meher Habib, puisque ce matin, vous avez publié sur Twitter un message.
01:34 Voilà ce que vous avez dit.
01:35 Un Français de 26 ans, avidant, originaire de Bordeaux, a sans doute été enlevé dans le sud d'Israël par le Hamas
01:41 alors qu'il participait au festival de musique.
01:44 Il pourrait être détenu par les terroristes.
01:46 Sa famille, son père, avec qui je me suis longuement entretenu, n'ont plus de nouvelles de lui depuis hier 9h30 du matin.
01:53 Est-ce qu'à 20h ce soir, vous avez des nouvelles qui pourraient nous rassurer ?
01:58 Et là, je parlais avec le papa David Hanne il y a deux heures de cela.
02:03 On a eu quelques espoirs à un moment donné parce que certains jeunes sont rentrés.
02:07 Son fils n'en faisait pas partie.
02:09 Mais non seulement que suite à cette annonce,
02:12 j'ai d'ailleurs envoyé un message directement au président de la République pour l'informer de ce drame,
02:18 c'est deux, trois, quatre, cinq, et au moment où je vous parle, six Français qui m'ont contacté par eux-mêmes à qui j'ai parlé.
02:24 Vous m'envoyez les passeports français, une petite est née à Marseille, l'autre est née...
02:29 C'est dramatique.
02:30 Et je crains parce que nous avions beaucoup de Français dans cette région d'Israël,
02:35 parce qu'il y avait beaucoup de Français à cette rêve partie,
02:38 parce qu'on a affaire à des sauvages, à des barbares, que le bilan ne soit encore provisoire.
02:43 Il y a une jeune fille qui est, j'ai parlé tout à l'heure, tuée au consul général,
02:51 mais il semblerait qu'il y ait une deuxième victime dont les parents étaient à l'aéroport.
02:55 Mais alors, comme je ne leur ai pas parlé directement, je mets toujours beaucoup de précautions.
02:59 Mais à ce stade, de façon certaine, au moins six Français sont portés disparus.
03:05 J'ai parlé aux parents, j'ai parlé à la famille.
03:08 Mais entre nous, c'est vrai, d'ailleurs, entre parenthèses,
03:10 j'ai demandé de façon la plus formelle au président de la République, à la France, au Quai d'Orsay,
03:15 de rendre les responsables directement le hamas de leur sécurité et de leur vie.
03:19 Ce sont des Français, nous avons le devoir de protéger.
03:23 Ce n'étaient même pas des soldats, ce sont des gens qui étaient civils,
03:27 qui étaient à un concert, à une rêve partie.
03:29 Ce n'était pas une rêve partie, enfin, si je précise, c'était un festival de musique pour la paix.
03:36 Vous précisez, vous voyez, vous avez des détails que je n'avais même pas.
03:39 Est-ce que vous avez pu, vous qui avez été donc contacté par ces proches de personnes qui sont portés disparus,
03:45 qu'est-ce qu'elles vous ont raconté, qu'est-ce qu'elles vous disent ?
03:48 Elles sont dans la détresse la plus absolue.
03:50 Ce qu'elles me racontent, c'est les détails, c'est les derniers messages,
03:52 c'est les "je t'aime" avant de partir, des choses terribles, dramatiques.
03:58 Une jeune fille, la petite Journaux, Mathilde, elle avait un pied dans le plâtre.
04:07 Toutes ses copines ont commencé à courir.
04:08 Elle a été obligée de s'arrêter parce qu'elle avait tout simplement, pas grave, un pied dans le plâtre.
04:12 Et elle parlait avec sa famille, ça tire, ça tire, ça tire.
04:16 Puis ça, plus de nouvelles.
04:17 Et c'est un drame plus un drame.
04:18 On en est près de, je crois, 800 morts, on va arriver certainement aux 1000 morts.
04:23 Et quand on connaît l'importance de chaque vie dans la tradition juive en général,
04:29 mais chez tous les humanistes.
04:30 C'est 800 histoires, 800 drames.
04:34 Et enfin, mais il faut comprendre une chose.
04:38 Israël, en première ligne, contre le djihadisme, contre l'islamisme et contre ces barbares.
04:41 Ces gens qui ont défiguré la France.
04:44 Vos collègues, confrères du Bataclan, de Charlie, le Bataclan, Hyper Cacher,
04:51 Sarah Leamy, etc.
04:54 Ces gens-là sont des barbares, n'ont aucune limite.
04:56 Les staliniens avaient certaines limites.
04:58 Pas les islamistes.
04:59 C'est eux ou nous.
05:00 Et je peux vous dire, pour avoir Benjamin Netanyahou au téléphone,
05:03 il y avait une colère froide chez lui sans pouvoir vous dévoiler toute notre conversation.
05:07 Je lui apportais d'ailleurs le soutien de beaucoup de personnalités politiques françaises
05:11 qui m'ont appelé, qui m'ont demandé de lui transmettre des messages,
05:13 en particulier le président du Parti républicain, le président de région Laurent Wauquiez,
05:18 et beaucoup d'autres.
05:19 Mais aujourd'hui, il faut comprendre que les images sont dramatiques.
05:23 Vous avez vu ce travailleur thaïlandais qui s'incircule sur les réseaux sociaux ?
05:28 Quel rapport avec Free Palestine ?
05:29 On lui a coupé la tête, on lui a tranché la tête,
05:31 tout ça filmé de façon barbare.
05:33 Des femmes violées, des femmes tuées, des enfants massacrés,
05:37 des personnes âgées transportées, prises en otage.
05:42 Je vous donne une toute dernière information.
05:46 Là aussi, le traumatisme de cette attaque, la terreur, c'est ce dont on parlait,
05:51 cette attaque terroriste, et personne ne peut nier cela.
05:54 Personne dit Népalais tués lors de l'attaque du Hamas en Israël.
05:59 Ça vient de tomber, 10 Népalais ont été tués dans l'offensive du Hamas
06:02 en territoire israélien à...
06:04 Free Palestine, les pauvres Népalais, quel rapport avec la Palestine ?
06:06 Il a été question pendant ces 48 dernières heures, un peu plus de 24 heures pardonnez-moi,
06:10 mais qu'est-ce qu'on fait des images ?
06:13 Est-ce qu'il faut les diffuser, sans pour autant qu'on soit certain parfois du lieu, de la date, etc.
06:21 Est-ce qu'il faut les diffuser parce qu'elles sont terrifiantes, elles sont horribles ?
06:24 Mais à travers certaines images, il y a toute une histoire.
06:28 Et c'est là où on bascule dans l'irrationnel, dans l'horreur, dans la barbarie.
06:33 Donc vous allez voir ce sujet qui est absolument bouleversant,
06:36 c'est la disparition d'une ressortissante israélo-allemande,
06:40 elle s'appelle Shani Louk, on l'a diffusé le sujet tout à l'heure.
06:44 Elle était en Israël pour un festival de musique, je le disais,
06:48 le même festival où certains Français sont actuellement portés disparus.
06:51 Il y avait je crois 7000 personnes à ce festival, c'est un massacre.
06:55 Ce sont des centaines de blessés et des centaines de morts.
06:59 Et depuis ses proches sont sans nouvelles.
07:01 La vidéo de cette femme, certains l'ont peut-être vue sur les réseaux sociaux,
07:06 elle est derrière un pick-up, le corps immobile.
07:09 On se demande d'ailleurs si elle a perdu connaissance ou si elle est décédée.
07:14 Et cette vidéo a tellement circulé que sa maman a reconnu sa fille
07:18 alors qu'elle est de dos, nue, grâce à un tatouage.
07:22 Et elle a d'ailleurs signalé sur les réseaux sociaux en disant
07:25 "voilà, ma fille, je la reconnais,
07:28 essayez de m'aider pour qu'on ait de plus amples informations".
07:30 Voyez le sujet de Donéa Tangour.
07:33 - Des images insoutenables, le corps d'une jeune femme dénudée,
07:38 inerte à l'arrière d'un pick-up.
07:40 Des terroristes du Hamas exhibent fièrement leur butin de guerre
07:44 sous les cris d'une foule fanatisée.
07:46 L'un d'entre eux va même jusqu'à cracher sur elle.
07:49 Cet otage pourrait bien être Shani Louk,
07:52 une citoyenne germano-israélienne d'une vingtaine d'années.
07:55 Comme des milliers de jeunes, samedi, elle se trouvait dans une rêve partie,
07:59 au kiboutz Rahim, non loin de la bande de Gaza,
08:02 lorsqu'un groupe de terroristes du Hamas a pris d'assaut les participants.
08:07 Tirant sur la foule avec des armes automatiques,
08:10 la mère de Shani Louk, qui dit avoir reconnu sa fille
08:15 dans la vidéo des terroristes, lance un appel à l'aide.
08:19 "On m'a envoyé une vidéo où j'ai clairement pu reconnaître ma fille.
08:23 Elle était inconsciente dans la voiture avec les Palestiniens.
08:27 Je demande de l'aide et des informations à ce sujet.
08:30 Je vous remercie".
08:32 Comme Shani Louk, ils sont plusieurs dizaines de fêtards
08:35 à avoir disparu dans cette rêve partie,
08:38 enlevés ou tués par des hommes du Hamas.
08:41 Dans la détresse, leur famille cherche à savoir la vérité.
08:44 "On prend énormément de précautions,
08:49 et pour l'instant, rien n'est confirmé.
08:51 C'est sa maman qui a alerté les médias en Allemagne.
08:56 Nous sommes avec Daniel Sheik, ancien ambassadeur d'Israël en France,
09:00 de 2006 à 2010, si je ne m'abuse.
09:02 Merci d'être avec nous, monsieur l'ambassadeur.
09:05 Ces dernières 24 heures, ce qui nous a frappés,
09:10 ce sont les témoignages des Israéliens sur place,
09:12 des Franco-Israéliens qui nous ont dit
09:15 si on peut vivre au quotidien dans l'inquiétude d'une roquette,
09:20 dans l'inquiétude d'un attentat kamikaze par exemple.
09:24 Ce qui change ce week-end, c'est un, la barbarie,
09:29 et c'est deux, le fait que ces terroristes aient pu rentrer sur le sol israélien.
09:34 Est-ce que ce sentiment-là, finalement, vous le comprenez
09:37 et en quelque sorte vous le partagez ?
09:42 Oui, je pense que tout le monde peut comprendre
09:45 que la société israélienne est un peu sonnée.
09:50 Vous devez comprendre, c'est un pays qui compte à peu près 10 millions d'habitants.
09:56 Quand vous parlez de près de 1 000 victimes,
09:59 2 500 blessés, plus d'une centaine d'otages probablement,
10:06 clairement il n'y a pas une famille en Israël
10:10 qui n'a pas un rapport personnel à quelqu'un
10:13 qui a perdu un proche ou qui a une inquiétude pour une proche, etc.
10:23 Donc c'est un sentiment très partagé par tous les Israéliens
10:28 et il est inédit, il faut le dire.
10:30 Il y a l'ordre de grandeur de cette horreur
10:35 et quelque chose d'inédit en Israël.
10:39 Mais je pense que comme c'est le cas quand il y a de gros attentats en Israël
10:46 et malheureusement nous en avons l'expérience de longue date déjà,
10:52 il y a une capacité de régénération, de revie,
10:57 d'une sorte de force dans la société israélienne
11:01 pour écarter au moins temporairement le sentiment
11:08 de reprendre ses forces, se refocaliser sur l'essentiel
11:15 et l'essentiel maintenant c'est de vaincre cette guerre.
11:18 Ce n'est pas un attentat, c'est une guerre.
11:21 Elle a été menée par un Hamas que nous avons sous-estimé,
11:27 il faut le dire,
11:29 qui a été entraîné de manière clairement très sophistiquée par l'Iran,
11:35 qui a utilisé des méthodes qui ne sont pas des méthodes des djihadistes du Bataclan,
11:42 ce sont des méthodes d'une armée sophistiquée avec de l'électronique,
11:47 avec des stratégies, avec des stratagèmes,
11:51 l'heure des analyses va encore venir.
11:55 Cette guerre, il faut la gagner pour que un tel drame
12:02 que subit et que vit l'État d'Israël et la société israélienne actuellement
12:07 ne puisse se reproduire, ni à Gaza, ni ailleurs.
12:13 Vous avez parlé de ces personnes qui ont été kidnappées
12:17 et qui sont désormais prises en otage par le Hamas,
12:20 il serait plus d'une centaine.
12:22 On va découvrir un nouveau reportage à présent,
12:24 c'est le témoignage absolument bouleversant d'un père de famille,
12:28 sans nouvelles de sa femme et de ses filles.
12:31 Sa femme et ses filles étaient parties dans le sud,
12:33 à quelques kilomètres seulement de Gaza, dans un kiboutz,
12:38 et elles ont été kidnappées par le Hamas.
12:41 Et là aussi, encore une fois, il a été question des images.
12:44 Pourquoi les images ?
12:44 Parce que cette vidéo a circulé sur les réseaux sociaux
12:49 et c'est comme ça qu'il a pu comprendre que ses filles et sa femme
12:53 avaient été prises en otage.
12:56 Sur cette photo, sa femme et ses filles, âgées de 5 et 2 ans,
13:00 portées disparues depuis l'attaque du Hamas samedi matin.
13:03 Ce père de famille les a reconnues comme otages
13:05 dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.
13:08 [Cris de la foule]
13:14 Impuissant et terriblement inquiet,
13:16 il implore l'organisation terroriste de ne pas leur ôter la vie.
13:19 [Cris de la foule]
13:26 Ce que je demande au Hamas, ne leur faites pas de mal.
13:29 Ne faites pas de mal aux petits-enfants.
13:32 Ne faites pas de mal aux femmes.
13:34 Si vous me voulez à leur place, je suis prêt à venir.
13:37 [Cris de la foule]
13:39 Alors qu'elles étaient présentes dans le kiboutz de Niros,
13:42 à proximité de la bande de Gaza,
13:44 elles ont été capturées par le mouvement islamiste palestinien
13:47 qui a franchi la frontière israélienne.
13:49 J'ai contacté ma femme et elle m'a dit au téléphone
13:54 qu'il y avait des terroristes à l'intérieur de la maison.
13:56 Ils étaient là avec le compagnon de ma belle-mère et mes deux petites-filles.
14:01 Puis la conversation s'est coupée.
14:04 Encore sous le choc, Yoni s'en remet à son gouvernement
14:07 et continue d'espérer un miracle.
14:10 J'essaie de rester positif et de croire que quelque chose se passera
14:15 et que mon pays, Israël, mon Premier ministre et mon gouvernement
14:18 feront quelque chose pour les ramener.
14:21 Le Hamas, qui a fait plus de 100 prisonniers selon le gouvernement israélien.
14:31 Je me tourne vers vous à présent, David Rigolet-Rose.
14:35 Pourquoi ? Parce que vous êtes spécialiste du Moyen-Orient.
14:38 Dans ce contexte-là, avec ces images,
14:40 une nouvelle fois absolument bouleversantes, ces témoignages-là,
14:43 il y a un aspect qui est essentiel, qui est majeur, ce sont ces prises d'otages.
14:46 Plus de 100 personnes qui pourraient servir de bouclier humain par le Hamas.
14:51 Comment on peut opérer militairement dans un contexte comme celui-ci ?
14:54 Et négocier surtout.
14:55 Ça va être très compliqué parce que l'heure n'est pas vraiment à la négociation.
14:59 On n'est pas dans la situation, par exemple, avec le soldat élite
15:03 qui avait été échangé contre un millier de prisonniers
15:07 après plusieurs années de détention.
15:09 Là, il y a un effet de masse.
15:12 Alors, on peut penser à l'affaire d'Antebé,
15:13 mais Antebé s'était localisé dans le cadre d'une prise d'otages sur un avion.
15:17 D'ailleurs, c'était le frère aîné de l'actuel Premier ministre
15:22 qui est décédé dans l'opération d'Antebé en 1976.
15:25 Mais là, le problème qui va se poser, c'est qu'il y a un timing
15:28 qui fait qu'il y a une pression d'urgence.
15:32 Et on n'est pas dans une phase où…
15:33 Alors, il y a un général qui a été nommé manifestement
15:37 dans le cadre de négociations potentielles,
15:39 mais on voit mal ce qui pourrait être négocié.
15:41 Et d'ailleurs, le Hamas manifestement a fait le calcul suivant,
15:44 qu'effectivement, il y aurait potentiellement une logique d'inhibition.
15:48 Mais je ne suis pas sûr que cette logique d'inhibition puisse être pertinente
15:53 parce que là, de toute façon, il y a la nécessité
15:56 d'une opération militaire de grande envergure.
15:58 Et évidemment, Assad fera tout ce qu'il peut
16:01 pour préserver la vie de ses ressortissants.
16:04 Mais en même temps, les contraintes opérationnelles,
16:08 de toute façon, vont être réparties sur l'ensemble de Gaza.
16:11 Je me permets de me retourner une nouvelle fois vers vous,
16:13 Meir Habib, et je vais donner la parole à tout le monde.
16:15 Mais vous avez pu vous entretenir, vous m'avez dit,
16:18 avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
16:21 Est-ce que vous avez pu, sans nous dévoiler évidemment vos conversations,
16:25 échanger sur la question des otages ?
16:28 Et surtout sur le fait que le Hamas pourrait les utiliser comme des boucliers humains ?
16:33 Non, on n'a pas parlé de ça, mais...
16:36 On a parlé de la guerre.
16:37 J'ai senti une colère froide.
16:39 Netanyahou est mon ami depuis plus de 30 ans.
16:42 Je n'ai jamais senti aussi déterminé, aussi calme, aussi froid.
16:46 Mais je peux vous dire qu'il n'y aura plus de Hamas.
16:49 Dans quelques semaines, quelques mois, quelques jours,
16:52 le Hamas n'existera plus.
16:54 Ça, c'est certain.
16:56 Quel que soit le prix à payer, Israël va terminer avec le Hamas.
16:59 C'est des pogroms qui sont passés.
17:00 Vous savez, il y a eu des pogroms à Kichinev, où on a tué des juifs.
17:03 Il y a eu des pogroms en 1929 à Khévron,
17:05 puis il y a eu la Shoah, on a envoyé 2 millions de juifs à là.
17:09 Et il y a eu l'État d'Israël.
17:13 Beaucoup de gens ont dit "on vous a donné l'État d'Israël en compassion de la Shoah".
17:16 Non.
17:17 Mais ma conviction, c'est que s'il y avait eu l'État d'Israël,
17:20 il n'y aurait jamais eu la Shoah.
17:21 C'était un commando, comme l'a parfaitement dit mon voisin,
17:25 dirigé par Yoni Netanyahou, qui a libéré un avion d'Air France.
17:28 On a une dette, nous, par rapport aux Israéliens, à Antebé à l'époque.
17:31 Aujourd'hui, il y a eu des dysfonctionnements terribles dans l'armée.
17:34 Il sera le temps, on en parlera.
17:36 Mais de ce que je peux vous dire,
17:38 il est déterminé à aller jusqu'au bout et à terminer et à liquider le Hamas.
17:44 Il le fait de façon morale.
17:45 - Yannick, c'est un homme déterminé, donc psychologiquement déterminé,
17:48 mais est-ce que politiquement, il est fragilisé ?
17:51 - Écoutez, il a été élu à six reprises.
17:53 C'est quelqu'un qui faisait partie des commandos spéciaux.
17:55 Quand vous le voyez, quand vous chauffez de la gym souvent avec lui,
17:57 il a une cicatrice ici, il a pris une balle
17:59 lorsqu'il a libéré un avion de la Sabena
18:02 et les deux frères Netanyahou étaient dans la même unité,
18:04 la fameuse unité d'élite qui a libéré des gens.
18:06 Aujourd'hui, c'est une question...
18:09 Ils ont tué des femmes, des enfants, des Népalais, des Thaïlandais.
18:13 Ils ont massacré, ils ont violé la jeune fille qu'on a vue tout à l'heure.
18:16 Donc aujourd'hui, c'est une question de survie pour l'État d'Israël.
18:20 Est-ce qu'il est affaibli ?
18:23 Sahal, forcément, a pris un coup terrible.
18:25 Et tout le pays aujourd'hui est solidaire.
18:27 Il y a eu des manifestations par rapport à une réforme judiciaire.
18:30 Mais de quoi parle-t-on ?
18:31 Il l'avait dit, comme l'a parfaitement dit Nicolas Sarkozy,
18:34 pour parler de ce point précis,
18:36 qu'il allait faire une réforme judiciaire.
18:38 Et tout ça, c'est derrière nous.
18:39 Aujourd'hui, il faut liquider, terminer le khamas.
18:41 C'est ce qui va être fait.
18:43 - Les mots que vous employez sont extrêmement lourds de sens
18:48 dans ce conflit.
18:50 Vous parliez de Nicolas Sarkozy, qui a réagi cet après-midi,
18:54 bouleversé par les actes terroristes subis par Israël.
18:57 "Je condamne avec la plus grande fermeté
18:58 la violence propre inhumaine de ces attaques.
19:01 Les prises d'otages comme les tortures infligées
19:03 à des victimes innocentes sont abjectes,
19:05 autant qu'injustifiables.
19:06 Elles rejettent leur hauteur dans le camp d'une barbarie moyenâgeuse.
19:09 La France doit être aux côtés d'Israël
19:11 contre tous ceux qui poursuivent l'objectif insensé de sa disparition.
19:16 Ces événements tragiques sont ressentis par chacun de nous
19:19 comme des journées de deuil."
19:21 Jean-Sébastien Ferjou, je me tourne vers vous.
19:24 Cette expression de barbarie moyenâgeuse,
19:26 elle correspond parfaitement aux images
19:29 qu'on a pu découvrir ces dernières heures.
19:33 - Oui, et en même temps, elle est extrêmement contemporaine
19:35 parce que ça ressemble au style qui a été celui de l'État islamique,
19:38 justement, pour faire s'installer la terreur.
19:40 Et là, il faut bien mesurer l'ampleur du choc psychologique
19:42 que ça représente pour la population israélienne,
19:44 parce qu'Israël était le sanctuaire, justement.
19:47 Et les Israéliens vivaient certainement avec l'idée
19:49 qu'il était possible que des attentats ponctuels arrivent,
19:51 que des gens arrivent avec un couteau, se jettent sur eux.
19:54 Mais depuis la construction du mur,
19:56 parce qu'il y avait eu toutes les campagnes d'attentats
19:58 qui ont fait multiplement dans les années 90,
20:00 ça n'arrivait plus en Israël.
20:02 Et donc, il y avait cette conviction
20:03 qu'à l'intérieur des frontières d'Israël,
20:06 il y avait une sécurité.
20:08 Là, c'est l'État israélien, l'armée israélienne
20:10 qui n'ont pas réussi à protéger des citoyens israéliens ou étrangers,
20:13 qui étaient d'ailleurs sur le territoire israélien
20:16 et dans des proportions massives.
20:17 Parce que vous parliez du festival, de la Rêve pour la Paix.
20:20 Oui, c'est dans des proportions massives.
20:22 Je crois qu'à l'heure actuelle, le bilan, c'est 240 morts, rien.
20:25 Et plus de 600 blessés.
20:26 Rien qu'à cet endroit-là.
20:28 Donc, ce sont des images qui ont vocation à faire changer Israël.
20:32 Justement, alors après...
20:34 C'est toujours terrifiant et je ne suis pas sûr que cette expression,
20:38 vous savez, comparaison n'est jamais raison.
20:40 Mais c'est un Bataclan.
20:41 Ce qui s'est passé, c'est un Bataclan à ciel ouvert.
20:43 Mesurons-le, ramené à la population française,
20:46 déjà plus de 600, voire 700 morts.
20:48 - 1000, on dirait.
20:49 Oui, je pense que la barre des 1000, malheureusement,
20:51 vu le nombre de blessés,
20:52 ce serait plus de 10 000 morts en France.
20:54 Ce serait plus de 1000 otages.
20:56 Ce serait plus de 20 000 blessés en France.
20:58 C'est absolument vertigineux.
21:01 Et moi, ce qui m'a vraiment choqué aujourd'hui,
21:04 c'est de voir que la fameuse émotion,
21:06 parce qu'on peut avoir des liens avec Israël,
21:07 on peut critiquer Israël ou ne pas critiquer Israël,
21:10 avoir des liens humains ou ne pas en avoir,
21:11 peu importe, je pense que dans n'importe quelle démocratie,
21:13 on ne peut qu'être épouvanté par ce qui s'est passé là.
21:17 Mais de voir que des gens considèrent que finalement,
21:19 les Israéliens l'ont bien cherché,
21:21 ce n'était pas des cibles militaires.
21:23 Et ça, quand on voit en Europe, quand on l'a vu en Allemagne,
21:26 quand on le voit au Royaume-Uni,
21:27 dans une conférence du Parti travailliste,
21:29 les attaques ont été applaudies par une partie des participants.
21:32 Quand on voit les réactions d'un certain nombre de responsables...
21:35 - Mais attendez, on va en parler un peu plus tard.
21:38 Je veux vraiment qu'on soit sur les témoignages.
21:41 Dans la deuxième partie, on va parler des responsables politiques
21:44 parce que vous êtes député, mais Yarabib,
21:46 je ne sais pas comment vous allez faire la semaine prochaine.
21:48 Mardi, quand vous allez croiser ces députés,
21:50 la France Insoumise, pour ne pas les citer,
21:52 dont une qui a dit "la haine attire la haine".
21:56 - Elle est vice-présidente du groupe contre l'antisémitisme.
21:58 - Elle est vice-présidente du groupe contre l'antisémitisme.
22:00 - Vous allez faire comment ?
22:01 - Elle crache une antisémite, comme Mélenchon et comme beaucoup d'autres.
22:04 Aujourd'hui, comment on va faire ?
22:06 Je vais demander de façon formelle à la présidente de l'Assemblée.
22:09 Vous vous rendez compte que dans quelques semaines,
22:10 aujourd'hui, ils ont eu l'outre-cuissance de organiser
22:15 et de faire venir une terroriste du FPLP et un film sur Gaza
22:18 à l'Assemblée nationale parce que c'est leur essence électorale,
22:22 parce qu'ils ne peuvent plus être élus qu'avec, aujourd'hui, ces islamistes.
22:26 - Point par point, vous allez demander quoi à la présidente de l'Assemblée nationale ?
22:29 - D'exclure des gens qui sont des...
22:32 Comment peut-on aujourd'hui faire l'apologie du terrorisme ?
22:35 Il y a les Français qui ont été tués.
22:36 - Vous allez demander d'exclure les députés de la France Insoumise ?
22:40 - Il y a des sanctions qui sont faites.
22:42 Vous vous rappelez quand un parlementaire a fait un signe de Hitler
22:46 à l'Assemblée nationale, un salut nazi, il a été sanctionné.
22:49 Mais là, c'est l'apologie du terrorisme, l'apologie de la mort,
22:54 l'apologie du meurtre de Français par des parlementaires français.
22:57 Mais où va-t-on ?
22:58 Mais où va-t-on des gens qui n'ont jamais mis le pied en Israël,
23:01 qui ne savent même pas de quoi ils parlent ?
23:03 - Shannon, c'est bon.
23:04 - Mais vous savez, je vous rejoins tout à fait.
23:06 Et moi, je vous le dis comme je le pense, c'est avec le cœur lourd.
23:09 C'est avec beaucoup de peine, bien évidemment, que je suis là ce soir,
23:12 mais avec beaucoup d'inquiétude.
23:13 J'étais en Israël il y a quelques jours.
23:15 J'ai rendu visite à ma famille qui habite notamment dans le nord d'Israël,
23:17 à Nahariya, à côté justement de la frontière avec le Liban et à Tel Aviv.
23:22 Et quand je les ai eues au téléphone hier matin,
23:24 ils étaient absolument choqués, scandalisés de ce qui se passe.
23:27 Ils ont tous été appelés en tant que réservistes.
23:29 Ils ont dû justement revêtir leur tenue et aller justement prêter main forte
23:34 pour justement cette guerre, parce que c'est ni plus ni moins une guerre.
23:37 Donc moi, bien évidemment, je veux ici dire mon émotion,
23:40 mon soutien au peuple israélien, aux familles des victimes
23:44 qui ont été lâchement assassinées par ces barbares et ces terroristes du Hamas.
23:48 Il faut dire des mots, il faut mettre les mots sur les mots.
23:50 Ce sont des terroristes et des barbares.
23:53 Et je veux, bien évidemment, en tant qu'élu locale
23:55 et en tant que femme politique, condamner avec la plus grande fermeté
23:59 l'attitude des élus d'une certaine partie de la classe politique.
24:02 Et je pense notamment à la France insoumise, qui ont un comportement qui est abject.
24:07 Et je veux ici que les Françaises et les Français qui nous regardent à votre antenne
24:11 se rendent compte que ce à quoi nous sommes en train d'assister dans le pays est extrêmement grave.
24:16 Quand vous avez un responsable politique comme M. Jean-Luc Mélenchon,
24:19 qui n'a pas un mot pour condamner ce à quoi nous sommes en train d'assister en Israël,
24:24 c'est une honte.
24:25 Quand vous avez systématiquement des élus de la France insoumise
24:28 qui parvoient de communiquer de presse,
24:30 quand vous avez des élus côté NPA qui se permettent justement
24:34 de faire l'apologie du terrorisme, qui mettent de l'huile sur le feu,
24:39 c'est une honte.
24:40 Et que les élus de l'ANUPS, qui aujourd'hui ont fait une alliance électorale
24:44 lors des législatives, je les appelle sonalènement ce soir sur votre pâteau
24:48 à prendre leur responsabilité et à se désolidariser de la France insoumise.
24:53 Parce que ce à quoi nous sommes en train d'assister est extrêmement grave.
24:56 Et qu'on ne vienne pas se plaindre dans quelques semaines
24:59 quand des synagogues, quand des lieux de culte seront attaqués,
25:03 que finalement la responsabilité, ça serait justement uniquement lié à la situation en Israël.
25:07 Ces élus ont leur responsabilité et ils doivent être exclus
25:10 avec des sanctions très fermes à l'Assemblée nationale.
25:13 Est-ce qu'il faut craindre aujourd'hui que ce conflit ne s'exporte sur notre territoire,
25:18 Michael Esadouné ?
25:19 Je pense évidemment à la communauté juive qui est déjà dans une inquiétude quasi quotidienne,
25:25 mais est-ce qu'elle l'est encore un peu plus après ce week-end ?
25:29 Oui, moi des échanges que j'ai eus avec beaucoup de juifs français,
25:32 tout le monde a peur que le conflit s'importe ici
25:35 et je pense que ça fait déjà longtemps qu'il est importé ici.
25:38 Il y a la présence d'une forte communauté arabo-musulmane en France
25:41 qui se sent en solidarité avec les Palestiniens de manière totalement indues,
25:45 puisqu'en général ils connaissent très peu le conflit,
25:48 mais il est instrumentalisé par des forces politiques.
25:51 On a vu la réaction du NPA qui est totalement indigne,
25:54 non seulement vis-à-vis des Israéliens,
25:56 parce que comme humanistes on voit les images
25:58 et je pense que ce sont d'abord les images qui choquent.
26:00 Vous demandiez tout à l'heure, Eliott, est-ce qu'on doit montrer les images ?
26:03 Moi je pense que malheureusement ce sont les images,
26:05 beaucoup plus que les chiffres,
26:06 qui ont provoqué des réactions dans le monde entier.
26:08 Donc qu'on ait ce manque d'humanisme
26:10 et qu'en plus on soit traître à son propre pays,
26:13 parce que le NPA soutient un groupe terroriste
26:15 qui menace certainement des Français qui sont entre leurs mains,
26:18 c'est d'une gravité inédite.
26:19 Daniel Schreck, vous êtes encore avec nous,
26:21 je vous présente mes excuses parce que le débat s'est installé autour du plateau
26:25 et on n'a pas eu le temps de suffisamment échanger.
26:28 Il y a une très très courte publicité dans quelques instants,
26:32 est-ce que vous restez encore un peu avec nous ?
26:34 Parce que j'ai plusieurs questions à vous poser,
26:36 notamment sur les relations qu'entretiennent la France et Israël,
26:42 que doit faire la France aujourd'hui pour soutenir ou non l'État d'Israël,
26:46 même si officiellement déjà il leur apporte un soutien.
26:49 Est-ce que vous restez avec nous juste après la publicité, M. l'Ambassadeur ?
26:54 Je vous donnerai quelques minutes,
26:55 mais je vais devoir couper quelques minutes après la pub.
27:00 Eh bien on revient vraiment dans quelques instants, merci.
27:04 Bientôt 20h30 sur CNews, on poursuit l'heure des pro 2 week-end.
27:14 D'abord le point sur l'information avec vous, Adrien Spiteri,
27:17 et ensuite on rejoindra l'ambassadeur Daniel Schreck,
27:19 ancien ambassadeur d'Israël en France.
27:21 Adrien, c'est à vous.
27:22 On commence, Céliote, avec cette information,
27:24 une information transmise en début de soirée
27:26 par le ministère des Affaires étrangères.
27:28 Une ressortissante française a été tuée en Israël
27:31 dans ses attaques menées par le Hamas.
27:33 Le ministère précise que plusieurs ressortissants
27:36 n'ont pas encore pu être localisés.
27:38 Le Quai d'Orsay rappelle aux Français résidents ou de passage en Israël
27:41 de faire preuve de la plus grande vigilance.
27:44 Au lendemain de ces premières attaques du Hamas,
27:46 le bilan également continue de s'alourdir.
27:49 Déjà plus de 600 personnes sont mortes
27:51 et plus de 2000 blessés du côté israélien.
27:54 Plus de 100 prisonniers sont également aux mains du Hamas,
27:57 selon les autorités.
27:59 Autre information, l'armée israélienne a répliqué ce dimanche
28:02 dans le sud du Liban en réaction aux attaques du Hezbollah.
28:06 Le groupe armé libanais a tiré des dizaines de roquettes et d'obus
28:09 sur trois positions israéliennes dans un secteur contesté
28:12 à la frontière entre les deux pays.
28:15 Le Hezbollah assure avoir effectué ces tirs, je cite,
28:17 "en solidarité avec la résistance et le peuple palestinien".
28:21 Enfin, dernière information que l'on voulait vous donner,
28:24 une information importante, les Etats-Unis apportent
28:27 leur soutien à Israël.
28:28 Le pays annonce déjà l'envoi de munitions.
28:31 Ces dernières devraient arriver dans les prochains jours.
28:35 Merci beaucoup, Adrien Spiteri, dans vos informations.
28:38 Il y a cette première information que vous nous avez donnée
28:41 et cette ressortissante française qui est décédée samedi,
28:46 donc en Israël, quand il nous disait ça, Adrien Spiteri,
28:51 je me disais, mais imaginons que la famille de cette femme,
28:54 de cette ressortissante, croise des députés La France Insoumise
28:59 qui refusent de parler d'actes terroristes.
29:02 C'est une civile, elle n'aurait rien demandé, cette pauvre fille
29:04 qui était là, très certainement, pour passer du bon temps.
29:08 Qu'est-ce qu'ils vont répondre ? Qu'est-ce qu'ils vont leur dire ?
29:11 Ils sont obsédés par la Palestine.
29:13 Ils sont obsédés par cette cause.
29:16 Est-ce qu'ils se rendent compte que ce mouvement islamiste
29:19 défénèce les homosexuels, lapide ces femmes adultères ?
29:24 Ce sont, comment, un mouvement dit de gauche, trotskiste ?
29:28 C'est exactement l'inverse.
29:29 Et la haine d'Israël et la haine du juif ne permet plus d'en discuter.
29:32 Je vais vous rendre évidemment la parole.
29:36 Dans des pays arabo-musulmans, il y a énormément de monde.
29:38 Absolument.
29:39 Daniel Sheik est toujours avec nous.
29:41 Je rappelle que vous êtes ancien ambassadeur d'Israël en France
29:44 entre 2006 et 2010.
29:46 Juste avant la publicité, la question qu'on se posait,
29:48 c'est est-ce qu'encore un peu plus, les Français de confession juive,
29:54 la communauté juive en France doit et va se sentir en danger ?
29:58 Est-ce que vous craignez que ce conflit ne s'exporte,
30:01 en quelque sorte, sur notre territoire ?
30:06 On ne peut pas dire que ce conflit n'a pas occupé le territoire français
30:12 par le passé, déjà à plusieurs reprises.
30:15 Je ne veux pas dire qu'il est constamment présent,
30:18 mais ce n'est pas une nouveauté.
30:21 Mais j'étais toujours de ceux qui ont fait confiance aux autorités françaises
30:27 pour prendre soin de la communauté juive,
30:31 ainsi que de l'ambassade d'Israël et de ressources sans.
30:35 Israéliens en France.
30:38 Vous étiez, je le répète, ambassadeur entre 2006 et 2010.
30:44 Tout le monde, évidemment, a en mémoire 2012 et l'affaire Mera.
30:48 Lorsque vous étiez ambassadeur,
30:52 vous sentiez cette montée, finalement, de la haine des Juifs en France ?
31:03 Vous savez, oui, je ne peux pas dire qu'il n'y a pas d'antisémitisme en France,
31:09 qu'il n'y avait pas eu à mon époque.
31:12 Mais moi, de manière générale,
31:15 je suis de ceux qui préfèrent regarder le sentiment général en France,
31:20 le sentiment de la majorité des Français
31:23 et certainement de la majorité de la classe politique française.
31:27 Et elle est un sentiment d'amitié par rapport à Israël.
31:30 Et c'est quelque chose que je ressens aujourd'hui aussi,
31:33 une solidarité par les paroles du président
31:36 et par presque l'ensemble de la classe politique française,
31:41 avec les exceptions que vous avez citées.
31:43 Mais pour être honnête, la France insoumise, c'est votre problème,
31:47 ce n'est pas le mien.
31:48 C'est sans intérêt pour Israël.
31:50 Vraiment sans intérêt.
31:52 Je comprends que si vous êtes député français,
31:55 proche d'Israël, comme l'est mon ami Meir Habib,
31:59 ça lui donne de la rage, en colère, je peux le comprendre.
32:06 Mais dans l'ensemble, dans le regard général,
32:09 les relations entre la France et Israël,
32:12 c'est quelque chose qui n'a pas véritablement d'importance.
32:15 Je suis un disciple, j'étais un disciple de Chimampe,
32:20 un grand amoureux de la France, un grand ami de la France,
32:24 et j'ai hérité de lui la confiance de savoir
32:29 que nous pouvons voir en la France un pays allié en Europe.
32:34 Écoutez, un grand merci, monsieur l'ambassadeur,
32:37 et je vous présente encore une fois mes excuses
32:39 parce que vous avez dû attendre assez longtemps avant d'intervenir,
32:44 mais le débat s'est installé, vous l'avez entendu sur le plateau.
32:47 Je vous propose d'écouter le sujet d'Audrey Bertheau
32:49 sur l'inquiétude de la communauté juive en France,
32:52 et on parlera politique avec la compréhension,
32:54 nous, de la France insoumise, avec le Hamas.
32:58 Entre choc, incompréhension et immense tristesse.
33:03 Depuis samedi matin et l'attaque contre Israël,
33:06 la communauté juive de France vit un réel cauchemar.
33:09 En pleine fête religieuse, l'annonce de ce drame a été un choc.
33:13 Je suis choqué, je pense comme tout le monde.
33:15 C'est compliqué à vivre, c'est soudain,
33:19 et c'est en plein moment de fête.
33:22 J'en ai pleuré, j'en ai pleuré, on était sous l'hazouka,
33:24 c'était un jour de fête, en plus un shabbat.
33:26 On était tous réunis en famille, on a tous pleuré,
33:28 c'est comme si le ciel s'était abattu sur nous.
33:31 On a un ressenti d'amertume et on est vraiment choqués, très tristes.
33:37 Ici, nous, Français juifs,
33:41 Israël maintenant a vraiment du mal à faire face.
33:46 Et si le choc a été terrible,
33:47 la communauté juive craint à présent des représailles
33:50 et que le conflit s'exporte en France,
33:52 à Paris, Marseille, Lyon ou encore Strasbourg.
33:56 La sécurité a été renforcée autour des synagogues et des écoles juives
34:00 à la demande du ministre de l'Intérieur.
34:02 Voilà pour cette inquiétude.
34:05 Revenons à l'aspect plus politique.
34:07 Shannon Semange, vous vous voyez très émue lorsque vous entendez ça.
34:10 Oui, particulièrement émue parce que je n'arrive pas à comprendre
34:13 qu'en France, en 2023, on puisse craindre de se rendre dans un lieu de culte
34:19 et qu'on puisse aujourd'hui considérer qu'être de religion juive,
34:25 ça constitue en tout cas une façon de mettre sa vie en danger.
34:28 Alors, il y a beaucoup de choses que je peux comprendre,
34:30 mais ça, je ne peux pas l'entendre.
34:32 Et bien évidemment, en tant que...
34:34 Je suis élue à Rony-Soubon en Seine-Saint-Denis,
34:36 on le sait bien, c'est un département dans lequel...
34:37 Je voulais vous le dire, dans lequel beaucoup de Français de confession juive
34:41 ont préféré quitter le département.
34:42 Et je ne saurais mentionner le nombre de Juifs qui ont quitté certaines villes
34:46 comme Pantin, Leraincy, Clichy-sous-Bois, Lelylas,
34:49 qui ont fui notre département parce qu'ils ne se sentaient plus en sécurité.
34:52 Je vis encore à Rony-Soubon aujourd'hui,
34:54 et je continue à pratiquer mon judaïsme, et j'en suis fière, bien évidemment,
34:58 mais est-ce que vous vous rendez compte aujourd'hui
34:59 qu'on est parfois amené à fuir son lieu d'habitation,
35:03 la ville dans laquelle on a grandi, la ville parfois dans laquelle on est né,
35:06 parce qu'on a peur de scolariser son enfant dans l'école du quartier,
35:09 parce qu'on a peur d'aller prier tous les samedis à la synagogue
35:13 lors du shabbat ?
35:14 Est-ce que c'est normal aujourd'hui en France, en 2023,
35:16 de vivre dans un tel climat d'incertitude ?
35:19 Et est-ce que c'est normal, et j'en reviens à là,
35:21 vous me permettrez de le dire,
35:22 quand j'ai, moi je le vois, des élus, 12 députés sur 12,
35:27 qui sont issus de la NUPS en Seine-Saint-Denis,
35:29 je dis bien 12 députés sur 12, 12 circonscriptions sur 12,
35:33 qui appellent à la haine sur les réseaux sociaux,
35:36 qui ont décidé de faire du communautarisme,
35:39 leur marque de fabrique.
35:40 Mais ces gens-là sont élus ?
35:41 Mais ces gens-là sont élus, mais sont indignes de leur fonction.
35:43 Mais parce que quand on joue la carte du communautarisme à M. Deballe...
35:46 Qui va voter pour eux ?
35:47 Mais très peu de gens, pourquoi ?
35:50 Parce que, est-ce que vous croyez que la vice-présidente,
35:52 Mme Sourdet, de la France insoumise,
35:54 elle y connaît quelque chose à Israël ?
35:55 Elle ne l'a jamais mis le pied en Israël.
35:58 Et qu'on arrête avec l'hypocrisie ?
36:00 Qu'on arrête avec l'hypocrisie de ces députés ?
36:03 Et je me permets de finir, M. Sadoun,
36:05 quand je vois le tweet de Louis Boyard,
36:07 mais qui se permet de donner des leçons de morale.
36:10 Sur Israël, il n'a jamais mis les pieds dans ce pays,
36:11 il se permet de donner des leçons de morale.
36:13 C'est une honte.
36:15 70% de la communauté musulmane, selon un sondage,
36:18 avaient voté pour l'infrance insoumise.
36:20 Il y a évidemment une connexion entre la question israélienne
36:23 et la question d'un antisémitisme islamique.
36:26 Il y a des connexions entre les événements israéliens
36:28 et la recrudescence de l'antisémitisme en France.
36:30 Ça existe depuis au moins la guerre de Kippour.
36:32 Et puis, on a vu encore récemment dans une étude
36:35 que même l'antisémitisme universitaire
36:37 était franchement basé sur la critique
36:39 de la soi-disant politique israélienne.
36:41 Mais je veux dire quand même qu'on ne parle pas de politique
36:44 quand on parle de Hamas, on parle simplement d'humanité.
36:46 On voit la manière dont le Hamas fait ses attaques,
36:49 on voit le Hamas dont traitent eux-mêmes leur population.
36:52 Un des crimes les plus barbares de ce siècle
36:55 a été l'assassinat de Sarah Halimi.
36:57 J'étais le premier à ce qui la famille Halimi s'est confié.
37:00 Je me rappelle toute ma vie de témoignage de son frère pendant une heure.
37:04 Je me suis battu dans le silence total pendant deux mois.
37:06 C'était les élections à l'époque présidentielles.
37:09 Puis j'ai posé une question au gouvernement
37:11 et je me suis battu après pour avoir une commission d'enquête.
37:14 Elle a duré six mois.
37:15 Vous savez comment ça se passe à l'Assemblée nationale ?
37:17 Une commission d'enquête, il y a des représentants de tous les partis politiques.
37:20 Aucun en six mois de commission d'enquête.
37:22 Représentants ni de gauche, ni insoumis, ni socialistes,
37:26 ni vers, n'amis, ni communistes.
37:28 Un pot, un pied à une commission d'enquête.
37:31 Sarah Halimi, elle était juive, elle n'était pas israélienne.
37:33 Elle a été massacrée.
37:34 Un des crimes les plus barbares que la France ait jamais connus.
37:37 Son assassin est quasiment libre.
37:39 Soi-disant, il avait un peu trop fumé.
37:41 Et c'est ça la triste réalité.
37:42 La triste réalité aussi, c'est que dans les universités françaises,
37:45 et la semaine dernière, j'ai écrit avec Eric Ciotti,
37:48 avec Olivier Marlex, avec une grande majorité de groupes républicains,
37:52 pour demander à ce qu'une terroriste du FPLP
37:55 qui a ensanglanté la France à l'attentat de la rue Copernic,
37:58 il y a 53 ans, jour pour jour,
38:00 ne foule pas le pied dans une université française.
38:03 Elle a été là.
38:05 On m'a dit qu'on allait prendre des mesures.
38:07 Rien du tout.
38:08 Laurent Wauquiez a été remarquable,
38:09 il va couper les subventions à l'université.
38:11 Maintenant, on est invité à l'Assemblée nationale.
38:13 Après qu'on ait pris Salah Amoury, un avocat palestinien
38:15 qui a voulu tuer le grand rabbin d'Israël.
38:17 Un juif, un rabbin, pas un soldat de Tzal.
38:20 À l'Assemblée nationale, avec le tapis rouge.
38:22 Alors c'est fini.
38:23 C'est la France qui se déshonore.
38:25 Nous sommes un pays qui avons résisté,
38:28 qui avons une immense histoire.
38:29 On ne peut pas tolérer que des terroristes qui ont sali,
38:31 qui ont massacré des Français.
38:33 C'est vrai qu'à l'époque, Mombard avait dit
38:34 "On a voulu tuer les Israélites, on a tué les Français innocents".
38:37 C'est un drame.
38:39 C'est un drame aujourd'hui de pouvoir.
38:41 J'aimerais rappeler un détail qui a son importance,
38:43 c'est que Mohamed Merah, au moment où il a commis ses crimes antisémites,
38:46 avait juste fait ça en disant qu'il vengeait ses frères de Palestine.
38:49 Mais ils l'ont tous dit.
38:51 Aliper Kachar il l'a dit.
38:52 Les crimes du Hamas, je ne peux pas en rendre coupable,
38:54 la France insoumise, mais il faut savoir que le Hamas
38:56 s'appuie sur des discours qui sont développés en Occident par la gauche.
39:00 On avance un tout petit peu parce que vous, vous parlez de terroristes et de terrorisme.
39:04 J'ai encore une fois relu et re-relu et re-re-relu le communiqué de la France insoumise.
39:10 Pas une seule fois, la France insoumise va parler de terrorisme.
39:13 Alors pour les téléspectateurs qui n'ont peut-être pas vu
39:15 les différentes réactions des Louis Boyard, des Mathilde Panot,
39:19 de Jean-Luc Mélenchon, voyez le sujet.
39:21 C'est l'indignation du côté de l'opposition
39:27 depuis que la France insoumise n'a pas condamné l'attaque du Hamas contre Israël.
39:31 Les réactions pleuvent.
39:32 En Orobinet, maire Horizon de Reims a même demandé
39:35 la levée de l'immunité parlementaire pour les députés qui ont justifié l'attaque.
39:40 Il n'a d'ailleurs pas hésité ce dimanche matin à utiliser des mots forts à leur encontre.
39:44 Depuis 2017 et même 2022, les députés LFI sont les idées utiles
39:50 de plusieurs formations politiques ou même des terroristes.
39:53 Ils sont les idées utiles du Hamas, certes, comme ils le sont aussi du Rassemblement national.
39:58 Donc ce sont des abrutis finis, je le dis et j'assume mes propos.
40:03 Et à un moment, il faut dire stop face à ces énergues.
40:07 D'autres dénoncent le courant antisémite de la gauche.
40:10 Il y a une sorte de confusion, de convergence des luttes assez odieuse
40:14 parce qu'on sait qu'il y a un courant, disons, du gauchisme qui est antisémite,
40:20 qui confond la lutte contre Israël, l'antisémitisme et l'antipérialisme et l'anticapitalisme.
40:25 Ces imbéciles ne comprennent pas d'ailleurs qu'à l'intérieur d'Israël,
40:28 il y a des gens qui sont anticapitalistes, antipérialistes et que c'est une démocratie
40:31 et qu'il y a aussi des gens de gauche en Israël.
40:33 La position de la France insoumise est contestée, même au sein de son propre parti.
40:38 François Ruffin a lui totalement condamné l'attaque contre Israël.
40:41 Et avant de vous faire réagir, on va écouter la Première ministre
40:44 qui elle-même a réagi cet après-midi en disant que la France insoumise avait une sorte d'ambiguïté.
40:50 Les avis des actes de ce week-end.
40:53 Dans ce monde en bascule, face aux inquiétudes et aux peurs de nos concitoyens,
40:59 certains soufflent sur les braises de la violence et attisent les peurs et la défiance.
41:05 Aujourd'hui, le vrai clivage est là, entre les partisans de l'unité
41:09 et ceux qui s'accommodent de la brutalisation de notre société.
41:14 À l'extrême gauche, la violence verbale est assumée,
41:18 la recherche du chaos revendiquée et les ambiguïtés révoltantes face au drame de ces dernières heures.
41:24 Est-ce qu'il y avait vraiment dans ce communiqué des ambiguïtés, Meher Habib ?
41:28 Ils ont qu'un seul mot à la bouche.
41:30 Vous savez c'est quoi ?
41:31 Si on va essayer d'aller sur leur chemin.
41:34 La colonisation.
41:35 C'est quoi la colonisation ?
41:37 Quelle colonie aujourd'hui existe à Gaza ?
41:39 Sharon, que j'ai bien connue, il était à mon mariage,
41:42 est sortie du dernier centimètre carré de la bande de Gaza.
41:45 C'était le paradis sur terre, le gouj' katib était le paradis sur terre.
41:48 Il a cassé des synagogues, il a déterré des cimetières,
41:51 et il a dit "on va essayer de faire la paix".
41:53 On va leur donner...
41:54 Il n'a pas grallé un centimètre carré
41:56 pour pas qu'on puisse parler après de ce qu'ils appellent colonie,
41:58 moi ce qu'ils appellent une implantation juive.
42:01 Est-ce que ça a amené la paix ?
42:02 Ça a amené la terreur, ça a amené la haine.
42:04 Et ce qu'ils souhaiteraient aujourd'hui, c'est qu'en Judée, en Samarie,
42:07 qui sont des parties historiques de la terre d'Israël,
42:09 où il y a une cohabitation, où Tsal peut rentrer aujourd'hui.
42:12 C'est pour ça qu'il y a malgré tout moins de violence.
42:15 Ils souhaiteraient aujourd'hui de faire un État Judenrein.
42:19 Et aujourd'hui, les Insoumis ont besoin de ces électeurs.
42:22 Ils ont besoin des islamistes, ils ont besoin des frères musulmans
42:24 qui sont islamistes parce que c'est leur moteur électoral,
42:28 c'est leur essence, c'est leur fond de commerce.
42:30 Jean-Sébastien.
42:31 Je crois que déjà il y a une tradition antisémite à l'extrême gauche
42:34 qui est historique.
42:35 C'était déjà chez Marx, chez Proudhon, chez Fourier, chez Jules Gued.
42:40 Ça n'est pas l'histoire du XXe siècle,
42:42 le fait qu'on l'a un peu oublié parce qu'on a vu
42:44 l'antisémitisme d'extrême droite.
42:46 Mais c'est une véritable tradition intellectuelle.
42:48 Le porte-parole député de Seine-Saint-Denis aujourd'hui
42:50 du Parti ouvriériste indépendant, qui est le cœur de la France insoumise,
42:55 a fait un communiqué dans lequel il n'a même pas employé le mot Israël.
42:58 Il considère qu'Israël n'existe pas.
42:59 Parce que moi, je ne veux pas entrer dans les débats sur les colonies
43:01 en Cisjordanie ou en Judée Zamari, comme dit M. Habib.
43:05 Mais ce qui est certain, en tout cas, c'est que les Israéliens,
43:07 puisque c'est bien ça qu'il faut comprendre,
43:09 c'est que faites-vous face à un ennemi qui veut que vous disparaissiez ?
43:12 Oui, il y a une disproportion dans le rapport de force
43:15 entre Israël et les Palestiniens. Personne ne peut le nier.
43:18 Mais que faites-vous de toute façon quand vous êtes face à un ennemi
43:21 qui veut que vous disparaissiez, que l'État d'Israël disparaisse
43:24 et qui veut que quasiment votre peuple disparaisse ?
43:27 Parce qu'il faut quand même le rappeler,
43:28 les Juifs ont été chassés de quasiment tous les pays arabes.
43:31 Parce que là, on nous explique que ça serait un système d'apartheid,
43:35 mais il y a des Arabes Israéliens.
43:37 Il y a 20%, plus de 20% de la population.
43:39 Il y a des Palestiniens qui viennent de Cisjordanie ou de Gaza
43:43 se faire soigner dans les hôpitaux israéliens qui sont formés dans les universités.
43:48 Il n'y a pas un Juif qui peut vivre à Gaza.
43:51 Donc, l'hypocrisie, parce que moi, ce qui me choque,
43:53 c'est juste d'un mot, il y a vraiment ce qui me choque.
43:55 Ce n'est pas la France insoumise.
43:56 Ce n'est pas le cœur de la France insoumise.
43:58 Parce que les antisémites, malheureusement, ça existe depuis des milliers d'années
44:01 et je ne suis pas certain qu'on parviendra à court terme à s'en débarrasser.
44:04 Mais l'ambiguïté des alliés des antisémites, ça, c'est insupportable.
44:08 Parce qu'on a suffisamment exigé de compte à d'autres, à juste titre,
44:11 pour éviter des alliances avec des partis qui n'auraient pas été fréquentables
44:15 de ce point de vue-là ou d'autres.
44:16 Ils ont fait beaucoup d'efforts.
44:17 Je ne comprends pas comment peuvent se regarder dans la glace
44:20 les alliés aujourd'hui.
44:21 Et ce n'est pas toute la France insoumise.
44:22 Ça ne parle pas de la France insoumise.
44:24 C'est important de le préserver.
44:25 Ça n'est pas nécessaire.
44:26 C'est ce qui a été dit dans le sujet.
44:27 Ce n'est pas que François Ruffin.
44:28 Il y a d'autres.
44:29 Même chez les communistes.
44:30 Je suis désolé.
44:31 La résolution sur la part tête, c'est les communistes.
44:33 D'inviter à l'Assemblée.
44:35 Par qui ?
44:36 C'est bien en ça la condamnée de confamme.
44:37 Oui, oui.
44:38 Mais je suis désolé.
44:39 Ils ont invité à l'Assemblée.
44:41 Ça l'a mouri.
44:42 C'est, je crois, le coq.
44:43 Oui, mais on parle de ce sujet en particulier, qui est d'une gravité particulière.
44:47 Et je pense qu'il y a certaines personnes, notamment ceux qui se sont affranchis de la tutelle de Mélenchon,
44:51 qui sont en train aussi de développer leur propre ligne sur ce sujet-là.
44:54 J'ai vu le communiqué d'UPS aujourd'hui.
44:56 Je ne vais pas sauter.
44:58 J'ai vu le communiqué d'UPS.
44:59 Ils sont obsédés par Netanyahou, la colonisation.
45:02 Mais quelle colonie il y avait en 48, 56 et 67 ?
45:06 Je veux au moins saluer le propos un peu plus raisonnable d'un Fabien Roussel, d'un François Ruffin,
45:11 d'un Alexis Corbière, qui a abondé dans le sens de François Ruffin.
45:14 Ils sont en train de se démarquer d'une ligne qui est bel et terre et dangereuse pour les Juifs de France.
45:18 Et en effet, ils n'ont pas de problème avec les Juifs.
45:20 Et j'ai envie de le saluer quand même.
45:22 Si je peux juste me permettre un point, si on prend un petit peu de recul.
45:26 Le Hamas, c'est aussi l'ennemi des Palestiniens.
45:30 Et ça, je crois que c'est important aussi de le rappeler.
45:32 Le Hamas, c'est l'organisation terroriste qui remet en cause le droit des femmes,
45:38 qui remet en cause le droit des personnes LGBT,
45:40 qui remet en cause un bon nombre de droits fondamentaux.
45:43 Et donc forcément, vous m'excuserez de le dire,
45:45 mais quand on a une partie de la France insoumise qui notamment soutient le Hamas,
45:49 il soutient de facto le fait qu'on puisse avoir une organisation qui...
45:52 - Avec le respect, Mahmoud Abbas est un négationniste,
45:54 qui a dit que Hitler a tué les Juifs parce qu'il faisait de l'usure et qu'il pratiquait de l'argent.
45:59 Il a écrit un bouquin en 1984 parce qu'il était négationniste.
46:02 Il a des centaines de millions de dollars du contribuable français sur ses comptes en Suisse.
46:06 Donc de grâce, moi j'ai...
46:08 - On est bien d'accord.
46:09 Mais si je peux juste me permettre de terminer,
46:11 ça permet juste de montrer bien évidemment à quel point les élus de la France insoumise
46:14 sont systématiquement et sur un bon nombre de sujets,
46:17 complètement à côté de la plaque.
46:19 Et quand on avait notamment...
46:22 C'était quelqu'un de la France insoumise qui s'était permis de dire
46:25 que Jonathan Arfit est d'extrême droite,
46:27 on se rappelle de ça au mois de juillet ?
46:29 Ils sont complètement à côté de la plaque sur un bon nombre de sujets.
46:31 - Jonathan Arfit se permet de dire que beaucoup de gens sont d'extrême droite aussi.
46:33 - Moi ce qui m'a choqué là, c'est qu'on voit bien qu'il y a une tentation,
46:36 et je comprends parfaitement ce que disait l'ancien ambassadeur d'Israël en France.
46:40 C'est le sujet des Israéliens aujourd'hui, mais c'est quand même le nôtre,
46:42 et pas seulement en France, c'est le nôtre en Europe.
46:45 Quand je vois des gens comme Fatima Ouassak, vous savez,
46:47 cette universitaire qui est proche des indigénistes, des décoloniaux,
46:50 qui fait des tweets pour dire "ça n'est pas compliqué, le sujet est très clair",
46:53 c'est comme si elle fléchait les prochains conflits
46:55 ou les prochains heurts communautaires en France,
46:57 en disant "c'est pas compliqué, le soutien à Israël,
46:59 c'est le soutien à l'injustice, à la colonisation, à l'apartheid.
47:01 Le soutien à la Palestine, c'est le soutien aux droits internationaux,
47:04 le soutien à l'indignité". C'est totalement fou, c'est totalement fou,
47:08 parce que le Hamas ne représente pas les Palestiniens,
47:11 il n'y a pas eu d'élection démocratique, le Hamas s'est imposé,
47:14 les Palestiniens sont eux aussi victimes du Hamas,
47:17 des multiples détournements de fonds et de la dictature qui sévit à Gaza,
47:21 et par ailleurs, comme je le disais tout à l'heure,
47:23 Israël ne se résume pas à des implantations ou des colonies en Cisjordanie.
47:26 Mais hier, Abib, vous avez dit tout à l'heure,
47:28 et je rappelle que vous êtes député des Républicains et des Français
47:31 à établir hors de France, vous avez dit "on va exiger des sanctions
47:35 contre ceux qui ont fait, dans leur message, de l'apologie du terrorisme".
47:42 On va demander des sanctions pour exclure des députés.
47:45 J'ai besoin que vous précisiez un peu ce que vous allez faire.
47:48 Je pense qu'à minima, on peut les exclure pour une période donnée,
47:51 sans les rendre des victimes, parce que je ne veux pas non plus les victimiser,
47:55 mais ces gens-là, les Soudés, puisque Mélenchon n'est plus à l'Assemblée,
47:58 les Boyas et compagnie, est-ce qu'on peut aujourd'hui faire l'apologie du terrorisme
48:04 alors qu'on tue des Français ? Maintenant, on va rester froid
48:07 et continuer à venir siéger normalement.
48:10 On est dans un délire le plus total.
48:12 Comment vous avez envisagé ? Vous imaginez ?
48:14 Non mais, moi, ce qui m'intéresse, c'est Mardi.
48:16 Il y a un bureau de l'Assemblée nationale, il y a une présidence.
48:18 Non mais, ça, j'ai bien compris sur le cheminement.
48:20 En revanche, le contexte, le climat, est-ce que vous appréhendez,
48:24 Mardi, les questions au gouvernement ?
48:28 La seule chose qui est terrible, c'est les images qu'on voit.
48:31 Mes pensées vont complètement au peuple d'Israël, au peuple juif.
48:35 C'est 200 000 Français qui ont été massacrés et tués.
48:38 Après, aujourd'hui, on vit aujourd'hui.
48:40 Vous savez ce que m'a dit Nathania Wouche ?
48:42 Si je peux me permettre, vous m'avez posé la question tout à l'heure.
48:44 Il m'a dit que je lui dis bien, parce que je vais apporter le soutien
48:46 de plusieurs politiques français.
48:48 Il m'a dit que je leur explique que nous sommes la première ligne
48:50 de l'Europe face à l'islamisme.
48:53 C'est ça, le fond de la question.
48:55 Et c'est ça que je veux leur expliquer.
48:57 On a oublié le Bataclan, on a oublié la manifestation,
48:59 on a oublié Charlie, on a tout oublié, tout va bien,
49:02 parce que depuis six mois, on n'a plus eu d'attentats islamistes.
49:04 Mais ils sont là.
49:06 Et ils ont lâché ce que la terquia, ce qu'ils appellent,
49:08 c'est la dissimulation, pour arriver.
49:10 Parce qu'ils sont prosélytes, parce qu'il y a un problème de culture.
49:13 Tous les musulmans, je parle des islamistes,
49:15 je parle des frères musulmans, qui sont en train de rentrer
49:17 jour après jour.
49:19 Il faut ouvrir les yeux avant qu'il ne soit trop tard.
49:21 Mais aujourd'hui, je suis désolé, y compris au niveau des médias,
49:24 lorsqu'on a fait un procès, parce qu'au JDD,
49:27 on a mis un directeur général qui ne les convenait pas,
49:30 on l'a traité d'extrême droite.
49:32 Et pas un mot sur ce qui se passe à l'extrême gauche.
49:34 Mais de grâce, mais de grâce.
49:36 Il faut ouvrir les yeux, c'est ce que j'ai dit,
49:38 lors d'une question au gouvernement, à l'Assemblée nationale,
49:41 y compris par la couverture de certains médias du service public,
49:44 je suis obligé de le dire aussi.
49:45 Ici, je ne vais pas me gêner.
49:47 La façon dont ces conflits sont tenés met de l'huile sur le feu en permanence.
49:50 Eh bien, on passe à autre chose.
49:53 L'aspect politique, on vient de le faire, et vous avez entièrement raison.
49:57 Revenons sur ce qui se passe en Israël et ce drame,
50:00 avec un bilan qui ne cesse d'augmenter,
50:03 et je le dis à 20h50, aux téléspectateurs qui nous rejoignent,
50:06 puisqu'il y a désormais entre 700 à 800 morts,
50:11 et déjà 2000 blessés.
50:13 Des Français sont portés disparus,
50:16 une ressortissante française est décédée.
50:19 On est en direct avec notre envoyé spécial, Régine Delfour.
50:22 Merci d'être avec nous, Régine.
50:24 On a pu échanger cet après-midi,
50:26 et je vous ai demandé d'aller au plus près des habitants de Tel Aviv,
50:30 puisque vous êtes à Tel Aviv,
50:32 pour leur demander si aujourd'hui, ils ont vécu, ou du moins hier,
50:36 la pire tragédie de leur histoire.
50:39 Et nous, on va se poser cette question.
50:40 Est-ce que c'est la pire tragédie depuis la création d'Israël en 1948 ?
50:47 Absolument, Eliott.
50:49 Ceux que nous avons interrogés nous ont dit qu'ils le comparent à 11 septembre,
50:54 par rapport à ce qui s'est passé aux Etats-Unis, voire pire,
50:56 puisque je vous rappelle qu'Israël, c'est 9 millions d'habitants.
51:00 Ils n'ont jamais vu ça.
51:02 Une femme me disait "mais comment on peut enlever un vieillard de 90 ans ?
51:07 Comment on peut enlever aussi des enfants ?"
51:09 Puisqu'il y a ce traumatisme aussi,
51:11 de tous ces enlèvements qui se sont produits il y a quelques jours.
51:15 Et ils sont terrorisés.
51:17 À Tel Aviv, aujourd'hui, nous étions dans un quartier qui est théoriquement très vivant,
51:23 qui est habitué par la jeunesse.
51:26 Il n'y avait presque personne dans ce quartier.
51:29 C'est le quartier de Florentine, au sud de Tel Aviv,
51:32 puisqu'une roquette est tombée hier soir et a détruit un immeuble.
51:36 Ils ne comprennent pas ce regain de violence.
51:39 Et puis, ils ne comprennent pas comment cela a pu arriver,
51:42 comment les services israéliens n'ont pas vu cette attaque,
51:47 puisque comment on peut entrer dans le territoire d'Israël ?
51:50 Et c'est ce qu'ils nous ont dit.
51:52 Ils sont en colère.
51:54 Ils sont en colère.
51:56 Au début, c'était évidemment la peur, la sidération.
51:58 Maintenant, c'est la colère qui prédomine ici, à Tel Aviv,
52:01 et puis dans le reste du pays, Eliott.
52:03 – Delfour, pour ces précisions, merci à Thibault Marcheteau qui nous accompagne.
52:09 Vous m'alertiez, Jean-Sébastien Ferjou, de nouvelles réactions
52:13 ces dernières heures de Jean-Luc Mélenchon,
52:15 qui répondait à Elisabeth Borne, la Première ministre,
52:18 sur la question de l'ambiguïté, du message ambigü
52:22 de la France insoumise vis-à-vis des drames
52:25 qui s'est produit ces dernières heures en Israël.
52:29 – Un premier tweet.
52:30 – Oui, Madame Borne profite de la guerre au Moyen-Orient
52:33 pour mener sa guerre contre la France insoumise.
52:35 J'ai exprimé la position.
52:37 La guerre, elle n'est pas en France aujourd'hui.
52:40 Ce n'est pas Madame Borne, il peut contester Madame Borne,
52:43 il peut critiquer Madame Borne autant qu'il veut, pardon,
52:45 mais la guerre aujourd'hui, elle n'est pas en France
52:47 et ce n'est pas Madame Borne qui est en train de la mener.
52:49 – Je poursuis le message, et vous pouvez le décrypter, Jean-Sébastien,
52:52 j'ai exprimé la position constante de notre pays depuis De Gaulle.
52:55 Le ralliement de la Première ministre à un point de vue étranger
52:59 est arrivé, est avéré, si l'on se donne la peine de me le lire.
53:02 – Il y a quelque chose, il faut entendre ce que dit Jean-Luc Mélenchon,
53:04 parce qu'il a fait un tweet ensuite.
53:06 Il a rebondi sur un tweet qui a été fait par le pape,
53:08 le pape disant qu'il suivait avec tristesse ce qui se passe en Israël.
53:11 Le pape, lui, a employé les mots de terrorisme et de guerre,
53:13 contrairement à Jean-Luc Mélenchon qui n'a pas parlé de terrorisme.
53:16 Et le pape est donc en disant qu'il fallait arriver à la paix.
53:20 Jean-Luc Mélenchon dit "ben regardez, que dis-je d'autre que le pape ?
53:22 Le pape est plus gaulliste que la France."
53:25 Et Madame Borne est en train d'emmener une position
53:27 qui n'est pas celle traditionnellement de la France.
53:29 Mais ce n'est pas Madame Borne qui définit la diplomatie française.
53:32 Ce n'est pas Madame Borne qui est en train de dire Jean-Luc Mélenchon.
53:35 Parce que Madame Borne a une confession juive,
53:37 ou en tout cas elle est d'origine juive.
53:39 C'est ça que vit Jean-Luc Mélenchon.
53:41 En disant "Madame Borne",
53:42 ce n'est pas Madame Borne qui définit la politique française.
53:45 C'est le président de la République,
53:46 et les messages que vous avez transmis à M. Netanyahou,
53:48 c'est le président de la République.
53:49 Non pas qu'elle n'ait aucune influence, ce n'est pas ce que je veux vous dire,
53:51 mais s'en prendre spécifiquement à elle, sur ce terrain-là,
53:54 je pense que ce n'est pas sans arrière-pensée.
53:56 David Rigoulet-Rosé, je rappelle que vous êtes chercheur associé à l'IRIS,
54:00 spécialiste du Moyen-Orient.
54:01 Alors on a eu un long débat politique.
54:03 Est-ce qu'on peut essayer de se projeter un peu
54:05 sur ce qui peut se passer dans les prochaines heures,
54:07 dans les prochains jours ?
54:09 Quelle est la marge de manœuvre d'Israël ?
54:11 Est-ce qu'elle va avoir un soutien des États-Unis, de la France, de l'Occident ?
54:16 Les États-Unis, c'est déjà le cas.
54:18 Il y a des annonces qui ont été faites en termes financiers,
54:21 et potentiellement de livraison d'armes, si besoin est.
54:24 Il y a une réaffirmation très, très ferme, évidemment, du soutien américain.
54:30 Du côté des Occidentaux aussi, parce que de toute façon,
54:33 vu ce qui s'est passé, c'est sans précédent.
54:38 La question qui est posée, c'est de l'extension,
54:41 l'élargissement du conflit, parce qu'il y a évidemment la question
54:46 avec le Hamas, mais ça ne se réduira pas au Hamas, c'est ça le problème.
54:50 Et il y a l'inquiétude, qui est perceptible dans les chancelleries occidentales
54:53 aujourd'hui, d'un élargissement sur plusieurs fronts,
54:56 d'ailleurs qui était pressenti par les stratégies israéliens,
54:59 à un deuxième front potentiel au nord, voire à l'est.
55:04 Et d'ailleurs, il y a des déclarations qui sont inquiétantes,
55:07 préoccupantes de la part du Hezbollah, en disant que si la bande de Gaza
55:12 était investie, ça les obligerait à reconfigurer leur modalité d'intervention
55:18 et pas se limiter à ce qu'ils viennent de faire jusque-là actuellement.
55:21 Donc on peut penser qu'il y a quand même un projet qui est assez élaboré
55:24 de longue date pour une déflagration à grande échelle.
55:29 Une des raisons de ce conflit, c'est les accords d'Abraham,
55:32 et le fait que dans quelques mois devait se joindre l'Arabie Saoudite.
55:36 Il a été très clair, il a pour la première fois plus parlé de la question palestinienne,
55:40 le prince héritier saoudien. Et ça, c'était terrible pour le Hamas.
55:45 C'était terrible pour l'Hezbollah, et c'était terrible pour l'Iran.
55:48 Et c'est l'Iran qui est le bailleur de fonds. N'oubliez jamais ça.
55:51 Le Maroc, les Émirats, l'Arabie Saoudite, les Soudans, etc.
55:55 Et ça, c'est l'Iran qui est finance.
55:58 Et Eliott, il y a 4 jours, l'Ayatollah Khamenei, je l'ai vu en anglais initialement,
56:01 donc je suis allé voir sur son compte X maintenant, enfin Twitter.
56:04 L'Ayatollah Khamenei, donc le guide de la révolution islamique en français,
56:07 il y a 4 jours, donc avant les attaques que nous avons connues hier,
56:11 disait "c'est bientôt la fin du cancer sioniste".
56:14 Il a fait toute une série de messages annonçant, en quelque sorte,
56:17 que l'implication de l'Iran paraît assez évidente.
56:19 - Eh bien écoutez, merci à tous les 5 pour ce décryptage et ces témoignages.
56:24 On a pu entendre évidemment vos colères respectives.
56:28 Je vais remercier toutes les équipes techniques,
56:31 France Godfarb qui a préparé ces émissions tout au long du week-end.
56:35 Merci à toute la rédaction de CNews qui a couvert et qui continue de couvrir
56:40 avec rigueur, professionnalisme, honnêteté et transparence ce conflit.
56:46 Là, il faut se poursuivre évidemment.
56:48 Et nous, on se retrouve le week-end prochain.
56:50 Merci à tous.
56:51 Et nos pensées vont évidemment aux familles qui sont aujourd'hui dans l'inquiétude
56:56 et dans l'attente d'avoir des nouvelles de proches disparus
56:59 et les familles des victimes.
57:00 Merci à tous.
57:01 [Musique]

Recommandations